Arrivée de la Flamme olympique : le concert Coca-Cola vire au fiasco

Mouvements de foule, malaises, 40 mn de retard…

Soprano et Alonzo
sur la scène flottante
de Coca-Cola
pour l’arrivée de la flamme

Le partenariat avec la multinationale, ce sont

  • 6 concerts gratuits et ouverts à tous réunissant des têtes d’affiche et des artistes émergents seront organisés dans toute la France par Coke Studio™, la plateforme musicale de Coca‑Cola*.
  • Un Village Coca‑Cola® sera installé dans chacune des 65 villes étapes, offrant au public une expérience festive et musicale avec de nombreuses animations.  
  • Un convoi unique accompagnera les porteurs de Flamme à travers plus de 400 villes pour faire vivre l’esprit olympique et rafraîchir les spectateurs.

Mais si la fête d’arrivée du Belem fut une réussite, les équipes de Coca-Cola n’ont pas su gérer ni anticiper la dernière partie de la soirée.

230.000 personnes ont participé aux festivités de l’arrivée du Belem dans la rade puis le Vieux-Port de Marseille ce mercredi 8 mai à Marseille. Malgré des problèmes de congestion pour accéder à la fan zone, la parade et le premier relais de la flamme se sont parfaitement déroulés. C’est ensuite, au moment de passer au concert Coca-Cola que la situation s’est dégradée.

Des dizaines de malaises et un mouvement de foule, cris, bousculades, malaises… le début du concert de Coca Cola. Dès la fin de la cérémonie d’allumage du chaudron, c’est une transition avec une foule compacte qui s’est faite dans la douleur. D’un côté un public familial venu pour l’arrivée du Belem et qui souhaitait repartir, de l’autre, une jeunesse marseillaise qui venait écouter Alonzo et Soprano. La configuration d’accueil du public pour ce concert Coca-Cola a visiblement été mal anticipée, puisque durant de longues minutes tout le monde a été bloqué, notamment pour des questions de sécurité et de contrôles. Impossible de sortir, impossible de rentrer. Au milieu de cette foule très compacte la situation dégénère rapidement : des dizaines de malaises, des enfants en pleurs, des poussettes et personnes handicapées en détresse et surtout des secours qui n’arrivent pas à intervenir. Résultat, la tension est rapidement montée d’un cran.

Quelques bagarres, mais surtout un mouvement de foule sur le quai du Port qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.C’est finalement que vers 21 heures que les forces de police ont enfin réussi à stabiliser le bas de la Canebière. Quelques lacrymogènes autour de la fan zone, des tensions, mais au final, un soulagement de n’avoir aucun blessé ni actes de violence.

A 21h30, le concert a finalement pu démarrer, dans une ambiance moins électrique. Reste que cette image d’une longue rangée de civières au pied de la scène Coca-Cola n’est clairement pas celle que la firme au slogan « Savoure l’instant » voulait voir ce soir. 

Mais un délice pour la gauche des pisse-vinaigre.

Autre malaise, Jul, le rappeur:

Stéphane Simon, producteur de télévision et éditeur de media, rafraîchit quelques mémoires, dont celle d’Aurore Bergé…

Le journaliste sportif Fred Hermel partage son malaise :

Audrey Lamy ne porte pas plainte contre ses cambrioleurs, parce que sans papiers

Malgré un préjudice de… 18.200 euros

Trois clandestins se sont introduits dans sa résidence secondaire à Saint-Gély-du-Fesc dans le sud de la France  en octobre 2022. «Touchée en plein cœur» après avoir appris qu’ils étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est, la comédienne a abandonné toutes poursuites contre eux.

Les cambriolages de stars se multiplient depuis plusieurs mois. En 2023, l’animateur Nikos, la chanteuse Vitaa ou encore le chef Cyril Lignac ont été les cibles malheureuses de home-jacking. En 2022, c’est la comédienne et humoriste Audrey Lamy qui en avait fait les frais. Cette dernière a en effet été victime d’un vol au mois d’octobre, par trois individus. S’introduisant dans son domicile situé dans l’Hérault, alors qu’elle était en tournage, ils lui auraient volé des sacs à main de luxe et des bijoux, pour un total s’élevant à 18.200 euros. Un an et demi après les faits et alors que le procès s’est tenu le 3 avril dernier à Montpellier, la presse a cependant révélé que la sœur d’Alexandra Lamy aurait abandonné les poursuites, refusant de porter plainte contre eux en raison de leur statut social.

Une quinzaine de cambriolages

Comme le révèle l’hebdomadaire, les trois hommes, d’origine italo-bosniaque, seraient en effet des immigrés d’Europe de l’Est en situation irrégulière en France. Par ailleurs, ces derniers sont déjà poursuivis par le ministère public, qui s’est autosaisi de l’affaire ; les cambrioleurs étant impliqués dans près d’une quinzaine de vols sur l’année 2022. Ainsi, le 3 avril dernier, leur procès a eu lieu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, faisant à la plainte déposée par le Parquet et non par la comédienne, cousine de l’homme politique François Lamy, conseiller spécial auprès du maire NUPES de Marseille Benoît Payan,  séduit par Macron .

La candidate de Lol, qui rit, sort ! saison 3 aurait été «touchée en plein cœur» en apprenant l’identité des trois délinquants. Ainsi, la compagne de Thomas Sabatier et mère de ses deux enfants aurait «préféré laisser couler», au lieu d’ajouter davantage de charges au dossier. Le 3 avril, deux des cambrioleurs ont été relaxés, tandis que le troisième a été condamné à un an de prison ferme et dix ans d’interdiction de séjour sur le territoire français.

Les trois musulmans ont été extraits des maisons d’arrêt des Baumettes et d’Aix-Luynes, ce mardi 2 avril. Ils ont comparu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, ce mercredi après-midi. L’un des cambrioleurs a été condamné à un an de prison ferme, les deux autres ont été relaxés.

RER B : interpellé avec une 22 long rifle sous sa djellaba, il est relâché

Signalé à Denfert-Rochereau, l’individu a entraîné de fortes perturbations sur toute la ligne

Un Algérien a été interpellé ce jeudi matin dans le RER B en possession d’une carabine. Selon une source policière,  des voyageurs ont signalé à la police la présence d’un usager qui dissimulait une carabine sous une djellaba au niveau de la station Denfert-Rochereau.

Localisé grâce à la vidéosurveillance, les policiers ont pu retrouver l’individu dans une rame du RER B et l’interpeller à la gare de Villeparisis/Mitry-le-Neuf (Seine-et-Marne) alors qu’il dormait du sommeil du juste dans le train.

Un 22 long rifle non chargé retrouvé sur l’individu interpellé

Sur lui, les policiers ont retrouvé une 22 long rifle, une carabine « non approvisionnée », selon la source policière.

Cette opération a entraîné une forte perturbation du trafic de la ligne après que celle-ci a été interrompue pendant plus de 30 minutes pour vérifications. En début d’après-midi, le trafic revenait progressivement à la normale.

