Macron dans le déni de l' »ensauvagement » et dans la colère permanente

Macron fustige le fantasme du « Kamasutra de l’ensauvagement »

Jeune fille injuriée et rouée de coups à Reims, par Nabil, 13 ans: kamasutra ou sentiment d’insécurité ?

En déplacement à Clermont-Ferrand sur le thème de l’égalité des chances, le président de la République a été rattrapé par les questions de sécurité.

Le terme d’ « ensauvagement » prononcé il y a quelques jours par son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a divisé la majorité: était-il bien approprié ? s’interroge-t-elle. Macron a entretenu la polémique parisienne dans la capitale auvergnate, où il était venu parler de l’égalité des chances. Passablement irritable depuis la rentrée – il s’en est pris publiquement au journaliste Georges Malbrunot (spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien et ancien otage pendant plusieurs mois de l’Armée islamique en Irak), auquel il reproche d’avoir informé le pays d’un entretien avec Mohammed Raad, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah (organisation islamiste chiite basée au Liban) -, il s’est encore agacé sur la question venue court-circuiter la mécanique d’une visite présidentielle bien rodée, le chef de l’Etat a lancé : « Ce qui importe, ce sont les actes. On a trop discuté sur les mots. Le travail du gouvernement, c’est l’action : prévenir, arrêter, sanctionner, corriger. Il y a eu des sondages, des commentaires… Vous avez fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis quinze jours ! Demandez aux gens – « les petites gens », c’est nous: les « fainéants » et les « illettrés » – , ils n’en ont rien à faire, assure-t-il. Ils veulent qu’on règle leurs problèmes. »

Initialement, le président de la République s’était rendu en Auvergne, accompagné de trois ministres, Jean-Michel Blanquer (Education nationale), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur) et Elisabeth Moreno (Egalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances) pour promouvoir les dispositifs en faveur de « l’égalité des chances » des jeunes issus de milieux défavorisés. Après avoir rencontré des jeunes en formation sur le campus aéronautique Roger-Claustres de Clermont-Ferrand, Macron a visité le Hall 32, un ancien site industriel Michelin reconverti depuis l’an dernier en un centre rutilant de promotion des métiers de l’industrie, unique en France. Une initiative financée par un partenariat public-privé, ( 30 millions d’euros sur cinq ans apportés principalement par Michelin (13,8 M€), la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (9,4 M€), la Région Auvergne-Rhône-Alpes (3,2 M€) et Opcalia (1,3 M€). « formidable exemple de ce qu’il faut faire dans le pays ». C’est là qu’il a été pris d’une quinte de toux qui inquiète désormais son entourage.

Soutenir et valoriser l’apprentissage

« Face à la crise sanitaire et sociale et au chômage qui continue de monter, nous devons agir pour les 700.000 jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi dans ce contexte », a insisté l’ex-banquier, dégainant les 6,5 milliards d’euros d’investissements que le plan de relance a prévus pour la jeunesse, « pour qu’il n’y ait plus de jeunes sans solution, sans formation ».

Devant un parterre d’élus locaux sélectionnés ou obligés, dont le maire PS de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, et le président LR de la région, Laurent Wauquiez, et en présence du numéro deux de Michelin, Macron a insisté sur la nécessité de valoriser l’apprentissage « trop souvent décrié dans notre pays ». D’ici à la fin 2021, 490.000 jeunes seront en apprentissage en France. Du jamais-vu », si la promesse est tenue, ce qui, en effet, serait du jamais vu. Des internats d’excellence – un par département – vont également ouvrir d’ici à deux ans (2022). Enfin, 200.000 jeunes seront accompagnés via le dispositif « Les cordées de la réussite », contre 80.000 aujourd’hui. Autant d’initiatives pour « lutter contre les inégalités sociales, mais aussi contre l’insécurité ». Pendant qu’on y est… Macron en campagne: qui peut en douter ?

« Je ne suis ni dans l’excuse ni dans la simplicité. Il faut traiter avec réalisme, force et détermination les problèmes de sécurité. Mais il faut en même temps traiter les causes, en traitant les problèmes de formation et en accédant à l’éducation. Lorsqu’on dédouble des classes de CP-CE1 pour donner plus de chance de réussir à 300.000 élèves, on fait de la vraie lutte contre l’insécurité ».  Yapuka… Dans la salle, levée de sourcils. Un élu sourit : « On sent que les élections approchent. »

Après la passe d’armes entre Darmanin et Dupond-Moretti, Macron réclame le silence dans les rangs

Le locataire de l’Elysée, pour deux ans encore, a taxé de sémantique le récent conflit entre ses ministres : «les gens» n’en ont «rien à faire», a-t-il tranché, on l’a vu. «Nous, on est là pour régler leurs problèmes», a-t-il asséné. « Nous », non pas ensemble, mais en rangs dispersés…

« Mal nommer les choses, jugeait Camus, c’est ajouter au malheur du monde. Ne pas nommer les choses, c’est nier notre humanité. »

Alors que les ministres de l’Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin («Il faut stopper l’ensauvagement d’une partie de la société») et Eric Dupond-Moretti (jugeant que ce terme « développe le sentiment d’insécurité » ), se sont récemment affrontés sur des analyses divergentes de la société, Macron leur a repassé un savon. Une deuxième couche, car avant le coup de gueule de Macron, sur le sujet de l’insécurité, Castex avait déjà sèchement lancé un « Fermez le ban ! ».

En déplacement à Châteauroux, dans l’Indre, ce mardi, le premier ministre avait souhaité mettre un terme au débat lexical qui fait rage au gouvernement. .

« Sur le sujet grave de l’insécurité, la question ce n’est pas les mots que l’on emploie pour qualifier le phénomène, mais les actions que l’on met en place pour y faire face », avait commenté Jean Castex. Et de nier: « Il n’y a aucune polémique, le vrai sujet est bien celui de se mobiliser face à la montée des violences et de l’insécurité. »

Le mot « ensauvagement » de Darmanin face aux actes de violences date de juillet. Or, en septembre, le niveau de violences ne cesse de monter, atteignant la barbarie. Ce terme utilisé par l’extrême droite depuis 2013 et la parution du livre de Laurent Obertone, La France Orange mécanique (Ed. Ring, avril 2015?, nouvelle édition augmentée) a valu à Gérald Darmanin de vives critiques, excepté de la part de Marlène Schiappa qui estime qu’il est du rôle du ministre de l’Intérieur « d’avoir des mots forts ».

Macron est lui-même entré dans un cycle de violence verbale

Mardi soir lors d’une réception au Liban, Macron a fait une crise en public contre le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, au sujet d’un article révélant un entretien du président français avec un élu du Hezbollah, organisation chiite suspecte de terrorisme, pour, dit-on, refonder le système politique libanais. Le journaliste s’est dit « surpris par la virulence de cette attaque » ad hominem, frontale et contre la liberté de la presse.

« Sentiment » de violence ?

Taché accuse les élites d' »une forme de racisme anti-musulman »

Aurélien Taché accable les Blancs instruits pour s’identifier aux musulmans sectaires

Le député renégat de LREM Aurélien Taché

Marlène Schiappa accuse le député ex-LREM d’appartenir à une « gauche identitaire » qui « porte en elle la culture de l’excuse ». Inventant le racisme religieux, il réplique et précise sa pensée.

