Le symbole antisémite des « mains rouges », illustration de l’ignorance des propalestiniens de Sciences Po Paris

Le happening de la future élite de la nation, degré zéro de la culture historique et politique

Symbole des « mains rouges », incompris mais utilisé par
les sots de Sciences Po Paris,
vendredi 26 avril 2024.

Alors qu’afficher des mains ensanglantées fait référence au lynchage de soldats israéliens en 2000, certains étudiants de Sciences Po plaident sans honte l’ignorance.qq

Vendredi 26 avril, dans le cadre du blocus de Sciences-Po Paris commencé la veille au soir par des étudiants propalestiniens, plusieurs manifestants ont effectué un geste symbolique : lever vers le ciel leurs mains peintes en rouge. Une initiative qui, le soir même, indigne des comptes pro-israéliens sur les réseaux sociaux. Alors que la presse inculte, mais toujours prête à tout nous expliquer, ne relève rien de choquant, des twittos taclent ces étudiants qui utilisent «un symbole qui a une histoire et une symbolique d’appel au meurtre» d’Israéliens. Ils n’ont visiblement pas le bagage intellectuel qui les prédispose à sécher les cours pour Gaza dont ils ne savent rien.

Ils ont les slogans  mais ni les codes, ni la culture

« J’étais pas né » : telle est l’excuse couteau-suisse de certains balourds prétentieux après le déclenchement de la polémique dite des « mains rouges », pour justifier de la bonne foi avec laquelle, par dizaines, des « étudiants » ont répété des slogans adaptés à leur pauvre culture et brandi leurs mains peintes couleur sang, sans savoir ce qu’ils faisaient, lors d’un rassemblement devant leur école de la rue Saint-Guillaume, vendredi 26 avril.

En réponse aux tweets indignés de plusieurs observateurs, telle l’élue socialiste de Strasbourg Pernelle Richardot, le dessinateur Joan Sfar ou encore le philosophe Raphaël Enthoven, qui ont dénoncé une référence au lynchage de deux réservistes israéliens à Ramallah en 2000 (l’un des assaillants avait montré ses mains ensanglantées à la foule), plusieurs défenseurs de l’initiative se sont ainsi retranchés derrière l’excuse d’une ignorance crasse.

Seront-ils poursuivis pour appel à la haine et au meurtre?

« Je n’avais pas cette référence, mes camarades non plus », a par exemple assuré auprès de CheckNews (Libération) Hubert Launois, pourtant étudiant à Sciences Po et membre du Comité Palestinien. « Je suis né en 2004. En 2000, beaucoup n’étaient pas nés, ou bien avaient un ou deux ans. Ce n’est pas une image qui parle à notre génération », a poursuivi ce représentant de la prétendue culture de l’image, se disant « désolé »…

Ce fils de professeurs n’a pas non plus les clés de
l’accord du participe passé:
pourrait-il être routier ?

Pour sa gouverne, à l’époque, le début de la seconde intifada (révolte contre un régime d’oppresseur), les deux hommes, Yosef Avrahami et Vadim Norznich, ne devaient pas être présents en Cisjordanie. Perdus, selon les autorités israéliennes, espions, selon les Palestiniens, ils sont attrapés par la foule et lynchés à mains nues. Quelques instants après leur mort, un des participants au massacre apparaît à la fenêtre d’un commissariat et tend vers la foule ses mains ensanglantées, rouges du sang des deux victimes. De bons musulmans.

Aurore Bergé critique des étudiants « incultes » ou « antisémites »

Aurore Bergé, le jeudi 2 mai 2024, au ministère de la Stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel et l'exploitation sexuelle.

La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a vivement critiqué, ce vendredi 3 mai, les étudiants de Sciences Po qui avaient arboré le symbole des «  mains rouges » lors du blocage de l’établissement le 26 avril dernier en soutien au Hamas palestinien.

«  Quand je vois des étudiants tendre des mains rouges, qui rappellent des images où des Israéliens ont été décapités, il y a deux solutions : soit ils sont incultes, soit ils sont antisémites », a estimé Aurore Bergé, qui n’envisage pas, ce vendredi 3 mai sur le plateau de BFMTV-RMC, qu’ils soient les deux…

«  Dans tous les cas, c’est un problème puisqu’ils sont à Sciences Po », a poursuivi la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. «  Quand je vois ce qui s’y passe, ça n’est pas l’école que j’ai connue. C’était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas d’antisémitisme à Sciences Po », s’est souvenue Aurore Bergé.

Massacre de deux Israéliens en 2000

Pour rappel, le geste des «  mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L’un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l’un des corps est jeté à la foule tandis que l’autre est pendu

«  Dans tous les cas, c’est un problème puisqu’ils sont à Sciences Po », a insisté la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. «  Quand je vois ce qui s’y passe, ça n’est pas l’école que j’ai connue. C’était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas d’antisémitisme à Sciences Po », s’est souvenue Aurore Bergé.

Massacre de deux Israéliens en 2000

Pour rappel, le geste des «  mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L’un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l’un des corps est jeté à la foule tandis que l’autre est pendu. L’une des dépouilles est ciblée par des tirs d’armes à feu tandis que l’un des crânes est brisé. L’un des deux corps sera ensuite incendié.

A la suite du blocage de Sciences Po, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a suspendu les financements franciliens à l’établissement.

De nouveau occupée par des étudiants mobilisés sur le sort des Palestiniens à Gaza, c’est la direction de l’école qui a fermé ses portes ce vendredi 3 mai au profit du télétravail. Les examens de fin d’année doivent débuter lundi prochain…

Européennes: un descendant de Napoléon 1er, candidat sur une liste souverainiste

Restaurer le pouvoir des nations et des peuples d’Europe

Joachim Murat
avec sa femme,
la princesse Yasmine Murat

Un arrière-petit-neveu de Napoléon 1er, Joachim Murat, sera candidat aux élections européennes sur une liste souverainiste, a-t-il annoncé vendredi 19 avril dans un communiqué de presse.

Agé de 50 ans, Joachim Murat se présente comme descendant du maréchal d’empire et roi de Naples Joachim Murat (1767-1815), qui fut le beau-frère de Napoléon Ier par son mariage avec sa sœur de Caroline Bonaparte.

Joachim Murat figure en 3e position sur la liste « inspirée par l’esprit du Conseil National de la Résistance »,  « Nous le peuple », menée par Georges Kuzmanovic, un ancien porte-parole de Jean-Luc Mélenchon qui avait quitté La France Insoumise en 2018 pour fonder son mouvement, « République Souveraine ».

Georges (Djordje) Kuzmanovic, né à Belgrade en Serbie (RFS de Yougoslavie, il y a 50 ans), est ancien combattant et officier de réserve.

Il intègre le Parti de gauche dès sa création et devient membre de son bureau national. Il rejoint ensuite La France insoumise et devient conseiller de Mélenchon sur les questions internationales et de défense durant la campagne présidentielle de 2017.

Invoquant des divergences, il quitte La France insoumise en 2018, puis fonde son propre parti, République souveraine, dont il est le président. Il est candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2022 mais ne parvient pas à réunir les 500 parrainages nécessaires pour s’y présenter.

Son positionnement pro-Kremlin sur les guerres en Syrie et en Ukraine est contraire à la propagande macronienne et de sa presse.

Ancien officier parachutiste

8ᵉ prince Murat,
Joachim Murat,
descendant de Caroline Bonaparte, sœur de l’empereur Napoléon Ier,
et d’un autre Joachim Murat, maréchal d’empire
et roi de Naples.

Selon Joachim Murat, cette liste comprendra aussi Philippe Grégoire, un éleveur président du « SAMU social agricole », une association qui défend les paysans en difficulté, et l’écrivain Olivier Delorme.

Ancien officier parachutiste qui effectua son service militaire comme élève officier de réserve à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, puis au 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien, à Toulouse, versé dans la réserve du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine, qui participa à un déploiement en opérations extérieures au Kosovo, Joachim Murat se décrit en  » passionné de la France et de son modèle social qui ne supporte plus sa destruction programmée par les tenants de l’Europe fédéraliste« .

« Il est temps de redonner le pouvoir aux nations et aux peuples, face à une bureaucratie européenne oppressante et à une élite politique qui a trahi les principes fondamentaux de la démocratie, de la souveraineté et de la liberté, » insiste-t-il.

Il estime que « le bonapartisme est un courant politique d’essence républicaine qui vise à assurer l’autorité de l’Etat et qui garantit le respect de la souveraineté populaire par l’exercice du référendum. Le bonapartisme peut réconcilier les Français avec la classe politique car il favorise mécaniquement l’émergence d’une élite au service de l’intérêt général. ». Restaurer la souveraineté populaire et l’adhésion citoyenne par l’exercice du référendum, restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble de la France avec fermeté, renégocier les traités européens, repenser la gouvernance de l’Euro, relancer une nouvelle construction européenne, reprendre en main les leviers de souveraineté économique et unir les Français en rassemblant autour de l’idée de grandeur et de fierté nationale sont autant de points que défend Joachim Murat lors de ses interventions.

Cambridge: une militante pro-Palestine tague et lacère un portrait de Lord Balfour

Terrorisme mou de jeunes privilégiés occidentaux

Mars 2001: les Talibans se filment en train de détruire les Bouddhas de Bâmiyân
Mars 2024: les Talibans sont à l’université de Cambridge

Les étudiants de Cambridge ne sont pas tous incultes, à moins qu’ils ne soient que des exécutants.

Une caméra était sur place au « bon » moment. Une activiste a été filmée en train de projeter de la peinture et de déchirer le portrait de l’ancien ministre britannique auteur en 1917 d’une déclaration exprimant le soutien du Royaume-Uni à l’établissement d’un «foyer national pour le peuple juif» en Palestine.

Après la cause écologiste, la Palestine : un tableau a été endommagée au nom du conflit entre le Hamas et Israël. Une militante du groupe Palestine Action a lacéré ce vendredi 8 mars un portrait de Lord Arthur Balfour, dans l’université de Cambridge. L’homme représenté sur la peinture est un ancien ministre britannique auteur en 1917 d’une déclaration exprimant le soutien du Royaume-Uni à l’établissement d’un «foyer national pour le peuple juif» en Palestine.

