Une tribune de 56 courageux artistes, en soutien à Gérard Depardieu, au risque d’être blacklistés par la gauche morale

«Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui», écrivent les signataires

« N’effacez pas Gérard Depardieu », exhortent des personnalités de droite comme de gauche, Nathalie Baye, Nadine Trintignant, Benoît Poelvoorde, Charlotte Rampling, Pierre Richard, Josée Dayan, Jean-Marie Rouart ou Carla Bruni… Une cinquantaine d’artistes a signé cette tribune dans Le Figaro et mise en ligne ce lundi soir, pour dénoncer le « torrent de haine qui se déverse » sur Gérard Depardieu.

« Nous ne souhaitons pas entrer dans la polémique, et laissons la Justice faire son travail », écrivent en préambule ces artistes, écrivains et producteurs de cinéma. Gérard Depardieu est mis en examen à la suite d’une des deux plaintes pour viol et agression sexuelle dont il fait l’objet en France, mais il réfute ces accusations.

« Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est », poursuit le texte.

Ce n’est pas la première fois que des personnalités prennent la défense de l’acteur. Avant cette tribune, des membres de sa famille dont sa fille Julie Depardieu ont signé une tribune publiée par le Journal du dimanche (JDD), le 17 décembre.

L’émission «Complément d’enquête» présente des extraits de rushes d’un film de Yann Moix qui font entendre que Gérard Depardieu aurait tenu des propos grossiers à caractère sexuel au sujet d’une petite fille, suscitant une très vive polémique parmi les féministes radicales, bien qu’elle n’ait rien pu entendre.

Le président Macron – qui s’est déclaré « grand admirateur de Gérard Depardieu » – a dénoncé une «  chasse à l’homme » contre l’acteur. Il a laissé entendre que la séquence avait pu être modifiée au montage et que sa ministre de la cancel culture, Rima Abdul Malak, n’a pas été bien inspirée en y participant lorsqu’elle annonça le retrait de sa Légion d’honneur, en dépit du principe de présomption d’innocence.

Les 56 ont fait preuve de courage, car ils n’ont pas craint d’être ostracisés par la gauche totalitaire qui porte les siens au pinnacle, mais exclut les résistants à la bien-pensance féministe, LGBTQI+ et wokiste, faussement inclusives. Un nombre équivalent a renoncé à signer, craignant pour leurs carrière et se soumettant aux consignes de leurs agents…

Parmi les foireux, Benoît Magimel, pour la jeune génération, et pour les « boomers », Catherine Deneuve…

Marseille : une professeure de Conservatoire accusée de viol pour une tape sur les fesses

Une cabale de féministes malsaines ?

Palais Carli, ou palais des Arts,
qui héberge le Conservatoire Pierre-Barbizet à Marseille 1er

Une professeure de chant du Conservatoire de Marseille est visée par trois plaintes pour agression sexuelle. La dernière a été déposée lundi.

Un homme de 32 ans a déposé plainte lundi 18 décembre pour agression sexuelle contre une professeure de chant du Conservatoire de Marseille, a-t-on appris auprès de l’avocat du plaignant. Il s’agit de la troisième plainte déposée contre l’enseignante, selon l’avocat qui a prêté serment en 2015. Pour l’heure, le Parquet de Marseille confirme qu’il a bien reçu une des trois plaintes, la plus ancienne. Une enquête est ouverte.

L’homme a quitté le Conservatoire Pierre-Barbizet de Marseille il y a un an. Il dénonce des faits survenus, d’après ses affirmations, lors d’un cours particulier au domicile de la professeure. Il raconte qu’elle a mis ses mains au niveau de ses parties intimes, par-dessus les vêtements. Une technique pédagogique contestable, selon maître Armand Feste-Guidon, jeune avocat des trois plaignants, qui affirme que les plaintes ont été déposées. Le plaignant dénonce également un autre geste : une claque sur les fesses survenue précédemment au Conservatoire.

Deux autres plaintes ont été déposées

Cette plainte s’ajoute aux deux précédentes. Le 8 décembre, une femme de 23 ans – réfugiée ukrainienne élève du Conservatoire – affirme qu’elle a subi une agression sexuelle similaire à celle dénoncée précédemment. Selon elle, la professeure de chant a posé ses mains dans la région pelvienne, près des parties intimes de la jeune femme, au-dessus de ses vêtements, se justifiant, là encore, par une technique d’apprentissage du chant. La plaignante parle également d’une tape sur les fesses. Elle affirme que ces faits ont eu lieu au Conservatoire fin novembre lors d’un cours de chant.

Quant à la dernière plainte, elle a été déposée en deux parties, ajoute l’avocat. La première partie concerne des accusations d’agressions sexuelles et de harcèlement moral survenus, d’après la plaignante âgée de 31 ans, début juin au Conservatoire. La seconde partie concerne un viol survenu, toujours selon la plaignante, au domicile de la professeure au mois de septembre.

Une enquête interne a été menée cet été par le Conservatoire 

Le Conservatoire affirme qu’une enquête interne a été menée cet été après le dépôt de la première plainte. La professeure de chant mise en cause avait été suspendue pendant quatre mois, le temps de cette enquête. L’enseignante a finalement été réintégrée en septembre. Une nouvelle enquête interne est en cours, déclare le Conservatoire. Elle fait suite à la deuxième plainte déposée début décembre. La professeure de chant est, pour l’heure, toujours en activité, selon le Conservatoire. 

Contacté, le Parquet de Marseille indiquait mardi qu’il avait reçu la plainte la plus ancienne, celle déposée en deux parties par la femme de 31 ans, en juin et en septembre, qui accuse l’enseignante d’agressions sexuelles, de harcèlement moral et de viol. Ce mercredi, le Parquet confirme qu’il a reçu les deux autres plaintes déposées en décembre : « Une enquête préliminaire est ouverte pour viol et agression sexuelle et confiée à la sûreté départementale, à la suite du dépôt de trois plaintes« .

L’enseignante mise en cause dans cette affaire n’a pas encore été entendue, mais il est clair que les apprenants doivent découvrir leur corps et apprendre à le maîtriser en prenant notamment conscience que leur respiration peut être aussi abdominale. La première adjointe au maire de Marseille, Michèle Rubirola, qui préféra la chorale au poste de maire, pourra toujours assurer la formation vocale des ténors du barreau phocéen comme des magistrats…

Trop de musiciens blancs sur Radio classique, selon Lucile Commeaux, chroniqueuse wokiste de France culture

Un esprit progressiste colonisé par la cancel culture d’ailleurs dans le service public

Critique polyvalente – opéra, théâtre, cinéma ou musique (jazz, rock, etc, hormis classique) – après des études de (haut niveau?) en lettres, Lucile Commeaux écrit pour… Libération et anime La Grande Table Critique sur… France Culture depuis 2019. Est-elle mélomane elle-même? Mozart du rap? Prix Goncourt du 11e de Paris ? A défaut, féministe primaire et déconstructrice baveuse.

Qu’écoute-t-on quand on écoute Radio Classique ?, s’interroge-t-elle. Petite expérience et rendu partiel, plus politique qu’il ne paraît.

« Ce week-end, j’ai écouté (un peu) [sic] Radio Classique, à la suite d’un article paru il y a quelques jours dans le média en ligne AOC, et qui s’intitule “Radio classique ou la production d’une culture musicale “blanche” et de bon ton”. L’article signé Jean-Loup Amselle rappelle que Radio Classique fait partie du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, très présent dans le financement de la culture et des médias français, puis détaille les temps forts de ses magazines, tenus pour la plupart par des hommes blancs de plus de cinquante ans, dont certains sont aussi musiciens, il décrit un souci de la belle langue des présentateurs, une propension à la publicité ciblée vers les classes supérieures plutôt âgées.

Alors, j’ai une pratique assez limitée de Radio Classique personnellement [donc, sans a priori !], limitée à quelques minutes glanées dans une salle d’attente que je fréquente chaque semaine, où je constate parfois, en effet, une conjonction idéologique particulière entre le flash info de 16 h, une publicité pour des organismes de placement bancaire, et un petit Schubert qui fait plaisir. Ce week-end, j’ai écouté un peu plus longuement, et cette impression, corroborée par l’article, s’est largement confirmée : en une heure de temps, j’ai entendu un morceau de sonate de Mozart désannoncée par une voix masculine, bonhomme, proposant ensuite de gagner un an d’abonnement au magazine Historia [famille Perdriel] avec un numéro spécial consacré à la Régence, ainsi que le livre que lui-même signait. Est apparu ensuite un flash publicitaire contenant la promotion du viager [on en est en fait aux pubs pour les associatons… humanitaires], puis quelque chose qui commençait par “les traders sont de véritables chefs d’orchestre”. Dans la foulée, le même monsieur reprenant la parole a rappelé que ce vendredi était une journée spéciale “femmes musiciennes” – je cite – organisée et soutenue par La Veuve Cliquot, (champagne donc) et que par conséquent, nous allions écouter le concerto pour deux violons et cordes en ré mineur de Jean-Sébastien Bach (certes par deux musiciennes, françaises, Sarah et Deborah Nemtanu). Aucune contradiction dans les termes apparemment, sachant que parmi les femmes musiciennes, il existe aussi des compositrices, ce qu’un nombre incalculable de parutions et de disques, apparemment pas encore parvenus jusqu’aux locaux de Radio Classique, nous rappellent chaque jour.

La « playlist » de Radio Classique

Parlons musique en effet, puisque c’est ça qu’on entend surtout et qu’on cherche quand on écoute Radio Classique. L’article de Jean-Loup Amselle [ancien rédacteur en chef des Cahiers d’études africaines].  mériterait sans doute d’être approfondi sur cette thèse, selon laquelle le choix éditorial des morceaux passés à l’antenne est à l’avenant des publicités et des contenus parlés : une musique classique qui se situe principalement entre Haendel et Rachmaninov, très peu d’incursions dans la musique du 20e siècle, très peu aussi dans la musique non-occidentale. Après petite vérification sur le site, qui liste les morceaux passés dans l’heure, c’est une évidence : Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert/Schumann : la musique classique, c’est comme d’ailleurs pour beaucoup d’autres en dehors de Radio Classique, la musique blanche, composée entre 1680 et 1890 : c’est la musique classique qu’on identifie immédiatement, même si on n’est pas connaisseur, c’est en fait, de la mélodie.

C’est à ce mot que j’ai pensé tout de suite vendredi devant mon poste, à l’écoute de cette fin de sonate de Mozart parmi les plus connues et de ce début de concerto de Bach, un tube du classique, autant de morceaux poncés par la publicité ou le septième art, de chefs-d’œuvre qu’on n’entend plus vraiment ainsi diffusés en playlist, sans être édités, sans commentaire sur la spécificité de leur interprétation – une sorte de bruit de fond, jolie mélodie, très à l’opposé de la culture mélomane.

