Gaza : l’armée israélienne annonce qu’elle contrôle le point de passage de Kerem Shalom

Le kibboutz avait été fermé après des tirs mortels de roquettes du Hamas

Suite à des tirs de roquettes revendiqués par le Hamas sur le principal point de passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, Israël avait interrompu les échanges  par Kerem Shalom. Au moins trois soldats israéliens ont été tués et douze blessés, a indiqué dimanche soir l’armée israélienne.

La plupart des matières premières utilisées pour la fabrication des roquettes du Hamas proviennent des industries civiles de Gaza, d’autres matériaux sont importés ou volés à l’intérieur d’Israël ou parviennent d’Egypte par le Sinaï, via les tunnels de contrebande.

L’armée israélienne a dû lancer une opération militaire mardi à Rafah, pour reprendre le contrôle opérationnel du passage frontalier avec l’Egypte côté gazaoui, et fermer les deux principaux points d’accès à l’aide humanitaire.

Pour le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, la prise de contrôle du point de passage constitue une « étape importante » dans la guerre : « S’emparer du passage de Rafah aujourd’hui est une étape très importante sur la voie de la destruction des capacités militaires restantes du Hamas, y compris l’élimination des quatre bataillons terroristes à Rafah.”

Réouverture du point de passage de Kerem Shalom

L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mercredi matin avoir rouvert le point de passage de Kerem Shalom vers Gaza, un point clé pour l’entrée de l’aide humanitaire.

Il avait été fermé dimanche après qu’une roquette du Hamas a tué quatre soldats israéliens près du point de passage.

L’UNICEF estime que des centaines de familles ont commencé à fuir Rafah pour se rendre dans d’autres zones de Gaza qui pourraient être plus sûres. L’agence continue à répondre aux besoins critiques des enfants mais, selon elle, l’accès à la zone est de plus en plus difficile. Plus de 1,4 million de Palestiniens sont réfugiés dans la ville, déplacés d’autres parties de la bande de Gaza. La majorité d’entre eux sont abandonnés par le Hamas dans des camps de tentes sordides, avec un accès limité à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé.

Les plans visant à entrer dans Rafah pour éliminer les bataillons du Hamas qui, selon Israël, y sont basés, ont rapidement fait réagir la gauche internationale.

Le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, a déclaré : « Nos homologues israéliens nous ont dit que l’opération d’hier soir était limitée et conçue pour empêcher le Hamas d’introduire clandestinement des armes et des fonds dans la bande de Gaza. »

Les Etats-Unis ont suspendu une livraison de bombes à Israël

Selon un haut responsable de l’administration démocrate du président américain Joe Biden, Washington a « suspendu la livraison d’une cargaison » de bombes la semaine dernière car Israël n’a pas répondu à ses « inquiétudes » concernant une offensive annoncée sur Rafah.

La cargaison se composait alors de 3 500 bombes de poids différents (1 700 bombes de 226kg et 1 800 bombes de 907 kg). Selon cette même source, Washington estime que les bombes les plus lourdes pouvaient « être utilisées à Rafah » et dans des « environnement urbains denses ».

Le Hamas, quant à lui, condamne fermement l’opération militaire d’Israël. « L’attaque de l’occupation nazie au poste frontière de Rafah avec la République arabe d’Égypte, à l’aube aujourd’hui, est un crime grave contre une installation civile protégée par le droit international. Il s’agit d’une violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales. » a déclaré Osama Hamdan, haut responsable du Hamas.

Cette opération intervient alors que les médiateurs égyptien, qatari et américain tiennent des discussions au Caire en vue d’un cessez-le-feu après sept mois de guerre entre Israël et le Hamas. Selon les media égyptiens, « l’ensemble des parties est d’accord pour retourner à la table des négociations ». Sauf si des roquettes palestiniennes sont de nouveau tirées pour provoquer une riposte israélienne et entraver les travaux des négociateurs.

Châteauroux : un Afghan poignarde Matisse à mort, 15 ans

Macron et Rousseau ont souhaité l’accueil d’Afghans

Sans discrimination,
ni discernement

L’assassin est un mineur délinquant qui avait été interpellé pour vol avec violence et relâché, au bénéfice de l’excuse de minorité… Sauvé des Talibans, ce criminel est  libre en France, parce que mineur.

« Mathis, un adolescent de 15 ans, est décédé samedi soir à Châteauroux, dans l’Indre, dans une bagarre à l’arme blanche« : une présentation trompeuse de Sud-Ouest.

La mort du jeune Mathis/Matisse survient après plusieurs faits de violences en France entre jeunes qui ont fortement marqué l’opinion, comme le passage à tabac mortel de Shemseddine, 15 ans, près de son collège à Viry-Châtillon ou à Crépol (Drôme) où des jeunes de Romans-sur-Isère sont venus semer la terreur lors d’un bal tragique pour Thomas Perotto, 16 ans, assassiné d’un coup de couteau par Ilyès Z., 19 ans.

A Châteauroux, il s’agit d’une tentative de vol avec violence. Et non pas d’une rixe inter-quartiers, comme à la Fontaine-d’Ouch près de Dijon où, début avril, un adolescent de 13 ans a été poignardé dans le dos. L’enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux, 43.000 habitants. 

Le suspect principal, un mineur de 15 ans, et sa mère, des Afghans, doivent être déférés ce lundi après-midi au pôle judiciaire criminel.

Que s’est-il passé samedi ?

La tentative de vol est survenue samedi, vers 18 heures, sur la voie publique à Châteauroux. D’après les secours, le garçon aurait été poignardé à plusieurs reprises au niveau du thorax, au niveau du coeur, et dans le dos, rapporte « La Nouvelle République ». Le motif du crime est le vol du téléphone portable que Matisse a voulu récupérer et une source proche de l’enquête ‘s’empresse d’assurer que le meurtre « n’a rien à voir avec l’islamisme, il n’y a aucun caractère religieux ». Il s’agit d’une « bagarre de rue ». Faux: le mobile est crapuleux.

La victime est décédée à l’hôpital dans la soirée, a précisé dimanche Agnès Auboin, la procureure de la République, dans un communiqué.

Une riveraine a raconté qu’elle a entendu « des cris » samedi soir et a affirmé qu’elle a vu « un jeune habillé en noir ».

Sans antécédent judiciaire, l’adolescent poignardé, apprenti cuisinier et fils de restaurateur, était accompagné d’un ami, apprenti comme lui, au moment des faits, selon une source proche du dossier.

Une enquête pour homicide volontaire a été confiée à la police judiciaire d’Orléans et au service départemental de police judiciaire du commissariat de Châteauroux. Une autopsie de la victime a été ordonnée par le Parquet.

Que sait-on du principal suspect ?

Interpellé environ deux heures après la bagarre, le suspect, âgé de 15 ans également, a été placé en garde à vue, selon la procureure, ajoutant que l’auteur présumé « n’a jamais été condamné par la justice et son casier est vierge de toute condamnation ».

Agnès Auboin a toutefois précisé que deux procédures pénales concernaient le suspect, dont l’une pour des faits de vols aggravés avec violences.

Selon un témoin, ce mineur faisait partie d’un groupe d’agresseurs qui a sévi une semaine plus tôt dans un parc de Châteauroux et « qui avaient encerclé un homme de 22 ans » et l’avaient agressé. D’après « Le Parisien », cet adolescent de nationalité afghane et dont les parents sont en situation régulière, aurait été mis en examen le 22 avril pour « vol aggravé avec violence » dans cette affaire de guet-apens. Il avait été placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction, « seule mesure de sûreté prévue par le code de la Justice pénale des mineurs vu son âge, sans condamnation antérieure », a expliqué la procureure.

La mère du suspect également en garde à vue

Le Figaro
Cinq Afghans réfugiés en France étaient sous surveillance pour leur lien supposé avec les talibans et Sandrine Rousseau, l’ancienne porte-parole d’EELV, a provoqué des remous en déclarant que
s’«il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux… Donc quelque part, le fait de les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller.» 

Des témoignages permettaient de soupçonner que la mère de l’adolescent suspect pourrait être impliquée dans les faits de samedi, selon la procureure de la République. La femme, âgée de 37 ans et sans aucun antécédent judiciaire, a également été placée en garde à vue

L’adolescent de 15 ans et sa mère vont être déférés ce lundi après la mort de Matisse, jeune du même âge, à Châteauroux samedi. Le principal suspect avait déjà été mis en examen il y a quelques jours pour un guet-apens.

