1er septembre: ce qui change

Hausse des prix du gaz, nouvelles règles du télétravail, APL, tickets-restaurant,…

Fin du nombre minimal de jours de télétravail, augmentation des APL pour certains étudiants, fin de validité des tickets-restaurant de 2020, hausse des prix du gaz… Voici tout ce qui change à partir de ce mercredi 1er septembre 2021.

A chaque mois, son lot de nouveautés, qui aura notamment un impact sur le budget des Français. Voici ce qui change à partir de ce mercredi 1er septembre 2021.

Les tickets-restaurant de 2020 arrivent à échéance

Les tickets-restaurant datés de 2020 ne seront plus utilisables à partir du 1er septembre 2021. Début décembre 2020, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé l’allongement de la validité des titres-restaurants 2020 jusqu’à cette date.

Les salariés peuvent toutefois échanger leurs titres-restaurants de 2020 contre des titres datés de 2021 auprès de leur employeur jusqu’au 15 septembre.

Le plafond quotidien d’utilisation des tickets-restaurant est maintenu à 38 € au lieu de 19 € dans les restaurants. Instaurée en juin 2020 pour soutenir les restaurateurs, cette mesure est prolongée jusqu’au 28 février 2022.

Les tickets-restaurant peuvent également toujours être utilisés les week-ends et les jours fériés jusqu’à fin février.

Les APL augmentent pour certains étudiants

A compter du 1er septembre également, les étudiants en contrat de professionnalisation bénéficieront d’un abattement sur leurs revenus dans le cadre de leur demande d’aides personnalisées au logement (APL). Cet abattement leur permettra d’augmenter l’aide perçue.

Ces étudiants ont vu leurs aides baisser lors de la réforme dite des « APL en temps réel ». « A la suite de l’annonce de la ministre du Logement [Emmanuelle Wargon] en mars 2021, un décret paru au Journal officiel le 6 juin 2021 adapte le calcul des APL pour ces jeunes », est-il expliqué sur le site de l’administration française.

L’abattement sur les revenus des étudiants en contrat de professionnalisation sera « équivalent au Smic ». Les revenus pris en compte dans le calcul seront donc réduits et le montant de l’aide augmentera.

Fin du télétravail imposé par l’Etat

L’Etat n’imposera plus de nombre de jours minimal de télétravail, a annoncé la ministre du Travail, Elisabeth Borne, lundi 30 août. Cette mesure prend effet à partir de ce mardi 31 août au soir. Les entreprises reprennent donc la main sur les règles qui entourent le télétravail en leur sein.

Dans la fonction publique, le télétravail sera limité à trois jours par semaine, selon un accord-cadre signé mi-juillet par les neuf organisations syndicales, les employeurs publics et le gouvernement. Les femmes enceintes et proches aidants auront droit à davantage de jours de télétravail.

Les prix du gaz augmentent encore

Après la hausse des tarifs de l’électricité en août, les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 8,7 % par rapport au barème en vigueur. Lien courbe

Depuis le début de l’année 2021, le prix par kWh en centimes d’euro n’a cessé d’augmenter, passant de 7,9 centimes en avril à 9,34 centimes en août.

Hidalgo limite à 30 km/h la vitesse dans Paris

La maire socialiste oppose les piétons aux automobilistes non consultés

L’abaissement de la limite de vitesse à 30 km/h à Paris conduira-t-il à l’enclavement de la capitale? Sa ghettoïsation divise les usagers des voies publiques dans et vers le coeur de ville. La maire Hidalgo exerce une force centrifuge maléfique.

La presque totalité des rues de la capitale est désormais limitée à 30 km/h. Et certains déplorent une nouvelle atteinte à la fluidité de la circulation automobile « encore plus compliquée ». Les automobilistes doivent se frayer le passage parmi les flots de scooters et trottinettes débridés qui les frôlent, les doublent et leur coupent le passage sans avoir à ralentir plus qu’avant sur un boulevard Haussmann désormais limité à 30 km/h. « On ne le sent pas encore, car ça vient d’être mis en pratique », estime Pierre Morizot, qui traverse la place à vélo pour aller travailler. « Les vélos sont de plus en plus présents, les pistes cyclables sont partout, on est très proches des voitures. Le fait de ralentir, ça permettra d’être plus en sécurité », assure-t-il, rêvant d’un Paris pour lui tout seul: un mois d’août toute l’année….

L’individualisme triomphe dans le Paris écolo-socialiste

Si, pourtant, la capitale comptait déjà 60 % de « zones 30 », cette limite s’étend désormais à toute la ville, à l’exception d’une poignée de grands axes, comme les Champs-Élysées ou les boulevards des maréchaux, qui restent à 50 km/h, et du boulevard périphérique, où la vitesse maximale autorisée est de 70 km/h. L’objectif premier de la majorité politique parisienne est de « mieux protéger, notamment les plus vulnérables, les piétons, les cyclistes qui aujourd’hui subissent des accidents mortels », a répété David Belliard, l’adjoint EELV à la Transformation de l’espace public de la maire PS, Anne Hidalgo.

Les taxis découragés ?

Mais « rouler à 30 sur les voies de bus, c’est pas facile », regrette Smaïl Chekimi, chauffeur de taxi depuis 28 ans, qui pouvait la veille encore emprunter à 50 km/h ces voies fluides réservées aux bus et taxis. « Ce matin, je suis stressé. Un client était un peu furieux, car il faut prendre 5-10 minutes de plus par rapport à d’habitude. (…) Il y a peut-être des taxis qui vont lâcher le métier à cause de ça », déplore-t-il.

David Belliard répond vouloir « trouver des solutions » avec eux…

Plusieurs professionnels déplorent une nouvelle contrainte. « On a déjà du mal à avancer avec 50 km/h. Pour travailler, avec 30 km/h ça va être encore plus compliqué », explique au volant de sa camionnette Fabrice Bosc, miroitier qui redoute « encore plus de bouchons ».

Selon la municipalité, la mesure vise aussi la réduction des nuisances sonores. « C’est vrai qu’il y a trop de bruit. On ne s’entend pas des fois quand on parle », acquiesce Marie Hiz, derrière son comptoir du café Le Carrefour. Mais « les gens qui livrent, qui travaillent, il faut les laisser », souligne-t-elle. « Imaginez un livreur qui fait le tour de Paris à 30 toute la journée. Déjà en roulant à 60, il n’arrivait jamais à l’heure pour la commande… »

Un nouveau casse-tête !

Selon une consultation menée – auprès de la population générale et non pas des automobilistes pourtant spécifiquement visés -, fin 2020 par la Ville, 59 % des Parisiens étaient favorables à la réduction de la vitesse à 30 km/h dans les rues de la capitale, à la condition que certains axes restent à 50 km/h

Les Franciliens favorables sont minoritaires (36 %). En France, d’autres grandes villes, comme Grenoble, Lille et Nantes, ont déjà généralisé les 30 km/h. À Lille, où la mesure est en vigueur depuis août 2019 pour 88 % des rues, « on a vraiment constaté une baisse moyenne importante de la vitesse », affirme Jacques Richir, adjoint à la maire (PS) Martine Aubry, chargé de l’Espace public et des Mobilités. L’élu s’appuie sur les statistiques générées par la menace de sanction véhiculée par ses vingt radars dits « pédagogiques », selon lesquels « 65 % des voitures respectent les 30 km/h, environ 20 % sont à peine au-dessus, entre 30 et 40, et 10 à 15 % roulent à 50 » ou au-delà. Délaissés pendant la crise sanitaire, la mairie lilloise envisage de reprendre les contrôles à l’aide de radars jumelles, seule arme de répression possible pour sa police municipale qui doit verbaliser immédiatement. Bémol : « En dix minutes, votre contrôle est connu de tout le monde », selon J. Richir.

Quelques jours d’adaptation

A Paris, où la répression n’incombera pas à la future police municipale, David Belliard a « demandé à la préfecture de police de renforcer ses contrôles ». Dès ce lundi ? L’adjoint écologiste accorde aux véhicules « quelques jours d’adaptation », mais « très vite le contrôle s’effectuera de manière normale », assure-t-il.

Détail de l’incohérence idéologique régnante: 30 km/h en ville, promesse d’une pollution aggravée

L’autophobie qui consiste à organiser les embouteillages jusqu’à faire du surplace obtient l’inverse du résultat escompté. Sauf si les conducteurs renoncent.

Il y a bien longtemps qu’à Paris, qui en France donne le « la » de l’organisation urbaine, la circulation fluide n’est plus un but à atteindre. Les années Pompidou sont bien oubliées et les mandatures Tiberi et Chirac ont entamé cette politique de la peau de chagrin en grignotant la place laissée à l’automobile, sans doute excessive, pour l’affecter aux autres usagers. Élargissement des trottoirs, réduction drastique des parkings de surface, création de séparations physiques pour les couloirs d’autobus, emprise de voies cyclables sur la rue, parfois même à contresens de la circulation générale, priorité laissée à l’usager faible (piéton, vélo) sur l’usager fort (sous-entendu motorisé), les ingrédients d’une restriction généralisée de l’usage automobile remontent à loin.

Les limitations de vitesse jouent aussi leur rôle, passant du 60 au 50 km/h, et à Paris du 80 au 70 km/h sur le périphérique ou les voies de contournement en province. Mais on sent bien qu’avec l’expérience d’Edouard Philippe ramenant de 90 à 80 km/h l’allure sur les routes à deux voies, il y a un mouvement général qui consiste à stratifier les flux de circulation et à tenter d’entamer la suprématie du transport individuel sur le collectif. Dans une société pour laquelle l’exécutif se complaît à décider en toutes choses de ce qui est bon pour elle, la vitesse qui est dans d’autres domaines un marqueur du progrès est, pour l’automobile, un bon motif de la rétrograder.

Et ce n’est pas fini puisque, au prétexte des zones à faibles émissions polluantes (ZFE), bon nombre de municipalités ont décidé d’abaisser encore intra-muros la vitesse, cette fois à 30 km/h. Mais le motif de réduire le niveau de pollution vient d’être mis à mal par une étude du Cerema réalisée à la demande de la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) et publiée le 17 août dernier. Il s’agissait d’évaluer les facteurs qui ont un impact sur les émissions polluantes et gaz à effet de serre (GES), un éclairage d’autant plus utile que les politiques urbaines se resserrent et que la dernière étude en date remonte à 2009.

Catalogue de polluants

Ce document fournit de nouvelles courbes d’émissions de polluants et de gaz à effet de serre, globalisés et exprimés en grammes par kilomètre parcouru en fonction de la vitesse moyenne d’un véhicule (léger, utilitaire ou poids lourd) représentatif du parc automobile roulant français à divers horizons (jusqu’en 2050). Les polluants atmosphériques considérés dans cette note sont le dioxyde d’azote et les particules fines, et pour les gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote, soit une palette plus étendue que le seul CO2 retenu par les pouvoirs publics et la réglementation européenne.

« Un facteur d’émission est appliqué pour chaque catégorie de véhicule du parc automobile. Exprimé en grammes de polluant par kilomètre (g/km), il désigne la quantité de polluant émise par un véhicule sur un parcours d’un kilomètre » expose l’étude.

La conclusion est sans équivoque, on pollue à 30 km/h nettement plus qu’à 50 km/h (voir infographie). Mieux encore, la courbe indique que la fenêtre efficace sur une moyenne basse d’émissions (150 g/km) est relevée entre 50 et 90 km/h.

10 à 20 km/h égal à 100 à 110 km/h

« Ainsi, pour un véhicule particulier, les émissions de NOx, de PM 10 et de GES sont minimales pour des vitesses proches de 70 km/h, tandis que, pour un véhicule utilitaire (< 3,5 t), elles le sont aux alentours de 60 km/h. La courbe caractéristique « en U » des émissions en fonction de la vitesse montre par ailleurs qu’en 2020, le maximum des émissions, égal jusqu’au double de la valeur minimale, se situe à 130 km/h, et que les émissions à de faibles vitesses (10 à 20 km/h) équivalent peu ou prou à celles produites à grande vitesse (100 à 110 km/h) » conclut le Cerema.

La méthodologie de l’étude semble fiable puisque c’est celle européenne du Copert qui permet de se projeter sur les trente années à venir. Avec une variable considérable toutefois due à la mutation technologique des automobiles vers l’électrique en passant par l’hybride. Le schéma est celui du vœu de l’administration qui ne sera pas forcément celui de l’usager, celui qui paie sa voiture. À ce titre, si le Cerema table sur une amélioration des résultats locaux au fil des trois prochaines décennies, il rappelle prudemment qu’il est important d’analyser le cycle de vie complet de ces véhicules dits « verts », en particulier celui des batteries (importées) pour l’électrique ou encore l’utilisation d’hydrogène « vert » pour les PAC, Politique Agricole Commune de l’U-E), c’est-à-dire produit à partir de sources décarbonées.

Le déploiement (rien que ça !) de l’hydrogène décarboné n’est pas à envisager avant la fin de la décennie. L’agriculture dispose de nombreux leviers pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et pour maximiser le stockage de carbone dans les sols et en surface. Différentes certifications accompagnent la transition, en gratifiant les exploitations engagées de crédits carbone, avec des rapports coûts / bénéfices variables. La prochaine Pac pourrait intégrer des aides ciblées via les éco-régimes, un nouveau dispositif d’aides directes. Les choix réalisés sur l’exploitation agricole (usage des sols, techniques culturales mises en œuvre) peuvent modifier les stocks de carbone sur l’exploitation soit dans le sens d’un stockage accru (puits de carbone), soit dans le sens d’une réduction du stock (source de CO2 pour l’atmosphère).