Dans une vidéo mise en ligne sur X par le groupe, cette militante asperge de peinture rouge et lacère avec ce qui semble être un cutter, ce tableau de 1914 signé Philip Alexius Laszlo et accroché sur un mur de Trinity College. La police a confirmé l’incident et précisé qu’une enquête avait été lancée. «Aucune arrestation n’a eu lieu à ce stade», a-t-elle précisé dans un communiqué.

Dans une déclaration transmise à l’AFP, le Trinity College «regrette les dégâts causés au portrait (…) durant les heures d’ouverture au public» de l’établissement.

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Dans un communiqué, Palestine Action, lancée en octobre 2023, estime que cet acte «symbolise le bain de sang du peuple palestinien depuis la publication de la déclaration de Balfour en 1917» et dénonce l’opération militaire israélienne à Gaza lancée par Israël en représailles à l’attaque sanglante des terroristes islamistes du Hamas le 7 octobre dernier, qui avait fait au moins 1.160 morts, la plupart des civils, selon un décompte à partir de sources officielles.

Après cinq mois d’une guerre dévastatrice, 30.878 personnes sont mortes à Gaza, selon les autorités du mouvement islamiste, et 1,7 million d’habitants ont été déplacés par les combats, selon l’ONU. La déclaration Balfour, datant du 2 novembre 1917, est considérée comme un jalon important ayant favorisé la création d’Israël en 1948.

«Les Britanniques ont initié le nettoyage ethnique de la Palestine, réalisant l’objectif sioniste de construire leur “maison” sur ce qui était des communautés, des villes, des villages, des fermes et des terres ancestrales palestiniennes», dénonce, dans son communiqué, Palestine Action (Association France-Palestine Solidarité, AFPS), présidée par Bertrand Heilbronn. La déclaration Balfour, adressée à Lord Walter Rothschild, éminent sioniste britannique, demandait également à ce que «rien» ne soit «fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine, ou aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays». L’AFPS soutient la libération de Georges Ibrahim Abdallah, condamné à la prison à perpétuité pour complicité d’assassinat terroriste et détenu en France depuis 1984.

Palestine Action se décrit comme un «réseau d’action directe» dont l’objectif est de dénoncer «la complicité britannique» avec l’Etat d’Israël, en particulier ses ventes d’armes. En octobre, des militants avaient recouvert de peinture rouge la façade du siège de la BBC à Londres, et en janvier, six membres du groupe avaient été arrêtés, soupçonnés d’avoir voulu perturber la Bourse de Londres.

Octobre 2023, rassemblement pro-palestinien à Paris

15.000 activistes se sont rassemblés à Paris contre les opérations militaires israéliennes à Gaza, à l’appel d’un collectif constitué d’une quarantaine d’organisations antisémites – dont la CGT, FSU, la France Insoumise, l’Union syndicale Solidaires, l’association France-Palestine-Solidarité, le Mrap, le collectif des Musulmans de France ou encore l’Union juive française pour la Paix – pour demander l’arrêt des opérations militaires d’Israël à Gaza.

« Israël assassin, Macron complice »« Pas de paix sans décolonisation », ont notamment scandé les manifestants. Le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » à l’initiative du rassemblement a déployé une banderole au pied de la statue de la République, appelant la France à « demander un cessez-le-feu immédiat » et « halte au massacre à Gaza ».

Affiche des JO de Paris : le chef de la diplomatie italienne s’indigne de la suppression de la croix du dôme des Invalides

La France fait honte à notre voisin

Le gouvernement italien participe à la polémique sur l’affiche officielle des Jeux olympiques de Paris. Devant les eurodéputés du Parti populaire européen (PPE), Antonio Tajani, le vice-président du conseil italien a évoqué la suppression de la croix séculaire du dôme des Invalides dans la représentation picturale du dessinateur Ugo Gattoni. Et il n’a pas hésité à tancer le modèle de la laïcité « à la française », qu’il a qualifié de « stupidité », rapporte Le Figaro.

« Ce n’est pas une bonne idée d’effacer notre histoire et notre identité », a-t-il lancé lors du Congrès du PPE, à Bucarest. Cette figure de la droite italienne est le prédécesseur d’Ursula von der Leyen à la tête du Parlement européen, entre 2019 et 2022. Membre du parti Forza Italia, il assume un positionnement conservateur, matérialisé par l’évocation des fondements démocrates-chrétiens de la formation fondée par Silvio Berlusconi. « J’espère qu’ils vont changer les choses en France », a-t-il martelé.

Un choix militant que le code des JO ne justifie pas

Depuis plusieurs jours, l’affiche officielle des JO fait en effet l’objet d’une controverse autour du parti pris du dessinateur. Le drapeau tricolore ne figure pas en tant que tel sur le dessin, ni la croix des Invalides. Interrogé par BFMTV, Ugo Gattoni a expliqué sa démarche en invoquant une …liberté artistique, s’écartant d’une représentation « conforme » des « objets et des bâtiments ». Une revisitation exigeant un oeil de lynx du spectateur, mais aussi une perspicacité au-dessus de la moyenne : il faut ainsi être LGBTQI++ pour identifier la tour Eiffel érigée en rose ou reconnaître la marina marseillaise aux confins du Champs de Mars. Une libre expression soutenue par l’organisation des Jeux olympiques, qui a évoqué « un exercice libre pour chaque Comité d’organisation » inscrit dans le code olympique. Faux!

Sérieusement, le chef de la diplomatie italienne n’est pas isolé : les mots de Roger Karoutchi ont retenu l’attention

La croix historique remplacée par une flèche

Malgré la validité du processus, seule la gauche et l’extrême gauche n’ont pas trouvé, exceptionnellement, un motif d’insurrection contre cette œuvre « wokiste ». 

Lien PaSiDupes

Le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, a jugé le dessin « scandaleux ».

Sur le réseau social X, la tête de liste LR aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, a affirmé que ce choix traduit une volonté « d’annuler l’histoire » de la France.

Un jugement partagé par Marion Maréchal, la tête de liste Reconquête pour le scrutin européen.

La lecture que fait Philippe Caverivière de l’affiche ?

Affiche des JO 2024: Paris ou Disney Land ?

Une image de Paris « cancellisée »


Aussitôt dévoilée, l’affiche des JO de Paris 2024 a fait polémique en raison de l’escamotage de la croix romaine sur l’hôtel des Invalides ou encore des couleurs emblématiques françaises. Son créateur, Ugo Gattoni, a tenté d’expliquer ces effacements, sans jamais évoquer la Charte des JO, mais se réfugiant derrière un processus de création peu convaincant. Le Comité olympique sera-t-il appelé à justifier son choix ?

Une occultation d’autant plus stupéfiante que 2024 est aussi l’année du rétablissement de la flèche de Notre-Dame de Paris et du retrait des échafaudages.

Les couleurs officielles du pays organisateur ont disparu à Paris en 2024 sous la présidence de Macron:

A Paris 2024, les fumigènes censés dessiner le drapeau tricolore ont été effacés…

A Paris, il faut zoomer à mort pour distinguer les anneaux olympiques :

Paris au sens large, inclusif du port de Marseille…

Vision artistique de la Seine: si vous la voyez indigo, n’appelez pas votre ophtalmo, c’est sur instruction de la maire Hidalgo pour qui
la tour Eiffel est rose !

Un sénateur demande au comité des Jeux Olympiques de refaire l’affiche

L’affiche des Jeux Olympiques pour Paris 2024 n’est pas du goût de grand monde et le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Stéphane Le Rudulier se fait porte-parole des indignés, dénonçant une affiche « aseptisée, vidée des symboles français ». Il appelle le comité d’organisation à revoir sa copie.

« Cela ressemble plus à un mauvais manga, réalisé par une intelligence artificielle, qu’à une affiche des Jeux Olympiques. »  Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône, se montre tranchant à l’égard de l’affiche des Jeux Olympiques dévoilée ce lundi. Elle serait vidée, selon l’élu, « de toutes les références, historiques, identitaires et culturelles de la France. »

Si on retrouve sur cette affiche la tour Eiffel, la marina du port de Marseille ou encore le Stade de France, certains symboles ont disparu, dénonce le sénateur : « La croix des Invalides a été supprimée. Sur l’Arc de Triomphe, si vous faites bien attention, les références aux guerres napoléoniennes ou à la Première Guerre mondiale ne sont plus là. »

Une nouvelle affiche ?

Stéphane Le Rudulier appelle le comité d’organisation des Jeux Olympiques à revoir sa copie : « je demande au comité d’organisation des Jeux de réfléchir à une nouvelle affiche qui ferait la promotion de notre patrimoine. [..] Les Jeux sont un moment où l’on peut montrer au monde entier que nous sommes fiers de nos valeurs et de notre culture. On ne doit pas renier nos racines. »

2.000 heures de travail

Le sénateur rappelle néanmoins que ce n’est pas l’auteur de l’œuvre qui est ici visé. L’affiche a été réalisée par l’artiste parisien Ugo Gattoni, sérigraphe de 36 ans, connu pour une exposition intitulée « Ultra copains » et des foulards Hermès à 360 ou 480 euros, et qui a passé plus de 2.000 heures sur son affiche: à quel prix pour le contribuable ?

Cette fresque-fouillis très colorée rappelle le style de la bande dessinée « Où est Charlie ? », des livres-jeux du Britannique Martin Handford où le lecteur doit réussir à retrouver le petit héros. L’affiche, dans les tons pastel évoquant une pâtisserie américaine, est peuplée de 40.000 personnages engagés dans les 29 sports olympiques et les 18 sports paralympiques. Le comité des J0 de Paris évitera-t-il un procès pour plagiat ?

L’honneur de Roger Karoutchi aura été de réagir :

Panthéonisation de Manoukian, résistant obligé parce que communiste

Un héros, au final

Faut-il panthéoniser toutes les figures traquées par les Nazis, outre les juifs, les prisonniers politiques, les tziganes, les témoins de Jéhovah, les homosexuels, les asociaux, les apatrides, et les prisonniers de droit commun. Alors, si les prisonniers politiques sont communistes, la gauche s’empare d’autant plus passionnément du sujet.

La barbarie des nazis, on peut en parler, mais de celle des Palestiniens du Hamas ?

Ce mardi 20 février, 80 ans après, l’heure était au recueillement pour les porte-drapeaux, les autorités présentes et l’assemblée d’anonymes, réunis sur les hauteurs de Suresnes, au Mont-Valérien, pour une procession mémorielle en hommage au résistant arménien. À la veille de sa panthéonisation, son cercueil a emprunté le chemin de ses derniers moments, de la chapelle à la clairière des fusillés. Sur son passage, des jeunes portent des lanternes, tandis que d’autres suivent le cortège de près. Ils tiennent dans leurs mains les photos des membres du « groupe Manouchian », eux aussi panthéonisés.