Pour mémoire :

« Nous n’avons pas du tout à rougir, car nous sommes l’un des pays qui accueillent le plus d’Afghans et qui leur donnent le plus de protection » (Macron, août 2021, dans le contexte de crise liée au retour des talibans au pouvoir,)

Pour mémoire:

90 soldats français sont morts en Afghanistan, dont 89 sur le sol afghan et un sur le sol tadjik, au service de la paix et de la reconstruction démocratique entreprise par le peuple afghan depuis 2001, et en combattant aux côtés de leurs camarades de combat afghans.

La mort de Matisse aurait pu être évitée. Georges Fenech attribue la faute au politique :

Guerre en Ukraine : arrestation en Pologne d’un homme soupçonné de préparer un attentat contre le président ukrainien

Le suspect est un ressortissant polonais identifié comme Pawel K.

Les Parquets polonais et ukrainien ont annoncé, ce jeudi 18 avril, qu’un homme a été interpellé en Pologne et placé en détention provisoire. Il est soupçonné d’être en contact avec les services d’espionnage russes pour l’aider à préparer un attentat contre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, indique BFMTV.

Selon les premiers éléments, l’homme a été identifié comme Pawel K. Il aurait eu pour mission de collecter et fournir des informations aux Russes pour les aider à « planifier une éventuelle tentative d’assassinat d’un chef d’Etat étranger », indique un communiqué des Parquets.

Il est précisé que ce dernier collectait notamment des informations « sur la sécurité de l’aéroport de Rzeszów-Jasionka », dans le sud-est de la Pologne et par où passe le président ukrainien lors de ses déplacements à l’étranger, mais aussi la plupart des convois d’aide au pays.

Enfin, le ressortissant polonais aurait assuré qu’il était prêt « à agir pour le compte des services de renseignement militaire de la Fédération de Russie et a établi des contacts avec des citoyens de la Fédération de Russie directement impliqués dans la guerre en Ukraine ».

La notification des activités de Pawel K. a été transmise à Varsovie par le bureau du procureur général de… l’Ukraine, permettant ensuite d’obtenir « des éléments de preuve essentiels ».

Nouvelle dinguerie imaginée par le clown de Kiev, après des soupçons de maladie de Poutine qui ne devait pas passer le premier hiver de guerre ?…

L’Iran, prêt à s’en prendre à Israël ?

Les Etats-Unis redoutent une attaque imminente

L’Ayatollah Ruhollah Khomeini, le leader de la révolution islamique de 1979, à Téhéran, Iran, le 3 juin 2020, présidentsde la république islamique d’Iran,
depuis 1981.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a annoncé qu’Israël sera « puni » après le bombardement meurtrier du consulat iranien à Damas, en Syrie, le 1er avril. Les Etats-Unis prennent très au sérieux les menaces de représailles de l’Iran contre Israël, après un bombardement meurtrier sur son consulat en Syrie.

Le bombardement du consulat iranien à Damas, en Syrie, constitue un motif  de représailles de l’Iran contre Israël. L’Iran « menace de lancer une attaque importante contre Israël », a déclaré plus tôt cette semaine le président américain, Joe Biden, 81 ans.

Marque de « précaution » et signe concret de ces craintes, les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu’ils restreignent les mouvements en Israël de leur personnel diplomatique et des membres de leur famille. Et un général américain chargé du Moyen-Orient, Michael Erik Kurilla, se trouve en Israël pour discuter avec les dirigeants militaires du pays des « menaces sécuritaires dans la région », justement dans ce contexte d’escalade avec l’Iran. Par ailleurs, la compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé qu’elle prolonge la suspension de ses vols de et vers Téhéran, « probablement jusqu’à samedi (inclus) », en raison de ces tensions.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, 84 ans, dont le pays, ennemi d’Israël, soutient les terroristes islamistes du Hamas, avait indiqué qu’Israël serait « puni » après une attaque meurtrière qui lui a été imputée le 1er avril en Syrie. Cette frappe a détruit le consulat iranien à Damas et fait 16 morts, parmi lesquels sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, selon une ONG. « Si l’Iran mène une attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera l’Iran », a répondu en persan le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.

Mises en garde et coups de fil diplomatiques

Après des entretiens téléphoniques avec ses homologues allemand, australien et britannique, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a évoqué la « nécessité » pour Téhéran de répondre à la frappe contre son consulat à Damas, tout en cherchant à « éviter les tensions ». Lors de ces entretiens, « j’ai déclaré que l’Iran ne cherche pas à élargir le champ de la guerre », a-t-il écrit sur X.

La Maison-Blanche a révélé jeudi qu’elle a « mis en garde » l’Iran, tandis que le secrétaire d’Etat Antony Blinken s’est entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur Téhéran contre toute attaque visant Israël, selon le département d’Etat. La Russie et l’Allemagne ont appelé de leur côté à la « retenue » pour éviter une escalade au Proche-Orient où les tensions ont redoublé entre l’Iran, Israël et leurs alliés respectifs depuis le début de la guerre à Gaza.

L’ayatollah Ali Khamenei compte « gifler » Israël pour les frappes en Syrie

« Nous sommes en pleine guerre à Gaza, qui continue à plein régime (…) mais nous nous préparons aussi à faire face à des défis sur d’autres théâtres » d’opérations, a déclaré jeudi Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien. Mais, selon la BBC, qui a interrogé des experts, la riposte iranienne pourrait aussi venir du Liban, via le Hezbollah, afin d’éviter une confrontation directe.

Manifestation à Paris pour la libération des otages à Gaza

Mais l’Etat nourrit en son sein des pro-islamistes

Six mois après le 7 octobre 2023, 1.500 personnes ont manifesté dimanche 7 avril 2024 au Trocadéro à Paris «pour la libération des otages»  israéliens détenus à Gaza, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Réunis en fin d’après-midi face à la tour Eiffel, les manifestants, rassemblés à l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), sans le MRAP, ont scandé à plusieurs reprises « Libérez les otages » retenus par le Hamas. Certains tenaient des pancartes sur lesquelles était écrit : « Votre silence est assourdissant ». Et pas seulement à l’attention du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples ou de La France Insoumise… 

« On a oublié ces otages dans le monde », a déclaré Agnès Antoine, 56 ans, tenant le portrait de Gad Haggaï, un septuagénaire israélien « kidnappé et exécuté en captivité ». « On a décidé de venir aujourd’hui parce que c’est une demi-année. C’est six mois de la vie d’une personne dont on ne sait plus rien. La France et le reste du monde sont complètement braqués (contre Israël) et Israël est seul », a-t-elle encore estimé.

Demander la libération des otages 

« Je suis là pour demander à tous les Français la libération des otages sans condition et le plus vite possible », a lancé à la tribune le chanteur Enrico Macias. « Nous avons traversé dans notre histoire des événements tragiques (…). Mais nous allons nous en sortir », a-t-il ajouté. « Six mois que ces personnes sont détenues, sont martyrisées, violées. On est là pour elles, on espère un retour », a également déclaré le chanteur Patrick Bruel.

Le 7 octobre, des commandos terroristes islamistes du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort de 1.170 personnes en Israël, en majorité des civils tués le jour même, selon un décompte réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 250 personnes ont été enlevées pendant l’attaque et emmenées à Gaza où 129 sont toujours détenues, parmi lesquelles 34 sont mortes, selon des responsables israéliens. 

« Libérez les otages, c’est cela que l’ONU doit exiger », a lancé face à la foule la vice-présidente du Crif, Nathalie Cohen-Beizermann. « Notre cri, c’est d’exiger la liberté pour nos frères et soeurs martyrisés. Cette guerre pourrait se terminer demain si le Hamas libère les otages », a-t-elle affirmé. « Parler de famine à Gaza c’est croire les terroristes qui glorifient la mort », a-t-elle encore estimé. En représailles à l’attaque du Hamas, l’armée israélienne a lancé une campagne de bombardements aériens intenses sur la bande de Gaza, suivie d’une offensive terrestre, qui ont fait 33.175 morts, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

Une vingtaine de soignants français, dans une tribune envoyée à l’AFP, ont ainsi dénoncé dans l’évènement du Crif dimanche « une manifestation de soutien à l’armée israélienne ». « Nous sommes témoins et avons les preuves audio-visuelles et écrites des exactions commises à l’égard des civils » à Gaza « relevant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », ont-ils insisté dans ce texte. Des rassemblements se sont également tenus dans plusieurs capitales européennes. A Londres, où 200 manifestants étaient présents, Ayala Harel, 59 ans, dont l’oncle Michel Nisembaum est toujours otage a appelé « le monde à aider ». « Tout le monde doit mettre la pression sur le Hamas. C’est très simple », a-t-elle observé.

Ils étaient également 200 à Berlin, agitant des drapeaux israéliens et brandissant des photos d’otages. A Sarajevo, plusieurs centaines de personnes ont exprimer leur soutien aux Palestiniens et aux habitants de Gaza. Selon les organisateurs, l’objectif de ce rassemblement était de « sensibiliser à l’injustice et à la violence auxquelles » ils sont exposés.

