« Défense collective », le mouvement d’ultragauche qui vent d’être dissous

La maire de Rennes, Nathalie Appéré, PS, subventionne-t-elle cette extrême gauche, d’une manière ou d’une autre?

Violents depuis 2016

Le mouvement rennais d’ultragauche Défense collective (DefCo) a été dissous ce mercredi 3 avril en Conseil des ministres, selon le communiqué du Conseil. Cette procédure avait été évoquée il y a un an par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Dans un entretien, le locataire de la Place Beauvau avait alors expliqué que ses services avaient « identifié un mouvement nommé Defco qui appelle au soulèvement ». « Nous allons aussi lancer sa dissolution », avait-il ajouté, alors qu’il venait par ailleurs d’enclencher la dissolution du collectif écologiste radical des Soulèvements de la Terre, procédure ensuite annulée par le conseil d’Etat.

Ce mercredi, Gérald Darmanin se félicite sur les réseaux sociaux de la dissolution du mouvement Défense collective, « conformément aux instructions du président de la République », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous ne laisserons pas les groupuscules radicaux, qu’ils soient d’ultragauche ou d’ultra-droite, semer la haine dans notre pays ».

La cheffe de file de l’opposition Renaissance à la mairie de Rennes, Carole Gandon, évoque quant à elle une dissolution « plus que bienvenue », assurant que « ces groupuscules sèment le chaos, agressent nos policiers, saccagent les commerces et l’espace urbain et incitent à la haine de nos institutions ».

Un mouvement fondé en 2016

DefCo, fondé en 2016 au moment de la contestation contre la loi El Khomri sur le travail, se présente comme « un groupe entièrement ouvert et public, autonome des organisations politiques, indépendant des commissions et des assemblées », et qui assume « des discours critiques sur la police et la justice ».

Le mouvement défend « une vision émancipatrice de la lutte » grâce à des « ateliers juridiques et stratégiques » ou grâce « à la distribution de matériel de protection et de conseils en manifestation et en assemblées ».

Outre les différents conseils qu’il procure sur son site, sur comment se préparer avant une manifestation ou comment se défendre en cas d’arrestation, il est notamment reproché au collectif des affrontements avec la police lors de plusieurs rassemblements et lors d’un meeting de Jordan Bardella à Bruz, en Ille-et-Vilaine. Ce jour-là, le 25 septembre 2022, des affrontements avaient fait plusieurs blessés, dont un policier.

« Notre dissolution a été prononcée aujourd’hui par le Conseil des Ministres. Comme nous l’avions déjà annoncé dans notre communiqué précédent, nous comptons nous battre contre cette décision via tous les recours possibles », a réagi DefCo sur le réseau social X (anciennement Twitter), en ajoutant : « Nous continuerons de communiquer sur l’évolution de la procédure via nos réseaux ».

Comment le slogan « nous luttons pour la défense du mouvement social face à la répression », n’a-t-il pas interpellé la mairie et le préfet?

Agression du président Macron : qui était l’agresseur ? Oû et quand ?

Gironde : un lycéen en garde à vue pour des menaces d’attentat et de mort

Ne croyez pas que son profil est révélé…

Un lycéen suspecté d’avoir envoyé des menaces de mort à sa proviseure et à quatre professeurs, ainsi que des menaces d’attentat contre son établissement a été placé en garde à vue ce vendredi. Le lycée avait été évacué après la réception des messages.

L’élève a été placé en garde à vue ce vendredi 29 mars après des menaces de mort et des menaces d’attentat. Interpellé ce vendredi matin, aux alentours de 6h30, à son domicile, près de Bordeaux, il est soupçonné d’avoir proféré des menaces d’attentat contre un établissement scolaire et est accusé de « menaces de mort » et « apologie du terrorisme ».

Il signait « le guerrier de Daech »

Scolarisé au lycée Trégey de Bordeaux, il aurait envoyé plusieurs mails, mardi 26 mars, avec des menaces de mort contre les personnels d’encadrement qui ont tous porté plainte. Il aurait également signé ses messages « Le guerrier de Daesh », annonçant qu’il va faire sauter son lycée. Selon la source judiciaire, le suspect a partiellement reconnu les faits et les a justifiés par « la paresse d’aller en cours mardi dernier »

L’établissement avait été évacué après la réception de ces messages. Ce vendredi, Nicole Belloubet, 68 ans, ministre de l’Education nationale, s’est justement rendue dans le lycée bordelais. Elle y a notamment annoncé la future mise en place d’« une force de sécurité mobile scolaire nationale » visant à répondre aux menaces touchant les professeurs. 130 lycées et collèges de France ont été récemment visés par des menaces d’attentat et des « actes malveillants » via les espaces numériques de travail (ENT) piratés.

En marge de son déplacement en Gironde, Nicole Belloubet a également annoncé la suspension de cette messagerie, moyen de communication mis à disposition de tous les acteurs de la communauté éducative d’une ou plusieurs écoles ou d’un ou plusieurs établissements scolaires dans un cadre de… confiance. La collectivité est donc ainsi pénalisée, du fait de la débilité mentale de l’un de ses bénéficiaires: un cossard, pour le moins.

Abaya à l’école : trois mineurs jugés en mai pour menaces de mort contre un proviseur du Val-de-Marne

Un précédent à l’affaire du voile au lycée Maurice-Ravel de Paris 20e

Les faits ont eu lieu au
lycée Romain Rolland
à Ivry-sur-Seine.

Une élève s’en est prise violemment sur les réseaux sociaux au proviseur d’un lycée à Ivry, ville communiste depuis 1944, disant qu’il aurait voulu la forcer à retirer son voile. Deux jeunes hommes auraient ensuite menacé et cyberharcelé le chef d’établissement.

L’affaire est extrêmement sensible dans le contexte de la mise à la retraite du proviseur du lycée Romain Rolland, suite à des menaces de mort. Trois mineurs seront jugés en mai à Paris pour avoir menacé de mort sur internet un autre directeur d’établissement, cette fois d’un lycée public d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), accusé d’avoir voulu retirer de force l’abaya d’une élève, a fait savoir le mercredi 27 mars dans la soirée le Parquet de Paris.

Cette élève et ces deux hommes ont été convoqués à comparaître le 31 mai prochain devant le tribunal correctionnel de Paris, a précisé le ministère public.

L’un d’entre eux est poursuivi pour menace de mort sur personne chargée de mission de service public et cyberharcèlement ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, l’autre de menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens.

Quant à la lycéenne, elle devra répondre de cyberharcèlement et de divulgation d’information personnelle permettant d’identifier ou de localiser une personne et exposant à un risque direct d’atteinte à la personne ou aux biens.

«Messages menaçants»

Blocages au lycée Romain Rolland d’Ivry-sur-Seine (PCF) en avril 2023

Selon le Parquet, l’affaire a débuté le 11 juin dernier par un signalement de la préfecture du Val-de-Marne sur la plateforme Pharos. Il faisait référence aux propos sur TikTok et X (ex-Twitter) de la jeune femme, qui affirmait «dans des termes injurieux», d’après le Parquet, qu’elle avait été «victime d’une forme de harcèlement ayant abouti in fine à son exclusion du lycée Romain Rolland à Ivry-sur-Seine pour avoir refusé de retirer ses vêtements islamiques».

Les deux hommes ont ensuite, «par réaction», publié «des messages menaçants et particulièrement violents» sur les réseaux sociaux, selon le ministère public. Alors ministre de l’Education, Gabriel Attal a interdit à l’école à la rentrée 2023 le port de l’abaya, cette longue robe traditionnelle couvrant le corps, au nom du respect de la laïcité.

Aujourd’hui premier ministre, Attal a reçu ce mercredi après-midi le proviseur du lycée parisien Maurice Ravel, qui a dû quitter ses fonctions suite à des menaces de mort dans les mêmes conditions après le refus d’obtempérer d’une élève à l’interdiction du port du voile islamique. Le départ de ce proviseur «pour des raisons de sécurité», selon un message diffusé mardi par son successeur, a provoqué une vive indignation.

Le chef du gouvernement a par ailleurs annoncé dans la soirée sur le plateau de TF1 que l’Etat va porter plainte pour «dénonciation calomnieuse» contre l’élève du lycée Maurice-Ravel. Cette dernière avait porté plainte pour violence contre le proviseur, l’accusant de l’avoir violentée lors d’un incident lié au voile qu’elle portait. Mais cette plainte a été classée sans suite pour «infraction insuffisamment caractérisée», a précisé le Parquet de Paris ce mercredi.

Le cyberharcèlement est passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement.

Septembre 2023 : un parent d’élève musulman menace decmort un proviseur

Remplacement du proviseur dans l’affaire du lycée Maurice-Ravel 

Une capitulation française: le proviseur est poussé à prendre sa retaite

Gabriel Attal fait diversion en annonçant des poursuites en justice pour «dénonciation calomnieuse», mais l’essentiel réside dans la capitulation de l’Etat qui fait pression sur l’un de ses serviteurs pour qu’il cède face aux pressions de la mouvance islamiste.

Le premier ministre avait reçu quelques heures plus tôt ce mercredi 27 mars à Matignon l’ex-chef de l’établissement parisien, menacé après une rebellion de trois élèves dont la meneuse qui refusa dans un premier temps d’enlever son voile islamique, au mépris du réglement et de la loi.

La rebelle séparatiste ameuta ensuite les réseaux sociaux pour se faire justice elle-même ou provoquer un contrat de mise à mort du proviseur, une fatwa.

Ce rendez-vous à Matignon du mercredi 27 mars devait marquer «le soutien» du premier ministre «au proviseur et à la communauté éducative». Quelques heures après son entrevue avec le proviseur qui a dû céder son poste au lycée public polyvalen Maurice-Ravel, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris, après des menaces de mort sur les réseaux sociaux, consécutives aux accusations de violence du proviseur proférées par l’élève réfractaire à la loi du 15 mars 2004 stipulant que « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit« .

Gabriel Attal a livré la réalité des faits sur TF1 : «Il [le professeur] a tout simplement fait son travail : il a demandé à une jeune femme de retirer son voile,» a-t-il fait valoir A ceci près que, dans un établissement scolaire, la séparatiste islamiste n’a pas le statut de femme, mais d’élève.

«Il a demandé à une jeune femme d’appliquer la loi, c’est-àdire de retirer son voile dans l’établissement scolaire. Cette jeune femme l’a refusé et, pire encore, elle a cherché à l’intimider en l’accusant de l’avoir molestée ou de violence», a poursuivi Attal. «Ces accusations» ont «ensuite été relayées sur les réseaux sociaux», y compris «par certains élus, je pense à une députée de la France insoumise [Danielle Simonnet]», et ont «donné lieu à des menaces de mort à l’endroit de ce proviseur».

Le premier ministre a en outre «décidé» que «l’Etat va porter plainte contre cette jeune femme pour dénonciation calomnieuse». Le chef du gouvernement, qui dénonce un épisode «tout simplement inacceptable et inadmissible», met en garde sur «une forme d’entrisme islamiste qui se manifeste», en même temps que son administration pousse le proviseur à renoncer à ses fonctions, bien qu’il n’ait commis aucune faute.. L’Etat, l’institution, seront «toujours aux côtés de ces agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité, face à ces tentatives d’entrisme islamiste dans nos établissements scolaires», n’a en outre pas hésité à assurer le chef du gouvernement, sur TF1.

