Une proposition de loi pour faciliter le changement de sexe à l’état civil déposée par EELV

Le changement de sexe devient la priorité des défenseurs de la planète

Mélanie Vogel et
sa compagne allemande,
une attitude ostentatoire

Le timing révèle une soigneuse opération des Ecologistes. C’est deux jours après la journée internationale de visibilité transgenre que la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel a déposé sa proposition de loi visant à déjudiciariser le changement de sexe à l’état civil.

Un changement de sexe à l’état civil sur simple déclaration

Le texte propose de remplacer la procédure qui existe aujourd’hui pour changer de sexe sur ses papiers d’identité, qui passe nécessairement par l’avis d’un juge, par une simple déclaration auprès d’un officier de l’état civil. En l’état, pour changer de sexe, il faut en faire la demande auprès d’un juge et apporter des preuves que son sexe de naissance n’est pas celui auquel la personne s’identifie. La demande peut être rejetée. « Aujourd’hui, ce sont des années de procédure », se désole Mélanie Vogel , « et pire, pour pouvoir commencer la procédure, il faut pouvoir montrer que cela fait des années qu’on vit avec un sexe à l’état civil qui ne correspond pas, il y a comme une obligation de souffrance pour les personnes transgenres ». La sénatrice dénonce une procédure longue, coûteuse, complexe. « Et puis il y a un côté absurde : quelle est la compétence d’un juge pour apprécier l’identité d’une personne tierce ? », s’interroge-t-elle, « la seule personne à même de pouvoir quantifier cela, c’est la personne elle-même ». Enfin, selon elle, la situation actuelle est une discrimination flagrante à l’égard des personnes transgenres car elles sont les seules à devoir prouver leur identité. « Les personnes cisgenres n’ont jamais besoin de faire ça », explique la sénatrice Vogel, qui réside en Belgique et vit en couple avec la députée européenne allemande Terry Reintke.

« On est dans une situation où les personnes transgenres sont victimes d’une série de discriminations qui ne sont pas acceptables »

La question de la transidentité est loin de faire consensus au Sénat. En effet, cette proposition de loi est aux antipodes d’un rapport remis en mars dernier par un groupe de travail de sénateurs LR sur la transidentité. Il propose notamment d’interdire la transition médicale de genre avant 18 ans. Ce texte agace profondément l’autrice de la proposition de loi, qui explique : « On est dans une situation où les personnes transgenres sont victimes d’une série de discriminations qui ne sont pas acceptables, il faut les régler. Et j’en ai marre de voir se déployer un discours qui consiste à inverser la réalité en faisant croire que les personnes transgenres auraient trop de droits : c’est totalement délirant, en réalité c’est l’inverse. Il est important que des parlementaires remettent les pendules à l’heure ».

Au fil des dernières années, l’expérience des personnes transgenre dans la société a gagné en visibilité. Au travers de documentaires, de débats et de témoignages, les discriminations qu’elles subissent commencent à être chiffrées et prises en compte par le législateur. « A chaque fois qu’on fait progresser l’égalité des droits en vrai, cela a un impact positif », veut croire Mélanie Vogel.

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Trans-identité : censure de la pédopsychiatre Caroline Eliacheff par des activistes LGBT, à Lille

La fille de Françoise Giroud interdite dans la ville de Sandrine Rousseau

Caroline Eliacheff,
Céline Masson, 
La Fabrique de l’enfant transgenre,
éd. L’Observatoire, 2022, 112 p.

« La pédopsychiatre Caroline Eliacheff qui devait tenir une conférence dans une médiathèque de Lille ce jeudi 17 novembre vient d’en être empêchée par des activistes LGBT. Sa venue à Paris pour une conférence le 20 novembre a par ailleurs carrément été annulée par la mairie de Paris. »

La pédopsychiatre Caroline Eliacheff qui devait tenir une conférence dans une médiathèque de Lille ce jeudi 17 novembre vient d’en être empêchée par des activistes LGBT. Sa venue dans le 3e arrondissement de Paris pour une conférence, le 20 novembre  a par ailleurs carrément été annulée par la mairie de Ariel Weil, fils de… pédopsychiatre et successeur de Christophe Girard, lequel a fait son coming out en 1991.

Elle est devenue la nouvelle cible des associations de défense des personnes transgenres depuis son essai, paru en janvier dernier, intitulé La Fabrique de l’enfant transgenre (L’Observatoire). Avec la professeur Céline Masson, la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff y observait une « augmentation des cas d’enfants voulant changer de genre » et y alertait sur ce qu’elle estime être un phénomène de « contagion sociale » « influencée par le discours de militants trans ». Aucun traitement ni intervention ne doit être admis avant l’âge de 18 ans chez les jeunes patients en quête d’identité, estiment ces professionnelles.

Les militants transgenres ne tolèrent pas ce discours. Ces derniers l’accusent régulièrement de transphobie, au point de vouloir la censurer. La mairie de Paris-Centre vient d’annuler la tenue d’un colloque sur les nouveaux enjeux des parents lors duquel Caroline Eliacheff devait intervenir, le dimanche 20 novembre. « La mairie est engagée contre toutes les discriminations et contre la transphobie », justifie publiquement la ville, qualifiant les intervenants de « chercheurs aux positions controversées ».

