Mesures renforcées: quels seront les commerces encore ouverts samedi?

Les coiffeurs deviennent des commerces essentiels

Cette fois-ci les coiffeurs resteront ouverts.

L’élargissement à l’ensemble du pays des mesures de freinage appliquées depuis le 19 mars, dans 16, puis 19 départements de France, a été annoncé par Macron mercredi soir.

Ont été ajoutés, le 19 mars, les libraires, les disquaires, les magasins de bricolage, les magasins de plantes et de fleurs, les cordonniers, des chocolatiers, les concessions automobiles et les coiffeurs.

Parmi ces nouvelles mesures, la fermeture de commerces jugés non-essentiels durant quatre semaines en avril.

Voici la liste de ceux qui pourront rester ouverts selon le décret du 30 octobre 2020, modifié par celui du 19 mars 2021.

Supermarchés et multi-commerces

– Les magasins d’alimentation générale et les supérettes peuvent accueillir du public pour l’ensemble de leurs activités ;

– Les magasins multi-commerces, les supermarchés, les hypermarchés et les autres magasins de vente d’une surface de plus de 400 m2 ne peuvent accueillir du public que pour les activités mentionnées dans la liste ci-dessous.

A noter que les établissements qui accueillent du public en application de la phrase précédente peuvent également en accueillir pour la vente de produits de toilette, d’hygiène, d’entretien et de produits de puériculture.

La liste des commerces qui resteront ouverts

– entretien, réparation et contrôle technique de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles ;

-commerce d’équipements automobiles ;

-commerce et réparation de motocycles et cycles ;

-fourniture nécessaire aux exploitations agricoles ;

-commerce de détail de produits surgelés ;

-commerce de détail de livres ;

-commerce de détail d’enregistrements musicaux et vidéos ;

-commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé ;about:blank

-commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé ;

-boulangerie et boulangerie-pâtisserie ;

-commerce de détail de boissons en magasin spécialisé ;

-autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de carburants et combustibles en magasin spécialisé, boutiques associées à ces commerces pour la vente de denrées alimentaires à emporter, et équipements sanitaires ouverts aux usagers de la route ;

-commerce de détail d’équipements de l’information et de la communication en magasin spécialisé ;

-commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de matériaux et équipements de construction, quincaillerie, peintures, bois, métaux et verres en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de textiles en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé ;

-commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé ;

-commerce de détail d’articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé ;

-commerces de détail d’optique ;

-commerces de plantes, fleurs, graines, engrais, semences, plants d’espèces fruitières ou légumières, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé ;

-commerce de détail alimentaire sur éventaires sous réserve, lorsqu’ils sont installés sur un marché, des dispositions de l’article 38 ;

-commerce de détail de produits à base de tabac, cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin spécialisé ;

-location et location-bail de véhicules automobiles ;

-location et location-bail d’autres machines, équipements et biens ;

-location et location-bail de machines et équipements agricoles ;

-location et location-bail de machines et équipements pour la construction ;

-réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques ;

-réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication ;

-réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques ;

-réparation d’équipements de communication ;

-blanchisserie-teinturerie ;

-blanchisserie-teinturerie de gros ;

-blanchisserie-teinturerie de détail ;

-activités financières et d’assurance ;

-commerce de gros ;

-garde-meubles ;

-services de coiffure ;

-services de réparation et entretien d’instruments de musique ;

-commerces de véhicules automobiles et de machines agricoles sur rendez-vous ;

-commerce de détail de cacao, chocolats et produits de confiserie.

À l’inverse, les établissements suivants devront être fermés ou seront maintenus fermés :

-Salles d’auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple
-Restaurants et débits de boissons, sauf pour leurs activités de livraison et de vente à emporter, le “room service” des restaurants et bars d’hôtels et la restauration collective sous contrat
-Salles de danse et salles de jeux
-Salles d’expositions
-Etablissements sportifs couverts
-Musées
-Chapiteaux, tentes et structures
-Etablissements de plein air
-Etablissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement.

Des jeunes réclament plus de place dans les débats: dégager les ‘boomers’ ?

Avec les féministes ou les indigénistes, ces jeunes réduiront-ils les hommes blancs de plus de 50 ans au silence?

11 novembre : comment exprimer l'horreur ? Gueules Cassées 1914-1918 -  Culture Prime - YouTube
Les « Gueules cassées » de la ‘Grande Guerre’, pour mémoire,
à l’attention des jeunes geignards de la période Covid

« Né trop vieux dans un monde trop jeune », Maxime Lledo réclame le droit à la nuance

« Génération fracassée », fustige la génération 68, comme sa propre génération qui s’est résignée. Le livre de cet ancien étudiant de l’Université d’Angers réclame surtout le droit à la nuance.

Le mot « nuance » revient revient d’autant plus souvent qu’il convient mal à notre société de l’hyper-consommation, de l’hyper-médiatisation et de l’instantanéité, dans laquelle il évolue pourtant comme un poisson dans l’eau. Cette société des réseaux sociaux et des débats cash, pour ne pas dire « trash », qu’il maîtrise à la perfection, mais qu’il n’aime pas, en définitive.

Adepte des bons mots sur son compte Twitter qui compte près de 20.000 abonnés, mais également dans l’émission les GG de RMC qu’il a rejointe en 2017, alors qu’il était en première année de licence d’histoire-géo à l’Université d’Angers, Maxime Lledo revendique haut et fort le droit à la nuance et à la différence. Pour la gauche, il est « réac » et, pour la droite, « assez de gauche ». Lui est un dévoreur de McDo et de l’académicien François Sureau, un avocat et membre d’un réseau de conseils juridiques de l’association Pierre-Claver, fondée par son épouse Ayyam Sureau, née Wassef. L’association Claver – du nom d’un prêtre canonisé (« patron universel des missions auprès des Noirs ») a pour objectif d’aider les réfugiés statutaires « désireux d’acquérir toute connaissance et expérience utiles pour reconstruire leur vie en France (langue, Histoire, culture générale, codes sociaux…) », désireux, donc, de s’assimiler. Un adorateur d’Albert Camus et de Natacha Polony. Boulimique de travail, de presse, d’actualité et de littérature et accro aux jeux vidéo, mais capable aussi de passer la nuit sur Apex (un jeu de tir) ou GTA (série de jeux souvent violents), comme de se lever quasi quotidiennement à cinq heures trente du matin pour s’infuser une copieuse revue de presse.

« Ma génération s’est résignée, elle a beaucoup subi »

« Je suis né trop vieux dans un monde trop jeune », aime-t-il à répéter, se définissant comme un « mécontemporain ». « La nuance est une liberté qu’on ne peut plus avoir aujourd’hui. Oui, on peut dire des vérités en restant nuancé. La nuance ne veut pas dire qu’on ne regarde pas les sujets en face« , dit-il en pleine tournée promotionnelle de son livre, « Génération fracassée ». Il l’a écrit en un mois lors du second confinement pour décrire ce qu’il vivait, ce que sa génération, qu’il n’épargne pas, d’ailleurs, vivait au quotidien.

A seulement 22 ans, il a eu les honneurs de la Grande Librairie sur France 5, de la Matinale de France Inter ou encore de ZENPP sur Paris Première (groupe M6). A l’aise à la télévision comme il l’est aux Grandes Gueules de RMC, le Sablais défend son livre de colères avec ses tripes. Il n’épargne ni la génération des « boomers », ni sa propre génération. Ni le gouvernement « qui, au nom du bien,, a placé la santé au-dessus de tout et qui a fait reculer les libertés. »

S’il reconnaît volontiers que sa génération est fracassée par la pandémie – elle n’est pourtant pas en première ligne des admissions en salle de réanimation – et que les jeunes seraient injustement accusés de tous les maux alors que leur souffrance est grande, Maxime Lledo fustige une certaine résignation. « Ma génération s’est résignée. Elle a beaucoup subi et elle subit beaucoup sans se plaindre – mais c’était lors du second confinement, le 29 octobre 2020  –, sans moyen, sans petits boulots, sans stage, sans cours à la fac. Mais elle manque cruellement de courage intellectuel. D’un point de vue idéologique, c’est la génération Calimero« , dénonce-t-il. Sans rien, à l’en croire, mais avec la jeunesse et la force vitale qu’elle est censée porter… Ce qui lui manque, en fait, c’est la force morale.

Alors que ses détracteurs l’accusent d’être « jeune-vieux », Maxime Lledo, s’en prend aussi à la génération de 68 et plus encore celle des baby-boomers. 

Il s’attaque ainsi à la génération de ses parents, participant à la fracture trans-généraTionnelle. « Ils ont voyagé, ils ont pollué, ils ont endetté le pays. Ils ont profité sans se soucier de ce qu’ils laisseront derrière eux« , dit encore l’étudiant en sciences politiques au Centre national privé de formation à distance (CNPFD). Ils ont aussi connu le sida…

Maxime Lledo est typiquement de sa génération en ce qu’il est auto-centré. « Il ne suffit pas de poser une caméra à l’Elysée pour que les jeunes soient entendus ». Comme le président Macron, sa génération et lui sont des diseurs, quand le monde attend des faiseurs, notamment des découvreurs de vaccins et de médicaments.

En ce temps de crise sanitaire, « une jeunesse libre, « ça ne fait pas sens. Une telle jeunesse libre apparaît gravement débridée lors des free-parties, des fêtes sauvages et des apéros de rue. Que Lledo apporte de la nuance à sa vision jeuniste de la liberté, alors sera-t-il audible. Mais si sa notion de liberté est libertaire, il se disqualifie et la promotion de son bouquin est criminelle, participant au génocide orchestré par les 50 nuances de l’anarchisme des gauches.

Lledo a été, précisément, l’invité de Léa Salamé, le 4 mars et c’était sur France Inter…


Où sont les jeunes ? Mais surtout, quelle est leur contribution à la lutte contre la Covid ?

Pour Maxime Lledo, la question n’est pas de savoir comment participer utilement à la lutte contre le virus, quand on a 20 ans. Quand l’ennemi était sur le sol de France, des jeunes ont pris les armes et ont participé à un combat qui n’avait rien de virtuel: ils sont entré en résistance. Ils n’y ont pas perdu une vie ou deux et rechargé leur compte: ils sont morts, ils ont donné leur vie, sans un mot. Mais Lledo regrette le manque de présence des jeunes dans le… débat public. A l’occasion de la crise générée par la pandémie de coronavirus, c’est juste déplacé, indécent.

 « C’est regrettable qu’on ait passé notre temps à donner la parole à des gens qui n’étaient pas jeunes, alors qu’il suffisait de se plonger dans les réseaux sociaux pour voir qu’il y avait des jeunes en détresse. » Les indigénistes de l’UNEF, c’est clair, ne passent pas leur temps à donner la parole à « des gens » [sic] qui ne sont pas noirs

Ce n’est que trop récemment, « après un an que nous sommes confinés », que « on a entendu un an pour que la ministre Vidal envisage que les étudiants puissent retourner en cours ». 

S’agit-il d’un conflit générationnel ?

Lledo n’a pas mieux à faire que de dresser une génération contre l’autre: c’est le moment, c’est son urgence ! Il pointe du doigt les ex-soixante-huitards, et s’étonne que « des gens qui prônaient il est interdit d’interdire soient les premiers à demander des interdictions ».  Le temps est à l’écoute des « savants »– le néphrologue a même un avis d’expert en infectiologie – et pourquoi donc ne pas se plaindre en effet quand « tout le monde a été écouté et entendu, sauf les jeunes »?… Le petit polémiste accuse « la génération des croulants » d’avoir « mis la jeunesse à genoux ». C’est tout ce que papi Olivier Duhamel a appris aux étudiants de l’IEP de Paris?

Aux conseils du corps médical de confiner la population, l’étudiant (mais attention, à Science Po) répond :  » je suis pas sûr que ce sont ces médecins qui vont aider les jeunes à ne pas décrocher »… Des propos qui font un best-seller: les libertaires ne sont pas seulement des amateurs d’apéros de rue…

« J’ai trouvé que la liberté tombait en désuétude, estime le p’tit gars. Il assène des ressentis: On a l’impression qu’aujourd’hui pour sauver la liberté il faut la suspendre. Sur les plateaux qu’on parle des jeunes c’est un fait, mais qu’on invite des jeunes pour parler des jeunes, c’est totalement autre chose. »

Génération Caliméro

A France Inter, Léa Salamé a bien compris que les états d’âmes de Maxime Lledo servent la cause des gauches libertaires qui mettent en avant les rassemblements de jeunes rebelles confondant les urgences.

Maxime Lledo porte également un regard critique sur la génération actuelle, « sur tous les grands sujets de société, violences femmes, policières, je suis contre l’enfermement idéologique, je suis pour le contradictoire.  Ma génération a perdu la liberté d’une parole qui la choque. On peut vouloir se protéger tout en continuant à vivre, avoir des pensées différentes ». 

