Arrivée de la flamme olympique à Marseille

Grands moments en images

Arrivée de la Flamme olympique : le concert Coca-Cola vire au fiasco

Mouvements de foule, malaises, 40 mn de retard…

Soprano et Alonzo
sur la scène flottante
de Coca-Cola
pour l’arrivée de la flamme

Le partenariat avec la multinationale, ce sont

  • 6 concerts gratuits et ouverts à tous réunissant des têtes d’affiche et des artistes émergents seront organisés dans toute la France par Coke Studio™, la plateforme musicale de Coca‑Cola*.
  • Un Village Coca‑Cola® sera installé dans chacune des 65 villes étapes, offrant au public une expérience festive et musicale avec de nombreuses animations.  
  • Un convoi unique accompagnera les porteurs de Flamme à travers plus de 400 villes pour faire vivre l’esprit olympique et rafraîchir les spectateurs.

Mais si la fête d’arrivée du Belem fut une réussite, les équipes de Coca-Cola n’ont pas su gérer ni anticiper la dernière partie de la soirée.

230.000 personnes ont participé aux festivités de l’arrivée du Belem dans la rade puis le Vieux-Port de Marseille ce mercredi 8 mai à Marseille. Malgré des problèmes de congestion pour accéder à la fan zone, la parade et le premier relais de la flamme se sont parfaitement déroulés. C’est ensuite, au moment de passer au concert Coca-Cola que la situation s’est dégradée.

Des dizaines de malaises et un mouvement de foule, cris, bousculades, malaises… le début du concert de Coca Cola. Dès la fin de la cérémonie d’allumage du chaudron, c’est une transition avec une foule compacte qui s’est faite dans la douleur. D’un côté un public familial venu pour l’arrivée du Belem et qui souhaitait repartir, de l’autre, une jeunesse marseillaise qui venait écouter Alonzo et Soprano. La configuration d’accueil du public pour ce concert Coca-Cola a visiblement été mal anticipée, puisque durant de longues minutes tout le monde a été bloqué, notamment pour des questions de sécurité et de contrôles. Impossible de sortir, impossible de rentrer. Au milieu de cette foule très compacte la situation dégénère rapidement : des dizaines de malaises, des enfants en pleurs, des poussettes et personnes handicapées en détresse et surtout des secours qui n’arrivent pas à intervenir. Résultat, la tension est rapidement montée d’un cran.

Quelques bagarres, mais surtout un mouvement de foule sur le quai du Port qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.C’est finalement que vers 21 heures que les forces de police ont enfin réussi à stabiliser le bas de la Canebière. Quelques lacrymogènes autour de la fan zone, des tensions, mais au final, un soulagement de n’avoir aucun blessé ni actes de violence.

A 21h30, le concert a finalement pu démarrer, dans une ambiance moins électrique. Reste que cette image d’une longue rangée de civières au pied de la scène Coca-Cola n’est clairement pas celle que la firme au slogan « Savoure l’instant » voulait voir ce soir. 

Mais un délice pour la gauche des pisse-vinaigre.

Autre malaise, Jul, le rappeur:

Stéphane Simon, producteur de télévision et éditeur de media, rafraîchit quelques mémoires, dont celle d’Aurore Bergé…

Le journaliste sportif Fred Hermel partage son malaise :

Nassira El Moaddem « cyberharcelée par l’extrême droite, » se victimisent les « racistes dégénérés » mais ravis de gauche

La presse partisane soutient sa journaliste, ses insultes à son pays d’accueil et aux Français

A l’origine de ces attaques, selon Le Monde : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants,
au nom de la laïcité.

A l’origine de ces attaques : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité, écrit Le Monde, sans indiquer que cette interdiction ne s’applique pas aux entraînements, mais seulement aux matches, où ces vêtements sont des signes d’appartenance religieuse adressés au public, dans l’observance de l’interdit pour les hommes de montrer leurs genoux et leur nombril, zone intime large que les musulmans appelent l' »awra ».

L’Indépendant (Groupe La Dépêche (famille Baylet) s’interroge !

« Le site d’informations « Arrêt sur images » (ASI) [célèbre émission qui a décortiqué les media pendant plusieurs années sur France 5, devenue un site internet en 2007, après avoir été privée d’antenne pour partialité prescriptive] a dénoncé, vendredi 3 mai, le déferlement de haine en ligne visant sa journaliste Nassira El Moaddem après qu’elle a qualifié la France, son pays, de « pays de racistes dégénérés » [genre non déterminé: hétéros ou LGBTQI+ ?]. « Depuis plus de quarante-huit heures, Nassira El Moaddem (…) est victime d’une campagne de harcèlement raciste d’une rare violence de la part de l’extrême droite », s’indigne dans un communiqué transmis « Arrêt sur images », où elle anime une émission.

La journaliste [« raciste et dégénérée »,] a indiqué qu’elle étudie la possibilité [non pas de quitter ce pays qui ne lui inspire que haine et insultes, mais] de porter plainte face au flot de messages haineux reçus sur les réseaux sociaux Facebook, X, Instagram ou encore Linkedin, rapporte Le Monde. A l’origine de ces attaques : sa réaction, le 30 avril, à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité. « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte », a alors commenté sur X Nassira El Moaddem. Des propos qu’elle « ne regrette pas du tout », a-t-elle expliqué. « Ce qui s’est produit donne tout à fait raison à ce que j’ai écrit »[, estime-t-elle].

Le 1er mai, dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur CNews, le député RN Julien Odoul a notamment lancé : « Si elle n’est pas contente, elle se casse » [Ce qui ne paraît pas cohérent au Monde, se reconnaissant probablement raciste et dégénéré]. Il a aussi demandé sa suspension par Radio France, où elle ne travaille toutefois plus depuis 2022 [à la date du 24 octobre 2023, Nassira El Moaddem était déclarée journaliste permanente d’Arrêts sur images, produite par Riff International Production, société sur le point de fermer, détenue par Les Déménageurs Bretons]. Dans la foulée, la journaliste française d’origine marocaine a reçu des « messages d’insultes racistes et des menaces de mort par centaines », s’est indigné ASI.

« Arrêt sur images » a reproché aux médias du patron conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, le JDD et C8, d’avoir « lancé la machine » et « attisé la haine », tout en véhiculant de fausses informations, comme le fait qu’elle travaillerait encore pour Radio France, lors de l’émission « Touche pas à mon poste !  » (« TPMP ») de Cyril Hanouna. Sollicitées par l’AFP, CNews et C8 n’ont pas répondu [Lorsque ASI était passé sur le web, ses confrères de la presse ne l’avaient pas soutenu, mais ils sont de retour pour attaquer Bolloré, comme si son groupe était comptable des déclarations sur les réseaux sociaux…].

Soutien de sociétés de journalistes

A sa journaliste, France Télévisions passe ses insultes à la France, mais ce service public accable les insultés

Plusieurs sociétés de journalistes ont pour leur part réagi, à l’instar de celle de BFM-TV [qui a toutefois nuancé son propos] sur X qu’« on peut considérer les propos de Nassira El Moaddem comme excessifs ou inappropriés, mais les attaques en règle dont elle est l’objet sont intolérables ».

Les sociétés des journalistes de Radio France et de producteurs de France Inter ont également dénoncé « un cyberharcèlement raciste et particulièrement violent », s’ajoutant au « soutien » exprimé par les rédactions du Monde, du Nouvel Obs [même groupe, (islamo-)gauchiste], de Libération [multiculturaliste, universaliste, neo-féministe et wokiste], de Mediapart [révolutionnaire trotskiste] ou encore du Canard enchaîné [anarchiste]. »

Ajoutons qu’en revanche, Radio France a licencié Jean-François Achili, sur de simples allégations de contacts avec Jordan Bardella

FFF : Philippe Diallo alerte sur les nombrils et genoux cachés de sportifs

Ces islamistes, perturbateurs civilisationnels

Des influenceurs radicalisés diffusent sur TikTok
des genoux pixélisés
d’hommes musulmans
par « pudeur » 

Les comptes des réseaux sociaux qui associent football et islam fleurissent diffusant la notion de « ‘awra  », une partie du corps située entre le nombril et les genoux que l’on devrait cacher conformément aux commandements de musulmans rigoristes qui ne sont pas de simples  influenceurs, mais des activistes missionnés pour banaliser la « pudeur » islamique et peser sur les moeurs occidentales.

Les présidents de ligues et de districts sont appelés à la vigilance face aux pressions d’islamistes auprès des jeunes sportifs incités à la pudeur, en dissimulant leurs nombrils et leurs genoux.