Marlène Schiappa et Aurélien Taché ferraillent depuis 2017 sur la laïcité, dont ils incarnaient deux conceptions concurrentes à la République en Marche jusqu’à ce que le député du Val-d’Oise claque la porte de la majorité présidentielle en mai dernier. C’est aujourd’hui un « fait divers » qui relance leur affrontement idéologique. Après l’agression a Besançon d’une jeune fille musulmane bosniaque par sa famille – le simple « fait divers » évoqué par le journaliste Jean-Baptiste Daoulas (aussi bien Atlantico que Slate) dans L’Express, le ministère de l’Intérieur a annoncé le 23 août l’expulsion de la famille musulmane bosniaque – l’oncle, la tante et les parents – de la victime, tabassée et tondue pour sa fréquentation d’un mécréant serbe et chrétien de surcroît.

Il n’appartient pas à l’élite, Aurélien Taché, et il a donc « violemment agressé » Gérald Darmanin et Marlène Schiappa sur Twitter, réseau social des illettrés, en nonçant une réhabilitation de la double peine.

La ministre déléguée à la citoyenneté a vertement répliqué en accusant Aurélien Taché de « défendre les gens en fonction de leur identité ». L’allusion à son attitude au faciès a fait bondir le communautariste socialiste. Le député – un laïc christianophobe mais islamophile – a tenté de préciser son idéologie pourtant bien clairement partisane.  

La binaire Schiappa estime qu‘en adoptant la « logique identitaire», son ex-collègue macronien partag«celle de l’extrême droite».

C’est un coup de sabot digne de la mûle du pape.  Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche que les parents, l’oncle et la tante concernés «seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national». La jeune rebelle pourra rester en France

Une décision excessive à en croire le député ex-macronien Aurélien Taché, désormais rangé dans le nouveau groupe d’anciens LREM à l’Assemblée «Ecologie, Démocratie, Solidarité». «Sur fond de rivalité ethnique entre Bosniaques et Serbes, le gouvernement réhabilite la double peine chère à Gérald Darmanin et Marlène Schiappa… Et remet une pièce dans le juke-box de la haine anti-musulmane. Et conjure le sort de Léonarda», a-t-il ajouté sur Twitter, sans même prendre en considération les violences subies par l’adolescente.

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«C’est celle qui a amené le PS à 6%»

Marlène Schiappa – blogueuse promue élite – lui a répondu, sèchement, sur ce même réseau social. 

«C’est ça ton nouveau combat Aurélien, défendre ceux qui torturent et tondent une fille de 17 ans?!», a interrogé la ministre chargée de la Citoyenneté. Avant d’enchaîner : «Défendre les gens en fonction de leur religion ou origine, c’est une logique identitaire. C’est celle de l’extrême droite. C’est la tienne. C’est celle qui a amené le PS à 6%», a-t-elle raillé, renvoyant implicitement au score de Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Detail de la joute »

Et de fait, Aurélien Taché semble, de plus en plus se rapprocher de la gauche. Après avoir été invité aux «Journées d’été des écologistes», il participera le week-end prochain à la rentrée politique du PS, à Blois.

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Marlène Schiappa et Aurélien Taché s’étaient déjà écharpés au printemps 2019. Celui qui fut conseiller auprès des ministres de Hollande – du Logement Sylvia Pinel (PRG) et Emmanuelle Cosse (EELV) – était alors député LREM avait comparé le port du voile chez une jeune fille musulmane avec le port d’un serre-tête chez une jeune catholique. Alors secrétaire d’Etat à l’égalité Femmes-Hommes, elle avait répliqué : «Il faut cesser ce relativisme qui nous fait mettre sur le même plan des chances qui sont opposées (…) Aucune femme dans le monde sera lapidée parce qu’elle porte un serre-tête», avait-elle alors souligné. Le député s’était ensuite excusé d’avoir fait cette comparaison.

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Taché accuse le gouvernement de « haine antimusulmane»: Schiappa le lapide

Schiappa crucifie Taché qui accuse le gouvernement d’entretenir «la haine antimusulmane»

Il ne lui manque que le chapeau mou et la gabardine de 1940-1944

L’ancien député socialiste de gauche, ex-macronien et désormais « tachien », adopte «une logique identitaire» qui «est celle de l’extrême droite», déblatère la ministre chargée de la Citoyenneté. Taché déraisonne et c’est la droite qui prend !

Lundi matin sur Twitter, Marlène Schiappa a réglé son compte à Aurélien Taché sur le sujet de la famille bosniaque qui a tabassé et tondu une adolescente de la famille parce qu’elle fréquentait un Chrétien d’origine serbe à Besançon. 

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche que les quatre tortionnaires «seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national». En vérité la procédure était déjà en cours, mais suspendue par l’épidémie de Covid-19.

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Désormais rangé dans le nouveau groupe attrape-tout d’anciens LREM à l’Assemblée «Ecologie, Démocratie, Solidarité», ce député dissident de la macronie a jugé la décision de Castaner excessive. «Sur fond de rivalité ethnique entre Bosniaques et Serbes, le gouvernement réhabilite la double peine chère à Gérald Darmanin et Marlène Schiappa… Et remet une pièce dans le juke-box de la haine antimusulmane. Et conjure le sort de Léonarda», a-t-il indiqué sur Twitter, sans même évoquer les violences subies par l’adolescente.

«C’est celle qui a amené le PS à 6%»

[https://twitter.com/Aurelientache/status/998608278207811584?s=1]

Marlène Schiappa a rhabillé Tache avant l’hiver, sur ce même réseau social. 

«C’est ça ton nouveau combat Aurélien, défendre ceux qui torturent et tondent une fille de 17 ans?, a interrogé la ministre chargée de la Citoyenneté. Avant d’enchaîner : «Défendre les gens en fonction de leur religion ou origine, c’est une logique identitaire. C’est celle de l’extrême droite. C’est la tienne. C’est celle qui a amené le PS à 6%», a-t-elle raillé, renvoyant frontalement au score de Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Et de fait, Aurélien Taché semble, de plus en plus se rapprocher de la gauche radicale. Après avoir été invité aux «Journées d’été des écologistes», il participera le week-end prochain à la rentrée politique du PS, à Blois.

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Marlène Schiappa et Aurélien Taché s’étaient déjà écharpés au printemps 2019. Celui qui était alors député LREM avait assimilé le port du voile chez une jeune fille musulmane au port d’un serre-tête par une jeune catholique. L’ancien socialiste de 36 ans véhicule ainsi les stéréotypes éculés des laïcards du siècle passé.

Alors secrétaire d’Etat à l’égalité Femmes-Hommes, elle avait répliqué à l’ancien CAP de plomberie, diplômé par l’Uiversité après son passage par l’UNEF et la protection de Jean-Paul Huchon : «Il faut cesser ce relativisme qui nous fait mettre sur le même plan des chances qui sont opposées (…) Aucune femme dans le monde [ne] sera lapidée parce qu’elle porte un serre-tête», avait-elle alors souligné. Le député s’était ensuite excusé de cette caricature que n’a pu lui suggérer sa femme: on ne lui en connaît aucune.

