Pancartes anti-migrants : la maire écolo de Besançon porte plainte pour cyberharcèlement

Deux militantes Nemesis qualifiées de « raid »

La maire de Besançon Anne Vignot a annoncé, ce vendredi 12 avril, qu’elle porte plainte pour cyberharcèlement « d’une extrême violence ». C’est une première plainte de l’élue après que des pancartes anti-clandestins ont été brandies dimanche dernier lors du carnaval de sa ville.

Le 7 avril 2024, dans le cadre du Carnaval de Besançon, des militantes féministes du collectif  Nemesis, qualifié d’extrême droite au motif qu’il n’est pas internationnaliste aurait  « perturbé le défilé en brandissant deux pancartes associant sans nuance les termes ’immigrés’ et ’violeurs’ », a accusé l’élue écologiste dans un communiqué. « Ces propos essentialisants, qui constituent des incitations à la haine envers les étrangers, m’ont conduit à déposer plainte le même jour pour incitation à la haine raciale », a-t-elle indiqué, la maire écologiste faisant l’amalgame raciste entre violeurs et hommes de couleur, essentialisant tous les étrangers comme violeurs.

La maire monte en neige ce qui n’est qu’opposition démocratique.

Titulaire d’un bac G (commercial), la maire entre en politique et se retrouve diplômée d’un DEA de …géographie, délivré par l’université de… Franche-Comté à Besançon. En 1984, elle est cooptée au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), mais si, d’abord, modestement, en tant que technicienne, puis elle y est bombardée ingénieure de recherche : un bac G, mais surtout la politique, mène à tout.

Dès la fin d’après-midi, la maire écologiste de la ville Anne Vignot a indiqué sur X, à propos des deux redoutables membres du « raid »: « Elles s’affichent sans difficulté, de manière totalement décomplexée, au cours d’une manifestation dans laquelle elles bénéficient d’un public important. Elles veulent alimenter la haine contre les migrants. C’est immonde. C’est scandaleux et c’est incroyable de vivre ça en France », a déploré l’élue, avec force adjectifs outranciers incitant à la haine de l’opposition.

Des tombereaux d’injures et de menaces

« A l’annonce de ce dépôt de plainte, j’ai subi un harcèlement ciblé et coordonné d’une extrême violence sur les réseaux sociaux. Au-delà des outrages me visant en ma qualité de maire, ou des appels à commettre des crimes à mon encontre, dont des menaces de viol, j’ai reçu des centaines d’injures et propos haineux ou dégradants », a encore indiqué la maire. On notera qu’elle juge que les injures vont au-delà des menaces de mort !

Le journal local L’Est républicain (groupe EBRA, contrôlé par le  Crédit Mutuel) avait notamment publié dans la semaine certains de ces messages pour alerter sur leur violence. On pouvait lire « Sois patiente, tu seras tondue à la Libération » ou encore « Saute dans un cercueil qu’on en finisse immondice ». « Ces attaques ciblées m’ont conduit[e] à déposer plainte afin que les responsables de ce raid soient identifiés et poursuivis », a ajouté l’élue.

Une des militantes ayant brandi une pancarte dimanche, étudiante en filière Administration économique et sociale âgée de 19 ans, a été placée en garde à vue mardi durant plusieurs heures avant d’être relâchée. Une autre jeune femme devait être entendue ultérieurement.

L’extrême droite locale en roue libre

Cette plainte d’Anne Vignot intervient alors que l’extrême droite locale continue d’attiser la haine dans ce dossier. Jeudi, des élus RN ont brandi des pancartes identiques à celles des militantes d’extrême droite en pleine séance du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, pour soutenir les deux jeunes femmes. Une action qui, là aussi, a conduit la présidente PS de l’institution, Marie-Guite Dufay, à porter plainte pour « incitation à la haine ».

Plus tard, la responsable socialiste a également dénoncé l’usage par un de ces élus d’une « expression empruntée au vocabulaire nazi », le mot « Untermensch », « sous-homme » en allemand, dans l’hémicycle.

« Un des conseillers régionaux du parti d’extrême droite a même utilisé une expression empruntée au vocabulaire nazi », s’est encore alarmée Anne Vignot. « Je dénonce cette action honteuse qui vise, sous couvert d’un prétendu droit illimité à la liberté d’expression, à transformer nos assemblées délibérantes en caisses de résonance de la haine contre les immigrés. »

Un ras-le-bol ancien

« 46 femmes auraient pu être épargnées si les OQTF avaient été appliquées en 2023 », un fait que la maire ne saurait entendre.

« Vous mentez Anne Vignot », a rétorqué dans un tweet le collectif, qui persiste et affirme que « ce n’est pas un message haineux, c’est la pure vérité ». Dans une réponse plus frontale encore, la directrice du collectif, Alice Cordier, renchérit : « Oui, nous avons appelé à l’expulsion des violeurs qui sont étrangers. Vous vous opposez à cela Anne Vignot ? ».

Dès la fin d’après-midi, la maire écologiste de la ville a écrit sur X : « Elles s’affichent sans difficulté, de manière totalement décomplexée, au cours d’une manifestation dans laquelle elles bénéficient d’un public important. Elles veulent alimenter la haine contre les migrants. C’est immonde. C’est scandaleux et c’est incroyable de vivre ça en France », a déploré l’élue, impliquée dans l’arrêté anti-mendicité que le maire PS Jean-Louis Fousseret a signé sans l’avoir mis aux voix de l’assemblée municipale, lorsqu’elle était adjointe. Plusieurs associations d’accueil et d’insertion des sans-abris l’avaient contesté en justice.

A Besançon, l’association avait déjà été visée par une plainte sans fondement pour « incitation à la haine » en novembre dernier, rappelle l’Est Républicain, qui ne distingue pas non plus haine et refus de l’immigration incontrôlée. Elle avait été déposée par l’Université de Franche-Comté, après la découverte de tags du même slogan : « Libérez-nous de l’immigration ». Cette plainte est à ce jour « en voie de classement ».

Strasbourg: un commerçant refuse une intérimaire voilée

L’islamisme offensif reste invisible et inaudible de la macronie à oeillères

Les réseaux sociaux se sont enflammés comme l’amadou au vu d’images d’un gérant à Strasbourg refusant une mission à une intérimaire voilée: « On est en France, madame ! Vous prenez vos affaires et vous partez ! » 

La séquence a été tournée dans un magasin de chaussures italiennes à Strasbourg.Sur les images, on peut voir le directeur du magasin refuser une intérimaire portant un voile. « Là, on est sur un lieu privé. Donc vous récupérez vos affaires… », a-t-il déclaré à la provocatrice voilée. Cette dernière l’a alors invité à « appeler l’agence qui l’a fait venir ici ».

 » Si je vous demande de sortir, vous sortez ! Vous n’avez pas la tenue adéquate. Je ne peux pas vous garder, si vous ne souhaitez pas garder la tenue adéquate…. », a poursuivi le directeur.

« Vous déformez mes propos ! Vous me dites de partir parce que j’ai le voile », a indiqué la jeune femme. « On est en France madame. C’est dans la loi… », a ajouté son interlocuteur.

« Liberté, égalité, fraternité. Sur mon contrat, ce n’est pas écrit que je ne dois pas mettre le voile », a argumenté l’intérimaire, méprisante des lois de ce pays, avant de prendre ses affaires et de quitter la boutique.

Passant le relais à la pègre endogène comme exogène:

Le site internet JeuxVideo appartient à Webedia qui possède 3blackdot, Académie du Goût, easyVoyage (véritable media voyage, « de l’inspiration à la conversion », sic), ELEPHANT, IDZ Prod, Jellyfish (experts du digital), Livres et communication, Partoo (éditeur de logiciels), Pour de bon, Semantiweb, The Boxoffice Company (Allociné (qui a « dopé » la sortie des Nouvelles Aventures d’Aladin), BoxOffice…), etc.

Macron et Marc Ladreit

Et l’actionnaire unique est Fimalac, dont le propriétaire est un proche de François Hollande, puis de Macron, Marc Ladreit de Lacharrière, associé à une filiale d’Engie. Il a plaidé coupable pour avoir fait bénéficier Penelope Fillon d’une rémunération contraire à l’objet social de la Revue des Deux Mondes.

Les trolls dans toute leur splendeur
Militant communautariste
Diffuseur de fake news, au même titre que le voile serait une prescription du coran..

Des nuances dans le milieu :

Paris 2024 : Aya Nakamura, choisie par Macron pour chanter à la cérémonie d’ouverture des JO

Macron a imposé la chanteuse franco-malienne née au Mali

Aux Victoires de la musique 2024

Aya Nakamura participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 en puisant dans le répertoire d’Edith Piaf, selon L’Express. Il se serait personnellement chargé de l’auditionner, en quelque sorte, le 19 février dernier, en toute discrétion à l’Elysée. Parce qu’il est aussi musicien.

« Quels chanteurs ou quelles chansons du répertoire français comptent pour vous ? », lui a ainsi demandé le chef de l’EtatCe à quoi Aya Nakamura, sacrée artiste féminine de l’année aux dernières Victoires de la musique, a répondu qu’elle aimait « beaucoup Edith Piaf ». « Ravi », indique L’Express, le président lui a alors conseillé de chanter ce qu’elle aimait « le jour J ».

Ambassadrice de la culture française

La cérémonie d’ouverture sera orchestrée par le metteur en scène Thomas Jolly. « La France, c’est à la fois Edith Piaf, mais aussi (le rappeur) Jul, (la cantatrice) Natalie Dessay. C’est tout un tas de genres musicaux. La France, c’est le fromage, mais aussi le bretzel, le couscous. C’est tout un tas de diversité. L’idée est de redire que la France est un récit qui s’enrichit en permanence », expliquait, il y a quelques semaines, le directeur artistique des cérémonies olympiques et paralympiques, Thomas Jolly. Sur France Inter, il avait laissé entendre que les Daft Punk pourraient participer à l’ouverture des Jeux olympiques, vendredi 26 juillet sur la Seine. 

A l’Elysée, on souligne que la cérémonie d’ouverture des JO doit refléter « l’universalisme des valeurs françaises », rapporte L’Express. Et la plus grande star française du RnB dans le monde, qui a conquis la planète avec son tube Djadja, revendique sa double culture. « Je peux comprendre que certains se disent : pour qui elle se prend celle-là, à nous narguer avec notre langue française ? Mais c’est important d’accepter la culture des autres et moi, j’ai une double culture », confiait Aya Nakamura. Triple? Aya s’est choisi le nom de Nakamura en référence au personnage japonais Hiro Nakamura, capable de voyager dans l’espace-temps. Son nom de naissance est Aya Coco Danioko et elle est mère de deux enfants : Aïcha, née il y a sept ans d’une précédente relation, et Ava (5 mois), fruits de ses amours avec son ex-compagnon Vladimir Boudnikoff.

Elle a acquis la nationalité française en 2021

Dans la nuit du 6 au 7 août 2022, une altercation éclate entre Aya Nakamura et son conjoint et producteur Vladimir Boudnikoff. Ils sont placés en garde à vue, puis renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « violences réciproques sur conjoint » avec ITT de moins de 8 jours. Le 23 février 2023, Aya Nakamura est condamnée à 10.000 euros et Vladimir Boudnikoff à 5.000 € d’amende.

