Policier frappé au sol, journaliste blessé à la manifestation contre la loi sécurité globale

« En marge » de la manifestation de la gauche et par « des ultras » ?

Décimée au Parlement, la gauche est débordée par le surnombre de ses militants violents dans la rue

L’OPA de Macron sur le pouvoir a conduit au chaos: tandis que ses hauts-fonctionnaires et ses députés produisent des textes retoqués ou annulés par le Conseil d’Etat ou le Conseil constitutionnel, Macron se révèle incapable, pardon, « en incapacité », de protéger les policiers qui l’ont protégés lorsqu’il se claquemurait dans l’Elysée assiégé par des Gilets jaunes. Une soixantaine de policiers et gendarmes a été « blessée », selon la presse malveillante, alors qu’ils se sont fait « violemment agresser », selon les citoyens respectueux de l’ordre républicains, et 81 personnes on été interpellées samedi lors des manifestations contre le texte « Sécurité globale », selon un bilan du ministère de l’Intérieur. Ce matin, sur France Info, radio de service public (bien nommée?), soeur de France Inter, la rédactrice en chef adjointe politique intérieure du Nouvel Observateur, chargée du suivi de l’Elysée. Carole Barjon, disait que les policiers ont été « malmenés »… L’Obs est la propriété à 99% du Groupe Le Monde (quotidien Le Monde, Courrier international, Le Monde diplomatique, La lettre de l’éducation, Télérama, 34 % de la société Le HuffPost, etc ).

Premier bilan des manifestations contre le texte « Sécurité globale » et les violences policières : une soixantaine de policiers et gendarmes (grossière imprécision, et blessante) a été blessée et 81 personnes ont été interpellées samedi 28 novembre, selon le ministère de l’Intérieur. 

On a enregistré 62 blessés parmi les forces de l’ordre. Précisément, 39 en province et 23 à Paris, a indiqué dimanche le ministère. Les réseaux sociaux ont diffusé des vidéos qui court-circuitent la presse institutionnelle absente sur le terrain, mais qui décrypte, analyse et commente les documents publiés sur Internet. Ils montrent des policiers passés à tabac « en marge » de la manifestation, dont une  séquence tournée par le « journaliste » reporter d’images Amar TaoualitA 38 ans, ce « journaliste indépendant » sur Périscope et Twitter est en fait « reporter en ligne », avec pour seule formation une activité d’animateur pour la Ville de Paris ! Sa barraque à frites, c’est son appareil photos et son casque: c’est ainsi que ses aînés freelance sont devenus journalistes

Etonnons-nous donc que les masses s’émancipent de l’information produite par les media dits “mainstream” qui se couchent devant le pouvoir, quel qu’il soit, avec une agilité déroutante, tous les cinq ans. Tant de contorsions conduisent naturellement à l’abandon de la recherche d’objectivité et même de neutralité. La réinformation est assurée par les réseaux sociaux, non pas les internautes sous la pression de la dictature de l’émotion ou des slogans, mais ces « journalistes indépendants », ces chasseurs d’images qui feront leur fortune professionnelle, bancaire et fiscale: la carte de presse, quête du Graal récompensée par un abattement fiscal de 7.650 euros.

Les images qui buzzent sont des photos volées: elles sont à la vente pour être exploitées par le courant politique qui en veut, selon le parti qu’il peut en tirer. C’est la loi de l’offre et de la demande, laquelle est forte parmi les groupes de déstabilisation du pouvoir, pour étayer une thèse, pour mobiliser une catégorie de la population, pour, au final, soulever la foule des mécontents et des anxieux. Les aider à transformer leur colère en haine. A travers le monde aujourd’hui, nous assistons à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les media dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent.

Les images, relayée par plusieurs personnalités politiques, Christian Estrosi (LR), Bruno Questel (LREM) ou dernièrement Yannick Jadot (EELV), montrent un groupe isolé de policiers se retirant sur la place de la Bastille, violemment pris à partie par des « individus ». Vêtus de noir dans la nuit tombée, encagoulés et masqués, jeunes et mobiles, rompus au technique de combat de rue, les activistes projettent l’un des policiers au sol au sol où il reçoit une série de nombreux coups de pied, avant qu’il puisse être exfiltré par ses coéquipiers. 

Les photos publiées dans la presse qui s’honore de les montrer au nom de la liberté d’informer, en dépit de leur caractère malveillant marqué et pouvant solliciter les bas instincts de certains, ne sont pas publiées ici, du fait du danger d’exacerbation des pulsions violentes des détraqués et d’incitation à de nouveaux actes de subversion anti-républicaine que la presse apeurée appelle des « incivilités » ?

L’exécutif bat en retraite en rase campagne

Contre l’avis de la Préfecture de police, la Justice a autorisé la manifestation d’opposants à la Loi Sécurité globale

Deux appels aux rassemblements ont été lancés pour mobiliser samedi à Paris à la suite de la fausse polémique créée par une lecture tendancieuse de l’article 24 de la loi Sécurité globale qui prévient précisément les risques d’excès. Interdite dans un premier temps par la préfecture, la Marche des Libertés a eu finalement lieu.

Profitant de l’agitation politicienne suscitée par l’interpellation musclée du rappeur Michel Zecler, un producteur de musique – « noir », insiste une certaine presse antiraciste racialisée – maîtrisé par des policiers, les organisateurs ont maintenu leur manifestation, en dépit des risques prévisibles de débordements. La presse avait annoncé que les autorités s’attendaient au déferlement de plusieurs milliers de « personnes« , comme l’écrit cette presse, samedi à Paris, sachant que le ‘Black bloc’ est toujours aux taquets et que deux manifestations avaient été déclarées, un rassemblement de Gilets jaunes prévu place du Trocadéro et l’autre, Place de la République, à l’initiative du collectif « Stop! Loi sécurité globale », qui rassemble des syndicats de journalistes, des ONG, l’association de la presse judiciaire, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et d’autres ONG radicales ou associations d’extrême gauche.

Jeudi, conformément aux recommandations de l’Agence régionale de la santé, le préfet de police de Paris a pris un arrêté interdisant un cortège déambulant entre la place de la République et celle de la Bastille, mais cet arrêté a été suspendu par le Tribunal administratif de Paris. Les juges administratifs ont-ils voulu régler des comptes avec le ministre de la Justice, Dupond-Moretti, un ex-avocat qui a souvent attaqué les magistrats ? « La Marche des libertés aura bien lieu demain de République à Bastille à 14h00. Nous défendrons toutes les libertés », a tweeté Arié Alimi, avocat proche de Cécile Duflot et spécialisé dans les affaires de violences policières (dossiers du trotskiste Rémi Fraisse ou de Gilets jaunes et de la famille Cédric Chouviat ou du journaliste Taha Bouhafs, petit-fils de rebelles FLN et activiste raciste et antisémite).

La décision de justice contraint alors la préfecture de prendre la décision de renforcer son dispositif de maintien de l’ordre, avec notamment 22 unités de forces mobiles prévues contre 17 à l’origine.

Cette mobilisation de rue était la deuxième, annoncée avant même l’adoption de la proposition de loi en première lecture par l’Assemblée nationale, dans la semaine. Le jeudi 26, le premier ministre avait annoncé la création d’une commission parlementaire pour proposer « une nouvelle écriture » de l’article 24 mal-interprété par la gauche malveillante. Cet article prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers, ce qui met des journalistes malveillants en crise. Mais l’initiative de Jean Castex a mis en effervescence à la fois la majorité et l’opposition, et le premier ministre a rétropédalé, ce vendredi, précisant que la commission ne réécrira finalement pas l’article 24, pour ne pas humilier le législateur et ne pas se substituer aux députés macronards.

Les anti-flics sont-ils de simples « individus » et les « ultras » ne sont-ils pas des gauchistes ordinaires ?

L’incompétence du pouvoir profite aux extrémistes: et si le principal danger n’était pas le Rassemblement national ? Pour les deux rassemblements, les autorités s’attendaient à la présence de 4.000 « perturbateurs », notamment issus de l’ultra-gauche, notoirement islamo-gauchiste. Les organisateurs annoncent 500.000 participants, dont 200.000 dans la capitale, mais ils ne seront que 133.000 manifestants, dont 46.000 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur.

Et, comme prévu, la violence s’est imposée en marge lors de cette deuxième manifestation. Deux manifestants, qui ont fait un signalement auprès de l’Inspection générale de la police (IGPN), ont été blessés en province, selon la police. A Paris, un photographe syrien « indépendant », mais envoyé au front par le magazine de la famille Pinault, Ameer al Halbi, 24 ans, qui couvrait la manifestation, a été blessé au visage: La journaliste Carole Barjon en fera-t-elle péter son lifting? Le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), Christophe Deloire, un ex du Point, a dénoncé samedi soir sur Twitter des violences policières « inacceptables » contre ce collaborateur de Polka Magazine (magazine de gauche consacré à la photographie) et de l’AFP.

Les violences de rue anti-flic sont-elles le fait du ‘Black bloc’ ou de gauchistes ordinaires ?

Voici finalement une vidéo diffusée par le Huffington Post , montrée par nécessité, pour illustrer le parti-pris du Groupe Le Monde qui n’hésite pas à minimiser les violences de rue :

Entendre aussi le choix de commentaires du HuffPost par des manifestants dont les assertions ne sont pas vérifiées:

Les « ultras » qui ont tendu un guet-apens aux policiers étaient des « gauchistes » ordinaires.

Le terme de « casseurs » est plus qu’une facilité de langage pour minimiser des faits de violences de rue. C’est un mensonge politico-médiatique visant à détourner l’opinion de la responsabilité des organisateurs de manifestations sur des voyous. Ne s’accordent-ils pas tous pour dire que les dégâts ont été commis « en marge » de la mobilisation ? Samedi, ils n’ont rien changé. Les 133.000 manifestants comptabilisés par le ministère de l’Intérieur, 500.000 selon les organisateurs, ont également dénoncé les violences policières et le racisme. 

Provocations et affrontements démontrent que la police ne fait pas peur

Les forces de l’ordre ont elles-mêmes fait l’objet de violences à Paris, comme en attestent des vidéos amateurs. Mais les media en rendent compte sans modifier leur a priori. Un groupe de policiers a pourtant été pris pour cible place de la Bastille par des dizaines de casseurs « lors de la fin de la mobilisation » parisienne. L’un des membres des forces de l’ordre a ainsi été roué de coups, dans le ventre et au visage, alors qu’il était au sol. Ses collègues ont réussi à le mettre à l’abri seulement une trentaine de secondes après l’assaut des « hommes » (sic) habillés de noir et cagoulés. Le policier « s’en sort » avec des dents cassées et de nombreuses « contusions ». Au total, une soixantaine de ses collègues ont également été blessés (ou malmenés, aux dires de L’Obs). 

Le 22 décembre 2013, ce jeune était lynché au sol par une bande de racailles: les « ultras » ont-ils un autre mode opératoire que ces voyous?

Les syndicalistes d’Air France ont-ils un comportement d’ultras, de racailles ou de militants ?

Ces participants à la manifestation de soignants contre le Ségur de la Santé, vous les qualifiez de ‘Black bloc’ ?

Les casseurs sont des pilleurs, les activistes sont des militants radicalisés

Les auteurs de ces violences ne peuvent être classés arbitrairement comme la presse le fait pour exonérer les organisations politiques ou syndicales, les ONG ou les associations dont certaines se disent humanitaires et dont ces media complices veulent protéger l’image vertueuse. Soit les manifestants sont modérés et républicains et ils ne tabassent personne, soit ils frappent, cassent, pillent et incendient et sont anti-républicains et appartiennent à l’ultra-gauche, qu’ils en aient conscience ou non. Samedi, les éléments subversifs ont recouvert de peinture les caméras de surveillance de la ville et ont cassé du mobilier urbain, ils sont politisés: s’ils détruisent des vitrines de grandes marques, brûlent des voitures de luxe et souillent des façades de banques, ils sont anticapitalistes.

