« On continue de nous faire croire que le virus progresse, alors qu’il perd de sa virulence », indique le professeur Christian Perronne

Une intox gouvernementale : la communication du pouvoir en irrite plus d’un

Pour cet ancien membre du Haut Conseil de la santé publique, le gouvernement procède à un nouveau confinement de la France qui n’est pas vraiment avoué. Il était l’invité des « Grandes Gueules » ce lundi, à l’émussion des « Grandes Gueules ». Pourtant pour le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, Christian Perronne, le virus ne progresse pas. 

Reprise, deuxième vague… Des mots dont les media abusent et font monter une psychose depuis quelques semaines en France. En effet, la hausse du nombre de cas de malades du coronavirus laisse craindre un nouvel épisode dans cette épidémie après quelques mois de répit lié au confinement.

“On essaye de nous faire croire que l’épidémie progresse partout dans le monde alors que c’est faux. L’épidémie régresse, le virus a perdu de sa virulence et la mortalité est en train de baisser. En France, on est passé à moins de 10 décès par jour. On a eu un petit pic à un peu moins de 20 décès par jour il y a quelques semaines parce que tout le monde s’était brassé dans la population avec les vacances, mais là ça repart à la baisse”, en terme de dangerosité, indique-t-il en précisant qu’il y a tout de même toujours des cas hospitalisés. 

Il estime qu’à moins de 10 décès par jour en France, ce n’est pas plus que n’importe quel autre virus respiratoire chaque année.

Les tests PCR faussés ?

“On est en train de confiner tous les Français même si ce n’est pas un vrai confinement avoué. On ne peut plus sortir dans la rue sans un masque. On est en plein délire”, estime-t-il. 

Il dénonce également les tests Covid gratuits qui modifient les données de l’épidémie.

« C’est délirant de vouloir faire tester un million de personnes, comme l’a annoncé le gouvernement. Les tests PCR ont 3% de faux positifs (image ci-dessus). Ca veut dire que si on teste un million de personnes, on aura 3000 faux malades. Il faut remettre ces tests sur prescription médicale dans des cas où c’est logique de le faire”, assure-t-il.

Encore une rave-party illégale: la France fait la fête dans la Creuse, en pleine pandémie

Creuse : plusieurs centaines de personnes participent à une rave-party illégale

Ces centaines de fêtards n’ont qu’une vie: pour mettre en péril celle de leurs proches ?

Rien, ni personne pour arrêter entre 400 et 500 festivaliers de se rassembler, épidémie ou non, samedi soir.

Deux arrêtés de la préfecture – pour se protéger des poursuites judiciaires contre ces potentielles personnes contacts – ont été pris samedi matin pour interdire les rassemblements festifs, sachant « en même temps » qu’ils auraient lieu : des centaines de ravers ont ainsi participé ce week-end à une rave-party à Feniers dans la Creuse.

Virginie-Darpheuille-Gazon, préfète de la Creuse depuis juillet 2020

Inconscients ou défiant la mort, plusieurs centaines d’individus ont participé de samedi matin à lundi matin à une rave-party illégale à Feniers, dans la Creuse, a confirmé la préfecture, sans états d’âme face à ses arrêtés foulés aux pieds au mépris du risque invoqué d’un foyer de contamination au coronavirus, alors qu’explosent les cas d’hospitalisation.

En fin de journée, entre 400 et 500 festivaliers, pour la plupart arrivés dans la nuit, se trouvaient toujours sur… un terrain militaire de cette commune située dans le sud de la Creuse, en région Nouvelle Aquitaine. Dans la matinée, la préfecture avait pris deux arrêtés pour interdire ce week-end, au vu du « contexte sanitaire actuel », les « rassemblements festifs à caractère musical » alors qu’elle redoutait une affluence massive, avec la venue de 2.000 à 2.500 personnes jusqu’à lundi.

Le gouvernement, mis devant le fait accompli

Un important dispositif de sécurité de 200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère, a été déployé dans un rayon de 10 km autour du site pour empêcher l’arrivée d’autres fêtards et de camions transportant du matériel de sonorisation.
« Il n’y aura pas d’évacuation, mais les forces de l’ordre font de la dissuasion », indique Albert Holl, directeur de cabinet de la préfecture de la Creuse.

Sous-préfète de Florac, Lozère

« Les gendarmes procèdent à des verbalisations et des interpellations pour que cette manifestation illégale s’arrête le plus rapidement possible », a assuré le directeur de cabinet de la préfète de la Creuse, une femme, comme en Ardèche où un festival sauvage a eu lieu dans les Cévennes, sur le Causse Méjean. Idem en Lozère où la préfète, Valérie Hatsch, n’a pu que constater son inutilité. « Nous sommes en période épidémique et il y a un risque de progression du virus. Il y a risque de former un cluster (foyer de contamination), répètent vainement les préfets.

La Croix-Rouge et les sapeurs pompiers n’ont-ils pas mieux à faire? Ils étaient sur place pour « encourager les festivaliers à respecter les gestes barrières et la distanciation ». La mission de la Croix Rouge est de prévenir et alléger les souffrances des hommes et de protéger leur vie et leur santé, mais comme les randonneurs qui prennent des risques et mettent en danger la vie de leurs sauveteurs, les teufeurs et les organisateurs qui provoquent l’engagement de la Croix-Rouge et des sapeurs pompiers pour ne pas avoir à financer la protection des fêtards, ne devraient-ils pas être appelés à payer les frais des interventions de sécurisation de leurs fêtes sauvages ?

Obono, héroïne d’une fiction fondée sur l’Histoire occultée de l’esclavage

Représentée en esclave dans ‘Valeurs actuelles’, la députée LFI n’a toujours pas porté plainte.

Dans une série « de fiction », le magazine retrace le parcours d’une esclave africaine, incarnée par Danièle Obono, députée LFI. La réaction indignée de l’indigéniste peut surprendre, puisque la Franco-gabonaise revendique son ascendance et en joue auprès de l’électorat noir des quartiers, dont ceux de sa circonscription, en partie dans le 18e arrondissement, comprenant les quartiers de la Goutte-d’Or et de La Chapelle, où sont acheminés des migrants clandestins, et en partie sur le 19e arrondissement, comprenant le quartier de la Villette, où des campements d’illégaux sont régulièrement démantelés.

Sur le fond, l’intention de Valeurs actuelles est honnête et claire: restituer la vérité historique de l’esclavagisme à travers les âges. Puisque les anti-racistes racialisent le passé africain et déforment la réalité des rapports Nord-Sud à travers les époques, il fallait rendre justice aux Européens et rappeler ce que les partisans d’extrême gauche et l’Université française – donc l’école – omet de préciser en un temps où l’autoflagellation est voluptueuse à gauche: les Blancs ne sont pas les inventeurs de l’esclavage racial ou non. Avant eux, Arabes et Africains – musulmans et animistes – pratiquaient la traite des êtres humains en Afrique. Une découverte pour les quartiers sous influence de l’idéologie marxiste et de leurs élus. Dans la forme, le montage de la députée Danièle Obono en esclave par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles suscite l’indignation des belles âmes, quel que soit le bord politique, au risque de perpétuer le mensonge. Des Insoumis (Obono est une élue LFI qui assure « Je ne me lève pas le matin en disant « vive la France » » ) au Rassemblement national ( dont la cheffe de file a été qualifiée d’ « étron » par Laurent Ruquier, un spécialiste de sa circulation, en passant par le gouvernement, qui se mêle de juguler la liberté d’expression -, dans tous dénoncent « le racisme » de cette publication et apportent leur soutien à l’élue parisienne. A cela près que l’unanimisme des vertueux concerne les représentations de la provocatrice et assez peu les faits révélés au plus grand nombre d’un esclavagisme purement afro-africain, puis islamo-africain. Macron n’a pas manqué de dégager un peu de temps précieux pour appeler la députée ce samedi et le faire savoir: leur communication privée a même filtré. On sait qu’il lui a affirmé qu’il condamne fermement la publication, ainsi que «toute forme de racisme ». Langue de bois d’ébène qui a dû toucher droit au coeur la révolutionnaire à la sensibilité à fleur de peau (dont la nuance de noir ne peut être mentionnée), mais dont la capacité à polémiquer dépasse de très loin celle à entendre un texte de plus de dix lignes qui la perturbe dans ses repères idéologiques.

Le magazine « ultra-conservateur » – selon Le Parisien, tout ce qui est à droite du journal Le Monde est ultra quelque chose (tandis que les skinheads que couve la députée LFI de Danièle Simonnet seraient des ultra-doux) consacre depuis quelques semaines un « roman de l’été » à des personnalités politiques en les faisant voyager « dans les couloirs du temps ». Une oeuvre de contextualisation qui a le don d’énerver les incultes instrumentalisés par les manipulateurs de l’Histoire, la tête dans le guidon des polémiques foireuses qui buzzent et font descendre les moutons enragés dans la rue.

Une fiction, « meilleur reflet de la réalité », pour « éclairer les situations actuelles ». Eclairage que ne donne pas l’AFP… Didier Raoult avait ainsi été imaginé en Poilu dans les tranchées (une insulte au admirateurs du chanteur Antoine), Nicolas Hulot à la cour de Charlemagne (puisqu’on n’était qu’en 778, impossible de faire flèche de tout bois sur les effets du réchauffement climatique) et François Fillon à la Révolution française (une provocation chez les opposants à la peine de mort pris à contre-pied)… Dans son numéro du 27 août, le titre de ce 7e épisode est « Obono l’Africaine », suivi de cette explication sibylline : « Où la députée insoumise expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l’esclavage ». L’exercice de style est logiquement illustré en noir et blanc. A la page 43, Danièle Obono est dessinée de profil, le corps possiblement nu et le cou enchaîné. Le tout en ombre noire, une technique condamnable: Mme Bachelot va devoir s’y coller…

« Il paraît ‘Qu’on-Peut-Pu-Rien-Dire. Heureusement on peut encore écrire de la merde raciste dans un torchon, illustrée par les images d’une députée française noire africaine repeinte en esclave… L’extrême droite, odieuse, bête et cruelle. Bref, égale à elle-même », a réagi vendredi la députée ultra raffinée de Paris.

