La France Insoumise est le « premier parti antisémite de France » (Raphaël Enthoven)

Mélenchon, « fasciste de gauche » (Pascal Bruckner)

Le philosophe Raphaël Enthoven a accusé La France Insoumise d’antisémitisme, considérant, sur BFMTV ce dimanche 12 mai,notamment que ce parti « épouse toutes les infamies depuis le 7 octobre ».

L’intellectuel était interrogé sur le concours de l’Eurovision et la demande du parti de Mélenchon, à la suite de l’Irlande, d’exclure la candidate israélienne.

Raphaël Enthoven (@Enthoven_R): « La France insoumise est le premier parti antisémite de France » pic.twitter.com/PNAfhYeqlN— BFMTV (@BFMTV) May 12, 2024

« Est-ce que c’est de l’opportunisme électoral ? Un soutien sincère à la cause palestinienne ? » demande le journaliste. Sans détour, Raphaël Enthoven attaque LFI qui « épouse toutes les infamies depuis le 7 octobre. Elle diffuse les fake news du Hamas, applaudit les étudiants qui interdisent l’accès aux amphis à des Juifs », avant de conclure en disant que « La France insoumise est le premier parti antisémite de France »

Face à cette dénonciation, plusieurs cadres du parti anti-républicain sont montés au créneau. « Comme c’est faux, cela fait donc de vous le premier menteur de France. Pathétique », a réagi le député LFI Antoine Léaument.

«A quel titre est-il interviewé dans cette case ?  », se demande Aymeric Caron après le visionnage de la séquence. « Il n’est pas élu, pas porte-parole d’un parti, pas spécialiste de politique ou de géopolitique, il ne connaît rien au droit international. Il est prof de philo. Et soutien inconditionnel d’Israël, qui considère que les enfants tués à Gaza, c’est moins grave que les enfants tués en Israël », raconte le député de Paris, déformant les propos de sa cible. 

Sur la même ligne que Raphaël Enthoven, le penseur Pascal Bruckner a confié dans le JDD de ce 12 mai que « Mélenchon n’est plus de la gauche universaliste, mais du fascisme de gauche ». Le philosophe attribue au chef de file de La France Insoumise « un antisionisme forcené qui glisse progressivement vers la détestation des Juifs ».

D’autres personnalités ont accusé l’Insoumis d’antisémitisme sur un ton moins mesuré. L’acteur Philippe Lellouche a ainsi déclaré sur Radio J ce dimanche : « C’est [Jean-Luc Mélenchon] une pourriture antisémite. […] J’adorerais un procès avec lui car j’arriverai à prouver qu’il est antisémite ».

De même, le 21 janvier dernier, le président du Printemps républicain, Amine El Khatmi, avait qualifié Mélenchon d’ « ordure antisémite ».

Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens  hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat

Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat se présente… nu

Le duo qui représentait la Finlande à l’Eurovision a marqué les esprits, ce samedi 11 mai.

Le duo Windows95Man et Henri Piispanen a réussi son coup d’éclat avec sa chanson « No Rules » qui brise lui aussi les codes.

L’un des artistes du duo s’est présenté sans short, jouant avec la caméra et les angles de prises de vue pour… cacher son intimité à la vue des (télé-)spectateurs.

Mais qu’ont-ils en commun avec les islamistes du Hamas, ces candidats transgressifs ?

Eurovision 2024 : la candidate irlandaise demande l’expulsion de sa rivale israëlienne

La devise de l’Eurovision est «unis par la musique»: qui l’eût cru !

Bambie Thug, le concurrent irlandais, dont la musique n’adoucit pas les moeurs

L’Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé aux Israéliens de se déplacer pour séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise « qui était en colère contre Israël »

L’Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé aux Israéliens de se déplacer afin de séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise « qui était en colère contre Israël »

La chaîne publique Kan indique qu’à la demande de l’Union européenne de radio-télévision (UER), Eden Golan et le reste de la délégation israélienne ont été transférés dans une autre salle de l’enceinte réservée aux candidats et à leur entourage.

Video poster

Selon un communiqué de Kan, Eden Golan et les autres Israéliens « se concentrent uniquement sur leur prestation de ce soir et font tout leur possible pour qu’elle soit professionnelle et représente Israël de la manière la plus honorable et la plus appropriée ». Citant des membres anonymes de la délégation, le site d’information Ynet affirme que l’UER a demandé aux Israéliens de se déplacer afin de séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise Bambie Thug, « qui était en colère contre Israël ».

Peu avant l’annonce de Kan, Bambie Thug s’est plaint des commentateurs israéliens pendant leur prestation, affirmant que leurs remarques enfreignaient les règles du concours et qu’Eden Golan devait donc être disqualifiée. « Je suis en colère parce que d’autres équipes ont enfreint les règles de l’UER et ont quand même été autorisées à participer », a déclaré Bambie Thug à la chaîne irlandaise RTE. « Il y a donc un tambour de guerre qui résonne dans mon cœur pour pousser la performance encore plus loin que je ne l’ai fait jusqu’à présent. » Un porte-parole de RTE affirme que la chaîne irlandaise n’a pas enregistré de plainte demandant l’éviction de M. Golan, comme le préconise Bambie Thug. Avant de parler à RTE, Bambie Thug a posté une story sur Instagram disant qu’ils n’ont pas fait de répétition générale. « L’UER a pris cette affaire au sérieux et nous avons discuté des mesures à prendre », ajoute Bambie Thug, qui, avant la demi-finale, a déclaré avoir été contraint par l’UER d’effacer les inscriptions pro-palestiniennes de son visage et de sa jambe. L’Irlande est l’un des pays européens les plus hostiles à Israël pour sa guerre contre le Hamas à Gaza. Bambie Thug a déclaré avant le concours : « Je pense que si je ne participais pas à la compétition, je boycotterais également« .

Eurovision 2024: la candidate d’Israël, cible des antisémites

La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 contestée en Suède en Irlande ou en France

En  Suède, contre l’avis du public, les manifestations se multiplient et des associations d’extrême gauche appellent à exclure de la compétition la chanteuse israélienne Eden Golan. Celle-ci s’est produite ce jeudi 9 mai dans le cadre des demi-finales, sous haute surveillance policière, du fait d’appels de nombreux artistes et associations scandinaves à l’exclure du concours.

La gauche internationaliste  infiltre la guerre à Gaza dans la compétition musicale de l’Eurovision 2024 qui se déroule à Malmö, en Suède.