Pour lui, Emmanuel Macron « est un faux jeune, j’ai rarement vu les jeunes au cœur de sa décision ». 

Les mairies de gauche favorisent-elles la propagation de la covid?

Les gauches instrumentalisent la covid pour dresser des « jeunes » rebelles contre le pouvoir

Des centaines de personnes, jeunes essentiellement, se sont rassemblées à l'occasion de fêtes sauvages organisées à Lille et Lyon, au mépris des règles sanitaires.
Quai de Saône

Des fêtes sauvages rassemblent des centaines de rebelles à Marseille, Lyon, Lille ou Paris au mépris des règles sanitaires.

Une « covid party » a réuni quelque 300 libertaires sur les quais de la Saône, à Lyon, EELV, mardi après-midi. Même chose ou presque dans un parc de Lille. De quoi pousser les autorités à élever le ton.

Trois-cents contestataires de la gestion de la crise sanitaire par Macron que la presse macronienne tente de faire passer pour de simples fêtards se sont rassemblés – spontanément, sans doute – sur les quais de Saône, mais surtout sur la commune de Lyon qui est passée à la gauche radicale et ne craint pas de faire passer l’arme à gauche à sa population. Ils dansent et picolent sans masque, en défiant la préfecture de police, et au rythme de la musique, ce qui fait dire à la presse locale que l’ambiance est conviviale, à défaut d’être saine, médicalement parlant. Les photos sont accablantes: elles manifestent leur mépris des soignants et leur inconscience criminelle, lesquels sont une atteinte à la vie d’autrui .

Que recouvre le délit dit de mise en danger de la vie d’autrui ?

On peut penser qu’un accident ou un dommage est nécessaire pour engager la responsabilité pénale de son auteur. Ce n’est pas vrai. L’inobservance de certaines règles permet à une personne d’engager la responsabilité pénale d’une autre personne, si les actions de celles-ci l’ont mises en danger.

Que recouvre la mise en danger de la vie d’autrui ?

On parle d’infraction non intentionnelle lorsque la personne ayant commis l’infraction n’avait pas forcément l’intention de la commettre. Elle ne recherchait pas à obtenir le résultat qui a suivi son action.
La responsabilité pénale pour infraction non intentionnelle va sanctionner le comportement imprudent ou négligeant de son auteur. En fait, il s’agit d’une infraction de prévention. L’objectif de la loi est ici de protéger une personne et de prévenir les blessures et homicides involontaires. L’article 223-1 du code pénal vient alors sanctionner une personne si elle a exposé une autre à un risque immédiat de mort ou de blessures. Il convient toutefois de rappeler un principe fondamental de notre droit pénal rappelé par l’alinéa 1er de l’article 121-3 du Code pénal, selon lequel, il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. Cet article prévoit néanmoins des dispositions particulières à ce principe pour certaines infractions dites d’imprudence. Or, les fêtards entrent dans cette catégorie. Il peut aussi être considéré que nul n’est actuellement censé ignorer le danger de contamination par le coronavirus en ne respectant pas les mesures de restrictions, notamment la distanciation physique et les gestes-barrière.

Les organisateurs choisissent des lieux de rassemblements qui les protègent. Ils n’appellent pas par hasard à se retrouver le long des canaux ou des fleuves et rivières. Une fête sauvage a entraîné l’intervention des forces de l’ordre, qui n’ont pas pu les évacuer en raison de la configuration des lieux et la proximité de la Saône. 

Des centaines de personnes, jeunes essentiellement, se sont rassemblées à l'occasion de fêtes sauvages organisées à Lille et Lyon, au mépris des règles sanitaires.

La préméditation du délit est avérée. « Rassemblement irresponsable et inacceptable sur les quais. Compte tenu de la proximité de la Saône et du danger qu’aurait créé une intervention, le préfet a demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir », a tweeté la préfecture, avant d’annoncer une saisine du procureur dans le cadre de l’article 40 du Code pénal. « L’exploitation de la vidéosurveillance est en cours pour retrouver les organisateurs », a-t-elle ajouté.

A 19h40, la plupart des anarchistes quittaient la fête sauvage, tandis que « d’autres débouchaient une bouteille de champagne », comme le rapporte Le Progrès. Alors que la fête durait une heure et s’achevait un peu avant 20 heures, au-delà de l’horaire de couvre-feu, des participants ont indiqué avoir eu vent de l’événement sur les réseaux sociaux, via lesquels des vidéos de la fête ont été diffusées.

Pour mémoire, le Rhône fait l’objet de restrictions sanitaires renforcées depuis le 26 mars, parmi d’autres départements. 

La dispersion n’est pas toujours bon-enfant… Des anti-républicains ont provoqué des affrontements avec la police après une fête clandestine dans un campus marseillais. LIEN

Le préfet a annoncé sa décision de saisir le procureur de la République de Lyon. Pour mémoire, le Rhône fait l’objet de restrictions sanitaires renforcées depuis le 26 mars, parmi d’autres départements. 

Même scénario pour 400 fêtards provocateurs anti-républicains à Lille

Scènes similaires ou presque à Lille (PS), où quelque 400 individus, en majorité des étudiants – de l’UNEF ? – ont fait la fête dans le parc de la Citadelle, souvent sans masque, selon les images diffusées par les media locaux et sur les réseaux sociaux. 

L’individualisme des étudiants geignards – qui ne se savent pas privilégiés, est un affront aux travailIeurs de tous âges. « Il fait beau, on en a ras-le-bol du confinement, on ne supporte plus la vie dans les petits appartements », a déclaré, sans pudeur, l’un des participants à France Bleu Nord. Populiste, la presse participe en effet au mouvement de grogne de jeunes qui ne connaissent de la résilience que le mot (si jamais).

Le gouvernement fait également le jeu de la gauche. Les fonctionnaires de police se félicitent en effet que, même « très présents » sur place, ils ont préféré la pédagogie aux verbalisations.

Joyeuses Pâques en réa !

Lyon: 300 anarchistes rassemblés pour une fête sauvage sur les quais de Saône

Les fêtes sauvages sont clairement des actions subversives de la gauche anti-républicaine

Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND

Ce mardi soir, environ 300 personnes sont rassemblées sur le quai de La Pêcherie, à Lyon, ville EELV, pour une fête sauvage qui avait été organisée sur les réseaux sociaux. La préfecture ne peut feindre la surprise.

Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND
À 19h30, une partie des fêtards est partie. Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND
Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND
Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND

La musique se fait entendre jusque dans le Vieux-Lyon et les vidéos montrant des centaines de personnes faire la fête sur les quais de Saône s’accumulent sur les réseaux sociaux.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1376948552165953540&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.leprogres.fr%2Ffaits-divers-justice%2F2021%2F03%2F30%2F300-personnes-rassemblees-pour-une-fete-sauvage-sur-les-quais-de-saone&siteScreenName=Le_Progres&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

Le rassemblement a commencé en fin d’après-midi, peu après 18 heures, à la limite entre le quai de La Pêcherie et le quai Saint-Antoine, à proximité du pont La Feuillée.

Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND

Cette fête sauvage intervient quelques jours après la mise en place de mesures restrictives dans l’ensemble du Rhône et en période de couvre-feu.

Le soleil se couche et petit à petit les jeunes quittent les lieux. Photo Progrès/Damien LEPETITGALAND

« L’islamophobie est une escroquerie intellectuelle », estime Sifaoui

Le terme « entretient une ambiguïté ».

Mohamed Sifaoui

Il interdit la critique légitime sans bloquer les actes ou propos anti-musulmans, souligne le spécialiste de l’islam politique.

En février dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, pointa l' »islamo-gauchisme » qui, selon elle, « gangrène la société dans son ensemble et l’université« . Mohamed Sifaoui, spécialiste de l’islam politique, s’est intéressé à ce phénomène et publiera la première enquête sur le sujet mercredi 31 mars, Les Fossoyeurs de la République.

L’ouvrage débute avec la manifestation du 10 novembre 2019, au cours de laquelle plus de 13.000 personnes se sont rassemblées, officiellement, contre l’islamophobie. Mohamed Sifaoui s’est alors lancé dans une longue réflexion, notamment sur la sémantique du terme qui connaît une dérive ravageuse. « L’islamophobie est une escroquerie intellectuelle qui vise à atrophier le débat », explique-t-il.

S’y sont illustrés les islamo-gauchistes Benoît Hamon (Generation.s, ex-PS), Clémentine Autain (LFI, ex-Front de gauche) et Esther Benbassa (EELV), ci-dessous.

« Le terme d’islamophobie entretient une ambiguïté entre la critique légitime des dogmes et de la religion musulmane et ce qui doit être condamné, les actes et propos anti-musulmans, » poursuit Mohamed Sifaoui, qui affirme que « ce terme qui a été propagé, banalisé et imposé dans le débat public par les islamistes et leurs alliés »: il ne favorise donc pas seulement le sentiment de victimisation, mais surtout une confusion de fond.

Le spécialiste de l’islam politique prend notamment l’exemple d’un dessin contre une religion porté par un journal satirique, systématiquement considéré comme un acte d’islamophobie, donc raciste. « C’est aujourd’hui un mot qui tue et on le sait, notamment depuis Charlie Hebdo, mais aussi plus récemment avec l’affaire Samuel Paty », met en garde Mohamed Sifaoui.

Covid-19 : les Bouches-du-Rhône placées sous surveillance renforcée

Les départements désormais sous « surveillance renforcée » sont passés de 19 à 24, lundi

Covid-19 : les Bouches-du-Rhône placées sous surveillance renforcée

Le taux d’incidence des Bouches-du-Rhône a en effet atteint 456 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants. 

Sur une plage de Marseille (Bouches-du-Rhône), les comportements se relâchent, depuis que, cet été, la maire Rubirola avait rouvert certaines: le nombre des contaminations au Covid-19 augmente maintenant dans tout le département.

Actuellement, 82 patients sont présents en réanimation dans les hôpitaux de Marseille. Pour traquer le virus, les marins-pompiers de Marseille prélèvent chaque semaine des échantillons des eaux usées. Leur dernier relevé montre une circulation plus active du Covid-19.

456 cas pour 100.000 habitants

Cette flambée est-elle la conséquence du carnaval de La Plaine à Marseille organisé le 21 mars par les anarchistes ? Cette manifestation non autorisée avait rassemblé plus de 6.000 personnes dans le centre-ville, sans masque ni aucune distanciation. Pour Alexandre Lacoste, ingénieur du bataillon des marins-pompiers de Marseille, la corrélation ne serait pas prouvée : « Il faut regarder toutes les villes de la région que nous surveillons. On peut voir que, dans toutes ces villes, il y a une augmentation également depuis trois semaines, et il n’y a pas eu l’influence du carnaval ». Cet ingénieur feint de penser que ce carnaval n’a mobilisé que les habitants du qyartier, sans attirer les fêtards des environs. tels ceux des villes communistes de Martigues, Port-de-Bouc ou Port-Saint-Louis-du-Rhône. Dans les Bouches-du-Rhône, placées sous surveillance renforcée, le taux d’incidence est de 456 cas pour 100.000 habitants. Le département est sous la menace d’un reconfinement strict. 

La liste des 19 départements reconfinés:

  • Ile-de-France : Paris, Essonne, Seine-et-Marne, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise.
  • Hauts-de-France : Nord, Pas-de-Calais, Oise, Aisne, Somme.
  • Normandie : Seine-Maritime et Eure.
  • Bourgogne-Franche-Comté : Nièvre.
  • Auvergne-Rhône-Alpes  : Rhône.
  • Grand Est : Aube.
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur : Alpes-Maritimes.

La liste des 24 départements sous vigilance renforcée :

Ain, Alpes-de-Haute-Provence, Ardennes, Bouches-du-Rhône, Doubs, Eure-et-Loir, Gard, Haute-Savoie, Hautes-Alpes, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Loire, Lozère, Marne, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Orne, Savoie, Var, Vaucluse, Yonne.

«Boycottons la Coupe du monde du Qatar», tonne Eric Piolle

C’est la dernière en date des ayatollahs écologistes

Le sport n’est pas une valeur universelle?

Tandis que Grenoble sombre dans l’insécurité, son maire écologiste se mêle de Coupe du monde. Certes EELV était déjà opposé aux JO de Pékin, mais c’est chez eux une constante: le mouvement est systématiquement opposé, par culture politique, au sport spectacle. Or, EELV doit désormais administrer des villes accueillant des événements sportifs d’envergure… La France avait accueilli la FIFA au Stade des Alpes de Grenoble, mais c’était pour la Coupe du Monde Féminine, du 7 juin au 7 juillet 2019, et le féminisme est un terreau électoral des Verts, soutiens islamo-gauchistes des féministes et des anti-racistes racisés.