Dans le fond, Radio classique, c’est un peu le “Chante France” de la musique dite classique. Il y a un devenir variété de ces morceaux juxtaposés ainsi, qui en plus serait une variété des dominants, armée contre le neuf. Pas élitiste, c’est facile d’écouter Radio Classique, seulement bourgeois. Je ne dis pas que ces morceaux n’ont plus de valeur et qu’ils ne devraient pas être diffusés, je dis que pris dans cette espèce de forme grevée par les pubs de luxe et des voix que l’article d’AOC qualifie à juste titre de “bon ton”, Radio Classique les place, artificiellement, dans une espèce de bruit de fond apparemment inoffensif, mais conservateur et un peu mortifère « :

Lien vers l’émission

Un ramassis de sottises woke, prononcées avec l’onction des précieuses ridicules du service public.

Macron dépeint en Adolf Hitler : Avignon va être lavée du graph abject

L’artiste Lekto avait placé « 49.3 » à la place de la moustache du dictateur

La préfecture de Vaucluse vient d’annoncer que le graff de l’artiste Lekto représentant Macron sous les traits d’Hitler va être recouvert.

Moins de 24 heures après sa découverte, la fresque du street-artiste Lekto, située sur un mur à l’entrée du parking des Italiens à Avignon, va être effacée. L’œuvre satyrique (selon les obsédés de l’Agence de presse APEI, dont tous les rédacteurs sont journalistes professionnels, mais « satirique » pour tout bac +5) représente le président de la République en Adolpf Hitler avec, à la place de la moustache, l’inscription 49.3.

Déjà poursuivi pour des œuvres similaires

« A la suite des réactions et de la polémique grandissante suscitées par la nouvelle fresque située sur le parking des Italiens à Avignon, la préfète de Vaucluse a convenu avec le président du Grand Avignon, propriétaire des lieux, de son effacement », a expliqué la préfecture dans un communiqué publié ce lundi 3 avril 2023.

Ce n’est pas la première fois que le graffeur fait face à ce genre de polémique. En juin 2022, toujours sur ce mur de l’entrée du parking des Italiens, Lekto avait peint une fresque représentant Macron en marionnette manipulée par Jacques Attali, économiste de confession juive.

Une œuvre qui avait fait polémique et pour laquelle il sera jugé en septembre 2023 pour « provocation à la discrimination, à la violence, à la haine par un propos à caractère antisémite ».

Lekto est jugé ce mercredi pour provocation à la discrimination, à la violence, et à la haine. Il est l’auteur d’une fresque pourtant manifestement antisémite.

Le soldat de bigpharma

Fin mars, Lekto a publié une fresque représentant Olivier Véran, ministre de la Santé pendant l’épidémie, entouré de seringues et avec pour légende : « Immunizey, Olivier Véran aka le soldat du big pharma ». Plus tôt, c’était l’ancien ministre de l’Education qui en prenait pour son garde puisque l’artiste avait peint Jean-Michel Blanquer coiffé d’un bonnet d’âne. Sur la photo partagée à ses abonnés, un commentaire : « Le pendu Jean-Michel Blanquer aka Jean Mich Mich », laissant suggérer un fort ressentiment à l’endroit du gouvernement. 

Plus tôt encore, c’était Didier Raoult, défenseur de l’hydroxychloroquine, qui effectuait avec les mains le signe emblématique du rappeur marseillais Jul.  dans une peinture murale. « Mercé à Didier Raoult », soulignait l’artiste. Un hommage bienveillant dont Francis Lalanne, leader éphémère des Gilets jaunes reconverti en antivax, a aussi bénéficié, Lekto le peignant, en juillet 2021, en Gilet jaune arborant un casque de Vercingétorix. Cette fois encore, une légende assez équivoque : « Fresque non terminée car sabotée… L’énième fracture sociale opérée par les décideurs de la nation fait son effet… Longue vie à Francis. Longue vie aux pirates ». 

Pour prendre ses distances avec la dernière fresque de Lekto, le Grand Avignon (DVD), a précisé ce vendredi,  dans un communiqué, que « cette fresque n’a fait l’objet d’aucune commande ni financements publics » et que ce « dessin relève d’une initiative propre à l’artiste ». « Sur demande du président du Grand Avignon et de la préfète de Vaucluse, les services du Grand Avignon ont été mobilisés pour faire enlever au plus vite la fresque. Elle sera effacée dans les meilleurs délais » indiquent au quotidien local les services de la communauté d’agglomération du Grand Avignon, propriétaire des lieux où se situe le graph.

Lekto est un « artiste » dont le vrai nom est Frédéric Malek, né à Paris dans le 19e arrondissement de Paris en 1971.

La jeunesse déconstruite par l’Education nationale ne sait pas pourquoi elle pense ce qu’elle pense : elle dispose de trois slogans décorrélés de tout.

Les oeuvres à caractère pédopornographique de Miriam Cahn exposées à Paris et justifiées par la ministre Abdul Malak

Pap Ndiaye organise-t-il aussi les sorties scolaires éducatives au Palais de Tokyo à Paris ?

Alerte lancée par Caroline Parmentier, députée RN

La Ville de Paris est propriétaire du lieu… Les ordures ne jonchent pas seulement les rues de Paris, mais aussi ses musées.

L’œuvre « fuck [mot tabou] abstraction » exhibe un mâle blanc musclé et de grande taille imposant une fellation à une personne beaucoup plus petite, l’artiste assurant qu’il s’agirait d’un adulte. Aux caractères sexués fort peu identifiables.

Le tableau s’accompagne d’un cartel explicatif, qui prévient que certaines scènes « sont de nature à heurter la sensibilité des publics » et donne du contexte sur l’œuvre : « Le tableau fuck abstraction ! a été réalisé pendant la guerre en Ukraine et après que les images du charnier de Butch aient été diffusées ainsi que des images de nombreux viols sur des femmes et des hommes (…). Miriam Cahn réagit à chaud à la violence de ces images qui ont circulé sur les réseaux sociaux et fait le tour du monde. »

Le musée parisien d’art contemporain, présidé par Guillaume Désanges, né en 1971, nommé par Emmanuel Macron, sur proposition de la ministre la Culture Roselyne Bachelot-Narquin, est financé par dix mécènes, dont Guerlain (LVMH à 58,8 %), la Fondation Engie ou Swiss Life, à hauteur de 1 million d’euros. Il assure « accompagner le mieux-être par l’art pour les handicapés »… La fondation Alexandre Savchuk contribue, dit-elle, à la réflexion autour du Care. En 2020, ce centre d’art qui a le statut d’une société commerciale devait bénéficier d’une subvention exceptionnelle de 1,5 million d’euros lui permettant d’éponger en partie le déficit de 2020. Un succès de scandale est le bienvenu, s’il met du beurre dans les épinards.

Contre toute évidence, « l’artiste représente ici une personne adulte »

Enfant à genoux et mains liées contraint à une fellation,
main appuyant sur la tête :
art militant vertueux

Pourtant, et malgré ces explications, l’œuvre a fait l’objet de nombreuses critiques, appelant à la décrocher. « Voilà ce qu’on ose exposer depuis le 17 février au Palais de Tokyo. (…) Décrochez ça vite fait. C’est insupportable » a tweeté Karl Zéro, un animateur de télévision engagé contre la pédocriminalité. « Quelle est l’utilité de certaines toiles de Mme Cahn Miriam mettant en scène des enfants pratiquant une fellation à un adulte ? (…) Nous demandons que les toiles en question, de Mme Cahn Miriam, soient décrochées au palais de Tokyo », écrit aussi une pétition, signée par plus de 8.000 personnes. L’association Juristes pour l’enfance est entrée dans la bataille, appelant dimanche 19 mars à retirer le tableau « représentant un homme imposant une fellation à un enfant ».

Sensible, sur Twitter,
ça doit être quelque chose…

Pourtant, le cartel de l’exposition – qui fait l’aveu implicite d’obscénités – garantit très explicitement qu’il ne s’agit pas là d’une apologie de la pédocriminalité: « Pour l’artiste,  »il s’agit ici d’une personne aux mains liées, violée avant d’avoir été tuée et jetée dans la rue. La répétition des images de violence dans les guerres ne vise pas à choquer mais à dénoncer ». » Le musée a par ailleurs précisé ensuite dans un communiqué que « l’artiste représente ici une personne adulte ».

La ministre interpellée

Mais l’explication est insuffisante pour Juristes pour l’enfance, et ne disculpe pas l’œuvre de tomber sous le coup de la loi : « Peu importe (sic) les allégations ou même les intentions de l’artiste : elles ne permettent pas d’échapper à la qualification pénale dans la mesure où le plus grand nombre reconnaît bien la représentation d’un enfant dans la figure agenouillée et violée. » Le Code pénal interdit « le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique. »

Pour Juristes pour l’Enfance, qui interpelle notamment le Palais de Tokyo et le ministère de la Culture, qui gère le musée, « ce type de représentation ne permet pas de lutter contre les actes pédocriminels mais au contraire est susceptible de conforter, voire inciter, des personnes à tendance pédophile à passer à l’acte. » Le Palais de Tokyo n’a pas pour l’instant retiré l’œuvre, et le ministère de la Culture ne s’était toujours pas exprimé à la date du 20 mars. Ni la ministre de Macron, ni la maire Hidalgo, femmes et mères, ne s’indigne.

Art militant ou
obsession d’artiste névrotique

Une toile du Palais de Tokyo, appelée fuck abstraction, suscite actuellement la polémique, accusée d’encourager la pédopornographie. Dans cette œuvre du musée parisien réalisée par Miriam Cahn, on peut voir, baignés dans un certain flou, un homme musclé et de grande taille imposant une fellation à un personnage beaucoup plus petit, et tenant la tête d’un autre, les deux ayant les mains liées.

« Je n’étais pas sûre de pouvoir faire image de ça »

La sexualité trouble
de femme et d’enfant
(extrait)

A noter que l’artiste avait elle-même exprimé ses doutes à propos de la représentation de ces viols, dans un entretien avec Le Monde, en février : « Après Boutcha, je n’étais pas sûre de pouvoir faire image de ça. Mais je savais que je devais essayer de montrer ces crimes, car ce qui me choque, c’est que cela ne changera jamais : on ne sait pas apprendre. »

Sur les réseaux sociaux, les réactions sont clairement partagées. « Tissu de mensonges », disent les uns. Une internaute, au contraire, estime « difficile de voir dans ce tableau une apologie ou une jouissance ». Et ajoute : « On peut débattre sur les moyens et les effets politiques de l’art, ou l’utilisation d’images pour dénoncer. Mais enlever le mot guerre de nos dictionnaires ne nous aidera pas. »

En même temps, les associations subventionnées pour lutter contre la pédopornographie brillent par leur absence: Innocence en Danger, une ONG !, . L’association #IWAS qui s’inspire des méthodes de lutte contre la cybercriminalité, n’a pas trouvé l’adresse du Palais de Tokyo, 13 Av. du Président Wilson, 75116 Paris…

Antoine, 13 ans, est initié
par Hélène, 16 ans

En revanche, Innocence en danger a déposé plainte contre l’auteur et les éditeurs de trois des albums de Bastien Vivès, auteur de BD. Au coeur d’une vive polémique qui a conduit le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2023 à retirer de sa programmation l’exposition «Dans les yeux de Bastien Vivès», l’auteur de BD fait désormais l’objet d’une plainte.
Celle-ci a été déposée par l’association Innocence en danger pour diffusion d’images pédopornographiques, incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineurs et diffusion à un mineur de messages violents. Les éditeurs qui ont publié trois de ses albums en 2011 et 2018 sont également visés: il s’agit des Requins Marteaux pour «Les Melons de la Colère» et «La décharge mentale» et de Glénat pour «Petit Paul». Selon Innocence en danger, tous «avaient parfaitement conscience de la minorité des personnages et du caractère pornographique des situations dans lesquelles ils se retrouvaient».
En 2019, l’association Face à l’inceste avait réclamé le retrait des rayons de «Petit Paul» mais le signalement avait été classé sans suite pour «absence d’infraction».