Ca tombe bien, les villes se déplacent à la campagne. Et, demain, c’est 30 km/h dans la ruralité… Mais, en France, la réglementation impose aux tracteurs agricoles une vitesse limite de… 40 km/h.

Blanquer, favorable à des bons d’achats à la place de l’ARS 

Mettra-t-il un terme aux détournements de l’allocation de rentrée scolaire ? 

« C’est une idée intéressante ». Sur France 3, le 29 août, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer a validé la proposition de la députée MoDem Perrine Goulet : verser l’allocation de rentrée en bons d’achat plutôt qu’en euros. « On sait bien qu’il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre« , a commenté le ministre.

La gauche maintient contre toute évidence que l’ARS est utilisée pour l’achat de fournitures scolaires et de vêtements et affirme même qu’elle est loin de couvrir toutes les dépenses de la rentrée. Elle considère d’ailleurs que leur assistance est un droit…

6-10 ans (1) : 370,31 €

11-14 ans (2) : 390,74 €

15-18 ans (3) : 404,28 €

Ainsi Marie-Aleth Grad, présidente d’ATD  Quart Monde fait-elle l’amalgame entre la situation internationale et le cas particulier de la France où les aides sociales sont particulièrement nombreuses et cumulatives:  » En 2019, ATD Quart Monde avait démontré [estimé] dans une recherche participative [tendancieuse] mondiale que l’une des dimensions de la pauvreté était la dépossession du pouvoir d’agir. Transformer le versement de l’ARS en contremarques, c’est une fois de plus, grignoter le peu de pouvoir d’agir et de liberté de choisir dont les plus pauvres jouissent encore [la pauvreté donne-t-elle des droits ?]. On peut s’interroger sur les effets délétères de la relance régulière de ce type de débats qui alimentent les pires préjugés [sic] sur les pauvres dans l’opinion publique et qui installent un climat de suspicion généralisée à leur encontre [ATD Quart Monde semble s’être approprié le sujet de la pauvreté comme les gauches privatisent la démocratie, la laïcité ou l’humanisme].

En 2018, en France métropolitaine, 9,3 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté monétaire, fixé à 60 % du niveau de vie médian. Ce seuil s’établissait en 2018 à 1.063 euros par mois.

A quelques mois de l’élection présidentielle [et après…], les près de 10 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté ne méritent-elles pas un peu plus de hauteur et de considération ? » Arrogance d’ATD (Aide à toute détresse, devenu ‘Agir tous pour la dignité Quart monde’, partie de la population la plus défavorisée, dans un pays développé tel que la France).

Les chiffres des PIB 2017 publiés en 2018 par la Banque Mondiale ont fait de la France la 6e puissance économique mondiale. L’Inde l’a reléguée en 7e position – et se rapproche de la 5e place du Royaume-Uni. Quel est le montant de l’ARS en Inde ??

Renaud Muselier, testé positif après vaccination complète

« Casser les chaînes de contamination relève de notre responsabilité individuelle et collective », insistait Muselier (septembre 2020) lien

Le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) a annoncé lundi avoir été contaminé par la Covid-19, malgré sa vaccination complète.

« Confronté à un état grippal et vacciné avec deux doses, j’ai été dépisté positif« , a écrit l’élu.

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« Je me suis donc mis immédiatement à l’isolement, et dois annuler ma participation à tout événement public jusqu’à l’obtention d’un test négatif », a-t-il ajouté.

Touristique, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est actuellement l’une des plus touchées par l’épidémie de covid-19. Selon les données de Santé Publique France, le taux d’incidence est de 482 cas pour 100.000 habitants, bien loin devant toutes les autres régions métropolitaines. Malgré le passe sanitaire…

Du « quoi qu’il en coûte » au « sur-mesure », en aide aux entreprises

La dette publique supportée par le contribuable ne devrait plus grossir autant

L’Etat va réduire le flot des aides, sans donner l’impression de lâcher les entreprises qui n’ont pas toutes retrouvé, en fonction des secteurs, leur niveau d’activité d’avant la Covid. Les braillards des bars-restaurants et discothèques sont en effet prêts à crier de nouveau famine.

Prêts garantis par l’Etat, activité partielle, fonds de solidarité, exonérations de charges… Le robinet des aides aux entreprises, grand ouvert depuis mars 2020, sera bientôt reduit a un filet. Mais en attendant que le flux se tarisse, le goutte-à-goutte de la perfusion continue. Certains secteurs touchés par la crise, et triés sur le volet, bénéficieront d’un dernier effort financier de l’Etat la collectivité, bien que, en se rebellant contre le contrôle des passes sanitaires dans leurs établissements, ils continuent à ne pas donner cher de la santé publique.

Depuis le début de la crise sanitaire du Coronavirus covid-19, l’Etat et les Régions ont mis en place un fonds de solidarité pour prévenir la cessation d’activité des petites entreprises, micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales, particulièrement touchés par les conséquences économiques de la pandémie de covid-19, en juin puis août 2021, pour accompagner les entreprises pendant les étapes de réouverture, alors que les contraintes sanitaires (jauge, protocole, couvre-feu ou confinement) n’étaient pas totalement levées, ni compensées par l’obligation du passe sanitaire. Les entreprises bénéficiaient d’une aide mensuelle égale à 20 % du chiffre d’affaires de référence.

Pensez que, en ce jour du début de l’extension aux salariés de l’obligation vaccinale complète, des employés sont acceptés sur la seule présentation d’une attestation de test négatif et que, à deux jours de la rentrée scolaire, les professeurs ne sont toujours pas soumis au passe sanitaire.

La fin des aides qui assistaient jusqu’ici entreprises et salariés des effets de la crise sanitaire a été proclamée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, mercredi 25 août, lors de l’université d’été du Medef.

Place au soutien « sur mesure » aux réformes structurelles et à la relance.

Nous avons désormais dans sur le dos la charge du « quoiqu’il en coûte » pour plusieurs générations. Mercredi 25 août, invité de la ‘Rencontre des entrepreneurs de France’ organisée par le Medef, Bruno Le Maire a annoncé la fin du soutien massif de l’Etat aux entreprises et aux salariés.

« Nous n’avons pas compté l’argent public, a reconnu le ministre de Macron, parce que c’était responsable [sic] de le faire. Mais maintenant que l’économie française redémarre et que nous avons des perspectives [sic] de croissance à 6 %, le quoi qu’il en coûte, c’est fini », a-t-il lancé, sous les applaudissements d’une assemblée de… patrons.

Un retrait de l’Etat déjà décidé depuis plusieurs semaines.

« Dès juillet, le dispositif de chômage partiel a baissé en charge, rappelle Pierre Benadjaoud, économiste au Crédit agricole. Avant cette date, l’Etat compensait 84 % du salaire net. Désormais, la part qu’il verse n’est plus que de 72 % [près des 3/4…], sauf pour les secteurs les plus exposés ».

De même, le nombre de salariés concernés par le dispositif est passé de 3 millions à 1,3 millions en juin. « Ce qui s’explique par la reprise de l’emploi salarié privé qui a retrouvé son niveau d’avant crise », ajoute Pierre Benadjaoud.

Le constat est identique pour le fonds de solidarité pour les entreprises, l’autre grand dispositif d’urgence mis en place par le gouvernement. « Depuis le début de la crise, ce fonds a consommé 33 milliards d’euros, mais l’octroi mensuel ne cesse de baisser depuis juin, signe d’un redémarrage soutenu de l’activité », poursuit l’expert.

Une assistance « sur mesure »

« Le gouvernement avait annoncé qu’il mettrait fin au “quoi qu’il en coûte” dès que la situation le permettrait. Nous y sommes, si l’on en juge par les principaux indicateurs économiques, plutôt encourageants », confirme Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas.

Ce qui ne signifie pas que tout va bien. « Plusieurs incertitudes menacent ou freinent la reprise comme la capacité à maîtriser le variant Delta, l’impact du passe sanitaire sur certaines activités – cinémas, musées, centres commerciaux – ou les difficultés de recrutement et d’approvisionnement [voire de pénurie] rencontrées des entreprises. Tout cela plaide pour un maintien plus ciblé des aides », tempère-t-elle.

Bruno Le Maire a décidé d’un ciblage. Pour lui, l’heure est désormais à l’assistance « sur mesure ». Le ministre a d’ailleurs donné rendez-vous, lundi 30 août aux représentants de plusieurs secteurs en difficulté comme le tourisme, la culture ou l’hôtellerie pour discuter du maintien de certains dispositifs.

Priorité à l’investissement d’avenir

« La question du remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) va aussi se poser, rappelle Hélène Baudchon. Les enquêtes de Bpifrance, la banque publique d’investissement, et de la Banque de France, montrent que 5 à 7 % des entreprises sont potentiellement fragiles sur le plan financier. Ce n’est pas négligeable et il faudra être particulièrement attentifs à leur situation. »

Fin avril, Bercy estimait que 670.000 entreprises s’étaient vues accorder 138 milliards d’euros de crédits à travers ce dispositif en vigueur jusqu’à la fin de l’année. Elles disposent d’un an pour commencer le remboursement, avec un droit de report d’une année supplémentaire en cas de difficultés.

Pour l’heure, le regard de Bruno Le Maire est tourné vers l’investissement. Après le plan de relance à 100 milliards, celui-ci doit préciser prochainement le plan d’avenir [pléonasme] intitulé « Bâtir la France de 2030 » annoncé par le président Macron, le 12 juillet. Vraisemblablement de l’ordre de 20 à 30 milliards d’euros, son ambition est de créer « de nouvelles filières industrielles » comme l’hydrogène vert ou les biotechnologiesLe ministre a annoncé se laisser « quelques semaines de travail » pour le peaufiner.

Première inquiétude des syndicats

Mais la croissance retrouvée ne permettra pas, à elle seule, de résorber le déficit et la dette publique creusés par le « quoi qu’il en coûte ». Après la protection et l’investissement massif, le ministre a donc plaidé pour une « meilleure maîtrise des finances publiques » et des « réformes structurelles », à l’image de la réforme de l’assurance-chômage qui entrera en vigueur au 1er octobre, ou des retraites.

Un programme tout tracé qui inquiète déjà les syndicats, à l’image d’Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, qui a fait part de ses craintes au lendemain des annonces : « Attention à ce que le quoiqu’il en coûte ne devienne pas un quoi qu’il en coûte aux salariés, au prétexte que maintenant il va falloir payer le coût de la crise Covid ».

220 milliards, c’est au bas mot le coût du « quoi qu’il en coûte »

Au deuxième trimestre, le taux de chômage serait descendu à 8 %, retrouvant ainsi son niveau d’avant crise, en étant même inférieur à 2019, en ce qui concerne les 15-24 ans. Sur la même période, la croissance a été de 0,9 % et devrait, selon les prévisions, osciller entre 2 et 3 % pour le troisième trimestre, atteignant 6 % pour l’ensemble de l’année.

Ce soutien de l’Etat de plusieurs générations de contibuabkes a un coût. La dette publique a atteint 2.700 milliards d’euros au premier trimestre, à savoir 118 % du PIB, soit 20 points de plus qu’avant la crise. La situation n’ira pas en s’arrangeant puisque, fin mai, le déficit de l’Etat attendu était de l’ordre de 220 milliards d’euros, pour l’année 2021, soit un peu plus de 9,4 % du PIB, contre 173 milliards dans le projet de loi de finance initial. En juillet, Bercy a tempéré ce chiffre en parlant d’un déficit « inférieur à 9 % ».

Passe sanitaire: extension de l’obligation à 1,8 million de salariés, lundi 30

Le Pr. Delfraissy n’a pas été entendu: un Conseil scientifique bidon ? Lien PaSiDupes

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CeNo pasarán‘ de Macron est en fait un symbole libertaire de résistance !

De nombreux secteurs d’activité sont concernés par cette obligation, dans le secteur public comme dans le secteur privé, avec des sanctions prévues pour les contrevenants ou fraudeurs.

Il faut montrer patte blanche, même pour aller travailler au contact du public. La contrainte s’applique désormais à 1,8 millions de salariés dans de nombreux secteurs. A partir du lundi 30 août, tous les salariés, bénévoles, prestataires, intérimaires, sous-traitants qui travaillent dans les établissements où le passe sanitaire est déjà demandé aux usagers y sont désormais soumis. Quelques exceptions sont à noter. Or, cette obligation continue à susciter l’opposition d’une portion de la population.

Un homme montre un pass sanitaire devant la gare de Rennes, le 21 juillet 2021. (EMILE KEMMEL / MAXPPP)

Culture, loisirs, sports, bars, restaurants, transports… La liste des lieux concernés

La liste des lieux de travail concernés, relativement longue, est consultable sur le site Service-Public. Il s’agit des lieux où le passe sanitaire a déjà été rendu obligatoire pour le public dès le 21 juillet ou à partir du 9 août.