Plus symptomatique, un passager de la rame, un Marocain, a tenté de s’interposer entre la police et son corelégionnaire. Ils ont tous les deux été placés en garde à vue au commissariat de Villeparisis.

Pour l’heure, les motivations du porteur de l’arme ne sont pas connues. Elles ne le seront pas avant longtemps, si jamais, puisqu’il est libre de ses mouvements… Les deux Maghrébins ont été remis en liberté. Avec ou sans poursuites ?

Incendie rue de Charonne : la thèse d’un double homicide explorée

Une enquête ouverte pour meurtre

146, rue de Charonne à Paris (XIe). Seule la façade noircie du 7e étage rappelle le drame survenu dimanche soir, dans lequel trois personnes ont péri. Au moins l'un des corps retrouvés dans l'appartement présentait un impact de balle. LP/Maxime Ducher
146, rue de Charonne à Paris (XIe). Seule la façade noircie du 7e étage rappelle le drame survenu dimanche soir, dans lequel trois personnes ont péri. 

Après l’incendie survenu dimanche dans le XIe de Paris, l’enquête a révélé un impact pouvant être celui d’une balle sur deux des trois victimes. La troisième victime est morte défenestrée. Les enquêteurs explorent désormais la piste du double homicide suivi d’un saut dans le vide.

    Que s’est-il réellement passé ce dimanche 7 avril, rue de Charonne (XIe arrondissement) ? La piste criminelle était déjà privilégiée par les enquêteurs au lendemain des faits. Or, de nouveaux éléments viennent appuyer cette hypothèse. Les deux corps retrouvés carbonisés dans les décombres de l’incendie qui s’est déclaré peu après 20 heures présentaient une plaie compatible avec un tir de balle d’arme à feu dans le crâne, a-t-on appris ce mardi d’une source proche du dossier.

    L’une des victimes a été découverte sur un canapé, dans le studio d’une vingtaine de mètres carrés situé au 7e étage de l’immeuble, duquel est parti l’incendie. A ses pieds, au sol, a également été retrouvé ce qui s’apparente à des tissus et morceaux de journaux imbibés d’essence.

    Le flou persiste autour de la troisième victime, décédée après s’être défenestrée en tentant d’échapper aux flammes. Un peu moins de 48 heures après le drame, l’hypothèse explorée par les enquêteurs est celle d’un double homicide par balle suivi d’un saut dans le vide.

    « J’ai vu un homme sortir par sa fenêtre et tenter de passer dans l’appartement du dessous mais la fenêtre était fermée et en tentant de donner un coup de pied dedans, il est tombé. Il était encore conscient à terre, je lui ai parlé en demandant s’il y avait des gens à l’intérieur, mais il a semblé dire non », racontait lundi l’un des habitants de l’immeuble d’en face.

    L’homme défenestré retrouvé avec plusieurs documents d’identité

    Cette même personne a été découverte avec quatre téléphones portables sur lui, ainsi que son passe Navigo qui a permis de confirmer son identité. L’homme était le locataire officiel de l’appartement incendié, a-t-on constaté sur place.

    D’abord confiées aux enquêteurs du 2e district de police judiciaire de la capitale, les investigations de l’enquête pénale avaient finalement été transférées lundi à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

     Les victimes ne sont pas, à cette heure, formellement identifiées. Les investigations se poursuivent. » (Parquet de Paris)

    L’origine suspecte de l’incendie aurait motivé la saisine de la Crim’. Au cœur des interrogations notamment, des bruits d’explosion entendus dans le secteur dans les heures qui ont précédé les faits. Selon les témoignages des habitants, au moins trois détonations ont été entendues dimanche.

    « Les résultats des autopsies pratiquées ont conduit le Parquet à saisir la brigade criminelle des chefs d’homicide volontaire et de destruction volontaire du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, confirme ce mardi le Parquet de Paris.  Les investigations se poursuivent. » L’arme du crime est elle aussi toujours recherchée.

    L’incendie du 146, rue de Charonne a nécessité la mobilisation de près de 70 pompiers et dix-sept engins de lutte contre les incendies pour pour sécuriser l’immeuble.

    La maire DVG d’Avallon recélait  cannabis, cocaïne lingots d’or et… armes à son domicile

    Jamilah Habsaoui nie en bloc toute implication directe

    La maire Divers gauche d’Avallon, Yonne, a été placée en garde à vue, dimanche 7 avril, pour détention ou recel de cannabis, cocaïne mais aussi de lingots d’or saisis à son domicile. On parle aussi d’armes. En tout, sept personnes, dont deux frères de l’élue, ont été arrêtées.

    Dimanche 7 avril, dans le cadre de l’opération anti-drogue Place nette XXL, les gendarmes ont saisi de grosses quantités de drogue à Avallon (Yonne). Un butin découvert au domicile de la préparatrice en pharmacie Jamilah Habsaoui, maire divers gauche de la commune.

    Cannabis, cocaïne, lingots d’or…

    Joli pavillon de
    préparatrice en pharmacie

    L’opération a débuté dès 6 h du matin, dimanche. L’enquête était conduite par la brigade de recherches d’Avallon, renforcée dans le cadre de cette opération par d’autres unités comme le Psig et une équipe cynophile. Au total, quelque 75 gendarmes étaient mobilisés sur l’opération.

    70 kg de cannabis, près d’un kilo de cocaïne, 20 lingots d’or et plus de 7.000 € en espèces ont été saisis. D’après les informations de L’Yonne républicaine, des armes auraient également été saisies par les enquêteurs.

    Un de ses frères visés

    Les gendarmes ont découvert la drogue dans une dépendance de la maison de la maire. Outre le domicile de l’élue, la mairie et la pharmacie où elle travaille ont été perquisitionnées, a souligné le procureur. C’est l’un des frères de la maire, connu pour trafic de stupéfiants, qui était la cible prioritaire du coup de filet. En tout, sept personnes, dont la maire et deux de ses frères, ont été interpellées.

    Native d’Avallon, Jamilah Habsaoui, 46 ans, a été élue maire en mars 2021 de cette commune de 6.000 habitants, après avoir été conseillère municipale depuis 2014, puis première adjointe. Elle est également conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la Bourgogne-Franche-Comté. L’enquête doit désormais déterminer si Jamilah Habsaoui était au courant de la situation ou non.

    « Je pensais que c’était un gag »

    L’interpellation de Jamilah Habsaoui a été un choc pour la ville. « Je pensais que c’était un gag, souvent sur Facebook il y a des fake news. Mais je croise des voisins qui me disent : « Non non, ce n’est pas une blague » », a témoigné une Avallonnaise.

    Auprès de France 3, un autre habitant se montre moins naïf, affirmant que l’entourage de la maire aurait une mauvaise réputation à Avallon. « Ça ne me surprend pas, ça fait des années que ça gravite autour d’elle. Je ne la mets pas en cause personnellement, mais autour d’elle. Son entourage est assez connu malheureusement. Ça allait finir par tomber. »

    Décryptage de Gaspard Proust :

    Vilain geste de Marcus Thuram: digne de l’équipe de France ?