Ambassadrice française ou ennemie de la langue française ?

Pour certains, elle est le symbole de notre décadence culturelle et linguisitique. Ils dénoncent un « grand remplacement lexical » dont Nakamura serait coupable en imaginant un cours dans un collège en 2050. « Aujourd’hui, nous allons étudier un monument de la néo-poésie française annonce un professeur fictif. Malgré les nombreux obstacles (misogynie patriarcale, islamophobie d’Etat et racisme systémique), cette jeune racisée, hétéro-cis-genre, non-queer, fléxitérienne et musulmane, réussira à insuffler une âme nouvelle à une langue française moribonde ». A Marianne, l’un des contributeurs s’est épanché avec ironie sur la « langue de la chanteuse », « réservée aux initiés tant son contenu est, lit-on, ‘sibyllin’, voire ‘cryptique' ». Et de trancher, avec vigueur : « Elle fait régner le vide à l’intérieur même de ses textes. Et le monde entier s’extasie ».

Elle déboussole les féministes. « Si l’on se penche sur les textes des chansons d’Aya, sur ses déclarations ou agissements, sur les propos tenus par son entourage, on peut saisir quelques éléments qui tracent les contours d’un système de valeurs, décryptent certains. On perçoit d’abord une définition et une représentation particulière, somme toute assez traditionnelle, du masculin, et du féminin, et des rapports de genre : la femme est sexy, pulpeuse, fortement sexualisée, objet de désir de l’homme, jalouse, tandis que l’homme est viril, puissant, musclé, fort… Toutefois, cette figure de la féminité se combine avec une image plus virile de la femme, de caractère, de poigne, qui peut, dans ses chansons, entrer en conflit avec ses rivales féminines, son homme volage, ou, dans la vie cette fois, des journalistes ou membres de son entourage professionnel ». Elle tabasse les mecs.

A ce « rapport trouble avec la féminité » et la domination masculine, s’ajoute un « narcissisme » souligné, une image de femme travailleuse, visible notamment dans son titre Biff (« Il croit être dans ma trajectoire, oh il est chou/J’fais mon biff et j’me débrouille toute seule/Ce que j’ai, je l’ai gagné toute seule »), « une agressivité assumée dans les rapports sociaux, bien loin de la culture de l’excuse, ou de l’idéologie de la bienveillance, aux antipodes des normes de la culture bourgeoise traditionnelle ». Une rebelle, Aya, « dans son comportement » (Journal Intime, 2017). « Elle s’impose quoi ! », reprend Sarah, jeune fan de l’artiste.

Ce qui déplaît, c’est son français dénaturé. Trop peu français, trop métissé pour certains, vide, pour d’autres. « On attend des choses d’elle qu’on ne devrait pas attendre, s’agace la linguiste Aurore Vincenti, auteure de ‘Les mots du bitume : de Rabelais aux rappeurs, petit dictionnaire de la langue de la rue’. Elle ne prétend pas faire de la littérature, elle fait de la musique, des tubes, elle fait sonner des mots ».

Faut-il pour autant maltraiter la langue. « C’est une œuvre très contemporaine. Ses chansons reflètent une certaine mixité, un multiculturalisme. Elle emprunte des mots à de l’argot, à des dialectes, elle utilise des anglicismes et elle mélange parfois le tout pour en former de nouveaux. » C’est ce qui bouscule certains, légitimement. Macron a opté pour une contre-culture.

Autre polémique concernant un projet de village saoudien… aux Invalides

Interrogée sur le sujet mercredi lors des questions au gouvernement, la secrétaire d'Etat aux Anciens combattants est restée évasive.

L’installation pendant quatre mois d’un village olympique saoudien aux Invalides, lieu emblématique des armées françaises à Paris, est à l’étude et suscite l’opposition de députés de droite qui ont interpellé le gouvernement.

« Il y a des discussions en cours à la demande des Saoudiens. Elles se font moyennant des conditions très strictes que les Saoudiens n’ont pas encore acceptées, qui doivent permettre d’assurer la sécurité du site, la solennité du lieu, la tranquillité des pensionnaires de l’Institut national des Invalides (INI) » qui héberge des blessés de guerre et d’anciens combattants, a déclaré à l’AFP le ministère des Armées, en précisant que « les indemnités de mise à disposition seront reversées au musée de l’Armée et à l’INI ».

Ces subventions dont la majorité d’Anne Hidalgo prive les Parisiens

Ville de Paris, surendettée, finance des associations controversées, voire anti-françaises

Des euros par milliers sont dispersés sur des structures sans liens avec les Parisiens et parfois hostiles, comme cette association . L’équipe municipale NUPES de Paris a une manière partisane et mondialiste de dépenser l’argent public. Petit florilège qui devrait stupéfier le contribuable.

L’ambiance est électrique dans la majorité municipale. Le dernier conseil de Paris qui a eu lieu entre le mardi 6 et le vendredi 9 février a encore apporté sa couche supplémentaire de polémiques. En cause, certaines subventions. Si quelques-unes peuvent faire grincer, d’autres sont carrément provocantes, dans un climat général délétère : hausse des impôts, fuite des classes moyennes, fermeture des écoles faute d’élèves, TahitiGate, guerre larvée entre Anne Hidalgo et son premier adjoint Emmanuel Grégoire, etc

Un gaspillage déjà dénoncé
en 2019, au profit d’une association (Les indigènes de la République) et d’un parti (PIR) anti-français ou de la FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tous·te·s les immigré·e·s regroupant différentes associations de solidarité avec tous·te·s les immigré·e·s en France). 

Ecoféminisme en Colombie, Karaté solidaire à Madagascar, rucher pour « femmes leaders » au Togo…

La Mairie de Paris a le cœur sur une main et l’autre dans la poche du contribuable, puisqu’elle a décidé de verser 80.000 euros à des associations qui n’ont aucun rapport avec la capitale. Si cela est fort généreux, la plus-value apportée aux Parisiens est plus que douteuse et la dette d’autant plus alourdie.

La grande gagnante est sans conteste l’association Quartiers du monde présente au Maroc et en Amérique Latine (où elle accompagne les associations et les responsables institutionnels de ces pays avec qui elle développe des projets participatifs sur la place et les droits des femme) qui se voit récompensée de 15.000 euros pour un projet difficile à définir concrètement. Le mieux est de copier-coller le descriptif pour permettre à chacun de se faire une idée. Il s’agit « d’essaimer le modèle de développement alternatif durable avec perspective de genre de la Mesa Hunzahuna qui consiste à renforcer la gestion collective des ressources naturelles via une approche écoféministe, autour d’activités d’agriculture urbaine de gestion des déchets et la création d’espaces de dialogue sur le changement climatique et le genre à Suba en Colombie ». Et vice et versa, comme auraient chanté les Inconnus !

15 000 euros pour « essaimer le modèle de développement alternatif durable avec perspective de genre de la Mesa Hunzahuna qui consiste à renforcer la gestion collective des ressources naturelles via une approche écoféministre » à Suba en Colombie

L’association Globe peut également sabrer le champagne puisqu’elle vient de recevoir un chèque de 10.000 euros pour  « favoriser l’inclusion sportive et artistique de jeunes ayant une déficience intellectuelle à Maboumba au Sénégal« . Pourtant, il est fort probable que l’argent aurait pu servir à la même cause… mais à Paris.

La capitale mondiale de la gastronomie veut garder son rayonnement. Pour cela, elle débloque 10.000 euros pour un projet « d’équipement et de sécurisation de l’unité de transformation agroécologique du manioc » dans un village du Cameroun. Si Anne Hidalgo et ses équipes aiment le manioc, le miel est également au menu. 6.000 euros vont permettre la mise en place d’un « rucher pour les femmes leaders de Tandjouaré », bourgade togolaise de 17.000 habitants. Nul ne sait ce qu’est une femme leader de Tandjouaré. Toujours est-il que le pactole a vocation à « mettre en place un rucher de 50 ruches et à former 15 apicultrices pour la production et la commercialisation de 500 kg de miel et 50 kg de cire par an au Togo ». De quoi améliorer le quotidien des Parisiens… et alimenter les délires d’Africains dont la NUPES lave les cerveaux au point qu’ils se croient encore colonisés et exploités.

La municipalité qui s’apprête à accueillir les jeux olympiques a une vision universelle du sport. De fait, elle a versé une subvention de 7.000 euros aux arts martiaux de la Wado Academy de Paris. Pourquoi pas. Sauf que l’argent ne semble pas destiné à rester dans la capitale puisque la somme aura pour objet de « pratiquer et transmettre un karaté solidaire » en formant « huit professeur.es de karaté pour qu’ils diffusent une pratique adaptée à des publics variés au sein de la communauté rurale d’Ambohimanga à Madagascar« . Nul doute que la majorité des électeurs est ravie de savoir que la hausse de la fiscalité sert à former des Malgaches au karaté …solidaire !

Paris1

Tu n’es pas Charlie ? Tu gagnes 37 000 euros !

Plus préoccupant, il semble que la Mairie de Paris finance généreusement une organisation qui a quelques problèmes avec les valeurs républicaines. L’équipe d’Anne Hidalgo en est consciente puisque le titre de la délibération est vague. Il se contente de mentionner « 1’association« .

Mais pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la « Fédération des associations de solidarité avec tou·tes les immigré·es », plus connue sous l’acronyme Fasti. Après les attentats du 13 novembre 2015, elle s’était fait remarquer en se permettant de « rappeler » que les attentats sont « la conséquence de politiques internationales menées par les pays occidentaux » et la « conséquence de la politique économique et sociale de la France qui paupérise toujours davantage les quartiers populaires dans le cadre de discours médiatiques stigmatisants« .

En 2018 Libération avait déjà présenté l’affaire à sa façon : « Pierre Liscia, élu (ex-LR) non inscrit de Paris XVII, qui s’est exprimé au Conseil de Paris du 5 novembre pour protester contre cette attribution, pointant la Fasti, «association d’extrême gauche qui] dénonce le « racisme d’Etat » de la France contre les musulmans, selon elle, et sa « politique coloniale dans les DOM-TOM » […] C’est un coup de canif dans nos principes républicains»

Plus glauque encore, l’association s’était aussi distinguée par son analyse des manifestations du 11 janvier 2015 pour rendre hommage aux morts de l’attentat contre le siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Selon elle, les manifestants étaient « les classes dominantes dont les plus émninent-e-s représentant-e-s ont marché le 11 janvier dernier dans les rues de Paris ». L’unité nationale était tout simplement « la glorification des forces de l’ordre dominant qui ne poursuivent qu’un seul but, relégitimer les politiques néocoloniales et capitalistes qui sont la cause même de ces violences »

Certes, la Fasti aide les immigrés en situation de précarité. Mais n’existe-t-il pas des associations moins clivantes et plus respectueuse des Français? Pourquoi le titre de la délibération ne mentionne-t-il pas clairement la Fasti si elle est si irréprochable ? Comment se fait-il que la Mairie finance ce type de structure et ce, avec des sommes de plus en plus élevées. En 2020, la Fasti recevait 13.800 euros.

Paris
Flou délibéré, destiné à tenir l’opposition dans l’ignorance du détournement de fonds publics à des fins douteuses

Benoît Kounkoud, handballeur des Bleus accusé de tentative de viol

L’ébriété, excuse acceptable ?