L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

Suède : 20.000 manifestants attendus à Malmö

La participation d’Israël au concours crée des tensions et depuis le début des festivités, dimanche 5 mai, la ville de Malmö est quadrillée, il y a énormément de police en armes dans les rues. Des snipers sont postés sur les toits aux abords de la Malmö Arena où se déroulent les concerts, les barrières antibéliers ont poussé un peu partout dans les zones où se concentrent les festivaliers.

La Suède a même demandé des renforts à ses voisins, la Norvège et le Danemark, pour l’occasion. Il y a, bien sûr, comme pour tout grand événement international, la crainte de l’attentat terroriste, une crainte d’autant plus ressentie en Suède depuis les autodafés du Coran en 2023 qui ont fait du pays une cible des islamistes, mais il y a aussi une mobilisation extrêmement forte et durable des habitants de Malmö contre la participation d’Israël à l’Eurovision, depuis le début de la guerre à Gaza. 

Des manifestations ont lieu tous les week-ends depuis le 7 octobre 2023. Partout dans la ville, on voit des drapeaux palestiniens aux fenêtres, des fresques contre la guerre qui dénoncent un génocide des Palestiniens, beaucoup de gens portent le keffieh noir et blanc autour du cou, pour manifester leur soutien à la cause palestinienne. Malmö est une ville populaire, universitaire, de gauche, qui a accueilli des milliers de réfugiés palestiniens et de tout le Moyen-Orient depuis les années 60, et où la solidarité panarabe est donc plus visible qu’ailleurs dans le pays. 20.000 personnes sont attendues dans les rues cet après-midi et ce soir pour une grande manifestation. La direction de l’Eurovision défend sa position, rappelle que l’événement est « apolitique« , et a demandé aux artistes sur scène, et au public, de ne pas brandir de symboles palestiniens.

L’artiste qui représente la Suède, Eric Saade (sans lien de parenté avec Rodolphe Saade, groupe CMA CGM et media La Provence, BFM, RMC) d’ascendance syrienne), qui est lui-même d’origine palestinienne par son père libano-palestinien, s’était enveloppé dans un keffieh autour du poignet lors du concert d’ouverture et il a été réprimandé, puisque ne sont autorisés, sur scène et dans le public, que les drapeaux des pays participants. Il y a deux jours, la direction de l’Eurovision a également demandé à la chanteuse irlandaise, Bambie Thug, ouvertement pro-palestinienne, de retirer de son costume des inscriptions de soutien à Gaza.

L’Union européenne de Radiodiffusion (UER) qui organise le concours, marche sur des œufs. Elle a exigé que la chanteuse israélienne, Eden Golan modifie le titre et le contenu de sa chanson initialement intitulée « Pluie d’octobre », puisque les références à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël étaient trop manifestes. Ce qui est sûr, c’est qu’ici, à Malmö, beaucoup dénoncent l’hypocrisie du deux poids deux mesures. Pour des raisons politiques, la Russie a été bannie du concours suite à son entrée sur le territoire de l’Ukraine qui la menace sur sa frontière occidentale depuis 2022 et lors des dernières éditions de l’Eurovision, le soutien partisan du festival aux Ukrainiens était clairement affiché. Donc le fait que les artistes partagent une sympathie pour les près de 35.000 morts à Gaza, pose le problème de la politisation de l’Eurovision, comme des Jeux Olympiques, par la même minorité agissante et intolérante. 

En Irlande, des artistes ont signé une pétition appelant leur candidate, Bambie Thug, à boycotter le concours. L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

400 artistes appellent Bambie Thug à se retirer de la compétition

L’Irlande a décidé cette année d’envoyer « la sorcière » à l ’Eurovision. Voilà comment l’artiste est surnommé par les médias irlandais, alors que Bambie Thug s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi soir. L’artiste a 31 ans et se décrit plutôt comme une « popstar queer de ouija« . Le ouija en référence à cette planche, censée permettre la communication avec les esprits. Bambie Thug défie le genre et fait face à de nombreuses critiques.

Plus de 400 artistes irlandais, opposés à la participation d’Israël, l’ont appelé à se retirer de la compétition. Parmi eux, l’actrice Siobhan McSweeney, connue pour son rôle dans la série Derry Girls. Ces artistes déclarent dans leur lettre, qu’« en participant à l’Eurovision, Bambie Thug se tient aux côtés de l’oppresseur ». Ils écrivent également que les Palestiniens ont demandé aux artistes de boycotter ce concours. Bambie Thug devrait donc choisir d’être « du bon côté de l’histoire ».

Cette lettre rejoint celle de plus de 16.000 téléspectateurs irlandais, qui ont demandé au directeur général de la RTE, la plus grosse chaîne irlandaise de retirer l’Irlande de l’Eurovision. La lettre des artistes estime également que ce genre d’événement mondial serait utilisé par la propagande pour Israël. On observe en fait que l’extrême gauche poursuit à travers la planète sa chasse aux sorcières.

En France, la gauche islamo-gauchiste s’aligne sur ses voisins

La France Insoumise et d’autres politiques européens demandent l’exclusion d’Israël. En dépit de l’activisme des antisémites, Israël se qualifie pour la finale : les manifestations à Malmö, le 9 mai, n’ont pas intimidé l’artiste.

Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

« Varsovie, Tréblinka et maintenant Gaza » : ignominie des révisionnistes pro-palestiniens, Place de la République

Négationnisme de la Shoah sur la place publique à Paris

Quand Macron pava la voie de Mélenchon

Hier après-midi mardi, veille de l’Armistice du 8-Mai 1945, une manifestation pro-palestinienne avait lieu Place de la République à Paris. Des slogans révisionnistes y ont été scandés par une jeunesse inculte et grégaire aux esprits colonisés par LFI.

Savent-ils ce qu’ils disent sans honte, ces déficients à qui personne n’a le cran de dire qu’ils sont des buses ? On a ainsi entendu: ”Varsovie, Treblinka et maintenant Gaza, on avait dit plus jamais ça!”.

Par ailleurs, des banderoles appelant explicitement à la destruction d’Israël ont été brandis: ”Palestine martyrisée, Israël expulsé” pouvait-on lire.

