Manu et Lula, idylle en Amazonie

La presse internationale se gausse

Cette photo fait paraît-il beaucoup rire les Brésiliens considérant que
Lula et Macron forment
un beau « couple »
Macron, convoité
par les seniors
L’Enlèvement d’Hélène
(Gavin Hamilton, détail)


En visite officielle de trois jours au Brésil, Macron s’est rendu mardi à Belém (nord), où il a retrouvé Luiz Inacio Lula da Silva. Vêtus de blanc, les deux hommes ont mis en scène leur proximité à grand renfort de sourires et de gestes chaleureux.

Lune de miel,
joue contre joue

« La France aime le Brésil et le Brésil aime la France », a salué le président de la République, alors que les photos de sa visite d’Etat avec Lula cette semaine sont comparées à un « album de mariage » par de nombreux internautes.

Serment

« Certains ont comparé les images de ma visite au Brésil à celles d’un mariage, je leur dis: c’en était un! La France aime le Brésil et le Brésil aime la France! », a réagi le président de la République sur son compte X tard ce jeudi 28 mars 2024.

Lula n’a pas pris la peine de rentrer sa chemise
dans le pantalon
Voyage de noces
Ne sois pas triste :
nous nous reverrons…

Polyamour

Justin Trudeau réfreine mollement les avances de Macron :

Européennes 2024 : retrait de l’image de Nathalie Saint-Cricq des affiches de LFI ordonné par la justice

La patronne de France Télévisions avait dénoncé une « attaque politique » contre la journaliste

« Nathalie Saint-Cricq vote. Et vous ? » Espérant pousser ses électeurs à se déplacer, LFI a décliné le concept de cette affiche avec d’autres journalistes et personnalités politiques en ce début de campagne pour les élections européennes, une manipulation de l’opinion peu appréciée des personnes visées.

Le tribunal judiciaire de Paris a finalement ordonné vendredi en référé à La France insoumise de retirer les visuels mettant en avant l’éditorialiste de France Télévisions, aux opinions présumées contraires au parti.

Fille du patron de La Nouvelle République du Centre-Ouest , épouse de Patrice Duhamel, belle-soeur d’Alain Duhamel et mère de Benjamin Duhamel

LFI a été condamné à verser 500 euros de dommages-intérêts à Nathalie Saint-Cricq, pour réparation de « l’atteinte portée à son droit à l’image », sa photo ayant été utilisée. La somme sera reversée aux Restos du Cœur, a-t-on appris de l’entourage de la journaliste. « Les attaques politiques contre les journalistes qui exercent librement leur métier sont inacceptables », avait estimé fin février Delphine Ernotte Cunci, patronne du groupe audiovisuel public.

« Sensibiliser les Français à l’inscription sur les listes électorales »

Incitation à l’insoumission antirépublicaine

La Société des Journalistes (SDJ) de France Télévisions avait aussi dénoncé « une attaque personnelle » et « une utilisation inacceptable de son image », lors de cette campagne sur les réseaux sociaux, à l’approche des élections européennes du 9 juin. Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, avait assuré qu’« il n’y a strictement aucune attaque ou mise en cause personnelle dans cette campagne » mettant en scène d’autres personnalités comme Pascal Praud, présentateur vedette de la chaîne CNews.

Praud indiquant le sigle de LFI, c’est audacieux,
voire captieux

« Il s’agit seulement de sensibiliser les Français à l’inscription sur les listes électorales », avait appuyé le responsable de la gauche radicale. « Les riches », « les racistes » et encore « les golfeurs » ont également été épinglés, mais sans photo, dans une campagne d’affichage dans la rue par LFI.

« Je ne toucherai ni à des pénis ni à des fessiers, » promet Olivier Véran

L’ancien ministre de la Santé, recyclé dans la chirurgie esthétique, a des tabous, sauf l’appât du gain

Limogé du gouvernement, et redevenu député de base après le dernier remaniement ministériel, Olivier Véran a décidé de se reconvertir de neurologie en chirurgie plastique en suivant une formation « un jour par semaine » à la faculté de médecine de Créteil (lien PaSiDupes), ce qui n’a pas manqué de faire réagir, notamment Jérôme Marty, président du syndicat Union française pour une médecine libre, au micro de RMC : « D’abord, hier (lundi) on a cru que c’était le Gorafi (site d’actualité parodique) quand on a vu ça. Honnêtement, on n’y a pas cru ».

Véran se prend pour le centre du monde

Alors, face aux ricanements, Olivier Véran s’est expliqué ce jeudi dans les colonnes du Parisien : « Les gens ont le droit d’avoir un avis. Mais quoi que je fasse, il y aurait eu des critiques ».

Clinique des Champs-Elysées, dissimulée dans un hall d’entrée de l’Avenue Franklin Roosevelt à Paris VIIIe

L’ancien ministre de la Santé a surtout avancé l’argument bidon que « la neurologie a beaucoup évolué » et que sa position pouvait « compliquer la relation avec les clients ». En outre, Olivier Véran a affirmé sa volonté de se tourner « vers le bien-être des gens ». Cicatrices résiduelles, ménopauses, calvities précoces, obésité seront ses priorités : « Je ne toucherai ni à des pénis ni à des fessiers, et je serai très loin des prothèses mammaires »

Il assure également ne pas savoir combien il gagnera à la clinique des Champs-Elysées, un établissement privé parisien, couru par   de nombreux influenceurs où sont notamment réalisées des augmentations mammaires, des liposuccions, lifting ou encore des phalloplasties. Et à deux pas du Palais de l’Elysée…

Véran préfère toucher dans le secteur 3

Le député Véran, ancien ministre de la Santé de Macron, a fait le choix du privé, ce qui est embarrassant de la part d’un ancien syndicaliste.

Vérant fait même mieux. L’ancien porte-parole du gouvernement de Macron opte pour le secteur 3. Le secteur 3 concerne les médecins qui fixent librement leurs tarifs, toujours dans le respect de la déontologie médicale, mais les actes sont moins bien remboursés, sur la base d’un tarif dit d’autorité fixé par arrêté ministériel. Chaque injection de botox par ce neurologue de formation sera payée au prix fort, par une patientèle fortunée.

Ce beau parleur, social et humaniste, a refusé de devenir simple généraliste en Isère d’où il vient, bien que le pays en manque cruellement. A un désert médical, rural ou urbain,  Véran a préféré le coeur tranquille de Paris.

En aucun cas ce quadra ne retient comme exemplaire la démarche de François Braun, 61 ans, ancien ministre de la Santé et de la Prévention, qui a rejoint, comme médecin urgentiste, un poste de conseiller au CHR de Metz-Thionville.

Décryptage de Philippe Caverivière:

Dussopt vante une réforme des retraites « de gauche »

La Nupes s’étrangle

Même des membres de Renaissance le reconnaissent, en minimisant leur amateurisme : la majorité n’a pas vraiment brillé par sa communication depuis la présentation de la réforme des retraites. Karl Olive, député Renaissance des Yvelines : « On n’a pas été totalement exemplaires sur la vulgarisation du message. » Le « vulgum pecus » (les ignorants, les cou*llons: cf. lien BFMTV) appréciera au passage ! Une explication de texte laborieuse (et toujours aussi loin de convaincre les Français) à laquelle Olivier Dussopt a apporté sa contribution, en mentant sur le nombre réel des bénéficiaires de la pension de retraite minimale de 1.200 euros pour tous: non pas 1,8 million – au doigt mouillé – , mais 40.000 au maximum, à tout casser…

Dans un entretien avec Le Parisien, et alors que le projet est à l’examen au Sénat, le ministre du Travail venu des rangs du parti socialiste se dit parfaitement à l’aise avec ce texte qui reporte -entre autre- l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans. « C’est une réforme de gauche, qui aurait pu être portée par un gouvernement social-démocrate. Par rapport aux réformes précédentes, elle crée des droits qu’on ne connaissait pas, notamment sur la pénibilité et les aidants », ose l’ancien député de l’Ardèche. Lien Dailymotion

Une réforme de gauche ? L’argument est pour le moins risqué quand on se souvient que le projet est rejeté par l’ensemble du monde syndical et que l’exécutif compte sur les voix de la droite à l’Assemblée nationale et au Sénat pour le faire adopter. Une droite républicaine et constructive qui, à l’instar du patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, revendique d’ailleurs la paternité de la réforme. Et des avancées au profit des femmes et d’une politique nataliste : réformistes, les sénateurs Les Républicains ont revu la copie du gouvernement sur la réforme des retraites.