Depuis leur succès en juin, les nouveaux maires et élus Europe Ecologie-Les Verts (EELV) multiplient les déclarations accablant le sport de haut niveau. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a ainsi vivement critiqué le Tour de France, qui s’arrêtait dans sa ville les 12 et 13 septembre. Pour lui, cet événement est « machiste et polluant » et doit, comme les autres compétitions, être repensé, modernisé.

Au cour de l’été, les élus écologistes de Rennes, cette fois, alliés à la maire socialiste Nathalie Appéré, se sont, eux, opposés à l’accueil par leur ville du départ du Tour en 2021. L’épreuve partira finalement de Brest (Finistère), PS.

A gauche, il n’est pas rare d’avoir un regard négatif sur les compétitions internationales − notamment les Jeux olympiques (JO), Coupes du monde et Euro de Foot, Tour de France –, véritables barnums qui, selon ces rabat-joie transforment les villes organisatrices en de vastes espaces publicitaires et commerciaux pour les sponsors.

La politisation du sport sera à porter au passif des écologistes

« Leur rapport au sport symbolise leur idéologie. On voit leur rapport au plaisir. Pour eux, le monde va mal, il est détruit. » 

«Il y a un mouvement sportif extraordinaire», s’est félicité le maire EELV de Grenoble. «C’est l’occasion de montrer que le mouvement sportif n’est pas hors du monde.» Le maire EELV de Grenoble s’est fait inviter par BFM pour appeler à «boycotter» la Coupe du monde 2022 qui doit se dérouler au Qatar. Ces dernières semaines, plusieurs sélections nationales de football ont pris position contre les conditions de travail du pays organisateur.

Après la Norvège – où le boycottage de la compétition fait débat, pour embarrasser le gouvernement libéral –, ce sont des joueurs allemands – sous emprise des Grüne – qui ont porté un message en faveur des droits de l’Homme à l’occasion de leur premier match des qualifications de la Coupe. Eric Piolle a toutefois tenté de se rattraper: «Il y a un mouvement sportif extraordinaire», a raconté l’ayatollah vert, en langue de bois.

Investisseur compulsif en France, parmi les maillons faibles de l’UE, le Qatar – entré au capital de Total, Veolia, Vinci, France Telecom, ainsi que le luxe (LVMH et hôtelerie) ou les media (Lagardère ou Canal+) et le sport (PSG), etc… est sous le feu des critiques depuis la publication d’un article du Guardian, quotidien intello-bobo (détenteur de The Observer et du populaire Manchester Evening News.), donc de gauche, mais détenu par une société d’investissement, spécialisée dans le financement par LBO (acquisition par emprunt) d’entreprises de type PME et ETI. Bernard Tapie a pourtant été longtemps stigmatisé, jusqu’à gauche, pour ce type de méthode, mais aussi Patrick Drahi, milliardaire endetté, détenteur de BFM… Le journal britannique fait état de 6.500 ouvriers morts sur les chantiers du pays depuis l’attribution du Mondial en 2010.

Dispersion de 200 anarchistes-libertaires lors d’un apéro géant à Marseille

La mairie d’extrême-gauche encourage-t-elle la résilience ou la subversion?

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés pour boire l'apéritif au soleil en fin de journée dans le 7e arrondissement de Marseille.
50 nuances d’anarchisme
sont en action

La police a dispersé deux rassemblements à Marseille, jeudi en fin d’après-midi. Les deux se sont déroulés dans le 7e arrondissement qui fait partie des arrondissements les plus aisés de Marseille: quartier Saint-Victor, ainsi qu’au Vallon des Auffes, où plusieurs centaines de personnes se sont regroupées pour prendre l’apéro dehors en fin de journée: des manifestations publiques destinées à développer la révolte en cours contre les mesures sanitaires par effet d’entraînement. Avec le concours de la presse compassionnelle qui larmoie sur les cas de déprime, ici ou là, chez les jeunes, du fait de conditions précaires de logement et des injonctions contradictoires.

Plusieurs centaines de jeunes gens profitaient du coucher de soleil, boissons en main, près de l’abbaye Saint-Victor dans le 7e arrondissement, dont le Roucas Blanc où est domiciliée Samia Ghali, jeudi en fin d’après-midi. Lorsque la police est venue les disperser dans le calme, notamment ceux de la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI). 

Quatre ( 4 ! ) procès-verbaux ont été dressés, mais la dispersion de cette apéritif improvisé en plein air s’est déroulée dans le calme. 

Dans le même temps, un kilomètre plus loin, une file de personnes se pressait devant un restaurant qui proposait de la vente à emporter au Vallon des Auffes, dans le 7e arrondissement également, arrondissement du 1er secteur dont la maire ‘Printemps Marseillais’ est Sophie Camard (écologiste EELV). Le lieu est bien connu des Marseillais et plus encore, rendez-vous incontournable des soirées d’été. 

La police est intervenue également pour disperser la centaine d’anti-républicains présents venue, elle aussi, profiter de la douceur du soir en cette fin de journée ensoleillée. Et, là encore, la dispersion s’est déroulée dans le calme et avec le sourire. Sans interpellations, ni amende, au mépris des menaces de sévérité de Gérald Darmanin à Paris.

La maire Sophie Camard s’interroge, conjuguant complicité et duplicité. « Faut-il attaquer ou faire un constat de craquage général, allez courage. Tous avec un masque et les gestes barrières », suggère faiblement l’élue sur Twitter. 

Alors que le prochain week-end s’annonce estival partout en France, avec des températures de plus en plus douces, ces événements tendent à se multiplier. Les autorités promettent des opérations de contrôle et, cette fois, un peu plus de sévérité.  

Si on prolonge les lignes de tendances, de l’anticipation, on prend peur.
Or, les autorités continuent d’attendre le verdict des chiffres du dépassement de la saturation des salles de réanimation. Les deux à trois semaines à venir seront-elles tragiques ?

L’année dernière déjà, à l’occasion du déconfinement au mois de mai, de nombreux « apéros sauvages » avaient déjà eu lieu – n’agaçant que les riverains – et la préfecture n’avait pas pris la mesure du risque de subversion sous-tendu par ces réunions anarchistes, jugées simplement conviviales par les béats.

De son côté, lors du premier jour du conseil Européen, Macron a déjà impliqué tous les Français dans des mesures qu’aucun ne connaît encore: il a annoncé que  « des nouvelles mesures seraient à prendre, tous ensemble »

« Ces semaines qui viennent seront difficiles », a-t-il reconnu, en référence à la forte dégradation de la situation sanitaire en France, mais « nous prendrons toutes les mesures utiles en temps et en heure« . Si seulement…

41 médecins de l’AP-HP annoncent un tri obligé des patients

« Nous serons contraints de faire un tri des patients » alertent 41 médecins de l’AP-HP (à majorité CGT aux élections professionnelles)

Tension au sein du service réa de l'hôpital Pompidou.
Le tri des patients n’est plus un sujet tabou. Il s’effectue au détriment des personnes âgées et des porteurs plus jeunes de co-morbidité. Or, les candidats à la réa sont de plus en plus jeunes…

41 lanceurs d’alerte ou alarmistes politiques, des médecins urgentistes et des réanimateurs des hôpitaux de Paris, mettent en garde la population dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, ce dimanche 28 mars. D’ici quinze jours, ils n’auront d’autre choix que de faire un tri parmi les malades dans leurs services.

Ils veulent être transparents avec leurs patients et leurs familles en signant cette tribune pour préciser les enjeux au vu de la flambée de l’épidémie en Ile-de-France. 

« Dans les quinze prochains jours, les contaminations ayant déjà eu lieu,  nous avons une quasi-certitude sur le nombre de lits de soins critiques qui seront nécessaires et nous savons d’ores et déjà que nos capacités de prise en charge seront dépassées au terme de cette période », écrivent ces soignants qui prédisent déjà que les mesures mises en place depuis un peu plus d’une semaine seront insuffisantes pour soulager la tension hospitalière.

Macron assure que « nous avons probablement moins rêvé des étoiles que d’autres »!…
Rêve de vacances approprié à la situation de crise sanitaire?

« Ce tri concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour l’accès des patients adultes aux soins critiques

« Nous n’avons jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années », poursuivent les 41 signataires, qui espèrent pouvoir utiliser tous les leviers possibles pour éviter la saturation des lits de réanimation dans les 39 hôpitaux de Paris « en utilisant toutes les ressources humaines et matérielles disponibles, en procédant à des évacuations sanitaires au maximum des possibilités ». 

« Ce tri concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour l’accès des patients adultes aux soins critiques »,  justifient les médecins, « Le tri des patients a déjà commencé puisque des déprogrammations médicales et chirurgicales importantes nous ont déjà été imposées et que nous savons pertinemment que celles-ci sont associées à des pertes de chances et des non-accès aux soins pour certains patients. Ces déprogrammations vont devoir s’intensifier dans les jours qui viennent, n’épargnant bientôt plus que les urgences vitales ».

« Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour« 

« Nous, médecins impliqués dans la prise en charge des victimes graves de la pandémie, affirmons que nous serons présents auprès de tous les patients et de leurs familles pour les prendre en charge quelles que soient les difficultés de nos conditions d’exercice car c’est notre mission. Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour », concluent les 41 signataires. 

Quelle est leur intention, sanitaire ou politicienne? Et l’objectif, la panique dans la population ?

Toulouse: face à l’incivilité, la police doit fermer des berges et certains secteurs

Quand les citoyens sont assistés et donc irresponsables, reste la police. Et l’armée?

Covid-19 : fermeture des berges et de certains secteurs de Toulouse dès ce dimanche
Présence policière dissuasive ?

Le préfet de Haute-Garonne vient d’annoncer la fermeture des berges et de certains secteurs de Toulouse, dès ce dimanche 28 mars.

Ils ne supportent pas la police, ni aucune autorité: sont-ils libres de mettre la vie de leurs concitoyens en danger? Malgré la mise en garde de la préfecture et le renforcement des contrôles de police, les forces de l’ordre ont constaté la présence de très nombreuses personnes assises et rassemblées sur les berges de la Garonne, dont la grande majorité ne portait pas de masque et ne pratiquait pas la distanciation minimale réglementaire.

Le phénomène est le même sur les berges de la Seine ou le long du canal Saint-Martin (ou celui de l’Ourcq) à Paris, impunément. La préfecture de police parisienne est-elle à Madrid ou à Barcelone? Lien PaSiDupes

Par ailleurs, une forte consommation d’alcool aux mêmes endroits a été constatée, en dépit de l’arrêté municipal d’interdiction.

Ainsi, la préfecture de Haute-Garonne a pris la décision de procéder à nouveau à la fermeture de certains secteurs de Toulouse. Cette mesure s’appliquera dès ce dimanche 28 mars 2021 et jusqu’au lundi 12 avril 2021 inclus, sur les portions de voie publique suivantes :

  • les berges de la Garonne situées en contrebas de la place Saint-Pierre, du quai Saint-Pierre, du quai Lucien Lombard, du quai de la Daurade, du quai de Tounis et correspondant à la promenade Henri Martin ;
  • la place de la Daurade ;
  • la prairie des Filtres ;
  • le quai de l’Exil Républicain.

La liste des lieux concernés par l’obligation pourra être actualisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, précise la préfecture.

Elle indique également que le taux d’incidence dans la ville de Toulouse augmente rapidement puisqu’il dépasse à nouveau le seuil d’alerte maximale (264,5 cas positifs pour 100 000 habitants).

Pour non-respect de cette obligation, rappelons-le, les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros.

Macron va-t-il annoncer un reconfinement radical, mercredi soir ?

Sous la pression d’une progression du virus, Macron réfléchirait à des mesures plus strictes

Macron n’exclut plus de « nouvelles mesures » de reconfinement global « dans les prochains jours et semaines » selon Le Parisien de ce samedi 27 mars, alors que l’épidémie de coronavirus continue de progresser en France. Macron n’exclut plus » de « nouvelles mesures dans les prochains jours et semaines », révèle Le Parisien, ce samedi 27 mars.

Le chef de l’Etat a évoqué cette possibilité, le 25 mars, en marge du Conseil européen, laissant craindre une mise sous cloche stricte de la France, alors que 19 départements de l’Hexagone sont déjà confinés et 24 autres placés en « vigilance renforcée », le chef de l’Etat a évoqué l’idée, le 25 mars, en marge du Conseil européen, laissant craindre une mise sous cloche stricte de la France.

« Si cela empire et s’homogénéise sur tout le territoire, il ne faut pas écarter l’idée d’un confinement de type printemps 2020 », a confié au quotidien une source au sommet de l’Etat.

Un conseiller de l’exécutif envisage même un scénario plus dur : « Mercredi prochain [le 31 mars], à la télévision, Emmanuel Macron pourrait annoncer la fermeture des écoles, entraînant le basculement massif des Français dans le télétravail. Tout dépendra en réalité des résultats du début de semaine ».