Tweet « polémique » de Winamax: en fait, jugé « homophobe »

« Sermonnée » par l’ANJ, Winamax retire son tweet « polémique » dénoncé par une députée LREM

Après la qualification en demi-finale de la Ligue des champions de football des équipes du Paris-Saint-Germain et de l’Olympique Lyonnais, Winamax Sport a publié un tweet : « On prend l’Europe, on l’encule à deux ». Une référence au groupe PNL, groupe de rap de Tarik et Nabil, originaires de la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, associé aux logos des deux clubs, mais qui n’a pas plu à une élue LREM de l’Ain.

Olga Givernet, 38 ans, a saisi hier le premier ministre pour dénoncer des « propos choquants et abjects » publiés par le compte officiel de l’opérateur. Alors que l’activité des jeux d’argent en ligne est très encadrée, publicités comprises, l’élue « suspecte » l’éditeur « de profiter d’un buzz médiatique, généré par lui-même sur la base de propos homophobes pour augmenter les prises de pari dans une activité sportive propice et ainsi maximiser ses profits ».

Estimant l’ « éthique remise en question », elle a réclamé « la suspension pure et simple » de l’autorisation de proposer des paris en France au profit de cet opérateur. « Et ce, avant les compétitions en référence dans le tweet ».

La députée LREM a de même diffusé la lettre adressée à Jean Castex ce 17 août, non sans mettre en copie Marlene Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, Roxana Maracineanu, ministre des sports, et Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.

La ministre des Sports avait jugé ce tweet « à vomir » et, en fine spécialiste du droit de l’hébergement, avait invectivé Twitter France : « Ça ne vous dérange pas de laisser passer ce genre de messages ? » 

La réponse de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) sur demande de suspension de l’activité

La députée de la majorité a en effet estimé que l’opérateur de paris sportifs mérite une suspension de ses activités en France.

Après la condamnation par les trois membres cités du gouvernement sur les réseaux sociaux, le tweet de Winamax qui détournait les remarquables paroles du groupe de PNL – resté impunies , quant à lui – continue à susciter de vives réactions politiques. Mardi matin, la députée (LRM) de l’Ain Olga Givernet a demandé dans un courrier adressé au Premier ministre Jean Castex « la suspension pure et simple de l’autorisation de proposer des paris sportifs en France pour cet opérateur, et ce, avant les compétitions en référence dans le tweet. » [https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1295610922225065985&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lequipe.fr%2FFootball%2FActualites%2FTweet-polemique-de-winamax-la-reponse-de-l-autorite-nationale-des-jeux-apres-une-demande-de-suspension-de-l-activite%2F1162244&siteScreenName=L%27%C3%89quipe&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

L’Autorité nationale des jeux a molli, répondant à cette demande dans un communiqué : « En l’état actuel de l’analyse, cette publication n’apparaît pas constituer un motif de suspension. Cependant, compte tenu des risques d’incitation des mineurs au jeu que peut induire une telle communication, l’ANJ sera particulièrement vigilante dans le contrôle de la stratégie promotionnelle que Winamax lui soumettra en octobre prochain. »

[https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1295644667070033921&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lequipe.fr%2FFootball%2FActualites%2FTweet-polemique-de-winamax-la-reponse-de-l-autorite-nationale-des-jeux-apres-une-demande-de-suspension-de-l-activite%2F1162244&siteScreenName=L%27%C3%89quipe&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

Winamax a finalement retiré ce tweet des réseaux sociaux.

[https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1295663578536648704&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lequipe.fr%2FFootball%2FActualites%2FTweet-polemique-de-winamax-la-reponse-de-l-autorite-nationale-des-jeux-apres-une-demande-de-suspension-de-l-activite%2F1162244&siteScreenName=L%27%C3%89quipe&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

Que faisait Marlène Schiappa à la rave-party de Nevers?

La nouvelle ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, s’est rendue dans la Nièvre lundi soir. Or, depuis trois jours se déroulait à Saint-Parize-le-Châtel, dans le sud du département, une rave party sauvage où les gestes barrières étaient bafoués. « La fête continue sur place, le bilan de la nuit [de dimanche à lundi] est calme, » assure la préfète, « nous avons réalisé 34 interventions par les pompiers, » se félicite-t-elle.

Les gendarmes, les pompiers et des bénévoles de la Croix-Rouge ont été envoyés sur place ce week-end pour encadrer autant que possible l’événement, alors que l’épidémie de Covid-19 continue en France. Ils tentent d’appliquer le « protocole sanitaire qui doit s’appliquer à toute manifestation, » explique Sylvie Houspic qui essaie de limiter les dégâts.

Nous faisons absolument tout ce que nous pouvons […] en faveur de la distanciation physique, mais évidemment, ça n’est pas possible. – la préfète de la Nièvre

« Nous avons été mis devant le fait accompli; cette manifestation n’a pas été déclarée. Nous nous sommes retrouvés avec un afflux de véhicules sur le site […]. Sur place, nous avons choisi de faire une distribution massive de masques en nous appuyant sur les pompiers, la Croix Rouge et une association sur place. […] Nous avons distribués un grand nombre de flyers et nous encourageons les manifestants à télécharger l’application « Stop-Covid ». Nous faisons absolument tout ce que nous pouvons, y compris via les organisateurs pour qu’il y ait des annonces en faveur de la distanciation physique, mais évidemment, ça n’est pas possible,«  déplore la préfète. 22, v’la Schiappa !

A-t-elle dispensé ses conseils de Mama corse aux taupes ?

L’homme n’est pas l’égal de la femme, selon Schiappa

« Ce que vous venez de faire, ça s’appelle du ‘mansplaining’ » : Marlène Schiappa accuse Jean-Claude Van Damme

La liberté d’opinion en question : l’homme n’a-t-il pas voix au chapître ?

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Ernotte, tueuse de sang froid qui préfère Cyril Hanouna, pour sa vulgarité 

Invité pour se taire ou dire ce qu’on attend de lui ? L’acteur (belge) a osé apporter la contradiction à la ministre féministe sur le plateau de l’émission « On n’est pas couché », samedi, mais sa vision de la place des femmes dans la société n’est pas dans l’air du temps. C’est aussi pourquoi la co-productrice d’ONPC, Catherine Barma, l’a invité… A propos, M’dame Delphine Ernotte, cette septuagénaire n’a-t-elle pas dépassé la limite d’âge que vous imposez à des hommes comme David Pujadas ou Julien Lepers  ? Le successeur de ce dernier, l‘incolore, inodore, sans saveur et au sexe indéterminé, Samuel Étienne, aurait atteint les 11 % d’audience, mais il ne frétille ni ne bouge plus ! Heureusement pour ce « jeune animateur », il n’a que 46 ans… Pour le Monsieur Météo Philippe Verdier, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer un licenciement partisan, la presse évoquant une affaire « hautement politique, comme au bon vieux temps de l’ORTF du général de Gaulle ». Le journaliste sportif Pascal Praud parle d’une « fatwa, scandaleuse, injuste et ridicule ». Et si Michel Drücker doit suivre, sera-ce au nom de votre « jeunisme » ou de votre « sexisme » ?