«La laïcité» est «sans cesse mise à l’épreuve. Et on le voit, il y a une forme d’entrisme islamiste qui se manifeste notamment dans nos établissements scolaires», a aussi souligné Gabriel Attal. «Cet entrisme, ces coups de boutoir ont fait récemment deux victimes dans la famille de l’Education nationale, Dominique Bernard et Samuel Paty», a-t-il ajouté, en référence à ces deux enseignants tués par des étrangers dans des attentats islamistes, Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine en octobre 2020 et Dominique Bernard à Arras, en octobre 2023.

La laïcité à l’école «est menacée», avait déjà estimé Gabriel Attal. Et il s’était dit «engagé pour le plein respect» de ce principe, alors que son application à l’école continue à faire des remous, vingt ans après la loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires à l’école.

Les versions officielles se contredisent

Près d’un mois après les faits intervenus le 28 février, le chef d’établissement a dû faire valoir ses droits à la retraite anticipée mardi «pour des raisons de sécurité», selon un message envoyé aux enseignants, élèves et parents par le nouveau chef d’établissement. Le rectorat, lui, a évoqué «des convenances personnelles» et un «départ anticipé» à la retraite, à «quelques mois» de celle-ci, «au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines».

Une enquête avait été ouverte à Paris pour cyberharcèlement, après des menaces de mort à l’encontre du proviseur, proférées sur Internet.

Originaire des Hauts-de-Seine, un jeune homme de 26 ans a été arrêté et doit être jugé le 23 avril à Paris pour l’avoir menacé de mort sur Internet.

Deux plaintes avaient, par ailleurs, été déposées : une par l’élève «pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail», et une par le proviseur «pour acte d’intimidation envers une personne participant à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service». La plainte de l’élève a été classée sans suite pour «infraction insuffisamment caractérisée», a fait savoir ce mercredi le Parquet de Paris.

« L’école est possiblement en train de craquer », observe Iannis Roder, membre du Conseil des sages de la laïcité.

Pour une opération « place nette XXL » contre la drogue, Macron se donne en spectacle à Marseille 

Le cuistre tente de se refaire la cerise face à la crise agricole et à la dette publique

Alors que la banqueroute menace la France, Macron était ce mardi 19 mars à Marseille avec ses escortes, Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, pour lancer ce plan antidrogue d’une ampleur « sans précédent », selon ses mots, et dénommé « Place nette », non sans suffisance.

Au mépris de l’opération XXL du prétentieux Macron, les affaires continuent pendant la visite surprise: les dealers marseillais poursuivent leurs affaires sur Telegram. Sur leurs canaux, où s’échangent tarifs, horaires et propositions de livraison, les trafiquants marseillais ne semblent que très marginalement affectés par l’opération policière d’envergure lancée par les pouvoirs publics, mardi, en présence du m’as-tu-vu.

« Salut tout le monde, nous sommes ouverts. » Vu depuis le réseau Telegram, messagerie instantanée codée, basée à Dubaï et très utile aux dealers, l’opération « Place nette » lancée en grande pompe à Marseille pour le chef de l’Etat, mardi 19 mars, ne semble pas avoir affecté durablement les affaires.

Quelques points de vente du quartier de la Castellane ont dû se résoudre à suspendre leurs activités. « Les amis désolé de la gêne occasionnée la police sont là depuis l’ouverture et je ne c’est [sic] pour combien de temps », s’excusait « Gotham Porche Drive », mardi soir. Mais, pour la plupart, la perturbation n’a duré que quelques heures. Un autre dealer avait également publié dans la soirée de mardi : « Avis à toute la clientèle, nous sommes désolés de la situation embêtante qui a eu lieu aujourd’hui, la police est restée très longtemps », tout en ajoutant : « le coffee vous accueille demain à partir de 10 heures », et « pour les retardataires, nous fermons actuellement à trois heures du matin ».

De « Boubou Moula » à « la Frappe à Mickey », rien que sur l’agglomération marseillaise, on trouve sans peine une vingtaine de canaux de ce type. Certains font la promotion d’un « four » – un point de deal – particulier, beaucoup proposent des services de livraison à domicile. Le canal leur permet également de signaler à leurs clients la présence éventuelle de la police. La plupart ont, dès mercredi 20 mars au matin, affiché leur habituel logo indiquant qu’ils sont ouverts et que les commandes sont disponibles.

« Super promo »

L’offre est telle que les vendeurs tentent de se différencier, en proposant des « super promo » sur les « plaques 100 grammes », « deux morceaux achetés, le troisième offert », ou de petits cadeaux. L’un d’eux promettait ainsi, mardi, pour toute commande « réductions et cadeaux (filtre, grinder [outil pour réduire le cannabis en poudre], cigarette, ticket à gratter ». D’autres misent sur la notoriété que leur confère leur ancienneté : « Nous nous efforçons de ramener la meilleure qualité ainsi que la quantité pour vous satisfaire », vantait le même jour un compte de la Castellane, qui se targue de « la confiance que vous portez a notre enseigne depuis plus de 20 ans ».

Une visite surprise

A Marseille, Macron aura signé des autographes, fait la bise aux petits enfants et palpé les grands sous les caméras. Le chef de l’Etat entend ainsi incarner l’opération de police pour « porter un coup d’arrêt au trafic de drogue, assurer l’ordre républicain, en faisant “place nette”.

Il a mis un pied dans le quartier de la Castellane abandonné aux trafiquants de stupéfiants, après plusieurs opérations policières concernant les deux principaux gangs de Marseille, et annonce sans délai « plus de 82 interpellations » dans le cadre de son opération de  com’.

D’une main, il caresse, de l’autre, il cogne.

Son service de propagande publie des photos de Macron tapant dans un sac de frappe: cf. Le frimeur en boxeur

Il aura signé des autographes, fait la bise aux petits enfants et palpé les grands sous les caméras. Le chef de l’Etat entend ainsi incarner l’opération de police pour « porter un coup d’arrêt au trafic de drogue, assurer l’ordre républicain, en faisant “place nette”. Il a mis un pied dans le quartier de la Castellane abandonné aux trafiquants de stupéfiants, après plusieurs opérations policières concernant les deux principaux gangs de Marseille.

Macron imite Poutine
sur le terrain du virilisme

« On ne cédera rien » face à « ce fléau terrible », a déclaré le chef de l’Etat en début d’après-midi, assurant vouloir « rendre la vie impossible aux consommateurs [non organisés et moins dangereux], (…) aux familles des plus jeunes qui servent de guetteurs ou autres et qui sont aussi des victimes de ces trafics ». « Accompagner, responsabiliser, dans certains cas sanctionner », a énuméré Macron.

« A Marseille et dans d’autres villes de France, c’est une opération sans précédent que nous avons lancée pour porter un coup d’arrêt au trafic de drogue, assurer l’ordre républicain, faire “place nette” », avait écrit Macron sur X à son arrivée mardi matin dans la deuxième ville de France.

L’opération « Place nette XXL » est conduite à Marseille « depuis vingt-quatre heures », selon l’Elysée. « Il y a eu une très grosse opération hier, qui va durer plusieurs semaines partout dans Marseille », a précisé le chef de l’Etat dans la cité de la Castellane, dans ls quartiers nord de la ville, abandonnés de la République, où il a commencé son déplacement. « Le but, c’est d’essayer de détruire les réseaux et les trafiquants et que les quelques-uns qui vous rendent la vie impossible s’en aillent », a-t-il annoncé lors d’un échange avec des habitants.

La première journée d’opération a donné lieu à « plus de 82 interpellations et [à] une soixantaine de gardes à vue », a déclaré Macron, sans présumer des suites données par les juges. Par ailleurs, 140 000 euros ont été saisis, selon une source officielle. Selon une source proche du dossier, 4.000 policiers et gendarmes vont être mobilisés par semaine à Marseille et dans les communes alentour, pour trois semaines au total.

« L’idée, c’est d’avoir une situation qui soit clairement assainie et d’avoir un impact très fort les prochaines semaines », a déclaré, aux côtés du chef de l’Etat, le nouveau préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Colliex. « Ma feuille de route aujourd’hui, elle est claire : les stups, les stups, encore les stups », avait-il annoncé au début de mars lors de sa prise de fonction.

« Qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, M. Macron ? »

Il a pris du muscle entre les photos 2 et 1

Mais, mardi matin, Macron, accompagné aussi de la secrétaire d’Etat à la ville, Sabrina Agresti-Roubache, a surtout été interpellé sur la guerre en Ukraine, la situation à Gaza ou encore des problématiques de recherche d’emploi, lors d’un bain de foule au cours duquel de nombreux collégiens et lycéens lui ont fait dédicacer leurs carnets de correspondance.

« Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, M. Macron ? », s’est indigné un habitant, Ahmed Saïd, 35 ans,  l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France dans la bande de Gaza. « On a donné tous les moyens qu’il faut à l’Ukraine pour pouvoir défendre ses droits. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, Emmanuel Macron ?« , s’est indigné un habitant, Ahmed Saïd, 35 ans.

Peu après, une mère de famille en pleurs a demandé au président de « faire quelque chose pour les Palestiniens » et de ne pas laisser « ces enfants mourir ».

«Nous sommes en train de perdre la guerre contre les trafiquants» : à Marseille, autopsie d’un échec collectif

«Nous sommes en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille», estime la responsable du pôle criminalité organisée du parquet de Marseille. «L’État semble mener une guerre asymétrique contre le narcobanditisme mais se trouve fragilisé face à des bandes organisées très équipées», s’alarme devant les sénateurs le président du tribunal judiciaire de Marseille, Olivier Leurent.

« Calmez vos petits CRS », lui a demandé un jeune, « cela ne sert à rien de nous les envoyer ».

49 morts en 2023, mais 4 dommages collatéraux

La visite de Macron à Marseille survient alors que plusieurs opérations policières ont eu lieu récemment concernant les deux principaux gangs – DZ Mafia et Yoda –, qui se disputent le contrôle du trafic de stupéfiants dans la deuxième ville de France.

Treize jeunes membres présumés de la DZ Mafia ont ainsi été interpellés il y a une semaine à Marseille, Rennes et dans les Alpes-de-Haute-Provence dans le cadre d’une enquête pour tentative de meurtre en Espagne. Dix d’entre eux ont été mis en examen samedi, selon le parquet de Marseille. Ces arrestations sont survenues quelques jours à peine après l’interpellation au Maroc de Félix Bingui, 33 ans, alias « le Chat », le chef présumé du clan Yoda, rival de la DZ Mafia à Marseille.

La guerre de territoire pour le contrôle des points de deal a ensanglanté Marseille comme jamais en 2023, avec 49 personnes tuées, dont quatre victimes collatérales, et 123 blessés.

Pendant que Macron jouait au petit employé de France Travail à Castellane,
le commerce de la mort se poursuivait

Les magistrats marseillais avaient alerté au début de mars au sujet de la puissance du narcotrafic. « Nous sommes en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille », s’était inquiétée Isabelle Fort, responsable du service qui s’occupe de la criminalité organisée au Parquet de Marseille, devant la commission sénatoriale d’enquête sur la lutte contre le trafic de drogues en France.

Isabelle Couderc, vice-présidente du tribunal judiciaire de Marseille

    Debut mars, les membres de la commission d’enquête sénatoriale ont enquêté sur le narcotrafic en France, se penchant sur le cas marseillais, avec un constat aussi amer qu’inquiétant. Du propre aveu des sénateurs, les parlementaires ont fait une «vertigineuse promenade au bord du gouffre», dans une ville gangrenée par un «narcotrafic de plus en plus agressif et performant». un constat vertigineux : celui d’une guerre contre le narcobanditisme que certains magistrats, sous serment et devant des sénateurs, disent «bientôt perdue», face à des trafiquants de drogue toujours plus agressifs et organisés.