Contrôles renforcés

Le gouvernement attend en effet les premiers résultats de sa stratégie « freiner sans enfermer » décidée le 18 mars dernier.

Pour tenter d’éviter un reconfinement l’exécutif a également décidé de renforcer les contrôles ce week-end pour mieux faire respecter les mesures de confinement mises en œuvre pour 21 millions de Français. Ainsi, plus de 90.000 policiers et gendarmes sont mobilisés sur les péages, les gares et les aéroports pour verbaliser les contrevenants. Par ailleurs, le protocole sanitaire a été renforcé dans les écoles, avec la fermeture de classes dès le premier cas de Covid détecté chez un élève dans les 19 départements confinés.

Si ces mesures ne suffisaient pas, Macron pourrait donc mettre le pays sous cloche lors du 55e Conseil de défense sur le Covid, mercredi prochain. Il pourrait opter pour un confinement strict d’un mois minimum, comme réclamé par de nombreux membres du corps médical. Dans la presse, Eric D’Ortenzio, médecin épidémiologiste à l’Inserm, estime qu’il faut « au minimum un mois à compter de ce week-end ». Même son de cloche pour un maître de conférences en épidémiologie qui réclame de « confiner de manière stricte, comme en mars 2020, pour au moins six semaines« .

Les chercheurs s’appuient notamment sur les résultats du premier confinement de mars 2020, qui avait permis de réduire de 77% le taux de transmission du virus en France, selon l’analyse réalisée par l’Institut Pasteur. Reste que le gouvernement doit faire face à la compassion populiste des media pour la déprime de citoyens face à une épidémie qui semble n’en plus finir. S’il décide un nouveau confinement strict, Macron ne pourra compter sur les flatteurs démagogues de l’opinion et devra ainsi tenter d’encourager la population à faire preuve de résilience et de laisser le temps à la campagne de vaccination de faire son effet.

Réunions racisées de l’UNEF: Pulvar fait polémique

Bien que journaliste, cette candidate aux régionales est favorable à la… privation de la parole, mais de certain(e)s seulement

En France, les femmes et hommes « blancs hétérosexuels » peuvent être acceptés, mais doivent « se taire », selon la candidate aux régionales en Ile-de-France face à Valérie Pécresse et très probablement Anne Hidalgo. Sur BFMTV, Pulvar confirme ainsi racisme et totalitarisme, ce qui caractérise le gauchisme d’EELV et d’une partie du PS et, plus largement, leur islamo-gauchisme en commun qui ne peut plus être nié en le réduisant à un concept.

Les Français n’oint évidemment pas compris sa « pensée complexe »…

Alors que l’indignation provoquée par l’aveu de réunions racialisées de l’UNEF, dites « non mixtes », ne retombe pas pas, Audrey Pulvar vient de remettre une pièce dans la machine. Invitée d’Apolline de Malherbe, ce samedi 27 mars, sur BFMTV, la candidate à la présidence de la région Ile-de-France, soutenue par le PS, est revenue sur ces rassemblements syndicaux lorsqu’ils sont interdits aux Blancs.

Unanimement condamnée par les républicains, de droite et parfois de gauche, laquelle relativise trop souvent cette pratique avouée, aux forceps, par la présidente guadeloupéenne de l’UNEF, Mélanie Luce, dont les orientations féministes et raciales monopolisent le débat public depuis plusieurs jours. Et si Audrey Pulvar a semblé rejeter le concept, elle a estimé que, si elles devaient être présentes, les personnes blanches devaient aussi… « se taire »!

Dans la France des Lumières, en 2021, « on peut demander de se taire » aux Blancs…

« Et si on vous avait proposé de participer à une réunion où on demande aux personnes blanches [comme on dit « personnes en situation de handicap »?] de rester derrière la porte… ? » a demandé à la candidate socialiste la journaliste Apolline de Malherbe. « Non, ça, ce n’est pas possible pour moi », a-t-elle immédiatement rétorqué. Avant de se ressaisir : « Si c’est un groupe de travail consacré aux discriminations dont sont l’objet les personnes noires ou métisses [hypothèse systémique], quelque chose [un sentiment…] me dit que 99 % des participants […] seront les personnes dont il est question dans l’intitulé. »

Mais c’est surtout la conclusion d’Audrey Pulvar qui a déclenché la stupéfaction des démocrates : « Si vient à cet atelier une femme blanche ou un homme blanc, il n’est pas question de le ou la jeter dehors, en revanche, on peut lui demander de se taire, d’être spectatrice ou spectateur silencieux. »

« Raciste », « honteux », « à vomir »…

Cette mise à nu a été reçue comme à un aveu frappant les démocrates de sidération.

Pour le président de la région PACA, Renaud Muselier, cette déclaration n’est « pas seulement scandaleuse », elle est également « raciste ». « En République, NON, aucune « bonne raison » au monde ne donne le droit de faire taire une personne pour sa couleur de peau. Aucune, et sous aucune circonstance », a-t-il écrit sur Twitter.

L’indignation de Geoffroy Didier n’est pas moindre. Il dénonce des propos « honteux et choquants » et « à vomir », sur le même réseau social, et demandé a Audrey Pulvar des excuses à ses concitoyens en situation de peau blanche.

« Stop aux accommodements avec la République et ses lois ! », a aussi écrit Rachida Dati, qui demande à Anne Hidalgo de réagir.

Valérie Pécresse a également exprimé sa désapprobation : « Dans ma région, aucun habitant ne doit être discriminé pour la couleur de sa peau. Il n’y a pas de racisme “acceptable” ! », a-t-elle notamment asséné.

« En France, il y a une seule communauté : la communauté nationale. On ne peut pas être enjoint de parler ou de se taire en fonction de sa couleur de peau ou de son origine », a ajouté Christian Jacob, patron des Républicains (LR) dénonçant une volonté de fracture chez la fauteuse de troubles.

Au Rassemblement national, les propos anti-républicains d’Audrey Pulvar ne passent pas non plus. Jordan Bardella dénonce une « haine des Blancs » et d’une « gauche qui patauge dans l’islamo-gauchisme », tandis que Marine Le Pen pointe une « escalade raciste » de la part de l’adjointe à la mairie de Paris. La patronne du parti réclame l’intervention du Parquet qui, « doit engager des poursuites pour provocation à la discrimination raciale ».

Et à la haine raciale.

Jean-Luc Mélenchon (LFI) a, de son côté, volé au secours de l’ancienne journaliste. « Audrey Pulvar n’est pas raciste ! Elle a juste compris ce qu’est un groupe de parole. Ceux qui se jettent sur elle, par contre, n’arrivent pas à cacher leur pente sexiste et discriminante », a-t-il accusé sur Twitter.

A partir de là, plus personne n’est raciste !

Les efforts socialistes désespérés pour soutenir leur tête de liste, le soldat Pulvar, contribuent à sa débâcle électorale désormais assurée en région Ile-de-France:

Lundi matin, le LFI Alexis Corbière trouve le moyen de distinguer réunion publique et séminaire de réflexion qui pourrait se tenir dans un entre-soi favorisant… le dialogue et le débat d’idées, à la manière totalitaire soviétique, sans contradicteurs,

Rihan-Cypel, de profil à droite

tandis que le socialiste franco-brésilien Eduardo Rihan Cypel, ex-député (avec 10% des voix, en 2017, il a pris une déculottée face à Jean-Michel Fauvergue, LREM, mais s’est logiquement reconverti dans le caleçon « made in France », trouvait à Pulvar une certaine « fraîcheur » (sic) !

Un peu de douceur dans ce monde de racistes

Les vaccins contre la Covid-19 ne sont pas « halal, » une rumeur répandue par des anti-vaccins

Des musulmans mobilisés contre cette désinformation anti-vaccin

L’Indonésie lance sa campagne de vaccination «halal» et pour les jeunes d’abord

Alors que le Conseil théologique musulman de France (CTMF) a estimé, jeudi 25 mars, que le premier jour du mois Ramadan correspondra au mardi 13 avril 2021 et que les élections Départementales et Régionales sont reportées à juin en France, la rumeur circule que les vaccins contiendraient de la gélatine de porc parmi les lipides souvent utilisés pour stabiliser et conserver les produits mélangés dans tout vaccin, suscitant suscité un grand émoi dans la communauté musulmane, des inquiétudes et des réserves se sont répandues parmi les fidèles soucieux de ne pas consommer le produit interdit par leur religion. Et donc une refus de se faire vacciner.

Imam dans le nord de l’Angleterre, Qari Asim doit combattre la rumeur que les vaccins anti-Covid-19 ne seraient pas « halal »: comme nombre de dignitaires, médecins ou influenceurs, il est préoccupé des effets de la désinformation dans la communauté musulmane britannique. Ce religieux de la mosquée de Leeds préside le Conseil consultatif national des mosquées et des imams (MINAB), qui doit mener campagne depuis le début de l’année pour convaincre et rassurer les fidèles, relayée par une centaine de mosquées, en particulier lors de la prière du vendredi. 
« Nous sommes confiants dans le fait que ces vaccins sont permis par l’islam et nous poussons les gens à se faire vacciner, dès qu’ils en ont l’opportunité », explique-t-il à l’AFP.

 
Particulièrement touché par le virus, qui a tué, à ce jour plus de 110.000 personnes, le Royaume-Uni mise sur la vaccination pour surmonter la crise et lever le confinement en vigueur. Mais un rapport du comité scientifique conseillant le gouvernement a révélé une méfiance plus forte parmi les minorités qu’au sein de la population blanche. 
Parmi les plus sceptiques, 72% des noirs étaient réticents à l’idée de se faire vacciner, suivis des personnes originaires du Pakistan ou du Bangladesh, à 42%. La couleur de peau n’est évidemment pas le critère signifiant, mais plutôt la religion.

Certains des quelque 2,8 millions de musulmans au Royaume-Uni craignent que les vaccins contiennent de la gélatine porcine ou de l’alcool, proscrits par l’islam, ce que réfutent les imams. Si certaines interrogations sont « légitimes », Qari Asim regrette que de nombreuses craintes soient alimentées par la « désinformation, les théories du complot et les rumeurs » qui accusent le vaccin de modifier l’ADN, de rendre stérile, voire d’insérer une puce dans le corps de la personne vaccinée. 

Une désinformation d’autant plus dangereuse que les minorités payent un tribut particulièrement lourd au virus, selon plusieurs études. « Ce sont les communautés que nous devrions précisément cibler, » plaide Nighat Arif, une médecin généraliste basée à Chesham, près de Londres.  Lorsqu’elle a été vaccinée, cette soignante – qui porte le hijab – a publié sur les réseaux sociaux une vidéo en ourdou (parlé dans le Nord de l’Inde, ainsi qu’au Pakistan) à destination de la population originaire du sud de l’Asie. « J’ai l’espoir que lorsqu’ils voient une vidéo de quelqu’un qui leur ressemble, une musulmane pratiquante, qui est asiatique, qui parle leur langue, ils s’identifient plus que si ça vient du gouvernement » blanc et blond, explique-t-elle à l’AFP.

Un repli communautarisme profitant aux extrémistes

Signe des inquiétudes des autorités concernant les minorités, le service de santé public, le NHS, mobilise des « influenceurs » dans les communautés concernées pour convaincre les sceptiques. 

Elle s’étonne du refus de certains patients de se faire vacciner: « Quand ils font le Hajj (le grand pèlerinage de la Mecque) ou partent au Pakistan et en Inde, ils font plusieurs vaccins! » La manipulation de l’opinion en faveur du rejet du vaccin se fonde sur l’angoisse répandue par ceux-là mêmes qui ont initié la rumeur.
Samara Afzal, médecin à Dudley, dans les Midlands de l’ouest (centre) a, elle, aussi posté une vidéo en ourdou à ses 35.000 abonnés sur Twitter pour « démonter certains mythes ». Certaines personnes lui ont demandé de lui envoyer directement la vidéo pour la transférer à leurs proches via WhatsApp. 
Dans son centre médical, la généraliste de 34 ans estime qu’une quarantaine de personnes sur un millier a refusé de se faire vacciner alors qu’elle s’attendait à « une ou deux ». « Et ce ne sont que les personnes âgées! Je suis sûre qu’avec les plus jeunes, il y aura bien plus de refus« , anticipe-t-elle. Plus politisés et religieux, les jeunes sont plus réfractaires.
Le 18 mars, le Royaume-Uni affichait plus de 25 millions de personnes qui avaient déjà reçu une première dose de vaccin, oit 37,8 % de la population. Ce qui inclut 48 % des plus de 18 ans et 95 % des plus de 65 ans.

Pour l’imam Qari Asim à Leeds, l’enjeu est aussi d’éviter de prêter le flanc à l’extrême-droite, stigmatisée plutôt que les islamistes.   « Si la vaccination était plus faible dans la communauté musulmane que dans les autres communautés, cela pourrait attiser les flammes de l’islamophobie« , avertit-il. « Dans cette pandémie, personne ne devrait jouer les boucs émissaires ».