 « L’histoire de Missak Manouchian me touche particulièrement »

Cette « armée du crime », comme l’avait baptisé l’occupant nazi sur la célèbre Affiche rouge, était cosmopolite. Ils étaient 23 – juifs, polonais, hongrois, italiens, espagnols, roumains et français. Ensemble, ils combattirent la barbarie du Troisième Reich. Ensemble, ils furent traqués par les brigades spéciales de la police française jusqu’à leur arrestation. Et ensemble, ils périrent sous les balles allemandes. Celestino Alfonso, Olga Bancic, Joseph Boczor… Leurs noms sont lus à haute voix pour faire résonner la mémoire de leur sacrifice. « C’est un hommage magnifique », salue Sarah, présente dans l’assistance. « Étant moi-même née à l’étranger, l’histoire de Missak Manouchian me touche particulièrement. Comme lui, j’ai choisi la France », poursuit-elle.

Le cercueil, recouvert d’un drapeau français, est ensuite transporté sur l’esplanade du Mémorial de la France combattante. Devant l’imposante croix de Lorraine ornée de la phrase du général de Gaulle, « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne s’éteindra pas », 96 personnalités se relaient durant deux heures auprès du cercueil. Parmi elles, des membres du Gouvernement, des élus, le chef d’état-major, des familles de résistants. Plus tard dans la nuit, des dizaines d’anonymes viennent également rendre un hommage silencieux, sincère et émouvant, à ce héros de l’ombre.

Mémorial de
la France combattante

La dépouille est ensuite transférée dans la crypte, afin que Missak Manouchian y repose pour la nuit en compagnie des 17 représentants de la France combattante qui y sont inhumés.

La reconnaissance de tous les résistants étrangers

Le mercredi 21 février, la dépouille de Missak Manouchian quitte le Mont-Valérien pour rejoindre la capitale. S’ouvre alors une cérémonie présidée par le Président de la République, Emmanuel Macron. Le cercueil du résistant, couvert d’un drapeau français, est installé aux cotés de celui de son épouse Mélinée. Sous une pluie fine, l’artiste Rostom Kachikian interprète au duduk (hautbois arménien) Un rêve à l’horizon. S’ensuit la lecture, par Patrick Bruel, de la lettre d’adieu de Manouchian, adressée à son épouse le jour de sa mort. Les noms de ses frères d’armes sont ensuite égrenés tandis que leurs portraits sont disposés autour des deux dépouilles.

Face à l’imposant mausolée abritant les grandes figures de la République, les trois grands chapitres de sa vie sont honorés : le génocide arménien, l’arrivée en France et l’engagement dans la Résistance. Les mots de Louis Aragon, ses « Strophes pour se souvenir », mis en musique par Léo Ferré et repris pour l’occasion par le groupe Feu ! Chatterton, résonnent devant le monument.

A la nuit tombée, les deux cercueils entrent au Panthéon, portés par des soldats de la Légion étrangère.

La cérémonie s’achève par un discours d’Emmanuel Macron. Reprenant les mots d’Aragon, le chef de l’état salue « ces Français de préférence, Français d’espérance ». Ces mots se veulent tout un symbole. À l’instar de Missak Manouchian, de nombreux combattants étrangers sont « morts pour la France ». L’entrée au Panthéon du résistant arménien et de ses compagnons d’armes leur offre, à tous, la reconnaissance qu’ils méritent.

Missak Manouchian et son épouse Mélinée rejoignent ainsi Jean Moulin et d’autres grandes figures de la Résistance. Ils sont placés dans le caveau numéro 13, où reposent la résistante Joséphine Baker et l’écrivain Maurice Genevoix. À l’entrée, une plaque est installée en l’honneur des membres du groupe Manouchian, pour marquer leur entrée symbolique au Panthéon*.

*Les 21 camarades de Missak Manouchian fusillés avec lui le 21 février, complétés de Joseph Epstein, chef du groupe fusillé en avril 1944, et de Golda Bancic, guillotinée à Stuttgart en mai 1944.


L' »arc républicain » inclut-il LFI et Les Ecologistes?

Macron brandit le concept fumeux d' »arc républicain » pour discriminer le RN

Il ne suffit pas de se frapper la poitrine en hurlant « la République, c’est moi » (2018) pour être républicain:

Mélenchon, l’oeil exorbité, ne s’appartient plus…

Surtout quand on se clame « insoumis » à l’Etat de droit, comme d’autres séparatistes se réclament de Mahomet, du coran et de la charia.

Macron fait du Biden : « est-il surmené ?

Joe Biden a une nouvelle fois chuté lors d’une cérémonie de l’US Air Force. 

Dans un entretien donné à « L’Humanité », Macron a décrété que le Rassemblement national « ne fait pas partie de l’arc républicain ». Sauf qu’il a dit « exactement l’inverse » quelques jours plus tôt, pointe Alba Ventura, pour RTL.

A force de « en même temps », Macron en devient illisible. Et cet entretien donné au journal communiste – subventionné par le contribuable, notamment RN – à l’occasion de l’entrée au Panthéon du résistant communiste Missak Manouchian est un modèle du genre… Il dit qu’on ne peut pas faire abstraction de la présence du RN à l’Assemblée, que ses députés votent les lois et que l’Assemblée leur a confié des responsabilités, et en même temps, il dit avoir toujours considéré que les textes importants ne devaient pas passer grâce aux voix du RN… Sauf que la loi immigration a été votée avec les voix du RN… S’ils avaient voté contre, elle ne serait pas passée !
 
Il dit aussi qu’il n’a jamais considéré que le RN s’inscrit dans l’arc républicain. Et en même temps, il a dit exactement l’inverse lors d’une visite à Bordeaux il y a seulement quelques jours : signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer ? Il avait expliqué qu’il « était tout à fait normal d’avoir des discussions avec toutes les formations politiques de l’Assemblée ». C’était après les propos de Gabriel Attal qui avait affirmé que « l’arc républicain, c’est tout l’hémicycle de l’Assemblée », qu’il était « prêt à travailler avec toutes les forces politiques ». Donc il dit d’abord la même chose que son premier ministre, puis le contraire !

Et souvenez-vous, il avait aussi contredit son ancienne première ministre Elisabeth Borne, qui avait qualifié le RN « d’héritier de Pétain ». Macron l’avait recadrée en disant qu’il ne servait à rien d’utiliser des mots des années 90, qui ne fonctionnent plus, pour lutter contre le RN. C’est vrai que ça donne l’impression que le président change d’avis comme de chemise.

Qui a dit : « Ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie, » concernant la panthéonisation de Missak Manouchian ? Macron a des trous de mémoire…

Il faut toujours avoir en tête que Macron a besoin de dire à la personne qu’il a en face ce qui lui fait plaisir. Donc là, il était face aux journalistes de L’Humanité donc communistes, il vient parler de l’entrée au Panthéon du communiste Missak Manouchian, arrêté par la police de Vichy. Et donc il doit penser qu’il faut aller aussi dans leur sens, leur faire plaisir, en disant que les élus du RN ne sont pas ceux qui ont le plus leur place à cette cérémonie. Sauf que ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie et qu’ils feraient mieux de s’abstenir … A la limite, si la famille Manouchian, comme l’a fait la famille Badinter, avait émis des réserves, Marine le Pen se serait peut-être ravisée. Vous imaginez bien que là, elle a sauté sur l’occasion.

Macron doit penser que ça lui permet d’entretenir ce match permanent avec Marine Le Pen. N’oublions pas qu’il a gagné deux élections, donc deux matches face à elle et il le fait pour préparer les matches d’après : les européennes et les autres, même s’il ne peut plus se représenter. Or, en réalité, il rend plutôt service à la candidate RN. Par défaut, il acte sa banalisation. Il acte que le RN est un parti qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. A force de « et en même temps », on finit par se prendre les pieds dans le tapis. Comme Biden. Pathologique.

Les Ecologistes vus par Franjo :

La famille de Robert Badinter refuse la présence de LFI et du RN à l’hommage national prévu mercredi

Sur demande de la veuve de l’ancien garde des Sceaux Robert Badinterdécédé le 9 février à 95 ans, l’hommage national qui lui sera rendu mercredi 14 février Place Vendôme à Paris se fera sans les élus du Rassemblement national et de La France insoumise.

Mort de Robert Badinter : L’hommage national sera présidé au ministère de la Justice par Emmanuel Macron

C’est ce que révèle ce mardi 12 février une source proche du dossier à l’AFP, confirmant une information du FigaroCette demande « fermement formulée » par Élisabeth Badinter a été transmise par l’Élysée aux deux partis politiques, dont les chefs de groupe à l’Assemblée nationale étaient initialement invités.

Mais pour l’heure, seul le parti de Marine Le Pen, interrogé par l’AFP, a pris acte de cette décision en acceptant de ne pas s’y rendre, conformément à la volonté de la famille de l’ancien ministre français.

La gauche demande son entrée au Panthéon

La gauche entend-elle squatter un maximum de places dans le mausolée de du 5ᵉ arrondissement de Paris, originellement dressé pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève. Interrogé sur cette question, Macron a rappelé qu’il doit s’entretenir avec sa famille avant de décider.

A qui Rachida Dati a-t-elle réservé sa première visite de ministre de la Culture ?

La Société de l’histoire du protestantisme a accueilli Rachida Dati ce 12 janvier. 

Rachida Dati reçoit la médaille de la SHPF lors de sa visite, aux côtés d’Henri Zuber (à gauche) et Pierre de Bousquet

La Société de l’histoire du protestantisme français (SHPF), sa bibliothèque et son trésor patrimonial (Paris 7e), ont eu la surprise et l’honneur de la première visite de Rachida Dati, nouvellement nommée ministre de la Culture. C’était un rendez-vous prévu pour celle qui était jusque-là maire du septième arrondissement de la capitale, mais qui aurait eu toutes les raisons de ne pas avoir lieu, compte tenu des fonctions qui lui ont été fraîchement attribuées. Rachida Dati a tenu à l’honorer. « L’histoire du protestantisme, c’est plus que l’histoire d’une confession. Cela fait partie de l’histoire de France », a-t-elle confié à Réforme à l’occasion de la découverte des lieux.