Combat de rue organisé par l’extrême gauche révolutionnaire,
qu’elle soit antifa ou ultra

Ils ont aussi attendu les forces de l’ordre – symboles de l’ordre républicain – à des endroits stratégiques et les agresseurs sont donc des pros de l’insurrection et des révolutionnaires.  

Ces slogans sont un vide-grenier sans rapport avec les brutalités policières

Plus Macron est incohérent, plus sa cote monte

La cote de popularité de Macron en hausse, loin derrière Merkel

Un récent sondage crédite le président de la République de 3 points supplémentaires en novembre. Il reste néanmoins sous la barre des 50 % d’opinions positives, selon le dernier baromètre Harris Interactive Epoka, publié par LCI vendredi. Il s’en faut même de beaucoup, quelque dix points !

Mieux que Sarkozy et Hollande ?

La popularité du président de la République s’établit à 41 % d’opinions positives, soit un gain de six points depuis le mois… d’avril et le premier pic de la crise sanitaire. « Les Français ont le sentiment, que malgré les difficultés, Emmanuel Macron tient la barre et suit sa feuille de route, analyse Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion d’Harris Interactive. Ils ne sont pas d’accord sur tout, ils restent critiques, mais ils ont la perception qu’il remplit sa mission de président, qu’il pilote la maison France, et ça les rassure. »

Autre point à souligner : à ce stade actuel du mandat, Macron s’en tire mieux que ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande. Seul bémol : le sondage a été réalisé juste avant cette semaine marquée par les affaires de violences policières…

Angela Merkel, chancelière depuis 15 ans, est populaire auprès de 7 Allemands sur 10

La popularité de la sexa met une claque au quadra

Plus populaire que jamais, à son cinquième mandat, la chancelière Angela Merkel fête dimanche sa quinzième année à la tête de l’Allemagne. Sa bonne gestion de la crise sanitaire lui vaut une popularité que bien des dirigeants lui envient. A commencer par le petit prétentieux français.

Qu’elle semble loin cette année 2019, quand la dirigeante allemande, à la tête d’une grande coalition a surmonté la crise du mouvement des jeunes pour le climat et la popularité d’Angela Merkel est actuellement sans nuage.  Sa gestion de l’épidémie en Allemagne a remis au centre du jeu « l’inoxydable » chancelière.

Popularité au zénith

La presse française ménage l’égo du p’tit gars, occultant la différence écrasante de popularités pour vanter ses misérables 41%.

Des voix s’élèvent même en Allemagne pour réclamer un cinquième mandat, ce que la chancelière a totalement écarté. En septembre prochain, au moment de sa retraite politique, la première femme à diriger l’Allemagne aura égalé le record de longévité de Helmut Kohl avec seize années au pouvoir.

Face au Covid-19, décrit par la chancelière .comme le « plus grand défi » de l’Allemagne depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, Angela Merkel, scientifique de formation, a réalisé un quasi sans-faute privilégiant pédagogie et démonstrations rationnelles aux postures lyriques.Moins de cas de Covid-19 et moins de morts que ses voisins européens.

Macron se rêve leader du monde libre, mais c’est elle: après le séisme Donald Trump et le Brexit, en pleine pandémie, media et politiques proclament Merkel au zenith dans un contexte de montée des populismes.

Barack Obama, un des quatre présidents américains qu’elle aura connus depuis 2005, la décrit dans ses Mémoires comme une dirigeante « fiable, honnête, intellectuellement précise », une « belle personne ». Qui, hors notre presse à plat ventre, peut-il en dire ne serait-ce que moitié moins de Macron, avec 60% d’insatisfaits ?

Rappeur maîtrisé par la force : « des comportements de délinquants, » estime Frédéric Veaux

Le directeur général de la Police nationale condamne les brutalités de policiers sur Michel Zecler

Le directeur général de la Police nationale condamne les violences exercées par des policiers contre Michel Zecler, producteur de musique, roué de coups le 21 novembre à Paris.

L’interpellation musclée par des policiers d’un producteur de musique – noir, souligne DNA -, le 21 novembre à Paris, « ce sont des comportements de délinquants », a estimé le directeur général de la Police nationale, Frédéric Veaux dans un entretien au Journal du Dimanche.

« Les policiers doivent avoir un comportement irréprochable. Et c’est le cas de la quasi-totalité d’entre eux. Ce sont ceux-là, qui travaillent de manière professionnelle, honnête, responsable, qui vont avoir à subir les conséquences de tels comportements », a déploré F. Veaux qui s’est déclaré « scandalisé » par cette affaire.

Michel Zecler, suspecté du transport de cannabis au moment des faits, le 21 novembre, se serait rebellé ei il aurait fallu trois fonctionnaires de police pour arriver à le maîtriser dans l’entrée d’un studio de musique du XVIIe arrondissement de la capitale. Les images de lutte, prises par des caméras de vidéosurveillance, ont été diffusées jeudi par le site Loopsider, provoquant aussitôt une vague d’indignation, qui a jeté dans la tourmente l’exécutif et la majorité.

Macron n’assume pas des violences inégalées auxquelles les policiers sont confrontées

Macron assume-t-il les violences inégalées auxquelles les policiers sont confrontés ?

Le président Macron a dénoncé une « agression inacceptable » et des « images qui nous font honte ». Il a demandé au gouvernement de « lui faire rapidement des propositions » – classique – pour « lutter plus efficacement contre toutes les discriminations ».

39 policiers ont été exclus en 2020

« Vous pouvez faire confiance à la Police nationale pour que ces événements soient traités avec la plus extrême sévérité une fois les responsabilités établies« , a assuré F. Veaux.

« En 2020, 39 policiers ont été exclus de la Police nationale, 34 en 2019. Ces chiffres tordent le cou à la rumeur d’une police laxiste envers les siens« , a-t-il rappelé.

Au total, quatre policiers, suspendus depuis jeudi de leurs fonctions, ont été placés en garde à vue vendredi après-midi dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices. Leur garde à vue a été prolongée samedi de 24 heures.

Trois policiers, au cœur de la scène qui a fait scandale, sont notamment entendus pour « violences volontaires, en réunion, avec arme et à caractère raciste ». Le quatrième policier en garde à vue est soupçonné d’avoir lancé une grenade lacrymogène dans le studio de musique.

Voilà pour les charges.

Logement des illégaux: la préfecture refuse la proposition d’Hidalgo dans des centres de congrès

La question est-elle leur logement ou leur présence ?

Les maires LR des 15e et 17e arrondissements se sont formellement opposés à la mise à disposition du parc des Expositions et de l’Espace Champerret, deux sites gérés par Viparis, filiale de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la région Paris – Ile-de-France et du groupe Unibail-Rodamco-Westfiel (franco-néerlandais), créé en janvier 2008.

Depuis la nouvelle évacuation d’un camp de clandestins de Saint-Denis, puis d’un autre Place de la République, la mairie de Paris cherche des locaux pour accueillir des illegaux, mais sans les prendre en charge. La semaine dernière, Ian Brossat, adjoint communiste d’Anne Hidalgo, chargé du logement et de l’hébergement d’urgence, avait proposé de mettre à disposition deux sites de congrès qui n’appartiennent pas à la Ville : le parc des Expositions (15e) et l’Espace Champerret (17e). « Toutes les capacités d’accueil ne doivent pas être concentrées dans le Nord-Est parisien », avait-il argumenté. Mais cette proposition a été recalée par la préfecture de région.. 

Manque de consultation en amont

Les maires des 15e et 17e arrondissements de la capitale, Philippe Goujon et Geoffroy Boulard, se sont en effet formellement opposés à la mise à disposition de ces deux grands centres de congrès. Dans une lettre adressée à la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, les élus ont notamment souligné le manque de consultation en amont de cette proposition. « Cette méthode est d’autant plus regrettable que le 15e et le 17e arrondissements font preuve d’une réelle solidarité à l’égard des plus démunis », ont-ils fait valoir. Philippe Goujon a précisé « 2.700 places permanentes en résidence sociale, dont 800 dédiées à l’hébergement d’urgence » et Geoffroy Boulard, le nombre d’hôtels qui ont accueilli des sans-abris dans son arrondissement, ainsi que la création d’une « Maison solidaire ». 

« A Paris, plusieurs migrants qui n’avaient pas été pris en charge lors de l’évacuation du camp de Saint-Denis ont finalement été envoyés par la préfecture de région au centre des congrès à la Villette qui arrive au maximum de sa capacité d’accueil », a indiqué Ian Brossat, observateur aux bras ballants. « Tous les recalés de l’évacuation de la semaine dernière devraient se voir proposer une place dans un centre », a-t-il commenté, sans s’engager. En revanche, Geoffroy Boulard a accepté d’accueillir porte de Saint-Ouen (17e) la distribution alimentaire organisée par les Restos du Cœur porte d’Aubervilliers (19e). 

Michel Zecler ou l’histoire d’une victimisation politicienne nauséabonde

Le producteur de musique « passé à tabac » par des policiers a un casier judiciaire long comme le bras

Originaire de Bagneux, le producteur de 41 ans possède désormais des studios dans l’arrondissement huppé de Paris 17e.

Le rappeur victimisé par la presse n’est pas l’ange que nous présente les gauches aveuglée d’idéologie. Les media exposent les brutalités sur Michel Zecler, diffusé ce jeudi 26 novembre par le site Loopsider, mais le site d’images s’exonère du contexte: il ne cherche pas à comprendre, mais à émouvoir. Il n’ambitionne pas davantage de rechercher les raisons qui conduisent à de telles situations. La stratégie de la gauche anti-républicaine consiste à capter l’attention de la population et de faire le buzz, préparant ainsi la voie aux commentateurs fielleux qui ont ensuite la charge d’envenimer les situations. Les titres et les commentaires de presse déversent des mots à faire buzzer: « frappés violemment », « colère » ou « haine » sont des favoris de la presse politique et manipulatrice. Dans les spectacles de boxe ou de catch, les chauffeurs de salle montent le public contre celui des adversaires qu’il est prévu de faire perdre. Au sommet de l’Etat, le président a joué le jeu: bien que dénué d’empathie naturelle, Macron a pris le parti de la victime désignée par les images, puisqu’il est bon pour lui qu’il prenne le parti des faibles. Ne dispose-t-il pas avant quiconque des informations rendues publiques au bout de quelques jours ? Hollande est allé se faire filmer au chevet de Théo que la presse a dépeint en victime, laquelle était en vérité la police accusée à tort. Cette presse qui réclame de la considération et qui verse des larmes de crocodile sur sa liberté, selon elle, menacée se livre en fait à un procès d’intention au gouvernement, se gardant bien de « décrypter », d’analyser le texte du projet de loi Sécurité globale qui lui assure pourtant des garanties. La dictature de l’émotion et la stratégie du discrédit sont les deux leviers de la lutte anti-républicaine de déstabilisation menée par les gauches à divers degrés de radicalisation. Au tribunal de l’émission « Et en même temps » au côté d’Apolline de Malherbe, l’assesseur Nicolas Poincaré applaudit à la suspension de 4 policiers « en attendant leur révocation, » juge-t-il sur BFM… Le milieu de la culture, dont il est issu et qui vit à la fois de subventions et d’idéologie, voire de contestation, s’est aussi rangé du côté de son confrère, ce vendredi.