 

blog -Van Damme JC et Schiappa M-juin2018Jean-Claude Van Damme clame qu’il « adore les femmes » qui sont des femmes et ça ne passe pas dans l’entourage de Laurent Ruquier. Or, si elles ne ressemblent pas à des hommes et ne se comportent pas à leur imitation, leurs détracteurs et détractrices les stigmatisent au nom du refus d’être « genrées ». Et de la tolérance et du respect ? Les militantes féministes leur refusent le droit à la différence qu’elles reconnaissent aux homosexuel(le)s.

Leur place dans la société, selon Van Damme, n’a pas l’heur de plaire à Marlène Schiappa.

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C’est fait !…

Sur le plateau de l’émission « On n’est pas couché », diffusée samedi 30 juin sur France 2, l’acteur belge a débattu avec l’ex-blogueuse devenue secrétaire d’Etat pour tenter de lui faire entendre son avis sur la question. « Il y a des femmes qui aiment travailler, comme toi, et qui savent faire les deux choses : s’occuper des enfants et travailler. Il y a des femmes qui aiment rester à la maison (…) car elles aiment bien les enfants. Si toutes les femmes travaillent, qu’est ce qu’ils font, les enfants, à la maison ? » a interrogé l’acteur, avant de l’inviter à ne pas les passer au même moule stalinien et à ne pas imposer une vision qui ne respecterait pas chaque femme dans ses spécificités et préférences : « Si tu as envie de faire quelque chose, tu suis ton mouvement à toi et n’impose pas sur d’autres femmes ce que tu voudrais faire, toi. »

 

La secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes s’est alors retournée contre l’acteur pour le taxer de machisme : ce qu’il venait de faire, pour les Californiennes, « ça s’appelle du mansplaining », décréta l’ayatollah, pour stigmatiser un homme qui ne partage pas l’opinion d’une femme et se fait accuser de « vouloir lui expliquer qu’il sait mieux qu’elle des choses sur son propre domaine d’expertise ». Ainsi, la sous-ministre exclut-elle l’homme du débat : demain, le goulag pour mal-pensance ?

« Les femmes sont comme des fleurs », a ensuite expliqué le candide Jean-Claude Van Damme. Une comparaison florale qui n’a pas convaincu l’ortie Marlène Schiappa (ou le coquelicot, comme elle voudra) : l’activiste de l’inégalité entre homme et femme a poursuivi en lançant, « qu’en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari« .  
Ou de son partenaire, quel que soit son héritage culturel,  qu’il s’agisse de l’économiste Thomas Piketty contre lequel sa conjointe, Aurélie Filippetti, PS, aurait porté plainte, de Résultat de recherche d'images pour "Thuram soutient Segolene royal"Karine Le Marchand qui a perdu son procès contre Lilian Thuram Résultat de recherche d'images pour "Thuram Segolene royal"(proche de Ségolène Royal et de François Hollande, ci-contre) pour violence conjugale, ou de Stéphane Pocrain (CRAN et successivement collaborateur de Noël Mamère, Eva Joly et Cécile Duflot) condamné pour avoir frappé sa femme ? La libre-penseuse pensait-elle plutôt à Bertrand Cantat (ex-beau-frère de Duflot) ou d’un Tariq Ramadan, pseudo-« élite » ou vrai migrant. 

Marlène Schiappa provoque la colère des communistes

Karl Marx est la propriété privée du Parti communiste français

Résultat de recherche d'images pour Ils ne le partagent pas avec la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes. L’improbable sous-ministre s’est faite taclée à la suite de l’un de ses tweets.

Marlène Schiappa a réagi à la polémique provoquée, mercredi 13 juin, par l’ex-banquier Rothschild Emmanuel Macron, qui estime que la France dépense « un pognon fou » en aides sociales. 

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La zélée Marlène Schiappa a fait une mise au point sur le fond des propos du chef de l’État via Twitter. « Toucher 550€ de RSA/mois ne permet pas de sortir de la pauvreté s’il n’y a pas d’accompagnement efficace vers le travail. Un vrai travail, un vrai salaire : voilà le projet du gouvernement », a-t-elle glosé. 

Le PCF et LREM se disputent les restes de Marx

Mais, pour valider la pensée complexe du président, elle a appelé Marx à la rescousse, en le citant : « L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ». 


Dès le lendemain matin, le Parti communiste français se livra
, via le réseau social, à une attaque frontale de la pédante :

« Quand Marx parle de l’émancipation des travailleurs, c’est justement pour se débarrasser des gens comme vous qui défendez ‘les intérêts conservateurs, dont [vous êtes] l’humble valet’. Le Capital, livre 1″.
Certes, les services de Schiappa ont tenté d’empiéter sur la chasse gardée du PCF, en usurper la pensée du maître à penser communiste, mais c’était sans méchanceté. Le PCF a le sens de la propriété…

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« La c
ulture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale » (Françoise Sagan).
<br>Marlène Schiappa partage l’arrogance de son maître et n’a pas lâché le morceau ministres et députés de la majorité sont des fats, et elle a remis le couvert en porcelaine de la Manufacture royale de Sévres sur le fait que le parti n’a pas le monopole de Marx.

Le PCF s’est senti harcelé et …exploité, quand la poseuse a cité un compagnon de lutte du penseur-philosophe, en l’occurrence Friedrich Engels. Une citation longue et savante, dont s’est moqué le PCF, ironisant au passage sur les difficultés rencontrées par les bacheliers sur la plateforme Parcoursup.

Bref, les macroniens sont en mal de grands penseurs.
De même qu’ils tentent de brouiller la donne en lançant une OPA politique sur les sympathisants de Philippe de Villiers, de même cherchent-ils à se revêtir des oripeaux du marxisme.
LREM est un vide-greniers.

 

La présidente voilée de l’UNEF « respecte la loi », se félicite la députée PS Valérie Rabault

Coup de grâce au féminisme et à la laïcité socialistes : la député PS Valérie Rabault prend la parole pour approuver la femme voiléePartager

blog -UNEF presidente voilee-mai2018.JPGLa patronne du groupe PS ‘Nouvelle Gauche’ à l’Assemblée Nationale a contredit Marlène Schiappa sur ses propos condamnant la présidente voilée de l’UNEF. « La loi est très claire en France sur le port du voile, cette présidente respecte la loi », a jugé Valérie Rabault, invitée de l’émission Punchline présentée sur C8 par Laurence Ferrari.

Lien video

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« La ministre devrait quand même se soucier, puisqu’elle est censée être membre de l’exécutif, de faire en sorte que la loi française s’applique, » a lancé, non sans aigreur, la  donneuse de leçon socialiste.

Et de la défier : « Si elle assume sa position elle va voir le Premier ministre; elle lui dit ‘je voudrais déposer une loi‘ et on en débattra à l’Assemblée Nationale ».

