Agressions sexuelles du président du CNC: le Sénat appelle Dati à le limoger

Un proche de Macron en justice

Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), « une institution dans laquelle se rendent les producteurs en rigolant car ils vont faire une formation contre les violences sexuelles dans une institution où le président est accusé de violences sexuelles », a rapporté Judith Godrèche, jeudi, lors de son audition devant la délégation aux droits des femmes du Sénat. L’actrice avait alors demandé aux parlementaires de mettre en place une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma et la mise en retrait de l’actuel président du CNC.

Reconduit en 2022 pour trois ans malgré un bilan contesté par certains cinéastes et sa mise en examen pour agression sexuelle, Dominique Boutonnat est mis en examen en février 2021, accusé par son filleul d’agression sexuelle. Le Parquet de Nanterre a annoncé son renvoi devant le tribunal correctionnel. Dominique Boutonnat est présumé innocent.

Il devra comparaître devant un tribunal correctionnel car la qualification de « tentative de viol » n’a pas été retenue. « Ce que nous souhaitons, c’est que Dominique Boutonnat réponde de ses actes devant un tribunal », a déclaré Caroline Toby, l’avocate du filleul, aujourd’hui âgé de 23 ans.

Les faits datant d’août 2020 lors de vacances en Grèce, alors que le jeune homme avait alors 21 ans. Il accuse son parrain, avec qui il n’a pas de lien familial, d’avoir tenté de le « masturber » dans la nuit du 3 août 2020, après qu’il se soit baigné nu dans la piscine. « Je le masturbe pour qu’il arrête de me toucher », dénonce-t-il, assurant que son parrain avait ensuite essayé de lui imposer une fellation.

Judith Godrèche a déjà fait une demande à la ministre de la Culture, Rachida Dati. « Ce à quoi, elle m’a répondu, la présomption d’innocence […] Je lui ai dit que ce n’était pas la question, mais une question de symbole », a-t-elle déclaré aux élus.

Ce vendredi, Laurent Lafon, le président centriste de la commission de la culture, et Dominique Vérien, présidente centriste de la délégation aux droits des femmes, ont envoyé un courrier à Rachida Dati lui demandant de mettre fin aux fonctions de Dominique Boutonnat. « Nous partageons sa conviction (de Judith Godrèche) quand elle affirme que la confiance est un facteur primordial pour inciter les victimes de ces violences à parler. Nous vous demandons par conséquent de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ses fonctions (de Dominique Boutonnat », écrivent les élus.

« Laurent Lafon avait déjà trouvé honteux que Dominique Boutonnat soit reconduit à la tête du CNC en 2022. Il a vu l’audition de Judith Godrèche et m’a demandée si je voulais faire le courrier avec lui », explique Dominique Vérien.

« On a nettement senti, lors de la cérémonie des César, une volonté de revenir sur des pratiques anciennes et inacceptables. Cette opération de clarté qu’engage le cinéma ne me semble pas compatible avec le maintien en poste de Dominique Boutonnat », complète Laurent Lafon.

Plusieurs conflits d’intérêts

Comptant parmi les premiers grands donateurs du mouvement En Marche!, le producteur de films à succès Dominique Boutonnat, condisciple d’Edouard Philippe à l’IEP de Paris, nommé à la tête du Centre national du cinéma, a les faveurs du pouvoir depuis l’élection de Macron. Dominique Boutonnat est devenu le premier représentant de sa profession à prendre la tête du CNC en juillet 2019, 2019, Franck Riester étant ministre de la Culture.

L’annonce d’une éventuelle nomination à la tête du CNC avait suscité des réticences de la part de certains professionnels de la culture, qui le trouvent inexpérimenté et dénoncent un renvoi d’ascenseur de Macron.

Dominique Boutonnat a produit (sociétés Heathcliff et Electrick Films) notamment Jacquou le Croquant, réalisé par son frère Laurent. 

En octobre 2020, Dominique Boutonnat annonce le lancement d’une formation pour… prévenir les violences sexuelles à destination des employeurs du cinéma et de l’audiovisuel, formation désormais obligatoire pour obtenir le versement des aides sélectives et automatiques du CNC.

Y a-t-il un lien entre cette affaire et le départ de Riester de la Culture au Commerce extérieur en juillet 2020 ?

Conf’ de presse de Macron : des questions étaient connues à l’avance, dénonce Arrêt sur images

Comment la parole a (vraiment) été distribuée parmi les journalistes

Voici l’article d’Arrêt sur images (de Robin Andraca en date du 17 janvier 2024 Maj: 17 janvier 2024)

Il n’y en avait pas eu depuis… cinq ans. Emmanuel Macron a tenu hier sa seconde conférence de presse, en tant que président. Pendant plus de deux heures, la parole a circulé parmi les journalistes présents à l’Elysée. Plus ou moins (mais surtout moins) librement.

Un président, 250 journalistes, et 24 questions. Ce 16 janvier, Emmanuel Macron a participé à une conférence de presse, exercice auquel il se plie très peu, du moins en France. La précédente avait été organisée en avril 2019, lors de son premier mandat. 

Après un propos liminaire d’une trentaine de minutes, et avant que le micro ne commence à circuler, Jean-Rémi Baudot, président de l’Association de la presse présidentielle (APP, voir plus bas), a tenu à fixer les règles du jeu : trois parties (une partie nationale, un segment plus politique, et enfin les questions internationales). Et une seule question, et courte si possible. Avant de rassurer les téléspectateurs : « Les journalistes sont libres de poser toutes les questions qu’ils souhaitent au chef de l’État. Aucune question n’est jamais soumise en amont au chef de l’État. C’est toujours mieux de le dire »

Emmanuel Macron face à la presse
Emmanuel Macron face à la presse

Pour le téléspectateur, la scène est saisissante : des dizaines de mains se lèvent à chaque fois que Macron termine une réponse, donnant l’impression d’un joyeux chaos. La réalité est pourtant plus complexe. Si le chef de l’État ne connaît pas à l’avance les questions qui lui sont posées, ses attachés de presse eux, si. Et ça tombe bien : ce sont eux qui distribuent le micro. Dans les faits, voilà [voici] comment la parole a circulé pendant cette conférence de presse : les journalistes se sont installés une heure environ avant l’arrivée du chef d’État. Autour d’eux, plusieurs conseillers presse de Macron quadrillent la salle, et discutent avec les journalistes. 

Jonas Bayard,
cheveux longs attachés

Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste à 20 Minutes, présente hier soir à l’Elysée, raconte à Arrêt sur images [soutenu par la FSU, ATTAC ou la NUPES] les coulisses de l’exercice : « On a eu un léger brief avant le début, sur les trois parties, et les règles à suivre pour poser une question. En gros, ils nous ont dit : «Envoyez-nous une question par SMS, et dites-nous dans quelle partie vous voulez la poser»« . Les questions sont ensuite centralisées par Jonas Bayard, conseiller presse de l’Elysée. « L’une des personnes à qui les journalistes parlent le plus à l’Élysée« , détaille Rachel Garrat-Valcarcel. C’est lui, hier soir, qui pilotait les différents attachés de presse dans la salle.  

« Vous êtes la next one »

Rachel Garrat-Valcarcel, Association des journalistes LGBTQI+ (AJL)

Il suffirait donc d’un SMS pour se voir distribuer le micro ? Non. « Il faut aussi avoir l’eye-contact« , explique la journaliste de 20 Minutes. Comprendre : attraper le regard des attachés de presse. Et insister, question après question, par SMS, ou en les interpellant directement. « À un moment, j’ai reçu un texto : «Vous êtes la next one». De fait, j’étais la suivante ». Ce qui a permis à Rachel Garrat-Valcarcel de poser la question suivante : « Vous avez parlé de l’ordre, avec l’uniforme à l’école, une politique contre la drogue – alors que certains disent que la prohibition ne fonctionne pas – vous nous avez parlé de politique nataliste, de cérémonie de remise des diplômes. Est-ce que le gouvernement le plus jeune, avec le président le plus jeune, ne vont pas mener une politique anachronique, voire si vous me permettez un peu vieux jeu ? ».

Journaliste à Reporterre, Justine Guitton-Boussion, raconte la même histoire. « Un conseiller m’a demandé d’envoyer ma question par texto. Ce que j’ai fait. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit sélectionnée. Mais un moment, on m’a dit que je serai la prochaine ». Après avoir envoyé sa question, Justine Guitton-Boussion reçoit une réponse du conseiller : « Bien noté votre question. Je vous invite également à lever la main. » Deuxième texto 30 minutes plus tard : « Je ne perds pas votre question de vue. » Réponse de la journaliste : « Merci bcp ». Denier message reçu du conseiller : « Vous pourriez être la prochaine ». Après 1 h 16 de conférence de presse, elle pose sa question, sur les émissions de gaz à effet de serre, concluant ainsi : « Quelle nouvelle politique écologique pouvez-vous nous annoncer ce soir? « . Nous publions les échanges ci-dessous.

Échanges de textos
Échanges de textos (Document ASI)

Journaliste indépendante [publiée par Marianne], Meriem Laribi a vécu peu ou prou la même chose : « Quand on est arrivé, un attaché de presse est venu nous donner son numéro de téléphone. Pour poser une question, il fallait envoyer le nom du média pour lequel on venait et la thématique de la question. » Assise à côté de journalistes de l’Orient le Jour et de CNN Turquie, ils souhaitent tous trois poser une question, dont ils transmettent le sujet à l’attaché de presse : le Liban pour l’Orient le Jour, la situation humanitaire à Gaza pour CNN. Le thème transmis à l’attaché de presse de l’Élysée par Meriem Laribi ? « La requête de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice » concernant les actions de l’armée israélienne à Gaza. « C’est tout ce que j’ai dit », explique Meriem Laribi, qui n’aura finalement pas le micro.

« Libé » et « Mediapart » muets malgré les révélations

Au premier rang, pendant ce temps, Ilyes Ramdani, journaliste politique à Mediapart, regarde – comme beaucoup d’autres – le micro passer, et ne jamais atterrir dans ses mains. Il a pourtant écrit à l’Elysée en début d’après-midi avec le thème de sa question (« Affaire Oudéa et ses suites« ) et levé la main. À quelques mètres de lui, l’éditorialiste de Libération, Jonathan Bouchet-Petersen [dont la maman fut conseillère de Ségolène Royal en 2007], connaît le même sort. Le point en commun entre les deux médias, classés à gauche ? Ils ont publié ces derniers jours l’ensemble des révélations concernant la nouvelle ministre de l’éducation et des sports, Amélie Oudéa-Castéra, engluée dans des polémiques sans fin depuis sa nomination le 11 janvier.

Amélie Oudéa-Castéra écoute Macron statuer... sur son propre cas
Amélie Oudéa-Castéra écoute Macron statuer… sur son propre cas
(derrière, Stéphane Séjourné, ministre illettré des Affaires étrangères)

Dans l’ordre chronologique, pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi : le 12 janvier, une enquête de Mediapart révèle que la ministre de l’Éducation a choisi un établissement catholique, privé et ultra-réac’ pour scolariser ses enfants. Un choix justifié par les « paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. Sa défense est fragilisée dès le lendemain par Libération qui donne la parole à l’ancienne institutrice de son fils aîné. Non seulement ce dernier n’a passé que six mois de petite section de maternelle dans le public. Mais en plus, l’institutrice affirme que la ministre ment à propos des heures non remplacées. Ce que la ministre a fini depuis par reconnaître.

Enfin, Mediapart puis Libé ont publié ce 16 janvier, jour de la conférence de presse, un rapport accablant sur Stanislas, l’établissement où sont scolarisés les enfants de la ministre. Discours homophobes, sexisme et humiliations, le rapport demande à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi.

« L’Élysée a voulu bien maîtriser le sujet AOC »

Ilyes Ramdani

Mediapart avait donc une question prête, sur ce rapport en particulier, « issue d’une discussion collective en conférence de rédaction », détaille à ASI Ilyes Ramdani. La question a été publiée ce 17 janvier sur le site d’investigation, dans un article intitulé « Les 12 questions que Mediapart aurait souhaité poser à Emmanuel Macron » : « Mediapart révèle ce mardi soir un rapport accablant de l’inspection générale de l’Éducation, que votre premier ministre cache depuis plusieurs mois, sur le collège-lycée Stanislas où votre ministre de l’éducation a choisi de scolariser ses enfants. Le rapport confirme par exemple que l’homosexualité y est comparée à une maladie ou que l’IVG y est combattue. Trouvez-vous normal que l’État subventionne ce type d’établissement aux pratiques jugées contraires à la loi par l’inspection ? ».

