Voeux de Macron pour 2022: les candidats y voient un au revoir!

Les derniers voeux de son quinquennat seront-ils un adieu?

“Espoir et liberté”, “année cruciale”, “France réconciliée”: de nombreux candidats à la présidentielle ont devancé le président sortant en présentant ce vendredi 31 décembre leurs vœux pour 2022 avant le message enregistré traditionnel du chef de l’Etat aux Français à 20h.

Avec des phrases chocs, des promesses ou encore des formules dégagistes beaucoup plus frontales comme “au revoir Macron!”, les candidats ont tous rêvé, alerté ou annoncé aux Français l’importance, parfois même l’urgence, de l’alternance.

“Nouvelle ère”

“Je veux construire une nouvelle ère d’espoir et de liberté qui succédera aux années Covid”, avec “des réformes et des progrès concrets”, a promis la candidate LR à l’Elysée Valérie Pécresse. La présidente de région a affirmé devant les drapeaux français et européen qu’en cette nouvelle année elle se dressera “contre l’immobilisme du pouvoir en place”, fustigeant au passage “l’abstention massive” des derniers scrutins, “un divorce pour la démocratie”.

Pour Marine Le Pen, “l’année 2022, année d’un grand choix politique, sera pour vous et pour nous, Français, une année cruciale”. “Je vous invite non pas à regarder ou attendre l’élection présidentielle, mais à la faire”, a ajouté la candidate du RN, cadrée entre un vase de fleurs et un drapeau français, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Lunettes sur le nez, un buste de Napoléon et quelques livres derrière lui, Eric Zemmour a pour sa part assuré, dans une vidéo postée sur Youtube, que “2022 sera l’année de la dernière chance. Nous ne pouvons pas baisser les bras, nous seuls pouvons en décider, j’ai besoin de vous”, a lancé le candidat hors partis, sur fond d’images de ses meetings. “Adieu la faiblesse, la démission et la soumission, adieu Emmanuel Macron, bonjour la France, la reconquête commence ce soir à minuit”, a-t-il predit.

“France réconciliée”

A gauche, la candidate socialiste, Anne Hidalgo, a proposé aux Français de suivre avec elle “le chemin du courage et de la justice”, “une voie difficile”, mais celle “du salut”. Pour l’actuelle maire de Paris, qui veut “une France réconciliée dans la justice, une France réunie autour des valeurs de la République, une France pour tous”, “il existe une alternative républicaine, sociale, écologique et de progrès”. Pas question pour madame 3% d’un nouveau quinquennat “où ceux qui nous dirigent expriment leur condescendance envers les plus modestes” et d’un président sortant et d’une candidate de la droite “qui n’ont au fond qu’une seule et même référence: la prospérité de ceux qui sont déjà prospères”, ajoute l’amère Hidalgo.

Le candidat écologiste Yannick Jadot, qui a refusé la proposition de l’amère de Paris d’une primaire à gauche, a quant à lui assuré sur les réseaux sociaux vouloir faire du “climat, de la santé, du vivant, de la justice et de la démocratie […] les grands enjeux de cette élection présidentielle”. Dans une vidéo parfois décalée, l’écologiste décliniste joue la carte de l’humour  – bien que l’ayatollah verte Sandrine Rousseau décrédibilise ses promesses – et se projette résolument vers un avenir à ce stade fictif, en présentant, sous un bandeau “les Amish au pouvoir”, ses vœux pour… 2027 et dressant un bilan parfaitement positif de son propre quinquennat virtuel.

Liberté(s) retrouvée(s)

Fabien Roussel, en mode selfie a, quant à lui, souhaité “une République laïque, sociale, solidaire, féministe et écologiste” – et marxiste – pour 2022 et pour cinq ans. “Reprenons notre destin en main!”, a souhaité aux Français Roussel, le candidat communiste: il fallait le préciser, puisque les travailleurs/travailleuses ne le connaissent pas plus que ceux qui ne sont pas en grève toutes les six semaines. Et puis, ça coûte rien de le dire, mais sur la méthode, c’est le grand vide.

Pendant qu’Arnaud Montebourg, dans un appel vocal filmé – non sans rappeler ses appels diffusés sur Twitter aux candidats de la gauche pour les pousser (vainement) à l’union – déplore une France qui “s’est livrée à l’autoritarisme d’un pouvoir d’un seul” et “qui a accepté de dangereuses atteintes” à ses libertés et propose une sixième République et une année 2022 “où nous pourrons décider de ne plus être des jouets”.

Devant la réplique de la statue de la Liberté de l’île aux Cygnes à Paris, le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan s’est, de son côté, présenté comme le héraut de la “liberté” et a appelé au “sursaut démocratique pour redonner le pouvoir au peuple français”.

L’Insoumis Jean-Luc Mélenchon présentera, lui, ses vœux ”à la rentrée”, a fait savoir son entourage. Macron, toujours pas candidat déclaré à sa réélection, s’exprimera face aux Français depuis l’Elysée.

Covid: « Ca va tanguer ! » commente Martin Hirsch

Le directeur de l’AP-HP sort les doigts et pousse un cri d’alerte

Martin Hirsch à Paris le 5 janvier 2021

Face à l’explosion des cas positifs depuis une quinzaine de jours, et au manque de soignants, eux aussi touchés par la maladie, la situation des hôpitaux pourrait être encore plus difficile au mois de janvier, selon Martin Hirsch qui est pourtant censé anticiper et agir.

La situation se complique dans les hôpitaux sous l’effet de la pénurie de soignants atteints par la Covid-19 et de la flambée du variant Omicron, selon le directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, commentateur de cette pénurie qu’il est censé enrailler. Un aide-soignant est formé en une année et l’épidémie dure depuis deux: de combien de nouvelles promotions peut-il se prévaloir depuis novembre 2013: 9 années d’emploi fictif, l’objectif de François Bayrou au Plan… Depuis septembre 2020, il est Haut-commissaire au plan, mais personne ne l’a informé.

« La première certitude, c’est que ça va tanguer », prévient Hirsch dans un entretien avec Les Echos, alors que le variant Delta continue « d’entraîner de nombreuses admissions » en hôpitaux et que la vague Omicron, plus contagieux selon l’OMS, monte en puissance. Il est devenu majoritaire, ce jour.

Si les formes sont plutôt « légères », « nous constatons qu’il frappe déjà un grand nombre de soignants, (…) le taux d’absentéisme augmente fortement, avec des arrêts maladie qui se multiplient et aucune équipe complète« , alerte Martin Hirsch.

Encore plus de 1.000 infirmiers manquent à cause d’Omicron?

La comparaison est frappante avec le Royaume-Uni, où l’épidémie a quelques jours d’avance sur la France: « Avec Omicron, 25% de leurs soignants avaient été arrêtés. Cela n’a plus rien à voir avec la première vague », marquée par un absentéisme autour de 11%, souligne-t-il.

C’est « un peu comme si Omicron menaçait de retirer 1.000 à 1.500 infirmiers de nos établissements – sachant qu’il en manque déjà autant », résume celui qui court derrière le virus, parlant de « 15 jours cruciaux », mais qui ne semble pas sortir les doigts.

Cela entraînera des déprogrammations supplémentaires, « en chirurgie comme en médecine, sauf indications vitales et transplantations », annonce-t-il froidement.

Une consigne ministérielle prévoit, sans état d’âme, pour éviter la pénurie, d’en demander encore plus aux soignants déjà au bord du burn-out, en autorisant les soignants « positifs mais asymptomatiques » à continuer de travailler. Les mêmes qui ont été suspendus pour refus de se faire vacciner ?

La rentrée pour tout espoir

En Ile-de-France, 380 personnes ont été admises en soins critiques cette semaine, portant le nombre total de patients à 700. Au 7 janvier, ce nombre devrait continuer d’augmenter, avec 830 à 1.000 malades concernés, annonce cyniquement M. Hirsch. Or, « 75% des patients en réanimation n’ont soit pas de vaccin, soit une seule dose », précise-t-il.

En cette période de vacances et de circulation d’autres pathologies hivernales, « l’absence de médecine de ville » pose aussi des difficultés: « impossible de faire venir un médecin à domicile en ce moment, et donc Samu et urgences sont sursollicitées », relève le directeur général de l’AP-HP, espérant que les choses reviennent à la normale avec la rentrée. Pour la deuxième journée consécutive, le seuil de 200.000 nouveaux cas en 24 heures a été dépassé en France jeudi.

Interdiction de la musique en Loir-et-Cher : préfet islamiste?

L’exécutif installe-t-il la charia ?

Pas de musique, donc pas de danse, donc pas de transmission de virus selon les pouvoirs publics.

Le préfet de Loir-et-Cher coupe la musique dans les bars à la veille des festivités du Nouvel an. Le représentant du gouvernement de Macron prend un arrêté interdisant la diffusion de musique amplifiée dans tous les lieux recevant du public.

Le préfet François Pesneau

Les bars, les restaurants, les salles polyvalentes, les salles des fêtes… Aucune note de musique n’en fera vibrer les murs ce vendredi soir. La Covid-19 et le pouvoir viennentt encore jouer les rabat-joie en nous privant cette fois de musique amplifiée dans les lieux publics de convivialité du vendredi 31 décembre à 18h au samedi 1er janvier 8h« Lorsqu’on danse, les risques de propagation du virus sont plus forts, » explique François Pesneau. « On ne veut pas que les bars se transforment en boite de nuit, » assène le préfet de Loir-et-Cher en justifiant ainsi une mesure d’équité envers les discothèques complètement fermées. En revanche, aucune restriction horaire ne sera imposée aux établissements, comme par exemple à Tours, où les bars devront baisser le rideau à 2h. A ces dispositions spéciales pour le réveillon s’ajoutent les mesures déjà en vigueur, comme l’interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique en provoquant des rassemblements festifs.

L’Allemagne engage Macron à rendre l’Europe …« plus souveraine »

Un voeu ambigü…

Alors que Paris prend son tour à la présidence du Conseil de l’Union européenne, à compter du 1er janvier et pour six mois, la ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, assure Jupiter de son soutien.

La cheffe de la diplomatie allemande a assuré vendredi 30 novembre la France de son plein soutien pour sa présidence tournante de l’Union européenne (UE). « Nos amis français peuvent compter sur notre soutien du premier au dernier jour pour poser les bons jalons au sein de l’UE : pour une reprise économique durable, dans la lutte contre la crise climatique, dans la numérisation et pour une Europe plus souveraine dans le monde », a déclaré Annalena Baerbock.

La ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock, le 23 décembre 2021.
La ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock, le 23 décembre 2021.

A compter du 1er janvier, la France, succédant à la Slovénie, préside pour six mois le Conseil de l’Union européenne qui représente les intérêts des 27 Etats membres face à la Commission et au Parlement européens.

Pour Mme Baerbock, la présidence française constitue « une chance importante que nous voulons saisir ensemble pour renforcer l’Europe et la rendre apte à relever les défis de demain ». L’Allemagne et la France, « en tant qu’amis les plus proches au cœur de l’Europe, portent une responsabilité particulière pour une Union européenne unie, capable d’agir et orientée vers l’avenir », a-t-elle ajouté.

Berlin va accueillir le G7

La présidence française du Conseil de l’UE coïncide avec la présidence allemande du G7 qui débute également le 1er janvier. Berlin accueillera du 26 au 28 juin prochain en Bavière un sommet des dirigeants du G7.