Sacré champion d’Europe avec l’équipe de France de handball, Benoît Kounkoud, 26 ans, a été placé en garde à vue, mardi 30 janvier 2024. Le handballeur, sacré champion d’Europe dimanche 28 janvier en Allemagne, est soupçonné d’avoir tenté un viol sur une jeune femme dans une boîte de nuit, quelques heures après avoir été reçu à l’Elysée par Macron. Une enquête a été ouverte.

L’agression s’est déroulée dans la nuit de lundi à mardi. Après avoir été reçus à l’Elysée par Macron, les handballeurs français ont célébré leur titre dans une boîte de nuit. Ivre, Kounkoud a baissé son pantalon, sorti son sexe – attentat public à la pudeur – et tenté de violer une jeune femme – crime.

Prévenu, un vigile a dû intervenir et les policiers de la BAC ont ensuite emmené le handballeur en cellule de dégrisement avant de le placer en garde à vue.

Une enquête a été ouverte

Le joueur du club polonais KS Kielce, sélectionné dans l’équipe de France de handball, a été placé en garde à vue dans les locaux du 1er district de police judiciaire (DPJ) dans la nuit de lundi à mardi, a précisé une source proche du dossier. Il n’était pas possible de savoir dans l’immédiat si la garde à vue était toujours en cours, ni de connaître la version des faits, selon Benoît Kounkoud.

A l’Elysée, le président avait loué la « leçon d’engagement sportif et mental » des hommes de Guillaume Gille.

Ancien joueur du Paris Saint-Germain, Benoît Kounkoud évolue désormais dans le club polonais de Kielce. Durant l’Euro de handball à Cologne (Allemagne), l’ailier droit est venu en renfort en raison d’incertitudes sur l’état physique de Yanis Lenne en début de compétition.

Aucune féministe n’a, semble-t-il, encore dénoncé cette action criminelle, exclusivement répréhensible, selon elles, chez les hommes blancs, machos de plus de 40 ans…

Quant à Oudéa-Castéra, elle reste coite coite quand il faudrait prendre la parole…

Isère: interpellation de livreurs de repas en situation irrégulière

Colère au faciès du maire de Grenoble, obstacle à l’expulsion de clandestins sous OQTF

Livrer des repas n’est pas un jeu, monsieur Piolle

Une dizaine d’étrangers en situation irrégulière exerçant l’activité de livreur de repas a été arrêtée par la police à Grenoble et dans d’autres villes iséroises, le 27 décembre. Eric Piolle et d’autres élus de gauche extrême ont dénoncé cette mesure, pointant plus largement la loi immigration, bien que les Français plébiscitent les principales mesures de la loi.

Piolle (EELV) méprise
la demande de
trois Français sur quatre

En novembre 2021, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estimait que la France comptait 600.000 à 700.000 personnes en situation irrégulière. Mais il ne sait pas quelle proportion de cette population occupe un emploi… 

Combien de clandestins seraient-ils concernés par la création d’un titre de séjour pour régulariser des travailleurs sans-papiers dans les « métiers en tension » ?

Le futur projet de loi immigration du gouvernement comprendra-t-il un article permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les métiers « en tension » ? Cette mesure est l’objet de toutes les négociations, la droite et l’extrême droite n’en veulent pas, l’alliance présidentielle est divisée, et une partie de la gauche – comme Mélenchon ce dimanche – réclame carrément la régularisation « massive » de « tous les travailleurs » sans-papiers. Combien de personnes cela représente-t-il ? Combien sont-elles déjà à être régularisées chaque année ? 

Quel est le nombre avoué de travailleurs sans-papiers en France ?

Il n’existe pas de chiffres officiels du nombre de travailleurs sans-papiers en France. En novembre 2021, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estimait que la France comptait 600.000 à 700.000 personnes en situation irrégulière. Mais on ne sait pas quelle proportion de cette population occupe un emploi. 

Pour estimer le nombre de sans-papiers en France, le gouvernement se base sur ceux des bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat (AME), dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. En décembre 2020, ils étaient 380.000 bénéficiaires. En novembre 2019, une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) et de l’université de Bordeaux indiquait que seul un sans-papiers sur deux éligible à l’AME en bénéficiait. 

Piolle fait de la concurrence à l’asso de livreurs qu’il subventionne

Début 2020, alors que l’activité n’avait que quelques mois, Sicklo comptait 13 restaurants affiliés, et huit livreurs-fondateurs. En mai 2021, 60 restaurants (mais seulement 30 en ce moment, pandémie oblige) ont rejoint l’enseigne, qui compte une bonne vingtaine de salariés !

Le maire de Grenoble est venu rencontrer les salariés de Sicklo. Eric Piolle a même accompagné Mathieu, l’un des fondateurs, dans une livraison en centre-ville. Histoire de mieux comprendre son

Le maire de Bègles voile un buste de Marianne noire pour protester contre la loi immigration

Instrumentalisation d’un symbole racisé de la République

Un chercheur au CNRS est censé être intelligent et un maire, légaliste, mais ce sont désormais des idées reçues. Après l’adoption de la loi immigration, Clément Rossignol Puech, maire écologiste de Bègles (Gironde), a décidé de recouvrir la statue de Marianne d’un voile noir : « Marianne en tchador », en « burqa » ? Un geste symbolique qui lui permet de marquer son rejet du texte adopté par une large majorité des représentants du peuple à l’Assemblée nationale mardi 19 décembre.

En refusant la préférence nationale,
ce maire PS s’attaque à
la notion de « citoyenneté »:
le citoyen français n’existe plus

Clément Rossignol Puech, maire écologiste de Bègles, commune dont le maire fut Noël Mamère et qui a voté à près de 35% pour Mélenchon en 2022, dans la banlieue bordelaise, s’est opposé à la loi immigration, à sa manière anti-républicaine et pathétique. Après l’adoption du texte par l’Assemblée nationale, mardi 19 décembre, l’élu girondin s’est laissé aller à un geste remarqué, parce que filmé. Ce vendredi 22 décembre, entouré d’une partie de son équipe municipale, alignée comme un rang de poireaux, il a recouvert d’un voile noir le buste de la mini-statue de Marianne trônant dans sa mairie.

Ce voile laissé « jusqu’à la censure »

Une Marianne noire,
symbole de la France nouvelle

La vidéo, aussi silencieuse que solennelle, publiée sur X (anciennement Twitter) est accompagnée d’un texte clair : « Les valeurs de la République endeuillées. […] Bègles restera une ville d’accueil. Je refuse la préférence nationale. » Le maire écologiste s’inscrit en tête de gondole des 32 départements de gauche rejetant la loi immigration votée avec 163 voix d’avance et ayant déjà annoncé le refus anti-démocratique d’appliquer la disposition à propos du conditionnement de l’accès aux prestations sociales, au nom du nivellement entre étrangers et citoyens. La loi prévoit que, pour percevoir cette aide destinée aux personnes de plus 60 ans en perte d’autonomie, les ressortissants étrangers devront avoir résidé au moins deux mois et demi (inhumain !) sur le territoire s’ils ont un emploi, et cinq ans s’ils n’en ont pas.

Collusion de Macron et de la NUPES

Comme indiqué par Clément Rossignol Puech lors du tournage de la scène de voilage, la statue de Marianne restera couverte de ce voile « jusqu’à la censure de la loi immigration par le Conseil constitutionnel ». Macron a d’ailleurs annoncé qu’il saisira lui-même cette institution. Ainsi, certaines mesures potentiellement contraires à la Constitution pourraient être retoquées.

De nombreux syndicats et associations d’extrême gauche ont signé une lettre commune adressée à Macron. Les totalitaires de la CGT, la CFDT ou encore SOS Racisme demandent au président de la République de ne pas promulguer le texte de la loi immigration.

Aurélien Pradié, député LR du Lot, déplore une forte contestation de la loi immigration dans sa région, l’Occitanie aux mains d’une des signataires de l’appel d’élus, artistes, etc. à Macron pour qu’il ne promulgue pas la loi immigration, Carole Delga, socialiste de la NUPES. Douze des trente-deux départements sécessionnistes ont pris position contre le texte, tandis que l’élu menace d’attaquer en justice après ces revendications qu’il associe à un « séparatisme ».

Plus de 150 personnalités ont signé cet appel, publié par « L’Humanité », jeudi 21 décembre, demandant au président de la République de « ne pas promulguer la loi immigration ».

Après l’ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, c’est la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui a présenté sa démission. Une demande qui a été rejetée par l’Elysée et Matignon, pour arrêter l’hémorragie de ministres opposé au projet de Macron.

Invité de Sud Radio, le maire de Pau, Haut-commissaire improductif au Plan, président du MoDem en délicatesse avec la justice a appelé à « un nouveau départ » du gouvernement, jeudi 21 décembre, pour surmonter la crise politique d’ampleur dans laquelle Macron s’est plongé.

Christophe Galtier a été relaxé des accusations de harcèlement moral et de discrimination raciale

Le presse partisane relate la relaxe du bout des lèvres…

L’ancien coach de Nice Christophe Galtier a été reconnu non coupable ce jeudi par le tribunal correctionnel de Nice. Il était poursuivi pour harcèlement moral et discrimination raciale.

Certains de ses joueurs ne s’alimentaient pas pendant le ramadan et n’étaient donc pas sélectionnés pendant la période. Les raisons évidentes de performances réduites avaient été interprétées comme du harcèlement moral et des brimades racistes.

Christophe Galtier et
Julien Fournier (d)

En avril 2023, dans un mail envoyé à la direction de Nice à la fin de la saison 2021-2022, Julien Fournier, directeur du football à l’OGC Nice, avait accusé Christophe Galtier de faire des commentaires racistes. Selon le ce mail, l’entraîneur aurait exprimé son mécontentement concernant la présence jugée excessive de joueurs noirs et musulmans dans l’équipe niçoise et de la difficulté de constituer une équipe au mieux de sa forme pendant les trente jours du ramadan. Galtier décide alors de porter plainte, laquelle est confirmée par le Parquet de Paris pour diffamation et mise en danger par diffusion d’informations. Les personnes visées par cette plainte sont Julien Fournier, ainsi que les journalistes de RMC (groupe Altice, comme BFMTV) Daniel Riolo (qui annonça en mai 2022 qu’il voulait intégrer le gouvernement d’Elisabeth Borne en tant que ministre des Sports) et Romain Molina, visé par plusieurs autres plaintes. La plainte contre Galtier a été déposée auprès du Pôle national de lutte contre la haine en ligne (loi Avia), à la suite de propos présumés diffamatoires tenus à leur encontre.

Lors de l’audience, l’accusé se défend d »être « raciste », affirmant qu’il est « tombé dans des pièges ». La semaine dernière, le procureur de la République de Nice (depuis le 1ᵉʳ septembre), Damien Martinelli, « au cuir marseillais », a néanmoins requis un an de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende à son encontre.

L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, 2022-2023, vient finalement d’être relaxé, le meilleur des scénarii pour son honneur.

