L’élitisme social est maquillé en élitisme républicain

Quand l’élitisme était la source de tous nos maux

logo Onservatoire

L’élitisme du système scolaire français favorise les enfants de diplômés [ce qui contredit les considérations sur l’acquis et l’environnement et consacre les insuffisances de notre système éducatif]. Leurs parents, de droite comme de gauche, défendent une école qui fonctionne à leur profit [bim !]. Le point de vue de Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’Education nationale honoraire, qui ne s’en tient en rien responsable à son niveau hiérarchique.

Analyse publiée le 11 mars 2019, par l’Observatoire des inégalités qui s’appuie sur un comité… scientifique composé d’économistes, tel Eric Maurin (EHESS) ou Denis Clerc, fondateur de la revue Alternatives économiques (altermondialiste), sociologues, telles la socialiste Dominique Méda (conseillère de la candidate Ségolène Royal en 2007) ou Marie Duru-Bellat, expert en inégalités sociales et sexuées à l’école, en stratification sociale et en rapport entre générations (auteur de rapport sur les collèges pour la ministre déléguée à l’Enseignement scolaire de l’époque, Ségolène Royal), philosophes, tel Patrick Savidan, membre du conseil scientifique de l’Education nationale, juristes, pédagogues, telle la communiste Monique Pinçon-Charlot, sous influence de Karl Marx et Pierre Bourdieu et soutien public de Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012 !]. Un repaire de gauchos.

De quel milieu social êtes-vous issu monsieur l’IG ?

« Notre école fonctionne plutôt bien pour 70 à 75 % des élèves, selon l’auteur. La moitié des élèves âgés de 15 ans comptent même parmi les meilleurs élèves du monde, selon les évaluations internationales Pisa [1] de l’OCDE [une autosatisfaction qui date de plus quatre ans et souligne une dégringolade à vitesse V… Lien PaSidupes]. Il faut s’en réjouir, clame JP Delahaye, mais un peu vite. Mais il faut dans le même temps observer le grand écart qui existe entre les résultats de ceux qui réussissent, le plus souvent issus des classes moyennes et favorisées [qui s’investissent dans l’école, comme de plus défavorisés qu’occulte l’auteur dans son approche imprégnée de lutte des classes], et les difficultés lourdes rencontrées aux mêmes évaluations par le quart des jeunes de la même génération, issus pour la plupart des milieux populaires [son sujet n’est pas de saluer ceux d’entre eux qui tirent leur épingle du jeu, souvent lorsqu’ils n’appartiennent pas à une famille polygame]. On le sait, la France est l’un des pays [en Occident] où l’origine sociale pèse le plus sur les destins scolaires [malgré les bourses, l’allocation de rentrée scolaire, la cantine scolaire et les filières adaptées ?]. Notre élitisme est tout sauf républicain [notre République n’est pas élitiste et ne tire pas les plus inadaptés vers le haut: elle nivelle et vers le bas], il est essentiellement un élitisme social qui ne veut pas dire son nom [Hollande a opéré une « modulation » des allocations familiales au détriment de qui, monsieur Delahaye?]. Cette injustice sociale qui est à l’œuvre au sein de l’éducation nationale ne date pas d’aujourd’hui [les aides des collectivités territoriales sont-elles une de ces injustices-là ?]. Notre système éducatif n’a jamais vraiment été programmé pour faire réussir tous les élèves [implicitement pour les faire échouer ?]. L’échec scolaire massif des enfants des milieux populaires n’est pas un accident, il est inhérent au système éducatif français qui a été conçu pour trier et pour sélectionner les meilleurs, ce qu’il fait très bien [Etes-vous sérieux ? Une essentialisation par un homme du sérail. Responsable, mais pas coupable].

Image / illustration
L’Observatoire des inégalités met en valeur les éléments issus de l’immigration:
discrimination positive pour tous ?

Certes, aujourd’hui, 44 % des sortants du système éducatif ont un diplôme de l’enseignement supérieur [dévalorisé], soit deux fois plus que la génération qui vient de prendre sa retraite. Notre pays a été transformé par le processus de développement de son système éducatif. Sans l’école, les inégalités sociales seraient bien pires [postulat: car la doxa du plus grand nombre des enseignants développe la détestation de notre histoire, du pays et de ses héritiers]. Ou, pour le dire autrement, ce n’est pas l’école qui creuse les inégalités : elle ne parvient pas à les réduire, ce qui n’est pas la même chose [et, par ses enseignements elle surajoute la haine]. Le problème, c’est que la démocratisation, bien réelle, a été différenciée et que les inégalités scolaires se sont déplacées [la faute à la pédagogie différenciée ?! Pensée magique de Louis Legrand, glorifiée par Jospin en 1991…]. Parmi les « décrocheurs », beaucoup moins nombreux aujourd’hui qu’il y a dix ans, 5 % sont des enfants de cadres, 45 % sont des enfants d’ouvriers. Certes encore, 80 % des jeunes [d’une même classe d’âge] obtiennent le baccalauréat aujourd’hui [les 20% sont enfants d’ouvriers ??]. Mais si 90 % des enfants d’enseignants et de cadres supérieurs qui entrent en 6e obtiennent un baccalauréat sept ans après, ce n’est le cas que pour 40 % des enfants d’ouvriers. Et ce n’est pas le même baccalauréat pour tous les jeunes : les enfants d’ouvriers obtiennent, pour 70 % d’entre eux, un baccalauréat professionnel ou technologique [que notre IG semble tenir en bien piètre estime et, pourtant, on parie qu’il ne prône pas la défense du latin-grec…], tandis que 75 % des enfants de cadres et d’enseignants décrochent ce diplôme dans la filière générale.

Une école qui procède par élimination [avant l’introduction du couteau à l’école]

En France, qui prétend être le pays du « vivre ensemble » [nous y voilà, mais ceux qui contribuent à l’effort de solidarité voudraient être appréciés pour leur participation, m’sieur JP Delahaye], on ne scolarise pas ensemble [Encore une de ces généralisations nauséabondes de la gauche vertueuse en aveu d’impuissance]. La partie de la population dont les enfants réussissent si bien dans une école qui procède par élimination [l’Ecole Alsacienne des enfants du ministre Pap Ndiaye élimine par le manque d’argent], et qui sont surreprésentés dans les classes préparatoires aux grandes écoles, – s’est réservé de fait la voie générale [les enfants de JP.D ont dû faire un CAP !…]. Elle valorise, dans les discours, l’apprentissage et l’enseignement professionnel, mais n’en fait pas une voie de réussite pour ses propres enfants [ils ne savent pas qu’un plombier gagne mieux qu’un professeur] : elle y oriente les enfants des milieux populaires, ce qui a l’avantage de protéger ses enfants du contact des enfants des autres [ODIEUX]. Ces inégalités dans les scolarisations ont évidemment un impact sur la suite. Une étude de l’OCDE [2] montre que 73 % des enfants de diplômés de l’enseignement supérieur en France ont à leur tour un diplôme de l’enseignement supérieur, contre seulement 17 % des enfants de non-diplômés du secondaire (la moyenne dans l’OCDE est de 21 %). En France, on échappe moins qu’ailleurs au déterminisme social [JPD a enseigné l’histoire en collège et sa mentalité lui a ouvert les portes de la haute fonction publique].

Pourquoi est-ce si difficile en France [insupportable dénigrement d’un professeur devenu IG dont l’enseignement a dû être politiquement irréprochable] de bâtir un système éducatif qui soit organisé pour que tous les enfants réussissent [bisounours de préau] et qui ne soit pas essentiellement concentré sur la sélection des meilleurs ? Pourquoi est-il si difficile dans notre pays de concevoir des modes d’évaluation qui encouragent, plutôt que de pénaliser, et qui font progresser dans les apprentissages ? Pourquoi sommes-nous le seul pays au monde à laisser les adultes concentrer le temps scolaire des enfants de l’école primaire sur seulement quatre journées de classe ? Pourquoi les décisions d’orientation sont-elles si dépendantes des origines sociales ? [3] Ces questions sont autant de problèmes à résoudre et de défis à relever pour notre pays. Y apporter des solutions nécessite davantage de partage et de fraternité et oblige à dépasser certains intérêts particuliers pour privilégier l’intérêt général, ce qui est loin d’être la tendance actuelle. Ceux dont les enfants réussissent bien aujourd’hui dans l’école telle qu’elle est n’ont pas besoin et donc pas intérêt à ce que l’école se réforme pour la réussite des autres, ce qui prive le système éducatif de mesures qui lui permettraient de mieux lutter contre les inégalités et d’œuvrer pour l’intérêt général. Prenons quelques exemples.

[Excusez, un instant, je vais ouvrir la fenêtre: ce texte est irrespirable..]

Indispensable mixité sociale [comment faisait-on avant ?]

Scolariser ensemble n’est tout simplement plus possible dans un pays qui a laissé se ghettoïser des parties entières de son territoire [choix des associations dites humanitaires qui se veulent punitives (désormais dans les beaux quartiers ou au fin fond de la ruralité) et aussi des intéressés qui se sentent plus forts ensemble] et où les catégories favorisées font tout ce qu’elles peuvent pour s’éloigner géographiquement des plus pauvres [si on est sous empruse marxiste, mais plutôt des plus différents, si on reconnaît que les différences culturelles font diverger les chemins]. Le système éducatif peut-il faire mieux quand une partie de la population semble faire sécession [on parle aujourd’hui de séparatisme et de refus de s’intéger: ne parlons plus de d’assimilation, envisageable seulement autrefois avec nos voisins chrétiens, quels qu’aient pu être nos affrontements passés] ? Car sans scolarité commune au moins pendant le temps de la scolarité obligatoire, il n’y aura pas de réduction significative du déterminisme social [vestige marxiste : qui nierait encore que l’ascenseur social fonctionne pour quiconque n’est pas gagné par une dépendance à l’Etat dispensateur de bienfaits contrariant l’esprit d’entreprise]. Or l’intérêt de la mixité sociale et scolaire pour tous les élèves n’est plus à démontrer [tandis que certains contestent désormais celui de la mixité des sexes, à l’ecole iu dzns les hôpitaux…]. Un rapport de l’OCDE a montré que « les systèmes qui répartissent plus équitablement dans les établissements d’enseignement à la fois les ressources scolaires et les élèves sont avantageux pour les élèves peu performants, sans pour autant porter préjudice aux élèves ayant un meilleur niveau » [4] [Il ne serait donc pas préjudiciable à certains de recevoir moins : c’est juste discriminant au mépris surajouté de l’équité. Le gosse de pauvre n’a pas mérité ça, mais le gosse de riches, si… et l’état providence, ce n’est pas pour lui. La gratuité scolaire, la prévention des risques maladie, vieillesse et accident du travail, uniquement pour les « défavorisés, » au détiment de ceux qui contribuent le plus à la richesse nationale]. Or le quotidien du système éducatif français est trop souvent un quotidien de ségrégation.

Ségrégation entre établissements d’abord, quand 12 % des élèves fréquentent un établissement qui accueille deux tiers d’élèves issus de milieux socialement très défavorisés (ouvriers, chômeurs ou inactifs) : ces jeunes vivent dans des établissements presque exclusivement défavorisés [5]. Ségrégation sociale et scolaire entre les classes d’un même établissement ensuite, quand il est observé qu’en 3e de collège, grâce aux options ou aux divers parcours de tri, « 45 % des collèges pratiquent une ségrégation scolaire active », au moyen par exemple de la mise en place de classes de niveau, « et 25 % des formes de séparatisme social » [6]. Ségrégation enfin, favorisée par l’État qui organisme lui-même le séparatisme social quand il finance la concurrence privée de son école publique : « [Dans le second degré, Ndlr] Les établissements privés scolarisent davantage d’élèves appartenant aux catégories sociales favorisées : surreprésentation des élèves d’origine sociale favorisée (36,7 %, contre 20,6 % dans le public), sous-représentation des élèves issus des catégories sociales défavorisées (19,4 % contre 39,4 % dans les établissements publics) » note le ministère lui-même [7]. En 2017-2018, les établissements publics comptaient 29,1 % d’élèves boursiers contre seulement 12,1 % dans les établissements privés. À ce niveau de séparatisme social, le vivre-ensemble n’est qu’un leurre, avec des jeunesses qui ne se fréquentent pas, ne se parlent pas. Comment, ensuite, l’élite qui gouverne peut-elle comprendre un peuple qu’elle n’a jamais vu de près, pas même pendant sa jeunesse ? Sortir de ce problème demandera du temps.