    Ruth Elkrief attaquée par Mélenchon sur X

    Le révolutionnaire vole au secours de Manuel Bompard après de vifs échanges avec Ruth Elkrief sur LCI, dimanche

    Mélenchon a suscité la polémique via un tweet posté sur le réseau social X. Certains y voient une fatwa lancée par le pro-palestinien contre la journaliste et éditorialiste juive de LCI. Ruth Elkrief a été placée sous protection policière par Gérald Darmanin, lundi 4 décembre 2023, après un tweet polémique de Mélenchon. Dimanche, sur le plateau de la chaîne, Ruth Elkrief et Manuel Bompard s’étaient écharpés au sujet du conflit opposant Israël au Hamas. Dans la foulée, le leader et ex-candidat à la présidentielle de la France insoumise (LFI) avait traité la journaliste de « manipulatrice » et de « fanatique » sur le réseau social X (ex-Twitter).

    Acte I : un débat houleux éclate entre Manuel Bompard et Ruth Elkrief sur LCI au sujet de la guerre menée par les terroristes du Hamas à Israël

    Le coordinateur de LFI Manuel Bompard était l’invité de LCI, dimanche 3 décembre, dans l’émission L’événement du dimanche. De vifs échanges ont eu lieu entre le député de Marseille et la journaliste au sujet de la situation au Proche-Orient.

    « Vous n’avez pas reconnu le caractère terroriste de l’attaque du 7 octobre, vous n’avez pas montré d’empathie particulière pour les otages et les femmes violées et mutilées », a lancé l’éditorialiste de LCI à Manuel Bompard. « Vous affirmez des choses qui sont totalement fausses. J’ai condamné dès le premier jour les actions commises par le Hamas, j’ai dénoncé les crimes de guerre et les actes de terreur et j’ai demandé un cessez-le-feu, la libération des otages et la fin des bombardements israéliens sur la bande de Gaza », a rétorqué le coordinateur de LFI.

    II : Mélenchon s’en mêle en prenant à partie la journaliste sur X

    Suite à l’entretien, Mélenchon a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux, prenant pour cible la journaliste de LCI« Ruth Elkrief. Manipulatrice. Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne », a-t-il posté sur X. « Quelle honte ! Bravo Manuel Bompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans », a-t-il poursuivi, sachant, ce faisant, qu’il fait monter la colère parmi eux.

    III : Avalanche de réactions politiques et médiatiques

    Les réactions ont fusé après le tweet du chef de file de LFI. Dans le milieu politique, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a qualifié lundi d’« attaque ignoble » la déclaration de Mélenchon. « Traiter Ruth Elkrief de fanatique, c’est extrêmement grave », a estimé Olivier Véran sur RTL.

    Plusieurs acteurs des media ont également dénoncé les propos de Mélenchon. « Patrick Cohen et Ruth Elkrief ciblés cette semaine par l’extrême droite pour l’un, l’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon pour l’autre… Qui sera surpris ? Honte à eux », a ainsi commenté l’éditorialiste de France Inter et directeur délégué de la rédaction des Echos, Dominique Seux, en référence à la mise en cause du journaliste de France Télévisions, Patrick Cohen, lors d’un rassemblement de l’ultradroite.

    « Patrick Cohen ciblé par l’extrême droite, Ruth Elkrief par l’extrême gauche. Des journalistes qu’on cherche à intimider parce qu’ils seraient juifs ? Ils ne seraient donc pas objectifs ? Danger ! Il faut dénoncer collectivement ces pratiques qui menacent la liberté d’information et la démocratie », a pour sa part écrit la journaliste de RMC et BFM Apolline de Malherbe.

    IV : TF1 apporte son soutien à l’éditorialiste de LCI

    Le groupe TF1, maison mère de la chaîne LCI, a apporté son soutien à Ruth Elkrief« TF1 soutient fermement Ruth Elkrief et déplore vivement les invectives odieuses et insinuations déplacées dont elle est l’objet », a écrit le groupe audiovisuel sur X .

    « Le groupe TF1 a tort de soutenir le journalisme d’accusations et d’invectives obsessionnelles contre un absent du plateau qui ne peut répondre », a alors répondu Mélenchon, pour qui « ce genre de méthodes discrédite ses auteurs ».

    V : Gérald Darmanin place Ruth Elkrief sous protection policière

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi avoir mis sous protection policière la journaliste de LCI« J’ai décidé ce matin vu les menaces de Jean-Luc Mélenchon et d’autres, puisque c’est un déchaînement de haine sur Internet, de remettre une protection policière » à l’éditorialiste, a déclaré le ministre de l’Intérieur sur BFMTV.

    « Il met une cible dans le dos de Mme Elkrief qui a déjà eu beaucoup de menaces en tant que journaliste », a ajouté le ministre de l’Intérieur, pointant « l’irresponsabilité » du leader de La France insoumise.

    Karl Olive, député Renaissance menacé de mort

    La justice donne carte blanche aux antisémites

    Octobre 2021

    Un jour, un élu de la République y passera.” Le député des Yvelines Karl Olive a confié qu’il craint pour la sécurité des élus après avoir fait lui-même l’objet de menaces de mort sur X (ex-Twitter).

    Un jour, l’un de nous, l’un des élus de la République, y passera”, a alerté Karl Olive sur la chaîne Cnews, après le classement sans suite de sa plainte déposée contre un utilisateur de X (ex-Twitter).

    Pour mémoire, un internaute a proféré, mardi dernier, des menaces de mort contre le député des Yvelines, sur le réseau social contrôlé par Elon Musk. L’élu yvelinois a alerté les autorités et déposé plainte contre l’auteur des faits.

    Des menaces suite au silence de Mélenchon

    Karl Olive menacé de mort : “un jour, un élu de la République y passera”
    Karl Olive a regretté en creux que les menaces de morts restent impunies.

    Karl Olive a appris le jeudi suivant que, selon le juge, les menaces n’étaient pas suffisamment caractérisées et que l’affaire est classée sans suite. “Je ne veux pas m’immiscer dans le processus judiciaire (…). Mais un jour, l’un de nous, l’un des élus de la République va y passer”, a mis en garde le député. Pour lui, et bien d’autres démocrates, “Toucher un élu, c’est toucher la République et abîmer la France. »

    Ces menaces font suite au “refus” du leader Insoumis Mélenchon de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. “ C’est un danger pour la société, il devrait être fiché S. Il est bien plus dangereux […] qu’un certain nombre de fichés S dans notre société. […] Il devrait être fiché S pour attiser la haine ”, avait lancé Karl Olive sur Cnews, suscitant la colère de la part de politiques et d’internautes.

    En août 2022, Karl Olive s’est opposé fermement au droit de vote des étrangers non-européens aux élections municipales.

    La justice a classé sans suite la plainte de Karl Olive déposée contre un utilisateur de X (ex-Twitter).

    Pour rappel, un internaute a proféré, mardi dernier, des menaces de mort contre le député des Yvelines, sur le réseau social contrôlé par Elon Musk. L’élu yvelinois a alerté les autorités et déposé plainte contre l’auteur des faits.

    Elon Musk est le propriétaire du réseau social X qui bannit certains mais laisse diffuser des tweets du style de celui-ci… :

    Le cadavre est nommé

    Cet internaute a été interpellé le lendemain à son domicile, dans le Val-d’Oise, puis placé en garde à vue. Mais les suites judiciaires se sont arrêtées là. Et les réseaux autorisent tout, y compris

    Alertes à la bombe dans les aéroports par de « gros abrutis » : grossophobie de Clément Beaune ou recherche du chaos par la gauche?

    Le crétin utilisait une même adresse e-mail

    Le ministre des Transports Clément Beaune fustige les auteurs de fausses alertes à la bombe, qui ont conduit à évacuer de nombreux aéroports français la semaine passée. La majorité des cas est liée à une adresse mail suisse.

    Rennes, Nantes, Lille, Nice, Strasbourg… Près de 70 alertes à la bombe ont mobilisé les services de sécurité, la semaine dernière, dans les aéroports de France. Dans un contexte d’urgence attentat consécutif à l’attentat djihadiste d’Arras par un Tchétchène, ces fausses alertes ont entraîné des évacuations et de nombreux retards, certains vols ayant dû être déroutés.

    Une adresse suisse

    L’aéroport de Brest a dû être évacué, mercredi 18 octobre 2023, en raison d’une fausse alerte à la bombe.
    L’aéroport de Brest a dû être évacué, mercredi 18 octobre 2023, en raison d’une fausse alerte à la bombe.

    Pour le ministre des Transports, les alertes sur les aéroports sont le fait non « pas de petits blagueurs » mais de « gros abrutis, voire de grands délinquants ».

    Selon les premiers éléments en possession des enquêteurs, les fausses alertes émanent « quasiment toujours de la même adresse e-mail », rapporte Clément Beaune. Une adresse « située en dehors de l’Union européenne, en Suisse », laissant entendre que cela mettait les auteurs de cet « e-mail type qui se ressemble d’un jour à l’autre » hors de portée de certaines sanctions dans l’UE. L’Union européenne est censée nous protéger de la guerre et de mauvais coups, mais elle a des progrès à faire, au vu du conflit en Ukraine et des assauts de hackers en France.

    Les hébergeurs appelés à coopérer

    Le gouvernement français en appelle aux hébergeurs pour l’aider à identifier les auteurs de ces messages : « Chacun a une responsabilité, y compris les plateformes, et les réseaux sociaux – bien que Twitter ne se soit pas amélioré en changeant de nom – pour ne pas être le support de ce genre d’attaque et coopérer le plus vite possible avec l’aviation civile française et notre justice », selon Clément Beaune.

    A noter que Jean-Noël Barrot est aux abonnés absents. N’est-il pas pourtant ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (l’illustre Bruno Le Maire), chargé de la …Transition numérique et des télécommunications ?

    Patrouilles renforcées dans les aéroports

    Alors que d’autres lieux, notamment le château de Versailles et plusieurs musées, dont Le Louvre, ont été ciblés par de fausses alertes, « plus de 60 enquêtes, tous lieux confondus, ont été lancées », selon Clément Beaune.

    Les patrouilles de police et des militaires de l’opération Sentinelle – opération de l’armée française déployée au lendemain des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 et relancée après l’assassinat islamiste du professeur d’Arras, avec le placement du pays en urgence attentat – ont été renforcées, de même que les effectifs d’agents dans les gares et aéroports. Dès ce lundi, « c’est 40 % de plus de patrouilles qui sont mis en place » dans les aéroports de Paris, a encore annoncé Clément Beaune.

    Une plainte systématiquement déposée, affirme Clément Beaune

    « Ce n’est pas juste une blague, c’est un vrai délit », a rappelé Clément Beaune, dimanche 22 octobre 2023, dans l’émission Questions politiques de France interFrance TV et Le Monde, évoquant un « mélange de gens qui font des mauvaises blagues, de gens qui veulent faire peur […] et une compétition dans la bêtise entre des hackers ».

    Alors que les fausses alertes à la bombe se multiplient ces derniers jours, particulièrement concernant les aéroports, le ministre des Transports Clément Beaune a promis « la plus grande fermeté » contre les personnes autrices de ces fausses alertes. « Les petits plaisantins qui se livrent à ce jeu sont de grands abrutis et de grands délinquants », a affirmé ce 20 octobre 2023 Clément Beaune, ministre des Transports, concernant les nombreuses fausses alertes dans des aéroports.