« Une réhabilitation totale », souligne un de ses avocats

L’Equipe est détenu par
la famille Amaury

« Aucune des deux infractions n’est caractérisée », a jugé le tribunal correctionnel de Nice. Représentant le ministre Eric Dupond-Moretti, le Parquet avait de son côté affirmé que  Christophe Galtier aurait « clairement cherché à diminuer le nombre de noirs et de musulmans dans l’équipe » niçoise, notamment en « instrumentalisant le ramadan », le mois de jeûne dans l’islam, sur « fond de racisme ordinaire ».

« C’est une réaction de soulagement, parce que ces accusations odieuses avaient causé des dégâts importants dans sa vie d’homme et sa carrière professionnelle, a réagi Me Olivier Martin, l’un des avocats du Français. Aujourd’hui, c’est une réhabilitation totale pour lui, (…) mais c’est aussi une satisfaction pour la défense car nous avons pu déconstruire les infractions injustement poursuivies par le Parquet, mais également car nous avons pu démontrer la manipulation qui avait été opérée et l’instrumentalisation faite de certains propos, avec le but avoué de nuire à l’homme et à sa réputation professionnelle. »

Un racisme « anti-Blancs » existe: Gérald Darmanin et Edouard Philippe l’ont vu

Le ministre de l’Intérieur a été interrogé sur une déclaration d’Édouard Philippe, selon qui « il est bien possible qu’il y ait une forme nouvelle de racisme anti-Blancs ».

« Il faut être aveugle pour ne pas le voir. » Gérald Darmanin a déclaré sur Brut ce dimanche 10 décembre qu’il existe, selon lui, du « racisme contre les Blancs ». Le ministre de l’Intérieur était alors interrogé sur des propos tenus par Edouard Philippe dans un entretien publié le matin même dans le JDD, et dans laquelle l’ancien premier ministre jugeait « bien possible » qu’il y ait un nouveau racisme « anti-Blancs » en France.

« Est-ce que vous partagez cet avis ? » a-t-il été demandé à Gérald Darmanin. « Oui, il y a du racisme, du racisme contre les Noirs, contre les Maghrébins, il y a du racisme [antisémitisme?] contre les Juifs, il y a du racisme contre les Blancs, bien sûr, », a-t-il répondu, allant jusqu’à dire : « Il faut être aveugle pour ne pas le voir. »

Le ministre s’est aussi dit favorable à ce que les « prénoms, les noms, les adresses » des auteurs de faits d’homicide soient communiqués, tout en rappelant que ce n’est pas à la police de le faire, mais à la justice, en l’occurrence au procureur de la République. Gérald Darmanin a aussi dit refuser « d’essentialiser les gens par leur prénom » : « C’est pas parce qu’on s’appelle Rachida ou Moussa qu’on peut plus passer à l’acte que quand on s’appelle Jules ou Jean-Pierre, » a-t-il déclaré.

Dans la lignée du drame de Crépol

Un sujet qui rejaillit avec le drame de Crépol dans la Drôme, où Thomas, un jeune de 16 ans a été tué. La droite fut alors aussitôt accusée de tentative d’instrumentalisation, du seul fait de sa dénégation de l’idée de « rixe » avancée par la gauche dans sa lecture banalisante des faits: il lui était insupportable d’admettre la réalité d’une « razzia » mêlée de « racisme anti-Blancs ». Le mobile raciste s’imposera néanmoins à la diffusion de témoignages concordants d’une volonté des jeunes Maghrébins venus de Romans-sur-Isère de « planter du Blanc ». Les identités dissimulées de jeunes avaient fini par filtrer dans une volonté de disculper les Français civilisés qui étaient injustement éclaboussés par cette occultation partisane de la presse, mettant ainsi en évidence une fracture entre deux populations ou peuples.

Un réalité qui est martelée depuis des années par plusieurs figures de la droite nationale, en particulier Eric Zemmour, puis Marion Maréchal, et qui se répand donc au rythme des agressions de jeunes blancs. Cela alors même que le concept est largement contestable, notamment parce que les comportements amalgamés derrière les mots de « racisme anti-blancs » ne visent pas une minorité et ne sont aucunement systémiques.

Il est « bien possible » qu’il y ait un nouveau racisme « anti-Blancs » en France, avait admis Edouard Philippe, ce dimanche matin, dans un entretien publié par Le Journal du Dimanche. « S’agissant du racisme, comme le disait Péguy, “Il faut dire ce qu’on voit, mais il faut surtout voir ce qu’on voit”. Bien sûr, il y a du racisme en France. Et il est bien possible qu’il y ait une forme nouvelle de racisme anti-Blancs, comme il y a une forme ancienne de racisme anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Juifs », a-t-il considéré, nivelant le sujet.

Macron annonce un  » rendez-vous avec la nation  » début 2024: à chacun son « marronnier » !

Sa Grandeur se penche sur la nation

En avril 2017, Macron s’était livré à un curieux exercice d’équilibriste dans les colonnes de Causeur. Interrogé sur sa vision de la société française, Macron avait déclaré qu’il ne pensait pas un seul instant que le France puisse adopter un modèle :  » je n’ai pas peur pour notre culture, je n’ai pas peur pour la France. Je crois profondément que la France n’a jamais été et ne sera jamais une nation multiculturelle« .

En février 2020, par ses louanges répétées au multiculturalisme, Macron niait la culture française et posait les bases du séparatisme de 2023. Macron s’était rendu à Mulhouse pour présenter sa stratégie de lutte contre le communautarisme et « le séparatisme » dans la République. Sans renier sa foi dans une France multiculturelle – d’ailleurs s’il préfère le mot « séparatisme », c’est parce qu’il assume sa conviction que la France est faite de communautés – , l’Etat est laïc, pas la société.  Le président amorçait un nouveau virage régalien, dans son parcours sinusoïdal.

Le 22 décembre 2020L’Express publiait un entretien fleuve avec le chef de l’État qui indiquait à cette occasion : « Je crois à une politique de la reconnaissance. Dans notre Code civil figure encore cette notion très problématique d’assimilation. Elle ne correspond plus à ce que nous voulons faire. […] Chacun doit pouvoir vivre entre plusieurs horizons culturels. Je suis frappé de voir que notre République a laissé son socle se faire attaquer sans jamais reconnaître la richesse de nos diasporas pour nous-mêmes. » Tout est dit et les références sont soigneusement choisies qui renvoient au modèle multiculturel canadien et à ses politiques d’« accommodements raisonnables » au nom de la lutte contre les discriminations.

En septembre 2022, Macron en était à vouloir disséminer des immigrés en zone rurale pour éviter la concentration dans les zones densément peuplées. Le patron de l’Office d’immigration, Didier Leschi, s’est d’ailleurs montré favorable à la proposition de Macron de répartir l’accueil des immigrés en zone rurale pour éviter la concentration dans les zones densément peuplées. « Casser les ghettos » : c’est l’objectif de l’Office français de l’immigration (Ofii), à la faveur d’une loi sur l’immigration sans cesse reportée. « Je pense que c’est une bonne solution parce qu’on a déjà une expérience de ce type. En ce qui concerne les demandeurs d’asile, nous faisons une répartition sur l’ensemble du territoire pour éviter la concentration en particulier en Île-de-France », a expliqué le patron de l’OFFII, Didier Leschi, sur RMC. Mais aussi, sans le dire, les mineurs non accompagnés.

Aujourd’hui, reforger une cohésion nationale mise à mal depuis plusieurs semaines lui paraît prioritaire. Après avoir péroré dans le déni, Macron fait état de ses découvertes récentes dans un entretien accordé au Monde le vendredi 8 décembre lors d’une visite au Panthéon pour choisir le caveau où il reposera le résistant Missak Manouchian. Il a exprimé sa volonté d’envoyer un « message d’unité » à une France qui« se pose beaucoup de questions ». Ayant bien conscience que les divisions sont profondes, le chef de l’Etat s’est « assigné un rôle » : celui de « tenir l’unité du pays ».

Sans en préciser les détails, le locataire de l’Elysée a annoncé « un rendez-vous avec la nation » en janvier prochain, un marronnier chez Macron, depuis son désastreux « grand débat national », lourdement médiatisé à partir du 15 janvier et jusqu’au 15 mars 2019, mais qui n’a débouché sur rien: les minutes gisent dans les culs de basse-fosse des préfectures visitées.

Pour « rappeler la France à elle-même, à ce qu’elle est ». Et « ce qui nous constitue » en tant que peuple. Une manière pour lui de ne pas laisser le monopole des questions identitaires à la droite nationale, qui alimenterait l’hypothèse d’une « guerre civile ». Macron complotiste ?

Toujours fidèle au « en même temps »

Au Mont-Saint-Michel, Macron a prononcé un discours lyrique pour les 1000 ans de l’abbaye

Après avoir nié toute culture française spécifique, le 21 février 2017, le président a ainsi martelé : « Il faut redonner une espérance, un goût de l’avenir. »

Dans le cadre de ce « rendez-vous » peu anodin, le complexe chef de l’Etat a appelé à faire preuve d’une « lucidité exigeante qui consistera à regarder les problèmes du pays mais aussi à ne pas le laisser se démantibuler ». Fidèle à sa philosophie de la facilité du « en même temps », il espère trouver un équilibre « entre le déni » d’une partie de la gauche et « l’hyperdramatisation » …

Macron, en révélateur de la France

Sans en préciser les détails, le locataire de l’Elysée a annoncé « un rendez-vous avec la nation » en janvier prochain. Pour « rappeler la France à elle-même, à ce qu’elle est ». Et « ce qui nous constitue » en tant que peuple. Une initiative purement politicienne pour ne pas laisser le monopole des questions identitaires à la droite nationale, qui nourrirait l’hypothèse d’une « guerre civile ». Considérant son parcours sinueux, Macron est-il le plus apte à  » tenir l’unité du pays », puisqu’il fracture la France des Français et à toutes les indulgences et compromissions pour les Français de papier, illégaux ou non, polygames (dans l’indifférence des féministes nupésisées) ou non, désireux de s’assimiler ou non. En se disant chez eux.

Toujours fidèle au « en même temps »

Le président a ainsi martelé : « Il faut redonner une espérance, un goût de l’avenir. » Dans le cadre de ce « rendez-vous » peu anodin, le chef de l’Etat a appelé à faire preuve d’une « lucidité exigeante qui consistera à regarder les problèmes du pays mais aussi à ne pas le laisser se démantibuler ». Fidèle à sa philosophie du « en même temps », il espère trouver un équilibre « entre le déni » d’une partie de la gauche et « l’hyperdramatisation » de la droite nationale.

Le président a reconnu la force et la résilience du peuple français malgré les secousses nationales et internationales. Toutefois, il a critiqué certaines « élites » [discrimination] qui, selon lui, jouent sur les peurs et entretiennent la confusion des esprits. « Les Français sont des gens qui savent malgré tout profondément qui ils sont, beaucoup plus qu’on voudrait le dire,» raconte le reptile qui se meut par vagues ondulatoires et qui signale comme superfétatoire son « rendez-vous avec la nation, » puisque les Français européens savent « malgré tout profondément qui ils sont » mieux que lui.