Il est de ce point de vue d’autant plus regrettable que les expérimentations destinées à améliorer la mixité sociale et scolaire dans les collèges, lancées en 2016, soient actuellement si peu soutenues par le ministère de l’Éducation nationale, alors même que des premières évaluations, notamment celle conduite à Paris par les sociologues Julien Genet et Youssef Souidi, ont montré que ces expérimentations peuvent permettre une progression de la mixité sociale et une baisse de l’évitement vers le privé [8].

Solidarité en direction des plus démunis

Les choix budgétaires sont historiquement peu favorables aux élèves en difficulté. Commençons par observer que si la dépense de notre pays pour l’éducation [9] augmente, sa part dans le PIB diminue. En vingt ans, de 1995 à 2015, notre pays a consacré un point de PIB en moins à son école, ce qui représente 20 milliards d’euros en moins par an, soit l’équivalent des cadeaux fiscaux offerts aux entreprises par le CICE. Certes, le budget de l’Éducation nationale est devenu le premier budget de l’État, mais il ne permet toujours pas de payer correctement les enseignants. Une enquête récente de l’OCDE montre que les enseignants du primaire, après quinze ans de carrière, sont payés 14 % de moins que leurs collègues des autres pays de l’OCDE et ceux du second degré, 20 % en moins [10]. Or, une corrélation a été clairement établie entre le niveau de rémunération des personnels et les performances des élèves [11]. En outre, les dépenses d’éducation sont mal réparties entre les cycles, avec un cycle primaire sous-doté et un secondaire qui l’est bien mieux.

Certes, il existe des politiques de discrimination positive qui permettent de donner un peu plus à ceux qui ont le plus de besoins. La Cour des Comptes a remis un rapport sur l’éducation prioritaire qui montre qu’en effet « l’éducation prioritaire mobilise des outils spécifiques qui génèrent un coût global et un surcoût par élève, significativement augmentés par la refondation de la politique engagée en 2014 » [12]. Mais ce « surcoût » est en pratique compensé parce qu’on y trouve des enseignants plus jeunes et souvent non titulaires, donc moins payés qu’ailleurs. À effectifs d’élèves identiques, un collège en éducation prioritaire, malgré les quelques postes supplémentaires dont il bénéficie, peut avoir une masse salariale inférieure à celle d’un collège de centre-ville. La dépense pour l’accompagnement éducatif (aide aux devoirs notamment) en éducation prioritaire a été chiffrée par la Cour des comptes à 32 millions d’euros pour 1,7 million d’élèves pour 2016. Cela représente une dépense moyenne de 18,80 euros par élève ! Une évaluation réalisée en 2012 indiquait que l’on dépensait 70 millions pour l’accompagnement les élèves de classes préparatoires, sous la forme d’heures d’interrogation (dites heures de colle) pour préparer les concours. Soit 45 fois plus par élève. Qui sont les assistés dans notre pays ?

Une pédagogie centrée sur la réussite de tous

Les moyens financiers sont nécessaires pour passer de la massification réussie à la démocratisation de la réussite, mais c’est la question pédagogique qui est déterminante. C’est sans doute pour cela que la pédagogie est autant combattue et caricaturée par ceux qui ne veulent rien changer. La haine de la pédagogie manifestée par certains est en réalité une façon de s’opposer farouchement à un élargissement de la base sociale de la réussite. Bien sûr, il n’existe pas qu’une seule approche pédagogique pour faire réussir tous les élèves, il existe même des approches pédagogiques néfastes qui en rabattent sur les exigences et qui enferment les élèves dans leur position d’origine. Mais l’on sait que la solidarité et la coopération [13] font plus progresser les élèves que le « chacun pour soi » et la compétition.

Le temps de la scolarité obligatoire est le temps du commun. Un commun exigeant mais bienveillant. Un exemple tiré de la réforme du collège initiée en 2016 permet de comprendre que ce « commun » entre tous les élèves n’est pas accepté par tout le monde, car assimilé à un « nivellement par le bas » et à de « l’égalitarisme ». Quand il s’est agi d’offrir à tous les élèves de collège l’enseignement d’une deuxième langue vivante dès la classe de 5e (et non plus seulement à quelques-uns – 20 % –, essentiellement des enfants de cadres), la réforme a été violemment combattue. Combattue par ceux, quel que soit leur positionnement politique ou syndical d’ailleurs, qui voulaient soit continuer à enseigner dans des classes de niveau, soit scolariser leur enfant dans un parcours qui le protègerait de la fréquentation des enfants de milieu populaire. Le rétablissement en 2017 des classes bi-langues en 6e a rassuré et les uns et les autres. Mais les familles populaires, qui ne sont pas organisées, elles, en groupes de pression, n’ont pas été consultées.

La question des rythmes scolaires constitue un autre exemple de l’absence de prise en compte des besoins et des volontés des milieux populaires dans l’organisation de notre école. Une étude récente du ministère de l’Éducation nationale a montré que les parents les plus favorables à la semaine de quatre jours sont les parents des classes moyennes et favorisées et que, pour la semaine de quatre jours et demi, « les opinions positives l’emportent quand la personne de référence du ménage est ouvrier non qualifié (57 %) ou inactif (65 %) » [14]. Ces familles savent parfaitement que l’intérêt de leurs enfants est d’être à l’école le mercredi matin ou le samedi matin, elles qui n’ont pas les moyens d’accéder au poney-club ou au conservatoire… Mais les milieux populaires ne disposent pas des relais politiques et médiatiques pour peser sur les politiques publiques et ne jouissent donc pas de moyens pour les orienter.

Au fond, une des difficultés rencontrées pour réformer l’école vient du fait que les intérêts particuliers, portés à la conservation d’un système éducatif inégalitaire, se retrouvent sur les deux côtés de l’échiquier politique et s’expriment beaucoup dans les médias, savent se faire entendre, défendent les positions acquises – y compris s’agissant des choix budgétaires – et ont un pouvoir de retardement des réformes, voire de blocage. Peut-on se contenter de souhaiter que la partie de la population française qui a organisé l’école essentiellement pour ses propres enfants comprenne qu’il est dans son intérêt de mieux organiser l’école pour la réussite de tous ? Dans le cas contraire, nous allons au-devant de grandes difficultés. Tant de privilèges, d’un côté, et de scolarités difficiles, d’échecs humiliants, de l’autre, mettent en danger notre pacte républicain. Ceux qui, à tort ou à raison estiment qu’ils n’ont pas accès aux mêmes droits que les autres, auront des difficultés à accepter longtemps d’avoir les mêmes devoirs que les autres.

Jean-Paul Delahaye
Inspecteur général de l’éducation nationale honoraire, ancien directeur général de l’enseignement scolaire, qui élabore la politique éducative et pédagogique et assure la mise en œuvre des programmes d’enseignement des écoles, des collèges, des lycées et des lycées professionnels.

Il était auparavant chargé de mission au cabinet du ministre de l’Education nationale Jack Lang, puis conseiller spécial de Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale (mai 2012).


[1] L’enquête Pisa de l’OCDE évalue tous les trois ans le niveau des élèves âgés de 15 ans, principalement dans le domaine de la lecture, des mathématiques et des sciences.

[2Regards sur l’éducation, OCDE, 2018.

[3] Nous reprenons ici quelques questions que nous posions dans notre rapport Grande pauvreté et réussite scolaire, le choix de la solidarité pour la réussite de tous, Inspection générale de l’éducation nationale, mai 2015.

[4Les élèves en difficulté : Pourquoi décrochent-ils et comment les aider à réussir ?, OCDE, 10 février 2016.

[5Mixités sociale, scolaire et ethnoculturelle à l’école : quelles politiques pour la réussite de tous les élèves ?, CNESCO, juin 2015.

[6Ibid.

[7Repères et références statistiques, MENESR-DEPP, 2014, p. 98.

[8] « Secteurs multi-collèges à Paris, un outil efficace pour lutter contre la ségrégation sociale ? », Julien Genet, Youssef Souidi, Notes de l’IPP n° 35, Institut des politiques publiques, septembre 2018.

[9] Ensemble des dépenses consacrées à l’éducation, essentiellement par l’État et les collectivités locales. Voir « Dépenses d’éducation : la France un élève médiocre », Louis Maurin, Observatoire des inégalités, 23 novembre 2018.

[10] « Salaires des enseignants », OCDE, 2018

[11Regards sur l’éducation, OCDE, 2014, p. 478 et suivantes.

[12L’éducation prioritaire. Rapport d’évaluation d’une politique publique, Cour des Comptes, 2018.

[13] Voir notamment La construction des inégalités scolaires. Au cœur des politiques et des dispositifs d’enseignement, Jean-Yves Rochex, Jacques Crinon, PUR, 2011.

[14] « Les Organisations du temps scolaire à l’école issues de la réforme de 2013 : quels effets observés ? », Les Dossiers de la Direction de l’évaluation, de la performance et de la prospective (DEPP) n° 207, ministère de l’Éducation nationale, juin 2017, p. 44.

Divulgation par Oise Hebdo de l’identité et de la commune de résidence du policier Florian M.

Oise Hehdo déballe tout du policier, mais ne révèle rien de ses « sources de gauche »

Qui a informé les sources de gauche de Oise Hebdo?

Présentation à charge et
il ne manque pas la photo:
la Rédaction assume !

Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s’appelle Florian Menesplier et vit à Bornel dans l’Oise

Florian Menesplier vit à Bornel. L’ancien militaire a été motard dans des unités de police controversées comme la BRAV-M ou encore la CSI-93.

Après la mort de Nahel tué par la police [et non un policier: l’institution ?] à Nanterre, on en sait davantage sur le policier qui serait à l’origine de ce tir mortel. Ce policier s’appelerait Florian Menesplier et vivrait à Bornel, dans l’Oise. Ce sont plusieurs médias d’extrême gauche qui ont révélé l’information.

Une enfance passée en Gironde

Le policier qui a ouvert le feu sur Nahel, ce mineur de 17 ans qui a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier, s’appelle Florian Menesplier. Il vit dans la commune de Bornel, au Sud de Beauvais. Cet homme est âgé de 38 ans. Florian Menesplier est un ancien militaire. Il est originaire du Sud-Ouest de la France et passé la plus grande partie de sa scolarité à Saint-Denis-de-Pile, à Libourne et à Bordeaux en Gironde.

Militaire, il a servi en Afghanistan

Il a notamment servi au sein du 35ème régiment d’infanterie basé à Belfort, comme on peut le lire sur le site Copains d’avant. Le média allemand Frankfurter Allgemeine rapporte que le jeune homme a servi en Afghanistan.

Au moment de la crise des gilets jaunes, il était gardien de la paix. Et le 5 mai 2021, le préfet de police de Paris de l’époque (Didier Lallement) lui décerne une distinction. Le jeune gardien de la paix se voit alors remettre la médaille de bronze «pour actes de courage et de dévouement». Il était alors affecté à la Direction de l’ordre public et de la circulation.

Il était passé par la BRAV-M et la CSI-93, deux unités au centre de l’actualité

Marié et père d’un enfant, Florian Menesplier travaillait depuis le mois de septembre comme brigadier dans les Hauts-de-Seine, rapporte le média 20 Minutes. Il était affecté à la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine. Mais avant de rejoindre ce poste, le policier est passé par les unités de la préfecture de police de Paris dont les modes d’intervention ont fait débat. C’est ce que révèle le journal Libération, qui indique qu’il a aussi fait un passage par la Brav-M (brigade de répression des actions violentes motorisée ou encore par la CSI-93 (Compagnie de sécurisation et d’intervention) toujours comme motard.

La BRAV-M avait été créée en 2019 pour faire face au mouvement des Gilets jaunes. Ses membres ont pour missions de disperser les regroupements, selon un emploi de la force gradué et proportionné, et procéder à un maximum d’interpellations. Leurs interventions ont été régulièrement critiquées pour leur violence.

Quant à la CSI-93, elle aussi est régulièrement montrée du doigt pour ses méthodes. Depuis 2017, elle aurait fait l’objet de 17 enquêtes, rapporte le média StreetPress.


Florian Menesplier, maintenu en détention

Ce jeudi 6 juillet, la Chambre de l’instruction de Versailles a confirmé le maintien en détention de Florian Menesplier, le policier soupçonné d’être l’auteur du tir mortel contre Nahel à Nanterre, ce jeune de 17 ans qui avait refusé d’obtempérer, avant d’être abattu [dans un délit de fuite].

La Chambre de l’instruction a donc suivi les réquisitions du parquet général en confirmant l’ordonnance du Juge des libertés et de la détention de Nanterre qui avait ordonné le placement du policier en détention provisoire. Florian Menesplier avait fait appel de cette décision mais n’a donc pas eu gain de cause.