Pour l’imam Qari Asim à Leeds, l’enjeu est aussi d’éviter de prêter le flanc à l’extrême-droite, stigmatisée plutôt que les islamistes.   « Si la vaccination était plus faible dans la communauté musulmane que dans les autres communautés, cela pourrait attiser les flammes de l’islamophobie« , avertit-il. « Dans cette pandémie, personne ne devrait jouer les boucs émissaires ».

Les musulmans radicaux exigent une vaccination à la mosquée… « Il y a un gros travail en cours pour traduire des informations et nous assurer qu’elles atteignent les populations qui comptent », a expliqué à la BBC le docteur Harpreet Sood, qui mène cette campagne de lutte contre la désinformation pour le NHS. Un centre de vaccination a même été mis en place par le NHS dans une mosquée de Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni. Son imam, Nuru Mohammed, a expliqué à l’agence Press Association (AP) vouloir envoyer aux fidèles « un grand non aux fake news ». Il a partagé la vidéo de sa propre vaccination sur les réseaux sociaux. 

Les salafistes français vivent à Birmingham : « Ici, personne ne te regarde de travers ». Les restaurants halal, les salles de prières et les niqabs sont légion. Dans le quartier de Small Heath à Birmingham, 95% de la population est musulmane et s’y côtoient, sans forcément se mélanger, les 73 nuances de l’islam.

« Vive la fesse libre », libertaires durs

Face à la fesse molle de Corinne Masiero, les intermittents nantais mettent la barre haut pour les ménagères de plus de 50 ans

Un cluster, preuve par neuf, que
la règle des six n’est pas respectée

L’exhibitionnisme des intermittents, c’est du spectacle subventionné. Tandis qu’Audrey Pulvar, écologiste racisée, appelle à imposer le silence aux Blancs de France, quatre acteurs de la « culture » ont cédé la parole à leurs fesses en se dévêtant à Nantes jeudi 18 mars pour soutenir la comédienne Corinne Masiero, comédienne déjantée qui, dans une série, Capitaine Marleau, sur France 3 (promue sur France 2), caricature les officiers de gendarmerie (ci-dessous): la solidarité de la chienlit fait la Une, à moins que ce soit la promotion par Télérama d’un épisode de plus du feuilleton du voyeurisme à la télévision.

Un happening une manifestation publique, fort peu culturelle, qui ne justifie aucunement les crédits déversés sur le spectacle (aides financières ou régime spécial de retraite) et qui ne suscite aucune compassion, ni pour le milieu, ni pour sa marge. Ce sketch de la militante Insoumise ne permet nullement de sensibiliser à une angoisse du monde culturel, sauf à penser que le spectacle contemporain est tombé dans le ruisseau – la faute aux gauchistes libertaire – avec cet étalage de chair triste, même égayée de graffiti colorés: l’activiste LFI met en scène la mise à mort du spectacle vivant. Au mieux, elle racole les pervers séniles de Mai 68, les pédophiles et les incestueux : sous le pavé, l’ordure. Que cautionne le CSA ! A-t-elle signé pour le cinéma de minuit sur le service public?

Pulvar et Bachelot

Le curseur de la vulgarité a ripé, repoussant les limites de « l’acceptable » dans la société actuelle. Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, en a le souffle coupé, nous dit-on, et nécessite une ventilation respiratoire.

Pulvar en bleu de chauffe sur BFM

Qui veut la peau de Roger l’intermittent ?​, interrogea l’interprète de la série télévisée Capitaine Marleau, un vendredi soir à la cérémonie des Césars, en enlevant le haut ensanglanté et aussi le bas épilé, sans préméditation, sur la scène de l’Olympia, pour dénoncer la fermeture des lieux culturels et la précarité de ses collègues intermittents. Une initiative qui justifie l’un et l’autre ! L’horreur plein cadre sur l’écran familial à une heure de grande écoute n’a ni détourné les prépubères boutonneux de leurs jeux vidéos en France, ni attiré les ados grunge sur le replay. Seuls les plus mentalement équilibrés ont réagi, comme les plus politisés, tels ceux de Nantes, ville aux mains des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Des représentants du collectif Culture en lutte​, qui occupe le théâtre Graslin depuis dix jours maintenant, se sont distingués.

Juin 2014: pour Aurelie Filippetti en visite au Familistère de Guise (Aisne)

Jeudi 18 mars, se prenant pour des créatifs, deux hommes et deux femmes se sont mis à nu, eux aussi, sur la place Graslin en soutien de leur camarade comédienneen 2015, Sébastien Thiery, comédien, auteur, s’était mis à nu à la Cérémonie des Molières, pour faire passer un message des intermittents à la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. A l’époque, cette exposition avait été jugée affligeante. Mais, pour attirer l’attention, le procédé ne frappe plus les esprits et les pratiquants attirent sur eux l’opprobre. Telle Corinne Masiero qui n’a pas l’avantage de la surprise, ni l’excuse de la drôlerie. Une femme nue, ça aurait pu passer pour du courage, à une époque où il faut assumer, notamment son âge, 57 ans. Mais les seins et les fesses qui tombent, ce n’est pas l’idée qu’on se fait du beau et surtout, ce déballage n’est pas du tout en situation. Le foin qui dépasse de la charrette, c’était style film en noir et blanc, une notion devenue inflammable. La contestation par exposition du poil pubien, c’est même exactement ce que la femme noire refuse à ses cheveux: elle les lisse ! Marlène Schiappa aussi d’ailleurs, dans un esprit de solidarité féminin(ist)e, tout est possible, sans qu’on aperçoive d’ailleurs le début du commencement d’un effet. La covid, ça n’arrange pas.

« Vive la fesse libre »

La fesse libre, c’est non genré, c’est LGBT+, mais ça ne peut en aucun cas être cisgenre : le mâle blanc n’a que le droit de se taire, affirme la démocrate Audrey Pulvar. Un petit mieux par rapport à sa semblable Alice Coffin qui veut l’extinction de l’espèce masculine.

Une réponse aussi au député Les Républicains Julien Aubert, 42 ans, qui a adressé le 16 mars avec dix autres signataires, une lettre au Procureur de la République pour demander que l’exhibition sexuelle de Corinne Masiero soit punie comme un délit (passible d’un an de prison et 15.000 € d’amende). Si le Parquet devait se bouger le c*l en portant l’affaire Corinne Masiero devant la justice, « nous, occupantes et occupants de l’opéra Graslin, nous ne manquerons pas d’intensifier notre soutien à son encontre . Vive la fesse libre, » ont conclu les Nantais. LIEN

Avis contrastés

Un intermittent se met à nu pour Fleur Pellerin aux Molière, en avril 2015:
sept ans plus tard, Masiero aux César, has been ?

A ce jour, le post ci-dessus a été partagé 1.750 fois sur la page Facebook de Culture en lutte Nantes. Il a en outre été commenté quelque 200 fois… Avant que tous les liens soient brisés ! Les ‘bots’ avaient pourtant balancé des commentaires en nombre suspect pour compenser le déferlement de commentaires désapprobateurs. Ceux comme Annie, par exemple, qui applaudissent et remercient : Merci à Corinne Masiero pour son courage et son audace. Non vous n êtes ni laide ni vulgaire. Vous êtes magnifique !, Régine; Une honte que certains aient porté plainte contre Mme Masiero ! Quelle France de m… ou Philippe : Bravo à eux et bonzaï, ça fait du bien d’avoir des poils à gratter dans notre période aseptisée​. Un poil forcés ces avis laudateurs ?

Femen dénudées au sein du Musée d’Orsay,
est-ce pour autant de l’art?

Voici ceux, comme celui d’Alexis, qui trouvent l’initiative choquante, ridicule et inutile : Si seulement se mettre nu pouvait régler les problèmes dans ce monde on serait tous à poil, malheureusement ! « On ne sait plus si c’est de l’art ou du cochonCela changera quoi ? A part servir le ridicule, beaucoup sont en souffrance dans leurs métiers mais cette solution visuelle restera lettre morte, commente un autre internaute. Fab répond : On peut trouver cela choquant, en même temps se sont des corps humains nus, sans violence, et ils ont eu du courage de le faire​. Le nu n’est pas violent, ce qui reste à démontrer en l’espèce, de la part d’une extrémiste de gauche. Serait-il aussi artistique, si le droite n’avait comme eux aucun filtre ?

‘Stras à nu’, ça passe: la cause défendue est noble (cancer du testicule), mais Masiero, ça bugue: elle n’est pas bienveillante

Ce vendredi, les intermittents de Nantes en lutte ont mené une nouvelle action en occupant cette fois la Direction régionale de pôle emploi, pour demander la prolongation de leurs droits jusqu’en août 2022.

41 médecins de l’APHP annoncent un tri obligé des patients

« Nous serons contraints de faire un tri des patients » alertent 41 médecins de l’APHP

Tension au sein du service réa de l'hôpital Pompidou.
Tension au sein du service réa de l’hôpital Pompidou, Paris. 

41 lanceurs d’alerte, médecins urgentistes et réanimateurs des hôpitaux de Paris, mettent en garde la population dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, ce dimanche 28 mars. D’ici quinze jours, ils n’auront d’autre choix que de faire un tri parmi les malades dans leurs services.

Ils veulent être transparents avec leurs patients et leurs familles en signant cette tribune pour préciser les enjeux au vu de la flambée de l’épidémie en Ile-de-France. 

« Dans les quinze prochains jours, les contaminations ayant déjà eu lieu,  nous avons une quasi-certitude sur le nombre de lits de soins critiques qui seront nécessaires et nous savons d’ores et déjà que nos capacités de prise en charge seront dépassées au terme de cette période », écrivent ces soignants qui prédisent déjà que les mesures mises en place depuis un peu plus d’une semaine seront insuffisantes pour soulager la tension hospitalière.

« Ce tri concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour l’accès des patients adultes aux soins critiques

« Nous n’avons jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années », poursuivent les 41 signataires, qui espèrent pouvoir utiliser tous les leviers possibles pour éviter la saturation des lits de réanimation dans les 39 hôpitaux de Paris « en utilisant toutes les ressources humaines et matérielles disponibles, en procédant à des évacuations sanitaires au maximum des possibilités ». 

« Ce tri concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour l’accès des patients adultes aux soins critiques »,  justifient les médecins, « Le tri des patients a déjà commencé puisque des déprogrammations médicales et chirurgicales importantes nous ont déjà été imposées et que nous savons pertinemment que celles-ci sont associées à des pertes de chances et des non-accès aux soins pour certains patients. Ces déprogrammations vont devoir s’intensifier dans les jours qui viennent, n’épargnant bientôt plus que les urgences vitales ».

Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour

« Nous, médecins impliqués dans la prise en charge des victimes graves de la pandémie, affirmons que nous serons présents auprès de tous les patients et de leurs familles pour les prendre en charge quelles que soient les difficultés de nos conditions d’exercice car c’est notre missio. Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour », concluent les 41 signataires. 

Julien Bayou, nuisible, mais victime?

«Je ne peux pas tolérer qu’on pousse les écolos en dehors du cadre républicain»

Julien Bayou est secrétaire national d'EE-LV et candidat du parti pour les régionales en Ile-de-France. Ici en 2019 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Pour le secrétaire national des Verts, les attaques répétées dont sont les cibles les maires écologistes – Grégory Doucet à Lyon, Pierre Hurmic à Bordeaux, Michèle Rubirola à Marseille ou Jeanne Barseghian à Strasbourg, indéfendables, sur le menu des cantines ou l’islamisme radical relèvent d’une stratégie délibérée du gouvernement. Il veut même  attaquer en diffamation Gérald Darmanin et Marlène Schiappa.

Une ville, une polémique,  partout où les électeurs se sont fait rouler dans la farine de chia. Peut-on citer une seule ville en France où la  mairie verte n’a pas créé un ou plusieurs psychodrames politiques depuis juin. Après le sapin de Noël à Bordeaux et les menus des cantines à Lyon, on a eu la subvention hors norme de la grande-mosquée de Strasbourg aux mains d’une association islamiste d’abord marocaine, le temps des négociations et financements, puis… turque: une manigance qui évoque le tour de passe-passe politique de la liste le « Printemps marseillais » où Rubirola a pavé la voie du candidat controversé Benoît Payan, PS, qui a pris la mairie au troisième tour, sur abandon de l’élue sortie des urnes et sans vote populaire

Mercredi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a condamné la décision de la majorité EELV, dirigée par Jeanne Barseghian, de «financer une ingérence étrangère sur le sol» français.

Ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, de son côté, a affirmé que «les maires du parti EELV sont sur une pente très glissante vis-à-vis de l’islamisme radical». Lundi, les islamo-gauchistes de Strasbourg ont  voté l’adoption d’une subvention à la construction d’une mosquée aux mains d’une association pro-Erdogan.