Et si les pro-palestiniens de Scienes Po et de La Sorbonne se mettaient au travail

Le journaliste français, Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des renseignements, s’est indigné sur X: ”A Paris, Place de la République, cet après-midi. Un nouveau seuil a été franchi dans la connerie et l’ignominie par ceux qui hurlent ”Varsovie, Treblinka et maintenant Gaza! On avait dit plus jamais ça”. Que dire devant une telle haine des juifs et un tel révisionnisme?”.

La haine antisémite s’étend en France: aux manifestations dans les universités s’ajoutent maintenant les profanations de tombes. Ainsi dans un cimetière en Dordogne, des inscriptions ”Habib, sioniste”, ”Zemmour, juif”, ”Hanouna, juif” ont été taguées.

En Grèce, un groupe de touristes israéliens a échappé de peu au lynchage par une foule pro-palestinienne qui manifestait devant un hôtel appartenant à des Israéliens.

Gilles Kepel avait mis en garde contre la prévalence de l’idéologie sur le savoir dans l’enseignement de nos universités:

Blocage pro-palestinien de la Sorbonne : 86 gardés à vue pour dégradations et violences

Plusieurs occupations suivies de plusieurs évacuations : combien encore ?

De nombreux activistes pro-palestiniens qui occupaient un amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, ont été placés en garde à vue. Plusieurs établissements universitaires, parmi lesquels Sciences Po, ont fait l’objet de blocages ces dernières semaines, en soutien aux Palestiniens de Gaza qui ont voté, il y a 17 ans, pour les islamistes du Hamas, une branche politique et militante des Frères musulmans.

Le Hamas est classé organisation terroriste par une trentaine de pays, notamment les Etats-Unis, le Canada,  le Royaume-Uni, l’Australie ou le Japon et aussi l’Union européenne, dont …la France !

Le Parquet de Paris a fait savoir, ce 8 mai, que l’évacuation de militants pro-palestiniens de l’université de la Sorbonne, la veille, avait donné lieu au placement en garde à vue de 86 individus. Ces gardes à vue peuvent durer 24 heures avant une première décision sur une prolongation de 24 heures supplémentaires.

« Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction/dégradation de biens, rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement scolaire en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement », a détaillé le Parquet.

Le soir du 7 mai, les forces de l’ordre étaient ainsi intervenues à la Sorbonne pour mettre un terme à des actions de blocage menées par des activistes pro-palestiniens. Des manifestants occupaient un amphithéâtre, en « solidarité » avec Gaza. Une opération similaire a été menée par les autorités à Sciences Po Paris.

Alors que les mobilisations pro-palestiniennes, prenant parfois la forme de blocages, se sont multipliées dans les universités et les instituts d’études politiques français ces dernières semaines, le premier ministre Gabriel Attal a récemment souligné qu’il n’y aura « jamais de droit au blocage ».

Plusieurs partis politiques et organisations syndicales, parmi lesquelles La France insoumise, l’Union étudiante, Urgence Palestine et Solidaires, ont appelé à un rassemblement ce 8 mai devant l’Hôtel de ville de la capitale, pour exiger la remise en liberté des militants arrêtés.

Combien d’entre eux sont-ils des étrangers en rupture avec leur engagement à respecter la législation de leur pays d’accueil ? Chaque année, 50% des étudiants de Sciences Po Paris sont titulaires d’une nationalité autre que française et l’institut accueille en scolarité près de 1.100 étudiants américains pour une part wokisés avant leur arrivée.

Gaza : l’armée israélienne annonce qu’elle contrôle le point de passage de Kerem Shalom

Le kibboutz avait été fermé après des tirs mortels de roquettes du Hamas

Suite à des tirs de roquettes revendiqués par le Hamas sur le principal point de passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, Israël avait interrompu les échanges  par Kerem Shalom. Au moins trois soldats israéliens ont été tués et douze blessés, a indiqué dimanche soir l’armée israélienne.

La plupart des matières premières utilisées pour la fabrication des roquettes du Hamas proviennent des industries civiles de Gaza, d’autres matériaux sont importés ou volés à l’intérieur d’Israël ou parviennent d’Egypte par le Sinaï, via les tunnels de contrebande.

L’armée israélienne a dû lancer une opération militaire mardi à Rafah, pour reprendre le contrôle opérationnel du passage frontalier avec l’Egypte côté gazaoui, et fermer les deux principaux points d’accès à l’aide humanitaire.

Pour le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, la prise de contrôle du point de passage constitue une « étape importante » dans la guerre : « S’emparer du passage de Rafah aujourd’hui est une étape très importante sur la voie de la destruction des capacités militaires restantes du Hamas, y compris l’élimination des quatre bataillons terroristes à Rafah.”

Réouverture du point de passage de Kerem Shalom

L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mercredi matin avoir rouvert le point de passage de Kerem Shalom vers Gaza, un point clé pour l’entrée de l’aide humanitaire.

Il avait été fermé dimanche après qu’une roquette du Hamas a tué quatre soldats israéliens près du point de passage.

L’UNICEF estime que des centaines de familles ont commencé à fuir Rafah pour se rendre dans d’autres zones de Gaza qui pourraient être plus sûres. L’agence continue à répondre aux besoins critiques des enfants mais, selon elle, l’accès à la zone est de plus en plus difficile. Plus de 1,4 million de Palestiniens sont réfugiés dans la ville, déplacés d’autres parties de la bande de Gaza. La majorité d’entre eux sont abandonnés par le Hamas dans des camps de tentes sordides, avec un accès limité à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé.

Les plans visant à entrer dans Rafah pour éliminer les bataillons du Hamas qui, selon Israël, y sont basés, ont rapidement fait réagir la gauche internationale.

Le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, a déclaré : « Nos homologues israéliens nous ont dit que l’opération d’hier soir était limitée et conçue pour empêcher le Hamas d’introduire clandestinement des armes et des fonds dans la bande de Gaza. »

Les Etats-Unis ont suspendu une livraison de bombes à Israël

Selon un haut responsable de l’administration démocrate du président américain Joe Biden, Washington a « suspendu la livraison d’une cargaison » de bombes la semaine dernière car Israël n’a pas répondu à ses « inquiétudes » concernant une offensive annoncée sur Rafah.

La cargaison se composait alors de 3 500 bombes de poids différents (1 700 bombes de 226kg et 1 800 bombes de 907 kg). Selon cette même source, Washington estime que les bombes les plus lourdes pouvaient « être utilisées à Rafah » et dans des « environnement urbains denses ».