Selon les informations du Parisien, le policier a assisté à l’audience par visioconférence.

Florian Menesplier est présumé innocent.

Darmanin saisit la justice contre Oise Hebdo.

L’hebdomadaire Oise Hebdo, diffusé à Creil, a publié sur son site internet, jeudi 29 juin, un portrait du policier en révélant son identité et sa commune de résidence, près de Beauvais.

Gérald Darmanin a annoncé jeudi 6 juillet qu’il saisit la justice contre le journal « Oise Hebdo » pour avoir publié l’identité du policier qui a tiré accidentellement sur Nahel Marzouk, automobiliste sans permis de 17 ans, à Nanterre (Hauts-de-Seine) lors d’un délit de fuite.

La publication « Oise Hebdo publie des informations personnelles mettant en danger la vie de la famille du policier en détention », a tweeté le ministre de l’Intérieur. Une faute professionnelle.

« Malgré nos demandes de retrait de ce contenu irresponsable, celle-ci persiste. Je saisis le procureur de la République », a ajouté le ministre.

Le syndicat Unité SGP Police FO a « saisi et obtenu du ministre (de l’Intérieur) des poursuites contre cette honteuse révélation » d’Oise Hebdo, a-t-il annoncé, « permettant d’identifier le domicile (du policier et de sa famille) alors qu’ils sont menacés de mort ». Cette indiscrétion criminelle justifie la mise en sécurité du policier, via son placement en détention provisoire.

Le journal se défend

« Je m’étonne de la décision du ministre d’agir immédiatement contre Oise Hebdo, alors que l’information circule sur internet depuis six jours », a réagi jeudi soir le directeur du journal, Vincent Gérard. Il souligne avoir donné « juste le nom d’une ville de 5.000 habitants » alors que l’adresse précise du policier, comme son nom, sont accessibles sur internet.

Qui d’autre que Oise Hebdo a diffusé ces informations ? Libération ? Non.

Presse indépendante, démocratique et révolutionnaire 
Anciennement Nantes Révoltée, Contre Attaque est l’union de lutte des intellectuels révolutionnaires

Emeutes : l’ONU de Biden appelle la France à régler ses problèmes supposés de racisme dans la police

La gauche et ses relais réussissent à pourrir la réputation de la police française à l’international

L’ONU, et notamment le Conseil des droits de l’homme (des Nations unies), CDH, le Japon, le Brésil ou le Danemark, marqués à gauche, ont déjà souligné les « profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre ».

Il n’a fallu que trois jours à l’ONU – dont le plus gros financeur est les Etats-Unis avec 61 % – pour demander ce vendredi 30 juin à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale dans ses forces de l’ordre, selon elle.

C’est le moment pour le pays de s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, une hindou née à Singapour en 1962, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, HCDH, basé à Genève, lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève. Une critique déjà formulée par le passé envers le pays des droits de l’homme, tandis que observe ce même jour « avec une certaine inquiétude ce qui se passe en France ».

Nahel, 17 ans, a été tué mardi au volant d’une voiture lors d’un contrôle routier mené par deux motards de la police près de Paris. Après trois nuits d’émeutes un peu partout en France qui ont fait d’importants dégâts matériels, « nous appelons les autorités à garantir que le recours à la force par la police pour s’attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité », a souligné la porte-parole.

Mme Shamdasani s’est également dite préoccupée par les violences qui ont éclaté après la mort de ce jeune homme. « Nous comprenons qu’il y a eu beaucoup de pillages et de violences, par certains éléments qui utilisent les manifestations à ces fins, et qu’il y a eu un grand nombre de policiers qui ont également été blessés », a-t-elle concédé.

Ravina Shamdasani s’est également dite préoccupée par les violences de rue

« Nous soulignons aussi l’importance de se rassembler dans le calme.

« Nous comprenons qu’il y a eu beaucoup de pillages et de violences, par certains éléments qui utilisent les manifestations à ces fins, et qu’il y a eu un grand nombre de policiers qui ont également été blessés », a-t-elle dit. Elle a souligné que c’est justement pour cette raison que « nous demandons à toutes les autorités de veiller à ce que, même s’il y a clairement des éléments violents dans les manifestations, il est crucial que la police respecte à tout moment les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité. »

« Profilage racial » par les forces de l’ordre

Les forces de l’ordre françaises ont procédé à 667 arrestations dans la nuit de jeudi à vendredi et au total, 249 policiers et gendarmes ont été blessés, selon les chiffres officiels. Mme Shamdasani a rappelé que ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre françaises sont mises en cause parce qu’elles ciblent, selon elle , « de manière disproportionnée » certaines minorités. Avec un sens discutable des responsabilités, la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme exprime un jugement de nature à envenimer la situation delétère actuelle. Il faut savoir que le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme est l’Autrichien Volker Türk succède à la socialiste Michelle Bachelet, une Chilienne, comme Raquel Garrido (LFI). Dans la classe politique française, Marisol Touraine (PS), Raquel Garrido (LFI), épouse Alexis Corbière (LFI), ou Sergio Coronado (EELV) sont enfants d’exilés chiliens.

La gauche internationaliste gendarme le monde

En décembre 2022, le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale, dont la France a signé la convention en 1971, comme l’Iran (1968) ou l’Arabie saoudite (1997), a également exprimé « sa profonde préoccupation face au recours fréquent aux contrôles d’identité, aux interpellations discriminatoires, à l’application d’amendes forfaitaires imposées par la police ou les forces de l’ordre » et qui visent, selon le Comité, « de manière disproportionnée », en particulier les personnes d’origine africaine, d’ascendance africaine ou arabe, les Roms, les gens du voyage et les non-ressortissants. Les Asiatiques ne posent pas de problèmes et ne sont pas cités…

Plus récemment, le 1er mai de cette année, ce sont des Etats membres du Conseil des droits de l’homme – organe intergouvernemental du système des Nations Unies encore – qui ont exprimé leurs inquiétudes face aux violences policières et à la discrimination raciale en France. Le Brésil et le Japon avaient critiqué « le profilage racial » par les forces de l’ordre. La Suède, la Norvège et le Danemark s’étaient inquiétés des violences policières, tandis que le Luxembourg demandait à la France de repenser sa politique en matière de maintien de l’ordre.

Le bilan de l’ONU n’est pourtant pas brillant

L’organisation s’est montrée largement impuissante lors de drames récents : échec de la prévention et de la protection en 1994 lors du terrible Génocide des Tutsis au Rwanda, incapacité également de prévenir et d’arrêter les conflits en ex-Yougoslavie de 1991 à 1995, en Irak, lors du séisme de 2010 à Haïti, etc. L’ONU est très souvent critiquée pour son inaction, certains conflits se produisant sans aucune intervention de sa part. Et les principes fondateurs des Nations unies sont violés par des pays siégeant au conseil de sécurité de l’ONU, notamment dans les cas de la Yougoslavie, de l’Irak et de la Libye. En 2009, les Wikileaks révèlent que les Etats-Unis ont massivement collecté des informations relatives à des diplomates de l’ONU, en particulier nord-coréens, cubains et syriens.

Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, avait proposé de « refondre complètement l’ensemble du secrétariat, ses règles, sa structure, ses rouages, pour qu’il soit mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui » et de « remettre entièrement à neuf » l’ensemble de l’organisation. Où en est l’ONU de sa propre remise en cause ?

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutterres, est un socialiste portugais et ancien vice-président de l’Internationale socialiste, en remplacement de l’ancien Premier ministre français Pierre Mauroy. Autre chose ? Gutterres fut Haut commissaire aux Réfugiés (UNHCR). En 2017, comme secrétaire général de l’ONU, Guterres participa à l’Assemblée plénière du Congrès juif mondial où il déclara que « la forme moderne de l’antisémitisme est de nier l’existence de l’Etat d’Israël. » Il a donc des gages à donner à la gauche…

Pour info : le racisme anti-Blanc

Ce que déclare la députée Renaissance Maud Bregeon à Louis Boyard, député trublion de LFI, pourrait être expliqué à la porte-parole de l’ONU:

A l’attention de Mme Shamdasani, qui est en résidence à …Genève, mais qui semble ne rien avoir observé, en dépit de sa vigilance aiguisée:

En Suisse, certains émeutiers ont essayé un soir de récidiver dans les rues de Lausanne. Selon la presse helvétique, cela n’a pas fait un pli ; les forces de l’ordre sont intervenues dès le départ et sans ménagement. Et le calme est revenu.

Darmanin essentialise les agressions gratuites contre le Rassemblement National

Nupérisé, le ministre de l’Intérieur s’est encore défoulé sur les députés RN

Darmanin rivalise dans la haine avec LFI

L’hémicycle n’a pas vu venir Gérald Darmanin et s’est demandé quelle mouche l’a encore piqué. Le ministre de l’Intérieur a en effet mis violemment en cause les propos du Rassemblement National, parce que la critique est devenue aussi intolérable au gouvernement que le débat et la mise au vote de propositions. Les hurlements et les insultes venues de la Nupes ont gagné les bancs du gouvernement. Les ministres ont d’abord pris l’habitude de contester la compétence des élus RN, puis se sont livrés à des agressions verbales, avant de se permettre, tel Eric Dupond-Moretti, des gestes obscènes. Darmanin est coutumier des mots inappropriés, qu’ils soient blessants ou injurieux. On comprend maintenant que sa stratégie de conquête de Matignon, voire de l’Elysée, est contrariée par la notabilisation du parti: à mesure que le RN convainc davantage de sa capacité à gouverner, le pouvoir s’évertue, avec le concours de sa presse, à essentialiser de prétendues brutalités de toutes les oppositions amalgamées, mêlant les vociférations et blocages de la Nupes, à la discipline et au sérieux des élus RN. Yaël Braun-Pivet a pourtant complimenté Sébastien Chenu pour la qualité de sa présidence de l’Assemblée, suite à quoi la gauche a dénoncé  » un tapis rouge au RN « … Le député RN « n’était pas un bon, mais un très bon vice-président » au Palais-Bourbon, a-t-elle certifié. Le député LFI Thomas Portes a alors accusé la macronie de « marcher main dans la main avec l’extrême droite ». L’alliance présidentielle semble au bout du rouleau, à l’instar de Darmanin.

Le ministre de l’Intérieur insulte le parti arrivé second à la présidentielle

Darmanin s’inspire-t-il de
« Black lives matter » ?

« C’est le dégout qui nous inspire quand vous parlez de ce sujet, » a lâché le nauséabond Darmanin. Ainsi, dans son entreprise d’essentialisation de violences présumées de la droite nationale, Darmanin instrumentalise l’attaque d’Annecy. Ce mardi 13 juin à l’Assemblée nationale, suite à l’intervention du député RN Yoann Gillet (victime d’agression homophobe à Nîmes en 2019), qui, sans mentionner ouvertement l’attaque d’Annecy, a dénoncé l’inaction du ministre sur les questions migratoires, le ministre s’est déchaîné, soulevant des interrogations sur son éventuel surmenage, sa haine aveugle ou son plan de carrière.

Les Français « en ont assez de voir des demandeurs d’asile ou même des étrangers sous OQTF remplir les pages des journaux, non pas pour des choses positives mais pour des meurtres et des agressions quotidiennes », a lancé le député en début de séance des questions au gouvernement, faisant ouvertement allusion au réfugié syrien qui a fait six blessés à coups de couteau dont quatre jeunes enfants jeudi dernier.

« Qu’attendez-vous pour agir ?, continue-t-il à l’adresse du ministre. Nous avons, nous, un projet déjà prêt, clé en main, celui de Marine Le Pen. Monsieur le ministre, nous vous donnons notre accord pour le copier-coller. »

« Ne mélangeons pas tout » (Borne)

Le ministre persévère dans sa stratégie de diabolisation. « Les victimes de l’attaque à Annecy ne vous intéressent pas », lui a répondu Gérald Darmanin, reprochant au groupe Rassemblement national « l’énorme, l’innommable, l’insupportable » de leurs réactions le jour du drame. « Vous n’avez pas un mot pour les enfants, vous n’avez pas un mot pour les parents », a-t-il martelé provoquant l’indignation des députés RN.

Certains comme Laure Lavalette lui ont d’ailleurs répliqué sur Twitter. « La haine et la morgue du plus mauvais ministre de l’intérieur de l’histoire n’ont aucune limite. Son bilan catastrophique l’empêchera de se présenter à l’élection présidentielle et c’est bien dommage : il aurait reçu la leçon qu’il mérite », a notamment posté Laure Lavallette, 47 ans, députée du Var.

