Eurovision 2024: la candidate d’Israël, cible des antisémites

La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 contestée en Suède en Irlande ou en France

En  Suède, contre l’avis du public, les manifestations se multiplient et des associations d’extrême gauche appellent à exclure de la compétition la chanteuse israélienne Eden Golan. Celle-ci s’est produite ce jeudi 9 mai dans le cadre des demi-finales, sous haute surveillance policière, du fait d’appels de nombreux artistes et associations scandinaves à l’exclure du concours.

La gauche internationaliste  infiltre la guerre à Gaza dans la compétition musicale de l’Eurovision 2024 qui se déroule à Malmö, en Suède.

L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

Suède : 20.000 manifestants attendus à Malmö

La participation d’Israël au concours crée des tensions et depuis le début des festivités, dimanche 5 mai, la ville de Malmö est quadrillée, il y a énormément de police en armes dans les rues. Des snipers sont postés sur les toits aux abords de la Malmö Arena où se déroulent les concerts, les barrières antibéliers ont poussé un peu partout dans les zones où se concentrent les festivaliers.

La Suède a même demandé des renforts à ses voisins, la Norvège et le Danemark, pour l’occasion. Il y a, bien sûr, comme pour tout grand événement international, la crainte de l’attentat terroriste, une crainte d’autant plus ressentie en Suède depuis les autodafés du Coran en 2023 qui ont fait du pays une cible des islamistes, mais il y a aussi une mobilisation extrêmement forte et durable des habitants de Malmö contre la participation d’Israël à l’Eurovision, depuis le début de la guerre à Gaza. 

Des manifestations ont lieu tous les week-ends depuis le 7 octobre 2023. Partout dans la ville, on voit des drapeaux palestiniens aux fenêtres, des fresques contre la guerre qui dénoncent un génocide des Palestiniens, beaucoup de gens portent le keffieh noir et blanc autour du cou, pour manifester leur soutien à la cause palestinienne. Malmö est une ville populaire, universitaire, de gauche, qui a accueilli des milliers de réfugiés palestiniens et de tout le Moyen-Orient depuis les années 60, et où la solidarité panarabe est donc plus visible qu’ailleurs dans le pays. 20.000 personnes sont attendues dans les rues cet après-midi et ce soir pour une grande manifestation. La direction de l’Eurovision défend sa position, rappelle que l’événement est « apolitique« , et a demandé aux artistes sur scène, et au public, de ne pas brandir de symboles palestiniens.

L’artiste qui représente la Suède, Eric Saade (sans lien de parenté avec Rodolphe Saade, groupe CMA CGM et media La Provence, BFM, RMC) d’ascendance syrienne), qui est lui-même d’origine palestinienne par son père libano-palestinien, s’était enveloppé dans un keffieh autour du poignet lors du concert d’ouverture et il a été réprimandé, puisque ne sont autorisés, sur scène et dans le public, que les drapeaux des pays participants. Il y a deux jours, la direction de l’Eurovision a également demandé à la chanteuse irlandaise, Bambie Thug, ouvertement pro-palestinienne, de retirer de son costume des inscriptions de soutien à Gaza.

L’Union européenne de Radiodiffusion (UER) qui organise le concours, marche sur des œufs. Elle a exigé que la chanteuse israélienne, Eden Golan modifie le titre et le contenu de sa chanson initialement intitulée « Pluie d’octobre », puisque les références à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël étaient trop manifestes. Ce qui est sûr, c’est qu’ici, à Malmö, beaucoup dénoncent l’hypocrisie du deux poids deux mesures. Pour des raisons politiques, la Russie a été bannie du concours suite à son entrée sur le territoire de l’Ukraine qui la menace sur sa frontière occidentale depuis 2022 et lors des dernières éditions de l’Eurovision, le soutien partisan du festival aux Ukrainiens était clairement affiché. Donc le fait que les artistes partagent une sympathie pour les près de 35.000 morts à Gaza, pose le problème de la politisation de l’Eurovision, comme des Jeux Olympiques, par la même minorité agissante et intolérante. 

En Irlande, des artistes ont signé une pétition appelant leur candidate, Bambie Thug, à boycotter le concours. L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

400 artistes appellent Bambie Thug à se retirer de la compétition

L’Irlande a décidé cette année d’envoyer « la sorcière » à l ’Eurovision. Voilà comment l’artiste est surnommé par les médias irlandais, alors que Bambie Thug s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi soir. L’artiste a 31 ans et se décrit plutôt comme une « popstar queer de ouija« . Le ouija en référence à cette planche, censée permettre la communication avec les esprits. Bambie Thug défie le genre et fait face à de nombreuses critiques.

Plus de 400 artistes irlandais, opposés à la participation d’Israël, l’ont appelé à se retirer de la compétition. Parmi eux, l’actrice Siobhan McSweeney, connue pour son rôle dans la série Derry Girls. Ces artistes déclarent dans leur lettre, qu’« en participant à l’Eurovision, Bambie Thug se tient aux côtés de l’oppresseur ». Ils écrivent également que les Palestiniens ont demandé aux artistes de boycotter ce concours. Bambie Thug devrait donc choisir d’être « du bon côté de l’histoire ».

Cette lettre rejoint celle de plus de 16.000 téléspectateurs irlandais, qui ont demandé au directeur général de la RTE, la plus grosse chaîne irlandaise de retirer l’Irlande de l’Eurovision. La lettre des artistes estime également que ce genre d’événement mondial serait utilisé par la propagande pour Israël. On observe en fait que l’extrême gauche poursuit à travers la planète sa chasse aux sorcières.

En France, la gauche islamo-gauchiste s’aligne sur ses voisins

La France Insoumise et d’autres politiques européens demandent l’exclusion d’Israël. En dépit de l’activisme des antisémites, Israël se qualifie pour la finale : les manifestations à Malmö, le 9 mai, n’ont pas intimidé l’artiste.

Blocage pro-palestinien de la Sorbonne : 86 gardés à vue pour dégradations et violences

Plusieurs occupations suivies de plusieurs évacuations : combien encore ?

De nombreux activistes pro-palestiniens qui occupaient un amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, ont été placés en garde à vue. Plusieurs établissements universitaires, parmi lesquels Sciences Po, ont fait l’objet de blocages ces dernières semaines, en soutien aux Palestiniens de Gaza qui ont voté, il y a 17 ans, pour les islamistes du Hamas, une branche politique et militante des Frères musulmans.

Le Hamas est classé organisation terroriste par une trentaine de pays, notamment les Etats-Unis, le Canada,  le Royaume-Uni, l’Australie ou le Japon et aussi l’Union européenne, dont …la France !

Le Parquet de Paris a fait savoir, ce 8 mai, que l’évacuation de militants pro-palestiniens de l’université de la Sorbonne, la veille, avait donné lieu au placement en garde à vue de 86 individus. Ces gardes à vue peuvent durer 24 heures avant une première décision sur une prolongation de 24 heures supplémentaires.

« Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction/dégradation de biens, rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement scolaire en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement », a détaillé le Parquet.

Le soir du 7 mai, les forces de l’ordre étaient ainsi intervenues à la Sorbonne pour mettre un terme à des actions de blocage menées par des activistes pro-palestiniens. Des manifestants occupaient un amphithéâtre, en « solidarité » avec Gaza. Une opération similaire a été menée par les autorités à Sciences Po Paris.

Alors que les mobilisations pro-palestiniennes, prenant parfois la forme de blocages, se sont multipliées dans les universités et les instituts d’études politiques français ces dernières semaines, le premier ministre Gabriel Attal a récemment souligné qu’il n’y aura « jamais de droit au blocage ».

Plusieurs partis politiques et organisations syndicales, parmi lesquelles La France insoumise, l’Union étudiante, Urgence Palestine et Solidaires, ont appelé à un rassemblement ce 8 mai devant l’Hôtel de ville de la capitale, pour exiger la remise en liberté des militants arrêtés.

Combien d’entre eux sont-ils des étrangers en rupture avec leur engagement à respecter la législation de leur pays d’accueil ? Chaque année, 50% des étudiants de Sciences Po Paris sont titulaires d’une nationalité autre que française et l’institut accueille en scolarité près de 1.100 étudiants américains pour une part wokisés avant leur arrivée.

Une bénévole chassée des Restos du coeur: elle est au FN !

Noire, juive ou lesbienne, c’était du racisme, de l’antisémitisme ou de l’homophobie…

Mais elle est sympathisante du RN et la chasse aux sorcières est légitime… Sexagénaire au RSA, bénévole aux Restos du Cœur et électrice du Rassemblement national, Colombe avait ému jusqu’à la gauche après la diffusion  d’une vidéo virale sur les réseaux sociaux, avec plus de 5 millions de vues.

Mais l’association, dont la « neutralité politique » est un « principe non négociable », a indiqué samedi 4 mai que Colombe ne fait plus partie de ses bénévoles. Selon les Restos, il s’agit d’une décision de la sexagénaire!

Sur les images tournées par TF1 en marge du meeting de Marine Le Pen, le 1er mai à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, Colombe avait fondu en larmes en racontant sa situation personnelle.

« On est arrivé dans un monde de fous, il faut qu’on trouve des solutions. On a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures, on a les huissiers, les menaces (…) Il n’y a pas de travail, pas d’usine », avait confié cette bénéficiaire du RSA âgée de 60 ans, à la recherche d’un emploi, au journaliste Paul Larrouturou, journaliste à LCI et ancien chroniqueur de Quotidien, diffusé sur TMC . « Je ne trouve pas de travail, mais je suis bénévole aux Restos du cœur et j’aide les gens de la rue », ajoutait-elle, très émue. Virée ! La discrimination au faciés est raciste, mais la discrimination politique est « citoyenne »…

« Quand certains jours la bataille politique nous paraîtra difficile, il suffira de penser à Colombe. Elle nous rappellera toujours pour quoi et pour qui nous nous battons », avait déclaré Marine Le Pen, après que le Rassemblement national a partagé le témoignage de son électrice sur les réseaux sociaux.