    Marcus Thuram a agressé un adversaire en saisissant ses parties intimes

    Violence sexuelle
    digne
    de l’équipe de France ?

    Marcus Thuram, 26 ans, est footballeur international. Le Français évolue au poste d’attaquant à l’Inter Milan. Samedi, sa prestation contre l’Allemagne n’a pas dissipé le brouillard dans l’esprit de Didier Deschamps, qui cherche toujours sa pointe pour l’Euro 2024. Face à la Mannschaft, les Bleus se sont fait déborder à Lyon (0-2) et notamment l’attaquant de l’Inter Milan (17 sélections, 2 buts). Brillant en Italie, le Français est instable et court toujours après un premier match référence en bleu.

    Lors du choc avec l’Allemagne, qui ne devait pas poser de problème face à une équipe en reconstruction, Marcus Thuram (17 sélections, 2 buts) n’a pas été convaincant au poste clé d’avant-centre des Bleus. Il faut dire que le fils de Lilian Thuram est très critiqué.

    Il y a une semaine, l’Inter a dit adieu à la Ligue des Champions en se faisant éliminer par l’Atlético de Madrid au terme d’un match très disputé. Durant la prolongation, Marcus Thuram a frisé la correctionnelle. Il a été filmé en train de serrer les parties génitales de son adversaire direct, le Yougoslave Stefan Savic.

    La scène diffusée par X est inaccessible sur certains comptes Instagram

    Les arbitres de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) n’ont pas appelé l’arbitre de centre et le fils de… s’en est bien tiré.

    Le geste était pourtant obscène, malveillant et douloureux, voire raciste:

    Marcus Thuram a-t-il eu
    un geste homophobe ?
    Le Monténégrin est soupçonné d’homosexualité…

    Encore un souci pour la ministre Oudéa-Castera qui en a d’ailleurs un antre, selon Philippe Caverivière:

    Emeute à La Courneuve: un commissariat ciblé par des tirs de mortiers

    Ce commissariat de Seine-Saint-Denis a été la cible dimanche soir de dizaines d’individus.

    Scènes de chaos à La Courneuve (93) : commissariat attaqué aux mortiers et cocktails Molotov…

    Le commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) a été la cible de tirs de mortiers d’artifice, de projectiles et de cocktails Molotov lancés par plusieurs dizaines d’individus ce dimanche soir.

    Ces incidents feraient suite au décès du jeune, Wanys R, mort à scooter mercredi dans une course-poursuite à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), commune PCF de 1944 à 2020. En début de soirée mercredi, un scooter monté par deux jeunes hommes avait été poursuivi par la police après un refus de contrôle. Quelques instants plus tard, dans une avenue de la ville, le deux-roues avait été heurté par un véhicule d’une brigade anticriminalité (BAC) appelé en renfort, qui arrivait en sens inverse.

    Sur certaines vidéos relayées sur les réseaux sociaux, qui suppléent la presse mainstream absente ou sélective, la population peut voir des tirs nourris en direction de la façade du poste de police et des poubelles brûler.

    Sur son compte X, le tramway T1 a annoncé vers 23h00 que le trafic était interrompu entre La Courneuve et Saint-Denis «suite à des mesures de sécurité».

    Brève mais intense, l’attaque avait été annoncée par des tags véhéments contre des forces de l’ordre. «Ils clamaient une vendetta pour donner suite aux événements d’Aubervilliers», assure Reda Belhadj, porte-parole SGP Police FO Ile de France sur BFMTV, qui souligne que l’acte était «prémédité».

    Ce dimanche, «toutes les brigades anticriminalité de Seine Saint Denis et de Paris ont été mobilisées pour disperser les individus», selon Reda Belhadj. Selon nos informations, aux alentours de minuit ce lundi, le retour au calme était effectif autour du commissariat de La Courneuve.

    Une sécurisation est en place autour du commissariat avec des renforts, et les forces de l’ordre se déploient sur la commune.

    Neuf personnes ont été interpellées, a annoncé lundi matin le préfet de police Laurent Nuñez.

    Le père de Wanys, 18 ans, souhaite inhumer son fils en Algérie. Le jeune délinquant avait déjà été condamné à trois reprises notamment pour extorsion avec violence. Mais la famille accuse les forces de l’ordre d’avoir percuté son scooter. Avec permis et assurance?

    Vaucluse: deux alertes à la bombe au lycée de Carpentras et au collège de Monteux

    Des appels malveillants, non identifiés

    La première alerte a eu lieu au lycée Victor Hugo de Carpentras, l’autre au collège Alphonse Silve à Monteux.

    Vers 8 h 30 ce lundi 11 mars, à la reprise des cours après les vacances de février, et au lendemain de l’ouverture du ramadan, le lycée Victor-Hugo de Carpentras aurait reçu un coup de téléphone de menace d’alerte à la bombe, en ce jour de rentrée scolaire, par une personne qui se serait présentée comme étant un ancien élève de l’établissement. 

    L’ensemble des 1.600 élèves a été évacué dans l’attente de nouvelles consignes. Il ne s’agissait pas d’un exercice : les effectifs de police nationale étaient sur place et ont reçu des renforts de leurs confrères d’Avignon. La police municipale sécurisait également les lieux.

    Peu avant midi, des démineurs venus de Marseille sont arrivés sur place pour procéder au contrôle de l’établissement dans le détail. Les opérations de lever de doute devraient prendre plusieurs heures.

    A 15h50, la direction du lycée Victor-Hugo de Carpentras annonça que les doutes étaient levés  : « Les bâtiments sont sécurisés. Les cours de 15 heures à 18 heures sont annulés. Les élèves peuvent donc rejoindre leur domicile, en passant par le lycée pour ceux qui y auraient laissé leurs affaires. » 

    Une autre alerte à la bombe à 20 kms

    Une alerte simultanée à la bombe a perturbé le collège Alphonse-Silve à Monteux, DVG, rapporte Vaucluse Matin. Les collégiens ont été mis en sécurité au stade. Un coup de téléphone aurait signalé trois bombes au collège.

    En début d’après-midi, les alertes restaient activées dans le lycée de Carpentras et au collège de Monteux: le travail des démineurs était toujours en cours, après quatre heures de confinement des jeunes.

    Comme à Carpentras (DVG), les démineurs sont arrivés à midi de Marseille (à 115 km et 90 mn par la route) et des repas ont été livrés aux 1.600 lycéens et aux 750 collégiens.

    A la veille de Noël 2023, une alerte à la bombe avait déjà été signalée, à la cité scolaire Mistral d’Avignon, où le principal avait reçu une alerte à la bombe par email à 8h et où les 1.800 élèves avaient été évacués sur le parking des allées de l’Oulle, en bordure du Rhône, avant de pouvoir regagner l’établissement.