Sans compter le fait que la gauche s’est toujours opposée au report de l’âge légal, à l’image par exemple de ce même Olivier Dussopt lorsqu’il était encore élu PS.

Le ministre du Travail a menti sur la pension minimale, mais Dussopt a aussi retourné sa veste sur le report de l’âge de départ à la retraite :

« Grotesque provocation »

Les politiques dénoncent les réseaux sociaux, populistes, mais s’y épanouissent. Sans surprise, cet élément de langage (« une réforme de gauche« ), qui se retrouve en Une du Parisien ce dimanche, a donc fait bondir du côté des opposants à la réforme. « Et d’ailleurs, mardi 7 mars, comme chacun sait, c’est la bourgeoisie de Neuilly-sur-Seine, l’Amicale des actionnaires du CAC 40 et le modeste Medef qui iront manifester contre cette ’réforme de gauche’ », a ironisé le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel.

Les casseurs du 9.3, l’amicale du CAC 2,3%, le collectif des bloqueurs,
ils seront tous là !

Député socialiste de l’Essonne, Jérôme Guedj a quant à lui fait allusion à la célèbre œuvre de René Magritte, avant de s’emporter contre la « grotesque provocation » du ministre. « Et moi je suis la reine d’Angleterre », a renchéri la sénatrice PS Laurence Rossignol. « Personne n’a craqué. Vraiment ? », a interrogé le député écolo Benjamin Lucas, en référence au discours d’Olivier Dussopt en conclusion de l’examen du texte à l’Assemblée nationale.

Elle se vante : c’est pas un rossignol, c’est un merle !
Le ministre n’est pas un robot: les doctrinaires se gaussent…

Bref, depuis que le quotidien a publié sa Une, c’est à un véritable festival de blagues (plus ou moins inspirées) auxquels se livrent les représentants de la gauche, ce qui ne les empêche pas d’exprimer leur agacement. Exemples ci-dessous :

Parmi les révolutionnaires trotskistes, caricaturer, c’est raisonner,
démontre le meneur du NPA…
Je manifeste, donc je suis…

Reste à savoir si l’argument du ministre prendra auprès de l’opinion, à deux jours d’une mobilisation sociale d’ampleur qui continue d’avoir le soutien de la population. Selon un sondage YouGov pour Le HuffPost, une courte majorité de Français se dit d’ailleurs favorable à « mettre la France à l’arrêt » mardi 7 mars.

Ce qui ne signifie pas qu’une « courte majorité » rejetterait le projet de réforme Macron :

Lien TikTok

Réservez dès aujourd’hui vos vacances à la prison de Fresnes !

Vos activités scénarisées, filmées et diffusées feront le buzz sur YouTube…

Des karts électriques (?)
pour respecter
la transition écologique de Macron
(si, si : on est des humains responsables,
avec, certes, des faiblesses humaines qui nous font plus humains que les autres !)

Amateurs de sensations (très) fortes – karting endiablé en roue arrière, élection de Mr Maillot mouillé et création de lien chaud (si affinité ou non) -, Dupond-Moretti vous y réserve le meilleur accueil à des prix défiant toute concurrence:  » Ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paie « , comme dirait le capitaine de pédalo, remplacé au pied levé par de grands gaillards, garantis Noirs par Me Alain Jakubowicz. L’ex-président de la LDH – ô combien humaine – n’a d’yeux que pour eux. Et en prison, école de la vie, la chair est faible, même très faible pour les plus faibles.

Comme l’humaniste au faciès, estampillé LDH, Manuel Valls, alors député-maire d’Evry déambulant sur un marché de sa commune multiculturelle, s’adressa à son directeur de cabinet : « Belle image de la ville d’Evry… Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos ! » 

Vous pourrez tirer sur la ficelle ,
en toute ‘libertad’…

La prison de Fresnes manque en effet cruellement de mâles blancs, de whites et de blancos hétéros (et violeurs ?), selon Alain Jakubowic. Et Sandrine Rousseau ou Caroline de Haas ?

Fort de cette expérimentation réussie, la start-up nation Macron étend le format. De source proche du dossier, dès la rentrée de septembre, les rectorats organiseraient , en cachette du ministre Pap Ndiaye – dont on ne sait où il est, s’il existe ou si c’est un black face de Benoît Teste (secrétaire général de la FSU, co-gestionnaire dominant de l’Education nationale), un Kohlantess des collèges et des lycées défavorisés.

L’argent public de l’ARS est-il détourné et faut-il donc encadrer cette allocation?

Un justificatif règlerait-il le sujet des abus contre la solidarité ?

Pécore élue des Hauts-de-Seine,
à la faveur du désistement de Frédérique Dumas (LREM)

Les contribuables ont le droit de savoir à quoi est employée l’ARS ? Les députés souhaitent avoir un droit de regard.

Encadrer l’utilisation de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) pour lutter contre la fraude. Tel est l’objectif de la proposition de loi (PPL) déposée par une partie du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, le 4 août dernier.

Bregeon traite par le mépris les signataires de cette proposition, parmi lesquels figurent l’actuelle présidente de LR, Annie Genevard, et plusieurs représentants de la jeune garde de la droite, comme Pierre-Henri Dumont ou Virginie Duby-Muller, proposent notamment que l’ARS soit versée sous forme d’un titre spécial de paiement dénommé «bon de rentrée scolaire», librement utilisable auprès d’enseignes répondant à des critères objectifs.

Enfin, les parlementaires LR soumettent également l’idée que cette aide aux familles dont les ressources se situent sous un certain plafond ne le soit uniquement sous réserve de la production d’un certificat authentique de scolarité, ce qui ne paraît être une évidence qu’auprès des honnêtes gens.

Par ailleurs, ils suggèrent qu’une partie de cette aide soit versée aux communes qui s’occuperaient alors elles-mêmes de «commander en gros» et de fournir aux élèves un pack de fournitures scolaires. A l’exclusion d’écrans plats, comme dénoncé par ,

Dimanche 29 août, le ministre de l’Education est invité de France 3 pour aborder la rentrée scolaire qui s’annonce. Au milieu de nombreuses questions sur le protocole sanitaire prévu à l’école, Jean-Michel Blanquer est ensuite interrogé sur la proposition d’une députée MoDem – Perrine Goulet, ex-LREM – de verser l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sous la forme d’un bon d’achat.

Une idée jugée « intéressante » par le ministre, qui ajoute alors : « on sait bien, si on regarde les choses en face, que parfois il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments », relayant les témoins que l’allocation de rentrée, censée être versée aux ménages les plus pauvres, notamment immigrés, n’est pas utilisée que pour les fournitures scolaires.

La proposition raillée par la péronnelle de la majorité relative présidentielle est une reprise de celle de Jean-Michel Blanquer, ministre de Macron:

« Ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye » (Hollande, 6/11/2014)

Publiée sur le site de l’Assemblée nationale, à l’approche de la rentrée scolaire, sans attendre celle du Parlement – en octobre, cette proposition de loi de la droite a déjà suscité de vives réactions populistes.

Le RN et Renaissance, même son de cloches. La porte-parole et députée Renaissance – l’ex-LREM discréditée par le premier quinquennat Macron et ébranlé aux législatives – Maud Bregeon, la détestable qui se donne des airs supérieurs sur les plateaux de télé, n’a pas manqué de se distinguer. Elle a par exemple ironisé sur Twitter : «Heureusement, on peut toujours compter sur LR en mal de nouvelles idées, pour poser une PPL en plein mois d’août, afin de lutter contre tous ces mauvais pauvres qui utilisent mal leurs allocations de rentrée», a-t-elle polémiqué, sans s’interroger sur le bon emploi des deniers publiques.

«S’il y a bien une valeur sûre chez Les Républicains c’est bien leurs attaques systématiques de ces salauds de pauvres qui ne savent pas gérer leurs allocations et qui profiteraient de la solidarité nationale», a également réagi – sur le même ton – le sénateur du camp présidentiel Xavier Iacovelli. Des éléments de langage imposés…

Même indignation du côté de la gauche. «Ceux qui ont refusé de taxer les superprofits, de conditionner les aides aux entreprises s’en prennent maintenant aux plus pauvres, au cœur des vacances. Logique. Indigne», s’est par exemple indigné le député NUPES-EELV, ex-Génération.s Benjamin Lucas, dans leur logique de lutte des classes, quand ils n’opposent pas les religions. A 31 ans, ce fils d’agrégés – qui n’a donc pas connu la pauvreté dont il parle – est un apparatchik versatile qui n’a jamais exercé de métier dans la vraie vie…

Un sujet très inflammable

Cette proposition n’est pas nouvelle. Le député LR Pierre-Henri Dumont, à l’initiative sur ce texte, avait déjà déposé la même PPL en 2020. A l’époque, déjà, les réactions avaient plu (en averse !), de nombreux démagogues politiques lui reprochant «de pointer du doigt» les familles défavorisées. Les pointeurs EELV se trouvent être des islamo-gauchistes ou des

«Ceux qui s’insurgent ne comprennent pas le principe de cette proposition. Elle ne vise pas à diminuer la somme donnée aux familles ni à les accuser de quoi que ce soit mais bien à s’assurer que tous les enfants qui en ont besoin puissent recevoir du matériel de qualité», explique le représentant de la nation.