La rédaction comprend qu’Obono ait « pu se sentir choquée »
Elle se défend d’avoir voulu choquer, mais admet que l’iconographie peut être jugée inappropriée. Le serait-elle toutefois si elle émanait de Charlie hebdo ?

Les belles âmes sus-nommées ont-elles réagi au dessin représentant Nadine Morano en fille trisomique de de Gaulle ?

Les media, actuels élus et membres du gouvernement peuvent-ils prouver que leur sensibilité au racisme était aussi vive en octobre 2015:

Violeur récidiviste à Nantes : il avait « réglé sa dette à la société » ?

Un homme condamné pour neuf viols a avoué avoir encore violé. Et tué une adolescente le 20 août: il était sorti de prison en 2015…

 L’ancien détenu était astreint à un suivi sociojudiciaire (illustration).

L’ancien détenu était astreint à un suivi sociojudiciaire.

La justice souhaite donc se pencher sur d’éventuels ratés dans le suivi de François V. Il avait été condamné en 2005 pour 9 viols en et libéré 11 ans plus tard, soit une mise à l’écart d’à peine plus d’un an par crime sexuel.

Cet homme de 45 ans a avoué jeudi le viol d’une adolescente, son meurtre et l’incendie des lieux pour dissimuler ses traces le 20 août, à Nantes.

Une enquête ne rendra pas la petite fille à la vie, mais c’est ce qu’a à offrir l’inspection générale de la justice qui annonce ce dimanche avoir été saisie pour en diligenter une. Cette mission devra notamment vérifier, mais un peu tard, la façon dont l’ancien détenu était accompagné depuis le terme de ses 11 années de prison, en 2016. L’administration, et singulièrement Nicole Belloubet, s’en etait-elle souciée pendant quatre ans?

« Les inspecteurs du ministère, déjà [?!] présents sur place depuis vendredi soir, devront remettre [déjà] les premières conclusions de leur mission le vendredi 4 septembre », indique-t-elle.

Suivi sociojudiciaire

18 ans de réclusion criminelle mais 12 années effectives: pour désengorger les prisons… Mis en examen des chefs d’homicide volontaire [ce qui exclut l’excuse de « pulsion »], de viol en récidive [le 10e] et de destruction volontaire par incendie en récidive, François V. semble avoir reproduit le même mode opératoire que lors de la série de 9 viols qui lui avaient valu une peine de 18 ans de réclusion criminelle, en 2005, après avoir effectué plusieurs repérages.

L’ancien détenu était pourtant astreint à un suivi sociojudiciaire. Selon Yvon Ollivier, procureur de la République adjoint de Nantes, « l’ensemble des obligations à sa charge » semblait respecté, notamment « son injonction de soin ».

Cet agent de maîtrise en entreprise vivait en couple et se rendait scrupuleusement tous les… deux mois dans le cabinet d’un psychothérapeute. L’enquête devra sans doute dire s’il existait, tout de même, des signes annonciateurs de son passage à l’acte. La psychothérapie n’est pas une science exacte: ne sert-elle donc qu’à apaiser l’opinion ? L’inspection générale de la justice saisie: de quoi tranquiliser les femmes ?

Migrants illégaux: Rubirola, relais des passeurs, veut ouvrir le port de Marseille

Mais la maire des gauches ne veut pas s’en charger…

Migrants en Méditerranée : Rubirola veut ouvrir le port de Marseille et en appelle à Macron

La « Louise Michel » a pris le relais des passeurs vénaux en accueillant 219 clandestins en Méditerranée ces derniers jours et la maire de Marseille, Michèle Rubirola, assure le suivi politique. Elle annonce que la ville lui « ouvrira son port », si besoin. Mais elle doit pour cela avoir l’accord de l’Etat, qu’elle contraint à « prendre ses responsabilités ». A-t-elle l’accord de la majorité de ses administrés ?

« Des gens meurent en Méditerranée. Il est temps de les sauver », estime la maire de Marseille Michèle Rubirola. Dans un tweet publié samedi soir, elle indique que « Marseille, ville d’accueil et solidaire, ouvrira son port » si le navire humanitaire « Louise Michel », affrété par l’artiste Banksy, en fait la demande.

Un peu plus tôt, son premier adjoint Benoît Payan avait lui aussi écrit sur le réseau social : « Nous ne laisserons pas 219 personnes entre la vie et la mort en Méditerranée. L’histoire de Marseille, c’est tout le contraire. Nous ouvrons notre port si Louise Michel en fait la demande. L’Europe et la France s’honoreraient à les secourir,«  ajoute-t-il, refusant toute prise en charge par la municipalité.

Mais, pour accueillir le navire, le port de Marseille, sous tutelle de l’Etat et de la Métropole présidée par sa présidente LR, Martine Vassal – doit avoir leurs autorisations. C’est pour cela que dans son tweet, l’écologiste « demande à Emmanuel Macron de nous accompagner et à l’Etat de prendre ses responsabilités ». Une étrange concertation sous pression d’une annonce médiatique de type opération de com’.

Ce dimanche sur France Inter, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon est allé dans le même sens. « Louise Michel, c’est le nom du bateau où 219 personnes pourraient mourir. Qu’on les accueille, et vite », a-t-il déclaré.

Tous les passagers du « Louise Michel » évacués

L’appel des élus marseillais a été lancé alors que les clandestins sont évacués par les garde-côtes italiens. Ils ont d’abord évacué les 49 personnes les plus fragiles présentes sur le navire, avant de transférer les autres à bord du bateau internationaliste anarcho-révolutionnaire Sea-Watch 4. « Nous demandons un endroit sûr pour tous les survivants », a décrété l’équipage du Louise Michel en annonçant le transfert de tous ses passagers.

Quartier défavorisé : arrêté au volant d’une Porsche et 12.000 euros en poche, à Grenoble

Les inégalités sociales frappent les personnes respectueuses de la loi

Les CRS mobilisés depuis plusieurs jours – et plusieurs nuits — sur le secteur du quartier Mistral pour assurer une mission de sécurisation. Photo V.L.
Des CRS mobilisés depuis plusieurs jours et plusieurs nuits sur le quartier Mistral pour assurer sa sécurisation.

Les CRS ont contrôlé le conducteur d’une voiture de luxe, une Porsche, qui venait de sortir de la cité vers l’avenue Rhin-et-Danube, ce samedi vers 19 heures.

Grenoble : quatre interpellations dans le quartier Mistral

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Les CRS mobilisés depuis plusieurs jours – et plusieurs nuits — sur le secteur du quartier Mistral pour assurer une mission de sécurisation. Photo V.L.

La voiture était un véhicule de location et son conducteur était bien détenteur du permis de conduire mais les policiers ont découvert sur le frimeur12 000 euros en espèces dont il n’a pu justifier la provenance…

Le suspect, un habitant du quartier âgé de 24 ans et déjà connu des services de police, a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour blanchiment d’argent.

« Monstrueux » et « misérable », le changement de titre des ‘Dix petits nègres’, ose Raphaël Enthoven

Et pourquoi Raphaël Enthoven n’est-il pas audible?

Ces dix acteurs, dont Sir Richard Attenborough et Charles Aznavour, étaient-ils racistes?

Le philosophe a fustigé la soumission de l’héritier d’Agatha Christie aux anti-racistes racialistes, mais la gauche a tiré la targette de la censure entre l’opinion et le penseur dissident.

Raphaël Enthoven est de ceux qui respectent la création littéraire, les auteurs et leurs témoignages d’une époque. Il ne courbe pas l’échine devant les diktats et continuera probablement à désigner le roman d’Agatha Christie par son titre original en 1939, Dix petits nègres, et non par le nouveau, Ils étaient dix. Si toutefois les bien-pensants exemplaires du moment ne viennent pas lui brûler les pieds pour l’exemple. Interrogé mercredi soir par Darius Rochebin, la nouvelle recrue de LCI, le philosophe a jugé «misérable» la décision de débaptiser l’œuvre. James Prichard, l’arrière-petit-fils de la romancière, l’avait justifiée par le souci de «ne pas blesser». Traduire: ne pas tuer la poule aux oeufs d’or, cible des intellos américains perchés, imités par les paltoquets parisiens déboussolés se prenant au sérieux.

Raphaël Enthoven démontre que le contexte actuel invalide l’argument selon lequel le changement de titre «était une volonté de l’auteur dès 1940», ce que rien prouve. Les héritiers successifs ont mis le temps avant de respecter le voeu prêté à l’auteur et la décision de James Prichard intervient notamment quelques semaines après les pressions des anti-racistes racisés à propos du film culte Autant en emporte le vent , adaptation du monument de la littérature écrit par Margaret Mitchell, paru en 1936 et récompense en 1937 du prix Pulitzer, qui distingua aussi William Faulkner et John Updike ou The New York Times et The Washington Post pour leur enquête anti-Trump sur l’interférence russe supposée dans les élections présidentielles de 2016. 

«Comme si la décision en 2020, alors que l’on déboulonne les statues et que l’on débaptise des rues et des lycées, de changer le titre d’un classique de la littérature au nom de je ne sais quels bons sentiments était la conformation tardive au désir de l’auteur il y a 80 ans. C’est une arnaque, le résultat est monstrueux», estime le philosophe.

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Interrogé par Darius Rochebin (journaliste suisse d’origine iranienne) sur son éventuel «manque d’empathie» qui l’empêcherait de comprendre que des personnes puissent être blessées par l’emploi de certains termes, Raphaël Enthoven répond au contraire être dénué de «mépris». «Il faut mépriser les gens pour les croire incapables de faire la différence entre le racisme et Agatha Christie»estime-t-il.