« Toutes les Colombe du pays, nous ne devons pas les mépriser, mais les entendre, les comprendre. Et que demain, elles placent leur espoir et leur bulletin chez nous, à gauche », avait de son côté réagi le député LFI François Ruffin sur X (anciennement Twitter).

Cacophonie aux  Restos du Cœur

Malgré tout, les mots de la sexagénaire n’ont semble-t-il pas plu a l’association des Restos du Cœur. « On lui a rappelé un principe qui n’est pas négociable, c’est la neutralité politique. On le rappelle d’ailleurs à nos bénévoles quand ils sont candidats à des élections, ils n’ont pas le droit de faire état de leur bénévolat. On n’a pas l’intention de se faire instrumentaliser par qui que ce soit », a ainsi affirmé Yves Mérillon, porte-parole national de l’organisation.

La direction parisienne de l’association de solidarité assure que c’est bien son adhérente qui a elle-même fait le choix de démissionner dans une lettre après les remontrances qui lui ont été adressées. Une source locale indique cependant que Colombe a été abruptement poussée vers la sortie.

Sur X, le député RN Sébastien Chenu

et le député européen Gilbert Collard ont imputé à l’association le départ de Colombe, tout comme le colistier de Jordan Bardella pour les européennes, Matthieu Valet.

Qui, à Renaissance ou au PS,  a manifesté de l’empathie pour Colombe et / ou condamné les Restos ?

Mobilisations pour le Hamas : le Renseignement voit venir le blocage de lycées parisiens

Les militants dénoncent entre autres les partenariats avec des universités israéliennes.

« Israël assassin, Macron complice», scandent les manifestants, keffieh blanc et noir, rouge ou vert, autour du cou pour nombre d’entre eux. Mot d’ordre : «Pour le peuple palestinien, non à la répression et à la fermeture des facs.» Mais soutenir le peuple palestinien devrait induire la condamnation du Hamas qui l’opprime.

Or, derrière leurs banderoles, les militants grégaires et sans réflexion personnelle dénoncent la répression des mobilisations dans les universités en France comme ailleurs et les partenariats noués par Science Po avec des organisations israéliennes.

La tension ne retombe pas dans les universités et grandes écoles françaises avec une mobilisation de l’extrême gauche  pro-palestinienne qui pourrait contaminer les lycées parisiens: des professeurs engagés du SNES s’emploient à exalter ces mineurs. Le renseignement envisage les blocages de plusieurs lycées parisiens, pour commencer.

Voltaire, Hélène Boucher ou Charlemagne,… En tout, c’est une quinzaine de lycées qui subissent des pressions avec des appels à bloquer leurs portes. Cette information circule depuis jeudi soir sur les réseaux sociaux. Et le Renseignement craint donc des incidents qui pourraient éclater du fait de ces militants pro-palestiniens, avec une déambulation sauvage dans la capitale. Le renseignement redoute même les blocages de plusieurs lycées parisiens.

Un rassemblement d’étudiants d’extrême-gauche prévu à partir de 14 heures

Ces lycéens pourraient ensuite rejoindre le rassemblement d’étudiants d’extrême gauche, prévu à partir de 14 heures, place du Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris où  sont attendus 300 à 500 militants.

Un rassemblement à risques, selon les autorités, où des débordements ont déjà eu lieu jeudi en fin d’après-midi. Des mouvements palestiniens qui se répandent avec une surveillance de plus en plus accrue de la part des autorités.

L’UNEF, l’Union étudiante, le Poing levé, mais aussi la France insoumise, le NPA et les jeunes communistes sont à la manoeuvre. Des affiches sont brandies par les étudiants qui ont répondu aux appels islamo-gauchistes. « Stop à la guerre, stop à la colonisation, solidarité internationale », peut-on lire sur l’une d’entre elles.

Le 3 mai 2024

Cette manifestation intervient alors que plusieurs établissements ont été mobilisés en soutien à la Palestine dominés par les islamistes du Hamas, ce vendredi. Ainsi, plus tôt dans la journée Sciences Po Lyon et Sciences Po Paris étaient occupés. Des manifestations ont également été constatées hier dans les universités de Paris 8, La Sorbonne mais aussi à l’ENS, à l’école de journalisme de Lille et dans l’IEP de la même ville.

L’UNI organise une contre-manifestation

En marge du rassemblement le syndicat étudiant de droite l’UNI a organisé une contre-manifestation. «Pro-Hamas dehors»«Hamas=terroristes», ont écrit les militants sur des pancartes qu’ils présentent à la foule.

Non, soutenir Gaza n’est pas antisémite !

Libération a repéré la famille de Tariq, des Roumains musulmans de passage à Paris, qui ont reconnu des chants pro-palestiniens. Et Tariq commente la scène en roumain pour sa famille et le journaliste comprend qu’il apporte son soutien à leurs coreligionnaires. «C’est un génocide qui se déroule sous nos yeux, dit-il. Nous sommes tous humains, c’est normal de soutenir le peuple palestinien.» Sous-entendu: les Israéliens ne le sont pas…

Or, la famine dans la bande de Gaza est provoquée par le Hamas dans le cadre de sa guerre contre Israël en 2023-2024 relancée par les massacres de civils israéliens sur le sol d’Israël par les terroristes islamistes du Hamas, lesquels utilisent la population comme bouclier humain. Au final et sans surprise, les groupes de défense des droits de l’Homme accusent Israël d’utiliser la famine comme méthode de guerre, mais occultent les faits d’exposition des femmes et des enfants palestiniens à la contre-attaque israélienne.

Les étudiants se placent derrière les banderoles de leurs différents campus, dont …Tolbiac, Nanterre, ENS-Ulm ou encore la Sorbonne. Face aux caméras et micros de nombreux media, dont beaucoup étrangers, ils entonnent avec vigueur des chants propalestiniens. «Viva Palestina», «Israël assassin, Macron complice» ou «Nous sommes tous des enfants de Gaza» se succèdent. Quelques pancartes se dressent. Sur l’une d’entre elles, on peut lire : «Soutenir Gaza n’est pas antisémite.» Un slogan partagé par Morgane Tagachoucht, franco-algérienne de 22 ans, étudiante en troisième année de double licence Histoire-Histoire de l’art et archéologie à la Sorbonne, sur des bases fallacieuses, puisque la réalité d’un génocide est controversée.. «Les voix qui s’élèvent contre le génocide en Palestine le feraient pour n’importe quel autre massacre dans le monde. Taxer d’antisémites les mouvements propalestiniens, c’est silencier les personnes juives qui ne soutiennent évidemment pas toutes la politique coloniale d’Israël.»

Un étudiant en licence d’Histoire à la Sorbonne se désole. «Pour le moment, le rapport de force politique est inégalitaire. Il faudrait que l’on soit des dizaines de milliers pour qu’il se passe réellement quelque chose, et c’est loin d’être le cas.» Il souhaite que les images des mobilisations parviennent aux Palestiniens. Pour qu’ils voient le soutien qui leur est apporté.

Ailleurs en France, comme au Havre, à Dijon, à Reims ou à Poitiers, plusieurs Instituts d’études politiques ont été perturbés par des blocages ou occupations partielles, dont certains ont été levés. A Lyon, les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer dans le calme des manifestants propalestiniens de l’IEP et l’établissement restera fermé jusqu’au 12 mai. A Saint-Etienne, la police est également intervenue pour évacuer une quinzaine d’étudiants qui bloquaient l’accès à un site universitaire. Le campus de Sciences-Po Menton, spécialisé dans la géopolitique du Moyen-Orient, a quant à lui rouvert après plusieurs jours de fermeture.

L’apport de lycéens devient  nécessaire à l’avenir du mouvement qui irrite la population française. Le SNES s’occupe du sujet…

Neuilly-sur-Marne: un seul des quatre directeurs d’école est accusé d’islamophobie, pourquoi?

Menace sur la liberté d’expression des parents et des enseignants

Une minorité politique tente d’imposer son idéologie en intimidant les démocrates. Sur les dix écoles élémentaires de la commune retenues pour expérimenter le port de l’uniforme à l’école, seul le directeur d’André-Chenier est visé, par un collectif sorti de nulle part, pour « obsession anti-musulmane ».  

Quel rapport entre uniforme scolaire et islamophobie? Contre toute attente, ce collectif en établit un : lien PaSiDupes. Autre sujet d’effarement, un seul des quatre directeurs suscite l’agressivité de certains face à la « tenue unique » promue par Gabriel Attal depuis décembre dernier.

Malgré les gesticulations choquantes et peu démocratiques de l’extrême gauche et des syndicalistes, 65% des parents approuvent le test de l’uniforme dans quatre écoles en banlieue parisienne.

Communauté éducative en émoi

« Directeur d’école (depuis 15 ans) à Neuilly-sur-Marne, dans le département de la Seine-Saint-Denis, j’ai manifesté mon intérêt avec trois autres directions d’école, à la suite des propositions du Maire de la Ville pour connaître notre position sur le projet ministériel de l’expérimentation de la tenue commune, » explique Nicolas Bourez, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier.