Des adultes responsables et équilibrés se dressent

« Nous sommes choqués et trouvons inacceptable à l’égard des victimes de crimes pédocriminels de voir l’exposition de Mme Cahn Miriam (artiste Suisse) au Palais de Tokyo (Paris). Ces toiles sont-elles un glissement vers la démocratisation et l’acceptation de ce genre de pratiques qualifiées par la loi encore et jusqu’à nouvel ordre…..de crimes. Quelle est l’utilité de certaines toiles de Mme Cahn Miriam mettant en scène des enfants pratiquant une fellation à un adulte ? Peu importe le sens ou le message voulant être véhiculé, l’illustration de celui-ci est juste inacceptable et ce par respect pour les nombreuses victimes de ces individus désaxés n’étant que des prédateurs sexuels dont les proies sont des enfants ne pouvant se défendre au moment des viols, attouchements ou autres supplices.

En plein coeur de l’affaire Palmade chez lequel auraient été retrouvées des images pédopornographiques.

Enfant, témoin ou acteur soumis ?

Après tous ces crimes et affaires pédocriminels qui ont choqué le pays, qu’il s’agisse d’histoires d’inceste, d’agression sexuelle ou de viol sur mineur. Les drames psychologiques générés. Des enfants cassés, des futurs adultes brisés, des familles décimées et tout ceci pour que des adultes détraqués puissent assouvir leurs bas instincts n’étant toujours et encore que trop peu inquiétés.

 L’Affaire Outreau, l’affaire Maelys, le réseau pédophile d’Angers dans laquelle 62 personnes ont été condamnées pour des abus sexuels sur 45 enfants âgés de quelques mois à 12 ans entre 1999 à 2002, l’arrestation les 15 et 16 novembre 2022 de 48 individus exclusivement des hommes parmi eux des élus locaux, des fonctionnaires de l’éducation nationale, des travailleurs de l’aide sociale à l’enfance et des familles d’accueil. Ayant été accusés d’avoir téléchargé massivement des images et vidéos pédopornographiques dont des contenus « particulièrement violents » (source madmoizelle 17/11/2022) où en est l’enquête. Etc…Etc…

Au passage, il ressort que la lutte contre la pédocriminalité en France est jugée insuffisante.

Le manque de moyens volontaire ou involontaire pour instruire ces affaires. Pascal Cussigh secrétaire du Collectif pour l’enfance alertait sur le fait que « Les parquets sont débordés, certaines enquêtes sont faites de façon expéditive et les dossiers sont classés sans suite, faute de moyens humains suffisants »

Arnaud Gallais fondateur du Collectif prévenir et protéger disait encore « On sait qu’aujourd’hui 4% des enfants victimes de viol déposent plainte chaque année et sur ces 4% il y en a seulement 0,3% qui finissent aux assises. Ça veut dire que c’est l’impunité totale ».

Où sont les collectifs et associations féministes pour dénoncer ces crimes, la femme porte la vie, elle enfante et ces enfants sont sabotés du fait d’une société phallocrate dans laquelle les pulsions déviantes de certains hommes deviendraient une norme. Dénoncer que ces actes abjects soient à ce jour exposés sur certaines toiles de Mme Cahn Miriam au palais de Tokyo ! Car respecter la femme c’est aussi respecter l’enfant qu’elle porte et donc respecter la Vie.

L’enfant ne doit pas être un produit de consommation pour ces fous avérés et parfois peut-être protégés ?…

Nous appelons les associations et collectifs des droits de l’enfance à demander l’interdiction d’exposer la mise en scène d’enfants abusés par des criminels. l’Art a des limites pour le coup elles ont été franchies avec les toiles de Mme Cahn Miriam. Nous ne savons pas si le but était de faire parler d’elle mais le sujet n’est pas très glorifiant…

Ainsi, afin d’amorcer cette démarche, nous demandons que les toiles en question, de Mme Cahn Miriam, soient décrochées au palais de Tokyo. Que de telles images ne soient jamais banalisées.

TROP C’EST TROP !

Association CONTRE-ATTACK DEFENSE DES DROITS HUMAINS

Combien des oeuvres de cette artiste devraient-elles être présentées à l’abri de la vue des enfants, comme c’est l’usage dans les musées en matière de protection de l’enfance ?

Nice: des partisans LFI de Mélenchon ont fait «virevolter» un pantin à l’effigie de Macron

2018: la « fête à Macron » au carnaval de Nice

A Nice, on a pris de l’avance sur la «fête à Macron».

Reprenant une tradition du carnaval niçois, des militants La France Insoumise locaux ont organisé vendredi un « paillassou », un jeu consistant à faire sauter un pantin dans un drap tenu à plusieurs, pantin à l’effigie de Macron, en prélude à la « fête à Macron » organisée le samedi suivant à Paris, à l’appel du député LFI François Ruffin.

Ce happening, organisé par un « collectif du 5 mai » rassemblant une trentaine de militants de LFI et du PCF, s’est tenu en fin d’après-midi place Garibaldi, dans un esprit festif.

Il devait reprendre le samedi matin sur la plage de Nice, avec cette fois au programme un « chamboule-tout gouvernemental », avec pique-nique, musique d’ambiance et apéro.

« Ce paillassou, c’est une façon de faire virevolter et de faire sa fête à notre Président », a souligné Thomas, instituteur et militant LFI, qui se projette déjà, après la manifestation du 5 mai, sur celle du 22 mai en faveur de la défense du service public, voire celle du 26 mai que prévoient d’organiser plusieurs mouvements de gauche.

2020: la «grosse tête» de Brigitte Macron brûlée lors du carnaval indépendant

La grosse tête à l’effigie de l’épouse a été incendiée aux abords de la place Garibaldi, dimanche 8 mars 2020.

Une grosse tête à l’effigie de Brigitte Macron a été incendiée en marge du carnaval indépendant de Nice, dimanche 8 mars rapporte Nice-Matin. Elle a été brûlée sur la place Garibaldi, selon le quotidien, alors que la première dame participait à un rassemblement à Paris dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes.

En ce dimanche 8 mars 2020, où des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays, cette provocation a suscité l’indignation. «Se réjouir de voir brûler une femme en marionnette (qui que ce soit) le jour de la journée de la défense des droits des femmes en justifiant cet acte par le “carnaval” n’est pas anodin», déplore un internaute.

Dans un tweet, le maire de Nice Christian Estrosi condamne «cet acte commis en pleine #JourneeDesDroitsDesFemmes, qui couvre de honte ses auteurs»

L’un des organisateurs du carnaval indépendant et membre de la CGT Cheminots, Michael Albin, n’était pas présent lors de la mise à feu de la «grosse tête» mais défend «l’esprit de Carnaval», rapporte le quotidien. «Ce n’est pas la première dame qui a été carbonisée, c’est l’image du gouvernement.» «Si la veille, les policiers n’avaient pas attaqué les femmes, on n’aurait pas brûlé la reine», poursuit-il, faisant références à la manifestation du dimanche 8 mars à Paris, ponctuée de violences entre policiers et manifestantes.

2022: Macron, une popularité dont il se serait passé

« Grosse tête » mal faite de Macron lors des préparatifs du Carnaval de Nice 2022. 

Après une édition 2021 reportée pour cause d’épidémie de coronavirus, le carnaval de Nice fait son retour cette année dans les rues de la ville. Le rendez-vous a eu lieu du 11 au 27 février, avec pour thème «Le roi des animaux». Et les animaux, c’est qui?

Macron, souriant

L’élection présidentielle s’est imposée et la ville de Christian Estrosi a particulièrement soigné Mélenchon

et Zemmour:

sans antisémitisme, ni parti-pris aucun…

Macron se fait photographier à l’Elysée en sweat de commando parachutiste

Un guerrier d’opérette

Zelensky à Kiev, non!
Macron, à Paris…

Les photographies de Soazig de la Moissonnière, publiées sur Instagram, sont très commentées, ce lundi 14 mars. Macron y porte un sweat du commando parachutiste (CPA 10), situé sur la base 123 d’ Orléans-Bricy, une unité de forces spéciales de l’Armée de l’Air, rattachée au commandement des opérations spéciales. Elle s’est notamment illustrée durant l’opération « Blacksmith hammer » et au Mali (interventions militaires « Serval » et « Barkhane ») , où le sous-officier Thomas Dupuy a fait le sacrifice de sa vie, le 30 octobre 2014. En 2015, l’unité est toujours engagée au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane et, le sergent-chef Alexis Garato fait don de sa vie le 13 octobre 2015 (son véhicule avait sauté sur une mine avec deux autres de ses camarades).

Macron n’a pas fait de service militaire, mais fantasme l’atmosphère moite d’une chambrée de jeunes hommes.

Macron au travail, à l’Elysée,
sur son image

A quatre semaines du premier tour de la présidentielle, c’est une contribution au culte de la personnalité, classique dans les régimes totalitaires. Le bouffon s’était fait filmer en cours d’hélitreuillage et photographier en tenue de pilote, se faisant moquer pour avoir rejoué Top Gun dans le rôle de Tom Cruise.

Séquence à Istres, en visite aux militaires et personnels civils de la base aérienne 125, juillet 2017

Cette fois, ce qui tranche, c’est la tenue du président candidat :  barbe bobo de trois jours, regard concerné et décontracté à la fois (des heures d’entraînement sous la houlette d’une coach), Macron porte un sweat noir à capuche, avec le logo du CPA 10 visible sur deux des huit photos publiées le 14 mars, datées du dimanche 13 mars, en pleine guerre en Ukraine et diffusée sur le compte Instagram de Soazig de la Moissonnière, photographe contestée par l’agence IP3 (pour son niveau élevé de rémunération), Libération, Le Monde, pour qui sa situation pose un problème déontologique de conflit d’intérêt.

Des images prises « lors d’appels internationaux », assure la photographe, ci-dessous.

