La grève, réponse  des syndicats de Radio France à la suspension de Guillaume Meurice

Dimanche, c’est jour de fête …

Dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes.

Les syndicats de Radio France (CFDT, CGT, Force Ouvrière, SNJ, Sud et Unsa) ont appelé à faire grève dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » après la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.

Six syndicats (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, Unsa) ont déposé lundi 6 mai au soir un préavis de grève pour dimanche. C’est le jour où est diffusée l’émission hebdomadaire de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d’ordinaire Guillaume Meurice.

L’humoriste en a été suspendu le 2 mai dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos antisémites tenus à la fin d’octobre 2023 sur Benyamin Nétanyahou tenus à la fin d’octobre. Il avait comparé le premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte déposée par l’Organisation juive européenne, pour provocation à la violence et à la haine antisémites et injure publique à caractère antisémite, récemment …classée sans suite.

Interrogée à l’Assemblée sur le cas de Guillaume Meurice, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a fait valoir que « le sujet de l’humour dans les media est à évoquer avec mesure mais sans aucune caricature. »

La ministre a aussi jugé que « Radio France ne pouvait pas ne pas réagir ». « En octobre 2023, l’Arcom [le régulateur de l’audiovisuel] avait mis en garde de manière très argumentée (…) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Mme Dati.

« Malgré cela (…), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », une provocation qui exposait Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, a estimé la ministre, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a-t-elle toutefois mis en garde.

« Répression de l’insolence »

Plus largement, dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes. Plus largement, les syndicats s’inquiètent des « menaces » qui pèsent, selon eux, « sur des émissions populaires et singulières », en particulier sur France Inter.

Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La Terre au carré ».

Les syndicats accusent la direction de Radio France de mener « une politique de casse sociale sur les antennes », alors qu’un « projet de réforme de l’audiovisuel public va être discuté prochainement à l’Assemblée nationale ».

La mise en place d’une gouvernance unique pour l’audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, projet de la ministre de la Culture, Rachida Dati, sera examinée les 23 et 24 mai dans l’Hémicycle.

Les syndicats fustigent enfin « une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio ». Ce dernier est fréquemment accusé par des personnalités de droite de pencher nettement à gauche.

Guillaume Meurice, suspendu sur Radio France

Sibyle Veil, contrainte après avoir injustement licencié Jean-François Achili 

Sibyle Veil avait estimé qu’elle ne pouvait virer le clown triste, parce que sa décision aurait été instrumentalisée. Conséquence, il a récidivé en provoquant à nouveau, évoquant Benyamin Netanyahou comme « nazi sans prépuce ».

L’éditorialiste était suspendu « à titre conservatoire » depuis le 14 mars, au lendemain d’un article du « Monde » réclamant sa tête.

Les motifs du licenciement sont des « manquements répétés aux obligations déontologiques sur les collaborations extérieures ». L’éditorialiste politique de 61 ans avait été convoqué par les directeur et directeur de la rédaction de franceinfo, Jean-Philippe Baille et Philippe Rey, le 14 mars, au lendemain d’un article du Monde pointant sa participation à l’écriture de l’autobiographie du président du Rassemblement national Jordan Bardella, sur la base de contacts non concrétisés.

Jean-François Achilli avait indiqué au Monde qu’il n’a « pas signé de contrat d’écriture pour le livre de Jordan Bardella » mais que « tout ceci relève de sa vie professionnelle personnelle ». La direction de franceinfo avait alors décidé « conformément à ses règles déontologiques de suspendre Jean-François Achilli de l’antenne à titre conservatoire, le temps de clarifier la situation ». Après les articles du Monde, accusateur public, une enquête du journal Libération, gendarme de la gauche islamo-gauchiste, a signalé que Jean-François Achilli avait exercé une activité parallèle non déclarée de media training de chefs d’entreprise au sein du cabinet Tilder pendant au moins dix ans.

Le bouffon de France Inter Guillaume Meurice a été suspendu par Sibyle Veil, patronne de Radio France, dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, après avoir réitéré ce dimanche 28 avril 2024 ses propos polémiques tenus fin octobre sur Benjamin Netanyahu, après avoir réitéré ce dimanche 28 avril 2024 ses propos déplacés tenus fin octobre sur Benjamin Netanyahu et son prépuce coupé, a-t-on appris de sources concordantes ce jeudi 2 mai 2024.

« Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis ‘Netanyahu [le premier ministre israélien] est une sorte de nazi mais sans prépuce’, c’est bon. Le procureur, il a dit ‘c’est bon' », a lancé le chroniqueur sur France Inter ce dimanche 28 avril 2024, en référence au récent classement sans suite d’une plainte à son encontre l’accusant d’antisémitisme. L’amuseur public a lui-même annoncé sur X sa convocation à un entretien préalable en vue d’une possible sanction, ce qu’a confirmé Radio France.

« Faute grave »

Dans un communiqué publié sur X, le fantaisiste indique qu’il ne participera pas aux deux prochaines émissions « pour des raisons indépendantes de sa volonté » – des provocations de Meurice à l’insu de son plein gré – et à la demande de Radio France. Il précise que son employeur lui a « intimé l’ordre de cesser toute activité professionnelle » dans l’entreprise et de « ne pas se présenter à son poste de travail » avant un « entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée » de son contrat pour « faute grave ».

« Il a été convoqué ce jour par la direction des ressources humaines à un entretien préalable qui aura lieu dans les prochaines semaines », a précisé de son côté le groupe public. « Dans l’attente de cet entretien préalable, il est suspendu de l’antenne » mais conserve sa rémunération, a indiqué Radio France, sans « présager » de l’issue de l’entretien ni en dévoiler la cause. Cette convocation est liée à son intervention de dimanche, selon une source interne à la radio, citée par Le Nouvel Obs, sous-produit du groupe Le Monde, encore.

Un avertissement déjà reçu

En novembre 2023, l’antisémite avait déjà reçu un avertissement de la direction de Radio France, qu’il contredit devant les prud’hommes. Il avait conseillé pour Halloween un « déguisement » de Benjamin Netanyahu « sorte de nazi mais sans prépuce ».

Après de nombreuses déclarations, le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom avait adressé une mise en garde à Radio France, une décision rare pour une séquence satirique.

Sera-t-il licencié?

La politique de France inter ne fait pas consensus à gauche:

La maire DVG d’Avallon recélait  cannabis, cocaïne lingots d’or et… armes à son domicile

Jamilah Habsaoui nie en bloc toute implication directe

La maire Divers gauche d’Avallon, Yonne, a été placée en garde à vue, dimanche 7 avril, pour détention ou recel de cannabis, cocaïne mais aussi de lingots d’or saisis à son domicile. On parle aussi d’armes. En tout, sept personnes, dont deux frères de l’élue, ont été arrêtées.

Dimanche 7 avril, dans le cadre de l’opération anti-drogue Place nette XXL, les gendarmes ont saisi de grosses quantités de drogue à Avallon (Yonne). Un butin découvert au domicile de la préparatrice en pharmacie Jamilah Habsaoui, maire divers gauche de la commune.

Cannabis, cocaïne, lingots d’or…

Joli pavillon de
préparatrice en pharmacie

L’opération a débuté dès 6 h du matin, dimanche. L’enquête était conduite par la brigade de recherches d’Avallon, renforcée dans le cadre de cette opération par d’autres unités comme le Psig et une équipe cynophile. Au total, quelque 75 gendarmes étaient mobilisés sur l’opération.

70 kg de cannabis, près d’un kilo de cocaïne, 20 lingots d’or et plus de 7.000 € en espèces ont été saisis. D’après les informations de L’Yonne républicaine, des armes auraient également été saisies par les enquêteurs.

Un de ses frères visés

Les gendarmes ont découvert la drogue dans une dépendance de la maison de la maire. Outre le domicile de l’élue, la mairie et la pharmacie où elle travaille ont été perquisitionnées, a souligné le procureur. C’est l’un des frères de la maire, connu pour trafic de stupéfiants, qui était la cible prioritaire du coup de filet. En tout, sept personnes, dont la maire et deux de ses frères, ont été interpellées.

Native d’Avallon, Jamilah Habsaoui, 46 ans, a été élue maire en mars 2021 de cette commune de 6.000 habitants, après avoir été conseillère municipale depuis 2014, puis première adjointe. Elle est également conseillère régionale déléguée en charge de la ruralité pour la Bourgogne-Franche-Comté. L’enquête doit désormais déterminer si Jamilah Habsaoui était au courant de la situation ou non.

« Je pensais que c’était un gag »

L’interpellation de Jamilah Habsaoui a été un choc pour la ville. « Je pensais que c’était un gag, souvent sur Facebook il y a des fake news. Mais je croise des voisins qui me disent : « Non non, ce n’est pas une blague » », a témoigné une Avallonnaise.

Auprès de France 3, un autre habitant se montre moins naïf, affirmant que l’entourage de la maire aurait une mauvaise réputation à Avallon. « Ça ne me surprend pas, ça fait des années que ça gravite autour d’elle. Je ne la mets pas en cause personnellement, mais autour d’elle. Son entourage est assez connu malheureusement. Ça allait finir par tomber. »

Décryptage de Gaspard Proust :

Aya Nakamura: le choix de Macron, un racisme anti-Blancs

Sa ministre de la Culture inverse les valeurs

Les réactions de surprise et d’indignation qu’un représentant du patrimoine musical français incontesté soit rejeté sont naturelles et justifiées. Certains artistes sont des valeurs sûres, consacrées par le temps, mais Macron leur a préféré une artiste que la durée n’a pas validée, consacrée par l’industrie du spectacle. Macron mise sur l’éphémère et le scandale. Ce faisant, il fait parler de lui, éclipsant le déficit public, le surendettement de la France et les menaces de banqueroute ou d’attentats. Il expose de surcroît sa protégée aux huées et sifflets, le jour de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, et la France à un scandale international de plus.

Et, provocation après provocation, certaines diasporas récentes prennent parti et s’ancrent dans tout ce qui est universel et dans une opposition progressivement  systématique à ce qui est français. Macron réussit à défaire ce qui semblait acquis, jusqu’à l’assimilation de la troisième génération de migrants.

Rachida Dati dénonce un « racisme pur et dur » envers la chanteuse

Emblématique des Françaises

Rachida Dati réagit à la polémique. Invitée dans le studio de l’émission Planète Rap sur Skyrock, ce dimanche 31 mars, la ministre de la Culture s’est exprimée au sujet d’attaques formulées envers la chanteuse Aya Nakamura, pressentie pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le 26 juillet prochain, rapporte Le Point. « C’est inacceptable », a-t-elle jugé à l’antenne.

