Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat se présente… nu

Le duo qui représentait la Finlande à l’Eurovision a marqué les esprits, ce samedi 11 mai.

Le duo Windows95Man et Henri Piispanen a réussi son coup d’éclat avec sa chanson « No Rules » qui brise lui aussi les codes.

L’un des artistes du duo s’est présenté sans short, jouant avec la caméra et les angles de prises de vue pour… cacher son intimité à la vue des (télé-)spectateurs.

Mais qu’ont-ils en commun avec les islamistes du Hamas, ces candidats transgressifs ?

Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

« Varsovie, Tréblinka et maintenant Gaza » : ignominie des révisionnistes pro-palestiniens, Place de la République

Négationnisme de la Shoah sur la place publique à Paris

Quand Macron pava la voie de Mélenchon

Hier après-midi mardi, veille de l’Armistice du 8-Mai 1945, une manifestation pro-palestinienne avait lieu Place de la République à Paris. Des slogans révisionnistes y ont été scandés par une jeunesse inculte et grégaire aux esprits colonisés par LFI.

Savent-ils ce qu’ils disent sans honte, ces déficients à qui personne n’a le cran de dire qu’ils sont des buses ? On a ainsi entendu: ”Varsovie, Treblinka et maintenant Gaza, on avait dit plus jamais ça!”.

Par ailleurs, des banderoles appelant explicitement à la destruction d’Israël ont été brandis: ”Palestine martyrisée, Israël expulsé” pouvait-on lire.

Et si les pro-palestiniens de Scienes Po et de La Sorbonne se mettaient au travail

Le journaliste français, Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des renseignements, s’est indigné sur X: ”A Paris, Place de la République, cet après-midi. Un nouveau seuil a été franchi dans la connerie et l’ignominie par ceux qui hurlent ”Varsovie, Treblinka et maintenant Gaza! On avait dit plus jamais ça”. Que dire devant une telle haine des juifs et un tel révisionnisme?”.

La haine antisémite s’étend en France: aux manifestations dans les universités s’ajoutent maintenant les profanations de tombes. Ainsi dans un cimetière en Dordogne, des inscriptions ”Habib, sioniste”, ”Zemmour, juif”, ”Hanouna, juif” ont été taguées.

En Grèce, un groupe de touristes israéliens a échappé de peu au lynchage par une foule pro-palestinienne qui manifestait devant un hôtel appartenant à des Israéliens.

Gilles Kepel avait mis en garde contre la prévalence de l’idéologie sur le savoir dans l’enseignement de nos universités:

Les actes antisémites ont triplé au premier trimestre 2024, confirme Attal 

« Plus de 60% des actes anti-religieux sont des actes antisémites. » 

« Personne ne peut nier cette déferlante antisémite.  » 

Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé, lundi, que « 366 faits antisémites » ont été enregistrés en France au premier trimestre 2024, soit « une hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 ».

« Personne ne peut nier le fait qu’on estime que les Français juifs représentent 1 % de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites », a déclaré le chef du gouvernement dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris. Il a précisé qu’il y a eu 1.200 actes antisémites entre l’attaque du 7 Octobre et la fin 2023, soit trois fois plus que sur toute l’année 2022.

Face à cette hausse, « pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l’âme tranquille », a affirmé le premier ministre en promettant de « faire preuve d’une fermeté exemplaire à chaque acte ».

« L’islamisme, un péril grave »

Déplorant qu’il ne soit pas possible de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, « de trouver les moyens de mettre en œuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France ».

« L’islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l’antisémitisme », a-t-il aussi affirmé, promettant de « s’attaquer frontalement à l’islamisme et au séparatisme ».

Attal a « honte » en écoutant Mélenchon

Le chef du gouvernement s’en est par ailleurs pris à La France insoumise et à son leader, Jean-Luc Mélenchon « J’ai souvent eu honte ces derniers temps […]. Honte en écoutant certains élus de La France insoumise parler de mouvement de résistance » au sujet du Hamas. « Honte en voyant le leader LFI agiter les haines, commettre les sous-entendus les plus indignes. Oui, il devrait avoir honte de ne jamais avoir un mot pour les victimes du 7 Octobre, honte de toujours éluder ce drame », a dénoncé Attal.

Le premier ministre a aussi critiqué le Rassemblement national, en lançant : « Ne nous laissons pas berner par le cynisme absolu de ceux qui disent soutenir les Français juifs par réflexe antimusulmans. »

Quelques jours après des mobilisations propalestiniennes dans le monde étudiant, principalement à Sciences Po à Paris, Gabriel Attal a enfin assuré qu’« il n’y aura jamais de droit au blocage » : « Nous n’accepterons jamais qu’une minorité manipulée prétende faire la loi. »

Analyse de Mohamed Sifaoui sur l’antisémitisme mmprimaire :

Prise de parti de Philippe Torreton, assez remarquable dans le milieu du spectacle :

Nassira El Moaddem « cyberharcelée par l’extrême droite, » se victimisent les « racistes dégénérés » mais ravis de gauche

La presse partisane soutient sa journaliste, ses insultes à son pays d’accueil et aux Français

A l’origine de ces attaques, selon Le Monde : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants,
au nom de la laïcité.

A l’origine de ces attaques : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité, écrit Le Monde, sans indiquer que cette interdiction ne s’applique pas aux entraînements, mais seulement aux matches, où ces vêtements sont des signes d’appartenance religieuse adressés au public, dans l’observance de l’interdit pour les hommes de montrer leurs genoux et leur nombril, zone intime large que les musulmans appelent l' »awra ».

L’Indépendant (Groupe La Dépêche (famille Baylet) s’interroge !

« Le site d’informations « Arrêt sur images » (ASI) [célèbre émission qui a décortiqué les media pendant plusieurs années sur France 5, devenue un site internet en 2007, après avoir été privée d’antenne pour partialité prescriptive] a dénoncé, vendredi 3 mai, le déferlement de haine en ligne visant sa journaliste Nassira El Moaddem après qu’elle a qualifié la France, son pays, de « pays de racistes dégénérés » [genre non déterminé: hétéros ou LGBTQI+ ?]. « Depuis plus de quarante-huit heures, Nassira El Moaddem (…) est victime d’une campagne de harcèlement raciste d’une rare violence de la part de l’extrême droite », s’indigne dans un communiqué transmis « Arrêt sur images », où elle anime une émission.

La journaliste [« raciste et dégénérée »,] a indiqué qu’elle étudie la possibilité [non pas de quitter ce pays qui ne lui inspire que haine et insultes, mais] de porter plainte face au flot de messages haineux reçus sur les réseaux sociaux Facebook, X, Instagram ou encore Linkedin, rapporte Le Monde. A l’origine de ces attaques : sa réaction, le 30 avril, à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité. « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte », a alors commenté sur X Nassira El Moaddem. Des propos qu’elle « ne regrette pas du tout », a-t-elle expliqué. « Ce qui s’est produit donne tout à fait raison à ce que j’ai écrit »[, estime-t-elle].

Le 1er mai, dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur CNews, le député RN Julien Odoul a notamment lancé : « Si elle n’est pas contente, elle se casse » [Ce qui ne paraît pas cohérent au Monde, se reconnaissant probablement raciste et dégénéré]. Il a aussi demandé sa suspension par Radio France, où elle ne travaille toutefois plus depuis 2022 [à la date du 24 octobre 2023, Nassira El Moaddem était déclarée journaliste permanente d’Arrêts sur images, produite par Riff International Production, société sur le point de fermer, détenue par Les Déménageurs Bretons]. Dans la foulée, la journaliste française d’origine marocaine a reçu des « messages d’insultes racistes et des menaces de mort par centaines », s’est indigné ASI.

« Arrêt sur images » a reproché aux médias du patron conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, le JDD et C8, d’avoir « lancé la machine » et « attisé la haine », tout en véhiculant de fausses informations, comme le fait qu’elle travaillerait encore pour Radio France, lors de l’émission « Touche pas à mon poste !  » (« TPMP ») de Cyril Hanouna. Sollicitées par l’AFP, CNews et C8 n’ont pas répondu [Lorsque ASI était passé sur le web, ses confrères de la presse ne l’avaient pas soutenu, mais ils sont de retour pour attaquer Bolloré, comme si son groupe était comptable des déclarations sur les réseaux sociaux…].

Soutien de sociétés de journalistes

A sa journaliste, France Télévisions passe ses insultes à la France, mais ce service public accable les insultés

Plusieurs sociétés de journalistes ont pour leur part réagi, à l’instar de celle de BFM-TV [qui a toutefois nuancé son propos] sur X qu’« on peut considérer les propos de Nassira El Moaddem comme excessifs ou inappropriés, mais les attaques en règle dont elle est l’objet sont intolérables ».

