« En marge » de la manifestation de la gauche et par « des ultras » ?
Décimée au Parlement, la gauche est débordée par le surnombre de ses militants violents dans la rue
L’OPA de Macron sur le pouvoir a conduit au chaos: tandis que ses hauts-fonctionnaires et ses députés produisent des textes retoqués ou annulés par le Conseil d’Etat ou le Conseil constitutionnel, Macron se révèle incapable, pardon, « en incapacité », de protéger les policiers qui l’ont protégés lorsqu’il se claquemurait dans l’Elysée assiégé par des Gilets jaunes. Une soixantaine de policiers et gendarmes a été « blessée », selon la presse malveillante, alors qu’ils se sont fait « violemment agresser », selon les citoyens respectueux de l’ordre républicains, et 81 personnes on été interpellées samedi lors des manifestations contre le texte « Sécurité globale », selon un bilan du ministère de l’Intérieur. Ce matin, sur France Info, radio de service public (bien nommée?), soeur de France Inter, la rédactrice en chef adjointe politique intérieure du Nouvel Observateur, chargée du suivi de l’Elysée. Carole Barjon, disait que les policiers ont été « malmenés »… L’Obs est la propriété à 99% du Groupe Le Monde (quotidien Le Monde, Courrier international, Le Monde diplomatique, La lettre de l’éducation, Télérama, 34 % de la société Le HuffPost, etc ).
Premier bilan des manifestations contre le texte « Sécurité globale » et les violences policières : une soixantaine de policiers et gendarmes (grossière imprécision, et blessante) a été blessée et 81 personnes ont été interpellées samedi 28 novembre, selon le ministère de l’Intérieur.
On a enregistré 62 blessés parmi les forces de l’ordre. Précisément, 39 en province et 23 à Paris, a indiqué dimanche le ministère. Les réseaux sociaux ont diffusé des vidéos qui court-circuitent la presse institutionnelle absente sur le terrain, mais qui décrypte, analyse et commente les documents publiés sur Internet. Ils montrent des policiers passés à tabac « en marge » de la manifestation, dont une séquence tournée par le « journaliste » reporter d’images Amar Taoualit. A 38 ans, ce « journaliste indépendant » sur Périscope et Twitter est en fait « reporter en ligne », avec pour seule formation une activité d’animateur pour la Ville de Paris ! Sa barraque à frites, c’est son appareil photos et son casque: c’est ainsi que ses aînés freelance sont devenus journalistes
Etonnons-nous donc que les masses s’émancipent de l’information produite par les media dits “mainstream” qui se couchent devant le pouvoir, quel qu’il soit, avec une agilité déroutante, tous les cinq ans. Tant de contorsions conduisent naturellement à l’abandon de la recherche d’objectivité et même de neutralité. La réinformation est assurée par les réseaux sociaux, non pas les internautes sous la pression de la dictature de l’émotion ou des slogans, mais ces « journalistes indépendants », ces chasseurs d’images qui feront leur fortune professionnelle, bancaire et fiscale: la carte de presse, quête du Graal récompensée par un abattement fiscal de 7.650 euros.
Les images qui buzzent sont des photos volées: elles sont à la vente pour être exploitées par le courant politique qui en veut, selon le parti qu’il peut en tirer. C’est la loi de l’offre et de la demande, laquelle est forte parmi les groupes de déstabilisation du pouvoir, pour étayer une thèse, pour mobiliser une catégorie de la population, pour, au final, soulever la foule des mécontents et des anxieux. Les aider à transformer leur colère en haine. A travers le monde aujourd’hui, nous assistons à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les media dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent.
Les images, relayée par plusieurs personnalités politiques, Christian Estrosi (LR), Bruno Questel (LREM) ou dernièrement Yannick Jadot (EELV), montrent un groupe isolé de policiers se retirant sur la place de la Bastille, violemment pris à partie par des « individus ». Vêtus de noir dans la nuit tombée, encagoulés et masqués, jeunes et mobiles, rompus au technique de combat de rue, les activistes projettent l’un des policiers au sol au sol où il reçoit une série de nombreux coups de pied, avant qu’il puisse être exfiltré par ses coéquipiers.
