L’extrême droite vraie a manifesté dans le calme

Une leçon pour l’ultra gauche violente

A quelques centaines de mètres du point de départ du défilé de l’ultra-droite, des militants antifascistes avaient déployé des stands et une buvette pour dénoncer leur rassemblement : la presse de gauche prend le parti de l’ultra-gauche qu’elle décrit conviviale. « Aujourd’hui, y a des néonazis [amalgame pour des nationalistes] qui manifestent à nouveau année après année dans les rues de la capitale », a déploré Raphaël Arnault, un porte-parole de l’organisation la Jeune garde antifasciste, qui délaisse les drapeaux rouge et noir pour revenir aux trois flèches de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) et des groupes d’autodéfense des années 1930.

Commentaire binaire

« Nous, on est là pour montrer nos positions, avec une alternative à leurs idées. » Les antifascistes de salon sont désarçonnés.

L’ultra-droite interdite de manifester, respectueuse; l’ultra-gauche autorisée, destructrice.

Plusieurs centaines de militants d’ultra-droite ont défilé dans la dignité, samedi 11 mai après-midi à Paris, à l’appel du « Comité du 9-mai », pour commémorer la mort de l’un d’entre eux, Sébastien Deyzieu, décédé accidentellement en 1994, en tombant d’un immeuble alors qu’il essayait de fuir la police.

La préfecture de police de Paris (PP) avait initialement interdit cette manifestation annuelle en arguant d’un risque de troubles à l’ordre public. Le tribunal administratif de Paris a cependant suspendu cette interdiction, estimant dans un jugement rendu samedi matin qu’elle portait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ».

Derrière une banderole « Sébastien présent » et au milieu de drapeaux barrés de la croix celtique, les militants (500, selon une source policière) ont marché de Port-Royal jusqu’à la rue des Chartreux, où ils se sont recueillis devant l’immeuble duquel Sébastien Deyzieu a fait une chute accidentelle mortelle lors d’une manifestation. Encadré par un service d’ordre encagoulé et surveillé par d’importants effectifs des forces de l’ordre, le défilé s’est déroulé sans incident.

Des néo-nazis très pacifiques

En 2023, le défilé du « Comité du 9-mai », qui n’avait pas été interdit, avait déclenché une vive polémique. Quelque 600 militants d’ultradroite, en majorité habillés de noir et le visage masqué, comme le « black bloc », avaient défilé dans les rues de Paris en arborant des drapeaux avec des croix celtiques et en scandant « Europe jeunesse révolution », le slogan du syndicat d’étudiants d’extrême droite Gud (Groupe union défense)  cofondé par Gérard Longuet qu’on peine à situer à un extrême. Les images de ces hommes vêtus de noir, et leurs slogans nationalistes avaient retenu l’attention du  public. Une année plus tard, marquée par la radicalisation de la gauche, notamment du fait des wokistes, des néo-féministes et des  pro-palestiniens, les faits ne leur donnent pas tort.

Les provocations haineuses n’ont pourtant pas manqué : cette femme, prénommée Adja, comme une soeur d’Adama Traoré, traite des Blancs de « sales putains de fachos racistes de merde«  et de « bande de chiens »:

En réaction à la polémique, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé aux préfets d’interdire toutes les manifestations et réunions d’ultra-droite. A Paris, le tribunal administratif a, depuis, suspendu plusieurs fois, au nom de la liberté de manifester, des arrêtés d’interdiction pris par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Les 25 mesures de LR pour « une véritable révolution en matière de sécurité »

Eric Ciotti propose un « choc d’autorité et de sévérité »

« Je propose une véritable révolution en matière de sécurité », annonce le président des Républicains, qui a adressé une lettre en ce sens au président Macron. « Chaque jour en France, 1.000 personnes sont victimes de coups et blessures volontaires » soit « un quasi-doublement depuis 2012 » et « des quartiers entiers sont devenus des zones de non-droit livrées aux narcotrafiquants », déplore-t-il.

Des mesures habituelles et d’autres plus originales

Abaissement de la majorité pénale à 16 ans et suppression de l’excuse de minorité, suppression des allocations familiales aux « parents qui manquent à leurs devoirs d’éducation », rétablissement de la double pleine, mise en place de courtes peines et retour des peines plancher… beaucoup de ces mesures font partie de l’arsenal programmatique habituel de LR. Tout ce que les Français réclament de longue date.

D’autres sont plus originales, comme le fait pour un consommateur de stupéfiants condamné en état de récidive de voir sa peine publiée en ligne, ou le passage à 1.000 euros de l’amende forfaitaire délictuelle pour les consommateurs de drogue.

LR veut « au moins 100.000 places de prison »

LR propose la « mise en place de « check points » aux quatre coins des quartiers gangrenés par le trafic de drogues » et la « création d’une force spéciale permanente » ayant vocation à intervenir dans les quartiers les plus sensibles, composée de militaires de la force Sentinelle, de policiers, de représentants des services douaniers et des services fiscaux. « Je souhaite que chaque quartier soit verrouillé jour et nuit par les forces de l’ordre », tonne Eric Ciotti.

Il veut aussi « réhabiliter la filière investigation au sein de la police nationale » en créant une « indemnité de sujétion spéciale » et en doublant « le nombre de policiers qui y sont affectés ». Il estime également nécessaire d’avoir « au moins 100.000 places de prison », contre 61.000 aujourd’hui. En juillet 2023, LR avait présenté un plan fixant un objectif de 80.000 places d’ici 2027.

Un gros tacle contre Emmanuel Macron

LR propose en outre pour rétablir l’autorité à l’école que les professeurs harcelés, menacés ou agressés bénéficient systématiquement de la protection fonctionnelle et du soutien de leur hiérarchie, avec une aggravation des peines encourues pour les personnes qui s’en prennent aux enseignants. Et préconise d’interdire les téléphones portables au lycée.

« Nos propositions concrètes, étayées et responsables sont sur la table. La balle est dans le camp d’Emmanuel Macron » dont le bilan est « le pire de la Ve République en matière d’insécurité », assène enfin Eric Ciotti.

« Le kérosène c’est pour [fumer] les flics et les fachos »…

Une manifestante nîmoise poursuivie après une manifestation

Une femme âgée de 21 ans a été placée en garde à vue, mardi, puis déférée le lendemain devant le procureur de la République de Nîmes. Le 23 septembre 2023, lors d’une manifestation contre les brutalités policières dans la préfecture du Gard, elle aurait proféré des propos assassins envers les forces de l’ordre en scandant dans un mégaphone : « Le kérosène c’est pour les flics et les fachos. »

Elle est poursuivie pour « provocation à la commission d’acte d’atteintes volontaires à la vie, à l’intégrité de la personne, par des discours proférés à plusieurs reprises lors une manifestation publique ». La justice lui reproche également la « dissimulation volontaire de son visage sans motif légitime ».

Elle a été placée sous contrôle judiciaire par un juge, avec obligation de pointage hebdomadaire et interdiction de participation à une manifestation jusqu’à son jugement. Il aura lieu dans le courant du mois de novembre, devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Curieusement, bien qu’elle ait été déférée devant le procureur de la République, rien ne filtre sur son profil et ses origines…

Et le kérosène, est-ce aussi pour Bernard de la Villardière ?