L’an dernier, Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Education nationale, avait suscité la controverse en estimant que l’idée de verser l’allocation de rentrée scolaire sous forme de bon d’achat était «intéressante», expliquant ensuite que les «achats d’écrans plats» étaient «plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments». A l’époque, l’aile gauche du gouvernement, avait critiqué cette gestion en bon père de famille des deniers de l’Etat, puisque l’ARS coûte à la collectivité, foyers sans enfants et retraités.

Sobriété énergétique, sauf dans la cour de l’Elysée

Pendant le Conseil des ministres, les voitures et les clims des voitures gouvernementales tournent

Interrogé à l’issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a reconnu la faute environnementale et a encouragé les journalistes et citoyens à continuer à pointer les écarts de conduite des ministères. « C’est ça qui accélérera nos changements de comportements« , promet-il.

Après les multiples appels à la sobriété énergétique envoyés par le gouvernement depuis la mi-juillet, voilà une image qui tranche avec les discours : les voitures ministérielles vides alignées dans la cour de l’Elysée, moteurs et climatisations allumés. Lien TikTok

https://www.tiktok.com/@lucillelucyl/video/7125913347563752710?_t=8UVKayWQq6I&_r=1

Et pour cause : au cours du dernier Conseil des ministres, le journaliste de franceinfo Benjamin Mathieu a pointé la négligence des donneurs de leçons:

La consigne passée depuis 15 jours

Depuis une quinzaine de jours, une consigne avait pourtant bien été donnée aux ministères de ne plus faire tourner les moteurs à l’arrêt, confirme une source proche de l’exécutif à franceinfo. Avant que la Première ministre elle-même, dans une circulaire, demande aux ministères et aux administrations « l’exemplarité » en matière de sobriété énergétique lundi 26 juillet en tout début de semaine.  

Cinq jours plus tard, l’image est donc au moins malvenue, au pire déplorable pour le gouvernement. Interpellé lors de la conférence de presse, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, l’a reconnu : « Vous avez raison, il faut faire attention à tout. »

Macron se déclare « protecteur » des Français, mais les Français doivent tenir ses ministres par la main.

« A chaque fois qu’on ne fera pas [attention], vous ne nous raterez pas. Eh bien vous savez quoi ? Tant mieux parce que c’est ça qui accélèrera nos changements de comportements. » (pirouette d’Olivier Véran)

O. Véran était censé nous protéger de l’épidémie de covid: les moutons étaient bien gardés.

Valls (LREM) s’est fait balayer par le candidat LREM dissident à la législative anticipée

Le cynique Macron soutient son candidat dissident contre Valls, son candidat officiel

Macron soutient le vainqueur, quel qu’il soit:
Valls éliminé, ce sera l’autre

Investi par la majorité présidentielle dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, Manuel Valls, l’ancien premier ministre s’est confronté au député sortant, qui a refusé de se retirer.

Par les urnes, il voulait prouver que son parti a fait le mauvais choix. Dès le 5 juin, date du premier tour des législatives, dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, le député sortant Stéphane Vojetta a éliminé Manuel Valls, investi à la surprise générale par La République en marche (LREM) dans le territoire électoral regroupant …l’Espagne, le Portugal, Andorre et Monaco.

“En tant que député proche et, je pense, apprécié de mes compatriotes, j’étais le candidat naturel à l’investiture dans cette circonscription où j’ai posé mes valises il y a une vingtaine d’années”, expliquait Stéphane Vojetta dans un communiqué annonçant le maintien de sa candidature, le 5 mai.

Stéphane Vojetta avait été depuis exclu de son parti, mais il était resté fidèle à Macron: le marcheur de la première heure compte intégrer tout de même la majorité en cas de réélection au second tour. 

«C’est la caricature de ce contre quoi je suis entré en politique avec Emmanuel Macron.»

Militants et sympathisants LREM regrettèent une décision “injuste” de leur parti. “Ce n’est pas respecter l’ADN de La République en marche, qui est de porter le renouveau démocratique”, soutient également Nathalie Coggia, candidate suppléante. 

Pour Stéphane Vojetta, les électeurs de la circonscription n’ont pas besoin d’“un ancien premier ministre, un ancien président ou un ancien pape pour les représenter”, mais “quelqu’un qui les comprend, qui les connaît, qui leur ressemble”.

De son côté, Manuel Valls mise sur sa légitimité et ses liens avec sa région natale. “Je suis né en Espagne il y a presque 60 ans. J’y ai vécu. Vous connaissez mes liens, ma double culture avec ce pays et au fond, ma conception de la politique, c’est l’action et l’engagement basé sur la légitimité du suffrage universel”, expliquait l’ancien premier ministre, au Grand Rendez-vous Europe 1/CNEWS/Les Echos, le 8 mai dernier.

Tombeur madrilène du Catalan Manuel Valls

Après cet échec cuisant, l’ancien premier ministre de François Hollande a appelé à faire barrage au candidat de la Nupes, avant de supprimer son compte Twitter.

Nouveau fiasco pour l’ex-premier ministre, qui avait échoué à se faire élire lors des municipales à Barcelone en 2019. « Je prends acte des résultats. (…) Si la dissidence et la division ont semé la confusion, je ne peux pas ignorer mon score et le fait que ma candidature n’a pas convaincu », a-t-il dit sur Twitter en appelant à faire barrage au second tour au candidat de la Nupes, Renaud Le Berre.

L’annonce, le 5 mai, de l’investiture de l’ex-Premier ministre avait fait l’effet d’une bombe dans cette circonscription, surtout chez les Français résidant en Espagne. Stéphane Vojetta, député sortant portant les couleurs de La République en marche (LREM), avait décidé de se maintenir face à ce « parachutage », tout en promettant, s’il était élu, de rester « un soutien loyal » de Macron.

Le député sortant appelle à la « réunification »

Indiquant sur son compte Twitter être qualifié pour le second tour, Stéphane Vojetta a appelé dimanche soir la majorité présidentielle à « se réunifier derrière (sa) candidature ». « Mais elle doit aussi prendre acte du message envoyé par les électeurs : une exigence de moins de verticalité, de plus d’écoute du terrain, et d’un véritable renouvellement de nos pratiques et de nos personnels politiques », a-t-il ajouté.

Pour ces législatives, Manuel Valls pensait pourtant pouvoir rallier les électeurs grâce à son CV et à son réseau. « Ma seule candidature a mis les projecteurs sur les Français de l’étranger », avait-il ainsi expliqué dans un entretien avec l’Agence France-Presse à Madrid. « Je veux faire bénéficier les Français de mon expérience et de mon influence (…), de ma voix forte », martelait-il.

Son fiasco final est un fiasco pour Macron. Ce nouveau revers de cet ancien poids lourd du Parti socialiste, qui avait quitté la vie politique française il y a quatre ans pour tenter de conquérir, en vain, en 2019 la mairie de Barcelone, sa ville natale, est un échec pour Macron qui a validé son investiture LREM.

Il a été particulièrement raillé par la Nupes. « C’est ce qu’on appelle un bon dimanche soir pour entamer la dernière semaine de campagne en France ! » a tweeté Manon Aubry, eurodéputée de La France insoumise, tandis qu’Adrien Quatennens, numéro deux du parti de Jean-Luc Mélenchon, a publié une photo du leader et d’autres parlementaires de LFI brandissant des pancartes « Bon débarras ».

Macron, battu pour la première fois, dans un sondage

Pécresse donnée gagnante du second tour face à Macron, selon un sondage

Vers la fin des zig-zag de l’invertébré de l’Elysée ?

Une enquête Elabe pour L’Express et BFMTV, deux organes de presse macroniens, place la candidate des Républicains à 52% des suffrages au second tour.

