«Vos amis à vous, ce sont les mollahs!», lance Dupond-Moretti à Manuel Bompard

Eclair de lucidité du ministre de la Justice, quand il est ciblé

Dans l’hémicycle, lors de la reprise des questions au gouvernement, le sujet n’a pas pu être évité. Le député Insoumis Manuel Bompard a fustigé « l’autoritarisme » de l’Elysée et de Matignon.

« Dans un pays que vous connaissez bien, on convoque la présidente d’un groupe parlementaire d’opposition devant la police antiterroriste pour un communiqué de presse », a-t-il déclaré.

Bompard et Panot

Manuel Bompard a aussi interpellé le gouvernement, alors que les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan étaient entendues ce matin dans les locaux de la police judiciaire dans le cadre d’enquêtes pour «apologie du terrorisme».

«La justice, vous l’aimez collée contre le mur par la violence de Mélenchon», répond Eric Dupond-Moretti à Manuel Bompard.

«Avez-vous l’intention de saper un à un les fondamentaux de notre état de droit ? Quand allez-vous cesser de défigurer la France ?» Manuel Bompard a interpellé le premier ministre à l’Assemblée nationale ce mardi lors des questions au gouvernement. En réaction à la convocation de Mathilde Panot et Rima Hassan dans le cadre d’enquêtes pour «apologie du terrorisme», lien PaSiDupes, le député LFI a vivement critiqué une «circulaire du garde des Sceaux qui dévoie l’antiterrorisme pour museler les voix de l’opposition». C’est donc Eric Dupond-Moretti qui lui a répondu directement. Habitué des sorties tonitruantes, le ministre a répliqué: «Monsieur le député Bompard, la justice, vous l’aimez collée contre le mur par la violence de Mélenchon».

Eric Dupond-Moretti a poursuivi dans sa lancée en pointant le «soutien» de LFI au Hamas, auteur de «l’attaque terroriste du 7 octobre». Il a rappelé qu’il a pris une circulaire pour «réprimer les propos antisémites qui se sont développés» à la suite de cette attaque. Puis, rappelant une plainte «scandaleuse» déposée contre lui par le groupe de Manuel Bompard pour «un acte administratif», le ministre a asséné le coup de grâce: «Vos amis à vous, ce sont les mollahs* monsieur Bompard ! Vous devriez avoir honte !» ( * dignitaires chiites par exemple en Iran, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde ou encore en Turquie)

« Vous et vos nouveaux amis d’extrême-droite »

Arrive enfin l’incontournable accusation : « Désormais votre autoritarisme se déplace sur le terrain des idées. Il y a les opinions autorisées: les vôtres et celle de vos nouveaux amis d’extrême-droite, assène l’élu des Bouches-du-Rhône. Et il y a les autres, celles qui conduisent devant les tribunaux et les commissariats de police », a  également ajouté le coordinateur du parti mélenchonien.

Atos : un rapport sénatorial appelle l’Etat à se bouger

Enjeu : éviter un « fiasco économique industriel et social »

Le besoin en financement d’Atos est passé de 600 M€ à 1,7 Md€ en quelques semaines

L’exécutif nous serine qu’il est au travail, mais que fait-il donc? La mission sénatoriale sur l’avenir d’Atos, menée conjointement par la commission des affaires économiques et celle des affaires étrangères et de la défense, s’interroge dans ses conclusions après avoir entendu 84 personnes. Le groupe, transpartisan, fait le boulot du gouvernement et lui formule une dizaine de propositions pour sauvegarder une entreprise clé dans notre souveraineté, mais aussi « éviter de graves erreurs stratégiques ».

Alors que ce groupe, incontournable dans plusieurs activités critiques de la défense, de l’administration ou de l’énergie, est en grande difficulté économique et financière depuis quelques années, les sénateurs regrettent « l’intervention tardive et insuffisante » du gouvernement dans ce dossier. « Une très grande majorité des parties prenantes aurait souhaité une action proactive, facilitatrice et stabilisatrice de l’État dès le second semestre 2022 », relèvent les quatre rapporteurs, Sophie Primas (LR), Fabien Gay (PCF), Thierry Meignen (LR) et Jérôme Darras (PS).

Lesté d’une dette de près de 5 milliards d’euros, soit huit fois plus qu’en 2008, le groupe a pâti selon eux d’une stratégie financière « incertaine et inadaptée ». Même si la période 2008-2019 a été marquée par une forte expansion, les choix stratégiques de l’ère Thierry Breton sont désormais « sérieusement questionnés », selon les sénateurs.

Si les européistes macroniens ne « travaillent » pas pour l’UE, comment éviteront-ils le naufrage ? Les sénateurs estiment en premier lieu qu’il faut maintenir le périmètre actuel du groupe. Le maintien de la cohésion d’Atos permettrait, selon eux, d’assurer une répartition « équitable et soutenable » de sa dette, mais aussi de protéger ses activités souveraines. L’erreur serait d’aboutir à la naissance d’une structure « orpheline et résiduelle », qui porterait à elle seule le poids de la dette. Pour les sénateurs, il est impératif que les activités, « cédées comme restantes », soient suffisamment « valorisées et pérennes ».

Dans le prolongement de leurs premières communications, les sénateurs réitèrent leur appel à une entrée durable de l’Etat au capital de l’entreprise. Le rapport préconise deux prises de participation, en particulier une prise de participation « minoritaire et durable » de l’Agence des participations de l’Etat (APE, qui incarne l’Etat actionnaire, investisseur, depuis 2004) au capital d’Atos SE, la maison mère du groupe. Cette opération permettrait à l’Etat de s’assurer une place au conseil d’administration.

Des garanties demandées pour l’avenir de la division big data et sécurité, et Worldgrid

Deuxième niveau d’intervention : les sénateurs appellent à une prise de participation « majoritaire et durable » par l’intermédiaire de BpiFrance dans la division BDS (Big data & security) d’Atos, celle qui regroupe les ressources de calcul de haute performance (HPC) et de cybersécurité. Elle intervient dans les programmes de simulation de la dissuasion nucléaire français, mais aussi dans les systèmes d’information du programme militaire Scorpion ou encore les systèmes de contrôle du Rafale. Cette acquisition doit permettre « d’assurer le financement et la supervision resserrée d’activités technologiques souveraines qui doivent dans tous les cas demeurer dans le giron national », insistent les élus du Palais du Luxembourg.

La mission prend d’ailleurs « acte » de l’intention de l’Etat d’acquérir les activités souveraines d’Atos nichées dans la branche BDS (« big data et cybersécurité »), dont le groupe Airbus a annoncé qu’il renonce à acquérir. Mais elle estime que cette proposition « ne règlera pas la question de l’avenir du groupe », c’est-à-dire des autres activités et en particulier celles de Tech Foundations. Cette division, déficitaire, regroupe les activités historiques de conseil en informatique d’Atos. Forte de 52.000 salariés, elle génère plus de la moitié du chiffre d’affaires Atos. D’où l’appel sénatorial à une entrée au capital de l’Etat dans Atos SE.

BDS n’est pas le seul point de préoccupation. Moins médiatisé, le cas de la filiale Worldgrid n’en est pas moins important. Spécialisée dans la gestion intelligente de l’énergie, elle est partie prenante des compteurs Linky. A l’heure de la relance du nucléaire, cette famille d’activités d’Atos est capitale puisque le groupe intervient dans le développement de systèmes de commande-contrôle des centrales, notamment les EPR de deuxième génération.

Jusqu’à présent, aucun projet de cession n’a abouti, que ce soit la reprise de BDS par Airbus ou encore le rachat de Tech Foundations par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (propriétaire des magazines ElleTélé 7 JoursMarianne, France Dimanche, Ici Paris, etc). Les discussions avec ce deuxième potentiel repreneur ont conduit la direction d’Atos « à éconduire d’autres offres pendant près d’un an et demi », regrettent les sénateurs.

Appel à un maintien de l’emploi

Convaincus que la principale force et « valeur ajoutée » d’Atos reste ses ressources humaines et le « savoir-faire unique » de ses collaborateurs, la mission d’information appelle à trouver des garanties de préservation de l’emploi, tout comme de l’outil industriel. Celles-ci devraient prendre la forme d’obligations pluriannuelles, selon eux.

Pour protéger le maintien de ces différents atouts, les quatre rapporteurs appellent à privilégier des repreneurs industriels français, « seuls ou en consortium, éventuellement accompagnés par les pouvoirs publics ». C’est également cette ligne qu’a défendu le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, dimanche soir. Cette préférence pour des repreneurs français aurait également le mérite de consolider la compétitivité. Les rapporteurs sénatoriaux soulignent par exemple que les investissements de recherche et développement pourraient être mutualisés, sans parler des éventuelles synergies technologiques entre deux groupes.