Mais, en même temps, en France, des pro-palestiniens manifestaient leur antisémitisme. Parce qu’un otage israélien mort est un bon Israélien ?

Ces affiches ont été arrachées de nuit, mais aussi au vu de tous, par de belles âmes françaises… Et celle-ci n’est pas une facho, si le mot a encore un sens: elle a été salariée du gouvernement Edouard Philippe et de son ministre socialiste Jean-Yves Le Drian…

Totalement insensible aux pogroms du 7 octobre 2023, Sophie Pommier, consultante au cabinet de conseil Méroé, spécialisé dans le monde arabe, a longtemps été attachée au Ministère des Affaires Etrangères, et chargée de cours à l’IEP-Paris

Après avoir commencé à arracher des affiches d’otages franco-israéliens détenus par le Hamas dans une rue parisienne, Sophie Pommier, ancienne conseillère presse à l’ambassade de France à Bagdad (2017- 2018) à l’époque de Jean-Yves Le Drian, ancienne conseillère en formation sur le Proche-Orient au ministère des Affaires étrangères et ancienne enseignante à Science Po Paris, s’est mise à crier « Israël assassin » et « Vive la Palestine ».

Eric Naulleau réagit:

Anne Hidalgo sabote l’équilibre de notre balance commerciale en provoquant Poutine

La Russie menace la France d’un boycottage de ses produits

Les déclarations de la maire socialiste de Paris sont irresponsables. Depuis le début de la guerre contre la Russie, la maire de Paris a effectué sa quatrième visite en Ukraine, ces derniers jours. Un déplacement durant lequel elle a déclaré que les athlètes russes et biélorusses ne seraient « pas les bienvenus » aux Jeux olympiques, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août, rapporte la presse samedi 30 mars. « Je veux dire aux athlètes russes et aux (athlètes) biélorusses qu’ils ne sont pas les bienvenus à Paris et dire aux athlètes ukrainiens et à l’ensemble du peuple ukrainien que nous les soutenons de façon très active, très forte », a-t-elle fait savoir dans une vidéo diffusée sur YouTube par la chaîne ukrainienne United News.

Les athlètes russes sous bannière neutre

Comme le prévoit le Comité international olympique (CIO), les athlètes russes pourront pourtant participer à la compétition sous bannière neutre. Lors de la cérémonie d’ouverture, ils ne pourront néanmoins pas faire partie du défilé des équipes nationales mais auront « la possibilité de vivre l’événement », précisait le CIO le 19 mars dernier. En réponse, Moscou avait accusé le CIO de « discrimination », jugeant qu’il basculait « dans le racisme et le néonazisme », rappelle Le Parisien. 

Au lendemain de la publication des déclarations d’Anne Hidalgo, la Russie a répondu par l’intermédiaire de la porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, rapporte Le Monde. Sur Telegram, elle menace la France d’un boycottage des produits français en Russie : « Jusqu’à présent, les produits français ne sont pas étiquetés avec des autocollants “Nous ne sommes pas les bienvenus à Moscou”, mais je sais que nos soutiens ne pourront pas être arrêtés s’ils prennent une telle décision », a-t-elle déclaré.

Une référence à la colère des agriculteurs

Dans sa réponse à Anne Hidalgo, Maria Zakharova estime que la Russie dispose « d’un vaste choix de produits pouvant remplacer de nombreux produits français ». La porte-parole du ministre des Affaires étrangères russe a également fait référence à la colère des agriculteurs et à leur mobilisation en début d’année : « Encore une déclaration de ce genre et les représentants du monde des affaires français prendront d’assaut la mairie de Paris, à la suite des agriculteurs ».

« Chaque Français peut faire quelque chose pour aider un Ukrainien », a assuré la porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères, appelant à « boycotter » les entreprises françaises qui font « de l’argent » sur « la vie des enfants ukrainiens ». Parmi elles, Lesia Vasylenko cite « Auchan, Metro, Leroy Merlin, Danone, Nestlé ». Des sociétés qui « disent qu’elles vont rester sur le marché russe puisque les autres entreprises sont parties », déplore la députée ukrainienne.

Lors de sa visite à Kiev, Anne Hidalgo a donc tenu à apporter son soutien aux athlètes ukrainiens. Alors qu’elle rencontrait son homologue ukrainien Vitali Klitschko, une alerte aérienne a été déclenchée à cause du décollage d’un avion russe pouvant transporter des missiles « hypersoniques » de type Kinjal, de fabrication russe, rapporte L’Indépendant. La maire socialiste de la capitale a ainsi été emmenée dans un abri souterrain.

Hidalgo porte un mauvais coup à notre balance commerciale

En 2022, le solde de notre balance est negatif. Il s’élève à – 102,3 milliards d’euros. Les exportations ne dépassent pas les importations: elles les couvrent à seulement 90 % en 2022. Il manque environ -130 milliards d’euros en 2023.

Les entreprises quittant la Russie payent en général leur sortie au prix fort, comme ce fut le cas de Société générale, Renault, Publicis, Sodexo ou encore Legrand. Les entreprises blacklistées par la députée de la Rada et fille du militant des droits de l’homme Volodymyr Vasylenko.

La maire PS de Paris ne fait pas équipe avec la France.

Deux journalistes de Mediapart et un avocat ont financé des djihadistes

« Trois condamnations pour financement et corruption terroriste ont étaient (sic) rendus vendredi dernier. » [Philippe Higuen/AFP…]

Maximilien Thibaut

Le trio a été condamné vendredi dernier pour avoir transféré des fonds à des membres de Daesh. Des peines allant de dix mois à trois ans de prison avec sursis ont été prononcées….

Un ancien avocat spécialisé dans la défense des djihadistes et deux reporters du site révolutionnaire trotskiste Mediapart ont été condamnés pour avoir livré de l’argent à des membres de Daesh. Dans le cadre de cette affaire, l’ancien avocat Bruno V., pour Me Bruno Vinay, 50 ans, a été visé par la peine la plus lourde, pour corruption. 

L’avocat parisien Bruno Vinay, ci-dessous, qui a notamment défendu plusieurs djihadistes français partis rejoindre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, et mis en examen pour «financement du terrorisme», a vu sa suspension d’exercer (pour quatre mois, éventuellement renouvelables) levée par le conseil de l’Ordre, mais le Parquet général a fait appel de cette décision.

Bruno Vinay, Paris 20e

Me Vinay était «en contact avec les deux journalistes de Mediapart qui proposaient de mettre leur réseau à son service» et «reconnaît avoir remis une somme d’argent directement en Allemagne à un contact», 20.000 euros, selon une source proche du dossier. «Il avait au préalable sollicité à trois reprises les autorités judiciaires et consulaires françaises qui avaient choisi de ne pas y donner suite», rappellent les avocats de Me Vinay, Emmanuel Daoud et Laure Heinich. L’entreprise n’avait pu aboutir et Maximilien Thibaut serait mort à Mossoul. Melina Boughedir a, elle, été condamnée en juin 2018 à Bagdad à la perpétuité pour avoir rejoint l’EI. En septembre, l’une des journalistes, spécialiste des affaires de djihadisme, avait été placée en garde à vue à la DGSI avant d’être remise en liberté sans faire l’objet de poursuites.

Mélina Boughedir

Deux journalistes de Mediapart étaient entrées en contact avec des membres de Daesh pour écrire un livre d’enquête sur les femmes françaises ayant rejoint cette organisation islamiste terroriste. Elles se n’ont pas hesité à leur faire passer des fonds pour payer  l’«exfiltration» de plusieurs femmes (et mères avec enfants) de Syrie ou d’Irak et pour prendre part à l’opération ratée de sauvetage du djihadiste Maximilien Thibaut, dont la femme est la Française Mélina Boughedir, 27 ans – entrée illégalement en Irak pour combattre le régime légitime du côté des rebelles islamistes. Lien PaSiDupes

Edith Bouvier

Devant le tribunal, Edith B. (43 ans) et Céline M. – initiales de collusion de la justice pour Edith Bouvier et Céline Martelet – avaient admis qu’elles étaient «sorties du cadre» de leur métier, mais avaient maintenu qu’elles avaient agi par «humanité», pour «sauver des vies». Elles ont été condamnées respectivement à dix et douze mois d’emprisonnement assortis d’un sursis simple, suivant des peines requises par le procureur.

Céline Martelet

Trois implications passibles de la peine de mort en temps de guerre: un agent de la DGSE est mort durant la guerre d’Irak, puis trois autres militaires lors de l’intervention contre l’Etat islamique. Et 21 militaires français sont morts au champ d’honneur. Pour eux, ni « suspension temporaire », ni « sursis simple ».