Malgré, selon lui, la cordialité des échanges avec l’Élysée, le micro ne lui sera jamais tendu. La seule question posée à propos de la ministre de l’éducation le sera par un journaliste de l’AFP : « Vous avez fait de l’école la mère des batailles. Vous avez annoncé ce soir encore plusieurs chantiers. Peuvent-ils être menés à bien par la nouvelle ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castéra, qui est affaiblie d’entrée de jeu par une intense polémique à laquelle il a été fait référence? A-t-elle votre confiance pour continuer dans ses fonctions ? ». S’il ne nie pas l’intérêt de cette question – et de plusieurs autres questions posées par ses confrères et consœurs – Ilyes Ramdani estime malgré tout que « l’Élysée a voulu bien maîtriser le sujet AOC. Ils n’avaient pas envie d’aborder frontalement le rapport ».

Après la publication de notre enquête, le journaliste de Franceinfo, Hadrien Bect, a assuré sur X n’avoir transmis aucune question à l’Élysée. Même chose pour celui de l’AFP, Francesco Fontemaggi. 

Contacté par ASI ce 18 janvier, ce dernier explique : « De mon point de vue, c’est normal que l’AFP ait une question, vu que je couvre le moindre déplacement du président avec ma binôme. » Il raconte comment il l’a obtenue : « Un conseiller est venu vers moi pour me demander dans quelle partie je préférais intervenir. J’ai répondu plutôt la première, mais la seconde m’allait aussi. Et je prépare une quinzaine de questions, que je ne communique pas ». Voyant la conférence défiler, et les questions lui échapper, il envoie un SMS au conseiller, qu’il nous lit au téléphone : « Et alors j’ai pas de question ? AFP ». Plus tard, le conseiller revient vers lui, et lui dit : « Tu auras la suivante ». Il choisit alors de poser la question sur Amélie Oudéa-Castéra, sujet qui n’a pas encore été abordé précisément. Il assure à ASI : « Si on m’avait demandé d’envoyer une question, je ne l’aurais pas fait. » 

De fait, l’ensemble des journalistes présents dans la salle n’a pas eu à passer par les mêmes filtres, ni d’envoyer leur question ou le thème de leur question par SMS avant de prendre le micro. 

Selon nos informations, certains grands médias ont été privilégiés dans le processus de distribution de la parole et ont négocié en amont avec l’Élysée le fait de pouvoir poser une question pendant cette conférence de presse.

Comment a-t-elle été organisée en amont ? Contacté par ASI, Jean-Rémi Baudot, président de l’APP, explique : « Nous avons dialogué avec l’Élysée sur comment optimiser l’utilisation de la parole, et avoir quelque chose d’un peu construit. On est tous tombés d’accord sur l’idée d’un chapitrage en plusieurs parties, qui nous semblait pertinent« . Mais l’influence de l’APP s’arrête là : « Pour le reste, c’est l’Élysée qui organise, qui reçoit, c’est donc l’Élysée qui a la main ». Il reconnaît d’ailleurs : « À partir du moment où c’est l’Élysée qui choisit les questions, ça oriente forcément les questions qui sont posées »

BFMTV en tête

Selon les calculs d’un abonné d’ASI qui nous les a transmis, 24 questions ont été posées, au total, pendant cette conférence de presse. Huit par des télés, sept par des journalistes de presse écrite, cinq par des radios, deux par des sites d’information en ligne, et une par une agence de presse, l’AFP. La vraie « gagnante » de cette soirée est BFMTV qui a eu le droit de poser trois questions (soit 13% de l’ensemble des questions posées). La première par Neïla Latrous [cheffe franco-algérienne du service politique de la chaine BFM TV], sur l’engorgement des services d’urgence dans les hôpitaux. Une deuxième par Benjamin Duhamel [apparenté à Amélie Oudéa Castera et à Patrice et Olivier Duhamel ainsi qu’à Nathalie Saint Cricq] sur le risque de laisser, en 2027, les clefs du pouvoir à Marine Le Pen. Et enfin une dernière d’Ulysse Gosset, éditorialiste spécialisé en politique étrangère, sur la place de la France dans le monde. Une question par partie, un privilège dont aucun autre média n’a bénéficié. 

Le vrai problème serait ailleurs, selon Rachel Garrat-Valcarcel : « Il est impossible, mathématiquement, de satisfaire les 250 journalistes présents. Mais une conférence de presse tous les cinq ans, ce n’est pas assez. En France, les responsables politiques sont beaucoup moins soumis au feu roulant des questions qu’à l’étranger. Aux États-Unis, quand Biden met deux mois à organiser sa première conférence de presse, ça fait polémique. En France, ça n’est pas le cas ». Au rythme où vont les choses, il est en effet très probable que nous ayons assisté hier à la seconde et dernière conférence de presse du président Macron. 

A propos du titre de cet article

Nous avons modifié le titre de cette enquête environ 24 heures après sa publication. Dans un premier temps, l’article était titré : « Conf’ de presse Macron : LES questions étaient connues à l’avance ». Vous pouvez désormais lire : « Conf’ de presse Macron : DES questions étaient connues à l’avance ». Le titre initial reflétait le contenu des témoignages obtenus le 17 janvier avant la publication de l’enquête. Le second reflète la nuance apportée depuis par d’autres journalistes présents à cette conférence de presse. Il pointe aussi plus précisément un état de fait : certains journalistes ont bien dû transmettre leurs questions dans l’espoir de prendre la parole, d’autres n’en ont pas eu besoin. Nous maintenons par ailleurs l’intégralité de nos informations. 

Hôtel du Palais à Biarritz : des violences sexuelles en cuisine indignent les libertaires de Libération

L’éviction du « chef étoilé » d’un « hôtel de luxe » lui importe plus que le sort du commis bizuté

L’accroche ci-dessus donnerait le sentiment que Libération n’a aucune appétance pour le croustillant et le salé, faisant mentir sa réputation de journal libertaire ouvert à toutes les transgressions, notamment sexuelles. Ne s’est-il pas illustré par son soutien aux intellectuels dépravés – mais progressistes ! – qui s’adonnèrent allégrement à la pédophilie décomplexée des années 70 et 80, âge d’or de son apologie ? Un écrivain sacré par le prix Médicis (1973) comme Tony Duvert pouvait affirmer que les « gamins aiment faire l’amour comme on se mouche »… Citons le philosophe Roland Barthes, le philosophe Michel Foucault, le journaliste collaborateur (1975-1982) au quotidien Libération Guy Hocquenghem, Daniel Cohn-Bendit (passé de Mai-68 à Macron via EELV), Gabriel Matzneff, soutenu par des gens très riches comme Pierre Bergé (groupe Le Monde) et Yves Saint-Laurent, et par des patrons de presse, Marc Pulvar (père d’Audrey Pulvar) ou Olivier Duhamel, fils de ministre de la Culture, président du think-tank Le Siècle et directeur de la Fondation nationale des sciences politiques qui assure la gestion de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris Science Po Paris…

« Un extrait de l’émission littéraire Apostrophes, datant de 1990, a ainsi été exhumé par l’INA. On y voit Bernard Pivot demander à Matzneff pourquoi il s’était spécialisé dans «les lycéennes et les minettes». Et l’écrivain de lui répondre qu’une fille «très très jeune est plutôt plus gentille». Autour du plateau, seule la journaliste québécoise Denise Bombardier s’indigne [mollement] des propos tenus, » écrit Libération. Les féministes archaïques des années 2020 font payer aux hommes d’aujourd’hui les déviances des « mâles (assez peu) blancs » (et noirs, comme Pulvar) d’hier.

« Après un «incident préoccupant», pour reprendre les mots d’une responsable du groupe [américain] Hyatt qui exploite l’établissement, le chef d’un hôtel de luxe du Pays basque a dû quitter son poste ce 21 décembre. Le Parquet de Biarritz a ouvert une information judiciaire des chefs d’agression sexuelle et de violences, rapporte Libération.

Le chef étoilé Aurélien Largeau, de l’Hôtel du Palais à Biarritz, a quitté son poste, poursuit le quotidien, suite à des violences sexuelles envers un salarié.

Selon le journal Sud-Ouest, qui évoque le «bizutage humiliant» d’un commis de cuisine, les faits se seraient déroulés le 2 décembre en cuisine. Durant plusieurs heures, un jeune y aurait été attaché nu à une chaise, une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses, devant des membres de la brigade et en présence du chef Aurélien Largeau. Des images ont été enregistrées et partagées sur les réseaux sociaux, retirées depuis.

Le Parquet de Bayonne a ouvert à son initiative une enquête préliminaire des chefs d’agression sexuelle et violences. Contacté par Libération, le procureur Jérôme Bourrier précise qu’il n’a été jusqu’ici saisi d’aucune plainte. A la question de savoir si pénétration il y a eu, le Parquet répond ne disposer que «des éléments fournis par Sud-Ouest». Le cas échéant, l’affaire pourrait être requalifiée en viol, affirme le Parquet.

«Les décisions adéquates ont été prises»

Depuis la médiatisation de l’affaire, la direction de l’Hôtel du Palais assure que «cet incident ne reflète pas les valeurs que nous défendons, [qu’] une investigation a été menée et les décisions adéquates ont été prises. La sécurité, la santé et le bien-être de nos collègues, de nos clients et de nos partenaires sont nos priorités absolues», a ajouté une responsable du groupe Hyatt sans faire d’autres commentaires.

Le chef Aurélien Largeau, 31 ans, qui avait été recruté en 2020 pour diriger le restaurant gastronomique de l’hôtel cinq étoiles, était auréolé d’une étoile au guide Michelin depuis l’an dernier. Le chef a démenti «formellement les allégations» portées à son encontre, dénonçant auprès de France Bleu Pays basque des faits «mensongers et diffamatoires». Il a indiqué qu’il prépare sa défense avec ses avocats. Contactée, la ville de Biarritz, principale actionnaire de la société d’économie mixte (Socomix) qui possède les murs du palace, dont la gestion du personnel est déléguée au groupe Hyatt, n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire. «On a appris l’information par la presse», assure de son côté l’un des administrateurs de la Socomix, Patrick Destizon, conseiller municipal d’opposition à Biarritz. Selon lui, «lors du conseil d’administration tenu le 21 décembre, durant lequel la direction [de l’hôtel] a présenté son rapport de gestion trimestriel, cet épisode n’a pas été évoqué».

Depuis plusieurs années, de multiples témoignages décrivent un milieu de la cuisine française, très masculin et à la réputation violente, dans lequel violence verbale, attouchements, bizutage, agressions sexuelles ne sont pas rares. Il y a trois ans, Libération avait enquêté sur les abus dans ce milieu où les langues sont en train de se délier.

Mais détenu par Altice Media, propriété du milliardaire Patrick Drahi, principal actionnaire de BFM TV depuis 2020, le quotidien Libération a viré sa cuti, s’engageant dans un processus militant de dénonciation qui vise les dominants – sans vraiment se préoccuper des soumis – en adéquation avec le mouvement néo-féministe radical.

Le sujet de l’homophobie supplante les mesures d’austérité préparées par Macron…

Du « tarlouze » de Médine aux « tapettes » de Kevin N’Doram, la France est détournée de l’essentiel

Kevin Ndoram
Auteur de propos homophobes à la mi-temps du match Metz / OM,
Kevin N’Doram risque une suspension.
De quoi en faire une tinette ?

A la mi-temps du match entre les Messins et l’OM, Kevin N’Doram, d’origine tchadienne par son père, a lancé un commentaire homophobe pour évoquer la première période de son équipe: “Excusez-moi du terme, mais on joue comme des tapettes.”