Il y a désormais une « affaire Michel Zecler » du nom de ce producteur de musique de rap roué de coups – sans raison, selon la presse en quête de buzz. La scène se passe samedi dernier, à l’entrée de son studio parisien, dans le quartier huppé des Ternes à Paris XVIIe et accuse trois policiers au cours d’une interpellation qui tourne mal – un rituel quand sont en cause des contrevenants hostiles aux lois de la République et formatés à l’idéologie de la gauche radicale, anti-raciste racialisée, anti-flic, anti-républicaine, en un mot, islamo-gauchiste. Gérald Darmanin a demandé la suspension des membres des forces de l’ordre incriminés par des vidéos, accusés d’avoir également proféré des insultes racistes. Leur revocation a également été évoquée. Comme celle du préfet Lallement. Et même celle du ministre de l’Intérieur. Clémentine Autain, députée LFI et journaliste – juge et partie – , a déclaré : « cette semaine est un fiasco incroyable : on est dans une crise politique », juge la députée insoumise Clémentine Autain, après l’imbroglio autour de la loi « sécurité globale » et son article 24. « Ce qu’on peut, au minimum, exiger, c’est la démission du préfet Lallement, que je demande. (…) Il y a une responsabilité hiérarchique et il faut qu’elle soit mise en cause, jusqu’au ministre de l’Intérieur et au Président, si vous voulez mon avis. » En en faisant trop, cette gauche subversive se démasque. Le PCF peut bien abandonner la dictature du prolétariat (février 1976), renoncer au mot « communiste » et se déguiser en « Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée, on voit bien à la lumière de ces dernières semaines encore que l’abandon du mot n’aura été qu’une adaptation politicienne pour se donner une apparence démocratique: pour reprendre l’image d’Althusser, on ne peut abandonner un concept comme on abandonne son chien, surtout quand il a encore des crocs. 

L’associé de Valérie Atlan

Né à Bagneux dans le sud de l’agglomération parisienne, le rappeur victimisé de 41 ans a fondé sa première société de production, Mazava Prod, avec Valérie Atlan, en 2006, avant ses trente ans. C’est par l’entremise de la chanteuse Diams – née à Chypre, convertie à l’islam et prosélyte en jilbab, longue robe avec capuche, le tout couvrant la tête et l’ensemble du corps à l’exception des pieds, des mains et du visage – qu’il rencontre à l’époque cette « papesse » du rap. En 2016, il a organisé la tournée à succès, « L’âge d’or du rap français ».

Productrice de concerts de rap dès ses 17 ans, Valérie Atlan comptait parmi les fondateurs de ‘Terra Nova‘, réseau de diffuseurs d’idées gauchistes (Daniel Cohn-Bendit, Olivier Duhamel, Elie Cohen, Michel Wieviorka ou Bruno Jeanbart, directeur des études politiques de l’entreprise de sondages OpinionWay), presse alternative de type libertaire, et avait été une des collaboratrices de Mélenchon au ministère de l’Enseignement Professionnel. Epouse, décédée à 44 ans (2009), de Claude Askolovitch, journaliste au Nouvel Observateur ou à Slate.fr, V. Atlan a travaillé avec Puff Daddy aux Etats-Unis et géré plusieurs titres de presse spécialisée. C’est alors que Valérie Atlan vient d’en finir avec cette activité qu’elle décide de se lancer avec Michel Zecler. Ils baptisent leur société de production Black Gold Corp (L’Or Noir).

« Je suis passé par la case prison »

Des bêtises d’il y a 15 ans, selon Poincaré, à ranger au rayon des « incivilités »… Passage obligé ? Jeudi soir, invité sur le plateau de Touche pas à mon poste sur C8, Michel Zecler a dit sa fierté d’avoir ce parcours, selon la presse partisane, mais pour devancer la diffusion de révélations qui pourraient jeter un doute sur la sincérité de airs de douceur affichés par le rappeur face aux caméras : « Je viens de Bagneux, j’ai eu une jeunesse assez chaotique et je suis passé par la case prison », a-t-il récité comme une leçon, « mais je suis sorti de çà il y a quinze ans et depuis j’ai tout fait pour être irréprochable. » Cyril Hanouna, qui n’en est pas à son premier concert avec les loups, a confirmé qu’il connaît lui aussi le producteur en bien : « il est très respecté et reconnu dans le milieu. Tu as poussé avec ton associée de nombreux jeunes à réaliser leurs rêves. » On pouvait rêver mieux en matière de témoins de moralité, mais on fait avec ce qu’on a.

Jeudi soir et vendredi, Michel Zecler a reçu le soutien de sportifs, dont Griezmann, qui a dribblé la justice, mais aussi de nombreux artistes, notamment issus du milieu du rap. « Courage à Michel » a écrit sur Twitter Aya Nakamura, malienne, née à Bamako dans une famille comptant six enfants, elle a grandi à Aulnay-sous-Bois, gérée par la gauche jusqu’en 2014, en Seine-Saint-Denis. D’autres, comme DJ Lord Issa, ont évoqué l’affaire George Floyd et demandé « justice pour Michel ». Récupération, instrumentalisation ? Les antiracistes racialisés ne sont jamais loin.

Assemblées religieuses à 30 personnes: le Conseil d’Etat appelle le gouvernement à revoir sa copie

Le Conseil d’Etat a déclaré non-conforme à la Constitution sa réglementation restrictive de la participation aux cultes religieux.

Ce dimanche 29 novembre, les magistrats donnent trois jours à Macron pour faire revoir le décret de son gouvernement limitant à 30 personnes le nombre de fidèles autorisés.

Il est enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de trois jours (…) les dispositions (du décret limitant le nombre de fidèles à 30) en prenant les mesures strictement proportionnées d’encadrement des rassemblements et réunions dans les établissements de culte”, a décidé la plus haute juridiction administrative française (dont l’assemblée générale peut être présidée par le premier ministre ou bien le ministre de la Justice…).

Le pouvoir ne cesse d’ajuster ses décisions sous la contrainte… Les croyants étaient condamnés à une double peine: soumis à la dictature sanitaire et privés de lieu de prière collective par les « scientifiques » d’un Macron raspoutinisé. Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et du confinement, les rassemblements avec un large public dans les lieux de culte étaient interdits. Le Conseil d’Etat a reçu 21 requêtes d’associations et membres du clergé catholiques demandant la suspension des restrictions et l’ouverture des églises au public, en particulier pour les messes.

Dans une décision du 7 novembre 2020, le juge des référés du Conseil d’Etat avait rejeté cette demande, tout en précisant également les conditions d’accès aux lieux de culte. Il ne suspendait pas les mesures du décret du 29 octobre 2020 limitant temporairement l’accès aux lieux de cultes.

La décision soulignait par ailleurs que la liberté de culte devait être conciliée avec la protection de la santé des personnes. Or, il constatait que « le risque de contamination n’est pas écarté » dans les édifices religieux, mais ne faisait pas le même constat sur le risque de contamination dans les transports publics: il n’a pas été consulté sur ce point controversé qui défi le bon sens. Le juge des référés rappelait qu’il s’agissait de mesures provisoires en cours jusqu’au terme de l’état d’urgence sanitaire, fixé à ce jour au 16 novembre 2020. Depuis, il a été prolongé jusqu’à la mi-février. Il préconisait d’ailleurs une concertation avec les représentants des cultes en cas de prolongation de l’état d’urgence sanitaire et des restrictions de rassemblements.

Le Conseil d’Etat retoque le gouvernement sur la jauge de 30 personnes dans les lieux de culte

Selon les communicants de l’Elysée,  le décret de son gouvernement ne portait pas « une atteinte manifestement illégale à la liberté de culte« , à la liberté personnelle, à celle d’aller et venir et de se réunir. Les faits contredisent les hauts fonctionnaires, notamment le Conseil d’Etat….

« Disproportionnée ». C’est ainsi que le Conseil d’État a qualifié dimanche 29 novembre la décision du gouvernement de limiter à 30 le nombre de fidèles dans les lieux de culte. Le premier ministre Jean Castex n’a pas fait mieux avec ce décret qu’avec son texte ambigu sur la « Sécurité globale, porté par deux députés LREM aux ordres et voté par une majorité de députés qui, dans le meilleur des cas, y ont vu une avancée, ou qui, dans le pire, par des élus pris comme des garennes dans les feux de la voiture présidentielle.

« Les requérants sont fondés à soutenir (…) que  l’interdiction précitée présente, en l’état de l’instruction et  alors même qu’elle serait susceptible d’être modifiée à partir du 15 décembre prochain, un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de la composante en cause de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement  illégale à cette dernière », a indiqué le Conseil d’État dans son ordonnance. 

« Il est enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de trois jours (…) les dispositions (du décret limitant le nombre de fidèles à 30) en prenant les mesures strictement proportionnées d’encadrement des rassemblements et réunions dans les établissements de culte », a décidé la plus haute juridiction administrative française.

Après avoir fermé leurs portes pendant le mois de reconfinement, les lieux de culte ont rouvert leurs portes ce matin aux fidèles mais dans la limite de 30 personnes. Une jauge maximale que les autorités religieuses contestaient malgré l’annonce d’un assouplissement possible au 15 décembre. 

Le Conseil d’Etat précise que les lieux de culte restent ouverts et que le public peut s’y rendre dans les conditions suivantes :

  • une limite de 30 personnes pour les enterrements et de six pour les mariages ;
  • un accès autorisé pour exercer le culte à titre individuel ;
  • une participation des ministres de culte aux cérémonies permettant ainsi une  rencontre individuelle avec les pratiquants.

Le juge des référés appelle enfin à une clarification des règles applicables pour les mariages et les attestations de déplacement.

Le site d’Edwy Plenel détourne l’affaire Zecler contre Zemmour

« Michel Zecler victime de la doctrine Zemmour? », question rhétorique de Trotskistes

Mediapart apporte la preuve que la presse peut être aussi malveillante qu’une photo anti-flic.

« L’affaire de violence policière sur Michel Zecler pose une seule question [chez les mono-maniaques]: Pourquoi? Et surtout pourquoi lui? Pourquoi des policiers n’ont-ils cherché qu’à l’interpeller [pour non-port du masque pendant l’état d’urgence sanitaire] et non simplement le contrôler? [procès d’intention préliminaire] Les idées zemmouriennes relayées et tolérées par une bonne part des politiciens ont instillé leur poison dans les institutions républicaines [accusation de révolutionnaires anti-républicains]. Texte de Milton Dassier dont le blog est hébergé par Hervé Plenel, après Overblog où, le 5 Mai 2011, il publia ce dessin tout sauf antisémite, évidemment:

Dessin malveillant de bon aloi à gauche

Faites-vous juges (pluralisme des réseaux sociaux…):

Parmi toutes les réactions à cette sordide affaire de soi disant1 « bavure » ou « d’incident causé par des brebis gâleuses », aucune ne pose la question du racisme dans certains secteurs de la police. On a parlé d’injures racistes, de propos, de mots à connotation raciale, faciles à réfuter pour les accusés puisque rien ne peut le prouver. Par contre, le racisme est sans doute bien ce qui a motivé les policiers dès le départ. Car sans cela, comment comprendre cette sauvagerie?

Revenons juste un peu sur ce qu’on sait des faits. D’un côté un homme sur le trottoir en train de fumer et qui n’a pas de masque part se réfugier dans les locaux de son entreprise car il a croisé une voiture de police en patrouille. De l’autre, trois policiers aperçoivent un homme sans masque qui, les voyant, fait demi-tour. Ils décident de l’interpeller, non pas le contrôler ou lui mettre une amende à 135€. Seulement l’interpeller! Ces trois « héros » tant défendus les jours derniers par des politiciens qui cherchent à se faire mousser sur la vague de l’insécurité, suivent (ou poursuivent) Michel au moment où il entre dans un local. Les policiers parleront d’ ERP ce qui montre d’ailleurs leur méconnaissance du quartier où ils opèrent. Ils cherchent à l’extraire de l’endroit par la force sans savoir qu’il s’agit des locaux privés d’une entreprise et là, tout dégénère… 

Mais alors pourquoi toute cette violence? Très simple, pour ces policiers, cet homme noir ne peut pas être de ce quartier « chic ». Cet homme noir est forcément un voyou qui prépare peut-être un vol ou a un rendez-vous de deal avec des jeunes du coin. Les policiers sont donc sûrs de leurs soupçons et sont prêts à tout. Selon l’évangile de St Zemmour, croiser un noir, c’est croiser un voyou. Normal, il y en a plein les prisons! D’où le délire que Michel Zecler les a amenés dans un guet-apens, s’est défendu violemment et a même essayé de leur prendre leur arme! En voyou expérimenté forcément, Zemmour le dit régulièrement. Si ça se trouve, les policiers sont de bonne foi dans leur déclaration.  C’est là que ça devient dingue! Oui, de bonne foi si on considère que leur délire « zemmourien » les a amenés à interpréter que  Michel Zecler avec sa mine patibulaire mais presque comme disait Coluche , était forcément étranger au quartier avec sa tête d’étranger louche dans ce quartier si français de souche. Pas de chance pour ces policiers: Zecler est un honnête entrepreneur qui a pignon sur rue. Il a même des caméras de surveillance. Jamais il n’aurait imaginé qu’elles le sauveraient … de la police républicaine.