Le nouveau chancelier social-démocrate, Olaf Scholz, est depuis début décembre à la tête d’un gouvernement proeuropéen, qui comprend également les écologistes et les libéraux.

Ces trois partis ont déjà souligné vouloir « accroître la souveraineté stratégique de l’Union européenne », au moment où l’UE est malmenée sur la scène internationale par les rivalités entre grandes puissances telles que les Etats-Unis, la Russie et la Chine.

Le président Macron s’est lui fixé pour objectif de rendre « l’Europe puissante dans le monde ». Puissante et souveraine en six mois, après 30 années (1992).

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La future présidence française a mis en avant trois priorités – des salaires minimums dans toute l’UE, la régulation des géants du numérique et une taxe carbone aux frontières – sur lesquelles elle peut espérer des résultats.Lire aussi  Article réservé à nos abonnés L’Europe au cœur de la future campagne d’Emmanuel Macron

Le Monde avec AFP

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1er janvier 2022 : Smic, prix du timbre, immobilier,… ça va changer en ce début d’année

Plus de baisses que de hausses, vraiment?

La nouvelle année approche et les changements qui l’acompagnent. Si le 1er janvier est souvent synonyme de fête entre familles et proches, beaucoup redoute les différentes nouveautés et les quelques changements qui interviennent. Avec notamment de nouvelles conditions d’accès au prêt immobilier, mais aussi une hausse du prix du timbre ou encore une hausse du Smic. Pour encore une revalorisation des pensions de retraite, les nouveautés sont nombreuses pour ce 1er janvier 2022.  

Quelle évolution pour le Smic au 1er janvier ? 

La nouvelle augmentation du Smic au 1er janvier sera de 0,9%, portant le montant du salaire minimum à 1 603 euros brut sur la base de 35 heures. Au mois de novembre, les prix à la consommation ont augmenté de 2,8%, a fait savoir mercredi l’Insee. Pour rappel, le Smic bénéficie chaque année d’une hausse mécanique, évaluée en fonction de l’inflation constatée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).

Qu’est-ce qui change pour la caution au 1er janvier ? 

C’est une ordonnance du 15 septembre, et dont l’entrée en vigueur est prévue au 1er janvier, qui va bousculer le système de caution. Pour rappel, le bailleur est en droit d’exiger qu’un proche, voire plusieurs, se portent caution en cas de défaillance du locataire. Objectif, éviter les loyers impayés. Comme l’explique le quotidien Les Echos, l’ordonnance redéfinit le cautionnement : « C’est le contrat par lequel une caution s’oblige envers le créancier à payer la dette du débiteur en cas de défaillance de celui-ci ». Sont inclus les loyers, les charges et les travaux de remise en l’état. Autre changement : l’acte pourra être signé électroniquement. Pour mémoire, il existe plusieurs alternatives à la caution, comme la garantie Visale, qui a récemment été étendue.

Quid du crédit immobilier ? 

Vous envisagez de mener un projet immobilier l’an prochain ? Attendez-vous à rencontrer quelques difficultés, car les conditions d’accès au crédit vont se durcir. Voici ce qui a été acté :

  • Le taux d’endettement maximal sera limité à 35%, assurance emprunteur inclue, contre 33% auparavant
  • La durée du prêt sera limitée à 25 ans, avec deux ans de différé d’amortissement maximal

Pour justifier cette décision, le Haut conseil de stabilité financière dit s’inquiéter du fort endettement des ménages, dans le contexte de crise.

Quid des retraites au 1er janvier ? 

A compter du 1er janvier 2022, les pensions de retraite du régime général vont être revalorisées à hauteur de 1,1%, en dessous de l’inflation. L’an dernier, la revalorisation n’avait été que de 0,4%. Si vous êtes concerné, vous percevrez cette très légère hausse sur votre pension de janvier 2022, versée au mois de février. A noter : c’est également à ce moment-là que vous percevrez la prime de 100 euros, si vous avez touché une retraite inférieure à 2.000 euros net en octobre dernier. Cette décision intervient alors que les retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco – pour les retraités du secteur privé – ont été rehaussé de 1% au 1er novembre dernier.

Quels tarifs pour les autoroutes au 1er janvier ? 

Les tarifs des principaux réseaux autoroutiers devraient s’accroître de 2% en moyenne au 1er février 2022. Le réseau Autoroutes du Sud de la France devrait augmenter ses tarifs de 2,19%. L’APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône), lui, devrait rehausser ses tarifs à hauteur de 2,05%. La facture risque donc d’être plus salée.

Le prix du timbre va-t-il augmenter au 1er janvier ? 

Amoureux des conversations épistolaires, attendez-vous à ce que la facture soit encore plus salée l’an prochain. Les tarifs postaux ont, en effet, été rehaussés, une fois de plus. Voici ce qui vous attend au 1er janvier 2022 :

  • Timbre rouge (lettre prioritaire) : 1,43 euro
  • Timbre vert : 1,16 euro
  • Lettre suivie : 1,66 euro
  • Ecopli : 1,14 euro
  • Lettre recommandée : 4,55 euros

Que va devenir le barème de l’impôt sur le revenu au 1er janvier ? 

Le barème de l’impôt sur le revenu va être revalorisé à hauteur de 1,4% en 2022, en raison de la hausse des prix à la consommation. Ce nouveau barème concernera les revenus perçus en 2021 et que vous mentionnerez dans votre déclaration de revenus, au printemps 2022. Voici le barème complet de l’impôt sur le revenu qui va s’appliquer en 2022, selon le projet de loi de finances, présenté à la mi-septembre :

  • En dessous de 10 225 euros de revenu imposable : 0%
  • Entre 10 225 euros et 26 070 euros de revenu imposable : 11%
  • Entre 26 070 euros et 74 545 euros de revenu imposable : 30%
  • Entre 74 545 euros et 160 336 euros de revenu imposable : 41%
  • Au-delà de 160 336 euros de revenu imposable : 45%

Quel changement au 1er janvier pour la taxe d’habitation ? 

Après un premier dégrèvement de 30%, les contribuables aisés, encore soumis à la taxe d’habitation sur leur résidence principale, vont bénéficier d’une réduction de leur impôt local de 65% en 2022. La disparition définitive de la taxe d’habitation est programmée en 2023. Attention, vous resterez redevable de cet impôt au-delà de 2023 si vous êtes propriétaire d’une résidence secondaire.

Quelle évolution pour la taxe foncière au 1er janvier ? 

Propriétaires immobiliers, attendez-vous à ce que la facture soit beaucoup plus salée l’an prochain. Selon les évaluations de l’Insee, l’impôt local devrait connaître une hausse de 3,4% en 2022, soit la plus « forte hausse depuis le début du siècle », selon Capital.fr.

Quid du crédit d’impôt emploi à domicile ? 

Ne plus avoir à attendre de toucher un premier acompte à la mi-janvier, puis le reste à l’été ? Le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile va devenir contemporain, autrement dit, les contribuables vont en mesurer l’avantage tous les mois. Les Urssaf ont récemment dévoilé le calendrier de mise en place. Après une expérimentation à Paris et dans le Nord, le service a été étendu à tous les contribuables de ces deux départements recourant au service Cesu. Il suffit de vous connecter à votre compte Cesu pour activer l’option. Vous devez avoir souscrit à Cesu + en amont. A partir de janvier 2022, la mesure sera étendue à tout le territoire « pour tous les employeurs direct », a-t-on fait savoir auprès de Capital.fr. En avril 2022, ce sera au tour des ménages faisant appel à un prestataire.

Et des dons aux associations ? 

Voilà une mesure qui devrait vous inciter à être particulièrement généreux, et ce, dès le début de l’année prochaine. Le relèvement du plafond de l’avantage fiscal à 750 euros pour les dons aux associations aidant les personnes en difficulté a été prorogé, jusqu’au 31 décembre 2023 ! La réduction d’impôt dite Coluche permet de bénéficier d’un avantage fiscal de 75% dans la limite de 552 euros. Durant la crise, le plafond avait été rehaussé à 1 000 euros. Cette même limite est conservée pendant deux ans encore. La réduction d’impôt maximale s’élève donc à 750 euros.

Quel taux pour le livret A au 1er janvier ? 

En raison de l’évolution de l’inflation, le taux des livrets réglementés pourrait bien être revu à la hausse. Pour rappel, le taux du livret A est bloqué à 0,5% depuis le 1er février 2020. Comme le rappelait récemment le site Capital.fr, le taux des livrets doit être égal à « la moyenne arithmétique entre la moyenne semestrielle des taux à court terme en euros (€STR) et l’inflation en France mesurée par la moyenne semestrielle de la variation sur les douze derniers mois connus de l’indice Insee mensuel des prix à la consommation, hors tabac ». Le taux du livret A et du LDD pourrait ainsi être fixé entre 0,6% et 0,8%. Patience toutefois, il faudra sûrement attendre début 2022 pour que le gouvernement prenne une décision, ou non, en ce sens. Vous souhaitez en savoir davantage sur les alternatives au livret A ?

Quel changement pour le Pass culture au 1er janvier ? 

A compter du 1er janvier 2022, le Pass culture sera étendu aux jeunes âgés de 15 à 17 ans. Il permet d’accéder à un crédit de 20 euros pour ceux âgés de 15 ans et de 30 euros pour les jeunes âgés de 16 et 17 ans. Pour activer votre Pass, rendez-vous sur l’application dédiée, et remplissez le dossier d’inscription. Vous pourrez régler des offres diverses : places de cinémas, expositions, services de streaming, etc.

Versement de la prime de 100 euros, du chèque énergie de 100 euros et de la prime de Noël… Certains Français ont pu bénéficier de sérieux coups de pouce dans le contexte de l’inflation. Depuis plusieurs mois, le budget des ménages est mis à mal par la hausse des prix, en raison de la reprise économique consécutive à la crise sanitaire du coronavirus. Dans ce contexte, il est légitime de vous interroger sur la manière de terminer l’année, sans finir dans le rouge.

Covid-19: 73 députés entament l’examen du passe vaccinal contre Omicron

Plus sûrement que le virus, la bande à Macron fracasse le pays

Devant la commission des lois, Olivier Véran a encore stigmatisé les non-vaccinés qu’il juge en plein « délire », méthode méprisante de neurologue pour les inciter à se faire vacciner. Ce que cet ex-socialiste et syndicaliste, adepte de prévention et de pédagogie, juge fédérateur. Le ministre des Solidarités et de la Santé pensait ainsi défendre son nouveau tour de vis à l’encontre des réfractaires à la vaccination.

Or, Dr Jekyll et Mister Hyde prône en revanche des mesurettes pour les porteurs de trois doses. Le sachant compte en effet juguler la pandémie en interdisant la consommation de pop-corn dans les cinémas, tout en envoyant à l’école les enfants et adolescents qui auront célébré la nouvelle année en milieu hautement dangereux de promiscuité, en famille élargie aux cousins éloignés ou entre amis venus de toute la France, et hors les frontières, en croisant les risques de contamination. Ce qui rend prévisible le pic d’infection pour la mi-janvier, alors que les hôpitaux commencent à saturer et que les soignants positifs asymptômatiques seront autorisés à travailler dans les services covid. Toujours « en même temps », les capteurs de CO² n’équipent toujours pas les écoles et les masques FFP2 à bec de canard sont à 0,53 € l’unité, mais France-masque.fr (made in France) privilégie la qualité sur la quantité: la gratuité n’est pas à l’ordre du jour, pas même pour les enfants que Véran finira par faire vacciner dès 5 ans, avec la complicité de Blanquer, alors que les réfractaires de plus de 65 ans continuent de faire de la résistance. Tout est cohérent, à quiconque est doté d’une « pensée complexe ». Dommage pour le vulgum pecus bien ancré dans la réalité.