Photographe « indépendante », elle a été la photographe officielle de François Bayrou pendant sa campagne de 2012, puis auteure des reportages photographiques sur des militants « marcheurs » en 2016 pour la communication du parti politique En Marche !, quand, en septembre, elle réalise les affiches de campagne et, en 2017, la photographie officielle de Macron, comme photographe officielle de la présidence de la République et cheffe du service photographique, en avril 2018.

https://www.instagram.com/p/CbFAWgSg_m5/embed/captioned/?cr=1&v=14&wp=984&rd=https%3A%2F%2Fwww.larep.fr&rp=%2Forleans-45000%2Factualites%2Femmanuel-macron-en-photo-a-l-elysee-avec-un-sweat-du-commando-parachutiste-10-de-la-base-d-orleans-bricy_14098958%2F#%7B%22ci%22%3A0%2C%22os%22%3A1534.4000000953674%2C%22ls%22%3A1053.5999999046326%2C%22le%22%3A1063.5%7D

Quand Macron est au travail, c’est pour son compte

Emmanuel Macron en photo à l'Elysée avec un sweat du commando parachutiste 10 de la base d'Orléans-Bricy
Nourri, logé, blanchi et
habillé par Tatie Parly
Photo intimiste d’acteur politique.
La politique est un spectacle

Le CPA 10, c’est le commando parachutiste de l’Air n°10, unité des forces spéciales situé à la base 123 d’Orléans-Bricy. Une unité d’élite de l’armée de l’Air, habituée à intervenir dans les situations les plus périlleuses.

Manches retroussées:
pénibilité au travail.
Macron alimente son compte prévention pénibilité

Que le Président candidat utilise ce symbole en plein conflit en Ukraine, et à vingt-huit jours de la présidentielle, n’est sans doute qu’un heureux hasard… Voudrait-on nous dire avec ce sweat que le chef de l’Etat est aussi un « chef de guerre » ?

Photo de propagande

Début janvier 2020, le chef de l’Etat était venu passer la journée sur la base de Bricy, pour la cérémonie des voeux aux armées. Macron avait alors pu mesurer le savoir-faire des commandos parachutistes de l’air du CPA10.

Et, on le découvre aujourd’hui, il était reparti avec un sweat à capuche dans sa valise.

Crise sanitaire : les restaurateurs veulent rester ouverts, mais refusent toute contrainte

Ils hurlent avant que les nouvelles restrictions soient annoncées

Un peu de solidarité
avec leurs clients,
de ceux qui ne cessent d’en réclamer pour eux,
ne nuirait pas au vivre ensemble !

Alors que le variant Omicron se répand comme une traînée de poudre partout en France, un Conseil de défense sanitaire aura lieu ce lundi. De nouvelles mesures pour freiner la vague épidémique devront être annoncées dans la foulée. La restauration, qui n’a pas si mal traversé les temps de confinement, redoute ces restrictions. N’a-t-elle donc rien appris des périodes précédentes ? Les contribuables l’ont-elle abandonnée ?

Ce qui manque le plus aux restaurateurs, aux histrions et aux boutiquiers de la culture, c’est la décence. Ceux qui n’ont rien ont appris la résilience…

Le très contagieux variant Omicron joue les fauteurs de troubles pendant ces vacances de fin d’année. Alors que la barre des 100.000 contaminations enregistrées en 24h a été franchie hier, un Conseil de défense sanitaire a été fixé lundi 27 décembre. Le monde de la restauration craint l’annonce de nouvelles restrictions.

Des restrictions pour le 31 décembre

« Ces mesures seront encore plus contraignantes pour notre profession », déplore au micro d’Europe 1 Franck Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH). Les restaurateurs se préparent à l’annonce de restrictions pour la soirée du 31 décembre. Un gros manque à gagner pour toute la profession, qui attendait ces festivités avec impatience et qui craint que les nouvelles mesures gouvernementales soient impossibles à appliquer. « On sait, pour avoir été en contact avec la préfecture de police de Paris, qu’il risque d’y avoir des restrictions pour la soirée du Nouvel An », explique Franck Delvau.

Refus de contribution à l’effort sanitaire par contrôles de l’identité

Restaurant Covid

« On demande à nos clients le pass sanitaire depuis le mois de septembre. Si on nous impose, dès lundi, de demander encore plus, comme le pass vaccinal, ça va être un impossible ». Le président de l’UMIH rejette la possibilité de devoir contrôler ces clients. « Il est hors de question qu’on demande la pièce d’identité à qui que ce soit pour entrer dans nos établissements », affirme-t-il sur Europe.

Les restaurateurs craignent également les conséquences du retour du télétravail sur leur chiffre d’affaires. Pour y faire face, ils quémandent « la réactivation des aides et la réactivation du fonds de solidarité pour nos établissements ». « On voit bien que les prochaines semaines vont être quand même très compliquées », se désole Franck Delvau. 

Laissez-nous vivre !

Pas mieux que les restaurateurs, le monde du spectacle est déconnecté de la crise sanitaire. Pourtant subventionnés et privilégiés par l’assistance des contribuables à ses intermittents, ceux qui se mettent nus lors des remises de prix, invectivent les opposants à la pensée unique et insultent les contributeurs aux aides de l’Etat revendiquent la solidarité nationale en se clamant bien essentiel, comme si le virus et ses variants ne rodaient pas jusques et y compris dans leurs mondes de fiction. Ils attendent avec appréhension l’annonce des nouvelles mesures de restriction sanitaire, la hargne au coeur. En maugréant, certains lieux culturels se préparent en effet à un couvre-feu ou à accueillir le public en jauge réduite.

Hommage national à Belmondo: les héros de fiction ont droit aux Invalides

Macron s’y mettra en scène jeudi, s’appropriant la popularité d’un mort

Macron en épouvantail, précocément

Macron a échoué à deux reprises à l’écrit du concours d’entrée de l’Ecole normale supérieure (ENS) et n’a pas fait carrière au théâtre. Il ne manque donc plus un occasion de dresser des tréteaux pour relever sa courbe de popularité et glisser quelques mots obsolètes qui le rendront intéressant pour Voici, Gala et Paris Match.

Le regretté Jean-Paul Belmondo

Un hommage national sera rendu à Jean-Paul Belmondo jeudi 9 septembre aux Invalides, a annoncé mardi l’Elysée.

Le comédien, décédé lundi à l’âge de 88 ans à son domicile parisien, était une des figures les plus populaires du 7e Art, avec à son actif 80 films, des films d’action aux plus belles heures du cinéma d’auteur, mais aussi de grands rôles pour Jean-Luc Godard, Sautet Melville ou Truffaut.

Il avait été hospitalisé en début d’année pour une fatigue générale.

Jean-Paul Belmondo laisse derrière lui des rôles inoubliables, jeune premier la cigarette au bec dans « A bout de souffle » ou pendu à un hélicoptère à Venise dans « Le Guignolo ».

« Il restera à jamais Le Magnifique », a réagi lundi Emmanuel Macron. « Nous nous retrouvions tous » en Jean-Paul Belmondo, a-t-il ajouté, en évoquant « un trésor national, tout en panache et en éclats de rire », « un héros sublime et une figure familière ». « Parmi nos grands acteurs, il était celui qui remportait haut la main la palme du public », a aussi souligné Macron.

Macron avait décoré Jean-Paul Belmondo en novembre 2019 à l’Elysée, en le faisant grand officier de la Légion d’honneur.

Deux ans plus tôt, en mai 2017, pendant sa dernière semaine à l’Elysée, François Hollande l’avait décoré des insignes de grand officier de l’ordre national du mérite.

De son côté, le premier ministre Jean Castex s’est déclaré lundi « très triste » après la mort de celui qui était « vraiment une légende du cinéma français, un très grand symbole de notre patrimoine cinématographique ».

Belmondo, archétype du « mâle blanc » détesté de Sandrine Rousseau, candidate EELV, féministe et lesbienne, à l’Elysée, désigné par Alice Coffin (EELV) à l’extermination,

et détestée de Pauline Hermange, autre féministe haineuse.

Des appels à la haine qui échappent aux poursuites de la justice, avec la complicité du ministère du même nom.

Le dessin de presse en tant qu’ « art » subversif

Les prétentions artistiques de l’anarchisme pictural

Dessin de coin de table:
La Vache, 1971, de Siné (1928-2016), référence à l’expression « Mort aux vaches ».

Alors que le Salon du dessin expose pour la première fois des dessinateurs de presse – en clair, politique – des XIXe et XXe siècles, la galerie Orbis Pictus les glorifie à travers une belle rétrospective: la presse engagée ne revendique plus ni neutralité, ni indépendance. 

Orbis pictus (image du monde) est une galerie parisienne inaugurée en octobre 2019 et présidée par Sitor Senghor, ancien banquier d’affaires et passionné d’art qui se consacre en fait à la promotion et à la valorisation de l’art contemporain africain. Réunion de l’essentialisation de brutalités policières, de la l’anarchisme et du communautarisme.

Fille d’une fondation tchèque, internationale et engagée dans ses préférences, la galerie assume d’exposer des artistes modernes et contemporains, dont l’œuvre est en résonance avec les grandes questions de notre monde. Elle souligne le continuum entre les subversions actuelles et passéés.

Le palais Brongniart a donc accueilli le Salon du dessin qui fête cette année son trentième anniversaire. Et pour la première fois de son histoire, la foire fait entrer une vingtaine de pièces des dessinateurs de presse les plus médiatisés des XIXe et XXe siècles dans sa sélection de belles feuilles, de Delacroix à Daumier, en passant par Kupka, Serre, Effel, Sennep, Siné, Reiser, Charb ou Wolinski.

Une certaine idée de l’art

Ces dernières sont exposées par la galerie parisienne Orbis Pictus qui organise, en parallèle de la manifestation du palais de la Bourse, une exposition qui se tient jusqu’au 25 septembre prochain dans son écrin du Marais, à cent mètres du musée Picasso et qui raconte comment et pourquoi les dessins de presse sont des témoignages vivants de l’Histoire de France. La rétrospective tente surtout de faire du dessin de presse un art, voire un art majeur à part entière, en dépit de ses partis-pris grossiers qui le coupent de l’Histoire, radicalement. Arme politique cherchant à s’attribuer les lettres de noblesse de l’art, dans le meilleur des cas, mais à coup sûr à double tranchant, visant à dénoncer, analyser, résister ou révéler des tensions et des fractures sociétales auxquelles le dessin de presse a participé. Il peut susciter les pires réactions comme le prouvent les dessins de Charlie hebdo ou la récente affaire sur le départ du dessinateur Xavier Gorce du journal Le Monde.

Dessin controversé de Gorce,
validé par Le Monde

Armes politiques hors du temps 

« Les dessins de presse ne sont pas qu’une simple partie de notre patrimoine, à mettre sous cloche dans un musée. Ils sortent de leurs boîtes d’archives comme des témoins de la grande presse et de la liberté d’expression et sont chargés d’émotions, de peurs, de passions, de rires, de larmes, de crimes et de châtiments », selon Lucien Grand-Jouan, collectionneur et propriétaire des feuilles exposées et mises en vente (de 2 000 à 40 000 euros) sur le marché libéral, à la galerie Orbis Pictus.

Art organique?