La loi de séparation des Eglises et de l’Etat n’étant pas applicable à l’Alsace-Moselle, en vertu du Concordat, la ville de Strasbourg a toujours aidé tous les cultes. Le projet de construction de cette mosquée remonte d’ailleurs à une dizaine d’années, bien avant que les Verts soient aux commandes, mais alors que le socialiste Roland Ries avait levé les réticences de Fabienne Keller«Depuis [ma prise de fonction], en juillet, et jusqu’au tweet publié le 23 mars par le ministre de l’Intérieur, l’Etat n’a formulé aucune alerte sur ce projet ni sur l’association qui le porte», s’est défendue Barseghian dans un courrier adressé au président de la République. La maire déplace ainsi le problème, du financement par une puissance étrangère, la Turquie d’Erdogan dont les ambitions islamiques hégémoniques ne sont plus un mystère pour personne, sur les sujets pourtant résolus de l’existence de l’islam en Alsace et de la nouvelle et grande mosquée de Strasbourg, la plus vaste d’Europe, avec dôme et quatre hauts minarets.

Mais loin de calmer le jeu dans cette affaire, Macron a soutenu jeudi Gérald Darmanin en dénonçant des «collectivités peut-être un peu trop complaisantes»…

Paranoïa des Verts islamo-gauchistes

Eva Joly et Julien Bayou

Pour Julien Bayou, le secrétaire national des Verts, ces attaques s’inscrivent dans une stratégie offensive du gouvernement vis-à-vis des siens. Cette-fois, pour lui, l’exécutif est allé trop loin. Il promet de déposer une plainte pour diffamation.

«Le gouvernement, et en particulier Gérald Darmanin, trouve Marine Le Pen trop molle, mais il n’a jamais de mots assez durs quand il s’agit des écologistes. On a le sentiment qu’on dérange ou qu’on inquiète.»—  Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts

ENTRETIEN

Gérald Darmanin a accusé Jeanne Barseghian, la maire écolo de Strasbourg, de «financer une ingérence étrangère sur le sol» français. Une énième attaque. Ça vous étonne encore ?

Fut un temps où j’expliquai qu’être désigné, insulté, moqué, c’était la preuve qu’on est l’alternative. On dit que les écolos ne s’intéressent qu’à la nature ? Ok. Je tire de la fierté de ces moqueries. Quand Gérald Darmanin, alors que les forces de l’ordre sont épuisées, prend toute une semaine pour s’intéresser aux cantines lyonnaises, on peut encaisser. Il me fait penser à une phrase de Victor Hugo : «Il y a des gens qui observent les règles de l’honneur, comme on observe les étoiles, de très loin.» Il s’illustre par une bassesse sans cesse renouvelée.

Là, il est allé trop loin. Je ne peux pas tolérer qu’on nous pousse en dehors du cadre républicain. Je fais le distinguo entre les attaques qui relèvent du débat politique et les accusations dangereuses qui nous diabolisent. Jeanne Barseghian a déjà reçu des menaces de mort. C’est une mise en danger. Qu’on soit des adversaires, évidemment. Mais on ne peut pas distiller des messages comme ça qui affaiblissent notre pacte républicain.

Comment y répondez-vous ?

Quand on vous traite d’islamistes, vous ne pouvez pas vous défendre car, quand vous vous défendez, vous donnez l’impression que vous avez quelque chose à vous reprocher. Ça annihile toute capacité de débat démocratique. Donc là, comme quand Anne Hidalgo nous a attaqués sur notre rapport à la laïcité, je sors de ma réserve. Il ne s’agit pas de passer son temps à répondre, mais quand les excès sont aussi lourds, il faut sanctionner les abus. C’est la raison pour laquelle on va attaquer Marlène Schiappa et Gérald Darmanin en diffamation.

Les écolos sont-ils devenus une cible ?

Oui on constate que le gouvernement, et en particulier Gérald Darmanin, trouve Marine Le Pen trop molle, mais qu’il n’a jamais de mots assez durs quand il s’agit des écologistes. On a le sentiment qu’on dérange ou qu’on inquiète. Chaque semaine il y a une nouvelle polémique destinée à nous salir. C’est une petite musique qui s’installe. A chaque fois, il s’agit de tentatives de diversion de la part du gouvernement. Au lieu d’assumer le fiasco de la gestion de la crise sanitaire, ils sortent une polémique de leur chapeau.

D’autant plus qu’il y a une grande hypocrisie. Ils nous reprochent leurs propres turpitudes. Si des gens ont un problème avec l’islam radical, ce sont ceux qui piétinent les droits humains en recevant des dignitaires wahhabistes. Je pense à Bruno Le Maire qui reçoit des dignitaires du Qatar, un Etat soupçonné de financer le terrorisme. Les atteintes à la laïcité dans les autres camps, on peut en dérouler.

D’une certaine façon, ces attaques vous installent comme une alternative crédible.

Je prends le gain, ça vaut tous les sondages. Il y a trois projets sur la table : un passé fantasmé, incarné par le RN, le présent agitationnel que propose Macron, qui ne sait pas où il va, et le projet d’avenir, l’écologie politique. Plus on avance, plus ces projets se délimitent. Aujourd’hui, la macronie commence à comprendre qu’ils ne sont plus des remparts face au RN et que nous nous avons travaillé à constituer cette alternative, donc on est ciblés comme les adversaires.

Mais ces polémiques risquent aussi de vous fragiliser

Il ne faut pas confondre le bruit et l’impact, surtout quand ce bruit se construit sur des mensonges. Qu’est-ce qu’on n’a pas entendu sur le sapin et le tour de France. Si ça avait un impact, on n’aurait pas eu de bons résultats aux sénatoriales, qui nous ont permis de constituer un groupe au Sénat. Même chose lors des dernières législatives partielles : ce sont des signaux faibles, mais on a systématiquement éclipsé LREM.

Interrogée sur le financement de la mosquée de Strasbourg, Anne Hidalgo, dont vous rappeliez les attaques sur votre présumée «ambiguïté» sur la laïcité, a répondu qu’elle «ne l’aurait pas fait».

C’est de l’incompétence. Elle n’est pas maire de Strasbourg, sinon elle saurait que le Concordat impose de financer les trois religions concordataires [catholicisme, protestantisme luthérien et réformé, judaïsme, ndlr] et le droit local l’islam depuis la fin du siècle dernier (1). Ce n’est pas de notre fait si à Strasbourg, la mairie doit financer les cultes. Et je rappelle que Jeanne Barseghian a hérité de ce projet initié par l’ancien maire de Strasbourg, socialiste passé LREM, et que la première pierre a été posée par lui en présence du préfet représentant l’Etat.

(1) L’islam n’étant pas un culte statutaire reconnu en Alsace-Moselle, il n’y a ni d’obligation ni d’interdiction pour les pouvoirs publics de le financer. Mais en 1999, l’enseignant Roland Ries faisant fonction de maire depuis la nomination de Catherine Trautmann à la Culture au gouvernement Jospin, la municipalité de Strasbourg a pris une délibération par laquelle elle s’engageait alors à financer 10 % du coût de construction de tous les lieux de culte.

Espagne: les touristes français choquent

La présence de nombreux touristes, notamment des Français, exaspère les Espagnols qui pointent l’incohérence de la situation avec les restrictions de déplacement imposées localement. Les Franciliens ne sont pas autorisés à faire plus de 30 kilomètres autour de chez eux, mais peuvent prendre un vol pour l’Espagne…

“Ça n’a pas de sens de nous demander de faire des efforts et en même temps de transformer le pays en bistrot de l’Europe!“. Cette critique du député d’opposition de la région de Madrid, Íñigo Errejón, décrit bien l’incompréhension et la désapprobation de nombreux Madrilènes et Espagnols face à la présence de nombreux touristes dans les rues de la capitale, mais aussi à Barcelone, ces derniers jours.

Une colère également résumée par le célèbre chef basque, Karlos Arguiñano, dès le weekend dernier lors de son émission de cuisine sur Antena 3. “Vous pouvez m’expliquer pourquoi nous n’avons pas le droit d’aller saluer nos grands-parents, mais que les Français viennent chez nous se pinter comme des ours?”

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1375749143541473282&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fen-espagne-les-images-de-touristes-francais-venus-se-saouler-ne-passent-pas_fr_605f011dc5b65d1c2815d4e9&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

L’ambiance hier soir (vendredi 26 mars) dans la rue Espoz y Mina, dans le centre de Madrid, où des dizaines de touristes, pour la plupart français, faisaient encore la fête après le couvre-feu, partagé par le quotidien espagnol El Pais, le 27 mars 2021.

Déjà première destination touristique des Français, l’Espagne a renforcé son pouvoir d’attraction en écartant, dès janvier et en plein rebond épidémique, tout nouveau reconfinement en raison “des dommages économiques, sociaux et mentaux” qu’il pourrait engendrer. Les bars et les restaurants sont ouverts jusqu’à au couvre-feu fixé à 23h dans plusieurs grandes villes, ainsi que les musées et les théâtres.

Les touristes étrangers ont ainsi transformé Madrid en refuge pour fêtards irresponsables mais également irrespectueux de leurs hôtes, cela alors que, paradoxalement, les déplacements sont désormais interdits entre les 17 régions espagnoles – sauf vers les Iles Canaries (lieu de transit de clandestins venus dAfrique) ou cas de force majeure – jusqu’au 9 avril pour éviter un rebond des contaminations à l’occasion de la Semaine Sainte, véritable institution dans le pays et la Chrétienté. “On a quitté la France pour venir à Madrid et c’est surréaliste de boire une bière en terrasse, quand je pense qu’on est confinés à Paris … c’est magique!”, délirait vendredi un étudiant, crétin de 22 ans, arrivé deux heures plus tôt à l’aéroport de la capitale.

Les gauches et la presse populistes se décrédibilisent dans leur compassion politicienne pour les étudiants

Des hordes de touristes, en plus des migrants illégaux

https://twitter.com/gabrielrufian/status/1374663872611762176?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1374663872611762176%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Flepetitjournal.com%2Fmadrid%2Fcommunaute%2Fdes-hordes-de-francais-venus-salcooliser-madrid-vraiment-301535

Nombre d’Espagnols s’irritent, parfois railleurs sur les réseaux sociaux, dénonçant un débarquement intempestif de touristes indécents, le plus souvent venus pour se bourrer ka gueule, au point que le hashtag #turistasfranceses se partagent de plus en plus sur Twitter pour diffuser les images de touristes “venus se saouler” ou chanter la Marseillaise sans respecter les gestes barrière et les restrictions de regroupement en extérieur imposées par le gouvernement.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1375746841044746244&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fen-espagne-les-images-de-touristes-francais-venus-se-saouler-ne-passent-pas_fr_605f011dc5b65d1c2815d4e9&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

“Des touristes français enthousiastes à l’idée d’aller au théâtre de Madrid.”

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1375741241451806724&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fen-espagne-les-images-de-touristes-francais-venus-se-saouler-ne-passent-pas_fr_605f011dc5b65d1c2815d4e9&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

“Des touristes français, admirant les peintures de Rubens dans le Prado.
Merci d’être venu.”

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-3&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1375734257797234689&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fen-espagne-les-images-de-touristes-francais-venus-se-saouler-ne-passent-pas_fr_605f011dc5b65d1c2815d4e9&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

“Ici un groupe de tourisme culturel français recréant ‘La Liberté guidant le peuple’ d’Eugène Delacroix dans les rues de Madrid.”

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-4&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1374726437593362435&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fen-espagne-les-images-de-touristes-francais-venus-se-saouler-ne-passent-pas_fr_605f011dc5b65d1c2815d4e9&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

“Deux touristes français épuisés de fatigue, visitant 25 musées à Madrid en une journée.”

Un enjeu devenu politique à Madrid

Face à ce contraste entre Espagnols contraints et touristes débridés mettant en danger la vie des plus responsables, plusieurs personnalités politiques se sont fait entendre. Le député d’opposition, Íñigo Errejón, a notamment dénoncé une situation “absolument incompréhensible” où un Espagnol ne peut pas “aller voir son grand-père à Santander”, mais “un Allemand de Düsseldorf, lui, peut se rendre à Majorque”. 

“La présidente de la communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso doit arrêter de poser le tapis rouge aux hordes de Français qui viennent se saouler”, a quant à elle demandé Mónica García, candidate aux élections régionales du 4 mai prochain dans la communauté de Madrid, parlant d’un “tourisme d’ivresse”. “On demande aux Madrilènes d’être responsables, on ne peut pas aller voir notre famille mais, dans les appartements d’à côté, se tiennent des fêtes illégales”, a-t-elle dénoncé.