Tout ça transpire les vieilles rengaines de l’extrême-droite dans une police si peu républicaine au fond. Liberté, Egalité, Fraternité. Ah oui, ces mots qu’on voit qu’on voit au fronton des édifices d’une république de moins en moins démocratique! Disons le tout net,  les policiers violents animés d’intentions racistes sont d’authentiques séparatistes. Cette république si vénérée dans les mots de leurs chefs et de leur ministre, ils la verraient bien sans ces nègres, ces arabes, ces français de papier comme ils disent et merde aux droits-de-l’hommistes et autres bobos parisiens! 

Cette affaire a mis en évidence une des dérives de la doctrine policière certainement enseignée sous le manteau à pas mal de policiers, doctrine établie sans qu’on sache si Zemmour s’en inspire ou si c’est le contraire: l’appréciation d’une intention de violer la loi en se basant sur le faciès. Après le contrôle au faciès tant décrié depuis des décennies mais jamais vraiment remis en cause, un degré a donc été franchi, l’interpellation au faciès qui aboutit inexorablement à la condamnation au faciès. Sans ses caméras de surveillance, Michel Zecler serait certainement en prison pour plusieurs années conformément à la doctrine Zemmour qui a encore de beaux jours devant elle. »

S’y prendrait-on autrement, si on voulait raviver le climat de haine importé des USA à partir de l’affaire Floyd et reproduit par le Comité Adama.

Suspicion de censure: qui sont les propagandistes du procès d’intentions à Macron?

Des photos malveillantes et maintenant la stratégie du discrédit

Une pancarte dans une vitrine pour protester contre le projet de loi sur la "sécurité globale", à Paris, le 18 novembre 2020.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
LIBERTE DE MANIPULER L’OPINION ?

La presse est-elle gagnée par la paranoïa ou a-t-elle un accès de volonté de puissance ? « En exigeant une validation de nos reportages, les pouvoirs publics veulent s’octroyer un droit à la censure, » estime une tribune de journalistes dont il faut être, comme il faut être UNEF à l’université ou FSU dans l’enseignement…

Combien de ces signataires, directeurs et directrices de l’information, rédacteurs et rédactrices en chefs, présentateurs et présentatrices des magazines d’information télévisés français – « travailleurs, travailleuses, on vous exploite muselle, on vous spolie étouffe » -, se sont fait tordre le bras par leurs syndicats totalitaires pour demander aux institutions de renoncer à des conventions qui portent – selon eux – atteinte au droit de la presse. Combien aussi de ces signataires ont favorisé l’accès de Macron au pouvoir ?…

Par ce texte commun, les progressistes de l’info veulent partager leur peur paranoïaque à l’annonce du changement. L’expression de leur sentiment de persécution arrive pourtant fort mal, alors que la crise sanitaire fait des morts, pensent certains, tandis que d’autres y voient une opportunité saisie de renforcer leur pouvoir sur leurs concitoyens. Cette crainte d’égocentrés indigne pourtant les Français qui soutiennent à 75% les policiers qui les protègent et que la presse abandonne au premier chiffon rouge d’atteinte aux libertés: dommage pour les flics, pensent les signataires de la tribune, si leurs visages publiés sur les réseaux sociaux les exposent, eux et leurs familles à des pressions, menaces et agressions, même mortelles. Les assassinats de journalistes les émeuvent, ceux de fonctionnaires de police les indiffèrent. La liberté d’informer prévaut sur le droit à vivre ? Les tentatives de contrôle de nos tournages par les pouvoirs publics (police, justice, administration pénitentiaire, gendarmerie notamment) n’ont jamais été aussi pressantes, écrivent-ils, même à BFM et Altice!

« Un exemple illustre cette dérive : avant d’autoriser à filmer des policiers dans l’exercice de leur fonction, le service de communication de la police nationale exige désormais un droit de validation du reportage avant diffusion ». L’exemple choisi est révélateur. Les hommes (et femmes) politiques acceptent d’être harcelés, pourchassés et exposés dans la presse, micros et caméras au poing (jusqu’au Parlement européen, comme l’a fait Elise Lucet, signataire comme Luc Hermann): est-ce l’information ou de la maltraitance ? Des policiers (et des pompiers) meurent au travail dans les quartiers abandonnés de la république, des journalistes et caricaturistes sont assassinés à Paris, mais la grande bourgeoisie des media a reçu des garanties qu’elle balaie d’un revers de la main, préférant l’agitation et les grands principes de liberté qui permettent, en démocratie, à l’épidémie de se répandre et à l’islamo-gauchisme de prospérer. Macron est hors-sol. Et les media ?

Il demande aux sociétés productrices de reportages la signature d’une convention stipulant qu’il « visionnera l’émission dans sa version définitive avant première diffusion dans un délai permettant une éventuelle modification (…) sera le seul habilité à valider définitivement le contenu produit sur les plans juridiques, éthiques et déontologiques en accord avec la société (…) Les enregistrements ne doivent pas porter atteinte à l’image de marque de la police nationale, ni comporter de scènes pouvant être considérées comme ‘choquantes’ (…) Aucun extrait ne pourra être diffusé sans l’accord express du représentant de la police nationale. »

Un exemple de moins en moins isolé, toutes institutions confondues. Les conventions de tournage, établies à l’origine pour protéger la sécurité de personnes ou d’institutions dans des cas très spécifiques sont détournées de leur esprit initial.

De nouveaux alinéas fleurissent sous des formes diverses qui deviennent une claire entrave à nos prérogatives éditoriales et au droit du public à l’information. La presse est déjà soumise au contrôle du législateur. La loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui détaille le délit de diffamation et le droit à l’image sont nos garde-fous. S’y ajoutent nos chartes déontologiques sans cesse améliorées depuis le texte initial de 1918.

Les directions de l’information et des magazines, les rédacteurs en chef et leurs équipes ont la responsabilité de veiller au respect de ces obligations légales et éthiques. Tout reportage est soumis à l’examen de nos propres services juridiques avant diffusion. Le traitement d’affaires particulièrement sensibles, ayant trait notamment au terrorisme ou à la sécurité nationale, nécessite des précautions particulières et nous en tenons compte en responsabilité.

Mais en exigeant une validation de nos reportages et documentaires, les pouvoirs publics veulent s’octroyer un droit à la censure. Aucun journaliste ayant pour vocation d’informer librement le public ne peut l’accepter. Il est impensable que la cohérence globale d’un reportage sur le plan juridique, éthique et déontologique soit supervisée par des ministères.

Ces demandes de conventions arrivent par ailleurs dans un contexte où l’article 24 de la loi sur la sécurité globale  inquiète de très nombreuses rédactions et agences de presse. Nous demandons donc aux institutions concernées de renoncer à ces conventions qui portent atteinte au droit de la presse. Pas plus que nous, le public ne saurait comprendre la persistance de cette obstruction à la liberté d’informer.

Les signataires

Laurent Guimier, directeur de l’information de France Télévisions

Thierry Thuillier, directeur général adjoint Groupe TF1, en charge de l’information TF1-LCI

Marco Nassivera, directeur de l’information d’Arte

Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV

Hervé Béroud, directeur général délégué d’Altice Média

Vincent Régnier, directeur général de C Production, groupe M6

Catherine Alvaresse, directrice de l’unité documentaires de France Télévisions

Fabrice Puchault, directeur de l’unité documentaire société et culture d’Arte

Harry Roselmack, présentateur et rédacteur en chef de Sept à Huit (TF1)

Elise Lucet, présentatrice et rédactrice en chef d’Envoyé Spécial et de Cash Investigation (France 2)

Laurent Delahousse, présentateur et rédacteur en chef des magazines 13h15 et 20h30 (France 2), producteur La Bambola

Yann Barthès, présentateur de Quotidien (TMC) et producteur, Bangumi

Marie Drucker, présentatrice d’Infrarouge (France 2), réalisatrice et productrice, No School Productions

Jacques Cardoze, présentateur et rédacteur en chef de Complément d’Enquête (France 2)

Karim Rissouli, présentateur de C politique (France 5)

Bernard de La Villardière, présentateur d’Enquête Exclusive (M6) et producteur-fondateur de Ligne de Front

Martin Weill, présentateur et grand reporter (TMC)

Emmanuel Chain, producteur et PDG d’Eléphant

Philippe Levasseur, directeur général de Capa Presse

Laurent Bon, producteur, Bangumi

Renaud Le Van Kim, producteur, Together Media

Christian Gerin, président du Syndicat des Agences de Presse Audiovisuelles (SATEV)

Elsa Margout, directrice des magazines de l’Information de France Télévisions

Philippe Pécoul, directeur de la rédaction de Sept à Huit (TF1)

Grégoire Marçais, Philippe Visseyrias, Stéphanie Davoigneau, Laurent Briot, Claire Wambergue, rédacteurs de chef de Sept à Huit (TF1)

Sébastien Vibert et Séverine Lebrun, rédacteurs en chef d’Envoyé Spécial (France 2)

Hugo Plagnard, Clément Castex et Samuel Humez, rédacteurs en chef de Complément d’Enquête (France 2)

Emmanuel Gagnier et Sophie Le Gall, rédacteurs en chef de Cash Investigation (France 2)

Marie de la Chaume et Jean-François Gringoire, rédacteurs en chef de Pièces à conviction (France 3)

Christophe Brulé, producteur exécutif de Capital (M6)

Jean-Marie Tricaud, producteur exécutif de Zone Interdite et Enquête Exclusive (M6)

Maud Brunel, rédactrice en chef de Zone Interdite (M6)

Hervé Robin, producteur exécutif Ca Peut Vous Arriver (M6)

Bertrand Deveaud, rédacteur en chef d’Enquête Exclusive (M6)

Serge Mousson, rédacteur en chef d’Enquête d’Action (W9)

Myriam Alma, rédactrice en chef de Ligne Rouge (BFMTV)

La rédaction de Sept à Huit (TF1)

Les rédactions d’Envoyé Spécial et de Complément d’Enquête (France 2)

Le service Reportage de France 24

Les SDJ de France 2, France 3 et France 24

Frédérick Lacroix, directeur délégué des flux et des documentaires de France.tv Studio

Luc Hermann, producteur, Premières Lignes

Stéphanie Lebrun, productrice, Babel Press

Benoît Thevenet, directeur général délégué de 17 Juin MEDIA

Laurent Lucas, Guillaume Lacroix, Rémy Buisine, et la rédaction de Brut.