    S’exprimant depuis le siège de la Direction Générale de l’Aviation Civile, le ministre a évoqué une situation « inacceptable » et a promis que « nous ne laisserons rien passer ». « Ça suffit d’avoir des petits jeux qui sont des actes très graves de délinquance », a-t-il exigé.

    18 aéroports ont encore reçu des menaces ce vendredi 20 octobre et dix ont été évacués.

    Un dépôt de plainte a lieu à chaque alerte dans un aéroport, a-t-il précisé. « Que tous ceux qui pensent faire une mauvaise blague, faire peur, sachent que c’est un délit qui est très lourdement sanctionné »« Chacun d’entre eux sera sanctionné », a affirmé le ministre, promettant « la plus grande fermeté ». Les juges relaient-ils ce message de grande fermeté ?

    L’article 322-14 du Code pénal précise que « le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. »

    Le Parti des Indigènes adresse au Hamas sa «fraternité militante»; le NPA appelle à l’intifada

    «Le NPA et les Indigènes de la République doivent être sanctionnés pour apologie du terrorisme»

    Le Parti des Indigènes encourage ouvertement les terroristes islamistes du Hamas. A gauche, la mouvance post-coloniale fait l’apologie sans réserve des massacres génocidaires du Hamas. Le mouvement antisioniste fondé par Houria Bouteldja a salué l’héroïsme des combattants de Gaza, et le parti de Philippe Poutou a encouragé les agresseurs sanguinaires.

    Au lendemain des attentats commis par des terroristes du Hamas contre Israël, faisant plusieurs centaines de morts – femmes éventrées, enfants égorgés, vieilles femmes violées – , des milliers de blessés et des prises d’otages de civils, suivis de tirs de riposte sur des immeubles de la bande de Gaza, une partie de la gauche s’est désolidarisée de la condamnation presque unanime de cette offensive du Hamas dans la classe politique française. Si Mélenchon et plusieurs anti-républicains de LFI (Manuel Bompard, Louis Boyard...) ont justifié l’horreur en contextualisant les bains de sang d’Israéliens, et en refusant de parler d’attaque terroriste, préférant le terme de combattants, bien qu’ils soient des miliciens, des mouvements et groupes de gauche, subventionnés, n’ont pas hésité à faire l’apologie des attentats sanglants contre les civils menées par le Hamas.

    C’est notamment le cas du Parti des Indigènes, issu du Mouvement des Indigènes de la République créé en 2005 par Houria Bouteldja, sa porte-parole, et Youssef Boussoumah. Ce groupuscule fondé sur une idéologie post-coloniale consacre l’essentiel de son discours à dénoncer l’histoire coloniale de la France et la persistance d’un supposé racisme systémique dans le pays, ainsi qu’à soutenir la cause palestinienne et dénoncer la politique d’Israël.

    Dimanche, le Parti des Indigènes a publié sur Twitter : «Que la Résistance palestinienne qui mène son action avec détermination et confiance dans des conditions héroïques reçoive en ces heures terribles toute notre fraternité militante. La Palestine vaincra, et sa Victoire sera la nôtre». Ce message était accompagné d’un dessin de djihadistes du Hamas s’introduisant sur le territoire israélien en ULM : ce sont ces terroristes qui ont semé la terreur dans les populations frontalières, massacrant notamment les participants d’une rave party organisée dans le désert non loin de Gaza. Samedi, jour du déclenchement des exactions du Hamas contre des civils israéliens, le même compte Twitter clamait : «Gloire à la résistance palestinienne».

    Video sensible

    Cette prise de position a fait l’objet de nombreuses réactions indignées, notamment celle de Simone Rodan-Benzaquen, directrice de l’American Jewish Committee en France et en Europe, qui a interpellé publiquement le gouvernement au sujet de ces propos, rappelant la peine encourue en France pour apologie du terrorisme.

    Toujours à gauche et dédiabolisant le RN, le compte Islam & Info fait plus que jamais depuis samedi l’apologie des attentats terroristes menées par le Hamas

    Les barbares ont reçu le soutien du responsable du compte Islam & Info, Elias d’Imzalène. Le réseau social d’Elon Musk véhicule des propos et images d’horreur antisémites, sans être inquiété. Militant islamiste à l’origine de plusieurs actions, contre la loi sur le séparatisme, l’interdiction de l’abaya ou encore l’expulsion de l’imam Iquioussen, cet activiste s’est distingué à plusieurs reprises, sans que le Parquet se saisisse de l’affaire. Ainsi, lors d’une manifestation contre Eric Zemmour devant le siège de CNews en novembre 2019. Certains propos étaient d’une violence rare: Abdelaziz Chaambi, fiché S raciste et anti-rom, y avait traité Eric Zemmour de «bâtard» et de «virus»… Sous couvert de lutte contre l’islamophobie, il s’agissait déjà d’une manifestation islamiste, alors même que le président de République avait annoncé une lutte sans merci contre «l’hydre islamiste». Lors de la mort de Nahel, la France « s’enfonce dans le déni d’un racisme systémique et cette islamophobie fait aujourd’hui racine pour tous les comportements violents, aussi bien à la télévision que chez les politiques », avait commenté Elias d’Imzalène pour Anadolu, agence de presse du gouvernement turc, dont il est conseiller politique.

    Figure de proue de la mouvance post-coloniale à gauche, la politiste et militante féministe décoloniale Françoise Vergès, fille du communiste réunionais Paul Vergès, a légitimé dimanche l’attaque du Hamas, écrivant sur Twitter : «D’un côté une occupation coloniale avec sa violence systémique, son racisme structurel, son illusion de démocratie, le vol des terres, la torture, de l’autre un combat légitime pour la libération. Rien d’autre. Palestine vaincra ! »

    Le collectif Révolution permanente, trotskiste, qui appelle notamment à se rassembler le 18 octobre pour exiger que la France libère le terroriste libanais pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah, a également clamé sur son site Internet son soutien aux « Khmers rouges » du Hamas après les attentats contre Israël. «La résistance face à l’oppression et au colonialisme n’est pas du terrorisme ! » écrit Philippe Alcoy dans un long article paru samedi. Avant d’enfoncer le clou : «Malgré toutes les différences politiques et sur les méthodes que nous pouvons avoir avec la direction de la résistance palestinienne, nous rappelons notre soutien inconditionnel à la résistance palestinienne, à son droit de se battre contre l’oppression. Ce qui se passe en Palestine est historique et pourrait donner confiance aux peuples et aux travailleurs de la région pour se battre contre l’oppression du colonialisme israélien.»

    Plusieurs militants de Révolution permanente ont pris individuellement fait et cause pour le Hamas. Tel le syndicaliste de SUD-Rail Anasse Kazib, qui a relayé les images du franchissement de la frontière israélienne par les combattants de Gaza, assorties du commentaire : «Soutien au peuple palestinien qui est debout face à cet État sanguinaire qu’est Israël». Ou encore de l’étudiante, un peu, et militante à Révolution Permanente, beaucoup, Irène Karalis, qui estime en commentant d’autres images des événements, qu’ «après des décennies d’humiliation, les Palestiniens luttent pour reprendre leurs terres et leur dignité et montrent qu’il est possible de se battre contre Israël. Soutien à la résistance, Palestine vivra, Palestine vaincra ! », tout en leur disant son «soutien ». Croyez-vous qu’elle réussisse ses examens en passant son temps à militer? C’est la garantie…

    La section syndicale de l’EHESS, Solidaires étudiant-e-s (fédération de syndicats étudiants français d’extrême gauche, membre de l’Union syndicale Solidaires et s’inscrivant dans le syndicalisme de lutte) a également affiché son soutien explicite aux assaillants du Hamas, prenant ses distances avec ceux qui appellent à la paix entre Israël et Gaza. «Nous nous distançons de toutes les prises de position qui, à gauche, appellent à la désescalade, se prononcent en faveur d’une solution à deux États illusoire, et mettent sur le même plan la violence des résistants palestiniens et celle des colons de l’armée d’occupation israélienne», écrit le syndicat étudiant dans un communiqué. «Nous apportons notre soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien dans toutes ses modalités et formes de lutte, y compris la lutte armée», ajoute Solidaires étudiant.e.s EHESS. En mai 2021, la Cour des comptes a épinglé la gestion et le fonctionnement de l’EHESS et indique dans un rapport qu’elle doit « renouveler son modèle ». Parmi les critiques évoquées sont énumérés le recrutement endogène (cooptation), la durée des thèses anormalement longue, le taux d’échec en master 2 trop important, la fragilité et l’isolement de l’institution ou encore le manque de transparence…

    Cette prise de position à l’EHESS a fait l’objet de nombreuses réactions indignées, notamment celle de Simone Rodan-Benzaquen, directrice de l’American Jewish Committee en France et en Europe, qui a interpellé publiquement le gouvernement au sujet de ces propos, rappelant la peine encourue en France pour apologie du terrorisme.

    Les images font froid dans le dos : des milliers de jeunes hommes et femmes dansent sous les premières lueurs de l’aube et le rythme cadencé des basses, quand des points noirs apparaissent dans le ciel. Les festivaliers, réunis dans le désert du Neguev, à proximité de la bande de Gaza, ne se doutent pas que les terroristes du Hamas sont en train de lancer une offensive de grande ampleur sur Israël. Si certains participants sont parvenus à s’enfuir, d’autres ont été tués ou pris en otage.

    La gauche post-coloniale encourage ouvertement le Hamas

    Sur son compte Twitter personnel, où elle a salué également l’offensive du Hamas en écrivant que «la résistance est un droit», Houria Bouteldja estime par ailleurs que «ce qui se passe actuellement en Palestine est un test» pour la gauche française. Dans une série de tweets, la militante indigéniste passe au scalpel les réactions au sein de la France insoumise, se demandant si le parti de Jean-Luc Mélenchon est en train de basculer sur la question palestinienne, pour devenir un «allié» des Indigènes de la République.

    Mais le Parti des Indigènes n’est pas le seul groupuscule à faire depuis samedi l’apologie des attaques terroristes menées par le Hamas. Il a reçu sur Twitter le soutien du compte Islam & Info et de son responsable, Elias d’Imzalène, militant islamiste à l’origine de plusieurs actions, contre la loi sur le séparatisme, l’interdiction de l’abaya ou encore l’expulsion de l’imam Iquioussen.

    Figure de proue de la mouvance post-coloniale à gauche, la politiste et militante Françoise Vergès a légitimé dimanche l’attaque du Hamas, écrivant sur Twitter : «D’un côté une occupation coloniale avec sa violence systémique, son racisme structurel, son illusion de démocratie, le vol des terres, la torture, de l’autre un combat légitime pour la libération. Rien d’autre. Palestine vaincra !»

    Le collectif Révolution permanente, qui appelle notamment à se rassembler le 18 octobre pour exiger que la France libère le terroriste libanais pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah, a également clamé sur son site Internet son soutien au Hamas après l’attaque contre Israël. «La résistance face à l’oppression et au colonialisme n’est pas du terrorisme !» écrit Philippe Alcoy dans un long article paru samedi. Avant d’enfoncer le clou : «Malgré toutes les différences politiques et sur les méthodes que nous pouvons avoir avec la direction de la résistance palestinienne, nous rappelons notre soutien inconditionnel à la résistance palestinienne, à son droit de se battre contre l’oppression. Ce qui se passe en Palestine est historique et pourrait donner confiance aux peuples et aux travailleurs de la région pour se battre contre l’oppression du colonialisme israélien.»