Les sociétés des journalistes de Radio France et de producteurs de France Inter ont également dénoncé « un cyberharcèlement raciste et particulièrement violent », s’ajoutant au « soutien » exprimé par les rédactions du Monde, du Nouvel Obs [même groupe, (islamo-)gauchiste], de Libération [multiculturaliste, universaliste, neo-féministe et wokiste], de Mediapart [révolutionnaire trotskiste] ou encore du Canard enchaîné [anarchiste]. »

Ajoutons qu’en revanche, Radio France a licencié Jean-François Achili, sur de simples allégations de contacts avec Jordan Bardella

Le symbole antisémite des « mains rouges », illustration de l’ignorance des propalestiniens de Sciences Po Paris

Le happening de la future élite de la nation, degré zéro de la culture historique et politique

Symbole des « mains rouges », incompris mais utilisé par
les sots de Sciences Po Paris,
vendredi 26 avril 2024.

Alors qu’afficher des mains ensanglantées fait référence au lynchage de soldats israéliens en 2000, certains étudiants de Sciences Po plaident sans honte l’ignorance.qq

Vendredi 26 avril, dans le cadre du blocus de Sciences-Po Paris commencé la veille au soir par des étudiants propalestiniens, plusieurs manifestants ont effectué un geste symbolique : lever vers le ciel leurs mains peintes en rouge. Une initiative qui, le soir même, indigne des comptes pro-israéliens sur les réseaux sociaux. Alors que la presse inculte, mais toujours prête à tout nous expliquer, ne relève rien de choquant, des twittos taclent ces étudiants qui utilisent «un symbole qui a une histoire et une symbolique d’appel au meurtre» d’Israéliens. Ils n’ont visiblement pas le bagage intellectuel qui les prédispose à sécher les cours pour Gaza dont ils ne savent rien.

Ils ont les slogans  mais ni les codes, ni la culture

« J’étais pas né » : telle est l’excuse couteau-suisse de certains balourds prétentieux après le déclenchement de la polémique dite des « mains rouges », pour justifier de la bonne foi avec laquelle, par dizaines, des « étudiants » ont répété des slogans adaptés à leur pauvre culture et brandi leurs mains peintes couleur sang, sans savoir ce qu’ils faisaient, lors d’un rassemblement devant leur école de la rue Saint-Guillaume, vendredi 26 avril.

En réponse aux tweets indignés de plusieurs observateurs, telle l’élue socialiste de Strasbourg Pernelle Richardot, le dessinateur Joan Sfar ou encore le philosophe Raphaël Enthoven, qui ont dénoncé une référence au lynchage de deux réservistes israéliens à Ramallah en 2000 (l’un des assaillants avait montré ses mains ensanglantées à la foule), plusieurs défenseurs de l’initiative se sont ainsi retranchés derrière l’excuse d’une ignorance crasse.

Seront-ils poursuivis pour appel à la haine et au meurtre?

« Je n’avais pas cette référence, mes camarades non plus », a par exemple assuré auprès de CheckNews (Libération) Hubert Launois, pourtant étudiant à Sciences Po et membre du Comité Palestinien. « Je suis né en 2004. En 2000, beaucoup n’étaient pas nés, ou bien avaient un ou deux ans. Ce n’est pas une image qui parle à notre génération », a poursuivi ce représentant de la prétendue culture de l’image, se disant « désolé »…

Ce fils de professeurs n’a pas non plus les clés de
l’accord du participe passé:
pourrait-il être routier ?

Pour sa gouverne, à l’époque, le début de la seconde intifada (révolte contre un régime d’oppresseur), les deux hommes, Yosef Avrahami et Vadim Norznich, ne devaient pas être présents en Cisjordanie. Perdus, selon les autorités israéliennes, espions, selon les Palestiniens, ils sont attrapés par la foule et lynchés à mains nues. Quelques instants après leur mort, un des participants au massacre apparaît à la fenêtre d’un commissariat et tend vers la foule ses mains ensanglantées, rouges du sang des deux victimes. De bons musulmans.

Aurore Bergé critique des étudiants « incultes » ou « antisémites »

Aurore Bergé, le jeudi 2 mai 2024, au ministère de la Stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel et l'exploitation sexuelle.

La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a vivement critiqué, ce vendredi 3 mai, les étudiants de Sciences Po qui avaient arboré le symbole des «  mains rouges » lors du blocage de l’établissement le 26 avril dernier en soutien au Hamas palestinien.

«  Quand je vois des étudiants tendre des mains rouges, qui rappellent des images où des Israéliens ont été décapités, il y a deux solutions : soit ils sont incultes, soit ils sont antisémites », a estimé Aurore Bergé, qui n’envisage pas, ce vendredi 3 mai sur le plateau de BFMTV-RMC, qu’ils soient les deux…

«  Dans tous les cas, c’est un problème puisqu’ils sont à Sciences Po », a poursuivi la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. «  Quand je vois ce qui s’y passe, ça n’est pas l’école que j’ai connue. C’était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas d’antisémitisme à Sciences Po », s’est souvenue Aurore Bergé.

Massacre de deux Israéliens en 2000

Pour rappel, le geste des «  mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L’un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l’un des corps est jeté à la foule tandis que l’autre est pendu

«  Dans tous les cas, c’est un problème puisqu’ils sont à Sciences Po », a insisté la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. «  Quand je vois ce qui s’y passe, ça n’est pas l’école que j’ai connue. C’était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas d’antisémitisme à Sciences Po », s’est souvenue Aurore Bergé.

Massacre de deux Israéliens en 2000

Pour rappel, le geste des «  mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L’un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l’un des corps est jeté à la foule tandis que l’autre est pendu. L’une des dépouilles est ciblée par des tirs d’armes à feu tandis que l’un des crânes est brisé. L’un des deux corps sera ensuite incendié.

A la suite du blocage de Sciences Po, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a suspendu les financements franciliens à l’établissement.

De nouveau occupée par des étudiants mobilisés sur le sort des Palestiniens à Gaza, c’est la direction de l’école qui a fermé ses portes ce vendredi 3 mai au profit du télétravail. Les examens de fin d’année doivent débuter lundi prochain…

Ces Français juifs qui revendiquent leur judéité, contre-effet du mouvement pro-palestinien

Témoignages de Juifs français

Alors que des Français de France, tel Simon Assoun, font fait partie du Tsedek,  collectif de juives et de juifs décoloniaux (antisionistes) et anti-racistes (luttant contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et de l’occupation d’Israël, sic), certaines personnalités, désemparées depuis le 7 octobre 2023, disent à quel point l’ignorance, l’idéologie radicale et la violence du mouvement pro-palestinien sont le ciel qui leur tombe sur la tête.

 » Nous vivrons « 

« Je suis atterré par la méconnaissance totale de la jeunesse française des réalités du Proche-Orient, » confie Joann Sfar. Le dessinateur s’émeut face à la « lâcheté collective ». Sur Instagram une aquarelle est devenue virale : un dessin du symbole Haï, formation de deux lettres de l’alphabet hébreu, le het et le youd, qui signifie « vivre », « vivant », accompagné de ce message : « Nous vivrons ».

Richard Berry

Yvan Attal

Abnousse Shalmani

Joël Dicker

Samuel Joyeux (UEJF)

Le Projet Menorah soutient les Juifs qui ont peur d’afficher les lumières de Hanoukka

FFF : Philippe Diallo alerte sur les nombrils et genoux cachés de sportifs

Ces islamistes, perturbateurs civilisationnels

Des influenceurs radicalisés diffusent sur TikTok
des genoux pixélisés
d’hommes musulmans
par « pudeur » 

Les comptes des réseaux sociaux qui associent football et islam fleurissent diffusant la notion de « ‘awra  », une partie du corps située entre le nombril et les genoux que l’on devrait cacher conformément aux commandements de musulmans rigoristes qui ne sont pas de simples  influenceurs, mais des activistes missionnés pour banaliser la « pudeur » islamique et peser sur les moeurs occidentales.

Les présidents de ligues et de districts sont appelés à la vigilance face aux pressions d’islamistes auprès des jeunes sportifs incités à la pudeur, en dissimulant leurs nombrils et leurs genoux.

Ils ne sont pas rares les internautes à qui ce « détail » a échappé. « Ça devient ridicule de pixéliser les genoux, s’agace l’un. Si vous avez un problème avec ça, il va falloir réfléchir à changer de sport. » « Punaise, j’adore les genoux… Ça m’excite. Pourquoi t’as fait ça ? », se moque un autre. Juste en dessous, un troisième « twittos » ironise : « C’est haram [qui est illicite, selon la loi islamique] de montrer des genoux ? » Dans le même temps, un autre utilisateur encourage le « fondateur » du compte, dont la foi musulmane est affichée sur le compte personnel, à poursuivre le floutage. Ce dernier rétorque que c’est un autre administrateur qui s’en est chargé un « frérot » qu’il « soutient ».