Les sénateurs ne veulent pas oublier Tech Foundations, la branche d’infogérance

Si la majorité des préoccupations sénatoriales se concentrent sur les activités souveraines de BDS, le rapport soulève également des inquiétudes relatives au sort de Tech Foundations. Cette branche comprend elle aussi des activités jugées « stratégiques ». Pour rappel, Atos et sa division Tech Foundations jouent un rôle clé dans le Centre des Opérations Technologiques des Jeux olympiques. Le rapport rappelle aussi que cette division est rattachée à des contrats « sensibles pour nos données ». Le groupe Atos est engagé dans la dématérialisation de plusieurs services publics. On lui doit le développement de « Mon espace santé » pour le compte de l’Assurance maladie, la régulation des systèmes de vidéosurveillance du Grand Paris Express, le portail informatique des douanes, ou encore la conception de logiciels pour les services de secours et d’urgence.

Les sénateurs appellent à renforcer les moyens dédiés au contrôle des investissements étrangers

En cas de cession de Tech Foundations à des investisseurs étrangers, le Sénat demande un « contrôle ferme et vigilant » au titre des investissements étrangers en France. Les membres de la mission estiment que cette surveillance mériterait d’être révisée dans sa méthodologie et que les conséquences d’un rachat par un investisseur étranger devraient être mesurées à l’échelle de l’ensemble du groupe.

La date limite pour déposer une offre de reprise a été fixée à vendredi. Or, la voie est dégagée pour Daniel Kretinsky. Onepoint, premier actionnaire du groupe de services informatiques, et son allié Walter Butler sont attendus. Thales serait intéressé par la reprise de certains actifs liés à la Défense. En face, le milliardaire tchèque reste en embuscade depuis plusieurs semaines, attendant un « feu vert » du gouvernement.

Neuilly-sur-Marne: un seul des quatre directeurs d’école est accusé d’islamophobie, pourquoi?

Menace sur la liberté d’expression des parents et des enseignants

Une minorité politique tente d’imposer son idéologie en intimidant les démocrates. Sur les dix écoles élémentaires de la commune retenues pour expérimenter le port de l’uniforme à l’école, seul le directeur d’André-Chenier est visé, par un collectif sorti de nulle part, pour « obsession anti-musulmane ».  

Quel rapport entre uniforme scolaire et islamophobie? Contre toute attente, ce collectif en établit un : lien PaSiDupes. Autre sujet d’effarement, un seul des quatre directeurs suscite l’agressivité de certains face à la « tenue unique » promue par Gabriel Attal depuis décembre dernier.

Malgré les gesticulations choquantes et peu démocratiques de l’extrême gauche et des syndicalistes, 65% des parents approuvent le test de l’uniforme dans quatre écoles en banlieue parisienne.

Communauté éducative en émoi

« Directeur d’école (depuis 15 ans) à Neuilly-sur-Marne, dans le département de la Seine-Saint-Denis, j’ai manifesté mon intérêt avec trois autres directions d’école, à la suite des propositions du Maire de la Ville pour connaître notre position sur le projet ministériel de l’expérimentation de la tenue commune, » explique Nicolas Bourez, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier.

« A l’automne, j’ai commencé à en parler à mes collègues en conseil des maîtres, poursuitcj’ai bien noté que ce sujet suscitait un vif questionnement et marquait clairement les désaccords. J’ai donc attendu patiemment une communication officielle pour alimenter ensuite la réflexion au sein de l’équipe. La diffusion par BFM TV le mercredi 17 janvier en fin d’après-midi a jeté un trouble énorme à tous les niveaux : comment une chaîne de télé avait eu la liste « officielle » des écoles retenues pour expérimenter la tenue commune ? Comment ces écoles avaient donc décidé sans en référer à la communauté éducative ? »

« Dès le lendemain, nous sommes assaillis de questions par les parents, les collègues, voire de quelques élèves, et dans l’incapacité de répondre clairement, car nous découvrions nous aussi cette communication et cette absence de concertation. Bien entendu, nous rassurions chacun en répétant inlassablement que les décisions n’étaient pas prises et que nous attendions une communication ministérielle puis municipale pour débuter les concertations. Mais, la médiatisation en amont avait fait son œuvre et nous étions suspectés de vouloir faire passer la mesure dans le dos des autres, parents ou enseignants. Bien sûr, les reproches, parfois dignes de mauvaise foi, venaient principalement des opposants au port de l’uniforme… »

« Très vite, la machine s’est emballée, se souvient encore le directeur d’ecole. Les réunions se sont enchainées et les discussions avec les uns puis les autres se sont succédées, pour nous prendre un temps au-delà du raisonnable, alimentant franchement la surcharge de notre travail, déjà trop important en temps ordinaire. Les tensions se multipliaient de partout, y compris de notre hiérarchie, qui d’appel téléphonique en réunion à l’inspection, montrait clairement son désaccord avec ce projet, pourtant ministériel. Ne sommes-nous pas tous fonctionnaires, et supposés tenus de garder nos convictions pour notre sphère privée ou en dehors de notre temps de service ? »

« Les pressions montaient, les parents opposés passant à l’offensive et notamment en réunion avec les parents d’élèves élus des quatre écoles en mairie, où j’étais pendant longtemps le seul directeur présent, donc très sollicité par le Maire pour répondre aux questions concernant l’Education nationale. Mais, globalement, les parents ne semblaient pas du tout en opposition; au contraire, ils se révélaient intéressés et alimentaient le débat en parlant de leur propre expérience d’élève, certains aux Antilles, où l’uniforme est habituel au collège, d’autres dans des pays étrangers avec une tenue cadrée, voire très stricte. Ainsi, nous entendions enfin d’autres points de vue et cela avait quelque chose de rassérénant que cette nouveauté porte vers des oreilles qui ne semblaient pas embrigadées idéologiquement. Car les opposants, eux, marquaient franchement leurs convictions et n’hésitaient plus à les afficher. »

« La veille des vacances d’hiver, un parent d’élève élu au conseil d’école envoyait un mail à l’Inspecteur de circonscription pour mettre en cause ma neutralité alors que lui affichait très clairement des idées identifiées à gauche, voire à l’extrême gauche. Il se permettait également de mettre en doute mon respect du cadre institutionnel en faisant référence à mes écrits dans « des revues qui [pour lui] avaient une vision réactionnaire de l’école », c’est-à-dire ici même sur le site de Causeur.fr ! Mais ce parent ne montrait que la partie émergée de ce qui se tramait du côté politique. »

La France Insoumise et les Socialistes entrent en piste, pointe le directeur.

C’est alors que le député LFI de la circonscription, M. Thomas Portes, s’autorise une lettre aux directions d’école en qualifiant le port de l’uniforme de mesure d’extrême droite. Il rappelle ses convictions politiques et expose clairement ses objectifs : « Je m’engage à soutenir le personnel éducatif, les parents d’élèves et les organisations syndicales dans leur lutte contre cette mesure. » Voilà, le ton est clair, le positionnement l’est tout autant, ainsi que la politisation et les tentatives d’intimidations envers la direction de l’école, ce qui bien sûr est très choquant ! », s’indigne la cible de LFI.

« Début mars, un courrier arrive dans les boîtes aux lettres des écoles concernées, émanant des conseillers municipaux d’opposition au Maire de la Ville, notamment de M. Yannick Trigance qui est également Conseiller régional [PS, liste d’Audrey Pulvar], utilisant des enveloppes et l’en-tête de la région pour cette communication locale, ce qui pose clairement une question de budget. Il occupe aussi le rôle de responsable éducation du PS [il est inspecteur de l’Education Nationale depuis 2008]. Cette lettre qui est adressée directement au Maire, mais donnée en copie aux écoles, annonce clairement la couleur. L’immixtion dans la vie de l’école est flagrante, pour ne pas dire déplacée, car « nous souhaitons que les parents d’élèves soient consultés dans la plus grande transparence sur la base d’une question non-orientée et que les résultats soient rendus publics tout comme la décision de chaque conseil d’école », » rapporte-t-il.

« Bien entendu les parents ont tous été consultés, des réunions publiques ont été organisées et chacun a pu voter. L’issue des votes des parents a déterminé la poursuite des démarches pour valider en conseil d’école l’expérimentation. Ainsi, nous n’avons pas besoin d’invectives politisées pour savoir qu’une telle mesure sera d’autant plus approuvée et appliquée sereinement qu’elle aura été décidée dans la plus grande transparence possible. Mais qui donc craint les résultats de l’exercice de la démocratie ? Quand demander l’avis des parents est vécu comme une hérésie, on est en droit de se poser la question…, » grince-t-il.

« Même des messages sur les murs face aux écoles annoncent clairement l’opposition farouche de certains. Comment donc allons-nous ensuite expliquer les règles de la démocratie et de l’application de la décision commune à nos élèves quand des politiques, voire des parents d’élèves, se comportent de la sorte ? Des élèves, peu enclins à se laisser manipuler, ont répondu à leur façon… voir les photos ci-dessous.