«Aucun élément de racisme»

«Je n’ai pas assez de mépris pour les gens pour considérer qu’ils sont incapables de comprendre que les Dix petits nègres sont un classique où il n’y a aucun élément de racisme, poursuit-il. Je n’ai pas assez de mépris pour les gens pour considérer qu’un musulman est incapable de faire la différence entre de l’humour et du blasphème».

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Selon Raphaël Enthoven, la polémique est symptomatique de «l’unanimisme, la disparition de la dialectique, l’écrasement de l’opinion dissidente» galopantEt d’avertir : «si le discours majoritaire se conduit en tyran, alors c’est l’enfer».https://platform.twitter.com/embed/index.html?creatorScreenName=Figaro_Culture&dnt=false&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1298713640569196544&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fculture%2Fraphael-enthoven-juge-monstrueux-et-miserable-le-changement-de-titre-des-dix-petits-negres-20200827&siteScreenName=Figaro_Culture&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px


À voir 

Macron fait le vide et le parti présidentiel s’anémie

Une députée rompt les ponts avec LREM et Macron perd sa majorité absolue à l’Assemblée

L’élue de l’Yonne a voulu “dénoncer le fonctionnement du mouvement” présidentiel mais, condamnée à rester dans la majorité, Michèle Crouzet, une ancienne UDI, est entrée en rebellion en confirmant le maintien de sa candidature aux échéances municipales du printemps 2020 à Sens, sans le soutien de son parti, alors que la députée de l’Yonne était jusque-là l’une des représentantes légitimes de Macron…   

SENS La Commission nationale d’investiture de La République en Marche (LREM) a donc rendu son verdict impitoyable de la manière la plus catégorique et définitive qu’il soit. Une décision nette et sans bavure au cœur d’un été caniculaire. Une bouffée de chaleur qui a provoqué la surprise et l’ire de la représentante légitime du mouvement présidentiel, Michèle Crouzet.

D’autant que cette dernière avait déjà déclaré sa candidature officielle depuis plusieurs semaines. L’investiture du parti dont elle défend les couleurs sur les bancs de l’Assemblée nationale ne devrait être qu’une simple formalité pour l’élue icaunaise.

La députée de la troisième circonscription ne s’attendait certainement pas à subir un tel outrage. Toutefois, la députée du Sénonais n’avait pas dit son dernier mot.  

Elle a choisi de maintenir sa candidature aux municipales, mais en dehors de la République en Marche dont les instances départementales lui ont demandé de démissionner prestement. Ce qu’elle a fait.

Dans quel groupe siègera-t-elle à l’Assemblée nationale ?

En signant la charte de déontologie, l’élue s’était engagée à respecter les orientations et les choix de la commission nationale. Se refusant à reconnaître la candidate officiellement investie par le parti de Macron, Claude Vivier Le Got, ancienne colistière de Marie-Louise Fort en 2008 et candidate du Parti Radical en 2014, mais surtout condamnée à un an d’inéligibilité en 2014, après le rejet de son compte de campagne.

Michèle Crouzet a pris les devants.

LREM s’affaiblit de jour en jour. Alors qu’un nouveau groupe s’est formé à l’Assemblée nationale au début de l’été, composé principalement d’anciens députés macronistes, les défections continuent de se multiplier au sein du parti présidentiel. Ce samedi 29 août, la députée Michèle Crouzet a choisi d’adhérer au MoDem, alors qu’elle était initialement affiliée à LREM, en venant de l’UDI. L’élue avait déjà quitté le parti de Macron en 2019, mais était restée apparentée au groupe marcheur à l’Assemblée nationale.

Le sirène MoDem recueille les migrants

Michèle Crouzet semble avoir répondu favorablement à l’appel du président du groupe MoDem à l’Assemblée, Patrick Mignola. « Si demain des parlementaires d’autres groupes que le MoDem veulent nous rejoindre, on les accueillera à bras ouverts. Mon groupe a vocation à s’élargir pour élargir la majorité », avait-il confié début août. De son côté, Michèle Crouzet assure qu’avec ce choix, elle « reste fidèle à [ses] convictions politiques »: « je ne suis pas une frondeuse, je ne suis pas contre le président de la République. Je dénonce le fonctionnement du mouvement LREM et je veux travailler dans de bonnes conditions », se justifie la demandeuse d’asile.

Elle est la… 35e députée à quitter le groupe LREM à l’Assemblée nationale depuis le début de la législature. 

Cette traversée de rue vers l’allié du MoDem irrite les Marcheurs. « Cette main tendue en pleine ambiguïté estivale est malvenue. Au mieux, c’est complètement inutile, au pire ça brouille l’image de la majorité », avait de son côté réagi le député LREM Bruno Bonnell. « Le débat est normal et salutaire, avait ainsi déclaré Christophe Castaner début août, mais en refusant toujours les querelles de partis ou la condescendance d’apparence ». François de Rugy avait, lui, invité le MoDem à ne pas « oublier le respect mutuel ». 
 

Encore une rave-party illégale: Macron ne maîtrise plus la situation

Plusieurs centaines de fêtards défient le virus et Macron dans la Creuse

Un arrêté préfectoral interdisait cette fête sauvage samedi, du fait du risque de création d’un foyer de contamination au coronavirus. La recrudescence de covid-19 n’a pas empêché plusieurs centaines de teufeurs de s’agglutiner et Macron a laissé faire.

Un double défi. A Feniers, commune où la rivière Creuse, affluent de la Vienne, prend sa source en région Nouvelle Aquitaine, la préfecture a compté entre 400 et 500 festivaliers en fin de journée, pour la plupart arrivés sur un terrain militaire. La fête sauvage remplaçait celle, traditionnelle, avec Championnat National de Lancer de Passoires.

Redoutant une affluence massive, avec la venue de 2.000 fêtards jusqu’à lundi, Dans la matinée, la préfecture avait pourtant pris deux arrêtés, dans la matinée, pour interdire ce week-end, au vu du «contexte sanitaire actuel», les «rassemblements festifs à caractère musical».

200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère, ont été envoyés en catastrophe pour sécuriser le rassemblement interdit dans un rayon de 10 km autour du site et empêcher l’arrivée d’autres fêtards et de camions transportant du matériel de sonorisation.

«Il n’y aura pas d’évacuation, mais les forces de l’ordre font de la dissuasion», raconte Albert Holl, directeur de cabinet de la préfecture de la Creuse. «Les gendarmes procèdent à des verbalisations et des interpellations pour que cette manifestation illégale s’arrête le plus rapidement possible», précise-t-il. «Nous sommes en période épidémique et il y a un risque de progression du virus. Il y a risque de former un cluster [foyer de contamination] et il faut l’empêcher».

Selon la préfecture, la Croix-Rouge et les sapeurs pompiers sont sur place pour «encourager les festivaliers à respecter les gestes barrières et la distanciation». 

Plusieurs préfectures ont pris cet été des arrêtés pour empêcher les rave-party et autres fêtes sauvages en plein air en raison de la crise sanitaire : la tenue d’un éventuel teknival géant – à partir de samedi et jusqu’à mardi ou mercredi, selon les arrêtés  – a provoqué des interdictions par sept préfectures du Centre (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret) et de Nouvelle Aquitaibe (Vienne), en raison du coronavirus. En 2017 en Indre-et-Loire, un teknival s’était soldé par 6 décès, sur la commune de Pernay, a rappelé la préfète Corinne Orzechowski.

Dans les Cévennes, dix mille fêtards se sont installés illégalement dans le Parc national des Cévennes, alors que les rassemblements étaient limités à 5.000 ‘ravers’, sur la commune d’Hures-la-Parade. Les éleveurs locaux, déjà éprouvés par la sécheresse, ne décolèrent pas: ils s’insurgent contre le ravage des sols, ainsi que la saleté laissée par les jeunes, et par l’obligation d’évacuer des brebis en catastrophe pour céder la place à des fêtards.

Suspension de la chasse à la glu: encore une décision qui ne satisfait personne

Julien Denormandie recule pour mieux sauter

« On est un pays rempli de traditions, on ne nous l’enlèvera pas« , promet le ministre de l’Agriculture, en défense des chasseurs, mais aussi en allusion aux pressions de l’Union européenne.

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« Ces traditions, elles nous font vivre, elles sont une part de notre identité, et les chasses traditionnelles en font partie », ajoute Julien Denormandie vendredi 28 août sur franceinfo.

Macron se renie

Pendant la campagne, le candidat Macron avait attrapé les chasseurs à la glu en affichant un soutien aux chasses traditionnelles. Il n’avait pas hésité à clamer qu’elles font « partie du patrimoine », qu’elles étaient un « art de vivre à la française ».

Or, le 26 août, lors d’une réunion à l’Elysée, qui ne figurait pas à l’agenda officiel, entre la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et le patron de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) Willy Schraen, Macron a pris la décision de faire une pause sur la très controversée chasse à la glu, une méthode qui consiste à enduire de glu des branches d’arbres pour immobiliser des merles et des grives, notamment, dont les cris servent à attirer leurs congénères. Cette pratique n’est autorisée en France que dans cinq départements du sud-est de la France.

« L’écologie n’est pas du tout opposée à la chasse » (certitude de Julien Denormandie)

« Je respecte profondément les chasseurs et je pense que souvent, on leur colle une image qui n’est pas l’image véritable des chasseurs », estime ce vendredi sur franceinfo le très obséquieux ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, dans un français tortueux, alors que Macron a finalement décidé jeudi de suspendre la chasse à la glu pour les grives et les merles… pour cette saison.

« On est un pays rempli de traditions, on ne nous l’enlèvera pas, et moi je trouve que c’est très bien, continue Julien Denormandie. « En revanche, ces traditions, elles ne sont pas les mêmes dans notre pays que dans d’autres pays européens, où l’on considérerait certaines pratiques comme absolument pas adaptées [inadaptées, donc] à ce qu’est notre culture française ».