Les photos publiées dans la presse qui s’honore de les montrer au nom de la liberté d’informer, en dépit de leur caractère malveillant marqué et pouvant solliciter les bas instincts de certains, ne sont pas publiées ici, du fait du danger d’exacerbation des pulsions violentes des détraqués et d’incitation à de nouveaux actes de subversion anti-républicaine que la presse apeurée appelle des « incivilités » ?
L’exécutif bat en retraite en rase campagne
Contre l’avis de la Préfecture de police, la Justice a autorisé la manifestation d’opposants à la Loi Sécurité globale
Deux appels aux rassemblements ont été lancés pour mobiliser samedi à Paris à la suite de la fausse polémique créée par une lecture tendancieuse de l’article 24 de la loi Sécurité globale qui prévient précisément les risques d’excès. Interdite dans un premier temps par la préfecture, la Marche des Libertés a eu finalement lieu.
Profitant de l’agitation politicienne suscitée par l’interpellation musclée du rappeur Michel Zecler, un producteur de musique – « noir », insiste une certaine presse antiraciste racialisée – maîtrisé par des policiers, les organisateurs ont maintenu leur manifestation, en dépit des risques prévisibles de débordements. La presse avait annoncé que les autorités s’attendaient au déferlement de plusieurs milliers de « personnes« , comme l’écrit cette presse, samedi à Paris, sachant que le ‘Black bloc’ est toujours aux taquets et que deux manifestations avaient été déclarées, un rassemblement de Gilets jaunes prévu place du Trocadéro et l’autre, Place de la République, à l’initiative du collectif « Stop! Loi sécurité globale », qui rassemble des syndicats de journalistes, des ONG, l’association de la presse judiciaire, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et d’autres ONG radicales ou associations d’extrême gauche.
Jeudi, conformément aux recommandations de l’Agence régionale de la santé, le préfet de police de Paris a pris un arrêté interdisant un cortège déambulant entre la place de la République et celle de la Bastille, mais cet arrêté a été suspendu par le Tribunal administratif de Paris. Les juges administratifs ont-ils voulu régler des comptes avec le ministre de la Justice, Dupond-Moretti, un ex-avocat qui a souvent attaqué les magistrats ? « La Marche des libertés aura bien lieu demain de République à Bastille à 14h00. Nous défendrons toutes les libertés », a tweeté Arié Alimi, avocat proche de Cécile Duflot et spécialisé dans les affaires de violences policières (dossiers du trotskiste Rémi Fraisse ou de Gilets jaunes et de la famille Cédric Chouviat ou du journaliste Taha Bouhafs, petit-fils de rebelles FLN et activiste raciste et antisémite).
La décision de justice contraint alors la préfecture de prendre la décision de renforcer son dispositif de maintien de l’ordre, avec notamment 22 unités de forces mobiles prévues contre 17 à l’origine.
Cette mobilisation de rue était la deuxième, annoncée avant même l’adoption de la proposition de loi en première lecture par l’Assemblée nationale, dans la semaine. Le jeudi 26, le premier ministre avait annoncé la création d’une commission parlementaire pour proposer « une nouvelle écriture » de l’article 24 mal-interprété par la gauche malveillante. Cet article prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers, ce qui met des journalistes malveillants en crise. Mais l’initiative de Jean Castex a mis en effervescence à la fois la majorité et l’opposition, et le premier ministre a rétropédalé, ce vendredi, précisant que la commission ne réécrira finalement pas l’article 24, pour ne pas humilier le législateur et ne pas se substituer aux députés macronards.
Les anti-flics sont-ils de simples « individus » et les « ultras » ne sont-ils pas des gauchistes ordinaires ?
L’incompétence du pouvoir profite aux extrémistes: et si le principal danger n’était pas le Rassemblement national ? Pour les deux rassemblements, les autorités s’attendaient à la présence de 4.000 « perturbateurs », notamment issus de l’ultra-gauche, notoirement islamo-gauchiste. Les organisateurs annoncent 500.000 participants, dont 200.000 dans la capitale, mais ils ne seront que 133.000 manifestants, dont 46.000 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur.