78% des jeunes musulmans dénoncent une laïcité « discriminatoire »

Et ils affluent en France…

Près de 80 % des musulmans en France jugent « discriminatoire » l’application de la laïcité. Une majorité de jeunes – de la troisième génération – interrogés dans une autre étude estiment aussi que « la défense de la laïcité est instrumentalisée » pour « dénigrer les musulmans ». Complotistes et, de surcroît, pour le moins paranoïaques…

Cette étude marque une escalade dans les revendications, puisque 65 % des Français musulmans souhaitent que les couvre-chefs religieux (chéchia, kufi d’Afrique de l’Ouest ou turc) puissent à l’avenir être portés par les élèves dans les collèges et lycées (73 % pour les vêtements amples type abayas et qamis ou burkinis). Ils sont par ailleurs 75 % à se dire favorables à la création de nouveaux jours fériés pour les religions minoritaires, et à l’autorisation des couvre-chefs religieux pour… les athlètes aux Jeux olympiques.

Une conception approximative parmi les jeunes

« La définition de ce qu’est avant tout la laïcité n’est pas consensuelle » chez les jeunes, souligne l’institut de sondage, puisque 29 % d’entre eux estiment qu’il s’agit de mettre toutes les religions sur un pied d’égalité, 27 % d’assurer la liberté de conscience et 22 % de séparer les religions de la sphère politique et de l’Etat.

Les jeunes musulmans exigent de la France qu’elle change pour eux : une intégration inversée ? Si 68 % des jeunes estiment que « la pratique de la laïcité devrait évoluer en France », les avis sont partagés entre aller vers plus de fermeté envers les expressions des identités religieuses (42 %) et plus de tolérance (35 %).

Par ailleurs, 43 % des jeunes Français musulmansxse disent favorables au port de signes religieux ostensibles – ces signes ne sont donc pas des fantasmes – dans les lycées publics (31 % y sont opposés).

L’enquête Kantar Public en rajodute

L’enquête Kantar Public pour le LACES (université de Bordeaux) et le GSLR, un laboratoire de recherche du CNRS et de l’Ecole pratique des hautes études, avec le soutien de l’Institut universitaire de France, a été réalisée du 14 au 16 juin 2023 auprès d’un échantillon de 1.000 jeunes de 18 à 30 ans, représentatif de la population des 18-30 ans en France.

L’étude Ifop pour Elmaniya.tv, chaîne laïque franco-arabe qui se définit «laïque et humaniste», à destination des populations , a été réalisée du 21 au 29 novembre par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population de religion musulmane vivant en France métropolitaine âgée de 15 ans et plus.

France 2 invite un fiché S pour radicalisation, déchu de sa nationalité française et en instance d’expulsion de France

Le service public donne la parole à un « revenant » qui se plaint à visage découvert du Renseignement et des services de police

Karim Mohamed-Aggad,
sur France 2

Un islamiste parti faire le djihad en Syrie dans les rangs de l’Etat Islamique, puis emprisonné en France et déchu de sa nationalité il y a un mois, s’est plaint de la vie que lui fait mener la France en Alsace.

En 2012,  Karim Mohamed-Aggad emmène son petit frère, Foued, rejoindre l’Etat Islamique en Syrie pour faire tous les deux faire le djihad. 

Les frères vont ensuite revenir en France. Foued va même devenir l’un des terroristes islamistes de l’attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015. Karim Mohamed-Aggad est arrêté en France en 2016 et condamné à 9 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris qui avait alors ordonné son inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes  pour avoir rejoint l’Etat Islamique. Il est pourtant libéré au bout de …6 ans.

Trois mois plus tard, à l’été 2022, il est arrêté une nouvelle fois, dans le cadre d’une mesure individuelle de contrôle, pour avoir violé son obligation de résidence dans sa ville de Wissembourg. Il est alors condamné à 6 mois de prison ferme.

Puis il ressort et est à nouveau placé sous contrôle judiciaire.

Arrêté à son domicile par le GIGN, Karim Mohamed-Aggad a été placé en instance d’expulsion.

Les militaires de l’antenne de Dijon du GIGN se sont rendus a son domicile de Wissembourg. Cette opération s’inscrivait « dans le cadre de la lutte contre la radicalisation et de l’éloignement des personnes posant un danger à la sécurité » de la nation, selon la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier.

Né dans le nord du Bas-Rhin, l’individu de 33 ans, Karim Mohamed-Aggad a finalement été déchu de sa nationalité française, par décret daté du 15 novembre 2023 et signé de la première ministre, avec parution au Journal officiel. Il avait une triple nationalité, française, algérienne et Marocaine, son père étant algérien et sa mère marocaine.

Aujourd’hui, sa déchéance de nationalité devrait logiquement conduire à son expulsion. Il a été interpellé chez lui la semaine dernière et placé en centre de rétention de Metz.

Marseille: une maire dépose plainte pour endiguer la vente à la sauvette

Parce que les vendeurs ne considèrent pas ce pays comme le leur ?

A la nuit tombée, quand les vendeurs à la sauvette partent, les déchets jonchent le sol

La maire LFI des 1er et 7eme arrondissements de Marseille, Sophie Camard, a porté plainte le 27 novembre 2023 au Tribunal judiciaire de Marseille, avec une quinzaine d’habitants, pour mettre fin à la vente à la sauvette, un problème qui pourrit la vie des riverains. Un petit pas vers l’éradication d’une verrue dans le paysage marseillais à Noailles (1er arrondissement), quartier pluri-éthnique, à deux pas de La Plaine qui manifesta contre sa  » gentrification » et face à sa « airbnbisation » . Comme aussi Le Panier maintenant.

Depuis le mois de mai, habitants et commerçants sont à bout de nerfs. Nuisances sonores, insultes, altercations, en plys de l’hygiène… Désarmés, ils avaient alors alerté les pouvoirs publics. Mairie centrale et de secteur, préfecture, Région, Département, tous étaient restés sourds, aucun niveau du millefeuille administratif ne se sentant compétent. « Ça fait tellement de temps qu’on les interpelle et qu’il ne se passe rien. Tout le monde le sait, et il n’y a pas de solutions trouvées [Pas mème envisagées]. Chacun se renvoie la balle, personne ne prend ses responsabilités« , déclarait en septembre le collectif Rue Pollak Aubagne en septembre à France 3 Provence Alpes. Le 7 août dernier, ce collectif regroupant les résidents et les commerçants du quartier Noailles avait lancé une pétition pour mettre fin aux troubles causés par les vendeurs à la sauvette. Chaque jour, près d’une cinquantaine de vendeurs déballent leurs marchandises sur les trottoirs du croisement entre la rue d’Aubagne et la rue Rodolphe Pollak. Des téléphones portables, vêtements et chaussures des cigarettes se mêlent aux fruits et légumes, au grand dam des habitants et des commerçants exposés aux détritus et déchets abandonnés.

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Attirer l’attention du procureur de la République

Lr procureur de la République n’habite pas Noailles

Docteure en sciences politiques et économiste, Sophie Camard revient sur cette démarche. « Les mairies de secteurs ne sont pas des mairies de plein exercice. J’exerce plutôt une mission de médiation. Mais au bout d’un moment, quand on est submergés par ce genre de problème, et que nous avons suffisamment de faits, il faut attirer l’attention du procureur pour un meilleur traitement de ce genre de situation« , affirme la maire du 1er secteur (1er et 7e arrondissements).

Depuis quelques mois, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a également déployé des moyens pour essayer d’endiguer la présence des vendeurs à la sauvette et des trafiquants dans le quartier. La police municipale est présente quotidiennement, mais inactive: elle veille au maintien de l’ordre en fermant les yeux sur les trafics. Une benne est positionnée pour effectuer des opérations de destruction. Au cas oû…

« On est toujours otages de notre quartier »

Les commerçants et habitants constatent une légère baisse des vendeurs. « Cette présence policière nous a permis de retrouver de l’air. J’en ai pleuré et on était tous à bout, explique la porte-parole du collectif Rue Pollak-Aubagne. Malheureusement, malgré l’investissement de tous les interlocuteurs, on voit que ça continue, on est toujours otages de notre quartier. Mettre en place des amendes, ce n’est pas suffisant et le procureur a un rôle à jouer dans les sanctions pénales. Mais on ne peut plus dire que rien n’est fait« . « On peut dire que le fait que je dépose la plainte veut bien dire que même les passages actuels de police ne suffisent pas et qu’il faut aller plus loin. Je ne lâche pas l’affaire« , complète la maire d’extrême gauche, par ailleurs favorabke à la diversité.  

Cette démarche intervient donc en complément des mesures déjà mises en place. « Si la quantité a diminué, cela n’est toujours pas satisfaisant, relate Sophie Camard. L’idée, en attirant l’attention du procureur, est de savoir s’il y a un réseau, au-delà de l’économie de survie« , souligne l’élue.

Attentat iranien à Paris : le sénateur LR Marc-Philippe Daubresse demande « une loi antiterroriste pour les JO »

Les appréhensions sécuritaires grandissent dans la perspective des JO

Après l’attaque au couteau perpétrée samedi, à Paris, par Armand Iman Rajabpour-Miyandoab, Franco-Iranien de 26 ans radicalisé depuis 2015, qui a causé la mort d’un jeune germano-philippin de 23 ans et blessé deux autres passants, les réactions divergent sur les réponses à donner. L’homme, qui a été arrêté par la police, avait été soumis à une injonction de soins psychiatriques après avoir purgé une peine de prison de quatre ans – cinq infligées, quatre effectuées – pour un projet d’action violente en 2016. A sa sortie de prison, il a été suivi pendant 3 ans, jusqu’en avril 2023, puis les soins ont été interrompus en plein accord avec le médecin.

Gérald Darmanin veut « que les préfets, les policiers puissent exiger une injonction de soins »

Face à ce nouvel acte terroriste, le gouvernement ne semble pas exclure une modification législative. « Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu’il allait mieux », a affirmé ce lundi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur BFMTV. Il souhaite par conséquent que les préfets puissent « obliger quelqu’un » à se « présenter devant un médecin psychiatre », parlant d’« injonctions administratives ». « Ce qu’il faut sans doute changer – on l’a vu autour de la première ministre – c’est que le pouvoir public, les préfets, les policiers puissent demander, exiger une injonction de soins, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », a réclamé la veille, sur TF1, Gérald Darmanin.

De son côté, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a estimé que le parcours « médical, administratif et pénal » de l’auteur de l’attentat était « conforme à ce qui a été prescrit et à l’état du droit ». Ce qui pose, selon lui, la question de « l’adaptation du droit ».

Jordan Bardella veut « une rétention de sûreté » « à vie » des condamnés pour terrorisme

Face à ce nouveau drame, l’extrême droite a réclamé un durcissement de la loi. Pour le président du RN, Jordan Bardella, la solution est d’appliquer « une rétention de sûreté » en matière terroriste, c’est-à-dire le placement dans un centre spécialisé d’un détenu après la fin de sa peine. De sorte qu’il ne sorte jamais, lui a-t-il été demandé lors d’une conférence de presse. « Pourquoi pas », a répondu le responsable du parti de la droite nationale. « A partir du moment où vous fomentez un attentat contre la France, que vous dormiez le reste de votre vie en prison, je trouve ça parfaitement normal », avance le numéro 1 du RN.

Dans cette affaire, « il n’y a pas de défaillance psychiatrique, il y a une défaillance politique de Gérald Darmanin et du gouvernement, qui accusent le pire bilan en matière sécuritaire », soutient Jordan Bardella. « Le sujet, ce n’est pas la psychiatrie, le sujet c’est l’islam radical. C’est extrêmement dangereux de détourner le débat et de créer une polémique dans la polémique », a insisté la tête de liste RN aux européennes, qui ajoute encore : « Je ne crois pas en la déradicalisation. Les islamistes d’hier et d’aujourd’hui seront les terroristes de demain ».