Trois semaines plus tard, les votations des parents se sont déroulées dans le calme, les résultats sont sans appel, une très nette approbation de la mesure de leur part (65 % en moyenne sur les quatre écoles), et les conseils d’école se prononcent bien évidemment loin de toute politisation des discours qui instrumentalisent cette expérimentation pour accroître leur emprise sur le système scolaire. L’entrisme politique, notamment de l’extrême gauche est déjà très important dans les salles des professeurs, mais lorsque ce discours est relayé, pour ne pas dire davantage, par les élus locaux, nous sommes en droit de nous demander où vont notre école et ses valeurs de neutralité idéologique. Quand ce sont les mêmes qui remettent en cause nos principes de laïcité face à une actualité de plus en plus brûlante au sujet de l’entrisme islamique, nous pouvons franchement questionner les liens des uns avec les autres !

Nous demandons simplement de pouvoir poursuivre dans l’apaisement le travail de mise en œuvre par tous les acteurs de l’école de cette expérimentation de la tenue commune, dans la sérénité et sans subir toutes ces pressions qui viennent, comme chacun l’aura bien compris du même côté, alors qu’ici à l’école, nous ne faisons pas de politique, mais souhaitons tous la réussite de nos élèves. Le port de la tenue commune pourrait y contribuer au travers de l’établissement d’un climat scolaire apaisé. Il serait intéressant de pouvoir l’expérimenter comme le conseil d’école l’a votée, loin de toute idéologie, mais au plus près des besoins de nos élèves pour espérer retrouver l’efficacité que notre école recherche depuis plusieurs décennies.

L’activisme du collectf est clairement politique. Les actions d’intimidation de l’opposition de Neuilly-sur-Marne ont vocation à s’étendre â toutes les communes retenues en Ile-de-France. Puis éventuellement à l’entièreté du territoire national: Neuilly-sur-Marne est actuellement un laboratoire de l’islamo-gauchisme. A suivre…

Sondage : 31%, la popularité de Macron stagne au plus bas

Celle d’Attal repart à la hausse, 44%

Avec 67% d’opinions négatives au dernier baromètre politique d’Odoxa, le président de la République ne parvient pas à se relancer auprès des Français, malgré son « grand » discours de la Sorbonne sur l’Europe, soporifique. Resté à distance de la campagne des européennes, son premier ministre voit sa cote de popularité monter à 44%.

L’effet « Sorbonne » est un flop. La cote de popularité de Macron stagne à seulement 31 % d’opinions favorables, dans le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, et publié ce mardi 30 avril. Le chef de l’Etat flirte ainsi avec son plus bas historique, enregistré à 27 % en décembre 2018 en pleine crise des « Gilets Jaunes ».

« Le discours de la Sorbonne ne permet pas la moindre progression à Macron. Sa popularité reste ‘scotchée’ au plus bas : seulement 31 % des Français (stable/mars) pensent qu’il est un bon président contre 67 % qui estiment qu’il ne l’est pas », relève Gaël Sliman, le président d’Odoxa.

Jeudi 25 avril, le président de la République s’est fendu d’un discours de près de deux heures sur l’avenir de l’Europe depuis le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Il s’était déjà prêté à un exercice similaire en septembre 2017, au début de son quinquennat, avec une allocution sur sa vision de l’Union européenne qui avait plutôt généré un large consensus dans la classe politique. Macron est-il au bout du rouleau ?

Une initiative critiquée

Sept ans plus tard, ce « Sorbonne II » ne semble pas devoir rester dans les annales : « Notre post-test de son intervention publié vendredi 26 avril montre qu’il n’a pas du tout convaincu les deux-tiers des rares Français exposés à son propos (deux « abstentionnistes » sur trois) », précise Gaël Sliman.

D’autant qu’à moins d’un mois et demi des élections européennes, le chef de l’Etat a été accusé par les oppositions d’abus de sa fonction pour voler au secours de la tête de liste de l’alliance présidentielle, Valérie Hayer, qui dévisse fortement dans les dernières enquêtes d’opinion. Les Républicains et le Parti socialiste ont déjà annoncé une saisie de l’Arcom pour que l’intervention du locataire de l’Elysée soit décomptée du temps de parole de la majorité.

« Des sorties médiatisées plutôt réussies » pour le premier ministre

Inversement, le Premier ministre Gabriel Attal maintient une bonne dynamique. Avec une progression de 2 points par rapport au dernier baromètre, sa cote de popularité atteint les 44 %. Le plus jeune Premier ministre de la Cinquième République était monté jusqu’à 48 % au moment de sa nomination en janvier, loin toutefois des 57 % enregistrés par Edouard Philippe fin 2017. Résultat : l’écart entre le locataire de Matignon et celui de l’Elysée se creuse, avec un écart de 13 points.

Présenté par certains commentateurs lors de sa nomination comme un contre-feux jeunesse à l’ascension de Jordan Bardella, la tête de liste du Rassemblement national, après le fusible Elisabeth Borne, Gabriel Attal a fait le choix jusqu’à présent de rester en retrait de la campagne des européennes. « Gabriel Attal se refuse à être leader dans cette campagne pour ne pas endosser le prix politique d’une défaite », estimait la semaine dernière, auprès de Public Sénat, Philippe Moreau-Chevrolet, communicant et président de MCBG Conseil.

Ces dernières semaines, les interventions du premier ministre ont été centrées sur son plan pour la jeunesse, largement axés sur la lutte contre la violence des jeunes. Gaël Sliman, le président d’Odoxa, évoque « des sorties médiatisées plutôt réussies » pour le chef du gouvernement.

Ces annonces ont suscité une des nombreuses réactions dans les media sociaux, avec 13.800 mentions et 97.600 engagements, selon les chiffres du cabinet Mascaret, qui réalise le baromètre Odoxa. « Ce plan n’a pas fait l’unanimité parmi les Français, certains dénonçant un ‘harcèlement moral’ envers la jeunesse et critiquant des mesures jugées déconnectées de la réalité et inadaptées aux besoins des jeunes. Ces réactions négatives ont atteint 68,7% sur internet, mettant en lumière les défis et les divergences d’opinions autour de cette initiative gouvernementale », observe encore Mascaret.

Méthodologie

L’enquête a été réalisée les 25 et 26 avril 2024, sur Internet, auprès d’un échantillon de 1 005 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé, elle varie entre plus ou moins 2,0 et 4,3 points. Par exemple, dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20 % ou de 80 %, la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc compris entre 17,5 % et 22,5 %.

Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport sont établies auprès des personnes inscrites sur les listes électorales (916 personnes) étant certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 498 individus.

« Le kérosène c’est pour [fumer] les flics et les fachos »…

Une manifestante nîmoise poursuivie après une manifestation

Une femme âgée de 21 ans a été placée en garde à vue, mardi, puis déférée le lendemain devant le procureur de la République de Nîmes. Le 23 septembre 2023, lors d’une manifestation contre les brutalités policières dans la préfecture du Gard, elle aurait proféré des propos assassins envers les forces de l’ordre en scandant dans un mégaphone : « Le kérosène c’est pour les flics et les fachos. »

Elle est poursuivie pour « provocation à la commission d’acte d’atteintes volontaires à la vie, à l’intégrité de la personne, par des discours proférés à plusieurs reprises lors une manifestation publique ». La justice lui reproche également la « dissimulation volontaire de son visage sans motif légitime ».

Elle a été placée sous contrôle judiciaire par un juge, avec obligation de pointage hebdomadaire et interdiction de participation à une manifestation jusqu’à son jugement. Il aura lieu dans le courant du mois de novembre, devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Curieusement, bien qu’elle ait été déférée devant le procureur de la République, rien ne filtre sur son profil et ses origines…

Et le kérosène, est-ce aussi pour Bernard de la Villardière ?

La Sorbonne libérée : des dizaines d' »étudiants » pro-palestiniens squattaient la fac

La « capitulation » de la direction de Sciences-Po bloqué encourage les étudiants de La Sorbonne

Depuis midi lundi 29 avril, les cours sont suspendus à la Sorbonne et l’accès à l’université parisienne est bloqué en raison de la mobilisation d’une infime minorité d’étudiants pro-palestiniens, cornaquée par les Frères musulmans et entretenue dans l’idéologie islamo-gauchiste par un défilé de députés LFI, motivés par le chaos, Adrien Quatennens, Thomas Portes ou Aymeric Caron, lien PaSiDupes, a indiqué le service de communication de la Sorbonne.

Aymeric Caron refusera de protéger une journaliste agressée sous ses yeux
par des activistes

La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’université : des tentes avaient été dispersées dans la cour d’honneur pour annoncer un blocus durable.

Décomplexé, le journal Libération milite
pour le soutien aux Palestiniens,
puis pour le Hamas !