Macron et son valet Denormandie travestissent la vérité

En réalité, cette décision est prise alors que la Cour de justice de l’Union européenne doit répondre d’ici à cet hiver au Conseil d’Etat qui a été saisi pour statuer sur des arrêtés liés à ces chasses. Il y avait donc une pression judiciaire.
Changement de pied de la part du président ou coup tactique ? Macron a-t-il lâché du lest sur la chasse à la glu, qui ulcère les écologistes, de Nicolas Hulot à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), afin de mieux défendre les autres chasses traditionnelles (à cage, à filets, etc) et la chasse à courre? Quoi qu’il en soit, ce jugement de Salomon marque une victoire pour les écolos et une soumission à l’UE que Denormandie maquille en soutien aux chasseurs. Ces derniers, qui craignaient une baisse de seulement la moitié du quota des merles et des grives, ne devraient pas tarder à crier leur colère. « Il a été décidé de ne pas attribuer de quotas pour la chasse à la glu, cette année », confirme l’Elysée. Or, l’an dernier, les quotas s’élevaient à 42000 oiseaux chassables. 

La Cour de justice de l’Union européenne doit statuer sur la chasse à la glu dans les prochains mois. « Le débat européen d’un point de vue juridique n’est pas terminé. On attend la décision », avoue le ministre de l’Agriculture« Le signe qui a été envoyé, ça a été de dire qu’on suspend le temps de l’attente de la décision de cette Cour de justice de l’Union européenne. C’est chaque année que vous vous posez la question. Cette année, la question était posée, on a suspendu. » En fait, ils n’ont rien décidé. La décision de la Cour de Justice ne fait pas de doute et elle va tomber.

« L’écologie n’est pas du tout opposée à la chasse », continue Julien Denormandie, en réaction au député européen EELV Yannick Jadot, qui appelle à une « sortie progressive de la chasse ». « Là, Yannick Jadot ne fait pas de l’écologie, il ne fait que de la politique », polémique inutilement Julien Denormandie, tout en indiquant que « les chasseurs prennent soin du territoire par définition. Parlez-en aux agriculteurs. Quelle est l’une des principales causes de dégât de toutes les cultures ? Les sangliers et d’autres cervidés. La régulation de la faune dans une société, ça passe évidemment aussi par la chasse. Donc, il ne faut avoir aucun dogmatisme », continue le ministre. « Le problème de l’écologie de M. Jadot, c’est qu’on est dans le blanc ou le noir, dans le oui ou le non, dans un côté binaire qui fait qu’à la fin, on clive les gens et on n’avance pas vers des solutions bénéfiques aux Français. » Le problème de la paire Macron/Denormandie, c’est le gris et le ‘peut-être’.

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Le mariage surprise de Darmanin: forcé ou arrangé ?

Une union précipitée, alibi soudain aux plaintes pour viol?

Le mariage, ce weekend, n’empêchera pas le procès du ministre de l’Intérieur, qui a traversé la rue de Bercy à Beauvau, le 6 juillet dernier: Gérald Darmanin (37 ans) devrait logiquement répondre des accusations qui pèsent sur lui. Certes, il va en effet épouser Rose-Marie Devillers (33 ans) qui travaille dans la publicité. Ils se sont rencontrés fin 2009. Le ministre a déjà été marié pendant six ans avant de divorcer, sans porter ses fruits, rappelle Closer.

Reste à savoir si ce mariage va pouvoir se dérouler dans la sérénité ou derrière plusieurs rangs de casques et matraques en chandelles.

Darmanin étant visé par deux plaintes pour viol, des fellations imposées en échange de services rendus à des administrées, des militantes féministes ont appelé à manifester, tandis que d’autres militants l’accusent d’avoir milité contre le mariage des LGBT.

La justice va-t-elle passer ?

Bar de skinheads protégé par LFI: fermeture administrative

La préfecture de police de Paris ferme ce bar dit « antifa »

Le ‘Saint-Sauveur’ à Paris 20e: repaire d’ultra de gauche.

Situé dans le XXe arrondissement, fait l’objet d’une fermeture administrative.

Les antifas parisiens, connus pour leurs actions violentes, devront se trouver un nouveau repaire… Le bar ‘Le Saint-Sauveur’, situé rue des Panoyaux, dans le XXe arrondissement de la capitale, fait l’objet d’une fermeture administrative signée par le préfet de police, Didier Lallement, explique Le Parisien, journal de LVMH.

Le XXe est administré par le féministe Eric Pliez, 66 ans, soutien de la socialiste Anne Hidalgo, tête de liste d’union des gauches en 2020. Il est éducateur spécialisé, actif en foyers sociaux, notamment auprès de toxicomanes, avant de devenir directeur, il y a 19 ans, d’un centre l’hébergement, au soin et à l’insertion de « personnes en situation d’addiction » , pour ne pas dire toxicomanes, puis dans la réinsertion sociale et professionnelle de personnes en rupture d’emploi ou « en situation de handicap », singulièrement l’accompagnement de femmes, aussi victimes de violence, de précarité, et toute souffrance psychique… Une asso à tout faire, dont des élus.

« La démocratie est bafouée », assurent les révolutionnaires violents !

Le journal précise qu’il devrait rouvrir en cette fin de semaine. Toujours d’après Le Parisien, la direction du bar, soutenue par Danielle Simonnet, députée LFI du XXe arrondissement et conseillère de Paris, juge que les autorités ont fait fermer l’établissement pour des motifs… fallacieux !

En binôme avec l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo, de descendance indienne et mauricienne, le 8 décembre 2019, à Mantes-la-Jolie

Le quotidien rappelle aussi une violente rixe survenue le 4 juin dernier quand une vingtaine de « militants d’extrême droite » membres du groupe Les Zouaves de Paris (ZVP) ont contre-attaqué ‘Le Saint-Sauveur’ et certains de ses clients. Danielle Simonnet affirme de mauvaise foi au Parisien : « On transforme le bar en responsable d’une agression dont il a été victime, alors que la police devrait, au contraire, le protéger des groupuscules d’extrême droite et non lui imposer des fermetures administratives, dont les justifications semblent relever de l’arbitraire politique. Le Saint-Sauveur est bien un repaire des antifas de la région parisienne, mais que je sache, ils ne font l’objet d’aucune interdiction. La démocratie est bafouée ».

Comme les anti-racistes sont racisés, les féministes, sexistes, ou les anti-sionistes, pro-palestiniens, les « antifa », qui se disent antifascistes, sont en fait des révolutionnaires de tout poil, qualifiés d’ultras « en marge » des manifestations violentes et anti-démocratiques.

Coronavirus. Plus de 7.000 cas en 24 heures: la progression en France est « exponentielle »

Plus question de convivialité et de laisser les jeunes vivre leur vie sans contraintes ?

La France a enregistré 7.379 cas confirmés supplémentaires de contamination par le nouveau coronavirus en 24 heures, soit une hausse de 21 % vendredi, par rapport à la veille, a publiquement constaté la SPF, agence Santé Publique France, vendredi.

L’épidémie de Covid-19 a repris une progression exponentielle en France, avec plus de 7.000 nouveaux cas d’infection enregistrés en 24 heures, a confirmé vendredi soir la Direction générale de la Santé.

Ce chiffre est le plus élevé depuis le record quotidien de cas annoncés le 31 mars, qui était de 7.578 contre 6.111 jeudi et 5.429 mercredi.

893.146 tests ont été réalisés sur la dernière semaine « glissante ». Le taux de positivité des tests s’établissait à 3,9 % sur la période entre le 19 et 25 août, lui aussi en progression, contre 3,8 % du 18 au 24 août et 3,6 % entre le 15 et le 21 août.

La hausse des cas positifs est en partie due à l’augmentation du nombre de tests réalisés – pour 100.000 habitants – mais la courbe de progression du nombre de tests positifs est beaucoup plus dynamique que celle du nombre de tests réalisés.

Voici en bleu le nombre de tests réalisés pour 100 000 habitants (échelle de gauche) sur sept jours glissants depuis le 13 mai, et en rouge le nombre de tests positifs pour 100 000 habitants (échelle de droite) : lien infographie

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« Bien que restant à des niveaux limités, les indicateurs hospitaliers (nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation) sont en augmentation, notamment dans les régions où la circulation virale est la plus intense, souligne la DGS, avec au total 4.535 personnes hospitalisées (comme jeudi), dont 387 cas graves en réanimation (+6 en 24 heures).

Le nombre total de décès depuis le début de l’épidémie atteint 30.596, dont 20.089 dans des établissements hospitaliers (+19 en 24 heures), précise l’agence.

21 départements classés en « zone rouge »

Lors d’un point presse avec le ministre de la Santé, le prétentieux m’as-tu-vu Olivier Véran, et le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, le premier ministre, Jean Castex, avaient bien parlé, faisant le constat jeudi que la France se trouve « dans une phase incontestable de recrudescence de l’épidémie ». Bien vu !

Désormais 21 départements sont classés en rouge en raison d’une circulation importante du virus : Bouches-du-Rhône, Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Essonne, Val-d’Oise, Yvelines, Sarthe, Rhône, Gironde, Haute-Garonne, Hérault, Gard, Var, Alpes-Maritimes, Guadeloupe, Martinique et Guyane. Lien infographie

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Macron est totalement chaponné: il a laissé plus de 10.000 fêtards se rassembler sans contraintes pour une rave party, dans les Cévennes, en pleine pandémie mortelle.

L’obligation du port du masque s’étend, notamment dans les grandes agglomérations. Le gouvernement a déclaré jeudi vouloir « tout faire » pour éviter un « un reconfinement géneralisé » dévastateur pour l’économie. Pour le banquier de l’Elysée, les Francais sont de la chair à virus.

Il faut savoir que les frontières avec la France sont des passoirs. Une famille française de retour d’Andalousie rapporte qu’elle a été testée à son arrivée en Espagne et à son départ, mais qu’elle ne l’a pas été par la France dans aucun sens. Un pays latin qui n’est pas laxiste et fier de l’être. En France, le président se refuse à créer du désagrément !…

Joffrin fomente-t-il un complot contre le patron du Parti socialiste?