Sont ainsi concernés les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, mais aussi les salles de concert et de spectacle, les cinémas, les musées et les salles d’exposition temporaire. La mesure ne se limite pas aux lieux fermés: elle s’étend aussi aux professionnels travaillant dans les festivals, événements sportifs et dans tous les établissements sportifs, qu’ils soient clos ou en plein air (terrains de sport, stades, piscines…). Les lieux d’enseignement artistique sont également concernés, sauf pour les pratiquants professionnels et les personnes qui suivent des formations professionnalisantes. Les conservatoires ne sont concernés que s’ils accueillent des spectateurs.

La liste fixée par les autorités mentionne également les salles de jeux, escape-games, casinos, les parcs zoologiques, les parcs d’attractions et les cirques, ainsi que les fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions. L’obligation de présenter un passe sanitaire incombera également aux professionnels travaillant dans les foires et les salons, sous chapiteaux, tentes et structures. Le personnel des bibliothèques n’échappe pas à la règle (hors établissement universitaire et spécialisé comme la Bibliothèque nationale de France ou la Bibliothèque publique d’information). La règle vaut aussi pour tout événement culturel, sportif, ludique ou festif organisé dans l’espace public ou dans un lieu ouvert au public susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes.

Cette preuve de vaccination complète doit aussi être présenté par toute personne travaillant dans des lieux de convivialité, tels que les discothèques, clubs et bars dansants, bars, cafés et restaurants. Les personnes travaillant sur un navire ou un bateau de croisière, avec restauration ou hébergement, sont également concernées.

Enfin, les transports publics interrégionaux sont également visés à quelques exceptions près. Sont ainsi concernés les vols intérieurs, les trajets en TGV, Intercités et trains de nuit tout comme ceux dans les cars interrégionaux. Les TER ne sont pas concernés, même lorsqu’ils passent d’une région à une autre, a assuré le ministère des Transports au journal La Voix du Nord. Cette mesure pourrait causer quelques rares suppressions de train « au dernier moment, » a menacé Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA (deuxième syndicat à la SNCF), même si 70% des cheminots seraient déjà vaccinés, d’après ses estimations.

Quelques exceptions

Même si vous travaillez dans l’un des lieux concernés par cette obligation, il se peut que vous ne soyez pas obligé de fournir un passe sanitaire pour travailler. En effet, la mesure ne s’applique pas aux personnes travaillant dans des espaces non accessibles au public, comme des bureaux, ou en dehors des horaires d’ouverture au public. 

De même, les personnes effectuant des livraisons ou des interventions d’urgence, comme des travaux pour réparer des accidents ou dommages survenus au matériel, installations ou bâtiments par exemple, sont exemptées. Cela vaut aussi pour les professionnels qui interviennent pour organiser des mesures de sauvetage.

Autres exceptions, concernant étrangement l’alimentaire collectif : les cantines, restaurants d’entreprise, les ventes à emporter, les relais routiers, les petits-déjeuners à l’hôtel et la restauration non commerciale, notamment la distribution gratuite de repas.

Enfin, les salariés âgés de moins de 18 ans échapperont à cette obligation jusqu’au 30 septembre, rappelle le site Service-Public.

Des sanctions prévues

Dans les entreprises concernées, l’incapacité à présenter son passe sanitaire donnera lieu à des sanctions graduées. L’employeur est d’abord tenu de suspendre son employé le jour même, sans rémunération pour les salariés en CDD comme pour les CDI. Pour éviter toute perte sèche, l’employé fautif peut tout de même prendre des congés, si son employeur est d’accord.

La loi et le décret relatifs à la gestion de la crise sanitaire promulgués début août précisent que si la situation irrégulière dure plus de trois jours travaillés, l’employeur doit convoquer le professionnel à un entretien pour régulariser sa situation. L’employé peut alors se voir proposer deux options : être transféré temporairement sur un autre poste sans contact avec le public, si un tel poste existe, ou se voir proposer une bascule de son poste en télétravail.

S’il refuse, la suspension sans rémunération continue jusqu’à ce qu’il produise les justificatifs requis. Contrairement à ce qui était initialement prévu, un employeur ne pourra pas licencier son employé faute de passe sanitaire réglementaire. 

Le site Service-Public précise que tous les salariés peuvent bénéficier d’une autorisation d’absence pour se faire vacciner contre la Covid-19.

L’utilisation frauduleuse d’un passe sanitaire reste punie d’une amende allant de 135 euros, à 3.750 euros au bout de trois récidives en un mois, accompagnés d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à six mois dans ce dernier cas. Mieux vaut braquer une banque…

Le gouvernement promet « une semaine de souplesse »

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a assuré ce dimanche sur le plateau du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI qu’une « semaine de souplesse et de pédagogie » sera consentie. Mieux, « on a donné un mois supplémentaire » pour l’application de cette mesure, a-t-il aussi annoncé. une prime aux rebelles.

Depuis le vote de la loi sur l’extension du passe sanitaire fin juillet, les inquiétudes grandissent chez les chefs d’entreprise, qui vont devoir contrôler leurs équipes. « Les employeurs ne sont pas faits pour jouer la police, ni avec les clients, ni avec les salariés », déplore François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). La solidarité sanitaire passe après les affaires?

Cette situation d’exception, si inconfortable soit-elle, devrait néanmoins prendre fin le 15 novembre, date fixée par la loi, à moins d’une prolongation jugée justifiée par l’évolution de la crise sanitaire.

Actualité de l’état d’urgence sanitaire.

L’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national a été déclaré par décret à compter du 17 octobre 2020 à 0 heure. La loi du 14 novembre 2020 a prolongé, une première fois, l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février 2021.

La loi du 15 février 2021 prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin 2021.

La loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire organise la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

Un régime transitoire est mis en place du 2 juin au 30 septembre 2021. Durant cette période, seule la Guyane est concernée par une prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusque fin septembre 2021.

Instauré pour deux mois par la loi du 23 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire avait été prolongé jusqu’au 10 juillet inclus. La loi du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire avait mis en place un régime transitoire à partir du 11 juillet autorisant le gouvernement à prendre des mesures exceptionnelles jusqu’au 31 octobre 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Benjamin Griveaux va présenter une émission de télé: en crypté, le samedi à minuit sur Canal+ ?

L’ancien porte-parole du gouvernement a la caméra leste

L'ancien porte-parole du gouvernement et député LREM Benjamin Griveaux, le 14 février 2020, à Paris. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)
L’ancien porte-parole du gouvernement et ex-député LREM Benjamin Griveaux,
le 14 février 2020, à Paris.

A-t-il un diplôme de journalisme et sa carte de presse ? L’ancien député LREM animera à partir du 18 septembre des entretiens dans une émission mensuelle sur la chaîne B Smart, chaîne économique de Stéphane Soumier. Candidat LREM à la mairie de Paris, il s’était retiré de la bataille des municipales le 14 février 2020 après la diffusion de vidéos à caractère sexuel intime exhibitionniste: des sex-tapes.

Benjamin Griveaux aime se montrer

Ce proche de Macron va faire campagne en animant une émission sur une chaîne télévisée d’information économique, annonce l’ancien porte-parole du gouvernement, dans un entretien au Journal du Dimanche« C’est ma nouvelle vie », explique l’ancien député LREM de Paris, qui a quitté la vie politique après sa démission en mai. Voici considéra que l’homme marié avait été piégé par Alexandra de Taddeo ? L’a-t-elle incité à s’exhiber en pleine activité solitaire?

Benjamin Griveaux, qui crée également « une société de conseil auprès de dirigeants d’entreprises et de start-up », animera à partir du 18 septembre des entretiens dans une émission mensuelle sur la chaîne B Smart, fondée il y a un an. « Une chose est sûre : cette émission est pleinement en ligne avec mon activité de conseil auprès de dirigeants d’entreprises », explique Benjamin Griveaux.

« Je ne vous cache pas que j’ai hésité, car passer de l’autre côté du miroir est un pari. » (Benjamin Griveaux) 

Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, avait dû se retirer de la bataille des municipales le 14 février 2020 après la diffusion sur internet de vidéos explicites et de messages privés à caractère sexuel. La justice avait mis en examen Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo – la destinatrice des vidéos erotiques – soupçonnés d’être impliqués dans la diffusion des vidéos.

Encore un petit bout agité

Lien PaSiDupes

Le comptex de « Zoé Sagan » a été l’un des premiers comptes Twitter à avoir relayé la sextape de Benjamin Griveaux sur les réseaux sociaux : la mystérieuse Zoé Sagan serait en fait l’alias d’un homme proche de l’avocat Juan Branco. Mais le sexe en érection est celui de Griveaux.

Autre version: LIEN PaSiDupes

Lien PaSiDupes: Sex-tapes de Griveaux: Alexandra de Taddeo porte plainte contre Mimi Marchand, une proche des Macron

La chaîne B Smart

Stéphane Soumier et Pierre Fraidenraich vont-ils prendre leur revanche sur leur ancien employeur BFM Business ? Le premier, qui y était directeur de la rédaction et présentateur de la matinale, en a démissionné à l’été 2019. Le second était directeur général et a été licencié juste auparavant. Ce mardi 9 juin, le duo a annoncé le lancement de B Smart, une chaîne d’information économique célébrant les chefs d’entreprises… soit le même positionnement que BFM Business. Stéphane Soumier en est le président et la figure de proue, tandis que, dans les coulisses, Pierre Fraidenraich se charge de la stratégie et du développement. Le tandem a recruté plusieurs salariés de BFM Business, notamment la rédactrice en chef de la matinale Aurélie Planeix et la responsable communication Capucine Dellon. Il a aussi fait appel à de nombreux anciens, comme Guillaume Dubois (ex-directeur de la rédaction de BFM Business, BFM TV et l’Express), Delphine Sabattier (ex-rédactrice en chef de bfmbusiness.com et de 01Net) ou Jean-Marc Sylvestre (qui produisait pour BFM Business l’émission les Grandes sagas d’entreprise). La direction générale a été confiée à Valérie Bruschini, ancienne collaboratrice de Pierre Fraidenraich à Libération puis à Altice Media Events. Enfin, B Smart a déjà séduit plusieurs sponsors de BFM Business, comme Bourse Direct ou BPI France. La banque publique a même déjà envoyé un mailing à ses contacts entrepreneurs pour leur proposer un entretien avec Stéphane Soumier dans son émission sur B Smart… La nouvelle chaîne, qui est proposée gratuitement aux opérateurs télécoms, sera disponible chez tous les “telcos” (opérateurs télécom)… sauf – vous l’aurez deviné – chez SFR, propriétaire de BFM Business…

Le Conseil d’Etat refuse l’entrée d’Afghans au titre du regroupement familial

Le Conseil d’Etat rejette les pressions pour le soi-disant « rapatriement » d’Afghans en France

Des personnes patientaient près de l’ambassade française à Kaboul, le 18 août. 

La justice administrative s’est déclarée incompétente pour ordonner au gouvernement d’autoriser l’entrée en France des proches de réfugiés afghans au titre de la réunification familiale. Une décision qui illustre, selon l’une des requérantes, l’avocate militante Jessica Lescs, spécialisée en droit des réfugiés et droit d’asile au barreau de Paris, de «l’impuissance des autorités françaises à faire face à l’urgence».

Alors que deux attentats à l’aéroport de Kaboul étaient commis jeudi après-midi, l’association ASF demandait cependant au Conseil d’Etat d’imposer au gouvernement français de prendre «toutes les mesures nécessaires» pour permettre le rapatriement l’entrée en France non seulement des réfugiés afghans ayant obtenu l’asile dans l’Hexagone, mais aussi de leurs proches sans autorisation justifiée par des liens de collaboration avec la France.

Après plusieurs heures d’audience, le juge des référés a finalement rejeté la demande des requérants, considérant «ces opérations d’évacuation à partir d’un territoire étranger» comme des actes du gouvernement, lequel a, seul, autorité. Le Conseil d’Etat s’est ainsi estimé incompétent pour dicter sa conduite au gouvernement sur le sujet des rotations aériennes depuis Kaboul.

‘Avocats sans frontières’ s’en prend aux autorités françaises

«Cette décision était prévisible même si elle reste décevante pour toutes les familles concernées qui devraient déjà être sur le territoire français, estime l’avocate Jessica Lescs, membre d’Avocats sans frontières (ASF). Selon cette juriste partisane, cette décision «illustre surtout l’impuissance des autorités françaises à faire face à l’urgence».

Une action en référé-liberté devant la plus haute juridiction administrative avait été déposée le 20 août par plusieurs avocats, dont Jessica Lescs. Dans un entretien à… Libé, celle-ci disait avoir saisi le Conseil d’Etat en urgence, alors que des milliers de familles de réfugiés afghans en France étaient toujours coincées à Kaboul et pretendaient recevoir leur un visa au titre du regroupement familial, après la prise de pouvoir des islamistes talibans.

Lourdeurs administratives

«Ils ont le droit de venir en France et devraient déjà y être», decrétait Jessica Lescs, dénonçant l’important retard pris par l’ambassade française ces dernières années dans le traitement des demandes de visa au titre du regroupement familial.