Bien que rares soient ceux qui se braquent sur une couleur de peau, la Franco-maroco-algérienne Rachida Dati (son père est arrivé en 1963) s’aligne sur son nouveau maître et défend son choix, sans concertation, ni débat. Plusieurs fois ministre, elle rappelle volontiers qu’elle se considère d’abord comme « fille de France, issue d’un milieu modeste ». Elle est née en 1965 en Saône-et-Loire, mais réagit toujours à l’appel de l’étranger.

Alors que l’artiste est ciblée par les défenseurs du patrimoine, la ministre de la Culture a pointé du doigt « un racisme pur et dur » de la part de ceux qui s’opposent à sa venue. Même si Rachida Dati a concédé que l’on puisse « ne pas aimer [sa] musique », elle a regretté « un prétexte », selon elle, pour l’attaquer « sur sa personne ou ce qu’elle est ». Il s’agit alors d’un « délit », et non plus d’« un pouvoir d’appréciation », précise-t-elle à l’animateur Fred Musa. Même si Macron n’a jamais confirmé sa participation, le chef de l’Etat aurait déjà échangé avec la chanteuse sur la possibilité d’une reprise d’un titre d’Edith Piaf.

« Ça ne va jamais »

La ministre a réglé des comptes personnels, notamment regrettant des critiques systématiques lorsque « des personnes issues de l’immigration accèdent à de hautes responsabilités »« Ça ne va jamais », fustige-t-elle en faisant un parallèle avec sa carrière : « J’étais garde des Sceaux, ça ne va pas. J’étais magistrat, ça ne va pas. Je suis ministre de la Culture, ça ne va pas. » 

Quant à l’interprète franco-malienne, elle s’est fendue d’un titre faisant office de réponse à ses détracteurs. « J’ai pas d’ennemis, moi, c’est eux qui m’aiment pas / Un tas d’ennemis, mais je les connais même pas », chante-t-elle dans le morceau « Doggy ». Méprisante ?

« Parce qu’elle nous ressemble »…

Ressemble-t-elle à Brigitte ?

Dans sa revue de l’actualité, l’humoriste Franjo mentionne le choix de Macron :

La chanteuse a ses supportrices et en voici un specimen :

Eric Naulleau « s’acharne »-t-il sur la chanteuse ou sur Macron ?

Francky Vincent, raciste ?

Appel à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen

La journaliste Mahaut Drama et Mediapart sortent-ils de l' »arc républicain » ?

« Evocation » ou appel à la lutte armée d’une « humoriste » ou d’une journaliste militante, démocrate ou révolutionnaire?

Le Mediapart Festival accueillait Mahaut Drama, présentée comme humoriste, ce que le festival n’est pas. Elle commença sa vie professionnelle comme journaliste à LCI en 2019 et devint ensuite pigiste à Voici. En 2020, on la trouve à Radio Nova  puis en 2023, sur France Inter, dans l’émission de Charline Vanhoenacker, où elle tient la « Chronique de Mahaut ». Elle lance « Mahaut 2022 » au moment de la course à l’élection présidentielle 2022, afin de décrypter les programmes des différents candidats.

En mars 2024, lors d’un débat, format qui laisse peu de place à l’humour,  intitulé « Comment lutter contre l’extrême droite ? » organisé le 16 mars dernier au Cent Quatre, dans le riant Paris 19e, par Mediapart, site révolutionnaire trotskiste qui incite peu à rire, Mahaut Drama a participé au rassemblement de combat. La chroniqueuse de France Inter  » semble avoir appelé à prendre les armes  » en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2027. Ses propos ont été diffusés en ligne par Mediapart

« Concrètement qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que nous aussi on a des factions armées ? On se prépare à leur répondre ? Est-ce qu’on doit être radicaux jusqu’à ce point-là ? Est-ce qu’on doit faire la révolution ? Je ne pose que des questions mais je pense que ça se pose vraiment. »

Ces propos ne choquent-ils donc pas la gauche : seulement les cadres du RN?…

L’humoriste de 30 ans a alors poursuivi : « Dans trois ans s’il y a l’accession de Marine Le Pen au pouvoir, c’est sûr qu’on ne pourra pas juste continuer à mettre des affiches. Il faudra qu’on leur réponde autrement. » Si elle a nuancé en indiquant qu’elle ne sait pas se battre et n’est pas « courageuse », Mahaut Drama a déclaré « s’il y a des gens qui sont prêts à être courageux à ce point-là, je ne peux que les encourager ».

L’humoriste Mahaut Drama, de son vrai nom Mahaut di Sciullo, a assisté à un débat organisé lors du Mediapart Festival le 16 mars dernier au Centquatre, à Paris. Participant à un échange sur le thème « Comment lutter contre l’extrême droite ? », celle qui est également chroniqueuse chez France Inter semble avoir appelé à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de  2027. Ses propos ont été diffusés en ligne par Mediapart« Concrètement qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que nous aussi on a des factions armées ? On se prépare à leur répondre ? Est-ce qu’on doit être radicaux jusqu’à ce point-là ? Est-ce qu’on doit faire la révolution ? Je ne pose que des questions mais je pense que ça se pose vraiment. » 

« Je ne peux que les encourager »

Mahaut Drama,
journaliste à France inter

L’humoriste de 30 ans a alors poursuivi : « Dans trois ans, s’il y a l’accession de Marine Le Pen au pouvoir, c’est sûr qu’on ne pourra pas juste continuer à mettre des affiches. Il faudra qu’on leur réponde autrement. » Si elle a nuancé en indiquant ne pas savoir se battre et ne pas être « courageuse », Mahaut Drama a déclaré « s’il y a des gens qui sont prêts à être courageux à ce point-là, je ne peux que les encourager ». 

Le RN réagit

La sortie de la jeune femme a fait vivement réagir le Rassemblement national (RN). La porte-parole du parti à l’Assemblée nationale, Laure Lavalette, a annoncé saisir « le procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du Code de procédure pénale » face à « ces propos d’une extrême gravité et diffusés par Mediapart ». 

Devant ces propos d’une extrême gravité et diffusés par Mediapart, je saisis le procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale. https://t.co/9cIFSCroJy — Laure Lavalette (@LaureLavalette) March 30, 2024

Le sénateur Les Républicains (LR) Stéphane Le Rudulier a jugé sur le réseau social X que le « service public doit immédiatement suspendre cette fausse humoriste et vrai nervie extrémiste, menace pour la démocratie ». Il a également jugé qu’il fallait « nettoyer les écuries d’Augias de France Inter » : « Nos impôts ne doivent plus financer l’extrême gauche anti-républicaine antisémite et anti-démocratique. »

Le service public doit immédiatement suspendre cette fausse humoriste et vraie nervie extrémiste menace pour la démocratie

Il faut nettoyer les écuries d’Augias de France Inter ! Après l’antisémitisme l’anti démocratie chez leurs pseudo humoristes

Nos impôts ne doivent plus… https://t.co/UuZWsqJoPN — Stéphane Le Rudulier (@slerudulier) March 30, 2024

Macron photographié à la boxe : de la frime

Pour les spécialistess, c’est « un débutant qui tape au sac »A1

La photograhe photographe officielle d’Emmanuel Macron a posté sur Instagram deux photos du président de la République en train de s’entraîner à la boxe.
Soazig de la Moissonnière, la photograhe officielle de Macron a posté sur Instagram deux photos du président de la République en train de s’entraîner à la boxe:
l’Elysée en fait des tonnes
et met le paquet.

« Dans sa posture, dans son attitude, on voit bien qu’Emmanuel Macron ne sait pas boxer », commente Isabelle Gaignon, coach de savate boxe française. Sous ses yeux : les deux photos du président de la République postées sur Instagram par sa photographe officielle, Soazig de la Moissonnière, le 20 mars. On y voit un chef de l’Etat avec des mitaines de boxe, le visage ridé par l’effort, taper sur un sac de boxe.

Des clichés commentés, voire souvent moqués, sur les réseaux sociaux comme dans la classe politique. La députée écologiste Sandrine Rousseau a déploré l’utilisation de « codes virilistes jusqu’à l’overdose », tandis que Yannick Jadot a comparé les photos à celles parfois diffusées par Vladimir Poutine.

Poutine, torse nu,
modèle de virilité pour Macron

« Il y a quelque chose de pas naturel »

Que vaut vraiment la technique de Macron sur le ring ? Pour mieux l’évaluer, les avis de deux professionnelles de la boxe ont été sollicités.

Sur X, un aficionado de boxe commente les poses de Macron : « C’est un amateur qui tape dans un sac avec grimace. »

Isabelle Gaignon est catégorique : ces photos ne font tout simplement « pas boxe ». « Prenez l’image de quelqu’un qui tape vraiment au sac, n’importe qui, ce n’est pas la même chose, la même intention, estime-t-elle. Là on voit que c’est posé, arrêté sur l’image, il y a quelque chose de pas naturel. S’il prend des cours particuliers, il faut qu’il change de coach. »

Côté technique, les photos en révèlent assez pour que la coach puisse affirmer que « c’est un débutant qui tape au sacMême s’il y met beaucoup d’énergie, il n’a pas de force : le poing n’est pas enfoncé dans le sac. La position verticale de la main n’est pas très juste, on ne voit pas la torsion du buste comme si c’était un crochet. On ne sent pas qu’il y a eu un mouvement avant, un pivot, un transfert d’appui… Ce n’est pas l’attitude de quelqu’un qui est confirmé. Après, il a le droit de boxer quand même ! »

La posture du chef de l’Etat, très proche du sac qu’il frappe, questionne aussi Djihene Abdellilah, championne du monde de grappling et combattante pro de MMA. « On est dans l’équivalent d’un corps-à-corps, avec des bras et des frappes très courtes, décrit-elle. Ce qui donne un effet de rentre-dedans. »

« L’incarnation de tous les clichés sur la boxe »

Cette magie n’est pas un effet de la gonflette

Sur le second cliché, le biceps d’Emmanuel Macron, contracté et aux veines apparentes, a été largement moqué sur les réseaux sociaux, certains allant jusqu’à accuser la photo d’avoir été retouchée. Ce qu’a nié Soazig de la Moissonnière sur Instagram.

« Pour le coup, quand on bosse, les bras congestionnent, reconnaît Djihene Abdellilah. Les gens qui parlent n’y connaissent rien. On peut avoir les veines qui ressortent un petit peu plus. »

Ce qui interroge les deux coaches, en revanche, ce sont les gants choisis par le chef de l’État – des mitaines et non des gants de boxe. « On ne sait pas à quoi il s’entraîne : est-ce que c’est au MMA, à la boxe anglaise ? se demande Djihene Abdellilah. Est-ce que c’est parce qu’il s’est fait taper sur les doigts la dernière fois qu’il a posté une photo de boxe, parce que ses gants étaient de la marque Venum et qu’on sait que le patron de cette marque a été repris pour des propos racistes et misogynes ? »

Isabelle Gaignon s’interroge aussi sur ce choix d’équipement. « Il va juste se faire plus mal aux mains. On ne sait pas s’il a mis des bandes. Ça fait très amateur », commente-t-elle prudemment. Avec des mitaines, l’impact sur les mains est plus rude. Pour Djihene Abdellilah, elles viennent appuyer l’impression générale qui se dégage des photos : « C’est l’incarnation de tous les clichés sur la boxe », résume-t-elle.