Les dessins sont issus de diverses revues telles que Charlie Hebdo (anarcho-révolutionnaire), L’Assiette au beurre (anti-colonial)– la grande revue d’art politique et satirique publiée entre 1904 et 1912 – ou Satirix, « la revue qu’on ne jette pas », fondée en 1971 par Lucien Grand-Jouan, pour que ne meurt pas l’esprit de L’Assiette au beurre, et dont l’exposition, richement documentée, raconte la brève et fulgurante histoire à travers une sélection de ses plus virulents dessinateurs. À retrouver : Effel, Dubout, Siné, Serre, Kupka, Kaher, Nabe, Pino Zac, Hermann-Paul, Wolinski, Jules Grand-Jouan (le grand-oncle du collectionneur, chroniqueur historique de L’Assiette au beurre) ou Sennep, « notre père à tous, qui a d’ailleurs été le premier crayon de Satirix », précise Lucien Grand-Jouan. 

La revue, qui fête cette année ses 50 ans – avec un numéro inédit intitulé 24 morts au Salon du dessin, tous les dessinateurs étant décédés… – a été publiée comme mensuel satirique jusqu’en 1973, parfois jusqu’à 200 000 exemplaires. De quoi faire pâlir de jalousie la presse actuelle… « Les dessins insérés dans Satirix étaient de véritables œuvres d’art. À travers ces derniers, on voyait comment chaque dessinateur regardait l’actualité et décryptait les grands épisodes de la vie politique, sociale et économique selon qu’il soit de droite ou de gauche. Depuis Daumier, où la caricature, incisive et mordante, prend son envol et jusqu’à aujourd’hui, le dessin de presse a toujours pris le pouls de nos libertés. En effet, comme le disait Plantu, “si on veut connaître le baromètre de la liberté d’expression d’un pays, il ne faut pas aller voir le Premier ministre, mais le dessinateur de presse” », s’amuse Lucien Grand-Jouan. 

Le dessin de gauche est anti-clérical :
est-ce pour autant de l’art ?
Justification de la censure

D’ailleurs, comme en atteste la rétrospective, Satirix est la seule revue de la Ve République dont le responsable de la rédaction – Lucien Grand-Jouan – a été emprisonné pour un dessin, la censure étant censée ne plus exister en France depuis une charte constitutionnelle d’août 1830 et, a fortiori, depuis la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Le 7 janvier 2015, la censure va dans le sens de l’Histoire: un attentat islamiste fait douze morts parmi les collaborateurs du journal libertaire Charlie hebdo, suite à la publication de dessins blasphémateurs de Mahomet.

La gauche y voit de l’art

En 1973, le numéro 23 de Satirix, consacré à l’Italien Pino Zac et baptisé « La vérité toute nue », voit le jour. « Sur ordre du Premier ministre de l’époque, Pierre Messmer, le numéro est confisqué par la police. Avec Pino, nous étions alors poursuivis pour outrages aux bonnes mœurs », poursuit Lucien Grand-Jouan. Cet opus présentait diverses caricatures d’hommes politiques, dont Nixon, Brejnev, Paul VI, Pompidou ou même Messmer, dans leur plus terrible nudité. S’ensuivirent deux ans de procès de l’État contre Satirix avec à la clé et malgré une victoire de son fondateur, l’arrêt de la revue, faute de moyens, avant sa récente renaissance qui tombe à point nommé à l’heure où la liberté d’expression – et ses pairs – est de plus en plus menacée. 

Certains actes ou propos de l’actualité macronienne font écho à ce dessin « artistique »:

«Macron, j’aimerais bien aller chez lui et lui péter la gueule», sortie indigne de Pio Marmaï en plein Festival de Cannes,

Kaotik 747, le rappeur qui soutient les policiers et leur rassemblement du 19 mai

Rappeur généreux, Kaotik 747, alias Karim Bouchagour, abandonné à l’âge de 9 mois, placé en famille d’accueil dans les Alpes-Maritimes

Le rappeur Kaotik 747

L’artiste niçois, très engagé, participera ce mercredi à la mobilisation intersyndicale des policiers qui se déroulera à Paris, à l’heure de la pause de midi.

« Sans arme, ni haine, ni violence ». Ce slogan, c’est celui de Kaotik 747, rappeur indépendant qui participera ce mercredi à la manifestation des policiers à Paris. A 38 ans, cet artiste originaire de Nice se démarque par ses prises de positions pro-forces de l’ordre. Ainsi a-t-il sorti un titre intitulé Fils de flic.

« Fils de flic raconte la descente aux enfers d’un adolescent harcelé et violenté car celui-ci était fils de policier« , explique sur Youtube l’artiste, qui a ainsi tenu « à mettre en lumière un problème réel », et dédie son morceau « aux fils de policiers, fils de pompiers, fils de militaires, fils de gendarmes ».

Du rap à texte, sans aucune insulte

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Père de famille et supporter de l’OGC Nice, Kaotik 747, de son vrai nom Karim Bouchagour, est le fils d’ « une maman au statut plus que précaire et d’un papa totalement absent« , et a été adopté à l’âge de neuf mois, selon le site Nice Music Live.

Cet ancien enfant de la DASS est décrit comme un artiste « bercé par les chansons de Daniel Balavoine ou encore Eminem », qui aime « pratiquer un rap à texte, sans aucune insulte ni haine, tout en ciblant des thèmes de société qui lui sont chers ». Une position qui lui doit de se faire refuser par des maisons de disque, qui jugent son rap « trop propre ».

En 2019 déjà, il s’était degagé de ka masse des rappeurs en sortant #Projet18, un clip pour dénoncer les agressions contre la police et les secours, présenté lors d’une projection en présence du maire Christian Estrosi et du préfet Bernard Gonzalez. La vidéo, dans laquelle jouent de vrais policiers, avait été financée à hauteur de 10.000 euros par la municipalité niçoise.

« Un copain pompier m’avait parlé de son expérience. J’ai mis une demi-heure à écrire le texte et un an à monter le projet », confiait alors le rappeur au Parisien.

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SI Kaotik 747 « aime écrire et chanter sur des sujets de société », ses prises de positions dérangent: il a reçu des menaces de mort, indiquent nos confrères de CNews. Mais le principal intéressé, lui, s’étonne de ne pas voir plus d’artistes défendre les forces de l’ordre.

« Je ne trouve pas normal d’être le seul à prendre la défense de ces fonctionnaires qui sont trop souvent victimes d’agressions et de violences », confie-t-il au site. « Je voudrais voir plus d’artistes s’engager et prendre des positions républicaines. Je suis révolté quand j’entends d’autres rappeurs cracher sur la police ».

C’est justement sa singularité qui lui a valu de se faire repérer par les policiers en marge de la manifestation de mercredi. Les principales organisations syndicales représentatives de la police nationale m’ont convié à venir chanter le 19 mai prochain, en tête du cortège d’une manifestation qui sera organisée à Paris », explique ce rappeur atypique.

Engagé pour la bonne cause

« Sans arme, ni haine,
ni violence »

L’artiste, surnommé « Kao », est aussi un rappeur qui s’engage pour les plus démunis et dans les causes qui lui tiennent à cœur. En décembre 2019, il avait réuni pas moins de 40 célébrités, dont Yannick Noah, Soprano ou encore Franck Dubosc, dans son clip Petits Anges. Le but: récolter des fonds pour la Fondation Lenval, qui vient en aide aux enfants malades.

« En tant que parrain d’une association, j’ai passé du temps avec un petit, condamné. Sa mère n’était pas triste, mais pleine d’émotion et d’amour. Cela a été un électrochoc quand j’ai appris le décès, je me suis dit que je ferai le plus beau clip de France pour les enfants malades », avait-il indiqué au Parisien lors de la sortie du clip.

En mars dernier, il s’était mobilisé pour venir en aide à Paloma, une jeune fille de 17 ans atteinte d’une maladie génétique.

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Kaotik 747 avait tourné avec elle une vidéo pour sensibiliser le public à la Neurofibromatose de type II, et de mettre en lumière l’association créée par les parents de l’adolescente.

Covid-19: feu vert aux concerts tests de Paris et Montpellier

Marseille n’a présenté ni projet recevable, ni cobayes

Outre le concert-test de Paris, le gouvernement a autorisé le projet de Montpellier, dans un club rock, mais celui envisagé à Marseille a capoté, a indiqué ce mercredi 12 mai la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

Paris, Montpellier, Marseille… Début mai, trois projets de concert tests avaient obtenu l’ensemble des avis scientifiques et attendaient l’autorisation gouvernementale. « La décision a été prise cette semaine par le gouvernement en faveur de Paris et Montpellier », a tranché Roselyne Bachelot, en audition devant la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat.

« Sous réserve que les concerts-tests aient lieu avant le 9 juin. A.près ça ne va pas nous aider à affiner les protocoles pour les festivals debout », a-t-elle ajouté.

Le projet marseillais retoqué

« Le projet de Marseille est également intéressant sur le plan scientifique mais n’a pas été retenu en raison de risques liés aux protocoles sanitaires proposés », a encore raconté Roselyne Bachelot.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) pilotait le projet du concert-test à Marseille, en assis. Sa particularité était d’être sans test Covid à l’entrée, pour mesurer les risques de contagion au coronavirus.

« Ce concert-test, avec un protocole sans test PCR en amont, avait justement l’ambition de partir de la vie réelle », a observé l’adjoint communiste à la Culture de la ville de Marseille, Jean-Marc Coppola.

Les partenaires dont les hôpitaux marseillais (AP-HM), l’Université Aix-Marseille, les marins-pompiers, les acteurs culturels envisagent maintenant « de faire évoluer le projet ainsi que son calendrier afin de ne pas perdre le fruit de tout le travail engagé » depuis six mois, écrivent-ils dans une déclaration.

Indochine à Bercy, un concert dans un club à Montpellier

Nicola Sirkis, le leader d’Indochine.
Nicola Sirkis, le leader d’Indochine.

Le concert-test parisien aura lui lieu à Bercy le 29 mai avec le groupe Indochine, et une population étudiée de 5.000 spectateurs, debout avec masque, et 2.500 restés à domicile. Il y aura notamment des tests à partir de 72 heures avant l’évènement (test négatif exigé), le jour même et sept jours après.

Cette expérimentation est menée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour le volet scientifique et le Prodiss (Syndicat du spectacle musical et de variété) pour la partie concert.Vaccination, beau temps… Pour vous, est-il temps de laisser tomber le masque ?

A Montpellier, c’est un club de rock, le Secret Place, qui travaille avec le CHU de Montpellier pour deux concerts-tests avec un cadre plus modeste : « A priori les 5 et 6 juin », avec « 215 personnes » plus « un groupe témoin restant à domicile », un « test salivaire négatif, debout avec masque, gel, et bar extérieur seulement », selon France 3 Occitanie.

Trappes (Generation.s): le commissariat pris d’assaut par des dizaines d’adolescents

Adolescents encore dans la rue, la nuit: de nouvelles violences urbaines ont eu lieu dans les Yvelines

Ali Rabeh (à gauche), ici avec Benoit Hamon (à droite), en octobre 2019

Le vendredi est un jour à hauts risques, spécialement pendant le ramadan, période d’affirmation de sa foi et de son lien à la loi coranique contre la loi de la République. A Trappes (Yvelines), le commissariat a été ciblé par des tirs de mortier pendant une partie de la soirée.

Les mortiers étaient tirés à hauteur d’homme

Vers 22h40, une patrouille de police est prise à partie par une quarantaine d’individus, square Léo-Lagrange. Les policiers, qui sont physiquement visés par de nombreux projectiles, se replient. Trappes est-elle une zone de non droit ?