La dynamique se poursuit à droite. Elabe donne Valérie Pécresse – tout juste investie par Les Républicains à l’issue de leur congrès – est donnée gagnante de l’élection présidentielle face à Macron. En près de cinq ans, seul Xavier Bertrand avait réussi à se placer à droite dans une telle position.

Marine Le Pen perd cinq points, Jadot -1 et Hidalgo -1

Cette fois-ci, la candidate LR se qualifierait pour le second tour. Avec 20% des intentions de vote, soit une hausse de 11 points, elle casse le schéma pré-établi d’un duel souvent annoncé entre Marine Le Pen (15%) et Emmanuel Macron (23%, -2 points).

La prétendante du Rassemblement national chute de son côté cinq points, par rapport à la dernière étude du 24 novembre, comme si elle était la variable d’ajustement des sondeurs , tandis qu’Eric Zemmour (14%) en reprend un, après la tenue de son meeting à Villepinte dimanche dernier, si réussi soit-il. Elabe donne ainsi à penser que les parasitages antifas et indigénistes de ses rassemblements seraient efficaces: une incitation des macroniens d’Elabe au chaos par l’ultra-gauche ?

Ce mardi, face à sa dynamique sondagière, la présidente de la région francilienne a voulu garder la tête froide sur BFMTV : «Les sondages, ça va, ça vient», « comme la queue du chien » : allusion aux zigzags de Macron ? Avant d’expliquer le fait que les Français ont «une envie d’alternance concrète, avec des solutions concrètes pour le pays, avec des solutions aux problèmes des Français, et c’est nous qui incarnons aujourd’hui ces solutions. J’en suis heureuse, mais ce n’est qu’un début. Il faut que j’aille convaincre les Français que nos solutions sont les bonnes.»

Sur BFMTV, le porte-parole du RN Laurent Jacobelli n’a pas jugé, quant à lui, utile de prêter plus d’intérêt qu’il ne le mérite à un sondage qui exclut sa candidate du second tour. L’étude présenterait «la guerre des mondialistes et des libéraux : Monsieur Emmanuel Pécresse ou Madame Valérie Macron ou l’inverse.» Selon lui, le «résultat se fera dans les urnes, ce n’est pas les sondeurs qui décident. Maintenant, c’est projet contre projet.»

Fait politique majeur, Valérie Pécresse enregistre un score inédit au second tour

Avec 52%, la candidate l’emporterait face au chef de l’Etat, non déclaré, mais pourtant donné favori. En septembre dernier, une étude Ifop-Fiducial  – marqués à gauche – avait déjà laissé présager un bras de fer entre les deux prétendants, donnés chacun à 50%. L’ancienne ministre n’avait toutefois pas le score nécessaire pour se qualifier au second tour, et l’écart s’était ensuite creusé en faveur de Macron.

Sur France 5, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a également souhaité relativiser ces nouveaux chiffres : «Il y a aura un débat dans le cadre de la présidentielle. Et le débat n’a pas encore commencé, n’a pas encore démarré. Le président de la République n’est pas encore candidat (…). Les Français n’ont pas encore l’esprit à la campagne.» Mais Macron fait campagne sur son temps de chef de l’Etat ! Et de balayer d’un revers de main la dynamique de la candidate LR : «Je commente assez peu les sondages. (…). Il y a toujours un effet post-primaire. On s’en souvient à l’époque de François Fillon ou même de Benoit Hamon.»

Pécresse récupère logiquement des points sur Xavier Bertrand, l’élu des Hauts-de-France qui a longtemps été le seul candidat de droite donné en capacité de battre le locataire de l’Elysée, tant que le risque qu’il se représente n’a pas été réel.

En revanche, la gauche reste prise dans le cul-de-basse-fosse. Le candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, stagne à 8% (-1 point), pareil pour l’écologiste Yannick Jadot à 7% (-1 point). Quant à la candidate socialiste, Anne Hidalgo, qui recule encore et s’effondre de son côté à… 3% (-1). Elle est donc en train de mettre le Parti socialiste sur la paille: le PS ne serait pas remboursée de ses frais de campagne et la maire Hidalgo ruinerait définitivement le Parti socialiste. C’est pourquoi le parti envisagerait d’envoyer Christiane Taubira se faire étriller dans les isoloirs.

Sondage bidonné ?

Sananès ? Qui en voudrait à sa table pour Noël ?

Ce ne serait pas le premier, mais il faudrait quatre millions d’adhésions en quelques heures, pour que soit crédible le bond en avant de la candidate Les Républicains, alors que Pécresse vient tout juste d’être investie par Les Républicains en congrès. C’est donc un chiffre qui jette le doute sur la pseudo-enquête d’Elabe, filiale de la holding Benplc Holding à Puteaux (détenue par Marie-Rose Beslin et Bernard Sananès, gérants) et marque commerciale du cabinet d’études et de conseil fondé par Bernard Sananès (ex-CSA, groupe Havas, avant l’arrivée de Vincent Bolloré), face de Judas qui est en cheville avec BFM.

Si le candidat LFI reste sous les 10%, cela ne l’empeche pas de railler le sondage en lui-même sur Twitter : «Gonflette au gaz hilarant chez sondeur Elabe : +11 points à Pécresse qui prend 6 points à la gauche. On y croit.»


*Echantillon de 1.474 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, dont 1.354 inscrits sur les listes électorales. Interrogation par Internet les 6 et 7 décembre2021. Terrain effectué intégralement après la désignation de Valérie Pécresse et les meetings d’Eric Zemmour et de Jean-Luc Mélenchon.

Marseille: des dealers font leur pub sur internet

Macron soutient-il cette start-up du 10e arrondissement de Marseille EELV-PS-PCF ?

La cité Chateau Saint-Loup, traverse Chante Perdrix

Les trafiquants de mort ont un gros appétit à Saint-Loup, Marseille. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux l’atteste : des dealers de la cité Château Saint-Loup, dans le 10e arrondissement de Marseille, dont le maire, Lionel Royer-Perreaut, est
député suppléant des Bouches-du-Rhône, font leur publicité sur internet. Dans un clip, ils vantent le bon accueil réservé aux clients et exposent leur marchandise.

Sous le nez du maire, Lionel Royer-Perreaut, 43 ans, diplômé en …agronomie, ancien auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de …Défense nationale et engagé dans la lutte contre la …toxicomanie et l’aide à l’enfance en danger, il y a 20 ans, avant de participer également à de multiples travaux sur l’implantation en France de la …mafia. En 2016, il sera élu Conseiller Métropolitain et Vice-Président du Conseil de Territoire en charge de …la voirie, donc du « fini, parti », illustré, encore cette année, par huit jours pleins de grève FO-CGT en septembre (photo ci-dessus).

Un maire macronien à la mairie « Printemps marseillais »

Les GAFA favorisent la relance de l’économie souterraine…

Comme pour vendre une quelconque marchandise, rendez-vous sur internet. La technique n’est pas nouvelle, mais c’est un exemple de plus qui fait réagir dans le 10e arrondissement de Marseille, dans les quartiers sud. Une vidéo circule actuellement sur les réseaux sociaux où on voit des dealers de la cité Château Saint-Loup faire la promotion de leur marchandise : adresse du lieu traverse Chante-Perdrix, horaires d’ouverture, liens pour contacter les vendeurs… 

Tout a été pensé pour séduire le client : des images par drone où on se promène dans la cité et les cages d’escaliers, musique rap, présentation de la marchandise. Fautes d’orthographe en prime, les vendeurs assurent même « un accueil chaleureux« aux clients et un service continu toute la semaine. Sur les réseaux sociaux, les clients peuvent suivre en direct l’état des stocks et passer commande. Des messages avec photo de la cocaïne disponible étaient encore postés ce jeudi soir.

Spot, rap, drone… tous les codes de la publicité grand public

L’un des policiers qui a découvert ce clip sur internet s’étonne auprès de France Bleu Provence de tous les codes de la publicité qui ont été utilisés par les dealers, sans complexe et sans chercher à se cacher. Mise à part les images finales mettant en scène une exécution choquante sous forme de règlement de comptes, le clip prête à sourire est est « même plutôt séduisant » selon ce policier. « C’est plutôt très bien fait« , constate un policier marseillais. 

La vidéo circule à grande échelle depuis 48 heures et les enquêteurs cherchent à identifier les individus sur la vidéo. Ce jeudi 11 novembre, plusieurs liens pour contacter les vendeurs ne sont plus actifs, mais la vidéo est encore présente sur Telegram par exemple et a été déjà vue plus de 21.000 fois sur Twitter. Ce qui fait réagir.