    La ville d’Avignon (DVG) a prêté aux collégiens sa cantine centrale et la Croix Rouge a pu fournir des paniers repas aux collégiens. Les élèves ont donc pu reprendre les cours normalement ce vendredi après-midi.

    Les deux pilotes d’un Airbus A320 s’endorment en plein vol

    28 minutes de micro-sièste

    L’agence indonésienne de la sécurité aérienne exhorte les compagnies aériennes à renforcer les contrôles dans les cockpits et à garantir un repos adéquat à leur personnel avant chaque vol: deux pilotes de Batik Air se sont en effet endormis en plein vol. Les moteurs tournaient tellement rond que les pilotes ont piqué du nez lors d’un vol local fin janvier. La somnolence n’a toutefois causé aucun incident.

    Le 25 janvier, le pilote et le copilote d’un Airbus A320 se sont endormis simultanément pendant environ 28 minutes au cours d’un vol reliant Sulawesi (nord du pays) à la capitale Jakarta, selon un rapport préliminaire du Comité national de sécurité des transports (KNKT). Ce rapport a été mis en ligne sur le site de l’agence fin février.

    Trop de vie sociale la nuit précédant le vol?

    L’un des pilotes ne s’était pas suffisamment reposé la nuit précédant le vol, explique le rapport, précisant que l’incident a entraîné une série d’erreurs de navigation, mais que les 153 passagers et les quatre hôtesses de l’air sont sortis indemnes de ce voyage de deux heures et trente-cinq minutes.

    Environ une demi-heure après le décollage, le commandant de bord a demandé à son copilote l’autorisation de se reposer un moment, ce qui lui a été accordé. Ce dernier a alors pris les commandes de l’avion, mais a lui aussi été gagné par le sommeil.

    Vingt-huit minutes après la dernière transmission enregistrée, le pilote s’est réveillé et s’est rendu compte que son copilote dormait et que l’avion n’était pas sur la bonne trajectoire. Il a immédiatement réveillé son collègue, répondu aux appels de Jakarta et corrigé la trajectoire de vol, toujours selon le rapport. L’appareil s’est finalement posé sans encombre.

    Les étrangers, coupables de 54% de la délinquance sur la voie publique à Nice, révèle le préfet

    Les Alpes-Maritimes sont sur le passage des clandestins débarqués notamment à Lampedusa

    Menton, ville frontière

    Le préfet du département a publié, à la demande du député RN des Alpes-Maritimes, les données sur la part des étrangers dans la délinquance dans son département.

    A Nice, 54% de la délinquance sur la voie publique est le fait d’étrangers, 53% à Cannes. D’autres précisions indiquent que 82% des vols à la tire sont le fait d’étrangers dans la ville de Nice, d’après les données transmises par Hugues Moutouh, préfet des Alpes-Maritimes. 

    Une surreprésentation face à laquelle le préfet souhaite agir fermement. «Pour combattre cette criminalité, 260 délinquants étrangers ont été expulsés depuis 2023, conformément aux instructions de Gérald Darmanin. Nous intensifierons nos efforts dans les prochains mois. On respecte les lois de la République quand on vit en France ! », a écrit le député sur X.

    Les chiffres du 9 mars 2023, indiquaient, dans le détail, 1.602 cambriolages constatés en 2021 (contre 1.426 en 2022), 3.213 dégradations répertoriées en 2021, soit 415 de moins en un an et 674 vols violents sans arme déclarés en 2021, contre 620 en 2022.

    Une histoire de « bon sens »

    Une initiative d’élu très appréciée des habitants de cette grande ville, qui subissent cette délinquance au quotidien : «Ça fait des années que ça dure, c’est insoutenable. Les Niçois n’en peuvent plus, les Français n’en peuvent plus, il faut que le gouvernement fasse quelque chose», a grondé un habitant.

    «Ces étrangers ne feraient pas ces délits dans leur propre pays, puisque dans leur propre pays, ils seraient sanctionnés de tout. Ici, en France, c’est ‘open bar’», a ajouté un autre habitant. Du côté de la police, cette transparence du préfet est considérée comme une bonne nouvelle. Ces expulsions leur facilitent la tâche au quotidien.

    «Cela évite à nos collègues de réinterpeller les mêmes personnes aussi. C’est du bon sens, quand on est étranger et en situation irrégulière dans un pays, je trouve logique de retourner dans son pays d’origine», a déclaré Jean-Luc Bragato, syndicat SGP Police. Des expulsions parfois difficilement applicables, puisque certains pays d’origine ne veulent pas reprendre leurs ressortissants.

    Réaction du député RN Julien Odoul

    Certains pays refusent de reprendre leurs délinquants, malades mentaux et opposants politiques. Ce fut l’un des objets des visites de Gérald Darmanin en Russie, au Maroc ou en Algérie en novembre 2020. Dans certains de ces pays, le sujet fait polémique, notamment en Tunisie (pays d’origine de l’auteur de l’attentat de Nice) où la possibilité d’un retour au pays de Tunisiens ayant rejoint des groupes djihadistes en Syrie avait déclenché des manifestations hostiles en 2016…

    Impuissant, Clément Beaune a insisté sur la nécessité d’une action concertée avec les autres pays européens, notamment de l’espace Schengen, pour une meilleure efficacité. « A un moment il faut être concret, efficace (…) On respecte nos partenaire, mais en Européens, avec nos partenaires européens, on doit mettre cette pression », s’est-il défaussé. « Là aussi il faut sortir de la naïveté, il faut passer par une action européenne parce que nous sommes plus forts dans ces pressions », a-t-il martelé. Depuis, il a été limogé du gouvernement.

    Marseille: des policiers obligés d’utiliser une grenade pour s’exfiltrer d’une cité des quartiers nord

    La presse nationale ignore ce simple fait divers dans le quotidien de la Cité des Rosiers

    Il était un peu plus de minuit ce mardi 27 février quand un équipage de la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) qui effectuait une ronde dans les quartiers Nord, cité des Rosiers, dans le 14e, a fait l’objet d’une pluie de projectiles divers, alors qu’il s’approchait du bâtiment A, tristement connu pour être un point de deal.

    Les compagnies de sécurisation ou CSI (renommées « compagnies de sécurisation et d’intervention » à Paris et en petite couronne parisienne), communément appelées compagnies de sécu ou CS, sont des unités de police urbaine dépendant en province de la Direction centrale de la sécurité publique, et de la Préfecture de Police pour Paris et banlieue parisienne dont la création remonte à 2003 pour la CSI 75, relancées en 2008 dans le but « de renforcer la sécurité dans les quartiers et la capitale ainsi que le renfort des collègues en cas de difficultés, avec la particularité d’être appelée en priorité afin d’intervenir sur toutes les violences urbaines ou événements à risques. Le travail consiste à sécuriser certains secteurs et faire de l’anti-criminalité en tout temps et à tout moment en cas de flagrant délit.