Le Hamas, quant à lui, condamne fermement l’opération militaire d’Israël. « L’attaque de l’occupation nazie au poste frontière de Rafah avec la République arabe d’Égypte, à l’aube aujourd’hui, est un crime grave contre une installation civile protégée par le droit international. Il s’agit d’une violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales. » a déclaré Osama Hamdan, haut responsable du Hamas.

Cette opération intervient alors que les médiateurs égyptien, qatari et américain tiennent des discussions au Caire en vue d’un cessez-le-feu après sept mois de guerre entre Israël et le Hamas. Selon les media égyptiens, « l’ensemble des parties est d’accord pour retourner à la table des négociations ». Sauf si des roquettes palestiniennes sont de nouveau tirées pour provoquer une riposte israélienne et entraver les travaux des négociateurs.

François-Xavier Bellamy est allé porter la contradiction aux pro-palestiniens de Sciences-Po Paris

Echanges tendus entre l’eurodéputé LR et le député trublion Louis Boyard, devant Sciences Po

FX. Bellamy n’abandonne pas le terrain à l’extrême gauche

La tête de liste de la droite et professeur de philosophie a damé le pion à l’élu LFI, lequel n’avait jamais passé un temps aussi long – et humiliant – sur un campus.

Devant Sciences Po Paris, alors que quelque dizaines d' »étudiants » propalestiniens s’étaient de nouveau rassemblées, la tête de liste aux européennes Les Républicains François-Xavier Bellamy a été plutôt mal accueilli par les occupants de la voie publique, sous les cris de « UMP dégage ! » et « Siamo tutti antifascisti », ce mardi 7 mai.

A l’occasion de cette visite surprise, il a également été pris à partie par le député de La France insoumise Louis Boyard, ce dernier l’accusant de soutenir « un génocide ». « Parler de génocide quand on évoque Israël, c’est évidemment un moyen de faire monter l’antisémitisme qui frappe dans notre pays comme il n’a jamais frappé, qui frappe à Sciences Po et que vous n’avez pas dénoncé, » a taclé le professeur de philosophie.

S’accusant mutuellement d’« opportunisme politique », le ton est monté vite et haut entre les deux hommes. « Calmez-vous, descendez d’un ton, opposa très calmement FX. Bellamy. « Vous devenez tout rouge et je deviens gêné « , ricana Louis Boyard en coupant François-Xavier Bellamy.

« On parle de droit international. Les crimes de guerre, c’est extrêmement grave en droit international et ce que vous faites est horrible monsieur », lance Louis Boyard. « Donc les civils israéliens, les enfants, les femmes, c’étaient des belligérants ? C’étaient des soldats auxquels on pouvait s’en prendre ? C’est monstrueux ce que vous faites. L’Histoire retiendra ce que vous avez fait comme un acte de collaboration avec les pires criminels », lui répond alors François-Xavier Bellamy,

« Quand on est au Parlement européen, c’est important de connaître le droit international », dit alors Louis Boyard, qui justifie ainsi l’usage du terme « génocide ». « Vous n’avez pas de leçons à me faire sur le droit international », lui rétorque alors l’eurodéputé LR.

« Je n’en peux plus que nos universités soient prises en otages »

François-Xavier Bellamy a déploré les blocages des écoles et universités au nom du soutien à la Palestine. « Le débat politique est libre et ouvert à condition de ne pas bloquer et empêcher ceux qui travaillent. Je n’en peux plus que nos universités soient prises en otages », a-t-il déclaré.

Il explique qu’il a été justement invité à la manifestation par des jeunes non grévistes pour « porter la voix des étudiants qui ne veulent pas voir Sciences Po réduit à cette instrumentalisation permanente ». 

« Nous sommes venus dire que Sciences Po et nos universités françaises n’appartiennent pas à l’extrême gauche », a ajouté l’eurodéputé candidat à sa réélection, dénonçant « l’antisémitisme » qui revient à « nier le droit d’Israël à se défendre » et qualifiant Sciences Po d’« officine de La France insoumise ». 55% des étudiants de Sciences Po ont voté Mélenchon. Or, ils étaient cinquante occupants de la Rue Saint-Dominique pour 5.000 inscrits à Sciences Po.

Face aux étudiants, Bellamy a notamment considéré que la défense de la cause palestinienne doit passer par la lutte contre le groupe terroriste Hamas. « Si vous voulez défendre les Palestiniens, vous devez d’abord les défendre du Hamas », a déclaré François-Xavier Bellamy à une étudiante mobilisée.

La grève, réponse  des syndicats de Radio France à la suspension de Guillaume Meurice

Dimanche, c’est jour de fête …

Dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes.

Les syndicats de Radio France (CFDT, CGT, Force Ouvrière, SNJ, Sud et Unsa) ont appelé à faire grève dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » après la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.

Six syndicats (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, Unsa) ont déposé lundi 6 mai au soir un préavis de grève pour dimanche. C’est le jour où est diffusée l’émission hebdomadaire de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d’ordinaire Guillaume Meurice.

L’humoriste en a été suspendu le 2 mai dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos antisémites tenus à la fin d’octobre 2023 sur Benyamin Nétanyahou tenus à la fin d’octobre. Il avait comparé le premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte déposée par l’Organisation juive européenne, pour provocation à la violence et à la haine antisémites et injure publique à caractère antisémite, récemment …classée sans suite.

Interrogée à l’Assemblée sur le cas de Guillaume Meurice, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a fait valoir que « le sujet de l’humour dans les media est à évoquer avec mesure mais sans aucune caricature. »

La ministre a aussi jugé que « Radio France ne pouvait pas ne pas réagir ». « En octobre 2023, l’Arcom [le régulateur de l’audiovisuel] avait mis en garde de manière très argumentée (…) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Mme Dati.

« Malgré cela (…), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », une provocation qui exposait Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, a estimé la ministre, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a-t-elle toutefois mis en garde.

« Répression de l’insolence »

Plus largement, dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes. Plus largement, les syndicats s’inquiètent des « menaces » qui pèsent, selon eux, « sur des émissions populaires et singulières », en particulier sur France Inter.

Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La Terre au carré ».

Les syndicats accusent la direction de Radio France de mener « une politique de casse sociale sur les antennes », alors qu’un « projet de réforme de l’audiovisuel public va être discuté prochainement à l’Assemblée nationale ».

La mise en place d’une gouvernance unique pour l’audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, projet de la ministre de la Culture, Rachida Dati, sera examinée les 23 et 24 mai dans l’Hémicycle.