« A l’automne, j’ai commencé à en parler à mes collègues en conseil des maîtres, poursuitcj’ai bien noté que ce sujet suscitait un vif questionnement et marquait clairement les désaccords. J’ai donc attendu patiemment une communication officielle pour alimenter ensuite la réflexion au sein de l’équipe. La diffusion par BFM TV le mercredi 17 janvier en fin d’après-midi a jeté un trouble énorme à tous les niveaux : comment une chaîne de télé avait eu la liste « officielle » des écoles retenues pour expérimenter la tenue commune ? Comment ces écoles avaient donc décidé sans en référer à la communauté éducative ? »

« Dès le lendemain, nous sommes assaillis de questions par les parents, les collègues, voire de quelques élèves, et dans l’incapacité de répondre clairement, car nous découvrions nous aussi cette communication et cette absence de concertation. Bien entendu, nous rassurions chacun en répétant inlassablement que les décisions n’étaient pas prises et que nous attendions une communication ministérielle puis municipale pour débuter les concertations. Mais, la médiatisation en amont avait fait son œuvre et nous étions suspectés de vouloir faire passer la mesure dans le dos des autres, parents ou enseignants. Bien sûr, les reproches, parfois dignes de mauvaise foi, venaient principalement des opposants au port de l’uniforme… »

« Très vite, la machine s’est emballée, se souvient encore le directeur d’ecole. Les réunions se sont enchainées et les discussions avec les uns puis les autres se sont succédées, pour nous prendre un temps au-delà du raisonnable, alimentant franchement la surcharge de notre travail, déjà trop important en temps ordinaire. Les tensions se multipliaient de partout, y compris de notre hiérarchie, qui d’appel téléphonique en réunion à l’inspection, montrait clairement son désaccord avec ce projet, pourtant ministériel. Ne sommes-nous pas tous fonctionnaires, et supposés tenus de garder nos convictions pour notre sphère privée ou en dehors de notre temps de service ? »

« Les pressions montaient, les parents opposés passant à l’offensive et notamment en réunion avec les parents d’élèves élus des quatre écoles en mairie, où j’étais pendant longtemps le seul directeur présent, donc très sollicité par le Maire pour répondre aux questions concernant l’Education nationale. Mais, globalement, les parents ne semblaient pas du tout en opposition; au contraire, ils se révélaient intéressés et alimentaient le débat en parlant de leur propre expérience d’élève, certains aux Antilles, où l’uniforme est habituel au collège, d’autres dans des pays étrangers avec une tenue cadrée, voire très stricte. Ainsi, nous entendions enfin d’autres points de vue et cela avait quelque chose de rassérénant que cette nouveauté porte vers des oreilles qui ne semblaient pas embrigadées idéologiquement. Car les opposants, eux, marquaient franchement leurs convictions et n’hésitaient plus à les afficher. »

« La veille des vacances d’hiver, un parent d’élève élu au conseil d’école envoyait un mail à l’Inspecteur de circonscription pour mettre en cause ma neutralité alors que lui affichait très clairement des idées identifiées à gauche, voire à l’extrême gauche. Il se permettait également de mettre en doute mon respect du cadre institutionnel en faisant référence à mes écrits dans « des revues qui [pour lui] avaient une vision réactionnaire de l’école », c’est-à-dire ici même sur le site de Causeur.fr ! Mais ce parent ne montrait que la partie émergée de ce qui se tramait du côté politique. »

La France Insoumise et les Socialistes entrent en piste, pointe le directeur.

C’est alors que le député LFI de la circonscription, M. Thomas Portes, s’autorise une lettre aux directions d’école en qualifiant le port de l’uniforme de mesure d’extrême droite. Il rappelle ses convictions politiques et expose clairement ses objectifs : « Je m’engage à soutenir le personnel éducatif, les parents d’élèves et les organisations syndicales dans leur lutte contre cette mesure. » Voilà, le ton est clair, le positionnement l’est tout autant, ainsi que la politisation et les tentatives d’intimidations envers la direction de l’école, ce qui bien sûr est très choquant ! », s’indigne la cible de LFI.

« Début mars, un courrier arrive dans les boîtes aux lettres des écoles concernées, émanant des conseillers municipaux d’opposition au Maire de la Ville, notamment de M. Yannick Trigance qui est également Conseiller régional [PS, liste d’Audrey Pulvar], utilisant des enveloppes et l’en-tête de la région pour cette communication locale, ce qui pose clairement une question de budget. Il occupe aussi le rôle de responsable éducation du PS [il est inspecteur de l’Education Nationale depuis 2008]. Cette lettre qui est adressée directement au Maire, mais donnée en copie aux écoles, annonce clairement la couleur. L’immixtion dans la vie de l’école est flagrante, pour ne pas dire déplacée, car « nous souhaitons que les parents d’élèves soient consultés dans la plus grande transparence sur la base d’une question non-orientée et que les résultats soient rendus publics tout comme la décision de chaque conseil d’école », » rapporte-t-il.

« Bien entendu les parents ont tous été consultés, des réunions publiques ont été organisées et chacun a pu voter. L’issue des votes des parents a déterminé la poursuite des démarches pour valider en conseil d’école l’expérimentation. Ainsi, nous n’avons pas besoin d’invectives politisées pour savoir qu’une telle mesure sera d’autant plus approuvée et appliquée sereinement qu’elle aura été décidée dans la plus grande transparence possible. Mais qui donc craint les résultats de l’exercice de la démocratie ? Quand demander l’avis des parents est vécu comme une hérésie, on est en droit de se poser la question…, » grince-t-il.

« Même des messages sur les murs face aux écoles annoncent clairement l’opposition farouche de certains. Comment donc allons-nous ensuite expliquer les règles de la démocratie et de l’application de la décision commune à nos élèves quand des politiques, voire des parents d’élèves, se comportent de la sorte ? Des élèves, peu enclins à se laisser manipuler, ont répondu à leur façon… voir les photos ci-dessous.

Trois semaines plus tard, les votations des parents se sont déroulées dans le calme, les résultats sont sans appel, une très nette approbation de la mesure de leur part (65 % en moyenne sur les quatre écoles), et les conseils d’école se prononcent bien évidemment loin de toute politisation des discours qui instrumentalisent cette expérimentation pour accroître leur emprise sur le système scolaire. L’entrisme politique, notamment de l’extrême gauche est déjà très important dans les salles des professeurs, mais lorsque ce discours est relayé, pour ne pas dire davantage, par les élus locaux, nous sommes en droit de nous demander où vont notre école et ses valeurs de neutralité idéologique. Quand ce sont les mêmes qui remettent en cause nos principes de laïcité face à une actualité de plus en plus brûlante au sujet de l’entrisme islamique, nous pouvons franchement questionner les liens des uns avec les autres !

Nous demandons simplement de pouvoir poursuivre dans l’apaisement le travail de mise en œuvre par tous les acteurs de l’école de cette expérimentation de la tenue commune, dans la sérénité et sans subir toutes ces pressions qui viennent, comme chacun l’aura bien compris du même côté, alors qu’ici à l’école, nous ne faisons pas de politique, mais souhaitons tous la réussite de nos élèves. Le port de la tenue commune pourrait y contribuer au travers de l’établissement d’un climat scolaire apaisé. Il serait intéressant de pouvoir l’expérimenter comme le conseil d’école l’a votée, loin de toute idéologie, mais au plus près des besoins de nos élèves pour espérer retrouver l’efficacité que notre école recherche depuis plusieurs décennies.

L’activisme du collectf est clairement politique. Les actions d’intimidation de l’opposition de Neuilly-sur-Marne ont vocation à s’étendre â toutes les communes retenues en Ile-de-France. Puis éventuellement à l’entièreté du territoire national: Neuilly-sur-Marne est actuellement un laboratoire de l’islamo-gauchisme. A suivre…

Trouville-sur-Mer : scandale de l’arrachage d’ affichettes d’otages israéliens

Le collectif du 7 Octobre reproche à la mairie UDF/SE de négliger les otages du Hamas palestinien

Un collectif affiche les visages des otages des islamistes du Hamas. Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril 2024, une quinzaine d’affiches a ainsi été apposée sur l’hôtel de ville et le rond-point situé à l’entrée du boulevard Fernand-Moureaux. La mairie les a fait retirer et a décidé de porter plainte.

L’une des membres du collectif 7 octobre, association « citoyenne, apolitique, humaniste, universaliste et laïque », créée dans la foulée de l’attaque du Hamas, le 7 octobre, contre Israël, a justifié, par voie de communiqué, le collage intervenu, pendant la nuit, dans la station balnéaire. Ces affiches ont donc été retirées…

Le collectif du 7 octobre reproche à la maire de ne pas faire assez pour les otages et se défend de toute propagande. La municipalité les a fait retirer et va porter plainte.

Peur sur Neuilly-sur-Marne : un directeur menacé de mort ferme son école

Une fermeture d’école pour protéger les enfants et son directeur

Accusé d’avoir une « obsession anti-musulmans », le directeur d’une des écoles de la commune révèle qu’il est menacé par un collectif local pour avoir soutenu le port de l’uniforme dans son école primaire.

Devant l’inaction de l’Education nationale plusieurs fois alertée, depuis mardi 23 avril, du danger qui pèse sur ce directeur et son école, l’établissement n’a pas ouvert ce lundi 29 avril. Le ministère de l’Education nationale a finalement déposé plainte et lui a octroyé la protection fonctionnelle.

Depuis une semaine, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier en éducation prioritaire de Neuilly-sur-Marne est visé par des tracts émanant d’un « Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ». Ces derniers qui ciblent Nicolas Bourez, figure de ce quartier sensible de Seine-Saint-Denis, l’accusent d’avoir « une obsession anti-musulmans ». « Ce comité m’expose dangereusement en distribuant des tracts dans toute la cité qui me qualifient d’anti-musulmans », a-t-il témoigné sur X, ce lundi 29 avril.