La secrétaire d’Etat Marlène Schiappa avait dénoncé une « forme de clientélisme » chez l’UNEF : 

<center><blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Marlène Schiappa sur la responsable de l’Unef voilée : « Il y a une forme de message qui m’interpelle » <a href= »https://t.co/xdWT0ekFSl »>https://t.co/xdWT0ekFSl</a&gt; <a href= »https://t.co/dgc6QgSkmS »>pic.twitter.com/dgc6QgSkmS</a></p>&mdash; CNEWS (@CNEWS) <a href= »https://twitter.com/CNEWS/status/998622422445252608?ref_src=twsrc%5Etfw »>21 mai 2018</a></blockquote>
https://platform.twitter.com/widgets.js</center>

Trois femmes mises en examen à Alès pour viol et violences en réunion

Viol et violences en réunion pendant la féria d’Alès

blog -MeToo-Balance ta truie.jpgLa semaine dernière, lors de la féria d’Alès, ville prise par l’UMP à la gauche socialo-communiste en 1995l, une jeune majeure et deux complices mineures ont violenté une jeune femme dans un appartement, a-t-on appris vendredi auprès du procureur de la République de Nîmes.

Les trois femmes ont battu et partiellement rasé leur victime, et l’ont obligée à boire du liquide vaisselle, le tout après une forte consommation d’alcool et de stupéfiants.

La jeune majeure a également agressé sexuellement la mineure. L’auteure a été mise en examen par un juge d’instruction de Nîmes pour violences en réunion et viol, puis placée en détention provisoire. Ses deux complices sont sous contrôle judiciaire strict.

Toutes sont connues pour des faits mineurs.

Les raisons de ces actes, qui se sont produits sur fond de forte misère sociale, lit-on dans la presse sous emprise marxiste, ne sont pas encore connues.

Les lesbiennes et les femmes bisexuelles sont plus susceptibles de subir la violence de leur partenaire. L’agression d’une femme par une femme vient avec son lot de « barrières uniques« , déclare Laura Palumbo, directrice de la communication au National Sexual Violence Resource Center . « Les victimes d’agressions hétérosexuelles savent que d’autres personnes ont vécu la même chose et qu’elles s’en sont remises. Mais les femmes victimes d’agressions homosexuelles n’ont pas le même type de connaissance ou de familiarité. Elles n’ont pas accès à d’autres récits similaires. Elles ne savent pas comment se remettre d’une telle agression. »
Angela Esquivel, conseillère et fondatrice de As One Project, une organisation qui fournit un soutien aux victimes, est d’accord. « Les gens supposent qu’entre deux femmes, il y a forcément de l’amour, de l’attention, de la sensibilité, etc. Or, ce n’est pas le cas« , déclare-t-elle. Elle explique que le pouvoir et l’autorité dépasse les sexes. « Certaines femmes éprouvent un désir de pouvoir et de contrôle dans leurs relations au même titre que les hommes », déclare-t-elle, ajoutant que « les couples de même sexe ne sont pas immunisés contre ces déséquilibres ou abus de pouvoir. » 44 % des lesbiennes et 61 % des femmes bisexuelles – contre 35 % des femmes hétérosexuelles — subiront un viol ou la violence physique de leur partenaire au cours de leur vie. Lien

La ‘misère sociale » peut-elle jamais être une explication à la barbarie ? On attend les commentaires éclairés de la très disert Marlène Schiappa, sous-ministre aux taquets, ainsi que d’ ‘Osez le féminisme’…

Le secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi évoque son homosexualité sur Twitter

Si cela peut aider à lutter contre l’homophobie, je le fais »

« [L’homophobie] hante les esprits des homosexuels, et nous oblige parfois, souvent, à nous adapter et mentir pour éviter la haine, pour vivre. »

blog -Mahjoubi Mounir-Pacsé
Mounir Mahjoubi (à gauche), lors de son Pacs avec son mari

Dans un message publié tard jeudi 17 mai  sur Twitter à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a publié un message contenant le pronom « nous » pour désigner les personnes homosexuelles. 

Depuis, de nombreux internautes félicitent le membre du gouvernement pour ce qu’ils interprètent comme un « coming-out ». L’association SOS Homophobie a ainsi salué une « déclaration courageuse et forte » de la part de Mounir Mahjoubi. En vérité, le secrétaire d’Etat n’a pas vraiment rendu publique son homosexualité : il n’a fait que réactiver l’annonce. Prosélytisme ?

Franceinfo : Votre message publié sur Twitter hier soir était-il un coming-out ?

Mounir Mahjoubi : Ce qui était important, c’était de parler du sujet : hier, c’était la journée de lutte contre l’homophobie. Il fallait rappeler les conséquences de l’homophobie dans le quotidien, notamment des plus jeunes. Et elle a aussi eu des conséquences pour moi.
Lien PaSiDupes de mars 2018 : « Projet de loi, ingérence sexiste de Macron dans les vies sexuelles des Français. Un projet de loi encadrant les relations sexuées présenté par la féministe Schiappa« 

Nous sommes en 2018, je vis ma vie, même publique, de manière tranquille. Mais si, ce jour-là, je pouvais passer le message en le renforçant par mon expérience personnelle, je pense qu’il fallait le faire.

Vous attendiez-vous à recevoir tous ces messages de félicitations et d’encouragement après votre tweet ?

Je suis depuis ce matin en déplacement officiel dans la Creuse, donc je n’ai pas trop suivi les réactions ! (Gloussement) Je le vis assez sereinement, je n’en ai jamais fait un sujet, mais si cela peut aider à lutter contre l’homophobie, je le fais. Mais je ne pensais pas que cela intéresserait autant ! [Alors, pourquoi le faire ?]

Vous aviez publié un selfie avec votre compagnon sur votre compte Instagram, qui est public, en 2015. Vous n’aviez à l’époque pas la même notoriété qu’aujourd’hui : comprenez-vous que votre tweet soit interprété comme une prise de position politique ?

Je vous invite à lire le message qu’a publié le président de la République à ce sujet : c’est aussi une prise de position politique très forte sur la lutte contre l’homophobie. Le message du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, était également très émouvant, et les actions sur le sujet de Marlène Schiappa et de Laura Flessel sont également très fortes.
Lien PaSiDupes : « Quand un ‘Black’ se prit d’affection pour Macron 1er en son château. Moment d’embarras à la Cour »

La lutte contre toute les haines, et particulièrement l’homophobie, est une conviction partagée par tous les membres du gouvernement.

Estimez-vous qu’il est important pour les personnalités politiques de rendre publique leur homosexualité ?

Je pense qu’il est important d’offrir de la visibilité aux personnes homosexuelles, mais je pense également que chacun doit faire cette démarche lorsqu’il est prêt à la faire. Chacun a son histoire, sa culture, sa famille… Nous n’avons pas à imposer à la transparence à qui que ce soit. Chacun gère sa vie comme il le souhaite.

Vous côtoyez au gouvernement des personnalités qui avaient pris position contre le mariage pour tous, comme Jacqueline Gourault, Baptiste Lemoyne et Gérald Darmanin. Avez-vous déjà évoqué ce sujet avec eux ?

Je leur ai parlé de celui que j’appelle mon mari [ils se sont pacsés en 2015], et qui est un homme formidable, dès la première fois où j’ai rencontré chacun d’entre eux. C’était important, car nous faisons partie d’un nouveau mouvement, et il fallait définir de nouvelles manière d’être ensemble. Mais je peux vous assurer que pour chacun, y compris sur des paroles qui à l’époque avaient pû être maladroites, il n’y a aucun sujet : leur engagement contre l’homophobie et leur soutien pour l’égalité est aujourd’hui total.