Une vision confondant «  masculinisme » et virilité

La championne du monde de grappling (lutte) souligne néanmoins certains côtés positifs renvoyés par les photos. « Ce que ça m’inspire en premier lieu, c’est le fait qu’on a un chef de l’Etat qui est en forme ! Et qui accorde une place importante à l’activité physique dans sa vie, reconnaît celle qui coache des combattants UFC Bellator. Le fait de choisir la boxe n’est pas anodin. Parce qu’on sait que c’est l’un des sports qui fait le plus appel au dépassement de soi. »

Elle regrette pourtant une vision de la boxe « très masculiniste » véhiculée par les clichés. « Peut-être qu’il faisait un travail spécifique de fractionné. Mais il n’y a pas le côté subtil de la boxe. Contrairement à ce que les gens pensent, l’art suprême de la boxe, ce n’est pas de taper plus fort, souligne-t-elle. C’est le mec qui est capable de toucher sans se faire toucher. La boxe, c’est pour les gens smart, ça se rapproche davantage des échecs que de la bagarre. Cette photo est pleine de fausses notes. J’aurais aimé une image où l’on voit plutôt le côté intelligence de combat. »

Un « clin d’œil à Poutine »

Djihene Abdellilah estime que ces images ne sont pas destinées au seul public français. Comme de nombreux commentateurs, elle y voit « un petit clin d’œil à Poutine, aussi. On sait qu’il est fan de MMA, puisqu’il organisait des combats privés de MMA sur un bateau, auxquels certains combattants français ont participé. »

Fake de l’homme viril

De son côté, Isabelle Gaignon préfère éviter d’entrer dans des considérations politiques. « La communication, c’est un art difficile, conclut-elle. Pour des passionnés comme nous, ce n’est pas ça qui va faire la promotion de la boxe. J’espère qu’il a d’autres talents. En tout cas, il fait parler de lui. »

Macron apparaît vêtu d’une chemise ouverte sur son torse poilu, sur un cliché de Soazig de la Moissonnière. (Posté le 17 avril 2022.) 
Problème : les poils du montage grossier débordent sur la chemise !

Autre motif de grogne pour la féministe Sandrine Rousseau indisposée par les machos. Et celui qui travaille fort à l’effacement de son image d’homme trouble en rajoute régulièrement. Or, le man spreading qui charactérise les hommes, vulgaires et vautrés dans un canapé, supposés chargés en testostérone:

Des critiques cinglantes dans la presse anglo-saxonne

Et l’ampleur des commentaires suscités par cette photo ne s’arrête pas là, car la presse anglaise elle-même a fait ses choux gras de cette « affaire ». « The Daily Telegraph » a publié la photo de Macron en Une de son journal et affirmé qu’il s’agit là de « l’ultime démonstration de la virilité ».

Le « Daily Mail » a, lui, mis en ligne un article intitulé « Macron, le grand narcissique » dans lequel ses journalistes écrivent que « la séance photo pugiliste de Macron n’est que la dernière d’une campagne de plusieurs années visant à dépeindre le chef de l’Elysée comme un représentant fringant, capable et admirable. Il s’agit d’un jeu de relations publiques autoglorifiant qui semble avoir été directement tiré du manuel de Vladimir Poutine lui-même. »

Pour Djihene Abdellilah aussi, l’opération de communication est plutôt ratée. « L’image est maladroite, résume-t-elle. “Doucement, frère”, comme disent les mecs dans les salles de boxe. Le jour où il ira vraiment dans une salle et pas dans un cours privé  avec un coach privé, dans un endroit fermé et sans opposition , son regard sur la boxe va changer. »

Car là où les commentateurs français et anglais de cette photo se rejoignent, c’est dans l’interprétation qui peut en être faite, publiée une semaine seulement après que Macron a affirmé que « si nous laissons l’Ukraine perdre [la] guerre, alors la Russie menacera certainement la Moldavie, la Roumanie et la Pologne ».

En pleine campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron avait déjà enfilé les gants de boxe à Saint-Denis en 2022.
En pleine campagne pour sa réélection, Macron avait déjà enfilé les gants de boxe à Saint-Denis en 2022. 
AP/SIPA / © Francois Mori

De son côté, la BBC, qui consacre également un article à ces clichés, écrit : « Il a d’abord montré ses muscles sur l’Ukraine. Aujourd’hui, Macron est allé plus loin en publiant des photos de lui frappant un punching-ball avec des biceps bombés, démontrant sa force dans l’action ». Avant de trouver son nouveau sobriquet au président : « Rocky ».

En vrai ?

« Je ne toucherai ni à des pénis ni à des fessiers, » promet Olivier Véran

L’ancien ministre de la Santé, recyclé dans la chirurgie esthétique, a des tabous, sauf l’appât du gain

Limogé du gouvernement, et redevenu député de base après le dernier remaniement ministériel, Olivier Véran a décidé de se reconvertir de neurologie en chirurgie plastique en suivant une formation « un jour par semaine » à la faculté de médecine de Créteil (lien PaSiDupes), ce qui n’a pas manqué de faire réagir, notamment Jérôme Marty, président du syndicat Union française pour une médecine libre, au micro de RMC : « D’abord, hier (lundi) on a cru que c’était le Gorafi (site d’actualité parodique) quand on a vu ça. Honnêtement, on n’y a pas cru ».

Véran se prend pour le centre du monde

Alors, face aux ricanements, Olivier Véran s’est expliqué ce jeudi dans les colonnes du Parisien : « Les gens ont le droit d’avoir un avis. Mais quoi que je fasse, il y aurait eu des critiques ».

Clinique des Champs-Elysées, dissimulée dans un hall d’entrée de l’Avenue Franklin Roosevelt à Paris VIIIe

L’ancien ministre de la Santé a surtout avancé l’argument bidon que « la neurologie a beaucoup évolué » et que sa position pouvait « compliquer la relation avec les clients ». En outre, Olivier Véran a affirmé sa volonté de se tourner « vers le bien-être des gens ». Cicatrices résiduelles, ménopauses, calvities précoces, obésité seront ses priorités : « Je ne toucherai ni à des pénis ni à des fessiers, et je serai très loin des prothèses mammaires »

Il assure également ne pas savoir combien il gagnera à la clinique des Champs-Elysées, un établissement privé parisien, couru par   de nombreux influenceurs où sont notamment réalisées des augmentations mammaires, des liposuccions, lifting ou encore des phalloplasties. Et à deux pas du Palais de l’Elysée…

Véran préfère toucher dans le secteur 3

Le député Véran, ancien ministre de la Santé de Macron, a fait le choix du privé, ce qui est embarrassant de la part d’un ancien syndicaliste.

Vérant fait même mieux. L’ancien porte-parole du gouvernement de Macron opte pour le secteur 3. Le secteur 3 concerne les médecins qui fixent librement leurs tarifs, toujours dans le respect de la déontologie médicale, mais les actes sont moins bien remboursés, sur la base d’un tarif dit d’autorité fixé par arrêté ministériel. Chaque injection de botox par ce neurologue de formation sera payée au prix fort, par une patientèle fortunée.

Ce beau parleur, social et humaniste, a refusé de devenir simple généraliste en Isère d’où il vient, bien que le pays en manque cruellement. A un désert médical, rural ou urbain,  Véran a préféré le coeur tranquille de Paris.

En aucun cas ce quadra ne retient comme exemplaire la démarche de François Braun, 61 ans, ancien ministre de la Santé et de la Prévention, qui a rejoint, comme médecin urgentiste, un poste de conseiller au CHR de Metz-Thionville.

Décryptage de Philippe Caverivière:

Waly Dia, ses affiches provocantes manquent de neutralité. Et de pluralisme

L’humoriste agrège tous les mécontents

Waly Dia a fait une nouvelle affiche et on ne la verra pas dans le métro. La régie publicitaire de la RATP a refusé l’affiche de son prochain spectacle. Alors l’humoriste a publié sur son compte X une nouvelle version parodique qui n’arrange rien.

Il y avait déjà Serge le lapin de la RATP, qui recommandait : « Ne mets pas tes mains sur la porte [du métro], tu risques de te faire pincer très fort. » Il y a maintenant Waly Dia, qui conseille : « Ne mets pas des vannes sur Macron et la police sur ton affiche, tu risques de de te faire interdire très fort. » Samedi 27, Waly Dia a encore fait la preuve qu’il savait manier l’humour bien mordant, en publiant sur son compte X une version modifiée de l’affiche de son prochain spectacle, spéciale métro parisien.

L’humoriste entend se faire promouvoir par un support qu’il dénigre par ailleurs. Mediatransports, la régie en charge (notamment) de l’affichage publicitaire de la RATP et de la SNCF, avait d’ailleurs refusé la précédente. Par racisme? En fait, en raison de deux mentions « tatouées » sur le visage de l’humoriste : « Je suis comme l’IGPN, je suis pas là pour faire le procès des policiers ». La préfecture de police de Paris a-t-elle offert ses murs et ses couloirs à cette affiche?

Et « Macron, c’est comme un père alcoolique. A la maison il te pourrit la vie, et dehors il te fout la honte. » Idéal pour les murs de la salle des fêtes de l’Elysée.

Des agressions qui, selon Mediatransports, contreviennent aux conditions générales de vente des campagnes d’affichage dans le métro, celles-ci spécifiant que « tout message publicitaire présentant un caractère politique, syndical, confessionnel ou dont le texte ou l’illustration serait contraire aux bonnes mœurs ou préjudiciable à l’ordre public est prohibé ».

Grenoblois français par sa mère et
sénégalais par son père

Sur la « nouvelle » affiche, réalisée donc surtout pour le plaisir des abonnés de son compte X, Waly Dia en a profité pour se payer Jean Castex, les retards du RER (le A : « plus 55 minutes », le B : « annulé » ; le C : « n’existe pas ») et la pollution du métro : « D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les niveaux de particules toxiques dans le métro parisien sont au moins trois fois plus élevés qu’à l’extérieur » (repris d’un article de France 24). Ce week-end, Waly Dia a également amèrement reposté un tweet d’un internaute qui remarquait : « Quand je pense qu’ils autorisent la pub dans le métro pour [Pascal Praud sur Europe 1] mais pas pour Waly Dia… »

Des parrains avec un projet

D’abord exilé à Nantes pour se roder au divertissement du public, dans une région marquée par l’interminable conflit de Notre-Dame-des-Landes entretenu par des anarchistes, Waly Dia découvre en 2011 l’émission produite par Laurent Ruquier. Dans la capitale, il parvient à s’imposer comme un candidat récurrent du show grâce à l’énergie qu’il déploie dans ses sketchs et à ses changements de voix surprenants. Un an plus tard, c’est Jamel Debbouze qui le prend sous son aile. Il lui ouvre les portes du Jamel Comedy Club pour trois saisons consécutives et lui offre dans le même temps quelques premières parties de son propre spectacle.