Ils ne sont pas rares les internautes à qui ce « détail » a échappé. « Ça devient ridicule de pixéliser les genoux, s’agace l’un. Si vous avez un problème avec ça, il va falloir réfléchir à changer de sport. » « Punaise, j’adore les genoux… Ça m’excite. Pourquoi t’as fait ça ? », se moque un autre. Juste en dessous, un troisième « twittos » ironise : « C’est haram [qui est illicite, selon la loi islamique] de montrer des genoux ? » Dans le même temps, un autre utilisateur encourage le « fondateur » du compte, dont la foi musulmane est affichée sur le compte personnel, à poursuivre le floutage. Ce dernier rétorque que c’est un autre administrateur qui s’en est chargé un « frérot » qu’il « soutient ».

La FFF réagit à l’emprise islamiste sur le sport

Dans les pays arabes, telle l’Arabie saoudite, le terme « awra » désigne toute partie du corps que l’être humain cache par pudeur et réserve à sa vie privée, le nombri et les genoux étant érotiques

Les cadres sportifs ont donc été alertés et tenus de faire respecter l’interdiction de porter des collants, au lieu de shorts courts, ou des casques couvrant les cheveux. La FFF craint que ces articles soient détournés pour en faire des signes ostentatoires liés à l’islam, à l’insu des esprits non avertis. Lien Tiktok

L’awra aux JO de Paris 2024

Paradoxal ?

Mi-mars 2023, après des incidents liés au port du voile en match, la Fédération française a rappelé aux clubs son règlement. Des joueuses bravent pourtant l’interdit chaque semaine, profitant du flou entretenu par la Ligue Paris – Ile-de-France, qui a été taclée par la préfecture du 93.

Benzema, impudique
Benzema, clairement islamisé
Oops !

Plusieurs joueuses se sont présentées voilées au coup d’envoi. Ce qui n’avait pas posé problème lors des précédentes journées a, cette fois, fait tiquer l’arbitre de la rencontre, qui a tenu à respecter scrupuleusement l’article 1 du règlement intérieur de la Fédération française de football (FFF) qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». 

Lien TikTok

@mhz.03

La marque pour la UMMAH ✅ @Qowaa #muslim

♬ son original – Mouhamed
Pression de groupe

Un règlement intérieur que la FFF a clairement cherché à mettre en conformité avec la loi française, interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans des locaux publics et au sein d’associations bénéficiant de subventions. 

Des clubs de foot refusent les règles de la FFF

Iran: la condamnation à mort du rappeur iranien Toomaja Salehi dénoncée par la France

L’artiste de 33 ans était accusé « d’incitation à la sédition »

Le chanteur est emprisonné depuis fin 2022 pour avoir soutenu le mouvement de libération des femmes iraniennes. Il a notamment participé à la révolte « Femme, vie, liberté », consécutive à la mort de la jeune kurde Mahsa Amini.

Sa condamnation à mort  est «inacceptable», a dénoncé jeudi le ministère français des Affaires étrangères. «La France condamne avec vigueur cette décision qui s’ajoute aux nombreuses autres condamnations à mort et exécutions injustifiables liées aux manifestations de l’automne 2022 en Iran», ajoute le Quai d’Orsay dans une déclaration. Ces condamnations et les «nombreuses autres violations graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes, ne peuvent tenir lieu de réponse aux aspirations légitimes de liberté du peuple iranien», ajoute Stéphane Séjourné, le ministre.

Toomaj Salehi, célèbre rappeur de 33 ans, avait été arrêté en octobre 2022. Il avait soutenu, via ses chansons et sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation déclenché après la mort le 16 septembre 2022 de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue par la police des mœurs, qui lui reprochait d’avoir enfreint le strict code vestimentaire imposé aux femmes. Des artistes étrangers lui avaient alors apporté leur soutien, craignant qu’il ne soit condamné à mort.

Plusieurs centaines de personnes, dont des membres des forces de l’ordre, ont été tuées et des milliers arrêtées au cours des manifestations qui se sont tenues en octobre et novembre 2022 en Iran, avant de refluer. Neuf personnes ont été exécutées en lien avec ce soulèvement, selon des ONG. L’Iran pratique la peine capitale à grande échelle. Amnesty International a recensé 853 exécutions en 2023, en augmentation de 48% par rapport à 2022 et de 172% par rapport à 2021.

En France, certains demandent l’exclusion de l’Iran des JO de Paris…

Tandis que, sur les réseaux sociaux, le guide suprême Ali Khamenei a salué les mobilisations pro-Gaza qui ont lieu actuellement en France et dans le monde, la question du port obligatoire du voile par les sportives iraniennes, même en natation, se pose aux JO. A Paris, les femmes seront obligées de se voiler et, si elles refusent, elles ne pourront pas rentrer en Iran. Un risque d’entrisme, du type de celui de la Palestinienne Rima Hassan… Le Comité olympique doit donc statuer avant l’ouverture des Jeux et imposer ses règles en sorte qu’elles n’entrent pas sur le territoire français.

De manière générale, la fermeté occidentales doit être sans faille et beaucoup plus ciblée contre les dignitaires du régime. Certains continuent de faire des allers-retours en Occident sans être inquiétés. Il faut agir, ne pas se contenter de mots et de communication. Dans le même temps, la France ne doit pas abandonner la société civile iranienne, notamment en matière de coopération scientifique, qui est en train de sérieusement décrocher.

Or, une minorité agissante de la jeunesse occidentale offre à la République islamique des images sur les campus des raisons de s’enhardir face aux JO et contre sa propre population intérieure. Les dignitaires du régime vont en profiter pour les manipuler et continuer leurs tentatives de déstabilisation à l’étranger, avec peut-être une volonté de créer des tensions à l’approche et pendant des JO de Paris.

Amélie Oudéa-Castéra visée par les manifestants contre les logements Crous réquisitionnés pour les JO de Paris

« Oudéa, casse toi, le Crous n’est pas à toi ! , slogan scandée sur la place de la République et rappelant « Israël casse toi, la Palestine n’est pas à toi » (collectif nommé « La Fosse aux Lyons »)  ou « Roussel casse toi, l’Huma n’est pas à toi » (le leader communiste se dégage de la Nupes). Avec ce slogan répété inlassablement, près d’une centaine d’étudiants a manifesté ce samedi 6 avril devant le ministère des Sports contre la réquisition de logements du CROUS durant les Jeux Olympiques de Paris, du 26 juillet au 11 août, s’estimant « dans le flou » et « abandonnés ». Pourtant ces logements ne sont pas à eux…

« Non aux expulsions », ont-ils scandé, comme si ils avaient un droit sur eux : ils ont été préférés à d’autres sur des critères discutables et défavorables aux étudiants européens. 

Ils se sont réunis vers 14 h 00 face au ministère dirigé par Amélie Oudéa-Castéra, à l’appel d’un collectif baptisé « La Rescrous » et de plusieurs syndicats dont l’Union étudiante (proche de la France insoumise), l’Unef (extrême gauche) ou Solidaires (révolutionnaires trotskistes).

A l’occasion des Jeux à Paris, douze résidences Crous doivent être réquisitionnées pendant la période estivale. Elles logent au cours de l’année universitaire environ 3.000 étudiants et doivent accueillir temporairement pompiers, soignants, forces de l’ordre et sécurité civile. Mais ils ne sont pas solidaires de l’effort national, à en croire ces syndicats, tous… anti-flics.

« C’est injuste »

« Le Crous va expulser et reloger plus loin. Sauf que les étudiants ne savent toujours pas où ils iront ni quand, dans un contexte anxiogène de période d’examens. Ils sont dans le flou et ont peur », a assuré Hugo Getas, 22 ans, l’un des membres du collectif, à propos de jeunes privilégiés dont ils sous-estiment la capacité d’adaptation.

« C’est injuste, c’est encore une population précaire obligée de faire des efforts », a-t-il dit, bien qu’ils soient relogés avant mai, alors que  fin juin, les examens sont passés. Certains « ont des jobs d’été, des stages, alternances », et vont devoir s’éloigner, voire « prendre des congés pour déménager ». C’est aussi l’apprentissage de la vie professionnelle.

Maxime Dupont, 22 ans, devra par exemple « déménager avant le 30 juin mais passer le diplôme d’architecture le 28 ». Il ne « demandera pas de relogement » car il estime qu’il « n’a pas à partir ». Or, les épreuves des JO commencent le vendredi 26… juillet.