Tony Comiti, producteur, Tony Comiti Productions

Patrice Lucchini, directeur de la rédaction, Tony Comiti Productions

Amandine Chambelland, directrice adjointe de la rédaction de Capa Presse

Patrice Lorton, directeur adjoint de la rédaction de Capa Presse

Gaël Leiblang, producteur Elephant Doc

Jérémie Drieu, rédacteur en chef, Elephant et Cie

Mathieu Jego, rédacteur en chef aux magazines, BFMTV

Thierry Tripod et Mikaël Guedj, producteurs, Brainworks

Frédéric Boisset, rédacteur en chef, Brainworks

Denis Boutelier et Frédéric Texeraud, producteurs, CAT & Cie

Stéphane Girard, rédacteur en chef, CAT & Cie

Eric Colomer, producteur, Dreamway

Jacques Aragones, producteur, TV Presse

Jean-Bernard Schmidt, directeur général Spicee Media

Sébastien Legay, rédacteur en chef à France.tv Studio

Caroline du Saint, Thomas Zribi et Cyprien D’Haese, rédacteurs en chef à Nova Prod

Patrick Spica, producteur, Patrick Spica Productions

Eric Pierrot, producteur, Pallas TV

Laurent Delhomme, producteur, Yemaya Productions

Olivier Ponthus, rédacteur en chef, Yemaya Productions

Gabrielle Gerin, rédactrice en chef, PitchTV

Marina Ladous, Etienne Huver et Jean-Pierre Canet, Slug News

Pascal Artaud, producteur, Stp Productions

Stéphanie Ponsart, Rémi Delescluse et Guillaume Cahour, rédacteurs en chef, Stp Productions

Stéphane Bentura, président de la commission journalistes de la Guilde des Auteurs et Réalisateurs de Reportages et de Documentaires (GARRD)

Elizabeth Drévillon, présidente de la Guilde des Auteurs et Réalisateurs de Reportages et de Documentaires (GARRD)

« Sale nègre », raciste, « sale macaroni », pas raciste, dixit une députée LFI nauséabonde

Eurodéputée antiraciste,  elle reconnaît une « insulte raciste » après avoir soutenu le contraire

Elle rétropédale mais ne s’excuse pas…

L’eurodéputée a suscité l’indignation en minimisant les insultes subies par la mère italienne d’une vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France à son arrivée en France.

Tête de liste de La France insoumise (LFI), Manon Aubry a reconnu, dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 novembre, que l’expression « sale macaroni » constitue bien « une insulte raciste dont sont victimes les immigrés italiens ». Une insulte datée. Quelques heures plus tôt, elle avait défendu le contraire sur le plateau de franceinfo, suscitant des réactions indignées parmi les invités et journalistes qui débattaient notamment du racisme dans la police.

Manon Aubry réagissait à des propos de Florence Portelli, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, proche de Valérie Pécresse, membre de Libres!, mouvement d’idées pour une droite ferme et humaniste, qui livrait un témoignage personnel pour avoir été traitée de « sale Blanche » et qui soulignait que le racisme existe « partout » et n’épargne personne. « Savez-vous ce qu’est le racisme, ça me fait vomir (…) vous n’avez aucune idée de ce qu’est le racisme que [les Noirs et les Arabes] subissent au quotidien », lui a rétorqué l’élue LFI, péremptoire. Si sa mère est née Poggi, en Corse, elle-même a vu ke jour dans le Var.

« Répugnant », s’indigne un élu LREM

Florence Portelli a alors évoqué sa mère, immigrée italienne, qui « s’est fait traiter de ‘sale macaroni' » à son arrivée en France. « Sale macaroni, ce n’est pas une insulte raciste ? » a demandé cette proche de Valérie Pécresse. « Non, ce n’est pas une insulte raciste », lui a répondu Manon Aubry, à la stupéfaction générale. « Evidemment que c’est déplorable et condamnable, a-t-elle ajouté, mais ceux qui subissent au quotidien les insultes et les contrôles au faciès, ce sont des gens de couleur dans les quartiers populaires ». Doxa de la gauche radicalisée et intangible.

Ces affirmations de l’eurodéputée LFI ont suscité la stupéfaction de plusieurs politiques, comme le député LREM François Jolivet, rapporteur du budget logement à l’Assemblée, et le secrétaire national du PS Sébastien Vincini, maire de Cintegabelle (PS depuis 1945) dans la Haute-Garonne.

Un syndicat policier , En Avant !, a également réagi, tout comme le journaliste du Monde Abel Mestre.

Raciste honteuse prise en flagrant délit, Manon Aubry s’est rétractée dans la nuit…

Cette proche de Mélenchon est revenue sur ses propos en se certifiant « solidaire » de toutes les personnes traitées de « sale macaroni » et de « tous ceux qui sont aujourd’hui ciblés en raison de leur origine ou couleur de peau ».

Avec la même force, la totalitaire assène l’inverse de ce qu’elle a asséné quelques heures plus tôt:

Les antiracistes sincères ont-ils manifesté sous ses fenêtres ?

Producteur de rap brutalisé : un ancien patron du Raid se désolidarise de ses troupes

L’emballement politico-médiatique bloquera-t-il l’éclosion de la vérité?

Michel Zecler et son avocate Hafida El Ali :
l’AFP juge que le producteur de rap a été « victime de violences policières« ,
le 26 novembre 2020

« Les barbares revêtus d’uniformes étaient de sortie », déplore l’ancien patron du Raid. Ex-officier de la Police judiciaire en Seine-Saint-Denis, section stupéfiants, ce député LREM a applaudi vendredi soir à la prise position de Macron dénonçant sur Facebook « l’agression inacceptable de Michel Zecler ».

Diffusées par le site Loopsider, « conçu pour les écrans et les réseaux sociaux », les images montrant des policiers en train de tabasser, le week-end dernier, Michel Zecler, producteur de musique rap – et « noir », précise Media Services, en fait sous-filiale de l’AFP via AFP-Services, filiale à 100% de l’AFP (agence de presse dirigée par Fabrice Fries, ancien membre du cabinet du président socialiste de la Commission européenne, Jacques Delors, père de Martine Aubry – sont montées en épingle par les gauches politique et médiatique pour choquer les Français, aussitôt suivis par le président Macron qui, sans empathie, mais intimidé par les antiracistes racialisés et dans un souci d’apaisement, a dénoncé – à chaud, sous la pression de l’émotion populaire – dès vendredi 27 novembre, via Facebook – cette « agression inacceptable » et pointé des « images qui nous font honte ».

Les faits bruts, hors contexte: au passage, on notera l’hyperbole médiatique (« violemment frappé »), une « agression violente » de la langue française !…


Une prise de position à laquelle fait immédiatement écho le policier Jean-Michel Fauvergue, ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic des migrants irréguliers et l’emploi des étrangers sans titre (OCRIEST), de 2007 à 2013, à la direction centrale de la police aux frontières. « C’est une bonne chose », il le dit « avec des beaux mots », commente le thuriféraire, par ailleurs pratiquant des arts martiaux, qui a sécurisé plusieurs ambassades de France en Afrique, notamment au Mali et au Gabon, avant de diriger le Groupement d’intervention de la police nationale (GIPN) de Nouvelle-Calédonie.

« Et il a raison. Ce que j’ai vu m’a fait honte. C’est d’une grande tristesse », a déploré l’élu de Seine-et-Marne, un grand sensible. « Les barbares étaient de sortie, les barbares revêtus d’uniformes étaient de sortie ce soir-là. Et je ne comprends pas », s’est indigné cette victime de la dictature de l’émotion, avant que les enquêtes aient abouti, et maltraitant du principe d’innocence.

« Je vais le dire très crûment : on perd des parts de marché quand on voit ce qu’on a vu hier. J’ai des copains qui ne sont pas anti-policiers et qui m’ont dit : mais on a peur, ils nous font peur ces policiers-là », a poursuivi l’ancien patron du Raid. « J’ai passé ma vie avec des gens merveilleux, qui ont risqué leur vie à tenter de sauver des vies et ces ignobles-là en quelques minutes mettent à bas tous ces projets-là », a insisté celui qui ne passe pas pour un bavard et, à coup sûr, maladroit à l’oral.

On observe des poussées exercées de part et d’autre, mais donnant l’impression d’un jeu entre pros de l’agitation de rue et policiers, par un reporter vidéo pour Le Figaro, spécialisé dans la couverture photo-video de mouvements sociaux, streamer assumé, Thibault Izoret-Masseron::

Il faut que les syndicats aident « à extirper ce mal de cette belle police » !
De même que Castex fait appel à des experts pour pallier les insuffisances des législateurs de la majorité présidentielle qui ont foiré – mais voté – le texte de la proposition de loi ‘Sécurité globale’, article 24, voulu par Macron, de même le député LREM Fauvergue – co-rapporteur de ce texte à l’Assemblée – assure que, pour « extirper ce mal de cette belle police […]  » il faut qu’on arrive à extirper ce mal de cette belle police et il faut que les organisations syndicales nous aident à le faire. Ça suffit ! », a-t-il martelé. 

Cette nouvelle affaire intervient dans un climat politique chauffé à blanc par la controverse née du texte « sécurité globale », contrôlant à son article 24 la diffusion d’images des visages de policiers en opération de protection de la République et de sa population contre les violences de rue, et l’évacuation musclée, déjà documentée par des vidéos, d’un camp illégal de migrants – amenés au même instant dans le même lieu, Place de la République, au coeur de la capitale, par des « passeurs » de l’intérieur, collectifs et associations radicalisés – , non désirés mais choyés, avec distribution de 400 tentes et 1.000 couvertures (que n’auront pas les SDF), lundi soir, à la veille du vote de la loi, en première lecture.

Co-rapporteur de la proposition de loi, Jean-Michel Fauvergue a estimé que ce texte prouve le soutien apporté par la majorité aux policiers et aux forces de l’ordre [et aux journalistes qui amplifient l’action en cours]. « On est en train de travailler pour eux aussi, pour les autres, pour protéger la plupart de ces valeureux policiers », a-t-il assuré. 

Quatre policiers ont été suspendus et placés en garde à vue.

Emballement politico-médiatique, sans vérification des sources et de l’intégralité des faits

Rappel des faits: version Wikipedia… « Le soir du 21 novembre 2020 vers 19 h 40, durant le deuxième confinement sanitaire survenu en France [Wikipedia occulte le contexte politique du projet de loi « Sécurité globale » !], Michel Zecler regagne à pied son studio d’enregistrement situé dans le 17e arrondissement de Paris [Rue des Renaudes, quartier des Ternes, proche de avenue de Wagram]. A ce moment-là, deux agents de la police nationale l’interpellent pour défaut de port de masque dans la rue. [Trou noir dans la relation des faits] Un brigadier et deux gardiens de la paix pénètrent dans son studio d’enregistrement, en considérant [sic] qu’ils font face à une attitude de rébellion de la part du producteur – selon le compte-rendu qu’ils rédigent après cette intervention. Ce rapport est pourtant fortement mis en cause par les images vidéo diffusées sur le web puis sur les différentes chaînes de télévision françaises]. […]

 Hafida el Ali avec Giancarlo Giammetti,
associé financier du couturier Valentino

Le 27 novembre dans l’après-midi, il porte plainte auprès de l’Inspection générale de la Police nationale, accompagné de son avocate Hafida El Ali« . Compte-rendu à charge par France Info (Radio France): lien (« Nous aurions aimé un placement en garde à vue » des policiers, déplore l’avocate).

Une deuxième video, filmée par un voisin à sa fenêtre, est sortie montrant la phase antérieure, quant à elle, située dans la rue. On apprend ainsi que les policiers n’ont pas fait irruption sans motif dans le sas des locaux de la maison de production.

Le producteur est maîtrisé au sol par plusieurs agents de police. Un des policiers en civil, présent durant l’interpellation musclée, frappe de nouveau (ou une première fois) la victime (ou agresseur) à plusieurs reprises, alors qu’elle est immobilisée par plusieurs agents, affirme Loopsider. Michel Zecler pousse des cris dans la lutte avec des policiers. 

Les neufs jeunes artistes présents – dont on ne dit rien d’une éventuelle participation aux affrontements – sont ensuite escortés par des policiers vers la rue, où l’un d’eux est violemment pris à parti: la vidéo ne capte pas de possibles insultes. Dans la vidéo, on voit et on entend qu’il ne cesse de répéter qu’il n’a rien fait: « Monsieur, pourquoi vous me frappez, je n’ai rien fait! », répète le jeune artiste plusieurs fois. Un tweet a été intégré à cet endroit.