Sur France inter

Paris 2024 : Aya Nakamura, choisie par Macron pour chanter à la cérémonie d’ouverture des JO

Macron a imposé la chanteuse franco-malienne née au Mali

Aux Victoires de la musique 2024

Aya Nakamura participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 en puisant dans le répertoire d’Edith Piaf, selon L’Express. Il se serait personnellement chargé de l’auditionner, en quelque sorte, le 19 février dernier, en toute discrétion à l’Elysée. Parce qu’il est aussi musicien.

« Quels chanteurs ou quelles chansons du répertoire français comptent pour vous ? », lui a ainsi demandé le chef de l’EtatCe à quoi Aya Nakamura, sacrée artiste féminine de l’année aux dernières Victoires de la musique, a répondu qu’elle aimait « beaucoup Edith Piaf ». « Ravi », indique L’Express, le président lui a alors conseillé de chanter ce qu’elle aimait « le jour J ».

Ambassadrice de la culture française

La cérémonie d’ouverture sera orchestrée par le metteur en scène Thomas Jolly. « La France, c’est à la fois Edith Piaf, mais aussi (le rappeur) Jul, (la cantatrice) Natalie Dessay. C’est tout un tas de genres musicaux. La France, c’est le fromage, mais aussi le bretzel, le couscous. C’est tout un tas de diversité. L’idée est de redire que la France est un récit qui s’enrichit en permanence », expliquait, il y a quelques semaines, le directeur artistique des cérémonies olympiques et paralympiques, Thomas Jolly. Sur France Inter, il avait laissé entendre que les Daft Punk pourraient participer à l’ouverture des Jeux olympiques, vendredi 26 juillet sur la Seine. 

A l’Elysée, on souligne que la cérémonie d’ouverture des JO doit refléter « l’universalisme des valeurs françaises », rapporte L’Express. Et la plus grande star française du RnB dans le monde, qui a conquis la planète avec son tube Djadja, revendique sa double culture. « Je peux comprendre que certains se disent : pour qui elle se prend celle-là, à nous narguer avec notre langue française ? Mais c’est important d’accepter la culture des autres et moi, j’ai une double culture », confiait Aya Nakamura. Triple? Aya s’est choisi le nom de Nakamura en référence au personnage japonais Hiro Nakamura, capable de voyager dans l’espace-temps. Son nom de naissance est Aya Coco Danioko et elle est mère de deux enfants : Aïcha, née il y a sept ans d’une précédente relation, et Ava (5 mois), fruits de ses amours avec son ex-compagnon Vladimir Boudnikoff.

Elle a acquis la nationalité française en 2021

Dans la nuit du 6 au 7 août 2022, une altercation éclate entre Aya Nakamura et son conjoint et producteur Vladimir Boudnikoff. Ils sont placés en garde à vue, puis renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « violences réciproques sur conjoint » avec ITT de moins de 8 jours. Le 23 février 2023, Aya Nakamura est condamnée à 10.000 euros et Vladimir Boudnikoff à 5.000 € d’amende.

Ambassadrice française ou ennemie de la langue française ?

Pour certains, elle est le symbole de notre décadence culturelle et linguisitique. Ils dénoncent un « grand remplacement lexical » dont Nakamura serait coupable en imaginant un cours dans un collège en 2050. « Aujourd’hui, nous allons étudier un monument de la néo-poésie française annonce un professeur fictif. Malgré les nombreux obstacles (misogynie patriarcale, islamophobie d’Etat et racisme systémique), cette jeune racisée, hétéro-cis-genre, non-queer, fléxitérienne et musulmane, réussira à insuffler une âme nouvelle à une langue française moribonde ». A Marianne, l’un des contributeurs s’est épanché avec ironie sur la « langue de la chanteuse », « réservée aux initiés tant son contenu est, lit-on, ‘sibyllin’, voire ‘cryptique' ». Et de trancher, avec vigueur : « Elle fait régner le vide à l’intérieur même de ses textes. Et le monde entier s’extasie ».

Elle déboussole les féministes. « Si l’on se penche sur les textes des chansons d’Aya, sur ses déclarations ou agissements, sur les propos tenus par son entourage, on peut saisir quelques éléments qui tracent les contours d’un système de valeurs, décryptent certains. On perçoit d’abord une définition et une représentation particulière, somme toute assez traditionnelle, du masculin, et du féminin, et des rapports de genre : la femme est sexy, pulpeuse, fortement sexualisée, objet de désir de l’homme, jalouse, tandis que l’homme est viril, puissant, musclé, fort… Toutefois, cette figure de la féminité se combine avec une image plus virile de la femme, de caractère, de poigne, qui peut, dans ses chansons, entrer en conflit avec ses rivales féminines, son homme volage, ou, dans la vie cette fois, des journalistes ou membres de son entourage professionnel ». Elle tabasse les mecs.

A ce « rapport trouble avec la féminité » et la domination masculine, s’ajoute un « narcissisme » souligné, une image de femme travailleuse, visible notamment dans son titre Biff (« Il croit être dans ma trajectoire, oh il est chou/J’fais mon biff et j’me débrouille toute seule/Ce que j’ai, je l’ai gagné toute seule »), « une agressivité assumée dans les rapports sociaux, bien loin de la culture de l’excuse, ou de l’idéologie de la bienveillance, aux antipodes des normes de la culture bourgeoise traditionnelle ». Une rebelle, Aya, « dans son comportement » (Journal Intime, 2017). « Elle s’impose quoi ! », reprend Sarah, jeune fan de l’artiste.

Ce qui déplaît, c’est son français dénaturé. Trop peu français, trop métissé pour certains, vide, pour d’autres. « On attend des choses d’elle qu’on ne devrait pas attendre, s’agace la linguiste Aurore Vincenti, auteure de ‘Les mots du bitume : de Rabelais aux rappeurs, petit dictionnaire de la langue de la rue’. Elle ne prétend pas faire de la littérature, elle fait de la musique, des tubes, elle fait sonner des mots ».

Faut-il pour autant maltraiter la langue. « C’est une œuvre très contemporaine. Ses chansons reflètent une certaine mixité, un multiculturalisme. Elle emprunte des mots à de l’argot, à des dialectes, elle utilise des anglicismes et elle mélange parfois le tout pour en former de nouveaux. » C’est ce qui bouscule certains, légitimement. Macron a opté pour une contre-culture.

Autre polémique concernant un projet de village saoudien… aux Invalides

Interrogée sur le sujet mercredi lors des questions au gouvernement, la secrétaire d'Etat aux Anciens combattants est restée évasive.

L’installation pendant quatre mois d’un village olympique saoudien aux Invalides, lieu emblématique des armées françaises à Paris, est à l’étude et suscite l’opposition de députés de droite qui ont interpellé le gouvernement.

« Il y a des discussions en cours à la demande des Saoudiens. Elles se font moyennant des conditions très strictes que les Saoudiens n’ont pas encore acceptées, qui doivent permettre d’assurer la sécurité du site, la solennité du lieu, la tranquillité des pensionnaires de l’Institut national des Invalides (INI) » qui héberge des blessés de guerre et d’anciens combattants, a déclaré à l’AFP le ministère des Armées, en précisant que « les indemnités de mise à disposition seront reversées au musée de l’Armée et à l’INI ».

L' »arc républicain » inclut-il LFI et Les Ecologistes?

Macron brandit le concept fumeux d' »arc républicain » pour discriminer le RN

Il ne suffit pas de se frapper la poitrine en hurlant « la République, c’est moi » (2018) pour être républicain:

Mélenchon, l’oeil exorbité, ne s’appartient plus…

Surtout quand on se clame « insoumis » à l’Etat de droit, comme d’autres séparatistes se réclament de Mahomet, du coran et de la charia.

Macron fait du Biden : « est-il surmené ?

Joe Biden a une nouvelle fois chuté lors d’une cérémonie de l’US Air Force. 

Dans un entretien donné à « L’Humanité », Macron a décrété que le Rassemblement national « ne fait pas partie de l’arc républicain ». Sauf qu’il a dit « exactement l’inverse » quelques jours plus tôt, pointe Alba Ventura, pour RTL.

A force de « en même temps », Macron en devient illisible. Et cet entretien donné au journal communiste – subventionné par le contribuable, notamment RN – à l’occasion de l’entrée au Panthéon du résistant communiste Missak Manouchian est un modèle du genre… Il dit qu’on ne peut pas faire abstraction de la présence du RN à l’Assemblée, que ses députés votent les lois et que l’Assemblée leur a confié des responsabilités, et en même temps, il dit avoir toujours considéré que les textes importants ne devaient pas passer grâce aux voix du RN… Sauf que la loi immigration a été votée avec les voix du RN… S’ils avaient voté contre, elle ne serait pas passée !
 
Il dit aussi qu’il n’a jamais considéré que le RN s’inscrit dans l’arc républicain. Et en même temps, il a dit exactement l’inverse lors d’une visite à Bordeaux il y a seulement quelques jours : signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer ? Il avait expliqué qu’il « était tout à fait normal d’avoir des discussions avec toutes les formations politiques de l’Assemblée ». C’était après les propos de Gabriel Attal qui avait affirmé que « l’arc républicain, c’est tout l’hémicycle de l’Assemblée », qu’il était « prêt à travailler avec toutes les forces politiques ». Donc il dit d’abord la même chose que son premier ministre, puis le contraire !

Et souvenez-vous, il avait aussi contredit son ancienne première ministre Elisabeth Borne, qui avait qualifié le RN « d’héritier de Pétain ». Macron l’avait recadrée en disant qu’il ne servait à rien d’utiliser des mots des années 90, qui ne fonctionnent plus, pour lutter contre le RN. C’est vrai que ça donne l’impression que le président change d’avis comme de chemise.

Qui a dit : « Ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie, » concernant la panthéonisation de Missak Manouchian ? Macron a des trous de mémoire…

Il faut toujours avoir en tête que Macron a besoin de dire à la personne qu’il a en face ce qui lui fait plaisir. Donc là, il était face aux journalistes de L’Humanité donc communistes, il vient parler de l’entrée au Panthéon du communiste Missak Manouchian, arrêté par la police de Vichy. Et donc il doit penser qu’il faut aller aussi dans leur sens, leur faire plaisir, en disant que les élus du RN ne sont pas ceux qui ont le plus leur place à cette cérémonie. Sauf que ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie et qu’ils feraient mieux de s’abstenir … A la limite, si la famille Manouchian, comme l’a fait la famille Badinter, avait émis des réserves, Marine le Pen se serait peut-être ravisée. Vous imaginez bien que là, elle a sauté sur l’occasion.