Menaces sur les réseaux sociaux

Un comité d’accueil fourni attendait par ailleurs Caroline Eliacheff ce jeudi 17 novembre après-midi, à Lille, où elle devait intervenir, à l’occasion d’une table ronde organisée par les dirigeants du festival de philosophie Citéphilo. Le positionnement de la pédopsychiatre heurte notamment les membres de l’association LGBTQI + J’en suis, j’y reste, et les élus d’Europe Écologie les Verts de la mairie de Lille. Les premiers avaient appelé leurs militants à se rassembler devant la médiathèque où se déroule la table ronde.

Les responsables locaux des Verts, proches de Sandrine Rousseau (EELV), avaient demandé en vain à la maire de Lille, Martine Aubry, de « remettre en cause le partenariat sur cet événement, dans des locaux municipaux », dénonçant une « propagande transphobe ».

« Caroline Eliacheff n’a pas pu ouvrir la bouche ! », raconte Gilbert Glasman, l’un des fondateurs du festival, dépité par l’attitude des activistes qui sont « venus d’autant plus nombreux que notre festival est gratuit, accessible à tous ».

Invectivée à de nombreuses reprises aux cris de « transphobe » et « facho », la pédopsychiatre a attendu vainement plus d’une heure que les activistes cessent de taper des pieds et des mains pour pouvoir prendre la parole.

A l’extérieur de la salle, environ deux cents personnes ont manifesté parallèlement contre sa venue, à coups de tambourin, sous surveillance policière. « Nous avons, contre notre volonté, dû interrompre la conférence » explique Gilbert Glasman, « pour moi, il s’agit ni plus, ni moins que d’une forme de censure ». Atterré, un organisateur du festival raconte avoir entendu un groupe d’étudiants militants de Sciences-Po Lille décréter que « seuls les trans peuvent parler des trans » : « On sombre en absurdie. Pourquoi ne pas décréter que seuls les enfants peuvent parler des enfants ? », interroge-t-il.

« Ces dernières semaines, nous avions reçu des menaces sur les réseaux sociaux, un véritable discours de haine. On nous reprochait d’être transphobes et homophobes. C’était assez incroyable », poursuit cet organisateur qui, inquiet, avait dû alerter la police. « Pourtant, depuis notre création, il y a 26 ans, nous accueillons tout le temps des intellectuels avec lesquels nous ne sommes pas forcément tous d’accord. Il s’agit de débattre avant tout. C’est une manifestation ouverte, chacun a le droit de poser des questions, de contredire. Il y avait d’ailleurs eu au préalable un débat dans notre association sur la venue d’Eliacheff, certains étaient contre. Mais une majorité s’était prononcée pour. Cela avait été tranché ».

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Vers la fin des thérapies de conversion : une ingérence «barbare»

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Pratiques « barbares », « d’un autre âge », « indignes »? Mardi 7 décembre, le Sénat à majorité de droite s’est prononcé très largement en faveur de l’interdiction des pseudo-thérapies de conversion, pratiques visant à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

La Chambre haute a adopté en première lecture, après l’Assemblée nationale, avec quelques modifications, une proposition de loi de la députée LREM Laurence Vanceunebrock, soutenue par le gouvernement, qui prévoit un délit spécifique contre les soi-disant « thérapeutes » ou religieux qui prétendent « guérir » les homosexuels.

Les LR votent contre

La marche des fiertés, à Paris, le 26 juin 2021. 
La marche des fiertés, à Paris,
le 26 juin 2021.

« Etre soi n’est pas un crime. Non, l’homosexualité et la transidentité ne sont pas des maladies que l’on pourrait soigner. Non, il n’y a rien à guérir », a martelé la ministre Elisabeth Moreno, dénonçant dans ces pratiques « des atteintes insupportables à l’intégrité humaine ». 305 sénateurs se sont prononcés en faveur de la proposition de loi, 28 contre, tous du groupe Les Républicains, dont leur chef de file Bruno Retailleau. A l’Assemblée, elle avait été adoptée à l’unanimité.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. En cas d’échec, l’Assemblée nationale aurait le dernier mot. Selon la proposition de loi, les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre vraie ou supposée d’une personne, et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.

« Mieux protéger les victimes »

La sanction est portée à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende en cas de circonstances aggravantes, notamment lorsque la victime est mineure, dépendante ou que l’auteur est un ascendant. De tels actes peuvent déjà tomber sous le coup de la loi, via les violences volontaires, l’abus de faiblesse, l’exercice illégal de la médecine, le harcèlement ou la discrimination. Mais il s’agit, selon la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de « mieux identifier ce délit, mieux protéger les victimes et favoriser la parole ».

Reste à interdire les pressions idéologiques des lobbies LGBT+ et féministes radicaux dont la mission serait de conscientiser [reformater] les masses ! Nostalgie de le Chine maoïste ? Et n’y échappent pas les adolescents, voire les enfants, dont les personnalités sont en devenir et les physiologies en cours de transition biologique.