Or, si on se réfère à l’article 6 du règlement disciplinaire de la FFF, la sanction peut aller de 3 à 4 matchs si le motif “de comportement grossier/injurieux” est retenu par la LFP. Cela peut aussi aller jusqu’à 10 matches si ces propos sont considérés comme étant « un comportement discriminatoire. »

N’Doram, 27 ans, est né près de Nantes, dans un milieu où la masculinité est « rigide » et le sujet de l’homosexualité, tabou. Mais il s’était empressé de présenter des excuses au terme de la rencontre : « Sur le coup de l’énervement, je ne voulais enfoncer personne. Je n’ai voulu offenser personne. Je présente mes excuses, ce n’était pas du tout mon but. » Certaines expressions ont la vie dure et sont prononcées sans y penser.

« Je ne peux pas tolérer qu’un joueur tienne ces propos » : réagit à la polémique N’Doram (FC Metz) Olivier Rouyer, premier footballeur français qui a révélé son homosexualité. « Je suis encore une fois surpris qu’un joueur de football puisse parler de tapette à la mi-temps d’un match, même si c’est pour qualifier le jeu de son équipe. Je ne comprends pas qu’il puisse utiliser ce mot. Encore un qui dérape, encore un qui n’a rien compris. C’est totalement déplacé, même s’il s’est excusé à la fin du match. C’est un propos homophobe qui est perturbant et insupportable ».

Ils sont représentatifs d’une communauté non intégrée

Kévin N'Doram.

FC Metz : N’Doram convoqué par la Ligue

La commission de discipline de la LFP a décidé de convoquer Kevin N’Doram après ses propos polémiques à la mi-temps du match contre Marseille, vendredi soir.

Les mots de Kevin N’Doram recueillis par Prime Video à la mi-temps du match contre Marseille ont été diffusés, alors que les Lorrains étaient menés au score et sortaient d’une première mi-temps plutôt compliquée. Les réseaux sociaux s’en sont emparés avec délectation. A la fin de la confrontation soldée par un score nul (2-2), le numéro 6 messin adressera ses excuses, toujours au micro de Prime Video : Si j’ai blessé quelqu’un, je m’en excuse. Je ne visais personne, je parlais sous la colère. Je n’aurais pas dû dire ça.”

Et alors que son nom n’apparaissait nullement sur le relevé de décisions publié mercredi soir, Le Parisien affirme ce jeudi matin que la commission de discipline de la LFP a décidé de le convoquer à sa prochaine réunion, prévue le mercredi 30 août. Un choix qui intervient après une saisine du Conseil national de l’éthique de la FFF.

Au Tchad, un nouveau code pénal a été adopté par le conseil de ministres. Les deux principaux changements sont la suppression de la peine de mort et la pénalisation de l’homosexualité. L’article 361 bis précise que les peines encourues sont une amende de 50 à 500 000 francs CFA, voire 15 à 20 ans de prison. Ce code pénal reste encore à promulguer. Joint par RFI, Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), condamne l’article en question.

En 2014-2015, 52,1 % des habitants sont musulmans, 23,9 % protestants, 20 % catholiques, 0,3 % animistes, 0,2 % d’autres confessions chrétiennes, 2,8 % sans religion et 0,7 % ne la précisent pas. Le commentaire du footballeur est le résultat de son éducation musulmane.

Vincent Cassel est-il inquiété, harcelé, exclu pour.. homophobie ?

Marseille: deux frères de 14 et 18 ans soupçonnés de l’égorgement d’un septuagénaire

Jeunes égorgeurs ordinaires : scolarisés, insérés et inconnus des services de police

Une information judiciaire a été ouverte pour assassinat et vol aggravé pour la mort d’un septuagénaire tué à l’arme blanche dans sa baignoire de son appartement du Xe arrondissement de Marseille (Pont-de-Vivaux et Saint-Loup).

Les deux frères ont été interpellés et vont être déférés ce vendredi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour assassinat et vol aggravé après la mort de ce septuagénaire tué à l’arme blanche, a-t-on appris auprès du Parquet de Marseille.

Les deux individus « sont déférés ce jour pour être présentés au juge d’instruction », a expliqué ce vendredi le Parquet de Marseille.

C’est le travail des enquêteurs de la sûreté départementale qui « a permis l’interpellation » des « deux frères, originaires des Bouches-du-Rhône », a précisé le Parquet, confirmant une information du quotidien régional La Provence.

Relation tarifée

La victime est « un homme de 70 ans dont le corps a été retrouvé à son domicile » dans la soirée du 11 août, a également indiqué le Parquet, expliquant que le septuagénaire a été tué « par arme blanche ». Les jeunes manient le couteau quand ils sont originaires des Bouches-du-Rhône.

Selon La Provence, les deux frères ont avoué le crime en garde à vue, l’aîné expliquant qu’il « était entré en contact avec le retraité via un site de rencontre » et qu’ils « avaient eu une relation sexuelle tarifée ». Le jeune adulte a-t-il recherché une victime potentielle facile sur internet ?

Un crime prémédité

« Il avait ensuite décidé de revenir chez le vieil homme avec son jeune frère armé d’un gros couteau de type Opinel », écrit également le quotidien régional.

La piste du crime homophobe a été écartée. Aucune tendance ou comportement homophobe n’a pu être relevé par les enquêteurs lors des auditions. Le mobile est à ce jour encore indéterminé. 

Le Parquet a précisé qu’il prend des réquisitions de mandat de dépôt. L’enquête policière s’achemine vers une décision d’irresponsabilité, pour manque d’empathie et barbarie, le port d’arme illégal n’étant plus un délit, selon la police judiciaire !

Quiconque, hors de son domicile et sans autorisation, est trouvé porteur d’une arme de catégorie A ou B risque une peine de cinq ans d’emprisonnement et 5.000 € d’amende, ainsi que la confiscation de l’arme en question.

Humanisme écolo: libérez les ânes, mules et poneys de la domination de l’homme

La maire Hidalgo prive de divertissement bon marché les enfants des quartiers

L’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) a organis une nouvelle manifestation au Parc de la Tête d’or, à Lyon (EELV), samedi 14 janvier 2023.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’activité poneys au parc de la Tête d’or. Paris Animaux Zoopolis (PAZ) a adressé, en août 2022, un courrier à la mairie de Lyon pour demander l’arrêt de l’activité. Un appel à projet a été lancé par la ville EELV pour remplacer l’actuel exploitant. Ce dernier a eu la possibilité de postuler, mais en début de semaine, sa candidature n’a pas été retenue. L’argument, « une offre qui manque de pédagogie« , selon la mairie. Les candidatures sont encore ouvertes et l’exploitant peut, encore une fois, postuler.

Vers un arrêt total de l’exploitation ?

Les deux bourriques

Les conditions de la mairie verte sont claires. Pour qu’un nouvel exploitant s’installe au parc, plusieurs conditions sont requises. L’offre doit offrir un certain apprentissage des animaux et un meilleur traitement des animaux – donner accès à de l’eau et du foin – élément reproché à l’ancien exploitant par l’association.

Ces pestes sont dangereuses
à plus d’un égard

Pour PAZ, ces conditions ne suffisent pas. Eux militent pour un arrêt total de l’exploitation des poneys. Si la mairie ne penche pas de leur côté, ils demandent au moins quelques éléments en plus dans la convention. Imposer que les animaux ne soient pas envoyés à l’abattoir, limiter le temps de transport des poneys, utiliser des équipements adaptés, limiter le temps d’exploitation, etc… La mairie n’a pas souhaité communiquer sur ces demandes.


Eux militent pour un arrêt total de l' »exploitation » des poneys.


Les militants avaient été rameutés pour faire entendre leur voix au parc de la Tête d’or samedi 14 janvier dernier, porte des Enfants du Rhône, au niveau du Quai Charles de Gaulle.

Paris: bientôt la fin des balades en poney dans les parcs de la ville

Christophe Najdovski, candidat écologiste à la mairie de Paris, venu protester contre les répressions dont est victime la communauté homosexuelle en Russie, a participé au kiss-in géant organisé devant l’ambassade de Russie à Paris. 
Il a posté sur son compte Twitter une photo de lui, en train d’embrasser David Belliard, délégué EELV à la protection sociale à Paris.

Les balades à poney à Paris, c’est bientôt terminé. La ville de Paris a décidé mardi de mettre fin à l’horizon 2025 aux balades a poney dans les parcs, révèle Le Parisien.

Une décision qui intervient après un cycle de concertation organisé par Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge de la condition animale « avec les exploitants et associations engagées pour le bien-être animal ».

Ville de Paris, gérée par la maire Hidalgo, PS, a décidé de mettre fin aux balades à poney dans les parcs de la ville dès 2025. L’association PAZ salue cette décision mais regrette que cette interdiction n’entre pas en vigueur immédiatement.

En fin de vie, l’âne et le poney égayent la vie des petits citadins. Est-il également humiliant pour un âne (ou une chèvre) de se faire exploiter au débroussaillage des massifs forestiers menacés par les incendies ?

Les annonces de Gabriel Attal qui obligent le nouveau ministre de l’Education

La coqueluche des media prend des engagements sans obligation de résultats

Attal et son compagnon
Stéphane Séjourné (d)
encadrent Castaner, de dos

Pourquoi le limogeage du colonialiste Pap Ndiaye si « le cap reste le même », comme l’ indique Matignon à l’issue d’une réunion sur la rentrée scolaire, lundi soir. A quelques semaines de la rentrée scolaire, le nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, ne va pas bouleverser ce qui a été préparé par son prédécesseur, Pap Ndiaye… Rien ne presse.

Mais la méthode sera différente : primauté de la forme sur le fond… A peine nommé, le bon élève de la macronie a fait un premier déplacement dans une école des Yvelines dégradée par les émeutiers, des loupés de l’Education nationale. Et ce retour sur le chaos est censé marquer son attachement à « l’ordre, l’ordre, l’ordre ! », le dernier slogan de Macron, depuis Nouméa.

« Nous devons remettre le respect de l’autorité et des savoirs fondamentaux au coeur de l’école », a insisté Gabriel Attal, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur. « En ces temps troublés et après ce que le pays a traversé au début du mois de juillet », le ministre veut « en revenir à des choses simples : le respect du professeur et de son autorité [comme si les deux étaient dissociables], la maîtrise des savoirs fondamentaux, le respect de la laïcité ».

« Mobilisations supplémentaires » contre le harcèlement

Un discours conforme à celui de Macron, son protecteur, qui avait évoqué lundi, sur TF1 et France 2, « l’autorité de l’école des savoirs fondamentaux et des maîtres ». Une ritournelle éculée, une scie, un marronnier….

« Exigence morale absolue » pour Gabriel Attal et priorité affichée d’Elisabeth Borne, la lutte contre le harcèlement sera l’un des gros sujets de la rentrée. Pap Ndiaye avait promis « des moyens supplémentaires », avec un référent harcèlement par établissement et des renforts pour les numéros gratuits 3020 et 3018. Gabriel Attal a parlé de « mobilisations supplémentaires ». Les référents sont déjà légion: dans la pénurie des recrutements, Attal aura-t-il autant de professeurs que de référents? Ne viennent-ils pas déjà en doublons des professeurs principaux ? Ainsi, des référents « décrochage scolaire » sont nommés dans les établissements du second degré. Et il faudra aussi des référents pour déceler les déviances d’enseignants : en 2019, un prof japonais de sciences a été condamné pour avoir appris à ses élèves à fabriquer de la MDMA, principe actif de l’ecstasy…

Il devrait s’exprimer prochainement sur les mesures d’éloignement relatives aux élèves harceleurs, à l’occasion de la publication attendue d’une circulaire. A l’école primaire, l’élève harceleur pourra être éloigné (pas d’automacité) pour protéger les élèves harcelés, avait annoncé Pap Ndiaye au printemps, pour éviter à ces derniers d’avoir à subir les mesures d’éloignement.

« Proximité »

Pour le reste, le nouveau ministre dit vouloir « innover » et « tester de nouvelles choses », en s’appuyant sur les expérimentations menées à Marseille , pour étendre à d’autres territoires « ce qui marche ».

Gabriel Attal a aussi promis d’innover dans « la méthode », en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d’administration du ministère pendant trois jours, pour rester « au contact des acteurs locaux de la communauté éducative ». Iront-ils – en grand ésuipage ou en catimini – dans les quartiers chauds de Toulouse, Nantes ou Marseille? « Il va vite se rendre compte qu’il n’y a même pas une salle des profs dans toutes les écoles » et qu’il est difficile de s’y réunir, a grincé dans un tweet Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, syndicat dominant du primaire.