100 euros et deux places pour assister aux Jeux

« On ne sait pas si demain, l’Etat délogera des étudiants en employant la force publique », dramatise Félix Stive, administrateur au Crous de Paris pour l’Union étudiante.

Les pouvoirs publics estiment que 30 % des chambres restent vides chaque été. Dans un « point d’étape » du 4 avril, le Crous assure qu’il a envoyé un questionnaire aux étudiants bénéficiaires de ces logements Crous et reçu 2.300 réponses, dont 1.448 demandes de relogement à ce stade.

Les concernés recevront une indemnité de 100 euros et deux places pour assister aux Jeux. Les premiers déménagements peuvent débuter la semaine prochaine et seront « pris en charge ».

Anne Hidalgo sabote l’équilibre de notre balance commerciale en provoquant Poutine

La Russie menace la France d’un boycottage de ses produits

Les déclarations de la maire socialiste de Paris sont irresponsables. Depuis le début de la guerre contre la Russie, la maire de Paris a effectué sa quatrième visite en Ukraine, ces derniers jours. Un déplacement durant lequel elle a déclaré que les athlètes russes et biélorusses ne seraient « pas les bienvenus » aux Jeux olympiques, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août, rapporte la presse samedi 30 mars. « Je veux dire aux athlètes russes et aux (athlètes) biélorusses qu’ils ne sont pas les bienvenus à Paris et dire aux athlètes ukrainiens et à l’ensemble du peuple ukrainien que nous les soutenons de façon très active, très forte », a-t-elle fait savoir dans une vidéo diffusée sur YouTube par la chaîne ukrainienne United News.

Les athlètes russes sous bannière neutre

Comme le prévoit le Comité international olympique (CIO), les athlètes russes pourront pourtant participer à la compétition sous bannière neutre. Lors de la cérémonie d’ouverture, ils ne pourront néanmoins pas faire partie du défilé des équipes nationales mais auront « la possibilité de vivre l’événement », précisait le CIO le 19 mars dernier. En réponse, Moscou avait accusé le CIO de « discrimination », jugeant qu’il basculait « dans le racisme et le néonazisme », rappelle Le Parisien. 

Au lendemain de la publication des déclarations d’Anne Hidalgo, la Russie a répondu par l’intermédiaire de la porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, rapporte Le Monde. Sur Telegram, elle menace la France d’un boycottage des produits français en Russie : « Jusqu’à présent, les produits français ne sont pas étiquetés avec des autocollants “Nous ne sommes pas les bienvenus à Moscou”, mais je sais que nos soutiens ne pourront pas être arrêtés s’ils prennent une telle décision », a-t-elle déclaré.

Une référence à la colère des agriculteurs

Dans sa réponse à Anne Hidalgo, Maria Zakharova estime que la Russie dispose « d’un vaste choix de produits pouvant remplacer de nombreux produits français ». La porte-parole du ministre des Affaires étrangères russe a également fait référence à la colère des agriculteurs et à leur mobilisation en début d’année : « Encore une déclaration de ce genre et les représentants du monde des affaires français prendront d’assaut la mairie de Paris, à la suite des agriculteurs ».

« Chaque Français peut faire quelque chose pour aider un Ukrainien », a assuré la porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères, appelant à « boycotter » les entreprises françaises qui font « de l’argent » sur « la vie des enfants ukrainiens ». Parmi elles, Lesia Vasylenko cite « Auchan, Metro, Leroy Merlin, Danone, Nestlé ». Des sociétés qui « disent qu’elles vont rester sur le marché russe puisque les autres entreprises sont parties », déplore la députée ukrainienne.

Lors de sa visite à Kiev, Anne Hidalgo a donc tenu à apporter son soutien aux athlètes ukrainiens. Alors qu’elle rencontrait son homologue ukrainien Vitali Klitschko, une alerte aérienne a été déclenchée à cause du décollage d’un avion russe pouvant transporter des missiles « hypersoniques » de type Kinjal, de fabrication russe, rapporte L’Indépendant. La maire socialiste de la capitale a ainsi été emmenée dans un abri souterrain.

Hidalgo porte un mauvais coup à notre balance commerciale

En 2022, le solde de notre balance est negatif. Il s’élève à – 102,3 milliards d’euros. Les exportations ne dépassent pas les importations: elles les couvrent à seulement 90 % en 2022. Il manque environ -130 milliards d’euros en 2023.

Les entreprises quittant la Russie payent en général leur sortie au prix fort, comme ce fut le cas de Société générale, Renault, Publicis, Sodexo ou encore Legrand. Les entreprises blacklistées par la députée de la Rada et fille du militant des droits de l’homme Volodymyr Vasylenko.

La maire PS de Paris ne fait pas équipe avec la France.

Aya Nakamura: le choix de Macron, un racisme anti-Blancs

Sa ministre de la Culture inverse les valeurs

Les réactions de surprise et d’indignation qu’un représentant du patrimoine musical français incontesté soit rejeté sont naturelles et justifiées. Certains artistes sont des valeurs sûres, consacrées par le temps, mais Macron leur a préféré une artiste que la durée n’a pas validée, consacrée par l’industrie du spectacle. Macron mise sur l’éphémère et le scandale. Ce faisant, il fait parler de lui, éclipsant le déficit public, le surendettement de la France et les menaces de banqueroute ou d’attentats. Il expose de surcroît sa protégée aux huées et sifflets, le jour de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, et la France à un scandale international de plus.

Et, provocation après provocation, certaines diasporas récentes prennent parti et s’ancrent dans tout ce qui est universel et dans une opposition progressivement  systématique à ce qui est français. Macron réussit à défaire ce qui semblait acquis, jusqu’à l’assimilation de la troisième génération de migrants.

Rachida Dati dénonce un « racisme pur et dur » envers la chanteuse

Emblématique des Françaises

Rachida Dati réagit à la polémique. Invitée dans le studio de l’émission Planète Rap sur Skyrock, ce dimanche 31 mars, la ministre de la Culture s’est exprimée au sujet d’attaques formulées envers la chanteuse Aya Nakamura, pressentie pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le 26 juillet prochain, rapporte Le Point. « C’est inacceptable », a-t-elle jugé à l’antenne.

Bien que rares soient ceux qui se braquent sur une couleur de peau, la Franco-maroco-algérienne Rachida Dati (son père est arrivé en 1963) s’aligne sur son nouveau maître et défend son choix, sans concertation, ni débat. Plusieurs fois ministre, elle rappelle volontiers qu’elle se considère d’abord comme « fille de France, issue d’un milieu modeste ». Elle est née en 1965 en Saône-et-Loire, mais réagit toujours à l’appel de l’étranger.

Alors que l’artiste est ciblée par les défenseurs du patrimoine, la ministre de la Culture a pointé du doigt « un racisme pur et dur » de la part de ceux qui s’opposent à sa venue. Même si Rachida Dati a concédé que l’on puisse « ne pas aimer [sa] musique », elle a regretté « un prétexte », selon elle, pour l’attaquer « sur sa personne ou ce qu’elle est ». Il s’agit alors d’un « délit », et non plus d’« un pouvoir d’appréciation », précise-t-elle à l’animateur Fred Musa. Même si Macron n’a jamais confirmé sa participation, le chef de l’Etat aurait déjà échangé avec la chanteuse sur la possibilité d’une reprise d’un titre d’Edith Piaf.

« Ça ne va jamais »

La ministre a réglé des comptes personnels, notamment regrettant des critiques systématiques lorsque « des personnes issues de l’immigration accèdent à de hautes responsabilités »« Ça ne va jamais », fustige-t-elle en faisant un parallèle avec sa carrière : « J’étais garde des Sceaux, ça ne va pas. J’étais magistrat, ça ne va pas. Je suis ministre de la Culture, ça ne va pas. » 

Quant à l’interprète franco-malienne, elle s’est fendue d’un titre faisant office de réponse à ses détracteurs. « J’ai pas d’ennemis, moi, c’est eux qui m’aiment pas / Un tas d’ennemis, mais je les connais même pas », chante-t-elle dans le morceau « Doggy ». Méprisante ?

« Parce qu’elle nous ressemble »…

Ressemble-t-elle à Brigitte ?

Dans sa revue de l’actualité, l’humoriste Franjo mentionne le choix de Macron :

La chanteuse a ses supportrices et en voici un specimen :

Eric Naulleau « s’acharne »-t-il sur la chanteuse ou sur Macron ?

Francky Vincent, raciste ?

JO de Paris : 15 fichés S écartés de l’organisation, selon Darmanin

800.000 personnes restent encore à contrôler avant le début des JO de Paris.