    Les policiers ont dû faire usage d’une grenade de désencerclement pour s’exfiltrer.

    Quel est le bilan du super préfet Emmanuel Barbe, remplacé début février par Pierre-Edouard Colliex, conseiller police auprès du ministre de l’Intérieur ?

    Le 4 janvier 2024, une grenade à fragmentation active a pu être récupérée après un déminage.

    Cette grenade a été retrouvée dans un immeuble du 2e arrondissement (PS) de Marseille, non loin de l’Hôtel de ville, jeudi 4 janvier, a-t-on appris de source policière. La découverte a été faite par une femme de ménage.

    La grenade était emballée dans du tissu, dans un sac plastique placé dans les gaines techniques du bâtiment.

    Après avoir trouvé la grenade, la femme de ménage a pris le sac et l’a déposé sur la chaussée, au niveau des poubelles de l’immeuble.

    La police alertée a mis en place un périmètre de sécurité et le déminage a été ordonné et s’est terminé à 13h05. La grenade a été neutralisée.

    Policiers mordus par un chien, le 16 janvier dernier

    Mardi 16 janvier, la cité de la Castellane, dans les quartiers nord de Marseille (15 et 16e arrondissements) a été la scène de violences de la part des trafiquants et de la police.

    Les images circulent sur les réseaux sociaux dont Telegram. Le quartier de la Castellane est enfumé et on aperçoit de violentes altercations entre la police et des habitants. D’après les informations que France 3 Provence-Alpes a pu recueillir auprès de sources policières, une équipe de la Bac s’est rendue dans cette cité aux alentours de 13 heures ce mardi 16 janvier 2024. Les policiers interpellent deux personnes pour infraction à la législation sur les stupéfiants (ILS). De la cocaïne et de l’argent sont trouvés dans une sacoche. Les agents de la BAC auraient ensuite été pris à partie par un « groupe d’individus« . 

    Deux policiers mordus, six blessés

    Agressée, la police assure qu’un chien de type molosse a été jeté sur eux. Six policiers ont été blessés, dont deux mordus. Une enquête a été ouverte pour ces faits.

    Les policiers ont finalement réussi à s’extraire du quartier avec les deux personnes interpellées qui ont été placées en garde à vue. Pour ce faire, ils déclarent avoir fait usage de quatre grenades. Dans la foulée, la CRS81 a été déployé à la Castellane pour « montrer que l’on ne tolère pas ce type d’action« , explique la communication de la DDSP (direction départementale de la sécurité publique). 

    Cyrl Hanouna à propos du prétendu racisme des Français :

    Un clandestin congolais défigure à vie un co-équipier de basket: pourquoi la juge n’inscrit-elle pas la peine à son casier?

    La justice complice de l’agresseur pour que la peine – 6 mois de sursis – ne soit pas un obstacle au renouvellement de son titre de séjour

    La justice de France accorde un régime spécial aux ressortissants congolais. Voyez Théo Luhaka, blessé lors de sa tentative pour échapper à son interpellation il y a plus d’un an à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en février 2017: si le président François Hollande s’est rendu à son chevet et si Christiane Taubira s’est fendue d’un tweet, c’est qu’il est le neveu de Thomas Luhaka, ministre des Infrastuctures de la République démocratique du Congo. A cela s’ajoute une autre affaire quand, le mardi 5 juin 2018, Théo Luhaka et cinq de ses proches – dont son frère Mickaël – ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme public (une association de médiation, Aulnay Events, que préside Mickaël Luhaka, frère aîné de Théo), abus de confiance, blanchiment, faux et usage de faux, et travail dissimulé.

    Le Parisien occulte l’empathie de la juge pour l’agresseur

    « Moi, on m’a refusé la mesure d’éloignement; lui, non seulement il a du sursis, mais la juge lui a fait une fleur lorsqu’il a demandé que ça ne figure pas à son casier, » s’indigne Mickaël, la victime, père de 2 enfants à Marolles-en-Hurepoix (91).

    L’altercation remonte au 23 mars 2023, à l’issue d’un match d’entraînement de basket, précise Le Parisien qui poursuit : « cet homme de 42 ans avait été très violemment frappé par un de ses coéquipiers, pour un motif totalement futile. Nevil B., 24 ans, a été condamné ce mardi, lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal judiciaire d’Evry-Courcouronnes, à six mois de prison avec sursis ».

    « Une procédure qui étonne la victime et son avocat [et pas que !] au vu de la gravité des faits et de leurs conséquences. Les CRPC sont en règle générale réservées aux délits les moins graves, punis de moins de cinq ans de prison et à condition que l’auteur reconnaisse les faits. Si le cadre est respecté, l’incapacité totale de travail de 21 jours est néanmoins importante et aurait pu justifier d’un passage devant le tribunal correctionnel, regrette Me Pierre-Henri Bovis. « A l’audience, je n’ai vu défiler que des défauts de permis, des conduites avec alcool, mais pas des violences de mon niveau », déplore la victime.

    Le prévenu était arrivé au club de Marolles-en-Hurepoix l’année précédente. « On avait remarqué qu’il était nerveux, se souvient la victime. Il avait déjà menacé un coéquipier. » Ce jour-là, l’entraînement touche à sa fin et se conclut par un match. « Il a estimé que j’avais fait une faute sur lui. Notre entraîneur n’a rien sifflé, donc il a commencé à se plaindre. Le match terminé, je l’ai entendu dire que j’étais nul, que je ne savais pas jouer. Je lui ai répondu que lui non plus. Il a voulu se battre. Je lui ai dit que je n’avais plus 20 ans, et que j’ai des enfants. J’ai pris mon sac et je me suis dirigé vers le vestiaire. »

    Frappé au sol alors qu’il est inconscient

    A peine son sac posé, Nevil B. arrive et le frappe au niveau de la pommette droite. « Ma tête a heurté le casier et j’ai perdu connaissance », raconte la victime. Son adversaire en profite pour le frapper à deux reprises, alors qu’il est au sol, inconscient. Alerté par les bruits, un joueur débarque et s’écrie : « Non, mais ça va pas ! Tu as vu ce que tu as fait ? » « C’est quoi ton problème ? Tu veux que je m’occupe de toi, toi aussi ? » lui répond l’agresseur, avant de s’en aller.

    Il lui a depuis été conseillé de s’excuser, reconnaissant « un coup de sang », et a été exclu du club. La victime a dû être opérée sous anesthésie générale, les os de sa pommette ayant été cassés et son orbite enfoncée : « On m’a posé trois plaques. J’ai des cicatrices. J’ai une partie du visage qui a une perte de sensibilité et j’ai un risque de trouble de la vision permanente. Je n’ai pu reprendre la basket qu’à la rentrée, et j’ai changé de club. »

    Et, pour Le Parisien (Sébastien Morelli, adjoint au chef d’édition au Parisien Essonne Justice et politique locale), c’est tout ! Pas un mot sur le cadeau de la juge à l’agresseur qui n’inscrit pas à son casier judiciaire la violence de l’agresseur, un permis de tuer accordé à cet étranger.