Les syndicats fustigent enfin « une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio ». Ce dernier est fréquemment accusé par des personnalités de droite de pencher nettement à gauche.

Les actes antisémites ont triplé au premier trimestre 2024, confirme Attal 

« Plus de 60% des actes anti-religieux sont des actes antisémites. » 

« Personne ne peut nier cette déferlante antisémite.  » 

Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé, lundi, que « 366 faits antisémites » ont été enregistrés en France au premier trimestre 2024, soit « une hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 ».

« Personne ne peut nier le fait qu’on estime que les Français juifs représentent 1 % de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites », a déclaré le chef du gouvernement dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris. Il a précisé qu’il y a eu 1.200 actes antisémites entre l’attaque du 7 Octobre et la fin 2023, soit trois fois plus que sur toute l’année 2022.

Face à cette hausse, « pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l’âme tranquille », a affirmé le premier ministre en promettant de « faire preuve d’une fermeté exemplaire à chaque acte ».

« L’islamisme, un péril grave »

Déplorant qu’il ne soit pas possible de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, « de trouver les moyens de mettre en œuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France ».

« L’islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l’antisémitisme », a-t-il aussi affirmé, promettant de « s’attaquer frontalement à l’islamisme et au séparatisme ».

Attal a « honte » en écoutant Mélenchon

Le chef du gouvernement s’en est par ailleurs pris à La France insoumise et à son leader, Jean-Luc Mélenchon « J’ai souvent eu honte ces derniers temps […]. Honte en écoutant certains élus de La France insoumise parler de mouvement de résistance » au sujet du Hamas. « Honte en voyant le leader LFI agiter les haines, commettre les sous-entendus les plus indignes. Oui, il devrait avoir honte de ne jamais avoir un mot pour les victimes du 7 Octobre, honte de toujours éluder ce drame », a dénoncé Attal.

Le premier ministre a aussi critiqué le Rassemblement national, en lançant : « Ne nous laissons pas berner par le cynisme absolu de ceux qui disent soutenir les Français juifs par réflexe antimusulmans. »

Quelques jours après des mobilisations propalestiniennes dans le monde étudiant, principalement à Sciences Po à Paris, Gabriel Attal a enfin assuré qu’« il n’y aura jamais de droit au blocage » : « Nous n’accepterons jamais qu’une minorité manipulée prétende faire la loi. »

Analyse de Mohamed Sifaoui sur l’antisémitisme mmprimaire :

Prise de parti de Philippe Torreton, assez remarquable dans le milieu du spectacle :

Mobilisations pour le Hamas : le Renseignement voit venir le blocage de lycées parisiens

Les militants dénoncent entre autres les partenariats avec des universités israéliennes.

« Israël assassin, Macron complice», scandent les manifestants, keffieh blanc et noir, rouge ou vert, autour du cou pour nombre d’entre eux. Mot d’ordre : «Pour le peuple palestinien, non à la répression et à la fermeture des facs.» Mais soutenir le peuple palestinien devrait induire la condamnation du Hamas qui l’opprime.

Or, derrière leurs banderoles, les militants grégaires et sans réflexion personnelle dénoncent la répression des mobilisations dans les universités en France comme ailleurs et les partenariats noués par Science Po avec des organisations israéliennes.

La tension ne retombe pas dans les universités et grandes écoles françaises avec une mobilisation de l’extrême gauche  pro-palestinienne qui pourrait contaminer les lycées parisiens: des professeurs engagés du SNES s’emploient à exalter ces mineurs. Le renseignement envisage les blocages de plusieurs lycées parisiens, pour commencer.

Voltaire, Hélène Boucher ou Charlemagne,… En tout, c’est une quinzaine de lycées qui subissent des pressions avec des appels à bloquer leurs portes. Cette information circule depuis jeudi soir sur les réseaux sociaux. Et le Renseignement craint donc des incidents qui pourraient éclater du fait de ces militants pro-palestiniens, avec une déambulation sauvage dans la capitale. Le renseignement redoute même les blocages de plusieurs lycées parisiens.

Un rassemblement d’étudiants d’extrême-gauche prévu à partir de 14 heures

Ces lycéens pourraient ensuite rejoindre le rassemblement d’étudiants d’extrême gauche, prévu à partir de 14 heures, place du Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris où  sont attendus 300 à 500 militants.

Un rassemblement à risques, selon les autorités, où des débordements ont déjà eu lieu jeudi en fin d’après-midi. Des mouvements palestiniens qui se répandent avec une surveillance de plus en plus accrue de la part des autorités.

L’UNEF, l’Union étudiante, le Poing levé, mais aussi la France insoumise, le NPA et les jeunes communistes sont à la manoeuvre. Des affiches sont brandies par les étudiants qui ont répondu aux appels islamo-gauchistes. « Stop à la guerre, stop à la colonisation, solidarité internationale », peut-on lire sur l’une d’entre elles.

Le 3 mai 2024

Cette manifestation intervient alors que plusieurs établissements ont été mobilisés en soutien à la Palestine dominés par les islamistes du Hamas, ce vendredi. Ainsi, plus tôt dans la journée Sciences Po Lyon et Sciences Po Paris étaient occupés. Des manifestations ont également été constatées hier dans les universités de Paris 8, La Sorbonne mais aussi à l’ENS, à l’école de journalisme de Lille et dans l’IEP de la même ville.

L’UNI organise une contre-manifestation

En marge du rassemblement le syndicat étudiant de droite l’UNI a organisé une contre-manifestation. «Pro-Hamas dehors»«Hamas=terroristes», ont écrit les militants sur des pancartes qu’ils présentent à la foule.

Non, soutenir Gaza n’est pas antisémite !

Libération a repéré la famille de Tariq, des Roumains musulmans de passage à Paris, qui ont reconnu des chants pro-palestiniens. Et Tariq commente la scène en roumain pour sa famille et le journaliste comprend qu’il apporte son soutien à leurs coreligionnaires. «C’est un génocide qui se déroule sous nos yeux, dit-il. Nous sommes tous humains, c’est normal de soutenir le peuple palestinien.» Sous-entendu: les Israéliens ne le sont pas…

Or, la famine dans la bande de Gaza est provoquée par le Hamas dans le cadre de sa guerre contre Israël en 2023-2024 relancée par les massacres de civils israéliens sur le sol d’Israël par les terroristes islamistes du Hamas, lesquels utilisent la population comme bouclier humain. Au final et sans surprise, les groupes de défense des droits de l’Homme accusent Israël d’utiliser la famine comme méthode de guerre, mais occultent les faits d’exposition des femmes et des enfants palestiniens à la contre-attaque israélienne.