Elle a bonne mine la députée des Bouches-du-Rhône Alexandra Louis, une avocate qui dénonce ces « délinquants » (sans un mot contre les GAFAM, mais réclame des sanctions contre les clients des prostitué(e)s !) « qui tiennent en otage les habitants de ces quartiers et pourrissent littéralement la vie de nombreux marseillais. » Populisme à peu de frais.

« Un sentiment d’impuissance totale. » – Philippe Yzombard, président des comités d’intérêt de quartier du 10e arrondissement

La réaction est identique du côté des habitants. « Il y a un sentiment d’impuissance totale« , rapporte le président des comités d’intérêt de quartier du 10e arrondissement. Le représentant des habitants du secteur raconte que depuis plusieurs mois ce sont « des flyers qui sont distribués directement dans les boîtes aux lettres » pour faire connaître les tarifs de la drogue. 

Selon lui, la situation s’est aggravée depuis un an et demi et depuis la crise sanitaire. Désormais, « comme dans les quartiers nord » le trafic de drogue professionnalisé « émerge dans des quartiers qui étaient relativement épargnés« , ces quartiers sud. Par exemple, les jeunes guetteurs sont à l’entrée de la cité :, « Des barrières nous empêchent de passer, des contrôles sont effectués à l’entrée et nos coffres fouillés« . Cet habitant du 10e arrondissement reconnait que les forces de l’ordre interviennent régulièrement mais que « cela ne suffit pas« . Selon lui, c’était « plus efficace quand les CRS restaient plusieurs jours sur place« . 

La police n’a pas le droit aux drones, les trafiquants, oui?

BFM a pris bouche avec les trafiquants. Un responsable de ce point de deal a pu être contacté par BFM Marseille Provence via une messagerie privée. « C’est important de se démarquer, de ne pas ressembler à tout le monde », a-t-il expliqué en vantant ce marketing anonyme sur les réseaux sociaux. « Il n’y a ni armes, ni sang, ni violence », dit-il en qualifiant ce spot publicitaire de « sympathique ». Les antifas et les anti-racistes racisés aussi sont « pacifistes »: la presse ne qualifie-t-elle pas de « bon enfant » les manifs qui tournent mal « en marge »…

SÉCURITÉ

Drones de surveillance : Le Conseil constitutionnel interdit leur utilisation policière

Proposée dans le cadre de l’ex-article 22 de la loi Sécurité globale, l’utilisation de drones pour la surveillance des citoyens a été censurée par le Conseil constitutionnel, au même titre que plusieurs autres dispositions du texte.

L’utilisation de drones de surveillance à des fins policières est anticonstitutionnelle. Très attendue, la décision du Conseil constitutionnel au sujet de la loi Sécurité globale est sans appel. Jeudi, les Sages ont rendu leur verdict et ont censuré — totalement ou partiellement, 7 des 22 articles pour lesquels ils avaient été saisis après l’adoption du texte par le Parlement le 15 avril dernier.

Pas de drone de surveillance

Parmi les articles passés au crible par le Conseil constitutionnel, les articles 47 et 48 de la loi Sécurité globale (ex-article 22), qui avaient soulevé à l’époque beaucoup d’inquiétude chez les défenseurs de la vie privée. Le texte visait en effet à autoriser les services de l’État et la police à capturer, enregistrer et diffuser des images de la voie publique réalisées à l’aide de drones de surveillance. Si les Sages ont reconnu l’utilité d’un tel dispositif, notamment en cas de manifestation par exemple, ils estiment cependant qu’un tel moyen de surveillance ne peut être mis en place de manière récurrente, “pour toute infraction, y compris pour une contravention”. Les deux articles ont été totalement censurés, et ne seront donc pas opposables.

Le délit d’identification n’en sera pas un

Autre sujet qui avait cristallisé les tensions dans le débat public il y a quelques mois, l’article 52 (ex-article 24) de la loi Sécurité globale, qui prévoyait d’interdire la diffusion d’images policières capturées par des citoyens, sous peine de poursuites judiciaires. Dans son verdict, le Conseil constitutionnel a notamment censuré le premier paragraphe de l’article, qui punit de 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende “la provocation, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, à l’identification d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de la police municipale lorsque ces personnels agissent dans le cadre d’une opération de police”

D’après les informations recueillies par France Bleu Provence, les CRS devraient intervenir dans les prochaines heures à la cité Château Saint-Loup. Les voilà prévenus…

Piolle vs Rousseau : un duel d’ayatollahs verts à EELV

Piolle – Rousseau : le match de l’aile gauche d’EELV

Piolle ne se lève pas pour Rousseau

L’exterminatrice
de l’espèce des machos blancs, face à un spécimen menacé

Candidats à la primaire écologiste, Eric Piolle et Sandrine Rousseau partagent un positionnement idéologique à la gauche d’EELV. Mais qu’est-ce qui les distingue: programme, notoriété, expérience politique, genre?…

« L’écologie, ce n’est pas des hommes blancs à vélo dans les villes. » Ce 22 juillet, la saillie est de Sandrine Rousseau dans l’émission Backseat diffusée sur Twitch. « Je ne fais pas confiance aujourd’hui à des personnes politiques, en l’occurrence des hommes [sic], qui n’ont pas déconstruit, qui n’ont pas traversé d’événements qui les ont déstabilisés dans leur vie pour mener ce qu’on a à mener, » débite la candidate sexiste à la primaire écologiste. Un indice sur la blessure qui marque sa ligne politique, mais dans laquelle il est difficile de ne pas voir aussi une banderille à ses principaux adversaires écolos. Et, au premier chef, à Eric Piolle positionné, comme elle, à l’aile gauche radicale et intolérante d’EELV.

Début juillet, coupant déjà… l’herbe sous les pieds de la castratrice dans un registre semblable, le maire de Grenoble se declara l’« allié des luttes féministes », qui « assume de grandir, d’être éduqué, d’être rééduqué aussi, d’être déconstruit et reconstruit par ces luttes féministes ». Plus bas dans la bassesse, il faut creuser!

A l’approche de l’été, le maire de Grenoble fit une tournée des régions abondamment relayée par la presse, pendant que l’insécurité galoppante de sa ville était illustrée de plusieurs meurtres en pleine rue. Au cœur de l’été, les deux candidats ont tenté d’imprimer leur marque face à un Yannick Jadot (membre des Verts depuis 1999 et ex-directeur des campagnes de Greenpeace France de 2002 à 2008), plus politique et modéré, en gros sabots. « Idéologiquement, ils sont un peu sur le même créneau, au sens qu’ils se distinguent de Jadot que l’on accuse d’avoir des affinités hors de la gauche, » abonde Daniel Boy, directeur de recherche émérite au CEVIPOF et spécialiste de l’écologie politique.

Rousseau tente un coup bas lors des journées d’été d’EELV à Poitiers. La candidate dit avoir été « violemment poussée » par le maire de Grenoble. La presse rapporte l’accusation de brutalité policière machiste, mais l’accusatrice nuance bientôt ses propos: on ne l’a pas bien comprise! Et un scandale inutile,  selon l’auteur présumé de ces violences conjugales dans la famille EELV, qui souhaite plutôt rassembler les Verts derrière son projet, quitte à violenter les Français de tout genre. 

Mais qu’est-ce qui les distinguent à l’aile gauche d’EELV?

Expérience politique

Maire depuis 2014 d’une ville de plus de 400 000 habitants, Éric Piolle dispose à première vue d’un solide atout pour témoigner de son expérience politique. « Si on veut tenir compte de l’expérience politique, Éric Piolle a un mandat de maire et le début d’un deuxième derrière lui, concède Daniel Boy, mais dans le parti Sandrine Rousseau est beaucoup plus expérimentée. » Vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 2010 à 2015, l’économiste de formation a été porte-parole d’EELV de 2013 à 2016 et secrétaire nationale adjointe du parti de 2016 à 2017, année où elle démissionne de la direction pour se consacrer à la lutte contre les violences sexuelles, dans la foulée de l’affaire Baupin. « Sur l’expérience politique, ils sont un peu à égalité » assure Daniel Boy.