    Plusieurs militants de Révolution permanente ont pris individuellement fait et cause pour le Hamas. Tel le syndicaliste de SUD-Rail Anasse Kazib, qui a relayé les images du franchissement de la frontière israélienne par les combattants de Gaza, assorties du commentaire : «Soutien au peuple palestinien qui est debout face à cet État sanguinaire qu’est Israël». Ou encore de l’étudiante Irène Karalis, qui estime en commentant d’autres images des événements, que «les Palestiniens luttent pour reprendre leurs terres et leur dignité», tout en leur disant son «soutien».

    Un Nouveau Parti Anticapitaliste sur la même ligne

    Le NPA « ne se joint pas à la litanie des appels à la désescalade », selon un communiqué publié dimanche, mais lance « un appel à l’organisation rapide de mobilisations de soutien au peuple palestinien ». «Cette fois-ci l’offensive est du côté de la résistance», se réjouit le NPA de Philippe Poutou. Le communiqué se termine par le mot «intifada», suivi d’un point d’exclamation, faisant ainsi explicitement l’apologie des deux vagues de violences populaires dirigées contre les militaires et les civils israéliens.

    Enfin dans la mouvance antifa, le plus important des collectifs anarchistes, Action antifasciste Paris-Banlieue, s’est lui aussi rangé du côté des miliciens fascistes du Hamas. «Face aux événements actuels en Palestine, on ne peut que se ranger du côté de la résistance palestinienne », a écrit le groupuscule violent sur Twitter. «Qui ici ne peut se réjouir de voir tomber ces murs ? » a également publié le collectif antifa, en partageant une image de l’assaut donné sur la clôture séparant Gaza d’Israël (ci-dessus).

    Les membres du Cercle Droit et Débats, réseau de juristes, estiment que les déclarations de Houria Bouteldja doivent faire l’objet de poursuites judiciaires. Le Cercle Droit et Débats est présidé par Noëlle Lenoir et a notamment pour membre Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, par décret de Pierre Bérégovoy.

    La France Insoumise fait exception aux condamnations des atrocités auxquelles a donné lieu l’offensive du Hamas contre Israël 

    La condamnation des partis politiques représentés au Parlement serait, sinon, unanime. LFI a refusé de condamner et même de nommer le terrorisme.

    Renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé, trouver des circonstances atténuantes aux tueurs, assimiler le ciblage de populations civiles à une lutte de libération nationale est déjà intolérable. Mais certains vont plus loin encore à l’extrême gauche «décoloniale» : ils souscrivent explicitement et publiquement à l’agenda exterminateur des islamistes du Hamas.

    L’ultra gauche cherche-t-elle à importer l’intifada ? Lien X

    Ainsi, le «Nouveau parti anticapitaliste» (NPA) a publié un communiqué soutenant le raid des terroristes du Hamas sur Israël…

    Un conducteur RATP révolté par le comportement d’une usagère

    «C’est un four à meufs» : le musulman se révolte, avec véhémence et vulgarité, contre une mécréante

    Après des «agissements contraires aux valeurs de l’entreprise», propos et videos choquants, la régie vient d’annoncer qu’elle a pris des mesures contre le salarié concerné.

    Les termes de sa sainte colère sont grossiers et ouvertement sexistes, mais leur auteur a une idée de la femme qui n’a pas cours en Europe et il risque de les payer. Largement relayée sur les réseaux sociaux, une vidéo enregistrée par le machiniste de la RATP – conducteur de bus sur la ligne 177 et suivi par quelques dizaines de milliers de personnes sur TikTok – fort de son bon droit de croyant, a choqué les internautes tous ces derniers jours.

    Les images le montrent commentant, pendant son service et plus d’une minute, le public circulant sur cet axe, et plus particulièrement les femmes, apparemment en nombre. «Je n’ai jamais vu autant de meufs que sur cette ligne-là. La 177, c’est incroyable, c’est un four à meufs (…) je comprends pourquoi les collègues veulent tous la faire. Elle est claquée», lance-t-il à son téléphone en mode vidéo, qu’il braque sur lui. Cette ligne va de la station Gabriel Péri-métro (communes d’Asnières-sur-Seine et de Gennevilliers) au terminus Zone industrielle Nord 2, dans le 92, entre 5h30 du matin et 0h39.

    Oreilles chastes, s’abstenir (vocabulaire ordurier) :

    Apparemment seul à bord, l’homme développe sa pensée et son tourment : «T’es marié, t’es en couple, t’es mort (…) tu saignes des yeux. A tout moment, il y a une meuf qui te sourit. Il y a même des mecs que je connais, qui ont le permis mais qui garent leur voiture et montent dans le bus. Juste pour avoir un eye contact”», continue-t-il sur sa lancée.

    https://x.com/Ericvincent34/status/1697867285757591922?s=20

    Les féministes détournent le regard : l’homme fréquente-t-il la mosquée ? Mais ces propos ont provoqué de vives réactions d’internautes, qui n’ont pas manqué d’interpeller la RATP sur X. «Vous les recruter (sic) ou [où] vos chauffeurs vous avez pas honte», s’insurge l’un d’entre eux, quand un autre appelle à «virer ce chauffeur». Remarquant les commentaires indignés, le principal intéressé a quant à lui réagi, accusant certains «d’inventer une vie sur [lui]». «On veut me mettre dans la sauce sur Twitter», a-t-il également commenté.

    Quelques jours plus tard, une autre vidéo réalisée par ce même homme – en uniforme et sur son lieu de travail – a été diffusée sur les réseaux sociaux. Toujours aussi choquante que la première, voire encore plus violente, mais sans que l’on sache si elle est antérieure aux images précédentes. Sur celle-ci, le conducteur s’adresse à une femme qui refuse de descendre du bus au terminus. «Je vais te baiser (…) Ferme ta gueule, nique bien ta grand-mère de pute», lui assène-t-il, avant de la chasser de son véhicule. Un langage qui choque l’autochtone, mais un chapelet d’injures dont chacun a pu être témoin sur…les réseaux sociaux.

    «Des propos intolérables»

    C’en est trop pour la RATP, qui a indiqué cette semaine que le machiniste «qui ne conduit plus», mais touche sa paie, fait désormais «l’objet d’une procédure disciplinaire». «La RATP condamne avec la plus grande fermeté ces agissements contraires aux valeurs de l’entreprise», ajoute la régie autonome des transports parisiens sur ses réseaux sociaux, évoquant des «propos et comportement intolérables». «Le conducteur a été reçu la semaine dernière par sa hiérarchie», précise le groupe, sans donner davantage d’informations sur l’issue de cette affaire. La RATP assure aussi qu’elle «exige un comportement irréprochable de la part de l’ensemble de ses agents». Ce qu’elle n’exige pas des usagers…

    https://x.com/RATPgroup/status/1701505957203751410?s=20

    En attendant, le discours de cet homme n’en finit plus de faire réagir et alimente de grandes diatribes contre l’entreprise. Dénonçant un comportement «choquant», la patronne de la région, Valérie Pécresse, a ainsi appelé à sanctionner ce chauffeur.

    BFMTV relate, puis expurge et aseptuse :

    Jean Castex a été nommé président-directeur général du groupe RATP, par décret en Conseil des ministres du 23 novembre 2022. Bien qu’il soit toujours à ce poste, à 58 ans, il n’est visiblement ni ému, ni émoustillable. Ou prend le parti de la vertu indignée.

    Islamophobe ? Clément Beaune n’ira finalement pas à la Fête de l’Huma

    «Je ne peux cautionner la présence de Médine»

    Un tweet antisémite du rappeur Médine a suscité une polémique cet été. La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a estimé que le rappeur avait tenu ces dernières années « un certain nombre de propos et d’attitudes très problématiques », allant d’un geste à un tweet récent, tous deux « antisémites ». « De la quenelle qui est un geste très clairement antisémite, à des paroles de chanson comme je vais scier l’arbre de la laïcité (…) jusqu’à un tweet récent qui sent un relent assez fort d’antisémitisme attaquant Rachel Kahn, des propos homophobes, on va pas tous les lister », a-t-elle poursuivi. Pour la ministre, « tout ça ne peut pas être qualifié simplement comme ça en toute légèreté de maladresse. C’est bien plus grave qu’une maladresse et pour moi c’est inadmissible ».

    Clément Beaune, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé (Christophe Béchu), a annoncé qu’il ne se rendra finalement pas à la Fête de l’Humanité, où l’artiste doit se produire ce week-end. « Je me réjouissais de débattre avec des représentants syndicaux SNCF, comme l’an passé ; j’aime le débat, même quand il est rugueux. Mais je ne peux cautionner la présence de Médine à cet événement », a-t-il justifié sur X dimanche. Selon ses détracteurs, le rappeur a tenu des « propos et attitudes problématiques », allant d’un geste à un tweet récent, tous deux jugés « antisémites ». Lors des rencontres du parti EELV, puis d’un débat aux journées d’été de LFI, fin août, Médine a nié qu’il est antisémite, plaidant des erreurs et maladresses, comme dans le tweet controversé visant l’essayiste Rachel Khan – juive et petite-fille de déporté – pour lequel il a dû s’excuser. Médine doit être sur la scène de la Fête de l’Humanité samedi soir.

    Déjà, en août le secrétaire général du parti Renaissance, Stéphane Séjourné avait annoncé qu’il renonçait à venir alors qu’il devait débattre avec Léon Deffontaines, chef de file PCF pour les Européennes. De quoi étonner ce dernier : « La programmation musicale choisie par le journal l’Humanité n’a pas de lien avec le débat politique que l’on aurait pu avoir. Médine et Stéphane Séjourné ne se seraient même pas croisés », avait-il déploré sur RMC. Fin août, l’artiste avait été déprogrammé d’un festival en Belgique, où il devait se produire. Les organisateurs de l’événement se sont justifiés de cette décision par « un souci d’apaisement », selon un communiqué. « Malgré les excuses et les explications de l’artiste, une vague de réactions, tantôt haineuses, tantôt plus pondérées, a déferlé sur la toile et ont été relayées par la presse », avait poursuivi le festival, qui se disait alors en être désormais victime.

    Contrairement à son invitation aux récentes journées estivales des écologistes radicaux et des insoumis anti-républicains, où il a pris la parole lors de débats, Médine a simplement été invité à se produire musicalement à la Fête de l’Huma 2023.

    Avant Clément Beaune, un autre cadre du parti présidentiel avait annulé sa présence à l’événement, qui se déroulera sur l’ancienne base aérienne 217 du Plessis-Pâté, en Essonne, du 15 au 17 septembre.

    « Le problème, ce n’est pas Médine, c’est nous: on a fait une erreur. » Une de plus !

    Après les maires EELV de Strasbourg et Bordeaux, l’eurodéputée EELV Marie Toussaint se désolidarise

    « On a cherché le buzz, on l’a eu de la pire des manières possibles », déplore mercredi sur franceinfo la tête de liste EELV aux élections européennes. Pour ses propos, écrits et gestes antisémitistes, homophobes et communautaristes anti-laïcs, le rappeur divise les écologistes, dont plusieurs figures regrettent son invitation aux journées d’été d’EELV jeudi et annulent leur participation.

    « On ne badine pas avec l’antisémitisme », insiste Marie Toussaint. 

    L’islamiste Médine a plaidé des erreurs et des maladresses dans certaines de ses prises de positions. « L’antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps », déclare-t-il mercredi dans un entretien auvec Le Parisien. Il ajoute qu’un tweet jugé antisémite publié récemment à l’encontre de l’essayiste Rachel Khan était une « erreur » tout comme le geste de la quenelle effectué il y a plusieurs années avec le polémiste Dieudonné.