La première ministre Elisabeth Borne a rappelé que « l’heure est à l’émotion (…) Ne mélangeons pas tout, ne récupérons pas des drames épouvantables comme ceux que nous avons vécus. »

L’assaillant, un réfugié syrien récemment parti de son pays d’accueil, la Suède, après des années de vie familiale, a été mis en examen pour « tentatives d’assassinat » sur six personnes, dont quatre enfants en poussette, et placé en détention provisoire samedi, sans que l’enquête n’ait encore permis de comprendre son mode de défense qui suggère une manipulation de la justice.

Le Royaume-Uni, pays d’accueil forcé, déstabilisé aussi par Black Lives Matter

Mobilisation à Londres après la mort d’un délinquant noir tué par un policier

Les valeurs d’ouverture et le refus d’obtempérer ont un coût. Chris Kaba a été tué d’un coup de feu tiré par la police alors qu’il tentait de fuir une patrouille au volant de sa voiture.

Des centaines de personnes ont protesté samedi devant Scotland Yard à Londres: la famille avait demandé la mise à pied du policier.

Chris Kaba, 24 ans, a perdu la vie lundi soir dans sa fuite au volant de sa voiture pour échapper à un contrôle de police. Un coup de feu a été tiré et le jeune homme qui n’était pas armé, a été blessé, selon la police des polices britannique (IOPC). Il est décédé dans la nuit à l’hôpital.

Enquête ouverte pour « homicide »

« La famille salue la décision, toutefois tardive, de l’IOPC d’ouvrir vendredi une enquête pour homicide et une enquête disciplinaire contre ce policier », a déclaré samedi dans un communiqué l’avocat des proches de Chris Kaba, précisant qu’elle demande qu’il soit « immédiatement suspendu, dans l’attente des résultats de l’enquête ».

Essentialisation européenne

Il y a deux ans, l’interpellation de l’athlète noir Ricardo Dos Santos, de sa compagne et de leur bébé, en plein mouvement Black Lives Matter aux Etats-Unis, avait fait scandale. Elle avait abouti à l’ouverture d’une vaste enquête sur les discriminations raciales dans la police, conclue par des procédures disciplinaires pour cinq agents.

Depuis, l’ancienne cheffe de Scotland Yard, Cressida Dick, a démissionné en février dans la foulée d’un rapport accablant de l’IOPC pointant des comportements racistes, misogynes et discriminatoires au sein de ses équipes.

La famille de Kris Kaba a demandé l’ouverture d’une enquête pour meurtre, se demandant si Chris Kaba serait mort « s’il n’avait pas été noir ». Selon l’enquête pour « homicide » ouverte par l’IOPC vendredi, sa plaque d’immatriculation avait été détectée par une caméra, qui avait signalé que le véhicule était lié à un incident impliquant des armes à feu dans les jours précédents.

« La police tue, » bave l’anti-flic Mélenchon, tout en visant Matignon par la tangente

Les électeurs peuvent-ils imposer un déséquilibré à la France ?

Invité sur France Inter, Le lider maximo des Insoumis a estimé nécessaire de «monter le ton».

Ses propos sur… France Inter, ont fait scandale parmi les républicains, mais satisfait ses alliés, tel le patron d’EELV, Julien Bayou: la Nupes est-elle uniformement anti-flic, en plus d’être extrémiste?

A la suite du refus d’obtempérer d’un automobiliste, l’intervention policière s’est soldée par un mort et un blessé grave, à la suite de quoi Mélenchon a déclaré dans un tweet : « Encore un abus de pouvoir inacceptable. La peine de mort pour un refus d’obtempérer. Le préfet approuve ? Le ministre félicite ? La honte c’est quand ?»

Deux jours plus tard, le meneur de La France Insoumise (LFI) a renchéri : « La police tue, » assène-t-il, dans une essentialisation typique de l’extrême gauche, avant de diffamer, en estimant sur la radio de service public que « le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour  »refus d’obtempérer ». La honte c’est quand ?»

Invité ce matin sur France Inter, le prétendant à Matignon ne retire rien de son propos. «C’est mon devoir de le faire», a-t-il estimé.

Mélenchon ne pratique pas l’auto-censure de ses propos d’estrade.

Car il motive aussi son second tweet en justifiant ses outrances dommageables à ses adversaires: « Ce que je disais [dans un premier temps] ne rencontrait aucun écho. Comme ça n’a rien donné, j’ai monté le ton.

Mélenchon fait du bruit pour exister, au détriment des autres. « Et j’obtiens ce que je veux. Des milliers de gens entendent qu’il y a un responsable politique qui n’accepte pas l’évolution de l’usage de la force de police telle qu’elle est définie par le pouvoir politique qui commande.»

Balayant d’un hurlement les critiques de l’opposition, venant typiquement, selon l’ancien révolutionnaire trotskiste, de «la droite ou de l’extrême droite», le sympathisant des antifas et du ‘black bloc’ a précisé : «Si vous votez pour moi, je changerai la doctrine d’usage de la force de police dans notre pays et je dis que ce n’est pas normal qu’on tue quelqu’un parce qu’il refuse d’obtempérer.» Des propos véhéments définitifs qui le disqualifient, à commencer par Matignon.

Mélenchon n’a pas craint ensuite de se défendre cyniquement d’être «anti-flic». «Je l’ai jamais été. Je suis contre un usage disproportionné de la violence», a-t-il conclu.

Elisabeth Borne, la première ministre, a jugé les insultes « systématiques » de Mélenchon «très choquantes» et «outrancières»«Les policiers exercent une mission difficile au service des Français», a-t-elle rappelé en langue de bois sur France Bleu.

L’ancien chef de gouvernement de François Hollande, Bernard Cazeneuve, a de son côté déclaré sur Twitter ce matin : «La police nous protège. Des policiers tombent chaque année pour assurer la protection des Français. Ils méritent notre respect. Les insulter et les salir par électoralisme et par pur cynisme est irresponsable et indigne.»

Le maire de Nice, Christian Estrosi, a estimé les délires nauséeux de Mélenchon «inqualifiables». « Il faut le mettre hors d’état de nuire, a-t-il poursuivi. S’attaquer à la police, c’est nuire à la République et à la démocratie.»

« La police tue », accuse Poutou, candidat révolutionnaire à la présidentielle

Le candidat du NPA indigne démocrates et républicains

«La police tue» : Philippe Poutou provoque un tollé avec ses propos, Darmanin porte plainte.
«La police tue» :
le révolutionnaire trotskiste Philippe Poutou outrage
les forces de l’ordre.
Darmanin porte plainte. 

«Oui, la police tue. Evidemment, la police tue.» Sur France Info ce matin, dans « Votre invité politique »,  Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle a provoqué un véritable tollé. Celui qui avait obtenu 0,83% des voix au premier tour de la présidentielle de 2017 a accusé les forces de l’ordre de tuer «une quinzaine de jeunes», tous les ans dans les quartiers populaires.

Le candidat à l’élection présidentielle affirme que «dans les quartiers populaires, une quinzaine de jeunes sont tués par la police annuellement».

«Oui il y a une violence policière. La police tue, après on peut discuter : assassinat, meurtre, accident, bavure ou légitime défense. On le sait, on le voit. Quand on est manifestant, on n’est pas protégé par la police, on est agressé et attaqué», a soutenu le candidat du NPA. Des faits qui surviennent, selon lui, parce que les forces de l’ordre sont «armées, surarmées» et «dangereuses».

Et d’ajouter : «La police tue, mais la police surtout mutile. Combien de mains arrachées, combien de visages défigurés, combien de gens en garde à vue alors qu’ils n’ont rien fait ?», interroge-t-il.

Des propos qui font écho aux déclarations d’un adjoint LFI au maire PS de Cachan.

LFI – NPA,
même radicalité

Dans une vidéo devenue virale ces derniers jours, Dominique Lanoë, élu de la France insoumise, lança en plein Conseil municipal présidé par Hélène de Comarmond: «Je croyais que le but de la police était de protéger la population, ce n’était pas nécessairement de posséder des armes pour la tuer».

Gérald Darmanin va porter plainte contre Philippe Poutou

https://youtu.be/opojPJGzsgE

Les paroles de Philippe Poutou ont en tout cas largement fait réagir dans la classe politique. «Dire qu’il y a des violences policières c’est complètement différent que de dire que la police tue. Ce genre de propos est évidemment condamnable», a par exemple faiblement protesté le député LREM de la Vienne Sacha Houlié sur CNews. «La police protège les innocents. Elle protège tout le monde, même les personnes qui tiennent des propos immondes à leur encontre. Comme vous», lui a répondu le député LREM François Jolivet.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a également réagi aux déclarations polémiques du candidat du NPA. «Les propos de Monsieur Poutou envers la police sont insultants et indignes d’un élu de la République», a-t-il tweeté, indiquant qu’il déposait plainte, au nom du ministère et pour «défendre l’honneur de tous les policiers».

Basilique de Nice: un candidat à l’asile politique hurle en arabe, crache au sol et menace le sacristain

Ce Tunisien est-il une nouvelle preuve de la christianophobie essentialisée dans l’islam ?

La Basilique Notre-Dame de Nice. (Illustration/photo shutterstock)

Deux semaines après la commémoration de l’attentat de la basilique Notre-Dame de Nice qui a coûté la vie à trois fidèles de la paroisse, un sacrilège s’est déroulé mardi vers 18 heures.

Un Tunisien de 26 ans a pénétré dans la basilique ce lundi soir et a menacé le sacristain, crachant au sol et hurlant des mots en arabe.

La tranquillité de la basilique Notre-Dame de Nice a été perturbée par « un sans-domicile-fixe, ne jouissant manifestement (sic) pas de toutes ses facultés mentales, vers 18 heures« , déclare, dès lundi soir, Nice Matin, qui psychiatrise l’islam. Le musulman a pénétré dans l’édifice et s’est mis à hurler en langue arabe, indique une source proche de l’enquête. Il a craché par terre, puis est reparti. Revenu une dizaine de minutes plus tard, il s’est alors montré menaçant.

« Le sacristain, qui avait été informé de la précédente intrusion, s’est approché du suspect, alors qu’il recommençait à hurler en arabe et à cracher par terre. L’homme s’est montré menaçant et il a été décidé de déclencher le bouton d’appel d’urgence », détaille cette même source. La police a donc été immédiatement alertée. Comprenant que les forces de l’ordre avaient été avisées du trouble à la tranquilité publique, le suspect a décidé de prendre la fuite. Il aurait une nouvelle fois menacé le sacristain à ce moment-là en faisant des gestes. Ce dernier a décidé de suivre le mis en cause dans la rue en gardant la police au téléphone.

Le suspect était alcoolisé

Le demandeur d’asile a été interpellé par les policiers municipaux sur l’avenue Jean-Médecin, non loin de la basilique. Il ne s’est pas opposé à son interpellation et a été placé en garde à vue différée.

En situation irrégulière sur le territoire français, ce ressortissant tunisien de 26 ans, n’est pas un fondamentaliste religieux: il avait en effet consommé de l’alcool.

Le sacristain a décidé de déposer plainte et une enquête a été ouverte contre ce SDF inconnu des services de police. Le groupe d’appui judiciaire (GAJ) du commissariat a été chargé des investigations.

« La justice doit être extrêmement sévère »

« Merci à la police municipale qui, après activation d’un bouton d’alerte, a interpellé un individu qui aurait craché, crié en arabe et menacé le sacristain de la basilique Notre-Dame », réagit Chrisyian Estrisi, le maire de Nice et soutien de Macron, sur Twitter. « La justice doit être extrêmement sévère alors que nous allons bientôt commémorer l’attentat du 29 octobre 2020 ».

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=actu17&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1448038684557725700&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Factu17.fr%2Fnice-il-penetre-dans-la-basilique-hurle-en-arabe-crache-par-terre-et-menace-le-sacristain%2F&sessionId=5aa56101caaafc1a2b061a517709b077e88fb3c4&siteScreenName=actu17&theme=light&widgetsVersion=fcb1942%3A1632982954711&width=550px

Un homme de 27 ans avait déjà été interpellé en juillet dernier pour être entré dans cette même basilique. « Je vais revenir et je vais tous vous tuer », aurait-il lâché, avant de prendre la fuite et être rattrapé. Fiché S, il avait été placé en garde à vue puis écroué jusqu’à son procès.

Il y a bientôt un an, le 29 octobre 2020, un attentat avait coûté la vie à trois personnes dans la basilique de Nice, chef-lieu des Alpes-Maritimes, département frlntalier de Italie et lieu de passage de migrants clandestins. L’assaillant avait été neutralisé par balle puis interpellé par la police.

Le mis en cause, en situation irrégulière en France, a été interpellé par les policiers peu après.