« Il y a un million de contrôles à faire, nous [en] avons déjà fait 180.000 », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur la chaîne d’information LCI, ce dimanche 31 mars. « Ça veut dire qu’il y a des gens qui ont voulu s’inscrire pour porter la flamme, pour être bénévoles aux Jeux olympiques et qui manifestement n’avaient pas des bonnes intentions », a poursuivi Gérald Darmanin. Parmi ces personnes écartées, « il y a les islamistes radicaux », et « des gens de l’écologie radicale qui veulent faire de la contestation ».

45.000 membres des forces de sécurité intérieure mobilisés

Les Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août) et paralympiques (du 28 août au 8 septembre) mobiliseront près de 45.000 forces de sécurité intérieure. La sécurisation des épreuves sera assurée quotidiennement par quelque 35.000 policiers et gendarmes en moyenne par jour sur la France entière, et 25.000 pour les Jeux paralympiques. 

A cet effectif, s’ajouteront quelque 18.000 militaires et entre 18.000 et 22.000 agents de sécurité privée. Selon Gérald Darmanin, « 102 agents de sécurité privée » fiché S ont été écartés des JO. « On a encore 800.000 personnes à contrôler », a-t-il rappelé.

Alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats, Paris proposera en juillet une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine, lieu particulièrement exposé, pour laquelle 45.000 policiers et gendarmes sont engagés, dont 35 bateaux de sécurisation, 100 plongeurs démineurs, 350 membres du GIGN, 200 du Raid et 100 de la BRI, selon le ministère de l’Intérieur.

Et des membres des polices des Etats participant aux Jeux.

Vilain geste de Marcus Thuram: digne de l’équipe de France ?

Marcus Thuram a agressé un adversaire en saisissant ses parties intimes

Violence sexuelle
digne
de l’équipe de France ?

Marcus Thuram, 26 ans, est footballeur international. Le Français évolue au poste d’attaquant à l’Inter Milan. Samedi, sa prestation contre l’Allemagne n’a pas dissipé le brouillard dans l’esprit de Didier Deschamps, qui cherche toujours sa pointe pour l’Euro 2024. Face à la Mannschaft, les Bleus se sont fait déborder à Lyon (0-2) et notamment l’attaquant de l’Inter Milan (17 sélections, 2 buts). Brillant en Italie, le Français est instable et court toujours après un premier match référence en bleu.

Lors du choc avec l’Allemagne, qui ne devait pas poser de problème face à une équipe en reconstruction, Marcus Thuram (17 sélections, 2 buts) n’a pas été convaincant au poste clé d’avant-centre des Bleus. Il faut dire que le fils de Lilian Thuram est très critiqué.

Il y a une semaine, l’Inter a dit adieu à la Ligue des Champions en se faisant éliminer par l’Atlético de Madrid au terme d’un match très disputé. Durant la prolongation, Marcus Thuram a frisé la correctionnelle. Il a été filmé en train de serrer les parties génitales de son adversaire direct, le Yougoslave Stefan Savic.

La scène diffusée par X est inaccessible sur certains comptes Instagram

Les arbitres de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) n’ont pas appelé l’arbitre de centre et le fils de… s’en est bien tiré.

Le geste était pourtant obscène, malveillant et douloureux, voire raciste:

Marcus Thuram a-t-il eu
un geste homophobe ?
Le Monténégrin est soupçonné d’homosexualité…

Encore un souci pour la ministre Oudéa-Castera qui en a d’ailleurs un antre, selon Philippe Caverivière:

Macron photographié à la boxe : de la frime

Pour les spécialistess, c’est « un débutant qui tape au sac »A1

La photograhe photographe officielle d’Emmanuel Macron a posté sur Instagram deux photos du président de la République en train de s’entraîner à la boxe.
Soazig de la Moissonnière, la photograhe officielle de Macron a posté sur Instagram deux photos du président de la République en train de s’entraîner à la boxe:
l’Elysée en fait des tonnes
et met le paquet.

« Dans sa posture, dans son attitude, on voit bien qu’Emmanuel Macron ne sait pas boxer », commente Isabelle Gaignon, coach de savate boxe française. Sous ses yeux : les deux photos du président de la République postées sur Instagram par sa photographe officielle, Soazig de la Moissonnière, le 20 mars. On y voit un chef de l’Etat avec des mitaines de boxe, le visage ridé par l’effort, taper sur un sac de boxe.

Des clichés commentés, voire souvent moqués, sur les réseaux sociaux comme dans la classe politique. La députée écologiste Sandrine Rousseau a déploré l’utilisation de « codes virilistes jusqu’à l’overdose », tandis que Yannick Jadot a comparé les photos à celles parfois diffusées par Vladimir Poutine.

Poutine, torse nu,
modèle de virilité pour Macron

« Il y a quelque chose de pas naturel »

Que vaut vraiment la technique de Macron sur le ring ? Pour mieux l’évaluer, les avis de deux professionnelles de la boxe ont été sollicités.

Sur X, un aficionado de boxe commente les poses de Macron : « C’est un amateur qui tape dans un sac avec grimace. »

Isabelle Gaignon est catégorique : ces photos ne font tout simplement « pas boxe ». « Prenez l’image de quelqu’un qui tape vraiment au sac, n’importe qui, ce n’est pas la même chose, la même intention, estime-t-elle. Là on voit que c’est posé, arrêté sur l’image, il y a quelque chose de pas naturel. S’il prend des cours particuliers, il faut qu’il change de coach. »

Côté technique, les photos en révèlent assez pour que la coach puisse affirmer que « c’est un débutant qui tape au sacMême s’il y met beaucoup d’énergie, il n’a pas de force : le poing n’est pas enfoncé dans le sac. La position verticale de la main n’est pas très juste, on ne voit pas la torsion du buste comme si c’était un crochet. On ne sent pas qu’il y a eu un mouvement avant, un pivot, un transfert d’appui… Ce n’est pas l’attitude de quelqu’un qui est confirmé. Après, il a le droit de boxer quand même ! »

La posture du chef de l’Etat, très proche du sac qu’il frappe, questionne aussi Djihene Abdellilah, championne du monde de grappling et combattante pro de MMA. « On est dans l’équivalent d’un corps-à-corps, avec des bras et des frappes très courtes, décrit-elle. Ce qui donne un effet de rentre-dedans. »

« L’incarnation de tous les clichés sur la boxe »

Cette magie n’est pas un effet de la gonflette

Sur le second cliché, le biceps d’Emmanuel Macron, contracté et aux veines apparentes, a été largement moqué sur les réseaux sociaux, certains allant jusqu’à accuser la photo d’avoir été retouchée. Ce qu’a nié Soazig de la Moissonnière sur Instagram.

« Pour le coup, quand on bosse, les bras congestionnent, reconnaît Djihene Abdellilah. Les gens qui parlent n’y connaissent rien. On peut avoir les veines qui ressortent un petit peu plus. »

Ce qui interroge les deux coaches, en revanche, ce sont les gants choisis par le chef de l’État – des mitaines et non des gants de boxe. « On ne sait pas à quoi il s’entraîne : est-ce que c’est au MMA, à la boxe anglaise ? se demande Djihene Abdellilah. Est-ce que c’est parce qu’il s’est fait taper sur les doigts la dernière fois qu’il a posté une photo de boxe, parce que ses gants étaient de la marque Venum et qu’on sait que le patron de cette marque a été repris pour des propos racistes et misogynes ? »

Isabelle Gaignon s’interroge aussi sur ce choix d’équipement. « Il va juste se faire plus mal aux mains. On ne sait pas s’il a mis des bandes. Ça fait très amateur », commente-t-elle prudemment. Avec des mitaines, l’impact sur les mains est plus rude. Pour Djihene Abdellilah, elles viennent appuyer l’impression générale qui se dégage des photos : « C’est l’incarnation de tous les clichés sur la boxe », résume-t-elle.