Le département doit être mobilisé

Les assaillants, des adolescents de 14, 15 ans pour la plupart – protégés par la majorité pénale à 16 ans, comme d’autres par la prise de drogue – , se regroupent et les chargent jusqu’au commissariat. Des fonctionnaires se postent alors devant, pour protéger les locaux, et des renforts venus de tout le département convergent vers Trappes. L’affrontement va durer un bon moment. Aux tirs de mortiers d’artifice à hauteur d’homme et de projectiles divers, les forces de l’ordre répliquent à coups de grenades et de tirs de LBD. Les agresseurs, eux, utilisent des poubelles en guise de boucliers. « Impossible de quantifier le nombre de mortiers tirés, glisse un policier. C’était un vrai feu d’artifice. »

Une fois dispersés, les agresseurs retournent au square Léo-Lagrange mettre le feu à des poubelles en trois points du quartier. Les forces de l’ordre essuient alors de nouveaux tirs de mortiers, avant que le calme ne revienne, aux alentours de minuit.

Au total, les policiers ont lancé quarante-six grenades (lacrymogènes et désencerclantes) lancées et tiré treize fois au LBD. Et sept containers ont été incendiés. Aucun blessé n’est à déplorer.

Le maire, Ali Rabeh, et une partie de son équipe, se sont rendus sur place après la bataille.

« On subit des violences urbaines un peu partout dans les Yvelines avec les beaux jours qui reviennent et cela excède tout le monde, réagit l’élu, un proche de Benoît Hamon (Generation.s). Aujourd’hui, nous avons mobilisé [terminologie militaire] nos éducateurs et nos médiateurs [éducateur.trice.s et médiateur.trice.s ?] pour déminer le terrain [terme approprié à la situation de guerre sur sa commune] en amont et éviter que ça ne se reproduise. »

L’effet conjugué des vacances scolaires et de la crise sanitaire fait que les quartiers s’embrasent. L’effet ramadan n’entre-t-il pas ausii en compte, si on ne se voile pas la face ?

Le département des Yvelines compte 12 députés, dont 8 LREM (sept femmes): Marie Lebec, élue de la cité du Val Fourré, où, le samedi 27 mars dernier, plus d’une centaine de jeunes de ce quartier de Mantes-la-Jolie s’étaient rassemblés pour assister au tournage illégal d’une vidéo du rappeur Niaks, lien Le Point, Yaël Braun-Pivet (présidente de la Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l’Administration générale de la République, députée de la 5e circonscription, celle de Sartrouville), Aurore Bergé (élue de Rambouillet où une fonctionnaire du commissariat de police a été égorgée par un Tunisien entré illégalement en France), Nadia Hai, laquelle est ministre chargé de… la Ville, députée de Saint-Cyr-l’Ecole et Trappes.

Sur le territoire de Madame Lebec, on a ceci, qui vise Zineb El Rhazoui, une Franco-marocaine, militante des droits de l’homme franco-marocaine, se réclamant du mouvement « #ExMuslim », qui réunit des apostats de l’islam, journaliste embauchée en 2013 par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo qu’elle a quitté :

« Il n’y a que la grandeur du tout-puissant qui nous impressionne », chante Niaks, le rappeur de Mantes-la-Jolie. C’est un rappeur marocain qui s’est fait connaitre à 14 ans en 2008 pour son rap cru et engagé.

François Bersani, du syndicat SGP-Unité police, fait état de « treize faits de violences urbaines » recensés cette nuit dans le département et s’inquiète de la situation. Outre Trappes (PCF, 1944-2001, puis PS, 2001-2020), Les Mureaux (à gauche depuis 1944), Saint-Germain-en-Laye (DVD), Chanteloup-les-Vignes (LR), Saint-Cyr-l’Ecole (PCF jusque 2001) et Sartrouville (gauche jusqu’en 1989) ont connu des heurts cette nuit.

Quant au “rappeur” franco-tunisien de Nice, “Swagg Man”, qui s’était fait remarquer en exhibant billets et bijoux et en tatouant le logo de Louis Vuitton sur son crâne, a été condamné par la justice tunisienne pour escroquerie et blanchiment d’argent, plus de cinq millions d’euros, qui ont été confisqués. Le rappeur avait affirmé sur Instagram qu’il comptait construire une mosquée, un orphelinat et un hôtel avec ces fonds, dont la provenance est inconnue. Sur le sujet de l’économie souterraine, on parle d’argent de la drogue, mais il faut ajouter celui du rap.

Les gauches qui ont dénoncé les lanceurs de balles de défense (LBD 40) par les forces de l’ordre condamnent-elles les tirs de mortier contre la police, symbole de l’Etat: cette complicité justifie-t-elle, ou non, les accusations d’islamo-gauchisme ?

Top 6 des plus beaux fayotages du quinquennat de Macron

Le « léchomètre » à Macron, selon Marianne

François Berléand, Pierre Arditi, Franck Ferrand, Catherine Frot, Michel Fau et, au premier rang, Jean-Marc Dumontet, Fabrice Luchini, Jean-Philippe Lafont, le baryton qui l’a coaché pendant la campagne, lui apprenant alors à muscler sa voix de fausset…

Le président ? Ses courtisans l’aiment, ils l’adorent !

Florilège des plus beaux fayotages (à ce jour) du quinquennat.

Papolâtres et courtisans

1er – Bruno Le Maire « Il se tut, me fixa de son regard bleu sur lequel glissaient des éclats métalliques, comme un lac accablé de soleil dont il aurait été impossible, sous le scintillement des reflets, de percer la surface. » (L’Ange et la Bête. Mémoires provisoires, Gallimard, 2021)

2e – Jean-Michel Blanquer« Le président a acquis une vraie expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » (Le Monde 30 mars 2021)

3e – Christophe Castaner« J’assume cette dimension amoureuse, […] Emmanuel Macron est fascinant. Tout l’est chez lui : son parcours, son intelligence, sa vivacité, sa puissance physique même… » (Le Point 29 septembre 2017)

4e – Richard Ferrand« Comme de Gaulle, il a une vision. Comme Pompidou, c’est un homme de lettres. Comme Giscard, un inspecteur des finances, comme Mitterrand, un homme d’histoire. Comme Chirac, il est empathique. Il a un vrai intérêt pour les gens. Quand il croise quelqu’un, il passe du temps avec lui, c’est pour ça qu’il est toujours en retard. Mais comme Sarkozy, il est hyperénergique et comme Hollande, il a de l’humour. Ce mélange fait sa singularité. » (Le Parisien 19 octobre 2017)

5e Bernard-Henri Lévy « Il y a […] dans sa passion joyeuse, dans son optimisme juvénile et raisonné, fervent et didactique, quelque chose qui, d’ores et déjà, répond au malaise dans la civilisation française. » (L’Express 8 mai 2017)

6e Frédéric Mitterrand « La France va être amoureuse de Macron […] Il va y avoir un sentiment très profond d’attachement, de séduction devant les utopies qu’il met en scène, mais aussi d’émotion devant sa fragilité. » (Le Figaro, 9 mai 2017)

Ceux qui ont tout abandonné de leurs « convictions » (?) politiques pour lui, ont-ils un autre choix que le cirage de pompes? Leur communauté de destin, c’est sa reconduction en 2022 ou leur engloutissement.

A ce harem, on peut ajouter Ruth Elkrief, Christophe Barbier ou Pierre Gattaz

Coup de sang de Bénabar contre les Victoires de la musique

Le chanteur dénonce la non-mixité politique dans le monde de la culture

Benabar, chanteur de gauche qui voudrait un coup de barre à gauche des Victoires,
sur le modèle de l’UNEF

« C’est une démocratie où il n’y aurait que les gens de gauche qui voteraient”, mais désapprouvée par le chanteur, interrogé samedi 3 avril sur RTL.

Une cérémonie “parfaitement corrompue”

Bénabar dit son ras-le-bol des Victoires de la musique et d’une cérémonie qu’il juge « parfaitement corrompue ». « Je pense qu’il faut que ça s’arrête un petit peu, tous ces gens qui prétendent faire la pluie et le beau temps et qui ne font que tricher sur la météo, être entre eux », a expliqué Bénabar dans l’émission On refait la télé. Comparant cette cérémonie à « une démocratie où il n’y aurait que les gens de gauche qui voteraient », le chanteur a fustigé « tous ces gens-là qui donnent un point de vue sur les choses par rapport à leur blessure narcissique qui est toujours très grande, à l’image de leur ego ».

« Plutôt que de parler entre deux petits fours… »

Bénabar, 51 ans, a également déploré cette année l’absence des catégories « Révélation scène » et « Concert » en raison des confinements en pleine pandémie de la Covid-19. « Je n’ai pas trouvé ça bien qu’il n’y ait pas de Victoire de la scène, surtout, parce qu’il y a des gens qui ont tourné cette année et c’est eux qu’il fallait récompenser. Un tourneur qui est dans la difficulté, justement, plutôt que de parler entre deux petits fours sur le plateau », a-t-il lancé.

Et de conclure, sur un ton particulièrement vif : « C’était encore une fois la preuve d’un petit groupe qui a pris le contrôle et qui confisque en prétendant être ‘la’ musique. Ils ne parlent pas en mon nom tous ces gens-là. Et il n’y avait rien pour les rappeurs, pour ceux qui font du métal… Il y a vraiment un mépris. »

Les Victoires de la Musique ont été créées à l’initiative de Claude Fléouter, journaliste au journal Le Monde, Denys Limon, associé-gérant de l’entreprise DLC dans le domaine de la culture, et Pascale Tardy (coordinatrice générale, 1985-1992) ainsi que du socialiste Jack Lang, alors ministre de la Culture et de la communication. L’intitulé des catégories est établi chaque année par le Conseil d’administration de l’association.

L’Association est composée de quatre collèges constituant à la fois l’assemblée générale et le conseil d’administration et représentatifs des professions musicales (auteurs, compositeurs et éditeurs ; artistes-interprètes ; producteurs, de phonogrammes ; producteurs de spectacles), auxquels s’ajoutent des personnalités qualifiées, un membre de droit (le ministère de la culture et de la communication), et des membres observateurs. Un délégué général est chargé, sous le contrôle du président, de la gestion et de l’administration de l’association, conformément aux instructions et décisions du conseil d’administration.

Le Conseil désigne également les personnalités qui composent le collège des votants. En 2013, ce dernier pour l’émission de variétés était constituée de 600 professionnels répartis entre 40 % d’artistes (interprètes, musiciens, auteurs, compositeurs…), 40 % de professionnels de la production musicale et 20 % d’autres professionnels de milieux proches du monde de la musique (agents d’artistes, disquaires, critiques musicaux, programmateurs de radios…).

Le succès commercial n’apparaît pas comme un facteur déterminant d’éligibilité, même si les artistes primés rencontrent la plupart du temps le succès populaire. Depuis quelques années, certains trophées sont d’ailleurs décernés par le public, par le biais de votes par SMS et, depuis 2009, par internet : la Victoire du groupe ou artiste révélation du public de l’année et celle de la Chanson de l’année.