Chicaya entre de Rugy et les députés « insoumis » de LFI

Les députés LFI font de la provoc et Rugy fait le coq au perchoir

Les députés de la France insoumise font n’importe quoi dans l’hémicycle

blog -Rugy en cravatte-Ruffin poing leve
François de Rugy, simple député en cravate et en début de législature, assis côte à côte avec le prolétaire débraillé François Ruffin (LFI)

Une dispute entre le groupe de la France insoumise (LFI) et le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, est une nouvelle fois venue perturber les débats : c’est devenu un exemple, parmi d’autres, du harcèlement incessant du président par l’extrême gauche, ironiquement cette fois, dans le cadre de l’examen du projet de loi contre les violences sexuelles porté par Marlène Schiappa et adopté par les députés tard dans la nuit de mercredi à jeudi.

VIDÉO – Baisse des APL : Jean-Luc Mélenchon brandit un panier de courses à cinq euros en plein hémicycle

Dès juillet 2017, les députés de La France insoumise avait ouvert les hostilités anti-républicaines. Lien PaSiDupes « Baisse des APL : Mélenchon se livre à une vente au déballage de ses idées à l’Assemblée » Bafouant le règlement, Mélenchon avait brandi un panier de courses à cinq euros en plein hémicycle, attitude qui lui rallia les anars.

Rugy gronde les députés insoumis  sur les selfies à l’Assemblée

Voir l'image sur TwitterL’incident de séance a débuté lorsque François de Rugy s’est senti défié. Alors que l’examen des amendements avait accumulé du retard, il reprocha à la députée Clémentine Autain de jouer les prolongations avec une prise de parole pas assez rapide à son goût. « Il faut quand même suivre Mme Autain. Vous avez passé beau

blog -Obono-agitee de AssNat

coup de temps à prendre des photos de groupe. C’est bien sympathique mais,  dans l’hémicycle, on est surtout là pour présenter les amendements qu’on a déposés« , a râlé le président LREM de l’Assemblée, dont le groupe de Jean-Luc Mélenchon échauffe les oreilles depuis plusieurs mois.

 

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Ruffin, « mauvais élève » de la classe parlementaire 

Les photos prises par les députés et postées sur les réseaux sociaux sont traditionnellement tolérées dans l’hémicycle. Certains élus en profitent pour prouver leur présence jusque tard dans la nuit, mais le temps d’un selfie, comme ici le député Insoumis Alexis Corbière, un partisan du squat de HLM, logement social, de la ville de Paris, pour sa famille et lui-même, ainsi qu’un adepte des horaires de fonctionnaire, à moins que ce ne soit des cheminots corses. Lien PaSiDupes

Et, pour mémoire, « Raquel Garrido accablée par de nouvelles révélations sur ses revenus non déclarés à l’Urssaf »

Apparemment vexée, Clémentine Autain n’a pas manqué de réclamer une suspension de séance. « Je trouve que la façon dont vous traitez les élus de l’opposition avec condescendance et mépris… Cela fait trois jours que nous sommes là. Je n’ai quasiment pas quitté l’hémicycle. C’est indécent« , a-t-elle déploré, alors que l’examen du projet de loi porté par Marlène Schiappa a fait l’objet d’un examen marathon depuis le début de la semaine. « Arrêtez avec vos leçons de morale, on n’est pas à l’école », a-t-elle conclu.

Lien PaSiDupes, pour rafraîchir la mémoire de l’exemplaire Autain sur son camarade Ruffin : « François Ruffin (LFI), élu député en trichant ? « 

Coup de pompe

Tout en acceptant une suspension de séance, François de Rugy s’est laissé gagner par la colère face aux accusations de la députée de Seine-Saint-Denis. « On ne peut pas laisser passer que vous disiez que l’opposition est maltraitée. Tous vos amendements ont été appelés de la façon la plus claire qui soit. […] Ca suffit ! A un moment donné, on ne peut pas tout dire sur le bon déroulement des débats« , a-t-il grondé.

Un affrontement de deux totalitarismes. Et pourtant, l’intransigeance obtuse de François de Rugy ne devrait pas hérisser les soutiens historiques de l’empire soviétique. Lien PaSiDupes « Rugy, hué par les députés après avoir coupé le micro de la ministre des Armées« 

« A votre disposition M. le président pour une photo également. Cela ira très vite », a peu après provoqué le député Insoumis Alexis Corbière, ironique. « C’est évidemment la mission première des députés dans l’hémicycle« , a grincé sans un sourire François de Rugy, face à la cabale des anti-républicains.

La représentation nationale commence à regimber, suite aux séances de nuit relativement fréquentes  à l’Assemblée nationale compte tenu de la saturation de l’agenda législatif : les séances sont en effet régulièrement émaillées d’incidents. Et la personnalité hautaine et cassante du président participe de ces frictions, ne contribuant pas à apaiser les tensions.

La veille, la ministre Marlène Schiappa avait elle-même manifesté son intolérance à la critique en réagissant avec véhémence à l’interpellation d’un député LR qui avait évoqué ses préférences « libertaires« . La sous-ministre avait accusé le député LR Fabien di Filippo de « misogynie crasse« , se réfugiant derrière sa condition de femme pour éviter le débat à armes égales. Pas très en harmonie avec sa fonction gouvernementale en faveur de l’égalité des sexes.

Exemple de parti-pris féministe de la sous-ministre – Lien PaSiDupes « Les féministes Schiappa et de Haas s’emplâtrent » (‘Fact checking’ de la ministre : un homme sur deux est un agresseur » ?)

Voir aussi ces antécédents socialistes et LFI d’atteinte au règlement

Lien PaSiDupes – « Tout est-il permis aux élus du fait de leur genre, de leur croyance et/ou de leur couleur de peau ?  » 

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Parmi ces ‘insoumis’ socialistes, un futur premier ministre, Ayrault,   et plusieurs ministres de Hollande, absent à la séance

 

 

Macron raille ceux et celles qui sont à 50 euros près

Le président des (très) riches s’en prend à « ceux qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL »
blog -Macron moite-Nlle Caledonie-mai2018Pour avoir critiqué dans un documentaire « ceux qui pensent que le summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL » Emmanuel Macron s’est attiré les foudres de l’opposition lundi : elle dénonce son mépris social en leur opposant les « valeurs » morales pour lesquelles le colonel Beltrame a donné sa vie lors des attentats islamistes de Trèbes.
« Le colonel Beltrame est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse« , explique le chef de l’Etat, dans un documentaire qui doit être diffusé lundi soir sur France 3.
Or, selon lui, « les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus (sic =  trop fade !), une République dont on ne connaît plus l’odeur », et où l' »on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL… Ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays, » estime-t-il.

Pour définir cette histoire, le président énumère « une histoire d’absolu, (…) un amour de la liberté au-delà de tout, c’est une volonté de l’égalité réelle : c’est ça, la France », dit-il dans ce documentaire réalisé par Bertrand Delais, intitulé « Emmanuel Macron, la fin de l’innocence ».
« Nous sommes la France, et la France est un pays qui ne se réforme pas. On est un pays qui se cabre« , constate-t-il encore, avec le sentiment qu' »il y a en nous un goût romantique pour la lutte qui fait que, quand bien même ces statuts ne sont pas pour nous, on vit dans l’idée de pouvoir un jour les obtenir; on aime la lutte de celui qui les protège ». « Ça fait partie de la vie politique française, il faut le regarder avec respect et amour de notre histoire », estime-t-il.