Laurent Joffrin : «Olivier Faure ne parle pas assez haut et fort», lâche Laurent Mouchard-Joffrin

 «Engageons nous se veut dans un premier temps une structure de réflexion propre à réconcilier les citoyens avec la politique», souligne Laurent Joffrin.
Prochain calife à la place du calife socialiste

Pour l’ancien directeur du quotidien Libération, détenu par le propriétaire de BFM, si la gauche «ne fait rien aujourd’hui», la présidentielle en 2022 sera «un match entre Macron ou la droite classique et le Rassemblement national». Une regaine …

«’Engageons-nous‘ (pour la création d’une force alternative à gauche) se veut dans un premier temps une structure de réflexion propre à réconcilier les citoyens avec la politique», assure Laurent Joffrin, un ex-intime de Jean-Marie Le Pen, comme son propre père. 

C’est lundi, au cinéma ‘Les 7 Batignolles’ – groupe Ciné-Movida (co-détenu par Pathé Gaumont et le producteur franco-algérien Djamel Bensalah, que l’échelle sociale a sorti de Seine-Saint-Denis – à Paris 17e, que Laurent Joffrin lancera officiellement son association « Engageons nous ». Nouvelle pièce au puzzle de la gauche éclatée qui aurait, selon certains, François Hollande comme inspirateur… L’ancien directeur du quotidien (libre et indépendant…) aurait déjà était l’un de ses collabos, dans l’écriture de discours: l’un de ses dix petits nègres…

Ce mouvement associatif – copie conforme d’En Marche! – deviendra, au début de janvier prochain, une vraie force politique institutionnelle, espèrent ses 150 membres, dont l’ambition serait de redonner de la crédibilité à une « gauche d’action », une « gauche de gouvernement ». Un frère ennemi de LREM.

Le Parisien (Groupe Les Echos-Le Parisien, propiété de LVMH) a offert une caisse de résonnance à Joffrin, 68 ans.

Combien de militants compte votre association ?

LAURENT JOFFRIN. Depuis la publication de notre texte fondateur, le 20 juillet dernier, nous sommes passés de 140 à 4.350 signataires [la préfecture en compte bien moins…]. Quelque 300 personnes, encartées ou militants associatifs, nous ont fait savoir, par des mails [sic], qu’ils étaient prêts à militer [yapuka !]. J’ai aussi reçu de nombreuses demandes pour la création de groupes de réflexion en région, à Bordeaux, Toulouse, Lyon ou encore Lille. Cela montre qu’il existe une forte attente de la part de sympathisants ou de militants d’une gauche qui assume de prendre ses responsabilités, une gauche de gouvernement. Si l’on ne fait rien aujourd’hui, alors c’est la certitude qu’au second tour de la présidentielle en 2022, on assistera à un match entre Macron ou la droite classique et le Rassemblement national [donc un duel]. Ce serait alors la troisième fois qu’un ou une Le Pen se hisserait à ce niveau-là [Papa Mouchard, son vrai nom de naissance, copinait pourtant avec le père de MLP].

Son père, Jean-Pierre Mouchard, éditeur, propriétaire des Editions François Beauval, est devenu homme d’affaires, puis gestionnaire de fortune. Il est proche de Jean-Marie Le Pen et a longtemps contribué au financement du Front national. Point commun avec François Hollande, son père médecin était quant à lui un proche de Me Jean-Louis Tixier-Vignancourt, défenseur du général putschiste Raoul Salan, lors des procès de l’OAS en 1962, et de Louis-Ferdinand Céline en 1948, et candidat à l’élection présidentielle française de 1965.

Tous les partis de gauche revendiquent de s’appuyer sur la société civile. Quelle est l’utilité de votre mouvement ?

« Engageons nous » se veut, dans un premier temps, une structure de réflexion propre à réconcilier les citoyens avec la politique. Mais ce n’est ni un parti politique avec une doctrine définitive, ni un think tank composé d’experts. D’ici à la fin de l’année, nous publierons l’ensemble de nos propositions pour une gauche d’action, différente de la gauche radicale et de la gauche écologiste [les premiers mobilisés se sont signalés sans savoir sur quoi ils s’engagent]. Nous traiterons, bien sûr, des questions sociales, mais nous aborderons aussi les thèmes qui fâchent encore beaucoup à gauche; je veux parler de l’insécurité, l’immigration, le communautarisme et la laïcité. Aujourd’hui, le parti socialiste est le seul à gauche à pouvoir se prévaloir d’être une force de gouvernement mais Olivier Faure ne parle pas assez haut et fort.

Quelles sont vos ambitions ?

Une fois que ce travail de fond sera finalisé, nous lancerons, début janvier, un appel pour qu’une force nouvelle se constitue avec le PS, les déçus du macronisme, des militants de la société civile [un ramassis d’aigris]. Et bien sûr les écologistes. Mais il semble qu’Europe Ecologie Les Verts soit décidé à vivre sa vie [ou de la partager avec Mélenchon] et à présenter de son côté un candidat pour 2022. Il est encore trop tôt pour décider si, de notre côté, nous présenterons un candidat à la présidentielle, mais cela me paraît souhaitable [aux Européennes la tête de liste PS/Place Publique, Raphaël Glucksmann, a pris une veste: 6%).

Vous, par exemple ?

La décision de présenter ou non un candidat n’est pas encore prise. Ce sera au mouvement de décider.

Les Insoumis et les Ecologistes veulent faire «cavaliers seuls» ou en tête, vous n’êtes pas invité à l’Université d’été du PS ce week-end. L’alliance des trois «gauches» s’annonce compliquée…

Il ne faut pas brûler les étapes. Ce que nous recherchons d’abord c’est que toutes ces forces politiques discutent et que notre conception de la société soit prise en compte, au même titre que celles de la gauche radicale et des écologistes. Il ne faut pas être naïf. A la veille d’élections importantes, c’est un rapport de force qui est en train de s’établir au sein de la gauche et nous voulons que la gauche de gouvernement y soit pleinement présente.

La colère anti-raciste était rouge ; elle est noire racisée

La rue anti-raciste racisée prendra-t-elle la Maison Blanche ?

Manifestation de force, assise, évoquant de loin l’Armée rouge devant le Kremlin: des manifestants se sont réunis avant la marche, en respectant une distanciation physique

Des dizaines de milliers de personnes étaient attendues vendredi 28 août pour une manifestation organisée à la date anniversaire du discours du leader de la lutte pour les droits civiques Martin Luther King, «I have a dream» (Je fais un rève), 57 ans après.

Blake était sous le coup d'un mandat d'arrêt pour  agression sexuelle,  violation de domicile et violence conjugale.

L’affaire a ravivé les braises de la colère antiraciste américaine qui, après avoir été récupéré dans un mouvement de boycottage du milieu sportif (basketteurs de la NBA) a gagné les rues de la capitale.

Des milliers de militants se sont rassemblés vendredi 28 août à Washington pour une manifestation organisée à la date anniversaire de l’emblématique discours de Martin Luther King, «I have a dream» (« Je fais un rêve »), figure de la lutte pour les droits civiques.

Arborant des t-shirts barrés de la mention «Black Lives Matter» (Les vies noires comptent) ou «What will it take?» (Qu’est-ce qu’il vous faut de plus?), les militants ont patienté dès l’aube pour se faire prendre la température avant de pouvoir entrer dans le périmètre prévu pour le rassemblement.

Intitulée «Enlevez votre genou de nos cous», la marche fait référence à George Floyd, un rebelle Afro-américain qui a contraint un policier blanc à l’usage de la force et s’est retrouvé en manque d’oxygène, le 25 mai à Minneapolis. Sa mort qui a suivi a déclenché un mouvement de protestation inédit depuis des décennies aux Etats-Unis, comme si les Blancs récalcitrants ne s’exposaient pas eux-mêmes à la même rigueur de la loi par des policiers noirs. Des membres de la famille de George Floyd, ainsi que d’autres Afro-américains tués par des policiers, devaient prendre la parole.

«Cela fait 300 ans qu’on attend l’égalité», a dit Don Carlisle, un quinquagénaire noir venu tôt avec un groupe d’amis. «Techniquement, nous avons construit ce pays et nous sommes toujours traités de manière injuste». Un révisionnisme noir qui – en plus du déni de délits, crime et rébellion des plaignants – nie le rôle primordial joué par les Blancs dans la construction de la nation américaine.

Alors que la mobilisation s’essoufflait, elle a été relancée dimanche dans la ville de Kenosha, près des Grands Lacs, dans l’Etat du Wisconsin, par l’affaire Jacob Blake. Ce délinquant de 29 ans n’a pas été touché sans raison(s) de plusieurs balles dans le dos par un policier blanc, sous l’œil de ses trois fils: il n’était pas un enfant de choeur, ni un exemple pour ses enfants.

«Justice, paix»

Dans l’après-midi, le père de Jacob Blake, a fait scander «pas de justice, pas de paix», alors que l’agent qui a tiré n’a toujours pas été arrêté, ni inculpé. Dernier outrage, selon son père: l’homme de 29 ans est menotté à son lit d’hôpital alors qu’il a perdu l’usage de ses jambes.

Les enquêteurs ont trouvé un couteau dans le véhicule de Jacob Blake, que celui-ci cherchait à se saisir lorsqu’il a reçu des coups de feu de la police de Kenosha, en état de légitime défense, a déclaré ce mercredi le département de la Justice de l’Etat du Wisconsin

Les blessures reçues par Jacob Blake ont aussi déclenché un mouvement de protestation anti-flics sans précédent dans le monde du sport. Après la décision des joueurs de basket-ball des Milwaukee Bucks de boycotter un match, la NBA, racialisée, a dû reporter plusieurs rencontres mercredi et jeudi. Les compétitions reprendront toutefois samedi.