La Sorbonne libérée : des dizaines d' »étudiants » pro-palestiniens squattaient la fac

La « capitulation » de la direction de Sciences-Po bloqué encourage les étudiants de La Sorbonne

Depuis midi lundi 29 avril, les cours sont suspendus à la Sorbonne et l’accès à l’université parisienne est bloqué en raison de la mobilisation d’une infime minorité d’étudiants pro-palestiniens, cornaquée par les Frères musulmans et entretenue dans l’idéologie islamo-gauchiste par un défilé de députés LFI, motivés par le chaos, Adrien Quatennens, Thomas Portes ou Aymeric Caron, lien PaSiDupes, a indiqué le service de communication de la Sorbonne.

Aymeric Caron refusera de protéger une journaliste agressée sous ses yeux
par des activistes

La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’université : des tentes avaient été dispersées dans la cour d’honneur pour annoncer un blocus durable.

Décomplexé, le journal Libération milite
pour le soutien aux Palestiniens,
puis pour le Hamas !

Depuis 11h30 lundi 29 avril, la Sorbonne était bloquée par une mobilisation étudiante en soutien au Hamas qui, depuis 17 ans, maintient la population palestinienne sous sa férule. Le service de communication de l’université parisienne a expliqué que Paris 1-Panthéon Sorbonne n’était plus accessible depuis midi.

Le rectorat a par ailleurs décidé de fermer l’université cet après-midi. « Les amphithéâtres ont été évacués vers midi et des examens ont été annulés« , précise le service de communication.

Selon la presse, une cinquantaine de tentes a été installée dans la cour d’Honneur et le hall de la Sorbonne. Plusieurs dizaines d’ « étudiants » s’ étaient rassemblés dans les bâtiments depuis la mi-journée pour « soutenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages ». La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’enceinte de l’université.

Plusieurs dizaines d’étudiants pro palestiniens sont rassemblés ce lundi 29 avril devant la célèbre université parisienne, pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Des manifestants devant la Sorbonne, jeudi 25 avril, lors du discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe.

L’appel lancé par les étudiants de Sciences Po soutenant le peuple palestinien a trouvé un écho. Ce lundi 29 avril à la mi-journée, des étudiants de l’université la Sorbonne ont commencé à investir la place devant le prestigieux établissement du centre de Paris, avec des tentes et des drapeaux palestiniens. Selon le mouvement Révolution permanente, ces manifestants organisent «un campement en solidarité avec la Palestine» dans le but de «dire stop au génocide».

Sur les vidéos partagées par le mouvement – à la frontière entre le média et le parti politique – on peut apercevoir une vingtaine d’étudiants, certains masqués pour garder leur anonymat, installant des tentes sur les pavés devant la rotonde de la Sorbonne. «Gaza, Gaza, Sorbonne est avec toi» scandent les étudiants.

Alors que cette cause est soutenue par le parti La France Insoumise – Rima Hassan s’était rendue devant Sciences Po Paris occupée par ses étudiants vendredi – le député LFI du Val-de-Marne, Louis Boyard a appelé sur son compte X (ex-Twitter) à rejoindre la manifestation en cours. «C’est la jeunesse qui ramène la France à la raison. Le mouvement est lancé et rien ne pourra l’arrêter», a-t-il écrit.

Après Columbia et Sciences Po Paris

Jeudi 25 avril, à l’occasion du discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, des étudiants pro palestiniens s’étaient déjà rassemblés devant l’université parisienne pour soutenir la population vivant à Gaza. Ils avaient été accueillis par un dense cordon de CRS qui les a dispersés. A quelques centaines de mètre de la place de la Sorbonne, le campus historique de Sciences Po, au 27 rue Saint-Guillaume, était occupé par ses étudiants comme certains campus régionaux de l’Institut d’étude politique. Cette occupation avait duré jusqu’au vendredi 26 avril au soir.

En quittant leur université, du Comité Palestine de Sciences Po avaient appelé tous les étudiants de France à se mobiliser pour demander un cessez-le-feu permanent et la paix à Gaza. Ce lundi, le comité de Sciences Po a relayé sur ses réseaux la manifestation en cours à la Sorbonne.

Cette nouvelle mobilisation étudiante de soutien au peuple palestinien se tient alors que le phénomène sur les campus américains continue de croître, en dépit de l’intervention de force de l’ordre devant certaines universités ce week-end. Le mouvement outre-atlantique avait commencé à Columbia, université privée à New York  il y a un peu plus de dix jours. Il concerne désormais plus de 80 campus dans le pays, de New York à Boston, en passant par Chicago, Austin ou encore Los Angeles et s’est exporté en Angleterre, en Allemagne ou encore dans l’Hexagone.

Sur le réseau social X, le groupe des Jeunes Insoumis de la Sorbonne a posté à midi : « Les étudiants de la Sorbonne rejoignent les étudiants américains et de Sciences po pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. Élargissons le mouvement dans toutes les facs du pays ». Sur le cliché posté, on peut voir des tentes dans la cour de la faculté.

Les députés LFI
Boyard, Portes, Guiraud exaltent les jeunes incultes

Louis Boyard et Thomas Portes, députés Insoumis, sont d’ailleurs présents à la Sorbonne. Devant les portes de l’université, un sit-in est également organisé en soutien à la Palestine et selon le journaliste de franceinfo, des personnes dont des députés Insoumis, empêchent les policiers de rentrer dans l’université.

Une mobilisation relayée sur les réseaux sociaux

Les étudiants mobilisés demandent « la fin des partenariats entre l’université de la Sorbonne et les universités israéliennes qui sont complices du génocide et de la colonisation en Palestine ». Sur le réseau social X, on peut voir de nombreuses photos de l’occupation en cours de la Sorbonne par les étudiants. Parmi les slogans scandés, rapporte franceinfo, il a été entendu : « Israël assassin Sorbonne complice » et « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! ». Vendredi 26 avril, Sciences-Po Paris avait organisé une nouvelle mobilisation propalestienne, rappelle Le Figaro. Jean-Luc Mélenchon avait adressé un message vidéo aux étudiants mobilisés : « Vous êtes à cet instant, pour nous, l’honneur de notre pays ».

Les esprits sont-ils libérés ?

Des journalistes de CNews agressés par des pro-palestiniens par des « défenseurs » de la liberté d’expression…

Devant Sciences Po, sous les yeux d’un député passif, Aymeric Caron

Caron, homme sans honneur

Ce matin 29 avril 2024, Audrey Bertheau, journaliste à CNews, révèle, sur le plateau de Pascal Praud, une agression vendredi devant Sciences Po, en présence du député LFI et journaliste Aymeric Caron, qui n’a pas porté secours à sa consoeur malmenée.

Manifestent-ils pour la libération des trois otages français du Hamas ?

« On était en train d’interviewer Aymeric Caron et il y a un jeune homme qui vient interrompre l’interview parce que, je pense, que ça lui posait problème. Il dit ‘pourquoi vous leur répondez ?’. Je lui dis que c’est le droit d’Aymeric Caron de répondre à des journalistes », a-t-elle fait valoir.

Fac à l’arrêt :
la validation de leur année leur sera-t-elle
offerte par surcroît ?