Selon la Cimade, association défendant les droits des personnes réfugiées et migrantes, près de 3.500 dossiers étaient toujours en attente d’enregistrement par les ambassades chargées de délivrer les visas aux familles restées sur place au moment de la saisine du Conseil d’Etat. Parmi ces dossiers, au moins 1 500 auraient été déposés il y a deux ans, en 2019.null

Alors que les lourdeurs administratives de l’ambassade française sont pointées du doigt par les requérants, ceux-ci attendent désormais que le Conseil d’Etat statue sur l’action en référé-suspension. Déposé parallèlement le 20 août, ce recours vise à demander au gouvernement de prendre des mesures d’organisation nécessaires dans les ambassades françaises. La décision est attendue la semaine prochaine. Macron a déclaré jeudi soir que la France allait encore tenter d’évacuer «plusieurs centaines» d’Afghans de Kaboul dans les heures à venir. Vendredi soir, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune, a déclaré, dans le contexte très incertain du retrait américain de Kaboul: « Ca peut aller peut-être au-delà de ce soir mais nous devons rester prudents sur ce sujet ». 

2.800 évacués d’Afghanistan sont déjà arrivés en France. En plus du millier accueilli avant l’arrivée des Talibans au pouvoir à Kaboul.

Quelque 160.000 anti-passe sanitaire ce samedi 28 AOUT dans les rues

14.500 à Paris, chiffres de la Préfecture: à multiplier par combien ?

BFMTV

Après deux semaines où la contestation a semblé marquer le pas, quatre rassemblements sont organisés dans la capitale, et plus de 200 dans toute la France.

Journalisme en chambre: BFMTV propose ce « reportage » à base de tweets…

Et en commençant logiquement par la fin !

« C’est la fin de ce live »

Merci à toutes et à tous de l’avoir consulté. >> Retrouvez notre article complet, avec les chiffres [officiels communiqués par le ministère] et tout ce qu’il faut retenir [sélection de la chaîne qui omet le soutien exprimé au Pr Didier Raoult à Marseille] sur ce 7e samedi de mobilisation des anti-pass sanitaire.

Quelques interpellations

16 personnes ont été interpellées ce samedi lors des 222 manifestations recensées ce samedi à travers la France, dont 2 à Paris.

Trois membres des forces de l’ordre ont été blessés légèrement, nous fait savoir le ministère de l’Intérieur.

A Paris, les quatre rassemblements du jour ont mobilisé 14.500 participants toujours selon cette même source.

28/08 à 19:52

Près de 160.000 participants dénombrés, selon le ministère de l’Intérieur

159.484 participants ont été dénombrés, ce samedi, à travers toute la France selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur à BFMTV. La mobilisation marque le pas et connaît une nouvelle baisse pour le troisième samedi d’affilée.

28/08 à 19:21

Quelle mobilisation ce samedi?

Le nombre de manifestants anti-pass sanitaire mobilisés chaque week-end depuis le début de la contestation

La très grande majorité des manifestations sont terminées, ce samedi soir. Les chiffres de la mobilisation au niveau national devraient bientôt être révélés. Pour rappel, voici un rappel des six week-ends précédents:Le nombre de manifestants anti-pass sanitaire mobilisés chaque week-end depuis le début de la contestation – BFMTV

28/08 à 18:52

Une manifestation sauvage à Paris

Si les quatre rassemblements organisés dans la capitale se sont bien déroulés ce samedi, quelques manifestants se sont écartés d’un des parcours validés en préfecture et on ainsi lancé une manifestation sauvage. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes dans le 10e arrondissement, comme le montrent les images du journaliste Charles Baudry.

28/08 à 17:39

5000 manifestants à Mulhouse

5000 manifestants ont exprimé leur opposition au pass sanitaire à Mulhouse, ce samedi, selon les chiffres officiels communiqués à BFMTV. Le cortège s’est déplacé dans le calme, aucun incident n’étant à déplorer.


28/08 à 16:54

2.000 manifestants à Aix-En-Provence

2000 manifestants ont été dénombrés à Aix-En-Provence, selon un décompte de la préfecture communiqué à BFM Marseille Provence.


28/08 à 16:45

Des jets de gaz lacrymogènes à Toulouse

Quelques tensions ont eu lieu, à Toulouse, où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser certains manifestants, selon nos confrères de France Bleue Occitanie.

28/08 à 15:03

Départ du cortège des gilets jaunes à Paris

Au sein du cortège bariolé, plusieurs gilets jaunes, mais aussi des drapeaux tricolores, des pancartes et des slogans d’opposition au pass sanitaire.

https://twitter.com/f_philippot/status/1431596754127003653?s=19

Les manifestants, menés par le président des Patriotes, doivent partir de la place Joffre, jusqu’à la place de Fontenoy, à Paris.



28/08 à 14:30

Des manifestants se rassemblent à Paris

Ils commencent à se rassembler à la gare RER Port-Royal, d’où ils doivent s’élancer à 14h30 en direction de la Place du Colonel-Fabien.

28/08 à 12:21

Les manifestants se regroupent à Nice

« Aucune, aucune, aucune hésitation! C’est la, c’est la, c’est la révolution! », crient les premiers manifestants qui arrivent place Garibaldi, à Nice.

28/08 à 12:11

Un rassemblement à Pertuis

Plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées contre le pass sanitaire à Pertuis (Vaucluse)

« Liberté! Liberté! Liberté! », chantent-ils en rythme.


28/08 à 11:20

Cortège calme à Morlaix (Finistère).

« Résistance! Liberté! », crient des manifestants à Morlaix (Finistère).

28/08 à 11:10

Le cortège démarre à Aix-en-Provence

Les opposants aux restrictions sanitaires se sont mis en marche à Aix-en-Provence, aux cris de « Macron, ton pass, on en veut pas! »

« Liberté! Liberté! Liberté! », crient également les manifestants.

28/08 à 10:35

Des risques d’affrontement à Montpellier, des dérives sectaires surveillées par ailleurs

Dans une note, les autorités pointent un risque d’incidents à Montpellier, avec la possibilité d’affrontements entre membres de l’ultra gauche et membres de l’ultra droite.

Pour autant, le Renseignement territorial assure que ces militants des marges « ne parviennent pas à prendre l’ascendant dans les cortèges », qui devraient demeurer « calmes », et articulés autour d’un « public familial ».

Les services du renseignement territorial mettent également en garde contre l’infiltration des cortèges par des mouvements sectaires.https://players.brightcove.net/876450610001/aLR6fKKNiy_default/index.html?amp=1&videoId=6269784109001&playsinline=true

Selon eux, plusieurs mouvements connus pour leurs dérives sectaires, et qui s’opposent de longue date à la médecine et aux vaccins, profitent de la crise sanitaire pour avoir un nouveau cadre de diffusion et renforcer leur emprise. De fait, le discours complotiste vient renforcer cette contestation.

28/08 à 10:29

Entre 12.000 à 20.000 manifestants attendus à Paris

On comptera à nouveau quatre marches distinctes dans la capitale. La manifestation pilotée par les Patriotes de Florian Philippot s’élancera de la Place-Joffre vers 14h, pour mettre le cap sur la Place de Fontenoy.

L’ancienne gilet jaune Sophie Tissier appelle quant à elle ses partisans à se rassembler dès 11h Place Denfert-Rochereau pour un périple qui doit les entraîner jusqu’aux Invalides.

La manifestation perçue comme la plus sensible, et mobilisant en conséquence le dispositif policier le plus conséquent se tiendra à compter de 13h30 Place de la Bourse, autour de Sébastien Philippart, un homme se revendiquant proche des gilets jaunes et considéré comme relevant de la mouvance complotiste. Ce cortège s’ébranlera ensuite en direction du Palais-Royal.

Un quatrième défilé doit lui rallier la Place du Colonel-Fabien depuis Port-Royal.

28/08 à 10:22

D’importants rassemblements prévus en régions

La contestation reste très suivie dans le sud de la France. Les autorités attendent notamment 9000 personnes à Montpellier et 5500 protestataires à Toulon.

Au nord de la Loire, Mulhouse devrait également connaître un mouvement d’ampleur, nourri d’environ 5000 mécontents.

28/08 à 10:15

200 manifestations organisées dans toute la France

Plus de 200 manifestations sont prévues ce samedi en France par des opposants au pass sanitaire. En tout, de 140.000 à 180.000 manifestants sont attendus par les autorités, qui tablent sur une nouvelle décrue du mouvement.

Les rassemblements de samedi dernier n’avaient rassemblé que 175.503 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur, après les 214.845 du 14 août, un cortège déjà en recul par rapport aux 237.000 individus dans la rue sept jours auparavant.

Article de BFM Twitter et Brut

Saint-Denis: l’assesseure « chauve-souris » fait tomber un adjoint de Mathieu Hanotin

Le directeur de cabinet du maire PS est démis de ses fonctions pour propos racistes

La scène a été photographiée…
…sous tous ses angles:
preuve d’une provocation,
mais qui a fait un flop !

Frédéric Bonnot avait été mis à pied trois jours en juin après avoir qualifié une assesseure voilée de « chauve-souris » lors des régionales 2021. Mais la sanction n’avait pas convaincu.

Frédéric Bonnot, directeur de cabinet du maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, ci-dessous, a été démis de ses fonctions. Il doit quitter son poste le 31 août.

Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Cette information intervient un peu plus de deux mois après que l’élu a qualifié, dans une boucle privée whatsapp, une assesseure voilée  de « chauve-souris » lors du premier tour des élections régionales en Seine-Saint-Denis: « En plus, c’est une chauve-souris qui le fait émarger », avait-il ironisé auprès de collègues en parlant de Jordan Bardella (RN).

Diplômé de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), Frédéric Bonnot avait fait ce commentaire pour railler Jordan Bardella, le cancidat RN d’Ile-de-France, qui avait été photographié en train d’émarger devant cette assesseure, alors qu’il combat le port du voile islamique qui asservit les femmes.

LIEN PaSiDupes

L’information, qui avait choqué l’adjoint au maire Brahim Chikhi, avait fuité et scandalisé.Le candidat RN aux élections régionales 2021 en Île-de-France, Jordan Bardella.

Mairie socialiste fracturée

« Je peux comprendre le mécontentement de Brahim [Chikhi] et je ne connais pas ses relations avec Frédéric [Bonnot]. Je veux qu’on retienne que c’est quelqu’un de bien. Ce soir, j’ai l’impression qu’on lui a craché à la figure et ça fait mal », ne décolère pas Sonia Rabhi, adjointe à la vie associative.

Lundi 12 juillet 2021, le conseil municipal de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a tourné au règlement de comptes : d’un côté le maire de la Ville, Mathieu Hanotin, et de l’autre, Brahim Chikhi, désormais ex-adjoint et membre de l’opposition. 

Révélé au public, ce commentaire avait valu à Frédéric Bonnot une mise à pied de 3 jours avec retrait de salaire, malgré ses excuses envers la personne concernée. « J’ai commis l’erreur d’utiliser un qualificatif extrêmement déplacé au sujet de cette femme », avait-il alors déclaré.

Mais ses excuses n’ont pas convaincu les habitants de la commune qui ont manifesté devant l’hôtel de ville de Saint-Denis le 8 juillet dernier pour demander sa démission.

En 2017, la ville de Saint-Denis comptait 42.796 immigrés sur une population totale de 111.135 habitants, soit 38,5  %. La communauté musulmane dispose en 2020 de six lieux de culte dont quatre mosquées : mosquée Taqwa, mosquée Bilal, foyer de la rue du Général-Joinville, Foyer africain et mosquée Et-tawhid. Depuis 2019 a ouvert la Grande mosquée de Saint-Denis de l’association Amal.

Face à cette crispation de la diversité, le maire de la ville, Mathieu Hanotin, a donc décidé de se séparer de son directeur de cabinet. C’est David Lebon, directeur de cabinet du territoire Plaine Commune qui le remplacera.

Afghanistan: la France négocie avec les islamistes talibans

2.800 évacués: Macron n’en a pas assez…

Des passagers, notamment afghans, embarquent dans un avion de l'armée française à l'aéroport de Kaboul (Afghanistan), le 26 août 2021, sur une image diffusée par l'état-major des armées. (ETAT MAJOR DES ARMEES / AFP)
Des passagers, notamment afghans, embarquent dans un avion de l’armée française à l’aéroport de Kaboul (Afghanistan), le 26 août 2021.

L’exécutif agit sous la pression des services de Le Drian et de Parly, ainsi que de la presse qui ciblent leurs collaborateurs civils afghans (interprètes, chauffeurs ou guides), mais aussi des intellectuels et des artistes du monde.

Les pourparlers à ce sujet sont « fragiles et provisoires », a reconnu le président français. Un « pont aérien » pourrait être assuré par le Qatar. Les investisseurs qatari en France sont liés au mouvement taliban.

"Il y a des discussions avec les talibans sur le sujet des opérations humanitaires", déclare Emmanuel Macron

Les vols français permettant l’évacuation de civils afghans depuis l’aéroport de Kaboul ont pris fin, officiellement, vendredi 27 août. Mais la France espère pouvoir mener dans les mois à venir d’autres « évacuations ciblées » d’Afghans éligibles à l’asile, a prévenu Macron samedi, lors d’une conférence de presse à Bagdad (Irak).

Les Talibans sont devenus fréquentables ?

Le Quai d’Orsay a noué le dialogue avec les Talibans, bien qu’il soit « fragile et provisoire », a raconté le chef de l’Etat pour s’en attribuer le mérite. En fait, c’est le Qatar qui pourrait, admet-il, jouer un rôle primordial d’intermédiaire.