Notoriété

Au rayon de la notoriété, Éric Piolle et Sandrine Rousseau disposent a priori d’un sérieux retard sur Yannick Jadot, figure de la campagne réussie des européennes de 2019 et vainqueur de la précédente primaire du parti. L’enjeu pour les deux, implantés localement, consiste à se construire une stature nationale. C’est ce qu’a entrepris Éric Piolle en entamant un itinéraire à travers la France au cours de l’été, passant par Rodez, La Rochelle, Rennes ou Bordeaux. Sur les réseaux sociaux, c’est d’ailleurs le maire de Grenoble qui semble tenir l’avantage en termes de notoriété, avec environ 22 000 j’aime sur sa page Facebook, contre environ 6 000 pour Sandrine Rousseau. Sur Twitter un peu plus de 55 500 personnes suivent l’ancien cadre de Hewlett-Packard et 28 800 la vice-présidente de l’université de Lille. Mais la notoriété ne fait pas tout à une primaire, nuance Daniel Boy : « Je ne suis pas certain que cela aide Éric Piolle, les adhérents savent qu’à partir du moment où on est propulsés candidat d’un parti, on gagne très vite en notoriété ». D’autre part, Sandrine Rousseau a été assez fortement médiatisée et identifiée pour son engagement féministe et son combat contre les violences sexuelles, à la suite de l’affaire Denis Baupin qu’elle avait accusé publiquement de harcèlement et d’agressions sexuelles.

Soutien du parti

Malgré son expérience à la direction d’EELV, Sandrine Rousseau ne semble pas disposer d’autant de soutiens qu’Éric Piolle parmi les figures des formations organisatrices de la primaire. D’après un article du Monde fin juillet, parmi tous les candidats, c’est le maire de Grenoble qui aurait reçu le plus de parrainages, de la part des plus de 200 parrains et marraines désignés par les partis organisateurs – 28 étaient requis pour participer au scrutin. L’édile en aurait obtenu plus de 50 contre une quarantaine pour Yannick Jadot et une trentaine pour Sandrine Rousseau et Delphine Batho. Éric Piolle dispose de l’appui de plusieurs cadres importants d’EELV, dont l’eurodéputé David Cormand ou Alain Coulombel, porte-parole de la formation.

Programme 

Pas évident à première vue d’identifier les nuances idéologiques entre Éric Piolle et Sandrine Rousseau. Tous deux incarnent l’aile gauche d’EELV. Parmi leurs propositions, l’économiste veut « renforcer la taxe carbone », « proposer un revenu d’existence sous conditions de ressources » ou « créer un crime d’écocide » pendant que le maire de Grenoble souhaite un « revenu minimum garanti dès 18 ans », une sortie de l’élevage industriel dès 2030 ou « un ISF climatique pour taxer les plus pollueurs des particuliers ».

Sandrine Rousseau accorde une place particulièrement importante dans son programme et ses interventions publiques aux thématiques sociétales, parmi lesquelles le féminisme ou la lutte contre les discriminations. La vice-présidente de l’université de Lille propose par exemple le CV anonyme obligatoire et l’imprescriptibilité des violences sexuelles envers les mineurs. « Sa principale caractéristique c’est son combat féministe, avance Daniel Boy, elle incarne de façon plus forte que les autres candidats ce combat, ça lui donne une force, reste à savoir si cela lui permettra de convaincre ». Car son positionnement sur les sujets sociétaux ne fait pas nécessairement l’unanimité. L’économiste adopte une ligne à la fois intersectionnelle, c’est-à-dire qui analyse la manière dont différentes discriminations (genre, race, classe sociale) se combinent et surtout distincte de l’universalisme républicain traditionnel. « La France est en train de basculer vers un fascisme rampant où la seule question est la laïcité et l’exclusion de l’autre » lançait-elle en juillet au festival des idées de la Charité sur Loire.

Eric Piolle a lui dévoilé son programme ce 16 août dans les titres de presse du groupe Ebra. Parmi ses mesures phares, le candidat projette de créer 1,5 million d’emplois « grâce à la transition écologique » et une revalorisation des salaires « d’au moins 10 % ». « Eric Piolle avance des choses très fortes, je ne pense pas que Sandrine Rousseau apporte des choses aussi précises, selon le sentiment flou de Daniel Boy. « Mais peut-être qu’elle se rattrapera, » suppute le faux-cul.

Communication

Comme évoqué, Sandrine Rousseau et Eric Piolle tentent de profiter de l’été pour mettre en avant leur candidature. Ces derniers jours, la première a multiplié les matinales : RMC (légitimiste) le 10 août, Europe 1 (conservatrice) le 12 et France Inter (gauchiste) ce 18 août. Une montée en puissance ?

En parallèle de son « grand débat national » sur les routes de France (pour recueillir des promesses de parrainnage), Eric Piolle, qui multiplie ses interventions médiatiques, enchaîne abondamment les interventions et les vidéos sur les réseaux sociaux, par exemple pour tacler Emmanuel Macron sur l’accueil des réfugiés afghans.

Des prises de position qui l’ont exposé à la moquerie. Le Canard Enchainé s’en est ainsi donné à cœur joie en lui décernant deux semaines de suite le « melon d’or ». Cette semaine pour avoir directement interpellé Lionel Messi sur Twitter : « Bonjour Lionel Messi ! Comme nous, vous avez vu l’impact du geste de Ronaldo sur CocaCola. Vous serez ce soir au JT de TF1, 48 heures après la sortie du rapport du Giec sur le climat. Chaque voix compte pour pousser nos dirigeants à agir, enfin. On compte sur vous ? ». « Le sextuple Ballon d’or argentin, sans doute intimidé par Piolle, ne lui a pas encore répondu,» ironise le Canard dans son édition du 11 août.

La semaine précédente, le journal anarchiste raillait une autre intervention : « En vacances à La Rochelle, l’édile, candidat à la primaire écolo, s’est confié avec la plus grande simplicité au « Journal du dimanche » (8 août) : « J’ai l’expérience de la victoire et de l’exercice du pouvoir. Je suis le centre de gravité au cœur d’un arc humaniste allant de Matthieu Orphelin à La France Insoumise » (LFI) ». A ce niveau, ce n’est plus le melon, mais bien la pastèque, verte à l’extérieur, mais rouge à l’intérieur.

«Blanchité alimentaire», nouveau délire raciste à Science Po

Une chercheuse du CNRS avale de travers

La «blanchité alimentaire» contribuerait à «renforcer la blanchité comme identité raciale dominante», selon Mathilde Cohen, chercheuse au CNRS.

Dans le cadre d’un séminaire organisé par Sciences Po Paris et l’Université de Nanterre, cette chercheuse a défendu le concept de «blanchité alimentaire» comme outil de «l’identité raciale dominante». L’école se défend, affirmant ne promouvoir «aucune théorie ni école de pensée particulière».

La gastronomie française, raciste? C’est ce qu’a expliqué une chercheuse dans une intervention qui suscite depuis la polémique sur les réseaux sociaux, à l’occasion de la «semaine doctorale intensive» organisée par l’École de Droit de l’Institut d’études politiques de Paris chaque année. «Le repas français est souvent représenté comme un rituel national auquel tous les citoyens peuvent participer à égalité», introduit-elle. Jusqu’ici, on ne saurait lui donner tort. Mathilde Cohen, chargée de recherche au CNRS mais également maître de conférences à l’université du Connecticut aux États-Unis, continue: «les habitudes alimentaires sont façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches.»

La «blanchité alimentaire» participerait à «renforcer la blanchité comme identité raciale dominante», en s’imposant dans la société à l’aide du droit, si l’on en croit la chercheuse. Elle appuie son raisonnement sur deux exemples: d’un côté, les cantines scolaires établies aux XIXe siècle et justifiées par «un discours racialisé et eugéniste» auraient établi les «normes blanches et chrétiennes» comme normes par défaut. De l’autre, la nationalité française aurait été accordée en fonction de «perfomances blanches» dont font partie les habitudes alimentaires. «Les administrateurs coloniaux prêtaient attention aux modes de vie des postulants, y compris leurs habitudes alimentaires: mangeaient-ils du riz ou du pain? Mangeaient-ils au sol ou attablés?», poursuit la chercheuse. «Le droit contribue à marginaliser les minorités raciales et ethnologiques en accordant à la culture alimentaire blanche française le statut de régime alimentaire privilégié et juridiquement protégé», conclut-elle.

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Pour terminer, Mathilde Cohen déplore que ce «problème» dépasse largement la France, car, souligne-t-elle, «la cuisine française est dans de nombreux pays un modèle de technique culinaire et de gastronomie.»