La FFF réagit à l’emprise islamiste sur le sport

Dans les pays arabes, telle l’Arabie saoudite, le terme « awra » désigne toute partie du corps que l’être humain cache par pudeur et réserve à sa vie privée, le nombri et les genoux étant érotiques

Les cadres sportifs ont donc été alertés et tenus de faire respecter l’interdiction de porter des collants, au lieu de shorts courts, ou des casques couvrant les cheveux. La FFF craint que ces articles soient détournés pour en faire des signes ostentatoires liés à l’islam, à l’insu des esprits non avertis. Lien Tiktok

L’awra aux JO de Paris 2024

Paradoxal ?

Mi-mars 2023, après des incidents liés au port du voile en match, la Fédération française a rappelé aux clubs son règlement. Des joueuses bravent pourtant l’interdit chaque semaine, profitant du flou entretenu par la Ligue Paris – Ile-de-France, qui a été taclée par la préfecture du 93.

Benzema, impudique
Benzema, clairement islamisé
Oops !

Plusieurs joueuses se sont présentées voilées au coup d’envoi. Ce qui n’avait pas posé problème lors des précédentes journées a, cette fois, fait tiquer l’arbitre de la rencontre, qui a tenu à respecter scrupuleusement l’article 1 du règlement intérieur de la Fédération française de football (FFF) qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». 

Lien TikTok

@mhz.03

La marque pour la UMMAH ✅ @Qowaa #muslim

♬ son original – Mouhamed
Pression de groupe

Un règlement intérieur que la FFF a clairement cherché à mettre en conformité avec la loi française, interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans des locaux publics et au sein d’associations bénéficiant de subventions. 

Des clubs de foot refusent les règles de la FFF

Raphaël Glucksmann exfiltré: « Saint-Etienne n’est pas à toi »

La tête de liste socialiste aux européennes accuse des pro-palestiniens et des LFI

Raphaël Glucksmann, conspué, bousculé par des manifestants lors du Premier-Mai à Saint-Étienne 

Quel est le rapport entre le Hamas palestinien et la fête du Travail du 1er-Mai à Saint-Etienne?

Raphaël Glucksmann a dû quitter précipitamment les cortèges de la manifestation du 1er-Mai à Saint-Etienne, dans la Loire, mercredi matin. Le candidat PS-Place publique aux élections européennes a été accueilli un peu plus tôt par des slogans « Glucksmann casse-toi : Sainté n’est pas à toi » scandés notamment par des « étudiants » de OSE (Organisation de Solidarité Etudiante)-CGT.

Des œufs remplis de peinture ont été jetés sur Raphaël Glucksmann qui a dû être exfiltré de la manifestation.

Certains manifestants portaient des drapeaux palestiniens et des étendards LFI et de Révolution permanente.

« Ils ont décidé de faire une campagne qui électrise tout »

Interrogé sur l’origine des manifestants qui l’ont poursuivi, Raphaël Glucksmann est prudent : « On va voir qui c’est. Ce qui est sûr c’est qu’il y avait des drapeaux de partis politiques, des drapeaux de la Révolution permanente et de la France Insoumise. C’est leur conception du débat démocratique. Ce n’est pas la nôtre. Nous on est des démocrates de combat, des démocrates jusqu’au bout des ongles. Et on exclue a priori toute violence physique et verbale de la confrontation politique qui fait vivre la démocratie. Ils ont décidé de faire une campagne qui électrisait tout. Ils ont décidé, alors qu’on a une extrême-droite à 40%, 80% de leurs tweets de la France insoumise sont consacrés à Raphaël Glucksmann, et à la liste Socialiste-Place publique. Ils ont choisi leur adversaire. Nous, notre adversaire c’est Jordan Bardella et la montée de l’extrême-droite« .

« La France est un “pays de racistes dégénérés” »

La journaliste d’”Arrêt sur images” Nassira El Moaddem est salariée du service public

Ancienne journaliste à iTélé, Canal + et au journal de 20h de France 2, directrice et rédactrice en chef du Bondy Blog, cette franco-marocaine est diplômée de l’ESJ de Lille

Présidente-directrice générale de Radio France, Mme Sibyle Veil a deux motifs de prendre des sanctions, les termes « racistes » et « dégénérés ».

L’épouse d’un petit-fils de Simone Veil couvre-t-elle les insultes de sa salariée ou compte-t-elle la mettre à pieds ?

Neuilly-sur-Marne: un seul des quatre directeurs d’école est accusé d’islamophobie, pourquoi?

Menace sur la liberté d’expression des parents et des enseignants

Une minorité politique tente d’imposer son idéologie en intimidant les démocrates. Sur les dix écoles élémentaires de la commune retenues pour expérimenter le port de l’uniforme à l’école, seul le directeur d’André-Chenier est visé, par un collectif sorti de nulle part, pour « obsession anti-musulmane ».  

Quel rapport entre uniforme scolaire et islamophobie? Contre toute attente, ce collectif en établit un : lien PaSiDupes. Autre sujet d’effarement, un seul des quatre directeurs suscite l’agressivité de certains face à la « tenue unique » promue par Gabriel Attal depuis décembre dernier.

Malgré les gesticulations choquantes et peu démocratiques de l’extrême gauche et des syndicalistes, 65% des parents approuvent le test de l’uniforme dans quatre écoles en banlieue parisienne.

Communauté éducative en émoi

« Directeur d’école (depuis 15 ans) à Neuilly-sur-Marne, dans le département de la Seine-Saint-Denis, j’ai manifesté mon intérêt avec trois autres directions d’école, à la suite des propositions du Maire de la Ville pour connaître notre position sur le projet ministériel de l’expérimentation de la tenue commune, » explique Nicolas Bourez, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier.

« A l’automne, j’ai commencé à en parler à mes collègues en conseil des maîtres, poursuitcj’ai bien noté que ce sujet suscitait un vif questionnement et marquait clairement les désaccords. J’ai donc attendu patiemment une communication officielle pour alimenter ensuite la réflexion au sein de l’équipe. La diffusion par BFM TV le mercredi 17 janvier en fin d’après-midi a jeté un trouble énorme à tous les niveaux : comment une chaîne de télé avait eu la liste « officielle » des écoles retenues pour expérimenter la tenue commune ? Comment ces écoles avaient donc décidé sans en référer à la communauté éducative ? »

« Dès le lendemain, nous sommes assaillis de questions par les parents, les collègues, voire de quelques élèves, et dans l’incapacité de répondre clairement, car nous découvrions nous aussi cette communication et cette absence de concertation. Bien entendu, nous rassurions chacun en répétant inlassablement que les décisions n’étaient pas prises et que nous attendions une communication ministérielle puis municipale pour débuter les concertations. Mais, la médiatisation en amont avait fait son œuvre et nous étions suspectés de vouloir faire passer la mesure dans le dos des autres, parents ou enseignants. Bien sûr, les reproches, parfois dignes de mauvaise foi, venaient principalement des opposants au port de l’uniforme… »

« Très vite, la machine s’est emballée, se souvient encore le directeur d’ecole. Les réunions se sont enchainées et les discussions avec les uns puis les autres se sont succédées, pour nous prendre un temps au-delà du raisonnable, alimentant franchement la surcharge de notre travail, déjà trop important en temps ordinaire. Les tensions se multipliaient de partout, y compris de notre hiérarchie, qui d’appel téléphonique en réunion à l’inspection, montrait clairement son désaccord avec ce projet, pourtant ministériel. Ne sommes-nous pas tous fonctionnaires, et supposés tenus de garder nos convictions pour notre sphère privée ou en dehors de notre temps de service ? »

« Les pressions montaient, les parents opposés passant à l’offensive et notamment en réunion avec les parents d’élèves élus des quatre écoles en mairie, où j’étais pendant longtemps le seul directeur présent, donc très sollicité par le Maire pour répondre aux questions concernant l’Education nationale. Mais, globalement, les parents ne semblaient pas du tout en opposition; au contraire, ils se révélaient intéressés et alimentaient le débat en parlant de leur propre expérience d’élève, certains aux Antilles, où l’uniforme est habituel au collège, d’autres dans des pays étrangers avec une tenue cadrée, voire très stricte. Ainsi, nous entendions enfin d’autres points de vue et cela avait quelque chose de rassérénant que cette nouveauté porte vers des oreilles qui ne semblaient pas embrigadées idéologiquement. Car les opposants, eux, marquaient franchement leurs convictions et n’hésitaient plus à les afficher. »

« La veille des vacances d’hiver, un parent d’élève élu au conseil d’école envoyait un mail à l’Inspecteur de circonscription pour mettre en cause ma neutralité alors que lui affichait très clairement des idées identifiées à gauche, voire à l’extrême gauche. Il se permettait également de mettre en doute mon respect du cadre institutionnel en faisant référence à mes écrits dans « des revues qui [pour lui] avaient une vision réactionnaire de l’école », c’est-à-dire ici même sur le site de Causeur.fr ! Mais ce parent ne montrait que la partie émergée de ce qui se tramait du côté politique. »

La France Insoumise et les Socialistes entrent en piste, pointe le directeur.