Dans cette « proximité » qu’il voit comme une « exigence absolue », le nouveau ministre s’est d’abord adressé aux « familles de classes moyennes, celles qui financent l’école par leur travail […] et qui pensent (?) souvent être les oubliés des politiques ».

En écho à Macron, il leur a assuré qu’il y aura « un avant et un après » sur les absences non remplacées de professeurs, avec des formations et des réunions « hors des temps de présence devant les élèves ». Les enseignants du premier degré vont aimer…

« Des professeurs heureux »

L’un des « objectifs » est « de garantir que chaque élève, chaque jour de l’année, aura un professeur face à lui parce que nous aurons des professeurs heureux d’être au travail et d’enseigner », a assuré Gabriel Attal. Un vaste programme, à l’heure où le malaise enseignant a rarement été aussi paralysant.

Les syndicats, de leur côté, attendent de Gabriel Attal qu’il se démarque de Jean-Michel Blanquer, auprès duquel il avait été secrétaire d’Etat il y a cinq ans. « Nous sommes une seule et même personne, si j’ose dire », avait glissé Jean-Michel Blanquer en 2019, sous le regard incrédule de Gabriel Attal, qui a un compagnon, Stéphane Séjourné.

L’homosexualité du nouveau ministre de la Jeunesse avait été rendue publique non pas par l’intéressé, mais par l’avocat Juan Branco, qui est son ancien camarade de classe. Attal est depuis longtemps sensibilisé au harcèlement. En août 2019, Gabriel Attal assura à Closer, en toute sérénité, que « cela ne l’a pas empêché de dormir »« Quand on était au collège, il animait déjà un skyblog où il m’insultait. Je le laisse à sa fixette et à ses mythos », avait-il alors affirmé. Néanmoins, cette révélation sur son orientation sexuelle a eu des répercussions sur son quotidien. « C’est vrai que les réseaux sociaux sont souvent un tombeau d’attaques anonymes. J’y reçois des insultes, notamment homophobes, chaque jour », avait déclaré Gabriel Attal, avant de préciser qu’il s’était habitué à « cette violence », mais que « c’était plus dur » pour sa famille (à savoir sa maman et son petit frère de 10 ans). Même s’il assumait totalement son orientation sexuelle, l’homme politique de 34 ans n’était pas du tout prêt à « poser avec son amoureux » pour la presse people. Il estimait notamment pouvoir vivre sa vie comme il l’entendait, « sans le revendiquer ».

Le nouveau ministre est désormais seul maître à bord Rue de Grenelle. Si on ne compte pas la FSU qui co-gère le ministère… Un premier acte devrait lui permettre de prendre ses distances avec l’ancien ministre, si il prend rapidement des mesures de modification du nouveau bac . Macron a promis « des changements de bon sens » pour remédier aux « limites » et aux « difficultés » de la réforme. A-t-il les épaules ?

Un homme « enceint », une infox de Glamour en Une

Supercherie: l’homme est transgenre et a fait appel à un homme, faut-il le préciser ?

Amalgame entre vérité physiologique et délire psychiatrique. Il s’agit du premier homme transgenre enceintet il fait la Une d’un magazine… américain dans sa déclinaison britannique, Glamour, propriété du groupe Condé Nast qui détient aussi Vogue, Vanity Fair, GQ. 20 euros, les six numeros annuels.

Logan Brown, un Britannique de 27 ans, fait la une du mois de juin du magazine britannique Glamour. Femme pour l’état civil, cet homme, selon l’état civil, est transgenre et pose enceint, deux semaines avant la naissance de sa fille. Il devient ainsi le premier homme trans enceint à faire la couverture d’un magazine, commente sottement Le Parisien, ce lundi.

Sur l’image, son corps est recouvert d’un maquillage qui laisse penser qu’il porte un costume. L’homme ne pose pas pour n’importe quel numéro du magazine puisque celui du mois de juin est notamment consacré à l’homoparentalité et la transparentalité dans le cadre du mois des Fiertés.

Certains n’ont pas découvert Logan Brown dans le cadre de cette Une. Il partage en effet sa grossesse en tant qu’homme trans sur un blog créé en mars dernier et qui a fété promu par la communauté LGBT. Il partage également des moments de sa vie quotidienne sur Instagram et TikTok, ainsi que de son couple avec une drag-queen britannique non-binaire. Comprendre, un homme : la nature reprend-elle ses droits ?

Par un tapage médiatique insensé, Logan Brown s’est exposé à la critique, mais se plaint maintenant de ne pas être épargné par les messages violents et haineux. « Je n’ai été surpris par aucun des commentaires négatifs que j’ai eus car, évidemment, [ma grossesse] n’est pas une chose habituelle. […] Ces personnes disent des choses en ligne qu’ils ne me diraient probablement jamais en face », a-t-il commenté pour Glamour.

Faire avancer les droits

C’est une femme, tellement femme,
que cette personne porte un enfant

Logan Brown a finalement accouché par césarienne d’une fille nommée Nova. Le jeune « père » de famille a évoqué les difficultés rencontrées avec la NHS, les services de Sécurité sociale britannique. Il attendait un régime de faveur et a notamment regretté le manque de formation des personnels : « Personne ne m’a demandé si ça allait. Personne ne s’est demandé ce que ça fait d’être un homme trans enceint. Etre enceinte, en général, c’est vraiment, vraiment difficile. Ajoutez le fait d’être trans… ». Il aimerait qu’une formation soit mise en place et devienne obligatoire « parce que nous existons et que des personnes trans vont à l’hôpital. »

La médiatisation de son histoire a été saluée par l’Association des parents gays et lesbiens (APGL), membre du réseau européen des associations de familles LGBT (NELFA), et elle a le soutien de la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), placée, depuis novembre 2014, sous l’autorité du premier ministre: « Toute visibilité aide à l’avancée des droits et à l’acceptation. Clairement, aujourd’hui, les personnes trans sont invisibilisées. » Glamour prouve le contraire en Une.

Elisabeth Borne: les zones d’ombre de sa vie privée officielle

Le compagnon d’E. Borne, sa famille, Ségolène Royal… quelques secrets révélés de la première ministre

La photo mystérieuse
(censurée) d’E. Borne (été 2022)
avec un inconnu,
un prétendu compagnon

La question autour de la relation amoureuse de la première ministre attise les curiosités par la discrétion qui l’entoure : « Il se trouve que c’est elle qui a mis en scène le compagnona expliqué une journaliste de France info, Bérengère Bonte. Elle arrive à Matignon et disons les choses, il y a ces rumeurs d’homosexualité qui ressurgissent. Elle dément, mais pas n’importe où, dans Têtu, magazine très identifié de la communauté LGBT, et elle ajoute ‘Mais j’ai un compagnon' ». Une information qui laisse tout le monde bouche bée, selon l’auteure, tant la femme politique est connue pour consacrer sa vie entière à son travail, et qui pousse la journaliste à en savoir davantage sur cet inconnu.

Dans le livre « La Secrète », Bérengère Bonte révèle l’identité de l’homme avec lequel Elisabeth Borne a été photographiée (ci-dessous) durant l’été 2022. Mais est-ce toujours son compagnon ?

Patrice Obert, pacsé à
une autre femme

Si Elisabeth Borne a parlé à quelques reprises de son « compagnon », son nom n’avait jamais été rendu public. C’est désormais le cas dans le livre La Secrète (ed. L’Archipel), consacré à la locataire de Matignon, qui révèle qu’elle a été prise en photo par Closer durant l’été 2022 avec Patrice Obert. Ce qu’a confirmé Matignon à la journaliste Bérengère Bonte.

Patrice Obert, énarque né en 1957, fut administrateur de la Ville de Paris et appelé à la RATP fin 2015 pour occuper auprès des présidentes Elisabeth Borne, puis Catherine Guillouard les fonctions de délégué général à l’éthique jusqu’en mai 2020, date de sa retraite. Il épousa en 1978 Caroline Piketty, divorcé en 1999. Il a quatre enfants, Martin, Charles, décédé en 2012 d’une rupture d’anévrisme, Julie et Marion. Pacsé en 2021 avec Annie-Claude.

Autre cause de malaise: Patrice Obert est engagé contre le mariage pour tous en tant que président des Poissons roses, une association de chrétiens de gauche militant pour une justice sociale dans tous les domaines, économiques, social, éthique, environnemental et qui appela à manifester contre le mariage pour tous. Philippe de Roux, entrepreneur social, ancien militant PS, devenu porte-parole de Refondation, parti politique militant pour l’écologie et la justice sociale et fondateur du mouvement né en 2011, n’hésite d’ailleurs pas à qualifier son groupe politique, désormais présidé par Patrice Obert, de « socialiste et papiste ». 

L’identité du compagnon de la première ministre est longtemps restée secrète. Malgré la publication à l’été dernier des photographies de paparazzis d’Elisabeth Borne et de celui qui partage sa vie, il n’était connu que sous la mystérieuse appellation « J.C. ». Deux lettres qui ne sont pas ses initiales, comme le dévoile la journaliste Bérengère Bonte, qui publie La Secrète, une biographie d’Elisabeth Borne. « Un jour, le prénom de Patrice surgit », écrit-elle en relatant son enquête.

La journaliste dévoile même son identité complète : Patrice Obert« Matignon confirme qu’il s’agit bien de lui », ajoute-t-elle dans La Secrète. L’autobiographie déroule ensuite le parcours professionnel et politique de cet homme de 66 ans : ENA, Parti socialiste, mairie de Paris, RATP… Seule ombre au tableau : le site de Patrice Obert précise qu’il est pacsé à une femme depuis 2021. Or, Elisabeth Borne n’est pas pacsée avec lui. De quoi relancer une nouvelle fois les rumeurs sur l’orientation sexuelle de la première ministre, d’autant que Bérengère Bonte intitule son chapitre sur Patrice Obert « La couverture ».

Nathan Allix, 30 ans,
maître de conférences à
l’Université Paris Est Créteil
Olivier Allix

Elisabeth Borne et cet homme se seraient rencontrés dans les couloirs de la mairie de Paris, sous le mandat de Bertrand Delanoë, au début des années 2000. Elle occupait alors le poste de directrice générale de l’urbanisme tandis que lui était directeur des moyens généraux. Elisabeth Borne et Patrice Obert ont à nouveau travaillé ensemble à partir de 2015. C’était à la RATP, où la mère d’un garçon prénommé Nathan (Allix, fils d’E. Borne, né en 1995, d’Olivier Allix, un enseignant-chercheur qu’elle a épousé le 30 juin 1989, après six années) l’aurait embauché pour occuper la fonction de délégué général à l’éthique.

Qui est Patrice Obert, photographié avec Elisabeth Borne ?

De son côté, Patrice Obert se définit comme un « retraité, ancien haut-fonctionnaire, auteur, citoyen engagé », sur son site internet. Divorcé en 1999, il est le père de quatre enfants. Ancien adhérent au Parti socialiste de 2001 à 2017, Patrice Obert s’est présenté aux élections européennes en 2014, en Région Centre, sous l’étiquette Nous citoyens, en 2014. Il a rejoint Les Poissons Roses, une « plateforme de réflexion de chrétiens, à gauche » en 2012. Il y a été le président entre 2015 et 2022. Cette association a notamment appelé à manifester contre le mariage pour tous en 2013 et contre l’extension de la PMA plus récemment.

© Capture d’écran Patriceobert.fr

Reste que le mystère demeure : est-il toujours en couple avec elle ? « La ‘Secrète’ n’a pas souhaité répondre à cette question. Il est son ex, tout au moins« , écrit Bérengère Bonte dans son livre. Le doute est d’autant plus permis que sur son site internet, l’homme dit s’être pacsé en 2021 avec… une femme prénommée Annie-Claude. Matignon a pourtant confirmé à Bérengère Bonte qu’il s’agissait bien de l’homme photographié avec Elisabeth Borne durant l’été 2022. Se sont-il remis ensemble ? A-t-elle voulu brouiller les pistes ? L’ouvrage rappelle en effet que la première ministre fait l’objet de nombreuses rumeurs sur une prétendue homosexualité qu’elle dément avec force. « Au moins, quand ils parlent de mon mec, ils arrêtent avec l’homosexualité », aurait-elle confié à des proches, toujours d’après le livre.

