Opération antiterroriste: cinq suspects interpellés en Meurthe-et-Moselle

Menace islamiste toujours élevée pour la fête chrétienne de Noël, alors que la loi immigration dérange pourtant la gauche

Pendant qu’un magistrat de la Cour d’appel de Versailles libère un « revenant » algérien fiché S radicalisé, de retour du djihad en Syrie et placé sous OQTF, lien PaSiDupes, une opération anti-terroriste à Nancy et dans ces environs a mené à l’interpellation et au placement en garde à vue de cinq suspects, ce vendredi 22 décembre. Elles sont suspectées d’avoir effectué des repérages sur le marché de Noël de Strasbourg.

Cinq personnes ont été interpellées en Meurthe-et-Moselle ce vendredi 22 décembre dans le cadre d’une opération antiterroriste, confirme le Parquet national anti-terroriste (Pnat). Elles sont soupçonnées d’être « en lien avec la mouvance islamiste », selon le PNAT.

Elles sont suspectées d’avoir effectué des repérages sur le marché de Noël de Strasbourg, indiquent deux sources proches du dossier à France Télévisions. Selon une source proche du dossier, les interpellations ont eu lieu ce vendredi matin à Nancy, Vandoeuvre-lès-Nancy et Toul.

« Les mesures de garde à vue ont été prises dans le cadre d’une enquête préliminaire prise du chef d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes visés au 1° de l’article 421-1 du code pénal,«  indique le Pnat, sans préciser les motifs de ces interpellations. La sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont saisies de l’enquête.

Flavien Moreau, le premier djihadiste condamné à son retour de Syrie, a été libéré de prison en janvier 2020. Il avait été condamné en novembre 2014 à sept ans de prison ferme. Selon l’avocat Thibault de Montbrial, interrogé sur Europe 1, « la justice française est assez naïve face à ces gens ». « Il faut que les peines soient plus longues. Des cours d’assises spéciales antiterroristes ont baissé les peines de première instance, en disant que ces individus avaient l’air de sincèrement se repentir. Mais, contrairement aux terroristes basques, les islamistes sont dans une logique de dissimulation [taqîya], ils n’assument jamais », avait mis en garde l’avocat.

L’avocat a également dit ses craintes que Flavien Moreau ne commette un attentat sur le sol français. « Il faut le surveiller, et espérer qu’il ne commette pas d’attentat dans les mois qui viennent. »

54 personnes surveillées en Meurthe-et-Moselle

Au début du mois de décembre, le préfet de Meurthe-et-Moselle, Françoise Souliman, indiquait que 54 personnes, inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPTR) et faisaient l’objet d’une surveillance particulière. Une perquisition administrative avait d’ailleurs été menée au domicile de l’une de ces personnes le samedi 9 décembre dernier, jour du grand défilé de Saint Nicolas dans les rues de Nancy.

Après l’attentat d’Arras en octobre dernier, le plan Vigipirate a été élevé à son plus haut niveau « urgence attentat ». Vendredi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a appelé vendredi les préfets au « maintien d’une extrême vigilance » à l’occasion des fêtes de Noël et de l’Epiphanie, en raison du « niveau très élevé de la menace terroriste qui continue de peser ». Une attaque terroriste islamiste avait fait 5 morts et 11 blessés en décembre 2018 sur le marché de Noël de Strasbourg. Le procès dans ce dossier doit d’ailleurs s’ouvrir le 29 février prochain à Paris.

Les magistrats successifs qui ont libéré cet islamiste seraient-ils tenys responsables et poursuivis si, d’aventure,

Edito polémique de Patrick Cohen sur les Maghrébins suspects de la mort de Thomas à Crépol

«Ils sont venus pour s’amuser, draguer des filles», raconte le journaliste désinformateur de France 5

« On va y planter des Blancs », ont lancé les agresseurs lors de leur descente de la ville de Romans sur le village de Crépol, affichant leur intention de tuer non pas seulement des Français mais surtout des Blancs. Leur haine raciste est claire

Lundi 27 novembre, Patrick Cohen a donné son sentiment sur l’expédition mortelle de Crépol dans un édito pointé sur les réseaux sociaux quand la presse détourne le regard. Il y fait un récit de «la mécanique de la haine et du mensonge», en livrant un récit personnel du déroulé de la soirée.

Le journaliste Patrick Cohen ne s’en tient pas aux faits, bafouant la déontologie de sa profession. Selon lui, les mis en cause seraient venus «s’amuser», «draguer des filles». «Un rugbyman aurait tiré les cheveux longs» d’un des mis en cause, évoque le journaliste. Et de conclure : «La mort de Thomas ne résulte pas d’une expédition punitive». De quoi, donc ? D’une provocation qui fait des victimes les responsables du drame: un renversement des valeurs. Une falsification des faits.

Des dragueurs armés de couteaux de 20 cm…

Lundi soir, au début de « C à vous » sur France 5, Patrick Cohen a développé son édito quotidien, intitulé « Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge ». Le chroniqueur de France 5 a choisi d’évoquer le meurtre de Thomas survenu à Crépol, il y a plus d’une semaine.

« Dans ce village de la Drôme, il y avait un bal dans la salle des fêtes. En fin de soirée, une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants. Ils ne sont pas du village, ils sont venus pour s’amuser, pour draguer des filles« , débute le journaliste.

Et d’ajouter : « Pas d’incident jusqu’à la dernière chanson de la soirée : « Tchikita » du rappeur marseillais Jul. C’est là que, d’après les mis en cause, l’un des participants au bal, un rugbyman, aurait tiré les cheveux longs d’un des membres du groupe en le traitant de ‘chiquita‘, c’est-à-dire de « fille sexy ».