Les étudiants se placent derrière les banderoles de leurs différents campus, dont …Tolbiac, Nanterre, ENS-Ulm ou encore la Sorbonne. Face aux caméras et micros de nombreux media, dont beaucoup étrangers, ils entonnent avec vigueur des chants propalestiniens. «Viva Palestina», «Israël assassin, Macron complice» ou «Nous sommes tous des enfants de Gaza» se succèdent. Quelques pancartes se dressent. Sur l’une d’entre elles, on peut lire : «Soutenir Gaza n’est pas antisémite.» Un slogan partagé par Morgane Tagachoucht, franco-algérienne de 22 ans, étudiante en troisième année de double licence Histoire-Histoire de l’art et archéologie à la Sorbonne, sur des bases fallacieuses, puisque la réalité d’un génocide est controversée.. «Les voix qui s’élèvent contre le génocide en Palestine le feraient pour n’importe quel autre massacre dans le monde. Taxer d’antisémites les mouvements propalestiniens, c’est silencier les personnes juives qui ne soutiennent évidemment pas toutes la politique coloniale d’Israël.»

Un étudiant en licence d’Histoire à la Sorbonne se désole. «Pour le moment, le rapport de force politique est inégalitaire. Il faudrait que l’on soit des dizaines de milliers pour qu’il se passe réellement quelque chose, et c’est loin d’être le cas.» Il souhaite que les images des mobilisations parviennent aux Palestiniens. Pour qu’ils voient le soutien qui leur est apporté.

Ailleurs en France, comme au Havre, à Dijon, à Reims ou à Poitiers, plusieurs Instituts d’études politiques ont été perturbés par des blocages ou occupations partielles, dont certains ont été levés. A Lyon, les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer dans le calme des manifestants propalestiniens de l’IEP et l’établissement restera fermé jusqu’au 12 mai. A Saint-Etienne, la police est également intervenue pour évacuer une quinzaine d’étudiants qui bloquaient l’accès à un site universitaire. Le campus de Sciences-Po Menton, spécialisé dans la géopolitique du Moyen-Orient, a quant à lui rouvert après plusieurs jours de fermeture.

L’apport de lycéens devient  nécessaire à l’avenir du mouvement qui irrite la population française. Le SNES s’occupe du sujet…

Le symbole antisémite des « mains rouges », illustration de l’ignorance des propalestiniens de Sciences Po Paris

Le happening de la future élite de la nation, degré zéro de la culture historique et politique

Symbole des « mains rouges », incompris mais utilisé par
les sots de Sciences Po Paris,
vendredi 26 avril 2024.

Alors qu’afficher des mains ensanglantées fait référence au lynchage de soldats israéliens en 2000, certains étudiants de Sciences Po plaident sans honte l’ignorance.qq

Vendredi 26 avril, dans le cadre du blocus de Sciences-Po Paris commencé la veille au soir par des étudiants propalestiniens, plusieurs manifestants ont effectué un geste symbolique : lever vers le ciel leurs mains peintes en rouge. Une initiative qui, le soir même, indigne des comptes pro-israéliens sur les réseaux sociaux. Alors que la presse inculte, mais toujours prête à tout nous expliquer, ne relève rien de choquant, des twittos taclent ces étudiants qui utilisent «un symbole qui a une histoire et une symbolique d’appel au meurtre» d’Israéliens. Ils n’ont visiblement pas le bagage intellectuel qui les prédispose à sécher les cours pour Gaza dont ils ne savent rien.

Ils ont les slogans  mais ni les codes, ni la culture

« J’étais pas né » : telle est l’excuse couteau-suisse de certains balourds prétentieux après le déclenchement de la polémique dite des « mains rouges », pour justifier de la bonne foi avec laquelle, par dizaines, des « étudiants » ont répété des slogans adaptés à leur pauvre culture et brandi leurs mains peintes couleur sang, sans savoir ce qu’ils faisaient, lors d’un rassemblement devant leur école de la rue Saint-Guillaume, vendredi 26 avril.

En réponse aux tweets indignés de plusieurs observateurs, telle l’élue socialiste de Strasbourg Pernelle Richardot, le dessinateur Joan Sfar ou encore le philosophe Raphaël Enthoven, qui ont dénoncé une référence au lynchage de deux réservistes israéliens à Ramallah en 2000 (l’un des assaillants avait montré ses mains ensanglantées à la foule), plusieurs défenseurs de l’initiative se sont ainsi retranchés derrière l’excuse d’une ignorance crasse.

Seront-ils poursuivis pour appel à la haine et au meurtre?

« Je n’avais pas cette référence, mes camarades non plus », a par exemple assuré auprès de CheckNews (Libération) Hubert Launois, pourtant étudiant à Sciences Po et membre du Comité Palestinien. « Je suis né en 2004. En 2000, beaucoup n’étaient pas nés, ou bien avaient un ou deux ans. Ce n’est pas une image qui parle à notre génération », a poursuivi ce représentant de la prétendue culture de l’image, se disant « désolé »…

Ce fils de professeurs n’a pas non plus les clés de
l’accord du participe passé:
pourrait-il être routier ?

Pour sa gouverne, à l’époque, le début de la seconde intifada (révolte contre un régime d’oppresseur), les deux hommes, Yosef Avrahami et Vadim Norznich, ne devaient pas être présents en Cisjordanie. Perdus, selon les autorités israéliennes, espions, selon les Palestiniens, ils sont attrapés par la foule et lynchés à mains nues. Quelques instants après leur mort, un des participants au massacre apparaît à la fenêtre d’un commissariat et tend vers la foule ses mains ensanglantées, rouges du sang des deux victimes. De bons musulmans.

Aurore Bergé critique des étudiants « incultes » ou « antisémites »

Aurore Bergé, le jeudi 2 mai 2024, au ministère de la Stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel et l'exploitation sexuelle.

La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a vivement critiqué, ce vendredi 3 mai, les étudiants de Sciences Po qui avaient arboré le symbole des «  mains rouges » lors du blocage de l’établissement le 26 avril dernier en soutien au Hamas palestinien.