De la première ministre, la journaliste note qu’ « elle a construit une personnalité complexe : un mélange de fragilité et de force. Dans son parcours, Elisabeth Borne a été la directrice de cabinet de Ségolène Royal lorsque cette dernière était ministre de l’Écologie. En 2015, Elisabeth Borne, qui venait d’apprendre le décès de sa mère, aurait demandé à Ségolène Royal de quitter un pot de départ. Cette requête aurait été refusée par l’ancienne figure du PS. « Je n’ai jamais vécu une telle scène. Ce récit est totalement inventé », s’est défendue Ségolène Royal. Mais Bérengère Bonte confirme, « selon plusieurs sources », que cette scène s’est bien produite. « Elisabeth Borne dit que c’est l’expérience la plus stressante de sa vie, d’avoir travaillé avec Ségolène Royal« .

Une vie de couple tout aussi mystérieuse

Bérengère Bonte revient sur la rumeur d’homosexualité dont Elisabeth Borne est la cible depuis plusieurs années. L’auteure a recueilli la réaction de son amie Clotilde Valter, ex- secrétaire d’Etat chargée de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (2016-2017) et que bon nombre soupçonnent d’être sa compagne.

Dans son livre, qui a paru aux éditions L’Archipel ce jeudi 4 mai, Bérengère Bonte revient sur la rumeur d’homosexualité qui colle aux basques d’Elisabeth Borne depuis plusieurs années. L’auteure a recueilli la réaction de son amie Clotilde Valter, que bon nombre soupçonnent d’être sa compagne. Sa mère est la fondatrice d’Essor Espoir, dissoute après trente années d’aide à quelque mille femmes en difficulté sociale.

Quelle est l’orientation sexuelle d’Elisabeth Borne ? Bérengère Bonte a tenté de démêler le vrai du faux dans son livre sorti en librairie ce jeudi 4 mai. L’auteure a eu un entretien avec Clotilde Valter, proche de la femme politique depuis 20 ans et régulièrement évoquée comme sa compagne. Lassée de ces rumeurs qui tournent autour de leur relation, l’ancienne secrétaire d’Etat de François Hollande a fait une mise au point : « Bien sûr que je le sais. Et moi, ça me fait rigoler, d’autant que c’est faux. » Et de taper du poing sur la table : « Mais qu’on lui foute la paix ! Au prétexte qu’on partait en vacances à deux et qu’elle n’avait pas de compagnon identifié, on était forcément lesbiennes, » se défend-elle.

En août 2022, Elisabeth Borne, qui est en couple avec un homme, décide de démentir sa prétendue homosexualité auprès de Têtu, principal magazine gay dans lequel certains politiques ont fait leur coming out. Sans détour, nos confrères l’ont interrogée sur ces ‘rumeurs’ qui ‘prétendent’ qu’elle aurait été en couple avec une femme. « Si c’est le cas, je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas dit« , a-t-elle assuré. Le choix du média a quelque peu étonné Clotilde Valter : « Le fait de répondre dans Têtu, moi non plus je n’ai pas compris. Peut-être qu’elle s’est dit que ça allait stopper tout ça. » Quant à sa première sortie de Première ministre, effectuée en faveur de la cause LGBT, la vice-présidente de la communauté de Lisieux n’en fait pas cas : « Ben oui, elle est de gauche. Et, à ce poste, vous défendez ceux qu’on ne défend pas. Mais ça ne veut pas dire que vous êtes homosexuelle.« 

Dans son livre, qui paraît aux éditions L’Archipel ce jeudi 4 mai, Bérengère Bonte revient sur la rumeur d’homosexualité dont Elisabeth Borne est la cible depuis plusieurs années. L’auteure a recueilli la réaction de son amie Clotilde Valter, que bon nombre soupçonnent d’être sa compagne.

Quelle est l’orientation sexuelle d’Elisabeth Borne ?, s’interroge Gala

En août 2022, Elisabeth Borne, qui est en couple avec un homme, décide de démentir sa prétendue homosexualité auprès de Têtu, principal magazine gay dans lequel certains politiques ont fait leur coming out. Sans détour, nos confrères l’ont interrogée sur ces ‘rumeurs’ qui ‘prétendent’ qu’elle aurait été en couple avec une femme. « Si c’est le cas, je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas dit« , a-t-elle assuré. Le choix du média a quelque peu étonné Clotilde Valter : « Le fait de répondre dans Têtu, moi non plus je n’ai pas compris. Peut-être qu’elle s’est dit que ça allait stopper tout ça. » Quant à sa première sortie de première ministre, effectuée en faveur de la cause LGBT, la vice-présidente de la communauté de Lisieux n’en fait pas cas : « Ben oui, elle est de gauche. Et, à ce poste, vous défendez ceux qu’on ne défend pas. Mais ça ne veut pas dire que vous êtes homosexuelle.« 

Les origines de la rumeur

Pour Bérengère Bonte, les origines de cette rumeur remontent à 2014, un an après avoir accédé au poste de préfète du Poitou-Charentes. L’auteure relate les dires d’un élu du Parti Socialiste, assez proche d’Elisabeth Borne du temps où elle était préfète : « A l’époque, Alain Claeys, maire PS de Poitiers, ne faisait pas de mystère du fait qu’il connaissait sa compagne. Elisabeth Borne n’étant pas encore une figure très en vue, ses interlocuteurs firent toutefois peu de cas de son récit d’un dîner, en couple, avec elle et sa compagne. Ils enregistrèrent simplement l’information : la préfète vivait avec une femme. » La journaliste a bien tenté de le faire revenir sur ces propos pour les besoins de son livre, en vain : « Interrogé aujourd’hui, l’élu nie farouchement. »


Elisabeth Borne : celui qu’elle présente comme son compagnon est pacsé avec une autre femme depuis 2021, confirme La Dépêche

Elisabeth Borne. / AFP

Bérengère Bonte brosse le portrait d’une ambitieuse qui ne trahit jamais ses prétentions et s’aventure dans la vie privée de la première ministre.

Mais qui est « Monsieur Borne » et surtout, existe-t-il vraiment ?

Sur RTL où elle est venue faire la promotion de son ouvrage, Bérengère Bonte a évoqué le « mystère » du compagnon de la cheffe du gouvernement. « Mystère « , parce que tout n’a pas été dit sur la vie privée d’Elisabeth Borne. Lorsqu’elle a été nommée à Matignon en mai 2022, la rumeur sur l’homosexualité dont elle est régulièrement la cible depuis son entrée en politique et notamment ses fonctions ministérielles sous les gouvernements Philippe et Castex, a de nouveau circulé. Si bien qu’en août de la même année, l’ex-patronne de la RATP a cru bon de la démentir officiellement dans un entretien avec Têtu. « Si j’étais en couple avec une femme, je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas dit », avait-elle alors asséné.

« Si j’étais avec une femme, je ne vois pas pourquoi je ne l’aurais pas dit » 

C. Valter, mari présumé d’E.Borne

Le choix du magazine gay pour, espérait-elle sans doute, tordre définitivement le cou à la rumeur, a surpris jusqu’à Clotilde Valter, une proche souvent présentée comme la discrète compagne d’Elisabeth Borne. « Moi non plus je n’ai pas compris, peut-être qu’elle s’est dit que ça allait stopper tout ça », avait déclaré en son temps l’ancienne Secrétaire d’Etat de François Hollande, en espérant surtout « qu’on lui foute la paix ».

Biographe de plusieurs figures politiques de premier plan, Bérengère Bonte, ne pouvait pas dresser le portrait de la première ministre sans évoquer sa vie privée et amoureuse au détour de son ouvrage. « C’est toujours un sujet compliqué en France que celui du compagnon, mais il se trouve que c’est elle qui a mis en scène le compagnon« , a d’abord rappelé l’auteure en faisant référence à l’entretien avec le journal de la communauté LGBT à l’été 2022, et à cette confidence faite à Têtu selon laquelle elle a un compagnon et donc, malgré la charge de la fonction, une vie privée.

« Puisque je fais la biographie d’Elisabeth Borne, je cherche donc qui est cet homme, d’autant qu’un mois plus tard on le retrouve dans ‘Closer’ où l’on nous dit que c’est JC, son grand amour », poursuit Bérengère Bonte au micro de RTL. La biographe accumule les informations sur celui que l’on présente comme le compagnon de la cheffe du gouvernement. « On lui prête un profil très politique, catholique, de gauche, écolo, très engagé, il a présidé l’association ‘Les Poissons roses’, qui a appelé pour La Manif pour Tous, et Elisabeth Borne l’embauche à la RATP quand elle en est la présidente en 2015 », révèle l’auteure. « Tout cela pose question, mais à la fin de la fin, ce qui pose surtout question, c’est que sur son blog, cet homme dit qu’il est pacsé depuis 2021 avec une autre femme, or l’interview à Têtu et les photos de Closer, c’est 2022 », note Bérengère Bonte, en précisant avoir eu confirmation auprès de Matignon que l’homme de Closer était bien le compagnon de la Première ministre.

« Elle fait ce qu’elle veut, mais moi je pose des questions », a conclu Bérengère Bonte, en soulignant avoir sollicité un nouveau rendez-vous avec Elisabeth Borne au sujet de tous ces éléments contradictoires, mais qu’elle n’a alors plus jamais eu de nouvelles…

Au-delà de sa vie privée, la biographe dévoile la personnalité cachée d’une première ministre à la double vie qui a pensé pouvoir continuer à se dissimuler en s’exposant à Matignon.

Caution de l’UE à une provocation LGBT christianophobe

Une exposition woke au Parlement européen présente le Christ avec des apôtres LGBT

La présidence suédoise de l’Union européenne se poursuit avec son lot de manifestations culturelles aux couleurs du royaume. Après que le Parlement européen a été le théâtre d’une conférence antiraciste, voilà que Malin Björk, eurodéputée suédoise (The Left), organise du 2 au 5 mai une exposition des photographies de sa compatriote Elisabeth Ohlson, artiste sulfureuse, dans l’enceinte bruxelloise de l’institution. Au programme : des œuvres choisies dans le thème des droits de l’homme et, plus spécifiquement, des droits LGBT. Le carton d’invitation, adressé à l’ensemble du personnel du Parlement, donne à lui seul la couleur de l’événement. La première photographie envoyée met en scène un homme portant les traits du Christ, entouré de sept hommes vêtus de cuir posant dans des positions plus ou moins lascives. La seconde œuvre du carton met en scène des migrants dans une embarcation de fortune arrêtés par des militaires qui les mettent en joue.

Provocation christianophobe

wokisme woke

L’annonce et la mise en place de l’événement n’a pas manqué de faire réagir les parlementaires conservateurs. Côté français, Jean-Paul Garraud, ancien député LR et député européen du Rassemblement national, déjà à la tête de la lutte contre l’entrisme woke, a adressé dès le 1er mai un courrier au questeur en charge des manifestations culturelles et artistiques pour demander le retrait de « l’autorisation d’exposer cette semaine accordée à Madame Björk ». Il considère que « cette exposition n’a clairement rien d’artistique mais vise à diffuser une propagande politique […] et à promouvoir l’idéologie woke ».

Les hypocrites et les désinformateurs proposent cette illustration allégée

Les minorités actives imposent leurs idéologies au Parlement européen, comme en France

La photo non censurée – plus explicite – pourrait donner sa dimension agressive à
la provocation militante cautionnée par le Parlement européen,
présidé par la Maltaise Roberta Metsola, PPE (Parti populaire européen),
démocrate chrétien situé à droite et au centre-droit,
élue en janvier 2022 et mère de quatre garçons

Auprès de la presse, le parlementaire français confie : « C’est aussi une insulte aux chrétiens dont les auteurs se garderont bien d’en faire de même avec Mahomet, j’en suis persuadé. »  Charlie hebdo a fait l’expérience de la faiblesse face à l’agressivité de l’islam, religion conquérante, toujours régie par le principe du « oeil pour oeil, dent pour dent« , quand les Chrétiens – authentiques humanistes – sont animés par l’esprit de charité depuis que Dieu s’est fait Homme, en la Personne du Christ, Dieu et Fils de Dieu : voilà pourquoi l’Agneau est attaqué.

Dans les rangs italiens, des élus de la Lega  (parti de Matteo Salvini) dénoncent « une provocation gratuite » contre les Chrétiens.