La « pensée complexe » du locataire de l’Elysée pulvérise le plafond de verre de la cohérence. Et les commerçants en sondages clé en main persistent pourtant à le vendre à un taux de confiance qu’ils sont seuls à juger crédible.

Les 73 députés de la commission des lois ont commencé mercredi l’examen du texte visant à transformer le passe sanitaire en un passe vaccinal. Le douzième relatif à la gestion de l’épidémie de Covid-19, a relevé le ministre de la Santé, Olivier Véran, en informant la représentation nationale que 208.000 Français ont été diagnostiqués positifs lors des dernières 24 heures. Un record absolu pic depuis l’arrivée du virus dans l’Hexagone, il y a près de deux ans, mais seulement six semaines depuis l’apparition du variant Omicron en Europe, le 11 novembre en Belgique: le premier cas de ce variant est détecté le 9 novembre 2021 au Botswana et il est majoritaire dans trois états du nord-ouest des Etats-Unis depuis le 18 décembre 2021.

L’émergence du variant Omicron provoque un «raz de marée», a lancé Véran, alors que le variant Delta reste actif sur le territoire. Ces deux «ennemis» bousculent le début d’année des guerriers de l’exécutif (Macron est toujours retranché sur son île fortifiée de Brégançon; le chef de guerre était bunkérisé dans les sous-sols de l’Elysée face aux Gilets jaunes), qui s’inquiète de voir 10% de la population contaminée ou cas contact de façon simultanée à la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre. L’expression de cette inquiétude constitue une annonce, de la même manière que l’affirmation qu’il n’y aurait pas de couvre-feu préparait les esprits à son instauration de 21h à 5h au 1er janvier à La Réunion, quand le taux d’incidence est passé à 740 cas pour 100.000 habitants. Il était à 712 en métropole avant Noël. 760,3 en France au 26 décembre. La couverture sanitaire y est meilleure, mais l’annonce est faite: on a la jauge, on aura le couvre-feu…

Avec la menace de Véran sur les non-vaccinés, le gouvernement espère limiter les contraintes, même si les boîtes de nuit sont déjà obligées de fermer leurs portes – au moins jusqu’à la fin du mois de janvier -, tandis que les clubs échangistes sont autorisés à ouvrir, avec ou sans gel, que le télétravail va redevenir la norme pour des millions de salariés, tandis que leurs enfants travailleront cinq jours sur sept en présenciel. Si la cohérence n’est déjà pas évidente, la promesse d’un retour à la vie normale est également usée jusqu’à la corde et «de plus en plus de Français s’interrogent sur ce que la collectivité doit consentir au bénéfice de celles et ceux qui refusent le vaccin», a même glissé le ministre des Solidarités. Alors que des reports d’interventions chirurgicales non urgentes sont déjà programmés, certains s’inquiètent de savoir si ce ministre des Solidarités suggère en fait de sacrifier les fumeurs et les alcooliques au profit des cas positifs à la covid: la fracture du pays plutôt que la solidarité…

Véran est-il atteint dans son autorité? Bien que les doutes prospèrent sur la capacité du vaccin à faire barrage à l’expansion des contaminations, Olivier Véran a asséné que 70% des patients en réanimation ne sont pas vaccinés: sept Français sur 10 défieraient donc le savant sachant. A la face des réticents, le ministre de la Santé avertit: «Il y a vraiment peu de chances que vous puissiez passer cette fois-ci entre les gouttes.» Comme si la menace n’était pas assez explicite, alors il ajoute: « On va continuer de resserrer les mailles. (…) Il faut se vacciner, sinon on ne va plus s’en sortir», a-t-il martelé, deux jours après la tenue d’un Conseil de défense sanitaire.

Une centaine d’amendements.

Une stratégie sèchement critiquée par Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI (La France insoumise). Elle a accusé Macron de mettre dos à dos deux catégories de Français. «Pas de guerre sans ennemi, et l’ennemi est tout trouvé: “A bas les non-vaccinés”», a regretté cette proche de Jean-Luc Mélenchon, hostile au passe vaccinal. Le groupe LFI a pris la tête de l’opposition au texte et a déposé une centaine d’amendements. À ses yeux, la difficulté des hôpitaux à faire face à cette nouvelle vague est imputable aux moyens alloués par le gouvernement, jugés insuffisants. «Nous ne céderons pas à votre chantage qui consiste à opposer en toutes circonstances la protection de la santé et la sauvegarde des libertés», a lâché Mathilde Panot.

Le passe vaccinal, «qui a pour vocation de faire avancer la couverture vaccinale», selon le député du Territoire de Belfort, Ian Boucart, a reçu l’approbation du groupe LR. Tout en réclamant des «garde-fous», via une clause de revoyure et une application limitée dans le temps. La droite voudrait qu’il ne s’applique qu’aux majeurs, alors que le texte prévoit qu’il concerne tous les Français dès 12 ans.

La droite républicaine s’inquiète également – comme le PS – de la possibilité, pour les salariés des établissements concernés, de contrôler l’identité des détenteurs du passe. «Beaucoup de Français, vaccinés, se posent des questions sur l’accumulation de mesures prises par le gouvernement et les contraintes qui s’ajoutent les unes aux autres», a mis en garde Ian Boucart, qui refuse que le vote de la droite en faveur du passe vaccinal soit analysé comme un satisfecit adressé au gouvernement. Le texte sera soumis aux votes des députés lundi.

Les jauges anti-covid refusées par RN et LFI dans leurs meetings

LREM, par obligation, et LR, par loyalisme, obtempèrent

En mai, le Conseil constitutionnel avait exclu les activités politiques, syndicales et cultuelles du champ des activités concernées par les restrictions sanitaires.

Rien ne les y obligeait. Le France insoumise et le Rassemblement national ont fait savoir ce mercredi 29 novembre qu’ils n’appliqueront pas de jauge lors de leurs futurs meetings électoraux. Des prises de position qui tranchent avec celle du parti présidentiel. Dans la foulée des annonces de Jean Castex et pris à partie par le monde de la culture, LREM avait fait savoir dès lundi qu’elle appliquerait à ses propres rassemblements la limite de 2.000 personnes en intérieur et 5.000 en extérieur.

“La question ne se pose pas”, a déclaré Sébastien Chenu sur Europe 1, rappelant que la Constitution permettait “jusqu’à preuve du contraire” la tenue des “meetings et réunions politiques sans limitation”. “Cela n’empêche pas de prendre un certain nombre de dispositions” comme les gestes barrières ou la distanciation sociale, a néanmoins précisé le porte-parole de la candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen. Cette dernière doit lancer officiellement sa campagne les 15 et 16 janvier 2022 par une “convention présidentielle” à Reims, dans la Marne.

“Il serait problématique d’instaurer une jauge”

Même son de cloche du côté de LFI. Pour le député Eric Coquerel, “il serait problématique d’instaurer une jauge” pour les meetings de Jean-Luc Mélenchon. Interrogé sur RMC, il a annoncé que le candidat insoumis, qui doit tenir un meeting le 16 janvier au parc-expo de la Beaujoire à Nantes, n’appliquera pas les “mesures liberticides” du gouvernement.

“On peut très certainement réfléchir à des questions de densité”, a toutefois proposé le parlementaire insoumis, notant les éventuels “problèmes de financement des salles” qu’une telle décision pourrait poser.

Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche et soutien de la candidate “envisagée” Christiane Taubira, a de son côté appelé sur FranceInfo à “la responsabilité” des candidats et des partis politiques afin que “les réunions publiques ne soient pas des clusters”. “Je n’imagine pas un instant que quelqu’un joue avec le feu sur cette crise”, a-t-il ajouté, car “la question de la pandémie ne s’arrête pas avec la démocratie”.

Une série de mesures pour contrer Omicron

En mai, le Conseil constitutionnel avait exclu les activités politiques, syndicales et cultuelles du champ des activités pour lesquelles il est nécessaire de disposer du pass sanitaire. Une décision que les Sages ont confirmé le 9 novembre dernier. “La présentation du passe sanitaire ne peut être exigée pour l’accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques”, avaient-ils par exemple expliqué.

Lundi soir, le premier ministre, accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, a formulé plusieurs mesures pour “pour freiner le variant Omicron”, qui provoque depuis plusieurs semaines une vague de contaminations inédite.

Parmi les restrictions annoncées: le retour des jauges pour les rassemblements, rappelant que le droit constitutionnel assurait “une protection plus forte” aux meetings politiques et aux lieux de culte qui ne sont donc pas concernés par ces mesures ; la réduction à trois mois du délai pour pouvoir faire sa dose de rappel ; le durcissement des sanctions contre les faux pass sanitaires ; le renforcement du télétravail et la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal.

Macron ou la République pyramidale

Edito de Paul Quinio dans Libération

Malgré un discours qui avait fait naître chez les Français un espoir de changement majeur du fonctionnement de nos institutions, Emmanuel Macron a, très vite, tourné le dos à ces idéaux pour épouser les pratiques de ses prédécesseurs.

C’est l’histoire du plus jeune président de la Ve République, qui accède à la plus haute fonction sans avoir usé son fond de culotte sur tous les strapontins qui jalonnent habituellement un parcours d’élu. On allait voir ce qu’on allait voir, puisque son élection était en elle-même la preuve par les urnes du besoin de renouveler notre démocratie. Son irruption dans le paysage, construite sur la promesse du dépassement des clivages habituels de la vie politique, était comme la traduction d’une rencontre entre une volonté – la sienne – de changer les pratiques, et un désir – celui des électeurs – de renouvellement. Cette promesse, manches de chemise retroussées, était au cœur de la campagne de l’ovni Emmanuel Macron. Presque cinq ans plus tard, force est de constater que l’ovni n’a non seulement accouché que d’une petite souris, mais pire, a accentué certaines dérives de nos institutions. La célébration de sa victoire devant la pyramide du Louvre le soir même de son élection restera sans doute le symbole sinon d’un renoncement, du moins d’une promesse de Gascon. Cette cérémonie tout en verticalité mettant en scène un homme seul disait déjà que le ver était dans le fruit.

La crise du Covid n’a pas aidé, avec son lot d’interventions qui auront donné comme rarement le sentiment d’une concentration des décisions dans les mains présidentielles. Mais elle n’explique pas tout. Par tempérament, Emmanuel Macron s’est senti à son aise dans le moule des institutions. Sa culture très «start up nation» rimait dès le départ fort mal avec la nécessaire confiance dans les corps intermédiaires. Son absence personnelle d’ancrage local ajouté à la faiblesse de La République en marche l’ont conduit à négliger les élus. Comment renouveler la démocratie sans ces relais de terrain ? Certes, Emmanuel Macron aura cherché, notamment après la crise des gilets jaunes, à rectifier le tir. Mais sa tentative de promouvoir la démocratie participative s’est abîmée dans la promesse intenable d’accepter «sans filtre» les propositions de la Convention citoyenne sur le climat. Emmanuel Macron, ou l’histoire du plus jeune président de la République qui, comme ses aînés, aura finalement davantage épousé les pratiques de la Ve République qu’il ne les aura renouvelées.