« Petit », « misérable », selon  l’ex-banquier

Avant même sa diffusion, les propos que tient Macron dans le documentaire suscitent la polémique.
« Emmanuel Macron méprise les gens qui se sont indignés pour la baisse des APL. C’est petit et indigne de sa fonction« , a tweeté le député de La France insoumise, Alexis Corbière sur Twitter.

« Se servir de la magnifique figure du colonel Beltrame pour salir ceux qui luttent pour leurs droits est misérable« , a tweeté de son côté le PCF, tandis que le porte-parole du PS, Boris Vallaud, juge « petit d’opposer les héros des plus pauvres », estimant que « ceux qui sont à 20 euros près ne méritent pas ce mépris« .

Pour le président LR du Sénat Gérard Larcher, « on ne peut pas avoir des mots raccourcis. L’APL est un sujet important pour des millions de familles françaises et il faut qu’on le traite avec équité », a-t-il insisté sur LCI.
<br>Sur Radio Classique, la présidente du FN, Marine Le Pen, y voit une « indécence. Les préoccupations de ceux qui n’arrivent à pas à finir leurs fins de mois ne l’intéressent pas. Ce n’est pas son monde« .

« La petite phrase (…) montre sa haute considération pour les gens qui ont peu ou pas grand-chose », note Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, sur BFMTV, ce qui est « à l’image de sa première année. »

La baisse à l’automne dernier des aides personnalisées au logement (APL), de 5 euros mensuels pour 6,5 millions de ménages bénéficiaires, avait été vivement critiquée par les ONG – supranationales et illégitimes – de défense des mal-logés, les bailleurs sociaux et certains syndicats.

Dimanche, le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a reconnu que cette baisse a été une « mauvaise décision » et promis qu’il n’y « aurait plus aucun perdant » en matière d’APL.

blog -Schiappa Marlene rondeLe Premier ministre Edouard Philippe avait qualifié de « pas intelligent » ce coup de rabot, qui représente une économie mensuelle de 32,5 millions d’euros pour l’Etat. Il l’avait justifié par la nécessité de réaliser les économies prévues dans le budget 2017 par la majorité précédente, argument évidemment repris par Richard Ferrand, chef de file des députés de La République en marche (LREM), lundi, pour qui la mesure était « une connerie inévitable ».

Dans les propos fustigés lundi, Macron dénonce « les gens qui instrumentalisent cela politiquement », a synthétisé la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes (ci-contre) l’inculte Marlène Schiappa sur …France Culture.

Schiappa a le caquet bien affilé, mais se prend un coup sur le bec

blog -Schiappa ronde en pantalon-ElyseeMarlène Schiappa se fait tacler pour son outrecuidance sur Twitter, où elle s’est crue qualifiée pour donner une leçon de grammaire au Français moyen.

« ‘La fête DE Macron’ eut été plus correct », a-t-elle écrit, avec aplomb. Mais la prétentieuse ne maîtrise pas le sujet et en a profité pour faire une vraie faute de conjugaison dans sa réponse.

« Au-delà du sujet, il est insupportable de voir cette tournure grammaticale promue par des élus ! ‘La fête DE Macron’ eut été plus correct. » assure la pseudo-grammairienne.

A quelques heures du début du rassemblement contre la politique du chef de l’Etat organisé par des anciens du mouvement ‘Nuit debout’ et La France insoumise, la petite secrétaire d’Etat s’est en fait livrée, samedi 5 mai, à deux bourdes d’un coup, justifiant la réputation de la majorité, rejetée par la population qui condamne sa fatuité.

« Penser que les classes populaires ont besoin d’une langue française dégradée pour s’y reconnaître, c’est les mépriser », a ajouté la pécore macronienne.

De nombreux internautes – trop souvent classés ‘illettrés’ – ont répliqué à la secrétaire d’Etat. La linguiste Laélia Véron, agrégée de Lettres modernes, diplômée de l’ENS de Lyon et docteure en langue française, lui a ainsi fait remarquer que l’intitulé du rassemblement d’extrême gauche était issu de l’expression « faire la fête à quelqu’un« , une tournure certes populaire, mais « parfaitement attestée ».
L’humoriste Guillaume Meurice lui a adressé la même rappel à l’ordre.

La linguiste a enfin enfoncé le clou en relevant une erreur de conjugaison dans le message posté par  Schiappa qui a encore perdu une occasion de se taire. La pauvrette ignore tout, en effet, du subjonctif du verbe ‘avoir’ (eût) : elle ne connaît que le passé antérieur (eut) qui, dans son tweet arrogant, ne fait pas sens.

Pourvu que la plupart des hommes de France ne soient pas aussi incultes que la sous-ministre de Macron…

Le gouvernement de Macron a un an: sa « société civile » a-t-elle fait merveille ?

Un an de présidence Macron: la « société civile » du gouvernement essuie toujours les plâtres

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A noter que la caution noire unique est posée bien en évidence

Les arrivants croyaient tout savoir et faire la démonstration de la supériorité du monde de l’entreprise, mais l’étiquette d’arrivistes prétentieux leur colle à la peau comme la glue. Le premier gouvernement du quinquennat d’Emmanuel Macron, dirigé par Edouard Philippe, fait la part belle à des personnalités issues de la « société civile », avec des profils contrastés, du médiatique Jean-Michel Blanquer à l’Education à la discrète Françoise Nyssen à la Culture, en passant sans s’arrêter sur des recrues restées inconnues, en dépit des assurances réitérées que tout l’effectif est sur le pont : de là à penser que ce sont des pansements sur les jambes de bois de l’exécutif, il n’y a qu’un pas, au vu des retards à l’allumage de sa mise en marche.

Jean-Michel Blanquer (Education), « c’est un des rares techniciens politiques. C’est pour cela qu’il réussit », analyse un responsable de droite. Cet ancien directeur général de l’enseignement scolaire — n°2 officieux du ministère sous Nicolas Sarkozy— connaissait déjà bien la rue de Grenelle. Parmi ses principales mesures réellement lancées figurent le dédoublement des classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire et la réforme du bac, profondément modifié à partir de 2021.

Muriel Pénicaud (Travail) est passée par le cabinet de Martine Aubry. Cette ancienne DRH chez Danone a conduit le premier coup de force du quinquennat : les ordonnances réformant le droit du travail, mais son vote par une majorité présidentielle novice et dévote laisse des séquelles profondes et durables qui expliquent la virulence des mouvements sociaux actuels à la SNCF ou à Air France, en passant par les étudiants d’extrême gauche. Et, compte tenu de sa méthode de bulldozer sans âme, ses chantiers en cours ne sont pas de nature à apaiser la population: la réforme de la formation, de l’apprentissage et de l’assurance-chômage, ainsi que la réforme des retraites. Ses interlocuteurs louent sa maîtrise des sujets, mais son passé professionnel lui vaut aussi de la suspicion et des critiques, notamment sur une plus-value réalisée chez Danone deux mois après un plan de départs volontaires. De plus, la justice enquête sur des soupçons de favoritisme chez Business France, agence de promotion de l’économie française à l’étranger, dont elle était alors directrice générale et qui aurait levé des fonds pour le candidat Macron à l’occasion de son déplacement américain à Las Vegas.