Quand des quartiers brûlent, Macron menace d’aller guerroyer en Ukraine

Macron souhaite-t-il entraîner l’UE dans la guerre?

Alors que l’Union Européenne – jusqu’à Macron – peut se flatter d’avoir protégé de la guerre les populations de ses états-membres, des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires « à un moment donné, » a menacé le président de la République, samedi 16 mars, dans un entretien avec Le Parisien. Ces déclarations ont semé le trouble parmi les alliés de Paris, l’Allemagne en tête, et suscité la réprobation quasi-unanime des oppositions en France.

Cette proposition d’envoyer des troupes au sol en Ukraine est « assez irresponsable de la part d’un chef d’Etat qui a d’abord pour responsabilité de garantir l’unité de l’Europe », a commenté la tête de liste Les Républicains, François-Xavier Bellamy. Il estime que Macron est surtout « attendu pour soutenir l’Ukraine en matériel » et la France est « très en retard ». François-Xavier Bellamy a rappelé que le premier ministre polonais Donald Tusk avait tweeté, il y a quelques jours, « moins de mots, plus de munitions ».

Or, en même temps, Sébastien Lecornu affirme que l’envoi de troupes au sol combattantes n’est pas « mis sur la table ». Après les premières menaces de Macron qui laissaient entrevoir un envoi de troupes au sol en Ukraine, le ministre des Armées est revenu sur ces dernières en indiquant qu’il n’est « pas question » d’en envoyer…

En brandissant une doctrine militaire sur « l’ambiguïté stratégique », Macron « a fragilisé et la France et sa position, et l’Ukraine et sa défense, et l’Europe tout entière », souligne FX. Bellamy. « Il a pris une responsabilité immense. En réalité, pourquoi ? Pour une raison très simple et que tout le monde voit bien, malheureusement, pour recréer un clivage politique national », a affirmé François-Xavier Bellamy.

Macron est-il susceptible de satisfaire ses pulsions guerrières face au chaos des quartiers?

Celui qui ne parvient pas à assurer la paix civile dans les quartiers de France serait disposé à rétablir la paix en Ukraine avec l’envoi d’hommes face à Poutine… dans une guerre étrangère à l’Union européenne.

Sans compter les règlements de comptes dans le narcotrafic, près de 1.000 agressions par jour en moyenne sont commises en France, s’étendant des quartiers d’agglomérations aux moyennes villes et à la ruralité. Il s’agit uniquement des actes signalés aux autorités de police et transmis à la justice, sachant que toutes les victimes ne portent pas plainte. Ces faits trahissent la violence au fil des jours: attaques de rue, rixes à l’école, mauvais gestes dans le cadre familial.

Lors des violences urbaines de l’été 2023, le nombre des destructions et dégradations volontaires enregistrées a augmenté de 140% par rapport à la même période en 2022.

Macron est-il un discoureur responsable ?

Pablo Pillaut-Vivien, rédacteur en chef de Regards (LFI), est prêt lui aussi à donner la vie des autres pour l’Ukraine et le clown de Kiev :

Guerre en Ukraine : Macron, Scholz et Tusk mettent en scène une unité de façade

Un étalage qui ne fait pas illusion et surtout pas sur Poutine

Après que Macron a soupçonné l’Europe de lâcheté dans le conflit en Ukraine, une petite poignée de main à trois, un diagnostic minimal partagé et une annonce opérationnelle floue : trois petits tours et puis s’en vont. Manque d’ailleurs Biden pour que la farce soit complète. Ce vendredi 15 mars, au lendemain d’un entretien donné à la télévision française sur la guerre en Ukraine, Macron s’est rendu à Berlin pour une réunion avec le chancelier allemand d’une coalition hétéroclite Olaf Scholz et le premier ministre polonais libéral conservateur Donald Tusk.

L’occasion de jouer la comédie de l’unité du « Triangle de Weimar » et de dissiper les dissensions liées à l’évocation par Macron d’éventuel envoi de troupes au sol. « Nous continuerons comme nous l’avons fait depuis le premier jour à ne jamais prendre l’initiative de quelque escalade », a déclaré le chef de l’Etat, tout en promettant « de soutenir aussi longtemps que nécessaire l’Ukraine et son peuple ».

Une priorité de Macron en décalage avec le surendettement, l’inflation et la crise agricole

Le président français joue au fer de lance européen contre Poutine, passant un accord avec Zelensky pour fournir jusqu’à 3 milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire à l’Ukraine en 2024, tandis qu’il accorde 150 millions d’euros de mesures de soutien aux éleveurs français…

Selon Macron, la Pologne, l’Allemagne et la France seraient plus que jamais « unies, déterminées » et « résolues à ne jamais laisser gagner la Russie ».

« Nous avons acté beaucoup de choses à trois », a poursuivi le chef de l’Etat, annonçant « une politique industrielle et de défense plus forte », pour soutenir Kiev. « Le moment est grave, c’est une époque nouvelle qui s’ouvre, et nous serons au rendez-vous », a-t-il dramatisé, à l’approche des Européennes. Et pour bien matérialiser cet alignement, Olaf Scholz a annoncé « une nouvelle coalition de capacités pour l’artillerie à longue portée ». Soit précisément l’arsenal réclamé par Kiev pour faire face aux contre-attaques russes face aux agressions de la coalition occidentale orchestrée par Biden à Washington qui promet monts et merveilles à Zélensky pour fragiliser la frontière russe avec l’Ukraine.

Cette coalition agira dans le cadre du format Ramstein (le groupe de contact des alliés sur la défense de l’Ukraine) et fait suite à une déclaration faite à la Conférence de soutien à l’Ukraine, à Paris, le 26 février.

Pantin : une soirée pro-Palestine organisée dans une école fait polémique

Une réunion dans… l’école élémentaire Joséphine-Baker

Une soirée de soutien au peuple palestinien est organisée, jeudi 7 mars, dans une école élémentaire de Pantin, commune PS, déclenchant la colère des oppositions à la mairie et de certains parents d’élèves.

Jeudi 7 mars, le collectif « Nous sommes Pantin » organise une soirée de soutien au peuple palestinien, dont le Hamas, armé et soutenu par le régime iranien, dans le but notamment de récolter des fonds pour l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Mais le lieu choisi pour cette réunion pose un problème, puisqu’il s’agit de l’école élémentaire Joséphine-Baker, a fait savoir la presse, mercredi 6 mars.

Plusieurs des employés de l’UNRWA ont été mis à pied après les accusations de participation aux massacres sur le sol israélien.

Ainsi, des parents d’élèves ont lancé une pétition contre l’organisation de cette soirée, et demandent son annulation : « Nous sortons clairement du cadre d’activités culturelles, sociales, sportives ou socio-éducatives permettant l’accès à l’école élémentaire pour les utilisations des locaux scolaires (…) Ceci mettrait en péril la neutralité et la laïcité de l’école. » Et d’ajouter concernant l’Unrwa, bénéficiaire de cette soirée« 12 employés ont participé au pogrom du 7 octobre 2023 en Israël, (sur) les quelque 12 000 employés de l’UNRWA à Gaza, 440 sont actifs dans la branche militaire du Hamas. »

Le maire assume le choix de l’organisation de cette soirée. Bertrand Kern a indiqué que la demande avait été faite « dans les règles ». Et d’ajouter que l’école est « un local municipal public à la disposition de tout le monde » : « Des réunions sont organisées régulièrement par des membres de toutes les couleurs politiques. » De son côté, Geoffrey Carvalhinho, membre des Républicains et de l’opposition de Pantin, demande également l’annulation de la soirée : « Ça peut attiser de la haine alors qu’on devrait parler de paix, de cessez-le-feu. »

Envoi de troupes françaises en Ukraine, sans concertation : Macron, isolé

A-t-il fumé?

Macron a lâché une sottise, à l’issue d’une conférence sur l’Ukraine, qui a rassemblé à Paris les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne. Surmené par sa visite tourmentée du Salon de l’Agriculture où il a été sifllé, hué et appelé à la démission, Macron a déraillé. Il a déclaré que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’est « pas exclu » tout en déplorant qu’il n’y ait pas de consensus sur le sujet.

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », a affirmé Macron, interrogé sur le sujet, disant « assumer » une « ambiguïté stratégique ». Car ses propos restent pour le moins alambiqués. Et vertigineux. L’envoi de troupes françaises ferait de la France un cobelligérant du conflit.

Le sénateur LR Cédric Perrin pointe aussitôt les propos « très alambiqués et potentiellement dangereux » d’un Macron qui semble avoir sacrifié à la fumette.