Audrey Bertheau : « On se sentait vraiment en danger. L’individu avait le regard noir et plein de haine… »

Une ultra minorité exige !

Et d’ajouter : « Puis il y a beaucoup de violences verbales, il donne des coups à la caméra. Le jeune homme va entraîner tout un groupe de personnes. Il va y avoir 10, 15, 20 personnes qui vont nous encercler. On se sent en danger réellement. On se dit qu’il faut partir ».

Député ou
agitateur politique ?

« On est clairement menacées. On nous dit de partir, on le fait. Et cet individu va revenir en disant ‘pourquoi vous êtes ici ?’, avec un regard noir. Pourquoi tant de haine ? », a poursuivi Audrey Bertheau.

Le haineux Caron fait honneur à la profession, à la politique et aux mâles blancs de gauche ultra…

Caron sur le réseau TikTok…

Mais LFI est contente de lui :

Aymeric Caron a par ailleurs agressé CNews:

Châteauroux : un Afghan poignarde Matisse à mort, 15 ans

Macron et Rousseau ont souhaité l’accueil d’Afghans

Sans discrimination,
ni discernement

L’assassin est un mineur délinquant qui avait été interpellé pour vol avec violence et relâché, au bénéfice de l’excuse de minorité… Sauvé des Talibans, ce criminel est  libre en France, parce que mineur.

« Mathis, un adolescent de 15 ans, est décédé samedi soir à Châteauroux, dans l’Indre, dans une bagarre à l’arme blanche« : une présentation trompeuse de Sud-Ouest.

La mort du jeune Mathis/Matisse survient après plusieurs faits de violences en France entre jeunes qui ont fortement marqué l’opinion, comme le passage à tabac mortel de Shemseddine, 15 ans, près de son collège à Viry-Châtillon ou à Crépol (Drôme) où des jeunes de Romans-sur-Isère sont venus semer la terreur lors d’un bal tragique pour Thomas Perotto, 16 ans, assassiné d’un coup de couteau par Ilyès Z., 19 ans.

A Châteauroux, il s’agit d’une tentative de vol avec violence. Et non pas d’une rixe inter-quartiers, comme à la Fontaine-d’Ouch près de Dijon où, début avril, un adolescent de 13 ans a été poignardé dans le dos. L’enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux, 43.000 habitants. 

Le suspect principal, un mineur de 15 ans, et sa mère, des Afghans, doivent être déférés ce lundi après-midi au pôle judiciaire criminel.

Que s’est-il passé samedi ?

La tentative de vol est survenue samedi, vers 18 heures, sur la voie publique à Châteauroux. D’après les secours, le garçon aurait été poignardé à plusieurs reprises au niveau du thorax, au niveau du coeur, et dans le dos, rapporte « La Nouvelle République ». Le motif du crime est le vol du téléphone portable que Matisse a voulu récupérer et une source proche de l’enquête ‘s’empresse d’assurer que le meurtre « n’a rien à voir avec l’islamisme, il n’y a aucun caractère religieux ». Il s’agit d’une « bagarre de rue ». Faux: le mobile est crapuleux.

La victime est décédée à l’hôpital dans la soirée, a précisé dimanche Agnès Auboin, la procureure de la République, dans un communiqué.

Une riveraine a raconté qu’elle a entendu « des cris » samedi soir et a affirmé qu’elle a vu « un jeune habillé en noir ».

Sans antécédent judiciaire, l’adolescent poignardé, apprenti cuisinier et fils de restaurateur, était accompagné d’un ami, apprenti comme lui, au moment des faits, selon une source proche du dossier.

Une enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux. Une autopsie de la victime a été ordonnée par le Parquet.

Que sait-on du principal suspect ?

Interpellé environ deux heures après la bagarre, le suspect, âgé de 15 ans également, a été placé en garde à vue, selon la procureure, ajoutant que l’auteur présumé « n’a jamais été condamné par la justice et son casier est vierge de toute condamnation ».

Agnès Auboin a toutefois précisé que deux procédures pénales concernaient le suspect, dont l’une pour des faits de vols aggravés avec violences.

Selon un témoin, ce mineur faisait partie d’un groupe d’agresseurs qui a sévi une semaine plus tôt dans un parc de Châteauroux et « qui avaient encerclé un homme de 22 ans » et l’avaient agressé. D’après « Le Parisien », cet adolescent de nationalité afghane et dont les parents sont en situation régulière, aurait été mis en examen le 22 avril pour « vol aggravé avec violence » dans cette affaire de guet-apens. Il avait été placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction, « seule mesure de sûreté prévue par le code de la Justice pénale des mineurs vu son âge, sans condamnation antérieure », a expliqué la procureure.

La mère du suspect également en garde à vue

Le Figaro
Cinq Afghans réfugiés en France étaient sous surveillance pour leur lien supposé avec les talibans et Sandrine Rousseau, l’ancienne porte-parole d’EELV, a provoqué des remous en déclarant que
s’«il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux… Donc quelque part, le fait de les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller.» 

Des témoignages permettaient de soupçonner que la mère de l’adolescent suspect pourrait être impliquée dans les faits de samedi, selon la procureure de la République. La femme, âgée de 37 ans et sans aucun antécédent judiciaire, a également été placée en garde à vue

L’adolescent de 15 ans et sa mère vont être déférés ce lundi après la mort de Matisse, jeune du même âge, à Châteauroux samedi. Le principal suspect avait déjà été mis en examen il y a quelques jours pour un guet-apens.

Pour mémoire :

« Nous n’avons pas du tout à rougir, car nous sommes l’un des pays qui accueillent le plus d’Afghans et qui leur donnent le plus de protection » (Macron, août 2021, dans le contexte de crise liée au retour des talibans au pouvoir,)

Pour mémoire:

90 soldats français sont morts en Afghanistan, dont 89 sur le sol afghan et un sur le sol tadjik, au service de la paix et de la reconstruction démocratique entreprise par le peuple afghan depuis 2001, et en combattant aux côtés de leurs camarades de combat afghans.

La mort de Matisse aurait pu être évitée. Georges Fenech attribue la faute au politique :

Convocation pour « apologie du terrorisme » : Mathilde Panot appelle à manifester pour elle

Une « tentative de censure » policière en période électorale.

Mathilde Panot

La députée Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était l’invitée du Grand Jury RTL, Le Figaro, M6, Paris Première ce dimanche 28 avril, alors qu’elle sera entendue mardi par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ». Il s’agit d’une audition libre : à ce stade, elle n’est poursuivie pour aucun délit. Ces dernières semaines, plusieurs personnalités ou militants de gauche ont reçu de telles convocations. 

Dans le cas de Mathilde Panot, cette convocation se fonderait sur le communiqué (lien X) que son groupe parlementaire a publié suite à l’attaque terroriste des islamistes du Hamas, le 7 octobre dernier, qui a fait scandale. Pour Mathilde Panot, cette convocation serait « une tentative de censure » : « Vous n’avez aucun problème avec le fait qu’une présidente de groupe parlementaire aille expliquer une opinion politique devant une brigade criminelle ? », interroge-t-elle ce dimanche.