La Société de l’Histoire du Protestantisme Français, fondée en 1852, est l’une des plus anciennes sociétés savantes de France (reconnue d’utilité publique le 13 juillet 1870, par décret en Conseil d’Etat). Son objet est de rassembler, conserver et publier les documents concernant l’histoire du protestantisme français, ainsi que de développer la recherche dans ce domaine.

Henri Zuber, président de la SHPF, et Pierre de Bousquet, son secrétaire général, ont eu l’occasion de relater l’histoire de Marie Durand, enfermée dans la tour de Constance en raison de sa foi…

La tour de Constance est une fortification située dans la ville close d’Aigues-Mortes

La Tour de Constance est érigée par Saint Louis à partir de 1242 à Aigues-Mortes sur l’ancien emplacement de la Tour Matafère, construite par Charlemagne vers 790, pour abriter la garnison du roi. Cette construction entre dans le cadre de la transformation d’Aigues-Mortes en un point stratégique avec un port ouvrant sur la Méditerranée. En effet, à cette époque, Marseille appartient à Charles 1er de Sicile, roi de Naples, Agde au Comte de Toulouse et Montpellier au roi d’Aragon.

Les travaux se terminent en 1254. Par deux fois, Aigues-Mortes fut le port de départ de Louis IX pour les Croisades : la septième croisade en 1248 et la huitième croisade en 1270 pour Tunis.

Elle sera ensuite utilisée comme prison. Marie Durand, née le 15 juillet 1711 et morte en juillet 1776 au Bouschet-de-Pranles, est une personnalité protestante qui fut emprisonnée à la tour de Constance en raison de sa foi protestante, de 1730 à 1768.

Rachida Dati, abandonnée par LR, décryptée par Philippe Caverivière :

Le « grand effacement de la France » hante soudain Macron

«Régénération», «audace», «discipline républicaine», mots d’ordre-surprise après sept ans…

« Ô soldats de l’an deux ! ô guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées […]
Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante
Et les pieds sans souliers ! »
Victor Hugo (1802-1885), 
Les Châtiments (1853)

Le gouvernement de Gabriel Attal s’est enfin réuni vendredi pour la première fois en Conseil des ministres à l’Elysée, au lendemain de sa formation laborieuse, après une interminable trêve des confiseurs politique. Macron a demandé aux ministres « de l’audace » affirmant vouloir de la « discipline républicaine », mzis aussi le « grand effacement de la France ».

Ce qu’a dit Macron, ou non, lors du premier Conseil des ministres est sujet à polémique. Ce qu’il a seulement dit assurément, c’est que « le gouvernement est rassemblé, au travail ! » Assis droit comme un I pour la photo entre les ministres Bruno Le Maire  (Economie et Finances) et Catherine Vautrin (Travail, Santé et Solidarités), il a prononcé des paroles qui interpellent.

« Vous êtes les soldats de l’an II du quinquennat »

Une levée en masse de plusieurs centaines de milliers de volontaires, face à la baisse subite des effectifs de l’armée révolutionnaire française due aux pertes, aux désertions, et qui entraîna des émeutes et insurrections, notamment la guerre de Vendée (1793-1800).

Feuille de route politique
inspirée des soins régénérateurs de Brigitte Macron

Macron a continué sa prise de parole ainsi : « Le 21e siècle est le siècle de la régénération. Et cette régénération vous ordonne de renouer avec l’esprit de la Révolution française. J’ai choisi pour la France le plus jeune Premier ministre de son histoire : ce n’est pas un risque, c’est une chance », a-t-il déclaré avant de poursuivre.

« Votre mission est d’éviter le grand effacement de la France face au défi d’un monde en proie au tumulte. Si vous ne vous en sentez pas capable, quittez cette pièce à l’instant. Vous n’êtes pas seulement des ministres, vous êtes les soldats de l’an II du quinquennat. Je ne veux pas de ministres qui administrent, je veux des ministres qui agissent. Je ne veux pas de gestionnaires, je veux des révolutionnaires. Ce gouvernement n’a qu’un seul mot d’ordre : de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace. Ce gouvernement sera celui de la discipline républicaine. Je ne veux pas d’états d’âme, je veux des états de services. »

« J’attends de vous des résultats, encore des résultats »

Au cours de ce premier Conseil des ministres, le président a également demandé aux nouveaux membres du gouvernement « de la solidarité et de la vitesse, qui sont la condition de l’efficacité (…) J’attends de vous des résultats, encore des résultats et toujours plus de résultats (…). Vous incarnez le retour aux sources de ce que nous sommes, le dépassement au service du pays, l’esprit de 2017. C’est une responsabilité historique. Soyez à la hauteur », a-t-il appuyé, selon des participants. Tout ce qu’il n’incarne pas lui-même.

L’arabe dialectal est la deuxième langue la plus parlée en France, après le français

L’arabe est plus parlé que l’ensemble de nos langues régionales

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Si la langue officielle de la République est le français, inscrit en tant que tel en 1992 dans la Constitution, ce monolinguisme d’apparence côtoie toutefois dans la réalité d’autres langues. L’Hexagone compte ainsi 72 langues régionales et 7 langues dites non territoriales: l’arabe dialectal, le berbère, le yiddish, le romani, l’arménien occidental, le judéo-espagnol et la langue des signes.

Selon un classement de l’Institut national d’études démographiques (INED), qui figure dans l’ouvrage «Le Livre d’une langue», publié sous la direction de Barbara Cassin avec la contribution, notamment, de Xavier North, l’arabe dialectal, avec ses trois à quatre millions de locuteurs, se classe juste après le français et avant les langues régionales et non territoriales, dites «les langues de France», supplantant ainsi «les créoles, le berbère, l’alsacien, l’occitan, le breton, les langues d’oïl, le francique, le corse et le basque», énumère Le Figaro dans un article.

Ce positionnement de l’arabe dialectal constitue, selon le medium, une «première dans l’histoire» de la France, «au croisement du recul des langues régionales, de la mondialisation et des migrations».

Perdurent ainsi tant bien que mal nos 72 langues régionales, et coexistent également les langues dites non-territoriales : ces deux volets forment ce que l’on appelle depuis 1999 les «langues de France». En tête de liste? L’arabe dialectal. Ses trois à quatre millions de locuteurs en font après le français la deuxième langue la plus parlée sur le territoire. Et ce, respectivement devant les créoles et le berbère, l’alsacien, l’occitan, le breton, les langues d’oïl, le francique, le corse et le basque. Un classement de l’INED rappelé par l’ouvrage Le Livre d’une langue, publié sous la direction de Barbara Cassin avec la contribution notamment de Xavier North, à l’occasion de l’ouverture récente de la Cité de la langue française au château restoré de Villers-Cotterêts. Macron l’a inaugurée récemment, le lundi 30 octobre 2023, entretenant l’illusion du dynamisme de la langue française. Lien PaSiDupes

L’arabe dialectal rassemble plus de locuteurs que ceux de toutes les langues régionales confondues. Du reste, les chiffres du nombre d’arabophones en France «sont difficiles à évaluer précisément et donc à tempérer», ajoute l’ancien délégué à la langue française: tout est difficile en France…. «Le problème, c’est qu’on se base sur la langue maternelle, mais un Français d’origine algérienne peut vous répondre que l’arabe est sa langue maternelle alors même qu’il n’en parle pas un mot

L’arabe dialectal, principalement oral, n’est pas codifié et il est très mouvant. Il comprend une diversité de dialectes dont les locuteurs respectifs ne se comprennent pas forcément entre eux. Ainsi, «la distance entre les dialectes de la péninsule Arabique et ceux du Maroc équivaudrait à celle séparant le portugais du roumain», explique Jean Sellier dans Une Histoire des langues. En France, l’arabe dialectal est pratiqué très majoritairement sous sa forme maghrébine. Parfois aussi sous ses formes libanaise, égyptienne, syrienne… Et même sous sa forme dominante, «on ne peut pas dire qu’il y a un seul arabe du Maghreb», nuance Alexandrine Barontini, professeur d’arabe marocain à l’Inalco. De la même manière, «il semble dur d’avancer qu’il y ait une variété française de l’arabe».

Mais l’arabe dialectal n’est la langue officielle d’aucun pays, contrairement à l’arabe classique. Alors, comment peut-il être considéré comme une langue en France? A cette interrogation, Xavier North, auteur de l’ouvrage «Le Livre d’une langue», répond qu’il s’agirait en fait d’une notion «un peu arbitraire et sans statut légal» qui repose sur deux fondamentaux: le premier est que la langue de la République est une langue d’accueil, et le second, que les langues issues de l’immigration n’ont pas vocation à être les langues officielles d’aucun pays.

Raison pour laquelle sont classées parmi les langues non territoriales «des langues minoritaires parlées par des citoyens français sur le territoire de la République, depuis assez longtemps pour faire partie du patrimoine culturel national», rappelle sur son site le ministère de la Culture de la France. Les variantes se maintiennent d’une vallée à l’autre.

S’agissant de l’origine de cette deuxième langue la plus parlée de la République, la publication précise que l’arabe dialectal parlé en France est «pratiqué très majoritairement sous sa forme maghrébine», même si, explique Alexandrine Barontini, professeure d’arabe marocain à l’Institut national des langues et civilisations orientales, «on ne peut pas dire qu’il y a un seul arabe du Maghreb».

L’arabe, une « langue de France » sacrifiée, comme l’est le français

A l’automne 2012, alors que l’arabe était déjà la deuxième langue la plus parlée en France, son enseignement dans le secondaire perdait sans cesse du terrain au profit du secteur associatif. Un basculement qui date des années 1980, quand l’immigration maghrébine a commencé à occuper une part de plus en plus grande de l’espace public et médiatique. Associé depuis à l’islam et aux ghettos, l’arabe parviendra-t-il à modifier son image ? s’interrogeait-on sans rien faire.

«Lorsque vous laissez des classes d’arabe se faire tenir par des femmes qui sont voilées dans des collèges publics, vous nourrissez le populisme. » Dans l’auditoire du Théâtre du Rond-Point venu assister le 7 février 2011 à un débat sur le thème du populisme, la déclaration de M. Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture et chargé d’élaborer le projet de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) pour 2012, ne provoque aucune réaction. Personne ne semble relever l’énormité d’une affirmation aussi fausse que révélatrice de la confusion entretenue en permanence entre enseignement de la langue arabe et prosélytisme musulman ; une confusion qui nuit au développement de cet enseignement dans le secteur public.