Sciences Po se défend

Des extraits de cette intervention ont été largement relayés sur les réseaux sociaux. Le logo de l’Institut d’études politiques de Paris, organisateur de l’événement, apparaît sur la vidéo en question, jetant le trouble sur une éventuelle approbation de ce discours par l’école. La séquence n’a pas manqué d’alimenter la polémique alors que le débat sur la prégnance de l’idéologie dite «woke» dans les universités françaises est plus que jamais d’actualité. Le député LR Eric Ciotti a par exemple regretté que l’école dont il est diplômé, «jadis d’ouverture et d’excellence, enseigne désormais des théories indigénistes, racialistes et totalement délirantes.»

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Sciences Po a précisé sknur Twitter ne promouvoir «aucune théorie ni école de pensée particulière», soulignant que la chercheuse n’enseigne pas dans l’université parisienne. «Notre Université accueille, dans le cadre du débat scientifique, la pluralité des approches contemporaines des sciences humaines et sociales, dans le respect du cadre déontologique de la recherche». Le séminaire a accueilli «une cinquantaine de vidéos sur divers sujets», s’est défendu l’établissement.

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Cette intervention controversée intervient après d’autres polémiques questionnant la place dans l’enseignement supérieur de cette idéologie «woke» venue d’Amérique. À la suite d’un article du Figaro paru en février dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait demandé au CNRS – dont est issue Mathilde Cohen – de dresser un «bilan de l’ensemble des recherches» afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme. Si le travail est toujours en cours, un rapport a montré dernièrement l’hégémonie inquiétante du discours «racialiste» et «décoloniale» dans les facs.

En mai dernier, c’est l’organisation d’un «mois décolonial»  à Grenoble dont l’Université et l’IEP isérois étaient partenaires qui avait suscité la polémique. Sciences Po Grenoble avait demandé aux organisateurs «de retirer les marques de soutiens officiels de nos institutions».

À voir aussi – Selon Eugénie Bastié, «l’idéologie «woke» est plus difficile à contrer que le communisme»https://players.brightcove.net/610043537001/4k4QmRz5g_default/index.html?videoId=6257348477001

Selon Eugénie Bastié, «l’idéologie «woke» est plus difficile à contrer que le communisme» – Regarde

Migrants : l’italien Matteo Salvini dénonce l' »arrogance » de Macron

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A 24 heures d’un mini-sommet européen sur les migrations qui s’annonce agité, Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, ci-dessus à gauche, a vivement dénoncé l’« arrogance » du président français Emmanuel Macron, samedi.

Enumérant les chiffres d’arrivées des migrants en Italie et le coût que cela a représenté pour ce pays, Salvini, qui est aussi le patron de la Ligue, sorti vainqueur des élections, a dit s’étonner que cette situation ne soit pas considérée comme un problème pour « l’arrogant président français ».

« Nous l’invitons à arrêter les insultes et à démontrer sa générosité avec des faits en ouvrant les nombreux ports français et en arrêtant de refouler des femmes, des enfants et des hommes à Vintimille« , à la frontière entre la France et l’Italie, a déclaré Salvini, cité par sa porte-parole.

« Si l’arrogance française pense transformer l’Italie en camp de réfugiés pour toute l’Europe, peut-être en versant quelques euros de pourboire, elle se fourvoie complètement », a-t-il conclu.

La France et l’Espagne ont proposé la création de centres fermés en Europe pour gérer les migrants débarquant de Méditerranée.

Ce n’est pas la première fois que  Salvini dit son fait à Macron. Il avait dénoncé notamment l' »hypocrisie » du président français après son long silence et des leçons à son voisin italien pour son refus d’ouvrir ses ports récemment à l’Aquarius, un navire de SOS Méditerranée, affrêtée par une triade de passeurs organisée en association supranationale et sans légitimité.

Vendredi, il a de nouveau appelé le président français â plus de retenue après que celui-di eût dénoncé la « lèpre » nationaliste en Europe.

« Nous sommes peut-être des populistes lépreux, mais moi les leçons je les prends de qui ouvre ses ports. Accueillez les milliers de migrants et après on en reparlera« , a lancé vendredi M. Salvini à l’adresse du président qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter.

Avions Rafale: dénigrement de la technologie française par Europe Ecologie-les Verts

Hollande veut « en finir avec le dénigrement et le découragement » ?

Il faudra commencer par en finir avec les altermondialistes !

Les ventes du Rafale décollent

Les bonnes intentions de François Hollande se heurtent d’abord aux écolos radicaux. Dressant le bilan de l’année passée lors des traditionnels vœux de nouvel an, le président a observé que 2014 a été « une année rude » mais qu’il avait « tenu bon et suivi fermement le cap », a expliqué vouloir « en finir avec le dénigrement et le découragement » en France, expliquant notamment qu’il veut « avancer, faire preuve d’audace, refuser le statu quo ». Il a aussi insisté sur le grand rendez-vous de la fin d’année 2015, la conférence sur le climat à Paris fin 2015. 

Les écolos les plus proches du Front de gauche (PCF et Mélenchon) ne cessent de tirer à boulets rouges sur Valls et son équipe socio-libérale, quelles que soient les engagements internationaux de la France et alors que certains élus EELV ambitionnent d’entrer au gouvernement après les départementales.

Le Rafale est un « ratage industriel », selon Emmanuelle Cosse (EELV)

Emmanuelle Cosse déblatère sur la vente de 24 Rafale français à l’Egypte. L’appareil est « un ratage industriel« , estime la secrétaire nationale de EELV. « Trente ans pour vendre 24 Rafale », a ironisé la responsable écologiste sur France Info, prenant pour cible un produit français disponible depuis 2002. « Il y a un an, j’ai traité le Rafale de ratage industriel français. Je le maintiens », se félicite-t-elle. 
E. Cosse veut également ignorer que le Rafale est le résultat d’un programme lancé au milieu des années 1980, sous la présidence du socialiste François Mitterrand, pour l’uniformisation des forces armées françaises.

Or, les ventes de cet avion de chasse ont longtemps souffert de leur avance technologique et de leur prix élevé. Le Rafale reste
à la pointe, visant en effet à remplacer, à l’horizon 2025-2030, les sept types d’aéronefs en service jusqu’alors dans l’Armée de l’air et la Marine nationale.

L’altermondialiste 
méprise clairement l’expertise des techniciens et ingénieurs de son pays, de Dassault  

« On peut s’interroger sur pourquoi on a autant investi dans cet avion »

La patronne des Verts s’en prend en fait à la décision de Charles Hernu, ministre de la Défense de Mitterrand, qui, le 12 décembre 1982, annonça à l’Assemblée nationale française que si ses partenaires européens, Royaume Uni et Allemagne, renonçaient à sa construction, « la France construira seule si nécessaire l’ACX », futur Rafale. Et en août 1985, Charles Hernu annonça le retrait de la France du programme européen, ce qui conduisit au lancement de deux programmes distincts, l’Eurofighter et le Rafale.

Politicienne que l’idéologie fait sortir des radars de la réalité, l’écolo fielleuse préfère-t-elle que l’Egypte achète l’Eurofighter, concurrent du Rafale? L’accord de vente en date du 16 février 2015 a été signé pour un montant de 5 milliards d’euros incluant notamment 24 rafales (mais aussi une frégate FREMM et des missiles).

EELV 
s’étonne que l’achat d’avions de chasse à la France soit la « priorité » égyptienne.
La critique émane encore d’Emmanuelle Cosse. 
Mais une certaine presse dénigre pareillement, raillant au passage certains confrères. Ainsi L’obs écrit-il:  » Les cocoricos fusent pour célébrer la prouesse de la société Dassault : enfin le Rafale a trouvé preneur. L’Egypte serait prête à en acheter un bon paquet : 24. ‘Une autre bonne nouvelle,’ nous dit Europe 1. On vante partout le « fleuron » (en fait, un énorme fiasco industriel) qui, « de l’Afghanistan à l’Irak, a fait ses preuves » (dixit « Le Figaro », journal de l’industriel qui produit le « fleuron », Dassault), lit-on dans l’hebdomadaire racheté, avant son crash, par un trio d’investisseurs multimillionnaires, Niel (Free), Bergé (luxe) et Pigasse (banque), ces deux derniers venant de critiquer, dans l’affaire SwissLeaks, les délations du journal Le Monde, dont ils sont aussi les actionnaires principaux…

Mais Noël Mamère (EELV) a encore dérapé
Mamère regarde l’heure, comme
DSK fréquente des « libertines »…

Mamère regarde l’heure,
comme DSK fréquente des « libertines »…

Bien qu’élu de la région de Bordeaux où est produit le Rafale, l’amer Mamère dénonce son pays devenu ces dernières années « le troisième marchand d’armes au monde ». 