Assa Traoré, partenaire de la marque de grand luxe Louboutin, “pour l’égalité et la justice pour tous”

Le chausseur designer des (beaux) quartiers “pour l’égalité et la justice pour tous”…

Poing levé à faux ongles,
la révolutionnaire Assa Traoré
ne manque pas d’air
pour une incarnation du slogan
« I can’t breathe »

Le chausseur Christian Louboutin lance, en partenariat avec l’acteur Idris Elba et son épouse Sabrina, une collection pour « l’égalité et la justice pour tous ». La militante anti-raciste Assa Traoré a été associée au projet. Et ça buzze!

https://players.brightcove.net/811199582001/wfvXWHAjo_default/index.html?amp=1&videoId=6259194686001&ampInitialConsentState=2&ampInitialConsentValue=CPHN5UJPHN5UJAGABCENBcCgAAAAAAAAAAqIAAAAAAAA.YAAAAAAAAAAA&customAdData=typetag%3Aamp&muted=true&playeraccount=811199582001&playerid=wfvXWHAjo&playerpartner=&playerposition=Leader&playervideoid=6259194686001&typetag=amp&playsinline=true

La militante anti-raciste Assa Traoré s’associe avec le célèbre chausseur Christian Louboutin, la marque à la semelle rouge. Ainsi qu’elle l’a annoncé sur Facebook mercredi 16 juin, la sœur d’Adama Traoré participera à la « campagne pour l’égalité et la justice pour tous » de la marque à la semelle rouge. Celle-ci a été lancée en soutien au mouvement Black Lives Matter, en collaboration avec l’acteur britannique Idris Elba et son épouse Sabrina Elba.

https://eu.christianlouboutin.com/fr_fr/red-runner-black-1200320bk01.html?gclid=Cj0KCQjw5auGBhDEARIsAFyNm9HhkoD-OpLuROhHhW0Lkw1G71p3Qhxx8i-UvDXyGHnxMoyMtZiANf4aAuDKEALw_wcB

995 euros

Sur la page Facebook « La vérité pour Adama » – lancée à la suite du décès du jeune voyou, à l’âge de 24 ans, du fait de son refus d’obtempérer à une interpellation par la gendarmerie – Assa Traoré salue le « courage » mais aussi la « détermination » de Christian Louboutin, Idris et Sabrina Elba. « Le message d’égalité et les valeurs que vous diffusez en encourageant les uns et les autres, à travers cette magnifique collection, à l’empathie et à l’action, sont le signe que nos espoirs de voir la justice sociale et civique triompher ne sont pas vains », se réjouit la militante.

« Créer un précédent » chez les marques

Le talon aiguille, symbole phallique

C’est dans les colonnes du Figaro que la collaboration entre le chausseur et le couple Elba a été annoncée. Christian Louboutin y indique ne pas vouloir « nécessairement qu’on se souvienne de [lui] comme d’un chausseur ». Il lui importe davantage « qu’on se souvienne d’un type sympa qui a essayé d’aider les autres autant qu’il le pouvait ».

Christian Louboutin (g) et son ex-compagnon Louis Benech

Comment cette collection va-t-elle venir en aide dans la lutte contre le racisme et la discrimination ? « 100% des fonds générés par cette collection iront directement aux organisations » qui luttent pour l’égalité et contre les violences policières, fait savoir Christian Louboutin chez nos confrères. Il assure que ce projet « n’a rien à voir avec [sa] marque ou avec [eux] ». Idris Elba, connu pour son interprétation du baron de la drogue et homme d’affaires Stringer Bell dans la série américaine de HBO The Wire (2002-2004) et de l’inspecteur John Luther dans Luther (2010-2019), précise qu’ « il s’agit d’aider les personnes directement touchées par l’oppression, le racisme et l’inégalité« .

Son épouse, Sabrina, espère par ailleurs que ce projet servira « à créer un précédent » et incitera d’autres marques à s’engager. Decathlon, Système U ou Leclerc, en tête de gondole ?…

Brigitte Macron en Louboutin

Découvrez ses boots et son sac à près de 3.000€ : sur Vinted ?… Dès janvier 2018, la duègne ajouta cette nouvelle marque de luxe à son dressing lors de son voyage en Chine avec un duo d’accessoires chics dispendieux. Et elle ne s’est limitée, ne serait-ce que par égards envers les Gilets jaunes – qu’elle assure bien sûr de sa sympathie – puisqu’elle avait aussi à son bras un mini sac à main noir assorti, dont le revers était coordonné au rouge de ses chaussures Louboutin. Des bottines tout droit venues de la collection prin­temps/été 2018 du créateur et qui représente tout de même un SMIC mensuel : 1.195€ (la paire). Quand au sac de luxe en cuir mat et vernis, lui aussi il augmente la note salée du shopping de la retraitée de l’Education de 1.550€, pour un total d’accessoires qui frôle tout de même les 3.000€ !

Une deuxième intervention accable Pulvar pour essentialisation de brutalités policières

Déclarations diffamatoires multiples de la socialiste

Débat organisé pour Théo avec SOS Racisme, Audrey Pulvar et des gilets jaunes

Diffamation, indigénisme, essentialisation et intersectionnalité protégés par la loi…

« La coupe est pleine » et il s’agissait de « marquer le coup ». Les proches du ministre de l’Intérieur pointent notamment la dernière déclaration d’Audrey Pulvar, vendredi sur l’antenne de France Inter. Ancien président de l’UEJF et ex-vice -président de SOS Racisme, Me Patrick Klugman assure que sa cliente, tête de liste des socialistes aux élections régionales en Ile-de-France, « n’a jamais cessé de défendre les forces de police » (sic), se disant même défenseur, non pas de Pulvar, mais rien moins que « du pluralisme et de la liberté d’expression »…

Dans une dernière déclaration en date, la candidate avait estimé qu' »une manifestation soutenue par l’extrême-droite, à laquelle participe un ministère de l’Intérieur, qui marche sur l’Assemblée nationale pour faire pression sur les députés en train d’examiner un texte de loi concernant la justice, c’est une image qui pour moi était assez glaçante« . Référence nauséabonde au 6 février 1934.

Une autre déclaration sera ajoutée au dossier. Datant de 2020, elle est ressortie par Pierre Liscia, soutien de Valérie Pecresse et lui-même candidat aux régionales. Dans le cadre d’une manifestation contre les violences policières organisée quelques jours après la mort de George Floyd aux Etats-Unis, l’indigéniste guadeloupéenne  Audrey Pulvar avait pris la parole en public et dénoncé le racisme des forces de l’ordre, une essentialisation anti-flic appelant des excuses et la repentance.

« Le racisme dans la police c’était Charonne, en 1962. Le racisme dans la police c’était il y a 30 ans l’assassinat de Malik Oussekine et la famille attend toujours les excuses de la police française pour cet assassinat. La violence et le racisme dans la police, c’était, il y a 15 ans, Zyed et Bouna, pour lesquels nous attendons encore les excuses de la police. La police et le racisme dans la police c’est évidemment aujourd’hui Théo, c’est évidemment Adama (Traoré) », avait-elle dit. Une intersectionnalisation douteuse.

https://d-1517440723781556948.ampproject.net/2105072136000/frame.html

Quand la prescription protège les propos islamo-gauchistes

Ce dimanche, quelques heures avant l’annonce de Gérald Darmanin, le SCPN-UNSA, syndicat des commissaires de la police nationale, avait partagé la publication de Pierre Liscia et avait souhaité « une plainte du ministère de l’Intérieur ». Pourtant, légalement, la prescription pour de supposés faits de diffamation ne peut en effet dépasser les… trois mois: quelque soit la nature des propos? La levée de toute prescription en cas d’atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans se profile dans l’air du temps, mais elle est maintenue à trois mois pour diffamation et incitation à la haine anti-flic.

En l’état, la loi protège ces diffamations. Ne resteraient donc que les dernières déclarations de la candidate, auprès du service public. L’entourage de Gérald Darmanin est donc démuni quand on lui demande de préciser les motivations juridiques de la plainte. Il faut donc la requalifier.

La liste « Ile-de-France en Commun » de Pulvar a réagi dans un communiqué diffusé sur Twitter, fustigeant « une atteinte à la liberté d’expression d’une extrême gravité » et annonçant à son tour déposer plainte contre le ministre de l’Intérieur.

La loi protège la haine anti-police

Une vidéo d’Audrey Pulvar lors d’une manifestation antiraciste refait pourtant surface sur les réseaux sociaux, puisque la presse institutionnelle ne fait pas de vagues. La vidéo que cette presse professionnelle s’était refusée à exhumer présente l’actuelle candidate PS aux régionales en Ile-de-France tenir un discours particulièrement diffamatoire et agressif à l’encontre de la police, quand elle n’était pas candidate.

A la différence de cette presse mendiante des subventions de l’Etat, l’Internet n’oublie jamais rien et se voue même à compenser les manquements partisans, les complaisances politiciennes et les fautes professionnelles des organes de presse mettant à mal les principes de liberté de la presse et de liberté d’expression qui la justifieraient. Les internautes ressortent au moment opportuns les déclarations passées de personnalités publiques. 

Pendant des années, Audrey Pulvar s’est répandue dans la presse gauchiste, s’exposant à des retours de manivelle. En difficulté en Ile-de-France, l’ancienne journaliste binaire peine à passer les 10% d’intentions de vote, et multiplie les bavures depuis le début de sa campagne. L’accablante vidéo en date du 9 juin 2020 ne va pas améliorer son image déjà écornée par le scandale sexuel dont son syndicaliste de père s’est rendu coupable sur mineures de sa propre famille. 

Le film montre la prise de parole de la candidate à une manifestation contre les violences policières, place de la République (Paris). Quelques jours après la mort de George Floyd, largement instrumentalisée en France, Audrey Pulvar avait alors entrepris d’accuser la police française de tous les maux, amalgamant, on l’a rappellé, citant pêle-mêle Malik Oussekine, Zyed et Bouna, Théo ou Adama Traoré, pour pointer un « racisme » de la police.Dans le cas de Zyed et Bouna, morts en 2005 pour avoir essayé de se cacher dans un poste électrique d’accès interdit au public, l’ex-présentatrice affirme même « attendre toujours des excuses de la police ». Pour mémoire, un droit dans son milieu, en 2015, tous les policiers impliqués dans l’affaire avaient été relaxés, après dix ans de cabale. Quant à la version du viol de Théo Luhaka par une matraque de policier, selon le rebelle à l’interpellation, la publication, le 30 janvier 2018, par Europe 1 de la vidéo de l’arrestation de Luhaka issue des caméras de vidéosurveillance contredit certains éléments de la version avancée par la victime présumée, souligne Le Figaro (« Si l’on peut s’interroger sur l’insistance avec laquelle l’agent détenteur de la matraque s’applique à décocher des coups avec la pointe de celle-ci, il est difficile de soutenir que les policiers ont sciemment violé Théo avec cet instrument télescopique »), les syndicats de police se sont indignés de la couverture médiatique faite, de manière biaisée et partiale, ainsi que d’une potentielle récupération politique [par le président Hollande notamment] qui s’en est suivie.

Sur Twitter, en tout cas, l’exhumation de cette vidéo de Pulvar n’a pas été balayée d’un revers de manche. L’élu parisien Pierre Liscia, candidat aux régionales sur la liste de Valérie Pécresse, a ainsi fustigé les anciennes déclarations de sa rivale. « Moi ce qui me « glace », c’est votre haine de la police que vous exaltez pour vous faire applaudir par le comité Adama et l’extrême-gauche indigéniste », déclare Pierre Liscia, usant de sa liberté d’expression.

Une référence directe aux plus récents propos d’Audrey Pulvar, pour qui la manifestation des policiers du 19 mai dernier était « glaçante ». Une manifestation organisée par les forces de l’ordre à la suite des morts de Stéphanie Montfermeil à Rambouillet et d’Eric Masson à Avignon, en hommage à leurs collègues et pour réclamer plus de moyens, a commencer par ceux annoncés.

https://d-23003733483646531608.ampproject.net/2105072136000/frame.html

https://d-23003733483646531608.ampproject.net/2105072136000/frame.html

https://d-23003733483646531608.ampproject.net/2105072136000/frame.html

Pulvar (DVD) et Fatiha Boudjahlat doivent accorder leurs violons

Ex-candidate du Mouvement républicain et citoyen (fusionné avec la Gauche républicaine et socialiste (GRS), puis avec La France insoumise par Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann sous le nom de la Gauche républicaine et socialiste après leur départ du Parti socialiste), mais professeure, Fatiha Agag-Boudjahlat est considérée par Le Monde comme une « virulente militante de la laïcité » et « rompue aux polémiques en ligne ». Le 3 mai 2021, son frère retira sa candidature de la liste RN à Belfort. Après l’avoir soutenu, estimant que « [Mon frère] est sincère, il s’expose. Parce qu’il ne supporte plus l’état du pays, la violence », elle explique : « J’ai essayé de dissuader [mon frère] de rejoindre le RN »

« Il n’y a pas de climat anti-arabe et pas de climat anti-musulman en France » ; « Je récuse la réalité de l’islamophobie, qui est un mot, pas un délit », sont des citations de Fatiha Agag-Boudjahlat dénoncées dans un portrait critique des justiciers de mediacite.fr, journal en ligne d’investigation locale à Lille, Lyon, Toulouse et Nantes, au capital duquel est entré le site révolutionnaire trotskiste Mediapart.