Et, comme prévu, la violence s’est imposée en marge lors de cette deuxième manifestation. Deux manifestants, qui ont fait un signalement auprès de l’Inspection générale de la police (IGPN), ont été blessés en province, selon la police. A Paris, un photographe syrien « indépendant », mais envoyé au front par le magazine de la famille Pinault, Ameer al Halbi, 24 ans, qui couvrait la manifestation, a été blessé au visage: La journaliste Carole Barjon en fera-t-elle péter son lifting? Le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), Christophe Deloire, un ex du Point, a dénoncé samedi soir sur Twitter des violences policières « inacceptables » contre ce collaborateur de Polka Magazine (magazine de gauche consacré à la photographie) et de l’AFP.
Les violences de rue anti-flic sont-elles le fait du ‘Black bloc’ ou de gauchistes ordinaires ?
Voici finalement une vidéo diffusée par le Huffington Post , montrée par nécessité, pour illustrer le parti-pris du Groupe Le Monde qui n’hésite pas à minimiser les violences de rue :
Entendre aussi le choix de commentaires du HuffPost par des manifestants dont les assertions ne sont pas vérifiées:
Les « ultras » qui ont tendu un guet-apens aux policiers étaient des « gauchistes » ordinaires.
Le terme de « casseurs » est plus qu’une facilité de langage pour minimiser des faits de violences de rue. C’est un mensonge politico-médiatique visant à détourner l’opinion de la responsabilité des organisateurs de manifestations sur des voyous. Ne s’accordent-ils pas tous pour dire que les dégâts ont été commis « en marge » de la mobilisation ? Samedi, ils n’ont rien changé. Les 133.000 manifestants comptabilisés par le ministère de l’Intérieur, 500.000 selon les organisateurs, ont également dénoncé les violences policières et le racisme.
Les forces de l’ordre ont elles-mêmes fait l’objet de violences à Paris, comme en attestent des vidéos amateurs. Mais les media en rendent compte sans modifier leur a priori. Un groupe de policiers a pourtant été pris pour cible place de la Bastille par des dizaines de casseurs « lors de la fin de la mobilisation » parisienne. L’un des membres des forces de l’ordre a ainsi été roué de coups, dans le ventre et au visage, alors qu’il était au sol. Ses collègues ont réussi à le mettre à l’abri seulement une trentaine de secondes après l’assaut des « hommes » (sic) habillés de noir et cagoulés. Le policier « s’en sort » avec des dents cassées et de nombreuses « contusions ». Au total, une soixantaine de ses collègues ont également été blessés (ou malmenés, aux dires de L’Obs).
Le 22 décembre 2013, ce jeune était lynché au sol par une bande de racailles: les « ultras » ont-ils un autre mode opératoire que ces voyous?
Les syndicalistes d’Air France ont-ils un comportement d’ultras, de racailles ou de militants ?
Ces participants à la manifestation de soignants contre le Ségur de la Santé, vous les qualifiez de ‘Black bloc’ ?
Les casseurs sont des pilleurs, les activistes sont des militants radicalisés
Les auteurs de ces violences ne peuvent être classés arbitrairement comme la presse le fait pour exonérer les organisations politiques ou syndicales, les ONG ou les associations dont certaines se disent humanitaires et dont ces media complices veulent protéger l’image vertueuse. Soit les manifestants sont modérés et républicains et ils ne tabassent personne, soit ils frappent, cassent, pillent et incendient et sont anti-républicains et appartiennent à l’ultra-gauche, qu’ils en aient conscience ou non. Samedi, les éléments subversifs ont recouvert de peinture les caméras de surveillance de la ville et ont cassé du mobilier urbain, ils sont politisés: s’ils détruisent des vitrines de grandes marques, brûlent des voitures de luxe et souillent des façades de banques, ils sont anticapitalistes.
Ils ont aussi attendu les forces de l’ordre – symboles de l’ordre républicain – à des endroits stratégiques et les agresseurs sont donc des pros de l’insurrection et des révolutionnaires.