« On n’a pas à se féliciter d’être devenus des VRP de la mort », condamne le député EELV de Gironde. Et d’ajouter, visant cette fois l’Egypte, qu’ils ont été vendus à « un dictateur », entre autres « crapules de la planète » (2011, à propos de la Tunisie… C’est le même qui, en janvier 2013 sur France 2, accusait François Hollande d’être « le soutien des généraux qui tuent le peuple algérien » et « qui se sont servis de ces gens [AQMI, MUJAO, ANSAR DINE] qui les ont nourris, qui les ont alimentés [et] qui ont destabilisé une partie du Sahel et qui se sont servis d’eux pour mieux tenir le peuple algérien en servitude […]. »
Contrairement à ce qu’il avait annoncé, le maire écologiste de Bègles, Noël Mamère, n’a pas abandonné son mandat de député. « Crapule de la planète » écolo? 

La maîtresse de Hollande protégée par les contribuables

L’exemplarité de Hollande saute Julie Gayet à pieds joints

Elle n’a aucun statut officiel, mais Julie Gayet bénéficie néanmoins d’une protection policière

blog Gayet ultra protege  comme premiere dame-13fev2015La presse socialiste se désole des nouvelles révélations de Closer.
Outre DSK qui, pour protéger impunément son image politique, a monté un réseau-écran de dissimulation de son activité sexuelle, François Hollande persiste et signe dans les manquement à la déontologie républicaine. Malgré la révélation par Closer de sa liaison avec Julie Gayet au début de l’année 2014, le chef de l’Etat fait protéger sa maîtresse par des fonctionnaires de police, comme l’ attestent des photos publiées ce vendredi.

« Elle est traitée comme une première dame…sans en avoir le statut ».

Le 5 février 2015, alors qu’elle se rendait à Rennes pour assister au tournage d’un film qu’elle produit, l’actrice a été prise en photo en compagnie de Michel M., 53 ans, un des trois officiers du service de sécurité qui accompagne le président dans son véhicule officiel. Michel. M, c’est aussi celui qui apportait les croissants à Julie Gayet et François Hollande lorsque ces derniers passaient la nuit ensemble dans l’appartement de la rue du Cirque. « On sait que ce garde du corps a des liens privilégiés avec le président, tout du moins qu’il y est très attaché, donc elle est effectivement traitée et protégée comme une première dame…sans en avoir le statut« , a expliqué Laurence Pieau, directrice du magazine, sur BFMTV.

« Il peut y avoir des menaces », raconte Sapin qui tient la bougie

Est-ce que ces nouvelles révélations vont pousser le président de la République à lever l’hypocrisie de sa liaison avec la comédienne? s’interroge-t-on, quand on veut détourner l’attention du fond du problème. De même qu’il importe moins de savoir si DSK est un proxénète sodomite que d’enquêter sur le réseaux de paravents qu’il a dressé sur ses activités, de même il importe de mettre un terme aux dépenses de l’Etat occasionnées par l’activité sexuelle la vie affective du président de la République. La surfiscalisation d’une part grandissante de la population doit-elle être plus longtemps affectée à la vie privée de Hollande ?

Michel Sapin, proche de François Hollande comme de Ségolène Royal, a fait état d’une éventualité de « menaces » pouvant justifier ces mesures que désapprouvent l’UMP, ainsi que le Parti de Gauche de Mélenchon. Le ministre des Finances, questionné par i-télé, noie le poisson en assurant, bien qu’elles ne soient pas escorté par une garde rapprochée de la République, qu’il connaît « beaucoup de personnes privées qui peuvent être soumises à un certain nombre de menaces« ! « Dès lors qu’on est dans le public, que tel ou tel commentaire est fait sur votre situation personnelle », a-t-il poursuivi allusivement, « il peut y avoir des menaces ». L’actrice est donc menacée? « Je n’en sais rien, mais j’imagine qu’éventuellement, des notoriétés de toute nature peuvent entraîner des menaces », a redit le ministre qui parle donc, comme d’habitude, sans savoir. Reste l’improbable Bruno Le Roux à interroger…

Hollande n’a rien à faire d’exemplarité

blog -Gayet au cote de Hollande a Elysee-Voici nov 2014
Les premières photos « ensemble » du couple… à l’Elysée

Un récidiviste
En novembre 2014, le magazine Voici publia des clichés du couple à l’intérieur de l’Elysée,
résidence officielle de présidents de la République. Ces scènes d’intimité saisies au palais devaient montrer que cette relation amoureuse du président avec l’actrice Julie Gayet se renforçait avec le temps, en dépit de précédentes révélations de liaison secrète qui conduisait un Hollande, casqué pour se dissimuler, dans une garçonnière de la rue du Cirque où, au petit matin, son garde du corps préféré apportait les croissants chauds.
Depuis, les rumeurs couraient. Un jour, le couple était sur le point de se séparer, le lendemain, il allait avoir un enfant. L’indifférence du président et de ses services est la seule constante de l’affaire. Personne ne veut rien savoir de l’indignation qui gronde en France: c’est avec un total mépris des Français que le couple détourne les moyens de l’Etat à ses fins personnelles.

Le président socialiste jouit de son immunité et se moque de l’opinion des Français

Hollande, l’ami des bêtes

Le ciel est-il avec Hollande: après la foudre, la neige et la pluie, quoi encore maintenant?

La politique étrangère de Giscard d’Estaing avait valu aux Français le qualificatif de « caniches » par les Anglais

Le labrador, pour faire comme tout le monde
blog -Philae et Hollande deboutLe changement maintenant, pour Hollande, c’est faire comme Mitterrand avec ‘Baltique’, hier. On peut voir le défunt président accroupi, caressant son chien, c’est-à-dire capable de sentiments, ce qui ne serait pas exactement le cas d’un successeur, pourtant socialiste et donc exemplaire, qui, face à sa petite chienne, resterait debout, mains dans le dos et de glace, gelé comme un salaire de fonctionnaire ou froid comme un robot européen qui se serait posé sur la comète Tchouri le 12 novembre… 2014. Le dernier en date des présidents socialistes, s’il n’est ni spontané, ni humain – juste humaniste ! – est à l’évidence admirablement conseillé, par un jeune prodige de la communication, il faut dire, si on répète la presse.

Trente ans plus tard, la fédération des Anciens combattants français de Montréal a fait au président Hollande le cadeau d’une jeune femelle labrador noire âgée de moins de trois mois, Philae, du nom du robot européen sus-indiqué…

Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Nicolas Sarkozy ont ainsi tous eu des labradors durant leur séjour à l’Elysée, de même que Jacques Chirac, qui avait toutefois terminé son second mandat avec un bichon maltais prénommé Sumo.

La suite des relations animalières de Hollande est en rupture avec celles de ses prédécesseurs

blog -pigeon s oublie sur Hollande-marche Charlieè11jan2015Un pigeon l’a élu entre des milliers de personnes
L’urgentiste, intime d’un dessinateur assassiné, et collaborateur de Charlie hebdo, s’emploie à effacer les preuves du crime de lèse-majesté, tandis qu’avec à propos, le reporter rapporte des scènes de liesse…

La mouche bleue qui le suit à la trace
Mais que font les services de renseignement et de l’anti-terrorisme vantés par le président et Bernard Cazeneuve flatté par Hollande ? Un DVNI (drone volant non identifié) a été repéré au-dessus de l’Elysée, mais n’a pu être intercepté par le RAID. Un autre a été vu à l’intérieur du palais mais la garde rapprochée n’a rien pu faire.  Le drone qui s’est introduit dans la salle de conférence de l’Elysée et  s’est posé sur le « front républicain » de la « gauche molle » et fumante était une mouche !

Esprit, es-tu là ?

L’ironie de la conférence presse du président veut que Hollande souhaiter faire durer « l’esprit du 11 janvier 2015″… Le pigeon et la mouche y contribueront au-delà de ses espoirs et les professeurs de FSU, hostiles aux images d’Epinal, pourront désormais enseigner l’Histoire au travers de « la fable du pigeon, de la mouche et président ».

On le voit, l’individu est plus sec et patelin que le bonhomme de l’image de légende qu’on nous en donne à longueur de JT et les animaux ne s’y trompent pas. Puisqu’ils sont, quant à eux, dotés de sentiments, a reconnu le gouvernement Valls (sans considération des engagements du candidat Hollande), faut-il leur accorder le droit de vote aux élections locales ?

Randonnée Ski Découverte de Martigues

Marcher est dans notre Nature

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Blog satirique et indépendant d'actualité politique française et d'opinion