Depuis 11h30 lundi 29 avril, la Sorbonne était bloquée par une mobilisation étudiante en soutien au Hamas qui, depuis 17 ans, maintient la population palestinienne sous sa férule. Le service de communication de l’université parisienne a expliqué que Paris 1-Panthéon Sorbonne n’était plus accessible depuis midi.

Le rectorat a par ailleurs décidé de fermer l’université cet après-midi. « Les amphithéâtres ont été évacués vers midi et des examens ont été annulés« , précise le service de communication.

Selon la presse, une cinquantaine de tentes a été installée dans la cour d’Honneur et le hall de la Sorbonne. Plusieurs dizaines d’ « étudiants » s’ étaient rassemblés dans les bâtiments depuis la mi-journée pour « soutenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages ». La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’enceinte de l’université.

Plusieurs dizaines d’étudiants pro palestiniens sont rassemblés ce lundi 29 avril devant la célèbre université parisienne, pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Des manifestants devant la Sorbonne, jeudi 25 avril, lors du discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe.

L’appel lancé par les étudiants de Sciences Po soutenant le peuple palestinien a trouvé un écho. Ce lundi 29 avril à la mi-journée, des étudiants de l’université la Sorbonne ont commencé à investir la place devant le prestigieux établissement du centre de Paris, avec des tentes et des drapeaux palestiniens. Selon le mouvement Révolution permanente, ces manifestants organisent «un campement en solidarité avec la Palestine» dans le but de «dire stop au génocide».

Sur les vidéos partagées par le mouvement – à la frontière entre le média et le parti politique – on peut apercevoir une vingtaine d’étudiants, certains masqués pour garder leur anonymat, installant des tentes sur les pavés devant la rotonde de la Sorbonne. «Gaza, Gaza, Sorbonne est avec toi» scandent les étudiants.

Alors que cette cause est soutenue par le parti La France Insoumise – Rima Hassan s’était rendue devant Sciences Po Paris occupée par ses étudiants vendredi – le député LFI du Val-de-Marne, Louis Boyard a appelé sur son compte X (ex-Twitter) à rejoindre la manifestation en cours. «C’est la jeunesse qui ramène la France à la raison. Le mouvement est lancé et rien ne pourra l’arrêter», a-t-il écrit.

Après Columbia et Sciences Po Paris

Jeudi 25 avril, à l’occasion du discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, des étudiants pro palestiniens s’étaient déjà rassemblés devant l’université parisienne pour soutenir la population vivant à Gaza. Ils avaient été accueillis par un dense cordon de CRS qui les a dispersés. A quelques centaines de mètre de la place de la Sorbonne, le campus historique de Sciences Po, au 27 rue Saint-Guillaume, était occupé par ses étudiants comme certains campus régionaux de l’Institut d’étude politique. Cette occupation avait duré jusqu’au vendredi 26 avril au soir.

En quittant leur université, du Comité Palestine de Sciences Po avaient appelé tous les étudiants de France à se mobiliser pour demander un cessez-le-feu permanent et la paix à Gaza. Ce lundi, le comité de Sciences Po a relayé sur ses réseaux la manifestation en cours à la Sorbonne.

Cette nouvelle mobilisation étudiante de soutien au peuple palestinien se tient alors que le phénomène sur les campus américains continue de croître, en dépit de l’intervention de force de l’ordre devant certaines universités ce week-end. Le mouvement outre-atlantique avait commencé à Columbia, université privée à New York  il y a un peu plus de dix jours. Il concerne désormais plus de 80 campus dans le pays, de New York à Boston, en passant par Chicago, Austin ou encore Los Angeles et s’est exporté en Angleterre, en Allemagne ou encore dans l’Hexagone.

Sur le réseau social X, le groupe des Jeunes Insoumis de la Sorbonne a posté à midi : « Les étudiants de la Sorbonne rejoignent les étudiants américains et de Sciences po pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. Élargissons le mouvement dans toutes les facs du pays ». Sur le cliché posté, on peut voir des tentes dans la cour de la faculté.

Les députés LFI
Boyard, Portes, Guiraud exaltent les jeunes incultes

Louis Boyard et Thomas Portes, députés Insoumis, sont d’ailleurs présents à la Sorbonne. Devant les portes de l’université, un sit-in est également organisé en soutien à la Palestine et selon le journaliste de franceinfo, des personnes dont des députés Insoumis, empêchent les policiers de rentrer dans l’université.

Une mobilisation relayée sur les réseaux sociaux

Les étudiants mobilisés demandent « la fin des partenariats entre l’université de la Sorbonne et les universités israéliennes qui sont complices du génocide et de la colonisation en Palestine ». Sur le réseau social X, on peut voir de nombreuses photos de l’occupation en cours de la Sorbonne par les étudiants. Parmi les slogans scandés, rapporte franceinfo, il a été entendu : « Israël assassin Sorbonne complice » et « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! ». Vendredi 26 avril, Sciences-Po Paris avait organisé une nouvelle mobilisation propalestienne, rappelle Le Figaro. Jean-Luc Mélenchon avait adressé un message vidéo aux étudiants mobilisés : « Vous êtes à cet instant, pour nous, l’honneur de notre pays ».

Les esprits sont-ils libérés ?

Des journalistes de CNews agressés par des pro-palestiniens par des « défenseurs » de la liberté d’expression…

Devant Sciences Po, sous les yeux d’un député passif, Aymeric Caron

Caron, homme sans honneur

Ce matin 29 avril 2024, Audrey Bertheau, journaliste à CNews, révèle, sur le plateau de Pascal Praud, une agression vendredi devant Sciences Po, en présence du député LFI et journaliste Aymeric Caron, qui n’a pas porté secours à sa consoeur malmenée.

Manifestent-ils pour la libération des trois otages français du Hamas ?

« On était en train d’interviewer Aymeric Caron et il y a un jeune homme qui vient interrompre l’interview parce que, je pense, que ça lui posait problème. Il dit ‘pourquoi vous leur répondez ?’. Je lui dis que c’est le droit d’Aymeric Caron de répondre à des journalistes », a-t-elle fait valoir.

Fac à l’arrêt :
la validation de leur année leur sera-t-elle
offerte par surcroît ?

Audrey Bertheau : « On se sentait vraiment en danger. L’individu avait le regard noir et plein de haine… »

Une ultra minorité exige !

Et d’ajouter : « Puis il y a beaucoup de violences verbales, il donne des coups à la caméra. Le jeune homme va entraîner tout un groupe de personnes. Il va y avoir 10, 15, 20 personnes qui vont nous encercler. On se sent en danger réellement. On se dit qu’il faut partir ».

Député ou
agitateur politique ?

« On est clairement menacées. On nous dit de partir, on le fait. Et cet individu va revenir en disant ‘pourquoi vous êtes ici ?’, avec un regard noir. Pourquoi tant de haine ? », a poursuivi Audrey Bertheau.

Le haineux Caron fait honneur à la profession, à la politique et aux mâles blancs de gauche ultra…

Caron sur le réseau TikTok…

Mais LFI est contente de lui :

Aymeric Caron a par ailleurs agressé CNews:

Trouville-sur-Mer : scandale de l’arrachage d’ affichettes d’otages israéliens

Le collectif du 7 Octobre reproche à la mairie UDF/SE de négliger les otages du Hamas palestinien

Un collectif affiche les visages des otages des islamistes du Hamas. Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril 2024, une quinzaine d’affiches a ainsi été apposée sur l’hôtel de ville et le rond-point situé à l’entrée du boulevard Fernand-Moureaux. La mairie les a fait retirer et a décidé de porter plainte.

L’une des membres du collectif 7 octobre, association « citoyenne, apolitique, humaniste, universaliste et laïque », créée dans la foulée de l’attaque du Hamas, le 7 octobre, contre Israël, a justifié, par voie de communiqué, le collage intervenu, pendant la nuit, dans la station balnéaire. Ces affiches ont donc été retirées…

Le collectif du 7 octobre reproche à la maire de ne pas faire assez pour les otages et se défend de toute propagande. La municipalité les a fait retirer et va porter plainte.

Châteauroux : un Afghan poignarde Matisse à mort, 15 ans

Macron et Rousseau ont souhaité l’accueil d’Afghans

Sans discrimination,
ni discernement

L’assassin est un mineur délinquant qui avait été interpellé pour vol avec violence et relâché, au bénéfice de l’excuse de minorité… Sauvé des Talibans, ce criminel est  libre en France, parce que mineur.

« Mathis, un adolescent de 15 ans, est décédé samedi soir à Châteauroux, dans l’Indre, dans une bagarre à l’arme blanche« : une présentation trompeuse de Sud-Ouest.

La mort du jeune Mathis/Matisse survient après plusieurs faits de violences en France entre jeunes qui ont fortement marqué l’opinion, comme le passage à tabac mortel de Shemseddine, 15 ans, près de son collège à Viry-Châtillon ou à Crépol (Drôme) où des jeunes de Romans-sur-Isère sont venus semer la terreur lors d’un bal tragique pour Thomas Perotto, 16 ans, assassiné d’un coup de couteau par Ilyès Z., 19 ans.

