Les actes antisémites ont triplé au premier trimestre 2024, confirme Attal 

« Plus de 60% des actes anti-religieux sont des actes antisémites. » 

« Personne ne peut nier cette déferlante antisémite.  » 

Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé, lundi, que « 366 faits antisémites » ont été enregistrés en France au premier trimestre 2024, soit « une hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 ».

« Personne ne peut nier le fait qu’on estime que les Français juifs représentent 1 % de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites », a déclaré le chef du gouvernement dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris. Il a précisé qu’il y a eu 1.200 actes antisémites entre l’attaque du 7 Octobre et la fin 2023, soit trois fois plus que sur toute l’année 2022.

Face à cette hausse, « pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l’âme tranquille », a affirmé le premier ministre en promettant de « faire preuve d’une fermeté exemplaire à chaque acte ».

« L’islamisme, un péril grave »

Déplorant qu’il ne soit pas possible de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, « de trouver les moyens de mettre en œuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France ».

« L’islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l’antisémitisme », a-t-il aussi affirmé, promettant de « s’attaquer frontalement à l’islamisme et au séparatisme ».

Attal a « honte » en écoutant Mélenchon

Le chef du gouvernement s’en est par ailleurs pris à La France insoumise et à son leader, Jean-Luc Mélenchon « J’ai souvent eu honte ces derniers temps […]. Honte en écoutant certains élus de La France insoumise parler de mouvement de résistance » au sujet du Hamas. « Honte en voyant le leader LFI agiter les haines, commettre les sous-entendus les plus indignes. Oui, il devrait avoir honte de ne jamais avoir un mot pour les victimes du 7 Octobre, honte de toujours éluder ce drame », a dénoncé Attal.

Le premier ministre a aussi critiqué le Rassemblement national, en lançant : « Ne nous laissons pas berner par le cynisme absolu de ceux qui disent soutenir les Français juifs par réflexe antimusulmans. »

Quelques jours après des mobilisations propalestiniennes dans le monde étudiant, principalement à Sciences Po à Paris, Gabriel Attal a enfin assuré qu’« il n’y aura jamais de droit au blocage » : « Nous n’accepterons jamais qu’une minorité manipulée prétende faire la loi. »

Analyse de Mohamed Sifaoui sur l’antisémitisme mmprimaire :

Prise de parti de Philippe Torreton, assez remarquable dans le milieu du spectacle :