Qui est derrière le Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ?

Fin 2016, une école (Paul Valéry) de Neuilly-sur-Marne s’était fait connaître du fait de deux enseignantes maltraitantes : enfants baillonnés avec de l’adhésif, frappés à la tête ou au ventre, tirés par l’oreille au point de la décoller… …

A Neuilly-sur-Marne,  une certaine population dit oui au hijab et au quamis, mais non à l’uniforme scolaire

Port du hijab toléré, mais
« tenue commune » intolérable

Quatre écoles élémentaires retenues sur les dix vont effectivement expérimenter la tenue commune” à partir de la rentrée prochaine. “Bravo aux plus de 73% des parents qui ont participé à notre référendum local sur le port de la tenue commune à l’école !“, s’est félicité sur les réseaux sociaux Zartoshte Bakhtiari, le maire d’origine iranienne ré-élu au premier tour avec 72,29 % des voix (vice-président du comité des maires LR, puis SE) de Neuilly-sur-Marne, 38.000 habitants, vendredi soir.

A plus de 65 %, les parents d’élèves se sont, en effet, prononcés en conseil d’école pour l’expérimentation dans quatre écoles. Dans les détails, les résultats des votes en faveur de la mesure sont de 65,2 % à Louis Amiard, 68,5 % à André Chénier, 66,9 % Jean Jaurès et 57,6 % Claude Joseph Rouget de Lisle.

Belloubet saisit la justice pour les menaces de mort sur fonctionnaire de l’Etat

Après avoir annoncé ce vendredi 1er mars qu’elle a «saisi le procureur» après que le directeur de Maurice Ravel, lycée parisien, a été menacé de mort, la ministre de Macron n’est pas ébouriffée par de nouvelles menaces de mort sur un chef d’établissement scolaire, à Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis : sa routine est devenue de se dédouaner auprès des juges politisés qu’elle a nommés entre 2017 et 2020.

La maire d’Amiens prend un arrêté interdisant la mendicité en centre-ville

Une expérimentation  entre mai et août, au grand dam d’associations.

Pour « réglementer la mendicité » dans le centre-ville, la maire UDI d’Amiens, Brigitte Fouré, a signé ce jeudi 25 avril un arrêté qui proscrit la mendicité dans un secteur précis et du 1er mai prochain jusqu’au 31 août, du mardi au samedi, de 8h à 20h.

« Soit » les personnes sans domicile « restent sur place et se comportent correctement, soit [elles] doivent aller voir ailleurs », a expliqué la maire et eurodéputée Brigitte Fouré, sur France Bleu Picardie. L’arrêté municipal qui interdit de mendier dans les rues du centre-ville est justifié par les plaintes de commerçants qui font état de troubles aux abords de leurs boutiques.

« Ça permettra à la police municipale d’intervenir et de demander aux personnes de ne pas se comporter de manière agressive dans les rues en question, donc sur l’espace piéton », a détaillé Brigitte Fouré. Les agents de police, dont les patrouilles seront renforcées, pourront ainsi verbaliser les personnes sans domicile fixe.

« Une catastrophe »

C’est « une catastrophe, » avait réagi en mars dernier au micro de France Bleu Picardie, Fabrice Catoire, fondateur de l’association Maraudes citoyennes amiénoises. « Pour les gens de la rue, la mendicité, la rue, c’est le moyen de survivre », avait-il ajouté. Interrogé par le journal local Courrier picard, le 29 mars dernier, il évoquait aussi une mesure « pas acceptable ».

La décision était en effet dénoncée depuis plusieurs mois par des associations. Près de 150 personnes avaient manifesté début avril devant l’hôtel de ville d’Amiens. Mais la maire, une juriste, assume sa décision en conseil municipal. « Parfois, on a des personnes sans domicile qui peuvent être agressives et qui peuvent produire l’effet de chasser les clients des commerces », détaillait-elle le 25 mars sur France Bleu Picardie.

Ces dernières années, des arrêtés similaires pris par de plus en plus de villes ont été pour la plupart retoqués par le Conseil d’Etat, comme à Bayonne en 2020 ou encore à Saint-Etienne en 2021.

Sciences Po Paris reçoit Mélenchon comme une rock star

L’enragé convient aux futurs cadres institutionnels, tel le Conseil d’Etat…

Le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, prononce son discours lors d'un meeting à Roubaix pour les élections européennes, le 17 avril 2024. 
Le meneur de La France Insoumise (LFI), Mélenchon, prononce ici son discours lors d’un meeting à Roubaix pour les élections européennes,
le 17 avril 2024. 

Devant l’entrée de Sciences Po au 27 rue Saint-Guillaume, ce lundi 22 avril, militants de l’Union nationale interuniversitaire (UNI) et de La France insoumise (LFI) se renvoient des slogans qu’on peine à comprendre dans le brouhaha. « Siamo tutti antifascisti » répond au « Et tout le monde déteste l’extrême gauche », que viennent recouvrir des « Une seule solution, arrêter l’occupation »… On parvient même à distinguer la Marseillaise entre un slogan anti-Mélenchon et un chant propalestinien. Certains s’invectivent mutuellement avant que les gardiens n’interviennent et ne séparent les étudiants prêts à en venir aux mains.

C’est eux les petits fachos qui nous insultent sur X ?��������
Mais comment elle a mis à l’amende cette queen �� pic.twitter.com/aPJaIWqrn1— Tax Driver ���� (@TDriver90) April 22, 2024

Dans le bâtiment universitaire, le chef des anti-républicains n’échappe pas non plus aux critiques venant de son propre camp. Ici et là, des tracts déposés par l’association féministe Garces dénoncent le soutien de Mélenchon à Adrien Quatennens, le député LFI condamné pour violences conjugales sur sa compagne, et martèlent : « Les agresseurs et leurs complices n’ont pas leur place à Sciences Po. » C’est presque à se demander qui, dans cette école qui votait en 2022 à 55 % pour l’enragé LFI, veut encore de Mélenchon. Et qui commande…

Les doutes sont vite levés devant l’affluence provoquée par le tribun, qui fait salle(s) comble(s) pour accueillir près de 800 étudiants, selon les chiffres …des Jeunes Insoumis, organisateurs de la conférence.

Un cours d’art oratoire et un spectacle de monstre de foire. Mis à part quelques contestataires qui quittent rapidement l’amphithéâtre après avoir fait entendre leurs revendications, la salle est très majoritairement acquise à la vedette. Et il le sait, lui qui se fend d’un sourire devant les chants de l’Union populaire – nouveau nom de LFI, incarnation des « combats emblématiques de l’insoumission pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques » –  et les applaudissements ponctuant régulièrement ses prises de parole : « On dirait que j’ai pas mal d’amis ici. » En plus de la claque ?

Initialement prévue le 18 octobre, mais reportée sur décision de la préfecture de police – sans doute en lien avec l’indignation suscitée par les attaques terroristes des islamistes du Hamas menées quelques jours plus tôt –, cette conférence, qui visait à présenter son dernier ouvrage, Faites mieux ! Vers la révolution citoyenne, se tient donc finalement sans accrocs majeurs.

Mélenchon dénonce un « maccarthysme » en cours

Après son scandaleux « détail de l’Histoire » passé crème dans l’opinion façonnée par la presse, on attendait surtout une réaction de Mélenchon après sa comparaison de l’obéissance du président de l’université de Lille à celle du criminel nazi Adolf Eichmann, un des architectes nazis de la solution finale décidée par Adolf Hitler, à qui il a comparé le président de la faculté de Lille après l’interdiction de sa conférence le 18 avril. Dans sa fuite en avant, Mélenchon persiste et signe. « A nous, dit-il, de briser la chaîne du légal pour passer à la chaîne du légitime » en aspirant à être plus que « les bons serviteurs de ce qui est légal ».

Ainsi dénonce-t-il un « maccarthysme » qui s’installerait dans le pays et désignerait comme auteurs du chaos les personnes qui s’opposent à « sa forme la plus insupportable, le génocide ».

Exultant, donc, de pouvoir enfin s’exprimer devant des étudiants après plusieurs interdictions à Lille, Mélenchon remercie la direction de Sciences Po et loue les vertus de la dispute. « Sans contradiction, il n’y a pas de naissance de la pensée », abonde-t-il.

Dans l’amphithéâtre Boutmy, c’est une autre histoire. Assumant une posture plus intellectuelle et mesurée que ces derniers jours, Mélenchon prononce un monologue, sans discussion. Virevoltant d’un sujet à l’autre avec l’habileté oratoire qu’on lui connaît, il évoque pêle-mêle ses lubies habituelles : capitalisme, géopolitique, morale, créolisation, schémas de domination… Et perd, semble-t-il, une partie de l’auditoire – en témoigne le nombre d’étudiants qui discutent entre eux ou quittent simplement la salle.

Le tribun parle ainsi sans interruption pendant près d’une heure quinze, avant de consentir à quelques questions de l’audience portant sur la « répression des militants propalestiniens » et la « faible participation des jeunes au scrutin européen ». Il appelle à « continuer de résister », la vérité étant, d’après lui, la « première victime de la guerre et d’explications simplistes ». Fustigeant l’abstention des jeunes, il tient à rappeler que leurs voix ont le même poids que celle d’un marchand d’armes ou d’un « puissant ».

Il assume, dans le même temps, le fait d’aller chercher les voix des quartiers populaires « pour que leurs habitants s’auto-organisent », et voit le populisme dont on l’affuble comme la nouvelle forme du dégoût des élites pour les masses.