    Une commune interdit les smartphones dans la rue en Seine-et-Marne

    Une votation inédite

    Faut-il interdire les téléphones portables dans la rue ? Les habitants et habitantes (1.800) de Seine-Port près de Melun (Seine-et-Marne) ont voté à 54 % en faveur de l’interdiction de ces appareils dans l’espace public, selon les résultats diffusés par la commune. Ou pour être plus précis, en faveur d’une charte qui limite leur usage.

    Les habitants et habitantes de Seine-Port s’engagent notamment à travers cette charte à proscrire tout écran en dessous de 3 ans. Pour le maire, Vincent Paul-Petit (LR), il s’agit d’instaurer une forme de « geste barrière », pour éviter la « technoférence ». En échange, le maire promet un espace sportif et invite les habitants à soumettre leurs idées de sorties pour la commune.

    A Seine-Port, téléphoner ne sera bientôt plus possible dans la rue, car le maire mène un combat contre les smartphones pour les interdire dans l’espace public. L’épicier est déjà mobilisé. « Toute cette commune a envie que la vie sociale soit plus riche et les enfants plus protégés », défend Vincent Paul-Petit. Il y a quelques jours, il a même fait voter les habitants : c’est le Oui à l’interdiction qui l’a emporté par 146 voix contre 126.

    Des avis mitigés

    Les jeunes, les plus concernés, sont un peu déçus. Mais à la sortie de l’école, les mères approuvent plutôt. « Parfois les parents sont sur leur téléphone, ils n’ont pas d’interaction avec leurs enfants », déplore une maman. La charte municipale va inciter à l’exclusion des smartphones devant les écoles, chez les commerçants et commerçantes, lorsqu’ils ou elles sont en groupe (« à plusieurs », dit la charte) et en marchant dans la rue.

    Cette charte n’aura pas de valeur contraignante, la loi ne l’autorisant pas, mais le maire veut croire qu’elle aura une grande valeur incitative. « Celui qui veut faire un bras d’honneur pourra faire un bras d’honneur sans être poursuivi, mais on n’a pas besoin de sanctions. Très naturellement des gens m’ont dit déjà faire attention, et ceux qui ne le feront pas petit à petit auront des difficultés à ne pas respecter la règle commune. »

    Car nombreux et nombreuses étaient celles qui voyaient la mesure d’un mauvais œil, sans toujours la comprendre. « Et quand on appelle pour savoir combien il faut de baguettes ? », s’insurge une femme. « Si on sort son smartphone pour téléphoner ou payer, pas de problème. Le problème, c’est d’être scotché à un écran alors qu’il y a du monde autour, alors qu’on pourrait être dans une relation sociale avec les autres, » argumente Vincent Paul-Petit.

    Seine-Port fera-t-elle école?

    Le Conseil d’Etat limite les possibilités de « refus d’entrée » aux frontières intérieures

    Alors qu’un Malien avec titre de séjour italien blesse au coûteau trois passants à Paris-Lyon

    Coups de couteau à l’aveugle
    à Paris-Lyon, par un Malien

    Ces fonctionnaires – inamovibles de fait – à majorité de gauche et censés conseiller le gouvernement et le Parlement – sont un cheval de Troie dans notre paysage politique. Or, les conseillers d’Etat en service ordinaire sont nommés par décret pris en conseil des ministres, sur la proposition du garde des sceaux, ministre de la justice, et quatre des cinq derniers depuis douze ans (2012) sont tous nettement marqués à gauche… Leur moyenne d’âge 48 ans et demi et c’est le grand corps le plus féminisé (77).

    Les 300 membres du Conseil d’Etat – plus haute Autorité administrative en France – recrutés par concours (194 énarques), par la voie du tour extérieur (nominations « politiques « , 31, dans la mesure où le gouvernement en fait bénéficier ses réseaux) ou la procédure dite du « 70-2 », laquelle offre tous les deux ans un poste d’auditeur de première classe à un militaire de carrière – sont répartis en cinq catégories : auditeur, maître des requêtes, conseiller d’Etat, président de section et vice-président du Conseil d’Etat (président de fait). D’une part, il tranche les litiges qui opposent les citoyens, entreprises et associations aux administrations. D’autre part, il propose au Gouvernement et au Parlement des améliorations pour sécuriser les lois et réglementations, avant qu’elles ne soient votées ou entrent en vigueur. Dans le cas de la loi immigration, il a émis son avis après le vote des députés… Le Conseil d’Etat rend des avis consultatifs et, selon la constitution, ne se prononce pas sur les choix politiques du Gouvernement ou des parlementaires et ses avis n’ont aucune valeur contraignante. On observe pourtant tout le contraire et le Conseil constitutionnel fermr les yeux, ce qui est l’état naturel de Laurent Fabius, son président de 77 ans.

    Le Conseil d’Etat limite les refus d’entrée de clandestins aux frontières

    Voyez qui applaudit à l’avis publié par le Conseil d’Etat…

    La France ne peut pas se soustraire à la règlementation européenne

    Le refus d’entrée sur le territoire devra se faire dans une procédure d’admission… «C’est une victoire en ce sens où le refus d’entrée, qui était dans une zone grise, doit être soumis à la législation européenne et internationale», a affirmé Me Patrice Spinosi, avocat de l’ADDE (Association pour la défense des droits des étrangers) qui avait saisi le Conseil d’État. Assurant que le refus d’entrée devait désormais se faire dans le cadre d’une procédure de réadmission, il a promis: «nous serons très vigilants» sur l’application.

    Le Conseil d’Etat est d’avis qu’«il appartient au législateur de définir» les règles applicables à l’étranger «qui a fait l’objet d’un refus d’entrée dans la perspective de sa réadmission».

    Un accord de réadmission permet de faciliter l’éloignement des étrangers en limitant les formalités, mais avec un cadre légal notamment sur la rétention, les recours et la possibilité de demander l’asile. La France a signé plusieurs accords, notamment en 1997 à Chambéry avec l’Italie, par où transitent de nombreux migrants.

    Le refus d’entrée s’inscrit également dans une procédure balisée mais les défenseurs des étrangers dénoncent régulièrement des manquements au droit. Il peut intervenir aux frontières intérieures depuis que la France les a rétablies en 2015 pour lutter contre le terrorisme.

    La France ne peut pas se soustraire à la règlementation européenne. Dans des observations transmises au Conseil d’Etat, la Défenseure des droits avait estimé que les procédures de réadmission vers l’Italie étaient «très rares». Elle avait alerté sur plusieurs points lors des procédures de refus d’entrée: recours variable à l’interprétariat, placement dans une zone de «mise à l’abri» exiguë et inconfortable, pas d’assistance juridique… «Cette décision nous satisfait, elle met fin au régime du refus d’entrée», a affirmé à l’AFP Patrick Henriot, secrétaire général du Gisti.