    Marie Toussaint ne plaide pas pour l’annulation du concert du Médine à la réunion de rentrée d’EELV, contrairement au député écologiste Julien Bayou qui affirme, dans les 4 Vérités sur France 2 mercredi, que « ça aurait été plus simple de ne pas l’inviter ». Pour l’élu, c’est « un invité parmi d’autres mais qui a fait un tweet immonde, antisémite. Depuis, il s’en est excusé, ça n’est pas suffisant ».

    « Un sujet trop sérieux pour qu’on fasse des coups politiques »

    Le ton est différent chez les Insoumis. Pour Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, invitée de France Inter mercredi, « il n’y a pas de sujet Médine« . La députée du Val-de-Marne se déclare « honorée que Médine accepte de venir à nos universités d’été » et apporte son soutien à l’artiste « victime depuis plusieurs jours d’une cabale ignoble menée par l’extrême droite main dans la main avec les macronistes ». « Je trouve insupportable qu’on salisse quelqu’un en disant qu’il est antisémite », ajoute-t-elle en dénonçant « un procès dégueulasse » fait au rappeur.

    « On a d’un côté les amis de Monsieur Macron qui disent que nous sommes des anti-républicains et Monsieur Mélenchon qui dit que nous sommes des soumis », analyse Marie Toussaint pour qui « c’est un sujet qui est trop important, trop sérieux pour qu’on fasse des coups politiques ». « On n’est pas les agents de Médine. » « Les quenelles hier et les jeux de mots pourris aujourd’hui ce n’est pas ce dont a besoin le pays », assure-t-elle.

    La dernière de Médine : « Je lutte contre l’antisémitisme »…

    L’islamiste est-il aussi devenu laïc et gay-friendly ?

    Fréquentable, le rappeur sectaire, vedette des Journées d’été de EELV et de LFI ! Son invitation ce jeudi par Marine Tondelier est à l’origine d’une fracture du parti écologiste, mais le Havrais d’origine algérienne prétend qu’il a changé. Le rappeur assure qu’il a fait des erreurs mais se défend d’être un artiste antisémite : alors où est l’erreur ?

    « Cela me broie. » Le rappeur Médine est passé d’agresseur à victime, ce mardi soir auprès du quotidien régional Paris Normandie.

    Ce n’est pas une voix off, mais un post volontairement blessant sur le réseau social X, où l’islamiste se trahit. Médine y traite l’essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déporté, de « resKHANpée ». Il a tardé à faire des excuses contraintes, qui n’ont pas mis un arrêt aux condamnations politiques, y compris à EELV où plusieurs élus ont annulé leur venue dans la Drôme pour la rentrée politique de leur parti.

    L’ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a fini par qualifier cette publication d' »incontestablement antisémite ». Il sera néanmoins présent au Havre !

    Un « poison » que le braillard en meute assure soudain combattre. « Je lutte contre l’antisémitisme, poison que l’on doit combattre, depuis vingt ans, assure le munāfiq. On me taxe d’antisémite et cela me broie », a minaudé le barbu à Paris Normandie.

    « J’ai fait des erreurs »: tournons la page antisémite ?

    Malgré les dissensions au sein du parti, Marine Tondelier a maintenu l’invitation de Médine, expliquant encore lundi dans Le Parisien les propos du rappeur par un « antisémitisme insidieux, qui se colporte par mimétisme, ignorance ou maladresse ».

    De son côté, le rappeur compte bien s’y rendre jeudi: « Je maintiens ma présence. On va parler des préoccupations des Français à travers la musique. C’est pour ça que je fais ce métier: susciter des réactions, porter plus loin le champ de ma musique. »

    « Critiqué et attaqué à plusieurs reprises pour certaines prises de positions », selon une presse qui le victimise, Médine a reconnu s’être trompé. « J’ai fait des erreurs, ma parole a dépassé ma pensée, des prises de position ont été des impasses idéologiques mais je m’en suis toujours amendé. J’ai toujours fait marche arrière quand je me trompais », a assuré au quotidien local ce pratiquant de la taqîya, terme désignant dans l’islam, une pratique de précaution consistant à dissimuler ou à nier sa foi pour éviter la persécution. Cette pratique est connue dans le monde chiite et autorisée dans le sunnisme. Elle possède un fondement coranique, provenant notamment de la sourate 3:28.

    Un peu plus tôt dans la journée, il est d’ailleurs revenu sur… Mediapart, site révolutionnaire trotskiste, séparatiste comme lui, sur ses « quenelles« , geste antisémite partagé avec le polémiste Dieudonné, diffusées dans le passé: « C’est une vraie erreur de ma part, j’en porte le poids aujourd’hui. Pour moi, c’est de l’antisémitisme, je m’en désolidarise et je combats toute forme d’antisémitisme, raconte celui qui était sous couvert de la ‘dissidence’ et qui continue aujourd’hui à prospérer sur les réseaux sociaux. »

    Médine a également déploré le fait que ses « excuses » et « regrets » ne soient pas « entendus », traînant ainsi « un certain nombre de boulets ». « D’autres personnes, comme des politiques, qui font des erreurs, on les entend. Moi qui suis d’un certain univers culturel, l’excuse ne m’est pas autorisée. »

    Suiveur de sa mosquée, le quadra a toutefois été défendu dans les media par plusieurs tenors de gauche, notamment de La France Insoumise. A commencer par Mélenchon qui a assené le 18 août un péremptoire : « Médine n’est pas raciste. » Et le révolutilnnaire, pro-palestinien et insoumis à l’ordre républicain de détourner l’attention avec un amalgame mêlant antisémistes, nationalistes et xénophobes du siècle passé:

    Mardi 22 août également, sur France info, la députée Clémence Guetté a été véhémente, dénonçant « des polémiques orchestrées par l’extrême droite »:

    Désormais xénophobe, nationaliste et antisémiste notoires, l’ancien premier ministre de Macron, Edouard Philippe a annoncé son refus d’apparaître aux Journées d’éte d’EELV organisées dans sa ville du Havre. A Auxerre, le spectacle d’un autre antisémiste, l’humoriste Dieudonné, a été interdit. Dieudonné / Médine, traitement inéquitable de l’antisémitisme.

    Médine avoue son antisémitisme, mais Sandrine Rousseau s’entête : « J’irai et je vais débattre », assure t-elle

    Seine-Saint-Denis: expulsion d’un squat opposé à la  rénovation d’un quartier

    La gentrification qui supprime des subventions est combattue par la gauche

    Les occupants du squat ont refusé de quitter les lieux et déployé un drapeau arc-en-ciel sur le toit. 

    Près d’une centaine de membres des forces de l’ordre a été mobilisée pour l’opération de libération des lieux qui a débutée à 7 heures.

    Un immeuble illégalement occupé, rue de la République (ironie du sort), par un collectif se définissant comme féministe, anarchiste et LGBT+ et opposé à la gentrification de la ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été vidé de ses occupants mardi matin, a déclaré le préfet du département.

    « En exécution d’une décision de justice, l’évacuation du squat dit ‘de la Baudrière’ à Montreuil, dont Patrice Bessac est le maire PCF, a eu lieu ce (mardi) matin. Face à la détermination des parasites à se maintenir dans les lieux par la force, d’importants moyens ont été mobilisés », a précisé le préfet de la Seine-Saint-Denis, Jacques Witkowski, dans un communiqué. Pour  » près d’une cinquantaine de personnes qui était à l’intérieur », selon une source policière, il aura fallu une centaine de policiers pour exécuter la décision de justice.

    Les anars font de la résistance

    Les anti-républicains « anarcha-féministe transpédégouine » affichent leur inadaptation au monde

    L’opération « était complexe parce que les occupants ont voulu ralentir l’intervention des forces de l’ordre en se barricadant, en allant sur le toit et en mettant des obstacles mais il n’y a pas eu de grosses violences », a indiqué cette source. D’après un bilan provisoire de la préfecture, une vingtaine de réfractaires anti-républicains a été interpellée. Pour un rappel à la loi ?

    « Les évacuations sont terminées et la sécurisation du site est en cours », écrit Jacques Witkowski, expliquant mener « une politique volontariste de résorption des occupations illicites de biens privés dans le département ».

    « Squatter, c’est une manière de lutter contre la propriété privée, qui produit précarité, mal-logement, isolement et ravage écologique », écrivent les asociaux du squat sur leur site internet, décrivant la Baudrière comme « un squat anarcha-féministe transpédégouine qui a ouvert en novembre …2021 à Montreuil ». D’après eux, « le projet immobilier prévu à la place de la Baudrière s’inscrit parfaitement dans le processus de gentrification à l’oeuvre à Montreuil: une résidence privée, des appartements luxueux accompagnés de commerces hors de prix ».

    Un monde parallèle

    Alors que, le 2 juin 2023, l’adjoint à la mairie de Montreuil, Luc Di Gallo, a été victime d’un guet-apens homophobe via une application spécifique dénoncée par Nathan Kuentz, président de l’association Mousse (association loi 1901 d’intérêt général créée en 2000 par des étudiants de Science Po Paris : Marc Fesneau est diplômé de Sciences Po en 2003), qui lutte au quotidien contre les violences anti-LGBTQIA+, une manifestation est prévue mardi soir dans le centre-ville de Montreuil en soutien au squat.

    LIEN PaSiDupes : opposants à la gentrification du Cours Julien et de Noailles, à Marseille. Par ailleurs dans le quartier du Panier, la gentrification était un argument de contestation de l’opposition de mauvaise foi : « Dans le quartier du Panier, les habitants se sentent abandonnés par la municipalité », écrivait, le 27 janvier 2020, France info qui titrait même: « On a laissé pourrir les habitations pauvres »…

    Parvis de la gare de …Saint-Ouen:

    Marseille: deux frères de 14 et 18 ans soupçonnés de l’égorgement d’un septuagénaire

    Jeunes égorgeurs ordinaires : scolarisés, insérés et inconnus des services de police

    Une information judiciaire a été ouverte pour assassinat et vol aggravé pour la mort d’un septuagénaire tué à l’arme blanche dans sa baignoire de son appartement du Xe arrondissement de Marseille (Pont-de-Vivaux et Saint-Loup).

    Les deux frères ont été interpellés et vont être déférés ce vendredi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour assassinat et vol aggravé après la mort de ce septuagénaire tué à l’arme blanche, a-t-on appris auprès du Parquet de Marseille.

    Les deux individus « sont déférés ce jour pour être présentés au juge d’instruction », a expliqué ce vendredi le Parquet de Marseille.

    C’est le travail des enquêteurs de la sûreté départementale qui « a permis l’interpellation » des « deux frères, originaires des Bouches-du-Rhône », a précisé le Parquet, confirmant une information du quotidien régional La Provence.

    Relation tarifée

    La victime est « un homme de 70 ans dont le corps a été retrouvé à son domicile » dans la soirée du 11 août, a également indiqué le Parquet, expliquant que le septuagénaire a été tué « par arme blanche ». Les jeunes manient le couteau quand ils sont originaires des Bouches-du-Rhône.

    Selon La Provence, les deux frères ont avoué le crime en garde à vue, l’aîné expliquant qu’il « était entré en contact avec le retraité via un site de rencontre » et qu’ils « avaient eu une relation sexuelle tarifée ». Le jeune adulte a-t-il recherché une victime potentielle facile sur internet ?

    Un crime prémédité

    « Il avait ensuite décidé de revenir chez le vieil homme avec son jeune frère armé d’un gros couteau de type Opinel », écrit également le quotidien régional.

    La piste du crime homophobe a été écartée. Aucune tendance ou comportement homophobe n’a pu être relevé par les enquêteurs lors des auditions. Le mobile est à ce jour encore indéterminé. 