«  Quand je vois des étudiants tendre des mains rouges, qui rappellent des images où des Israéliens ont été décapités, il y a deux solutions : soit ils sont incultes, soit ils sont antisémites », a estimé Aurore Bergé, qui n’envisage pas, ce vendredi 3 mai sur le plateau de BFMTV-RMC, qu’ils soient les deux…

«  Dans tous les cas, c’est un problème puisqu’ils sont à Sciences Po », a poursuivi la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. «  Quand je vois ce qui s’y passe, ça n’est pas l’école que j’ai connue. C’était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas d’antisémitisme à Sciences Po », s’est souvenue Aurore Bergé.

Massacre de deux Israéliens en 2000

Pour rappel, le geste des «  mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L’un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l’un des corps est jeté à la foule tandis que l’autre est pendu

«  Dans tous les cas, c’est un problème puisqu’ils sont à Sciences Po », a insisté la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. «  Quand je vois ce qui s’y passe, ça n’est pas l’école que j’ai connue. C’était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas d’antisémitisme à Sciences Po », s’est souvenue Aurore Bergé.

Massacre de deux Israéliens en 2000

Pour rappel, le geste des «  mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L’un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l’un des corps est jeté à la foule tandis que l’autre est pendu. L’une des dépouilles est ciblée par des tirs d’armes à feu tandis que l’un des crânes est brisé. L’un des deux corps sera ensuite incendié.

A la suite du blocage de Sciences Po, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a suspendu les financements franciliens à l’établissement.

De nouveau occupée par des étudiants mobilisés sur le sort des Palestiniens à Gaza, c’est la direction de l’école qui a fermé ses portes ce vendredi 3 mai au profit du télétravail. Les examens de fin d’année doivent débuter lundi prochain…

Ces Français juifs qui revendiquent leur judéité, contre-effet du mouvement pro-palestinien

Témoignages de Juifs français

Alors que des Français de France, tel Simon Assoun, font fait partie du Tsedek,  collectif de juives et de juifs décoloniaux (antisionistes) et anti-racistes (luttant contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et de l’occupation d’Israël, sic), certaines personnalités, désemparées depuis le 7 octobre 2023, disent à quel point l’ignorance, l’idéologie radicale et la violence du mouvement pro-palestinien sont le ciel qui leur tombe sur la tête.

 » Nous vivrons « 

« Je suis atterré par la méconnaissance totale de la jeunesse française des réalités du Proche-Orient, » confie Joann Sfar. Le dessinateur s’émeut face à la « lâcheté collective ». Sur Instagram une aquarelle est devenue virale : un dessin du symbole Haï, formation de deux lettres de l’alphabet hébreu, le het et le youd, qui signifie « vivre », « vivant », accompagné de ce message : « Nous vivrons ».

Richard Berry

Yvan Attal

Abnousse Shalmani

Joël Dicker

Samuel Joyeux (UEJF)

Le Projet Menorah soutient les Juifs qui ont peur d’afficher les lumières de Hanoukka

Raphaël Glucksmann exfiltré: « Saint-Etienne n’est pas à toi »

La tête de liste socialiste aux européennes accuse des pro-palestiniens et des LFI

Raphaël Glucksmann, conspué, bousculé par des manifestants lors du Premier-Mai à Saint-Étienne 

Quel est le rapport entre le Hamas palestinien et la fête du Travail du 1er-Mai à Saint-Etienne?

Raphaël Glucksmann a dû quitter précipitamment les cortèges de la manifestation du 1er-Mai à Saint-Etienne, dans la Loire, mercredi matin. Le candidat PS-Place publique aux élections européennes a été accueilli un peu plus tôt par des slogans « Glucksmann casse-toi : Sainté n’est pas à toi » scandés notamment par des « étudiants » de OSE (Organisation de Solidarité Etudiante)-CGT.

Des œufs remplis de peinture ont été jetés sur Raphaël Glucksmann qui a dû être exfiltré de la manifestation.

Certains manifestants portaient des drapeaux palestiniens et des étendards LFI et de Révolution permanente.

« Ils ont décidé de faire une campagne qui électrise tout »

Interrogé sur l’origine des manifestants qui l’ont poursuivi, Raphaël Glucksmann est prudent : « On va voir qui c’est. Ce qui est sûr c’est qu’il y avait des drapeaux de partis politiques, des drapeaux de la Révolution permanente et de la France Insoumise. C’est leur conception du débat démocratique. Ce n’est pas la nôtre. Nous on est des démocrates de combat, des démocrates jusqu’au bout des ongles. Et on exclue a priori toute violence physique et verbale de la confrontation politique qui fait vivre la démocratie. Ils ont décidé de faire une campagne qui électrisait tout. Ils ont décidé, alors qu’on a une extrême-droite à 40%, 80% de leurs tweets de la France insoumise sont consacrés à Raphaël Glucksmann, et à la liste Socialiste-Place publique. Ils ont choisi leur adversaire. Nous, notre adversaire c’est Jordan Bardella et la montée de l’extrême-droite« .

Saint-Chamond: Isabelle Surply, élue menacée de mort

« Nique les Arméniens « , « Isabelle Surply on va t’égorger »: l’ombre des Loups Gris

Des menaces de mort et des tags injurieux et menaçants visant une élue mais aussi les communautés arméniennes, grecques et kurdes de Saint-Chamond, Loire, ont été taguées sur un établissement scolaire catholique de la ville.

Isabelle Surply avait déjà été visée par des menaces de mort dans une école. Après la découverte, lundi, de menaces de mort taguées sur les murs du lycée Sainte-Marie La Grand’Grange, on a appris mardi que l’élue d’opposition proche de Marion Maréchal avait également été visée par des tags à l’école du Châtelard pendant ces vacances de printemps, mais aussi à la halle Boulloche précédemment.

Ce lundi, des tags racistes visant plusieurs communautés, et en particulier la communauté arménienne, ont été retrouvés sur les murs de l’établissement Sainte-Marie La Grand’Grange, alors que la communauté arménienne commémorait la semaine passée le 109e anniversaire du génocide par les Turcs. Un tag (une menace d’égorgement, ci-dessus) visait aussi nommément la conseillère municipale d’opposition Isabelle Surply, proche de Marion Maréchal.

Des tags racistes et haineux contre les Arméniens
ont été découverts,
ce lundi matin, au lycée privé
Sainte-Marie La GrandGrange
à Saint-Chamond.