Les orateurs ont salué les athlètes et déploré en revanche le discours du président Donald Trump qui, depuis des semaines, dénonce les violences commises lors des manifestations, sans un mot sur l,’affaire confiée à la justice, ni sur les revendications politiques des Afro-Américains racisés. En campagne pour sa réélection, il est ainsi valorisé en défenseur de «la loi et de l’ordre» face à son challenger Joe Biden, un démocrate radicalisé, qui apparaît aux Etats-Unis comme un facteur de chaos.

«Pas en sécurité»

«Si le parti démocrate veut se ranger du côté des anarchistes, des agitateurs, des émeutiers, des pilleurs et des brûleurs de drapeau, c’est leur problème, mais en tant que président, je m’y refuse», a-t-il lancé jeudi soir en acceptant la nomination du parti républicain comme candidat. «Toutes les familles ont dénoncé les pillages mais nous ne vous avons pas entendu dénoncer les balles tirées», a rétorqué le révérend Sharpton: un partisan de coups de couteau sur les forces de l’ordre? «Nous ne sommes pas en sécurité aujourd’hui avec lui au pouvoir», a ajouté une extrémiste, Tracy Williams, militaire noire à la retraite venue manifester avec toute sa famille…

Sur une ligne tout aussi politique, plusieurs orateurs ont appelé les manifestants noirs à voter massivement le 3 novembre. «Nous devons marcher vers les urnes pour défendre les libertés pour lesquelles les générations précédentes se sont durement battues», a notamment déclaré légaliste, le fils de Martin Luther King, dont le père, non-violent, a été assassiné quand il n’avait que dix ans. Appelant les manifestants à ne pas idolâtrer son père, il leur a lancé: «si vous cherchez un sauveur, levez-vous et mettez-vous devant un miroir.»

Banksy affrète un navire de secours aux migrants: et après, qu’est-ce qu’il en fait?

Le street artist Banksy devient passeur de clandestins, sans s’occuper de leur devenir

Le Louise Michel, le navire affreté par le street-artist Banksy en Méditerranée pour porter secours aux migrants.
Le Louise Michel, le navire affrété par le street-artist Banksy pour porter secours en Méditerranée aux illégaux.

Financé et customisé par le célèbre street-artist anonyme, le « Louise Michel », anarchiste française du XIXe siècle, a déjà passé illégalement 89 personnes d’Afrique en Europe.

Savoir si l’artiste a hébergé les 89 clandestins à son domicile. Assure-t-il leur subsistance ? Baptisé du nom de « Louise Michel », anarchiste française du XIXe siècle, le navire décoré d’un graffiti de l’artiste britannique est parti le 18 août du port espagnol de Borriana, près de Valence, a révélé dans la nuit de jeudi à vendredi le journal britannique The Guardian.

Il a été affrété dans le plus grand secret et a récupéré jeudi 89 personnes, dont 14 femmes et deux enfants, en Méditerranée centrale, selon ce journal de gauche intello, qui ne précise pas la position exacte du bateau. « Il recherche maintenant un port maritime sûr pour débarquer les passagers ou les transférer sur un navire des garde-côtes européens« .

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Aide au navire See Watch de Médecins sans Frontières, asso de gauche radicale

Sur son compte twitter, le navire a par ailleurs diffusé une photo, « dans une mer très agitée« , d’une opération d’assistance mardi au Sea-Watch 4, autre navire humanitaire internationaliste (idéologie inspirée notamment du marxisme et du socialisme libertaire, se concrétisant dans la lutte pour l’abolition des frontières et le brassage des races) de Médecins sans Frontières et Sea-Watch (allemande), présent sur zone depuis la mi-août: un acte de défiance.

« ALLEZ ! (en français dans le texte) un bateau sponsorisé par Banksy et peint par lui, une équipe expérimentée venue de toute l’Europe, le Louise-Michel a déjà sécurisé deux opérations de sauvetage du Sea-Watch4 et a maintenant sauvé 89 personnes par lui-même. Nous nous réjouissons de ce renfort rose!« , a publié sur Twitter l’association anarchiste allemande Sea-Watch qui n’assume pas la prise en charge de bout en bout: une entreprise à responsabilité limitée. Le Sea-Watch 4 a effectué jusqu’à présent trois sauvetages, récupérant à son bord plus de 200 personnes. Sans assurer le suivi… [https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1298275926669656064&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.francetvinfo.fr%2Fculture%2Farts-expos%2Fbanksy%2Fle-street-artist-banksy-affrete-un-navire-en-mediterranee-pour-porter-secours-aux-migrants_4087649.html&siteScreenName=franceinfo&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

Une bouée en forme de coeur !

Participant complice à l’opération de colonisation de l’Europe, le Guardian a publié – en exclusivité – plusieurs clichés du Louise Michel, peint en rose et blanc, avec un graffiti attribué à Banksy, représentant une petite fille en gilet de sauvetage brandissant une bouée en forme de coeur. Une manipulation compassionnelle éculée du Scott Trust, également propriétaire de The Observer et du Manchester Evening News…

L’équipage est composé d’une dizaine de membres, des « activistes européens avec une longue expérience des recherches et des secours en mer« . Son capitaine est Pia Klemp, une militante allemande pour les droits de l’homme, connue pour avoir conduit plusieurs autres navires de sauvetage, dont le Sea-Watch 3. Elle fait toujours l’objet d’une enquête par la justice italienne, pour « aide à l’immigration illégale » notamment.

Le bateau est un ancien navire des douanes françaises. Avec 31 mètres de long, il est de plus petite taille mais considérablement plus rapide que les habituels navires des ONG intervenant dans la zone, lui permettant de prendre de vitesse les garde-côtes libyens. L’artiste ne serait pas à bord, assure le Guardian, qui ajoute que toute l’opération a été montée entre Londres, Berlin et Borriana.

Le graffiti de Banksy réalisé sur le navire \"Louise Michel\", montrant une petite fille en gilet de sauvetage brandissant une bouée en forme de coeur.
Le graffiti de Banksy réalisé sur le navire « Louise Michel », montre une petite fille en gilet de sauvetage brandissant une bouée en forme de coeur: une organisation de Bisounours ?

Un « combat antifasciste » et féministe. Et écolo, pendant qu’on y est ?

Selon le Guardian, Banksy a contacté Pia Klemp en septembre 2019 et l’activiste binaire a d’abord cru à un canular. « Bonjour Pia, j’ai lu votre histoire dans les journaux. Tu as l’air d’une dure à cuire« , lui aurait-il écrit dans un mail, cité par le journal. « Je suis un artiste du Royaume-Uni et j’ai travaillé sur la crise des migrants, évidemment je ne peux pas garder l’argent. Pourriez-vous l’utiliser pour acheter un nouveau bateau ou quelque chose comme ça? S’il vous plaît, faites-moi savoir« , disait ce message, signé « Banksy ».

Pia Klemp estime que Banksy l’a sollicitée pour son engagement politique:

« je ne vois pas le sauvetage en mer comme une action humanitaire, mais comme faisant partie d’un combat antifasciste« , a-t-elle déclaré au Guardian. On sait qui sont les gentils, mais qui sont les méchants « fascistes »? Tous les autres?

Les dix marins du « Louise Michel » se disent tous « des activistes anti-racistes et anti-fascistes partisans de changements politiques radicaux« , précise le Guardian. Pour Claire Faggianelli, participante au projet, il s’agit de « réveiller les consciences européennes« . En repassant le bébé aux véritables humanitaires qui reçoivent les clandestins des passeurs, lesquels, comme cette Bretonne, les méprise et les conspue: « Quand on les transfère sur les bateaux des garde-côtes italiens, en revanche, il n’y a plus de respect pour ces gens. Ils sont brisés ».

Lea Reisner, une infirmière en charge à bord des opérations de secours, l’avoue: le projet est « d’abord anarchiste, puisqu’il entend défendre la convergence des luttes pour la justice sociale, dont les droits des femmes et des LGBTIQ, l’égalité raciale, les droits des migrants, la défense de l’environnement et les droits des animaux« . Ce sera tout? Et le glyphosate, alors? Et « puisqu’il s’agit d’un projet féministe, seules les membres d’équipages féminins sont autorisés à s’exprimer au nom du Louise Michel« , souligne le Guardian. Ce féminisme-là est clairement sexiste. Si vous cherchez à identifier les « fascistes » de l’histoire, vous tenez-là une piste…

Une route migratoire meurtrière: un piège tendu par les passeurs

Les bateaux des passeurs sont des pièges à clandestins: ce miroir politique aux alouettes leur coûte une fortune à chaque étape, jusqu’à la vie. Mais les « humanitaires » bien-pensants n’ont aucune conscience du rôle fatal qu’ils jouent dans cette tragédie de la vertu.

Cette annonce de Banksy intervient alors que l’année 2020 est marquée par une crise sanitaire mortelle et une recrudescence d’embarcations en Méditerranée centrale, route migratoire la plus meurtrière du monde pour les candidats à l’exil vers l’Europe, venus pour l’essentiel de Libye et de la Tunisie voisine. Un brassage de populations pouvant conduire à une hécatombe « inédite », « historique », titreront les media.

Plus de 300 migrants ont péri cette année en tentant la traversée, mais ce chiffre pourrait être en fait beaucoup plus élevé, estime l’Organisation internationale pour les migrations. L’IOM n’inclut pas les cas de contamination importée.

De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, ont notamment accosté tout l’été sur l’île italienne de Lampedusa, au sud de la Sicile. Dernier navire revenu de Méditerranée centrale, l’Ocean Viking – affrété par SOS Méditerranée – est immobilisé depuis début juillet par les autorités italiennes « pour des raisons techniques » après avoir débarqué en Sicile avec 180 migrants.

Ils seront bientôt dans nos villes et nos campagnes et Cédric Herrou les attend à Menton poyr les ventiler partout en France et au-delà, pendant que Macron discourt à l’infini et que Darmanin convole en justes noces…

Agnès Pannier-Runacher en quarantaine

La bécasse a été identifiée « cas-contact »: il n’y en a qu’une, il fallait que ce soit elle!