Une vision confondant «  masculinisme » et virilité

La championne du monde de grappling (lutte) souligne néanmoins certains côtés positifs renvoyés par les photos. « Ce que ça m’inspire en premier lieu, c’est le fait qu’on a un chef de l’Etat qui est en forme ! Et qui accorde une place importante à l’activité physique dans sa vie, reconnaît celle qui coache des combattants UFC Bellator. Le fait de choisir la boxe n’est pas anodin. Parce qu’on sait que c’est l’un des sports qui fait le plus appel au dépassement de soi. »

Elle regrette pourtant une vision de la boxe « très masculiniste » véhiculée par les clichés. « Peut-être qu’il faisait un travail spécifique de fractionné. Mais il n’y a pas le côté subtil de la boxe. Contrairement à ce que les gens pensent, l’art suprême de la boxe, ce n’est pas de taper plus fort, souligne-t-elle. C’est le mec qui est capable de toucher sans se faire toucher. La boxe, c’est pour les gens smart, ça se rapproche davantage des échecs que de la bagarre. Cette photo est pleine de fausses notes. J’aurais aimé une image où l’on voit plutôt le côté intelligence de combat. »

Un « clin d’œil à Poutine »

Djihene Abdellilah estime que ces images ne sont pas destinées au seul public français. Comme de nombreux commentateurs, elle y voit « un petit clin d’œil à Poutine, aussi. On sait qu’il est fan de MMA, puisqu’il organisait des combats privés de MMA sur un bateau, auxquels certains combattants français ont participé. »

Fake de l’homme viril

De son côté, Isabelle Gaignon préfère éviter d’entrer dans des considérations politiques. « La communication, c’est un art difficile, conclut-elle. Pour des passionnés comme nous, ce n’est pas ça qui va faire la promotion de la boxe. J’espère qu’il a d’autres talents. En tout cas, il fait parler de lui. »

Macron apparaît vêtu d’une chemise ouverte sur son torse poilu, sur un cliché de Soazig de la Moissonnière. (Posté le 17 avril 2022.) 
Problème : les poils du montage grossier débordent sur la chemise !

Autre motif de grogne pour la féministe Sandrine Rousseau indisposée par les machos. Et celui qui travaille fort à l’effacement de son image d’homme trouble en rajoute régulièrement. Or, le man spreading qui charactérise les hommes, vulgaires et vautrés dans un canapé, supposés chargés en testostérone:

Des critiques cinglantes dans la presse anglo-saxonne

Et l’ampleur des commentaires suscités par cette photo ne s’arrête pas là, car la presse anglaise elle-même a fait ses choux gras de cette « affaire ». « The Daily Telegraph » a publié la photo de Macron en Une de son journal et affirmé qu’il s’agit là de « l’ultime démonstration de la virilité ».

Le « Daily Mail » a, lui, mis en ligne un article intitulé « Macron, le grand narcissique » dans lequel ses journalistes écrivent que « la séance photo pugiliste de Macron n’est que la dernière d’une campagne de plusieurs années visant à dépeindre le chef de l’Elysée comme un représentant fringant, capable et admirable. Il s’agit d’un jeu de relations publiques autoglorifiant qui semble avoir été directement tiré du manuel de Vladimir Poutine lui-même. »

Pour Djihene Abdellilah aussi, l’opération de communication est plutôt ratée. « L’image est maladroite, résume-t-elle. “Doucement, frère”, comme disent les mecs dans les salles de boxe. Le jour où il ira vraiment dans une salle et pas dans un cours privé  avec un coach privé, dans un endroit fermé et sans opposition , son regard sur la boxe va changer. »

Car là où les commentateurs français et anglais de cette photo se rejoignent, c’est dans l’interprétation qui peut en être faite, publiée une semaine seulement après que Macron a affirmé que « si nous laissons l’Ukraine perdre [la] guerre, alors la Russie menacera certainement la Moldavie, la Roumanie et la Pologne ».

En pleine campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron avait déjà enfilé les gants de boxe à Saint-Denis en 2022.
En pleine campagne pour sa réélection, Macron avait déjà enfilé les gants de boxe à Saint-Denis en 2022. 
AP/SIPA / © Francois Mori

De son côté, la BBC, qui consacre également un article à ces clichés, écrit : « Il a d’abord montré ses muscles sur l’Ukraine. Aujourd’hui, Macron est allé plus loin en publiant des photos de lui frappant un punching-ball avec des biceps bombés, démontrant sa force dans l’action ». Avant de trouver son nouveau sobriquet au président : « Rocky ».

En vrai ?

Vol d’un ordinateur de la gendarmerie à la gare Saint-Lazare de Paris

Des données confidentielles de l’IGGN entre des mains malveillantes?

Un lieutenant de gendarmerie s’est fait voler son ordinateur professionnel à la gare Saint-Lazare de Paris, vendredi 15 mars. L’appareil contient des données confidentielles concernant… l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN). L’appareil, qui appartient à la gendarmerie nationale, est protégé par un mot de passe.

Le lieutenant de gendarmerie s’est fait voler son ordinateur alors qu’il se trouvait sur la ligne 13 du métro parisien, au départ de Montparnasse. C’est au moment de descendre à la station Saint-Lazare que le militaire a constaté la disparition du précieux appareil qui se trouvait dans une sacoche.

Plusieurs vols enregistrés ces dernières semaines

Ces dernières semaines, on constate une multiplication de vols d’ordinateurs et d’appareils électroniques contenant des données sensibles. Le 27 février, un ingénieur de la mairie de Paris s’est notamment fait voler, à la gare du Nord, sa sacoche dans laquelle se trouvaient un ordinateur et deux clés USB, sur lesquels étaient stockés les plans de sécurisation des Jeux olympiques.

Deux jours plus tard, la secrétaire générale de la direction de l’hôpital Avicenne (du nom d’un médecin et philosophe persan) de Bobigny en Seine-Saint-Denis. s’était fait voler son ordinateur où étaient également stockés des documents concernant les Jeux olympiques.

La sécurisation des JO de Paris pourrait être confiée à des seniors, alerte Philippe Caverivière lien TikTok

Aya Nakamura divise la France : est-elle son image la plus consensuelle et vraie?

Une majorité de Français ne se reconnaît pas en cette représentante des quartiers

Et pourquoi pas Bilal Hassani pour incarner une autre minorité ? Un sondage Elabe pour BFM montre que Aya Nakamura est encore une mauvaise idée de Macron selon 49 % des Français: tous racistes ? Seulement 21 % l’approuvent. Depuis quinze jours, la chanteuse malienne – française depuis le 30 avril 2021 – est partout: sa représentativité, son inadéquation avec la cérémonie ou sa maltraitance de la langue française sont au cœur du débat politique. Fallait-il nécessairement un artiste de couleur? Les partisans de Aya Nakamura ne voient que racisme et arrogance de la majorité blanche face à ce choix du disruptif Macron, sans conscience que le choix d’une femme sacrifie par ailleurs, à nouveau, au féminisme ambiant et que les chanteurs d’expérience sont ringardisés par sexisme mâtiné de jeunisme et d’universalisme. Jul a été le chanteur le plus écouté en France en 2023, devant Ninho et Gazo.

Macron a-t-il de surcroît sacrifié au mercantilisme ? Benjamin Biolay a d’ailleurs poussé un gros coup de gueule sur RTL. « Je trouve ça dingue, cette jeune femme a un talent monstre, c’est notre artiste la plus vendue à l’étranger. » Un amalgame ! Certes, c’est un produit Warner Music France et son PDG, Alain Veille, est monté au créneau pour défendre son tiroir-caisse. Aya Nakamura est la seule femme dans le top 20 des albums les plus écoutés en 2023 : à la 14e place, en France, sur un titre, avec son album Dnk, faisant référence à son vrai nom de famille, Danioko. Quel rang dans le monde ?

Pour comprendre cette omniprésence, il faut remonter au jeudi 29 février dernier. Le journal L’Express publie alors une enquête fouillée sur « Les exigences secrètes d’Emmanuel Macron pour les JO. » On y apprend que le président de la République s’intéresse de très près à la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet prochain.

Il aurait reçu Aya Nakamura à l’Elysée mi-février pour en discuter avec elle et lui proposer de participer à la fête, pourquoi pas en chantant Edith Piaf. La si perspicace ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, s’y est collée.

« Peu importe comme on vous aime, chère Aya Nakamura, foutez-vous du monde entier [auquel elle est censée s’adresser…]. Avec vous », a-t-elle partagé sur X. Lapidaire, le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, PS, a dénoncé une « attaque ignoble ». Depuis, ni l’entourage du président, ni la chanteuse n’a démenti une éventuelle performance de l’artiste « francophone » la plus écoutée dans le monde.