Elle dénonce aussi l’annulation de conférences « six fois pour Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, laquelle a choisi pour avocat Me Vincent Brengarth,  en pleine campagne électorale, donc une atteinte aux libertés de réunion et d’expression ». Pour elle, il s’agit également d’une « tentative de faire taire l’ensemble des voix qui s’élèvent contre le génocide en Palestine » et « l’extrême-droite de Netanyahu », le premier ministre israélien à la tête d’une coalition (Likoud et le Parti travailliste de 2009 à 2021). « Il y a une atteinte fondamentale à la démocratie », gronde-t-elle. 

Panot appelle à un rassemblement pour son soutien

Pour tenter une atteinte à la liberté de la justice, il aura lieu mardi matin à Porte de Clichy, avant sa convocation et celle de la candidate LFI aux européennes Rima Hassan. « Il n’y a jamais eu de notre part d’apologie du terrorisme, juge-t-elle (…). Dès le 7 octobre, dans notre communiqué, nous appelions au cessez-le-feu », assure-t-elle.

Macron, éclaboussé par l’affaire Kendji Girac

Le chanteur, drogué et alcoolisé, a-t-il vraiment « simulé un suicide »?

Girac, à la gauche de Macron

Le chanteur est accusé de violences psychologiques sur sa femme après sa simulation de tentative de suicide. Ce jeudi 25 avril, l’affaire Kendji Girac a pris un tournant pour le moins improbable. Suicidaire maladroit par balle et non blessé par un tiers, le chanteur de 27 ans aurait tenté de « simuler » une tentative de suicide pour « faire peur » à sa compagne qui menaçait de le quitter. « Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas », avait-il confié à la justice.

Le comportement du chanteur est dénoncé comme moyen de pression et d’emprise dans un couple, appelé « chantage au suicide »… Un modèle validé par l’Elysée et occulté par les néo-féministes: ce « mâle blanc » est star de la chanson !

Un suicidaire, drogué, en voie de dépendance à l’alcool, mais modèle pour les Français, selon Macron…

Brigitte Macron s’occupe de l’opération Pièces jaunes, à la suite en son temps de Bernadette Chirac, qui vise à récolter des fonds pour améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Ainsi, le gala des Pièces jaunes s’est-il tenu le vendredi 26 janvier à l’Accor Arena à Paris, avec une pléiade de stars, dont les Américains A$AP Rocky, rappeur, les Maroon 5, Pharrell Williams ou encore le groupe de K-pop Stray Kids et la chanteuse Lisa, membre du groupe Blackpink.

« Tu fais souffrir tes proches pour ton ego »… une comédienne accuse le chanteur de chantage au suicide : encore un choix douteux de Macron, mais dont il va accuser sous peu ses conseillers…

A peu de choses près, Macron aurait choisi Girac pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris…

Accès à Sciences Po Paris rendu aux étudiants

La police a délogé les bloqueurs pro-palestiniens

Depuis jeudi 25 avril 2024 dans la soirée, les fenêtres du bâtiment de Sciences Po Paris, situé 27 rue Saint-Guillaume, dans le VIIe, étaient ornés barrés de banderoles sur lesquelles se mêlaient des slogans (inclusifs ?) en soutien à la Palestine, et du même coup aux terroristes du Hamas, deux jours après qu’une étudiante s’était vu refuser l’entrée à une conférence de soutien à la Palestine aux mains des islamistes du Hamas, sous prétexte qu’elle est « juive » et « sioniste », ou ciblant l’envoi de CRS lors de la manifestation de la veille, mercredi. 

Ils se prévalaient d’une demande de cessez-le-feu à Gaza …« en écho aux mouvements étudiants qui se tiennent actuellement partout dans le monde », a expliqué dans un post publié sur les réseaux sociaux l‘Union Etudiante Sciences Po, à la remorque d’universités américaines.

Des étudiants de Sciences Po Paris ont été évacués par les forces de l'ordre, mercredi 24 avril 2024.
Des étudiants de Sciences Po Paris ont été évacués
par les forces de l’ordre,
mercredi 24 avril 2024. 

Un rassemblement en faveur de la cause palestinienne a eu lieu sur un campus de Sciences Po Paris, dès mercredi 24 avril 2024, quand une soixantaine d' »étudiants » a été évacuée.

Plusieurs centaines d’activistes, étudiants ou non, ont en effet bloqué un campus de Sciences Po Paris, à partir de mercredi 24 avril 2024, pour s‘opposer à Israël et exiger un cessez-le-feu à Gaza.

Ce jeudi 25 avril 2024, un rassemblement a eu lieu en soutien aux étudiants évacués par les forces de l’ordre la veille.

Une décision « choquante et profondément préoccupante »

Estimant que le rassemblement contribuait « à un fort climat de tensions pour les étudiants, les enseignants et les salariés de Sciences Po », la direction a pris la décision de demander à la prefecture l’évacuation du site, a-t-on appris auprès de l’université. 

Après avoir échangé ensemble, la plupart des personnes présentes dans l’amphithéâtre extérieur au campus situé rue Saint-Thomas, Paris VII, auraient accepté de quitter les lieux. « Un petit groupe d’étudiants a néanmoins refusé et il a alors été décidé que les forces de l’ordre procèdent à l’évacuation du site. »

De son côté, l’Union Etudiante Sciences Po déplore la décision de la direction « de faire intervenir la police pour expulser de force des étudiants qui manifestaient pacifiquement – mais entravant les étudiants studieux à l’approche des épreuves de fin d’année – pour la paix à Gaza » qu’ils jugent à la fois « choquante et profondément préoccupante ».

La vie est belle en France.

Pas une seule heure précieuse de cours ou de bibliothèque ne peut être perdue, connaissant le niveau culturel de ces idéologues amateurs d’AG, de blocages et de sit-ins :

Mathilde Panot convoquée par la police de la pensée de Macron

La patronne des députés LFI doit répondre d’« apologie du terrorisme »

L’élue de Seine-Saint-Denis a annoncé elle-même cette convocation dans un communiqué de presse publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), dénonçant le « régime macroniste » et estimant que ce rebondissement s’inscrit dans une « longue liste d’autres tentatives de faire taire les voix en faveur de la paix : annulation de deux conférences de Mélenchon et de Rima Hassan, convocation pour apologie du terrorisme de Rima Hassan et de plusieurs personnalités engagées, jusqu’aux étudiants de l’EHESS, condamnation à un an de prison avec sursis du secrétaire départemental de la CGT du Nord pour un tract pour la paix ou encore la tentative d’interdire jusqu’à la dernière minute la manifestation du dimanche 21 avril contre le racisme et l’islamophobie et contre la protection de tous les enfants ».

Après la militante pro-palestinienne Rima Hassan, en septième position sur la liste LFI, au tour de la chef des députés insoumis Mathilde Panot de recevoir une convocation de la Direction de la police judiciaire de Paris, mardi 23 avril, pour « apologie du terrorisme ».

Les faits reprochés porteraient, selon la présidente de groupe, sur une conférence de presse tenue à la suite du massacre perpétré par les terroristes islamistes du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol d’Israël, carnage à l’origine du bombardement de Gaza. Le mouvement fondé par Mélenchon se voyait à cette époque reprocher de ne pas qualifier de « terroriste » le Hamas, l’un des mouvements islamistes derrière les massacres des kibboutz de Kfar Atza et Nir Oz, ainsi que celui du festival de musique Nova de Reïm. La France insoumise avait publié un communiqué qualifiant l’attaque « d’une offensive armée de forces palestiniennes » et évoquant « l’intensification de la politique d’occupation israélienne » dans les territoires palestiniens.