Macron doit penser que ça lui permet d’entretenir ce match permanent avec Marine Le Pen. N’oublions pas qu’il a gagné deux élections, donc deux matches face à elle et il le fait pour préparer les matches d’après : les européennes et les autres, même s’il ne peut plus se représenter. Or, en réalité, il rend plutôt service à la candidate RN. Par défaut, il acte sa banalisation. Il acte que le RN est un parti qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. A force de « et en même temps », on finit par se prendre les pieds dans le tapis. Comme Biden. Pathologique.

Les Ecologistes vus par Franjo :

Pour aller inaugurer le train de nuit Berlin-Paris, le ministre Clément Beaune a pris l’avion

Beaune, encore un ubuesque ministre choisi par Macron

Le ministre des Transports a effectué un vol de près de 1.000 kilomètres peu après l’inauguration d’une autre ligne de train de nuit, entre Paris et Aurillac.

C’est une « prouesse », salue Le Canard Enchaîné. L’hebdomadaire a révélé mardi que le ministre des Transports, Clément Beaune, a pris l’avion avant d’aller inaugurer la ligne de train de nuit entre Berlin et Paris.

Un vol entre deux inaugurations

Le 10 décembre au soir, le ministre était à Paris pour l’inauguration de la ligne de train de nuit entre Paris et Aurillac. Le train est parti à 19h27. Il restait donc environ 24 heures à Clément Beaune pour rallier Berlin, d’où le train de nuit pour Paris partait le lundi 11 décembre à 20h18.

Le ministre aurait pu choisir le rail plutôt que les airs, puisque plusieurs trains partent depuis la gare du Nord ou la gare de l’Est et arrivent à Berlin. Mais le trajet est bien plus long : environ huit heures (avec une ou deux correspondances) contre moins de deux heures en avion.

Plus long, le déplacement en train est surtout beaucoup moins polluant : sur 1000 kilomètres, les émissions de CO2 seraient 75 fois moins fortes en train qu’en avion, selon l’Ademe.

« Les politiques doivent montrer l’exemple »

Thomas Wagner, le fondateur du medium Bon Pote, qui traite des questions écologiques, a regretté « une tromperie » du gouvernement. « Les politiques doivent montrer l’exemple s’ils souhaitent entraîner le reste de la population », a-t-il pointé, ajoutant que « quand l’agenda rend les choses impossibles, on communique, on modifie l’agenda. Nous sommes en 2023, pas 1990. »

Lien TikTok

Début décembre, c’est le ministre de la Transition écologique qui avait été épinglé pour des déplacements intérieurs effectués en jet privé. En six mois, Christophe Béchu aurait effectué au moins onze vols en avion d’affaires, selon l’enquête du journal La Topette, relayée par Libération. La plupart des trajets auraient pu être réalisés en train. Lien PaSiDupes

Après Hidalgo, il faut Beaune à Paris, vite !

Vote de la loi immigration : l’alliance présidentielle au bord de l’implosion

Renaissance, MoDem, Horizons ébranlés… 

L’Assemblée nationale a validé mardi le projet de loi Immigration profondément modifié par le Sénat, puis la CMP. Le vote a confirmé les divisions dans les rangs de la majorité, verticale et arrogante, mais toute relative, dont une trentaine de députés a décidé de s’opposer au texte.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, à l'initiative du projet de loi, discutant avec le député Renaissance Sacha Houlié, qui a voté contre le texte issu de son propre camp mais durci par la droite. REUTERS/Sarah Meyssonnier
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin,
porteur du projet de Macron,
discutant avec le député Renaissance
Sacha Houlié, qun président de la Commission des lois qui vote contre
le texte de son propre camp
mais renforcé par l’opposition attentive à la population.

Malgré l’adoption de la loi Immigration, certains députés de la majorité ont accueilli la nouvelle avec amertume mardi soir à l’Assemblée. Une trentaine de députés Renaissance, MoDem et Horizons ont d’ailleurs choisi de voter contre le texte considérablement durci après son passage au Sénat et en Commission mixte paritaire.

Voici les votes de la majorité.

En comptant les voix de l’ensemble des députés, la loi Immigration a été adoptée avec 349 voix pour, 186 contre et 38 abstentions. Au sein du groupe Renaissance, 131 députés ont voté pour mais 20 parlementaires ont voté contre et 17 se sont abstenus.


Parmi les parlementaires Renaissance opposés à la loi, le député de la Vienne Sacha Houlié, figure de l’aile gauche de la majorité présidentielle, a affirmé qu’il s’est réveillé avec un « sentiment de gueule de bois » ce mercredi. « Je suis triste car ce n’est pas le projet que j’aurais voulu », a-t-il livré au micro de RTL.

« La majorité est diverse, elle se pose des questions », a reconnu la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, elle-même membre du groupe Renaissance. « Mais elle est unie derrière le président de la République et elle a envie de continuer à avancer dans l’état d’esprit qui est le nôtre », a-t-elle assuré.

Philippe Caverivière et la stratégie du PS sur la loi immigration:

Edouard Philippe remporte le prix 2023 de l’humour politique: coup de pouce au candidat de 2027?

Est-ce vraiment le meilleur choix possible du prix « Press club, humour et politique 2023″c?

Problème fondamental, il faut sous-titrer la blague de mars dernier, pleine d’autodérision.

Après François Fillon, le prix du jury, présidé par le journaliste de M6 Bernard de La Villardière, est de nouveau attribué à un ancien premier ministre.

Edouard Philippe s’est vu décerner ce mardi 5 décembre le prix « Press club, humour et politique » 2023 pour un trait d’esprit – visiblement préparé – sur la transformation de son apparence physique du fait de maladies auto-immunes.

« Si vous pensez qu’il faut être un playboy en France pour être élu, j’ai quand même quelques contre-exemples », avait déclaré le maire du Havre et président du parti Horizons lors de l’émission Quotidien sur TMC le 27 mars 2023.

Edouard Philippe était interrogé sur la transformation de son apparence du fait d’une alopécie et d’un vitiligo, maladies qui provoquent la perte des cheveux et des poils, et une dépigmentation. Ces affections n’ont aucun impact sur la forme physique et intellectuelle.

Edouard Philippe succède au secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel qui avait déclaré en 2022: « La station d’essence est le seul endroit en France où celui qui tient le pistolet est aussi celui qui se fait braquer« .

Fabien Roussel obtient d’ailleurs cette année « le prix de la récidive » avec une nouvelle saillie: « Il ne suffit pas de s’abonner à Pif pour connaitre les intentions du gouvernement. Il faut aussi s’abonner à Playboy ».

Ce tweet faisait allusion à la parution l’hiver dernier à quelques jours d’intervalle d’une interview d’Emmanuel Macron dans le magazine pour jeunes Pif, suivie de celle de la ministre Marlène Schiappa dans Playboy.

D’autres le valaient bien…

Anne Hidalgo, la maire PS de la capitale, et David Alphand, élu municipal d’opposition (LR), étaient nommés pour leur échange, lors du Conseil de Paris du 4 octobre 2023 : « Le roi Midas transformait tout ce qu’il touchait en or. Vous madame Hidalgo, vous êtes l’anti-Midas. Ce bijou qu’est notre capitale, vous le transformez en plomb » La maire avait alors répondu : « Je n’ai plus de voiture, donc je ne sais pas à quel Midas vous faites allusion. »

L’ancien Premier ministre François Fillon, fait aussi partie des prétendants à la victoire finale, avec sa phrase prononcée lors d’une audition parlementaire sur ses liens supposés avec la Russie, en mai dernier. « Si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je vendrai des rillettes sur la place Rouge », avait-il déclaré.

« Que va faire Mbappé après 50 ans ? »

Un autre ancien chef du gouvernement, Edouard Philippe, est également nommé pour une déclaration faite dans l’émission Quotidien du 27 mars 2023 : « Si vous pensez qu’il faut être un play-boy en France pour être élu, j’ai quand même quelques contre-exemples ». Playboy sur le retour ?

Sandrine Rousseau, 51 ans, députée écologiste, était en lice pour une phrase prononcée à l’Assemblée nationale, le 31 janvier 2023, lors d’un débat sur la retraite des sportifs : « Que va faire Mbappé après 50 ans ? » S’occuper du sexe des « petits anges » comme Nahel?

Parmi les autres politiques nommés, on retrouve : Karl Olive, député des Yvelines, Eric Piolle, maire de Grenoble, Christine Pires-Beaune, députée du PS, Marlène Schiappa, ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, Manuel Bompard, député LFI, Luc Geismar, député Modem de Loire-Atlantique, Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne et Claude Malhuret, sénateur de l’Allier.

Dans le registre de l’humour vache, Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble, s’est illustré au détriment de Laurent Wauquiez, ex-maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui a annoncé vouloir sortir sa région du dispositif « zéro artificialisation nette »: « On connaissait le Puy du Fou, maintenant on a le fou du Puy! » (devant des journalistes, 9 octobre).

Claude Malhuret est le plus doué, mais le sénateur Horizons (lui aussi) de l’Allier, n’est pas candidat à l’Elysée: « La Nupes est morte. Elle est en soins palliatifs depuis juin. Elle est au stade du prélèvement d’organes » (aux journées parlementaires de son parti, 15 septembre).

 

Malik Bentalha parodie Pascal Praud et CNews

La parodie fait l’unanimité, selon le HuffPost, connu pour son objectivité de gauche

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Ce numéro de téléphone dans la parodie « L’Heure de Trop » par Malik Bentalha fait passer un message

Le journaliste Laurent Delahousse, le bellâtre de France 2, n’inspire pas les humoristes: trop lisse, insignifiant et interchangeable. Et intouchable, au risque d’être banni des cinq chaînes de télévision d’Etat et des cinq radios de service public. Rien que dix canaux dont les représailles peuvent briser une carrière ! Des millions d’internautes qui ont vu le sketch de Malik Bentalha n’ont peut-être pas tous essayé d’appeler ce numéro de téléphone qui apparaît à l’écran, et ils n’ont rien manqué, mais le risque était élevé, sauf si les compteurs ne sont pas fiables ou relevés depuis la machination…

Deux jours après sa mise en ligne, la parodie de Pascal Praud et son émission « L’Heure des Pros » sur CNews, signée par Malik Bentalha, né dans le Gard d’un père algérien et d’une mère marocaine: Malik n’est pas à moitié français, mais aux deux tiers maghrébin. Son sketch continue de faire rire des milliers d’internautes, notamment les amateurs biberonnés au Marrakech du rire. Partagée le jeudi 23 novembre sur Youtube et X (ex-Twitter), la vidéo d’une quinzaine de minutes y atteint respectivement 1,2 et 23 millions de vues.