Née à Bamako, elle utilise dans ses textes un argot ivoirien très parlé dans certains quartiers et elle ne fait donc pas la promotion de la langue française. Le président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat, a confié qu’il n’est guère emballé par le projet. « Ça n’aurait pas été mon choix, même pour chanter Edith Piaf, a déclaré Gérard Larcher. Quand je regarde le texte de ses chansons, je trouve qu’on est assez loin de la représentation de notre pays… » Dans « Djadja » – qui signifie menteur –, Aya Nakamura s’adresse à un daron qui la drague et la calomnie : « Oh Djadja / Y a pas moyen, Djadja / J’suis pas ta catin Djadja, genre / En catchana baby, tu dead ça… » Interrogée en 2018 sur Canal+, l’artiste avait confirmé que catchana était un mot d’argot en lien avec le sexe. Et Gérard Larcher de faire valoir que cette « ode à la levrette » par Aya Nakamura ne serait peut-être pas du meilleur goût pour l’ouverture des JO 2024… Mais, en même temps, c’est un homme de droite !

Offensive des réactionnaires ?

C’est là que naît la polémique. L’idée de faire chanter l’interprète de « Djadja » ou « Pookie » hérisse les amateurs de chanson française, brocardés en réactionnaires, d’extrême droite, of course…

Comme elle veut faire respecter ses lois, la droite veut protéger la langue française, y compris dans la chanson, preuve qu’elle est opposée à la torture :

Cette désapprobation, qui a atteint son pic le week-end du 10 mars, indispose les intolérants d’extrême gauche, la qualifiant de raciste puisque la chanteuse est noire. Eric Zemmour ose l’évoquer lors de son premier grand meeting de campagne pour les élections européennes. « Les bébés votent Mozart, pas Aya Nakamura », résume-t-il en substance, après un long développement sur les appétences musicales des fœtus du monde entier.

Réaction du journaliste sportif Fred Hermel :

Qui c’est, ce progressiste, sur Red radio, radio lycéenne de l’Académie de Créteil, constituée de Imane M. – Hajer S. – Assia L. – Amélie M. – Kaïna I. – Maryam E. – Léonie S. – Gebril M., pour qui l’avenir de la musique en France est dans le métissage ?

Autre chose, Mme la ministre de la Culture ?

JO-Paris 2024 : les Français vont payer cher le chantage de la CGT à la grève

Macron va acheter la paix sociale au prix fort

Primes, télétravail, garde d’enfants, etc  … pour éviter une grève dans la fonction publique. Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique, évoque plusieurs mesures pour récompenser les agents mobilisés cet été.

Eteindre l’incendie avant qu’il ne prenne, telle est la mission de Stanislas Guérini, alors que la CGT fait planer la menace d’une grève sur les Jeux olympiques. La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, annonce des dépôts de préavis dans les trois branches de la fonction publique (Etat, territoriale, hospitalière) sur la période. Un appel à la mobilisation rejoint par Force ouvrière dans la foulée.

Invité ce samedi 9 mars sur franceinfo, le ministre a assuré que les efforts des agents mobilisés pendant les JO seront bien récompensés. « Il y aura un dispositif de prime très cohérent de 500, de 1.000, de 1.500 euros pour tous les agents publics qui seront sur le terrain », a-t-il promis. Avant d’évoquer aussi « un dispositif supplémentaire pour les forces de sécurité », dans un contexte où policiers et gendarmes seront fortement sollicités pour sécuriser l’événement. Un mécanisme conforme à la circulaire ministérielle produite par Matignon au mois de novembre, qui précisait déjà que le plafond de 1 500 euros de prime pour les fonctionnaires s’élèvera à 1900 euros pour les forces de l’ordre.

Télétravail et garde d’enfants

Stanislas Guérini a également évoqué « des processus d’adaptation des jours de congés payés (des fonctionnaires) pour les mettre sur un compte épargne-temps » ainsi que le déplafonnement des jours de télétravail pour tous les fonctionnaires « impactés » par les Jeux olympiques.

Autre annonce : la distribution de 10 000 chèques emplois service universels (Cesu) aux agents mobilisés durant la période, afin de gérer la garde des enfants en vacances estivales. Un coup de pouce hauteur de 200 euros par enfant en règle générale et 350 euros par enfant pour les familles monoparentales. « On va mettre en place des places de crèche, réserver 1.p000 places dans des centres de vacances pour pouvoir aider davantage les familles qui enverraient les enfants en colo », a-t-il encore promis.

Des mesures qui, selon le ministre, sont de nature à éloigner la menace d’une mobilisation massive durant les JO. « Je rencontre beaucoup d’agents publics, il n’y en a pas un qui m’ait annoncé son intention de faire grève », a-t-il relativisé, affirmant que « tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves » lors de l’événement.

A l’inverse de la CGT et de FO, respectivement premier et deuxième syndicats du secteur, la CFDT a annoncé qu’il n’est pas question à ce stade de déposer des préavis de grève.

« Pour la CFDT, il n’y a aucune envie de gâcher ce moment festif des Jeux olympiques. Donc raison de plus pour que les employeurs (..) soient au rendez-vous et fassent des efforts dans le cadre des négociations qui sont ouvertes », a déclaré vendredi 8 mars la secrétaire générale du syndicat réformiste, Marylise Léon. Une position partagée par l’UNSA, quatrième syndicat de la Fonction publique. De quoi offrir du répit à Stanislas Guérini, qui peut (au moins) compter sur la division du front syndical sur le sujet.

Chantage de la CGT à la grève pour les JO

Sophie Binet menace de déposer des préavis de grève pendant les Jeux

« Il faut que le gouvernement prenne la mesure du défi social des Jeux et prenne les décisions à la hauteur« , a alerté, jeudi 7 mars, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, qui maintient la pression sur le gouvernement, demandant une réunion à Matignon pour « que les jeux soient préparés d’un point de vue social« . La cheffe de file de la CGT a confirmé que la menace d’un dépôt début avril des préavis de grève dans les trois fonctions publiques était toujours d’actualité. Ces préavis couvriront la période des Jeux olympiques, du 26 juillet au 11 août.

« La CGT Fonction publique déposera des préavis de grève après la réunion qu’on doit avoir le 12 mars au niveau de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) si nous n’avons pas les réponses voulues », indique auprès de l’Agence Radio France Céline Verzeletti, patronne de la fédération CGT des fonctionnaires d’Etat.

« Ça fait des mois qu’on répète la même chose et que tout le monde s’en fiche. Ça commence à être très fatigant« , a-t-elle déploré. « Ce que nous voulons, c’est que le gouvernement prenne les mesures immédiatement pour assurer la réussite des jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années« , a-t-elle souligné, rappelant que des « centaines de milliers de travailleurs » vont être « percutés » par les JO.

L’extrême gauche syndicale réclame des « mesures immédiates » du gouvernement

« D’abord celles et ceux qui vont devoir travailler beaucoup plus que d’habitude avec des heures sup, des congés payés qu’ils ne pourront pas prendre. Et donc pour ceux-là, nous demandons quelles sont les conditions sociales de ce travail, comment est-ce qu’on va héberger tous les travailleurs et travailleuses qui devront venir en Île-de-France pour les JO ?« , a interrogé Sophie Binet. « Il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social« , ajoute-t-elle.

La numéro un de la CGT a tiré la sonnette d’alarme par rapport à la situation des hôpitaux d’Île-de-France. « On nous annonce un afflux avec des millions de visiteurs à Paris et il n’y a pas de moyens supplémentaires sur les hôpitaux franciliens« , a-t-elle pointé. « Nous sommes très, très, très inquiets« , a-t-elle indiqué. « Il faut un plan de recrutement dès maintenant très rapide, avec des personnels à la hauteur pour pouvoir assurer ce surcroît d’activité qui va être important« , a demandé la leader syndicale qui appelle à l’organisation d’une réunion à Matignon prochainement.

Dans le viseur notamment, les primes accordées aux policiers et gendarmes pouvant aller jusqu’à 1 900 euros annoncées par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin fin janvier. « Pourquoi est-ce que ce sont les policiers ? Les autres fonctionnaires ne pourraient pas l’avoir ?« , a-t-elle fustigé.

Fin février, le président du comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), Tony Estanguet avait appelé à une « trêve sociale olympique » pour « ne pas gâcher la fête ». De son côté, le ministre des Transports Patrice Vergriete avait assuré qu’il n’était « absolument pas » inquiet quant à la possibilité d’une grève dans les transports en commun pendant les Jeux olympiques de Paris, ce en dépit du préavis déjà déposé par la RATP sur cette période.  