Selon l’auteur des images, dont les propos sont filtrés par Loopsider: « Il [Michel Z.] est à genoux et [le policier] lui met à peu près sept coups de poing sur le visage, direct. Et après, il [le policier] s’est relevé. Et lui, il avait mal, le flic. Il a tellement tapé fort qu’il avait mal à la main. Et après, lui, il se plaignait qu’il avait mal à la main. Mais il a dû comprendre à un moment donné qu’il avait fait trop de conneries parce qu’il s’est mis lui-même sa capuche sur la tête ».

Les quatre policiers mis en cause dans ce passage à tabac ont été suspendus. Ils se sont présentés en début d’après-midi dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) où ils étaient entendus pour « violences à caractère racistes«  et ont ensuite été placés en garde à vue. Faute de version autorisée de la version des gardés à vue, on ignore si la victime a agressé – verbalement ou/et physiquement – les forces de l’ordre.

Fauvergue règle-t-il des comptes avec la police ?

Un peu plus de 24h après la première vague émotionnelle, le site Loopsider publie une nouvelle vidéo ce vendredi 27 novembre. On voit Michel Zecler, tenu par plusieurs policiers, entraînés par le rebelle dans ses locaux, Mazava Prod (société « génératrice de buzz » assumé sur Facebook), officiellement dans la production audiovisuelle et de spectacles vivants, connotée malgache, domiciliée à deux adresses précédentes fermées, mise en liquidation en 2009 et radiée en 2015) ou sortant l’homme pour rejoindre la rue, où attendent une dizaine d’autres fonctionnaires de police. Une voiture des forces de l’ordre est garée juste devant son studio de musique.

Fauvergue est nommé en avril 2013 à la tête du RAID, en remplacement du charismatique Amaury de Hauteclocque. Le policier se fait connaître le 9 janvier 2015 lorsqu’il dirige l’assaut, préparé par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) contre le terroriste islamiste Amédée Coulibaly lors de la prise d’otages du magasin Hyper Cacher. Il est présent lors de l’assaut contre les assassins au Bataclan, le 13 novembre 2015, puis il dirige celui contre l‘appartement de Saint-Denis, en novembre 2015, qui suscite des interrogations sur sa rigueur, les équipes du RAID ayant tiré 1.576 cartouches contre des djihadistes de l’intérieur qui n’avaient qu’un revolver, des grenades et une ceinture explosive, mais qui était crédité d’un fort coefficient de dangerosité, singulièrement en milieu populaire commerçant. Il quitte son poste fin mars 2017. Selon lui, la Direction de la police nationale a officiellement justifié sa mise à l’écart par la publication, sans l’accord de la hiérarchie, d’un livreMédecin du RAID. Vivre en état d’urgence, de Matthieu Langlois, médecin-chef du Raid, qui raconte la prise en charge des blessés lors des attentats du 13 novembre 2015 en France.

Lettre du président de l’Assemblée pour remonter les bretelles du premier ministre

«Seul le Parlement écrit et vote la loi», oppose Richard Ferrand à Jean Castex

 « Le gouvernement peut à loisir consulter des comités d’experts. Toutefois, nous sommes convenus que ceux-ci ne sauraient en aucun cas se substituer aux travaux parlementaires » insiste le président de l’Assemblée.

En plus de leur entretien téléphonique, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a adressé une soufflante épistolaire au premier ministre Jean Castex et aux 577 députés pour redire son « opposition » à la création d’une commission extérieure chargée de réécrire l’article 24 controversé de la loi « Sécurité globale ». « Le gouvernement peut à loisir consulter des comités d’experts. Toutefois, nous sommes convenus que ceux-ci ne sauraient en aucun cas se substituer aux travaux parlementaires, » assène le président de l’Assemblée.

Le courrier a été adressé au Premier ministre, Jean Castex, en fin de matinée. Puis, peu avant midi aux 577 députés. Suite à son appel au chef du gouvernement ce vendredi matin, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand a tenu à mettre une nouvelle fois les choses au clair par écrit après l’annonce de la création d’une commission extérieure pour réécrire le très contesté article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale ». Où il rappelle que cette annonce « a suscité fort légitimement une grande émotion ».

Ferrand crée des difficultés inutiles

« Il s’agit d’un texte issu de l’initiative parlementaire, qui a fait l’objet d’un débat nourri à l’Assemblée nationale et dont l’examen va se poursuivre dans le cadre de la navette parlementaire. Confier à un organe extérieur une telle mission constituerait une atteinte aux missions du Parlement qui seul écrit et vote la loi », écrit le locataire de l’Hôtel de Lassay.

Et de poursuivre : « Je connais notre attachement commun au strict respect de la séparation des pouvoirs. Dans l’intérêt d’un bon fonctionnement démocratique, il importe que les procédures constitutionnelles soient scrupuleusement observées, ce qui implique de ne jamais empiéter sur les prérogatives du Parlement. »

« Le gouvernement peut à loisir consulter des comités d’experts. Toutefois, nous sommes convenus que ceux-ci ne sauraient en aucun cas se substituer aux travaux parlementaires, » insiste le président de l’Assemblée, qui confond rédaction, débats, navette et vote.

Relevant qu’au cours de leur entretien, Jean Castex lui a « assuré » que son « intention consiste à réunir un comité chargé de réfléchir plus largement aux enjeux de sécurité », il ajoute : « Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir me confirmer qu’il ne s’agit effectivement en aucun cas pour lui de proposer une ré-écriture d’un article voté par l’Assemblée nationale ». Des amendements peuvent remédier à ce besoin.

Loi sécurité globale: les députés LREM grondent contre l’exécutif

Un vent de révolte se lève dans le parti du président

Les députés de La République En marche sont vent debout contre la commission mise en place par Jean Castex pour réécrire l'article 24 de la loi sécurité globale.

La proposition de Jean Castex de créer une commission pour réécrire l’article 24 de la loi sécurité globale suscite une forte colère parmi les députés LREM, qui se sentent humiliés et victimes des erreurs du gouvernement. Le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, a dit au premier ministre sa « vive émotion » et son « opposition ».

C’est l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale, Hugues Renson, qui le dit sur Twitter. « Si la loi votée suscite résistance et incompréhension, c’est au Parlement d’y revenir. Et parfois, renoncer est plus sage que s’obstiner. Les comités Théodule pour sauver des dispositifs, ça ne fonctionne pas. »… Et ils sont très nombreux à penser comme lui. La proposition du premier ministre Jean Castex d’instaurer une commission indépendante pour réécrire l’article 24 de la loi sécurité globale suscite la colère de députés La République En marche (LREM). Elle soulève un vent de révolte.

Richard Ferrand, proche parmi les proches de Macron, s’est lui-même entretenu ce vendredi matin au téléphone avec Jean Castex pour lui transmettre  le malaise des troupes. L’entourage du président LREM de l’Assemblée nationale explique qu’il « a indiqué [au premier ministre] que s’il est loisible au gouvernement de s’entourer des éclairages qu’il souhaite recueillir, il n’appartient pas au gouvernement de substituer aux prérogatives parlementaires les travaux d’une commission extérieure ».

« Etonnement », « paillasson », « humiliation »

Depuis jeudi soir, les députés de la majorité manifestent leur mécontentement, parfois publiquement, tandis que Christophe Castaner, le patron du groupe, a fait part de son « étonnement ». « Paillasson », « humiliation »… Dans les échanges entre les députés, les mots sont forts, à la hauteur du malaise. « On a été élu pour répondre à la crise démocratique, à la crise de confiance. Elle ne se résout pas en faisant passer le Parlement pour quantité négligeable, en passant au-dessus ou à côté de lui », dénonce Aurore Bergé, députée des Yvelines et présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale. La fronde touche l’ensemble du groupe et pas seulement ceux qui ont l’habitude de faire entendre leur voix.

Majorité humiliée pour incompétence. « Le groupe LREM prend acte de l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur concernant la création d’une commission indépendante chargée de faire des propositions à la représentation nationale. Les députés du groupe LREM rappellent leur attachement au travail parlementaire, garant de l’équilibre de nos institutions », a rappelé le groupe sur son compte Twitter, dans une réaction aussi sobre qu’inédite.

L’esprit de victimisation passe des anti-racistes, anti-flics aux élus du président. Les indignés ont juste été incapables de redresser le texte du projet au moyen d’amendements. Et ils l’ont néanmoins voté !

Allié à LREM, le groupe MoDem a lui aussi fait part de son embarras par la voix de son président, Patrick Mignola. « A quoi sert l’Assemblée Nationale ? Avant, face à un problème, on créait une commission, maintenant on convoque une convention (citoyenne). Avant, pour faire une loi, on travaillait au Parlement, maintenant on invente un Comité de « Bavardement » (d’experts). Ces Comités Théodule ne nous concernent pas : le processus législatif est en cours, nous modifierons la loi Sécurité Globale sur la base du texte qui reviendra du Sénat », a-t-il indiqué sur Twitter.

La pilule est d’autant amère pour les députés que le texte sécurité globale est une proposition de loi signée par la quasi-totalité du groupe, mais reprise en mains par le gouvernement, notamment sur l’article 24 qui a mis le feu aux poudres. Ils ont donc l’impression de payer les erreurs de l’exécutif (sic), qui cherche un moyen de calmer le jeu autour de cet article, dans un contexte où deux épisodes de violences policières ont suscité une grande émotion [que d’émotion pendant ce quinquennat !] cette semaine.

Nouvelle coïcidence, après la résistance à l’état de droit de migrants illégaux Place de la République. Réagissant pour la première fois à la vidéo montrant – hors contexte – un producteur de rap, Michel Zecler, tabassé par des policiers, Macron s’est déclaré « très choqué », bien que peu accessible à de l’empathie, a indiqué ce vendredi son entourage.

Macron fait reprendre le texte par le gouvetnement

Affront aux deux rapporteurs LREM,Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot. Si la loi a été votée mardi dernier à une large majorité, son article 24 – qui crée un délit punissant la diffusion d’images de forces de l’ordre dans le but de leur nuire, sans interdire des photos informatives de l’événement lui-même – suscite toujours une opposition de plus en plus forte (de l’opposition de gauche principalement), et – sur le fond – prend la majorité en défaut. Certains ont voté par conviction, d’autres par esprit moutonnier. L’épisode de la commission est d’autant plus mal vécu, alors que les relations de la majorité avec Jean Castex se sont dégradées, en moins de cinq mois. « Il est vu comme un technicien qui n’a pas d’historique avec le groupe de députés », note un conseiller de l’exécutif.

Goutte d’eau

Créée à l’initiative de Gérald Darmanin, cette commission pour réécrire l’article 24 aura à sa tête le président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH, fondée en 1947), l’avocat Jean-Marc Burguburu, nommé début février dernier. En avril 2019, Jean-Marie Delarue en avait claqué la porte à la fin d’octobre à cause de tensions liées à sa volonté de réformer les méthodes de travail… Elle doit rendre ses travaux d’ici à la fin de l’année, alors que la loi sécurité globale doit arriver en février au Sénat et revenir en mars à l’Assemblée nationale.

Agé de 74 ans, J.-M. Burguburu est une personnalité reconnue du monde judiciaire : ancien bâtonnier du barreau de Paris, ancien président du Conseil national des barreaux, il a également dirigé l’Union internationale des avocats. Mais c’est un organe dont les avis restent consultatifs et rarement suivis par le gouvernement. « A ce jour, la commission n’est pas consultée assez souvent. Elle se saisit des questions au lieu de répondre aux questions qui lui seraient posées », a déclaré J.M. Burguburu. « Je souhaite que cela change, que les différents ministères puissent nous poser des questions et que nous puissions répondre dans des avis un peu moins longs et plus faciles à mettre en œuvre. »

La CNCDH a récemment rendu des avis critiques sur des mesures gouvernementales, notamment sur l’accueil des migrants en hébergement d’urgence, et s’est prononcée pour le rapatriement « sans conditions » des enfants de djihadistes français retenus en Syrie.