La ministre déléguée à l’Industrie est en quatorzaine pour avoir imprudemment côtoyé une personne positive au Covid-19, ce qui fait d’elle un cas contact, apprend-on ce jeudi.

Vu le temps d’incubation de la covid-19, l’irresponsable n’a pas été contaminée au travail

“Lors d’un déplacement, j’ai eu un déjeuner à côté d’une personne (qui) a été testée positive quelques jours plus tard”, a raconté Pannier-Runacher, lors d’une entretien avec RMC en visioconférence. “Donc je suis aujourd’hui, dans le cadre de la stratégie du gouvernement, testée, tracée, isolée”, a-t-elle ajouté, en assurant qu’elle n’a “pas de symptômes”.

“Personne n’a le droit d’entrer dans mon bureau”

La ministre fait elle-même le ménage au ministère…  Elle se trouve à l’isolement pendant 14 jours après ce contact. “Personne n’a le droit d’entrer dans mon bureau, sauf cas exceptionnel, et nous sommes tous masqués quand cela arrive”, a-t-elle détaillé, comme si le secteur industriel n’était pas déjà assez accablé par sa nomination.

Si seulement elle la mettait en veilleuse !

Pannier-Runacher a par ailleurs salué “l’engagement des industriels” dans la production de masques sanitaires et grand public. Pourtant, elle n’en a visiblement pas abusé: APR – aussi agent de protection rapprochée ! – a encore perdu une occasion de se taire.

“Nous pouvons vivre sur nos propres ressources beaucoup de semaines, du fait de la constitution des stocks et de la mise en place d’une fabrication en France beaucoup plus importante que par le passé”, a-t-elle assuré.[https://tpc.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html]

Intarrisable sur son cas pitoyable, considérant les cercles concentriques qui la protègent de tout risque politique, social ou sanitaire, la ministre chargée de l’Industrie a affirmé que la France produit actuellement 50 millions de masques sanitaires (chirurgicaux et FFP2) par semaine et que cette capacité atteindra 100 millions en décembre.

Or, en mars dernier, Olivier Véran révéla que la France possédait un stock de 150 millions de masques chirurgicaux, mais aucun de type FFP2. Le ministre de la Santé annonça alors une consommation de 24 millions de masques par semaine. Un son de cloche différent de plusieurs collectifs de médecins qui ont déclaré dans un communiqué, relayé par Le Figaro, un besoin de 15 millions de masques FFP2 par jour, soit 105 millions par semaine. Et cela sans prendre en compte les masques chirurgicaux. Encore une fois, Pannier-Runnacher ne ferait-elle pas mieux de se taire? A l’époque, les scolaires n’étaient pas astreints au port du masque à l’école: comment vont-ils pouvoir se protéger jusqu’à décembre? Blanquer va devoir répondre à ça. La porteuse asymptomatique du virus est-elle plus atteinte qu’elle ne pense ?

Parallèlement, la production nationale de masques textiles grand public, lavables et réutilisables, atteint 25 millions d’unités, a-t-elle indiqué. Alors, rassurés ?

Covid à Marseille: Vassal, Rubirola et Raoult retournent Véran à l’envoyeur

La classe politique marseillaise a affiché son unité sur le port du masque obligatoire, mais a opposé un front uni face à Olivier Véran, missi dominici de Macron, jeudi matin.

Martine Vassal, présidente du conseil départemental et de la métropole, Michèle Rubirola, maire de Marseille, et Didier Raoult, lors de leur conférence de presse commune sur le thème «Unis contre la Covid-19», jeudi.
La Maire de Marseille, la présidente d’Aix-Marseille Provence Métropole et du département des Bouches-du-Rhône et le directeur de l’IHU Mediterranée Infection

La décision tombée de Paris mercredi soir impose la fermeture des bars, restaurants et commerces d’alimentation entre 23 heures et 6 heures dans toutes les Bouches-du-Rhône et cet oukase est unanimement rejeté par les élus territoriaux. La rupture a été signifiée au cours d’une conférence de presse conjointe de la maire gauche-écologie de Marseille, Michèle Rubirola, et de la présidente LR de la métropole et du département, Martine Vassal, à la même heure que celle de Jean Castex à Paris. Et quelques heures avant la visite du ministre de la Santé, Olivier Véran, dans la Cité phocéenne. Une démarche spectaculaire tant la dernière campagne des municipales a été violente entre les deux femmes. Le cadre n’était pas neutre non plus, en l’occurrence l’amphithéâtre de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, en présence du professeur Didier Raoult.

La visite inutile d’O. Véran, persona non grata à Marseille: il nie une absence de concertation

Le professeur a ouvert la séance avec les dernières statistiques sur l’évolution de la pandémie, annonçant au passage que l’IHU vient de passer à 3.000 tests par jour. Parmi les multiples données recensées, la provenance des malades est intéressante: selon le Didier Raoult, 60 % des cas positifs jusqu’à la mi-août n’habitaient pas la région. Autre argument avancé par l’infectiologue et patron de l’IHU: à population égale, les statistiques placent Paris nettement plus dans le rouge que Marseille et les Bouches-du-Rhône. Le nombre de patients admis en réanimation est de 24,6 % dans la capitale contre 10,1 % dans la Cité phocéenne. Le nombre de décès liés au Covid y est également plus élevé, observe le professeur Raoult: 72 contre 39.

Les politiques ont ensuite enchaîné dénonçant le «deux poids deux mesures» entre Paris et Marseille et la partialité du gouvernement. Se dégageant de son texte, Michèle Rubirola a pointé la méthode Castex: «Le gouvernement a décidé depuis Paris de ce qui serait bon pour notre ville, sans engager le dialogue nécessaire avec les élus, et surtout sans nous donner les moyens de faire respecter les décisions qui sont les siennes.» Martine Vassal a fait bloc avec son ancienne adversaire à la mairie, soulignant que l’on peut avoir des différences politiques marquées, mais que «dans les moments difficiles, il faut savoir se serrer les coudes». La présidente du département et de la Métropole a également regretté «le manque de concertation» avec le gouvernement et évoqué les petites communes où le virus ne circule pas. «Cette décision aura des conséquences sur l’emploi et le chiffre d’affaires des restaurants privés du second service», a-t-elle averti. Et de conclure sur les milliers de touristes accueillis avec succès durant l’été, dans le respect strict des règles sanitaires. «Mais à Marseille, rien n’y fait, on est toujours montrés comme les mauvais petits canards…»

Le port du masque obligatoire en revanche ne fait pas débat. Mairie, métropole et département lancent une campagne de communication commune – là encore une première – sur la nécessité de le porter. Les masques seront distribués par milliers aux écoliers, collégiens et lycéens à l’occasion de la rentrée scolaire.

Paris est entrée en zone rouge covid-19 ce vendredi à 8h00

Le port du masque est obligatoire dans tout Paris et les communes de la petite couronne, a annoncé la Mairie.

C’est officiel :  après concertation avec la maire, le préfet Lallement a étendu le port du masque dans l’ensemble de la capitale, suite à une recrudescence du coronavirus dans la ville, a annoncé le premier ministre Jean Castex.

La mesure a été confirmée jeudi par Anne Souyris, l’adjointe à la maire de Paris, en charge de la santé. « Nous avons toujours privilégié des actes de prévention et d’information […] Donc, au départ, la verbalisation ne sera pas d’actualité », a ajouté l’élue parisienne.

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Cette mesure s’appliquera également sur l’ensemble « des trois départements de la petite couronne : la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne », indique le communiqué de la préfecture de police.

Masque obligatoire pour les piétons et les… cyclistes, trottinetteurs et joggers…

« Le port du masque sera obligatoire pour tous les piétons circulant dans les espaces publics, les utilisateurs de vélos, deux-roues, trottinettes et autres engins de mobilité personnels, motorisés ou non », est-il précisé. Seuls « les usagers circulant à l’intérieur des véhicules à moteur (voitures des particuliers, camionnettes ou poids lourds des professionnels) seront dispensés de cette obligation ».

Une obligation jusqu’ici réservée aux secteurs les plus fréquentés

Cette obligation s’appliquait jusque-là seulement à quelques secteurs particulièrement fréquentés. Le premier adjoint de la capitale, Emmanuel Grégoire, avait alors indiqué que la Ville soutenait ce qu’il considère être une « mesure de simplification », en faisant valoir une mise en œuvre « très rapide » de la généralisation

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Malgré l’affirmation d’une concertation et d’une décision commune, Emmanuel Grégoire fait état d’un désaccord de la Ville avec le gouvernement sur l’implication des cyclistes et joggers.

Cette décision fait suite à plus de 6.000 cas supplémentaires de Covid-19 en France ces dernières 24 heures (6.111), nouveau record depuis le mois de mars. Le nombre total de contaminations est aujourd’hui à 259.698, précise Santé publique France.

Avec 13.000 communes, Marseille avait précédé la capitale dans la prévention à la contamination la veille, décrétant également la fermeture des bars et restaurants à 23 h dans tout le département des Bouches-du-Rhône, une mesure que le gouvernement n’exclut pas non plus pour Paris. La presse banalise cette montée en puissance des contraintes a Paris en citant les villes qui auront été plus réactives: outre Marseille, Nice ou Bordeaux.

‘Banlieues Santé’ fausse la réalité par idéologie et besoin de se justifier

C’est une association fondée par Abdelaali el Badaoui, agent hospitalier d’origine marocaine.