Faut-il le rappeler ? Le principe de laïcité (article premier de la Constitution française) et celui de neutralité du service public interdisent en France à un agent de l’Etat de manifester ses croyances religieuses dans l’exercice de ses fonctions. Et ni l’éducation nationale ni les tribunaux ne font preuve de laxisme sur la question, puisqu’une jurisprudence claire entraîne l’exclusion systématique des contrevenants.

Avec quatre millions de locuteurs, l’arabe est la deuxième langue la plus parlée sur le territoire français, et le succès de comiques dont l’humour repose en partie sur l’utilisation de l’arabe dialectal, comme Jamel Debbouze, témoigne d’un enracinement réel dans la culture populaire. Mais, si l’arabe a été reconnu « langue de France » en 1999, après la signature de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (non ratifiée à ce jour), choisir de l’étudier dans le secteur public relève encore du parcours du combattant.

Dans quarante-cinq départements, il n’est pas du tout enseigné. A Paris, seuls trois collèges le proposent ; un élève scolarisé dans l’un des cent huit autres collèges doit donc attendre son entrée en seconde pour pouvoir suivre les cours dispensés, le samedi après-midi ou le mercredi soir, dans l’un des huit lycées qui le permettent. C’est ainsi que la France encourage l’intégration.

L’arabe est une langue de l’islam qui est aussi la deuxième religion de France et la cause de nos tracas actuels.

Nantes déchristianisée, plus que d’autres villes?

Une approche dite «multiculturelle» pour les décorations de Noël…

Les féministes imposent
une… mère Noël

Les naïfs ont vu disparaître les décorations à l’entrée des villes sans s’émouvoir, puisqu’il se trouve qu’ils sont aussi progressistes et… humanistes, ne comprenant pas la différence avec l’universalisme, dont la propagation doit beaucoup aux écologistes qui mesurent tout à l’aune de la planète: à la féerie des Joyeux Noël lumineux ont succédé des Joyeuses Fêtes païennes, sans que ces vigilants éclairés n’ait bronché, refusant de voir se développer le négationnisme de nos racines judéo-chrétiennes.

À Nantes, vous ne pourrez plus admirer les décorations traditionnelles de Noël car, à la place, la mairie a installé des sculptures lumineuses.

La raison, selon la ville, est que l’esprit de Noël est multiculturel et que les chrétiens doivent faire de la place à toutes les confessions pour les fêtes de fin d’année. Sauf que, à l’évidence, Noël n’est pas une fête des religions de l’Ancien testament !

La gauche mercantile
a la voie libre

Originaire de Dreux et digne successeur de Mgr Gaillot, évêque d’Évreux, à 2h de route, Laurent Percerou a été nommé évêque de Nantes le 11 août 2020 par …le pape François et il a renoncé. A moins qu’il n’approuve…

« Nous, musulmans, avons sauvé la France »: révisionnisme arabe ?

La diversité se révèle telle qu’en elle-même: combien sont-ils informés et lucides?

Moundir

Moundir Zoughari, 50 ans, né a Paris de père algérien et nouvelle recrue de l’émission TPMP, s’adresse à l’invité à travers une lettre d’excuse, qui se veut une opposition au discours de l’invitée, Elisabeth Levy, journaliste invitée pour défendre ses propos prononcés le matin même sur CNews : «L’antisémitisme qui pose un problème de vie aux Juifs vient en général de musulmans». . «C’est un Français de confession musulmane qui vous parle», commence le chroniqueur venu de la télé-réalité (Koh-Lanta), ni historien, ni représentatif, avant de donner des exemples de comportements exemplaires de citoyens français de sa confession dans l’Histoire de France. Danielle Moreau estime d’ailleurs qu’«Elisabeth Levy est un peu dans l’outrance, mais que c’est bien de provoquer un choc car il faut voir la vérité en face». En somme, si la menace est seulement extérieure, ce qui est de moins en moins vrai, notre mal est profondément intérieur, entretenu par les communautés gangrénées par l’idéologie dominante et notamment par la pernicieuse conflictualisation de tous nos faits et gestes, jusqu’aux pensées qui nous sont prêtées. Lien PaSiDupes

Des approximations historiques, aux limites de la réécriture, il n’y a qu’un pas jusqu’aux délires :

Ce qui se dit dans les halls d’immeubles

Ce lundi 13 novembre, pendant l’émission Touche pas à mon poste sur C8, le ton est monté entre Moundir et Jacques Cardoze. Ce dernier n’a pas apprécié une remarque à son encontre venant de l’ancien candidat de Koh-Lanta.

« Tu es mal tombé ! » : Jacques Cardoze met les choses au clair avec Moundir après une remarque dans TPMP.

Comme chaque semaine, Cyril Hanouna était aux commandes d’un numéro inédit de Touche pas à mon poste sur C8. Ce lundi 13 novembre, il a reçu Cyril Féraud pour la sortie de son nouveau livre baptisé Mission Zéro faute !, un projet qu’il rêvait de réaliser depuis trois ans. « A force de jouer avec l’orthographe et avec les mots, je me suis dit : ‘On a quand même tous un problème, c’est qu’on écrit sur les réseaux sociaux, on s’envoie des textos, on fait plein de fautes d’orthographes [sic]’. Il faudrait faire un livre adressé aussi bien aux enfants qu’aux parents, où on reprend toutes les bases d’orthographe, mais de façon très ludique avec plein d’astuces qu’on peut retenir et en plus de ça, 200 jeux pour les mettre en application. C’est vraiment le livre que les enfants vont pouvoir offrir à leurs parents ou à leurs grands-parents et réciproquement [et aussi à leurs instits ?] parce que c’est pour tous les âges, et c’est pas du tout un bouquin de grammaire« , a-t-il expliqué. La grammaire – donc la nuance – reste donc sa bête noire… Mais le sujet n’est pas là.

TPMP : Moundir vs. Jacques Cardoze, le ton monte sur le plateau de C8

Dans la suite de l’émission, Cyril Hanouna lance un autre débat pour réagir à la déclaration d’Elisabeth Lévy sur l’antisémitisme. Moundir a alors pris la parole, s’adressant à la journaliste, mais aussi à Jacques Cardoze qui, juste avant, avait donné son avis sur la question. « Vous n’êtes pas des gens de terrain, tout simplement« , a lancé Moundir, avant d’être interrompu par l’ancien présentateur de Complément d’enquête. « Excuse-moi Moundir, on m’a déjà dit : ‘T’as fait deux reportages dans ta vie’. Tu veux vraiment qu’on fasse un concours comme ça de terrain ? » Ce à quoi Moundir a réagi en disant : « Je ne t’ai jamais vu en banlieue. Ne me provoque pas ! Je ne suis pas en train de te provoquer« . Jacques Cardoze n’a pas botté en touche. « Si, parce que tu me dis que je ne suis pas quelqu’un de terrain, mais tu es mal tombé« , lui a-t-il répondu.

« C’est quelque chose que je ne peux pas entendre« 

Si Moundir a tenté de reprendre le fil de ses propos a priori tout azimuth, il a une nouvelle fois été interrompu par Jacques Cardoze, visiblement agacé par cette mise en cause injuste. Il ne pouvait laisser passer la désinformation malveillante qui fait la gloire de Moundir dans les quartiers. « Trente ans de reportages, Moundir, tu ne peux pas me dire ça. J’ai fait 30 ans de reportages. A France 2, il y a un truc qui s’appelle le conducteur. Chaque année, il y a les mecs qui mettent les noms pour savoir celui qui en a fait le plus. Année après année, j’étais dans le top 3, tu peux pas me dire que je n’ai pas été sur le terrain. C’est quelque chose que je ne peux pas entendre« . 

Cyril Hanouna a tenté de calmer le jeu, non sans humour. « Voyez-vous dans la semaine et vous parlerez de ça« , leur a-t-il proposé. Envoyer Moundir à l’école de la République – si elle était laïque et débarrassée de toute idéologie militante – serait salutaire.

Les propos revisionnistes de David Guiraud, LFI, sur les massacres de Sabra et Chatila, font scandale

Neuf années d’études… d’histoire (Université Panthéon Sorbonne), sans diplôme: les scolaires l’ont échappé belle…

D. Guiraud, LFI

David Guiraud a relativisé les atrocités du Hamas du 7 octobre en Israël en parlant des massacres de Sabra et Chatila, au Liban en 1982.

La France insoumise s’est encore mis en difficultés dans une polémique au sujet de la situation au Proche-Orient. Le député LFI David Guiraud a déclenché une tempête politique samedi, en relativisant la barbarie des attaques terroristes du Hamas, le 7 octobre en Israël, et établissant un parallèle avec les massacres de Sabra et Chatila, au Liban en 1982, dont le sniper de LFI a attribué mensongèrement la responsabilité directe à l’Etat hébreu.

Dans une vidéo captée lors d’un déplacement à Tunis, on peut entendre le député prononcer la phrase suivante : « Le bébé dans le four, ça a été fait, en effet, par Israël, la maman éventrée ça a été fait, c’est vrai [sic], par Israël ». Puis après une hésitation : « je crois que c’était à Sabra et Chatila ». Elu du Nord, dont la suppléante est accusée d’homophobie par le Printemps républicain, David Guiraud est, parmi les députés insoumis à la République, l’un des défenseurs les plus farouches de la cause palestinienne et l’un des plus injustes contempteurs d’Israël.

Le député menacé de dépôt de plainte

Ces déclarations du député d’extrême gauche ont suscité une volée de réactions indignées et de menaces de dépôt de plainte contre lui. « Il y a un concours semble-t-il à la France insoumise sur celui qui sera le plus abject. Pour l’instant, il vient de monter sur la première marche, mais il pourrait être détrôné, les connaissant, par un autre de ses collègues », a déclaré lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais Marine Le Pen, la cheffe de file des députés du Rassemblement national. Ces propos « choquent tout le monde », a-t-elle ajouté.

« La France insoumise se couvre chaque jour un peu plus de honte et de déshonneur. L’histoire retiendra que des députés français ont pris le parti des terroristes du Hamas », a estimé de son côté sur la plateforme X le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau.