Fatiha Boudjahlat est cofondatrice, avec une socialiste qui dénonça un « salon de la femme musulmane » organisé à Pontoise, Céline Pina, du mouvement Viv(r)e la République, pour combattre l’islamisme politique et défendre la laïcité.

Darmanin s’est invité au rassemblement des policiers: choquant ou malin?

L' »en même temps » inédit du ministre de l’Intérieur au côté de manifestants

L’émotion régit le débat permanent des chaînes d’information en continu: colère et indignation, mais elle imprègne aussi la communication politique, compassion et repentance. Apolline de Malherbe parle à Jean-Louis Debré des policiers qui ont la « sensation de recevoir des projectiles »… En fait, un jugement, une banalisation, voire une suspicion… 

Le dire et le faire se mêlent, au détriment de l’action et du progrès, si cher aux progressistes. La com’ résume en effet l’action politique, la réduisant celle-ci à une manipulation de l’opinion, le progrès et la réforme de la société dussent-elles en pâtir. Darmanin et Dupond-Moretti s’affichent main dans la main, tout en menant des politiques antithétiques, une scénarisasion destinée à plaire à tous, sans satisfaire personne et surtout pas l’intérêt général.

Les nouveaux défis en matière de sécurité n’échappent ni au prisme du débat en rond, ni au filtre de l’émotion, sous la pression d’un gouvernement politicien, plus soucieux de retarder la prise de décisions que de ne pas déplaire au plus grand nombre, constamment, et, à plus forte raison, dans ce temps électoral.

L’analyse critique est faussée par les émotions vraies ou affectées qui obligent les diseurs à l’alignement et à l’excuse. A propos des jeunes tueurs de 14 ans, Dominique Rizet parle sur BFM de « gamins » (costauds « de 1,90m », ce qui n’est guère la norme parmi les Européens), de « gosses malheureux » (tout en déclarant par ailleurs qu’ils ont « la tête vide » et manquent donc de repères, de sentiments et de jugement moral), au même plan que de « malheureuses jeunes filles » assassinées, (jetée vivante du haut d’un pont, par exemple), à qui « on » n’a jamais appris le respect ni inculqué le sens des valeurs de la vie. Pendant que la marche blanche se déroule encore, Rizet insiste sur le fait que le meurtrier n’a pas eu de chance: « un seul coup de couteau » (3 fois) a suffi, bien que le geste ait nécessité une force certaine, mobilisée par le « malheureux », « une seule fois » (sic).

La presse relaie dans la bouche de passants les jugements qu’elle a développés de la responsabilité des réseaux sociaux et des jeux vidéo, sans jamais mettre en cause les séries policières télévisées affichant en prime time des scènes effarantes de violences, dont des coups de genou dans les parties génitales et des suggestions claires d’abus sexuels, et des gros plans de corps sauvagement meurtris et d’investigations glauques en salle d’autopsie par des médecins légistes débridés et rigolards dans la routine de leur vie professionnelle, sujet de divertissement familial.

Le débat public est toujours émaillé de réglements de comptes politiques (les couteaux succéderont-ils aux gants de boxe de Paul Amar lors du débat Tapie-JM Le Pen au 20 Heures » de France 2 en 1994, en pleine campagne des élections européennes?), et de bonnes intentions sans suites –hier «solidaire avec les des soignants», aujourd’hui «solidaire avec les des policiers»–, mais débat public rarement étayé par une vision claire de la situation ou de l’avenir. Vide de toute proposition concrète et adaptée à l’époque, dont la population est en cours de renouvellement.

Un site gauchiste d’information évoque pêle-mêle l’assassinat de deux fonctionnaires à leur domicile, par un terroriste islamiste d’abord, une agent administrative au commissariat par un dealer ensuite, auxquels ce site omet d’associer les fanatiques religieux qui manient le couteau de boucher quand les jeunes enracinés de 1,80 m en sont encore à l’Opinel. L’actualité a fait prendre de nouveau (et fugitivement) conscience de la responsabilité des acteurs politiques, élus et journalistes, annonceurs et chaînes de divertissement (émissions pour la jeunesse comme de télé-réalité pour ados décérébrés), de ce que cette presse gauchiste appelle des « périls encourus par les forces de l’ordre aujourd’hui, » les risques du métier »… Tandis que le CSA ne se sent ni coupable, ni même responsable, ce type de medium abaisse quotidiennement son lectorat 30 ans en arrière, au niveau du FN et des « détails de l’Histoire » par son patron, en 1991 et 2015.

Il y a un an, la couverture complaisante de la manifestation du Comité Adama, place de la République à Paris, pointant LES «violences policières», fit apparaître dans le débat public des notions, rampant dans les milieux racisés, de «racisme systémique» ou de «violences systémiques» dont la gauche islamo-gauchiste par ces mêmes forces de l’ordre, globalement, sans détail. Au jeu de l’émotion, les partisans du « pas de vagues » ont la part belle.

Le mythe longtemps entretenu par les gauches d’une police droitière ne résiste pas à la réalité des faits ne tient plus la route. Le principal syndicat de policiers en tenue, la FASP, était marqué à gauche, preuve que les menées idéologiques relayées par cette presse. Pour demander une « réponse pénale » plus ferme face aux agressions à l’encontre des forces de l’ordre, les fonctionnaires de police étaient unis, de droite et de gauche, en intersyndicale rassemblant

SGP Police-FO, Alliance ou UNSA, ex-FASP (SCPN-UNSA) ou indépendant, dénonçant une « individualisation exacerbée des peines » et un « empilage de dispositifs qui vident les peines de leur sens ».

Le rassemblement devant l’Assemblée nationale est aussi une manière de rappeler aux élus qu’ils « doivent prendre leurs responsabilités et au besoin légiférer pour faire en sorte que tout ce qu’on vient de vivre ne se reproduise plus », détaille Fabien Vanhemelryck, Secrétaire général d’Alliance.

« Je suis venu pour soutenir tous les policiers comme les Français », a assuré le ministre Darmanin. 

Que des responsables politiques se rendent à la manifestation d’un groupe social quel qu’il soit semble pour le moins compréhensible, ce qui est très surprenant c’est de voir, sans doute pour la première fois, un ministre de l’Intérieur se rendre à une manifestation de policiers, ce qui peut être une manière de se dédouaner de ses responsabilités politiques en mettant en scènes ses affects et son émotion. Nous y revoilà! Message malin subliminal: les policiers ne manifestent pas contre le pouvoir. Si le ministre est quelque peu hué devant le Palais Bourbon, l’ensemble ne lui est pas personnellement hostile. Les cibles sont la majorité présidentielle et les décideurs de la justice.

Darmanin innove. Et fracture.

Si le ministre de l’Intérieur est «le premier flic de France», dixit Clémenceau, il n’en est pas le premier syndicaliste policier du pays. C’est ce qui fait la différence entre Etat républicain et Etat policier…

Les frères ennemis Darmanin/Dupond-Moretti confirment la fracture d’une majorité factice

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, et le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, à l’Elysée, à Paris, le 28 avri.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, à l’Elysée, à Paris, le 28 avril 2021: se parlent-ils?

La participation, mercredi, du ministre de l’Intérieur à la manifestation de policiers – dénonçant le laxisme de trop de juges – met en difficulté leur ministre qui s’est déclaré celui des détenus. Aujourd’hui, par force, il est question, non des coupables, mais de leurs victimes.

Le premier, décrit comme malin, roublard et ambitieux, incarne l’aile droite de la macronie. Le second, sanguin, grande gueule et spécialiste en boulettes, penche à gauche.

L’arrivée, à l’été 2020, de Gérald Darmanin, ex-« Sarkozy boy », au ministère de l’Intérieur, couplée à celle de l’ancien avocat pénaliste, surnommé « Acquittator », Eric Dupond-Moretti à la Justice, devait faire bouger les lignes. D’un côté, une star des barreaux pour les media buzzeurs, de l’autre, Gérald Darmanin, « le plus beau trophée de Macron à droite », selon le sénateur (Les Républicains, LR) de Paris Pierre Charon. Comment deux personnalités centripètes pouvaient-elles «  étoffer le régalien? De point faible de Macron, la Justice devient le caillou dans son mocassin pour la dernière longueur du quinquennat.

La présence de Darmanin à la manifestation des forces de l’ordre, mercredi 19 mai, au milieu de cadres du Parti socialiste (PS), de ceux de LR et, surtout, du Rassemblement national (RN), que « chasse » Eric Dupond-Moretti, un chasseur «passionné» qui s’en est pris aux «ayatollahs de l’écologie» dans la préface d’un livre du président de la Fédération nationale des chasseurs aujourd’hui en campagne des régionales, est vécu comme une provocation, une opposition frontale, par le garde des Sceaux. 

Que dire en effet du slogan : « Le problème de la police, c’est la justice ! », scandé par les syndicats de policiers ?

« Il n’y a ni laxisme ni angélisme de la part de la justice. C’est Eric Dupond-Moretti qui a raison ». Mais, dans la foulée de Pierre Person, c’est l’avis de Sacha Houlié, député LREM, démissionnaire en septembre 2020 du bureau exécutif de LREM, ainsi que de son poste de responsable des relations avec les acteurs politiques et sociaux.

A en croire l’exécutif, il n’y a ni incohérence ni schizophrénie dans la démarche. Chacun était, mercredi, dans son rôle. « Où est le problème ? », s’interroge un conseiller anonyme de l’exécutif, soulignant que l’épreuve traversée par Eric Dupond-Moretti a pu lui permettre de s’affirmer en défenseur des magistrats, qui, jusqu’ici, se méfiaient de lui. « Il faut que Beauvau tienne son administration. Le ministre de la Justice, lui, n’a pas autorité sur les magistrats, mais doit s’assurer de leur respect », souligne-t-on, compréhensif, dans l’entourage du garde des Sceaux.

Bilan: à malin, malin et demi? Ce psychodrame laisse police et justice face à face. L’émotion ne fait pas monter le dossier de la sécurité au sommet de la pile.

Essentialisation: Libération fait le procès du policier qui s’est défendu contre Adnane Nassih

Edito de Dov Alfon

« Encore une brebis galeuse, monsieur Darmanin ?

Un policier a tiré avec son LBD sur Adnane Nassih, 19 ans – originaire du Val-de-Marne (PCF) mais présent dans le quartier des Hautes-Mardelles, à Brunoy, LR (Essonne, LR). Le fonctionnaire soutient qu’il n’avait fait que se défendre. Mais, dans son éditorial, Dov Alfon écrit que la déclaration du policier « est le reflet du sentiment d’impunité qui règne dans l’institution, » un reflet de l’essentialisation de brutalités policières en mission qui règne dans les milieux indigéniste, décolonial et islamo-gauchiste, donc à Libé, détenu par le groupe Altice (groupe L’Express et groupe Libération) de Patrick Drahi (de nationalités marocaine, israélienne, portugaise et française) et dirigé par Dov Aflon .

« Ce n’est pas une bavure, mot qui laisserait supposer une erreur, un manquement à la norme. C’est une scène d’une violence inouïe mais presque ordinaire en France. Le jeune homme avance d’un pas calme sur la place. Il a 19 ans. Il ne le sait pas encore mais il va se trouver sur le chemin d’un policier d’une brigade anticriminalité (BAC), Yann T., très fier de son LBD, le fameux lanceur de balles de défense qui n’est toujours pas interdit en France malgré de multiples recours. Il est 23h17 et nous sommes à Brunoy, dans l’Essonne, mais les images pourraient venir de n’importe quel quartier réputé difficile.