Actuellement, le Président des Victoires de la Musique est Laurent Didailler (qui est par ailleurs le directeur général de la maison de disque PIAS France).

Les Membre de l’Association des Victoires de la Musique

L’Association est composée de 27 membres :

  • 16 organisations de la filière musicale, réparties en 4 collèges
    • le collège des auteurs, compositeurs, éditeurs dont la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique)
    • le collège des artistes interprètes dont l’ADAMI (Société pour l’Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes) ou la SPEDIDAM (Société de Perception et de Distribution des Droits des Artistes Interprètes de la Musique et de la Danse)
    • le collège des producteurs phonographiques dont la SCPP (Société Civile pour l’Exercice des Droits des Producteurs Phonographiques) ou le SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique)
    • et le collège des producteurs de spectacles dont le SNES (Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles)
  • le Ministère de la Culture et de la Communication
  • 5 membres associés
  • 2 membres observateurs

Qui sont les membres de l’Association des Victoires de la musique? Voir le site du SNEP.

Les actions du SNEP sont définies par son conseil syndical composé de 6 membres, désignés lors de l’Assemblée Générale.

Les dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France ont été élus en juin 2018 pour un mandat de deux ans.

Une statue de Greta Thunberg jette le trouble dans une université anglaise

L’oeuvre n’apporte rien, ni à l’art, ni à l’environnement.

Baptisée ‘Make a Difference’, l’œuvre en bronze est la première statue en taille réelle de Greta Thunberg

L’inauguration d’une statue de la figure éphémère du mouvement contre le réchauffement climatique, Greta Thunberg, a suscité une polémique au sujet des fonds qui lui ont été consacrés. Sans aucun attrait, la statue a été réalisée par l’artiste Christine Charlesworth pour l’université de Winchester (dans le sud de l’Angleterre).

La pièce de bronze vient d’être dévoilée par l’université de Winchester dans le sud-ouest du pays, mais cette première mondiale agace, jusque parmi les soutiens de la jeune ayatollah de l’écologie.

Greta Thunberg ne fait l’unanimité ni en vrai, ni en faux et, de ce point de vue, sa statue lui cirrespond parfaitement. L’université a bien conscience qu’il s’agit d’une « figure controversée » et se dit « favorable à un débat raisonné » mais, pour Alice, étudiante, il n’y a pas de débat : « C’est évidemment une personne importante mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de la mettre sur un piédestal quand elle milite pour ce qu’elle pense être bien. Cette statue est sans intérêt. »

L’investissement n’a pas été concerté.

Doigt accusateur ou intrusif ?

Tout en exprimant son admiration pour Greta Thunberg, le syndicat étudiant a dénoncé le montant consacré à la statue, près de 24.000 livres Sterling, demandant que la même somme soit allouée aux services de soutien aux étudiants.

Ce bronze intitulé « Faites la différence » est un appel à l’engagement, mais ce n’est donc ni le choix de Greta Thunberg ni le message qui sont contestés sur le campus mais principalement le coût de cette œuvre d’art : 28.000 euros. « Le problème, c’est que nous sommes dans une année de Covid, d’austérité et cette université a menacé de supprimer des emplois, indique Simon Buxley maîtres de conférences et représentant du syndicat universitaire. Plusieurs de mes collègues ont dû réduire leur nombre d’heures pour que la fac fasse des économies. Dans ce contexte, cette statue ressemble un peu à une gifle. »

« Cet argent aurait pu être utilisé pour l’environnement »…

Les étudiants sont sur la même ligne, dans cette année compliquée pour nombre d’entre eux. Des cours à distance parfois dans de petits logements, des frais de scolarité pourtant inchangés, une morosité générale…

Ce bronze, c’est du gaspillage, gronde Jasmine : « Je pense que c’est totalement inutile. Cet argent aurait pu être utilisé pour l’environnement, ce que Greta aurait probablement encouragé davantage. »

L’université de Winchester avait commandé cette statue, il y a deux ans dans le cadre d’une rénovation plus générale et pour affirmer son engagement écologique. « Nous restons plus que jamais engagés dans le soutien des étudiants. Nous dépensons des millions chaque année pour leur bien-être. Ces financements ou ceux pour le personnel n’ont pas été affectés par cette statue, » a prétendu Sam Jones, le vice-président, sans admettre qu’elle n’a aucune valeur artistique, ni marchande.

Greta Thunberg a été prévenue, sans que l’on sache ce qu’elle en pense. L’université adorerait qu’elle vienne poser à côté de sa statue.

Saint-Denis: des étudiants occupent le théâtre Gérard Philippe

Ils réclament la réouverture des lieux culturels.

Depuis lundi 15 mars 2021, le théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), commune socialiste, est occupé par des étudiants en art pour qui la manière forte, plutôt que le dialogue et la résilience, est le mode d’exmression. S’attribuant une mission nationale, ils exigent la réouverture des lieux culturels de France.

« Mouvement étudiant pour la réouverture des lieux culturels », le collectif « Théâtres Fantômes » dit saisir « une opportunité tragique ».

Julie Deliquet, 40 ans, metteuse en scène, a été nommée par le ministre de la Culture, Franck Riester, en mars 2020, juste avant le confinement, à la tête du Théâtre Gérard-Philipe, centre dramatique national (CDN) et exemple de décentralisation théâtrale à la française à Saint-Denis. Elle n’avait jamais dirigé de théâtre, mais la compagnie, créée en 2004, a multiplié les ateliers et initiatives pour continuer à jouer, avec le soutien de son collectif In Vitro (66, rue Notre-Dame de Nazareth,

Paris 3e) qu’accueillit en résidence le Centre hospitalier de Saint-Denis, dans le cadre du Laboratoire de résidences territoriales d’artistes en milieu hospitalier, dans le cadre d’un dispositif expérimental initié par la Drac Ile-de-France et l’Agence régionale de santé en 2017.

« C’est un geste fort et symbolique. On en a assez d’écouter le gouvernement et maintenant on souhaite reprendre nos droits. C’est un acte de désobéissance civile », présente Kenza Moumou, porte-parole du mouvement. Pour elle, la décision du gouvernement de rouvrir les lieux de cultes et non les théâtres est « clownesque ». « Nous sommes en colère et révoltés ! ».

Occupation 24h/24

Depuis lundi 15 mars 2021, le théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est occupé par des étudiants en art. Ils réclament la réouverture des lieux culturels.

Pour investir le théâtre Gérard Philippe, les étudiants ont trouvé une oreille attentive auprès de la direction du lieu. Certains soupçonnent au contraire que la direction les a mobilisés.

La directrice n’a opposé aucune résistance à l’occupation, « sans l’autoriser pour autant »! « Nous sommes des étudiants pacifiques », précise Kenza Moumou, une Orléanaise.

Lancé le 4 mars à Paris, avec l’occupation du théâtre de l’Odéon, le mouvement d’occupation des théâtres prend aujourd’hui de l’ampleur et se répand partout en France. 

Plus de 30 théâtres en France sont occupés par des techniciens, des artistes et des étudiants en école d’art dramatique. C’est le cas du théâtre de la Colline, occupé depuis mardi 9 mars 2021 dans le… 20ème arrondissement de Paris.

Depuis, ce centre – subventionné par la commune, le département, la région et le ministère – est de nouveau théâtre ou cluster politique sans alibi depuis fin octobre 2020 et la fermeture des lieux culturels. Assemblées générales, repas, actions militantes, le lieu est occupé 24 heures sur 24: une sorte de ZAC urbaine. « La culture est au bord de la mort, mais cette crise c’est une opportunité tragique pour réfléchir à l’avenir du théâtre et du monde », projette Kenza Moumou, décidément en pointe.

« On cherche vraiment à décentraliser le mouvement et montrer que ce n’est pas juste une affaire parisienne. Le théâtre a une image d’entre-soi alors que la jeunesse souhaite construire un théâtre populaire, avec plus d’ethnicités et de parités. » (Kenza Moumou, porte-parole du collectif)

Mobiliser les étudiants, une stratégie classique

Des étudiants de la Sorbonne Nouvelle (Pôles Sorbonne et Censier, fortement marqués à gauche), à l’instar de Kenza Moumou, sont à l’origine du collectif qui occupe le théâtre de Saint-Denis. « L’occupation est toute jeune et date de seulement quatre jours, mais nous avons déjà des étudiants de Paris 8 [l’université de Saint-Denis !] qui s’insèrent dans la mobilisation », raconte Kenza Moumou: est-elle de ces activistes de l’UNEF islamo-gauchiste?

Pour ces étudiants, l’occupation est également un cri d’alarme sur leurs conditions. « On est dans une vraie détresse. Depuis le début de la crise, notre discipline est impactée. Voir des spectacles fait parti de notre formation et aujourd’hui, c’est du vent ! Et nos petits boulots, dans les billetteries et le placement sont à l’arrêt », fulmine l’étudiante.https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=actufr&dnt=true&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1372240021311328258&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Factu.fr%2File-de-france%2Fsaint-denis_93066%2Fsaint-denis-le-theatre-gerard-philippe-occupe-par-des-etudiants_40305412.html&siteScreenName=actufr&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=500px

A Rosny-sous-Bois, l’espace Georges Simenon est également occupé depuis le 15 mars. A Montreuil, c’est au tour du théâtre de la Noue d’être occupé depuis ce mercredi 17 mars. Pour Kenza Moumou, cela ne fait aucun doute, « c’est parti pour durer et le mouvement augmente ». 

Le racisme du cinéma français dénoncé par des actrices noires ou métisses

Les femmes noires égocentrées se victimisaient déjà en 2018

Le cinéma africain est-il exemplaire dans le traitement
Ode la femme blanche?

La cérémonie des César 2021 a démontré un militantisme vulgaire et ringard, un auto-avilissement public de la femme blanche qui souligne les incohérences du milieu (et de son rapport ambigü à la pub sexiste qui fait vivre tous ses acteurs) à l’encontre des abus sexuels et viols   qu’ils aient été subis ou provoqués.

Seize comédiennes noires et métisses qui ont monté les marches à Cannes le 11 mai ont essentialisé leur couleur, épinglant dans un livre (paru le 3 mai 2018) les clichés, plaisanteries douteuses, voire carrément racistes, entendus dans l’exercice de leur microcosme professionnel. Comment ont-elles fait pour ne subir aucun harcèlement en Afrique noire ou/et arabo-musulmane ?

Ce que les seize Noires envient
à la Blanche, une rouge et… noire?

‘Noire n’est pas mon métier’ monte en épingle la sottise ordinaire dans un milieu qui se pense culturel.

« Heureusement que vous avez les traits fins »« vous parlez africain ? »« trop noire pour [jouer] une métisse »« pas assez africaine pour une Africaine », telles sont les réflexions entendues par Nadège Beausson-Diagne (Bienvenue chez les Ch’tisBrillantissime), une des comédiennes livrant son témoignage. Dans ce recueil, témoignent également l’ex-Miss France Sonia Rolland, la comédienne Eye Haïdara, nommée aux César pour son rôle dans Le Sens de la fête, ou encore Assa Sylla, révélée dans Bande de filles avec Karidja Touré.