C’est alors que le député LFI de la circonscription, M. Thomas Portes, s’autorise une lettre aux directions d’école en qualifiant le port de l’uniforme de mesure d’extrême droite. Il rappelle ses convictions politiques et expose clairement ses objectifs : « Je m’engage à soutenir le personnel éducatif, les parents d’élèves et les organisations syndicales dans leur lutte contre cette mesure. » Voilà, le ton est clair, le positionnement l’est tout autant, ainsi que la politisation et les tentatives d’intimidations envers la direction de l’école, ce qui bien sûr est très choquant ! », s’indigne la cible de LFI.

« Début mars, un courrier arrive dans les boîtes aux lettres des écoles concernées, émanant des conseillers municipaux d’opposition au Maire de la Ville, notamment de M. Yannick Trigance qui est également Conseiller régional [PS, liste d’Audrey Pulvar], utilisant des enveloppes et l’en-tête de la région pour cette communication locale, ce qui pose clairement une question de budget. Il occupe aussi le rôle de responsable éducation du PS [il est inspecteur de l’Education Nationale depuis 2008]. Cette lettre qui est adressée directement au Maire, mais donnée en copie aux écoles, annonce clairement la couleur. L’immixtion dans la vie de l’école est flagrante, pour ne pas dire déplacée, car « nous souhaitons que les parents d’élèves soient consultés dans la plus grande transparence sur la base d’une question non-orientée et que les résultats soient rendus publics tout comme la décision de chaque conseil d’école », » rapporte-t-il.

« Bien entendu les parents ont tous été consultés, des réunions publiques ont été organisées et chacun a pu voter. L’issue des votes des parents a déterminé la poursuite des démarches pour valider en conseil d’école l’expérimentation. Ainsi, nous n’avons pas besoin d’invectives politisées pour savoir qu’une telle mesure sera d’autant plus approuvée et appliquée sereinement qu’elle aura été décidée dans la plus grande transparence possible. Mais qui donc craint les résultats de l’exercice de la démocratie ? Quand demander l’avis des parents est vécu comme une hérésie, on est en droit de se poser la question…, » grince-t-il.

« Même des messages sur les murs face aux écoles annoncent clairement l’opposition farouche de certains. Comment donc allons-nous ensuite expliquer les règles de la démocratie et de l’application de la décision commune à nos élèves quand des politiques, voire des parents d’élèves, se comportent de la sorte ? Des élèves, peu enclins à se laisser manipuler, ont répondu à leur façon… voir les photos ci-dessous.

Trois semaines plus tard, les votations des parents se sont déroulées dans le calme, les résultats sont sans appel, une très nette approbation de la mesure de leur part (65 % en moyenne sur les quatre écoles), et les conseils d’école se prononcent bien évidemment loin de toute politisation des discours qui instrumentalisent cette expérimentation pour accroître leur emprise sur le système scolaire. L’entrisme politique, notamment de l’extrême gauche est déjà très important dans les salles des professeurs, mais lorsque ce discours est relayé, pour ne pas dire davantage, par les élus locaux, nous sommes en droit de nous demander où vont notre école et ses valeurs de neutralité idéologique. Quand ce sont les mêmes qui remettent en cause nos principes de laïcité face à une actualité de plus en plus brûlante au sujet de l’entrisme islamique, nous pouvons franchement questionner les liens des uns avec les autres !

Nous demandons simplement de pouvoir poursuivre dans l’apaisement le travail de mise en œuvre par tous les acteurs de l’école de cette expérimentation de la tenue commune, dans la sérénité et sans subir toutes ces pressions qui viennent, comme chacun l’aura bien compris du même côté, alors qu’ici à l’école, nous ne faisons pas de politique, mais souhaitons tous la réussite de nos élèves. Le port de la tenue commune pourrait y contribuer au travers de l’établissement d’un climat scolaire apaisé. Il serait intéressant de pouvoir l’expérimenter comme le conseil d’école l’a votée, loin de toute idéologie, mais au plus près des besoins de nos élèves pour espérer retrouver l’efficacité que notre école recherche depuis plusieurs décennies.

L’activisme du collectf est clairement politique. Les actions d’intimidation de l’opposition de Neuilly-sur-Marne ont vocation à s’étendre â toutes les communes retenues en Ile-de-France. Puis éventuellement à l’entièreté du territoire national: Neuilly-sur-Marne est actuellement un laboratoire de l’islamo-gauchisme. A suivre…

La Sorbonne libérée : des dizaines d' »étudiants » pro-palestiniens squattaient la fac

La « capitulation » de la direction de Sciences-Po bloqué encourage les étudiants de La Sorbonne

Depuis midi lundi 29 avril, les cours sont suspendus à la Sorbonne et l’accès à l’université parisienne est bloqué en raison de la mobilisation d’une infime minorité d’étudiants pro-palestiniens, cornaquée par les Frères musulmans et entretenue dans l’idéologie islamo-gauchiste par un défilé de députés LFI, motivés par le chaos, Adrien Quatennens, Thomas Portes ou Aymeric Caron, lien PaSiDupes, a indiqué le service de communication de la Sorbonne.

Aymeric Caron refusera de protéger une journaliste agressée sous ses yeux
par des activistes

La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’université : des tentes avaient été dispersées dans la cour d’honneur pour annoncer un blocus durable.

Décomplexé, le journal Libération milite
pour le soutien aux Palestiniens,
puis pour le Hamas !

Depuis 11h30 lundi 29 avril, la Sorbonne était bloquée par une mobilisation étudiante en soutien au Hamas qui, depuis 17 ans, maintient la population palestinienne sous sa férule. Le service de communication de l’université parisienne a expliqué que Paris 1-Panthéon Sorbonne n’était plus accessible depuis midi.

Le rectorat a par ailleurs décidé de fermer l’université cet après-midi. « Les amphithéâtres ont été évacués vers midi et des examens ont été annulés« , précise le service de communication.

Selon la presse, une cinquantaine de tentes a été installée dans la cour d’Honneur et le hall de la Sorbonne. Plusieurs dizaines d’ « étudiants » s’ étaient rassemblés dans les bâtiments depuis la mi-journée pour « soutenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages ». La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’enceinte de l’université.

Plusieurs dizaines d’étudiants pro palestiniens sont rassemblés ce lundi 29 avril devant la célèbre université parisienne, pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Des manifestants devant la Sorbonne, jeudi 25 avril, lors du discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe.

L’appel lancé par les étudiants de Sciences Po soutenant le peuple palestinien a trouvé un écho. Ce lundi 29 avril à la mi-journée, des étudiants de l’université la Sorbonne ont commencé à investir la place devant le prestigieux établissement du centre de Paris, avec des tentes et des drapeaux palestiniens. Selon le mouvement Révolution permanente, ces manifestants organisent «un campement en solidarité avec la Palestine» dans le but de «dire stop au génocide».

Sur les vidéos partagées par le mouvement – à la frontière entre le média et le parti politique – on peut apercevoir une vingtaine d’étudiants, certains masqués pour garder leur anonymat, installant des tentes sur les pavés devant la rotonde de la Sorbonne. «Gaza, Gaza, Sorbonne est avec toi» scandent les étudiants.

Alors que cette cause est soutenue par le parti La France Insoumise – Rima Hassan s’était rendue devant Sciences Po Paris occupée par ses étudiants vendredi – le député LFI du Val-de-Marne, Louis Boyard a appelé sur son compte X (ex-Twitter) à rejoindre la manifestation en cours. «C’est la jeunesse qui ramène la France à la raison. Le mouvement est lancé et rien ne pourra l’arrêter», a-t-il écrit.

Après Columbia et Sciences Po Paris

Jeudi 25 avril, à l’occasion du discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, des étudiants pro palestiniens s’étaient déjà rassemblés devant l’université parisienne pour soutenir la population vivant à Gaza. Ils avaient été accueillis par un dense cordon de CRS qui les a dispersés. A quelques centaines de mètre de la place de la Sorbonne, le campus historique de Sciences Po, au 27 rue Saint-Guillaume, était occupé par ses étudiants comme certains campus régionaux de l’Institut d’étude politique. Cette occupation avait duré jusqu’au vendredi 26 avril au soir.