Affiche des JO de Paris : le chef de la diplomatie italienne s’indigne de la suppression de la croix du dôme des Invalides

La France fait honte à notre voisin

Le gouvernement italien participe à la polémique sur l’affiche officielle des Jeux olympiques de Paris. Devant les eurodéputés du Parti populaire européen (PPE), Antonio Tajani, le vice-président du conseil italien a évoqué la suppression de la croix séculaire du dôme des Invalides dans la représentation picturale du dessinateur Ugo Gattoni. Et il n’a pas hésité à tancer le modèle de la laïcité « à la française », qu’il a qualifié de « stupidité », rapporte Le Figaro.

« Ce n’est pas une bonne idée d’effacer notre histoire et notre identité », a-t-il lancé lors du Congrès du PPE, à Bucarest. Cette figure de la droite italienne est le prédécesseur d’Ursula von der Leyen à la tête du Parlement européen, entre 2019 et 2022. Membre du parti Forza Italia, il assume un positionnement conservateur, matérialisé par l’évocation des fondements démocrates-chrétiens de la formation fondée par Silvio Berlusconi. « J’espère qu’ils vont changer les choses en France », a-t-il martelé.

Un choix militant que le code des JO ne justifie pas

Depuis plusieurs jours, l’affiche officielle des JO fait en effet l’objet d’une controverse autour du parti pris du dessinateur. Le drapeau tricolore ne figure pas en tant que tel sur le dessin, ni la croix des Invalides. Interrogé par BFMTV, Ugo Gattoni a expliqué sa démarche en invoquant une …liberté artistique, s’écartant d’une représentation « conforme » des « objets et des bâtiments ». Une revisitation exigeant un oeil de lynx du spectateur, mais aussi une perspicacité au-dessus de la moyenne : il faut ainsi être LGBTQI++ pour identifier la tour Eiffel érigée en rose ou reconnaître la marina marseillaise aux confins du Champs de Mars. Une libre expression soutenue par l’organisation des Jeux olympiques, qui a évoqué « un exercice libre pour chaque Comité d’organisation » inscrit dans le code olympique. Faux!

Sérieusement, le chef de la diplomatie italienne n’est pas isolé : les mots de Roger Karoutchi ont retenu l’attention

La croix historique remplacée par une flèche

Malgré la validité du processus, seule la gauche et l’extrême gauche n’ont pas trouvé, exceptionnellement, un motif d’insurrection contre cette œuvre « wokiste ». 

Lien PaSiDupes

Le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, a jugé le dessin « scandaleux ».

Sur le réseau social X, la tête de liste LR aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, a affirmé que ce choix traduit une volonté « d’annuler l’histoire » de la France.

Un jugement partagé par Marion Maréchal, la tête de liste Reconquête pour le scrutin européen.

La lecture que fait Philippe Caverivière de l’affiche ?

Affiche des JO 2024: Paris ou Disney Land ?

Une image de Paris « cancellisée »


Aussitôt dévoilée, l’affiche des JO de Paris 2024 a fait polémique en raison de l’escamotage de la croix romaine sur l’hôtel des Invalides ou encore des couleurs emblématiques françaises. Son créateur, Ugo Gattoni, a tenté d’expliquer ces effacements, sans jamais évoquer la Charte des JO, mais se réfugiant derrière un processus de création peu convaincant. Le Comité olympique sera-t-il appelé à justifier son choix ?

Une occultation d’autant plus stupéfiante que 2024 est aussi l’année du rétablissement de la flèche de Notre-Dame de Paris et du retrait des échafaudages.

Les couleurs officielles du pays organisateur ont disparu à Paris en 2024 sous la présidence de Macron:

A Paris 2024, les fumigènes censés dessiner le drapeau tricolore ont été effacés…

A Paris, il faut zoomer à mort pour distinguer les anneaux olympiques :

Paris au sens large, inclusif du port de Marseille…

Vision artistique de la Seine: si vous la voyez indigo, n’appelez pas votre ophtalmo, c’est sur instruction de la maire Hidalgo pour qui
la tour Eiffel est rose !

Un sénateur demande au comité des Jeux Olympiques de refaire l’affiche

L’affiche des Jeux Olympiques pour Paris 2024 n’est pas du goût de grand monde et le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Stéphane Le Rudulier se fait porte-parole des indignés, dénonçant une affiche « aseptisée, vidée des symboles français ». Il appelle le comité d’organisation à revoir sa copie.

« Cela ressemble plus à un mauvais manga, réalisé par une intelligence artificielle, qu’à une affiche des Jeux Olympiques. »  Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône, se montre tranchant à l’égard de l’affiche des Jeux Olympiques dévoilée ce lundi. Elle serait vidée, selon l’élu, « de toutes les références, historiques, identitaires et culturelles de la France. »

Si on retrouve sur cette affiche la tour Eiffel, la marina du port de Marseille ou encore le Stade de France, certains symboles ont disparu, dénonce le sénateur : « La croix des Invalides a été supprimée. Sur l’Arc de Triomphe, si vous faites bien attention, les références aux guerres napoléoniennes ou à la Première Guerre mondiale ne sont plus là. »

Une nouvelle affiche ?

Stéphane Le Rudulier appelle le comité d’organisation des Jeux Olympiques à revoir sa copie : « je demande au comité d’organisation des Jeux de réfléchir à une nouvelle affiche qui ferait la promotion de notre patrimoine. [..] Les Jeux sont un moment où l’on peut montrer au monde entier que nous sommes fiers de nos valeurs et de notre culture. On ne doit pas renier nos racines. »

2.000 heures de travail

Le sénateur rappelle néanmoins que ce n’est pas l’auteur de l’œuvre qui est ici visé. L’affiche a été réalisée par l’artiste parisien Ugo Gattoni, sérigraphe de 36 ans, connu pour une exposition intitulée « Ultra copains » et des foulards Hermès à 360 ou 480 euros, et qui a passé plus de 2.000 heures sur son affiche: à quel prix pour le contribuable ?

Cette fresque-fouillis très colorée rappelle le style de la bande dessinée « Où est Charlie ? », des livres-jeux du Britannique Martin Handford où le lecteur doit réussir à retrouver le petit héros. L’affiche, dans les tons pastel évoquant une pâtisserie américaine, est peuplée de 40.000 personnages engagés dans les 29 sports olympiques et les 18 sports paralympiques. Le comité des J0 de Paris évitera-t-il un procès pour plagiat ?

L’honneur de Roger Karoutchi aura été de réagir :

Paris 2024 : Aya Nakamura, choisie par Macron pour chanter à la cérémonie d’ouverture des JO

Macron a imposé la chanteuse franco-malienne née au Mali

Aux Victoires de la musique 2024

Aya Nakamura participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 en puisant dans le répertoire d’Edith Piaf, selon L’Express. Il se serait personnellement chargé de l’auditionner, en quelque sorte, le 19 février dernier, en toute discrétion à l’Elysée. Parce qu’il est aussi musicien.

« Quels chanteurs ou quelles chansons du répertoire français comptent pour vous ? », lui a ainsi demandé le chef de l’EtatCe à quoi Aya Nakamura, sacrée artiste féminine de l’année aux dernières Victoires de la musique, a répondu qu’elle aimait « beaucoup Edith Piaf ». « Ravi », indique L’Express, le président lui a alors conseillé de chanter ce qu’elle aimait « le jour J ».

Ambassadrice de la culture française

La cérémonie d’ouverture sera orchestrée par le metteur en scène Thomas Jolly. « La France, c’est à la fois Edith Piaf, mais aussi (le rappeur) Jul, (la cantatrice) Natalie Dessay. C’est tout un tas de genres musicaux. La France, c’est le fromage, mais aussi le bretzel, le couscous. C’est tout un tas de diversité. L’idée est de redire que la France est un récit qui s’enrichit en permanence », expliquait, il y a quelques semaines, le directeur artistique des cérémonies olympiques et paralympiques, Thomas Jolly. Sur France Inter, il avait laissé entendre que les Daft Punk pourraient participer à l’ouverture des Jeux olympiques, vendredi 26 juillet sur la Seine. 

A l’Elysée, on souligne que la cérémonie d’ouverture des JO doit refléter « l’universalisme des valeurs françaises », rapporte L’Express. Et la plus grande star française du RnB dans le monde, qui a conquis la planète avec son tube Djadja, revendique sa double culture. « Je peux comprendre que certains se disent : pour qui elle se prend celle-là, à nous narguer avec notre langue française ? Mais c’est important d’accepter la culture des autres et moi, j’ai une double culture », confiait Aya Nakamura. Triple? Aya s’est choisi le nom de Nakamura en référence au personnage japonais Hiro Nakamura, capable de voyager dans l’espace-temps. Son nom de naissance est Aya Coco Danioko et elle est mère de deux enfants : Aïcha, née il y a sept ans d’une précédente relation, et Ava (5 mois), fruits de ses amours avec son ex-compagnon Vladimir Boudnikoff.