« On ne peut pas faire de déclaration de guerre sans la soumettre au Parlement », a rappelé Gérard Larcher. Le sénateur PS Rachid Temal tient plutôt à « saluer l’initiative prise par le Président de réunir [sic] l’ensemble des Européens sur l’Ukraine » pour rappeler leur « soutien ferme ».

Une réaction sans équivoque du Kremlin

En Russie, la réaction est sans équivoque. Toute intervention au sol en Ukraine ne serait « pas dans l’intérêt » des Occidentaux, selon le Kremlin.

« Ils doivent comprendre que nous aussi avons des armes capables d’atteindre des cibles sur leur territoire », a martelé Vladimir Poutine.

Macron désavoué par la communauté internationale

De but en blanc, Macron a évoqué la possibilité d’envoyer des troupes occidentales, notamment françaises, sur le terrain en Ukraine, lundi 26 février. Ca se voulait un signal fort envoyé à Vladimir Poutine, mais l’initiative personnelle du président de la République ne trouve aucun soutien. Stupéfaits, de nombreux pays européens manifestent leur réticence, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Allemagne. « Il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les Etats européens, ni par les Etats de l’OTAN, sur le sol ukrainien« , a indiqué Olaf Scholz, le chancelier allemand.

Même désaccord du côté des Etats-Unis. « Le président Biden a été clair sur le fait que les États-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine« , a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du conseil américain de Sécurité nationale.

En France, le sujet s’est imposé à l’Assemblée nationale et a envenimé les échanges entre Marine Le Pen et Gabriel Attal. Près de 7 Français sur 10 désapprouvent ce delire de Macron.

Macron persiste et signe

« Chacun des mots » qu’il prononce sur la guerre en Ukraine est « pesé », a affirmé Macron, jeudi 29 février.

« Ce sont des sujets suffisamment graves. Chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré », a-t-il déclaré lors de l’inauguration du Village olympique des Jeux de Paris à Saint-Denis.

Il s’est toutefois refusé à tout « commentaire géopolitique » dans ce cadre, jugeant que ce n’était « pas le lieu » et que « le sport doit permettre l’unité et l’apaisement »!

L’Ukraine d’abord ? Et les agriculteurs français après?

Salon de l’agriculture: 63% des Français jugent Macron responsable des incidents lors de l’inauguration

Des policiers en grand nombre déployés à l’intérieur du Salon

Le Salon de l’agriculture s’est ouvert ce samedi 24 février, un coup d’envoi marqué par des heurts qui ont éclaté sur place, dans un contexte de crise agricole.

D’après un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi 28 février, 63% des Français estiment d’ailleurs que Macron, arrivé sous les sifflets, est responsable des violences qui ont eu lieu lors de l’inauguration du Salon, en attisant les tensions par sa manière de gérer les relations avec le monde agricole.

Ce jugement est largement partagé par les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (77%) et de Marine Le Pen (78%). Les sympathisants LR, eux, sont plus partagés, mais pointent avant tout la responsabilité des agriculteurs radicaux (59%).

71% des électeurs de Macron jugent également que ce sont les agriculteurs qui sont responsables de ces heurts, en s’opposant aux forces de l’ordre, bien qu’elles aient pénétré dans le Salon, en dépit des usages.

Specimen de soutien à Macron :

69% des Français comprennent les actes de violence

7 Français sur 10 (69%) disent par ailleurs comprendre les actes violents de la part de certains agriculteurs, notamment en marge du Salon, même si 54% les condamnent. 83% des Français continuent d’avoir un regard positif sur la mobilisation des agriculteurs, une approbation qui touche également les électeurs de Macron (84%).

Malgré les annonces gouvernementales pour répondre à la crise du monde agricole, 53% des Français estiment qu’elles vont dans le bon sens mais qu’elles restent insuffisantes. 35% d’entre eux jugent même qu’elles ne correspondent pas du tout aux attentes des agriculteurs, et seuls 11% les estiment à la hauteur.

Dans ce contexte, aucune personnalité politique ne recueille la confiance d’une majorité de Français pour apporter des réponses à la crise, même si Marine Le Pen (37%) et Gabriel Attal se démarquent (35%). Macron, lui, est déconsidéré, n’obtenant que 23% de points de confiance.

D’où la tentative désastreuse de diversion de Macron – mal inspiré par sa détestation du parti rival aux élections – estimant qu’on ne peut exclure l’envoi de troupes en Ukraine.

Sandrine Rousseau (EELV): les agriculteurs, responsables de la souffrance animale ?

Mélenchon, Faure et Le Pen dénoncent Macron qui n' »exclut pas » l’envoi de troupes en Ukraine

De nombreux élus de LFI et les patrons du PS et du RN ont critiqué le président va-t-en-guerre

Le guerrier d’opérette

Lundi 26 février en toute fin de journée à l’issue d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine, Macron a affirmé que l’envoi de troupes occidentales ne peut « être exclu » à l’avenir en territoire ukrainien.

Plusieurs responsables politiques de gauche comme de droite, en particulier l’insoumis Jean-Luc Mélenchon et le socialiste Olivier Faure, comme Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national, ont dénoncé lundi et mardi les déclarations bellicistes de Macron sur la guerre en Ukraine.

Tôt ce mardi 27 février sur X (anciennement Twitter), Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national, a formellemment critiqué cette hypothèse émise par le président de la République.

« Je ne sais pas si chacun se rend compte de la gravité d’une telle déclaration », a-t-elle écrit sur X. « Emmanuel Macron joue au chef de guerre mais c’est la vie de nos enfants dont il parle avec autant d’insouciance. C’est la paix ou la guerre dans notre pays dont il s’agit », a-t-elle encore écrit.

« La guerre contre la Russie serait une folie », a répondu sur les réseaux sociaux le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, jugeant « irresponsables » les propos de Macron.

« L’envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants (…) Cette escalade verbale belliqueuse d’une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure est déjà un acte irresponsable », s’est insurgé l’ex-candidat à l’élection présidentielle sur X. « Il est plus que temps de négocier la paix en Ukraine avec des clauses de sécurité mutuelle! » a-t-il ajouté.

« Soutenir la résistance ukrainienne oui. Entrer en guerre avec la Russie et entraîner le continent. Folie », écrit de son côté le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui juge « inquiétante » la « légèreté présidentielle » sur le sujet.

Macron juge que « tout est possible »

Côté insoumis, plusieurs élus ont appelé à ce que l’Assemblée nationale et le Sénat débattent sur la question de la stratégie française concernant la guerre en Ukraine, entrée dans sa troisième année il y a quelques jours.

Une demande formulée par le coordinateur national du mouvement, Manuel Bompard, qui a lui aussi vivement critiqué les annonces du chef de l’Etat, estimant qu' »envisager l’envoi de troupes françaises pour combattre contre la Russie est une folie totale ».

Même choix de mots pour le député insoumis Antoine Léaument. « Ce serait considéré comme une entrée en guerre de la France contre la Russie », écrit-il. « Le Parlement doit être saisi en vertu de l’article 35 de la Constitution. Il faut refuser cette escalade ».

Macron a assuré néanmoins qu’il n’y a pas de consensus sur cette question entre les alliés de l’Ukraine.

« Je n’ai absolument pas dit que la France n’y était pas favorable », a-t-il prévenu. « Je ne lèverai pas l’ambiguïté des débats de ce soir en donnant des noms. Je dis que ça a été évoqué parmi les options », a-t-il ajouté, expliquant que « chaque pays est souverain » en la matière.

« Tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif », a-t-il également affirmé depuis l’Elysée.

Cherche-t-il à tourner la page désastreuse des huées, bagarres et appels à la démission lors de son passage au Salon de l’Agriculture? La ficelle paraît trop grosse et irresponsable, mais…

Psychologie de Macron :

Mathilde Panot et LFI, opposants à Macron, ont voté pour lui…

Panthéonisation de Manoukian, résistant obligé parce que communiste

Un héros, au final

Faut-il panthéoniser toutes les figures traquées par les Nazis, outre les juifs, les prisonniers politiques, les tziganes, les témoins de Jéhovah, les homosexuels, les asociaux, les apatrides, et les prisonniers de droit commun. Alors, si les prisonniers politiques sont communistes, la gauche s’empare d’autant plus passionnément du sujet.

La barbarie des nazis, on peut en parler, mais de celle des Palestiniens du Hamas ?

Ce mardi 20 février, 80 ans après, l’heure était au recueillement pour les porte-drapeaux, les autorités présentes et l’assemblée d’anonymes, réunis sur les hauteurs de Suresnes, au Mont-Valérien, pour une procession mémorielle en hommage au résistant arménien. À la veille de sa panthéonisation, son cercueil a emprunté le chemin de ses derniers moments, de la chapelle à la clairière des fusillés. Sur son passage, des jeunes portent des lanternes, tandis que d’autres suivent le cortège de près. Ils tiennent dans leurs mains les photos des membres du « groupe Manouchian », eux aussi panthéonisés.