A Châteauroux, il s’agit d’une tentative de vol avec violence. Et non pas d’une rixe inter-quartiers, comme à la Fontaine-d’Ouch près de Dijon où, début avril, un adolescent de 13 ans a été poignardé dans le dos. L’enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux, 43.000 habitants. 

Le suspect principal, un mineur de 15 ans, et sa mère, des Afghans, doivent être déférés ce lundi après-midi au pôle judiciaire criminel.

Que s’est-il passé samedi ?

La tentative de vol est survenue samedi, vers 18 heures, sur la voie publique à Châteauroux. D’après les secours, le garçon aurait été poignardé à plusieurs reprises au niveau du thorax, au niveau du coeur, et dans le dos, rapporte « La Nouvelle République ». Le motif du crime est le vol du téléphone portable que Matisse a voulu récupérer et une source proche de l’enquête ‘s’empresse d’assurer que le meurtre « n’a rien à voir avec l’islamisme, il n’y a aucun caractère religieux ». Il s’agit d’une « bagarre de rue ». Faux: le mobile est crapuleux.

La victime est décédée à l’hôpital dans la soirée, a précisé dimanche Agnès Auboin, la procureure de la République, dans un communiqué.

Une riveraine a raconté qu’elle a entendu « des cris » samedi soir et a affirmé qu’elle a vu « un jeune habillé en noir ».

Sans antécédent judiciaire, l’adolescent poignardé, apprenti cuisinier et fils de restaurateur, était accompagné d’un ami, apprenti comme lui, au moment des faits, selon une source proche du dossier.

Une enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux. Une autopsie de la victime a été ordonnée par le Parquet.

Que sait-on du principal suspect ?

Interpellé environ deux heures après la bagarre, le suspect, âgé de 15 ans également, a été placé en garde à vue, selon la procureure, ajoutant que l’auteur présumé « n’a jamais été condamné par la justice et son casier est vierge de toute condamnation ».

Agnès Auboin a toutefois précisé que deux procédures pénales concernaient le suspect, dont l’une pour des faits de vols aggravés avec violences.

Selon un témoin, ce mineur faisait partie d’un groupe d’agresseurs qui a sévi une semaine plus tôt dans un parc de Châteauroux et « qui avaient encerclé un homme de 22 ans » et l’avaient agressé. D’après « Le Parisien », cet adolescent de nationalité afghane et dont les parents sont en situation régulière, aurait été mis en examen le 22 avril pour « vol aggravé avec violence » dans cette affaire de guet-apens. Il avait été placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction, « seule mesure de sûreté prévue par le code de la Justice pénale des mineurs vu son âge, sans condamnation antérieure », a expliqué la procureure.

La mère du suspect également en garde à vue

Le Figaro
Cinq Afghans réfugiés en France étaient sous surveillance pour leur lien supposé avec les talibans et Sandrine Rousseau, l’ancienne porte-parole d’EELV, a provoqué des remous en déclarant que
s’«il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux… Donc quelque part, le fait de les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller.» 

Des témoignages permettaient de soupçonner que la mère de l’adolescent suspect pourrait être impliquée dans les faits de samedi, selon la procureure de la République. La femme, âgée de 37 ans et sans aucun antécédent judiciaire, a également été placée en garde à vue

L’adolescent de 15 ans et sa mère vont être déférés ce lundi après la mort de Matisse, jeune du même âge, à Châteauroux samedi. Le principal suspect avait déjà été mis en examen il y a quelques jours pour un guet-apens.

Pour mémoire :

« Nous n’avons pas du tout à rougir, car nous sommes l’un des pays qui accueillent le plus d’Afghans et qui leur donnent le plus de protection » (Macron, août 2021, dans le contexte de crise liée au retour des talibans au pouvoir,)

Pour mémoire:

90 soldats français sont morts en Afghanistan, dont 89 sur le sol afghan et un sur le sol tadjik, au service de la paix et de la reconstruction démocratique entreprise par le peuple afghan depuis 2001, et en combattant aux côtés de leurs camarades de combat afghans.

La mort de Matisse aurait pu être évitée. Georges Fenech attribue la faute au politique :

Peur sur Neuilly-sur-Marne : un directeur menacé de mort ferme son école

Une fermeture d’école pour protéger les enfants et son directeur

Accusé d’avoir une « obsession anti-musulmans », le directeur d’une des écoles de la commune révèle qu’il est menacé par un collectif local pour avoir soutenu le port de l’uniforme dans son école primaire.

Devant l’inaction de l’Education nationale plusieurs fois alertée, depuis mardi 23 avril, du danger qui pèse sur ce directeur et son école, l’établissement n’a pas ouvert ce lundi 29 avril. Le ministère de l’Education nationale a finalement déposé plainte et lui a octroyé la protection fonctionnelle.

Depuis une semaine, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier en éducation prioritaire de Neuilly-sur-Marne est visé par des tracts émanant d’un « Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ». Ces derniers qui ciblent Nicolas Bourez, figure de ce quartier sensible de Seine-Saint-Denis, l’accusent d’avoir « une obsession anti-musulmans ». « Ce comité m’expose dangereusement en distribuant des tracts dans toute la cité qui me qualifient d’anti-musulmans », a-t-il témoigné sur X, ce lundi 29 avril.

Qui est derrière le Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ?

Fin 2016, une école (Paul Valéry) de Neuilly-sur-Marne s’était fait connaître du fait de deux enseignantes maltraitantes : enfants baillonnés avec de l’adhésif, frappés à la tête ou au ventre, tirés par l’oreille au point de la décoller… …

A Neuilly-sur-Marne,  une certaine population dit oui au hijab et au quamis, mais non à l’uniforme scolaire

Port du hijab toléré, mais
« tenue commune » intolérable

Quatre écoles élémentaires retenues sur les dix vont effectivement expérimenter la tenue commune” à partir de la rentrée prochaine. “Bravo aux plus de 73% des parents qui ont participé à notre référendum local sur le port de la tenue commune à l’école !“, s’est félicité sur les réseaux sociaux Zartoshte Bakhtiari, le maire d’origine iranienne ré-élu au premier tour avec 72,29 % des voix (vice-président du comité des maires LR, puis SE) de Neuilly-sur-Marne, 38.000 habitants, vendredi soir.

A plus de 65 %, les parents d’élèves se sont, en effet, prononcés en conseil d’école pour l’expérimentation dans quatre écoles. Dans les détails, les résultats des votes en faveur de la mesure sont de 65,2 % à Louis Amiard, 68,5 % à André Chénier, 66,9 % Jean Jaurès et 57,6 % Claude Joseph Rouget de Lisle.

Belloubet saisit la justice pour les menaces de mort sur fonctionnaire de l’Etat

Après avoir annoncé ce vendredi 1er mars qu’elle a «saisi le procureur» après que le directeur de Maurice Ravel, lycée parisien, a été menacé de mort, la ministre de Macron n’est pas ébouriffée par de nouvelles menaces de mort sur un chef d’établissement scolaire, à Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis : sa routine est devenue de se dédouaner auprès des juges politisés qu’elle a nommés entre 2017 et 2020.

Convocation pour « apologie du terrorisme » : Mathilde Panot appelle à manifester pour elle

Une « tentative de censure » policière en période électorale.

Mathilde Panot

La députée Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était l’invitée du Grand Jury RTL, Le Figaro, M6, Paris Première ce dimanche 28 avril, alors qu’elle sera entendue mardi par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ». Il s’agit d’une audition libre : à ce stade, elle n’est poursuivie pour aucun délit. Ces dernières semaines, plusieurs personnalités ou militants de gauche ont reçu de telles convocations. 

Dans le cas de Mathilde Panot, cette convocation se fonderait sur le communiqué (lien X) que son groupe parlementaire a publié suite à l’attaque terroriste des islamistes du Hamas, le 7 octobre dernier, qui a fait scandale. Pour Mathilde Panot, cette convocation serait « une tentative de censure » : « Vous n’avez aucun problème avec le fait qu’une présidente de groupe parlementaire aille expliquer une opinion politique devant une brigade criminelle ? », interroge-t-elle ce dimanche.

Elle dénonce aussi l’annulation de conférences « six fois pour Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, laquelle a choisi pour avocat Me Vincent Brengarth,  en pleine campagne électorale, donc une atteinte aux libertés de réunion et d’expression ». Pour elle, il s’agit également d’une « tentative de faire taire l’ensemble des voix qui s’élèvent contre le génocide en Palestine » et « l’extrême-droite de Netanyahu », le premier ministre israélien à la tête d’une coalition (Likoud et le Parti travailliste de 2009 à 2021). « Il y a une atteinte fondamentale à la démocratie », gronde-t-elle. 