La députée macroniste du Nord Violette Spillebout a annoncé dans le journal La Voix du Nord qu’elle va saisir le procureur de la République pour ces « propos négationnistes ». Meyer Habib, député LR des Français de l’étranger, a pour sa part annoncé qu’une dénonciation sera faite « au procureur de Paris en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale » à son encontre « pour apologie du terrorisme et incitation à la haine raciale ».

David Guiraud reconnaît sa malveillance

Les massacres de Sabra et Chatila, en 1982, furent commis par des phalanges chrétiennes libanaises lors d’une intervention militaire israélienne au Liban. Mais la responsabilité d’Israël fut aussi engagée pour ne pas avoir empêché ces massacres.

Si, dans une longue série de messages sur X, David Guiraud a reconnu s’être trompé sur Sabra et Chatila, il a toutefois nié toute minimisation de l’attaque du 7 octobre. « Non, je ne « relativisais » pas les crimes de guerre du Hamas, que nous avons clairement condamnés. Que ce soit clair, je n’ai jamais douté du massacre, ni de l’atrocité des actes commis sur des civils », a-t-il écrit.

Affaire Guillaume Meurice: un droit à l’antisémitisme des syndicalistes de Sud

La liberté d’expression n’est pas un casse-tête pour l’Arcom, soumise à l’extrême gauche révolutionnaire

L’antisémitisme est un sujet de « blagues« , selon l’AFP
et le groupe Les Echos-Le Parisien de Bernard Arnault, qui avait expliqué dès 2017 combien le programme de Macron lui paraissait « éminemment souhaitable »

Pourquoi Guillaume Meurice est-il toujours à Radio France? La direction des chaînes de service public avait peu d’options de sanctions, l’humoriste bénéficiant du statut de …«salarié protégé».

«Si j’attaquais mon employeur, je ne suis pas sûr que l’on me laisserait à l’antenne», confie un salarié d’un groupe audiovisuel privé. «Dans n’importe quelle entreprise, cette situation serait intenable», souligne un autre. Depuis la diffusion de son sketch, le 29 octobre dernier, qualifiant le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de «Nazi sans prépuce», Radio France a reçu des centaines de messages d’indignation en provenance des auditeurs pourtant blasés par les attaques tous azimuths de France inter, chaîne militant à l’extrême gauche, par le biais notamment de chroniqueurs classés humoristes et protégés par ce viatique sacré de la liberté d’expression en démocratie.

France inter, victime consentante de l’« humour vache » de ses humoristes et protectrice de son agresseur tout azimuth

Sibyle Veil, la présidente de la Maison de la Radio, a tenté de raisonner son protégé pour qu’il reconnaisse une erreur d’appréciation, compte tenu du contexte de tensions extrêmes sur toutes les questions ayant trait au conflit entre Israël et le Hamas. Hors tensions extrêmes, l’erreur, si ce n’était que çà, était en soi suffisamment répréhensible, avec ou sans prépuce, en tant qu’accusation de nazisme, la Shoah étant un génocide historique de Juifs par les Nazis. Guillaume Meurice ayant refusé, il a écopé d’un simple… avertissement qu’il a même décidé de contester en justice. La pédégère de Radio France est l’épouse de Sébastien Veil, petit-fils de Simone Veil, laquelle fut déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où  son père, son frère et sa mère furent exterminés. 

L’Arcom saisie pour des propos de Guillaume Meurice et Caroline Fourest

Le régulateur de l’audiovisuel va instruire deux dossiers concernant deux séquences impliquant l’humoriste sur France Inter d’une part, l’essayiste sur BFMTV d’autre part. Ils sont accusés respectivement d’antisémitisme et de relativisme dans la mort d’enfants palestiniens.

En cause, une « sortie » de Guillaume Meurice, selon Telerama, groupe Le Monde, à propos du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu : suggérant une idée de « déguisement pour faire peur » à l’occasion d’Halloween, l’humoriste a évoqué un « déguisement Netanyahu »« une sorte de nazi mais sans prépuce ». S’en est suivie une simple « polémique » pzrmi d’autre, toujours selon le groupe du milliardaire Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, sur les réseaux sociaux. « Prépuce ou pas : Moi je serais plutôt en faveur de circoncire le temps d’antenne de Guillaume Meurice. (Et le mandat de Netanyahou aussi, mais c’est une autre histoire) », a notamment déploré sur X la rabbin et écrivaine Delphine Horvilleur.

« Je trouve invraisemblable que trois semaines après le plus grand massacre de juifs depuis la Seconde guerre mondiale, dans une radio publique, on en vienne à comparer un juif à un nazi » a abondé sur BFMTV le président des éclaireuses et éclaireurs israélites de France, Jérémie Haddad, fustigeant également les « réactions du plateau (de France inter) qui rit à gorge déployée ».

Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, a répondu aux auditeurs de la station dans un texte publié sur le site de la médiatrice : « Vous avez été très nombreux à réagir aux propos de Guillaume Meurice. […] Je rejoins le malaise [sic] que vous avez été nombreux à exprimer. […] Pour beaucoup, une limite a été franchie : non pas celle du droit, qu’il reste à établir, mais celle du respect et de la dignité. Si je suis garante de la liberté d’expression sur France Inter, je le suis aussi des propos qui s’y tiennent. C’est ce que j’ai rappelé aujourd’hui à Guillaume Meurice. » L’une et l’autre sont toujours à leur poste…

Meurice devrait s’exprimer à l’antenne ce dimanche sur son sketch accusant Benyamin Netanyahou de …nazisme.

Candidat aux élections des représentants du personnel, Guillaume Meurice est devenu intouchable

La direction de France Inter ne peut rien contre un syndicaliste de SUD, branche « armée » du NPA, Nouveau Parti anticapitaliste, révolutionnaire trotskiste.

En se présentant aux élections professionnelles des représentants du personnel, « l’humoriste » Guillaume Meurice est devenu quasiment intouchable par la direction de France Inter. Mais est-elle motivée ? Une enquête du Figaro est consacrée à cette affaire qui au-delà de la radio publique, secoue l’opinion. Signe de la tension qui entoure ses propos, dans le contexte très sensible des massacres initiés par les terroristes islamistes du Hamas en Israël, cette émission, « Le grand dimanche soir », présentée par Charline Vanhoenacker, aura exceptionnellement lieu sans public, de 18h à 20h.

Une décision prise « pour la sécurité des équipes », selon le groupe public de Radio France, à cause de menaces de mort reçues par Guillaume Meurice. Point de départ de l’affaire: une « blague » qu’il a faite lors du précédent numéro, le 29 octobre.

En évoquant des idées de « déguisement pour faire peur » à Halloween, le blagueur a imaginé un « déguisement Netanyahu », « une sorte de nazi mais sans prépuce », selon le trotskiste et sous les éclats de rires de ses camarades, sélectionnés par Charline Vanhoenacker, louve belge introduite dans le noeud de vipères par l’agressive Pascale Clark, cooptée par Daniel Schneidermann (en avril 2023, pour sa couleur de peau, il compare Christine Kelly à Pépita, « hôtesse » dans le jeu Pyramide sur France 2), qui a aussi infiltré Mehdi Meklat, un blogueur du Bondy Blog connu pour des tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l’apologie d’Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo… Cette dernière séquence de Meurice a suscité de nombreuses réactions indignées d’auditeurs, qui y ont vu une dimension antisémite, et des saisines de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Elle a également valu au « petit taquin » de 42 ans un « avertissement » de la direction de Radio France lundi, qu’il entend contester en justice.

Mais Le Figaro rappelle ce qui s’est vraiment passé : 

« Si la question de son licenciement s’est bien posée, la direction de Radio France n’a pas vraiment eu le choix, en définitive. Selon nos informations, Guillaume Meurice bénéficie depuis quelques mois du statut de « salarié protégé« Il s’était présenté sur la liste SUD aux dernières élections professionnelles des représentants du personnel. Il est donc intouchable pour le moment. En plus de la liberté d’expression, droit de dire n’importe quoi, de blesser et donc d’inciter à la haine antisémite.

Dans l’arsenal des pénalités possibles, seul l’avertissement permettait d’agir vite. Mais il n’est pas de nature à interdire d’antenne un salarié. L’ensemble des autres sanctions prévues dans le règlement doit passer par un avis conforme de l’Inspection du travail et une consultation des élus du personnel. Autant dire que Meurice peut dormir l’âme en paix…

S’engager dans cette voie aurait pris des semaines, voire des mois, avec un résultat incertain. Contactée, la direction de Radio France s’est refusée à tout commentaire. » Sans blague ? Elle n’abuse pas de sa liberté d’expression…

Marche contre l’antisémitisme : Macron, c’est non

A la différence de Mitterrand, Jean-Marie Le Pen n’a pas serré la main de Pétain

Le président Macron ne se rendra pas à la marche contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre à Paris, indique son entourage. Le président de la République a toutefois salué ces rassemblements qu’il voit comme « un motif d’espérance ».

« Le Président de la République combat sans relâche toutes les formes d’antisémitisme depuis le premier jour. Que des rassemblements viennent, partout en France, relayer ce combat est un motif d’espérance », raconte l’Elysée.

Et ajoute: « Voilà pourquoi le Président salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la République, contre l’antisémitisme et pour la libération des otages ».

Une marche qui divise la classe politique

Plus de 3.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour assurer la sécurité de ce cortège qui reliera le Palais Bourbon et celui du Luxembourg, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ce vendredi 10 novembre, sur BFMTV.

Cette marche contre l’antisémitisme, initiée par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet et organisée dans le contexte de la montée des actes antisémites en France depuis le les attentats terroristes des islamistes du Hamas le 7 octobre en Israël, divise la classe politique.

En raison de la participation du Rassemblement national à aa marche civique, les pro-palestiniens de La France insoumise ont annoncé qu’ils n’y participeront pas,xantisionisme et antisémitisme obligent. Renaissance, EELV ou le Parti socialiste ont exprimé leurs réserves, mais seront tout de même présents.

Du côté de la droite, Eric Ciotti a indiqué qu’il se rendra à la marche, avant même l’annonce officielle. « Il faut que tous les républicains crient leur volonté de s’opposer avec la plus grande des énergies à cette résurgence, à cette montée d’un antisémitisme totalement insupportable », a déclaré le président des Républicains devant la presse à l’Assemblée.