Elle a acquis la nationalité française en 2021

Dans la nuit du 6 au 7 août 2022, une altercation éclate entre Aya Nakamura et son conjoint et producteur Vladimir Boudnikoff. Ils sont placés en garde à vue, puis renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « violences réciproques sur conjoint » avec ITT de moins de 8 jours. Le 23 février 2023, Aya Nakamura est condamnée à 10.000 euros et Vladimir Boudnikoff à 5.000 € d’amende.

Ambassadrice française ou ennemie de la langue française ?

Pour certains, elle est le symbole de notre décadence culturelle et linguisitique. Ils dénoncent un « grand remplacement lexical » dont Nakamura serait coupable en imaginant un cours dans un collège en 2050. « Aujourd’hui, nous allons étudier un monument de la néo-poésie française annonce un professeur fictif. Malgré les nombreux obstacles (misogynie patriarcale, islamophobie d’Etat et racisme systémique), cette jeune racisée, hétéro-cis-genre, non-queer, fléxitérienne et musulmane, réussira à insuffler une âme nouvelle à une langue française moribonde ». A Marianne, l’un des contributeurs s’est épanché avec ironie sur la « langue de la chanteuse », « réservée aux initiés tant son contenu est, lit-on, ‘sibyllin’, voire ‘cryptique' ». Et de trancher, avec vigueur : « Elle fait régner le vide à l’intérieur même de ses textes. Et le monde entier s’extasie ».

Elle déboussole les féministes. « Si l’on se penche sur les textes des chansons d’Aya, sur ses déclarations ou agissements, sur les propos tenus par son entourage, on peut saisir quelques éléments qui tracent les contours d’un système de valeurs, décryptent certains. On perçoit d’abord une définition et une représentation particulière, somme toute assez traditionnelle, du masculin, et du féminin, et des rapports de genre : la femme est sexy, pulpeuse, fortement sexualisée, objet de désir de l’homme, jalouse, tandis que l’homme est viril, puissant, musclé, fort… Toutefois, cette figure de la féminité se combine avec une image plus virile de la femme, de caractère, de poigne, qui peut, dans ses chansons, entrer en conflit avec ses rivales féminines, son homme volage, ou, dans la vie cette fois, des journalistes ou membres de son entourage professionnel ». Elle tabasse les mecs.

A ce « rapport trouble avec la féminité » et la domination masculine, s’ajoute un « narcissisme » souligné, une image de femme travailleuse, visible notamment dans son titre Biff (« Il croit être dans ma trajectoire, oh il est chou/J’fais mon biff et j’me débrouille toute seule/Ce que j’ai, je l’ai gagné toute seule »), « une agressivité assumée dans les rapports sociaux, bien loin de la culture de l’excuse, ou de l’idéologie de la bienveillance, aux antipodes des normes de la culture bourgeoise traditionnelle ». Une rebelle, Aya, « dans son comportement » (Journal Intime, 2017). « Elle s’impose quoi ! », reprend Sarah, jeune fan de l’artiste.

Ce qui déplaît, c’est son français dénaturé. Trop peu français, trop métissé pour certains, vide, pour d’autres. « On attend des choses d’elle qu’on ne devrait pas attendre, s’agace la linguiste Aurore Vincenti, auteure de ‘Les mots du bitume : de Rabelais aux rappeurs, petit dictionnaire de la langue de la rue’. Elle ne prétend pas faire de la littérature, elle fait de la musique, des tubes, elle fait sonner des mots ».

Faut-il pour autant maltraiter la langue. « C’est une œuvre très contemporaine. Ses chansons reflètent une certaine mixité, un multiculturalisme. Elle emprunte des mots à de l’argot, à des dialectes, elle utilise des anglicismes et elle mélange parfois le tout pour en former de nouveaux. » C’est ce qui bouscule certains, légitimement. Macron a opté pour une contre-culture.

Autre polémique concernant un projet de village saoudien… aux Invalides

Interrogée sur le sujet mercredi lors des questions au gouvernement, la secrétaire d'Etat aux Anciens combattants est restée évasive.

L’installation pendant quatre mois d’un village olympique saoudien aux Invalides, lieu emblématique des armées françaises à Paris, est à l’étude et suscite l’opposition de députés de droite qui ont interpellé le gouvernement.

« Il y a des discussions en cours à la demande des Saoudiens. Elles se font moyennant des conditions très strictes que les Saoudiens n’ont pas encore acceptées, qui doivent permettre d’assurer la sécurité du site, la solennité du lieu, la tranquillité des pensionnaires de l’Institut national des Invalides (INI) » qui héberge des blessés de guerre et d’anciens combattants, a déclaré à l’AFP le ministère des Armées, en précisant que « les indemnités de mise à disposition seront reversées au musée de l’Armée et à l’INI ».

Moscou suspend pour six mois ses exportations d’essence

Quelles conséquences sur nos prix à la pompe?

La Russie a annoncé mardi l’interdiction pour six mois des exportations d’essence, une décision officiellement justifiée par la nécessité de répondre à la hausse de la demande des conducteurs et du secteur agricole ainsi qu’à la nécessité d’entretenir les raffineries.

Moscou avait déjà instauré une telle interdiction entre septembre et novembre 2023. Elle ne concernait toutefois pas quatre anciennes républiques soviétiques, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan.

L’interdiction annoncée ce mardi, et qui prendra effet le 1er mars, est moins large puisqu’elle ne vise pas les exportations vers les pays membres de l’Union économique eurasiatique, la Mongolie, l’Ouzbékistan et les régions séparatistes géorgiennes de l’Ossétie du Sud et d’Abkhazie.

Les exportations de pétrole, de produits pétroliers et de gaz sont une source importante de revenus pour la Russie et permettent à Moscou de contribuer à la politique énergétique mondiale, alors que la Russie n’appartient pas à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

L’industrie pétrolière russe a produit en 2023 43,9 millions de tonnes d’essence et en a exporté environ 5,76 millions de tonnes, 13% environ de sa production, essentiellement vers des pays africains.

Quelle incidence sur l’approvisionnement européen ?

Les stocks de gazole dans la région de Rotterdam, Anvers et Amsterdam sont 15% inférieurs à leur niveau de l’an dernier à la même époque, selon Commerzbank.

Les cours ont aussi été soutenus, mardi, par une information de l’agence Reuters, selon laquelle l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés du groupe Opep+ vont étudier la possibilité d’un prolongement de leurs coupes de production au deuxième trimestre.

La France importe près de 20 millions de tonnes de pétrole brut russe en 2022. 9 d’Algérie.


Macron n’a-t-il donc que des ennemis, et présumés coupables ?

La députée LFI Mathilde Panot appelle les travailleurs à faire grève avant et pendant les JO de Paris

« C’est la démocratie sociale,» estime l’élue d’extrême gauche

Mathilde Panot encourage tous les travailleurs –
et non pas seulement les cheminots –
à faire grève avant et pendant les JO de Paris, « si le rapport de force leur est favorable. »

Pour la cheffe de files des députés insoumis, donc anti-républicains, « le gouvernement n’entend que le rapport de force. »

Solidaire des contrôleurs CGT Cheminot et SUD Rail en grève qui sont, avec les conducteurs, parmi les favorisés de la SNCF, du fait de leur pouvoir de nuisance. Alors qu’une grève des contrôleurs SNCF est en cours, occasionnant un insupportable chaos en plein week-end de chassé-croisé des vacances, Mathilde Panot leur a témoigné son soutien. « Le droit de grève, c’est la démocratie sociale », a indiqué ce vendredi la cheffe de file des députés LFI de Mélenchon sur l’antenne de BFM TV/RMC.

Députée et non pas syndicaliste, Mathilde Panot encourage même tous les autres travailleurs à faire grève avant et pendant les Jeux olympiques de Paris « si le rapport de force leur est favorable. » Quand « le gouvernement n’entend que le rapport de force, et bien il faut utiliser le rapport de force au maximum », a estimé la députée du Val-de-Marne (Ivry et Vitry-sur-Seine, cantons PCF). Selon elle, l’exécutif va même « à l’inverse de tout le progrès social qu’il y a eu dans notre pays depuis des années et qui a été conquis par la grève. »

Panot a par ailleurs profité de son entretien pour répondre à Gérard Larcher, lui reprochant de « ne pas souhaiter respecter la Constitution » après la proposition du président du Sénat de restreindre le droit de grève pendant les vacances scolaires.