Panot appelle à un rassemblement pour son soutien

Pour tenter une atteinte à la liberté de la justice, il aura lieu mardi matin à Porte de Clichy, avant sa convocation et celle de la candidate LFI aux européennes Rima Hassan. « Il n’y a jamais eu de notre part d’apologie du terrorisme, juge-t-elle (…). Dès le 7 octobre, dans notre communiqué, nous appelions au cessez-le-feu », assure-t-elle.

Manifestations pro-Hamas à Sciences Po : des sanctions contre l’antisémitisme seront prises

La ministre Sylvie Retailleau existe : elle a parlé et va agir !

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a également annoncé qu’elle porte plainte contre Mélenchon après sa comparaison du président de l’université de Lille avec le nazi Adolf Eichmann, fonctionnaire du Troisième Reich et criminel de guerre.

Sylvie Retailleau annonce qu’elle porte plainte contre  Mélenchon après ses propos sur Eichmann

« Jamais des sanctions sur l’antisémitisme ne seront abandonnées. Il n’en est pas question », a d’abord souligné la ministre. Dans un communiqué publié après un accord avec les étudiants, l’école parisienne indiquait qu’elle suspendait les poursuites disciplinaires prises depuis le 17 avril contre les manifestants.

Cela ne concerne donc pas les procédures en cours après l’incident du 12 mars, lorsqu’une étudiante, membre de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), a fait savoir qu’elle a été empêchée d’entrer dans un amphi où une discussion sur Gaza devait se tenir. L’événement a provoqué la polémique et le gouvernement avait saisi la justice.

« Dans son communiqué interne, Sciences Po se référait à une sanction disciplinaire qui n’avait pas de lien avec l’antisémitisme, et qui n’a aucun lien avec l’événement malheureux et intolérable qui s’est passé le 12 mars. Dans ce cas-là, il n’est pas question d’abandonner les sanctions disciplinaires ou autre », a insisté la ministre.

Pas de « capitulation » assure la ministre

Sylvie Retailleau a ensuite été interrogée sur les critiques de l’opposition, qui estime que Sciences Po a « capitulé » face aux étudiants. Pour elle, « il n’est pas question de revenir sur les revendications illégitimes » de ces manifestants, qui demandent notamment que Sciences Po coupe ses liens académiques avec des universités ou organisations israéliennes. Elle rappelle en revanche que « Sciences Po a proposé d’installer un débat mesuré où la controverse est possible ».

Enfin, Sylvie Retailleau a annoncé que son ministère va déposer une plainte contre Mélenchon pour « injure publique », après que le leader de LFI a établi un parallèle entre le président de l’université de Lille et le nazi Adolf Eichmann.

« “Moi je n’ai rien fait,” disait Eichmann.“Je n’ai fait qu’obéir à la loi telle qu’elle était dans mon pays”. Alors ils disent qu’ils obéissent à la loi et ils mettent en œuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne », avait estimé Mélenchon, en réaction à l’annulation de sa conférence prévue à l’université de Lille.

« Pourquoi la conférence a été annulée à l’université de Lille, après avoir été permise ? Parce qu’il y avait aussi des manifestations qui allaient se passer et que le président [de l’université] a eu l’information qu’il y avait un risque à l’ordre public », a justifié la ministre.

Qui portera plainte contre Mélenchon pour son odieuse allusion visant Yaël Braun-Pivet ?

Le maître à penser de LFI a accusé Yaël Braun-Pivet de « camper » en Israël. Une allusion douteuse aux camps de la mort nazis, puisqu’elle est juive. Ce faisant, Mélenchon a mis « une nouvelle cible dans le dos » de la présidente de l’Assemblée nationale.

En son temps, Jean-Marie Le Pen avait fait, en 1988, un jeu de mots sur les « Durafour crématoires » et estimé que les chambres à gaz nazis sont « un détail de l’Histoire », appréciation qui justifie l’étiquette antisémite qui, depuis 1987, lui colle aux basques.

Européennes : la presse poursuit sa traque dans la liste du RN

Un haut fonctionnaire placé en position éligible dans la liste du RN

Pierre Pimpie, cible de la chasse aux sorcières
de la presse macronarde

Il pourrait être élu lors des élections européennes qui vont se dérouler le 9 juin. Pierre Pimpie, directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), a été placé en 25e position sur la liste du Rassemblement national, annonce ce dimanche 28 avril Le Parisien, propriété de Bernard Arnault (Groupe Les Echos-Le Parisien), qui soutient Macron depuis 2017, jugeant son programme  » raisonnable et courageux. »

Agé de 53 ans et diplômé de Sciences Po Paris puis de l’ENA en 2013, le candidat suspecté par la macronie a également dirigé le bureau du droit de la commande publique au ministère de l’Ecologie après avoir évolué à la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).

Cet inconnu du grand public travaille avec le RN depuis 2021. Il a, notamment, rédigé une partie du programme de Marine Le Pen – celle concernant la lutte contre les fraudes sociales et fiscales – lors de la dernière élection présidentielle. « Je rêve de la création d’une sorte de FBI à la française qui fédérerait les actions de l’État contre les fraudes fiscales et sociales qui entachent le contrat social et le consentement à l’impôt », explique-t-il au journal du milliardaire macronien. S’il est élu au Parlement européen, le cinquantenaire aimerait se rapprocher des commissions des affaires économiques et monétaires, du contrôle budgétaire, et de la sous-commission des affaires fiscales.

Dernier ralliement avant les élections

Le haut fonctionnaire confie au Parisien qu’il vote pour Marine Le Pen depuis 2012, année où il met pour la première fois un bulletin dans l’urne à une présidentielle.

Selon le Parisien, ce sera le dernier ralliement entre une personnalité issue de la société civile et le RN avant les élections européennes. Depuis mi-février, d’autres hauts fonctionnaires figurent sur la liste du RN : Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, l’essayiste Malika Sorel, nommée en 2009 par le président de la République au Haut Conseil à l’intégration, l’ex-policier Matthieu Valet, porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, ou encore l’ancienne magistrate Pascale Piera, par ailleurs conseillère municipale de… Pascale Loiseleur (Renaissance).

L’arrivée de Pierre Pimpie sur la liste devrait être officialisée mercredi 1er mai prochain pendant une réunion publique de Jordan Bardella et Marine Le Pen à Perpignan.

Les trafiquants de drogue bénéficieront du statut de repenti

Eric Dupond-Moretti n’en prévoit pas pour ses consommateurs

Un plan choc pour collabos : stupéfiant !

Un nouveau Parquet, le « PNACO » (parquet national spécialisé dans la criminalité organisée), « viendra renforcer notre arsenal judiciaire pour mieux lutter contre la délinquance du haut du spectre », explique le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.

L’ancien procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, nommé il y a quelques jours conseiller spécial du ministre, sera chargé d’une concertation en vue de définir les contours de cette réforme, dont les détails seront présentés en octobre, précise Dupond-Moretti.

« Un véritable statut de repenti », comme en Italie pour lutter contre la mafia

Autre projet annoncé par le ministre : la création d’un « véritable statut du repenti », inspiré du modèle en vigueur en Italie depuis les années 80 pour lutter contre la mafia. Quand le ministre travaille, il transpose les législations voisines… En France, « une législation en la matière existe déjà mais elle est beaucoup trop restrictive et donc peu efficace », estime Dupond-Moretti, qui fait du neuf avec de l’ancien. Lien PaSiDupes

La macronie compte officiellement sur les balances. A l’avenir, un juge pourra octroyer un statut spécial à un repenti ayant « collaboré avec la justice » et « fait des déclarations sincères, complètes et déterminantes pour démanteler des réseaux criminels » : la peine encourue par l’intéressé sera réduite et il lui sera proposé, pour sa protection, « un changement d’état-civil officiel et définitif », un dispositif « totalement nouveau », selon le ministre.

Le garde des Sceaux propose par ailleurs que les Cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels, se voient confier non seulement les trafics de stupéfiants en bande organisée, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, mais aussi à l’avenir les règlements de comptes entre trafiquants. Cela permettra d’éviter les pressions et les menaces sur les jurés citoyens qui doivent juger ces assassinats, pense-t-il.

Enfin, le ministre entend créer dans le code pénal un crime d’« association de malfaiteurs en bande organisée », passible de 20 ans de réclusion. Aujourd’hui, ceux qui importent « de la cocaïne de Colombie » risquent moitié moins, pour « association de malfaiteurs », fait-il valoir.

Sachant que les peines planchers sont supprimées depuis le 1er octobre 2014, les magistrats continueront à personnaliser la peine  prévue par le Code pénal… Volonté destructrice de la ministre de la Justice Christiane Taubira. Les trafiquants tremblent…

EDP, c’est bien le « bordel » annoncé :

Macron, éclaboussé par l’affaire Kendji Girac

Le chanteur, drogué et alcoolisé, a-t-il vraiment « simulé un suicide »?