En quittant leur université, du Comité Palestine de Sciences Po avaient appelé tous les étudiants de France à se mobiliser pour demander un cessez-le-feu permanent et la paix à Gaza. Ce lundi, le comité de Sciences Po a relayé sur ses réseaux la manifestation en cours à la Sorbonne.

Cette nouvelle mobilisation étudiante de soutien au peuple palestinien se tient alors que le phénomène sur les campus américains continue de croître, en dépit de l’intervention de force de l’ordre devant certaines universités ce week-end. Le mouvement outre-atlantique avait commencé à Columbia, université privée à New York  il y a un peu plus de dix jours. Il concerne désormais plus de 80 campus dans le pays, de New York à Boston, en passant par Chicago, Austin ou encore Los Angeles et s’est exporté en Angleterre, en Allemagne ou encore dans l’Hexagone.

Sur le réseau social X, le groupe des Jeunes Insoumis de la Sorbonne a posté à midi : « Les étudiants de la Sorbonne rejoignent les étudiants américains et de Sciences po pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. Élargissons le mouvement dans toutes les facs du pays ». Sur le cliché posté, on peut voir des tentes dans la cour de la faculté.

Les députés LFI
Boyard, Portes, Guiraud exaltent les jeunes incultes

Louis Boyard et Thomas Portes, députés Insoumis, sont d’ailleurs présents à la Sorbonne. Devant les portes de l’université, un sit-in est également organisé en soutien à la Palestine et selon le journaliste de franceinfo, des personnes dont des députés Insoumis, empêchent les policiers de rentrer dans l’université.

Une mobilisation relayée sur les réseaux sociaux

Les étudiants mobilisés demandent « la fin des partenariats entre l’université de la Sorbonne et les universités israéliennes qui sont complices du génocide et de la colonisation en Palestine ». Sur le réseau social X, on peut voir de nombreuses photos de l’occupation en cours de la Sorbonne par les étudiants. Parmi les slogans scandés, rapporte franceinfo, il a été entendu : « Israël assassin Sorbonne complice » et « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! ». Vendredi 26 avril, Sciences-Po Paris avait organisé une nouvelle mobilisation propalestienne, rappelle Le Figaro. Jean-Luc Mélenchon avait adressé un message vidéo aux étudiants mobilisés : « Vous êtes à cet instant, pour nous, l’honneur de notre pays ».

Les esprits sont-ils libérés ?

Des journalistes de CNews agressés par des pro-palestiniens par des « défenseurs » de la liberté d’expression…

Devant Sciences Po, sous les yeux d’un député passif, Aymeric Caron

Caron, homme sans honneur

Ce matin 29 avril 2024, Audrey Bertheau, journaliste à CNews, révèle, sur le plateau de Pascal Praud, une agression vendredi devant Sciences Po, en présence du député LFI et journaliste Aymeric Caron, qui n’a pas porté secours à sa consoeur malmenée.

Manifestent-ils pour la libération des trois otages français du Hamas ?

« On était en train d’interviewer Aymeric Caron et il y a un jeune homme qui vient interrompre l’interview parce que, je pense, que ça lui posait problème. Il dit ‘pourquoi vous leur répondez ?’. Je lui dis que c’est le droit d’Aymeric Caron de répondre à des journalistes », a-t-elle fait valoir.

Fac à l’arrêt :
la validation de leur année leur sera-t-elle
offerte par surcroît ?

Audrey Bertheau : « On se sentait vraiment en danger. L’individu avait le regard noir et plein de haine… »

Une ultra minorité exige !

Et d’ajouter : « Puis il y a beaucoup de violences verbales, il donne des coups à la caméra. Le jeune homme va entraîner tout un groupe de personnes. Il va y avoir 10, 15, 20 personnes qui vont nous encercler. On se sent en danger réellement. On se dit qu’il faut partir ».

Député ou
agitateur politique ?

« On est clairement menacées. On nous dit de partir, on le fait. Et cet individu va revenir en disant ‘pourquoi vous êtes ici ?’, avec un regard noir. Pourquoi tant de haine ? », a poursuivi Audrey Bertheau.

Le haineux Caron fait honneur à la profession, à la politique et aux mâles blancs de gauche ultra…

Caron sur le réseau TikTok…

Mais LFI est contente de lui :

Aymeric Caron a par ailleurs agressé CNews:

Châteauroux : un Afghan poignarde Matisse à mort, 15 ans

Macron et Rousseau ont souhaité l’accueil d’Afghans

Sans discrimination,
ni discernement

L’assassin est un mineur délinquant qui avait été interpellé pour vol avec violence et relâché, au bénéfice de l’excuse de minorité… Sauvé des Talibans, ce criminel est  libre en France, parce que mineur.

« Mathis, un adolescent de 15 ans, est décédé samedi soir à Châteauroux, dans l’Indre, dans une bagarre à l’arme blanche« : une présentation trompeuse de Sud-Ouest.

La mort du jeune Mathis/Matisse survient après plusieurs faits de violences en France entre jeunes qui ont fortement marqué l’opinion, comme le passage à tabac mortel de Shemseddine, 15 ans, près de son collège à Viry-Châtillon ou à Crépol (Drôme) où des jeunes de Romans-sur-Isère sont venus semer la terreur lors d’un bal tragique pour Thomas Perotto, 16 ans, assassiné d’un coup de couteau par Ilyès Z., 19 ans.

A Châteauroux, il s’agit d’une tentative de vol avec violence. Et non pas d’une rixe inter-quartiers, comme à la Fontaine-d’Ouch près de Dijon où, début avril, un adolescent de 13 ans a été poignardé dans le dos. L’enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux, 43.000 habitants. 

Le suspect principal, un mineur de 15 ans, et sa mère, des Afghans, doivent être déférés ce lundi après-midi au pôle judiciaire criminel.

Que s’est-il passé samedi ?

La tentative de vol est survenue samedi, vers 18 heures, sur la voie publique à Châteauroux. D’après les secours, le garçon aurait été poignardé à plusieurs reprises au niveau du thorax, au niveau du coeur, et dans le dos, rapporte « La Nouvelle République ». Le motif du crime est le vol du téléphone portable que Matisse a voulu récupérer et une source proche de l’enquête ‘s’empresse d’assurer que le meurtre « n’a rien à voir avec l’islamisme, il n’y a aucun caractère religieux ». Il s’agit d’une « bagarre de rue ». Faux: le mobile est crapuleux.

La victime est décédée à l’hôpital dans la soirée, a précisé dimanche Agnès Auboin, la procureure de la République, dans un communiqué.

Une riveraine a raconté qu’elle a entendu « des cris » samedi soir et a affirmé qu’elle a vu « un jeune habillé en noir ».

Sans antécédent judiciaire, l’adolescent poignardé, apprenti cuisinier et fils de restaurateur, était accompagné d’un ami, apprenti comme lui, au moment des faits, selon une source proche du dossier.

Une enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux. Une autopsie de la victime a été ordonnée par le Parquet.

Que sait-on du principal suspect ?

Interpellé environ deux heures après la bagarre, le suspect, âgé de 15 ans également, a été placé en garde à vue, selon la procureure, ajoutant que l’auteur présumé « n’a jamais été condamné par la justice et son casier est vierge de toute condamnation ».

Agnès Auboin a toutefois précisé que deux procédures pénales concernaient le suspect, dont l’une pour des faits de vols aggravés avec violences.

Selon un témoin, ce mineur faisait partie d’un groupe d’agresseurs qui a sévi une semaine plus tôt dans un parc de Châteauroux et « qui avaient encerclé un homme de 22 ans » et l’avaient agressé. D’après « Le Parisien », cet adolescent de nationalité afghane et dont les parents sont en situation régulière, aurait été mis en examen le 22 avril pour « vol aggravé avec violence » dans cette affaire de guet-apens. Il avait été placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction, « seule mesure de sûreté prévue par le code de la Justice pénale des mineurs vu son âge, sans condamnation antérieure », a expliqué la procureure.

La mère du suspect également en garde à vue

Le Figaro
Cinq Afghans réfugiés en France étaient sous surveillance pour leur lien supposé avec les talibans et Sandrine Rousseau, l’ancienne porte-parole d’EELV, a provoqué des remous en déclarant que
s’«il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux… Donc quelque part, le fait de les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller.» 

Des témoignages permettaient de soupçonner que la mère de l’adolescent suspect pourrait être impliquée dans les faits de samedi, selon la procureure de la République. La femme, âgée de 37 ans et sans aucun antécédent judiciaire, a également été placée en garde à vue

L’adolescent de 15 ans et sa mère vont être déférés ce lundi après la mort de Matisse, jeune du même âge, à Châteauroux samedi. Le principal suspect avait déjà été mis en examen il y a quelques jours pour un guet-apens.