« Nous ne nous tairons pas. » C’est par ces mots qu’a réagi la députée LFI Mathilde Panot à sa convocation par la police judiciaire de Paris dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme. » J’ai reçu ce jour une convocation pour être entendue dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».

Version 1 modifiée

Le mouvement fondé par Mélenchon se voyait à cette époque reprocher de ne pas qualifier de « terroriste » le Hamas, l’un des mouvements islamistes derrière les massacres des kibboutz de Kfar Atza et Nir Oz, ainsi que celui du festival de musique Nova de Reïm.

Levée de boucliers à gauche 

Mélenchon a aussitôt dénoncé « un événement sans précédent dans l’histoire de notre démocratie ».

Beaucoup de ces signalements ont été adressés par l’Organisation juive européenne, une association qui de lutte contre l’antisémitisme. Elle est « au service du gouvernement » israélien, dénonce le coordinateur LFI, Manuel Bompard. 

Certains membres de la Nupes, les écologistes Sandrine Rousseau, Cyrielle Chatelain et Benjamin Lucas, par exemple. Mais aussi le socialiste Philippe Brun. Sur X, il rappelle qu’elle est en désaccord politique sur les termes employés le 7 octobre par les Insoumis, mais juge « fou » de les qualifier d’apologie du terrorisme. La cheffe de file des députés insoumis « pourrait refuser de se présenter à cette audition libre, mais ce n’est pas le choix qu’elle a fait. Elle se présentera devant la justice ».

Son avocate dénonce « une atteinte grave à la liberté d’expression »

Pour l’avocate de Mathilde Panot, Jade Dousselin, « cette convocation par un procureur de la République d’une présidente de groupe d’opposition pour des faits aussi graves et infamants est non seulement inédite mais constitue d’abord et avant tout une atteinte grave à la liberté d’expression dans notre pays », déclare-t-elle.

« Aujourd’hui, les juristes mais aussi les citoyens que nous sommes doivent prendre la mesure de ce qui se joue : la question n’est plus celle d’être en désaccord ou non avec les opinions de tels ou tels responsables politiques mais de la place que nous donnons au débat public et ce que nous sommes collectivement en capacité d’accepter pour le faire taire », poursuit-elle, sachant que LFI dénie à ses adversaires cette règle que Panot revendique pour elle-même.

La question n’est plus celle d’être en désaccord ou non avec les opinions de tels ou tels responsables politiques mais de la place que nous donnons au débat public. (Jade Dousselin)

Pour l’heure, Mathilde Panot attend la date de sa convocation après avoir demandé un report. « Ma cliente répondra à cette convocation et il ne peut y avoir de doute quant à l’issue judiciaire qui y sera donné tant aucun de ses propos ne peuvent être qualifiés de la sorte », conclut le conseil.

Attaque de Sydney: les héros, Damien Guerot et Silas Despreaux, des Français

Ces résidents français ont essayé de stopper l’assaillant du supermarché de Sydney, samedi 13 avril.

Damien Guerot (g)
et Silas Despreaux

Un quadra s’est mis à poignarder au hasard les clients du centre commercial, samedi 13 avril. Pour s’être opposés au tueur du centre commercial de Sydney, Silas Despreaux et Damien Guerot, deux ressortissants français en Australie, sont devenus une fierté nationale. Leur premier entretien avec la télévision française a été assuré par le talk de France 5.

Samedi dernier, plusieurs inconnus ont été poignardés dans un centre commercial de Sydney et six personnes sont mortes, cinq femmes et un homme âgé de 30 ans, de nationalité pakistanaise. Un bébé de neuf mois, a été hospitalisé avec six autres victimes : il a dû être opéré en urgence. Des images de caméras de sécurité diffusées par les media locaux montrent un homme courant dans le centre commercial, un grand couteau à la main, une machette ?, et des personnes blessées gisant au sol.

Damien Guerot et Silas Despreaux, deux ressortissants français, se sont courageusement interposés face à l’assaillant avant que ce dernier, Joel Cauchi, a été poursuivi et abattu par une policière.

Agés d’une trentaine d’années, ils ont fait face à l’agresseur armés d’un poteau, comme le montrent les vidéos de surveillance.

Les Français sont salués pour leur héroïsme. En reconnaissance, le premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé qu’il offre la citoyenneté australienne à Damien Guerot. Silas Despreaux est déjà résident permanent du pays. Macron leur a adressé ses félicitations dans un message posté sur X, anciennement Twitter. «Condoléances aux Australiens frappés samedi par une attaque dans un centre commercial à Sydney. Deux de nos compatriotes se sont comportés en véritables héros. Très grande fierté et reconnaissance», a écrit le président de la République.

Aurélie Casse posera ses questions par visioconférence pour pallier la distance. L’entretien sera diffusé ce samedi 20 avril, à partir de 18h55. Fière de ce joli coup médiatique, la cinquième chaîne a déjà dévoilé un court extrait sur ses réseaux sociaux.

«Honnêtement, même après ça, on était quand même sous le choc. Mais à aucun moment, on s’est dit que ça allait prendre une ampleur comme ça», témoigne Silas Despreaux. Une version que vient enrichir Damien Guerot: «On n’a pas vraiment pensé qu’on s’est mis en péril. On n’a pas réalisé».

«On a eu une réaction à chaud et même aujourd’hui quand on nous demande est-ce que je referais la même chose ? Je ne peux pas répondre à cette question. Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé à ce moment-là quand je l’ai vu… Je ne peux pas l’expliquer», ajoute ensuite Silas Despreaux.

La police convoque Rima Hassan, la militante franco-palestinienne

Accusée d’apologie du terrorisme, elle est candidate LFI aux européennes

Rima Hassan et Mélenchon, lors d’un meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis),
le 16 mars 2024

Eligible, en septième position sur la liste de La France Insoumise aux élections européennes, Rima Hassan a été convoquée par la police.

Nouvel avatar dans la campagne de La France Insoumise. La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente à la septième position de la liste du mouvement aux élections européennes, a été convoquée par la police pour «  apologie du terrorisme », indique vendredi LFI dans un communiqué.

Dans un autre communiqué, son avocat, Me Vincent Brengarth, «  confirme les informations selon lesquelles Mme Rima Hassan a reçu ce jour une convocation des services de police judiciaire », alors que Rima Hassan a dénoncé sur X «  des manœuvres purement politiciennes visant à compromettre [sa] liberté d’expression sur la Palestine ».

Selon la convocation, la militante controversée, par ailleurs juriste et spécialiste de la question des réfugiés, est convoquée à la fin du mois «  afin d’être entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».

La France insoumise défend sa candidate

Rima Hassan, 2024

Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre, selon le document.

« Nous rappelons que Rima Hassan a condamné clairement, dès le premier jour, les actions commises par le Hamas le 7 octobre en les qualifiant d’attaques terroristes et en indiquant qu’il était moralement inacceptable de se réjouir de la mort de civils, tant du côté palestinien que du côté israélien », indique le mouvement Insoumis dans son communiqué.