« Notre objectif est que nous puissions, dans les jours, les semaines, les mois qui viennent, par ce travail de coopération avec le Qatar, dans le cadre de discussions avec les Talibans, procéder à des opérations d’évacuation ciblées pour protéger ces femmes et ces hommes que nous avons identifiés », a déclaré Macron.

« Plusieurs centaines » d’Afghans concernés 

Les Afghans concernés seraient, selon le chef de l’Etat, ceux qui ont reçu de la France des « titres provisoires » leur donnant droit à une évacuation, mais qu’elle n’aurait pas réussi a mener à bien… 

Il affirme que ces documents ont été envoyés à « toutes les Afghanes et les Afghans qui nous ont été signalés », que la France est parvenue à contacter et qui seraient « à protéger compte tenu de ce qu’ils sont et du combat qu’ils portent »« Plusieurs centaines » de personnes les ont reçus, mais n’ont pas réussi à se rendre à l’aéroport de Kaboul, a-t-il expliqué, avouant implicutement que les pourparlers bloquent.

Les discussions sur leur possible évacuation « se sont entamées » avec les Talibans, affirme Macron. Les pourparlers impliquent aussi le Qatar, a-t-il expliqué, car l’émirat, « dans le cadre des discussions [qu’il a] avec les talibans, a la possibilité peut-être d’aménager des opérations de pont aérien ».

2.834 évacuations depuis la chute de Kaboul

Le président de la République s’est dit « très prudent » sur la concrétisation de ces évacuations, rappelant qu’elles ne pourraient pas se faire sans être « négociées avec les talibans », qui devraient se charger des « opérations de sécurisation » de ces départs de personnes menacées par les insurgés.

Il a présenté le fait que les talibans acceptent ces évacuations d’Afghans souhaitant demander l’asile comme un des « prérequis essentiels » à une éventuelle « reconnaissance » par la France du nouveau régime. Il a également posé comme condition « le respect d’une ligne rouge à l’égard de tous les groupes terroristes » et le respect des droits de l’Homme, « en particulier la dignité des femmes et leurs droits ».

Le chef de l’Etat a également livré un bilan des opérations d’évacuation menées par l’armée française. Entre le 17 et le 27 août, la France a évacué 2.834 personnes d’Afghanistan, au cours d’une quinzaine de vols : 142 Français, 17 Européens et plus de 2.600 Afghans.

Macron a également évoqué l’engagement français en Irak, où il se trouve pour une visite de deux jours. « Quels que soient les choix américains, nous maintiendrons notre présence pour lutter contre le terrorisme en Irak, aussi longtemps que l’Irak le demandera », a-t-il promis. « Nous avons les capacités opérationnelles pour assurer cette présence ».

Passe sanitaire: Delfraissy met en garde Macron contre une fausse sécurité

Le Conseil scientifique dénonce une mesure gouvernementale dangereuse

Le président du Conseil scientifique, Jean-Francois Delfraissy, à Paris le 13 mars 2021

Dans son premier avis de rentrée, l’organisation consultative – créée en mars 2020 par Macron – rappelle que le respect des gestes barrières reste extrêmement important dans la situation actuelle de flambée des contaminations.

Le Conseil scientifique a toujours vu d’un bon œil la mise en place d’un passe sanitaire. Dès juillet dernier, l’organisation consultative donnait un avis favorable au projet de loi concernant la mesure sanitaire, qui sera finalement adopté le 5 août par le Parlement. Quelques jours plus tard, ce même Conseil scientifique soulignait une mise en place « adaptée et proportionnée » du passe en France.

La passe sanitaire, une solution partielle

La fraude sur l’identité du porteur est la responsabilité de l’exécutif: le premier ministre de Macron
a libéré les restaurateurs de l’obligation de contrôler l’identité des porteurs d’un passe sanitaire

Dans son dernier avis nommé « Fin de la période estivale et pass sanitaire » publié le 20 août passé et rendu public ce vendredi, une semaine plus tard, ce dernier a une nouvelle fois confirmé que « le pass sanitaire, malgré les réserves légitimes soulevées par nombre d’organisations et citoyens, nous paraît une mesure proportionnée à la gravité de la situation sur un plan de santé publique. »

Pour autant, Jean-François Delfraissy et son équipe alertent sur un possible sentiment de fausse sécurité qui serait induit par cette mesure sanitaire.

« Renforcer le contrôle du respect du pass sanitaire, voire chercher à atteindre son respect absolu, pourrait faussement faire croire à ses utilisateurs qu’ils sont totalement protégés et nous paraît devoir être évité », peut-on ainsi lire.

Le Conseil scientifique va même plus loin dans sa réflexion, assurant que certains lieux publics, bien que soumis au passe sanitaire, ne peuvent être considérés comme entièrement sécurisés.

« La présence dans ces lieux de personnes à haut risque d’infection (les personnes non-vaccinées testées négatives) et le risque d’introduction du virus à partir de personnes vaccinées mais infectées, de ré-infection chez des personnes déjà infectées, de faux-négatifs des tests virologiques, ou d’incubation très rapide chez des sujets testés dans les 72 dernières heures, fait que les lieux soumis au pass sanitaire ne peuvent pas être entièrement considérés comme sécurisés », est-il encore indiqué.

Interrogé à notre antenne à ce sujet, Bruno Lina, professeur de virologie aux Hospices civils de Lyon et membre du Conseil scientifique, confirme que « ce que l’on ne veut pas, c’est que le pass sanitaire devienne un blanc-seing pour arrêter d’utiliser les autres mesures barrière, les autres mesures d’hygiène. »

« Ce n’est pas parce qu’on est tous ensemble avec un pass sanitaire qu’il doit absolument être possible de faire tomber le masque, de ne plus faire les mesures d’hygiène. Tout ceci serait une erreur parce qu’avec le variant delta les délais d’incubation sont beaucoup plus courts et, comme on l’a dit dans l’avis, un test à 72 heures peut parfois être pris en défaut si une personne est juste contaminée, il est possible qu’à 72 heures elle commence à excréter du virus et qu’elle soit potentiellement infectieuse« , ajoute-t-il.

Ne pas relâcher les gestes barrières

Le Conseil scientifique le répète une nouvelle fois, « il convient de respecter le plus possible les gestes barrières, même dans les lieux sous pass sanitaire, en particulier pour les personnes les plus à risque. »

Plus tôt dans l’année, ce dernier avait déjà regretté un « relâchement massif » des gestes barrières en France, relâchement confirmé par une enquête CoviPrev menée du 21 au 28 juin, qui montrait que l’adoption d’une distanciation sociale par les sondés était de moins en moins suivie.

Ainsi, 66% des répondants à cette étude affirment se saluer sans se serrer la main et toujours éviter les embrassades, contre 72% selon l’enquête précédente, tandis que 37% d’entre eux déclarent éviter les regroupements en face-à-face avec des proches, contre 43% auparavant.

Covid-19: cet article déstabilise les « savants » arrogants

Covid-19 (diagnostic, traitements, vaccin): panorama d’une escroquerie

Publié le 22/08/2021 à 11:20 – Mise à jour le 01/09/2021 à 18:02

TRIBUNE – Mars 2020. COVID-19. « Pandémie » Premier confinement. Perte presque sans précédent des libertés annonçant la ruine de la France, tant spirituelle, que matérielle et économique.

Nous avons depuis, subi en continu le lavage de cerveau distillé par les médias propagandistes « mainstream », financés par les milliardaires asservis au pouvoir, imposant une propagande inique, lavant le cerveau des Français, au gré d’une désinformation permanente, non sans rappeler le conditionnement d’Alex à la fin du film « Orange mécanique » de Stanley Kubrik, ou décrit dans « le Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley. Ô sombre et clairvoyante prémonition !

FranceSoir a su, durant cette période, assurer la contradiction. Que l’on soit d’accord ou pas avec les thèses développées dans ce journal n’est pas un sujet ; le débat doit avoir lieu, et la pensée différente, fût-elle minoritaire et/ou critiquable doit pouvoir s’exprimer, pour faire aider à la compréhension ou se faire réfuter s’il y a lieu. Dans le cas contraire, nous serions dans une société totalitaire où convergerait une unique doxa propagée par le gouvernementla presse (aux mains de ces derniers), et certaines institutions (Ordre des médecins, ARS par exemple).

Malheureusement, sont devenus habituels la censure dans les réseaux sociaux (page Facebook du professeur Christian Perronne), le mensonge (direct ou par omission) dans les médias « mainstream », le sarcasme, et parfois l’insulte chez nombre de médecins, véritables « les khmers blancs » militants. Allez voir les insultes proférées par le très jeune Dr Nathan Peiffer-Smadja qui a su très tôt élaborer un singulier réseau relationnel ; les écrits parfois borderline du Dr Jérôme Marty : l’accès à son compte Twitter est désormais subordonné à un avertissement pour « contenus sensibles ».

Nous remercions du fond du coeur les courageux résistants à l’oppression : l’IHU de Marseille, FranceSoir, éternel défenseur de la France, les associations (Bon SensReinfo Covid…), le Conseil scientifique indépendant, et de nombreuses personnalités : Didier Raoult, Christian Perronne, Philippe Parola, Eric Chabrière, Alexandra Henrion-Caude, Louis Fouché, le sénateur Alain Houpert et bien d’autres.

FranceSoir a donc analysé dans le moindre détail tous les aspects de cette pandémie. Inversement, voici venue l’heure d’effectuer une synthèse simple afin de comprendre tous ces événements à l’échelle du macrocosme : du début de l’épidémie, jusqu’au vaccin et au passe sanitaire, en passant par les traitements ; le rôle des différents acteurs, citoyens, médecins et institutions.

Un nouveau virus.

Ce virus est t-il naturel (hypothèse de l’origine de la contamination par le pangolin), ou artificiel (singulière présence d’un laboratoire étudiant les coronavirus à Wuhan ; particularités du virus, avec un site de clivage de la furine brevetée au sein de la protéine spike) ; en ce cas, la diffusion aurait t-elle été accidentelle ou intentionnelle ? Nul ne peut actuellement apporter de réponse à cette question.

Traitements : un sabordage organisé

Rapidement, le professeur Raoult a été porteur d’espoir en proposant un traitement curatif associant hydroxychloroquine et azithromycine. Des études chinoises préliminaires ont montré une efficacité de l’hydroxychloroquine ; une première étude de l’IHU de Marseille a ensuite confirmé ces résultats, montrant une diminution du portage viral sous traitement, puis une diminution de mortalité sur plusieurs milliers de patients et en EHPAD. Ces études observationnelles ont été conspuées (car non randomisées), le professeur Raoult insulté et ravalé au rang de charlatan, par des médecins « twitter » et « plateaux TV » se réclamant d’une mouvance sectaire et dogmatique dénommée « No Fake Med », véritables terroristes intellectuels. Ces derniers souhaitaient tirer au sort les malades afin de les séparer en deux groupes, ceux bénéficiant du traitement, et ceux recevant un placebo, procédure éthiquement insoutenable.

Traitements : des études frauduleuses

Enumérons simplement les principaux scandales des études concluant en l’inefficacité du traitement du professeur Raoult :

– des traitements administrés trop tardivement, en phase inflammatoire chez des patients hospitalisés, alors qu’il est évident que l’hydroxychloroquine et l’azithromycine doivent être administrées le plus précocement possible, pendant que le virus se multiplie (phase virale). Lisez cet article paru dans Archives of Microbiology and Immunology répondant à l’étude Discovery : https://www.fortunejournals.com/articles/in-reply-to-the-discovery-trial-report-evaluating-the-potential-benefit-of-hydroxychloroquine.pdf

– l’association hydroxychloroquine et azithromycine n’a pas été, le plus souvent, évaluée (les études ne s’intéressant qu’à l’hydroxychloroquine en monothérapie), alors que l’azithromycine possède un effet anti-viral bien connu des infectiologues.

– des erreurs statistiques, par exemple dans la méta-analyse de Fiolet et al ; voir sur le site pubpeer et certaines lettres à l’éditeur https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7592021/pdf/main.pdf . La méta-analyse a été revisitée et les conclusions sont diamétralement opposées : https://www.fortunejournals.com/articles/revisiting-a-metaanalysis-shows-that-hydroxychloroquine-with-azithromycin-may-be-efficient-in-covid19-patients.pdf

– les fraudes de la méta-analyse de Fiolet et al : nous noterons que les auteurs de cette méta-analyse ont présenté un comportement singulier : le Dr Nathan Peiffer-Smadja a été rajouté sur la version finale alors qu’il n’était pas sur le pré-print ! À l’évidence, il y a de plus, une forte suspicion de fraude à PROSPERO https://www.crd.york.ac.uk/prospero/ PROSPERO est un organisme inscrivant les méta-analyses avant que le travail soit effectué, afin d’éviter certains biais.
 