Ces soirées organisées dans des appartements de touristme, loués sur des plateformes type Airbnb et où se rendent parfois plusieurs dizaines de personnes sans respect des gestes barrières, sont celles qui attirent tous les regards. Le maire de Madrid, José Luis Martinez-Almeida, a beau défendre ces étrangers venus non pour “boire”, mais “pour nos théâtres, nos cinémas, notre opéra, profiter de la culture”, les Madrilènes vivent très mal tant de mépris.

Un test PCR négatif exigé à la frontière à partir de mardi

L’un des porte-paroles de la Commission européenne, Christian Wigand, a pour sa pzrt demandé à Madrid plus de “cohérence” dans ses mesures de restriction. “Ce que les touristes ont le droit de faire, les Espagnols doivent pouvoir le faire aussi”, a-t-il expliqué.

L’ambassade de France en Espagne a d’abord temporisé, avant d’annoncer, ce samedi 27 mars, que des tests PCR négatifs de moins de 72 heures seront désormais demandés aux voyageurs arrivant par la route depuis la France, à compter de mardi prochain. C’est la première fois qu’une telle exigence est imposée à ceux qui franchissent la frontière terrestre entre les deux pays. Jusqu’à présent, cela n’avait été exigé que pour des arrivées par les airs.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-5&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1375736675553439745&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Fen-espagne-les-images-de-touristes-francais-venus-se-saouler-ne-passent-pas_fr_605f011dc5b65d1c2815d4e9&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

Seules les personnes travaillant dans le transport routier et les travailleurs transfontaliers seront exemptés, ainsi que les personnes qui vivent dans la zone frontalière tant qu’elles restent dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur domicile.

Après une chute spectaculaire des cas de contamination et du taux d’incidence depuis le début du mois de février, l’Espagne voit la tendance s’arrêter et ses taux repartir à la hausse ces dernières heures avec 7.586 nouveaux cas en 24 heures vendredi.

https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?zoomToSelection=true&time=40..425&pickerSort=desc&pickerMetric=total_cases&hideControls=true&Metric=Confirmed+cases&Interval=7-day+rolling+average&Relative+to+Population=false&Align+outbreaks=false&country=~ESP

Aux Baléares, où les touristes majoritairement allemands et anglais sont attendus ces jours-ci notamment à Majorque, l’inquiétude monte également poussant l’un de ses hauts fonctionnaires, à demander au pouvoir central l’interdiction des visiteurs pendant les vacances de Pâques en raison des craintes d’un pic d’infection à Covid.

Protocole sanitaire dans les écoles : changements dans le weekend

Quelques mesures superficielles pour ne pas fermer les écoles

Face à l’aggravation de l’épidémie de Covid-19 en France, et en particulier dans les établissements scolaires, le gouvernement a pris le risque de ne pas fermer, mais d’ajouter de nouvelles  contraintes pour tenter de limiter la circulation du virus, donnant l’illusion de protéger les enfants.

Après Olivier Véran jeudi, Jean-Michel Blanquer l’a rappelé vendredi: le gouvernement ne souhaite pas fermer les établissements scolaires, car l’école est « fondamentale » pour la France. Et la vie?

Pour toute riposte au coronavirus qui se développe et se répand un peu partout sur le territoire. Il s’intensifie également dans le milieu éducatif. A la date de jeudi à 13 heures, 148 établissements, dont 116 écoles, 22 collèges et 10 lycées, sont fermés, auxquels s’ajoutent 3.256 classes dans des structures laissées ouvertes.

L’exécutif a donc décidé de resserrer encore le protocole sanitaire dans les écoles. Les nouvelles mesures applicables lundi sont-elles de nature à protéger les enfants?

· Fermeture d’une classe dès le 1er cas positif

Dans les 16 et désormais 19 départements concernés par des mesures de restrictions renforcées, chaque classe sera désormais fermée au premier cas de contamination. Avant, il fallait que trois cas positifs du variant historique ou du variant britannique soient identifiés pour décider d’une fermeture. Cette mesure s’applique à tous les niveaux scolaires, de la maternelle au lycée.

Les classes fermées le seront pour « une durée de deux à trois semaines » et les parents pourront demander à bénéficier d’arrêt de travail pour garder leurs enfants, a précisé Jean-Michel Blanquer, vendredi, lors d’une conférence de presse.

« Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours pour ceux qui sont concernés », a ajouté le ministre de l’Education nationale.

· Un recrutement renforcé de professeurs remplaçants

Reconnaissant une « tension dans certains territoires », Jean-Michel Blanquer a également annoncé vendredi un renforcement dans « les moyens de remplacement » des enseignants. « Les rectorats concernés pourront recruter davantage », a-t-il affirmé.

Il s’agit d’une mesure importante car lorsqu’un professeur n’est pas remplacé, les élèves ne rentrent pas chez eux, mais sont dispersés dans plusieurs classes. Cela a pour effet de les surcharger.

Guislaine David, secrétaire générale et porte-parole du syndicat Snuipp-FSU, a cependant observé, sur BFMTV, qu’il est « difficile de recruter » et a affirmé que les remplaçants « ne seront pas dans les écoles lundi ».Play Video

· Fermeture des cantines au cas par cas

Les cantines pourront être fermées dans les écoles, notamment dans les départements les plus touchés par le virus, mais au cas par cas et « en dernier ressort ».

« Il sera loisible aux collectivités locales, en concertation avec l’Education nationale, de le faire. Nous n’incitons pas à ce que ce soit le cas. C’est une mesure qui doit être prise en dernier ressort quand on pense qu’elle est indispensable au regard des circonstances locales », a expliqué Jean-Michel Blanquer.

En plus de ces mesures décidées pour limiter la circulation du virus, le gouvernement mise également sur la vaccination des professeurs. Elle devrait commencer à se déployer d’ici la fin du mois d’avril.

Les enseignants seront-ils plus responsables que les infirmières, lesquelles font de la résistance? Lien PaSiDupes

Restrictions sanitaires: la gauche ne serait pas réfractaire

Les manifestations contre les mesures sanitaires adoptent en France une format trompeur

Difficile d’affirmer que les actes anti-républicains contre les restrictions sanitaires sont imputables à l’extrême droite

Alors que les mouvements ouvertement contre les mesures sanitaires rassemblent des milliers de manifestants ailleurs en Europe, ils n’en mobilisent que quelques centaines en France. L’hexagone n’est pas une exception : le mouvement y est seulement plus sournois, adoptant des formes détournées, inspirées de la taqîya coranique, pratique de précaution consistant à dissimuler ou à nier sa foi ou son idéologie, pour éviter la persécution ou les interpellations. Retrouvant les islamo-gauchistes sur le terrain de la subversion, les libertaires français ont organisé des fêtes sauvages, festivals conviviaux et marches pacifiques en réaction contre toute contrainte étatique, dont les restrictions sanitaires.

Ainsi les anti-vaccins ne font-ils pas campagne contre les sérums, mais dénoncent plutôt la technostructure «médico-administrative», et aussi  les « enfermistes » et autres « claquemuristes », ainsi que les risques psychologiques et de retard scolaire, qui pourraient tous être plus dangereux que les dégâts directement provoqués par la Covid.

Les manifestations contre les restrictions sanitaires ne réunissent, en France, que quelques centaines de personnes, comme ici en janvier, à Paris, lors d'un rassemblement organisé par Florian Philippot.

Les manifestations contre les restrictions sanitaires ne réunissent en France que quelques centaines de personnes, comme en janvier à Paris, lors d’un rassemblement organisé par Florian Philippot. Ils ont défilé par milliers, aucun ne portant de masque.

Explication d’un sachant, directeur de recherche au… CNRS, spécialiste des mouvements sociaux, Albert Ogien: « La première source de mobilisation – on l’a vu aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie –, c’est la propagande de l’extrême droite et de ses partis, qui utilisent la Covid-19 et les mesures sanitaires pour attiser la contestation contre les gouvernements. »

Tel rassemblement contre les mesures sanitaires a réuni, samedi, entre 15.000 et 20.000 personnes dans la ville de Cassel en Allemagne où les Verts sont omniprésents. Le même jour, en Europe, des manifestations similaires étaient organisées en Angleterre, aux Pays-Bas, en Suisse, en Bulgarie ou encore en Autriche. En France, le mouvement n’a pas pris, ou très peu. Il prend simplement des formes plus trompeuses. Et favorisant les interprétations politiciennes.

Le sociologue Albert Ogien, directeur de recherche au… CNRS, enseignant à… l’EHESS et à l’Université Paris VIII (Sorbonne-Censier), qui est de mèche avec l’UNEF féministe et racisée anti-Blanc, n’hésite pas à accuser : « La première source de mobilisation – on l’a vu aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie –, c’est la propagande de l’extrême droite et de ses partis [lesquels?], qui utilisent la Covid-19 et les mesures sanitaires pour attiser la contestation contre les gouvernements. » Fake news Désinformation? On ne demandera son avis ni à Libération, ni à Radio France!

En France, le grand rassemblement d’Annecy qui a rassemblé 1.000 personnes a été « plus festif que militant », selon la presse baladée par la gauche.« Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de grands rassemblements qu’il n’y a pas de contestation », alerte toutefois Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion à la Fondation Jean Jaurès, socialiste, et auteur de « A qui se fier ? ». Pour tout dire, il est chercheur en science politique au laboratoire PACTE, une « unité mixte » (sic) de Sciences Po Grenoble, si vous voyez le genre, au regard de l’affaire des professeurs islamophobes.

« Contrairement à ce qu’on voit à l’étranger, les réseaux [anti-masque et antivaccin] sont d’extrême droite en France. Dans la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen pour le pouvoir, on ne peut pas montrer des images qui feraient peur, » affirme l’islamophobe. Il met toutefois un bémol à la généralisation. Albert Ogien nuance: « Seul l’ancien lieutenant de Marine Le Pen, Florian Philippot, patron des Patriotes, organise « des manifestations » [sont-elles annoncées/relayées par la presse « pluraliste »?] rassemblant quelques centaines de personnes. »

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=le_parisien&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1373321938731466755&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fpolitique%2Fcovid-19-pourquoi-les-manifestations-contre-les-mesures-sanitaires-ne-prennent-pas-en-france-25-03-2021-JOFII2KIWFH4XD2W5VP66SQSWQ.php&siteScreenName=le_parisien&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

La stratégie des gauches est plus insidieuse

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les gauches ne remetteraient donc pas en cause les mesures sanitaires qu’ils jugent pourtant ‘liberticides’ ?

En février dernier   »En Commun », le mouvement qui veut représenter l’aile gauche de la majorité, a écrit au Premier ministre pour lui demander de mettre un terme à ce qu’il juge être une exception dangereuse pour les institutions. Vingt élus, dont dix députés – et notamment Hugues Renson, le vice-président de l’Assemblée nationale – l’ont signé. Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, et vice-présidente d’En commun, ne figure pas, en revanche, parmi les signataires. « Nous ne pouvons ni ne voulons nous habituer à voir les Français vivre dans un état d’exception permanent, et, ce faisant, accepter – pour des motifs toujours réels mais de plus en plus nombreux – la restriction de leurs libertés », écrivent-ils dans leur lettre.

« Les manifestations ont souvent lieu à gauche, mais la gauche a du mal à se positionner sur ce sujet », raconte l’impatient Antoine Bristielle, un ‘hamoniste’. En France, « contre les mesures sanitaires, on est davantage dans une contestation individuelle que collective : on ne va pas porter son masque, on va le retirer quand on va entrer dans un magasin… observe le chercheur. Il n’y a pas cette idée de Rassemblons-nous. »

Antoine Bristielle s’était intéressé de près, l’été dernier, au profil des anti-masques. Ce sont souvent des artisans (16 %, alors qu’ils représentent 7 % de l’ensemble de la population) et des CSP + (36 %  des catégories socio-professionnelles les plus favorisées, contre 18 %), plutôt âgés (autour de 50 ans, issus de soixante-huitards) et majoritairement des femmes (63 %).

Autre observation : on y trouve des militants situés aux marges extrêmes de l’échiquier politique, à l’extrême gauche comme à l’extrême droite, sans passer par le centre. Les anti-masques, en France, représentent une sociologie de personnes qui manifestent différemment. La déconnexion entre ceux qui peuvent être virulents sur les réseaux sociaux et ceux qui manifestent est apparente.

Les stratégies sont diverses mais convergentes

Apéros de rue prosélytes

Alors qu’en décembre 2020, la situation sanitaire était préoccupante, mais des vidéos et des photos sur les réseaux sociaux – vecteurs essentiels des libertaires – montrèrent des activistes affichant leur contestation par des «apéros de rue». Les images interloquèrent à quelques jours des regroupements familiaux de Noël. Plus politiquement, elles incitaient à transgresser les règles.