Nous avons appris ce mardi que des menaces de mort à l’encontre d’Isabelle Surply avaient également été taguées à l’intérieur de l’école publique du Châtelard pendant les récentes vacances de printemps, précisément « sur la zone chantier », a indiqué le maire, Axel Dugua, LR.

Qui sont les Loups gris ?

A Lyon, le 3 février 2018, des activistes turcs, dont certains forment de la main le signe de ralliement des Loups Gris, une organisation ultra nationaliste turque, manifestent leur soutien à Recep Erdogan lors d’une manifestation anti-kurde. 

Officiellement connus sous l’appellation « Foyers idéalistes » (Ülkü Ocakları en turc), ce mouvement est décrit comme néo-fasciste, anti-communiste, anti-grec, anti-alevi (chiites et seconde branche religieuse islamique en Turquie après le sunnisme), anti-kurdes, anti-arméniens, homophobe, antisémite et antichrétien. Il a des relations très étroites avec le Parti d’action nationaliste (MHP), dont il est présenté comme la branche paramilitaire, est une organisation armée.

Quoique dissous en novembre 2021, ce groupe turc aux actions violentes reste très surveillé, après une attaque à Lyon en avril.

Le 4 novembre, le décret de dissolution décrivait un «mouvement paramilitaire et ultranationaliste fondé en 1968 en Turquie, présent dans plusieurs pays européens», avec «plusieurs foyers» en France et «impliqué dans plusieurs actions violentes ayant le caractère de manifestations armées dans la rue». Enfin, l’un de ses leaders véhiculait «sur les réseaux sociaux une idéologie tendant à discriminer, voire à provoquer la violence, les personnes d’origine kurde ou arménienne».

Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs d e ces tags, qui font plusieurs fois référence au mouvement des «Loups gris».

« La France est un “pays de racistes dégénérés” »

La journaliste d’”Arrêt sur images” Nassira El Moaddem est salariée du service public

Ancienne journaliste à iTélé, Canal + et au journal de 20h de France 2, directrice et rédactrice en chef du Bondy Blog, cette franco-marocaine est diplômée de l’ESJ de Lille

Présidente-directrice générale de Radio France, Mme Sibyle Veil a deux motifs de prendre des sanctions, les termes « racistes » et « dégénérés ».

L’épouse d’un petit-fils de Simone Veil couvre-t-elle les insultes de sa salariée ou compte-t-elle la mettre à pieds ?

Trouville-sur-Mer : scandale de l’arrachage d’ affichettes d’otages israéliens

Le collectif du 7 Octobre reproche à la mairie UDF/SE de négliger les otages du Hamas palestinien

Un collectif affiche les visages des otages des islamistes du Hamas. Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 avril 2024, une quinzaine d’affiches a ainsi été apposée sur l’hôtel de ville et le rond-point situé à l’entrée du boulevard Fernand-Moureaux. La mairie les a fait retirer et a décidé de porter plainte.

L’une des membres du collectif 7 octobre, association « citoyenne, apolitique, humaniste, universaliste et laïque », créée dans la foulée de l’attaque du Hamas, le 7 octobre, contre Israël, a justifié, par voie de communiqué, le collage intervenu, pendant la nuit, dans la station balnéaire. Ces affiches ont donc été retirées…

Le collectif du 7 octobre reproche à la maire de ne pas faire assez pour les otages et se défend de toute propagande. La municipalité les a fait retirer et va porter plainte.

Peur sur Neuilly-sur-Marne : un directeur menacé de mort ferme son école

Une fermeture d’école pour protéger les enfants et son directeur

Accusé d’avoir une « obsession anti-musulmans », le directeur d’une des écoles de la commune révèle qu’il est menacé par un collectif local pour avoir soutenu le port de l’uniforme dans son école primaire.

Devant l’inaction de l’Education nationale plusieurs fois alertée, depuis mardi 23 avril, du danger qui pèse sur ce directeur et son école, l’établissement n’a pas ouvert ce lundi 29 avril. Le ministère de l’Education nationale a finalement déposé plainte et lui a octroyé la protection fonctionnelle.

Depuis une semaine, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier en éducation prioritaire de Neuilly-sur-Marne est visé par des tracts émanant d’un « Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ». Ces derniers qui ciblent Nicolas Bourez, figure de ce quartier sensible de Seine-Saint-Denis, l’accusent d’avoir « une obsession anti-musulmans ». « Ce comité m’expose dangereusement en distribuant des tracts dans toute la cité qui me qualifient d’anti-musulmans », a-t-il témoigné sur X, ce lundi 29 avril.

Qui est derrière le Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne ?

Fin 2016, une école (Paul Valéry) de Neuilly-sur-Marne s’était fait connaître du fait de deux enseignantes maltraitantes : enfants baillonnés avec de l’adhésif, frappés à la tête ou au ventre, tirés par l’oreille au point de la décoller… …

A Neuilly-sur-Marne,  une certaine population dit oui au hijab et au quamis, mais non à l’uniforme scolaire

Port du hijab toléré, mais
« tenue commune » intolérable

Quatre écoles élémentaires retenues sur les dix vont effectivement expérimenter la tenue commune” à partir de la rentrée prochaine. “Bravo aux plus de 73% des parents qui ont participé à notre référendum local sur le port de la tenue commune à l’école !“, s’est félicité sur les réseaux sociaux Zartoshte Bakhtiari, le maire d’origine iranienne ré-élu au premier tour avec 72,29 % des voix (vice-président du comité des maires LR, puis SE) de Neuilly-sur-Marne, 38.000 habitants, vendredi soir.

A plus de 65 %, les parents d’élèves se sont, en effet, prononcés en conseil d’école pour l’expérimentation dans quatre écoles. Dans les détails, les résultats des votes en faveur de la mesure sont de 65,2 % à Louis Amiard, 68,5 % à André Chénier, 66,9 % Jean Jaurès et 57,6 % Claude Joseph Rouget de Lisle.

Belloubet saisit la justice pour les menaces de mort sur fonctionnaire de l’Etat

Après avoir annoncé ce vendredi 1er mars qu’elle a «saisi le procureur» après que le directeur de Maurice Ravel, lycée parisien, a été menacé de mort, la ministre de Macron n’est pas ébouriffée par de nouvelles menaces de mort sur un chef d’établissement scolaire, à Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis : sa routine est devenue de se dédouaner auprès des juges politisés qu’elle a nommés entre 2017 et 2020.