Note de fin, alors que la conférence dépasse l’heure et demie prévue par les organisateurs et qu’il faut évacuer les lieux ? « Ce n’est pas dans mes habitudes mais, en réponse à l’attitude ouverte de cet établissement, je vous propose de respecter les consignes. Plus légaliste que Mélenchon, tu meurs !

Le danger que représente Mélenchon pour la démocratie n’est pas appréhendé par les étudiants de Science Po qui ont pris le pouvoir dans l’école :

Amnesty International « désinvite » Emilie Frèche à cause de son soutien aux otages israéliens

« Tout le monde tremble », déplore l’écrivain

En soutien aux populations civiles de Gaza, l’ONG a rayé une écrivaine de la liste des invités à un événement, finalement annulé, au motif que sa présence aurait été dénoncée par d’autres artistes en raison de sa position sur les massacres terroristes des islamistes du Hamas, le 7 octobre dernier.

La soirée «We are civilians», prévue mercredi soir 6 mars à Paris au théâtre du Châtelet, propriété de Ville de Paris et placé sous la direction d’Olivier Py depuis 2023, à l’initiative de l’ONG Amnesty International, n’a finalement pas eu lieu. Dans une tribune parue dans Libération le lendemain, l’écrivaine et scénariste Emilie Frèche, connue notamment pour son engagement dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a donné son analyse des faits qui ont conduit à l’annulation de la soirée à laquelle elle avait été conviée aux côtés d’autres artistes. Sa participation aurait incommodé plusieurs autres invités, jugeant ses positions sur le conflit entre Israël et le Hamas incompatibles avec la pensée unique et avec l’état d’esprit de la soirée ; face à son refus de renoncer à s’y rendre, l’organisateur aurait tout bonnement annulé l’événement, écrit Emilie Frèche.

L’écrivaine qui a décidé de «rendre public» cet épisode, estime celui-ci «suffisamment grave, et surtout révélateur d’un climat antidémocratique» pour mériter d’être raconté. Elle déclare su’elle a été invitée à cette «grande soirée artistique autour de la protection des civils dans le conflit israélo-palestinien» par un membre d’Amnesty International début février, et qu’elle a accepté de s’y rendre dans un esprit transpartisan, espérant que le «message» général l’emporterait sur les «sensibilités divergentes» des participants.

Invitée à déclamer un texte à l’occasion de la soirée, Emilie Frèche aurait participé ensuite à une visioconférence quelques jours avant l’événement, au cours de laquelle elle a informé les organisateurs de la teneur de son discours. Après quoi, le lendemain, l’un de ces organisateurs aurait tenté de la dissuader de venir, expliquant que d’autres artistes invités menacent de ne pas se rendre à la soirée si elle-même y participe. Selon Emilie Frèche, c’est la directrice générale d’Amnesty International France, Sylvie Brigot, juriste chez Heineken Entreprise, qui lui aurait détaillé les griefs des artistes opposés à sa venue : son refus, notamment, de qualifier l’intervention militaire israélienne à Gaza de «génocide» ou encore un tweet posté en décembre dans lequel Emilie Frèche regrette les termes d’un appel au cessez-le-feu à Gaza ne mentionnant ni le rôle joué par le Hamas, ni la libération des otages israéliens.

«Qui sont-ils ?» s’interroge Emilie Frèche dans sa tribune à Libé, au sujet des artistes anonymes opposés à sa venue. «Je prends l’affiche et je lis les noms à côté du mien – Camélia Jordana, Mehdi Kerkouche, Céline Sallette, Collectif Scale, Rachid Ouramdane, Jeanne Cherhal…,» ajoute-t-elle.

Emilie Frèche, qui a refusé de renoncer à venir de son propre gré, a finalement été désinvitée officiellement par un mail de Sylvie Brigot, qui lui précise : «Votre intervention n’est plus possible. […] Nous l’assumons ». La soirée sera finalement annulée dans les heures qui suivront. «Quand il est question de parler des victimes juives, alors là tout le monde tremble» commente Emilie Frèche.

Son père est Patrick Frèche, juif sépharade originaire d’Algérie, et son oncle, Daniel Hechter. Elle est aussi la compagne de l’homme politique socialiste Jérôme Guedj.

Nantes encourage Dernière renovation aux saccages

La dégradation de la préfecture pour un euro symbolique

Photo Hans Lucas : minimalisme partisan ?

« Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies », a promis Gabriel Attal , mais la Métropole de Nantes est d’un autre avis. Ce mardi, dans le procès du militant écologiste qui avait recouvert de peinture la préfecture de Loire-Atlantique en mars 2023, elle n’a demandé qu’un euro symbolique pour 8.000 euros de dégâts en réparation d’un coup d’éclat écologiste qui n’avait rien à voir avec un coup de propre. Elle avait initialement réclamé 8.200 euros de dommages et intérêts pour rembourser le nettoyage du bâtiment, mais Nantes Métropole, PS, a finalement changé d’avis, sous la pression des élus écologistes de sa majorité. Une volte-face de la présidente socialiste Johanna Rolland qui a indigné l’opposition.

Ce collectif fait partie du Réseau A22 de résistance civile qui regroupe dix pays à travers le monde dont notamment Just stop oil au Royaume-Uni et Last Generation en Allemagne et en Autriche, le Canada, ou encore les Etats-Unis. Le nom A22 fait référence à avril 2022, date des premières actions.

Un seul des cinq activistes écologistes radicaux du mouvement Dernière rénovation était jugé, mardi 16 avril, pour la dégradation de la façade de la préfecture de Loire-Atlantique aspergée de peinture orange en mars 2023, menée pour alerter sur la menace climatique et demander à l’Etat d’agir plus fort sur la rénovation thermique. Une résistance civile pacifiste aux frais de la population des contribuables.

« Discernement politique »

France bleu
Nantes Ma ville

Les écologistes ont demandé à la collectivité de ramener cette somme à un euro symbolique, pour ne pas mettre ce mouvement en difficulté financière puisqu’il porterait une cause « d’intérêt général que nous portons aussi, en tant qu’élu », justifie le 5e adjoint, écologiste, Tristan Riom, 29 ans, délégué à l’énergie et vice-président de la Métripole.

Concernant ces « plaintes automatiques que l’administration fait systématiquement lorsqu’il y a des dégradations », l’élu nantais et vice-président en charge du climat considère que, à l’avenir, les décisions doivent être prise avec « discernement politique » pour les actions de ce type.

LFI allait plus loin et aurait souhaité que Nantes métropole retire sa plainte.

« Un très mauvais signal » dénoncé par la sénatrice LR Laurence Garnier

De son côté, la sénatrice Les Républicains Laurence Garnier estime qu’effacer la demande de réparation « est un très mauvais signal à l’heure où des collectifs de plus en plus nombreux revendiquent dans notre pays la légitimité des actions illégales pour défendre la cause écologique ». 

Comparer les photos 1 à 5…

L’élue rappelle la collectivité à « son devoir de gérer de manière précautionneuse l’argent de ses habitants et contribuables, qui n’ont pas à payer les réparations en lieu et place des perturbateurs ».

« C’est une concession inadmissible faite à la violence politique », juge, quant à lui, le macroniste Erwan Huchet (Renaissance).

Dommages et intérêts :
1 euro !

La décision du tribunal judiciaire de Nantes sera connue le 30 mai.

Méthode radicale de travailleurs excédés par les obstructions « pacifiques » d’écologistes illibéraux :

La conférence Mélenchon-Hassan sur la Palestine provoque l’indignation générale

« Ils nient l’existence de l’Etat d’Israël »

Le slogan antisémite
« From the river to the sea » efface Israël:
il appelle à sa suppression

Les nombreux messages d’élus français qui s’indignent ce lundi 15 avril de la tenue d’une conférence sur l’« actualité en Palestine » avec Mélenchon, le leader anti-républicain de La France Insoumise, et Rima Hassan, une juriste franco-palestinienne d’ascendance syrienne, 31 ans, naturalisée française en 2010, mais en septième position sur la liste LFI aux élections européennes. En position éligible.

Prévue jeudi 18 avril sur le campus de l’Université de Lille, cette conférence cristallise de nombreuses critiques venues essentiellement de la Macronie, estimant que cette réunion fait abstraction de la situation d’Israël pour se concentrer uniquement sur le sort de Gaza et plus largement de la Palestine. De quoi accuser l’animateur de La France Insoumise et l’un des visages en vogue du parti de faire de la « propagande » en milieu universitaire.

Renaissance s’indigne

Tout démarre avec une  affiche provocante, partagée sur les réseaux sociaux de LFI pour promouvoir cette rencontre en milieu étudiant. Mais très vite, des élus Renaissance ou Horizons pour ne citer qu’eux, montent au créneau pour dénoncer une instrumentalisation de la jeunesse. « Nos amphis ne sont pas des lieux où l’extrême gauche peut manipuler notre jeunesse », déplore le député Horizons Jérémie Patrier-Leitus.

Même chose pour Violette Spillebout, députée Renaissance pour qui le président de l’Université de Lille se doit d’annuler cette conférence de « propagande ». L’élue du Nord et ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry se montre d’ailleurs intransigeante en avançant que « ce n’est pas avec ceux qui représentent l’antisémitisme le plus violent et la volonté de destruction d’Israël que les débats progresseront vers la paix ».

Violette Spillebout a d’ailleurs écrit une lettre au président de l’Université pour faire annuler la conférence. Comme ce fut déjà le cas en dernière minute à Rennes pour Mélenchon, le 10 avril, ou pour la militante pro-palestinienne à Sciences Po Bordeaux le 12 avril.

« Liberté d’expression »

Suffisant pour que La France Insoumise sorte du silence. Et le parti politique s’en prend directement au camp du président, estimant que les attaques évoquant de la « propagande » sont en totale opposition avec le format de cette conférence.