Paul Quinio, qui fut rédacteur en chef de « L’Obs », a secondé Laurent Joffrin en février 2018 au poste de directeur délégué de la rédaction de Libération, ce qu’il est resté.

Non-vaccinés : « loin de tout », « méfiants » dans un « délire », ou « indifférents », selon Olivier Véran

Le ministre stigmatise, au lieu de convaincre et rassembler

La pédagogie de l’exécutif échoue et l’heure est à l’ostracisation des non-vaccinés. Ce mercredi 29 décembre, Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, a pris le temps d’expliquer la stratégie gouvernementale lors de l’examen du projet de loi pour l’instauration du passe vaccinal, en commission à l’Assemblée nationale.

Lors de cette présentation, pendant laquelle il est revenu sur la contagiosité de la Covid-19 et sur son variant Omicron, il a avoué que ce projet de loi vise surtout à atteindre les non-vaccinés « plus ou moins indifférents face à cette question ». Ceux qui se comporteraient, selon lui, comme s’ils n’étaient pas concernés : « ceux qui ne sentent pas la menace. »

Le ministre catégorise les Français

Véran a effectué une typologie de la population non-vaccinée. Selon lui, « trois catégories se dégagent ». La première concerne des gens qui seraient « loin de tout », « loin de l’information ». « Ceux-là, nous irons les chercher », a-t-il lancé, bien qu’ils ne soient pas la cible première de ce passe vaccinal. La deuxième catégorie, ce sont ceux qu’il nomme « les méfiants » : « un magma de personnes qui se sont enkystées dans une forme de contestation pouvant parfois prendre les allures du délire, considérant qu’on leur veut du mal […] Eux, ni un passe sanitaire, ni un passe vaccinal ne les fera changer d’avis », assurait-il.

En revanche, ceux pour qui le gouvernement entend « serrer la vis », ce sont les « plus ou moins indifférents ». Véran décrit cette troisième catégorie ainsi : « Ce sont souvent des gens plutôt jeunes, qui connaissent quelqu’un dans leur famille qui a eu la Covid, qui a fait une grippe, peut-être parfois une forme grave, mais qui se disent « ce n’est pas pour moi ». Ils se disent qu’ils n’ont pas le temps, qu’ils vivent leur vie, ou qu’ils n’ont que peu d’interactions sociales. « M’embêtez pas avec ça ». Si on leur dit qu’il faut vraiment se faire vacciner, alors, sur un coup de tête, ils pourraient le faire sans problème. Ce passe vaccinal s’adresse à eux, ils doivent comprendre que maintenant ils ne peuvent plus considérer qu’ils sont en dehors de cette gestion de crise. »

Une caricature grossière

La population des non-vaccinés se réduirait-elle à un attelage d’Amish (c’est ainsi que Macron avait qualifié ceux qui s’inquiétaient du déploiement de la 5G), de complotistes paranoïaques et niant l’existence même de la Covid, et de jeunes inconscients et égoïstes ?

Quid de tous les chercheurs, médecins, avocats, soignants, philosophes, artistes, qui s’opposent à la politique sanitaire actuelle ? Dans quelle catégorie entrent-ils ? Le simple fait de rappeler que la vaccination est un choix, doit le rester, que le ratio bénéfice/risque doit être estimé individuellement, en concertation avec son médecin, vous fait-il par exemple entrer dans la case infamante des « méfiants », égarés dans leur « délire » ?

Un argument sous-jacent retient l’attention : le caractère « altruiste » de la vaccination, pierre angulaire de la vaccination de masse et des éléments de langage de l’exécutif, contesté par certains depuis le début, est un mythe en péril – cette notion avait d’ailleurs disparu du propos du président de la République, lors de sa dernière allocution. Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin à Paris, qui n’entre certainement dans aucune des catégories répertoriées par Olivier Véran, rappelait la semaine dernière sur Europe 1 que la vaccination des enfants était « une hérésie », et que des millions de gens s’étaient fait vacciner « pour rien ». Serait-il, selon le ministre, victime de « délire » ?

La défiance en réponse au mépris

Après bientôt deux ans de crise sanitaire, de restrictions des libertés, de changements législatifs incessants, de protocoles, de conseils de défense, de mesures drastiques, le ministre de la Santé semble donc continuer de jouer la carte du mépris et de la caricature, en niant jusqu’à l’existence même de cette frange de la population qui, dûment informée, échaudée, de mensonges éhontés en annonces démenties quelques semaines plus tard, n’a pas ou plus confiance, et continue, « quoi qu’il en coûte », de vouloir exercer son consentement libre et éclairé.

Rappelons que Véran affirmait avant Noël que « le passe vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale ». Ainsi se dédisait-il du discours tenu de longs mois, en chœur avec Macron et le reste du gouvernement et de la majorité, qui avaient assuré qu’il n’y aurait jamais d’obligation vaccinale – elle n’existe pas en droit, mais de fait – ou que le passe sanitaire ne conditionnerait jamais la vie quotidienne des Français…

Des réactions indignées

En lui faisant un procès en ignorance ou en inconscience, en psychiatrisant une partie d’entre eux, O. Véran a cédé à une facilité dont se sont indignés ceux qui se sont sentis – injustement – visés.

Les réactions à ce discours outrancier ont fusé : certains s’inquiètent de cette dérive verbale du ministre de la Santé, et nombreux sont les sceptiques sur les injections anti-Covid qui ont exprimé à quel point ils ne se reconnaissent en rien dans cette nomenclature grossière, caricaturale et insultante.

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Plusieurs internautes ne se sont pas fait prier pour noter que le succès grandissant de la pétition contre le passe vaccinal, qui devrait dépasser bientôt le million de signatures, indiquait que les réfractaires ne sont sans doute pas aussi marginaux que le dit Véran.

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Macron : « faire peser les contraintes sur les non-vaccinés »

On apprenait également dans « le Canard enchaîné » d’hier qu’Emmanuel Macron avait confié, peu avant le Conseil de défense sanitaire de lundi : « Il faut prendre des mesures proportionnées. Dès lors que nous prenons des mesures qui touchent les vaccinés, nous nous éloignons de notre stratégie et de la ligne qu’on suit depuis le début : faire peser les contraintes sur les non-vaccinés reste notre boussole absolue. » (Valeurs actuelles)

Une « boussole absolue » alliée à une telle typologie est assez « glaçante », avoue un fidèle des manifestations. De la condamnation inavouée à la stigmatisation assumée : quelle sera la prochaine étape, la persécution proclamée ?

La France doit acheter de l’électricité en Allemagne, pour passer l’hiver…

Après l’arrêt de quatre réacteurs nucléaires, sous la pression des écologistes

27 novembre 2018

Mettant en péril la production électrique et l’indépendance énergetique de la France, ce jeudi 16 décembre, le réacteur nucléaire n°2 de Chooz B (Ardennes), mis en service le 30 août 1996, a été mis à l’arrêt, le quatrième, après l’apparition de fissures sur trois autres de même génération, sans même parler de la centrale de Fessenheim fermée à l’été 2020. Et le n°1 de Chooz l’a été ce samedi 18. En conséquence de quoi, la France va devoir acheter de l’électricité produite à partir de charbon allemand ou de gaz russe.

La ministre de la Transition écologique, ex-co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée, n’a pas hésité à mettre la pression sur le PDG d’EDF: détenue à plus de 80 % par l’Etat, l’entreprise doit maibtenant faire face aux conséquences d’une décision politique…

Les anti-nucléaire ont-ils de quoi triompher? Ils se tiennent d’ailleurs (provisoirement) en retrait. Les difficultés d’approvisionnement et le risque de pénurie – si le réchauffement climatique ne se vérifie pas – sonne au mieux comme un avertissement au gouvernement qui donne. Ce vendredi, au cours d’une réunion, Barbara Pompili, la ministre écologiste (ex-EELV) a demandé à Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, de prendre maintenant des mesures pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement en électricité du pays. Deux jours auparavant, le groupe avait annoncé sa décision de stopper les deux réacteurs nucléaires de la centrale de Chooz B. Des mesures prises pour les mêmes raisons que ce qui avait conduit l’énergéticien, ancien président-directeur général de Thales (2012-2014) à interrompre il y a quelques semaines les deux réacteurs de Civaux (Vienne) : des signes de vieillissement prématurés, observés sur des circuits de … refroidissement.

L’effet Réseau Sortir du nucléaire

Environ un quart des réacteurs nucléaires français sont à l’arrêt. Le pays doit donc chercher son énergie à l’étranger, et notamment auprès des centrales à charbon allemandes.

Dépendante de l’électricité française en hiver, la Suisse s’inquiète, par ricochet, d’éventuelles pénuries. Les associations anti-nucléaire ont-elles anticipé ce déréglement énergétique ?

La nouvelle est passée “pratiquement inaperçue” en France du fait des inquiétudes sur la propagation du variant Omicron de la Covid-19, estime le Courrier de Genève. Pourtant, la production d’électricité dans le pays est au plus bas, épaississant un peu plus la problématique énergétique. Mi-décembre, les réacteurs des centrales de Chooz, dans les Ardennes, et de Civaux, dans la Vienne, étaient mis à l’arrêt à cause de “défauts à proximité des soudures de certains coudes de tuyauteries”, selon les mots de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). En tout, quatorze réacteurs sont provisoirement hors service.

La pandémie est une nouvelle fois en cause, bien qu’indirectement. Selon un ingénieur d’EDF interrogé par le quotidien suisse, les confinements ont chamboulé le calendrier de maintenance des installations. La faible disponibilité des équipes a conduit à prendre ces mesures de précaution. “La patrie de l’atome” se retrouve dans l’embarras : en plus de cette baisse de la production d’électricité nucléaire, elle subit un faible rendement de son parc éolien, ce qui l’oblige à s’approvisionner à l’étranger.

Quand Macron relocalise, il y a des trous dans le filet

«La France a bradé son industrie électrique à l’Allemagne»

Les possibles coupures de courant d’énergie sont la conséquence du fait que nous avons pris la décisions de délaisser le secteur nucléaire, analyse Jean-Louis Butré. Selon le membre du groupe d’experts «Énergie et Vérité», l’éolien et les énergies renouvelables sont bien moins fiables en comparaison.

De renégociations en reculades avec la commission européenne, la France a bradé son industrie électrique à l’Allemagne. Elle pouvait se battre avec son industrie nucléaire, elle s’est placée sur le terrain des Energies Renouvelables (EnR) intermittentes et surtout celui de l’éolien dont elle ne possède aucun atout industriel.

En faisant ce choix elle s’est mise en position de faiblesse devant des adversaires. Comme disait Churchill après Munich: «Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre». La déclaration de Bruxelles d’un nouveau plan éolien offshore gigantesque conduit indirectement à la mise à mort de l’industrie nucléaire de la France. Il a été écrit par les industriels la filière mondiale des Energies Renouvelables pour servir leurs intérêts. Ils dirigent la commission européenne depuis des années. Ils s’appuient sur les partis verts principalement allemands.