La première ministre Elisabeth Borne, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, dont Eric Dupond-Moretti et Bruno Le Maire, se rendront également à ce rassemblement. Seront aussi présents, Olivier Véran à Grenoble, Aurélien Rousseau, Aurore Bergé, Stanislas Guérini, Clément Beaune, Franck Riester, Sarah El Haïry, Philippe Vigier, Olivia Grégoire, Jean-Noël Barrot, Charlotte Caubel, Rima Abdul Malak, Roland Lescure, Sabrina Agresti Roubache et Dominique Faure. Ce jeudi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur France 2 qu’il se trouvera aussi à la marche.

En tout, 33 ministres seront présents à Paris ou dans d’autres villes pour marcher contre l’antisémitisme. 7 ne défileront pas pour des raisons d’agenda.

Certains ont des pudeurs de gazelles

Patron de Renaissance, Stéphane Séjourné a confirmé la présence du parti présidentiel à la marche. « Pour autant, jamais je ne défilerai derrière la même banderole que le Rassemblement national », a déclaré le mari de Gabriel Attal. Et d’appeler « les organisateurs ainsi que les partis politiques qui y participeront à ne pas être les complices de la banalisation d’un parti fondé par des antisémites ».

Séjourné a des notions historiques sur le FN, mais des lacunes concernant François Mitterrand qui collabora avec le régime de Pétain et reçut la francisque au printemps 1943: sur ses vieux jours, il reconnut publiquement, en 1994, ce passé vichyste dans le livre de Pierre Péan Une jeunesse française (Fayard, 1994). En couverture, une photo de François Mitterrand serrant la main du maréchal Pétain le 15 octobre 1942.

Un intime de Mitterrand a organisé la rafle du Vél-d’Hiv. Les socialistes qui se disent dans l’embarras aujourd’hui, le sont-ils parce que René Bousquet, un proche de Mitterrand et secrétaire général de la police de Vichy, a envoyé 27.391 Juifs étrangers et apatrides à la mort ?

Invité à Latché, René Bousquet est assis à l’extrême gauche, face à Danièle Mitterrand, égérie de la gauche

Le PS a invité « tous les Français à se joindre à la manifestation pour la République et contre l’antisémitisme », tout en jugeant la présence du RN « illégitime »… Ils osent !

L’antisémitisme soviétique de Staline, dans la continuité du tsarisme au communisme

Quelques temps forts à l’attention des anti-Juifs dopés aux slogans

Le Grand Mufti de Jérusalem (g),
Hadj Amine Al-Husseini, a-t-il conseillé Hitler sur la destruction des Juifs d’Europe lors de leur première rencontre à Berlin, Allemagne,
le 28 novembre 1941?

S’il est vrai qu’à ses débuts la Révolution russe de 1917 a pu se parer des apparences d’une émancipation du peuple juif, il n’en demeure pas moins que, sous Staline, le vieil antisémitisme a toujours été complaisamment alimenté, couvé, tel une lame de fond prête à refaire surface à la moindre occasion. Vaksberg retrace les différentes étapes de la discrimination des Juifs et de leur persécution : l’établissement par la Grande Catherine de l’ « aire de sédentarisation » (les juifs ne pouvaient résider que dans certaines provinces de l’Empire), la politique d’exclusion des différents tsars au cours du XIXe siècle, jusqu’à l’organisation des pogromes massifs par Nicolas Ier et Nicolas II, puis la vague d’espoir suscitée par la chute de la monarchie.

Dès la prise du pouvoir effective par Staline, l’attitude envers les Juifs sera marquée d’une grande ambiguïté qui virera progressivement à une politique ouverte de persécution, menée sous le prétexte d’un combat « antinationaliste ». L’apogée de ce mouvement de balancier sera atteint après la guerre, avec l’ass assinat du grand acteur Mikhoels, puis le tristement célèbre complot des « blouses blanches » : des médecins du Kremlin, pour la plupart d’origine juive, censés avoir comploté pour assassiner Staline, dont le procès – on le sait aujourd’hui – devait servir de prélude à une grande vague de persécutions antisémites.

Salut nazi du Grand mufti de Jérusalem à Berlin, lors de sa rencontre de 1941 avec Hitler: alliance objective anti-juive
Obséquiosité du mufti pour Hitler

L’antisémitisme stalinien désigne l’une des formes historiques de l’antisémitisme et aussi l’une des dérives idéologiques du stalinisme : c’est l’un des instruments de la promotion du patriotisme soviétique à dominante russe, manifesté à travers des slogans et des actes antisémites non-systématiques et non obsessionnels (à la différence des régimes nazi et satellites) au gré des intérêts et des méfiances du régime, qui se servait des Juifs comme de tous les autres, pour en sacrifier ensuite comme il en a sacrifié bien d’autres. Ainsi lors des grandes purges militaires en 1937-1938, il y eut des Juifs parmi les victimes, mais « la terreur stalinienne ne visait pas les Juifs de façon spécifique, principale ou préférentielle ».

Mais à partir de la fin des années 1930, et surtout après la Seconde Guerre mondiale, le régime de Staline tente de récupérer à son profit les vieux préjugés antisémites hérités de l’Histoire. La diplomatie soviétique avait joué un rôle décisif dans la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, mais le soutien apporté à ce pays par les Etats-Unis pousse Staline à se retourner contre lui, et à jouer pleinement la carte de l’antisionisme. Alors que son pouvoir s’étend désormais au bloc de l’Est, Staline renoue de plus en plus avec les mythes du « complot juif» dont paradoxalement, le plus virulent était celui initialement russe blanc, puis nazi, du « judéo-bolchévisme » que Staline recycle en « infiltration au sein du Parti » d’« éléments opportunistes poursuivant leurs propres buts ».

Les Grandes Purges — ou la Grande Terreur — sont une période de répressions politiques massives en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930, principalement de 1936 à 1938. Joseph Staline et le Parti communiste utilisent alors à grande échelle l’emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.

La phase la plus violente se déroule de fin 1936 à 1938. Durant ces seules deux années, la répression fait plus de deux millions de victimes, dont 725.000 exécutions et 193.000 envois au Goulag.  

Le régime soviétique stalinien ne cible pas les juifs en tant qu’ethnie soviétique, mais en tant que groupe confessionnel et culturel international, donc suspect de « cosmopolitisme » et de « liens avec l’impérialisme ». Seul est évoqué le massacre des Juifs soviétiques par les nazis contre les civils soviétiques, tout lien avec la « solution finale » et la thèse du « judéo-bolchévisme » étant occulté comme « point de vue nationaliste bourgeois ».

La publication du Livre noir est arrêtée en 1947, puis éclatent des persécutions ciblées comme la « nuit des poètes assassinés », l’exécution, le 12 août 1952, d’intellectuels et d’écrivains juifs d’expression yiddish par l’Union soviétique, soit 13 fusillés sur les 15 accusés , ou le prétendu « complot des blouses blanches », une affaire tournant autour d’un prétendu complot de médecins soviétiques, presque tous juifs, accusés en janvier 1953 d’avoir assassiné deux dirigeants soviétiques et d’avoir prévu d’en assassiner d’autres, une machination montée de toutes pièces par le régime stalinien.

Sectarisme: Macron chez les Francs-maçons, en audience de conciliation

Macron veut faire de sa visite au Grand Orient de France un «déplacement exceptionnel»

Siège du Grand Orient de France

Quel est le point commun entre Macron, François Hollande, Emile Loubet, président de la… IIIe République (1899-1906) qui accepta le vote de la loi de séparation des Eglises et de l’État à l’initiative d’Aristide Briand ? Ils sont les seuls chefs d’Etat français à s’être rendus au siège du Grand Orient de France pendant leur mandat. Macron le visite en effet ce mercredi 8 novembre à l’occasion du 250e anniversaire de l’appellation de la première organisation maçonnique française.

Le déplacement dans la société secrète doit commencer un peu avant 13h au siège du Grand Orient de France (GODF), rue Cadet dans le 9e arrondissement de Paris. Le président de la République visitera une exposition consacrée à « la reconstitution de l’œuvre maçonnique » et deux temples maçonniques avant un déjeuner avec le président du GODF, Guillaume Trichard, et les représentants d’autres obédiences maçonniques. Pour finir, une allocution du chef de l’Etat est prévue dans l’après-midi.

Raison officielle de la venue ? Montrer « la reconnaissance de la République à l’égard de ce que le Grand Orient de France représente dans l’Histoire de notre pays » et de son rôle dans l’établissement de la République, selon l’Elysée.

La Commune et la laïcité, deux ratés précédents

Quelle est l’intention cachée ? « Il n’y a pas d’autres lectures à faire de ce déplacement », se défend la présidence. Pourtant, ce « déplacement exceptionnel », selon l’Elysée, sonne comme une audience de conciliation – ou a minima une marque de cordialité officielle et publique – après deux épisodes qui ont braqué le GODF.

La dernière crispation en date remonte à juin 2021. Dans une tribune réservée au Monde, le maître du GODF de l’époque, Georges Sérignac, s’émeut de la non-commémoration par le président des 150 ans de la Commune (18 mars-27 mai 1871). « La Commune exprime un idéal qui est celui du peuple français, une exigence d’égalité démocratique, de justice sociale et de solidarité. (…) Les républicains sincères ne peuvent oublier les héros de la Commune, non pas seulement le jour d’un hommage, mais à chaque instant de leur engagement. L’année des 150 ans de la Commune n’est pas terminée. Le pouvoir républicain peut encore choisir d’honorer cette histoire », écrit George Sérignac.

Macron ne donnera pas suite. La séquence n’améliore pas des liens déjà quelque peu ternis par un précédent, le 9 avril 2018. Devant les Evêques de France au collège des Bernardins (Paris), le président de la République dit sa volonté de « réparer » le lien « abîmé entre l’Eglise et l’Etat ». Tollé parmi les sectaires du Grand Orient, attaché à la laïcité : « Garant du caractère indivisible, laïc, démocratique et social de notre République, le président Macron vient par ses déclarations devant les évêques de porter une grave atteinte à la laïcité. Le Grand Orient de France condamne fermement cette violation de nos principes républicains », réagit l’instance sur les réseaux sociaux.

Entre Macron et le GODF, le « malentendu est dissipé » estime l’Elysée

Depuis, les principales loges maçonniques ont été reçues à l’Élysée au moins une fois – en septembre 2018 – et le Palais assure qu’il n’y a pas de contentieux : « il y avait un malentendu (sur les propos présidentiels, ndlr) qui s’est dissipé au fil du temps », balaye-t-on. Guillaume Trichard s’est montré « particulièrement heureux » de la venue du président de la République et la question de la laïcité n’a « même pas été évoquée », assure-t-on.