«  Contrairement aux propos qui lui sont imputés, Rima Hassan n’a JAMAIS dit que les actions du 7 octobre étaient légitimes », ajoute le mouvement d’extrême gauche.

Jeudi 18 avril, une conférence à laquelle devait participer l’activiste a été interdite par arrêté préfectoral comme demandé par plusieurs responsables politiques, dont le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, malgré son déplacement dans un autre lieu. Rassemblement également interdit à son tour, cette fois par la préfecture du Nord, en raison de « risques de troubles à l’ordre public » : « un abus de pouvoir de république bananière », selon Mélenchon sur X.

Hassan porte plainte contre un journaliste

Depuis plusieurs jours, c’est donc un véritable feuilleton politique qui accompagne cette conférence de Mélenchon et Rima Hassan  originellement accueillie par l’Université de Lille.

Un autre rebondissement, ce jeudi 18 avril, concerne la militante de 31 ans, qui annonce par ailleurs qu’elle a porté plainte contre Yoann Usaï, journaliste de CNews, pour des propos tenus sur la chaîne d’information en continu qualifiée d' »infâme » par le trotskiste.

Une conférence avec Mélenchon annulée à Rennes pour raison de « sécurité »

LFI conteste le motif

La conférence que devait donner mercredi 10 avril en fin de journée l’anti-républicain Mélenchon à l’université Rennes 2 a été annulée in extremis pour des raisons de « sécurité ». La France Insoumise voit dans cette interdiction une « signification politique évidente dans le contexte électoral » des élections européennes.

Les anti-républicains Mélenchon et Emma Fourreau, neuvième sur la liste de La France insoumise aux élections européennes, étaient invités par le premier syndicat étudiant de Rennes 2, Union pirate (2006), « combatif et inclusif », « écologiste et solidaire »… Mais « la sécurité de l’événement ne pouvait pas être garantie », a assuré la direction de l’université qui explique qu’elle a reçu « un mail de menace ». « Le risque a été confirmé par la préfecture », a ajouté la même source.

« Nous étions prêts à maintenir la conférence pour que ça se passe dans de bonnes conditions, en accord avec la préfecture », a estimé de son côté l’entourage de Mélenchon, précisant que « plus de mille personnes » devaient participer à cette rencontre.

Mélenchon et LFI ont des « doutes sur la menace »

Dans un communiqué sur le blog de Mélenchon, les Insoumis ont « exprimé (leurs) plus vifs doutes sur la réalité de cette menace », le mail reçu par la présidence de l’université évoquant, selon eux, une « menace d’attentat islamiste ».

« Nous pensons qu’il s’agit d’une opération islamophobe d’intimidation, comme nous l’avons déjà connu à Bordeaux en octobre dernier, avec le même résultat d’interdiction, suivi d’une campagne de vantardises de l’extrême droite se réjouissant d’avoir rendu impossible notre présence », poursuivent-ils, jugeant cette décision « liberticide ».

Dans une vidéo publiée sur X, Mélenchon a déploré « les délais » dans lesquels il a été informé de l’annulation. « Nous prenons toujours au sérieux les menaces et les moyens de sécurité qu’il faut mettre en place », a déclaré le dirigeant.

Le triple candidat à la présidentielle ajoute que LFI a échangé avec la préfecture pour mettre en place un dispositif de sécurité adapté, mais que ce dernier a été « refusé » par l’université. « Nous avons le sentiment d’avoir affaire à une provocation », indique-t-il. Dans son communiqué, LFI estime que « cette interdiction (…) prend une signification politique évidente dans le contexte électoral et dans celui de Rennes en particulier.  »

En octobre, une conférence du chef de file de LFI à l’université de Bordeaux avait été annulée quelques jours avant pour des « risques de troubles à l’ordre public ». Selon LFI, la faculté avait reçu « beaucoup de menaces d’extrême droite ».

Le fondateur du mouvement, qui figure sur la liste de Manon Aubry en position non éligible, multiplie les déplacements de campagne. Au-delà des européennes, il assume de faire du scrutin du 9 juin une forme de « premier tour » de la présidentielle 2027 à propos de laquelle il refuse soigneusement d’exclure sa propre candidature.

Lien PaSiDupes

Audrey Lamy ne porte pas plainte contre ses cambrioleurs, parce que sans papiers

Malgré un préjudice de… 18.200 euros

Trois clandestins se sont introduits dans sa résidence secondaire à Saint-Gély-du-Fesc dans le sud de la France  en octobre 2022. «Touchée en plein cœur» après avoir appris qu’ils étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est, la comédienne a abandonné toutes poursuites contre eux.

Les cambriolages de stars se multiplient depuis plusieurs mois. En 2023, l’animateur Nikos, la chanteuse Vitaa ou encore le chef Cyril Lignac ont été les cibles malheureuses de home-jacking. En 2022, c’est la comédienne et humoriste Audrey Lamy qui en avait fait les frais. Cette dernière a en effet été victime d’un vol au mois d’octobre, par trois individus. S’introduisant dans son domicile situé dans l’Hérault, alors qu’elle était en tournage, ils lui auraient volé des sacs à main de luxe et des bijoux, pour un total s’élevant à 18.200 euros. Un an et demi après les faits et alors que le procès s’est tenu le 3 avril dernier à Montpellier, la presse a cependant révélé que la sœur d’Alexandra Lamy aurait abandonné les poursuites, refusant de porter plainte contre eux en raison de leur statut social.

Une quinzaine de cambriolages

Comme le révèle l’hebdomadaire, les trois hommes, d’origine italo-bosniaque, seraient en effet des immigrés d’Europe de l’Est en situation irrégulière en France. Par ailleurs, ces derniers sont déjà poursuivis par le ministère public, qui s’est autosaisi de l’affaire ; les cambrioleurs étant impliqués dans près d’une quinzaine de vols sur l’année 2022. Ainsi, le 3 avril dernier, leur procès a eu lieu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, faisant à la plainte déposée par le Parquet et non par la comédienne, cousine de l’homme politique François Lamy, conseiller spécial auprès du maire NUPES de Marseille Benoît Payan,  séduit par Macron .

La candidate de Lol, qui rit, sort ! saison 3 aurait été «touchée en plein cœur» en apprenant l’identité des trois délinquants. Ainsi, la compagne de Thomas Sabatier et mère de ses deux enfants aurait «préféré laisser couler», au lieu d’ajouter davantage de charges au dossier. Le 3 avril, deux des cambrioleurs ont été relaxés, tandis que le troisième a été condamné à un an de prison ferme et dix ans d’interdiction de séjour sur le territoire français.

Les trois musulmans ont été extraits des maisons d’arrêt des Baumettes et d’Aix-Luynes, ce mardi 2 avril. Ils ont comparu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, ce mercredi après-midi. L’un des cambrioleurs a été condamné à un an de prison ferme, les deux autres ont été relaxés.

La maire d’Avallon, Jamilah Habsaoui, a été incarcérée

Que savait Jamilah Habsaoui, la maire d’Avallon (Yonne) mise en examen dans l’enquête pour « trafic de stupéfiants » et placée en détention provisoire, après la découverte de 70 kg de cannabis et près d’un kilo de cocaïne « principalement » à son domicile, a annoncé mercredi le Parquet d’Auxerre.