    Le Parquet a précisé qu’il prend des réquisitions de mandat de dépôt. L’enquête policière s’achemine vers une décision d’irresponsabilité, pour manque d’empathie et barbarie, le port d’arme illégal n’étant plus un délit, selon la police judiciaire !

    Quiconque, hors de son domicile et sans autorisation, est trouvé porteur d’une arme de catégorie A ou B risque une peine de cinq ans d’emprisonnement et 5.000 € d’amende, ainsi que la confiscation de l’arme en question.

    « C à vous » : le streameur Jean Massiet, nouvelle recrue sectaire de France 5

    Notre service public de télévision rejette tolérance, pluralisme et donc démocratie

    Massiet, échantillon de totalitarisme à France Télévisions

    Le vulgarisateur politique a été appelé dans l’émission de France 5, à trois occasions courant mai, autour de la table d’Anne-Elisabeth Lemoine dans « C à vous » sur France 5. Les 18, 19 et 22 mai, le vidéaste et animateur de l’émission « Backseat« , proposa un éditorial dans l’émission culturelle et politique, comme il l’a annoncé pendant son émission sur Twitch, service de streaming vidéo en direct, propriété d’Amazon. Durant cette période l’émission était un peu perturbée par le Festival de Cannes débutant le 16 mai.

    Ancien président de l’association nationale Jets d’encre, membre du conseil d’administration d’Animafac et secrétaire général du réseau national des juniors associations, Jean Massiet n’est pas un inconnu des téléspectateurs. Dans l’émission « C à vous » du 10 avril, il s’était rendu sur le plateau accompagné du journaliste de France Télévisions et streameur Samuel Etienne. Une émission centrée autour de la politique sur Twitch où le premier a été questionné sur son boycottage de l’extrême droite dans son medium. Un parti-pris totalitaire qu’il a d’ailleurs réitéré sur le plateau de « Quelle époque ! », talk-show de Léa Salamé sur France 2, du samedi 29 avril. France Télévisions se radicalise visiblement à l’approche des Européennes. Delphine Ernotte, agent électoral du Parti socialiste ?

    Un sectaire séduit les totalitaires de France 5

    Ancien collaborateur politique stagiaire de Colombe Brossel, adjointe PS au maire de Paris en charge des affaires scolaires et périscolaires puis de la maire du 20e arrondissement de 2012 à 2014, et enfin brièvement chargé de mission au cabinet du président PS du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel. Il a également été plume de la ministre socialiste de la Santé Marisol Touraine de 2014 à 2015 et écrit ses discours jusqu’à ce qu’il quitte ce poste en juillet 2015. Il est aussi attaché parlementaire, le streameur est un habitué des questions politiques qu’il décrypte sur Twitch. Ses émissions ont particulièrement gagné en popularité grâce à la récente séquence sur la réforme des retraites. Le tout avec une posture qu’il ne considère pas comme celle d’un journaliste, bien qu’il s’impose des « règles éditoriales et éthiques » et une distance critique.

    Le natif du web a été à l’origine de la première émission Twitch importée à la télévision lors de sa collaboration avec Public Sénat. Régulièrement sollicité par les media traditionnels pour des chroniques ponctuelles ou régulières, Jean Massiet expliquait il y a quelques semaines à puremedias.com ne pas y être très réceptif.

    « J’ai été producteur pour Public Sénat, chroniqueur pour France Info, France Inter, LCI, ainsi que quelques émissions avec France Télévisions. J’ai eu plein de propositions diverses et variées. Le problème c’est que les médias traditionnels n’ont rien, ou pas grand-chose, à m’apporter. Ils n’ont pas d’audience à m’amener, c’est plutôt moi qui en général leur apporte de l’audience. Ils n’ont pas de savoir faire sur ce que je sais faire, c’est plutôt ce qui les intéresse, et ils n’ont pas non plus d’argent contrairement à ce qu’on pense. En-tout-cas pour internet« , nous confiait-il. Ironie de la situation, il confiait également « confondre » « C ce soir » et « C à vous ».

    Anciennement La Cinquième, la chaîne a été réattribuée au service public, France 5.

    Le journaliste est un modèle d’ouverture, mais ne reçoit pas la droite national

    Les chroniqueurs de C’est à vous sont Patrick Cohen, Pierre Lescure, Antoine Genton ou Mathieu Belliard qui ont un lourd passif d’intolérance.

    A partir de 04′ 04″

    Reporterre se plaint que Wauquiez « entrave » l’installation paysanne

    Le président veut débarrasser sa région de la chienlit

    Le site écolo d’Hervé Kempf, ex-journaliste au journal Le Monde, diffuseur de fausses nouvelles (étudiant blessé à Tolbiac ou article dénoncé pour dérive sectaire), accuse la Région Auvergne-Rhône-Alpes de couper les vivres à ceux qui l’entrave dans l’application du programme pour lequel il a été élu en 2016 (avec 40,62% des syffrages) et réélu en 2021 (55,20%…). Il cesse de financer le principal réseau d’extrêle gauche d’aide à l’installation paysanne sur son territoire. Cette structure accompagnait 800 porteurs de projet agricole chaque année depuis bientôt dix ans.

    Cette année, le réseau d’aide à l’installation agricole Ardear (Association régionale pour le développement de l’emploi agricole et rural) ne bénéficiera plus du soutien financier de la Région de Laurent Wauquiez. Ce réseau partisan, proche de la Confédération paysanne, comme l’est Reporterre, accompagne 800 porteurs de projets agricoles chaque année en Auvergne-Rhône-Alpes. La structure emploie vingt-cinq activistes salariés. Sans subventions, ces emplois sont menacés.

    L’Ardear travaille en complémentarité avec les chambres d’agriculture.

    En vérité, l’Ardear a importé le conflit des bassines à la Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime, basée à Saintes. Et les Jeunes Agriculteurs ont déménagé dans la nuit et mis symboliquement en vente le bureau de la Confédération Paysanne… Les JA 17 reprochent à la Confédération Paysanne d’être contre ce projet, qui doit permettre de stocker l’eau en prévision de risques de pénurie. Ils parlent de « l’ex-syndicat agricole, devenu éco-terroriste ».

    Le réseau soutient les candidats bien-pensants à l’installation dans l’élaboration de leur projet agricole à travers des rencontres entre agriculteurs, des ateliers et des formations. « On accompagne les personnes qui n’ont pas encore de projet bien ficelé, détaille Léa Perrotin, maraîchère en Isère et l’une des porte-parole de l’Ardear. Si on ne reçoit plus de subventions, alors on ne pourra plus faire notre travail » de réseautage des régions. Le réseau accompagne majoritairement des personnes non issues du milieu agricole: les autres savent à quels totalitaires ils ont affaire. Ce type de profil radical représente plus de la moitié des candidats à l’installation en Auvergne-Rhône-Alpes. « Nous sommes dans une période où il y a urgence à installer un maximum d’agriculteurs [ni éleveurs bovins ni eleveurs porcins, mais des maraîchers], et on nous coupe les vivres alors que c’est notre travail », se victimise la paysanne-porte-parole.

    Kilian Riboulet, maraîcher bio (courges, framboisiers, fraisiers: cultures de mars à septembre) installé sur 6.000m² à Montchaboud près de Grenoble, a été accompagné, c’est-a-dire financé à hauteur de 13.780 € par l’Ardear en 2021. Cet ancien agent immobilier souhaitait se reconvertir dans l’agriculture paysanne, sans savoir par où commencer. « Je suis passé d’un projet flou à quelque chose de concret avec l’Ardear, se rappelle l’Isérois. C’est ce qui m’a vraiment mis le pied à l’étrier. » Au fil des rencontres organisées par la structure, l’agriculteur s’est créé un réseau et est passé de l’idée au projet. « Si on perd cet accompagnement, je pense que plein de personnes n’oseront pas se lancer », estime-t-il. Or, il fait maintenant appel aux dons pour son réseau d’irrigation, une haie brise vent et une cabane de vente directe.

    Une décision politique, “radicale mais pas surprenante”

    Les membres de l’Ardear dénoncent une décision politique de la part du président de la Région. Proche de la Confédération paysanne, le réseau se présente comme « engagé et militant pour l’agriculture paysanne ». Antoine Pariset, porte-parole de la Confédération paysanne du Rhône, qualifie la décision de la Région de « radicale » mais « pas surprenante » : « Laurent Wauquiez n’est pas prêt à entendre les idées que l’on porte à la Confédération paysanne comme à l’Ardear. » D’autres idées sont également audibles.

    Depuis son arrivée à la tête de la Région après son élection en 2015, accuse Reporterre, Laurent Wauquiez a coupé ou diminué les subventions de l’association de protection de la nature Frapna, devenue France nature, celle d’éducation à l’environnement Graine , privilégiant les démarches participatives et une gouvernance collégiale), ainsi que celles du réseau européen Natura 2000 qui voit dans l’homme un prédateur. Il a, à l’inverse, fortement augmenté les subventions aux chasseurs, qui maintiennent – mieux que les cultivateurs de framboisiers – les équilibres naturels.

    Face aux critiques, le président de la Région oppose qu’il a la plus grande DJA (dotation jeune agriculteur) de France. Cette aide financière, réservée aux personnes de moins de 40 ans ayant un diplôme reconnu dans l’agriculture, est accessible sous certains critères. « Mais ça ne répond pas à la question de l’installation, ce n’est pas un accompagnement », rétorque le porte-parole de la Confédération paysanne du Rhône. Les membres du réseau Ardear ont mobilisé députés et conseillers régionaux et déjà usé de nombreux recours… En vain. Wauquier est lié par des promesses validées par une large majorité et sa réélection

    En lien avec d’autres structures ayant subi des coupes de subventions de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l’Ardear annonce, dans un communiqué du 29 juin 2023, préparer « la riposte pour la rentrée ».

    Une minorité agissante entend imposer ses vues à la majorité.

    La Confédération paysanne est fortement marquée à gauche et recourt aux méthodes violentes : démontage du McDonald’s de Millau ou fauchage de champs OGM par José Bové, condamné le 30 juin 2000 à trois mois de prison ferme. Mais membre fondateur d’ATTAC…

    Hervé Kempf se définit comme comme « objecteur de croissance »… lequel a annoncé en octobre 2019 qu’il n’ira plus sur la chaîne CNews, ce qui, pour un journaliste, est contraire au principe sacré du pluralisme dans la presse.

    Harcèlement scolaire: mise en cause de l’Etat par la secrétaire d’Etat auprès de la première ministre chargée de l’Enfance

    « L’Etat a sa responsabilité, » affirme Charlotte Caubel

    Venue de la société civile, elle n’est pas plus fûtée que ses semblables, Isabelle Rome, magistrate comme Charlotte Caubel, et divorcée d’un professeur et sénateur socialiste qui parraina Macron en 2017, Sylvie Retailleau, épouse de professeur d’université, Catherine Colonna, diplomate à qui on ne connaît pas d’époux, pas plus qu’à Rima Abdul-Malak ou à Chrysoula Zacharopoulou, poursuivie en justice sur plaintes (classées sans suite) pour viol et/ou violences gynécologiques par d’anciennes patientes, et Agnès Pannier-Runacher, divorcée du président du conseil d’administration de Engie Global Markets et en concubinage avec Nicolas Bays, un ex d’Aurore Bergé et conseiller de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées et contrainte de rembourser un partie de ses frais de mandat utilisée à des fins personnelles, ou Amélie Oudéa-Castéra, épouse du patron de Société Générale.