Voici une explication de @joex92_ sur Twitter : 
PROSPERO est une base de données permettant l’enregistrement PROSPECTIF des protocoles de méta-analyses. Il est crucial de décrire le protocole d’une étude en amont, avant l’extraction des données, pour éviter les biais. Les auteurs de l’étude #CMIGate ont enregistré leur étude sur PROSPERO le 9 Juin en affirmant qu’ils n’ont pas commencé l’extraction des données ni l’analyse des biais. Or, que trouve-t-on sur la chaîne YouTube du premier auteur le 31 Mai 2020 ? https://www.youtube.com/watch?v=lo_Bq7iiK10

On voit clairement que l’extraction des études éligibles était déjà entamée. De même, on constate que l’analyse des biais avait déjà bien débuté en mai contrairement à ce qui est annoncé le 11 Juin à PROSPERO. Et on a déjà une première version de la méta-analyse (incluant le #lancetgate).

L’analyse des données était déjà poussée, 10 jours avant l’enregistrement sur PROSPERO, incluant des analyses de sensibilité. PROSPERO a été contacté en décembre concernant ce mensonge, ils ont tardé à donner leur réponse, pendant quelques heures ils ont même retiré l’enregistrement mensonger, mais ce changement fut de courte durée. À la surprise générale, ils ont finalement décidé de garder l’enregistrement des auteurs, en leur laissant l’option de le modifier dans les prochains jours.

Autre chose improbable : les auteurs auraient eu le temps, d’après les données qu’ils ont enregistrées, de commencer l’extraction des données, de faire toutes les analyses puis de soumettre et publier le preprint entre le 11 Juin et le 19 Juin.

L’auteur principal, Thibault Fiolet, reconnaît lui-même son incompétence !

– une étude frauduleuse, et maintenant rétractée, parue dans le Lancet (Lancet Gate https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7255293/ ), ayant pour conséquence l’arrêt des différentes études dans le monde sur l’hydroxychloroquine ! Cette étude a consisté en une agrégation de fausses data par la société Surgisphère, chapeautée par une ancienne actrice de charme, Ariane Anderson !

– des allégations mensongères et farfelues concernant une toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine ! Une première depuis des décennies, ce médicament ayant été prescrit à des milliards de personnes de part le monde sans que cette toxicité n’ait été évoquée ! De nombreuses études attestent du contraire ; tout est expliqué dans la méta-analyse revisitée : https://www.francesoir.fr/archive-scientifique-libre-de-francesoir/covid-19-une-meta-analyse-revisitee

– des études administrant hydroxychloroquine en surdosage toxique, comme l’étude RECOVERY par exemple !

https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2035374?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%20%200pubmed Le surdosage en hydroxychloroquine pourrait provoquer une atteinte pulmonaire ressemblant à celle du COVID. https://www.fortunejournals.com/articles/shunt-due-to-hydroxychloroquine-sublethal-dosage-resulted-in-excess-transfer-to-mechanical-ventilation-and-death-in-hospitalized-p.pdf

– L’ivermectine a subi le même sort. De nombreuses études ont démontré son efficacité pourvu que ce traitement soit donné précocement. De plus, l’ivermectine n’a que très peu d’effets indésirables et aucune interaction médicamenteuse. Il n’y avait donc aucun risque à le prescrire à grande échelle en préventif et en curatif.

Tout ceci a eu pour conséquences une absence de soins, des patients renvoyés chez eux, attendant l’insuffisance respiratoire que beaucoup ne ressentaient pas en raison de la fameuse « hypoxie heureuse ». Que de drames et de décès évitables si l’on avait écouté les professeurs Raoult et Perronne…

Le vaccin : l’échec

Le concept de vaccin n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Prévenir une maladie est ce que l’on peut faire de mieux en médecine. Cependant, lors de cette crise du COVID, on a eu l’impression que le seul but était de vacciner, presque « vacciner pour vacciner », le vaccin devenant une fin et non plus un moyen, et ce, au détriment de la réflexion sur les traitements. Or, soigner est le fondement de la médecine.

Il est possible que le vaccin apporte des bénéfices à certaines populations en terme de réduction des formes graves et des décès du COVID. Cependant, son efficacité paraît moindre que celle annoncée, plutôt autour de 50 % que 95 %. De plus, le vaccin n’empêche pas la contagion. Preuve en est qu’une personne vaccinée doit encore porter son masque et suivre les recommandations de « distanciation sociale ».

Par ailleurs, les effets indésirables graves liés au vaccin sont extrêmement mal évalués, et paraissent beaucoup plus fréquents que prévu à la lecture des registres de pharmacovigilance. Bien entendu, les Khmers blancs « anti Fake Med » auront vite fait d’éluder cette question, niant l’imputabilité de ces événements graves au vaccin, et refusant tout doute constructif (étrange attitude pour la secte des « zététiciens » amoureux du doute, prouvant au contraire une préférence inconsciente pour la pensée dogmatique). Qu’en pense Monsieur Thomas Durand alias « Acermendax », ou « la Tronche en biais » ?

Il est évident que le vaccin favorise l’apparition de variants par pression sélective. La protéine spike, cible du vaccin. Le vaccin actuel a en effet été développé pour générer des anticorps contre la seule protéine spike ; il suffit donc de quelques mutations (peu nombreuses) pour que le vaccin protège moins, voire plus du tout. A contrario, un vaccin utilisant le virus entier, inactivé, génère des anticorps contre d’autres régions antigéniques de l’enveloppe virale, diminuant la probabilité d’apparition de mutants. Tout est expliqué dans cet article scientifique paru dans « Archives of Microbiology and Immunology ».

Le plus grave pourrait être l’effet « ADE » pour antibody-dependent enhancement, ou maladie exacerbée par des anticorps dits « facilitants » et non plus « neutralisants ». Il suffit qu’un variant particulier apparaisse (exemple, le variant delta) pour non seulement annuler l’effet vaccinal mais potentiellement induire plus de décès qu’en l’absence de vaccination. En médecine vétérinaire, ce type de vaccin est contre-indiqué chez les animaux malades, car pouvant exacerber la maladie. Ces questions essentielles ne sont jamais évoquées par le commando de médecins qui a pris le pouvoir en France, car nous assistons bel et bien au diktat d’une très petite section de la population sur l’ensemble de la population.

Comprenez le cercle vicieux : maladie et décès, non traités, poussant à une vaccination de masse, sélectionnant les variants, pouvant induire effets indésirables graves et un phénomène « ADE » aggravant la maladie ; avec pour conséquences une course encore plus folle à la vaccination (troisième dose, nouveaux vaccins etc). Il s’agit du processus psychologique d’engagement, sans possibilité de remise en question, avec rationalisme morbide.

L’odieux Passe sanitaire crée désormais une nouvelle forme d’apartheid en obligeant la population au vaccin et à ses risques, sans consentement éclairé, alors même que le vaccin est dans une période d’évaluation bâtarde mêlant phase trois et pharmacovigilance. Que ceux qui critiquent le professeur Raoult et ses études, enlèvent d’abord la poutre qui obscurcit leur vision !

Mais vous l’avez compris, Bill Gates l’a dit !

« People act like they have a choice.You don’t have a choice. Normalcy only returns when we’ve largely vaccinated the entire global population.« 
 

Les acteurs

Les acteurs s’organisent autour d’une idéologie, la doxa. Pour résumer 1) aucun traitement n’est efficace, ce en dépit de toutes les études prouvant le contraire (hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, vitamine D, zinc…). Ne faut t-il pas une certaine dose d’idiotie pour aller militer contre la supplémentation en vitamine D et en zinc, sachant que la majeure partie de la population est carencée et qu’une telle supplémentation est sans risque ? 2) le vaccin est la seule solution 3) seules les études randomisées en double aveugle ont de la valeur 4) les médecins pensant différemment sont des charlatans ou des « désinformateurs criminels » émanant d’un hypothétique « groupe CIA » comme le vocifère le Dr Damien Barraud sur son odieux compte Twitter, entre deux messages insultants.

Nous sommes bel et bien en face d’une structure globale rappelant le gouvernement de Vichy. Nous n’irons pas jusqu’à effectuer un véritable parallèle, les horreurs de cette époque n’ayant rien à voir avec les événements actuels. Cependant, l’esprit, les principes restent similaires, comme nous allons le voir :

Une nomenklatura distillant le dogme, la doxa : le gouvernement et son conseil scientifique pétri de conflits d’intérêt, que l’on peut qualifier de totalitaire car concentrant les pouvoirs : exécutif, et législatif avec une assemblée à la botte de la république en marche, validant les propositions de loi moyennant une parodie de débat démocratique.

L’Ordre des médecins, aux ordres du gouvernement, véritable police de la pensée, pourchassant les médecins « déviants », et les traduisant en chambre disciplinaire au prétexte du non respect du code de déontologie (article 39 – charlatanisme : toute proposition de traitement allant à rebours de la doxa étant considéré comme tel). Le décret du 22 décembre 2020 modifie le code de déontologie des médecins et vient encore plus limiter leur liberté d’expression concernant des actions d’information du public à caractère scientifique. 

* La milice. Des pseudo-citoyens et médecins délateurs au comportement totalitaire, gardiens de la doxa, de la pensée unique : dénonçant en adressant leurs réponses Twitter à l’Ordre quand ils sont en désaccord avec le discours d’un médecin favorable à Didier Raoult ou Christian Perronne ; harcelant les professeurs Raoult et Chabrière, qui représentent pourtant l’excellence de la recherche française en biochimie. Qui sont-ils ? Assurément des seconds couteaux frustrés, éjectés de la recherche, n’ayant jamais vu un malade, reconvertis en professeurs de mathématiques (Sonic_urticant, le gilet jaune Alexander Samuel), un « juriste » passant sa journée à porter son agressivité sur Twitter, et jouant à l’expert (Xavier Hugonet), un médecin peut-être atteint du syndrome de Gilles de la Tourette car distillant l’insulte presque à chaque message (Dr Damien Barraud), un vendeur de téléphones (Patrick Detlefsen) etc. Asymétrie en l’excellence des professeurs de l’IHU, et d’une médiocrité atteint du syndrome de Dunning-Kruger.
 

Quelques petits exemples (SonicLeaks) des activités compulsives emplies de haine, des menaces (à l’égard du sénateur Alain Houpert qui a d’ailleurs porté plainte) et du harcèlement organisé confinant au délire de Sonic_urticant en particulier à l’égard du professeur Eric Chabrière, avec incitation à le dénoncer auprès de différentes tutelles. Nous avons tous les documents, issus d’une infiltration du réseau se réclamant des « No Fake Med ». Las ! Et Eric Chabrière de répondre d’une manière humoristique un peu potache et de se faire ensuite insulter en retour, menacer et traiter de criminel

Harcèlement organisé contre le Pr Chabrière

Dossier de tweets reçus avec commentaires joints (ci-dessous)

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Le Docteur Hervé Maisonneuve, qui se veut « gardien de l’intégrité scientifique », et qui ne se prive pas de propos outrageants envers les professeurs Perronne et Raoult sur Twitter (est-il de mèche avec Sonic ? cf. les leaks ci-dessous) a porté plainte contre les professeur Parola et Brouqui pour charlatanisme. Cette plainte n’a pas abouti et ces derniers portent plainte en retour pour dénonciation calomnieuse.

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Pourtant, ce journal vient d’être référencé Medline.

Tout ce beau monde se connaît … et œuvre de concert …

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Sonic leaks
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* Des influenceurs également gardiens du dogme. Le professeur Karine Lacombe, le docteur Nathan Peiffer-Smadja. Ces derniers se gardent bien de mentionner leurs liens et conflits d’intérêt. Des pseudo-pourfendeurs de fake news, propageant pourtant des contre-vérités. Par exemple, le Dr Nathan Peiffer-Smadja a fait la promotion du dangereux et inefficace Remdesivir. Ci-dessous, vous lirez les explications de VirusWar :https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=france_soir&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1361418049509728256&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr%2Fopinions-tribunes%2Fcovid-19-diagnostic-traitements-vaccin-panorama-dune-escroquerie&sessionId=5c2ea5cb2c2d7e1137c4fa4d6274020c5edf48db&theme=light&widgetsVersion=1890d59c%3A1627936082797&width=550px

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Son thread fait croire que le HCSP a recommandé le mars 2020 des thérapies cliniques alors que ce n’est pas sa mission qui est de conseiller Véran pas les soignants. L’avis disait à Véran de prendre arrêté pour usage compassionnel #remdesivir, ce qu’il n’a pas fait

Les dispositions pénales me semblant applicables sont les suivantes. À noter qu’à aucun moment, il n’a rappelé les risques rénaux et hépatiques du #remdesivir qui étaient mentionnés dans l’avis du HCS

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Et qui est derrière toute cette escroquerie ? Certainement pas (pour faire allusion à une polémique récente), la communauté juive, porteuse d’une des plus belles spiritualités et injustement attaquée. Qui ? Ceux à qui profite le crime. L’industrie pharmaceutique, les médecins corrompus, les politiques à l’idéologie européiste et mondialiste qui ont, après avoir pendant des décennies lentement sabordé notre pays en détruisant méthodiquement ses valeurs ancestrales (patriotisme, sécurité, éducation, culture, famille traditionnelle, morale universelle chrétienne sécularisée), ont, par haute trahison, achevé la ruine de la France.

Puisse-t-elle un jour se relever.

« Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement »

« Tous les arts ont produit des merveilles : l’art de gouverner n’a produit que des monstres.”

« Les révolutions sont moins un accident des armes qu’un accident des lois »

 Louis Antoine de Saint-Just

Un procès devra se tenir. La Veuve s’impatiente.

Tout a été dit.