Agnès Buzyn (Santé), bien qu’ancienne présidente du collège de la Haute Autorité de santé, a accumulé les bavures. Elle a rapidement réussi à imposer par décret le passage à onze vaccins obligatoires pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018. Elle a aussi porté l’augmentation progressive du prix du paquet de cigarettes à 10 euros. <br>Mais elle a dû en rabattre sur l’alcool et ses positions tranchées ont dû être assouplies sous la pression du monde viticole. Elle a aussi été accusée d’avoir tardivement réagi dans la crise du Levothyrox. L’ex-belle-fille de Simone Veil est aussi confrontée au profond malaise des soignants dans les hôpitaux et à la grogne dans les Ehpad.

Nicole Belloubet (Justice) est une  ancienne rectrice parvenue par la politique, autrefois élue PS en Midi-Pyrénées, à Toulouse, elle a accédé au Conseil constitutionnel – par la grâce de Jean-Pierre Bel, président radical du Sénat et élu de la même région Occitanie (fusion  des anciennes régions Languedoc-Roussillon et …Midi-Pyrénées) -, pour le quitter à 62 ans et remplacer François Bayrou pour être la mère-porteuse de sa loi de « moralisation de la vie publique« . Arrivée derrière Taubira et Urvoas, elle a dû gérer la  crise larvée qu’ils ont laissée dans les prisons, avec des blocages de surveillants, et doit désormais contenir la mobilisation des magistrats et surtout des avocats contre son projet de réforme qui ambitionne paradoxalement de désengorger les tribunaux (puisqu’elle veut supprimer les tribunaux d’instance et les rattacher au tribunaux de grande instance, éloignant ainsi toujours plus le justiciable de la justice)  et de résorber la surpopulation carcérale.

Frédérique Vidal, ancienne présidente de l’Université Nice-Sophia-Antipolis,  est une intellectuelle. Elle a multiplié les interventions pour défendre sa loi sur l’accès à l’université, réforme ultra-sensible au cœur du mouvement de grogne dans plusieurs facs où les cours et les partiels sont ou suspendu ou annulés ou remplacés par des épreuves de fortune (notamment des devoirs à la maison remis par Internet !) : l’Université est une pétaudière sans nom aux mais des révolutionnaires anarcho-autonomes qui, à quelques-uns,  dictent leur loi à la majorité. Si ses détracteurs la trouvent « rigide », les professionnels de la majorité lui trouvent une très bonne connaissance (théorique d’administratrice) du secteur: des compétences de technicienne qui ne trouvent pas l’adhésion de son public.

Marlène Schiappa (Egalité femmes-hommes) est la commère du gouvernement. La blogueuse du réseau de mères actives « Maman travaille », ancienne adjointe au maire PS du Mans, a connu des débuts chahutés avec des gaffes à répétition sans son domaine supposé, notamment des raccourcis et approximations sur l’épisiotomie, l’ouverture de la PMA à toutes les femmes ou la proposition d’un CAP petite enfance pour les jeunes mères sans qualification. Si elle est défaillante à son poste, « elle est plus politique qu’il n’y paraît », assure une ancienne ministre (dont l’identité est masquée !), mais elle a surtout bénéficié de circonstances inespérées dans ses thématiques préférées, renforcées après le scandale Weinstein et le mouvement #Metoo. Depuis, elle indispose plus que jamais par ses prises de paroles intempestives sur tous les sujets – y compris hors de son champs officiel d’action – et l’abondance de ses tweets,  révélant un temps réduit laissé à la réflexion. Au point qu’elle semble avoir pris la place des hommes, son collègue porte-parole,  Benjamin Griveaux.

Françoise Nyssen (Culture) est l’anti-thèse de Jack Lang ou Fleur Pellerin : terne et cultivée. « Faut-il sauver Nyssen ? », interrogeait récemment Libération. L’ancienne co-directrice des éditions Actes Sud est souvent brocardée pour n’avoir pas su endosser les habits de ministre. La réforme à haut risque de l’audiovisuel public aura valeur de test. Autres chantiers: la stratégie en faveur du patrimoine, la refonte du système de distribution de la presse et le « pass culture », dispositif visant à aider les jeunes de 18 ans à accéder à l’offre culturelle, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, mais déjà existante à foison : un foisonnement démagogique sans ambition d’élévation de l’esprit et orienté vers le multiculturalisme le plus populiste. La déghettoïsation culturelle a du plomb dans l’aile : elle est confiée à des associations (et MJC) politisées qui, si elles en avaient la volonté, se tireraient une balle dans le pied. 

Elisabeth Borne (Transports) cristallise toutes les critiques adressées au gouvernement sur son incapacité au dialoque. Début avril, le quotidien Les Echos révélait avoir renoncé à publier une interview de la ministre « tellement réécrite » par Matignon. Ex-directrice de la stratégie de la SNCF, puis présidente de la RATP, cette polytechnicienne connaît son baptême du feu avec la réforme de la SNCF. Les syndicats ont claqué la porte de ses concertations, et après une fin de non-recevoir initiale, ils seront reçus lundi par Edouard Philippe.

Où sont les hommes, dans ce gouvernement ?

Fin septembre 2017, Gérard Collomb ministre d’Etat à l’Intérieur – « un lion dans le moteur de Macron », selon Le Point en mai 2017 – était crédité de 25% d’opinions positives, mais c’était un gag d’Elabe-Les Echos-Radio classique ! (36% pour Harris, quatre semaines plus tôt)  et, la même semaine,  You Gouv ne lui en trouvait que 8%… Dès janvier, il était devenu le « ministre de la barbarie« , selon les termes du Huffington Post.

En octobre 2017, Les Echos (encore lui) assurait que « les personnalités exposées du gouvernement progress(ai)ent » mais, en février 2018, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait perdu  5 points, à 21%.

Le ministre du Budget Gérald Darmanin est sous le coup d’une plainte pour tentative de viol… Les avocats de Gérald Darmanin ne nient pas la relation sexuelle mais considèrent qu’elle ne peut être qualifiée de viol. D’après le journal Marianne (qui aurait eu accès au dossier ), en revanche, l’étude des SMS envoyés par la plaignante montrent que le rapport sexuel est « manifestement lié à la promesse de voir son dossier défendu auprès de la ministre ». Des faits qui pourraient être qualifiés de trafic d’influence et d’abus de faiblesse (et favoritisme?), mais  désormais couverts par la prescription.

Le septuagénaire Jean-Yves Le Drian apparaît de plus en plus en ‘mauvais’ génie’ de la politique étrangère de Macron. A son nouveau poste, l’ex-socialiste poursuit l’action partisane engagée auprès de l’antisioniste Fabius, lorsqu’il était aux Armées. 

Et s’il fallait citer le bilan de Nicolas Hulot, on aurait tout dit des réalisations gouvernementales… 

Restent les « encycliques » de Macron  au monde. <br>