Elle le sera néanmoins a minima lors du déjeuner où « les Grands maîtres du Grand Orient de France auront à cœur d’évoquer avec le président de la République un certain nombre de sujets d’actualité qui sont aussi des thèmes auxquels les Francs-maçons sont attachés ».

Au programme également, les problématiques de bioéthiques dont celle de la fin de vie. En septembre 2023, la ministre déléguée à l’organisation territoriale et aux professions de santé Agnès Firmin-Le Bodo a remis une première version du projet de loi au président de la République. Selon les déclarations du ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester le 25 septembre sur Sud Radio, le texte devrait être présenté en Conseil des ministres d’ici la fin 2023 pour un possible débat au Parlement en 2024.

Une visite intéressée ? La réflexion et l’élaboration de propositions sur les sujets de société ou philosophiques continuent d’être, avec le parcours initiatique personnel et sélectif de ses membres, le fondement du Grand Orient, inscrit dans sa constitution. Or, le contexte est à l’IVG,

Algérien sous OQTF, il viole une femme de 67 ans à Versailles

La colonisation justifie-t-elle un crime sexuel ?

L’agresseur est reparti le lendemain après avoir volé deux bagues et la carte bancaire de sa victime, de laquelle il l’avait forcée à lui communiquer le code. Hospitalisée, la sexuagénaire a déposé plainte.

Le suspect a été interpellé le 21 septembre

Confondu par les images de vidéosurveillance, l’individu a été interpellé le 21 septembre à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à 25 minutes de Versailles. Sans domicile fixe, il était hébergé dans un immeuble de Trappes (Yvelines) – commune gérée par Ali Rabeh (Generation.s de Benoît Hamon), membre de la NUPES – où ont été retrouvés la pièce d’identité, la carte bancaire et les bagues de sa victime, ainsi qu’une carte grise et divers bijoux dérobés. Lors de ses premières auditions, le mis en cause refusait de répondre aux questions des enquêteurs et s’endormait sur sa chaise.

Ses empreintes digitales ont permis de déterminer que le suspect est de nationalité algérienne. Il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis février 2022. Une nouvelle OQTF a été délivrée à son encontre par la préfecture des Yvelines.

Les Turcs occupèrent le Maghreb central (l’Algérie) pendant trois siècles (1516-1830) : les femmes turques subissent-elles les mêmes représailles?

Mondial de rugby: Libération conspue la France

« Les organisateurs ont offert au monde la carte postale sépia d’une France qui sent la naphtaline ».

Gapette, marcel et bacchantes
(vs. barbe islamiste et qamis),
poncifs insupportables aux intellos-bobos parisiens
méprisants de la France populaire

« Jean Miche » Dujardin irrite les adeptes wokisés de la ‘cancel culture’ dès l’ouverture de la compétition de rugby, par ailleurs suspecte a priori de virilisme. Les Bleus écraseront les Argentins, ce qui aggrave d’autant le cas des Français…

Vendredi matin, sur France Inter, Christelle Brua, pâtissière de renom, ambassadrice de la Coupe du monde de rugby, résumait ainsi la cérémonie d’ouverture à venir au Stade de France : «C’est un petit spectacle qui met en valeur l’artisanat, le savoir-faire français. C’est une joyeuse bande de copains qui va faire quelque chose de chouette.» Ce n’était pas chouette, Christelle, c’était époustouflant. Une vision claire et limpide de la France proposée en mondovision et sous 33,2 °C, pour bien montrer aux autres qui nous sommes.

Coécrite par l’acteur Jean Dujardin, le concepteur Olivier Ferracci et la metteure en scène Nora Matthey de l’Endroit (tous deux venant de la boîte d’événementiel DreamedByUs, qui a aussi officié pour des festivals en Arabie Saoudite ou aux championnats du monde de natation à Budapest en 2017), la performance a nécessité deux ans de travail et neuf mois de répétitions. Elle aligne des stars de la gastronomie («les rugbymen sont épicuriens», a précisé Brua), de la chanson (Vianney, toujours aussi souriant), de la danse (Alice Renavand), en bref d’un peu partout où scintille notre savoir-faire.

D’ailleurs, Vianney l’a précisé dans une pastille présentant une répétition lancée sur X (Twitter) dans la journée : «C’est fédérateur finalement comme moment [l’ouverture d’une Coupe du monde, ndlr], c’est ça qu’on a voulu et on a essayé de trouver ce qui nous rassemble tous dans ce pays, et en fait c’est plein de choses dont on peut être fiers.» On n’en doute pas. Juste avant l’entrée des protagonistes sur le terrain, les commentateurs de TF1 enfonçaient le clou : «C’est une déclaration d’amour à la France et au rugby, entre Jacques Tati et Amélie Poulain [choisis ton camp, ndlr]. Avec des clichés au sens noble du terme […] On est bien en France.»

Qu’y a-t-il donc de malaisant à l’extrême gauche?

Qu’est-ce qui défrise donc Libé ? Un village [gaulois?], surnommé Ovalie, posé sur une bâche qui recouvre le terrain – ne pas oublier qu’il y a un match ensuite – et des habitants joyeux. C’est vrai qu’ils ont l’air sympa, tous ces figurants aux noms illustres, de Joël Dupuch à Thierry Marx, à se balader dans cette scénographie en carton comme à une réunion costumée pour une remise de Légion d’honneur [quel est le rapport ?]. Costumée car l’action «se passe dans les années 50, commente TF1. Une image d’Epinal qu’on a, une carte postale française [Qu’est-ce qui dérange ? Carte postale, française ou les deux ? Pas assez de diversité, de féminisme et de LGBTQI+] Bonne idée. Si par exemple les concepteurs avaient choisi les années 40, il aurait fallu rajouter des Allemands [et le pacte germano-soviétique entre les nazis et l’URSS ?], ç’aurait probablement été moins bien, quoique intéressant, or là nous sommes après la bataille et «le village gaulois en place sous vos yeux» se la joue album d’Astérix décomplexé [Cherchez le complexe]. On reste entre nous et c’est pas plus mal [les décoloniaux ne sont pas encore les minoritaires-vedettes]. On peut roter à table si on veut, c’est la famille [que la famille de gauche est belle !].

Soudain, débarque du couloir des vestiaires un boulanger sur son triporteur : «Jean Miche», alias Jean Dujardin [ou inversement]. Il passe tel Jésus [la laïcité vue de gauche est christianophobe, islamophile et antisémite] distribuer ses pains, souriant, adepte des accolades et des petits verres de rouge [la convivialité incommode la gauche]. Franchement c’est crédible. Le triporteur, le marcel, le béret, la moustache, la miche de pain, le petit marché d’antan, les petites tables de café d’antan, la petite place de village d’antan… c’est d’antan et c’est tentant, c’est le fantasme et le souvenir en même temps : c’est la France qu’on regrette et qu’on aimerait revoir, des terroirs, de la modernité qu’on saisit, des traditions qu’on respecte, où tout le monde s’aime mais que personne n’a connue. A-t-elle jamais existé, cette carte postale, brandie aujourd’hui en image de notre société ? On la voit dans des fictions au cinéma jusqu’à la Nouvelle Vague [sic], dans les discours superficiels sur l’esprit français, dans les soubassements des pensées d’extrême droite, elle est là tartinée sur la pelouse où Jean Miche passe au gré des étals de marché qui proposent «ce que la France produit de meilleur» [indécent?]. Un smic à 2.000 euros [hors de propos: comme l’abattement fiscal de 7.650 euros en faveur des journalistes subventionnés par ]es travailleurs privés d’allocations, primes et autres aides] ? La fin des déserts médicaux ? L’inclusion pour tous ? [et la dette publique supportée par tous ?] «Des chocolats, du vin, des parfums…» toutes choses merveilleuses renvoyant le pays à un gigantesque duty free d’aéroport [l’équilibre de la balance du commerce est le cadet des soucis de la gauche fielleuse] d’où l’on ne décolle que pour le territoire de la nostalgie.

Une femme vient égayer ce gai tableau : Alice Renavand, la danseuse étoile, en tenue rose, sautille en grâce [elle a pour elle d’être née à Paris d’une mère vietnamienne…]. Jean Miche l’aperçoit. L’assistance se fige. Pétard, Jean Miche tombe amoureux. Et c’est vrai qu’en France, on ne rigole pas avec l’amour. Moins qu’avec les chocolats [racisme de Libé ?]. En France, on en a dans le froc [ça, c’est populaire ! Mais est-ce de bon aloi parmi les féministes d’EELV ?], et tandis que l’action reprend, Jean Miche Dujardin s’approche, regard intense [harcèlement ?], pour danser avec la donzelle [terme rance désignant une femme prétentieuse et ridicule: elle est genrée !]. Une sorte de Gene Kelly [référence américaine] rural exalté d’amour. En fond sonore, la rengaine [ ! ] l’Amant de Saint-Jean chantée par Zaz, autre fleuron du patrimoine national [sarcasme].

Allait-il s’arrêter là, Jean Miche, repartir au vestiaire avec la dame pour y concevoir une armée d’enfants [le président Hollande ne s’en est pas encore pris à la natalité des Blancs] ? Que non. Surgie de nulle part, Adriana Karembeu vient représenter la mode. «Une star qui fait tourner la tête de tous les hommes de l’assistance», dit TF1, à l’image des Françaises [non voilées de pied en cape] comme chacun sait. Elle pose devant l’objectif de Yann Arthus-Bertrand et son large béret («un bibi», souffle TF1) s’envole. Il n’en fallait pas plus pour que tout ce joli monde n’inventât le rugby. Habile. On a beau délirer dans les grandes largeurs devant les téléspectateurs de la planète, on est quand même là pour du sport. Des mêlées se créent donc, des gens se disputent, des performeurs rivalisent de saltos et vrilles pour attraper le bibi. «Une quarantaine d’acrobates professionnels», précise TF1. Excellent choix, il aurait été dommage de ternir le spectacle avec des acrobates amateurs qui se seraient pété [ ! ] les rotules à la première galipette [aujourd’hui, on tabasse les octogénaires, on viole en pleine rue et les enfants prennent des balles perdues. Ce n’est pas « rance »: c’est tout ce qu’il y a de plus frais… Et qu’il fallait mettre en scène ?].