Aux côtés de Jamilah Habsaoui, maire divers gauche, cinq autres personnes ont également été mises en examen dans le cadre de la même information judiciaire, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Auxerre, Hugues de Phily.

Il n’a pas précisé si, parmi ces mis en cause, figurent deux des frères de la maire qui avaient été placés en garde à vue. Parmi ces six personnes, dont la maire, cinq ont été incarcérées, et la sixième placée sous contrôle judiciaire.

Un des frères de la maire reconnaît les faits

« Les faits sont reconnus par mon client. Il a été mis en examen pour trafic de stupéfiants. Il dédouane complètement sa sœur. C’est un dossier qui n’a rien d’extraordinaire. Il n’y a pas forcément de connexion entre les six mis en cause », a déclaré Me Cesar Lauwerie, qui représente un des frères de Jamilah Habsaoui.

L’enquête préliminaire, lancée en octobre 2023 du chef de trafic de stupéfiants, a permis de « mettre en cause deux frères de Jamilah Habsaoui comme pouvant se livrer à l’achat et la revente de manière habituelle de produits stupéfiants à partir du domicile de leur sœur », a indiqué le procureur.

Des perquisitions, réalisées dans le cadre d’une opération place nette aux domiciles des mis en cause, ainsi que dans la pharmacie où travaille Jamilah Habsaoui et à la mairie d’Avallon, ont permis la saisie de 70 kg de résine de cannabis et 983 grammes de cocaïne, « principalement » au domicile de la maire, ainsi que 7.143 euros en espèces et deux lingots d’or – et non pas 20 comme d’abord évoqué, car l’essentiel était des faux.

PSG-Barcelone :  menaces d’attentat par l’Etat islamique

Le stade de Paris est transformé en camp retranché : la fête est-elle gâchée ?

Gérald Darmanin a placé le Parc des Princes sous haute surveillance. Mais Prisca Thevenot a pourtant tenu à rassurer après ces menaces d’attentat islamiste ciblant les joueurs du club de la capitale, ainsi que les supporteurs, alors que se joue ce mercredi 10 avril le match entre le PSG et le FC Barcelone à Paris.

Des déclarations gouvernementales contradictoires

La ministre, porte-parole du gouvernement, a ainsi assuré qu’il n’y a pas de « menace avérée » sur ce match de quart de finale aller de Ligue des champions.« Notre prudence et notre responsabilité restent de chaque instant », a en même temps ajouté Prisca Thevenot.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait, lui, parlé mardi d’une « menace caractérisée » et il indiquait que la sécurité avait été « considérablement renforcée » en amont de cette rencontre.

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est particulièrement à pied d’œuvre pour être au rendez-vous d’un renseignement préventif ou, s’il le fallait, curatif », avait également affirmé le locataire de la place Beauvau.

Policiers d’interventions, BRI, unité d’élite…

Au plan sécuritaire, les équipes de Gérald Darmanin restent au final sur le qui-vive. Une réunion sur la sécurité du match PSG-Barça a d’ailleurs eu lieu mardi soir, place Beauvau, en présence de Gérald Darmanin, Laurent Nuñez et de hauts responsables de la police et de la gendarmerie.

« Des unités de force mobile supplémentaires vont être déployées pour encadrer l’événement sportif », rapporte une source policière, ajoutant que « des policiers d’intervention » seront mobilisés aux abords du Parc des Princes.

Pour compléter ce dispositif, une unité d’élite spécialisée dans la lutte antiterroriste, et des membres de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) seront aussi déployés, a-t-on appris. Au total, environ un millier de policiers sera mobilisé.

Enfin, des drones viendront en appui pour sécuriser le stade, d’après un arrêté de la préfecture de police de Paris.

Davantage de stadiers

Le PSG prévoit aussi de renforcer son dispositif sécuritaire, avec a minima 300 stadiers supplémentaires pour faire la police dans les tribunes. Ils seraient jusqu’à 1.500 pour la rencontre.

Le club de la capitale invite aussi les supporteurs à venir le plus tôt possible pour éviter les embouteillages à l’entrée du stade lors des contrôles (sacs, palpations…).

Egalement visés par ces menaces de Daech, les deux premiers quarts de finale entre le Real Madrid et Manchester City d’une part (3-3), et Arsenal et le Bayern Munich de l’autre (2-2), se sont déroulés mardi sans incident.

Incendie rue de Charonne : la thèse d’un double homicide explorée

Une enquête ouverte pour meurtre

146, rue de Charonne à Paris (XIe). Seule la façade noircie du 7e étage rappelle le drame survenu dimanche soir, dans lequel trois personnes ont péri. Au moins l'un des corps retrouvés dans l'appartement présentait un impact de balle. LP/Maxime Ducher
146, rue de Charonne à Paris (XIe). Seule la façade noircie du 7e étage rappelle le drame survenu dimanche soir, dans lequel trois personnes ont péri. 

Après l’incendie survenu dimanche dans le XIe de Paris, l’enquête a révélé un impact pouvant être celui d’une balle sur deux des trois victimes. La troisième victime est morte défenestrée. Les enquêteurs explorent désormais la piste du double homicide suivi d’un saut dans le vide.

    Que s’est-il réellement passé ce dimanche 7 avril, rue de Charonne (XIe arrondissement) ? La piste criminelle était déjà privilégiée par les enquêteurs au lendemain des faits. Or, de nouveaux éléments viennent appuyer cette hypothèse. Les deux corps retrouvés carbonisés dans les décombres de l’incendie qui s’est déclaré peu après 20 heures présentaient une plaie compatible avec un tir de balle d’arme à feu dans le crâne, a-t-on appris ce mardi d’une source proche du dossier.

    L’une des victimes a été découverte sur un canapé, dans le studio d’une vingtaine de mètres carrés situé au 7e étage de l’immeuble, duquel est parti l’incendie. A ses pieds, au sol, a également été retrouvé ce qui s’apparente à des tissus et morceaux de journaux imbibés d’essence.

    Le flou persiste autour de la troisième victime, décédée après s’être défenestrée en tentant d’échapper aux flammes. Un peu moins de 48 heures après le drame, l’hypothèse explorée par les enquêteurs est celle d’un double homicide par balle suivi d’un saut dans le vide.

    « J’ai vu un homme sortir par sa fenêtre et tenter de passer dans l’appartement du dessous mais la fenêtre était fermée et en tentant de donner un coup de pied dedans, il est tombé. Il était encore conscient à terre, je lui ai parlé en demandant s’il y avait des gens à l’intérieur, mais il a semblé dire non », racontait lundi l’un des habitants de l’immeuble d’en face.

    L’homme défenestré retrouvé avec plusieurs documents d’identité

    Cette même personne a été découverte avec quatre téléphones portables sur lui, ainsi que son passe Navigo qui a permis de confirmer son identité. L’homme était le locataire officiel de l’appartement incendié, a-t-on constaté sur place.