Propriétaires rebelles de restaurants clandestins

Début février, 1,9 million de contrôles sur le respect du couvre-feu avaient été effectués depuis la mi-décembre, pour 177.000 amendes

En février 2021, les contrôles se multiplièrqent pour veiller au respect du couvre-feu ou des fermetures de certains commerces comme les bars et les restaurants. Quelques restaurants, dont les adresses s’échangent sous le manteau, continuèrent de faire de la résistance en servant des clients triés sur le volet. Mais le coup est risqué : début février 2021, ils étaient 559 à avoir reçu un avertissement par la police nationale depuis le 15 janvier, et la récidive les auraient privés d’aides d’Etat pour affronter la crise.

Occupations de lieux

Théâtre national subventionné, l’Odéon est un lieu traditionnel de la contestation gauchiste. Les spectacles y ont été bloqué pendant un mois en mai 68, ainsi qu’en 1992 et 2016 pour protester contre une réforme du régime des intermittents. Aujourd’hui, paradoxalement, la CGT mène la rebellion du milieu dit culturel avec l’occupation de ce théâtre du Quartier latin par des intermittents assistés, depuis le 4 mars.

Tout aussi paradoxalement, un rassemblement de la CGT, autorisé ce jour, a lieu, au mépris des régles des 6 appliquée aux groupes ou de la distanciation physique.

Sur BFM TV, une journaliste désigne la chienlit gauchiste comme étant des « mélomanes »… Pourtant, si le rassemblement est autorisé, tout concert est originellement interdit. A 14h30, la chaîne putassière montre pourtant qu’il a bel et bien lieu… Elle indiquera ensuite que, face au défi de l’extrême gauche, l’autorisation aurait été arrachée… Les musiciens de l’Opéra national de Paris, syndiqués à la CGT, ont ainsi mis en danger la santé de leurs proches et les services hospitaliers déjà actuellement saturés (à 124%) en Ile-de-France. Combien d’interpellations, de rebellions violentes et de rappels à la loi? A suivre…

Evénements « culturels » sauvages

La presse populiste relaie festivals et concerts sauvages en les justifiant par la nécessité de soutenir le mental de la jeunesse, plutôt que de risquer l’impopularité en travaillant sur leur résilience. Pourtant bénéficiaires d’aides d’Etat, les organes de presse institutionnelle faillent à leur mission de salut public

Lien PaSiDupes 1 : rave party en Essonne

Lien PaSiDupes 2 : free party de Zadistes

Lien PaSiDupes 3 : manifestation de soutien aux fêtards en contravention avec la réglementation pour les autres

Carnaval de Marseille

Lien PaSiDupes 1

Lien PaSiDupes 2

Au final, on voit bien, sauf dans la presse irresponsable, que les actions libertaires de la gauche, y compris à LREM, sont diverses et que leur originalité en Europe est de mobiliser, outre des collectifs subversifs, un nombre grandissant de secteurs économiques : restauration, spectacle, université, commerçants « non-essentiels », etc.

Marseille: la mairie attire les mineurs isolés clandestins et accuse d’abandon le département

La malveillance des gauches est ‘no limit’

Des mineurs non accompagnés sont instrumentalisés par des gauches sans honneur qui ont posé leurs tentes devant la mairie de la ville, le 2 mars, pour dénoncer la défaillance du Conseil départemental et de sa présidente, Martine Vassal: logique ?

Parce que la prise en charge des migrants illégaux relève des compétences du Conseil départemental, les gauchistes de la Mairie appellent les migrants à venir à Marseille pour accuser la majorité LR au département de ne pas s’occuper des mineurs non accompagnés. Le ‘Printemps marseillais’ qui squatte l’Hôtel de Ville, suite à un tour de passe-passe entre Rubirola et Payan, a fait le recensement de plus de 160 jeunes exilés migrants illégaux qui dorment à la rue dans Marseille. Ils peuvent compter sur l’aide des associations subventionnées qui, avec eux, tiennent un moyen de contestation et de pression politiques.

Tombant dans le panneau, la Défenseuse des droits, Claire Hédon, sort les chiffres des associations et collectifs qui font leur miel de la misère humaine quand, à l’instar des passeurs mercantiles, ils ne l’entretiennent pas. «Le département des Bouches-du-Rhône ne respecte pas ses obligations légales de recueil provisoire d’urgence et porte ainsi atteinte aux droits fondamentaux des mineurs non accompagnés et à leur intérêt supérieur,» accusent les gauchistes. A Marseille, plus de 160 mineurs non accompagnés (MNA) vivraient actuellement dans la rue. Avec des délais d’attente de mise à l’abri record dans les Bouches-du-Rhône : environ quatre à cinq mois, plus qu’ailleurs en France, où il faut en général attendre quelques semaines. «Un délai qui en décourage au moins la moitié», explique Isabelle Audureau, membre active de l’association Soutien à 59 Saint-Just, du nom d’un squat marseillais qui hébergeait plusieurs centaines d’exilés jusqu’à ce qu’un incendie le ravage, en juin 2020. Au mieux, ces mineurs – dont la minorité n’est pas démontrée – découragés partent dans un autre département, au pire ils se répandent dans la nature.

Emanation du Collectif 59 St Just, cette association soutenue par Ramina (Réseau d’Accueil des MInots Non Accompagnés  présent à Marseille depuis 2019), Médecins Sans Frontières (pourtant en lutte contre les maladies infectieuses) et CIMADE de surcroît subventionnées, est censée « oeuvrer », exclusivement et sans parti-pris politique, ni instrumentalisation malsaine, au « soutien aux mineurs.es non accompagné.es et jeunes majeurs-es [sic], et personnes en situations de migration. »

Le squat du 59 Saint-Just, c’est L’Arche

Les communautés de L’Arche sont originellement des associations qui accueillent des adultes porteurs d’un handicap. A L’Arche

Lundi 8 juin 2020, entre 100 et 150 migrants, dont des familles avec enfants, avaient été évacués  dans la précipitation du squat St-Just à L’Arche de Marseille, où un incendie s’était déclaré au petit matin. Ouverts depuis fin 2018, ces lieux de vie étaient sous le coup d’une procédure d’expulsion.

« C’est très brutal, ça ne devait pas se passer comme ça. » Bénévoles et habitants du squat St-Just à Marseille sont sous le choc. « Le feu a pris au rez-de-chaussée au fond du couloir dans la pièce que l’on appelle ‘la chapelle’ (immeuble appartenant au diocèse). Cette pièce servait au stockage de vêtements, chaussures, outils ou encore linge de maison et n’a jamais était habitée. Il y avait beaucoup de fumée, heureusement, personne n’est blessé », explique à InfoMigrants une bénévole du Collectif 59 St-Just, qui aide au fonctionnement du lieu depuis son ouverture en décembre 2018.

Depuis plusieurs semaines, le squat Saint-Just, bâtiment diocésain occupé depuis décembre 2018, fait l’objet d’un intense combat juridique, pas seulement pour la question de son expulsion potentielle – toujours en suspens devant le tribunal d’instance – mais aussi quant à son statut en tant que lieu d’accueil pour les mineurs. Cette bataille là se joue au tribunal administratif, qui a eu à se pencher sur le sujet plusieurs fois, et jusqu’au conseil d’Etat.

A son lancement, le squat s’était fixé pour mission de mettre à l’abri les migrants mineurs isolés et les familles avec enfants. Pour ce qui est des premiers, il est très fréquent que les tribunaux administratifs aient à statuer sur leur situation en urgence, c’est-à-dire sous la forme d’un référé. Et le Conseil départemental est régulièrement condamné à des amendes pour ne pas parvenir à les prendre en charge comme il le devrait, c’est-à-dire avec un logement adapté, un suivi social et médical, ainsi qu’une scolarisation. La collectivité fait valoir qu’elle est dans l’incapacité de faire face à la hausse des arrivées de jeunes migrants que Michèle Rubirola (EELV): en août 2020, avant que la féministe ne s’efface devant le « mâle blanc » Benoît Payan, la maire fantoche de transition souhaita que sa cité « ville d’accueil et solidaire » ouvre son port. L’ouverture de plusieurs centaines de places d’hébergement sont alors annoncées. Mais, au cours de l’été, un argument nouveau s’est glissé dans l’argumentaire des juristes du département, qui a fait mouche.

Le collectif opposa un mineur isolé hébergé à Saint-Just au Conseil départemental et bénéficiant d’une ordonnance de placement provisoire. Son avocat a eu la surprise de lire dans les conclusions écrites de la partie adverse que son client disposait “d’une solution d’hébergement” et ne pouvait “être regardé comme étant dans une situation d’urgence”. Les juristes du département faisaient ainsi l’éloge de ce lieu, situé sous leurs fenêtres et avec qui ils ferraillent depuis des mois. “L’établissement de Saint-Just n’est pas le plus adapté [mais] celui-ci bénéficie d’un accueil raisonnable, avec nourriture, vêtements et d’un accompagnement éducatif par des bénévoles. Qui plus est, cette prise en charge ne fait aucunement obstacle à l’accompagnement proposé par les services du département”. Ainsi, pour la collectivité, la demande de mise à l’abri en urgence auprès du tribunal n’était pas justifiée, puisque le jeune en question bénéficiait d’un toit, fût-il un squat.

Une vision approuvée sans surprise par le Conseil d’Etat

Même si l’éloge fait à Saint-Just sonne comme une reconnaissance des épreuves traversées par les habitants et du travail effectué par les solidaires, nous sommes un squat, a commenté le collectif 59 Saint-Just, responsable du lieu, sur les réseaux sociaux début septembre. Et, à cause de leur irresponsabilité, le squat offre un accueil toujours plus compliqué car saturé”. Et d’ironiser : “Où est notre subvention de fonctionnement 2019 pour l’établissement Saint-Just accueillant des mineurs ?” Parmi les problèmes pointés par le collectif, la cohabitation entre mineurs isolés et majeurs dans le squat, comme au cours de leur traversées de l’Afrique et de la Méditerranée, contrairement à ce qui est autorisé en foyer adapté.

Mais le tribunal administratif a été sensible à la bonne volonté du département et a rejeté cette demande de mise à l’abri en urgence, le 3 septembre.

Le cas a alors été porté au Conseil d’Etat, compétent pour juger les procédures d’appel pour les référés. Lequel a conclu de la même façon, estimant que, logé au squat, le mineur en question n’était pas en situation d’urgence :

“Il ne résulte (…) pas davantage que les conditions de cet hébergement mettraient en danger sa santé, sa sécurité ou sa moralité, notamment du fait d’une vulnérabilité particulière. (…) Dans ces conditions, et alors même que le département ne serait pas à l’origine des mesures dont l’intéressé bénéficie, l’absence de prise en charge adaptée de M. X par le département des Bouches-du-Rhône n’apparaît pas (…) entraîner de conséquences graves pour l’intéressé. Si le département ne saurait pour autant s’en satisfaire et s’il lui incombe ainsi, non seulement de prendre les mesures, (…) la situation ne caractérise toutefois pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale.”

Une nouvelle audience

Cette décision de justice crée ainsi une jurisprudence favorable au Conseil départemental. Malgré tout, des avocats racisés ont décidé de repartir à la charge, en présentant six nouveaux cas devant le tribunal administratif de Marseille. Une audience y a eu lieu pour déterminer si le squat Saint-Just constituait une mise à l’abri convenable. Les avocates militantes des six mineurs, Me Laurie Quinson (droit des étrangers) et Me Marlène Youchenko (droit des étrangers) – ils sont une soixantaine à Marseille – y ont prétendu que, malgré le travail des bénévoles, l’état du squat va en se dégradant, notamment depuis son affectation aux migrants. Après une première audience quelques jours plus tôt, la présidente du tribunal avait convoqué de nouveau les parties, après avoir reçu des photographies de l’état actuel du squat transmises par les avocats des mineurs.

“Le département ne conteste pas que c’est un refuge, on est bien conscient que ce n’est pas une situation acceptable, a répondu une représentante du département. Ce n’est pas une situation où l’on aimerait voir nos enfants. Mais ces éléments sont connus, la situation était déjà insatisfaisante par le passé.” Une affirmation qui a fait hausser les sourcils de la présidente. “Non, les dernières photos produites n’ont rien à voir avec celles que nous avions pu voir précédemment, a-t-elle objecté.

Des images que la magistrate a jugé “suffisamment déterminantes” pour écouter une seconde fois les arguments des deux parties. “A ce jour, il y a des matelas partout, Saint-Just est en surpopulation car l’accueil est inconditionnel, a expliqué Me Youchenko, en montrant des extraits vidéos à l’audience. Il y a de la promiscuité, on ne peut pas faire plus serré au niveau des matelas.”

« La situation n’est pas du tout la même. Les pièces donnaient l’impression d’un lieu d’hébergement, pas de grand luxe, mais correct”, commente-t-elle, feignant d’ignorer que les handicapés, et, avant eux, les religieux, étaient plus respectueux des lieux.