Parmi les Polonais, enfin, certains élus, qui partagent le même constat, pointent au « blasphème ».

Cette peinture, réalisée en 2012 par l’artiste lesbienne Elisabeth Ohlson Wallin, va être exposée dans l’église de Saint-Paul à Malmö en Suède et représente deux couples de mêmes sexes dans le jardin d’Eden. Le serpent, quant à lui est représenté par une femme transgenre, mais l’image est tronquée (voir toutefois ci-dessous).

Pour l’ancien magistrat Jean-Paul Garraud, « si l’art et la liberté d’expression doivent être défendus sans aucune restriction, notamment dans notre institution, ceux-ci ne peuvent être dévoyés pour provoquer, blesser, désinformer ou déconstruire ». Une position qui s’inscrit dans la règlementation en vigueur au Parlement européen. Comme nous le rappelle l’élu du RN, le règlement en matière culturelle dispose que « les manifestations culturelles et expositions ne sauraient en aucun cas être insultantes ou de nature provocatrice ». Une clause qui semble ne pas être respectée par l’actuelle exposition d’Elisabeth Ohlson, qui aime à choquer en détournant la religion chrétienne. Face aux critiques, le groupe parlementaire The Left – groupe qui rassemble notamment La France insoumise et les autres partis d’extrême gauche – a immédiatement dénoncé sur son compte Twitter l’obscurantisme de ses adversaires, les accusant de vouloir « attaquer les droits des LGBTQI ».

La question est aussi de savoir si les LGBTQI  ont, ou non, une obligation de respect des orientations et préférences des autres.

Le Parlement européen, nouveau temple du wokisme

L’image est coupée par la plupart des media, dont Google,
pour dissimuler l’enlacement des corps dans leur partie inférieure

Ce n’est pas la première fois que la photographe suédoise – qui doit sa notoriété à son goût pour la provocation – fait parler d’elle au sein des institutions européennes. Déjà en 1998, une autre parlementaire suédoise, Marianna Eriksson, avait tenté d’exposer au parlement européen la série Ecce homo produite par l’artiste. Ces photographies, qui mettaient en scène des épisodes de la vie du Christ entouré d’homosexuels, transgenres ou sado-masochistes, avaient été jugées trop offensantes par les questeurs de l’époque. L’exposition avait finalement été bloquée par égard pour la population chrétienne. Mais, vingt-cinq ans plus tard, les institutions européennes prennent un autre virage et semblent se ranger du côté de l’extrême gauche. En somme, plutôt que d’œuvrer à la défense des racines chrétiennes de l’Europe ou des traditions chrétiennes, ciment de notre civilisation, le Parlement européen, nouveau champion du wokisme, préfère promouvoir la destruction de notre culture. Face à ce « grand déboulonnage », Jean-Paul Garraud promet de tout mettre en œuvre pour « déconstruire les déconstructeurs ».

Une attaque aux fondements judéo-chrétiens de la civilisation européenne.

Coming-out d’une première ministre du gouvernement Borne

Sarah El Haïry a révélé son homosexualité

La secrétaire d’Etat de Macron, chargée de la… Jeunesse et du Service national, a évoqué très incidemment sa compagne dans un entretien avec Forbes.

Un coming-out tout en discrétion, en seulement quelques mots. Au milieu d’un entretien pour Forbes sur ChatGPT, le SNU et les réseaux sociaux, la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national Sarah El Haïry est devenue la première femme membre d’un gouvernement en France à révéler son homosexualité.

Sans s’attarder sur le sujet, la porte-parole du MoDem a simplement répondu honnêtement à une question sur les critiques que lui adressent les réseaux sociaux. « J’essaye de ne pas lire car je sais que Twitter n’est pas la vraie vie. Mais quand ma famille ou ma compagne sont touchées, oui, ça me fait de la peine. Mais j’ai fait ce choix de l’action publique », a répondu la benjamine du gouvernement, 34 ans, une ex-conseillère municipale MoDem de Nantes et conseillère communautaire de Nantes Métropole.

Banaliser l’information

« Ma compagne », en deux mots seulement, Sarah El Haïry a rendu public une relation avec une autre femme, sans donner son identité ni entrer dans le détail de sa vie personnelle. Une façon de banaliser ce qui peut étonner de la part d’une collaboratrice du ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, où l’homosexualité n’est pas la norme, singulièrement chez une musulmane, titulaire d’un baccalauréat marocain.

Le ministre Olivier Dussopt avait, lui aussi, fait son coming out, dans les colonnes du magazine Têtu, pour sa part, il y a quinze jours, dans un contexte politique délicat pour ce porteur de la réforme controversée des retraites.

Le ministre du Travail de Macron révèle son homosexualité

Olivier Dussopt, 44 ans, fend l’armure

O. Dussopt, maire d’Annonay, célèbre son premier mariage homosexuel dès septembre 2014

Avec qui il couche « n’est ni un secret, ni un sujet », affirme le ministre. Dussopt a fait son «coming out» dans Têtu, le magazine LGBTQI+. Il n’a toutefois pas précisé s’il est trans ou intersexe, pansexuel ou asexuel. S’il est un domaine où il serait actif, ce serait donc sur la réforme Macron des retraites.

Dans Têtu, paru vendredi 24 mars 2023 au soir, le ministre du Travail a indiqué avoir été la cible de «nombreuses remarques homophobes», révélant par la même occasion son homosexualité, publiquement, pour la première fois.

Olivier Dussopt l’assure : il ne s’agit pas d’une «politique de la diversion». «Si cet entretien avait été réalisé à un autre moment, je vous aurais fait les mêmes réponses», jure-t-il.

«Favorable à la GPA»

S’il considère que celle-ci «n’est ni un secret ni un sujet», l’ancien socialiste estime qu’«être homosexuel n’est jamais neutre». «Mais on a le droit de défendre des causes, de militer, de participer au débat sans faire de sa situation personnelle un élément politique en soi», s’est-il défendu. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s’interrogent sur le timing de ce «coming out», alors que la contestation sociale prend une tournure plus radicale depuis quelques jours. Mais le ministre assure à Têtu que «la politique de la diversion, ça ne fonctionne pas».

Au cours de cet entretien, Olivier Dussopt a également tenu à rappeler ses combats politiques des dernières années. «Mon engagement, c’est l’énergie que j’ai consacrée à défendre le mariage pour tous et la PMA pour les couples lesbiens, dès 2012», explique-t-il. Le ministre souligne aussi être «favorable à la GPA», même s’il se sait «minoritaire sur cette position au sein de la majorité présidentielle».

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Yann Barthès insulte Ivan Rioufol, avec le soutien de la gauchosphère

« Pascal Praud règle ses comptes avec Quotidien » (TMC/TF1), s’étonne Puremedias (groupe Fimalac, détenu par Marc Ladreit de Lacharrière)

Le monde à l’envers ou une « inversion des valeurs », si ce groupe en avait. Mais le journaliste, Florian Guadalupe, 29 ans, est « fan de football », pour tout dire. Et ancien stagiaire à la rédaction du Clichy Mag (ville PS jusqu’en 2015) et ex-pigiste à Rue89 (groupe L’Obs détenu par le groupe Le Monde).

Webedia et Fimalac sont détenus par Marc Ladreit de Lacharrière, ex-propriétaire du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, etc) jusqu’en 1993 quand il le revend à la holding Dassault Communication, de plusieurs salles de théâtre parisiens, dont la salle Pleyel, et aussi de la Revue des deux Mondes – il y embauche l’épouse du premier ministre, Penelope Fillon, en tant que conseillère littéraire – , de la Sofres (1992-1998) ou de l’agence de notation financière internationale, Fitch Ratings (1997-2014), sans sévérité à l’endroit de Sarkozy au temps de la crise économique et financière internationale.

Il est aussi bien à l’origine, en 1993, de la fondation Agir contre l’exclusion avec la socialiste Martine Aubry, fondation qu’il soutient financièrement. Et quand il cède 10% de sa fortune à sa fondation philanthropique, au service de tous ceux « moins chanceux », c’est une somme amassée grâce aux plus-values réalisées par vente et achat d’entreprises et par optimisation fiscale…

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La guerre est relancée. Ce matin, dans « L’heure des pros » sur CNews, Pascal Praud a réglé ses comptes avec « Quotidien », l’émission présentée par Yann Barthès sur TMC. Mardi soir, le talk s’était payé la chaîne d’information du groupe Canal+, en compilant des extraits d’interventions de personnalités du canal 16 autour du match de Coupe du monde entre la France et le Maroc.

Parmi ces séquences, une de Charlotte d’Ornellas, journaliste à « Valeurs actuelles » : « Moi, en l’occurrence, j’étais sur le périphérique au moment de la victoire du Maroc. J’avais vraiment l’impression de vivre à Casablanca« . Ou Ivan Rioufol de dire : « Les drapeaux maghrébins et arabo-musulmans sont restés très visible dans une sorte d’appropriation…« . Ce à quoi Yann Barthès lui a « répondu », de loin : « Ta gueule, on a compris ! ».

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« Ces gens sont aux ordres d’un groupe pour nous attaquer matin, midi et soir »

Le présentateur de « L’heure des pros », Pascal Praud, a dézingué ce matin l’émission « Quotidien ».

« Tous les soirs, l’émission de Yann Barthès pilonne CNews. Ils ont fait des montages. Ils mettent des gens en danger, des gens comme Charlotte d’Ornellas ou Ivan Rioufol. Ils leur font dire parfois ce qu’ils n’ont pas dit. Ce sont des images détournées. Il y a quelque chose qui n’est pas convenable« , a commencé Pascal Praud. Et de viser directement Yann Barthès : « Il s’est permis de dire à l’antenne ‘Ta gueule !’ à Ivan Rioufol« . « Je ne sais pas comment ça se passe à TF1. Je ne sais pas si monsieur Rodolphe Belmer, qui dirige TF1, admet que l’un de ses journalistes dise ‘Ta gueule’. Je ne sais pas si Martin Bouygues, qui est l’actionnaire de référence, admet que CNews soit la cible de ‘Quotidien’« , a poursuivi le présentateur.

Le présentateur vedette de CNews dérange: la chaîne menace sa rivale LCI et tout le groupe TF1 est mobilisé pour harceler la dernière née qui, à elle seule, assure le pluralisme dans l’audiovisuel français. Praud fait la part des responsabilités. « Yann Barthès le seul responsable » ? : « Il est à l’oreillette. Il ne dit jamais rien qui ne soit écrit par quelqu’un d’autre. C’est son producteur, Laurent Bon, qui écrit tout et qui fait tout« . « Derrière ça, il y a aussi une chaîne qui est visée, parce que nous sommes concurrents de LCI. Ces gens sont aux ordres d’un groupe, pour nous attaquer matin, midi et soir. Ce n’est pas convenable« , a dénoncé Pascal Praud. Et d’indiquer : « Ici, nous, nous n’insultons pas, surtout pas le groupe TF1. On ne se permettrait pas de dire ‘Ta gueule’ !« . 

Visionner la séquence de CNews:

Laurent Bon, 54 ans, est le pygmalion de Yann Barthez, , depuis qu’il est passé de Radio France à Canal+ en 2001 en tant que producteur éditorial de + Clair (Daphné Roulier, Canal+), où il rencontre Yann Barthès, dont il devient très proche, au point de mettre lui mettre les mots dans la bouche.

«Les deux hommes sont indissociables. Ils me font penser au couple Arthur-Stéphane Courbit pour les branchés. Ils sont tous deux issus d’un milieu populaire de province », selon Gala.
Leurs parents sont cheminots.

En 2016, Télérama avait aussi évoqué la complicité de Yann Barthès avec son producteur, Laurent Bon, en soulignant la force de leur « couple ».
Sans jamais évoquer l’orientation sexuelle de l’animateur, « Télérama » laissait en effet entendre que l’animateur est embarqué dans une relation amoureuse avec son producteur, Laurent Bon.
En interview cependant, Yann Barthès garde le silence sur sa vie intime.

Les deux potes ont un bébé depuis juillet 2011, la société Bangumi, qui produit Le Petit Journal (jusqu’en 2016), Le SupplémentLe Supplément politique, Stupéfiant ! pour France 2 et Quotidien (depuis 2016) et des documentaires en lien avec la mode, majoritairement diffusés sur Arte.