« La liberté d’expression, selon les macronistes. On comprend mieux les coups de matraques et les 49.3 », écrit notamment le parti sur son compte X en partageant des images d’amphithéâtres remplis de jeunes (et de moins jeunes) venus assister à des conférences similaires avec le leader ou des élus insoumis.

« Pour une conférence aussi pleine qu’à Nantes et pour défendre la liberté d’expression, RDV à l’Université de Lille le 18 avril », écrit encore le compte officiel du parti.

LR et RN entrent dans la danse

Rima Hassan

Magré cette réponse un brin ironique, d’autres membres de l’Assemblée nationale sont montés en créneau pour dénoncer la tenue de cette conférence organisée avec l’association Libre Palestine de l’Université de Lille, dont la mission principale est la sensibilisation et l’organisation de débats et conférences en soutien au peuple palestinien.

Parmi eux, des élus de la droite, à commencer par Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France. « Nous ne pouvons tolérer, dans une université française, une telle conférence de la France Insoumise, de Jean-Luc Mélenchon et de Rima Hassan qui, à travers le logo ‘Libre Palestine’, nient l’existence de l’État d’Israël », écrit Xavier Bertrand, qui fait ici référence au logo de l’association lilloise.

Mais le président de région va encore plus loin en demandant directement au préfet du Nord d’agir pour « l’annulation » de la conférence.

Le Rassemblement national, s’est lui aussi joint aux critiques des élus de la majorité et de la droite pour demander le retrait de la conférence.

C’est même Sébastien Chenu, lui-même député du Nord et vice-président de l’Assemblée nationale qui s’est fendu d’un tweet indiquant que « tous les parlementaires RN du Nord demandent (aussi) l’interdiction de la conférence », en citant un tweet faisant référence aux prises de paroles de Renaissance et LR.

Ce que Rima Hassan ignore :

Pancartes anti-migrants : la maire écolo de Besançon porte plainte pour cyberharcèlement

Deux militantes Nemesis qualifiées de « raid »

La maire de Besançon Anne Vignot a annoncé, ce vendredi 12 avril, qu’elle porte plainte pour cyberharcèlement « d’une extrême violence ». C’est une première plainte de l’élue après que des pancartes anti-clandestins ont été brandies dimanche dernier lors du carnaval de sa ville.

Le 7 avril 2024, dans le cadre du Carnaval de Besançon, des militantes féministes du collectif  Nemesis, qualifié d’extrême droite au motif qu’il n’est pas internationnaliste aurait  « perturbé le défilé en brandissant deux pancartes associant sans nuance les termes ’immigrés’ et ’violeurs’ », a accusé l’élue écologiste dans un communiqué. « Ces propos essentialisants, qui constituent des incitations à la haine envers les étrangers, m’ont conduit à déposer plainte le même jour pour incitation à la haine raciale », a-t-elle indiqué, la maire écologiste faisant l’amalgame raciste entre violeurs et hommes de couleur, essentialisant tous les étrangers comme violeurs.

La maire monte en neige ce qui n’est qu’opposition démocratique.

Titulaire d’un bac G (commercial), la maire entre en politique et se retrouve diplômée d’un DEA de …géographie, délivré par l’université de… Franche-Comté à Besançon. En 1984, elle est cooptée au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), mais si, d’abord, modestement, en tant que technicienne, puis elle y est bombardée ingénieure de recherche : un bac G, mais surtout la politique, mène à tout.

Dès la fin d’après-midi, la maire écologiste de la ville Anne Vignot a indiqué sur X, à propos des deux redoutables membres du « raid »: « Elles s’affichent sans difficulté, de manière totalement décomplexée, au cours d’une manifestation dans laquelle elles bénéficient d’un public important. Elles veulent alimenter la haine contre les migrants. C’est immonde. C’est scandaleux et c’est incroyable de vivre ça en France », a déploré l’élue, avec force adjectifs outranciers incitant à la haine de l’opposition.

Des tombereaux d’injures et de menaces

« A l’annonce de ce dépôt de plainte, j’ai subi un harcèlement ciblé et coordonné d’une extrême violence sur les réseaux sociaux. Au-delà des outrages me visant en ma qualité de maire, ou des appels à commettre des crimes à mon encontre, dont des menaces de viol, j’ai reçu des centaines d’injures et propos haineux ou dégradants », a encore indiqué la maire. On notera qu’elle juge que les injures vont au-delà des menaces de mort !

Le journal local L’Est républicain (groupe EBRA, contrôlé par le  Crédit Mutuel) avait notamment publié dans la semaine certains de ces messages pour alerter sur leur violence. On pouvait lire « Sois patiente, tu seras tondue à la Libération » ou encore « Saute dans un cercueil qu’on en finisse immondice ». « Ces attaques ciblées m’ont conduit[e] à déposer plainte afin que les responsables de ce raid soient identifiés et poursuivis », a ajouté l’élue.

Une des militantes ayant brandi une pancarte dimanche, étudiante en filière Administration économique et sociale âgée de 19 ans, a été placée en garde à vue mardi durant plusieurs heures avant d’être relâchée. Une autre jeune femme devait être entendue ultérieurement.

L’extrême droite locale en roue libre

Cette plainte d’Anne Vignot intervient alors que l’extrême droite locale continue d’attiser la haine dans ce dossier. Jeudi, des élus RN ont brandi des pancartes identiques à celles des militantes d’extrême droite en pleine séance du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, pour soutenir les deux jeunes femmes. Une action qui, là aussi, a conduit la présidente PS de l’institution, Marie-Guite Dufay, à porter plainte pour « incitation à la haine ».

Plus tard, la responsable socialiste a également dénoncé l’usage par un de ces élus d’une « expression empruntée au vocabulaire nazi », le mot « Untermensch », « sous-homme » en allemand, dans l’hémicycle.

« Un des conseillers régionaux du parti d’extrême droite a même utilisé une expression empruntée au vocabulaire nazi », s’est encore alarmée Anne Vignot. « Je dénonce cette action honteuse qui vise, sous couvert d’un prétendu droit illimité à la liberté d’expression, à transformer nos assemblées délibérantes en caisses de résonance de la haine contre les immigrés. »

Un ras-le-bol ancien

« 46 femmes auraient pu être épargnées si les OQTF avaient été appliquées en 2023 », un fait que la maire ne saurait entendre.

« Vous mentez Anne Vignot », a rétorqué dans un tweet le collectif, qui persiste et affirme que « ce n’est pas un message haineux, c’est la pure vérité ». Dans une réponse plus frontale encore, la directrice du collectif, Alice Cordier, renchérit : « Oui, nous avons appelé à l’expulsion des violeurs qui sont étrangers. Vous vous opposez à cela Anne Vignot ? ».

Dès la fin d’après-midi, la maire écologiste de la ville a écrit sur X : « Elles s’affichent sans difficulté, de manière totalement décomplexée, au cours d’une manifestation dans laquelle elles bénéficient d’un public important. Elles veulent alimenter la haine contre les migrants. C’est immonde. C’est scandaleux et c’est incroyable de vivre ça en France », a déploré l’élue, impliquée dans l’arrêté anti-mendicité que le maire PS Jean-Louis Fousseret a signé sans l’avoir mis aux voix de l’assemblée municipale, lorsqu’elle était adjointe. Plusieurs associations d’accueil et d’insertion des sans-abris l’avaient contesté en justice.

A Besançon, l’association avait déjà été visée par une plainte sans fondement pour « incitation à la haine » en novembre dernier, rappelle l’Est Républicain, qui ne distingue pas non plus haine et refus de l’immigration incontrôlée. Elle avait été déposée par l’Université de Franche-Comté, après la découverte de tags du même slogan : « Libérez-nous de l’immigration ». Cette plainte est à ce jour « en voie de classement ».

Manon Aubry traite Frontex de « criminelle »

Une diffamation visant son ancien patron, Fabrice Leggeri

Des migrants attendent le débarquement à Salerno, Italie, le 29 juin 2017

Pour son premier débat des européennes, Fabrice Leggeri a accepté une confrontation avec une anti-républicaine agressive. L’ancien patron de Frontex, entre 2015 et 2022, passé au Rassemblement national, a été violemment pris à partie, mercredi sur France 24-RFI, par deux candidates de l’ex-NUPES. Marie Toussaint, la tête de liste écologiste, a porté la première charge en évoquant les naufragés en mer. « Ce que vous faites est criminel, attaque-t-elle. Et ce que vous voulez, c’est juste qu’il y ait encore plus de personnes qui trouvent la mort dans la Méditerranée,  accuse-t-elle de surcroît. C’est tout ce qui est sous votre politique et ce que vous défendez avec le Rassemblement national. »

Manon Aubry se voit alors attribuer la parole et annonce la couleur : « Je vais même aller plus loin. » « Monsieur Leggeri, j’ai du mal à savoir comment vous arrivez à dormir la nuit, amorce-t-elle. Est-ce que vous savez combien de morts exactement, combien de personnes sont mortes en mer Méditerranée pendant que vous présidiez Frontex ? »

Fabrice Leggeri va porter plainte contre Manon Aubry pour diffamation

300.000 personnes ont été sauvées de la noyade sous sa direction à Frontex, fait valoir Fabrice Leggeri. Manon Aubry l’interrompt : « 25.000 personnes sont mortes sous votre direction quand vous étiez à la tête de Frontex. Monsieur Frontex, vous avez du sang sur les mains ! » Fabrice Leggeri met en garde Manon Aubry contre le risque d’une diffamation.