(Ndlr : la covid a comme conséquence de laisser veuves des milliers de femmes dans le monde. https://news.un.org/fr/story/2020/06/1071572 et pour certains l’attente est longue https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/mort-du-docteur-loupiac-v…) précision amenée le 22 août 2021.

Mise à jour le 1er septembre
L’éditorial suite aux réactions à cette tribune : « Veuve » et effets secondaires imaginaires : corrélation n’est pas causalité

 

Auteur(s): Le médecin résistant, pour FranceSoir

Affaire du colonel Steiger : Darmanin et Schiappa peu transparents…

Gérald Darmanin ment comme il respire

Le colonel Eric Steiger, en 2011, lors de sa prise de fonction comme chef du groupement de la gendarmerie de l’Hérault.

Interrogé sur l’affaire Steiger, le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité sur France Info à prendre des libertés avec la vérité, avant d’affirmer que le colonel de gendarmerie, qui a reconnu les faits de violences conjugales, est victime d’« une cabale ». La conception de la morale politique du locataire de la place Beauvau est ici en cause.

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Colonel de gendarmerie condamné pour violences conjugales : « Il valait mieux qu’il quitte ses fonctions », dit Gérald Darmanin

Publié le 24/08/2021 10:35Mis à jour le 25/08/2021 13:41https://www.dailymotion.com/embed/video/x83q10y?api=1&html=1&app=ampArticle rédigé par

franceinfoRadio France

Le colonel Steiger a été condamné à 6 000 d’euros d’amende en appel pour des « violences volontaires sur conjoint ».

« Il valait mieux » que le colonel Steiger « quitte ses fonctions », a déclaré Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur mardi 24 août sur franceinfo, à propos du cas de ce gradé qui a été condamné pour violences conjugales. Mais le ministre ne veut « pas hurler avec les loups ». Cette condamnation par la justice, révélée par Mediapart (article sur abonnement), avait provoqué un tollé en Nouvelle-Calédonie où le colonel venait d’être nommé, le forçant à quitter ses nouvelles fonctions.

Gérald Darmanin était-il au courant de l’existence de cette condamanation du colonel Eric Steiger ? Il souligne d’abord que cette nomination avait été « faite par le directeur général de la gendarmerie » et qu’il a ensuite été informé d’un dossier pour violences conjugales. Ce dernier « n’a pas été condamné à la prison ferme ni avec sursis de façon définitive », insiste le ministre. Le colonel Steiger a en effet écopé de six mois de prison avec sursis en première instance, mais la peine a été ramenée à 6.000 euros d’amende en appel, avec non-inscription de la peine au casier judiciaire. Gérald Darmanin rappelle qu’il avait demandé « à tous les policiers et gendarmes qui avaient été condamnés à de la prison ferme ou de la prison avec sursis pour violences conjugales de ne pas prendre de poste de responsabilité et de quitter la police nationale ou la gendarmerie ».

Condamné pour violences conjugales, le colonel Steiger a pourtant été promu numéro 1 des gendarmes de la Nouvelle-Calédonie en juillet. Selon le site révolutionnaire trotskiste (et anti-militariste) Mediapart», l’ancienne secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa avait été informée dès le mois d’octobre des faits reprochés à l’officier.

Où en est le gouvernement concernant la cause des femmes, cette «grande cause du quinquennat» ? Les discours et la communication bien soignés de l’exécutif visent clairement à la dissimulation, comme le souligne l’enquête publiée par Mediapart le 18 août. Le medium en ligne a révélé la promotion du colonel Eric Steiger, au rang de numéro un en Nouvelle-Calédonie. Ce gendarme, arrivé sur le «Caillou» en août 2020 comme numéro 2, avait pourtant été condamné en première instance, le 20 février 2020, à six mois de prison avec sursis pour violences physiques et psychologiques sur sa femme.

Une « cabale » contre le colonel Steiger

« Moi, je ne suis pas pour les chasses aux sorcières. Et je déteste des chasses à l’homme ou à la femme, poursuit le ministre de l’Intérieur. J’ai cependant demandé au directeur général de la gendarmerie d’avoir une discussion avec le colonel Steiger pour savoir s’il se sentait rester en poste, considérant moi-même qu’il ne devait sans doute pas rester en poste vu la cabale dont il faisait l’objet et vu l’exigence que je demande aux chefs qui dirigent. » Gérald Darmanin « salue son geste » de décider de se retirer, tout en mettant « des guillemets dans la salutation »« Il valait mieux qu’il quitte ses fonctions, conclut le ministre, mais je ne veux pas hurler avec les loups. »

Le 24 août, Mediapart a réagi à ces propos de Gérald Darmanin et se défend d’avoir, par son enquête, mené une « cabale ». Le site rappelle que « le colonel de gendarmerie a été condamné par la justice (et pas par la presse) pour violences conjugales, et que ce sont des élus de la République qui ont demandé sa démission ». Il rappelle également que « même si, à la suite de sa demande et sur décision du tribunal, sa condamnation ne figurera pas sur son casier judiciaire, le colonel Eric Steiger a bien été condamné définitif pour violences conjugales. Il a, qui plus est, reconnu les faits. » Mediapart précise par ailleurs qu’il a bien mentionné que l’épouse du colonel Steiger a elle-même été reconnue coupable de violences en première instance. Mais qu’elle a été relaxée en appel.

Afghanistan: ces pays prêts à accueillir des réfugiés afghans

Afghanistan : quels pays sont prêts à accueillir les réfugiés afghans ?

Des réfugiés afghans installés à l'intérieur d'un avion militaire américain, à l'aéroport militaire de Kaboul (Afghanistan), le 19 août 2021. (SHAKIB RAHMANI / AFP)
Des réfugiés afghans installés à l’intérieur d’un avion militaire américain, à l’aéroport militaire de Kaboul (Afghanistan), le 19 août 2021. 

Alors que les évacuations menées par les Occidentaux touchent à leur fin, plusieurs Etats ont annoncé leur intention d’accueillir des réfugiés afghans. D’autres, en revanche, sont plus réticents.

L’angoisse s’accentue chaque jour un peu plus pour les milliers d’Afghans massés autour de l’aéroport de Kaboul. Ils espèrent encore pouvoir quitter l’Afghanistan, désormais aux mains des talibans, en montant à bord d’un des avions affrétés par les Occidentaux. Mais ce pont aérien touche à sa fin. 

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a assuré mercredi 25 août que les talibans s’étaient engagés à laisser partir des Afghans après la date butoir du 31 août. Cependant, 24 heures auparavant, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a confirmé que ses troupes devraient avoir terminé leur mission d’évacuations d’ici là. Compte tenu de cette annonce, le premier ministre français, Jean Castex, a précisé jeudi que les opérations françaises prendraient fin vendredi soir. La Belgique a dit mettre fin aux siennes dès mercredi soir, et les Pays-Bas doivent en faire de même jeudi.

Selon Washington, 88 000 personnes ont été évacuées depuis la mise en place du pont aérien le 14 août, un jour avant la prise de Kaboul par les talibans. Quels sont les pays qui se disent prêts à les héberger ?

Les pays-hôtes naturels sont frontaliers

Dès la fin du mois de juillet, alors que les talibans menaient leur offensive éclair à travers le pays, le Tadjikistan, qui partage une frontière de 1.300 kilomètres avec l’Afghanistan, avait commencé à se préparer à faire face à l’arrivée de nombreux réfugiés. Il est « actuellement possible de recevoir et d’installer environ 100.000 réfugiés d’Afghanistan » sur des terrains d’entraînement militaire au Tadjikistan, avait déclaré lors d’un point-presse le numéro deux du comité tadjik chargé des situations d’urgence. Les autorités travaillent avec les organisations internationales et stockent des tentes, des matelas et d’autres équipements, avait-il précisé, ajoutant que son pays pourrait accueillir encore plus de réfugiés si nécessaire. 

L‘Ouzbékistan et le Turkménistan « sont moins hospitaliers », souligne Courrier international (article réservé aux abonnés). Le premier n’a pour l’heure « endossé aucune responsabilité » au sujet de l’accueil des réfugiés, rapporte l’hebdomadaire, s’appuyant sur un article du quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. Citant un expert, le même journal évoque l’éventualité d’un accueil ciblé de femmes, personnes âgées et d’enfants afghans par l’Ouzbékistan, « si la situation se dégrade« . 

Les pays de « transit » inquiets

Le retour au pouvoir des talibans a réveillé la crainte d’une crise migratoire similaire à celle de 2015 liée notamment à la guerre en Syrie. Des millions de personnes avaient alors afflué vers l’Europe. Les pays de « transit », comme la Turquie et la Grèce, s’étaient retrouvés dépassés. Avec la crise afghane, Ankara et Athènes redoutent de vivre un épisode similaire.

« La Turquie est confrontée à une vague migratoire croissante d’Afghans qui transitent par l’Iran », a signalé mi-août le président turc, Recep Tayyip Erdogan. « Une nouvelle vague migratoire est inévitable si des mesures nécessaires ne sont pas prises en Afghanistan et en Iran », a-t-il déclaré quelques jours plus tard. Dans l’espoir de la stopper, son pays a accéléré la construction d’un mur frontalier avec l’Iran. Le président turc a également appelé les pays européens à respecter leurs engagements en matière d’accueil de réfugiés. 

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De son côté, Athènes a annoncé que la construction d’un mur de 40 kilomètres le long d’une rivière qui sépare l’Etat européen et la Turquie, est terminée. D’après l’exécutif hellène, des renforts doivent être déployés sur la frontière terrestre et sur les îles de la mer Égée. La frontière grecque « va rester sûre et impénétrable », veut croire le ministre grec de la Défense.

Désaccord dans l’Union européenne, pas d’objectif chiffré

La présidente de la Commission européenne a exhorté samedi « tous les Etats qui ont participé aux missions en Afghanistan, les Européens et les autres, à accorder des quotas d’accueil suffisants ». Ursula von der Leyen a également assuré les Etats membres de l’Union européenne du soutien financier de Bruxelles s’ils acceptent d’accueillir des réfugiés. Reste que la question de l’accueil des migrants est des plus sensibles au sein de l’UE qui ne parvient pas à élaborer une politique d’asile commune.

En France, Macron a certes appelé à « anticiper » l’arrivée éventuelle d’Afghans, mais il a aussi jugé qu’il fallait se « protéger contre des flux migratoires irréguliers importants »

L’Autriche, gouvernée par le chancelier conservateur Sebastian Kurz, entend pour sa part faire pression sur l’UE pour qu’elle contribue à la mise en place de « centres de rétention » dans les pays voisins de l’Afghanistan pour y détenir les Afghans expulsés d’Europe, a déclaré le 18 août son ministre de l’Intérieur.

La Slovénie, qui occupe actuellement la présidence tournante de l’UE, a exprimé son opposition à l’accueil de migrants. 

Depuis le début des opérations d’évacuation, neuf avions français ont atterri à Roissy Charles-de-Gaulle. Plus de 1.500 Afghans – quelque 2.000, en vérité – ont ainsi rejoint le sol français après avoir transité par Abou Dhabi, a chiffré le ministère des Armées mercredi. 88 ont été concentrés à Piriac en Bretagne.

En Espagne, le premier ministre est resté flou samedi sur les chiffres : un certain nombre d’Afghans sont arrivés ces derniers jours dans un centre d’une capacité d’accueil de « 800 personnes », mais ceux-ci étaient déjà repartis vers d’autres pays, notamment « le Danemark et certains dans des pays baltes ».

Des promesses du Canada, des Etats-Unis et du Royaume-Uni

Certains pays ayant participé à l’intervention militaire lancée il y a vingt ans, ont annoncé, avant même la prise de Kaboul par les talibans, le 15 août, leur intention d’accueillir des réfugiés afghans. 

Le Canada a ainsi déclaré, deux jours avant, qu’il était prêt à héberger 20.000 réfugiés afghans dans le cadre d’un nouveau plan d’immigration. A ce titre, Marc Garneau, le ministre des Affaires étrangères canadien, a affirmé sur Twitter que le Canada avait « une dette envers les Afghans« . 

Les Etats-Unis ont également expliqué dès le 2 août que « plusieurs milliers d’Afghans et [les] membres de leur famille immédiate » pourraient « bénéficier des programmes d’admission de réfugiés », notamment ceux qui « ne sont pas éligibles aux visas d’immigration spéciaux » octroyés à une partie des interprètes, traducteurs et autres auxiliaires afghans de l’armée américaine. Le dispositif implique cependant la relocalisation temporaire des réfugiés dans des pays tiers de la région, le temps de l’examen de leur demande de visa américain. Le Kosovo a déjà annoncé qu’il acceptait « sans hésiter« . Même réponse du côté de l’Albanie.

Mardi, Londres avait évacué plus de 5.000 Afghans, selon le décompte tweeté par le ministère de la Défense britannique (contenu en anglais). Le gouvernement britannique a l’intention d’accueillir 20.1m000 Afghans, par le biais d’un dispositif spécifiquemais à long terme. Ce nouveau programme s’inspire de celui mis en place pour l’accueil de 20.000 réfugiés syriens entre 2014 et 2021.

