Poutine serait le petit taquin…
Une « cyberattaque d’une force inédite » – des « millions d’e-mails » envoyés simultanément mardi, peu de temps après l’annonce de la venue de Macron en Nouvelle-Calédonie – a été révélée mardi et « stoppée », ce mercredi 22 mai, selon le gouvernement local.
Alors que le chef de l’Etat ètait dans l’avion pour Nouméa où il veut lancer une « mission » de dialogue qu’il a lui-même rompu par sa décision non concertée de modifier le corps éléctoral néo-calédonien, les équipes de l’Etat et de l’OPT (office des postes et télécommunications) étaient à pied d’œuvre dans la nuit de mardi à mercredi pour mettre fin à cette cyberattaque qui n’a pas fait de dégâts majeurs.
« Saturer » le réseau calédonien
« Un fournisseur d’accès (à internet) a subi une attaque de l’extérieur sur une adresse IP avec le but de saturer le réseau calédonien », a précisé lors d’une conférence de presse Christopher Gygès, membre (Les Loyalistes) du gouvernement collégial local. Depuis, a-t-il indiqué, les « équipes de l’Etat et de l’OPT ont réussi à stopper cette attaque avant qu’il y ait des dégâts importants ».
La cyberattaque,consista en« des millions d’e-mails envoyés de manière simultanée sur une adresse mail qui avait pour objet de saturer » le réseau « et de le rendre inopérant », a encore explicité Christopher Gygès.
Elle s’est produite « très peu de temps après l’annonce de la venue du président de la république en Nouvelle-Calédonie », a-t-il précisé.
Les soupçons se portent sans preuves sur la Russie
La plupart des adresses IP (numéro d’identification de chaque appareil) provenait de Russie. Une information par la suite confirmée par Christopher Gygès, qui a évoqué une attaque « sophistiquée » venue propablement de Moscou avec « 95.000 connexions » en une poignée de secondes.
« Je crois qu’il y a énormément de structures qui ont été touchées, les banques, etc… On a fait ce qu’il fallait faire, on verra bien quels sont les dégâts », a commenté ce mercredi matin sur France 2 la maire de Nouméa, Sonia Lagarde.
La tendance semble être au retour au calme
Outre cette cyberattaque, la nuit de mardi à mercredi « a été plus calme que la précédente malgré deux incendies dans l’agglomération de Nouméa », a signalé dans un communiqué le Haut-Commissariat de la République.
Pourtant, selon la municipalité de Nouméa, deux écoles et 300 véhicules d’un concessionnaire ont notamment été dévastés par des incendies criminels. Ce mercredi matin, des feux étaient visibles en plusieurs points de l’agglomération de Nouméa, dont la zone industrielle de Ducos.
PaSiDupes 