Sur le plateau de « L’Heure de Trop » sur TNews, c’est un certain Patrick Traud (incarné par un autre tri-national, Matthias Van Khache, acteur français d’origines vietnamienne et cambodgienne) qui reçoit ses invités. Autour de la table, se trouve notamment « l’imam de Nancy » et « double médaillé olympique d’Islam » joué par Malik Bentalha donc, mais aussi un certain Abdelkader Ziani présenté comme un « professeur en sciences islamiques de l’université d’Harvard ».

Un spectacle de Malik Bentalha à venir

Et lorsque vient le moment où il prend la parole, un « synthé » (cette petite légende qui apparaît en bas de l’écran) indique brièvement : Abdelkader Ziani, un arabe (07 56 99 02 13). Le passage est à voir en vidéo ci-dessous, à 2’30 :

Certains petits malins ont testé d’appeler ce numéro de téléphone. Et ils ont bien fait. Le HuffPost (détenu par l’américain BuzzFeed – esclave des annonceurs – et condamné pour plagiat en 2014) s’y est essayé et il se trouve que Malik Bentalha a profité de ce détail pour glisser un message qui vaut le détour : la boîte vocale sur laquelle on tombe annonce, après quelques vannes supplémentaires, que l’humoriste sera bientôt de retour avec un 3e spectacle.

Les réactions de Pascal Praud et Hassen Chalghoumi

Les cibles choisies par le comique ne sont pas anodines. Elles satisfont la gauche islamo-gauchiste et la macronards, mais pas sûr que Pascal Praud ou l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi aient eu du temps à perdre en appelant ce numéro.

Sur le réseau social X, l’entourage de Hassen Chalghoumi, imam sous protection policière, assure qu’il aurait fait un commentaire : « Cette parodie m’a fait rire, » tout en regrettant que « certaines réactions montrent que ses auteurs avaient d’autres intentions aussi ».

Interrogé par la presse ce samedi 25 novembre, le journaliste Pascal Praud a, quant à lui, assuré que « le début, avec la chanson de Sardou, ça [l’a] fait marrer ». « Le reste, c’est caricatural mais honnêtement ce n’est pas méchant. Etre parodié, c’est la rançon du succès. On ne caricature pas ce qui n’existe pas », poursuit-il. « Après, comme toujours, je regrette la surinstrumentalisation de ce sketch sur les réseaux sociaux… On me fait passer pour un réac,alors que je suis plutôt anar. »

Certains petits malins ont appelé ce numéro de téléphone et il se trouve que Malik Bentalha a profité de ce détail pour glisser un message promotionnel qui trahit l’intention mercantile du sketch, une accroche : la boîte vocale annonce, après quelques vannes supplémentaires, que l’humoriste sera bientôt de retour avec un 3e spectacle.

Beaucoup de bruit pour pas grand chose, sinon une malveillance du milieu musulman intégriste, ce qui est d’autant plus malaisant que des Palestiniens se sont récemment livrés à des massacres de civils israéliens.

L’individu est-il responsable de ses actes, à 34 ans ? Début octobre 2019, il est condamné à une amende et une interdiction de stade de six mois pour avoir utilisé un fumigène au Parc des Princes.

Chez Benthala, la parodie n’est pas un talent personnel. En 2017, le comique est accusé d’avoir copié des humoristes américains: parler de satire pour du plagiat, est une imposture.

L’humoriste Yassine Belattar, conseiller de Macron à l’Elysée

Un rendez-vous qui stupéfie les plus sensés

Lr pouvoir est tombé
de l’Olympe dans l’oued

Prenez une marche citoyenne contre l’antisémitisme qui a conduit à la discorde politique, ajoutez le rôle d’influenceur attribué à un humoriste controversé, versez le contexte inflammable de l’importation du conflit israélo-palestinien et vous obtenez la recette de la polémique éruptive qui sert la stratégie de conflictualisation menée par la gauche.

Ce mercredi 15 novembre, L’Express révèle ainsi que le séparatiste rigolard Yassine Belattar a été reçu à l’Elysée, en amont du refus exprimé par Macron de se rendre à la marche contre l’antisémitisme. Le comique est-il devenu le Raspoutine du peine à rire du Chàteau ?

Belattar, au côté de Macron

Une « troublante visite », titre l’hebdomadaire, qui assure que l’intéressé a eu un rendez-vous, non pas avec le locataire, mais avec deux squatteurs prétendument conseillers élyséens, Bruno Roger-Petit, ex-socialiste remarqué pour ses articles tarabiscotés et de partis-pris dans le site moribond, i-télé, qu’il a contribué à tuer, mais conseiller mémoire, et Frédéric Rose (âge secret défense, carrière hétéroclite, mais fulgurante), ancien magistrat éphémère et préfet, conseiller intérieur et sécurité (prévention de la délinquance et de la radicalisation), des losers notoires, confimés par l’actualité.

Toujours selon L’Express, Yassine Belattar aurait déconseillé comme provocante la participation du chef de l’Etat à cette marche. « Attention, leur a-t-il dit en substance, à ne pas commettre l’erreur irréparable qui donnera aux quartiers des raisons de s’enflammer », écrit le magazine. Le pouvoir se rend aux propagteurs de la peur : les séparatistes lui imposent le point de vue du bouffon du roi.

Sitôt l’information dévoilée, la droite et l’extrême droite, qui abhorrent cet artiste condamné à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort courant septembre, ont saisi la balle au bond. Pour s’en prendre à la fois à l’humoriste et à Macron.

Réactions en cascade

Premier à réagir, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy. « C’est donc à Yassine Belattar, “ni Charlie ni Nice » , égérie du CCIF, condamné pour menaces de mort, que l’Elysée a demandé si le président devait marcher contre l’antisémitisme. Pour être avertis que ce serait une ”erreur irréparable”. La honte absolue… », a-t-il réagi sur le réseau social X (ex-Twitter). Puis c’est le fondateur de Reconquête !, Eric Zemmour, qui a alerté les bisounours sur le même réseau social, en partageant un extrait de leur débat sur CNews.

Sénatrice LR, Valérie Boyer a quant à elle demandé un « démenti » à l’Elysée, jugeant ce rendez-vous « lamentable ».

En fin d’après-midi, c’est la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale qui a apporté sa pierre à l’édifice. « C’est donc auprès de Yassine Belattar, récemment condamné pour menaces de mort et connu pour ses accointances avec les islamistes, que le chef de l’Etat prend conseil sur sa participation à la marche contre l’antisémitisme », s’est indignée Marine Le Pen, avant d’interroger : « La République est-elle à ce point fracturée pour que son Président en soit réduit à prendre conseil auprès d’individus aussi dangereux pour la concorde nationale ? »

Entre-temps, des élus Renaissance étaient montés au créneau pour minimiser la défection du président à la cervelle complexe et la fuite de l’information dans L’Express (SFR presse, détenu par Altice France, propriété de Patrick Drahi, patron de BFM). « Si vous envisagez, ne serait-ce qu’une seule seconde qu’il en faut si peu pour guider le Président de la République dans ses choix, alors il est à espérer que vous n’accédiez jamais aux pouvoirs », avait répliqué l’ex-ministre déléguée chargée de la Ville, la députée Nadia Hai, née à Trappes dans une famille d’origine marocaine, en réponse à François-Xavier Bellamy.

En outre, il paraît effectivement peu probable que le chef de l’Etat fonde ses décisions sur la foi d’un seul rendez-vous de ses conseillers. Lors du conseil des ministres ce mercredi 15 novembre, Macron est lui-même revenu sur son absence à la marche contre l’antisémitisme, selon le récit fait au HuffPost par un ministre. « Pendant la marche, je travaillais à la gestion du conflit », a-t-il expliqué devant le gouvernement.

« Je suis là pour servir mon pays »

Le 18 septembre 2023, Belattar (g) a été condamné à quatre mois de prison pour «menaces de mort et de crimes» contre différentes personnalités du monde du spectacle avec lesquelles il était en désaccord sur le rachat d’un théâtre parisien.

Le principal concerné, Yassine Belattar, ne cache pas son amertume. « Je ne savais pas que c’était grave, un rebeu qui passe les grilles de l’Elysée », grince-t-il, en s’interrogeant sur le titre choisi par L’Express : « je ne vois pas vraiment en quoi je suis trouble ». L’humoriste confirme avoir été reçu, et avoir livré son appréciation de l’actualité. « Je suis Français, je suis là pour servir mon pays. Quand il va mal, je vais mal », poursuit Yassine Belattar, qui précise avoir tenu un discours « plutôt banal » devant ses interlocuteurs.

« J’ai dit qu’on avait besoin d’idées communes pour apaiser le paysque la société était en train de s’affaisser. Dit comme ça, c’est un peu enfoncer des portes ouvertes, mais c’est tout ce que j’ai dit », assure le comédien, soucieux des discours « racistes et anti-musulmans » qui peuvent fleurir à l’aune de l’actualité au Proche-Orient.

Abasourdi par les réactions provoquées par ce rendez-vous, Yassine Belattar affirme qu’i a reçu des menaces de mort depuis la révélation de cette rencontre. Raison pour laquelle il ne veut pas trop s’étaler, « pour ne pas nourrir la bête immonde de l’extrême droite »… Avant de constater avec aigreur : « tiens, on me dit que je suis en bandeau sur CNews. Ils me présentent comme le conseiller de Macron ».

La justice a estimé que les faits de menaces de mort et de crimes à l’encontre du scénariste et metteur en scène Kader Aoun étaient « établis et objectivés » par les enregistrements de plusieurs appels téléphoniques.

L’humoriste de 41 ans a également été reconnu coupable de conversations malveillantes à l’égard d’un autre comédien, Kevin Razy. Il a été condamné à verser 500 € de dommages-intérêts à ce dernier, et un euro symbolique à Kader Aoun.

Le prévenu a en revanche été relaxé des faits de menaces de mort visant David Weisbrod, directeur de production de Kader Aoun. Yassine Belattar avait menacé de « mettre le feu » à ses bureaux.

Voix des banlieues auprès de l’Elysée, l’animateur de radio, devenu polémiste bien en cour, avait été mis en examen en mars 2019, notamment pour menaces de mort et menaces de crimes réitérés, dans un différend commercial en lien avec le rachat d’un théâtre parisien.

Ces poursuites lui avaient coûté sa place à l’antenne de Radio Nova (propriété du banquier d’affaires Matthieu Pigasse, qui détient aussi le Huffington Post et les Inrockuptibles, ainsi que des parts dans le groupe Le Monde), où il animait depuis 2016 l’émission quotidienne « Les 30 glorieuses ». Un aperçu ?

Lien TikTok, sketch graveleux de Yassine Belattar et Thomas Barbazan

Lien TikTok homophobie du Qatar au Mondial de foot ?