« L’imaginaire des productions françaises est encore empreint de clichés hérités d’un autre temps », estime l’actrice Aïssa Maïga (Il a déjà tes yeux), à l’initiative du livre. « Les choses évoluent mais tellement lentement », affirme-t-elle, dénonçant une « sclérose »« Le sursaut que j’attends pour une représentation plus juste n’ayant pas lieu, j’ai besoin de m’exprimer. »

Le défaut de statistiques raciales en France profite aux victimaires

« Notre présence dans les films français est encore trop souvent due à la nécessité incontournable ou anecdotique d’avoir un personnage noir », rappelle celle qui s’interroge sur la faible présence d’actrices noires « dans ce pays pourtant métissé qu’est la France ».

Rôles d’infirmières proposés à la pelle

Des rôles d’infirmières proposés à la pelle à Firmine Richard (Huit femmesLa Première Etoile) – ils lui ont permis de percer au cinéma et correspondent à la réalité de terrain dans le milieu hospitalier –  à ceux d’avocates pour lesquels on ne pense pas à une actrice noire – la Guadeloupéenne est néanmoins n°5 sur la liste « Europe fraternelle » menée par la Guyanaise Christiane Taubira pour le Parti radical de gauche, par communautarisme ? – , le livre recense, sans donner de noms, mais avec l’envie de faire bouger les lignes, les réflexions entendues lors de castings, par exemple.

Une mobilisation qui n’aurait probablement pas eu lieu sans le mouvement #metoo et la libération de la parole des femmes qui s’est ensuivie. « J’ai été imprégnée par l’air du temps. La preuve que les choses évoluent est qu’on sort les cadavres du placard », confirme d’ailleurs Aïssa Maïga, née au Sénégal et militante du collectif 50/50 (ou collectif 5050 pour 2020), association pour la promotion de l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel.

Elle fait partie du jury des Y’a bon awards 2012, une cérémonie satirique créée par Rokhaya Diallo qui décerne des trophées en forme de banane à des individus pour des propos que l’association considère comme racistes ou discriminants.

Les seize comédiennes étaient à Cannes pour exposer leur démarche et fouler le tapis rouge. « C’est important d’y être pour interpeller le public français et les media étrangers car la France est un pays regardé », poursuit l’actrice, révélée en 2005 par deux réalisateurs blancs (Cédric Klapisch et Claude Berri), puis faite chevalière des Arts et des Lettres (2009)
et chevalière de l’ordre national du Mérite (2018), par deux présidents aussi métis que Obama est noir.

En mars 2021, dans le prolongement de sa réflexion sur les discriminations subies par les actrices noires et du livre collectif Noire n’est pas mon métier, Aïssa Maïga coréalise avec Isabelle Simeoni le film documentaire Regard noir.

Le doc revient sur la difficulté d’accès à des rôles non racisés, sur le double plafond de verre pour les comédiennes noires, sur les assignations de genre cinématographique pour les interprètes noirs (la comédie ou le drame social) ou sur la nécessité, pour décrocher des rôles, de correspondre à l’image que les Blancs se font d’une minorité.

La question de la représentation des Noirs au cinéma s’était invitée sur la Croisette lors de la master class de Ryan Coogler, le réalisateur américain de Black Panther, premier film de super-héros Marvel noir qui multiplie les records au box-office, dépassant d’ores et déjà Titanic.

Ce film est un acte de résistance face au mouvement culturel et politique régressif alimenté en partie par le mouvement nativiste blanc. Les thèmes abordés par le film remettent en question les préjugés institutionnels, ses personnages s’attaquent aux oppresseurs et son récit inclut des perspectives prismatiques sur la vie et la tradition des Noirs. 

« Il n’y a pas tant de films que ça sur la présence de l’homme noir dans les images du cinéma américain, mais il y a eu celui-là. C’est un film pierre de touche », avait estimé Thierry Frémaux, le délégué général qui se revendique de la gauche non communiste, singulièrement écologiste radicale, avec tout ce qui va avec (LGBT, féminisme, multiculturalisme ou antiracisme racisé).

Islamo-gauchisme : le rappeur Médine porte plainte contre Aurore Bergé

Le rappeur a le soutien de Mediapart qui le relaie

La députée LREM avait qualifié le plaignant, le 18 février, à la télévision, de “rappeur islamiste”.

L’affaire se réglera donc au tribunal. D’après une information relayée par Mediapart, le 23 février, le rappeur Médine porte plainte contre la députée LREM des Yvelines, Aurore Bergé, pour « diffamation publique envers un particulier ».

Un rappeur « qui appelle au meurtre »

Le 18 février, sur LCI, alors qu’on l’interrogeait sur le danger de « l’islamo-gauchisme » pour la République, l’élue avait qualifié de « rappeur islamiste ». le Havrais, de son nom complet Médine Zaouiche. Elle avait rappelé que Médine, qui a donné une conférence à… l’Ecole normale supérieure, y avait dit qu« il faut tuer les laïcards ».

« Nous sommes les gens du Livre

Face aux évangélistes d’Eve Angeli

Un genre de diable pour les anges de la TV Reality

Je porte la barbe, j’suis de mauvais poil

Porte le voile, t’es dans de beaux draps

Crucifions les laïcards comme à Golgotha

Le polygame vaut bien mieux que l’ami Strauss-Kahn » (extrait)

Aurore Bergé se référait à un morceau spécifique du rappeur, intitulé « Don’t laïk » sorti en 2015. « Est-ce légitime qu’une école aussi prestigieuse que l’ENS donne la parole à celui qui appelle au meurtre ? », s’était interrogé la parlementaire.

Pour Médine, « c’est la fois de trop », a-t-il indiqué dans les colonnes de Mediapart, Il s’y victimise, jugeant qu’Aurore Bergé a voulu lui « coller une idéologie qui n’est, bien sûr, pas la (s)ienne ».

« Au croisement entre le voyou et le révérend

Si j’te flingue dans mes rêves j’te demande pardon en me réveillant

En me référant toujours dans le Saint-Coran

Si j’applique la Charia les voleurs pourront plus faire de main courante

Ils connaissent la loi, on connaît la juge » (extrait)

Il assure aussi, classiquement, que la citation que lui reproche la députée de la majorité a été sortie « de son contexte », et estimant de surcroît que le titre musical en question fait, au contraire, l’éloge de la laïcité. « Le morceau est une succession d’absurdités, d’oxymores. Cela correspond à un type d’écriture qui exacerbe les choses », fait valoir Médine, ajoutant que « La finalité [est] d’exorciser la laïcité et lui redonner ses lettres de noblesse ». Comment? C’est ci-dessous:

A vous de juger (sauf si vous n’êtes pas apte à comprendre le conférencier trié par l’ENS sur le volet des grands penseurs contemporains:

« Ils [les laïcards] n’ont ni Dieu ni maître à part Maître Kanter
Je scie l’arbre de leur laïcité avant qu’on le mette en terre
Marianne est une femen tatouée « Fuck God » sur les mamelles
Où était-elle dans l’affaire de la crèche?
Séquestrée chez Madame Fourest
Une banane contre le racisme, du jambon pour l’intégration
Pour repousser les nazislamistes
On ferme les portes de l’éducation
« Ah bon? Pardon patron, moi y’a bon »
Vas-y Youss’, balance le billet
J’mets des fatwas sur la tête des cons
Religion pour les francs-maçons, catéchisme pour les athées
La laïcité n’est plus qu’une ombre entre l’éclairé et l’illuminé
Nous sommes épouvantail de la République
Les élites sont les prosélytes des propagandistes ultra laïcs
Je me suffis d’Allah, pas besoin qu’on me laïcise
Ma pièce de boeuf Halal, je la mange sans l’étourdir <br>A la journée de la femme, j’porte un Burquini
Islamo-racaille c’est l’appel du muezzin<br>Ta barbe, rebeu, dans ce pays c’est Don’t Laïk<br>Ton voile, ma sœur, dans ce pays c’est Don’t Laïk
Ta foi nigga dans ce pays c’est Don’t Laïk
Madame monsieur, votre couple est Don’t Laïk
On ira tous au paradis, tous au paradis on ira<br>On ira tous au paradis, tous au paradis incha’Allah
On ira tous au paradis, tous au paradis on ira
On ira tous au paradis, enfin seulement ceux qui y croient<br>Que le mal qui habite le corps de Dame Laïcité prononce son nom
Je vous le demande en tant qu’homme de foi
Quelle entité a élu domicile dans cette enfant vieille de cent-dix ans?
Pour la dernière fois ô démons
Annoncez-vous ou disparaissez de notre chère valeur
Nadine Morano, Jean-François Copé, Pierre Cassen et tous les autres
Je vous chasse de ce corps et vous condamne à l’exil pour l’éternité
Vade retro satana [satanas?]

Alors qu’ils sont la cible de la « diffamation publique » du rappeur, comptez le nombre des mécréants qui, dans ce pays, sont désignés à la colère fanatique des quartiers: incitation à la haine raciale, religieuse ou politique?
Séparatisme islamiste à chaque exemple des différences accumulées qui creuse la fracture sociale. Médine soutiendra-t-il devant le juge que ses textes oeuvrent au vivre ensemble ?

Macron veut « criminaliser les relations sexuelles entre un adulte et un mineur de 15 ans »

A la remorque de #MeTooInceste, Macron a oublié l’adolescent séduit qu’il a été

« Nous devons trouver les moyens juridiques pour criminaliser les relations sexuelles entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans, » a promis Adrien Taquet, secrétaire d’Etat à l’Enfance, invité dans la matinale d’Europe 1 mardi 19 janvier. Cette revendication émerge alors que les témoignages sur l’inceste affluent un peu partout sur les réseaux sociaux depuis la publication du livre de Camille Kouchner, fille de Bernard, La Familia grande. 

Editeur La Martinière,
co-actionnaire la Caisse des Dépôts
(actionnaire Etat français)

Dans ce livre, l’auteure accuse son beau-père, Olivier Duhamel, d’attouchements sur son frère jumeau Antoine, alias Victor dans le livre, à l’adolescence.

1971: André Cayatte et Pierre Dumayet ne portent aucun jugement moral, excepté sur les détracteurs

« Ce sont des choses sur lesquelles nous travaillons en ce moment. Et sur lesquelles nous allons prendre des décisions, » assure Adrien Taquet, 44 ans, père de deux enfants.

Gabrielle Russier, professeure  de lettres, se suicide le 1er septembre 1969

« Il y a une asymétrie entre un enfant, en termes de développement affectif, émotionnel, et un adulte », a encore expliqué le secrétaire d’Etat. « En ce qui concerne l’inceste, on est dans le cadre d’une cellule familiale où effectivement les phénomènes d’emprise, de conflits de loyauté, sont bien plus importants que dans d’autres cadres », a expliqué l’ancien député des Hauts-de-Seine.

1971: Aznavour a applaudi
Randonnée Ski Découverte de Martigues

Marcher est dans notre Nature

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Blog satirique et indépendant d'actualité politique française et d'opinion