Après la mise en place de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), qui avait déjà contrarié certains députés qui se sentirent dépossédés, après l’état d’urgence sanitaire qui minimise le rôle du Parlement, après des conditions de travail très dégradées au Palais-Bourbon, cet épisode ressemble à une goutte d’eau qui fait ressortir toute l’amertume des parlementaires. « Ceux qui font la loi, qui votent la loi, ce sont les parlementaires et personne d’autre », a déclaré, vendredi matin sur LCI, Marc Fesneau, le ministre des Relations avec le Parlement, qui rame pour justifier son maroquin. « Un autre Article 24 (Constitution de 1958 celui-là) : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques ». Voilà. Simple, clair, net. Confiance pleine et entière à la démocratie représentative », a ajouté le MoDem Marc Fesneau sur Twitter un peu plus tard dans la matinée, preuve qu’il a atteint le niveau de 1ère année de licence en droit. Il en faudra sans doute plus de niveau pour restaurer la confiance.

Le ministre des PME, visé par deux enquêtes judiciaires

Alain Griset affirme avoir «fait preuve d’honnêteté»

 Le ministre délégué aux PME, Alain Griset, le 7 juillet à Bercy.

Entré en fonction en juillet, il est dans le viseur de la justice après des signalements, notamment de la HATVP, pour soupçon d’« abus de confiance ».

Alain Griset, ministre délégué aux PME, visé par deux enquêtes après des signalements notamment de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour soupçon d’« abus de confiance », a affirmé ce vendredi avoir « fait preuve d’honnêteté ».

« J’ai apporté des éléments de clarification à la Haute autorité, il y a une procédure donc je vais y répondre », a répondu le ministre sur Europe 1. « J’ai fait preuve d’honnêteté et on verra la suite », a-t-il ajouté, affirmant ne pas pouvoir « commenter une procédure en cours ».

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La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a indiqué mardi avoir saisi la justice du dossier du ministre délégué aux PME Alain Griset, pour « omission substantielle » d’une part de son patrimoine et soupçon d’« abus de confiance ».

Un PEA à 171.000 euros

« La déclaration de situation patrimoniale » d’Alain Griset, entré en fonction en juillet, « omet des participations financières détenues dans un plan d’épargne en actions, ainsi que le compte espèces associé, pour un montant total de 171.000 euros, afin d’empêcher la révélation de faits susceptibles de recevoir la qualification pénale d’abus de confiance », a souligné la HATVP.

Deux enquêtes ont été ouvertes après ces signalements : une première par le parquet de Paris « du chef d’omission de déclaration d’une partie substantielle de son patrimoine ou de ses intérêts », a indiqué le procureur Rémy Heitz. Elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE).

130 euros remboursés à la CNAMS

Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, là même où exerce le ministre, a également fait un signalement, auprès du parquet de Lille. Lequel a ouvert une autre enquête, confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).

Selon une source proche du dossier, le bureau de la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services (CNAMS) du Nord a confié en 2019 quelque 130 000 euros à Alain Griset pour qu’il les place sur son PEA. La somme a été remboursée par le ministre, ancien artisan-taxi, peu après son entrée en fonction en juillet dernier.

Autorité indépendante créée après le scandale Cahuzac au début du quinquennat Hollande, la Haute autorité contrôle notamment le patrimoine des parlementaires et des ministres, et peut saisir la justice si elle décèle une intention frauduleuse.

Une septuagénaire relogée: un squatteur vit chez elle

Les propriétaires sont-ils protégés par la loi?

Bondy : un propriétaire déloge des squatteurs

En 2018, Martine Garofalo décide de partir vivre en Guyane. Elle loue alors sa maison de Rochefort-du-Gard à deux personnes. A son retour, elle découvre que son bien a été saccagé et doit se faire héberger dans un logement social.

Les deux locataires avaient en outre cessé aussitôt de payer le loyer. 

La retraitée a entamé des démarches judiciaires, mais avec la trêve hivernale impossible d’expulser le squatteur resté chez elle.

Les squatteurs de Théoule-sur-Mer bénéficient du sursis

Théoule-sur-Mer : le propriétaire de la maison squattée a pu reprendre possession des lieux

Le couple qui avait squatté une maison à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes), a été condamné en octobre à huit mois de prison avec sursis par le tribunal de Grasse, ce mardi 27 octobre. Les faits remontent au mois d’août dernier.

Un couple de retraités lyonnais avait découvert que des individus occupaient illégalement leur résidence secondaire.

Impossible pour eux de pénétrer dans la propriété qu’ils possèdent depuis 36 ans, car les serrures avaient été changées.

A Bondy, un propriétaire déloge des squatteurs: il se retrouve en garde à vue

Le juge le condamnera-t-il avec sursis?

Pour récupérer son pavillon squatté pendant une semaine par une jeune femme et son enfant à Bondy, Seine-Saint-Denis, un propriétaire a dépêché une équipe de gros bras. Il s’est retrouvé en garde à vue début novembre, avec son fils. Ses voisins lui expriment sa solidarité.

 Bondy (Seine-Saint-Denis), lundi 9 novembre. La maison a été squattée depuis une semaine par une jeune femme  et son enfant.

« Mon père a travaillé toute sa vie pour construire cette maison. Ce sera une assurance pour leur retraite. Nous voulons la récupérer », explique, au bord des larmes, le fils de l’immigré Fernando (prénom modifié).

L’occupante « indélicate » de la belle maison en pierre de taille est « titulaire » d’un bail bidon. Après un dépôt de plainte, le propriétaire floué a dépêché, vendredi soir, une équipe de gros bras pour déloger l’intruse, une « maman victime de la societé ».

La loi veut que le père et son fils aient été placés quarante-huit heures en garde à vue pour violences aggravées et vol au préjudice de la squatteuse. La « jeune femme », qui a porté plainte, présentait un bras en écharpe et un hématome au visage.

Il y a une semaine, c’est grâce à des voisins vigilants que Fernando apprend que la maison qu’il vient de mettre en location est occupée. « Lundi vers minuit, nous avons vu des gens dans le jardin. Je me suis dit : Tiens y a quelqu’un chez le voisin d’en face », raconte un riverain. Le lendemain, il y a effectivement de nouveaux voisins. Il remarque une jeune femme et son enfant, qui le saluent discrètement.

Fernando se rend sur place, mais sa clé ne tourne plus dans la serrure et l’agence lui confirme qu’elle n’a pas encore fait signer de bail. Une plainte est immédiatement déposée pour violation de domicile.

La police se déplace et repart. « L’occupante nous a montré un bail », indique une source policière. Un scénario plausible se dessine : « Il est déjà arrivé que des escrocs repèrent un pavillon vide change les serrures et fassent signer un faux bail », poursuit-on.

Le voisinage garde, lui, un œil sur le 23 rue Pauline-Roger. D’autant plus qu’il y a du mouvement. Jeudi soir dernier, trois camionnettes déchargent des meubles. La nouvelle locataire ne semble pas vouloir bouger.

L' »état de droit » brandi par les gauches ne s’applique qu’aux illégaux, migrants ou squatteurs

Chez Fernando, la colère monte. Il étudie les voies légales pour déloger la squatteuse. « Un ami nous a dit ce sont des procédures qui durent des années », indique son fils. « L’ami » leur propose une solution plus radicale : chasser manu militari la squatteuse en l’intimidant.

Vendredi soir, plusieurs hommes cagoulés, à la carrure dissuasive, font irruption dans la maison. Derrière leurs fenêtres, les voisins assistent interdits au spectacle : « Je les ai vus soulever la Clio de la femme pour la déplacer. Elle est montée dedans avec son enfant et elle est partie », relate un témoin.

L’occupante joue le grand jeu: elle apparaît blessée au bras et au visage

Fernando et son fils, qui sont restés en retrait, arrivent pour récupérer les nouvelles clés et la maison. Mais la jeune femme est bientôt de retour et elle affiche un hématome au visage et un bras très douloureux. Elle est accompagnée de trois hommes et accuse le père et son fils de l’avoir frappée et d’avoir poussé son enfant dans les escaliers. « C’est faux. Quand je l’ai croisée, elle n’avait pas de trace de coups. En revanche, elle était amochée quand elle est revenue », assure le fils de Fernando. Les colosses, eux, ont disparu.

Et l’arnaque se confirme. Lors de son audition, la plaignante produit le bail, qui s’avère être faux. Elle indique avoir réglé en liquide la caution, ainsi qu’un loyer de 1.000 euros pour cette spacieuse maison en moellons avec jardin.

Les riverains sont solidaires de leur ancien voisin. Ils ont alerté le maire et le député. « Ce genre de chose peut arriver à n’importe qui. Vous vous absentez un weekend, et vous vous retrouvez avec des gens dans votre maison », craint un habitant. Il est d’autant plus méfiant qu’une affaire similaire s’est produite il y a quelques mois dans le même quartier : « Mais la police les avait délogés rapidement », rappelle un propriétaire.

Dimanche soir, Fernando et son fils sont sortis de garde à vue. Hasard ou coïncidence, la locataire indésirable n’a pas été revue depuis. Quel autre squat occupe-t-elle ?

Nouveaux vaccins covid: la Suède pressent un flop

Depuis l’épidémie de 2009, de nombreux Suédois ne font plus confiance aux vaccins

Coronavirus : une partie de la population suédoise se méfie des vaccins à venir

En Suède, plus question de se faire vacciner avec un sérum développé à la hâte. Depuis une vaste campagne contre le H1N1 en 2009, de nombreux Suédois ne font plus confiance aux antidotes, dont celui contre la Covid-19. Des centaines de jeunes avaient développé une narcolepsie après injection.

Comme des centaines de jeunes compatriotes, Meissa Chebbi est narcoleptique depuis son vaccin contre la grippe A. En cause : un adjuvant dont le rôle était de démultiplier l’effet immunitaire. « Je ne recommanderais jamais » de prendre un vaccin développé en urgence, « sauf si vous devez absolument le prendre, en danger de mort », dit la jeune Suédoise de 21 ans à l’Agence France-Presse. « J’attendrai cinq ans, quand on connaîtra les risques », affirme l’étudiante.

« Ca a détruit ma vie« , explique Meissa, qui avait onze ans à l’époque. « Je m’endors tout le temps, dans toutes les situations et à des moments inappropriés : à table, lors d’entretiens d’embauche, pendant des discours, des séminaires, à l’université. Je me suis endormie au travail, dans des bus, partout… », énumère la jeune résidente d’Örebro, dans le centre de la Suède.

702 plaintes déposées après la campagne de vaccination

Il y a onze ans, les autorités sanitaires locales ont appelé les Suédois à se faire volontairement vacciner contre la grippe porcine, avec le Pandemrix produit par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Plus de 60% de la population, soit presque six millions de personnes, avait répondu à l’appel. Un record mondial dans un pays où aucun vaccin n’est pourtant obligatoire.

Instrumentalisation de migrants : nouveau chantage d’Utopia 56, association « humanitaire » radicalisée

Des « réfugiés » illégaux pourraient être mobilisés de nouveau contre l’Etat

L’association d’aide aux exilés (exilé.s, selon eux, mais en fait des réfugiés, des demandeurs d’asile pourtant non désirés et illégaux), qui avait organisé le rassemblement non autorisé place de la République, demande des actes de la part des responsables politiques et notamment des créations de places d’hébergement en urgence.