Mais la tête de liste LFI insiste: « Je le dis et je le redis : monsieur Leggeri, vous avez dû démissionner de Frontex parce qu’il y a eu une enquête pour plusieurs raisons. A la fois pour mauvaise gestion, pour refoulements illégaux, pour renvoyer des migrants mourir en Mer Méditerranée vers des pays comme la Lybie qui ne sont absolument pas des pays sûrs. Et puis, vous avez menti à plusieurs reprises devant ce Parlement européen. Donc, monsieur Leggeri, vous êtes non seulement un menteur, mais vous êtes aussi aujourd’hui un criminel. Et je pense que vous devez faire face à votre responsabilité. »

Plusieurs enquêtes de l’office européen de l’antifraude

Après Fabrice Leggeri,
l’OLAF poursuit Aija Kalnaja

Dans ce sens, le mot « criminel » est très grave, car il suppose une intention. Contactée, Manon Aubry a refusé d’indiquer si elle maintient son accusation. Fabrice Leggeri confirme en revanche son intention de porter plainte pour diffamation. « Nous ne laissons pas passer ce genre de diffamation publique, affirme-t-il. L’extrême gauche doit comprendre qu’en République et dans un Etat de droit il y a des règles et des lois. » Les propos de Marie Toussaint, plus vagues, demandent un examen juridique plus approfondi.

Fabrice Leggeri a démissionné de Frontex le 28 avril 2022. L’Olaf (Office européen de l’antifraude) a déclenché plusieurs enquêtes le concernant. Le Conseil d’administration de Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes), n’a pas suivi les conclusions des deux premiers rapports. Aucune poursuite disciplinaire n’a été entamée à l’issue du deuxième rapport, n’en déplaise aux deux accusatrices. Le troisième et ultime rapport doit encore être examiné ultérieurement par le Conseil d’administration de l’agence : la présomption d’innocence s’impose donc…

« Défense collective », le mouvement d’ultragauche qui vent d’être dissous

La maire de Rennes, Nathalie Appéré, PS, subventionne-t-elle cette extrême gauche, d’une manière ou d’une autre?

Violents depuis 2016

Le mouvement rennais d’ultragauche Défense collective (DefCo) a été dissous ce mercredi 3 avril en Conseil des ministres, selon le communiqué du Conseil. Cette procédure avait été évoquée il y a un an par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Dans un entretien, le locataire de la Place Beauvau avait alors expliqué que ses services avaient « identifié un mouvement nommé Defco qui appelle au soulèvement ». « Nous allons aussi lancer sa dissolution », avait-il ajouté, alors qu’il venait par ailleurs d’enclencher la dissolution du collectif écologiste radical des Soulèvements de la Terre, procédure ensuite annulée par le conseil d’Etat.

Ce mercredi, Gérald Darmanin se félicite sur les réseaux sociaux de la dissolution du mouvement Défense collective, « conformément aux instructions du président de la République », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous ne laisserons pas les groupuscules radicaux, qu’ils soient d’ultragauche ou d’ultra-droite, semer la haine dans notre pays ».

La cheffe de file de l’opposition Renaissance à la mairie de Rennes, Carole Gandon, évoque quant à elle une dissolution « plus que bienvenue », assurant que « ces groupuscules sèment le chaos, agressent nos policiers, saccagent les commerces et l’espace urbain et incitent à la haine de nos institutions ».

Un mouvement fondé en 2016

DefCo, fondé en 2016 au moment de la contestation contre la loi El Khomri sur le travail, se présente comme « un groupe entièrement ouvert et public, autonome des organisations politiques, indépendant des commissions et des assemblées », et qui assume « des discours critiques sur la police et la justice ».

Le mouvement défend « une vision émancipatrice de la lutte » grâce à des « ateliers juridiques et stratégiques » ou grâce « à la distribution de matériel de protection et de conseils en manifestation et en assemblées ».

Outre les différents conseils qu’il procure sur son site, sur comment se préparer avant une manifestation ou comment se défendre en cas d’arrestation, il est notamment reproché au collectif des affrontements avec la police lors de plusieurs rassemblements et lors d’un meeting de Jordan Bardella à Bruz, en Ille-et-Vilaine. Ce jour-là, le 25 septembre 2022, des affrontements avaient fait plusieurs blessés, dont un policier.

« Notre dissolution a été prononcée aujourd’hui par le Conseil des Ministres. Comme nous l’avions déjà annoncé dans notre communiqué précédent, nous comptons nous battre contre cette décision via tous les recours possibles », a réagi DefCo sur le réseau social X (anciennement Twitter), en ajoutant : « Nous continuerons de communiquer sur l’évolution de la procédure via nos réseaux ».

Comment le slogan « nous luttons pour la défense du mouvement social face à la répression », n’a-t-il pas interpellé la mairie et le préfet?

Agression du président Macron : qui était l’agresseur ? Oû et quand ?

Marignane: une rixe intercommunautaire a opposé Kurdes et Turcs en pleine nuit

Des policiers de la BAC ont intercepté une soixantaine de membres de ces communautés prèts à l’affrontement 

L’intervention des forces de l’ordre a contribué à mettre fin à une véritable rixe intercommunautaire opposant des Turcs et des Kurdes pro-PKK dimanche, peu après minuit à Marignane (Bouches-du-Rhône).

Cette véritable «descente» sur fond de rivalité entre communautés a été maîtrisée à temps par plusieurs équipages de la brigade anticriminalité (BAC) qui patrouillaient dans le secteur. L’un des équipages a d’abord intercepté un groupe d’une «soixantaine» d’individus «au visage dissimulé», dont certains étaient armés de bâtons et de cocktails Molotov, ou porteurs d’écharpes aux couleurs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation politique armée considérée comme «terroriste» par la Turquie, l’Union européenne et une partie de la communauté internationale.

Ces individus, clairement menaçants, se dirigeaient à vive allure en direction d’une résidence de Marignane nichée au Parc Camoins, un quartier de la commune connu pour concentrer une importante communauté turque. Conscients qu’ils assistaient aux prémices d’une attaque en règle, les policiers de la BAC ont rapidement appelé des renforts.

9 cocktails Molotov dans le sac d’un suspect

Sur place, les suspects ont commencé à en découdre en envoyant plusieurs cocktails en direction du parking de la résidence hébergeant la communauté turque, avant d’être rapidement dispersés par l’intervention des équipages de police munis d’aérosols lacrymogène de défense. Les agents sont parvenus à faire cesser les échauffourées avant qu’elles ne dégénèrent sérieusement, non sans difficulté. Au cours de l’opération, deux jeunes kurdes radicaux ont été interpellés, l’un d’eux blessant légèrement un policier.

Le premier, né en 2003, transportait dans son sac pas moins de neuf cocktails Molotov. Le second, né en 1999, avait quant à lui ciblé les forces de l’ordre à l’aide de l’une des bouteilles en verre remplie d’essence enflammée. Les deux ont été placés en garde à vue, l’un d’entre eux faisant même l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), d’après une source policière. Sur le parking de la résidence ont été relevés deux impacts au sol après le jet de cocktail Molotov. Mis à part le policier, la rixe n’a fait aucun autre blessé.

Des affrontements opposant la communauté turque aux Kurdes ne sont pas rares en France et en Europe. Lundi, un rassemblement bruxellois pro-kurde avait dégénéré en bagarre opposant des partisans du PKK à des membres de la communauté turque. Début janvier 2023 à Marseille, des membres du PKK avaient jeté des cocktails Molotov sur le consulat général de Turquie, situé dans le 8e arrondissement de la ville. Là encore, deux individus avaient été interpellés par des agents de la BAC.

Attal a dû se rendre à Science Po Paris pour pallier les carences de la ministre Retailleau

Sans nommer l’antisémitisme, Macron a dénoncé des actes « inqualifiables et parfaitement intolérables »

Des étudiants pro-palestiniens de l’établissement de la rue Saint-Guillaume ont bloqué l’amphi principal, mardi 12 mars, à l’occasion d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ». L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) dénonce « des propos accusatoires » tenus à leur encontre ce jour-là.

Après la démission de son directeur, Mathias Vicherat, un proche de Macron (promotion Léopold-Sédar-Senghor, dont sont également issus Gaspard Gantzer, Sibyle Veil ou encore Boris Vallaud), suite à sa garde à vue pour violences conjugales réciproques, l’Institut d’études politiques de Paris continue de partir à la dérive. Mercredi 13 mars 2024, lors du Conseil des ministres, le président Macron a dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables » rapportés lors d’une mobilisation pro-palestinienne la veille à Sciences Po Paris.

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a affirmé que des jeunes appartenant à l’association y ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ». Puisque Macron n’a pas eu le courage de dénoncer des comportements ségrégationnistes, voire antisémites, la presse n’y voit qu’une polémique qui agite le prestigieux établissement parisien de formatage des futurs dirigeants du pays, qu’on appelle élite.

Des étudiants partisans bloquent l’amphi principal

Mardi matin, une bonne centaine d’étudiants a occupé l’amphithéâtre au nom de Emile Boutmy, fondateur de Sciences Po Paris VIIe, et l’a rebaptisé « Gaza ».

Une étudiante de l’UEJF a alors « été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre » où se tenait l’action et « des propos accusatoires ont été prononcés [à la tribune] contre l’association étudiante juive, a dénoncé Sciences Po sur le réseau social X (ex-Twitter).

« Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste », a été lancé que l’UEJF a dénoncés sur X. Hicham, membre du Comité Palestine de Sciences Po, nie qu’une telle discrimination antisémite ait été prononcée.

« Je trouve ça triste que des faits non vérifiés soient directement rapportés au président de la République », juge le militant qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. « Nous n’acceptons aucune forme d’antisémitisme », a-t-il même assuré.