« Altercations, bagarres… Les offensés sortent des couteaux. Un adolescent de 16 ans s’effondre, poignardé à mort. Il s’appelait Thomas. Il jouait au rugby, c’était l’une de ses premières sorties », ajoute Patrick Cohen, en quelques phrases lapidaires.

Lundi 27 novembre, Patrick Cohen a donné son point de vue sur le drame de Crépol dans un édito très commenté sur les réseaux sociaux. Il y décrypte «la mécanique de la haine et du mensonge», en retraçant le déroulé de la soirée. Les mis en cause seraient venus «s’amuser», «draguer des filles». «Un rugbyman aurait tiré les cheveux longs» d’un des mis en cause, relate le journaliste. Et d’ajouter: «La mort de Thomas ne résulte pas d’une expédition punitive». Lien video Le Figaro

« Voilà ce que l’on connaît des faits et de l’enquête de gendarmerie, d’après les communiqués du procureur et d’après l’enquête du journal Le Monde« , assure-t-il.

Très vite, l’édito de Patrick Cohen a fait réagir les internautes sur les réseaux sociaux. « Signalons tous cet éditorial ordurier », déclare un internaute. Un autre ajoute : « Absolument écoeurant ».

Un député connu pour son alcoolisme lui emboîte le pas

« Totalement saoul », le député écologiste, ex-macronien (dans un parcours sinusoïdal), Aurélien Taché a perturbé une représentation théâtrale mardi 6 décembre dernier soir au point de faire interrompre la pièce « Lettres à Anne » au théâtre Lepic à Paris. Il a reconnu avoir « naïvement perturbé » la représentation.

Cette fois, ce même député négationniste a tweeté son délire personnel à propos de la tragédie mortelle de Crépol.

(tweet retiré, en attente )

Cet esprit dérangé a retiré son tweet indigne. Reste un précédent message édifiant à souhait…

Vous en revoulez?

Michel Onfray à Apolline de Malherbe : « Le suspect principal de Crépol qui fuit au Maghreb ? Ça n’allait pas être l’Islande… Vous l’avez présenté comme “il est Français et habite le centre-ville” (…) C’est un Français de papier » (25/11/2023)

Des acteurs de l’expédition de l’ultra-droite disposaient de détails sur les suspects du meurtre de Thomas

Ils disposaient des noms, adresses, numéros de téléphone et détails sur leurs famille habitant la cité de la Monnaie.

Ils étaient quelque 80 activistes contre “entre 100 000 et 200 000” émeutiers et pillards, après la mort de Nahel, selon l’ancien patron de la DGSE, Pierre Brochand. Certains membres des groupuscules d’extrême droite qui ont mené une expédition – dite « xénophobe » pour « punitive » – à Romans-sur-Isère (Drôme) étaient animée par l’exigence d’équité judiciaire, quelle que soit l’origine éthnique des suspects.

Le week-end dernier, les militants disposaient d’une liste détaillée des suspects dans l’enquête sur la mort de Thomas, poignardé à la fin d’un bal privé, le 19 novembre à Crépol, dévoile le service public de franceinfo, mardi 28 novembre. Une semaine après l’assassinat de cet adolescent de 16 ans, des dizaines de militants d’ultradroite se sont retrouvés à Romans-sur-Isère, dans le quartier de la Monnaie dont sont originaires certains des suspects.

Comment le portable d’un des militants est-il tombé entre les mains d’un journaliste de Radio France? Il avait été subtilisé samedi dernier par des jeunes du quartier de la Monnaie qui l’auraient donc remis à franceinfo et non pas à la police. Très expert, le journaliste aurait ensuite pu authentifier le propriétaire du téléphone : il s’agit d’un militant rouennais de la Division Martel, un groupuscule néonazi dans la commune socialiste de Nicolas Mayer-Rossignol. 

Le journaliste a pu avoir accès à l’une des boucles cryptées de conversation de ce portable et y trouver une liste partagée par au moins 31 personnes. Y figurent les noms complets des principaux suspects du meurtre de Thomas, leur adresse, leur numéro de téléphone, ainsi que les prénoms et noms des membres de leur famille habitant le quartier de la Monnaie. L’existence de cette liste sert à merveille la thèse d’une expédition punitive menée par les militants d’extrême droite. La police exploite plusieurs téléphones portables des personnes interpellées le week-end dernier. Elle peut aussi compter sur l’expertise de ce journaliste, quand tous ces renseignements, connus du milieu des media, étaient masqués a la population…

Lundi, six personnes étaient par ailleurs jugées en comparution immédiate au tribunal de Valence pour avoir participé à la manifestation d’ultradroite à Romans-sur-Isère. Ces hommes de 18 à 25 ans, qui ne se réclament d’aucun groupe en particulier, ont été condamnés à des peines de 6 à 10 mois de prison ferme. Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont retrouvé des armes blanches, des poings américains, des armes à air comprimé, des symboles de groupuscules comme le GUD, de la littérature sur le IIIe Reich, dont un exemplaire de Mein Kampf.

A la barre lundi, ils ont expliqué qu’il ont vu sur des chaînes privées de propagande Tiktok ou Telegram des vidéos et des posts appelant à rejoindre le quartier de la Monnaie. Ils ont aussi décrit la façon dont ils ont convergé de toute la France vers Romans-sur-Isère, avec des covoiturages organisés le week-end dernier. Des directives sur l’usage ou non des téléphones, l’inventaire des armes à apporter étaient alors transmises à des « chefs de section » qui ont eu pour mission de ne rien laisser fuiter. Le président du tribunal a qualifié cette organisation de « quasi-militaire ».

La part du vrai et du faux est encore floue dans ce montage de rêve.