Girac, à la gauche de Macron

Le chanteur est accusé de violences psychologiques sur sa femme après sa simulation de tentative de suicide. Ce jeudi 25 avril, l’affaire Kendji Girac a pris un tournant pour le moins improbable. Suicidaire maladroit par balle et non blessé par un tiers, le chanteur de 27 ans aurait tenté de « simuler » une tentative de suicide pour « faire peur » à sa compagne qui menaçait de le quitter. « Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas », avait-il confié à la justice.

Le comportement du chanteur est dénoncé comme moyen de pression et d’emprise dans un couple, appelé « chantage au suicide »… Un modèle validé par l’Elysée et occulté par les néo-féministes: ce « mâle blanc » est star de la chanson !

Un suicidaire, drogué, en voie de dépendance à l’alcool, mais modèle pour les Français, selon Macron…

Brigitte Macron s’occupe de l’opération Pièces jaunes, à la suite en son temps de Bernadette Chirac, qui vise à récolter des fonds pour améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Ainsi, le gala des Pièces jaunes s’est-il tenu le vendredi 26 janvier à l’Accor Arena à Paris, avec une pléiade de stars, dont les Américains A$AP Rocky, rappeur, les Maroon 5, Pharrell Williams ou encore le groupe de K-pop Stray Kids et la chanteuse Lisa, membre du groupe Blackpink.

« Tu fais souffrir tes proches pour ton ego »… une comédienne accuse le chanteur de chantage au suicide : encore un choix douteux de Macron, mais dont il va accuser sous peu ses conseillers…

A peu de choses près, Macron aurait choisi Girac pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris…

14 nouvelles mesures gouvernementales pour les agriculteurs

Tout arrive? Eh bien non, selon la Coordination rurale

En début d’année, d’importantes mobilisations paysannes avaient poussé le gouvernement à prendre, sous la pression et dans l’urgence, un premier train de mesures.

En février, il y a eu l’épisode 1, durant lequel le gouvernement avait annoncé un ensemble de 62 engagements en faveur des agriculteurs après des semaines de mobilisation et un Salon de l’agricultusre très mouvementés. Ce samedi 27 avril, le gouvernement passe à l’épisode 2 et annonce un nouveau train de 14 mesures « fort, étayé et efficace ».

Matignon a également annoncé qu’une enveloppe de 50 millions d’euros sera consacrée aux agriculteurs souffrant du changement climatique. Elle cible, notamment, les Pyrénées-Orientales, l’Aude et l’Hérault, départements particulièrement concernés.

Si certaines sont la conclusion d’actions d’ores et déjà engagées, d’autres sont destinées à entrer en vigueur prochainement. Parmi elles, la mise en place, en 2026, de mesures sur le revenu des agriculteurs et la prise en charge des 25 meilleures années pour le calcul des retraites agricoles. Une demande maintes fois formulée par l’ensemble des syndicats, dont la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles).

On retrouve également des exonérations d’impôts, des prêts de trésorerie pouvant grimper jusqu’à 200.000 euros en cas de difficultés. Plus de 100 millions d’euros seront également consacrés aux financements.

Un nouveau plan Ecophyto

Le gouvernement a également travaillé sur un nouveau plan Ecophyto pour 2030, qui sera publié dans quelques jours. Ce programme, mis en place en 2008, vise à réduire de 50 % l’utilisation des pesticides. Les écologistes ont vivement critiqué sa mise sur pause, en février. L’ensemble des observateurs note cependant que ce plan empêche toute évaluation factuelle des efforts de réduction consentis par les agriculteurs et de leurs effets sur l’environnement.

Enfin, le taux de dégrèvement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties sera augmenté en cas de sinistre et cent projets de stockage d’eau ou d’irrigation seront finalisés avant la fin de l’année.

L’« extrême vigilance » de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs

Ces annonces ont été bien accueillies par les syndicats agricoles, dont la FNSEA et les JA (Jeunes Agriculteurs), mais ces derniers feront preuve d’une « extrême vigilance » sur la « concrétisation rapide et complète » de ces annonces.

Ces deux syndicats « considèrent désormais que la phase de travail postérieure aux mobilisations entamées en novembre dernier se termine. S’ouvre désormais la troisième phase de suivi de la déclinaison concrète de chacune des mesures », ont-ils souligné dans un communiqué commun.

Alors que les députés doivent examiner, dès lundi, le projet de loi d’orientation agricole, les syndicats appellent « l’ensemble des parlementaires à faire preuve de responsabilité pour traduire dans les lois en cours d’examen ou à venir l’ensemble de ces avancées ».

« Ce n’est pas la fin de la mobilisation »

« Le compte n’y est toujours pas, » a expliqué, ce samedi 27 avril, la présidente de la Coordination rurale, après les nouvelles annonces du gouvernement. « Dans le sud et dans le nord de la France, les agriculteurs ne se sentent pas entendus, » regrette Véronique Le Floc’h.

« Accorder de nouveaux prêts aux agriculteurs, alors même qu’ils sont en attente d’argent de l’Etat, c’est difficilement acceptable de leur part« , a-t-elle notamment souligné, évoquant les nouveaux prêts de trésorerie, pouvant aller jusqu’à 75.000 euros, qui seront apportés par Bpifrance.

Concernant les prêts garantis par l’Etat, cela « va dans le bon sens » mais « faut-il encore que les banques acceptent les prêts auprès de ces agriculteurs », a poursuivi la présidente de la Coordination rurale, une organisation créée fin 1991.

« Beaucoup de mesures sur les trésoreries auraient pu être avancées » par le gouvernement, « en particulier concernant le gasoil » [GNR], rappelant la demande portée par la Coordination rurale d’un gasoil à « 1 euro TTC ».

Le syndicat réclame également une « baisse de la taxe foncière ». Par ailleurs, sur le sujet de la sécheresse, « aider toute la partie sud de la France aurait été plus judicieux qu’aider uniquement trois départements », a-t-elle déploré.

« Il y a quelques mesures qui vont dans le bon sens, mais le compte n’y est pas », a déploré Véronique Le Floc’h.

Pour la Coordination rurale, ce n’est pas encore l’heure d’appeler à l’arrêt de la mobilisation. « Comment voulez-vous qu’il y ait une volonté de retourner travailler sans savoir quand toutes ces mesures seront appliquées » et « si vous ferez partie de ceux-là qui pourront être sauvés ou en partie sauvés? », s’est-elle interrogée.

« Tout ce qui concerne les retraites, c’est de la redite » et « tout ce qui concerne les contrôles […], on le savait déjà », a-t-elle déclaré. « Franchement, le travail n’est pas fini », a avancé Véronique Le Floc’h. « Notre phase de mobilisation va redémarrer », a-t-elle affirmé.

Macron, bel et bien en campagne, tient une conférence sur l’UE et s’attaque à la liste du RN aux Européennes

Pour preuve, il attaque les partis d’opposition : « le RN ne propose rien, » assure l’annonceur public

Le président de la République a dénigré le Rassemblement national qui « ne propose rien » dans la campagne des élections européennes, a-t-il affirmé  dans un entretien publié samedi par les quotidiens régionaux du groupe Ebra, entièrement détenu par Crédit mutuel. Le chef de l’Etat dénonce « l’hypocrisie démocratique » du parti d’extrême droite, dans ses neuf quotidiens régionaux, soit un million de lecteurs.

« Une hypocrisie démocratique »

« Ils servent aux gens de la démagogie », assène Macron, prenant l’exemple de l’immigration contre laquelle ses adversaires de la droite nationale « proposent de fermer les frontières », ce que réclament les Français dans une étude de l’Institut Ipsos, confirmant en mars 2020 que plus de la moitié des Français souhaitent la fermeture des frontières nationales jusqu’à ce que la pandémie soit éradiquée. 

« Il y a une hypocrisie démocratique du RN », ajoute le chef de l’Etat. « Un réceptacle de colère ne fait pas un programme et l’agrégation des frustrations ne fait pas un projet », poursuit-il.

Et sur le niveau d’immigration approprié à la France, une enquête menée par l’institut CSA révéla en février dernier une moyenne nationale de 3,9 sur une échelle de 10, où 0 représente une immigration nulle et 10 une ouverture totale des frontières, soit une prudence générale et une préférence pour une immigration modérée.

Macron se substitue à sa tête de liste et la décrédibilise

Le président entend donc jouer les premiers rôles, faisant de l’ombre à Valérie Hayer qui prend déjà si peu la lumière. L’impopulaire président – 69 % des Français estimant désormais qu’il n’est pas un bon président, (baromètre politique Odoxa-Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale) – tente de « convaincre que leur réponse n’est pas la bonne ».

Macron s’expose aux éclaboussures d’un échec annoncé de la liste Hayer. La candidate de son parti est largement distancée dans les sondages par le favori Jordan Bardella, président du RN.

Macron dit également vouloir « convaincre les jeunes (…) de l’importance d’aller voter », en dépit d’une participation traditionnellement faible au scrutin européen.