Depuis la décision de Merkel d’arrêter le nucléaire dans ce pays, suivi la semaine dernière par celle la Belgique, ils ont pris les commandes du pouvoir dans le domaine de l’électricité. Le plan éolien offshore européen balaie indirectement l’industrie nucléaire de la France empêtrée depuis des années dans des difficultés techniques et politiques ingérables et dont le déclin jour après jours se confirme, Gooltech est toujours à l’arrêt et Flamanville en perdition….Les 56 réacteurs nucléaires français seront fermés les uns après les autres à partir de 40 ans. Fessenheim a acté cette décision et la Programmation Pluriannuelle de l’Energie signée en catimini par Mme Elisabeth Borne ancienne Ministre de l’environnement, l’a «gravé dans le marbre».

Sous le nom du «plan Hercule», EDF va être vendu par départements et la filière nucléaire démantelée dans l’indifférence générale. Au lieu de se soumettre à ses adversaires en se battant uniquement sur le CO² qui n’est qu’un volet des avantages du nucléaire, la France aurait dû lutter industriellement, technologiquement et médiatiquement. Elle a choisi le silence et la soumission à l’Allemagne, à Greta, Greenpeace et aux partis de la décroissance verte.

Le Président de la République Emmanuel Macron devait être en première ligne concernant ce combat nucléaire. Le PDG du groupe EDF avait pour mission de défendre son groupe. Ils ne l’ont pas fait. Aujourd’hui notre pays va perdre le contrôle de l’industrie de l’électricité et son indépendance énergétique et industrielle.

Concernant l’éolien offshore les associations qui se battront contre le plan de Bruxelles vont avoir à faire face à un raz de marée industriel géant avec des machines pharaoniques et des constructions portuaires. Tous les pays vont se jeter sur les subventions du plan européen. L’industrie américaine avec le nouveau président et le «Green deal» va probablement elle aussi rentrer dans la danse. L’industrialisation de l’espace maritime mondial est en cours. Rien ne l’arrêtera plus, mais de nombreuses batailles ponctuelles pourront encore être gagnées en France comme celles situées au raz des cotes (Saint-Brieuc, le Tréport etc…) qui sont des véritables «écocides» doublés de scandales financiers et de destructions d’emplois.

Un vaste réseau électrique européen sera mis en place pour distribuer l’électricité marine. Des investissements importants et en conséquence des hausses du prix de l’électricité sont programmés. Le réseau RTE Français s’approvisionnera tant bien que mal sur la future grille des interconnexions européennes. L’instabilité électrique posera des problèmes de sécurité et conduira à des restrictions.

C’est ce qui se profile comme avant-gout pour l’hiver 2020 avec la déclaration de Mme Barbara Pompili à la télévision et la publication du plan de restrictions paru le 23/11/2020 «mon ecowatt.», votre météo de l’électricité pour une «consommation responsable». Désormais les citoyens seront «responsables de leur coupure d’électricité».

«En vous inscrivant à l’alerte vigilance coupure, vous serez averti en cas de risque de coupure. Vous saurez quels éco-gestes sont les plus efficaces et à quel moment les appliquer. En participant à ce dispositif citoyen, vous contribuez à assurer l’alimentation de tous en électricité. Chaque geste compte, rejoignez le mouvement!

Hiver 2020-2021, une situation inédite qui nécessite une grande vigilance pour éviter des coupures….Mais, si toutes ces mesures s’avéraient insuffisantes, le recours à des coupures ciblées de foyers ne pourrait être totalement exclu. Cela ne correspond toutefois en rien à un risque de black-out sur l’ensemble du pays…»

Nous revenons à la période de «l’occup’» au moment où le «Ministère de la Réparation» distribuait des carnets de tickets de rationnement. Aujourd’hui grâce au progrès ce sont les citoyens eux-mêmes qui se punissent et se restreignent au nom de l’écologie. Il est dommage que l’électricité ne se stocke pas facilement sinon on car on aurait pu voir renaitre un «nouveau marché noir» électrique…

Covid: hypocrisie de Macron, oscillant entre exigence sanitaire et bienveillance politique

Le variant n’observe ni la trêve des confiseurs  ni la présidentielle.

Les chiffres records ne justifieraient pas le couvre-feu

On les attendait et ils sont là, mais dans la flambée « record » des contaminations, l’égocentré Macron soigne son image et ses sondages. Tandis qu’il s’isole sur son île du Fort de Brégançon, les contaminations à la Covid-19 explosent en France, sous la poussée du variant Omicron avec un nouveau record à près de 180.000 cas, un podium, selon L’Obs, au lendemain d’une nouvelle série de demi-mesures annoncées, après fuitage dans la presse subventionnée, pour ménager la chèvre et le chou, l’électeur et le président.

Trois jours après avoir franchi, comme prévu, les 100.000 contaminations en 24 heures, la France a battu mardi son record en enregistrant 179.807 nouveaux cas de Covid-19, selon les données des autorités sanitaires.

« Tout laisse à penser que nous pourrions atteindre plus de 250.000 cas par jour d’ici au début du mois de janvier », a cyniquement pronostiqué lundi le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’une conférence annonçant de nouvelles mesures. Des mesurettes.

L’interdiction du pop-corn au cinéma pour enrailler l’épidémie

A l’issue d’un Conseil de défense (Conseil des ministres restreint présidé par le président de la République française), suivi d’un Conseil des ministres exceptionnels, le premier ministre Jean Castex a dévoilé la nouvelle riposte – paradoxale – du gouvernement: ni couvre-feu le 31 décembre ni report de la rentrée scolaire, qui seraient psychologiquement insupportables à la population, que Castex félicite « en même temps » de sa résilience… 

Un retour des jauges, fixées à …2.000 personnes maximum en intérieur (combien de salles de cette capacité en régions? Le Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence peut acceuillir 1.370 places) et 5.000 en extérieur, le recours « obligatoire » au télétravail « là où c’est possible », l’interdiction des concerts debout et de la consommation debout dans les bars et cafés.

Et pensez donc, pas de pop-corn au cinoche, c’est « compliqué »: ça vous gâche une jeunesse entière, mais, en revanche, du gel obligatoire dans tous les clubs échangistes béants: le Conseil scientifique veille à tout dans nos vies pour faire glisser le virus.

« Je pense qu’il aurait fallu intervenir quand Omicron a commencé à apparaître en Europe » mi-décembre, a réagi mardi dans Le Monde l’épidémiologiste Dominique Costagliola, également directrice de recherche à l’Inserm, suggérant que gouverner, c’est prévoir, donc anticiper. « Au contraire, on a joué à la roulette russe en espérant le meilleur ».

Selon Santé publique France, le nombre de malades de la Covid-19 hospitalisés continue de progresser (17.405 mardi, dont 3.416 en soins critiques).

A charge pour les préfets et les maires de « dissuader les rassemblements »

Afin de limiter « l’impact sur la société d’une multiplication des contaminations et des cas contacts, qui peut entraîner une paralysie des services publics et privés », le gouvernement doit « ajuster » d’ici à la fin de la semaine les règles d’isolement pour les personnes testées positives et leurs cas contacts. Les cadres sont dans l’attente de précisions…

En attendant, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a indiqué que les élèves des classes de primaire où un cas positif de Covid a été diagnostiqué devraient présenter au moins deux tests négatifs à plusieurs jours d’intervalle, contre un actuellement, pour revenir à l’école.

Il a précisé ultérieurement qu’il ne s’agit que d’une « hypothèse de travail qui est étudiée en lien avec les autorités de santé » et que la rentrée des classes aurait lieu comme prévu le 3 janvier, selon les règles actuelles. Sait-il que des modifications et restrictions ne s’improvisent pas bras armés de l’Elysée?

Les masques FFP2, type bec de canard, sont-ils disponibles en France, en grandes quantités made in France, à 0,53 euro pièce?

Des mesures mesquines par notre grand homme à la « pensée complexe » que les entreprises de sondages s’entêtent à maintenir à un niveau suspect de confiance.

Violée après une attaque à la seringue à Lille

Affabulation militante?

Clara, 21 ans, aurait été violée fin novembre en pleine rue à Lille, après que son agresseur lui a injecté une drogue avec une seringue. Elle est revenue sur les événements de cette nuit pour encourager les autres victimes à prendre la parole et alerter sur la recrudescence des viols sous drogue.

« Le seul souvenir que j’ai, c’est quand j’ouvre les yeux dans l’ambulance »

Dans la nuit du 28 au 29 novembre, la jeune femme rentre d’un dîner avec des collègues de travail, quand un homme l’accoste en plein centre-ville. La jeune femme ignore ses réflexions, avant que ce dernier ne se rapproche d’elle.

« Il m’a piqué la fesse droite, il me semble, et j’ai su tout de suite que c’était une seringue. Je commence à avoir chaud, à ne pas être bien. J’ai commencé à avoir des bouffées de chaleur, des nausées », détaille la jeune femme.

Les effets de la substance injectée sont immédiats et la jeune femme sent presque instantanément qu’elle n’a « plus de force ». Ensuite, « le seul souvenir que j’ai, c’est quand j’ouvre les yeux dans l’ambulance ».

Violée en pleine rue

Clara est violée cette nuit-là, en pleine rue d’une grande ville. Un mois après l’agression, les stigmates de l’attaque subie sont encore visibles, lui rappelant à chaque coup d’œil sur son corps cette sombre nuit. Sa poitrine et ses hanches sont notamment marquées.

« J’ai toujours des traces de bleus, c’est là depuis presque un mois, ça ne part pas. Ils sont très très profonds. Ça m’énerve parce que plus je les vois, plus ça me les rappelle. J’ai l’impression que ça ne partira jamais », témoigne Clara.

Les autorités n’ont toujours pas pu détecter la substance qui lui a été injectée, mais dans une autre entretien accordé au medium en ligne Konbini, Clara penche pour une drogue anesthésiante et déclare avoir dormi « tout le temps » les jours suivant son viol. Son agresseur est toujours recherché.

Alerter les autorités

L’étudiante entend désormais multiplier les prises de parole, pour alerter les autorités et le public sur les agressions sexuelles et les viols commis par la voie de la drogue.

« On est revenus 50 ans en arrière. En mode ‘les filles ne peuvent plus rien faire sans se faire agresser, sans se faire violer, sans se faire embêter par un homme' », fustige Clara.

Elle a lancé une pétition sur la plateforme mesopinions.com, intitulée « Protégeons nos filles, nos sœurs et nos femmes de toute forme de violence ». Plus de 18.000 signatures ont déjà été récoltées. La pétition déclare notamment qu’il « est urgent de réagir et d’exiger des moyens pour lutter contre l’insécurité permanente. Il est urgent de mettre en place des solutions pérennes pour protéger nos femmes de toute forme de violence, qu’elle soit verbale, physique ou sexuelle« .

Sa mère a également écrit une lettre à la maire de Lille, Martine Aubry. « Ce que j’espère, c’est que la municipalité ne minimisera pas ce qu’il se passe dans sa ville », demande-t-elle.

Complotisme de la sphère féministe?

Au-delà de l’histoire de Clara, de nombreux témoignages relatant des viols ont émergé depuis la rentrée, provenant de jeunes femmes disant avoir été agressées après que l’agresseur leur a inoculé du GHB, surnommé « la drogue du violeur ».  Les effets sédatifs de ce stupéfiant issu du milieu « chemsex » augmentent lorsque le GHB est mélangé à de l’alcool, c’est pourquoi sa présence est parfois attestée lors d’événements festifs.

Un mouvement surnommé #balancetonbar est d’ailleurs né sur les réseaux sociaux, appelant au boycottage de certains établissements où de « nombreux viols » perpétrés avec des drogues auraient été commis.