 « L’histoire de Missak Manouchian me touche particulièrement »

Cette « armée du crime », comme l’avait baptisé l’occupant nazi sur la célèbre Affiche rouge, était cosmopolite. Ils étaient 23 – juifs, polonais, hongrois, italiens, espagnols, roumains et français. Ensemble, ils combattirent la barbarie du Troisième Reich. Ensemble, ils furent traqués par les brigades spéciales de la police française jusqu’à leur arrestation. Et ensemble, ils périrent sous les balles allemandes. Celestino Alfonso, Olga Bancic, Joseph Boczor… Leurs noms sont lus à haute voix pour faire résonner la mémoire de leur sacrifice. « C’est un hommage magnifique », salue Sarah, présente dans l’assistance. « Étant moi-même née à l’étranger, l’histoire de Missak Manouchian me touche particulièrement. Comme lui, j’ai choisi la France », poursuit-elle.

Le cercueil, recouvert d’un drapeau français, est ensuite transporté sur l’esplanade du Mémorial de la France combattante. Devant l’imposante croix de Lorraine ornée de la phrase du général de Gaulle, « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne s’éteindra pas », 96 personnalités se relaient durant deux heures auprès du cercueil. Parmi elles, des membres du Gouvernement, des élus, le chef d’état-major, des familles de résistants. Plus tard dans la nuit, des dizaines d’anonymes viennent également rendre un hommage silencieux, sincère et émouvant, à ce héros de l’ombre.

Mémorial de
la France combattante

La dépouille est ensuite transférée dans la crypte, afin que Missak Manouchian y repose pour la nuit en compagnie des 17 représentants de la France combattante qui y sont inhumés.

La reconnaissance de tous les résistants étrangers

Le mercredi 21 février, la dépouille de Missak Manouchian quitte le Mont-Valérien pour rejoindre la capitale. S’ouvre alors une cérémonie présidée par le Président de la République, Emmanuel Macron. Le cercueil du résistant, couvert d’un drapeau français, est installé aux cotés de celui de son épouse Mélinée. Sous une pluie fine, l’artiste Rostom Kachikian interprète au duduk (hautbois arménien) Un rêve à l’horizon. S’ensuit la lecture, par Patrick Bruel, de la lettre d’adieu de Manouchian, adressée à son épouse le jour de sa mort. Les noms de ses frères d’armes sont ensuite égrenés tandis que leurs portraits sont disposés autour des deux dépouilles.

Face à l’imposant mausolée abritant les grandes figures de la République, les trois grands chapitres de sa vie sont honorés : le génocide arménien, l’arrivée en France et l’engagement dans la Résistance. Les mots de Louis Aragon, ses « Strophes pour se souvenir », mis en musique par Léo Ferré et repris pour l’occasion par le groupe Feu ! Chatterton, résonnent devant le monument.

A la nuit tombée, les deux cercueils entrent au Panthéon, portés par des soldats de la Légion étrangère.

La cérémonie s’achève par un discours d’Emmanuel Macron. Reprenant les mots d’Aragon, le chef de l’état salue « ces Français de préférence, Français d’espérance ». Ces mots se veulent tout un symbole. À l’instar de Missak Manouchian, de nombreux combattants étrangers sont « morts pour la France ». L’entrée au Panthéon du résistant arménien et de ses compagnons d’armes leur offre, à tous, la reconnaissance qu’ils méritent.

Missak Manouchian et son épouse Mélinée rejoignent ainsi Jean Moulin et d’autres grandes figures de la Résistance. Ils sont placés dans le caveau numéro 13, où reposent la résistante Joséphine Baker et l’écrivain Maurice Genevoix. À l’entrée, une plaque est installée en l’honneur des membres du groupe Manouchian, pour marquer leur entrée symbolique au Panthéon*.

*Les 21 camarades de Missak Manouchian fusillés avec lui le 21 février, complétés de Joseph Epstein, chef du groupe fusillé en avril 1944, et de Golda Bancic, guillotinée à Stuttgart en mai 1944.


L' »arc républicain » inclut-il LFI et Les Ecologistes?

Macron brandit le concept fumeux d' »arc républicain » pour discriminer le RN

Il ne suffit pas de se frapper la poitrine en hurlant « la République, c’est moi » (2018) pour être républicain:

Mélenchon, l’oeil exorbité, ne s’appartient plus…

Surtout quand on se clame « insoumis » à l’Etat de droit, comme d’autres séparatistes se réclament de Mahomet, du coran et de la charia.

Macron fait du Biden : « est-il surmené ?

Joe Biden a une nouvelle fois chuté lors d’une cérémonie de l’US Air Force. 

Dans un entretien donné à « L’Humanité », Macron a décrété que le Rassemblement national « ne fait pas partie de l’arc républicain ». Sauf qu’il a dit « exactement l’inverse » quelques jours plus tôt, pointe Alba Ventura, pour RTL.

A force de « en même temps », Macron en devient illisible. Et cet entretien donné au journal communiste – subventionné par le contribuable, notamment RN – à l’occasion de l’entrée au Panthéon du résistant communiste Missak Manouchian est un modèle du genre… Il dit qu’on ne peut pas faire abstraction de la présence du RN à l’Assemblée, que ses députés votent les lois et que l’Assemblée leur a confié des responsabilités, et en même temps, il dit avoir toujours considéré que les textes importants ne devaient pas passer grâce aux voix du RN… Sauf que la loi immigration a été votée avec les voix du RN… S’ils avaient voté contre, elle ne serait pas passée !
 
Il dit aussi qu’il n’a jamais considéré que le RN s’inscrit dans l’arc républicain. Et en même temps, il a dit exactement l’inverse lors d’une visite à Bordeaux il y a seulement quelques jours : signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer ? Il avait expliqué qu’il « était tout à fait normal d’avoir des discussions avec toutes les formations politiques de l’Assemblée ». C’était après les propos de Gabriel Attal qui avait affirmé que « l’arc républicain, c’est tout l’hémicycle de l’Assemblée », qu’il était « prêt à travailler avec toutes les forces politiques ». Donc il dit d’abord la même chose que son premier ministre, puis le contraire !

Et souvenez-vous, il avait aussi contredit son ancienne première ministre Elisabeth Borne, qui avait qualifié le RN « d’héritier de Pétain ». Macron l’avait recadrée en disant qu’il ne servait à rien d’utiliser des mots des années 90, qui ne fonctionnent plus, pour lutter contre le RN. C’est vrai que ça donne l’impression que le président change d’avis comme de chemise.

Qui a dit : « Ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie, » concernant la panthéonisation de Missak Manouchian ? Macron a des trous de mémoire…

Il faut toujours avoir en tête que Macron a besoin de dire à la personne qu’il a en face ce qui lui fait plaisir. Donc là, il était face aux journalistes de L’Humanité donc communistes, il vient parler de l’entrée au Panthéon du communiste Missak Manouchian, arrêté par la police de Vichy. Et donc il doit penser qu’il faut aller aussi dans leur sens, leur faire plaisir, en disant que les élus du RN ne sont pas ceux qui ont le plus leur place à cette cérémonie. Sauf que ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie et qu’ils feraient mieux de s’abstenir … A la limite, si la famille Manouchian, comme l’a fait la famille Badinter, avait émis des réserves, Marine le Pen se serait peut-être ravisée. Vous imaginez bien que là, elle a sauté sur l’occasion.

Macron doit penser que ça lui permet d’entretenir ce match permanent avec Marine Le Pen. N’oublions pas qu’il a gagné deux élections, donc deux matches face à elle et il le fait pour préparer les matches d’après : les européennes et les autres, même s’il ne peut plus se représenter. Or, en réalité, il rend plutôt service à la candidate RN. Par défaut, il acte sa banalisation. Il acte que le RN est un parti qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. A force de « et en même temps », on finit par se prendre les pieds dans le tapis. Comme Biden. Pathologique.

Les Ecologistes vus par Franjo :

Aide militaire française à l’Ukraine : Alain Houpert saisit le Conseil d’Etat

Le Parlement, ça existe !

Alain Houpert

Alors qu’un accord de sécurité bilatéral vient d’être signé entre la France et l’Ukraine, le sénateur Alain Houpert appelle à la raison, et surtout, au respect des institutions. En s’appuyant sur l’article 53 de la Constitution (nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées), il dépose un recours en référé au Conseil d’Etat pour que le Parlement soit consulté.