Lien TikTok contre le RN, en soutien au député LFI Carlos Martens Bilongo

Depuis des frasques à Saint-Martin, chacun sait que Macron aime à s’encanailler dans la diversité… La peine de quatre mois de prison avec sursis écopée Belattar – le ministère public avait requis six mois avec sursis – est pourtant assortie d’une obligation de soins et d’une interdiction de rencontrer les victimes.

Franco-Marocain, comme Mounir Mahjoubi, Yassine Belattar a été le premier humoriste à remonter sur scène au Bataclan après les attentats du 13 novembre 2015.

Affaire Guillaume Meurice: un droit à l’antisémitisme des syndicalistes de Sud

La liberté d’expression n’est pas un casse-tête pour l’Arcom, soumise à l’extrême gauche révolutionnaire

L’antisémitisme est un sujet de « blagues« , selon l’AFP
et le groupe Les Echos-Le Parisien de Bernard Arnault, qui avait expliqué dès 2017 combien le programme de Macron lui paraissait « éminemment souhaitable »

Pourquoi Guillaume Meurice est-il toujours à Radio France? La direction des chaînes de service public avait peu d’options de sanctions, l’humoriste bénéficiant du statut de …«salarié protégé».

«Si j’attaquais mon employeur, je ne suis pas sûr que l’on me laisserait à l’antenne», confie un salarié d’un groupe audiovisuel privé. «Dans n’importe quelle entreprise, cette situation serait intenable», souligne un autre. Depuis la diffusion de son sketch, le 29 octobre dernier, qualifiant le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de «Nazi sans prépuce», Radio France a reçu des centaines de messages d’indignation en provenance des auditeurs pourtant blasés par les attaques tous azimuths de France inter, chaîne militant à l’extrême gauche, par le biais notamment de chroniqueurs classés humoristes et protégés par ce viatique sacré de la liberté d’expression en démocratie.

France inter, victime consentante de l’« humour vache » de ses humoristes et protectrice de son agresseur tout azimuth

Sibyle Veil, la présidente de la Maison de la Radio, a tenté de raisonner son protégé pour qu’il reconnaisse une erreur d’appréciation, compte tenu du contexte de tensions extrêmes sur toutes les questions ayant trait au conflit entre Israël et le Hamas. Hors tensions extrêmes, l’erreur, si ce n’était que çà, était en soi suffisamment répréhensible, avec ou sans prépuce, en tant qu’accusation de nazisme, la Shoah étant un génocide historique de Juifs par les Nazis. Guillaume Meurice ayant refusé, il a écopé d’un simple… avertissement qu’il a même décidé de contester en justice. La pédégère de Radio France est l’épouse de Sébastien Veil, petit-fils de Simone Veil, laquelle fut déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où  son père, son frère et sa mère furent exterminés. 

L’Arcom saisie pour des propos de Guillaume Meurice et Caroline Fourest

Le régulateur de l’audiovisuel va instruire deux dossiers concernant deux séquences impliquant l’humoriste sur France Inter d’une part, l’essayiste sur BFMTV d’autre part. Ils sont accusés respectivement d’antisémitisme et de relativisme dans la mort d’enfants palestiniens.

En cause, une « sortie » de Guillaume Meurice, selon Telerama, groupe Le Monde, à propos du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu : suggérant une idée de « déguisement pour faire peur » à l’occasion d’Halloween, l’humoriste a évoqué un « déguisement Netanyahu »« une sorte de nazi mais sans prépuce ». S’en est suivie une simple « polémique » pzrmi d’autre, toujours selon le groupe du milliardaire Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, sur les réseaux sociaux. « Prépuce ou pas : Moi je serais plutôt en faveur de circoncire le temps d’antenne de Guillaume Meurice. (Et le mandat de Netanyahou aussi, mais c’est une autre histoire) », a notamment déploré sur X la rabbin et écrivaine Delphine Horvilleur.

« Je trouve invraisemblable que trois semaines après le plus grand massacre de juifs depuis la Seconde guerre mondiale, dans une radio publique, on en vienne à comparer un juif à un nazi » a abondé sur BFMTV le président des éclaireuses et éclaireurs israélites de France, Jérémie Haddad, fustigeant également les « réactions du plateau (de France inter) qui rit à gorge déployée ».

Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, a répondu aux auditeurs de la station dans un texte publié sur le site de la médiatrice : « Vous avez été très nombreux à réagir aux propos de Guillaume Meurice. […] Je rejoins le malaise [sic] que vous avez été nombreux à exprimer. […] Pour beaucoup, une limite a été franchie : non pas celle du droit, qu’il reste à établir, mais celle du respect et de la dignité. Si je suis garante de la liberté d’expression sur France Inter, je le suis aussi des propos qui s’y tiennent. C’est ce que j’ai rappelé aujourd’hui à Guillaume Meurice. » L’une et l’autre sont toujours à leur poste…

Meurice devrait s’exprimer à l’antenne ce dimanche sur son sketch accusant Benyamin Netanyahou de …nazisme.

Candidat aux élections des représentants du personnel, Guillaume Meurice est devenu intouchable

La direction de France Inter ne peut rien contre un syndicaliste de SUD, branche « armée » du NPA, Nouveau Parti anticapitaliste, révolutionnaire trotskiste.

En se présentant aux élections professionnelles des représentants du personnel, « l’humoriste » Guillaume Meurice est devenu quasiment intouchable par la direction de France Inter. Mais est-elle motivée ? Une enquête du Figaro est consacrée à cette affaire qui au-delà de la radio publique, secoue l’opinion. Signe de la tension qui entoure ses propos, dans le contexte très sensible des massacres initiés par les terroristes islamistes du Hamas en Israël, cette émission, « Le grand dimanche soir », présentée par Charline Vanhoenacker, aura exceptionnellement lieu sans public, de 18h à 20h.

Une décision prise « pour la sécurité des équipes », selon le groupe public de Radio France, à cause de menaces de mort reçues par Guillaume Meurice. Point de départ de l’affaire: une « blague » qu’il a faite lors du précédent numéro, le 29 octobre.

En évoquant des idées de « déguisement pour faire peur » à Halloween, le blagueur a imaginé un « déguisement Netanyahu », « une sorte de nazi mais sans prépuce », selon le trotskiste et sous les éclats de rires de ses camarades, sélectionnés par Charline Vanhoenacker, louve belge introduite dans le noeud de vipères par l’agressive Pascale Clark, cooptée par Daniel Schneidermann (en avril 2023, pour sa couleur de peau, il compare Christine Kelly à Pépita, « hôtesse » dans le jeu Pyramide sur France 2), qui a aussi infiltré Mehdi Meklat, un blogueur du Bondy Blog connu pour des tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l’apologie d’Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo… Cette dernière séquence de Meurice a suscité de nombreuses réactions indignées d’auditeurs, qui y ont vu une dimension antisémite, et des saisines de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Elle a également valu au « petit taquin » de 42 ans un « avertissement » de la direction de Radio France lundi, qu’il entend contester en justice.

Mais Le Figaro rappelle ce qui s’est vraiment passé : 

« Si la question de son licenciement s’est bien posée, la direction de Radio France n’a pas vraiment eu le choix, en définitive. Selon nos informations, Guillaume Meurice bénéficie depuis quelques mois du statut de « salarié protégé« Il s’était présenté sur la liste SUD aux dernières élections professionnelles des représentants du personnel. Il est donc intouchable pour le moment. En plus de la liberté d’expression, droit de dire n’importe quoi, de blesser et donc d’inciter à la haine antisémite.

Dans l’arsenal des pénalités possibles, seul l’avertissement permettait d’agir vite. Mais il n’est pas de nature à interdire d’antenne un salarié. L’ensemble des autres sanctions prévues dans le règlement doit passer par un avis conforme de l’Inspection du travail et une consultation des élus du personnel. Autant dire que Meurice peut dormir l’âme en paix…

S’engager dans cette voie aurait pris des semaines, voire des mois, avec un résultat incertain. Contactée, la direction de Radio France s’est refusée à tout commentaire. » Sans blague ? Elle n’abuse pas de sa liberté d’expression…

Racisme d’une chroniqueuse de France inter, chaîne de traqueurs de racistes

La comique Marine Baousson a traité la journaliste Tâm Tran Huy comme il est interdit à Tintin de traiter les Africains

La chroniqueuse du service public Marine Baousson a tenté de faire de l’humour au détriment de la journaliste de Public Sénat Tâm Tran Huy, diplômée de Sciences Po Paris (2006), la comparant au personnage hawaïen du dessin animé « Lilo et Stitch », Lilo étant une fillette hawaïenne qui vit tout plein d’aventures intersidérales et sidérantes dans le monde de Disney.

Le lundi 25 septembre au matin, les auditeurs de France Inter ont pu entendre une nouvelle chronique de Marine Baousson, coprésentatrice de l’émission Jusqu’ici tout va bien. Au cours de son intervention, elle a comparé la journaliste de Public Sénat Tâm Tran Huy au personnage du film d’animation de Disney, Lilo, du fait de son faciès suggérant une origine supposée des îles du Pacifique. La journaliste est victime d’une discrimination raciale de France inter qui fait pourtant du racisme une exclusivité de l’extrême droite…

Amusant le studio avec une ressemblance supposée, faute de documentation soignée, elle a visé des journalistes ad hominem. « Moi j’ai beaucoup aimé regarder Public Sénat, parce que la présentatrice c’est Tâm Tran Huy, le sosie de Lilo de Lilo et Stitch, accompagnée de Thomas Hugues, on n’avait pas de nouvelles de Thomas Hugues, le beau gosse de TF1, eh bien il est sur Public Sénat » .

Cette sortie a blessé la journaliste qui a adressé ce mercredi 4 octobre un message bien senti mais modéré à Marine Baousson et à France Inter sur les réseaux sociaux pour dénoncer le racisme dont elle est victime.

« Souligner ma ressemblance avec Lilo ou Pocahontas … C’est pareil qu’appeler un noir Kirikou ou un hispanique Pepito. C’est raciste et simplement s’amuser de mon origine. »

Un fait confirmé et relayé par l’AJAR, l’association des journalistes antiracistes et racisés, qui rappelle – s’il le fallait – que « les ’blagues’ racistes ne sont pas drôles. » Qu’en pense le CRAN ?

Par Camille Bichler,
publié le mercredi 23 janvier 2019 à 15h37

Une semaine après la diffusion de la chronique, la comique Marine Baousson a cru être quitte en adressant un message d’excuses sur le réseau social à la journaliste. Elle écrit : « Chère Tâm Tran Huy, je vous réitère les excuses que je vous ai présentées ce matin. Je ne voulais ni être blessante, ni indélicate, et certainement pas tenir un propos raciste. Il semble que j’ai échoué à tout cela : je suis désolée. » Inconsciente et irresponsable.