Les plus âgés se rappellent de la période où les femmes étaient soi-disant agressées dans des cabines d’essayage. La rumeur assurait qu’elle étaient enlevées pour être livrées à la prostitution. Dans les années 60, notamment à Amiens, puis dans plusieurs autres villes de France et singulièrement en 1969, ce fut la « rumeur d’Orléans » où plusieurs magasins de vêtements de la ville, tous tenus par des Juifs, furent signalés pour disparition de jeunes filles expédiées à l’étranger pour la traite des Blanches…

Fermeture temporaire de la grande mosquée de Beauvais, Oise

L’association qui gère cette mosquée a saisi le tribunal administratif d’Amiens

Grande mosquée en construction
à Beauvais

Sanction de la préfecture, pour six mois, tarif gouvernemental…

L’imam de l’établissement cultuel est suspecté d’avoir prêché l’apologie du terrorisme, selon l’arrêté préfectoral de fermeture administrative de la mosquée, publié mardi 28 décembre. l’imam est suspecté d’avoir fait l’apologie du terrorisme. L’établissement sera fermé pour six mois en raison de prêches « incitant à la haine », « à la violence » et « faisant l’apologie du djihad ».

« La préfète de l’Oise a pris un arrêté lundi portant sur la fermeture de la grande mosquée de Beauvais pour une durée de six mois. Cet arrêté est exécutoire au bout de quarante-huit heures », a précisé la préfecture. Ce lieu de culte accueille quelque quatre cents fidèles.

Samim Bolaky, l’avocat de l’association « Espoir et fraternité », qui gère cette mosquée, a annoncé qu’il a saisi le tribunal administratif d’Amiens d’un référé-liberté contre cette décision. Une audience doit avoir lieu dans les quarante-huit heures, selon l’avocat.

La mosquée de Beauvais, capture d’écran du 28 décembre 2021.
L’ancienne mosquée de Beauvais,
capture d’écran du 28 décembre 2021. 

Le 14 décembre, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé que la procédure de fermeture administrative de cette mosquée était engagée – en raison, selon lui, de la radicalité des prêches. « Nous avons enclenché la fermeture de la mosquée de Beauvais, [qui est] tout à fait inacceptable, qui combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs », avait déclaré le ministre sur la chaîne de télévision CNews.

Apologie du djihad et incitation à la haine

Me Bolaky avait alors estimé que les autorités visaient « certains propos tenus dans le cadre des prêches par l’un des imams de la mosquée  depuis suspendu  qui intervenait à titre bénévole ». L’association Espoir et fraternité a « toujours combattu le terrorisme, a toujours favorisé le vivre-ensemble. C’est une mosquée qui est respectable », avait affirmé l’avocat.

Les prêches de cet imam « présenté comme intervenant occasionnel », mais « en réalité imam régulier de la grande mosquée de Beauvais », peut-on lire dans l’arrêté, « valorisent le djihad en tant que devoir en glorifiant les combattants qu’il qualifie de héros, au service de la protection de la religion musulmane qui serait, selon lui, menacée par les sociétés occidentales ». Et non l’inverse.

Toujours selon l’arrêté, les prêches de cet officiant « défendent une pratique rigoriste et radicale de l’islam et la supériorité des règles religieuses [charia] sur celles du droit positif [de la République] à l’égard desquelles il légitime la désobéissance ».

Ces propos encouragent les « fidèles au repli identitaire » [cf. le communautarisme et les soi-disant ghettos de quartiers] et les « incitent à rompre avec la République » [contestation et agression de policiers, de professeurs et d’élus], allant « jusqu’à ériger les non-musulmans en ennemis », auxquels est recommandée la pratique de la taqîya.

L’imam appelle aussi « à la haine, à la discrimination de certaines catégories de personnes, tels que les juifs, les chrétiens, ou les homosexuels ».

Cinq lieux de culte objets d’une instruction

La préfecture reproche aux responsables de la mosquée de ne pas avoir condamné ces propos diffusés sur les réseaux sociaux, l’un d’eux ayant même selon elle relayé les publications de l’imam sur son compte Facebook. La préfecture estime que, « compte tenu de la prégnance de la menace terroriste à un niveau très élevé », il y a lieu de « prononcer la fermeture du lieu de culte (…) pour une durée de six mois, dans le but de prévenir la commission d’actes de terrorisme ».

Selon le ministère de l’Intérieur, 2.623 mosquées et salles de prières sont établies sur le territoire national et, parmi ces lieux de culte, « 99 étaient soupçonnés de séparatisme ». Tous ont « été contrôlés au cours de ces derniers mois »« Pour 36 lieux de culte [sur 2.623], les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la République y était strictement respectée, par exemple à la suite d’un changement d’imam ou de gouvernance associative », a fait savoir le ministère.

En outre, « 21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux [d’extension ?] ou d’une fermeture administrative » : un amalgame brouillant la réalité.

Outre la mosquée de Beauvais, cinq « font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture, notamment sur la base de la loi séparatisme ».

La prolifération des associations pose un sérieux problème

L’association « culturelle » Espoir et Fraternité, qui gère cette mosquée, a originellement pour raison sociale officielle d’obtenir des dons pour finaliser la construction de la Grande mosquée (cf. photo 1). « L’essentiel des travaux est financé par les fidèles, » assure l’association. Ce fut ainsi le cas à Beauvais, mais paradoxalement en organisant des « iftars » [en francais, des repas de nuit pendant le jeûne du ramadan] pour les précaires et les migrants en situation irrégulière, et cela, sans éveiller le moindre soupçon de la maire DVD, Caroline Cayeux. Aux municipales de 2020, celle-ci est soutenue par La République en marche: retour d’ascenseur en novembre 2021, quand elle signe une pétition de juppéistes en soutien à un second mandat de Macron.

L’association « cultuelle », dont l’équipe encadrante atteint à Amiens une vingtaine de membres, organise aussi des cours de soutiens scolaires, des activités sportives ou encore des galas de charité: seuls les « islamophobes » et les « fascistes » y avaient vu une emprise prosélyte que ne soupçonna pas C. Cailleux. Une action humanitaire opaque et mensongère, tout en réussissant à lever des fonds, des fonds qui permettraient d’ériger un « centre culturel » associatif, avec (accessoirement) une Grande mosquée !

Quelques arbres cachent la forêt du séparatisme politico-religieux

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé, il y a deux semaines, avoir “enclenché” la procédure de fermeture administrative de la Grande mosquée de Beauvais, rue Corréus, pouvant aller jusqu’à six mois, en raison de la radicalité des prêches qui y seraient donnés. La préfecture de l’Oise “envisageait” alors de prendre une décision de fermeture sur la base de prêches “incitant à la haine”“à la violence” et “faisant l’apologie du djihad”.

Pour justifier cette décision de fermeture temporaire, le document de la Préfecture stipule aussi que l’imam “insiste sur l’importance de l’obéissance à Allah pour lequel il faut être prêt à mourir.

Il est aussi reproché “l’utilisation de références historiques pour justifier ces prises de position sans jamais recontextualiser ces événements, opposant les combattants du prophète aux musulmans d’aujourd’hui” qui peuvent zussi bien être des « gamins » (djihadistes et ‘choufeurs’, guetteurs qui, à leur niveau, participent à l’avilissement des mécréants par la drogue). Il y est évoqué une date : le 30 avril 2021… Lors d’un exposé sur la bataille de Badr (623, victoire des arabes musulmans et de Mahomet sur son propre clan, qui l’avait chassé et menacé de mort), l’imam a tenu les propos suivants, rapportés dans l’arrêté préfectoral : “Regardez, eux (les combattants du prophète), c’étaient des gamins mais c’étaient des hommes. Nous, nos hommes, c’est des gamins. On a nos héros, regarde Mohamed (s’adresse au garçon assis à côté de lui), ces jeunes-là, leur souci, c’était de protéger la religion”.

L’arrêté aborde aussi d’autres points concernant les prêches de cet imam : “des propos dégradants voire violents à l’égard des femmes qui ne se plient pas à l’obligation d’une application stricte du port du voile islamique, l’idée d’une société occidentale islamophobe composée de mécréants”, ou encore “l’appel à la haine , à la discrimination de certaines catégories de personnes, tels que les juifs, les chrétiens ou les homosexuels”.

La liste non exhaustive de griefs à l’encontre de l’imam et ses prêches entraîne donc, par arrêté préfectoral, “la fermeture du lieu de culte la Grande Mosquée de Beauvais pour une durée de six mois, dans le but de prévenir la commission d’actes de terrorisme”.

Pour mémoire, la Grande Mosquée de Beauvais accueille environ 400 fidèles et abrite une école qui dispense des cours de langue arabe et du soutien scolaire à environ 180 enfants. Deux cents familles et 180 enfants: le compte n’est pas bon…

Macron instaure de nouvelles jauges lors des rassemblements intérieurs et extérieurs

Dès le 3 janvier 2022 et pour… trois semaines, a priori

C’est le retour des jauges. Les rassemblements seront limités à 2.000 personnes en intérieur et 5.000 personnes en extérieurs à partir de lundi prochain et pour trois semaines, les concerts debout seront interdits, a annoncé le Premier ministre Jean Castex ce lundi soir à l’issue du Conseil des ministres et du Conseil de défense sanitaire organisés pour évoquer la progression de la Covid-19 et du variant Omicron dans le pays.

« Les grands rassemblements seront limités à une jauge de 2.000 personnes maximum en intérieur et 5.000 personnes maximum en extérieur. Les concerts debout seront interdits », a-t-il déclaré.

« La consommation de boissons et d’aliments sera interdite dans tous les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs, y compris longue distance. La consommation dans les bars et les cafés ne pourra plus se faire debout, mais seulement de manière assise « , a-t-il par ailleurs annoncé.

Deux mesures coercitives vont fortement peser sur les clubs de football, de rugby, de volley ou de hand.

« La mauvaise surprise, c’est qu’avec le retour de jauges, c’est une baisse des recettes, s’inquiète le président de Metz (D1 féminine de handball), Thierry Weizman. Cela diminue les recettes de 50 %, de 4 000 spectateurs normalement, on va passer à 2 000. Plus l’impact sur les buvettes, sur les prestations VIP qu’on ne va pas pouvoir assumer parce que c’est très compliqué (le service debout est arrêté), ça, c’est embêtant. »

Le championnat de handball masculin sera, lui, épargné puisque la Starligue ne reprendra pas avant février pour laisser place à l’Euro, du 13 au 30 janvier en Hongrie et Slovaquie. Mais deux matchs de préparation de l’équipe de France sont touchés : l’un le 7 janvier contre l’Egypte à Chambéry puis deux jours plus tard face à la Norvège à Paris-Bercy, dont la capacité avait déjà été ramenée, avant l’instauration des jauges, à 16.000 spectateurs à cause de la Covid-19.

« La communion avec le public pour notre retour des Jeux malheureusement tombe à l’eau, c’est frustrant », a réagi le vice-capitaine des Bleus Luka Karabatic mardi en visioconférence. « On n’est qu’à moitié surpris, on le voyait venir. Comme on sort d’une longue période de jeu à huis clos, j’essaie de me consoler en me disant que, malgré tout, 2.000, ce n’est pas rien. »

Soutien aux clubs pour compenser ?