    L’Anafé, autre association de défense des étrangers, a estimé sur X (ex-Twitter) que la décision «met un terme à huit ans de pratiques d’enfermement illégales» et «rappelle aussi l’obligation de respecter le droit d’asile»La Cour européenne de justice (CJUE) avait déjà estimé en septembre que la France ne pouvait pas, dans tous les cas de figure, refouler à la frontière les étrangers entrés irrégulièrement sur son territoire.

    «En vue de l’éloignement de l’intéressé, les normes et procédures communes prévues par la directive “retour” doivent tout de même être respectées», avait précisé la CJUE, en allusion à la directive européenne prévoyant que le ressortissant non-européen puisse «bénéficier d’un certain délai pour quitter volontairement le territoire».

    Benoît Kounkoud, handballeur des Bleus accusé de tentative de viol

    L’ébriété, excuse acceptable ?

    Sacré champion d’Europe avec l’équipe de France de handball, Benoît Kounkoud, 26 ans, a été placé en garde à vue, mardi 30 janvier 2024. Le handballeur, sacré champion d’Europe dimanche 28 janvier en Allemagne, est soupçonné d’avoir tenté un viol sur une jeune femme dans une boîte de nuit, quelques heures après avoir été reçu à l’Elysée par Macron. Une enquête a été ouverte.

    L’agression s’est déroulée dans la nuit de lundi à mardi. Après avoir été reçus à l’Elysée par Macron, les handballeurs français ont célébré leur titre dans une boîte de nuit. Ivre, Kounkoud a baissé son pantalon, sorti son sexe – attentat public à la pudeur – et tenté de violer une jeune femme – crime.

    Prévenu, un vigile a dû intervenir et les policiers de la BAC ont ensuite emmené le handballeur en cellule de dégrisement avant de le placer en garde à vue.

    Une enquête a été ouverte

    Le joueur du club polonais KS Kielce, sélectionné dans l’équipe de France de handball, a été placé en garde à vue dans les locaux du 1er district de police judiciaire (DPJ) dans la nuit de lundi à mardi, a précisé une source proche du dossier. Il n’était pas possible de savoir dans l’immédiat si la garde à vue était toujours en cours, ni de connaître la version des faits, selon Benoît Kounkoud.

    A l’Elysée, le président avait loué la « leçon d’engagement sportif et mental » des hommes de Guillaume Gille.

    Ancien joueur du Paris Saint-Germain, Benoît Kounkoud évolue désormais dans le club polonais de Kielce. Durant l’Euro de handball à Cologne (Allemagne), l’ailier droit est venu en renfort en raison d’incertitudes sur l’état physique de Yanis Lenne en début de compétition.

    Aucune féministe n’a, semble-t-il, encore dénoncé cette action criminelle, exclusivement répréhensible, selon elles, chez les hommes blancs, machos de plus de 40 ans…

    Quant à Oudéa-Castéra, elle reste coite coite quand il faudrait prendre la parole…

    Val-d’Oise : les sonneries de l’Angélus font craquer les riverains à Cormeilles-la-Frette

    L’appel du muezzin à la prière dérangerait-il ces laïcs et autres urbains ?

    Le curé de Cormeilles-en-Parisis s’attire les foudres de quelques voisins depuis l’inauguration du clocher de l’église du Christ-Roi, qui accueille deux cloches, depuis le dimanche 26 novembre 2023. Les cloches du campanile se font entendre trop fortement et trop souvent au gré de certains. L’Angélus, qui retentit trois fois par jour à la satisfaction des travailleurs des champs, agace particulièrement les habitants venus de la ville, comme aussi les braiements de l’âne, le chant du coq ou la porcherie d’à côté.

    Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise), ce dimanche 21 janvier 2024. « Le clocher est complètement ouvert, il n’est pas très haut, le son arrive directement chez nous », confie une habitante. LP/Frédéric Naizot
    Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise), ce dimanche 21 janvier 2024. « Le clocher est complètement ouvert, il n’est pas très haut, le son arrive directement chez nous », assure une habitante.

      C’est parfois le coq qui dérange les nouveaux arrivants des campagnes, comme en Haute-Savoie. A Cormeilles-en-Parisis, ce sont les cloches ajoutées fin novembre dernier à l’église construite en 2007 sur l’emplacement d’une ancienne chapelle, rue de Saint-Germain.

      Faute de budget à l’époque, il manquait le clocher : le campanile, confié à l’architecte Bruno Gélis et financé par la paroisse à hauteur de 160.000 euros, a été réalisé une quinzaine d’années plus tard pour abriter deux cloches, celle de l’ancienne chapelle et une autre bénie par l’évêque.

      Les plaignants réclament une cloche moins audible, mais n’envisagent nullement le double vitrage de leurs habitations. Depuis le 1er janvier 2022, la loi oblige tous les propriétaires à faire installer un double vitrage pour leurs fenêtres avant de mettre un logement en location. Les voisins grincheux du campanile contribueraient à l’amélioration des performances énergétiques de leur propre logement et de leur empreinte carbone personnelle… 

      Les coqs haut-savoyards ont le droit de chanter. a jugé la Cour d’appel de Chambéry (Savoie). Un soulagement pour Daniel Bauquis, habitant de la commune de Saint-Sylvestre (Haute-Savoie), non loin d’Annecy, qui possède les deux gallinacés incriminés : « Je suis bien sûr content pour moi, mais aussi parce qu’on reconnaît le patrimoine de la campagne. Ce chant du coq en fait partie, comme les champs que les paysans façonnent et qui font le paysage français. Ça m’enlève un poids parce que, sinon, c’est la porte ouverte à toutes les contestations pour le moindre bruit dans les villages. »

      Stéphane Séjourné, le ministre dont le français fait honte à la France

      Le ministre des Affaires étrangères de Macron exporte une langue chargée… de fautes de français

      Séjourné, le p’tit,
      avant dernier à droite

      Ce ministre sait « ce qu’ont besoin les Ukrainiens », mais ne connaît pas sa propre langue. Ce samedi 13 janvier, Stéphane Séjourné était en déplacement à Kiev, où il a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mais la première prise de parole du nouveau ministre des Affaires étrangères devant les caméras a particulièrement choqué les internautes – quand ils ne sont pas macronisés – pour cause de maîtrise douteuse de la langue française…

      Ce samedi 13 janvier, Stéphane Séjourné s’est illustré au cours de sa visite à Kiev, pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le ministre des Affaires étrangères, qui a assuré que « l’Ukraine est et restera la priorité de la France« , n’a pourtant pas réussi à briller devant les caméras, à cause du relâchement de son français. Des erreurs qui ont choqué des internautes, comme en témoigne les commentaires lâchés sur X.