Abdelaali El Badaoui (à droite) avec Yassine (au centre), infirmier et juriste en droit social, dans un foyer d’anciens travailleurs migrants à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en janvier 2020. Photo de Samir El Badaoui

Elle travaille l’inclusion sociale et médicale des personnes habitant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et les zones rurales. Elle a développé une application pour aider les personnes les plus démunies face à la crise du coronavirus. Gageons qu’elle remplit mieux sa fonction que celle du gouvernement, StopCovid. Peut-être même lui nuit-elle…

La barrière de la langue ne favorise pas l’accès à l’information mais, dans la réalité de leur vie communautaire, les femmes ont des enfants scolarisés, se fréquentent et peuvent s’entr’aider… Des problèmes qu’Abdelaali el Badaoui amplifie pour justifier les subventions. En première ligne dans la prise en charge des patients, il diffuse la rengaine des inégalités sociales vehiculée par les gauches plus ou moins radicales et la mouvance islamiste. Le Franco-marocain assure qu’il pallie un important déficit d’information sanitaire. 

Son association date de 2018, avant la crise sanitaire, et visait déjà à plus d’inclusion dans notre système de santé, en dépit des aides et allocations qui tombent de toutes parts du mille-feuilles administratif. En réunissant des bénévoles, il constitue un réseau d’immigrés convaincus que la France ne développe pas des solutions pour que l’accès à la santé soit le même pour tous, quelque soit son milieu social. Des Français d’origine religieuse différente ne bénéficient pourtant pas d’un niveau égal d’aides: ils sont Blancs et mécréants, font relativement peu d’enfants, monogamie et sens des responsabilités obligent. Et leur connaissance de la langue les rend plus libres et indépendants de la pléthore d’associations et collectifs qui font de la retape.

Quiconque ne vit pas seul au fond des bois saut que les Français sont solidaires des étrangers et Banlieues Santé est l’un des affronts à leur effort, puisqu’ils financent l’aide médicale de l’Etat (AME), une prestation sociale principalement destinée à la prise en charge des dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière – les clandestins – sur le territoire français.

L’association fait doublon avec les infrastructures nationales et les services des urgences accueillent tout le monde, sabs questionnement intrusif superflu. Banlieues Santé s’occupe ainsi d’aller sur le terrain au-devant des demandeurs, singulièrement des mères isolées que la polygamie abandonne au bord de la route, mais qui ont acquis des droits en enfantant.

Paradoxalement, l’association s’implante aussi en milieu rural, pour combler les déserts médicaux et palliet les lacunes officielles: l’aide que dispense Banieues Santé ne pourrait-elle pas l’être directement par Hôpitaux de France, plutôt que de ventiler les moyens, dont nul ne sait s’ils sont employés au mieux et sans discriminations. Pensez que l’asso « aide les populations immigrées à atteindre un meilleur état de bien-être physique et psychologique »…, tandis que nos agriculteurs se suicident en nombre.

#enmodeconfiné, l’application solidaire luttant contre l’isolement en période de crise sanitaire

Une action Prévention Santé à Stains, en Seine-Saint-Denis
Tente bédouine à Stains

Face à la crise sanitaire du coronavirus (covid-19) et à la barrière de la langue, l’appli est paradoxalement en arabe algérien, en peul (pour les Africains de l’Ouest) ou chaoui (langue berbère en Kabylie), occasion manquée d’apprendre la langue du pays d’accueil… Le message est victimaire et marxisant: “Nous ne sommes pas tous égaux face à cette crise sanitaire. Chaque seconde compte pour protéger nos aînés les plus isolés et précaires. L’isolement, la barrière de la langue, le manque de connaissance des gestes de santé publique exposent de manière dramatique les parents et personnes âgées de nos quartiers populaires”, soutient Abdelaali el Badaoui.

Afin de lutter contre cet isolement, Banlieues Santé a développé, en cinq jours, cette application permettant d’organiser les livraisons alimentaires dans les QPV. Alors que les marchés dédiés en Ile-de-France ont montré de nombreux cas de promiscuité dans la communauté visée, défiant les règles sanitaires et de distanciation physique officielles, elle permet de limiter les risques de transmission dans la chaîne de solidarité. En effet, l’application se charge d’identifier les bénévoles et associations disponibles et de les aider à prendre en charge la préparation des repas, ainsi que leur répartition. L’application permet également de mieux organiser la collecte des dons alimentaires. 

Finalement, l’application transmet les informations concernant la pandémie dans différentes langues à travers des vidéos. Les utilisateurs de l’application peuvent ainsi apprendre les gestes de prévention et trouver les points de distribution d’aliments de première nécessité. Des activités parallèles et communautaristes.

Seine-Saint-Denis: tout est prétexte à plainte sociale

«La crise sanitaire a démontré que les inégalités sociales étaient grandissantes», raconte Banlieues Santé, mais le 9.3 offre des masques à ses scolaires

La Seine–Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés par la crise sanitaire de Covid-19, puisqu’elle a pensé que « c’est une maladie de Blancs » et que « allah nous protège », accueille depuis le début de l’été une tente nomade associative.

A Stains, ville communiste administrée par Azzédine Taïbi – qui a offert des murs communaux aux fresques insultantes de la police accusée de racisme par la famille Traoré – , des volontaires utilisent la prévention santé pour séduire la population, et ce, à l’occasion de la venue de la ministre déléguée à la Ville.

Sur l’esplanade Edouard Glissant, philosophe martiniquais révolutionnaire et théoricien du post-colonualisme, un médecin et trois infirmières accueillent les riverains pour les informer – et non pas soigner – sur les solutions santé dans une Seine-Saint-Denis qui, par négligence et insouciance, a payé un lourd tribut à l’épidémie du Covid-19. Hanane A. S. (prénom affiché, mais nom masqué), attachée de presse de l’association, explique que «depuis le début de l’été», en collaboration avec le département et avec le soutien des banquiers de la Fondation BNP Paribas, ses collègues coordonnent des actions sur le territoire «pour être présents chaque semaine dans une ville différente.» une strategie inspirée du « grand débat national » de Macron, une campagne électorale aussi: les départementales et les régionales sont pour 2021…

[https://www.youtube.com/embed/AsEOBvAwhZI]

L’appli de Banlieues Santé – réalisée avec l’aide d’une start-up bretonne, ‘Contournement’, co-fondée par un descendant de Kabyle, Erwan Kezzar, co-fondateur et directeur de l’Ecole Simplon, un organisme de formation aux métiers du numérique pour tous,  – présente des vidéos détaillant des messages de santé publique en une vingtaine de langues et dialectes, «car la barrière de la langue fragilise face à l’épidémie». Cette barrière est une bénédiction pour l’asso.

« Le message de la République ne passe plus », assure le gentil garçon: celui du coran, ça va !

A la défiance qui règne dans les cités envers l’Etat s’ajoute la barrière de la langue, les nombreuses fake-news qui circulent sur les réseaux sociaux [sautant les barrières de la langue !], et le message de la République ne passe plus, assure le vertueux infimier.

Une application avec l’aide d’une start-up bretonne

«La crise sanitaire nous a démontré que les inégalités sociales étaient grandissantes [prémisses récurrentes mais peu fondées]. Nous avons décidé de mener les actions encore plus proches des habitants, en bas des tours. Leur dire: il existe des solutions, allez les chercher», raconte Abdelaali El Badaoui.

Il y a un an et demi, des parlementaires de Seine-Saint-Denis, tous bords politiques confondus, ont tiré la sonnette d’alarme face à la désertification médicale du département. Le 93 disposait de 257 médecins pour 100.000 habitants en 2017, selon Statista en 2018 (237 en Lozère et 185 dans l’Ain) .

Relever le défi de la désertification médicale: ambitieux !

Ce 26 août, Nadia Hai, ministre déléguée à la Ville, est tombée dans le panneau, faisant le déplacement à Stains pour saluer le travail «des héros du quotidien» de la crise pandémique et de souligner que «le couple maire-préfet a très bien fonctionné

«Mon but aujourd’hui était de venir à la rencontre de tous ceux grâce à qui la France a tenu: les professionnels de santé, les caissiers dans les magasins, les brancardiers dans les hôpitaux, les éboueurs, ceux qui vivent dans vos quartiers», a déclaré Nadia Hai aux Sannois.

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«Aujourd’hui arrivent 83 palettes de masques, ce qui équivaut à 2,3 millions de masques à destination des gens précaires [qui voteront bien l’année prochaine]. Ils seront distribués via les associations au contact avec la population», s’est-elle félicitée, béate.

Pour les membres de Banlieues Santé, il ne s’agit pas de se substituer au réseau qui existe sur un territoire, mais de «baliser le chemin», de tracer sa route politique et d’orienter les gens «pour leur permettre de jouir pleinement de leurs droits qui existent sur leur territoire

«Une approche bienveillante»

D’autant plus que lorsqu’une tente est plantée dans un quartier, l’expérience n’est jamais la même: «de ville en ville, ça change totalement!»

«On se déplace et on déplace notre tente nomade [Decathlon n’a pas eu sa chance] dans un quartier différent. Le but, c’est d’aller au cœur des quartiers pour pouvoir discuter avec les habitants et de leur permettre franchir le premier pas, qui est souvent le plus difficile dans la santé, celui d’en parler», poursuit Hanane A. S.

«Notre but est d’avoir une approche bienveillante, le sourire, l’hospitalité», explique celle qui travaille au corps la population locale. Et pour avoir un retour sur l’initiative, l’association a créé un formulaire «anonyme» dans le but de comprendre l’état des lieux sur le territoire en matière de santé. Les questions sont basiques, mais balisent le terrain: est-ce que les personnes ont un médecin traitant, depuis combien de temps elles ne sont pas allées le voir, etc.

Sur fond de déclarations de Jean Castex, qui n’envisage pas de «payer des masques à des familles qui n’en ont pas besoin», pour la rentrée scolaire, «en Seine–Saint-Denis, la dotation a été revalorisée à la hauteur de 100 euros par enfant», affirme Anne-Claire Mialot, sachant pourtant que, depuis la gestion désastreuse de Claude Bartolone (PS), le département vit par ailleurs de mendicité. Terre d’election pour le prosélytisme islamiste.

LIEN PaSiDupes: séparatisme islamiste

Combien d’autres sont pareillement suspectes ?