    D’abord confiées aux enquêteurs du 2e district de police judiciaire de la capitale, les investigations de l’enquête pénale avaient finalement été transférées lundi à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

     Les victimes ne sont pas, à cette heure, formellement identifiées. Les investigations se poursuivent. » (Parquet de Paris)

    L’origine suspecte de l’incendie aurait motivé la saisine de la Crim’. Au cœur des interrogations notamment, des bruits d’explosion entendus dans le secteur dans les heures qui ont précédé les faits. Selon les témoignages des habitants, au moins trois détonations ont été entendues dimanche.

    « Les résultats des autopsies pratiquées ont conduit le Parquet à saisir la brigade criminelle des chefs d’homicide volontaire et de destruction volontaire du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, confirme ce mardi le Parquet de Paris.  Les investigations se poursuivent. » L’arme du crime est elle aussi toujours recherchée.

    L’incendie du 146, rue de Charonne a nécessité la mobilisation de près de 70 pompiers et dix-sept engins de lutte contre les incendies pour pour sécuriser l’immeuble.

    La maire DVG d’Avallon recélait  cannabis, cocaïne lingots d’or et… armes à son domicile

    Jamilah Habsaoui nie en bloc toute implication directe

    La maire Divers gauche d’Avallon, Yonne, a été placée en garde à vue, dimanche 7 avril, pour détention ou recel de cannabis, cocaïne mais aussi de lingots d’or saisis à son domicile. On parle aussi d’armes. En tout, sept personnes, dont deux frères de l’élue, ont été arrêtées.

    Dimanche 7 avril, dans le cadre de l’opération anti-drogue Place nette XXL, les gendarmes ont saisi de grosses quantités de drogue à Avallon (Yonne). Un butin découvert au domicile de la préparatrice en pharmacie Jamilah Habsaoui, maire divers gauche de la commune.

    Cannabis, cocaïne, lingots d’or…

    Joli pavillon de
    préparatrice en pharmacie

    L’opération a débuté dès 6 h du matin, dimanche. L’enquête était conduite par la brigade de recherches d’Avallon, renforcée dans le cadre de cette opération par d’autres unités comme le Psig et une équipe cynophile. Au total, quelque 75 gendarmes étaient mobilisés sur l’opération.

    70 kg de cannabis, près d’un kilo de cocaïne, 20 lingots d’or et plus de 7.000 € en espèces ont été saisis. D’après les informations de L’Yonne républicaine, des armes auraient également été saisies par les enquêteurs.

    Un de ses frères visés

    Les gendarmes ont découvert la drogue dans une dépendance de la maison de la maire. Outre le domicile de l’élue, la mairie et la pharmacie où elle travaille ont été perquisitionnées, a souligné le procureur. C’est l’un des frères de la maire, connu pour trafic de stupéfiants, qui était la cible prioritaire du coup de filet. En tout, sept personnes, dont la maire et deux de ses frères, ont été interpellées.

    Native d’Avallon, Jamilah Habsaoui, 46 ans, a été élue maire en mars 2021 de cette commune de 6.000 habitants, après avoir été conseillère municipale depuis 2014, puis première adjointe. Elle est également conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la Bourgogne-Franche-Comté. L’enquête doit désormais déterminer si Jamilah Habsaoui était au courant de la situation ou non.

    « Je pensais que c’était un gag »

    L’interpellation de Jamilah Habsaoui a été un choc pour la ville. « Je pensais que c’était un gag, souvent sur Facebook il y a des fake news. Mais je croise des voisins qui me disent : « Non non, ce n’est pas une blague » », a témoigné une Avallonnaise.

    Auprès de France 3, un autre habitant se montre moins naïf, affirmant que l’entourage de la maire aurait une mauvaise réputation à Avallon. « Ça ne me surprend pas, ça fait des années que ça gravite autour d’elle. Je ne la mets pas en cause personnellement, mais autour d’elle. Son entourage est assez connu malheureusement. Ça allait finir par tomber. »

    Décryptage de Gaspard Proust :

    Attentat manqué contre Notre-Dame de Paris

    Un Egyptien interpellé

    Un Egyptien de 62 ans a été interpellé le 5 mars dernier à Paris alors qu’il ciblait la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cinq individus ont en outre été interpellés ces dernières semaines dans des affaires de terrorisme, tous au nom de l’Etat islamique.

    Les investigations révèlent qu’il avait effectué plusieurs repérages d’édifices chrétiens. Un sexagénaire qui a fait allégeance à l’Etat Islamique a été interpellé par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 5 mars, dans le cadre d’une enquête pilotée par le parquet national antiterroriste, alors qu’il envisageait de « cibler » la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, a appris fin mars le JDD, de sources policières et ministérielles concordantes. Son arrestation avait été rapportée par Le Parisien, mais ni sa cible ni son origines n’étaient connues jusqu’alors.

    Le djihadiste est de nationalité égyptienne : pour mémoire, l’Egypte est le pays de naissance d’Hassan al-Banna, le grand-père de Tariq Ramadan et fondateur de l’organisation islamiste Les Frères musulmans, organisation pan-islamique religieuse, politique et sociale créée en 1928. Le travail minutieux des services de renseignement intérieur a permis d’intervenir à temps. Le terroriste a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placé en détention provisoire le 8 mars.

    Dans son intervention au JT de France 2, lundi soir 1er avril, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a mentionné cette attaque parmi les récentes attentats déjoués.

    Il s’agirait du deuxième projet d’action violente déjoué par la DGSI en 2024, si on en croit le premier ministre, depuis la gare Saint-Lazare à Paris. En janvier, des boîtes de nuit gay et des cibles juives ont été menacées à Marseille et un homme de 23 ans a été interpellé par des policiers de la DGSI.

    JO de Paris : 15 fichés S écartés de l’organisation, selon Darmanin

    800.000 personnes restent encore à contrôler avant le début des JO de Paris.

    « Il y a un million de contrôles à faire, nous [en] avons déjà fait 180.000 », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur la chaîne d’information LCI, ce dimanche 31 mars. « Ça veut dire qu’il y a des gens qui ont voulu s’inscrire pour porter la flamme, pour être bénévoles aux Jeux olympiques et qui manifestement n’avaient pas des bonnes intentions », a poursuivi Gérald Darmanin. Parmi ces personnes écartées, « il y a les islamistes radicaux », et « des gens de l’écologie radicale qui veulent faire de la contestation ».

    45.000 membres des forces de sécurité intérieure mobilisés

    Les Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août) et paralympiques (du 28 août au 8 septembre) mobiliseront près de 45.000 forces de sécurité intérieure. La sécurisation des épreuves sera assurée quotidiennement par quelque 35.000 policiers et gendarmes en moyenne par jour sur la France entière, et 25.000 pour les Jeux paralympiques. 

    A cet effectif, s’ajouteront quelque 18.000 militaires et entre 18.000 et 22.000 agents de sécurité privée. Selon Gérald Darmanin, « 102 agents de sécurité privée » fiché S ont été écartés des JO. « On a encore 800.000 personnes à contrôler », a-t-il rappelé.

    Alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats, Paris proposera en juillet une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine, lieu particulièrement exposé, pour laquelle 45.000 policiers et gendarmes sont engagés, dont 35 bateaux de sécurisation, 100 plongeurs démineurs, 350 membres du GIGN, 200 du Raid et 100 de la BRI, selon le ministère de l’Intérieur.

    Et des membres des polices des Etats participant aux Jeux.