Pour mémoire :

« Nous n’avons pas du tout à rougir, car nous sommes l’un des pays qui accueillent le plus d’Afghans et qui leur donnent le plus de protection » (Macron, août 2021, dans le contexte de crise liée au retour des talibans au pouvoir,)

Pour mémoire:

90 soldats français sont morts en Afghanistan, dont 89 sur le sol afghan et un sur le sol tadjik, au service de la paix et de la reconstruction démocratique entreprise par le peuple afghan depuis 2001, et en combattant aux côtés de leurs camarades de combat afghans.

La mort de Matisse aurait pu être évitée. Georges Fenech attribue la faute au politique :

Peur sur Neuilly-sur-Marne : un directeur menacé de mort ferme son école

Une fermeture d’école pour protéger les enfants et son directeur

Accusé d’avoir une « obsession anti-musulmans », le directeur d’une des écoles de la commune révèle qu’il est menacé par un collectif local pour avoir soutenu le port de l’uniforme dans son école primaire.

Devant l’inaction de l’Education nationale plusieurs fois alertée, depuis mardi 23 avril, du danger qui pèse sur ce directeur et son école, l’établissement n’a pas ouvert ce lundi 29 avril. Le ministère de l’Education nationale a finalement déposé plainte et lui a octroyé la protection fonctionnelle.

Depuis une semaine, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier en éducation prioritaire de Neuilly-sur-Marne est visé par des tracts émanant d’un « Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ». Ces derniers qui ciblent Nicolas Bourez, figure de ce quartier sensible de Seine-Saint-Denis, l’accusent d’avoir « une obsession anti-musulmans ». « Ce comité m’expose dangereusement en distribuant des tracts dans toute la cité qui me qualifient d’anti-musulmans », a-t-il témoigné sur X, ce lundi 29 avril.

Qui est derrière le Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ?

Fin 2016, une école (Paul Valéry) de Neuilly-sur-Marne s’était fait connaître du fait de deux enseignantes maltraitantes : enfants baillonnés avec de l’adhésif, frappés à la tête ou au ventre, tirés par l’oreille au point de la décoller… …

A Neuilly-sur-Marne,  une certaine population dit oui au hijab et au quamis, mais non à l’uniforme scolaire

Port du hijab toléré, mais
« tenue commune » intolérable

Quatre écoles élémentaires retenues sur les dix vont effectivement expérimenter la tenue commune” à partir de la rentrée prochaine. “Bravo aux plus de 73% des parents qui ont participé à notre référendum local sur le port de la tenue commune à l’école !“, s’est félicité sur les réseaux sociaux Zartoshte Bakhtiari, le maire d’origine iranienne ré-élu au premier tour avec 72,29 % des voix (vice-président du comité des maires LR, puis SE) de Neuilly-sur-Marne, 38.000 habitants, vendredi soir.

A plus de 65 %, les parents d’élèves se sont, en effet, prononcés en conseil d’école pour l’expérimentation dans quatre écoles. Dans les détails, les résultats des votes en faveur de la mesure sont de 65,2 % à Louis Amiard, 68,5 % à André Chénier, 66,9 % Jean Jaurès et 57,6 % Claude Joseph Rouget de Lisle.

Belloubet saisit la justice pour les menaces de mort sur fonctionnaire de l’Etat

Après avoir annoncé ce vendredi 1er mars qu’elle a «saisi le procureur» après que le directeur de Maurice Ravel, lycée parisien, a été menacé de mort, la ministre de Macron n’est pas ébouriffée par de nouvelles menaces de mort sur un chef d’établissement scolaire, à Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis : sa routine est devenue de se dédouaner auprès des juges politisés qu’elle a nommés entre 2017 et 2020.

Pourquoi Rima Hassan, candidate LFI, est-elle convoquée pour « apologie du terrorisme »?

La militante franco-palestinienne doit assumer ses propos.

Rima Hassan, 7e sur la liste LFI aux européennes, est en position éligible. (Photo Pascal GUYOT / AFP)
Rima Hassan,
7e sur la liste LFI
aux européennes,
est en position éligible.

Rima Hassan devait être ce jeudi 18 avril à Lille pour parler de « l’actualité de la Palestine » aux côtés de Mélenchon. Mais la conférence de Rima Hassan a finalement été annulée par l’université, au même titre que le plan B des Insoumis, qui a, lui aussi, fait l’objet d’une interdiction, cette fois, de la Préfecture du Nord.

Au lendemain de cette séquence très commentée, Rima Hassan se retrouve encore au coeur de l’actualité. La Franco-Palestinienne a ainsi appris ce vendredi sa convocation par la police pour être entendue pour des faits « d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ». La candidate insoumise aux élections européennes a réagi à la convocation : «Je ne sais pas de quoi il s’agit« , a-t-elle feint. Mais elle dénonce auprès du journal Libération un développement qui « s’inscrit dans un climat politiquement inquiétant qui consiste à porter atteinte à un certain nombre de nos libertés fondamentales ».

Qui est Rima Hassan ?

Juriste franco-palestinienne de 31 ans, nommée au classement Forbes des « 40 femmes de l’année 2023 », la jeune militante politique, qui figure en 7ème place sur la liste LFI aux élections européennes de juin 2024, défend une position très radicale sur le conflit israélo-palestinien.

Petite-fille de Palestiniens partis de chez eux en 1948, Rima Hassan est née dans un camp de réfugiés palestiniens en Syrie, où est née sa grand-mère maternelle. Elle arrive en France à l’âge de dix ans, avec sa mère et ses cinq frères et sœurs.

D’abord apatride, elle obtient la nationalité française en 2010, puis est diplômée d’un master en droit international à l’Université Panthéon-Sorbonne après un mémoire sur la qualification du crime d’apartheid en Israël, dans une approche comparative avec l’Afrique du Sud.

Elle se sert de son expérience personnelle et crée en 2019 l’Observatoire des camps de réfugiés. « On a des problèmes d’enfermement, de privation de liberté, parfois des atteintes aux droits humains, dès lors que la structure d’urgence devient un lieu de vie », explique Rima Hassan. Sans compter, dit-elle, la « dépendance à la structure humanitaire », car « plus ils y passent du temps, plus il est difficile de les réinsérer dans les pays d’origine ou le pays hôte », expliquait-elle en novembre 2019. Elle travaille durant six ans à la Cour nationale du droit d’asile, CNDA, juridiction datant de 1952 examinant en premier et dernier ressorts les recours contre les décisions de l’OFPRA en matière d’asile

Suite à sa fondation de l’Observatoire des camps de réfugiés (informer, enquêter et sensibiliser sur les camps de réfugié-e-s, déplacé-e-s, migrant-e-s dans le monde), elle est entrée dans le classement Forbes 2023 des « 40 femmes d’exception qui ont marqué l’année et qui ont fait rayonner la France à l’international ».

Elle poursuit ses combats et fonde en 2023 le collectif Action Palestine France (organisation pro-palestinienne et antisioniste d’extrême gauche française, fondée en mars 2019 à Toulouse) pour porter ses combats. En février 2022, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce sa demande de la dissolution du Collectif Action Palestine et du Collectif Palestine vaincra, accusant ce dernier d’« appel à la haine, à la discrimination, à la violence » et de cultiver « le sentiment d’oppression des « peuples musulmans » […] dans l’objectif de diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale », « sous couvert de défendre la cause palestinienne ».

L’activiste se fait connaître sur les plateaux de télévision par son engagement pour la Palestine, une région géographique et non pas un état, partie de l’Empire ottoman antérieurement au mandat britannique (conquête britannique: 1917 ; administration: 1923-1948). Un engagement qui lui vaut d’être classée en août 2023, avant l’offensive terroriste des islamistes du Hamas en Israël, dans les « 40 femmes d’exception qui ont marqué l’année et qui ont fait rayonner la France à l’international », par le magazine économique américain Forbes.

Malgré les massacres du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, elle dénonce la contre-attaque d’Israël, un « génocide », et réfute la solution à deux Etats (celle de l’ONU en 1947, acceptée par les  Israëliens, mais refusée par les Palestiniens), « from the river (Jordan) to the sea », slogan qui efface Israël, alors que 130 otages  sont toujours détenus à Gaza par le Hamas et qu’au moins un quart d’entre eux est mort.

Depuis les massacres du 7 octobre, L’Oréal famille Schueller-Bettencourt-Meyers) qu’elle conseillait sans états d’âme sur les enjeux d’insertion des réfugiés, a suspendu son contrat temporairement, craignant son activisme antisémite sur Internet.