      « Le saviez-vous ? Stéphane Séjourné a fait toute sa scolarité au lycée privé Franck Ribéry« , « Quelqu’un de fiable ou son université peuvent-ils confirmer la réalité de ses diplômes ? Ce type est incapable de prononcer trois phrases sans faute de français« , « Quelle honte ! Stéphane Séjourné ne parle pas français. On ne dit pas ‘sur le point de vue’ mais ‘du point de vue’ ou ‘sur le plan’ ; – On ne dit pas ‘ce qu’ont besoin les Ukrainiens’ mais ‘ce dont ont besoin les Ukrainiens’ ; ‘La France ne donne pas ‘un coup de main’ mais doit mener une politique étrangère indépendante au service de la paix« , pouvait-on lire.

      On le dit néanmoins titulaire d’un baccalauréat obtenu à… Buenos Aires. Il serait passé par l’université de Poitiers, mais on ignore ce qu’il y aurait appris et comment il est devenu assistant parlementaire, député européen et président du groupe Renew Europe au Parlement européen, puis secrétaire général de Renaissance et ministre ! La république du mérite ?

      Florilège des fautes de français du footballeur millionnaire, Bilal Franck Ribery:

      Compétences requises ?

      Nicole Belloubet, la ministre de l’Education nationale, envisagerait l’organisation d’un séminaire de remise à niveau en langue française des ministres. La dénommée Sarah el Haïry a fait en effet déborder le vase: lien TikTok

      Condamnation de l’armateur marseillais CMA CGM pour contrebande de cigarettes

      50 millions d’euros d’amende par la justice belge pour trafic du Libanais en provenance de Turquie

      Orgueilleuse tour CMA CGM,
      à Marseille

      CMA CGM, troisième armateur mondial, a été condamné le 7 septembre à des sanctions civiles et pénales par la Cour d’appel d’Anvers, a rapporté le 11 janvier l’hebdomadaire Marianne détenu par le Tchèque Daniel Křetínský, propriétaire des magazines Elle, Télé 7 Jours, France Dimanche, Ici Paris, etc.

      L’Etat belge, qui a saisi la justice, accusait l’armateur d’avoir facilité le commerce de tabac de contrebande en transportant 152 millions de cigarettes en provenance de Turquie. Les douaniers belges les avaient saisies en 2018.

      Relaxé en première instance

      En première instance, en juin 2021, CMA CGM SA et ses filiales belge (CMA CGM Belgique) et turque (CMA CGM Deniz Acenteligi) avaient été relaxées, rapporte Le Marin. Selon ce medium spécialisé, la contrebande avait été possible parce que CMA CGM avait établi des documents mentionnant des cigarettes et des verres dans les conteneurs concernés. Un salarié de CMA CGM Turquie avait été aussitôt licencié après avoir été impliqué.

      Propriété du milliardaire franco-libanais Rodolfe Saadé, qui détient aussi les journaux La Provence, Corse-Matin et La Tribune, via CMA CGM Médias, l’entreprise refuse de « commenter les décisions de justice qui font l’objet d’un recours » et « condamne avec la plus grande fermeté toutes pratiques illégales ». Le groupe assure appliquer une politique de « tolérance zéro » à l’égard des activités illégales de tout employé ou partenaire commercial.

      Rodolfe Saadé est perçu comme proche de Macron (photo ci-dessus). En juin 2022, il intégra le conseil d’administration d’Air France-KLM, dont l’Etat français est l’actionnaire principal (28,6%).

      Un épicier nîmois a interdit son commerce aux femmes voilées : il a été condamné

      En octobre 2020, cet épicier nîmois avait interdit, l’accès de son magasin, aux femmes voilées. Il a été condamné, ce 11 janvier 2024 à trois mois de prison avec sursis.

      Dans le quartier de la Croix-de-fer, un épicier nîmois refusait l’accès à son commerce aux femmes voilées. Plus de trois ans après les faits, ce 11 janvier, il a été condamné pour discrimination par le tribunal correctionnel à 3 mois de prison avec sursis et à une suspension des droits d’éligibilité pendant cinq ans. Abdallah Zekri, président de l’Observatoire National de Lutte contre l’Islamophobie, représentant en son temps du Conseil français du culte musulman (CFCM, écarté début 2023 par la décision de Macron, qui lui préfère le Forum de l’islam de France, FORIF), partie civile représentée à l’audience par Me Khadija Aoudia – communauté contre communauté – a précisé, ce lundi, qu’il est « satisfait » de cette décision.

      Un procès à huis clos 

      L’épicier a comparu le 12 décembre devant le tribunal, apprend-on le 12 janvier 2024 preuve que l’information circule très mal, selon la communauté concernée. Le jugement avait été mis en délibéré. Me Sylvie Josserand – une avocate locale, face à une consoeur locale, laquelle représentant une association nationale contre un petit commerçant – avait demandé et obtenu un huis clos. 

      « A compter de ce jour, toute personne voilée ne sera pas autorisée à entrer dans le magasin », était-il écrit à l’entrée du commerce. Le gérant avait fait l’objet d’une enquête du Parquet de Nîmes pour discrimination et de dépôts de plainte par plusieurs associations (Coordination contre le racisme et l’Islamophobie, Conseil français du culte musulman, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme).

      Cette affaire avait provoqué de vives réactions, après sa révélation. Les jours suivants, des dégradations avaient été commises sur la devanture du magasin. Ont-elles été condamnées par la justice ?

      Montfermeil : un forcéné décède après une lutte pour échapper à son interpellation

      Un épicier s’était plaint d’un « individu virulent, agressif et menaçant » visiblement pas dans un état normal 

      Agé de 30 ans, le rebelle est décédé vendredi après-midi après son interpellation à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de mercredi à jeudi. D’après le Parquet, les policiers ont dû faire usage de leur pistolet à impulsion électrique face à l’état « de surexcitation » et « d’agressivité » de la victime.

      Après avoir été admis dans un hôpital parisien dans la nuit de mercredi à jeudi, le trentenaire est décédé vendredi matin suite à sa rébellion. D’après les premiers éléments communiqués par le Parquet, il a fallu aux forces de l’ordre une dizaine de décharges de pistolets à impulsion électrique pour maîtriser l’individu.

      Un peu après minuit cette nuit-là, 18 policiers sont intervenus pour l’interpeller suite à l’appel d’un épicier se plaignant d’un « individu virulent, agressif et menaçant » qui ne semblait pas être dans un état psychologique normal.

      Une enquête confiée à l’IGPN

      L’insoumis s’en est pris aux forces de l’ordre, blessant l’un des policiers au doigt et au visage. Les renforts ont dû faire usage de leur taser pour le maîtriser. Il a ensuite été conduit dans un hôpital parisien après avoir fait deux arrêts cardiaques et est resté dans le coma jusqu’à vendredi matin.

      Deux enquêtes différentes ont été ouvertes. La première, confiée à l’IGPN, la police des polices, devra faire la lumière sur l’intervention des policiers et l’usage du taser. La seconde, relative aux violences et menaces de mort contre les policiers, a été confiée à la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis.

      Aucune précision n’est encore fournie sur son identité et son origine. Il pourrait donc ne pas être 100% Français…