Comme rédacteur en chef de l’émission On ne peut pas plaire à tout le monde (PAF Productions de Marc-Olivier Fogiel dont il est très proche), L. Bon est condamné à une amende de 2.000 euros pour injure raciste en 2005, ayant participé à la mise à l’antenne d’un SMS factice visant l’humoriste Dieudonné.

Homophobie à Suresnes: des musulmans exercent leur police des moeurs

Un homosexuel a été agressé par quatre Algériens clandestins dans un bus de nuit

Quatre étrangers en situation irrégulière ont agressé physiquement un jeune Français en raison de son orientation sexuelle. Dans la nuit du 10 au 11 septembre a été agressé physiquement dans un Noctilien par quatre individus en situation irréguliè. Les suspects ont tous été interpellés.

En raison de son orientation sexuelle, quatre sans-papiers algériens ont agressé cet usager du bus de nuit mis à disposition par la région Ile-de-France et Île-de-France Mobilités, dans la nuit de samedi à dimanche,

Le jeune homme rentrait chez lui, quand il a été pris à partie et frappé dans un Noctilien, à Suresnes, LR (Hauts-de-Seine).

D’après les informations recueillies, une discussion se serait engagée entre les quatre agresseurs et la victime, tous alcoolisés. Après plusieurs échanges et débats sur la religion, la discussion aurait dévié sur la sexualité, selon les déclarations du jeune homme agressé.

C’est alors que l’un des quatre interlocuteurs lui aurait asséné un coup de poing au visage, lui fracturant le nez. La victime a été conduite à l’hôpital Foch.

Tous majeurs, les quatre Maghrébins étaient déjà tous sous le coup de procédures d’expulsion administrative.

Les quatre co-agresseurs homophobes ont été interpellés et placés en garde à vue.

Une enquête a été ouverte, diligentée par le Parquet de Nanterre.

Paris Match se sépare du journaliste Bruno Jeudy

En cause, la Une controversée sur un cardinal ultraconservateur

Depuis l’élection présidentielle, le torchon brûlait entre le patron de la politique et la direction du journal. Le cardinal en Une n’est qu’un prétexte pour débarquer les contestataires.

Début juillet, la rédaction en chef du magazine, dont Bruno Jeudy, avait contesté le choix de la direction de consacrer sa Une au cardinal « ultraconservateur » – ça fait beaucoup, en effet! – Robert Sarah. La rédaction du magazine (groupe Lagardère, lui-même contrôlé depuis un an par le groupe Vivendi de Vincent Bolloré), a appris le départ du rédacteur en chef politique et économie de l’hebdomadaire par un mail signé du directeur général et de la directrice de la rédaction, assure L’Obs (groupe Le Monde), un mois après la polémique interne sur cette couverture.

« D’un commun accord, il a en effet été décidé de mettre un terme à notre collaboration », indique le mail du 18 août signé de Patrick Mahé et Caroline Mangez, respectivement directeur général et directrice de la rédaction de Paris Match.

Les Jours est un site web d’information lancé en 2016 par une équipe composée principalement d’anciens journalistes de Libération. 

Un acte d’« ingérence »

La société des journalistes (SDJ), qui s’était indignée du choix de la direction – qualifié d’« ingérence » du groupe Lagardère – a convoqué une assemblée générale pour vendredi.

La rédaction en chef du magazine avait tenté le jour du bouclage « de convaincre la direction du groupe Lagardère de revenir sur son choix de une. Malheureusement sans succès », avait à l’époque indiqué la SDJ.

Bruno Jeudy occupait ce poste depuis 2014. Egalement chroniqueur sur BFMTV, il a notamment été journaliste politique au Parisien, au Figaro, au Journal du Dimanche. Spécialiste de la droite française, il est notamment auteur ou coauteur de plusieurs livres sur Nicolas Sarkozy, dont « le Coup monté », sur les luttes fratricides qui ont précédé l’élection présidentielle de 2017 à l’UMP et la déconfiture de François Fillon.

Le 11 novembre 2016, le journaliste de Les Jours  Olivier Bertrand, cofondateur du site, est arrêté par la police turque et placé en garde à vue alors qu’il était en reportage à Gaziantep (en français Aïntap) qui, pendant cinq mois (octobre 1920-février 1921), fut assiégée par les troupes françaises de l’Armée du Levant, dans le cadre du mandat français sur la Syrie pendant la Campagne de Cilicie, zone turque tampon avec la Syrie. Le journaliste fut libéré trois jours plus tard pour être expulsé vers la France.

Quant au cardinal Sarah, il est tombé aux oubliettes des agences de presse. Archevêque de Conakry (1979 à 2001), capitale de la Guinée, c’est le pape Benoît XVI qui l’a créé cardinal en 2010. D’où l’odeur d’ensens de soufre que répand la gauche dans son sillage, bien qu’il soit Africain. Son péché? Il est critique de l’homosexualité et de l’immigration en Europe. La NUPES et Libération ont leurs bons et leurs mauvais Noirs… Ils ont aussi des chouchous parmi les états africains

En Guinée, l’homosexualité est illégale. Le nouveau code pénal guinéen stipule dans son article 274 que :

« Tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu de son sexe sera puni d’un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d’une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs guinéens. Si l’acte a été commis avec un mineur de moins de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcée. Si cet acte a été consommé ou tenté avec violence, le coupable subira la peine de la réclusion criminelle à temps de 5 à 10 ans

Or, l’homosexualité est également réprimée pénakement au Sénégal. Elle y est qualifiée juridiquement d’« acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », et punie d’un à cinq ans de prison. En revanche, le cardinal Théodore-Adrien Sarr, ancien archevêque de Dakar, est un bon cardinal, bien que créé oar le même pape (« ultraconservateur !): il fait « pression pour une dépénalisation de l’homosexualité »… L’homosexualité et l’islam sont devenus la boussole de la gauche désorientée.

Macron fait nommer un « ambassadeur aux droits LGBT+ »

Borne est « au travail », pendant que Macron se livre à un sport solitaire !

Macron abandonne le jet-ski peu respectueux de l’environnement !
Mais l’attitude en kayak de mer à Brégançon est mauvaise dans les bras et dans les reins

A l’occasion des 40 ans de la dépénalisation de l’homosexualité en France, la première ministre en visite au centre LGBT+ d’Orléans, a également annoncé la création d’un fonds de 3 millions d’euros pour financer de nouveaux centres LGBT+.

Cliché de frimeur,
photosoppé à l’arrêt,
pour la propagande des media
Mamie n’a pas remis sa vie
entre les mains du frimeur…

La première ministre a prévenu : « La bataille des mentalités n’est pas encore gagnée. » E. Borne a annoncé jeudi 4 août qu’un « ambassadeur aux droits LGBT + » serait nommé « avant la fin de l’année » et qu’un fonds de 3 millions d’euros sera créé pour financer de nouveaux centres LGBT +.

Teuf queer à l’Elysée

La cheffe du gouvernement s’est exprimée lors d’une visite du centre LGBT + d’Orléans, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’abrogation du délit d’homosexualité en France.

A l’Elysée, Macron participe à l’intégration des migrants LGBT+

L’ambassadeur aux droits LGBT + « coordonnera l’action du ministère de l’Europe et des affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des droits LGBT + et portera la voix de la France », a expliqué Mme Borne. Il s’agira notamment de défendre « la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la transidentité ».

L’Elysée, premier centre LGBT+
de France, dès 2018

https://www.tiktok.com/@oliviermp4/video/7122747600234614021?_t=8Unex7qXmTe&_r=1

La première ministre a par ailleurs salué « le travail exemplaire des associations et des centres LGBT + », « points d’entrée identifiables et accessibles pour de nombreuses personnes qui ne savent pas vers qui se tourner ». L’année dernière, ces centres « ont aidé près de 6.000 personnes partout dans notre pays », a-t-elle indiqué, déclarant que « la haine anti-LGBT+ continue à exclure, blesser et même parfois tuer ».

A Saint-Martin, pantalon descendu sous les fesses et poignet leste et geste obscène offensif et offensant

Le fonds de 3 millions d’euros doit permettre la création de dix nouveaux centres LGBT+, en plus des trente-cinq existants. L’objectif est qu’il y ait au moins deux centres dans chaque région de l’Hexagone et au moins un centre dans chaque région d’outre-mer.

Ambiance torride: chemise trempée de sueur du président
et garde du corps tendu

« Expressions blessantes »

Interrogée sur la ministre Caroline Cayeux, qui a provoqué un tollé à la mi-juillet en désignant les personnes homosexuelles par la formule « ces gens-là », la cheffe du gouvernement a déploré « des expressions blessantes ». Elle a cependant assuré qu’il n’y avait « aucune ambiguïté sur l’engagement de tous les membres de [son] gouvernement, qui portent la même vision d’une société progressiste ».

Zelensky tente de se dégager

Au sujet de la proposition de loi portée par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, qui demande réparation pour les personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982, Elisabeth Borne a déclaré qu’elle « l’entendait » et qu’elle allait la « regarder ».

Mbappé harcelé

« Ça n’est pas un sujet simple de savoir comment on répare des blessures qui ont pu être apportées en raison de discrimination », a-t-elle fait observer, en considérant « important, déjà, d’acter que l’introduction de la discrimination dans le droit avait été une faute, et de saluer et de commémorer l’abrogation de ces dispositions ».

Secret de couple:

https://www.tiktok.com/@juste_un_fan/video/7118821998398082310?_t=8UaBuPLXzUb&_r=1

Militantisme homosexuel au gouvernement: Beaune tacle sa collègue Cayeux

Le lobby LGBT fait son lit au pouvoir

La première prise de position du ministre délégué de Macron n’aura pas été pour les Transports. Dans son portrait pour Paris Match, l’ancien conseiller spécial de Macron à l’Elysée revient sur son identité sexuelle et son coming out. Un sujet banal dans l’entourage politique de Macron et que le secrétaire d’Etat de 40 ans aborde avec la sérénité du pratiquant mais le prosélytisme du militant.

Enarque sans expérience de la vraie vie professionnelle, Macron l’a tenu à son côté, en faisant de lui un secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes dès le 26 juillet 2020. Clément Beaune est en effet « le chouchou » de Macron et le « fiston » de Brigitte a osé se dévoiler quelque peu dans les pages du magazine Paris Match pour lequel il revient sur son coming out dans les pages de Têtu, magazine dédié à la cause LGBT, au mois de décembre dernier.

Lors de cet entretien, le secrétaire d’Etat s’est également exprimé sur les décisions homophobes polonaises, où une centaine de communes se sont déclarées « zones non LGBT » sous le silence des autorités conservatrices. « Je viens d’une famille dans laquelle des personnes ont été déportées parce que juives, il y a seulement deux générations. Cela fait écho en moi. Pour autant, je n’aimerais pas qu’on dise que je me démène contre les zones « sans LGBT » parce que je suis gay. Ce serait insultant de dire que je mène ce combat pour moi-même, anticipe-t-il. (…) En revanche, en tant que secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, j’ai une responsabilité supplémentaire. Je dois me battre pour diffuser la tolérance », a développé Clément Beaune. L’intolérance de Beaune consiste à refuser la liberté de conscience à ceux et celles qui ne partagent pas ses préférences, outre qu’il s’ingère dans les affaires d’un pays souverain. Or, la Pologne est le seul pays européen qui n’a has eu besoin de dépénaliser l’homosexualité du fait qu’elle n’a jamais été interdite dans son histoire.

Le secrétaire d’Etat promet [décembre 2020] de se rendre en Pologne pour exercer des pressions dans l’une de ces zones, « au début de l’année prochaine ». Il devrait également aller y soutenir « une des associations qui défendent le droit à l’avortement ».

Clément Beaune est un besogneux qui dort peu, cinq heures par nuit, et qui cumule en un peu plus d’un an « 100 déplacements, dont 49 hors de France, et 24 pays visités sur les 27 formant l’Union« : sa fonction oblige. Et aussi son orientation sexuelle.

Le ministre macronien des Affaires européennes, Clément Beaune, a déclaré que les autorités polonaises lui ont refusé l’accès à une “zone sans LGBT”. Krzysztof Bosak, le leader d’un parti de l’opposition a dévoilé la provocation mensongère de l’homme de main de Macron, en le traitant de “pathétique pleurnichard français”.