Le conflit lui vaut une exposition médiatique importante, au point de faire d’elle une des figures de la cause palestinienne depuis la reprise du conflit ces derniers mois. Quelques semaines après les attaques du 7 octobre, le site révolutionnaire trotskiste Mediapart lui offre un entretien dans lequel elle dénonce « un carnage » à Gaza et un « génocide » des Palestiniens et pointe la responsabilité d’Israël dans la création du Hamas. Elle s’affirme un peu plus comme la voix de la cause palestinienne en France.

Pour résoudre le conflit, Rima Hassan propose la création d’un Etat unique binational démocratique, estimant dans un entretien avec 20minutes quil « n’y aura pas de solution à deux Etats ». Une position qui tranche avec celle de La France Insoumise qui est, elle, en faveur de la solution à deux Etats, comme l’immense majorité de la classe politique.

Menacée de mort

L’exposition médiatique de Rima Hassan – notamment deux participations à « C ce soir », l’émission de débat de France 5 – lui vaut d’être la cible de harcèlement et de menaces de mort par SMS et messages vocaux (« on va t’attraper salope, regarde bien derrière toi quand tu marches », « on va te violer et te brûler vive »), rapporte-t-elle auprès du journal Le Monde. Son nom est même inscrit sur un obus israélien avant d’être largué sur Gaza.

Face à ces menaces, elle renonce au poste que lui offrait… Amnesty international comme chargée de plaidoyer sur les questions de migration, et prend un billet d’avion pour le camp de réfugiés palestiniens de Nayrab, près d’Alep (Syrie), où elle est née et a vécu ses dix premières années, puis en Jordanie où elle prépare un livre. « Dans cette période horrible, j’ai ressenti le besoin d’être proche de mon peuple. On vit ce qui se passe à Gaza comme une ­deuxième Nakba », poursuit-elle auprès du Monde, en référence à l’exode forcé de sept cent cinquante mille Palestiniens en 1948, lors de la création d’Israël par l’Organisation des Nations unies (ONU).

Une polémique avec l’animateur Arthur et l’essayiste Rachel Khan

Ses prises de position font notamment réagir l’animateur Arthur, qui fait le lien avec sa nomination dans le classement Forbes. « Si vous voulez apparaître dans le prochain classement Forbes France, le plus simple est de faire l’apologie du Hamas et d’être une antisémite patentée », écrit-il.

La polémique est née, Rima Hassan réplique à l’animateur. « Voir Arthur s’en prendre à une femme palestinienne juste parce qu’elle est récompensée pour son travail et son parcours et utiliser son influence pour me faire sauter de ce classement dont la cérémonie de remise des trophées se tiendra en mars en dit long sur le sexisme et le racisme de ce boomer », répond Rima Hassan dans un message posté sur X dans la foulée. Elle dépose ensuite plainte pour diffamation contre Arthur.

Nouvelle polémique ce jeudi 18 avril. Sur X, l’essayiste Rachel Khan été critiquée par de nombreux internautes après avoir ironisé sur la situation à Gaza. L’écrivaine réagissait à une publication – elle aussi polémique – de Julien Bahloul, ancien porte parole de Tsahal, montrant des Gazaouis à la plage.

Une photo à l’apparente légèreté qui cache une situation bien plus critique sur place. « Aujourd’hui, c’était l’occasion pour nous d’aller à la mer. A cause de la forte chaleur, la tente est comme un four, et l’air est comme le feu », racontait notamment Mahmoud Al-Khatib, 28 ans, qui a dû fuir la ville de Gaza.

Capture d'écran X (anciennement Twitter)
Capture d’écran X (anciennement Twitter)

Visiblement ulcérée suite à la publication, Rima Hassan a rétorqué à Rachel Khan qu’elle est « une ordure ». Face à ce tweet, l’essayiste a annoncé avoir porté plainte pour injure publique ».

Plus française que toi, y a Rima Hassan :

Macron souhaite un Grenelle sur les violences des mineurs

Et le précédent Grenelle, sur les violences conjugales, y a-t-il mis un coup d’arrêt ?

Après plusieurs semaines marquées par des drames impliquant des actes de violences entre mineurs, Macron a décidé de prendre le problème à bras-le-corps en demandant à ses ministres de lancer une « grande concertation » sur ce sujet. A Viry-Châtillon, la mort de Shemseddine « marquera à vie » parents, élèves et enseignants.

Le président français souhaite bel et bien s’inspirer du modèle « Grenelle » qui avait permis une concertation, d’ampleur!, sur le sujet des violences conjugales en… 2019 pour celui des violences des mineurs.

« Quand l’horreur des féminicides a saisi la société, nous avons lancé le Grenelle des violences conjugales qui nous a permis de mettre tout le monde autour de la table et de produire des résultats majeurs sur lesquels nous travaillons encore aujourd’hui », a indiqué le président français, selon ces propos rapportés.

Ainsi, il demande la « même mobilisation d’ampleur » sur cette question. Une décision qui intervient peu de temps après la mort de Shemseddine, un collégien de 15 ans roué de coups à Viry-Châtillon au début du mois. Ou l’agression de Samara à Montpellier, une collégienne passée à tabac par d’autres élèves de son établissement quelques jours plus tôt.

Cette concertation devrait commencer dès demain. Et devrait impliquer, sur un temps plus long, « maires, associations, parents, professeurs », comme l’a demandé Macron.

Des annonces d’Attal jeudi

Un participant à cette discussion en Conseil des ministres rapporte que le chef de l’Etat estime qu’il faut « tenir les deux bouts : l’autorité républicaine, sans faiblir, et le traitement à la racine des causes de l’explosion de la violence ».

Mais pour en savoir plus sur cette volonté du locataire de l’Elysée, il faudra sans doute attendre que l’idée brute ait été étoffée dans sa pensée complexe et patienter jusqu’au prochain discours de son premier ministre Gabriel Attal. Un discours qu’il prononcera le jeudi 18 avril dans l’Essonne, à Viry-Châtillon, où Shemseddine a été frappé à mort, le 4 avril dernier.

A l’occasion de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal dévelopera le thème de l’autorité, comme l’a détaillé ce mercredi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Il doit ainsi « détailler un plan d’action bien précis sur cet enjeu qui est attendu de tous, dans la continuité de notre action depuis 2017 ». Avec les résultats que l’on sait, après sept années d’annonces.

De premiers détails sur ce Grenelle des violences des mineurs doivent d’ailleurs être annoncés à cette occasion. Une politique gouvernementale qui prévoit donc de durcir les sanctions contre les mineurs, sur le modèle de la formule « Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter », qu’avait prononcé Gabriel Attal dans l’hémicycle en début d’année lors de son discours de politique générale. On en est donc toujours à ça…

Délinquance des mineurs: Dupond-Moretti enfin prêt à sanctionner les parents?

Le ministre souhaite « restaurer la parentalité, » mais il y a loin de la coupe aux lèvres

Dans le texte, envisagé par le ministère de la Justice, qui devrait être examiné en début d’été, un an après les émeutes, on trouve un durcissement des sanctions contre les parents de mineurs délinquants (trois ans de prison, 45.000 euros d’amende), des condamnations aussi lorsque le parent ne se présente pas quand le mineur comparaît devant la justice.

Le ministre de la Justice souhaite « restaurer la parentalité ». En juillet 2023, en marge d’un déplacement au tribunal judiciaire de Créteil (Val-de-Marne) réalisé en pleine période de violences urbaines après la mort de Nahel à Nanterre, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti avait laissé éclater sa colère contre les parents des mineurs impliqués dans les violences. Mais la colêre est mauvaise conseillère.

Neuf mois plus tard, lundi 15 avril, le média L’Opinion a dévoilé un projet de loi « relatif à la responsabilité parentale et à la réponse pénale en matière de délinquance des mineurs » porté par le ministre de la Justice, qui vise à « restaurer la parentalité ».

Jusqu’à trois ans de prison

Autre élément de langage choc: « que les parents tiennent leurs gosses. »

Dans le détail, ce nouveau texte prévoit de durcir les sanctions déjà prévues par l’article 227-17 du Code pénal, dont les 2 ans de prison et 30.000 euros d’amende pour les parents dont les enfants mineurs auraient commis plusieurs crimes ou délits.

De plus, le texte prévoit également la mise en place d’un stage de responsabilité parentale, la création d’une « contribution citoyenne éducative » ou encore la mise en place d’amende en cas d’absence lors d’audience d’assistance éducative de leur enfant.

Si ce projet est voté, cette peine pourrait alors passer à 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende. Une peine complémentaire de travail d’intérêt général (TIG) est aussi créée pour le parent défaillant, apprend-on.

« Techniquement un peu compliqué« …

Plusieurs parents originaires de la ville de Villeurbanne, en banlieue lyonnaise, se disent plutôt d’accord avec le contenu de ce projet de loi. « Vous allez voir de toutes façons la différence entre des parents qui sont là pour leur enfant et des parents qui laissent aller », dit une mère de famille.