« Y avait-il besoin d’une loi post-Bataclan ? Oui. Aujourd’hui, il y a besoin d’une loi pré-JO » insiste Marc-Philippe Daubresse (LR)

Chez les sénateurs LR, ce crime est bien l’occasion de durcir la législation. Mais pour le sénateur Marc-Philippe Daubresse, qui a travaillé sur le sujet, il ne faut ni des mesures psychiatriques telles qu’avancées par Gérald Darmanin – « ce sont des mesures ersatz qui ne garantiront rien et ne suffiront pas » – ni une rétention de sûreté automatique. « Je ne dis pas comme Jordan Bardella qu’il faut mettre tous les individus condamnés pour terrorisme sortant de prison, en prison, car il y aurait une atteinte aux libertés », met en garde le sénateur LR du Nord.

Mais pour l’ancien ministre du Logement et de la Ville, il faut bien une nouvelle loi. « Je propose qu’on relance une loi Silt (loi de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme), à titre préventif », avance Marc-Philippe Daubresse. « Y avait-il besoin d’une loi post-Bataclan ? Oui. Aujourd’hui, il y a besoin d’une loi pré-JO », insiste le sénateur LR de la commission des lois. « Il faut renforcer un certain nombre de dispositions, à titre d’expérimentation, pour une durée limitée, avec une évaluation. Et il faudrait arriver à voter cette loi avant les Jeux olympiques de Paris », explique le sénateur du groupe LR. Les mesures qu’il imagine, « ce n’est pas forcément une rétention de sûreté. C’est permettre une surveillance accrue, notamment par l’autorité administrative, avec des dispositions d’écoute, de perquisition, des mesures individuelles de contrôle renforcé, les Micas, qui permettraient de voir à un moment donné s’il y a un risque. Et dans ce cas, on peut envisager une rétention de sûreté », explique Marc-Philippe Daubresse, qui insiste sur la nécessité de légiférer :

Aujourd’hui, ce n’est pas un trou dans les mailles du filet, ce sont des déchirures complètes.

Son idée ne prendrait-il pas des allures de loi d’exception ? « Je n’appelle pas cela loi d’exception, j’appelle ça loi d’expérimentation », répond le sénateur LR, qui pense que « trois ou quatre ans après le Bataclan, nous avons baissé la garde ».

Marc-Philippe Daubresse reconnaît qu’il faudrait trouver la bonne formulation, qui permet le bon équilibre, pour éviter une nouvelle censure du Conseil constitutionnel sur ces sujets. « Quand le gouvernement a voulu étendre à deux ans les mesures de surveillance sur les personnes sortant de prison, condamnées pour terrorisme, on s’est heurtés au Conseil constitutionnel, pour des questions de proportionnalité. Ils ne voulaient pas aller au-delà d’un an de surveillance par l’autorité administrative, car c’est une mesure d’exception », rappelle le sénateur LR.

« D’après le procureur, vous avez au moins une soixantaine d’individus radicalisés, sortant de prison, qui sont susceptibles de commettre des attentats »

Lors des auditions qu’il a menées sur ce texte, en 2021, Marc-Philippe Daubresse se souvient que « le procureur de la République anti-terroriste disait qu’au moins un détenu sur quatre allait récidiver. On considérait alors que le nombre de personnes condamnées pour apologie du terrorisme, après le Bataclan, qui allaient sortir de prison avant les JO, étaient de 240. Un quart, cela fait 60. D’après le procureur, vous avez donc au moins une soixantaine d’individus radicalisés, sortant de prison, qui au bout d’un an, ne peuvent plus être surveillés par l’autorité administrative – c’est la loi – et qui sont susceptibles de commettre des attentats ».

Autre proposition mise sur la table par le sénateur LR du Nord, en vue des JO : « La reconnaissance faciale ». Une proposition de loi Daubresse-de Belenet, adoptée par le Sénat, autorise à titre exceptionnel le recours à la reconnaissance faciale algorithmique « sur demande des services de renseignement, pour état de radicalisation, risque terroriste éminent, et événements sportifs et culturels, de type JO ».

« Appliquons déjà les textes qui existent », demande Patrick Kanner

Sur ces questions terroristes, l’époque d’une certaine union nationale semble lointaine. Car à gauche, c’est une tout autre réaction. Ainsi, le président du groupe PS du Sénat, Patrick Kanner, n’est « pas certain qu’il faille renforcer les textes. Appliquons déjà ceux qui existent ».

Il doute déjà de l’idée du ministre de l’Intérieur, sur la question psychiatrique. « 40% de ceux qui sont sortis de prison relèveraient d’un suivi psychiatrique. Être radicalisé, c’est potentiellement avoir un trouble psychologique. Imaginer déradicaliser la radicalisation par voie chimique, je n’y crois pas un seul instant. Traiter chimiquement une idée dangereuse pour la société, je ne sais pas comment on peut régler cela comme ça. Je crois beaucoup plus aux structures de déradicalisation à long terme, sur volontariat, qui font un travail de fond ».

« Est-ce qu’on doit s’habituer à avoir régulièrement des actes comme ceux d’Arras ou Paris ? Ce n’est pas impossible, malheureusement »

L’ancien ministre de la Ville de François Hollande sait bien qu’« on a des gens dans la rue, qui peuvent quel que soit leurs engagements, évolutions, dissimulées ou pas, commettre un attentat individuel, avec un marteau et un couteau. Ça n’a rien à voir avec le Bataclan. Comme disait Bernard Cazeneuve, on est face à un terrorisme low cost ». Mais face à cette situation, Patrick Kanner se dit « un peu pessimiste. Il faut 4 ou 5 policiers par radicalisé pour avoir un suivi total. C’est impossible. Et le risque zéro n’existe pas. C’est terrible. Est-ce qu’on doit s’habituer à avoir régulièrement des actes comme ceux d’Arras ou Paris ? Ce n’est pas impossible, malheureusement ».

Quant à la rétention de sureté, « on ne peut pas mettre à vie quelqu’un en prison, car il a été complice d’un acte terroriste qui n’a pas abouti. C’est très compliqué », alerte le patron des sénateurs PS, « il faut voir ce qui est acceptable dans un état de droit, par rapport à la Constitution ». Pour Patrick Kanner, « il faut s’attaquer aux causes du mal, ce qui passe par les prêcheurs de haine ».

« L’état de la psychiatrie en France est catastrophique », alerte l’écologiste Guillaume Gontard

Le président du groupe écologiste (Nupes) du Sénat, Guillaume Gontard, appelle pour sa part à « toujours parler avec prudence, ne pas agir dans l’urgence, et à prendre de la hauteur ». « Je ne sais pas à combien de lois sécuritaires et terroristes on en est. On peut toujours aller plus loin, mais je ne suis pas sûr que c’est de cette manière qu’on résoudra le problème ». Le sénateur écologiste de l’Isère note surtout « le suivi psychiatrique insuffisant » de l’auteur des faits.

« Pour nous, écologistes, se pose la question de la psychiatrie en France. J’ai pu faire un tour de France des hôpitaux, et l’état de la psychiatrie en France est catastrophique. Il y a un manque de moyens », alerte Guillaume Gontard, élu de l’Isère, comme Véran. Après, « avoir une obligation de soins, pourquoi pas. Mais la vraie question, c’est d’aller trouver du personnel pour faire ces soins ». Il ajoute que « le budget n’a donné aucun moyen supplémentaire, ni à l’hôpital, ni à la psychiatrie ».

Il pointe aussi « la question de la prison. On voit que ce n’est pas efficace. Et là encore, lors d’une visite en prison, les responsables me disaient que 80% des personnes relèvent de la psychiatrie ». Et combien, qui ne sont pourtant pas incarcérés et qui ne commettent d’ailleurs pas l’irréparable pour autant. Quant à l’idée d’un texte pour renforcer la sécurité antiterroriste, en vue des JO, il n’y croit pas, préférant régler la question de fond par « la prévention » et « l’encadrement ». « Je me méfie très fortement de ces lois d’exception », met en garde le président du groupe écologiste, « surtout qu’on sait que par tradition, elles restent ensuite comme des lois pérennes ».

Trop de musiciens blancs sur Radio classique, selon Lucile Commeaux, chroniqueuse wokiste de France culture

Un esprit progressiste colonisé par la cancel culture d’ailleurs dans le service public

Critique polyvalente – opéra, théâtre, cinéma ou musique (jazz, rock, etc, hormis classique) – après des études de (haut niveau?) en lettres, Lucile Commeaux écrit pour… Libération et anime La Grande Table Critique sur… France Culture depuis 2019. Est-elle mélomane elle-même? Mozart du rap? Prix Goncourt du 11e de Paris ? A défaut, féministe primaire et déconstructrice baveuse.

Qu’écoute-t-on quand on écoute Radio Classique ?, s’interroge-t-elle. Petite expérience et rendu partiel, plus politique qu’il ne paraît.

« Ce week-end, j’ai écouté (un peu) [sic] Radio Classique, à la suite d’un article paru il y a quelques jours dans le média en ligne AOC, et qui s’intitule “Radio classique ou la production d’une culture musicale “blanche” et de bon ton”. L’article signé Jean-Loup Amselle rappelle que Radio Classique fait partie du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, très présent dans le financement de la culture et des médias français, puis détaille les temps forts de ses magazines, tenus pour la plupart par des hommes blancs de plus de cinquante ans, dont certains sont aussi musiciens, il décrit un souci de la belle langue des présentateurs, une propension à la publicité ciblée vers les classes supérieures plutôt âgées.

Alors, j’ai une pratique assez limitée de Radio Classique personnellement [donc, sans a priori !], limitée à quelques minutes glanées dans une salle d’attente que je fréquente chaque semaine, où je constate parfois, en effet, une conjonction idéologique particulière entre le flash info de 16 h, une publicité pour des organismes de placement bancaire, et un petit Schubert qui fait plaisir. Ce week-end, j’ai écouté un peu plus longuement, et cette impression, corroborée par l’article, s’est largement confirmée : en une heure de temps, j’ai entendu un morceau de sonate de Mozart désannoncée par une voix masculine, bonhomme, proposant ensuite de gagner un an d’abonnement au magazine Historia [famille Perdriel] avec un numéro spécial consacré à la Régence, ainsi que le livre que lui-même signait. Est apparu ensuite un flash publicitaire contenant la promotion du viager [on en est en fait aux pubs pour les associatons… humanitaires], puis quelque chose qui commençait par “les traders sont de véritables chefs d’orchestre”. Dans la foulée, le même monsieur reprenant la parole a rappelé que ce vendredi était une journée spéciale “femmes musiciennes” – je cite – organisée et soutenue par La Veuve Cliquot, (champagne donc) et que par conséquent, nous allions écouter le concerto pour deux violons et cordes en ré mineur de Jean-Sébastien Bach (certes par deux musiciennes, françaises, Sarah et Deborah Nemtanu). Aucune contradiction dans les termes apparemment, sachant que parmi les femmes musiciennes, il existe aussi des compositrices, ce qu’un nombre incalculable de parutions et de disques, apparemment pas encore parvenus jusqu’aux locaux de Radio Classique, nous rappellent chaque jour.