Tâm Tran Huy soutenue sur les réseaux sociaux

Tâm Tran Huy, l’animatrice de l’émission Avoir 20 ans qui, pendant une heure, assure un échange entre des jeunes et des experts sur des sujets tels que le premier emploi, l’écologie, les réseaux sociaux, la sexualité… Elle avait pointé l’amalgame raciste de cette chronique débordant le cadre seul de la bêtise triomphante.

« Lorsque j’ai commencé à faire de la télé (confidentielle mais de la télé quand même) il y a 15 ans, sur le canal 13, pour mes parents arrivés dans les années 60, c’était le symbole de notre intégration réussie. Mais voilà que 60 ans plus tard, je comprends que les mentalités n’ont pas évolué chez tout le monde, que l’on pourrait encore m’appeler Tâm la Chinoise comme au collège (sur l’air de Cham Cham Chamois d’or pour les enfants des années 1980). Je suis d’origine vietnamienne : si vous voulez recommencer sur ce terrain, cherchez plutôt une vanne autour d’Ho Chi Minh ou à la rigueur Pol Pot [cambodgien]»

Le message posté par Tâm Tran Huy a suscité de nombreuses réactions, pour la plupart de soutien. Des anonymes mais aussi des collègues journalistes ont pris la parole pour dénoncer à leur tour la chronique Marine teste Public Sénat.

La direction de France inter maintient la sotte à son poste, si lourdingue soit-elle. Quant à Sandrine Rousseau, EELV, rien de bon à attendre.

Faut-il virer poursuivre Michel Leeb pour ce sketch de l’Africain?

Ou Pierre Péchin, plus de 40 ans plus tard, pour La Cigale et la Fourmi :

Jonathan Cohen riposte à un écolo ras la frange

Bolloré, le milliardaire qui en cache un autre à la gauche, Křetínský

La séquence de l’agression écologiste compte près de 10 millions de vues : diffusée sur X (anciennement Twitter) ce vendredi 22 septembre, elle met en scène le très populaire Jonathan Cohen, l’acteur que le cinéma français s’arrache actuellement (il sera bientôt à l’affiche de cinq films). Mais si la vidéo a si abondamment circulé, c’est qu’elle renvoie dans son coin un gaucho anonyme qui croyait briller avec une question partisane…

A l’occasion d’une avant-première pour le nouveau film d’Eric Toledano et Olivier Nakache, Une année difficile qui aborde la question écologique, un spectateur s’autorise une question provocante : « J’ai vu que le film était financé par le Groupe Canal, et je sais que Vincent Bolloré est tout sauf un militant écolo, comment avez-vous fait ? »

« En bon petit soldat » (selon Marianne, détenu par le milliardaire tchèque Daniel Křetínský depuis 2018), Jonathan Cohen ne se laisse pas désarçonner : « Trouve-moi un militant écolo parmi toutes les chaînes, parmi toutes les plateformes, parmi tous les moyens de communication, parmi tout mon pote… Donc on ne rentre pas dans ce débat-là. Tu veux que je te dise pourquoi ? Parce que ce serait du temps perdu. » L’acteur et réalisateur doit ses plus gros succès populaires au financement du groupe Bolloré – avec plus de 100 millions de visionnages cumulés pour La Flamme et Le Flambeau, mais aussi à son talent… « Et l’Apple dans ta poche ? Et les voitures que t’achètes ? », balance calmement Jonathan Cohen, mettant ce spectateur face à ses contradictions. Applaudissements dans la salle.  « Ne commence pas, toi, à juger de ta petite lunette. Personne ne peut juger. Ni vous, ni nous », conclut l’acteur, sur un ton serein, contrastant avec la provocation de l’inconnu.

Le milliardaire tchèque est aussi propriétaire des magazines ElleTélé 7 Jours, France Dimanche, Ici Paris, etc. Par ailleurs, depuis octobre 2018, il est un actionnaire majeur du groupe Le Monde via Le Monde libre. Peut-on dire que Marianne n’est pas de gauche ? En mars 2023, il était en négociations exclusives avec le groupe Vivendi de… Vincent Bolloré pour racheter le groupe Editis, le numéro 2 français de l’édition, illustrant sa volonté de s’implanter dans les media.

« Réapprendre à cuisiner », recette contre l’inflation, selon Olivia Grégoire

La ministre en charge des PME était-elle à jeun ?

Etchebest contre l’inflation, solution O. Grégoire

Macron est dans la sauce. Pannier-Runacher fait pression sur les pétroliers pour qu’ils vendent leurs carburants à prix coûtant (lien PaSiDupes). Borne fait pression sur les distributeurs pour qu’ils vendent à perte (lien PaSiDupes), mais Bruno Le Maire ne l’envisage pas avant… décembre, dans trois mois. Olivia Grégoire a beaucoup travaillé le sujet (jusque tard dans la nuit) et a, quant à elle, un trait de génie pour lutter contre l’inflation: « réapprendre à cuisiner à l’école »… Pas banal au pays de la gastronomie ! Et pourquoi pas les jardins partagés sur les Champs ?

Interrogée par une lectrice du quotidien Sud-Ouest sur les prix alimentaires qui augmentent sans cesse et les difficultés que cela entraîne pour certains enfants, Olivia Grégoire a d’abord répété les dispositions prises pour soutenir les ménages, à savoir, « le petit-déjeuner gratuit dans les écoles de plus de 2.000 communes, et le repas à 1 euro » ou les augmentations du SMIC et de l’allocation de rentrée scolaire (ARS). Rien n’est gratuit, sauf pour l’Etat, et les contribuables célibataires et retraités devraient payer pour les familles nombreuses et les scolaires. L’exécutif macronien vise-t-il à révolter la population indigène et à saboter la belle idée de solidarité nationale déjà ébranlée par l’AME.

Sans les réseaux sociaux, la ministre en charge des PME Olivia Grégoire ne serait pas moquée. La presse subventionnée aurait été respectueuse du délire de Grégoire qui a proposé vendredi 15 septembre des cours de cuisine dans les écoles et prôné une meilleure éducation au « bien manger » pour avaler les effets de l’inflation.

Olivia Grégoire a également ressorti que le gouvernement a aidé les Français sur « l’énergie, et le carburant », à travers les différents chèques et ristournes ces derniers mois, « pour épargner au maximum le budget dédié à l’alimentation. » En revanche, elle passe sous silence qu’en contrecoup, Le Maire retire les aides gouvernementales aux retraités et aux chômeurs. Jusqu’ici, rien de bien différent par rapport à l’argumentaire habituel de l’exécutif. C’était sans compter sur un commentaire qui fait désormais les choux gras de la gauche.

« Face à la pénurie d’eau potable, prenez des cours de dégustation de vin »

Pour la ministre, il faut également « réapprendre à cuisiner des produits bruts, pour éviter d’acheter les produits ’tout prêts’, plus chers. » Et d’ajouter : « Il faut que les cours de cuisine rentrent à l’école. Il y a un vrai enjeu de grand-mère d’éducation à la petite cuisine du quotidien. »

Simplifiés et coupés sur les réseaux sociaux, les propos d’Olivia Grégoire sont moqués pour leur ton décalé par rapport à ce que vivent les Français touchés par l’augmentation des prix. « Face à la pénurie d’eau potable, prenez des cours de dégustation de vin », a ainsi répliqué Mélenchon sur X (Twitter), ouvrant la voie à de nombreux commentaires du même genre.

« Face à l’augmentation des prix de l’électricité, prenez des cours de vision nocturne », écrit par exemple le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard, quand son collègue, le député de Marseille Sébastien Delogu ajoute : « Face à l’inflation des loyers, prenez des cours de camping en milieu urbain. » Même inspiration pour le porte-parole du Parti communiste Léon Deffontaines : « Face à la hausse du prix du litre d’essence, Olivia Grégoire préconise des cours d’équitation. »

Dans un registre différent, mais toujours un brin moqueur, l’eurodéputée (Génération.s puis Place publique) Aurore Lalucq propose en boomerang « des cours de contrôle des prix au gouvernement », une des mesures phares réclamées par la gauche pour lutter contre l’inflation.

Cours de serrage de ceinture animé par Olivia Grégoire

Une multiplication de messages qui a rapidement fait réagir la ministre, jugeant « regrettable de résumer en quelques mots et en un tweet prêtant à la polémique un message pourtant de bon sens. » Et Olivia Grégoire ne s’est pas interdit d’ajouter : « privilégier les produits bruts aux produits transformés, c’est bon pour la santé et pour le porte-monnaie, et pas seulement en période d’inflation. » Des cours de diététique feraient-ils l’unanimité contre l’inflation ?

Marion Maréchal cataloguée « pin-up » par François Gemenne, l’expert en slip

Les féministes, insensibles au sexisme au faciès politique…

Les initiées reconnaîtront Gemenne en tenue légère

C’est en qualité de climatologue belge que François Gemenne a dénigré une blonde qu’il accuse de faire « sa pin-up » à Lampedusa. Marion Maréchal observe que ces propos sont « méprisants. »

Auteur pour le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), directeur de l’Observatoire [Graeme] Hugo des migrations, ce climatologue affiche fièrement sur son compte X sa qualité de professeur à HEC… Or, il n’a rien trouvé de plus écologique que de moquer le physique avantageux de la cheffe de file de Reconquête aux prochaines élections européennes. Une pulsion ?

Ce masculiniste qui emploie un vocable sexiste et se montre en slip à la télévision, fait-il « son Benjamin Griveaux » ? En chemise-cravate sur LCI, il a eu un accident de webcam en lâchant son engin en plein entretien, révélant sa lingerie noire…

Parce que cet expert est vert (aussi parce qu’il a 42 ans), il s’autorise un jugement libidineux sur lequel les viragos Sandrine Rousseau, Alice Coffin et Marine Tondelier ne trouvent rien à redire, pas plus que Caroline de Haas, preuve que leur combat féministe est bidon, puisque l’orientation politique détermine leur indignation. Ou non…

Savoir si ils se changent…

Ex-directeur du conseil scientifique de Yannick Jadot, candidat EELV qui a collecté 4,63% des voix au premier tour à la présidentielle de 2022, le politologue a décidé d’attaquer Marion Maréchal, non pas sur le fond, mais de façon sexiste, en affirmant sur LCI, ce vendredi : « Marion Maréchal a sauté dans le premier avion pour faire sa pin-up à Lampedusa. »

On imagine le scandale, si une femme politique de gauche avait été ainsi maltraitée, mais cette accusation n’a déclenché aucune réaction ni en plateau ni chez les féministes.

Marion Maréchal qui a répondu posément : « Je voudrais répondre aux propos méprisants que j’ai entendus sur votre plateau. Je ne suis pas là « pour faire la pin-up » mais pour apporter mon soutien aux Italiens et porter la voix de millions de Français qui refusent cette submersion migratoire. « 

En cas d’attaque nucléaire, notre co-directeur de l’Observatoire Défense et Climat du Ministère des Armées en France, établi à… l’IRIS, aurait-il le temps de se rhabiller ?