En revanche, le rugby français, qui ne fait pas relâche, s’inquiète de l’impact économique de ces nouvelles restrictions : « Le rugby est un sport de convivialité dont les ressources, à plus de 60 % en moyenne, sont liées à la présence du public et aux partenaires lors des matchs, relève le directeur général de la LNR, Emmanuel Eschalier. Un nouveau soutien aux clubs sera donc indispensable pour […] compenser. »

« Comme le Premier ministre l’a indiqué, des aides supplémentaires seront étudiées pour pallier les restrictions imposées. Le ministère a déjà consacré 107 millions d’euros en 2020 et 100 millions d’euros en 2021 à la compensation de perte de billetterie », a indiqué le ministère des Sports. Un geste dont le Stade brestois, pensionnaire de Ligue 1, « espère » bénéficier à nouveau, pour « aider à passer la vague, parce que ça commence à être difficile financièrement », a rappelé le directeur général du club breton Pascal Robert.

A l’automne 2020, l’enveloppe de 107 millions d’euros avait davantage profité au football (48 millions d’euros) et au rugby (40 millions d’euros) qu’au handball, basket et volley (4 millions d’euros), qui génèrent moins de recettes. À l’inverse, le président du club de basket de Strasbourg, Martial Bellon, accueille les nouvelles restrictions avec pragmatisme : « On échappe au huis clos […] Ce n’est pas une situation satisfaisante, mais je crois qu’il faut rester raisonnable. »

Manque à gagner énorme

Concernant le football, la situation est particulièrement frustrante pour le Vannes OC (National 2, quatrième échelon), club amateur qui espérait remplir son stade en accueillant le Paris Saint-Germain lundi (21h10) en seizièmes de finale de la Coupe de France.

« Le manque à gagner est énorme, regrette le président du club, Maxime Ray. Pour des questions de sécurité, nous avons dû neutraliser une tribune de 2.600 places pour les seuls supporteurs du PSG […] qui devait rapporter 100.000 euros (et) n’en rapportera finalement que 5.000. Plus de 2.000 autres places ont été neutralisées en raison des nouvelles jauges. Le manque à gagner y est là aussi de 50.000 euros sans compter les réceptifs (buvette et chapiteau VIP) qui n’auront pas lieu et qui vont également faire perdre 50.000 euros. »

« Un siège sur deux, ça avait un vrai sens », a quant à lui regretté le directeur général du RC Strasbourg Alain Plet, critiquant « une jauge à 5.000 assez incompréhensible ».

Toujours en Coupe de France, Lens, qui doit recevoir Lille mardi, avait « demandé à son futur adversaire » et à la Fédération (FFF) d’avancer la rencontre « au dimanche 2 janvier », pour échapper à l’application de la jauge. « Impossible », a répondu le président du LOSC Olivier Létang mardi.

Le Parlement n’a pas débattu: il n’a pas été consulté. C’est un effet de l’état d’urgence sanitaire…

Covid-19 : le Conseil scientifique recommande des restrictions pour le Nouvel An

Le « sachants » préconisent des limitations d’activités collectives ou des couvre-feux

Le dégagisme n’est plus
ce qu’il était

Le Conseil scientifique a appelé le gouvernement à instaurer des « restrictions significatives » face au risque de transmission de l’épidémie de covid-19 à l’occasion du réveillon du Nouvel An, dans un avis publié samedi.

Noël devrait confirmer la propagation du variant Omicron et son pic au Nouvel An, alerte le Conseil scientifique, qui appelle le gouvernement à limiter strictement les rassemblements face à la recrudescence de cas de Covid-19, à l’image de Paris qui annule son emblématique feu d’artifice sur les Champs-Elysées.

« Une déclinaison territoriale » n’est pas exclue, précise-t-il. 

Dans un avis publié samedi 18 décembre, le Conseil estime que « des mesures de restriction significatives doivent pouvoir être prises par les autorités à l’occasion du réveillon (y compris, le cas échéant, sous la forme de limitation d’activités collectives ou de couvre-feux), avec la possibilité d’une déclinaison territoriale ».

La soirée du 31 décembre, où traditionnellement les fêtards sont plus exubérants, inquiète l’instance chargée de donner des recommandations à l’exécutif au regard des connaissances actualisées de l’épidémie.

« Nos concitoyens auront à cœur de passer cette fête de Noël 2021 en nombre plus limité, de se faire tester avant, de s’assurer que les plus anciens ont bien reçu leur dose de rappel », estime le Conseil scientifique.

En revanche, « pour les festivités du Nouvel An, le Conseil scientifique alerte sur un comportement des citoyens qui pourrait être différent avec une activité festive plus ou moins contrôlée ». L’instance « souhaiterait une démarche pour éviter qu’à l’occasion du Jour de l’an, se constitue une série de mini-clusters à Omicron, qui pourraient diffuser rapidement dans les jours qui suivent sur l’ensemble du pays, compte tenu des mouvements de populations à cette période ».

Le premier ministre enfermiste, Jean Castex, avait déjà été alarmiste en recommandant vendredi aux mairies de renoncer aux concerts et feux d’artifice de la Saint-Sylvestre. Il annonçait que la consommation d’alcool sur la voie publique serait interdite dans toute la France ce soir-là, dès 16h00.

Samedi matin, la mairie de Paris a annulé le feu d’artifice et des concerts prévus sur l’avenue des Champs-Elysées le soir de la Saint-Sylvestre. Avec le même succès que face aux supporteurs nationalistes algériens qui ont fêté la réussite de leur équipe de foot sur les Champs-Elysées de leurs colonisateurs ?…

« Un risque énorme »

Les contaminations au virus sont nettement reparties à la hausse en France depuis mi-novembre, pour dépasser le seuil de 50.000 nouveaux cas par jour. Plus de 100.000 cas, le jour de Noël.

Le variant Delta y reste très largement dominant. Or, l’exemple d’autres pays européens, Royaume-Uni en tête, montre que le variant Omicron, beaucoup plus contagieux, peut très rapidement aggraver une situation déjà difficile.

« Si c’est 10 % des cas de variant Omicron aujourd’hui dans notre pays, ça veut dire que la semaine prochaine c’est 25 ou 30 %, et ça veut dire que dans quinze jours, il est majoritaire », a prévenu samedi le ministre de la Santé, Olivier Véran, un autre enfermiste, sur France Inter.

À Noël, « on ne met pas de jauge parce que les gens ont très bien compris. La jauge, c’est : tout le monde vacciné à table. (…) Avoir conscience que si vous avez une grand-mère qui n’est pas vaccinée, à table, et que vous êtes vingt, vous prenez un risque, je le dis, un risque énorme », a estimé le ministre. Il a toutefois précisé que les autotests ne seraient pas rendus gratuits comme beaucoup s’y attendaient.

Mais le 31 décembre, a décrit Olivier Véran, « ce sont des moments de très fort brassage de populations qui ne se connaissent pas ».

« Ne pas multiplier les lieux de sorties »

Le Conseil scientifique exhorte donc, pour ce Nouvel An, à la « responsabilité individuelle » des Français.

Cela implique de « limiter la taille des événements festifs« , de « se faire tester largement le 31 décembre », de « ne pas multiplier les différents lieux de sorties pour une même personne qui, si elle est infectée, serait à l’origine de plusieurs clusters » et « d’éviter de voir des personnes âgées de plus de 65 ans durant la première semaine de janvier » si on a croisé beaucoup de monde au réveillon.

Un projet de loi est prévu début janvier pour transformer le passe sanitaire en passe vaccinal, ce qui limitera l’accès aux lieux culturels ou aux restaurants aux personnes entièrement vaccinées.

La troisième dose de vaccin sera par ailleurs rendue obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir de fin janvier, a indiqué Olivier Véran. Et la vaccination pour les 5-11 ans pourra commencer à partir de mercredi « si tout va bien », une fois les derniers avis scientifiques donnés, a-t-il encore dit.

Marine Le Pen, du Rassemblement national, a déploré que le gouvernement aille « toujours dans le sens d’un plus grand enfermement des Français ». L’autre candidat à la droite de la droite à la présidentielle, Eric Zemmour, a dénoncé « le durcissement » du passe, alors que « les Français sont déjà largement vaccinés ».

Perpignan : cluster de près de 100 cas de Covid à la prison

81 détenus et 12 membres du personnel, infectés

Le syndicat UFAP UNSA donne l’alarme ce dimanche 26 décembre. Or, des gardiens de prison font la fête, ici et là, avec … des détenus, comme l’atteste ainsi une vidéo retrouvée sur le téléphone d’un prisonnier montrant des gardiens du centre pénitentiaire de Toul (Meurthe-et-Moselle) mangeant et buvant de l’alcool avec des détenus, selon l’Est Républicain, en mars dernier. Trois d’entre eux auraient été convoqués devant la justice.

« La Covid 19 explose sur notre établissement », alerte l’UFAP UNSA du centre pénitentiaire de Perpignan. Selon le syndicat, près de 100 cas de positifs au Covid sont recensés : 12 parmi le personnel, 81 parmi les détenus. « Notre établissement est au bord de l’implosion ». Et la liste risque de s’allonger. Couplés aux personnels en vacances pour les fêtes, les accidents de travail et les maladies ordinaires, l’établissement va avoir de plus en plus de mal à assumer ses missions de gardes et de sécurité.

« Alors que la moyenne nationale de cas Covid est de 7,9%, elle monte à plus de 10% à Perpignan. En effet, 81 cas positifs sont décelés parmi les personnes placées sous contraintes et on attend encore des résultats dans la journée. Le variant omicron contamine le secteur maison d’arrêt des hommes [400 places prévues à l’origine du projet de 2016) et le variant delta sévit au centre de détention. L’UFAP UNSA Justice tire la sonnette d’alarme devant ces chiffres records », développe son représentant Pierre Grousset.

« Des masques FFP2 pour les personnels »


« L’établissement de Perpignan, je le rappelle, a continué d’écrouer cette semaine malgré le cluster, alors que d’autres établissements comme Béziers ou Villeneuve-Lès-Maguelone n’ont pas incarcéré ou ont connu une pause d’écrou dans la même situation que nous. Je rappelle que nous avons plus de 800 détenus pour 525 places. Que près de 80 cellules abritent 3 détenus dans 9 mètres carrés, sans les douches en cellule, contrairement aux autres. Ce qui favorise la propagation de la pandémie ».

L’UFAP UNSA Justice devant « cette situation exceptionnelle » demande « la limitation des incarcérations sur l’établissement et la fermeture des parloirs, l’interdiction des colis de Noel – le peu de personnel qui nous reste doit assurer les missions de sécurité de l’établissement – et la suspension des visites des aumôniers le temps que l’on maîtrise la maladie ».
L’organisation syndicale réclame également « des masques FFP2 pour tous les personnels qui continuent à travailler dans le cluster ».

Radicalisation: les talibans interdisent aux femmes afghanes de voyager seules

Joe Biden a livré les femmes afghanes aux talibans

Les femmes désirant voyager sur de longues distances doivent être accompagnées d’un homme de leur famille proche, ont décidé les mâles musulmans, un nouveau signe du durcissement du régime malgré leurs promesses initiales, notamment à Joe Biden, la président Démocrate américain.