Véhicule volé: ‘Leboncoin’ pallie l’enquête policière abandonnée

Le propriétaire y retrouve son véhicule volé et piège les vendeurs à… Argenteuil, Val-d’Oise

Deux « hommes » (d’ici ?) de 17 et 20 ans ont été interpellés mardi 24 août 2021, à Argenteuil (Val-d’Oise), commune communiste jusqu’en 2001, après avoir tenté de revendre à son propriétaire un véhicule volé…

En début de semaine dernière, alors qu’il fait défiler les annonces sur le site Internet de vente en ligne détenu par le Norvégien Adevinta, un homme découvre le véhicule qui lui a été volé quelques temps plus tôt. 

L’auto-défense, non, mais une contre-enquête, sûrement

La victime a retrouvé son véhicule volé en vente sur Leboncoin.fr.
La victime a retrouvé son véhicule volé en vente sur Leboncoin.fr

Après l’avoir formellement identifié, le propriétaire lésé  donne rendez-vous aux vendeurs à Argenteuil (Val-d’Oise), dans la soirée du mardi 24 août 2021, sans oublier de prévenir la police.

Ainsi, lorsque les deux individus se présentent à 21h30 rue Molière avec le véhicule, ils sont aussitôt interpellés par les fonctionnaires.

Agés de 17 et 20 ans, kes mafrats ont été placés en garde à vue pour recel de vol. Du sursis à prévoir. Ou un rappel à la loi, si le juge craint un risque de trouble à l’ordre public.

« Nous ne reculerons pas!, » met en garde Castex face aux soignants réfractaires à la vaccination

Castex confirme des sanctions dès le 15 septembre contre les non-vaccinés

Les sanctions prévues pour les soignants non-vaccinés seront mises en œuvre dès le 15 septembre, a confirmé le locataire de Matignon: cette mesure forte d’incitation a été prise par l’exécutif en juillet dernier et validée par le Parlement.

« Nous ne reculerons pas, nous ne reculerons pas […] à partir du 15 septembre, les sanctions prévues par le législateur seront mises en œuvre« , s’est couvert le chef du gouvernement ce jeudi sur RTL, . Il a souligné que la vaccination obligatoire pour certaines professions « est une bonne chose ».

« On a dépassé les 83% des soignants vaccinés »

Le premier ministre s’est félicité « des effets positifs » de l’annonce de Macron, le 12 juillet dernier, sur l’obligation vaccinale des soignants contre le virus de la Covid-19. L’échéance fixée deux mois plus tard ayant motivé bon nombre d’entre eux à se faire vacciner avant que l’obligation ne soit effective.

« On a dépassé les 83% de soignants vaccinés », précise Jean Castex qui souligne que le métier des professionnels de santé est de « protéger ses concitoyens ». Restent plus de 15% de soignants récalcitrants et porteurs potentiels du virus.

Le ministre de la Santé Olivier Véran avait quant à lui prévenu en juillet dernier que les soignants qui refuseront de se faire vacciner, malgré l’obligation, « ne pourraient plus travailler et ne seraient plus payés ».

« Il ne croit en rien, il n’a aucune conviction »: jugement de Hollande sur Macron

L’ancien chef de l’Etat étrille son successeur qui « n’est pas très cultivé » et « a une culture populaire ».

L’air penché du faux-cul

Son nom n’y est pas mentionné dans le dernier livre de Gaël Tchakaloff, mais son identité fait peu de doutes. L’écrivaine rebaptise en effet l’ancien président « Quelqu’un », dans un souci d’anonymat nihiliste, un stratagème qui ne trompe personne et autorise quelques lignes pour le moins virulentes qui devraient échapper aux tribunaux.

Dans son dernier livre intitulé Tant qu’on est tous les deux, l’autrice revient notamment sur les relations tendues qu’entretiennent François Hollande et Emmanuel Macron.

« Politiquement, [Emmanuel] n’est rien, il saupoudre une pincée de chaque couleur politique selon les jours, dans un savant dosage. Il ne croit en rien, il n’a aucune conviction« , assène l’ancien président de la République.

Macron « a une culture populaire »

François Hollande décrit à sa manière le couple Macron, replié sur lui-même, deux personnes qui « n’ont rien à faire de l’amitié » et qui « se sont construits sur les réseaux » d’influence.

« Ils ne doivent rien à personne, ils ne s’attachent à personne. Ils sont leur racine réciproque, ils ont tout quitté pour l’autre, coupant avec leur famille de part et d’autre« , décrit l’ex-chef de l’Etat pour qui le problème réside dans le fait « qu’ils font croire à l’affectivité, à l’amitié sincère ».

L’ancien locataire de l’Elysée accorde cependant une qualité à son successeur, quelqu’un de « très intelligent » tout en la nuançant, « ce n’est pas pour autant un intellectuel ». Des connaissances plaquées, non intégrées: elles ne sont pas digérées…

« Il est plus Patrick Bruel et Eddy Mitchell que le Panthéon. […] Il n’est pas très cultivé, il a une culture populaire », ajoute enfin le socialiste qui ne digère toujours pas de ne pas avoir reçu le moindre appel de son ancien ministre pour lui faire part de son intention de se présenter à la présidentielle, « il s’est contenté d’un SMS ». Le type de mec qui rompt d’un texto avec la mère de ses enfants…

Passe sanitaire: un juge suspend l’arrêté préfectoral visant les centres commerciaux des Yvelines

La préfecture des Yvelines pourrait faire appel de cette décision de justice.

Un juge du tribunal administratif de Versailles a suspendu, mardi 24 août, un arrêté du préfet des Yvelines, qui rendait obligatoire le passe sanitaire dans les centres commerciaux, au motif qu’il empêchait l’accès aux biens de première nécessité aux personnes sans passe sanitaire. Le tribunal a estimé que ces restrictions « s’appliquent de façon générale et absolue à l’ensemble des commerces situés dans les grands magasins et centres commerciaux listés dans l’arrêté, sans que n’aient été prévus des aménagements pour permettre aux clients ne disposant pas de pass d’accéder à ceux de ces commerces qui vendent des biens et services de première nécessité ».

Le gouvernement entravé par un juge

Quatorze centre commerciaux concernés, dont Vélizy 2. La préfecture des Yvelines a précisé qu’elle allait « examiner l’opportunité d’interjeter appel de la décision ».

Début août, le gouvernement avait demandé aux préfets d’imposer le passe sanitaire pour les surfaces de plus de 20.000 m2 dans les départements où le taux d’incidence de l’épidémie dépasse les 200 cas pour 100.000 habitants sur une semaine (les Yvelines se situent en dessous de ce seuil).

Qu’apprend-on des cinq Afghans évacués en France et placés « sous surveillance accrue »?

L’humanitaire appauvrit-il l’Afghanistan,

tout en faisant prendre des risques aux Français ?

Et le pire est devant nous !

Libres en France, mais sous surveillance: ils sont suspects d’appartenance au mouvement taliban… Cinq réfugiés d’Afghanistan sont surveillés par les services du Renseignement français depuis leur escale à Abou Dabi il y a plusieurs jours après leur exfiltration de Kaboul, la capitale désormais aux mains des talibans. L’un des demandeurs d’asile politique, qui aurait trompé la vigilance des services en aidant à évacuer l’ambassade de France dans la capitale afghane à Kaboul, est soupçonné d’appartenance au mouvement .

• Que sait-on de ces cinq Afghans?

Cet Afghan abusivement qualifié de « rapatrié » n’est pas Français, ou alors il est binational ! Il est soupçonné d’être lié aux Taliban et il s’agit donc d’un islamiste infiltré en France pour des raisons humanitaires… via l’aéroport d’Abou Dhabi. Il a en effet été placé « sous surveillance accrue » avec quatre de ses proches à la suite d’une décision prise par…arrêté ministériel. Selon Beauvau, ce demandeur d’asile a été identifié alors qu’il portait une arme dans les rues de Kaboul peu avant la prise de pouvoir des Taliban.

« Il existe des raisons sérieuses de penser que

son comportement constitue une menace d’une particulière gravité

pour la sécurité et l’ordre publics« , indique l’arrêté.

L’islamiste taliban qui retient l’attention des autorités françaises tenait le checkpoint taliban devant l’ambassade de France. Outre ce poste, il s’est aussi rendu indispensable dans l’évacuation de l’ambassade et l’accompagnement à l’aéroport de Kaboul de nombreuses « personnes », dont il faut vérifier que ce ne sont pas des camarades djihadistes.

La décision a donc été prise de le ramener à Paris, mais avec une Micas (mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance, selon l’arrêté ministériel).

L’individu, né en 1991, se trouve désormais dans un hôtel de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis où la population est pétrifiée: la maire a exprimé son inquiétude, d’autant qu’elle n’a pas été informée de la dangerosité des hébergés sur sa commune. Quatre autres proches, dont son frère, sont également soumis à cette mesure de contrôle. La femme et l’enfant du suspect principal se trouvent également en quarantaine sanitaire, mais ne sont pas placés sous Micas et ne sont donc pas « surveillés ».

L’humanitaire prévaut sur le sécuritaire. Selon l’arrêté pris par le ministre, cet islamiste qui a participé à la prise de Kaboul a admis son appartenance au mouvement fondamentaliste et reconnu avoir porté des armes en tant que responsable d’un barrage taliban à Kaboul. « Devant les difficultés extrêmement fortes pour pouvoir faire des enquêtes de sécurité sur les personnes devant être rapatriées ». Gérald Darmanin a admis que les autorités françaises ont pris un risque en embarquant cette personne et sa famille.

Sur les trois autres, Gérald 2 Darmanin ne communique pas: une femme et un enfant, mais le troisième? Est-il blanc-blanc? Que révèle le « criblage » ?…

• Pourquoi l’un d’entre eux a-t-il été interpellé?

Parmi ces cinq Afghans placés sous surveillance, un autre des cinq suspects a été interpellé et placé en garde à vue lundi. Une garde à vue prolongée de 24 heures mardi soir, a-t-on appris du Parquet de Paris. Point important: il ne s’agit pas ici de celui qui inquiète les autorités françaises, mais d’un des membres de la famille du djihadiste jouant un double jeu. On ignore pour quel motif cette garde-à-vue a été prononcée, puis prolongée…

Le parent du suspect – son frère ?? – a quitté Noisy-le-Grand alors qu’il lui était interdit d’aller au-delà du territoire communal. Il a été interpellé au nord de Paris,, a-t-on appris d’une source proche de l’enquête qui n’indique pas s’il s’agit du 19e ou du 20e arrondissement. Une heure environ s’est écoulée entre son départ de Noisy-le-Grand et son interpellation.

L’homme, âgé d’une trentaine d’années, a été placé en garde à vue pour « non-respect d’une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance », a indiqué plus tard le Parquet de Paris. Les enquêteurs doivent notamment l’interroger au cours de cette garde à vue sur les raisons qui l’ont poussé à quitter Noisy-le-Grand.

• Ont-ils fait l’objet de vérifications avant leur entrée sur le territoire?

« Il n’y a pas eu de faille, » assène Darmanin, sur la chaîne publique France info. Malgré tout le flou indiqué ci-dessus, le ministre de l’Intérieur a certifié que les services français connaissent « toutes les personnes ramenées par l’armée française […] Cela est maîtrisé par la police française.« 

Les sources officielles sont toutes alignées sur la même longueur d’onde. Elles assurent que les Afghans sont tous criblés avant leur départ pour la France et que leurs noms sont passés au fichier des services du Renseignement, qui « bossent 24h/24« … A titre d’exemple, le ressortissant afghan au profil le plus inquiétant a dû attendre plusieurs jours à Abou Dhabi avant de partir pour la France, le temps de terminer son criblage. Le criblage des quatre autres n’a rien révélé, mais le parent du premier a néanmoins faussé compagnie aux fins limiers du Renseignement…

Autre donnée importante: sur les 1.400 Afghans rapatriés actuellement présents sur le sol français – d’autres sources en comptent 1.200 ou 1.600 – , il n’y a que ces cinq ressortissants qui font l’objet d’une Micas. Cette mise en avant d’une faible proportion d’infiltrés à haut risque n’est pas de nature à rassurer le public: il s’interroge sur la volonté du pouvoir de minimiser sa prise de risque et les failles de sa gestion d’une opération médiatique de re-dorure d’image humanitaire plutôt que de sécurisation d’une situation qui est étrangère à la France, laquelle est retirée de l’Afghanistan depuis sept ans (2014)…

• Que risquent-ils?

Si des liens avec les talibans sont établis pour l’un de ces Afghans, une demande d’asile pourra lui être refusée, ce qui ne l’empêche pas de déposer un recours et de rester sur le territoire. Les associations partisanes – qui sont dotées de juristes militants – ne manqueront pas d’y veiller. En cas de rejet du recours, la personne pourrait in fine être expulsée lorsque la situation en Afghanistan serait stabilisée (!?), et pas avant. En revanche, un des autres ne pourrait pas être incarcéré en France en raison de ses relations avec les talibans si le réfugié, homme ou femme, ne commet aucun délit sur le territoire français.

S’agissant enfin du ressortissant placé en garde-à-vue lundi à Paris, il encourt jusqu’à 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende pour avoir rompu sa Micas. Si Eric Dupond-Moretti ne lui trouve pas une place en détention – ce qui est hautement improbable, tant sa détermination est grande, n’est-ce pas ? – un petit bracelet électronique ferait amplement l’affaire…