Le sénateur de Côte-d’Or a annoncé son intention de saisir le Conseil d’Etat pour exiger sa ratification par le parlement.

Dans une liste fournie par l’Etat français, outre les nombreux équipements individuels, 6.200 casques, 6.500 gilets pare-balles et 3.700 trousses de premiers secours, on compte parmi l’artillerie, 6 canons TRF1, 30 canons Caesar ou encore 10 mortiers 120 mm.

« Concrétiser » et « inscrire dans la durée » le soutien français à l’Ukraine dans le conflit qui l’oppose à la Russie : voilà l’objectif de l’accord bilatéral de sécurité signé le 16 février entre les présidents Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky. Un accord qui pourrait représenter « jusqu’à 3 milliards d’euros » d’aide militaire supplémentaire en 2024. Ce soutien permettra de renforcer significativement les capacités militaires ukrainiennes et de répondre aux besoins urgents du pays en matière de défense.

Selon Alain Houpert (et la Constitution), ce genre de décision, du fait de son ampleur et des conséquences qu’elle peut avoir sur le pays, nécessite l’aval du Parlement. D’où sa saisine du Conseil d’Etat. Sans autre forme de réaction, cet accord durera dix ans ; il restera valable tant que l’Ukraine n’aura pas rejoint l’OTAN. Bien au-delà des deux mandats de Macron.

« L’ennemi du Juif a changé de trottoir, » souligne Gilles-William Goldnadel dans le JDD

La haine du Juif imprègne désormais la gauche

JOURNAL DE GUERRE, GILLES-WILLIAM GOLDNADEL, FAYARD, 306 PAGES, 19,50 EUROS

Depuis les massacres d’Israéliens par les terroristes islamistes du Hamas sur le sol d’Israël le 7 octobre 2023, l’avocat et chroniqueur sur CNews couche sur papier ses angoisses et son chagrin. Avec humour et ironie, l’essayiste franco-israélien combat le nouvel antisémitisme en Occident dans un nouveau livre qui paraît chez Fayard.

Le JDD. Pourquoi avoir tenu un Journal de guerre depuis le 7 octobre ?

Gilles-William Goldnadel. Je venais de rendre à Fayard un livre sur le wokisme. Dévastée tout autant que moi, Isabelle Saporta me propose de remettre la publication à plus tard et d’entreprendre ce journal. Je n’hésite pas un quart de seconde. C’est ce livre, outre mes émissions quotidiennes sur CNews avec Pascal Praud, qui m’a permis de tenir alors que mes enfants étaient de l’autre côté de la Méditerranée. J’y ai posé chaque soir et au gré des événements guerriers quotidiens, ma sidération, mon désespoir, mon chagrin, mes craintes et réflexions quant aux sorts d’Israël et de la France, mes doutes, mes certitudes, mes colères sur l’injustice médiatique, la lâcheté politique, les sottises artistiques. Mes obsessions assumées contre l’extrême gauche et sa mainmise sur l’audiovisuel public garanti sans pluralisme. Plus un soupçon d’humour caustique…

Qui sont les ennemis des Juifs aujourd’hui ?

Depuis trois décennies, je me bats pour faire comprendre que l’ennemi du Juif a changé de trottoir. Avant-guerre, il arpentait surtout le trottoir de droite. Depuis, il a traversé la route nationale et il marche sur l’extrême bord du côté gauche. C’est le même sale type, violent et menteur, mais qui a changé de discours stéréotypé. En 2001, j’ai publié Le Nouveau Bréviaire de la haine (Ramsay) dans lequel j’expliquais le phénomène. Le génie de l’antisémitisme permanent est de diffuser un virus mutant. En fonction de l’évolution du Juif dans le temps. Quand le Juif n’avait pas d’État, l’antisémite du trottoir de droite le peignait en « veule apatride ». Depuis Israël, l’antijuif de gauche le peint en « nationaliste belliqueux ». Les deux stéréotypes sont mensongers mais collent à la réalité. Au fond, c’est l’antisémite intemporel qui dit au Juif : « Dis-moi comment tu es et je te dirai comment je te hais. » Dans la réalité dramatique du temps présent, l’extrême gauche antijuive, anti-occidentale, et dans son dernier état woke, s’est alliée pour la circonstance avec l’islamisme oriental antisémite. L’islamo-gauchisme est aujourd’hui un islamo-wokisme. Il sévit en banlieue, dans les universités comme dans certaines salles de rédaction. Il peut tuer avec un couteau ou blesser avec un stylo ou un micro.

Dans la réalité dramatique du temps présent, l’extrême gauche antijuive, anti-occidentale, et dans son dernier état woke, s’est alliée pour la circonstance avec l’islamisme oriental antisémite.

« Nous sommes en guerre ici comme là-bas », écrivez-vous. Pouvons-nous vraiment comparer les situations en France et en Israël ?

Non, la situation n’est évidemment pas la même, mais je soutiens depuis bien avant le 7 octobre que ce qui se passe en Israël est un avant-goût de ce qui va se passer en France si rien ne change. J’affirme en effet que l’Israélien haï par l’alliance islamo-gauchiste est moins le Juif que le Blanc occidental qui a l’audace de vouloir survivre dans son État-nation moderne protégé par des frontières, avec sa culture démocratique, ses racines historiques, ses traditions religieuses et ses mœurs pacifiques. Aujourd’hui, c’est le jeune mâle blanc israélien qui se défend bec et ongles dans son jeune État qui est agressé par le Hamas sous le regard bienveillant des Insoumis. Demain, ce sera le tour du vieux mâle blanc français déclinant. Il faut être bien aveugle et inconscient pour ne pas constater la radicalisation d’une immigration toujours aussi irrésistible dont près de la moitié approuve le grand massacre. Sous le regard enamouré de l’extrême gauche mélenchoniste qui souffle sur les braises du conflit, exactement comme elle soufflait sur les braises des émeutes en cultivant la haine du policier français, comme elle cultive la haine du soldat hébreu. J’insiste : jamais l’extrême gauche Insoumise n’avait à ce point abandonné toute retenue à l’égard de la question juive comme de la question blanche et française. Son alliance avec l’islamisme est définitivement scellée. La radicalisation de l’immigration en est la conséquence. J’observe que je n’ai pas grand besoin de grands efforts pédagogiques pour être entendu dans cette dernière tragique séquence : pourquoi croyez-vous que les Français sondés manifestent une telle solidarité avec Israël, à tel point que je ne me suis jamais senti isolé, et ce malgré la désinformation du service public ? Pas seulement en raison de l’horreur du grand pogrom. Parce qu’ils sentent aussi, au moins instinctivement, que nous sommes dans le même bateau au milieu de cet océan islamiste rien moins que pacifique.​

Après avoir hésité, vous vous étiez rendu à la marche contre l’antisémitisme le 12 novembre. Jugez-vous qu’elle fut un succès ?

Gilles-William Goldnadel fustige l’attitude du Crif, obsédé par l’« extrême droite fantomatique ».

Je n’ai pas hésité, j’ai changé d’avis. J’avais tout d’abord refusé de me rendre à cette manifestation après que le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait déclaré que le Rassemblement national ne devrait pas participer à cette manifestation contre l’antisémitisme. Pire encore, le Crif lui avait emboîté le pas. Ces gens avaient définitivement gâché le caractère unitaire de la manifestation. Alors même que le Rassemblement national avait rompu avec tout antisémitisme et soutenu sans réserves le peuple d’Israël agressé, sans aucun racisme anti-Arabes. J’étais particulièrement ulcéré par l’attitude de l’organe prétendument représentatif de la communauté juive française qui, précisément, n’est plus représentatif car dans son obsession pour l’extrême droite fantomatique, il aura négligé l’alliance de revers entre l’extrême gauche et l’islamisme antisémites. Cet aveuglement trentenaire aura favorisé cette immigration massive et invasive si désastreuse pour les Français en général et les Français juifs en particulier, victimes de nombreux massacres. Ceci posé, j’ai changé d’avis après avoir pris connaissance des déclarations ahurissantes du président de la République. Celui-ci expliquait tranquillement qu’il n’irait pas manifester contre l’antisémitisme pour préserver l’unité nationale et ne pas offenser les musulmans ! La démission en rase campagne. Moi qui me défilais, je suis allé marcher.

« Le génie de l’antisémitisme est de diffuser un virus mutant »

On estime le nombre de morts à 24 000 depuis la réplique d’Israël à Gaza. Est-elle proportionnée ?