Le rassemblement avait été organisé lundi 23 novembre pour combattre le projet de loi Sécurité globale en amenant plus de 400 migrants clandestins Afghans ou Erythréens pour occuper la voie publique au risque de provoquer des affrontements, puisque l’illégalité ne peut être tolérée. Dans la soirée, plusueurs associations avaient distribué 400 tentes et un millier de couvertures pour passer la nuit Place de la République non pas une semaine après avoir été délogés de leur campement de Saint-Denis, comme plusieurs fois par an, mais la veille du vote des députés, sous la pression de la rue après avoir été délogés de leur campement de Saint-Denis, le tout orchestré par l’association Utopia 56 et France Terre d’asile ou Médecins Sans Frontières, avec le soutien de la LDH. Mais l’évacuation qui s’en était suivie avait donné lieu à plusieurs critiques, de personnalités de gauche dénonçant des cas inévitables de brutalités policières, puisque les activistes opposaient de la résistance au rétablissement de l’accès à l’espace public. Des élus – qui attirent les illégaux en Seine-Saint-Denis (avant de réclamer des subventions gouvernementales) – accusent les autorités de « se servir de la banlieue »: les agresseurs se victimisent.

Trois jours après, l’association d’aide aux exilés Utopia 56 profite de ka dynamique que lui confèrent la presse et les élus complices.

Elle n’hésite pas à annoncer une deuxième vague d’occupation de la voie publique, proférant d’ores et déjà une menace sur les réseaux sociaux : « Nous demandons 1.000 places d’hébergement immédiat suite à l’expulsion inhumaine du campement de Saint-Denis et les persécutions permanentes des exilé.e.s survivant à la rue. 1000-103=807. Au travail », lance l’association interpellant Marlène Schiappa, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté.

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La Ville interpellée

La ministre s’était en effet engagée, avec la Préfecture, à fournir 103 places « pour les plus vulnérables » mercredi après-midi. Le gouvernement avait réhaussé ce nombre à 240, loin d’être suffisant pour l’association.


Si Utopia 56 n’obtient pas les places qu’elle exige, les maîtres chanteurs préviennent qu’avec ses troupes ils investiront « dès samedi soir un lieu symbolique de Paris avec ceux que les pouvoirs publics abandonnent à la rue ».

Utopia 56 qui dit aussi attendre des mesures fortes de la part de la Ville de Paris car c’est « elle qui a le pouvoir de mettre des lieux à disposition », ce que conteste k’adjoint au Logement, le communiste Ian Brossat. Au ministre de l’Intérieur, la maire Hidalgo aurait ainsi proposé deux Palais des Congrès (Parc des Expositions et Espace Champerret) comme lieux d’accueil d’urgence. Et provisoires.

Notre-Dame de Paris: adieu l’échafaudage, bonjour la restauration

Objectif: fin du chantier en 2024

Sur une grue, une équipe dédiée aux travaux de Notre-Dame de Paris, le 24 novembre 2020

A Notre-Dame de Paris, les ouvriers ont achevé mardi le démontage de l’ancien échafaudage, entrelacs de centaines de tonnes d’acier calciné, sous l’oeil de la ministre de la Culture. Roselyne Bachelot, ci-dessous, assure qu’en 2024: « on chantera un Te Deum ».

A 32 mètres au-dessus du sol, sur une étroite passerelle métallique, s’avance la ministre, en proie à un fort vertige, soutenue par le général Jean-Louis Georgelin, photo 1, président de l’Etablissement public.

Toute l’équipe du chantier de Notre-Dame, – architectes, chefs des principales entreprises–, Marc Guillaume, préfet de la Région-Ile de France et Mgr Chauvet, recteur de la cathédrale, sont réunis. 

Puis chacun plonge son regard dans l’immense cratère béant de la croisée du transept, entouré d’énormes amoncellements de poutres noircies et de tiges de métal déformées par le brasier du 15 avril 2019. 

Mme Bachelot et le général Georgelin ont tenu à saluer le travail d’équipe. La ministre a exprimé sa préférence pour des vitraux à l’authentique, plutôt que contemporains.

Rien de neuf dans l’enquête de l’origine de l’incendie: accidentel ou criminel ?

Seine-Saint-Denis : le maire de Noisy-le-Sec, cible de tirs de mortiers

Olivier Sarrabeyrouse, le maire PCF, recueille les fruits de son idéologie

Le maire communiste de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) s’était aventuré dans le quartier escorté de… 15 adjoints mais ont été accueillis par des tirs de mortiers d’artifice, mardi 24 novembre. L’élu a déposé plainte: son dépôt de main courante a-t-il été accepté ?

Le maire communiste de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Olivier Sarrabeyrouse, a décidé de déposer plainte pour avoir été ciblé dans le quartier du Londeau. « Aucune zone de non droit ne sera tolérée« , a-t-il grondé.

Mardi 24 novembre, vers 19 heures, l’élu (PCF) et 15 adjoints se rendent « dans un des bâtiments du quartier pour distribuer des tracts », une mission de prévention pour sensibiliser la population où les habitants jettent leurs déchets, notamment alimentaires, par la fenêtre. Après la distribution, les élus ressortent du bâtiment et Olivier Sarrabeyrouse constate que son scooter a été renversé et que les pneus ont été crevés

Ensuite, des « trafiquants » qui ont fait preuve de « grande lâcheté » ont attaqué le groupe, narre le maire sur Facebook. Olivier Sarrabeyrouse rappelle qu' »un maire et les élus du peuple ne peuvent être l’objet d’intimidations« . Des incivilités?

Des dealers défénestrent un locataire dérangeant

A Saint-Denis, les dealers sont aussi des barbares

L'immeuble de l'avenue Wilson à Saint-Denis, squatté par des dealers
L’immeuble de l’avenue Wilson à Saint-Denis, squatté par des dealers

À Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), les copropriétaires et les locataires d’un immeuble vivent un enfer à cause de la présence de dealers dans le hall du bâtiment. Lundi soir, plusieurs d’entre eux ont été agressés, l’un des locataires a même été jeté par la fenêtre de son appartement.

C’est une information France Bleu Paris. Lundi 23 novembre, une trentaine d’individus ont attaqué des locataires d’un immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l’une des victimes a même été « balancée » par la fenêtre de son appartement, situé au 1er étage.

Des dealers s’emparent du hall

L'immeuble de l'avenue Wilson à Saint-Denis, squatté par des dealers

Tout commence, lundi matin. Georgina, une des 33 copropriétaires de cet immeuble, situé avenue Wilson, fait visiter les lieux à une personne d’une société de ménage. Elle aperçoit alors un groupe de six individus, squattant le hall, et l’un d’entre eux jette son mégot de cigarette par terre. La jeune femme lui demande poliment de le ramasser et de le jeter dehors, mais celui-ci refuse et l’insulte : « Va te faire enc*ler, c*nnasse… Bref, c’est le langage habituel dans ces cas-là », raconte-t-elle à France Bleu Paris.

Le ton monte et devient plus menaçant. Des locataires qui entendent la dispute descendent alors et prennent la défense de Georgina. Une bagarre éclate entre le groupe de locataires et les dealers qui ripostent avec des jets de projectiles, avant de finir par partir en menaçant de revenir. 

Alertée et inquiète, Georgina se rend au commissariat de police, dans l’après-midi, avec un des locataires mais la policière qui les reçoit ne prend pas leur main courante. « On a été très mal reçus. Elle nous a fait attendre deux heures pour, à la fin, nous dire qu’elle ne pouvait pas prendre de main courante car le logiciel est cassé ». La jeune femme et son voisin repartent donc chez eux, tout aussi inquiets qu’à leur arrivée.

« Ils jettent le monsieur par la fenêtre »

Leurs craintes se confirment, le soir-même, vers 18h30. « J’ai un voisin qui m’appelle qui me dit, ‘ça y est, ils sont de retour mais cette fois-ci, ils sont 30‘ ». Le groupe se dirige directement vers le 1er étage et défonce la porte de l’appartement où vivent les hommes qui ont défendu Georgina, le matin même. Cette dernière appelle les policiers mais ils arrivent trop tard. « J’ai entendu des gros boums, des cris et ils [les agresseurs] ont eu le temps de saccager l’appartement, de lacérer le dos d’un des locataires, d’arracher leurs vêtements, de voler leur argent… et ils jettent ce monsieur par la fenêtre et s’en vont ».

« Ils n’ont plus de limites »

Le locataire, jeté par la fenêtre, a du être hospitalisé. « Il est rentré depuis mais il est blessé à la jambe, il ne peut pas bouger », selon Georgina qui fait part de son sentiment de culpabilité mais aussi de son inquiétude. « On a franchi un cap, ils n’ont plus aucune limite ! ». Même si les agresseurs ne sont pas revenus dans l’immeuble, la jeune femme et ses voisins surveillent la rue depuis leur fenêtre. « On sait qu’ils reviendront un jour, parce que déjà ils ne m’ont pas encore retrouvée, je suis la prochaine sur la liste ». Pourtant, la jeune copropriétaire ne compte pas partir et quitter son logement. « Absolument pas ! J’ai 26 ans, le même âge qu’eux, j’ai travaillé pour avoir un appartement magnifique. Pourquoi partir ? Parce que ces jeunes pensent qu’ils sont chez eux ? C’est moi qui vais les faire partir, je n’ai pas peur d’eux, moi ! »

Des marchands de sommeil dans le même immeuble

Georgina a déposé plainte et a été reçue, ce mercredi, par un commandant de police qui, cette fois-ci, » a été très à l’écoute et prend le problème très au sérieux « . Elle en espère autant désormais de son syndic, aux abonnés absents, selon elle. Elle n’est pas la seule à le penser. Maddalena, une autre copropriétaire, explique avoir demandé à plusieurs reprises au syndic d’intervenir pour régler des problèmes récurrents, « comme le digicode qui est régulièrement cassé et une deuxième porte qui n’a jamais été remise en place« , donc une entrée pas du tout sécurisée. Sans compter « les marchands de sommeil » qui louent des logements dans cet immeuble « avec parfois, quinze personnes dans le même appartement ». Des locataires, précaires, qui ont trop peur de parler et de dénoncer les dealers par crainte de se retrouver à la rue.

Les élus municipaux (PCF de 1944 à 2020) et départementaux (Ckaude Bartolone, PS) de ce territoire abandonné de la République et ses députés (Eric Coquerel ou Alexis Corbière et Clémentine Autain ou Marie-George Buffet, ancien ministre) ont-ils rempli leurs mandats?

Le préfet de police de Marseille, viré, à vive allure!

Emmanuel Barbe a tenu neuf mois

Ancien délégué à la sécurité routière avait été nommé préfet de police de Marseille, Emmanuel Barbe, en poste depuis neuf mois dans la cité phocéenne, a été remplacé mercredi 25 novembre en Conseil des ministres par Frédérique Camilleri, actuelle directrice adjointe de cabinet du préfet de police de Paris Didier Lallement.

Emmanuel Barbe avait déclenché deux polémiques ces derniers mois, notamment en souhaitant interdire le port du maillot du PSG à Marseille le soir de la finale de la Ligue des champions.

Samedi 14 novembre 2020, pour faire le bilan sur le respect du confinement, le préfet des Bouches-du-Rhône avait lâché une autre bulle : « J’étais hier sur des points où on vend de la drogue et personne parmi les acheteurs, et à plus forte raison parmi les vendeurs, n’avait d’attestation (de déplacement). (…) Vous voyez donc que le système est bien compris ». 

Ce remplacement a été décidé mercredi sur proposition du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, selon le compte-rendu du Conseil des ministres. Aucune indication n’a été donnée officiellement sur les motifs du départ d’Emmanuel Barbe. Camilleri, qui lui succède, a déjà été en poste à Marseille en tant que secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité Sud.

Le Conseil des ministres a décidé d’autres nominations de préfets, parmi lesquelles celle de Thierry Queffelec, comme préfet de la région Guyane, préfet de la Guyane. Il remplace Marc Del Grandela, qui était en poste à Cayenne depuis un peu plus d’un an.