    Charlotte Caubel a été conseillère justice de l’ancien premier ministre Edouard Philippe, mais n’a rien appris en cinq années. Secrétaire d’Etat auprès de la première ministre chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, a reconnu ce vendredi sur BFMTV que l’ « Etat a sa responsabilité » dans la situation actuelle des violences subies par les enfants, dont le harcèlement scolaire.

    « Je crois qu’aujourd’hui, les violences sur les enfants, les enfants entre enfants, doivent devenir un enjeu de société à la hauteur de ce qu’on a fait pour les violences conjugales », a-t-elle estimé, en réaction notamment au suicide de Lindsay, 13 ans, dont la famille affirme qu’elle était victime de harcèlement scolaire, au vu et au su de tous, dont l’établissement scolaire.

    « C’est un combat que nous devons mener collectivement », a jugé la secrétaire d’Etat. « Oui, l’Etat a sa responsabilité, l’école doit former ses acteurs, , a-t-elle poursuivi. C’est ce que fait le ministre de l’Education nationale« , a-t-elle rectifié, en réalisant sa bourde.

    Une société trop violente?

    Charlotte Caubel juge toutefois que l’Etat n’est pas le seul acteur à mettre en cause: « tout le monde a une responsabilité » car la société est violente, a-t-elle affirmé. Au final, tous coupables ! L’Etat l’est-il d’autant moins ?

    « La violence de notre société rend banale la violence chez nos enfants, et en plus c’est décuplé par les réseaux sociaux« , avait-elle dit un peu avant.

    Pour faire face à cette situation, la secrétaire d’Etat a annoncé la présentation, le 7 juin en Conseil des ministres, d’un nouveau plan de lutte contre les violences faites aux enfants, dans la continuité de celui mis en place pour la période 2020-2022.

    Liens PaSiDupes vers

    « Le harcèlement scolaire homophobe aurait mené au suicide d’un collégien dans les Vosges« 

    Belgique : des collégiens crient «Allah Akbar» pour s’opposer à une action contre l’homophobie

    Les plans de lutte de Macron font florès.

    A titre d’exemples, faute de pouvoir les citer tous :

    sept 2018 – plan de lutte contre la pauvreté, présentée par le Président de la République

    nov. 2019 – plan de lutte contre la radicalisation dans les quartiers (PLRQ)

    nov. 2021 – plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant

    août 2022 – plans de lutte en 60 mesures contre la radicalisation

    oct. 2022 – plan de lutte contre les feux de forêt

    févr. 2023 – plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine 

    jan. 2023 – plan métropolitain de lutte contre la Covid-19 dans le cadre d’un dialogue avec le Président de la Métropole Rouen Normandie

    mars 2023 – plan de lutte contre les violences en milieu pénitentiaire

    mai 2023 – plan de lutte contre la fraude fiscale  

    mai 2023 – plan de lutte contre le travail illégal, …

    Etc… On notera une recrudescence des plans de lutte en 2023.

    Cyberattaque : le site internet de l’Assemblée nationale bloqué par des hackers

    Les pirates seraient pro-russes et auraient vise des partisans de l’Ukraine

    Le site internet de l’Assemblée nationale aurait été bloqué par une attaque de pirates pro-russes, selon des experts.

    « Le site est actuellement en maintenance ». Le site internet de l’Assemblée nationale française est bloqué depuis ce lundi 27 mars par une attaque revendiquée par le groupe de pirates pro-russes NoName en riposte au soutien de la France à l’Ukraine, ont indiqué des experts du groupe Thales, dont l’actionnaire principal est l’Etat français.

    Le site de l’Assemblée renvoie vers une page fixe où il est indiqué qu’il est « actuellement en maintenance »: il est la cible d’une attaque par « déni de service », c’est-à-dire un nombre très élevé de requêtes jusqu’à saturation, par le collectif de hackers pro-russes NoName057(16). Celui-ci a revendiqué cette attaque sur sa chaîne Telegram en riposte au soutien de la France à l’Ukraine, a précisé Ivan Fontarensky, directeur technique de la cyberdéfense chez Thales.

    « Nous avons décidé de réitérer notre récent voyage en France, où les protestations contre Macron, qui a décidé de ne pas se soucier des Français et continue à servir les néo-nazis ukrainiens, ne se calment pas », écrit le groupe sur Telegram.

    Une attaque contre le site du Sénat

    NoName revendique aussi une attaque contre le site du Sénat, pour l’instant sans effet visible. NoName est l’un des quelque 80 collectifs de hackers pro-russes qui s’en prennent aux institutions des pays qui soutiennent l’Ukraine, notamment les pays d’Europe de l’Ouest, a expliqué Nicolas Quintin, analyste en chef de l’équipe d’analyse des menaces de Thales, qui réunit une cinquantaine d’experts dans le monde.

    La France, l’une de leurs cibles régulières, a connu plusieurs attaques de ce type tout récemment. La semaine dernière, elles ont bloqué le site d’Aéroports de Paris et visé le site de la DGSI. Ces deux vagues d’attaques ont été revendiquées par un autre groupe de hackers pro-russes, a précisé Thales, qui suit leurs communications.

    NoName, créé en mars 2022, qui communique en russe et en anglais, conduit des attaques par déni de service, des cyberattaques de base qui consistent à saturer le serveur d’un site Web avec de multiples connexions simultanées pour le rendre inaccessible. Ces requêtes sont généralement envoyées par des centaines voire des milliers d’ordinateurs infectés à leur insu et mobilisés au moment voulu par les pirates.

    Ces collectifs pro-russes ont fleuri depuis l’entrée de la Russie en Ukraine. Ils agissent sans rechercher de rançon, contrairement aux hackers traditionnels. Les attaques par déni de service, peu coûteuses, n’entraînent généralement que des blocages temporaires de sites. Mais elles peuvent handicaper des entreprises si elles sont liées à leur système de vente ou de production.

    7 mars: le blocage de la France, un jeu d’enfant pour ce député LFI

    Le lutin de l’Assemblée tente de troller les jeunes du Chinois TikTok

    Mélenchon n’est protégé par aucun mandat électif:
    avis aux vrais défenseurs de la République en danger

    Du haut de son 1,60m, le député anti-républicain, dit Insoumis, Louis Boyard appelle les jeunes à bloquer leurs lycées ou leurs universités ce mardi, jour de grève nationale. ce dimanche sur Twitter les jeunes à bloquer leurs lycées ou leurs universités

    Le « blocus challenge ». C’est ce que Louis Boyard, député de la France insoumise, a lancé ce dimanche sur Twitter. Le concept ? Un appel à bloquer sa fac ou son lycée. Avec, à la prime, un tirage au sort qui dérange dans les rangs de la majorité.

    Le député insoumis de Vitry-sur-Seine – dont le maire fut Paul Mercieca, PCF, qui envoya des bulldozers déloger des clandestins maliens, en 1980 – propose en effet sur Twitter à ceux qui posteront « la plus belle photo » de leur blocus un prix dissuasif de tout revolutionnaire en herbe: une visite de l’Assemblée nationale. « On se retrouve mardi pour bloquer le pays », lance enfin Louis Boyard, adolescent attardé de 22 ans, ex-agité de l’UNL. Or, le député de la NUPES contrevient à la loi qui autorise les grèves, mais interdit les blocages.

    Le concours organisé par l’élu est une provocation illégale et scandaleuse.

    Le caractère illicite de l’occupation d’une entreprise peut être démontré si les grévistes entravent la liberté du travail des non-grévistes ou s’il y a séquestration des moyens de production. Ainsi, entraver la libre circulation dans une université ou l’accès aux cours est contraire à la loi de la République.

    Ainsi la présidente de l’Assemblée a « bougé les lèvres » sur Twitter: « L’Assemblée n’est pas un prix de concours. La politique n’est pas un challenge TikTok. Vous devriez les servir, vous leur faites du mal. Respectez votre fonction, respectez votre institution, respectez les Français !« , a exhorté Yaël Braun-Pivet brassant de l’air.

    La présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a quant à elle décidé de traîner l’individu en justice.

    « Le pire de ce que devient notre débat politique », a notamment réagi Clément Beaune

    « Critiqué, » selon la presse de gauche, « polémique, » selon la presse macronarde

    « Le pire de ce que devient notre débat politique : le vide des idées, la perte de tout sens de l’Etat, le crachat au visage des institutions, le buzz et les petites phrases… Je ne m’y résoudrai jamais », a déclaré pour sa part Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports. Et il en reste là…

    Pour s’opposer à la réforme des retraites, les syndicats ont juré de « bloquer le pays » ce mardi. Les sept principales organisations enseignantes ont, elles, appelé à « fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services » le 7 mars.  

    Des blocages sporadiques par des lycéens sont également attendus. Idem dans les facultés, où la mobilisation peine pourtant à décoller. Les organisations étudiantes et lycéennes ont appelé à « durcir le mouvement » contre la réforme avec une journée de mobilisation de la jeunesse le 9 mars.

    « Indignité des méthodes de la mélenchonie »

    L’appel au blocage lancé par le député potache Louis Boyard, n’est pas pris à la rigolade, puisqu’il incite à bousculer les lois de la République avec le lancement d’un défi inter-lycées et universités (« challenge » pour les anglophones du chinois TikTok) pour inciter les lycéens à bloquer les établissements le 7 mars, et que c’est intolérable pour de nombreux politiques défenseurs de la démocratie.

    « On s’attend à ce que tous les lycées et toutes les universités soient bloqués (…) C’est pourquoi on lance le hashtag #BlocusChallenge : postez vos plus belles photos de blocus de lycée et d’université ».

    Une photo sera tirée au sort. « L’équipe de bloqueurs sera invitée à visiter l’Assemblée nationale avec nous », ajoute le trublion de l’Assemblée nationale.

    En vérité, l’offre de l’insoumis est une arnaque: visiter l’Assemblée nationale est gratuit et tout député peut organiser, sans jeu concours préalable, une visite du Palais Bourbon si des citoyens en font la demande.

    « La politique n’est pas un challenge TikTok »

    L’initiative n’est donc pas du goût de la présidente de l’institution, Yaël Braun-Pivet, qui a rapidement réagi. L’Assemblée nationale « n’est pas un prix de concours. La politique n’est pas un challenge TikTok. Vous devriez les servir, vous leur faites du mal. Respectez votre fonction, respectez votre institution, respectez les Français ! », a-t-elle écrit sur Twitter.

    « Si le ridicule ne tue pas, le Parlement est de plus en plus affaibli par l’indignité des méthodes de la Mélenchonie », a commenté la députée Renaissance Charlotte Parmentier Lecocq.

    « Appeler en permanence au désordre, vouloir tout transformer en ZAD, multiplier les excès et les outrances est indigne d’un parlementaire en exercice », a condamné de son côté Laurent Jacobelli, député RN, un parti décidément de loin plus respectable.

    Le député fait le buzz: sa video a été vue plus d’un million de fois

    Le député du Val-de-Marne n’est pas le seul insoumis à appeler au blocage. « Bloquez tout ce que vous pouvez » à partir du 7 mars, a lancé Mélenchon aux étudiants vendredi à Paris.

    L’ancien syndicaliste lycéen a par ailleurs reçu le soutien de plusieurs de ses collègues LFI, comme Antoine Léaument, député de l’Essonne.

    « Merci à Louis Boyard pour les sueurs froides et les larmes des macronistes: les nappes phréatiques se remplissent et c’est une bonne nouvelle », a ironisé sur Twitter cet autre rejeton de Mélenchon.

    A partir du mardi 7, les Français apporteront leur contribution à la nappe phréatique, à leur corps défendant. Leur arrossage activera-t-il la croissance du p’tit ?

    Incivilités de députés provocateurs à l’Assemblée :