Sciences Po Paris bloqué par des pro-islamistes et LFI aux manettes

Manifestations et tensions entre pro-palestiniens et pro-israéliens en plein Paris, ce vendredi

Ce vendredi 26 avril 2024, devant Sciences-Po Paris, des étudiants brandissaient leurs mains peintes en rouge.

Quelques dizaines d’étudiants (ou non) mobilisés en faveur des islamistes du Hamas au pouvoir en Palestine poursuivent l’occupation du bâtiment historique de Sciences-po Paris, rue Saint Guillaume (VIIe), entamée jeudi 25 avril au soir. Ce mercredi, plusieurs d’entre eux avaient été évacués par la police d’un autre site de l’établissement.

La mobilisation des étudiants propalestiniens se poursuit ce vendredi après-midi à Sciences Po. Après une première nuit d’occupation, quelques dizaines d’étudiants sont toujours présents dans les locaux historiques de l’école, rue Saint-Guillaume (VIIe). « On a décidé de remettre les tentes au centre de l’Université, mais on est fatigués, on a besoin de soutien », a déclaré l’une d’entre d’eux, sous les applaudissements de plusieurs dizaines de personnes venues les soutenir devant les grilles de l’établissement. Selon l’AFP, les quelques dizaines étaient 200 à 300 personnes devant Sciences-Po ce vendredi à 18h30.

Le préfet a expliqué qu’il entend mener cette opération à cause  » de troubles sur la voie publique.  »  » Compte tenu des troubles à l’ordre public, le préfet de Police de Paris décide de faire évacuer la voie publique « , indique une source préfecturale.

Une administration paillasson et des professeurs soumis

« L’administration n’a pas satisfait clairement nos demandes et menace de nous sanctionner, mais on va continuer à bloquer », explique Sarah (le prénom, douteux, a été modifié), étudiante en master et investie dans le comité Palestine Sciences Po à l’origine de la mobilisation. « On vit minute par minute, pour l’instant on essaye de tenir jusqu’à ce soir », poursuit la jeune femme, qui redoute une nouvelle intervention des forces de l’ordre. Mercredi, la police avait en effet procédé à l’évacuation d’un autre site de l’établissement, dans le sillage des actions menées dans des universités américaines. Sciences-Po est contaminé par le gauchisme antisémite américain mais se pense pourtant à l’avant-garde.

Depuis jeudi, les bloqueurs se sont déplacés vers les bâtiments historiques du 27 rue Saint-Guillaume. Après la fermeture à 21 heures des grilles du bâtiment historique de l’établissement, environ 80 étudiants s’étaient fait enfermer et autant de personnes se sont rassemblés dans la rue pour encourager et apporter des oreillers et des denrées à leurs camarades restés à l’intérieur des locaux après le vote d’une nouvelle occupation décidée lors d’une assemblée générale qui s’est tenu jeudi soir, vers 19 heures.

Contre la répression des voix pro-palestiniennes vs. l’antisémitisme

« Même si Sciences-po ne veut pas, nous, on est là. Pour l’honneur de la Palestine et tous ceux qu’on assassine », chantaient les étudiants antisémites en sit-in devant le siège de l’école qui fut prestigieuse. Moins de 100 étudiants sont susceptibles d’être présents dans ce bâtiment, selon des jeunes militants ou sympathisants du comité Palestine Sciences-Po.

Des députés, tel Aymeric Caron, sont des agitateurs politiques :

« Avoir une parole autre que celle de soutenir la Palestine et le Hamas n’est pas possible », observe Luca Barbagli (délégué national du syndicat UNI).

La police a reçu l’ordre d’évacuer la voie publique. Ainsi que les députés LFI Eric Coquerel, ventre en avant, mains dans les poches, jubilant, ou Thomas Portes, l’oeil mauvais, ceints de leur écharpe tricolore?

Le comité réclame notamment « la condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences-po » et « la fin des collaborations » avec toutes « les institutions ou entités » complices « de l’oppression systémique du peuple palestinien ». Il réclame également l’arrêt de « la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus ». Ce vendredi vers 15h30, les poubelles amoncelées le matin-même pour bloquer les portes du bâtiment ont été retirées et plusieurs étudiants se sont assis dans la rue.

A Sciences Po Paris, après une 2e nuit d’occupation, les étudiants mobilisés contre la guerre à Gaza bloquent l’entrée de l’établissement. Images @LucAuffret pic.twitter.com/sF92XAJhiy— Cerveaux non disponibles (@CerveauxNon) April 26, 2024

Plusieurs députés de La France Insoumise se sont rendus sur place, dont Rima Hassan, franco-palestinienne et activiste, présente en septième position de la liste insoumise aux élections européennes, et convoquée par la police le 30 avril pour « apologie du terrorisme ». « Les étudiants m’ont demandé de venir les soutenir. Je suis à leurs côtés. Ils ont raison de se mobiliser pour visibiliser ce sujet », a-t-elle estimé devant la presse. Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter), on peut voir des étudiants scander « Rima, Sciences Po est avec toi ». Spontanément…

La direction de transition s’est couchée

La direction de Sciences Po Paris a annoncé vendredi soir un accord avec ses étudiants mobilisés pour la cause palestinienne, par lequel elle s’engage à organiser un débat interne et à suspendre des procédures disciplinaires lancées contre des manifestants. 

La maire d’Amiens prend un arrêté interdisant la mendicité en centre-ville

Une expérimentation  entre mai et août, au grand dam d’associations.

Pour « réglementer la mendicité » dans le centre-ville, la maire UDI d’Amiens, Brigitte Fouré, a signé ce jeudi 25 avril un arrêté qui proscrit la mendicité dans un secteur précis et du 1er mai prochain jusqu’au 31 août, du mardi au samedi, de 8h à 20h.

« Soit » les personnes sans domicile « restent sur place et se comportent correctement, soit [elles] doivent aller voir ailleurs », a expliqué la maire et eurodéputée Brigitte Fouré, sur France Bleu Picardie. L’arrêté municipal qui interdit de mendier dans les rues du centre-ville est justifié par les plaintes de commerçants qui font état de troubles aux abords de leurs boutiques.

« Ça permettra à la police municipale d’intervenir et de demander aux personnes de ne pas se comporter de manière agressive dans les rues en question, donc sur l’espace piéton », a détaillé Brigitte Fouré. Les agents de police, dont les patrouilles seront renforcées, pourront ainsi verbaliser les personnes sans domicile fixe.

« Une catastrophe »

C’est « une catastrophe, » avait réagi en mars dernier au micro de France Bleu Picardie, Fabrice Catoire, fondateur de l’association Maraudes citoyennes amiénoises. « Pour les gens de la rue, la mendicité, la rue, c’est le moyen de survivre », avait-il ajouté. Interrogé par le journal local Courrier picard, le 29 mars dernier, il évoquait aussi une mesure « pas acceptable ».

La décision était en effet dénoncée depuis plusieurs mois par des associations. Près de 150 personnes avaient manifesté début avril devant l’hôtel de ville d’Amiens. Mais la maire, une juriste, assume sa décision en conseil municipal. « Parfois, on a des personnes sans domicile qui peuvent être agressives et qui peuvent produire l’effet de chasser les clients des commerces », détaillait-elle le 25 mars sur France Bleu Picardie.

Ces dernières années, des arrêtés similaires pris par de plus en plus de villes ont été pour la plupart retoqués par le Conseil d’Etat, comme à Bayonne en 2020 ou encore à Saint-Etienne en 2021.

Dette publique: Moody’s et Fitch maintiennent la note de la France,  malgré ses mauvais résultats

Moody’s et Fitch maintiennent la France comme la corde soutient le pendu

L’agence de notation Moody’s a maintenu vendredi la note souveraine de la France, au niveau Aa2 avec perspective stable. De son côté Fitch, qui avait dégradé l’année dernière la note souveraine de la France, l’a elle aussi laissée inchangée vendredi soir, au niveau AA- avec perspective stable.

Dans un communiqué, Bruno Le Maire a déclaré qu’il prend « note » de la décision des deux agences de notation Moody’s et Fitch de maintenir inchangées leurs « Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la République : être sous les 3 % de déficit en 2027 », a ajouté le ministre de l’Economie et des Finances dans un communiqué.

Le dérapage des finances publiques laissait craindre le pire. Fin mars, l’Insee a réévalué le déficit public à 5,5 % du PIB pour 2023, au lieu des 4,9 % initialement prévus. Mi-février, le ministre de l’Economie a été contraint d’abaisser ses prévisions de croissance, à 1 % pour 2024 contre 1,4 % prévu. En mars, l’agence de notation Moody’s avait jugé « improbable » que la France parvienne à réduire son déficit public à 2,7 % d’ici à 2027.

La troisième lame, la note de l’agence Standard & Poor’s, arrivera le 31 mai, à neuf jours des européennes.

Les agences de notation consacrent ça :