Adnane N, 20 ans. Il a été éborgné par un tir de LBD en février 2020 à Brunoy dans l’Essonne. Portrait à l’endroit où c’est arrivé. Brunoy, le 31 mars 2021. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)

Le jeune homme s’appelle Adnane Nassih et dans quelques instants il va être mutilé à vie, son pronostic vital engagé lorsqu’il sera hospitalisé en service de neurochirurgie et opéré en urgence. «Quand j’entends le mot “violences policières”, moi personnellement, je m’étouffe», avait déclaré l’été dernier le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Mais maintenant c’est plutôt Adnane Nassih qui étouffe : plusieurs os de son visage sont fracturés, une brèche menace son cerveau où de l’air s’est infiltré. Son œil droit, éclaté, est énucléé. Interrogé par l’IGPN, Le policier Yann T. va immédiatement plaider la légitime défense : «Je l’ai soudain vu faire un mouvement brusque et étrange au niveau de sa poitrine, puis il a violemment lancé dans ma direction un objet.» On connaît tout cela [préjugé de sachant hautain], on sait d’avance [a priori de l’éditorialiste], que la version du policier va être préférée [accusation portée par le patron franco-israélien de la rédaction, un auteur de polars qui a servi comme espion au service cybersurveillance de l’armée d’Israël et ancien directeur de « Haaretz », le « Libé » israélien, dont la ligne éditoriale se situe de la gauche à l’extrême gauche, laïc et antisioniste].

La vidéo des caméras de surveillance obtenue par Libération, et modélisée en 3D pour une meilleure analyse, raconte pourtant l’inverse : le face-à-face est très bref. On voit le policier avec son LBD déjà en position de tir quand il va vers Adnane Nassih, qui prend peur et fait demi-tour, courant pour sa vie dans la direction opposée. Après trois foulées, l’agent de la BAC fait feu une fois dans sa direction. Le policier vient de lui tirer dessus à 7,29 mètres de distance, selon la mesure faite dans le modèle 3D que nous avons réalisé avec l’agence indépendante Index. Encore une brebis galeuse ? Ce troupeau va décidément bien mal. Le 21 janvier, Libération révélait des données internes de la police qui dressent un panorama accablant des mesures disciplinaires prises entre 2009 et 2018. En dix ans, celles réprimant les violences ont été divisées par près de trois. Libération publie aussi les conversations des collègues de Yann T., enregistrées à leur insu, et elles révèlent le climat d’impunité qui régnait au commissariat. Pas une bavure, non. Une violence si ordinaire qu’elle en devient institutionnelle [accusation anti-flic couverte par la liberté de la presse, l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques, lorsque la presse respecte un minimum d’éthique professionnelle]. Darmanin devrait en réalité s’étouffer de honte.

Réunions racisées de l’UNEF: Pulvar fait polémique

Bien que journaliste, cette candidate aux régionales est favorable à la… privation de la parole, mais de certain(e)s seulement

En France, les femmes et hommes « blancs hétérosexuels » peuvent être acceptés, mais doivent « se taire », selon la candidate aux régionales en Ile-de-France face à Valérie Pécresse et très probablement Anne Hidalgo. Sur BFMTV, Pulvar confirme ainsi racisme et totalitarisme, ce qui caractérise le gauchisme d’EELV et d’une partie du PS et, plus largement, leur islamo-gauchisme en commun qui ne peut plus être nié en le réduisant à un concept.

Les Français n’oint évidemment pas compris sa « pensée complexe »…

Alors que l’indignation provoquée par l’aveu de réunions racialisées de l’UNEF, dites « non mixtes », ne retombe pas pas, Audrey Pulvar vient de remettre une pièce dans la machine. Invitée d’Apolline de Malherbe, ce samedi 27 mars, sur BFMTV, la candidate à la présidence de la région Ile-de-France, soutenue par le PS, est revenue sur ces rassemblements syndicaux lorsqu’ils sont interdits aux Blancs.

Unanimement condamnée par les républicains, de droite et parfois de gauche, laquelle relativise trop souvent cette pratique avouée, aux forceps, par la présidente guadeloupéenne de l’UNEF, Mélanie Luce, dont les orientations féministes et raciales monopolisent le débat public depuis plusieurs jours. Et si Audrey Pulvar a semblé rejeter le concept, elle a estimé que, si elles devaient être présentes, les personnes blanches devaient aussi… « se taire »!

Dans la France des Lumières, en 2021, « on peut demander de se taire » aux Blancs…

« Et si on vous avait proposé de participer à une réunion où on demande aux personnes blanches [comme on dit « personnes en situation de handicap »?] de rester derrière la porte… ? » a demandé à la candidate socialiste la journaliste Apolline de Malherbe. « Non, ça, ce n’est pas possible pour moi », a-t-elle immédiatement rétorqué. Avant de se ressaisir : « Si c’est un groupe de travail consacré aux discriminations dont sont l’objet les personnes noires ou métisses [hypothèse systémique], quelque chose [un sentiment…] me dit que 99 % des participants […] seront les personnes dont il est question dans l’intitulé. »

Mais c’est surtout la conclusion d’Audrey Pulvar qui a déclenché la stupéfaction des démocrates : « Si vient à cet atelier une femme blanche ou un homme blanc, il n’est pas question de le ou la jeter dehors, en revanche, on peut lui demander de se taire, d’être spectatrice ou spectateur silencieux. »

« Raciste », « honteux », « à vomir »…

Cette mise à nu a été reçue comme à un aveu frappant les démocrates de sidération.

Pour le président de la région PACA, Renaud Muselier, cette déclaration n’est « pas seulement scandaleuse », elle est également « raciste ». « En République, NON, aucune « bonne raison » au monde ne donne le droit de faire taire une personne pour sa couleur de peau. Aucune, et sous aucune circonstance », a-t-il écrit sur Twitter.

L’indignation de Geoffroy Didier n’est pas moindre. Il dénonce des propos « honteux et choquants » et « à vomir », sur le même réseau social, et demandé a Audrey Pulvar des excuses à ses concitoyens en situation de peau blanche.

« Stop aux accommodements avec la République et ses lois ! », a aussi écrit Rachida Dati, qui demande à Anne Hidalgo de réagir.

Valérie Pécresse a également exprimé sa désapprobation : « Dans ma région, aucun habitant ne doit être discriminé pour la couleur de sa peau. Il n’y a pas de racisme “acceptable” ! », a-t-elle notamment asséné.

« En France, il y a une seule communauté : la communauté nationale. On ne peut pas être enjoint de parler ou de se taire en fonction de sa couleur de peau ou de son origine », a ajouté Christian Jacob, patron des Républicains (LR) dénonçant une volonté de fracture chez la fauteuse de troubles.

Au Rassemblement national, les propos anti-républicains d’Audrey Pulvar ne passent pas non plus. Jordan Bardella dénonce une « haine des Blancs » et d’une « gauche qui patauge dans l’islamo-gauchisme », tandis que Marine Le Pen pointe une « escalade raciste » de la part de l’adjointe à la mairie de Paris. La patronne du parti réclame l’intervention du Parquet qui, « doit engager des poursuites pour provocation à la discrimination raciale ».

Et à la haine raciale.

Jean-Luc Mélenchon (LFI) a, de son côté, volé au secours de l’ancienne journaliste. « Audrey Pulvar n’est pas raciste ! Elle a juste compris ce qu’est un groupe de parole. Ceux qui se jettent sur elle, par contre, n’arrivent pas à cacher leur pente sexiste et discriminante », a-t-il accusé sur Twitter.

A partir de là, plus personne n’est raciste !

Les efforts socialistes désespérés pour soutenir leur tête de liste, le soldat Pulvar, contribuent à sa débâcle électorale désormais assurée en région Ile-de-France:

Lundi matin, le LFI Alexis Corbière trouve le moyen de distinguer réunion publique et séminaire de réflexion qui pourrait se tenir dans un entre-soi favorisant… le dialogue et le débat d’idées, à la manière totalitaire soviétique, sans contradicteurs,

Rihan-Cypel, de profil à droite

tandis que le socialiste franco-brésilien Eduardo Rihan Cypel, ex-député (avec 10% des voix, en 2017, il a pris une déculottée face à Jean-Michel Fauvergue, LREM, mais s’est logiquement reconverti dans le caleçon « made in France », trouvait à Pulvar une certaine « fraîcheur » (sic) !

Un peu de douceur dans ce monde de racistes

Affaire Adama Traoré : la mort du délinquant est due à un « coup de chaleur », « aggravé » par sa rebellion

Cette expertise est établie par quatre médecins belges

Assa Traoré

Symbole de l’essentialisation par les antiracistes racisés de brutalités policières en situation de rébellion violente à interpellation de délinquants, ce rapport, dévoilé par L’Obs, a été commandé en juillet par les juges d’instruction parisiens, après le dépôt par la famille du révolté de rapports médicaux contredisant les experts de la justice qui mettaient hors de cause les forces de l’ordre. 

La mort en juillet 2016 d’Adama Traoré a été causée par un « coup de chaleur », « aggravé » par les gestes techniques réglementaires d’immobilisation et de menottage des gendarmes et, dans une « plus faible mesure », par ses antécédents médicaux, conclut une nouvelle expertise judiciaire consultée ce lundi.

Très attendu dans ce dossier devenu un symbole du débat sur les violences policières, ce rapport établi par quatre médecins belges, dévoilé par L'Obs, a été commandé en juillet.

A 24 ans, Adama Traoré était bien connu des gendarmes et figurait aux fichiers de police pour recel, violences volontaires contre les forces de l’ordre, outrages, extorsion avec violences, menaces de mort, conduite sans permis, usage de stupéfiants et vol à la roulotte. Il avait été incarcéré à deux reprises, de septembre 2012 à juillet 2014, puis de décembre 2015 à mai 2016. Un co-détenu a obtenu de la justice une indemnisation pour violences sexuelles « avérées » par Adama Traoré. Il est mort en juillet 2016, quelques heures après son interpellation.

Le 19 juillet 2016, Adama Traoré était décédé dans la caserne de Persan, près de deux heures après son arrestation dans sa ville de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) au terme d’une course-poursuite et après avoir échappé à une première interpellation un jour de canicule. 

Depuis lors, une bataille d’experts oppose les médecins missionnés par la justice et ceux choisis par la famille. Celle-ci accuse les trois gendarmes d’avoir causé la mort d’Adama Traoré par une « asphyxie positionnelle », qu’ils auraient provoquée par un « plaquage ventral » que son état de santé n’aurait pas supporté lors de l’interpellation. 
Pour les médecins belges, en revanche, « les éléments du dossier ne répondent pas aux critères médico-légaux reconnus d’une asphyxie positionnelle ».  

« En revanche l’intervention dans le processus létal d’une période d’asphyxie ‘par contrainte physique’ ne peut être écartée », écrivent les experts, évoquant ainsi les gestes d’interpellation des gendarmes. 

« Notre opinion est en définitive que M. Adama Traoré a très vraisemblablement développé un coup de chaleur en situation d’activité physique relativement brève mais intense dans des circonstances de stress adrénergique et de chaleur atmosphérique », concluent les médecins. 

Maladie génétique

On ne lui connaissait
aucune activité professionnelle

« L’évolution péjorative » de cet état « a été inhabituellement rapide, mais reste plausible en raison notamment de la contribution à une hypoxie [manque d’oxygène dans le sang] de manœuvres momentanées de contrainte et dans une plus faible mesure d’états pathologiques sous-jacents ».  

Adama Traoré souffrait en effet d’une maladie génétique, la drépanocytose (formation de caillots dans le sang), associée à une pathologie rare, la sarcoïdose (inflammation en amas au niveau des poumons). En 2018, un premier collège d’experts, aux conclusions balayées par les médecins de la famille, avait retenu ces maladies parmi les causes principales de l’asphyxie du jeune homme. 
« Les gestes réglementaires opérés par les trois gendarmes l’ont été au regard de la rébellion d’Adama Traoré », ont réaffirmé lundi leurs avocats Mes Rodolphe Bosselut, Pascal Rouiller et Sandra Chirac Kollarik.  

« Ces 3 agents étaient dans l’ignorance la plus complète des antécédents médicaux de cet homme et de ce qui pouvait s’être produit physiologiquement pour lui » avant leur arrivée sur les lieux, poursuit leur communiqué. 

Me Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille Traoré, n’a pas souhaité réagir. 

Cette famille de dix-sept enfants nés de quatre mariages (dont deux femmes blanches du père polygame décédé, d’origine malienne) est dirigéé par Assa Traoré, laquelle est sous influence, notamment d’Almamy Kanouté, fondateur de la ‘Brigade antinégrophobie‘ et membre de ‘Nation of Islam’, il a rencontré Assa Traoré dans ses fonctions à l’Opej. A la naissance du mouvement ‘Vérité pour Adama’, il aide Assa à préparer chacune de ses interventions publiques. Il a été déclaré inéligible à la suite de violences sur un policier pendant une manifestation, en 2013, mais tire néanmoins les ficelles de la contestation et reste « proche de plusieurs mouvements islamiques fondamentalistes et salafistes », selon une source policière. Dès le début du mouvement, l’objectif de Kanouté est de créer des passerelles entre la lutte pour la mémoire d’Adama et les Black Lives Matter. D’ailleurs, il présente à Assa l’égérie de ce mouvement, Amal Bentounsi, ci-dessous, également fondatrice du collectif « Urgence, notre police assassine ».