Je constate que, même vous, vous vous basez sur les estimations du Hamas terroriste. Tous les jours, les radios de sévices publics commencent leurs bulletins avec ces estimations, parfois même sans les sourcer, les tenant pour le Journal officiel. Tout ce que je sais, c’est que lorsque le Hamas avait annoncé 400 morts dans un hôpital bombardé par Israël, il s’avéra qu’il y en avait eu en réalité une dizaine sur le parking, et que le djihad islamique était en fait à l’origine de ce bombardement. Tout cela pour vous dire que je me garderais bien de tenir pour fiables ces informations issues d’une source frelatée. Ceci posé, il y a évidemment trop de victimes civiles dont le Hamas massacreur est l’unique responsable. C’est quoi une riposte proportionnée ? Il eût fallu qu’Israël découpe autant de bébés ou que ses soldats violent autant de femmes avant de les éventrer ? C’est l’utilisation des boucliers civils par le Hamas qui cause la mort des boucliers pour atteindre ceux qui se tiennent derrière et qui les utilisent cyniquement. Dans cette guerre existentielle, il y avait pire que d’intervenir dans ces conditions épouvantables, c’était ne pas intervenir. Et à cet instant, je songe à cette amère déclaration de Golda Meir : « Je pourrai peut-être pardonner un jour aux Arabes d’avoir tué mes enfants, mais je ne leur pardonnerai jamais de m’avoir obligée de tuer les leurs. »

Médecins sans frontières : un parti-pris pro-palestinien en soutien des terroristes du Hamas ?

MSF, ONG partisane

La directrice exécutive de Médecins sans frontières, Avril Benoit, a déclaré que « Washington est le seul à voter contre l’humanité« , commentant ainsi le veto américain contre le projet de résolution du Conseil de sécurité sur Gaza. « Alors que les bombes continuent de tomber sur les civils palestiniens et de provoquer des destructions généralisées, les Etats-Unis ont une fois de plus utilisé leur pouvoir pour faire obstacle à la tentative du Conseil de sécurité de l’ONU d’exiger un cessez-le-feu à Gaza », a déclaré Avril Benoit, “alors que le nombre de victimes civiles augmente dans le cadre de la campagne militaire d’Israël contre le groupe militant palestinien Hamas [sic]”, peut-on lire.

Mahmoud Abbas a également déclaré que la position des Etats-Unis constitue une « violation flagrante de toutes les valeurs et les principes humanitaires ». Le veto de Washington contre Gaza est « agressif et immoral,» selon le président de l’Autorité palestinienne.

RSF France est présidé depuis 2017 par Pierre Haski, 70 ans, cofondateur du site d’information Rue89 (publié par le Nouvel Obs) et chroniqueur à France inter. Christophe Deloire est son secrétaire général, ex-directeur et vice-président du Centre de formation des journalistes (CFJ).

Reporters sans frontières a saisi la Cour pénale internationale

Reporters sans frontières (RSF) a saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerres de guerre qui auraient commis contre des journalistes en Palestine et en Israël, durant la guerre qui oppose l’État hébreu et le Hamas depuis le 7 octobre. L’ONG a annoncé la nouvelle, ce mercredi 1er novembre 2023, dans un communiqué.

« Cette plainte de RSF auprès de la CPI concerne huit journalistes palestiniens, tués dans des bombardements de zones civiles à Gaza par Israël, et un journaliste israélien, tué le 7 octobre alors qu’il couvrait l’attaque de son kibboutz par le Hamas », indique RSF dans un communiqué.

Veto de la Hongrie à l’aide de guerre supplémentaire européenne à l’Ukraine

Macron pourra dédier cette économie à ses SDF et Le Maire à sa lutte contre l’inflation

Les dirigeants de l’Union européenne, réunis en sommet, ont échoué dans la nuit de jeudi à vendredi à convaincre la Hongrie de lever son veto à une nouvelle aide de 50 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine. Ils étaient pourtant parvenus plus tôt à ouvrir des négociations d’adhésion avec Kiev. Lien PaSiDupes

La Hongrie s’est opposée vendredi 15 décembre à un accord sur un programme d’aide de 50 milliards d’euros de l’Union européenne (UE) à l’Ukraine. Face à ce refus, les dirigeants du bloc, réunis en sommet, ont décidé de reprendre les discussions en janvier, a déclaré le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

Mark Rutte a dit que 26 des pays de l’UE étaient d’accord pour fournir ces fonds, prélevés sur le budget de l’UE, à Kiev, donc détournés de leur destination initiale, mais que la Hongrie s’était opposée à cette décision, qui doit être approuvée à l’unanimité par les Vingt-Sept.

« Nous avons encore du temps, l’Ukraine ne sera pas à court d’argent dans les prochaines semaines », a observé Mark Rutte aux journalistes à l’issue des négociations. « Nous nous sommes mis d’accord avec les 26 pays. […] Je suis assez certain que nous pourrons parvenir à un accord au début de l’année prochaine, nous pensons à la fin janvier », a ajouté Mark Rutte, précisant qu’un autre sommet sera organisé pour forcer cet accord.

Nouveau sommet en janvier

« Nous reviendrons sur le sujet début janvier » lors d’un nouveau sommet, a indiqué au milieu de la nuit le président du Conseil européen, Charles Michel.

« Résumé de la nuit : veto pour des fonds supplémentaires à l’Ukraine », et pour entretenir l’effort de guerre de Zelensky, comme pour le projet de révision du budget européen, a de son côté indiqué le Premier ministre hongrois Viktor Orban sur X (ex-Twitter).

L’UE avait prévu d’accorder à l’Ukraine une aide de 50 milliards d’euros, composée de 33 milliards de prêts et de 17 milliards d’euros de dons, sur quatre ans à compter de l’an prochain. Cette nouvelle aide est jugée cruciale à Kiev, au moment où une aide américaine de plus de 60 milliards de dollars reste bloquée au Congrès en raison de réticences d’élus républicains.

Les dirigeants européens avaient pourtant réussi quelques heures plus tôt à se mettre d’accord sur l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Ukraine. Viktor Orbán avait cette fois accepté de s’abstenir, pour ne pas avoir à endosser une décision qu’il ne cesse de juger désastreuse pour l’avenir de l’UE.

Valérie Pécresse retire le prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui

En cause, un retweet pro-palestinien sur la guerre à Gaza

Dans le contexte de la guerre Hamas-Israël, des massacres d’Israéliens et de la riposte d’Israël, le prix Simone Veil a été retiré à l’ancienne journaliste franco-marocaine de « Charlie Hebdo,» alors saluée en 2021 pour son combat contre l’islamisme.

« J’ai décidé, en accord avec les ayants droit de Simone Veil, de retirer, au nom de la Région Ile-de-France, le prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui », a écrit Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, ce dimanche après-midi sur X (ex-Twitter). En cause : des publications, dont « son retweet d’un parallèle entre Auschwitz et la riposte israélienne contre les terroristes du Hamas à Gaza », jugées « outrancières et choquantes » par l’ancienne ministre.

La veille, Aurélien Veil, avait interpellé la présidente de la région sur le même réseau social, s’indignant de cette publication en évoquant Simone Veil, sa « grand-mère qui a passé plusieurs mois, d’avril 1944 à janvier 1945, à survivre dans le camp d’Auschwitz-Birkenau », a-t-il écrit.

Déni de la réalité : les massacres palestiniens de civils israéliens ont-ils existé, pour la journaliste à Charlie Hebdo?

La Franco-marocaine a pris acte de cette décision en modifiant sa biographie sur X. « Marianne Jacques France – Prix Simone Veil 2019/retiré en 2023 pour avoir dénoncé les massacres israéliens à Gaza- Nobel Peace Prize nominee 2021 », est-il désormais inscrit. Elle avait toutefois répondu à Aurélien Veil quelques heures auparavant.

« Si le prix Simone Veil signifie de s’indigner uniquement des victimes innocentes du 7 octobre, et pas celles du 8 octobre, du 9 octobre, du 10 octobre, du 11 octobre… jusqu’à ce jour, et bien je n’en veux pas, a réagi, sur X, Zineb El Rhazoui, dans une longue réponse. Si le prix Simone Veil, c’est de se taire devant les agissements criminels, internationalement condamnés, du gouvernement d’extrême droite de #Netanyahou, je serais très heureuse de le rendre ».

Récompensée pour son combat contre l’islamisme, elle appelle en même temps au soutien des islamistes du Hamas

Et Zineb El Rhazoui de poursuivre :  » En revanche, si le prix Simone Veil signifie, comme je le crois, de défendre l’être humain contre le crime de masse perpétré par tout régime fanatisé, alors je vous invite à joindre votre voix à la mienne pour défendre le droit des Palestiniens à vivre en paix, libres de toute occupation, colonisation ou tyrannie « . 

Pas de terroristes islamistes au Hamas… Pas de massacres de civils israéliens par les Palestiniens du Hamas…