L’armée américaine s’est en effet totalement retirée d’Afghanistan en août dernier, mettant fin à vingt ans de guerre contre les talibans, l’ennemi islamiste désormais maître du pays. … Le nouveau président américain a même anticipé le retrait militaire 24 heures avant la fin de la journée du 31 août, date butoir qu’il s’était lui-même fixée. Joe Biden a ainsi consacré l’inutilité de la mort des 3.613 soldats de la coalition, dont 2,465 Américains qui ont sacrifié leurs vies pour que, au final, les Afghans ne recouvrent pas leurs libertés individuelles.

Publiée par le ministère de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice et qui circulait sur les réseaux sociaux, la recommandation des islamistes au pouvoir appelle également les conducteurs à n’accepter des femmes à bord de leur véhicule que si elles portent le « voile islamique ». En France, les musulmans radicalisés et leurs soutiens islamo-gauchistes maintiennent que le port du voile islamique est un choix libre des femmes.

« Les femmes voyageant plus de 45 miles (72 kilomètres) ne peuvent pas faire le trajet si elles ne sont pas accompagnées par un membre proche de la famille », a déclaré le porte-parole du ministère, Sadeq Akif Muhajir, précisant que l’accompagnant doit être un homme.

Les talibans ne respectent pas leurs promesses, mais appellent à l’aide internationale…

Cette directive arrive quelques semaines après la demande du ministère aux télévisions afghanes de ne plus diffuser de « feuilletons et séries à l’eau de rose dans lesquels des femmes » jouent, et de faire en sorte que les femmes journalistes portent « le voile islamique » à l’écran.

Depuis leur arrivée au pouvoir en août, ils ont imposé diverses restrictions aux femmes et aux filles, en dépit de promesses initiales, selon lesquelles leur régime serait moins strict que durant leur premier règne (1996-2001).

Les talibans ne précisent pas ce qu’ils entendent par « voile islamique », s’il s’agit d’un simple foulard, déjà porté par la majorité des femmes afghanes, ou d’un voile plus couvrant.

Plus tôt en décembre, un décret au nom du leader suprême du mouvement a demandé au gouvernement de faire appliquer les droits des femmes, mais ce décret n’évoque pas le droit à l’éducation. Dans plusieurs provinces, les autorités locales ont accepté de rouvrir les écoles aux filles, même si beaucoup d’entre elles à travers le pays ne peuvent toujours pas y aller.

Les talibans comptent sur les activistes islamo-gauchistes pour qu’aboutissent leurs efforts pour se faire reconnaître par la communauté internationale et recevoir à nouveau l’aide indispensable au pays – parmi les plus pauvres du monde – les amènera à faire des concessions.

Durant leur premier règne, les talibans avaient rendu obligatoire aux femmes le port de la burqa. Elles ne pouvaient quitter leur domicile qu’accompagnées par un homme et n’avaient pas le droit de travailler et d’étudier.

Un Franco-Syrien mis en examen pour crime contre l’humanité

Ce binational a fourni du matériel à l’armée syrienne

Le Français d’origine syrienne a été mis en examen, notamment pour « entente en vue de commettre des crimes contre l’humanité (…) et complicité de crimes de guerre ».

Un Franco-Syrien de 59 ans est soupçonné d’avoir fourni, via sa compagnie de navigation, du matériel à l’armée syrienne dont des composants pouvant servir à la fabrication d’armes chimiques. Il a été mis en examen, samedi 25 décembre, à Paris et incarcéré.

L’homme, né en 1962 et vivant à l’étranger, a été arrêté dans le sud de la France. « Il était rentré en France avec sa famille pour les fêtes », a ajouté une source. A l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen pour « entente en vue de commettre des crimes contre l’humanité, complicité de crimes contre l’humanité et complicité de crimes de guerre » ainsi que pour « blanchiment de crime de guerre et de crime contre l’humanité », a précisé une source judiciaire. Il a été placé en détention provisoire.

Parmi le matériel fourni figurent des éléments ayant pu servir à la fabrication d’armes chimiques

A Toulouse, le site ultra-secret de Braqueville a abrité, dans les années soixante,
une unité de production de gaz d’assaut et d’armes chimiques. Lien La Dépêche

Les faits reprochés ont débuté en mars 2011, début de la guerre civile en Syrie, et se seraient poursuivis jusqu’en janvier 2018 ou juin 2019, selon les crimes visés, a précisé cette source. « On reproche à cet homme d’avoir, au travers d’une société basée dans différents endroits, en France et aux Emirats Arabes Unis, participé à la fourniture de moyens à différentes structures étatiques du régime syrien en charge de la production d’armes non conventionnelles », a développé cette source. Parmi le matériel fourni figurent des éléments ayant pu servir à la fabrication d’armes chimiques, a précisé la source proche du dossier.

Les investigations en France sur ce Franco-syrien ont débuté lorsqu’il avait été signalé avec sa compagnie de navigation par le Trésor américain chargé des sanctions financières (Ofac) qui l’avait placé sur sa liste noire en 2016. La société était soupçonnée d’avoir fait transiter des marchandises en soutien au régime du président Bachar El-Assad, en violation de l’embargo international.

Sur la base des renseignements collectés par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), une enquête préliminaire avait été ouverte en juin 2017. Les investigations ont ensuite été confiées à des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris en janvier 2018. C’est la première mise en examen dans ce dossier, a précisé la source judiciaire.

Crise sanitaire : les restaurateurs veulent rester ouverts, mais refusent toute contrainte

Ils hurlent avant que les nouvelles restrictions soient annoncées

Un peu de solidarité
avec leurs clients,
de ceux qui ne cessent d’en réclamer pour eux,
ne nuirait pas au vivre ensemble !

Alors que le variant Omicron se répand comme une traînée de poudre partout en France, un Conseil de défense sanitaire aura lieu ce lundi. De nouvelles mesures pour freiner la vague épidémique devront être annoncées dans la foulée. La restauration, qui n’a pas si mal traversé les temps de confinement, redoute ces restrictions. N’a-t-elle donc rien appris des périodes précédentes ? Les contribuables l’ont-elle abandonnée ?

Ce qui manque le plus aux restaurateurs, aux histrions et aux boutiquiers de la culture, c’est la décence. Ceux qui n’ont rien ont appris la résilience…

Le très contagieux variant Omicron joue les fauteurs de troubles pendant ces vacances de fin d’année. Alors que la barre des 100.000 contaminations enregistrées en 24h a été franchie hier, un Conseil de défense sanitaire a été fixé lundi 27 décembre. Le monde de la restauration craint l’annonce de nouvelles restrictions.

Des restrictions pour le 31 décembre

« Ces mesures seront encore plus contraignantes pour notre profession », déplore au micro d’Europe 1 Franck Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH). Les restaurateurs se préparent à l’annonce de restrictions pour la soirée du 31 décembre. Un gros manque à gagner pour toute la profession, qui attendait ces festivités avec impatience et qui craint que les nouvelles mesures gouvernementales soient impossibles à appliquer. « On sait, pour avoir été en contact avec la préfecture de police de Paris, qu’il risque d’y avoir des restrictions pour la soirée du Nouvel An », explique Franck Delvau.

Refus de contribution à l’effort sanitaire par contrôles de l’identité

Restaurant Covid

« On demande à nos clients le pass sanitaire depuis le mois de septembre. Si on nous impose, dès lundi, de demander encore plus, comme le pass vaccinal, ça va être un impossible ». Le président de l’UMIH rejette la possibilité de devoir contrôler ces clients. « Il est hors de question qu’on demande la pièce d’identité à qui que ce soit pour entrer dans nos établissements », affirme-t-il sur Europe.

Les restaurateurs craignent également les conséquences du retour du télétravail sur leur chiffre d’affaires. Pour y faire face, ils quémandent « la réactivation des aides et la réactivation du fonds de solidarité pour nos établissements ». « On voit bien que les prochaines semaines vont être quand même très compliquées », se désole Franck Delvau. 

Laissez-nous vivre !

Pas mieux que les restaurateurs, le monde du spectacle est déconnecté de la crise sanitaire. Pourtant subventionnés et privilégiés par l’assistance des contribuables à ses intermittents, ceux qui se mettent nus lors des remises de prix, invectivent les opposants à la pensée unique et insultent les contributeurs aux aides de l’Etat revendiquent la solidarité nationale en se clamant bien essentiel, comme si le virus et ses variants ne rodaient pas jusques et y compris dans leurs mondes de fiction. Ils attendent avec appréhension l’annonce des nouvelles mesures de restriction sanitaire, la hargne au coeur. En maugréant, certains lieux culturels se préparent en effet à un couvre-feu ou à accueillir le public en jauge réduite.

Evasion à l’hôpital de Pontoise: la police allemande interpelle le détenu et sa complice

Les agents pénitentiaires ne sont pas armés la nuit…

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De nationalité non précisée, le détenu s’était évadé mardi soir de l’hôpital de Pontoise : il y avait été conduit par des agents pénitentiaires de la prison d’Osny pour se faire soigner. Il a été arrêté dimanche en Allemagne avec sa complice, a-t-on appris de sources policières et proches du dossier.

L’assassin et sa compagne, qui avait tiré sur l’un des surveillants avec une arme longue, ont été interpellés à Düsseldorf par la police allemande, grâce à Interpol, Organisation intergouvernementale basée à Lyon, et aux renseignements de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) française, a-t-on précisé ce dimanche 26.

« Ils ont été très très vite localisés » grâce aux informations de la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF), le service spécialisé dans ce type d’enquêtes, raconte la presse aux ordres. La vérité, c’est qu’ils se sont fait repérer à leurs plaques d’immatriculations françaises et que la mineure n’a pas cessé de naviguer sur les réseaux sociaux pour raconter ses exploits…

L’évadé, âgé de 28 ans, avait simulé mardi soir une tentative de suicide. Il faisait l’objet d’”une extraction médicale après qu’il a été découvert dans sa cellule en train de se mutiler”, selon l’administration pénitentiaire. Mais sa tentative de suicide n’était qu’un leurre. Il a toutefois été transporté au centre hospitalier de Pontoise par trois policiers sans armes: ils n’y ont pas droit la nuit, lors des accompagnements à l’hôpital…

Le détenu sera-t-il poursuivi pour pédophilie ?

Arrivé aux Urgences, il était attendu par sa complice, mineure, selon le Parquet de Pontoise. Celle-ci faisait rapidement feu avec une arme longue (fusil à pompe ou de chasse) sur un surveillant pénitentiaire non armé, le touchant dans le dos. Le couple avait pris la fuite à bord d’un véhicule, avait détaillé le Parquet, commentateur impuissant.

Le surveillant, protégé par son gilet pare-balle, avait été brièvement hospitalisé en observation.

Les sources n’ont, en revanche, pas évoqué à ce stade l’interpellation d’un troisième homme, qui aurait fait le guet, selon les premiers éléments de l’enquête.

La BNRF et la PJ de Versailles avaient été co-saisies de l’enquête, confiée depuis vendredi à un juge d’instruction.

L’ « homme« , membre de la communauté des gens du voyage, était en détention provisoire depuis le 1er octobre, dans l’enquête sur un assassinat commis fin septembre, indique le Parquet de Pontoise. Il est soupçonné d’avoir tué à Valenton (Val-de-Marne) un jeune homme de 18 ans, Alfred, dans la nuit du 28 au 29 septembre. Il s’est rendu sans opposer de résistance. Clairement identifié, cet habitant de Yerres (Essonne) faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour éviter tout risque de fuite à l’étranger. 

Il a par ailleurs été condamné à de multiples reprises, notamment pour des délits routiers et des faits de violences aggravées, selon cette même source.