Le 5 août 2016, deux semaines après la mort d’Adama, Kanouté organise une rencontre entre Assa et Samir Elyes, qui s’appelle en réalité Samir Elyes Baaloudj, 48 ans, ancien militant du MIB (Mouvement de l’immigration de la Banlieue, antiracistes racisé) qui milite désormais dans le comité Adama.

Les « mâles blancs » de la police sont sympas: le petit Eddior les a eu pour sages-femmes !

Les anti-flics racialisés de Seine-Saint-Denis apprécient-ils?

Des policiers de La Courneuve ont aidé une jeune mère à accoucher, dans sa voiture, durant la nuit de la Saint Sylvestre. Le bébé, né vendredi à 5 h24, et sa maman sont en bonne santé. Interdiction de mentionner le couleur de peau des uns et des autres: la liberté d’expression s’arrête là où commence la dictature de l’idéologie politique

Le petit Eddior est né le 1er janvier à 5h24, dans la voiture de ses parents, Eliane et Eddy, habitants de Stains ! La maman a été assistée de deux équipages de policiers, dont la gardienne de la paix Célia, une jeune femme sans enfants.  

L’accouchement est survenu de nuit, après 5 heures du matin, sur la banquette arrière d’une voiture, avec un équipage de policiers pour sage-femme, dans la nuit de jeudi à vendredi.

Jeudi soir, après avoir passé le réveillon avec sa compagne et leur fille de 2 ans, le futur papa, bravant le couvre-feu, prend la route de Saint-Ouen pour y voir de la famille. Mais vers 4 heures du matin, c’est la surprise : sa compagne l’appelle, l’accouchement a soudainement commencé. Eddy se met en route et traverse Saint-Ouen, La Courneuve, puis Stains à toute vitesse. Il est rapidement pris en chasse par un équipage de policiers qui pense logiquement avoir affaire à un chauffard.

«Ma femme est en train d’accoucher !»

 Le petit Eddior est né le 1er janvier à 5h24, dans la voiture de ses parents ! Le couple a été assisté de deux équipages de policiers, dont la gardienne de la paix Célia.

« Quand je suis arrivé en bas de chez moi, je suis sorti de ma voiture en levant les mains. Les policiers m’ont braqué, ils m’ont dit : mettez-vous à terre. J’ai répondu : Ma femme est en train d’accoucher ! Et ils m’ont cru. »

Les fonctionnaires proposent tout de suite au couple réuni de l’escorter jusqu’à l’hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière (XIIIe). Tout le monde remonte en voiture mais à peine repartis, Eliane prévient : le bébé arrive ! « On s’est tous regardés, on n’était que des garçons, on était complètement affolés », avoue Eddy, le papa.

Une policière d’un autre équipage arrive finalement sur place

Le renfort viendra d’un deuxième équipage dans lequel se trouve Célia, une gardienne de la paix âgée de 30 ans. C’est elle qui va accompagner Eliane dans la délivrance. « Quand la maman nous a dit qu’elle avait des contractions toutes les trois minutes, on était apeurés, raconte la policière. Mais l’instinct maternel a pris le dessus, même si je n’ai pas d’enfants ! Je suis allée aider la maman. Heureusement, un de mes collègues est père, il m’a tout expliqué. Je disais à la maman de bien respirer. Rapidement, on a commencé à voir la tête du petit bout de chou. Je l’ai récupéré et je lui ai fait des petites tapes sur le dos, comme on voit dans les documentaires. Sa maman a été grandiose ! »

Le petit Eddior naît à 5h24, mais un policier, tout empruntés que puissent être les hommes, s’aperçoit tout de suite qu’il a le cordon ombilical enroulé autour du cou. « Je l’ai retiré très délicatement avec ma main, poursuit Célia. J’étais un peu choquée. Mes collègues ont rigolé, j’étais devenue toute pâle. » Bébé et maman sont enveloppés, en peau à peau, dans des couvertures apportées par un voisin. « C’était vraiment incroyable », répète Eddy.

«On a l’habitude de sauver des vies, mais pas de la donner»

Tandis que le nourrisson et sa famille sont pris en charge par les pompiers, les policiers sont en pleine euphorie : « On a l’habitude de sauver des vies mais pas de la donner, sourit Célia, encore émue par ce moment extraordinaire. Le papa nous a qualifiés de héros. En ce moment, ça n’arrive pas souvent. »

Au commissariat de La Courneuve, Eddior a désormais déjà un surnom : « le petit bébé 8-22 », du nom de l’équipage qui a contribué à lui donner la vie.

Si ce n’est pas un conte de Noël, c’est de bon augure pour 2021. « Ils ont été forts », confirme Eddy, débarrassé de l’essentialisation du racisme dans la police.

Obono, héroïne d’une fiction fondée sur l’Histoire occultée de l’esclavage

Représentée en esclave dans ‘Valeurs actuelles’, la députée LFI n’a toujours pas porté plainte.

Dans une série « de fiction », le magazine retrace le parcours d’une esclave africaine, incarnée par Danièle Obono, députée LFI. La réaction indignée de l’indigéniste peut surprendre, puisque la Franco-gabonaise revendique son ascendance et en joue auprès de l’électorat noir des quartiers, dont ceux de sa circonscription, en partie dans le 18e arrondissement, comprenant les quartiers de la Goutte-d’Or et de La Chapelle, où sont acheminés des migrants clandestins, et en partie sur le 19e arrondissement, comprenant le quartier de la Villette, où des campements d’illégaux sont régulièrement démantelés.

Sur le fond, l’intention de Valeurs actuelles est honnête et claire: restituer la vérité historique de l’esclavagisme à travers les âges. Puisque les anti-racistes racialisent le passé africain et déforment la réalité des rapports Nord-Sud à travers les époques, il fallait rendre justice aux Européens et rappeler ce que les partisans d’extrême gauche et l’Université française – donc l’école – omet de préciser en un temps où l’autoflagellation est voluptueuse à gauche: les Blancs ne sont pas les inventeurs de l’esclavage racial ou non. Avant eux, Arabes et Africains – musulmans et animistes – pratiquaient la traite des êtres humains en Afrique. Une découverte pour les quartiers sous influence de l’idéologie marxiste et de leurs élus. Dans la forme, le montage de la députée Danièle Obono en esclave par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles suscite l’indignation des belles âmes, quel que soit le bord politique, au risque de perpétuer le mensonge. Des Insoumis (Obono est une élue LFI qui assure « Je ne me lève pas le matin en disant « vive la France » » ) au Rassemblement national ( dont la cheffe de file a été qualifiée d’ « étron » par Laurent Ruquier, un spécialiste de sa circulation, en passant par le gouvernement, qui se mêle de juguler la liberté d’expression -, dans tous dénoncent « le racisme » de cette publication et apportent leur soutien à l’élue parisienne. A cela près que l’unanimisme des vertueux concerne les représentations de la provocatrice et assez peu les faits révélés au plus grand nombre d’un esclavagisme purement afro-africain, puis islamo-africain. Macron n’a pas manqué de dégager un peu de temps précieux pour appeler la députée ce samedi et le faire savoir: leur communication privée a même filtré. On sait qu’il lui a affirmé qu’il condamne fermement la publication, ainsi que «toute forme de racisme ». Langue de bois d’ébène qui a dû toucher droit au coeur la révolutionnaire à la sensibilité à fleur de peau (dont la nuance de noir ne peut être mentionnée), mais dont la capacité à polémiquer dépasse de très loin celle à entendre un texte de plus de dix lignes qui la perturbe dans ses repères idéologiques.

Le magazine « ultra-conservateur » – selon Le Parisien, tout ce qui est à droite du journal Le Monde est ultra quelque chose (tandis que les skinheads que couve la députée LFI de Danièle Simonnet seraient des ultra-doux) consacre depuis quelques semaines un « roman de l’été » à des personnalités politiques en les faisant voyager « dans les couloirs du temps ». Une oeuvre de contextualisation qui a le don d’énerver les incultes instrumentalisés par les manipulateurs de l’Histoire, la tête dans le guidon des polémiques foireuses qui buzzent et font descendre les moutons enragés dans la rue.

Une fiction, « meilleur reflet de la réalité », pour « éclairer les situations actuelles ». Eclairage que ne donne pas l’AFP… Didier Raoult avait ainsi été imaginé en Poilu dans les tranchées (une insulte au admirateurs du chanteur Antoine), Nicolas Hulot à la cour de Charlemagne (puisqu’on n’était qu’en 778, impossible de faire flèche de tout bois sur les effets du réchauffement climatique) et François Fillon à la Révolution française (une provocation chez les opposants à la peine de mort pris à contre-pied)… Dans son numéro du 27 août, le titre de ce 7e épisode est « Obono l’Africaine », suivi de cette explication sibylline : « Où la députée insoumise expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l’esclavage ». L’exercice de style est logiquement illustré en noir et blanc. A la page 43, Danièle Obono est dessinée de profil, le corps possiblement nu et le cou enchaîné. Le tout en ombre noire, une technique condamnable: Mme Bachelot va devoir s’y coller…

« Il paraît ‘Qu’on-Peut-Pu-Rien-Dire. Heureusement on peut encore écrire de la merde raciste dans un torchon, illustrée par les images d’une députée française noire africaine repeinte en esclave… L’extrême droite, odieuse, bête et cruelle. Bref, égale à elle-même », a réagi vendredi la députée ultra raffinée de Paris.

La rédaction comprend qu’Obono ait « pu se sentir choquée »
Elle se défend d’avoir voulu choquer, mais admet que l’iconographie peut être jugée inappropriée. Le serait-elle toutefois si elle émanait de Charlie hebdo ?

Les belles âmes sus-nommées ont-elles réagi au dessin représentant Nadine Morano en fille trisomique de de Gaulle ?

Les media, actuels élus et membres du gouvernement peuvent-ils prouver que leur sensibilité au racisme était aussi vive en octobre 2015:

Racialisation de Google qui va « étoiler » les commerces tenus par des Noirs

Le port de l’étoile vise à… soutenir la communauté noire…

Dérive humaniste ou discrimination raciste ? Un nouveau badge va faire son apparition dans les fiches Google des commerces: une essentialisation de la couleur de peau pour indiquer si le lieu est tenu par un afro-américain ! Une façon aux yeux du géant de soutenir cette communauté. Mais aussi de discriminer les commerçants Blancs…
Aux Etats-Unis, Google propose désormais de s’identifier en tant qu’entreprise dirigée ou détenue par des Noirs, rapporte le me dia américain The Verge. Un nouveau badge représentant un cœur noir a été créé pour l’occasion. Il apparaîtra sur la fiche Google du commerce dans les résultats de recherche et sur Google Maps.

Les Blancs vont-il se tirer une balle dans le pied ou boycotter le géant?

Les Blancs sont-ils tous des Juifs ?
Google aurait constaté ces derniers mois une augmentation des recherches en ligne visant à trouver préférentiellement des établissements tenus par des afro-américains. Les consommateurs y verraient une manière de soutenir financièrement cette communauté, dans un contexte de manifestations anti-racistes organisées aux Etats-Unis et de lobbying des associations communautaristes racisées.

Le géant californien supranational n’a pas précisé comment il va mettre cette discrimination raciale et vérifier les délarations des entreprises. Début juin, Google avait déjà annoncé plusieurs mesures militantes pour soutenir la communauté noire, notamment le versement de plus de 12 millions de dollars à des organisations « qui s’efforcent de lutter contre les inégalités raciales« . Les fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin sont juifs…

Il y a deux ans, la firme avait dévoilé des badges de la même nature, à afficher pour indiquer que le commerce est « LGBTQ+ friendly » – y compris en France – ou s’il est dirigé par des femmes !

« Dieu a dit, il y aura des hommes blancs, des hommes noirs, il y aura des hommes grands, des hommes petits. Il y aura des hommes beaux, des hommes moches et tous seront égaux, mais ça sera pas facile, » observa Coluche, l’humoriste anarchiste.Désormais, pour les hommes, pour les Blancs, pour les hétéros, c’est difficile; mais pour les hommes blancs hétéros, ça devient infernal.

Le champion Lewis Hamilton essentialise la couleur de peau