« Je serai pour qu’on les éduque un peu, qu’on les sanctionne », abonde une seconde mère.

Le maire de Viry-Châtillon (Essonne) s’est exprimé sur le sujet, plus d’une semaine après la mort dans sa commune d’un adolescent de 15 ans qui avait été au préalable passé à tabac près de son collège. « Il est important que les parents prennent leurs responsabilités« , a estimé Jean-Marie Vilain (divers droite), invitant ces derniers à inculquer certaines valeurs comme le « respect des autres » et à montrer l’exemple.

Prenant le cas de parents qui se garent « n’importe comment » devant des écoles, Jean-Marie Vilain a questionné: « Comment voulez-vous que des enfants qui voient leurs parents se comporter de cette façon-là (…) puissent eux-même avoir un comportement exemplaire. C’est quasiment impossible. »

D’un point de vue juridique, et malgré les dispositions déjà existantes, est-il applicable que les parents soient retenus responsables des actions de leurs enfants mineurs? « Ça me parait techniquement un peu compliqué d’infliger des sanctions pénales puisque la responsabilité pénale est par définition personnelle. En droit pénal on n’est jamais responsable que de son propre fait », déclare l’avocat Charles Consigny.

En 2020, la délinquance des mineurs traitée par les Parquets a concerné 187 700 mineurs, soit 2,8 % de la population âgée de 10 à 17 ans au 1er janvier 2021. Parmi les garçons de 16-17 ans, ce taux est de 9,7 %.

Dupond-Moretti se fait violence: est-il volontaire et déterminé ?

Il aura fallu dix mois a Dupond-Moretti pour changet son fusil d’épaules, depuis les émeutes à la suite de la mort de Nahel en juin 2023 et plusieurs agressions en quelques semaines : l’attaque de Thomas à Crépol en novembre 2023, l’adolescente Samara, rouée de coups le 2 avril, à la sortie de son collège à Montpellier (Hérault), la mort de Shemseddine le 4 avril, un collégien à Viry-Châtillon (Essonne) ou encore le décès d’un autre adolescent à Romans-sur-Isère (Drôme), le 9 avril. Des drames qui poussent Eric Dupond-Moretti à agir et à tenter de trouver des solutions pour stopper la délinquance des mineurs.

Mais est-il prêt à confisquer les allocations familiales, à exclure des logements sociaux ou à modifier l’excuse de minorité ? Trop compliqué?…

Elections européennes: une liste pro-palestinienne en préparation dans plusieurs pays

Répétition générale avant les municipales 2026

L’Union des démocrates musulmans français (UDMF) compte se présenter aux élections européennes, dans une coalition « Free Palestine party » réunissant plusieurs partis européens, a indiqué ce lundi 15 avril l’UDMF.

Il s’agit « de faire entendre la voix du peuple palestinien » et de « lutter contre la contamination des idées d’extrême droite visant les citoyens de confession musulmane », a essentialisé Nagib Azergui, le président et fondateur de l’UDMF, qui compte déposer sa liste « début mai », malgré les critiques de  » vision communautariste  » du mouvement qui va à « l’envers de l’esprit de la République française ».

Son parti avait évoqué dès la mi-mars sur X (ex-Twitter) la participation aux élections européennes d’une coalition.

Cette nouvelle liste pourrait marcher sur les plates bandes de La France Insoumise. Ces derniers, avec Manon Aubry en tête de liste, ont en effet poussé le sujet de la situation humanitaire à Gaza parmi les thèmes de cette campagne des élections européennes.

Pour autant, le parti de Mélenchon ne semble pas inquiet de l’arrivée de cette menace dans la course au Parlement strasbourgeois.

« La question de Gaza et les questions internationales en général intéressent toutes les personnes qui s’inquiètent du respect des droits humains. On attend de savoir ce que cette liste défend et quel est son programme avant de commenter », déclare le coordinateur de LFI Manuel Bompard.

Que ce soit l’un ou l’autre, ils veulent ignorer que la population palestienne s’est prise au piège d’élections – datant de juin …2007 – qui ont porté le Hamas au pouvoir, un régime totalitaire islamiste qui préfère le terrorisme barbare – ils ont massacré des populations civiles en territoire israélien, le 7 octobre 2023 – au bien-être des siens.

La Palestine, mais pas que

Cette coalition réunira « des partis indépendants partageant la même éthique musulmane » en France, Espagne (Partido Andalusi), Allemagne (BIG Partei), Belgique (porté par Fouad Ahidar), Pays-Bas (Nida) et Suède (Partiet Nyans).

L’UDMF milite sur son site pour « un changement radical de la diplomatie française et européenne » avec la mise en place de sanctions contre Israël (interdiction de ventes d’armes, embargo commercial et exclusion de toute compétition internationale notamment).

Au delà de la Palestine, il liste aussi des propositions en matière d’écologie, de lutte contre l’évasion fiscale et contre les discriminations.

Créée en 2012, l’UDMF revendique 650 adhérents en France. Elle avait recueilli moins de 29.000 voix aux européennes de 2019, et 0,13% des suffrages, avec des pics dans certaines communes: 7,43% à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise, PCF jusqu’en 1995), 6,77% à Mantes-la-Jolie (Yvelines, PCF, puis PS jusqu’en 2002).

Le parti compte compenser son manque de moyens financiers par une campagne de terrain, avec un bus qui se rendra à partir de la mi-mai dans les quartiers multiculturels, de Strasbourg jusqu’à l’Ile-de-France.

« On a une concurrence très aiguisée face à nous », ajoute Nagib Azergui, alors que LFI insiste elle aussi sur la situation à Gaza dans sa campagne. Mais « on veut travailler différemment » en « ne se satisfaisant pas de grandes déclarations », ajoute-t-il.

Au delà du résultat des européennes, le responsable assure que « notre vraie ambition est 2026″ avec les municipales, auxquelles l’UDMF compte se présenter dans trois villes.

Nagib Azergui rejette par ailleurs toute accusation de communautarisme: si elle compte défendre les droits des musulmans », l’UDMF n’est « pas un parti confessionnel car on n’a pas fait du Coran la base de notre programme », explique-t-il.

Bientôt une liste pro-Ukrainienne ?

Ce que les électeurs européens doivent savoir :

Strasbourg: un commerçant refuse une intérimaire voilée

L’islamisme offensif reste invisible et inaudible de la macronie à oeillères

Les réseaux sociaux se sont enflammés comme l’amadou au vu d’images d’un gérant à Strasbourg refusant une mission à une intérimaire voilée: « On est en France, madame ! Vous prenez vos affaires et vous partez ! » 

La séquence a été tournée dans un magasin de chaussures italiennes à Strasbourg.Sur les images, on peut voir le directeur du magasin refuser une intérimaire portant un voile. « Là, on est sur un lieu privé. Donc vous récupérez vos affaires… », a-t-il déclaré à la provocatrice voilée. Cette dernière l’a alors invité à « appeler l’agence qui l’a fait venir ici ».

 » Si je vous demande de sortir, vous sortez ! Vous n’avez pas la tenue adéquate. Je ne peux pas vous garder, si vous ne souhaitez pas garder la tenue adéquate…. », a poursuivi le directeur.

« Vous déformez mes propos ! Vous me dites de partir parce que j’ai le voile », a indiqué la jeune femme. « On est en France madame. C’est dans la loi… », a ajouté son interlocuteur.

« Liberté, égalité, fraternité. Sur mon contrat, ce n’est pas écrit que je ne dois pas mettre le voile », a argumenté l’intérimaire, méprisante des lois de ce pays, avant de prendre ses affaires et de quitter la boutique.

Passant le relais à la pègre endogène comme exogène:

Le site internet JeuxVideo appartient à Webedia qui possède 3blackdot, Académie du Goût, easyVoyage (véritable media voyage, « de l’inspiration à la conversion », sic), ELEPHANT, IDZ Prod, Jellyfish (experts du digital), Livres et communication, Partoo (éditeur de logiciels), Pour de bon, Semantiweb, The Boxoffice Company (Allociné (qui a « dopé » la sortie des Nouvelles Aventures d’Aladin), BoxOffice…), etc.

Macron et Marc Ladreit

Et l’actionnaire unique est Fimalac, dont le propriétaire est un proche de François Hollande, puis de Macron, Marc Ladreit de Lacharrière, associé à une filiale d’Engie. Il a plaidé coupable pour avoir fait bénéficier Penelope Fillon d’une rémunération contraire à l’objet social de la Revue des Deux Mondes.

Les trolls dans toute leur splendeur
Militant communautariste
Diffuseur de fake news, au même titre que le voile serait une prescription du coran..

Des nuances dans le milieu :