Des témoins entendus par la ministre de l’Enseignement supérieur

Le chef de l’Etat « a rappelé avec clarté et fermeté sa position : oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.

Cette version est vivement contestée par le comité Palestine de Sciences Po. Dans un communiqué en français et en anglais, il dénonce des « accusations infondées d’antisémitisme de la part de l’extrême droite ». Mais la bête immonde est dans les universités américaines, modèles pour notre jeunesse :

Selon Prisca Thevenot, « des témoins ont été entendus » par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui fait habituellement la morte, mais s’est rendue sur place mardi, invitant « la jeune étudiante qui a été victime de ces propos […] à se présenter devant la justice ».

La direction de Sciences Po veut des sanctions

La direction de Sciences Po a annoncé qu’elle saisit « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables », considérant « que plusieurs lignes rouges ont été franchies ».

Le gouvernement aussi va saisir la justice, a indiqué mercredi le premier ministre Gabriel Attal devant le conseil d’administration de l’école et des sanctions financières prises, puisque le peuple, via le pouvoir, verse des subventions.

Selon une étudiante partisane présente dans l’amphithéâtre, la jeune femme membre de l’UEJF a été empêchée d’entrer « pour des raisons de sécurité, parce qu’elle avait auparavant intimidé des étudiants pro-Palestiniens » en prenant des photos. « Elle est la seule à n’avoir pu entrer. D’autres membres de l’UEJF ont assisté aux débats », a-t-elle affirmé, sous couvert d’anonymat.

Réactions en nombre, sur les réseaux sociaux

Sur X, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a déploré un « antisémitisme d’atmosphère ».

Le député apparenté LFI, Aymeric Caron, a adressé mercredi un « bravo aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide en cours à Gaza », tout comme la candidate LFI aux élections européennes, Rima Hassan, qui a apporté mardi son « soutien à tous les étudiants-es (sic) et à toutes les facultés qui se mobilisent contre le génocide en cours ». Née dans le camp de réfugiés de Neirab, près d’Alep, cette députée est une juriste française d’origine palestinienne.

« Ce qui s’est passé a un nom : l’antisémitisme », a écrit pour sa part Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, également sur X.

Au moins 31.184 morts dans la bande de Gaza

Au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, selon un décompte établi à partir de sources officielles israéliennes.

En représailles, l’armée israélienne a lancé une vaste opération militaire dans la bande de Gaza qui a fait jusqu’à présent 31.184 morts, en majorité des civils (puisque le Hamas utilise la population comme bouclier humain), selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Depuis le début du conflit, de prestigieuses universités américaines, notamment Harvard, sont dénoncées pour antisémitisme dans les cours et sur leurs campus.

Dordogne : profanation islamiste d’une église et de plus de 50 tombes

« S’attaquer à nos morts [parce que Blancs et Chrétiens], je trouve ça ignoble ! »

Calvaire souillé

C’est le maire de la commune, Claude Eymery, qui a découvert les inscriptions ce lundi matin à 8 h 30, alors qu’il se rendait à son bureau. « Le monument aux morts est juste à côté de l’Hôtel de ville. J’ai vu le ‘Allah’ qui était écrit. J’ai tout de suite décidé de faire une inspection dans le village », confie l’édile de Clermont-d’Excideuil, près de Périgueux (Union de la gauche) en Dordogne, quelques heures après les faits. 

L’élu a eu vite fait de faire le tour des 10,2 km de son petit village qui ne compte que quelque 250 habitants et a été abasourdi. « Il n’y avait pas que le monument aux morts hélas, mais aussi la porte de l’église et plus d’une cinquantaine de tombes du cimetière couvertes d’inscriptions pro-musulmanes et contre les blancs non-musulmans« , ajoute-t-il. 

« Ramadan mubarak ! » est la formule employée dans la religion musulmane pour souhaiter un bon ramadan à ses proches. 
(Graffiti sur l’église de N.-D. de l’Assomption)

Plus de 50 tombes ont été profanées dans la nuit de dimanche à lundi dans le cimetière de Clermont-d’Excideuil. L’église et le monument aux morts n’ont pas été épargnés. Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour identifier le ou les auteurs.

C’est le maire de la commune, Claude Eymery, qui a découvert les inscriptions ce lundi matin à 8 h 30 alors qu’il se rendait à son bureau. « Le monument aux morts est juste à côté de l’Hôtel de ville. J’ai vu le ‘Allah’ qui était écrit. J’ai tout de suite décidé de faire une inspection dans le village », confie l’édile de Clermont-d’Excideuil (Dordogne) à TF1info quelques heures après les faits. 

L’élu a eu vite fait de faire le tour des 10,2 km de son petit village qui ne compte que quelque 250 habitants et a été abasourdi. « Il n’y avait pas que le monument aux morts hélas, mais aussi la porte de l’église et plus d’une cinquantaine de tombes du cimetière couvertes d’inscriptions pro-musulmanes et contre les blancs non-musulmans« , ajoute-t-il. 

« Chiens gwers », « l’ours musulman se réveille »

Un gwer est tout occidental, ou non-musulman à la peau blanche

Sur les divers édifices religieux, des tags comme« Ramadan », « chiens gwers » [Occidental non-musulman] ou encore « l’ours musulman se réveille » (le nounours Hamza est la peluche préférée des enfants musulmans) ont été recensés. « Le cimetière n’est pas fermé la nuit. Tout le monde peut y entrer. Et ici, personne n’a rien vu, rien entendu, malheureusement. Evidemment, nous n’avons pas de caméras pour nous aider à retrouver les auteurs, » regrette Claude Eymery. 

Des tags exprimant le désir musulman de domination

Des inscriptions telles que « La France est déjà à Allah »« Isa brisera la croix » ou encore « Soumetez vous à l’Islam (sic) » ont été taguées sur 58 sépultures. 

Au cours de l’année 2021, le Cada (Centre d’accueil de demandeurs d’asile) de Périgeux a accueilli 188 clandestins.

Près de 90 personnes ont manifesté lundi 18 décembre 2023, de l’Arbre de la liberté à la préfecture. « Il n’y a pas d’étrangères et d’étrangers sur cette Terre », ont dit les manifestants réunis à l’appel de plusieurs collectifs, dont la Ligue des droits de l’homme, en fin de journée à Périgueux. La manifestation, organisée dans le cadre de la Journée des migrants, proclamée par l’ONU en 2000, était relayée par plusieurs associations, collectifs, syndicats et partis de gauche dont La Ligue des droits de l’homme, 100 pour 1, Attac, Dordogne Palestine, la FSU, Génération.s, Les Ecologistes, La France insoumise, le PC ou le PS.

«Le kérosène, c’est pour brûler les flics et les fachos», hurlaient des néo-féministes

Une journée internationale du droit des femmes plus politique qu’humaniste

Dans l’extrait vidéo, on entend la voix au microphone poursuivre la menace en mentionnant une autre cible. Certains entendant « pour brûler les flics et les patrons », d’autres « pour brûler les flics et les fachos ». Sollicité sur ce point, le ministère indique qu’il reviendra à la justice de statuer sur la teneur exacte des propos.

Plusieurs vidéos relayant ces slogans ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Elles montrent aussi que des activistes brandissaient des drapeaux palestiniens, ce que les féministes pro-israéliens se sont abstenus de faire. Le secrétaire général d’Unité SGP Police, Grégory Joron, a signalé dimanche matin, selon le syndicat de police, ces appels au ministre, qui a décidé de saisir la justice.

Darmanin saisit la justice après des propos tenus lors de la manifestation du 8 mars

Le ministre de l’Intérieur a qualifié de «scandaleux» les propos tenus par des participants à la mobilisation pour la journée internationale du droit des femmes.

Gérald Darmanin a décidé dimanche de saisir la justice après des appels à tuer des policiers entendus dans la manifestation féministe du 8 mars à Paris. «Le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler les flics», ont scandé des manifestantes lors de ce rassemblement dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Dans un message posté sur X (anciennement Twitter), Gérald Darmanin qualifie ces propos de «scandaleux»«Je saisis le procureur de la République de Paris», écrit-il en ajoutant: «Tout sera mis en œuvre pour retrouver les responsables de cette incitation à commettre un crime».

De nombreux drapeaux palestiniens étaient visibles lors de cette mobilisation du 8 mars qui, originellement organisée pour les droits des femmes, a été ternie par des tensions antisémites. Dans le cortège figuraient des militantes de l’association « Nous vivrons », créée après les massacres de juifs par des terroristes du Hamas sur le sol d’Israël, le 7 octobre, pour dénoncer les viols et violences sexuelles commis par les commandos de l’organisation islamiste. Des invectives ont été échangées entre les deux groupes, mais sans intervention des forces de l’ordre.

A leurs slogans «Libérez les otages» ont répondu ceux du collectif «Palestine vaincra» lancés par d’autres manifestants et dont le ministère de l’Intérieur annonça la dissolution (avec le Comité action Palestine) en conseil des ministres, le 9 mars 2022.

En Espagne, l’ACCEM fait la fête pour accueillir les clandestins

La Croix rouge participe à la fête de l’illégalité

Les gentils organisateurs (GO) de l’ACCEM, association espagnole d’aide aux accueils collectifs à caractère éducatif de mineurs, notamment mineurs non accompagnés :

On fait ripaille:

Débarquement de masse en territoire européen:

En même temps, à terre, une conseillère municipale VOX est empêchée d’informer:

Arrivés à Paris:

Et refus d’acheter un titre de transport:

Menaces physiques à bord d’un bus:

Des réfugiés politiques indésirables dans leurs pays ne tardent pas à importer en France leur problèmes nationaux:

Et à répandre leur culture, illégalement dans le métro, sans intention aucune d’intégration :