La « playlist » de Radio Classique

Parlons musique en effet, puisque c’est ça qu’on entend surtout et qu’on cherche quand on écoute Radio Classique. L’article de Jean-Loup Amselle [ancien rédacteur en chef des Cahiers d’études africaines].  mériterait sans doute d’être approfondi sur cette thèse, selon laquelle le choix éditorial des morceaux passés à l’antenne est à l’avenant des publicités et des contenus parlés : une musique classique qui se situe principalement entre Haendel et Rachmaninov, très peu d’incursions dans la musique du 20e siècle, très peu aussi dans la musique non-occidentale. Après petite vérification sur le site, qui liste les morceaux passés dans l’heure, c’est une évidence : Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert/Schumann : la musique classique, c’est comme d’ailleurs pour beaucoup d’autres en dehors de Radio Classique, la musique blanche, composée entre 1680 et 1890 : c’est la musique classique qu’on identifie immédiatement, même si on n’est pas connaisseur, c’est en fait, de la mélodie.

C’est à ce mot que j’ai pensé tout de suite vendredi devant mon poste, à l’écoute de cette fin de sonate de Mozart parmi les plus connues et de ce début de concerto de Bach, un tube du classique, autant de morceaux poncés par la publicité ou le septième art, de chefs-d’œuvre qu’on n’entend plus vraiment ainsi diffusés en playlist, sans être édités, sans commentaire sur la spécificité de leur interprétation – une sorte de bruit de fond, jolie mélodie, très à l’opposé de la culture mélomane.

Dans le fond, Radio classique, c’est un peu le “Chante France” de la musique dite classique. Il y a un devenir variété de ces morceaux juxtaposés ainsi, qui en plus serait une variété des dominants, armée contre le neuf. Pas élitiste, c’est facile d’écouter Radio Classique, seulement bourgeois. Je ne dis pas que ces morceaux n’ont plus de valeur et qu’ils ne devraient pas être diffusés, je dis que pris dans cette espèce de forme grevée par les pubs de luxe et des voix que l’article d’AOC qualifie à juste titre de “bon ton”, Radio Classique les place, artificiellement, dans une espèce de bruit de fond apparemment inoffensif, mais conservateur et un peu mortifère « :

Lien vers l’émission

Un ramassis de sottises woke, prononcées avec l’onction des précieuses ridicules du service public.

La mort de Thomas, une histoire romantique, selon une directrice de recherche au CNRS

Roméo et Juliette ou West Side Story, délire d’Isabelle Veyrat-Masson, enseignante au Cevipof de l’IEP de Paris…

Face à face entre Jets américains
et Sharks, gang latino
des rues de New York City,
dans West Side Story

Romantiser la violence ? Hier soir, sur Arte, Elisabeth Quin et son équipe sont revenus dans « 28 minutes » sur l’attaque mortelle survenue à Crépol (Drôme), il y a plus d’une semaine. Au cours de l’émission, Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des media, a comparé le meurtre de Thomas à « Roméo et Juliette ».

« J’ai été très frappée par la ressemblance entre ce faits divers et ‘Roméo et Juliette’. C’est-à-dire que c’est une rixe, avec deux familles… », a débuté l’historienne. Surprise, Elisabeth Quin lui a demandé si elle évoquait bien « Roméo et Juliette, avec les Montaigu et les Capulet ».

« On est dans Shakespeare. C’est un bal dans lequel une famille déteste l’autre famille va chercher des filles. Ils se détestent, ils se cachent. Au départ, ça devait être un truc sympa, un peu provocateur, et ça devient quelque chose de gravissime. Et on tire l’épée », a poursuivi Isabelle Veyrat-Masson.

Et d’ajouter : « La différence entre les Montaigu et les Capulet et ce qu’il s’est passé aujourd’hui, c’est d’abord qu’il s’agit d’un enfant, il a 16 ans ». Des propos qui ont fait réagir Alexandre Devecchio, rédacteur en chef des pages débat au Figaro, présent sur le plateau, qui indique que « la romantisation de la violence, je ne suis pas sûr qu’elle soit très opportune ».

Ce nouveau dérapage intervient 48h après la chronique polémique de Patrick Cohen, dans laquelle le journaliste du service public n’avait donné qu’une seule version, partielle, celle des agresseurs, expliquant même qu’ils auraient été provoqués par les rugbymen Revoir la séquence en cliquant ICI :

Le Rassemblement national et des téléspectateurs ont saisi l’Arcom après la chronique diffusée dans « C à vous », émission d’Anne-Elisabeth Lemoine. 

«Ils auraient pu y passer, comme Thomas à Crépol», réalisent-ils après l’attaque à main armée à Saint-Martin-Petit

Drôme, Gironde ou Lot-et-Garonne: la France rurale, sous la menace

L'agression a eu lieu à la salle des fêtes de Saint-Martin-Petit.
L’agression qui s’est déroulée à Crépol, dans la Drôme, fait remonter les craintes des victimes de celle qui a eu lieu à la salle des fêtes de Saint-Martin-Petit. 

On n’est plus en sécurité nulle part. L’agression violente dans une salle des fêtes à Crépol, dans la Drôme, samedi 18 novembre, a éveillé de douloureux souvenirs en Gironde et dans le Lot-et-Garonne. « Ça aurait pu être nos enfants », soupire cette maman, dont le fils a été agressé à Saint-Martin-Petit, 545 habitants, le samedi 30 septembre, dans des circonstances comparables.

« Cette violence est insupportable ! Nous ne sommes plus en sécurité nulle part. Il faut qu’il y ait un mort pour que ça fasse la Une des journaux, mais ça se passe maintenant tous les week-ends, partout. Regardez, nous, il n’y a que Le Républicain qui en a parlé. »

Les victimes de l’agression à main armée, dans ce petit village paisible du Lot-et-Garonne, de jeunes rugbymen de Langon, Gironde, elles, sont en colère, à cause de Thomas, 16 ans, la jeune victime iséroise, joueur de rugby, comme eux, venu pour faire la fête dans un lieu paisible, comme eux.

Voici quelques jours, les familles ont reçu les avis d’audience, suite à l’interpellation de huit suspects par les gendarmes du Lot-et-Garonne. Cinq ont été déférés à la justice et seront jugés, dont deux mineurs et trois adultes, placés sous contrôle judiciaire.

Violente agression à la salle des fêtes

Course poursuite en voiture, chasse à l’homme et agression à main armée, une vingtaine de jeunes de Gironde et du Lot-et-Garonne ont vécu une nuit d’épouvante entre samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre, à Saint-Martin-Petit.

Il s’agissait au début d’un anniversaire, les 18 ans de Hugo* petit gars du Stade Langonnais, qui avait invité ses copains dans la salle des fêtes de son village du Lot-et-Garonne. La soirée touchait à sa fin, après minuit, quand une première voiture s’est présentée sur le parking entre la mairie et le lieu de la réception.

Un type est sorti de la voiture, témoigne Tom*. Il s’est avancé derrière la salle, là où il y a un barbecue, je crois, et il est revenu, énervé. Il s’est embrouillé avec un de nos copains et il est parti en proférant des menaces : on va tous vous crever, on va revenir avec des flingues !

Après le départ des intrus, les amis se concertent, inquiets pour certains, les autres, un peu abasourdis et incrédules. « On s’est dit qu’ils ne reviendraient pas… »

Orange mécanique à Saint-Martin-Petit

Une vingtaine de minutes plus tard, trois véhicules, dont une BMW, faisaient irruption à grand bruit. C’est alors que la fête a basculé en scène d’Orange mécanique, le célèbre film de Stanley Kubrick.

« J’ai vu les copains se réfugier dans la salle et on s’est retrouvés à trois à l’extérieur. J’étais un peu en retrait, poursuit Tom. Trois mecs sont sortis de la voiture qui était dans mon champ de vision. Il y en avait un qui portait un pistolet, du genre automatique. Il a braqué mon pote. »

J’ai cru que j’allais le voir mourir. Un autre, en deuxième ligne, portait aussi un flingue, et le troisième, une sorte de machette, ou une scie, je ne sais pas trop, j’étais obnubilé par le flingue, pointé sur mon ami. 

Tout à coup, une bouteille est brisée avec fracas et les trois amis s’enfuient. Deux vers un champ, qu’ils traversent pour trouver refuge derrière le muret d’une maison, à une centaine de mètres ; le troisième dans une autre direction.

Trois autres jeunes également restés à l’extérieur se débandent, eux aussi, dans d’autres directions.

Une attente interminable

« Nous sommes restés planqués derrière le mur. On entendait des voitures et des menaces. On a tapé à la porte de la maison dans le jardin de laquelle on était réfugié. Nous étions paniqués. Finalement, le petit monsieur nous a ouvert, »  poursuit Tom*

Le troisième garçon qui s’était enfui dans une autre direction a été rejoint par d’autres. Ensemble, ils ont trouvé un abri dans une grange, dont ils ont forcé une fenêtre.

La confusion durera de longues minutes, près d’une heure. Tom prend des nouvelles via son mobile et on lui en donne de Maxence*, pris de convulsion et qui a vomi. Le garçon ne révélera que lors de sa déposition, le lundi : « les mecs lui sont tombés dessus et ils l’ont menacé avec un couteau, » relate son copain.

Panique dans la salle des fêtes

Dans la salle des fêtes, les jeunes en panique appellent leurs parents et des amis à la rescousse. Ils alertent la Gendarmerie. Certains sont de Langon. Un père se précipite dans la nuit. Le papa et la maman de Hugo*, qui habitent sur place, sont prévenus et se déplacent.

Entre le jeune qui dispose d’un véhicule, un ami venu à la rescousse et des parents, débute l’opération d’exfiltration. Chacun se jette dans une voiture. Le père est pris au col par les jeunes, pendant que la maman démarre, sa voiture chargée de fugitifs. Trois véhicules des agresseurs la prennent en chasse.

Je n’ai pas voulu emmener la racaille chez nous, alors je suis partie vers la lumière. Ils ont tapé dans la voiture. Je ne m’en suis pas rendue compte. Nous l’avons vu après. Je ne sais pas comment j’ai fait pour prendre la fuite, je suis passé entre deux voitures, raconte la maman, des larmes dans les yeux.

Trois voitures prennent les jeunes et une maman en chasse

Dans Sainte-Bazeille, elle bifurque et parvient à semer ses poursuivants. Tout le monde se retrouve au domicile, sain et sauf, mais choqué d’un tel déferlement de menaces et de violence.

Les gendarmes finissent par débarquer sur les lieux de l’agression. Ils font les premières constatations et recueillent les témoignages à chaud.

Il m’a posé le flingue sur la tête, relate l’ami de Tom, presque détaché. Je crois que ne je ne me suis pas rendu compte de ce qu’il se passait. 

Rendez-vous en Gendarmerie

Dimanche après-midi, la gendarmerie de Sainte-Bazeille recevait les premières plaintes et témoignages des jeunes. Lundi, la plupart d’entre eux n’étaient en état de reprendre les cours. Physiquement indemnes, les convives étaient sous le choc. Les gendarmes leur ont recommandé de rencontrer des psychologues.