Ce sujet n’en a jamais été un pour lui, écrit Paris Match : « Ses parents [père médecin, mère infirmière] l’ont très tôt accepté, ses amis l’ont toujours su, et lui n’a jamais milité. » A la fin de l’année 2020, l’énarque décide toutefois d’en parler ouvertement à la presse, estimant que « son identité sexuelle assumée pèsera lors de ses déplacements en Pologne et en Hongrie« . Désormais, il milite. Et le magazine Têtu s’empare de sa vie privée pour promouvoir la cause homosexuelle. « La vie n’a jamais été difficile pour moi, j’en ai conscience », admet avec une sincérité pudique Clément Beaune à Paris Match.

Coming out et politique

« Je suis gay et je l’assume« , avait-il déclaré dans Têtu en décembre 2020. « Aujourd’hui cela paraît banal de le dire, mais ce n’est pas une évidence. Les coups, la violence, le rejet, ça existe en 2020. Dire aujourd’hui mon orientation sexuelle, ce n’est pas de l’indécence ou de la mise en scène de l’intimité« , avait-il estimé en bransissant l’étendard LGBT.

Ce proche collaborateur de Macron a été maître de son coming out, à la différence de cet autre membre du gouvernement, son porte-parole Gabriel Attal qui partage la vie de Stéphane Séjourné, autre bébé-Macron (son conseiller au ministère de l’Economie et participant au lancement des Jeunes avec Macron, puis d’En marche, devenu La République en marche, engagé dans la campagne présidentielle de Macron, qui le nomma conseiller politique à ses côtés) : ils ont été « outés » par l’avocat et proche des Gilets Jaunes, Juan Branco. La sénatrice écologiste Mélanie Vogel a choisi de son côté d’assumer son orientation sexuelle sur son compte Twitter. « Avant d’avoir des responsabilité politiques, c’est quelque chose que je faisais peu. Je le fais maintenant parce que je sais que ça compte pour beaucoup de gens de voir qu’il y a des gens avec lesquels ils peuvent s’identifier qui accèdent au pouvoir« , avait-elle confié à Alba Ventura sur RTL.

Clément Beaune qualifie les propos de Caroline Cayeux sur le mariage pour tous d' »extrêmement blessants »

Le ministre délégué aux Transports pleurniche à nouveau en refusant sa liberté de pensée à sa consœur au ministère de la Transition énergétique et de la Cohésion des territoires.

“Je fais partie de ces gens-là,” a réagi Clément Beaune, ce mercredi 13 juillet sur LCI, à l’opinion de Caroline Cayeux sur le mariage pour tous, les qualifiant d’“extrêmement blessants”. “Je ne le dis pas à titre individuel, je le dis par conviction politique [profitant de sa position gouvernementale]: pour le combat pour l’égalité, contre les extrêmes [Cayeux, extrémiste du gouvernement ?] et pour les valeurs qui me tiennent à cœur”, a-t-il ajouté.

Ainsi Beaune abuse-t-il de sa position dominante au pouvoir pour faire passer ce qui lui tient personnellement à coeur, sans rapport aucun avec sa fonction aux Transports (pendant que se multiplient les mouvements sociaux). A moins que son combat au gouvernement soit celui du routier homosexuel polonais…

Vers la fin des thérapies de conversion : une ingérence «barbare»

L’encouragement à des transformations sexuelles sur un simple ressenti est-il responsable?

L’adolescent de l’Elysée veut pouvoir choisir…

Pratiques « barbares », « d’un autre âge », « indignes »? Mardi 7 décembre, le Sénat à majorité de droite s’est prononcé très largement en faveur de l’interdiction des pseudo-thérapies de conversion, pratiques visant à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

La Chambre haute a adopté en première lecture, après l’Assemblée nationale, avec quelques modifications, une proposition de loi de la députée LREM Laurence Vanceunebrock, soutenue par le gouvernement, qui prévoit un délit spécifique contre les soi-disant « thérapeutes » ou religieux qui prétendent « guérir » les homosexuels.

Les LR votent contre

La marche des fiertés, à Paris, le 26 juin 2021. 
La marche des fiertés, à Paris,
le 26 juin 2021.

« Etre soi n’est pas un crime. Non, l’homosexualité et la transidentité ne sont pas des maladies que l’on pourrait soigner. Non, il n’y a rien à guérir », a martelé la ministre Elisabeth Moreno, dénonçant dans ces pratiques « des atteintes insupportables à l’intégrité humaine ». 305 sénateurs se sont prononcés en faveur de la proposition de loi, 28 contre, tous du groupe Les Républicains, dont leur chef de file Bruno Retailleau. A l’Assemblée, elle avait été adoptée à l’unanimité.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. En cas d’échec, l’Assemblée nationale aurait le dernier mot. Selon la proposition de loi, les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre vraie ou supposée d’une personne, et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.

« Mieux protéger les victimes »

La sanction est portée à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende en cas de circonstances aggravantes, notamment lorsque la victime est mineure, dépendante ou que l’auteur est un ascendant. De tels actes peuvent déjà tomber sous le coup de la loi, via les violences volontaires, l’abus de faiblesse, l’exercice illégal de la médecine, le harcèlement ou la discrimination. Mais il s’agit, selon la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de « mieux identifier ce délit, mieux protéger les victimes et favoriser la parole ».

Reste à interdire les pressions idéologiques des lobbies LGBT+ et féministes radicaux dont la mission serait de conscientiser [reformater] les masses ! Nostalgie de le Chine maoïste ? Et n’y échappent pas les adolescents, voire les enfants, dont les personnalités sont en devenir et les physiologies en cours de transition biologique.

La Commission européenne se laisse mener par les minorités

 » Mesdames et Messieurs » les eurocrates apatrides acculturés n’ont plus le droit de prononcer le mot « Noël » !

Les convictions de l’UE, assaillie par les groupes de pression,
sont-elles suffisamment ancrées pour entrer en résistance ?

L’Union européenne signe pour la dégradation de son identité culturelle. Après un début de polémique lié à l’existence d’un document interne recommandant un langage [et non seulement l’écriture] plus inclusif, la Commission européenne a décidé de le retirer ! Le dernier qui a parlé a raison…

« Certains exemples fournis dans les recommandations sur la communication inclusive ont suscité des préoccupations », a reconnu la commissaire européenne.

Héritage judéo-chrétien non assume. Insupportable aux feministes et lesbonophiles (lien Libération: Désirs et pulsions à l’antique). Il prônait notamment d’éviter certains mots ou expressions, comme « la période de Noël ». La Commission renonçait à son identité historique en commandant de ne pas « présupposer que tout le monde est chrétien »…

Le lobby féministe aux manettes? Sous la pression des activistes, le document conseillait aussi de bannir l’expression « mesdames et messieurs » au profit de « chers collègues », ainsi que les noms de métier au masculin comme « policeman » (policier -> police officer) ou « workman » (ouvrier -> worker).

Rappelons au passage que la langue officielle reste l’anglais, malgré le Brexit, alors que trois des langues officielles de l’Union sont utilisées comme langues de travail au sein de la Commission : l’anglais, l’allemand et le français. La présidente allemande de la Commission européenne (depuis 2019), Ursula von der Leyen, utilise l’anglais: elle ne favorise pas seulement son genre, mais aussi la langue de ses influenceurs américains. A noter que, lors de son installation, von der Leyen refusa trois commissaires, dont la Française Sylvie Goulard, recalés, une claque pour Macron.

La Commission européenne est-elle christianophobe?

Les groupes de pression ont pris l’ascendant sur le parlement de Strasbourg. Les recommandations des eurocrates ont fait des dégâts. « Au nom de l’inclusivité, la Commission européenne va jusqu’à annuler Noël », s’indignait dimanche le quotidien italien « Il Giornale ». Toujours dans la presse, Le Point a dénoncé mollement un « lexique bien-pensant » et, positivant, décrit un « petit livre rouge de l’antisexime et de l’égalité en tout genre ». « Noël » est mort, à ce qu’il paraîtrait en France: il faut désormais souhaiter « Fantastique décembre » !…

La Commission européenne veut éradiquer ces mots car elle les juge discriminatoires », a fustigé ce mardi Marine Le Pen sur Twitter. « Ces technocrates (qui) montrent leur vrai visage : celui de l’ennemi de nos identités, de nos racines, de nos traditions », a-t-elle alerté.

Es-tu là, Ursula?

Face aux critiques, la commissaire maltaise Helena Dalli a expliqué que sa démarche était « d’illustrer la diversité de la culture européenne et mettre en valeur la nature inclusive de la Commission ». Elle a toutefois estimé que le document nécessitait d’être retravaillé.

Elle a ajouté que ses services travaillaient à « une version actualisée » de ces consignes, rédigées en anglais et destinées au personnel de la Commission pour leur communication, à la fois interne et externe. Interrogé sur ce retrait provisoire, le porte-parole de la Commission, Eric Mamer, a précisé que « ce n’était pas du tout un document qui aurait eu une quelconque valeur obligatoire ». Mamer, le croirez-vous, est français, mais « Ursula von » l’a placé sous les ordres de son fidèle Jens Flosdorff.

En juillet dernier, les différends s’accumulèrent entre Bruxelles et les deux principaux pays du groupe de Visegrad. La Commission annonça l’ouverture de procédures contre la Hongrie et la Pologne pour violation des droits fondamentaux des personnes LGBT, nouvelle étapes de bras de fer en cours depuis plusieurs semaines. La Hongrie se vit reprocher sa loi interdisant la mise en lumière de l’homosexualité auprès des mineurs et la Pologne fut mise en cause pour les « zones sans idéologie LGBT » décrétées par certaines collectivités locales. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) estima alors que la réforme judiciaire menée fin 2019 par le pays présidé par Andrzej Duda n’était « pas conforme » au droit de l’Union européenne (UE) et la Commission réaffirma que « le droit européen prime sur le droit national ».  Les LGBT seront-ils à l’origine du Polexit?

Une chance encore qu’il ne nous dise pas que nous n’avons rien compris…

Moniteur de camp de vacances pédocriminel: deux ans de prison ferme

Un monde éducatif corrompu

Il y avait pire et ils ne s’en étaient pas plaints ?

Un individu de 30 ans, dénoncé par une de ses victimes, comparaissait ce vendredi devant le tribunal judiciaire d’Annecy (Haute-Savoie). Il devait notamment répondre d’accusations de détention d’images pédopornographiques, corruption de mineurs et agressions sexuelles. Les faits se sont déroulés à Thônes (association Oval) et La Clusaz (Azureva) en Haute-Savoie, ainsi qu’à Frasne (Le Gai manoir SNCF) dans le Doubs, entre 2013 et 2018, rapporte Le Dauphiné Libéré.

Les garçons de ces camps de vacances étaient âgés de 9 à 11 ans. Au tribunal, le prévenu a reconnu une graduation dans les faits : d’abord la consultation d’images pédopornographiques à partir de 2013, puis la corruption de mineurs lors d’un camp en 2017. Google, Twitter ou Snpachat permettent cet état de fait, mais censurent Trump ou suspendent des comptes sur critères idéologiques sectaires.

Des scènes filmées

« Le “mono” a expliqué plein de choses sur la sexualité et a acheté des préservatifs pour nous expliquer le fonctionnement. J’étais gêné car il entrait trop dans les détails », a témoigné un jeune. Le prévenu avait demandé à un jeune garçon de lui montrer ses parties intimes après des attouchements. En 2018, il avait également inventé un jeu à la fin duquel il aidait les jeunes garçons à se doucher longuement en filmant la scène.

L’homme dénoncé par une de ces garçons a été condamné à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et à un suivi socio-judiciaire de sept ans. Ses deux ans ferme pourront être effectués sous bracelet électronique. Il ne pourra exercer d’activité avec des mineurs et devra se soumettre à des soins.

Pour mémoire

« J’ai été violé de 11 à 16 ans,» a révelé le rugbyman Sébastien Boueilh: il a été la victime d’un prédateur, mari d’une cousine et bénévole dans la fanfare et le club de rugby du village des Landes où il vivait. « Le pédophile a souvent le profil du tonton parfait, de la nounou attentionnée ou du voisin discret sans histoire, mais plus souvent encore du bénévole idéal, du dirigeant serviable. Partout où il y a des enfants, il y a des prédateurs. Ils avancent masqués. »