Enquête en cours, 

L’enquête est en cours. Les faits sont « très compliqués à dénouer, on a rarement autant de victimes », confient le gendarmes. Mais les agresseurs sont en passe d’être identifiés.

Les victimes se demandent encore ce que leurs agresseurs sont venus faire à la salle des fêtes de Saint-Martin-Petit, commune de 600 habitants en rase campagne. Alors elles émettent des théories.

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« Ils sont arrivés à la salle des fêtes et ils se sont rendus immédiatement derrière, dans un petit coin. C’est ensuite que le gars s’est énervé. On aurait dit qu’il était venu chercher quelque chose et qu’il était énervé de ne pas l’avoir trouvé. C’est ensuite qu’il s’est embrouillé avec notre pote. »

Le club de rugby dans lequel jouent la plupart des victimes a organisé dans la semaine une forme de cellule psychologique. Beaucoup se sont vus prescrire des ITT de 7 à 11 jours, en raison du traumatisme subi ou pour des blessures survenues en prenant la fuite.

*Prénoms d’emprunt.

Edito polémique de Patrick Cohen sur les Maghrébins suspects de la mort de Thomas à Crépol

«Ils sont venus pour s’amuser, draguer des filles», raconte le journaliste désinformateur de France 5

« On va y planter des Blancs », ont lancé les agresseurs lors de leur descente de la ville de Romans sur le village de Crépol, affichant leur intention de tuer non pas seulement des Français mais surtout des Blancs. Leur haine raciste est claire

Lundi 27 novembre, Patrick Cohen a donné son sentiment sur l’expédition mortelle de Crépol dans un édito pointé sur les réseaux sociaux quand la presse détourne le regard. Il y fait un récit de «la mécanique de la haine et du mensonge», en livrant un récit personnel du déroulé de la soirée.

Le journaliste Patrick Cohen ne s’en tient pas aux faits, bafouant la déontologie de sa profession. Selon lui, les mis en cause seraient venus «s’amuser», «draguer des filles». «Un rugbyman aurait tiré les cheveux longs» d’un des mis en cause, évoque le journaliste. Et de conclure : «La mort de Thomas ne résulte pas d’une expédition punitive». De quoi, donc ? D’une provocation qui fait des victimes les responsables du drame: un renversement des valeurs. Une falsification des faits.

Des dragueurs armés de couteaux de 20 cm…

Lundi soir, au début de « C à vous » sur France 5, Patrick Cohen a développé son édito quotidien, intitulé « Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge ». Le chroniqueur de France 5 a choisi d’évoquer le meurtre de Thomas survenu à Crépol, il y a plus d’une semaine.

« Dans ce village de la Drôme, il y avait un bal dans la salle des fêtes. En fin de soirée, une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants. Ils ne sont pas du village, ils sont venus pour s’amuser, pour draguer des filles« , débute le journaliste.

Et d’ajouter : « Pas d’incident jusqu’à la dernière chanson de la soirée : « Tchikita » du rappeur marseillais Jul. C’est là que, d’après les mis en cause, l’un des participants au bal, un rugbyman, aurait tiré les cheveux longs d’un des membres du groupe en le traitant de ‘chiquita‘, c’est-à-dire de « fille sexy ».

« Altercations, bagarres… Les offensés sortent des couteaux. Un adolescent de 16 ans s’effondre, poignardé à mort. Il s’appelait Thomas. Il jouait au rugby, c’était l’une de ses premières sorties », ajoute Patrick Cohen, en quelques phrases lapidaires.

Lundi 27 novembre, Patrick Cohen a donné son point de vue sur le drame de Crépol dans un édito très commenté sur les réseaux sociaux. Il y décrypte «la mécanique de la haine et du mensonge», en retraçant le déroulé de la soirée. Les mis en cause seraient venus «s’amuser», «draguer des filles». «Un rugbyman aurait tiré les cheveux longs» d’un des mis en cause, relate le journaliste. Et d’ajouter: «La mort de Thomas ne résulte pas d’une expédition punitive». Lien video Le Figaro

« Voilà ce que l’on connaît des faits et de l’enquête de gendarmerie, d’après les communiqués du procureur et d’après l’enquête du journal Le Monde« , assure-t-il.

Très vite, l’édito de Patrick Cohen a fait réagir les internautes sur les réseaux sociaux. « Signalons tous cet éditorial ordurier », déclare un internaute. Un autre ajoute : « Absolument écoeurant ».

Un député connu pour son alcoolisme lui emboîte le pas

« Totalement saoul », le député écologiste, ex-macronien (dans un parcours sinusoïdal), Aurélien Taché a perturbé une représentation théâtrale mardi 6 décembre dernier soir au point de faire interrompre la pièce « Lettres à Anne » au théâtre Lepic à Paris. Il a reconnu avoir « naïvement perturbé » la représentation.

Cette fois, ce même député négationniste a tweeté son délire personnel à propos de la tragédie mortelle de Crépol.

(tweet retiré, en attente )

Cet esprit dérangé a retiré son tweet indigne. Reste un précédent message édifiant à souhait…

Vous en revoulez?

Michel Onfray à Apolline de Malherbe : « Le suspect principal de Crépol qui fuit au Maghreb ? Ça n’allait pas être l’Islande… Vous l’avez présenté comme “il est Français et habite le centre-ville” (…) C’est un Français de papier » (25/11/2023)

Des acteurs de l’expédition de l’ultra-droite disposaient de détails sur les suspects du meurtre de Thomas

Ils disposaient des noms, adresses, numéros de téléphone et détails sur leurs famille habitant la cité de la Monnaie.

Ils étaient quelque 80 activistes contre “entre 100 000 et 200 000” émeutiers et pillards, après la mort de Nahel, selon l’ancien patron de la DGSE, Pierre Brochand. Certains membres des groupuscules d’extrême droite qui ont mené une expédition – dite « xénophobe » pour « punitive » – à Romans-sur-Isère (Drôme) étaient animée par l’exigence d’équité judiciaire, quelle que soit l’origine éthnique des suspects.

Le week-end dernier, les militants disposaient d’une liste détaillée des suspects dans l’enquête sur la mort de Thomas, poignardé à la fin d’un bal privé, le 19 novembre à Crépol, dévoile le service public de franceinfo, mardi 28 novembre. Une semaine après l’assassinat de cet adolescent de 16 ans, des dizaines de militants d’ultradroite se sont retrouvés à Romans-sur-Isère, dans le quartier de la Monnaie dont sont originaires certains des suspects.

Comment le portable d’un des militants est-il tombé entre les mains d’un journaliste de Radio France? Il avait été subtilisé samedi dernier par des jeunes du quartier de la Monnaie qui l’auraient donc remis à franceinfo et non pas à la police. Très expert, le journaliste aurait ensuite pu authentifier le propriétaire du téléphone : il s’agit d’un militant rouennais de la Division Martel, un groupuscule néonazi dans la commune socialiste de Nicolas Mayer-Rossignol. 

Le journaliste a pu avoir accès à l’une des boucles cryptées de conversation de ce portable et y trouver une liste partagée par au moins 31 personnes. Y figurent les noms complets des principaux suspects du meurtre de Thomas, leur adresse, leur numéro de téléphone, ainsi que les prénoms et noms des membres de leur famille habitant le quartier de la Monnaie. L’existence de cette liste sert à merveille la thèse d’une expédition punitive menée par les militants d’extrême droite. La police exploite plusieurs téléphones portables des personnes interpellées le week-end dernier. Elle peut aussi compter sur l’expertise de ce journaliste, quand tous ces renseignements, connus du milieu des media, étaient masqués a la population…

Lundi, six personnes étaient par ailleurs jugées en comparution immédiate au tribunal de Valence pour avoir participé à la manifestation d’ultradroite à Romans-sur-Isère. Ces hommes de 18 à 25 ans, qui ne se réclament d’aucun groupe en particulier, ont été condamnés à des peines de 6 à 10 mois de prison ferme. Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont retrouvé des armes blanches, des poings américains, des armes à air comprimé, des symboles de groupuscules comme le GUD, de la littérature sur le IIIe Reich, dont un exemplaire de Mein Kampf.

A la barre lundi, ils ont expliqué qu’il ont vu sur des chaînes privées de propagande Tiktok ou Telegram des vidéos et des posts appelant à rejoindre le quartier de la Monnaie. Ils ont aussi décrit la façon dont ils ont convergé de toute la France vers Romans-sur-Isère, avec des covoiturages organisés le week-end dernier. Des directives sur l’usage ou non des téléphones, l’inventaire des armes à apporter étaient alors transmises à des « chefs de section » qui ont eu pour mission de ne rien laisser fuiter. Le président du tribunal a qualifié cette organisation de « quasi-militaire ».

La part du vrai et du faux est encore floue dans ce montage de rêve.

Un militant d’ultra-droite grièvement blessé et déshabillé lors d’un rassemblement à Romans-sur-Isère

Atteinte au droit de manifester en faveur de la justice pour tous

Gravement blessé, son pronostic vital n’est pas engagé. Aux cris de «justice pour Thomas» ou d’«islam hors d’Europe», 80 personnes s’étaient rendues au quartier de la Monnaie samedi soir.

En marge d’un rassemblement organisé par des membres de l’ultra-droite, samedi soir, à Romans-sur-Isère (Drôme), un militant de 20 ans a été violemment pris à partie par un autre groupe d’individus dans la cité de la Monnaie. Né en Mayenne, le jeune homme a expliqué lors de son audition qu’il a été violemment extrait de sa voiture avant d’être roué de coups.

D’après les informations du medium Livre Noir, un militant nationaliste a été kidnappé, déshabillé, humilié et frappé par des jeunes de la cité. Il est actuellement pris en charge par les pompiers.

L’homme, gravement blessé mais conscient, a été transporté à l’hôpital par les pompiers. Son pronostic vital n’est pas engagé, assure une source policière. La victime n’est pas connue des services de police.

Sur les réseaux sociaux, X notamment, des vidéos d’un jeune homme, présenté comme ce militant, en caleçon recroquevillé sur le trottoir ou gisant dans un hall d’immeuble, la tête maculée de sang, ont circulé.

25/11/2023 – Les racailles de la cité ont brisé son pare-brise pour le sortir de son véhicule. Il s’était mis à l’abri d’une nouvelle charge policière contre les nationalistes. Il a ensuite évidemment été tabassé et déshabillé en toute tranquillité par la horde ! La police avait bien fait son travail, le quartier était rendu aux barbares. Il est actuellement pris en charge par les pompiers.” (Livre noir)

Vingt interpellations

Aux cris de «justice pour Thomas» ou de «Islam hors d’Europe», 80 personnes se sont rendues au quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère (Drôme), prêts à en découdre. C’est de cette cité que sont originaires plusieurs des suspects interpellés après le meurtre de Thomas, 16 ans, tué à coups de couteau au bal d’hiver de Crépol, dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre. A l’issue de leur manifestation, vingt individus liés à l’ultra-droite ont été interpellés et 17 ont été placés en garde à vue.

Le même jour, les neuf suspects impliqués dans la mort de Thomas ont été mis en examen, notamment pour «meurtre en bande organisée». Six individus, dont deux mineurs, ont été incarcérés en détention provisoire. Trois autres, dont un mineur, ont été placés sous contrôle judiciaire.