Montpellier: le GIGN, engagé dans une opération judiciaire

Le Groupe d’intervention de la gendarmerie est dans le quartier Hôpitaux-Facultés

l'intervention a duré toute la nuit

Le GIGN de l’antenne d’Orange mène une importante opération dans le cadre d’une procédure de lutte anti-drogue dirigée par la section de recherches de Montpellier, ce lundi matin, à la hauteur de la route de Ganges et de l’avenue Charles Flahault, à Montpellier.

Le GIGN d’Orange et le peloton de surveillance et d’intervention – Psig-Sabre – de la compagnie de gendarmerie de Castelnau-le-Lez interviennent en appui des enquêteurs venus procéder à des interpellations et des perquisitions. Le PSIG est prioritairement engagé dans les secteurs et les périodes les plus sensibles, notamment nocturnes et Sabre désigne une action anti-terroriste. La présence du GIGN est confirmée par une source proche de l’enquête.

« Militaires encagoulés et armés »

Cette mobilisation judiciaire entraîne quelques perturbations dans le trafic routier et du tramway. « Vers l’hôpital de la Colombière, j’ai aperçu de nombreux fourgons de gendarmerie en stationnement, avec des militaires encagoulés et armés vers des résidences », témoigne un Montpelliérain.

A suivre…

Covid: la diaspora algérienne contraint Alger à assouplir les conditions de retour

Air Algérie va assurer six vols hebdomadaires vers cinq villes méditerranéennes.

Manifestation devant le consulat d’Algérie à Metz, samedi 29 mai,
pour protester contre les conditions d’entrée dans le pays

L’Algérie avait annoncé la réouverture de ses frontières mais imposait un protocole drastique et coûteux à ses ressortissants. Et l’obtention de visa reste compliquée. Un test PCR de moins de 36 heures et une quarantaine obligatoire de 5 jours, même pour les personnes vaccinées. Des manifestations ont eu lieu, partout en Europe.

Ce samedi 29 mai, devant le consulat d’Algérie de Metz, comme devant plusieurs institutions algériennes d’Europe, une centaine de manifestants s’est réunie pour protester contre le protocole mis en place par l’État, qui rouvre ses frontières le 1er  juin. « Cela fait 14 mois que nous n’avons pas pu voir nos familles et on nous impose des choses impossibles pour nous dissuader, » insiste une manifestante. 

Le protocole diffusé le 24 mai imposait un test PCR négatif de moins de 36 heures (même pour les personnes vaccinées), un isolement obligatoire de cinq jours dans un hôtel au frais du visiteur (qu’il devra régler avant le départ), et un nouveau test à effectuer à l’issue.

L’Algérie devait rouvrir ses frontières mais imposait un protocole drastique et coûteux à ses ressortissants. Et l’obtention de visa reste compliquée. Un test PCR de moins de 36 heures et une quarantaine obligatoire de 5 jours, même pour les personnes vaccinées. Des manifestations ont lieu, partout en Europe.

Les liaisons aériennes vont reprendre mais à une cadence moindre. « Il va y avoir deux vols par semaine Paris-Alger et un vol Marseille-Oran. Avant le Covid, nous avions jusqu’à 5 vols par semaine, rien qu’au départ de Louvigny ! » Du coup, les prix explosent : en moyenne 800 € l’aller-retour contre 350 € avant la crise.

A partir du 1er juin, Air France s’ouvre à nouveau aux Algériens de Paris, Marseille, Barcelone, Tunis et Istanbul.

L’Algérie a légèrement assoupli les conditions d’entrée sur son sol de ses ressortissants bloqués à l’étranger en raison de la pandémie de Covid-19, en réduisant les frais de confinement obligatoire, a indiqué dimanche 30 mai un communiqué du conseil des ministres.

Cette décision survient alors que la nombreuse diaspora algérienne proteste depuis plusieurs jours contre les conditions de retour draconiennes en Algérie à partir du 1er juin.

Le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné, lors de la réunion du conseil des ministres, de « dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenu parmi les Algériens de retour au pays de payer les frais d’hébergement relatifs à l’isolement ». Il a également été décidé de « baisser les frais d’hébergement de 20 % pour les Algériens de retour au pays », selon le communiqué. Ces frais avaient été fixés à 41.000 dinars (quelque 250 euros).

Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière une reprise progressive, à partir du 1er juin, des vols de la compagnie nationale Air Algérie après une suspension de quatorze mois. Il avait alors précisé que les frais de confinement et de dépistage à l’arrivée seraient à la charge des passagers. Un confinement de cinq jours sera obligatoire dans l’un des hôtels sélectionnés par les autorités.

Quatre pays concernés

Des passagers attendent d’embarquer sur un vol de rapatriement depuis Alger vers la France, le 27 mai 2020.
Des passagers attendent d’embarquer sur un vol de rapatriement
depuis Alger vers la France, le 27 mai 2020. 

Air Algérie a confirmé samedi qu’elle va assurer cinq/six vols hebdomadaires en direction de quatre pays (France, Espagne, Tunisie et Turquie) et cinq dessertes : Paris, Marseille, Barcelone, Tunis et Istanbul.

Dans un communiqué publié dimanche, un collectif d’Algériens de l’étranger a réitéré « son rejet de l’ouverture de seulement cinq dessertes » et a demandé « à pouvoir acheter des billets d’avions auprès d’autres compagnies étrangères et alléger ainsi la pression sur Air Algérie ».

Plusieurs millions d’Algériens de l’étranger ont dû subir la fermeture des frontières et la suspension des vols commerciaux et des liaisons maritimes décidées le 17 mars 2020.

Depuis, les autorités ont organisé des vols de rapatriement pour leurs ressortissants, sous conditions, mais ces derniers avaient été suspendus le 1er mars en raison de l’apparition du variant anglais fin février en Algérie.

Menaces de mort contre des catholiques par des militants… antifascistes

Leur procession mémorielle pour les Martyrs de la Commune de Paris violemment interrompue

La liberté d’expression de chrétiens pacifiques entravée par l’extrême gauche

«  On a attendu en priant, jusqu’à ce que la police nous exfiltre. » Samedi, à Paris, plusieurs centaines de catholiques défilaient en mémoire des martyrs de la Commune de 1871, semaine sanglante post-insurrectionnelle au cours de laquelle dix religieux avaient été fusillés. Les manifestants, dont des familles avec des enfants, ont rencontré une contre-manifestation au niveau du cimetière du Père-Lachaise. C’est là que la situation a dégénéré et qu’un homme a été blessé dans des échauffourées, rapporte Le Figaro.

Les catholiques ont d’abord été invectivés oralement, puis menacés, avant de poursuivre leur chemin. Puis des individus cagoulés sont intervenus. « Ceux-là voulaient clairement en découdre, c’étaient des antifas », assure un des organisateurs au Figaro. Et d’ajouter : « Ils nous ont arraché les bannières des mains, ont mis à terre le drapeau du Souvenir français, qu’ils ont piétiné, asséné des coups de poing aux paroissiens. »

Un seul policier pour assurer la sécurité

Deux hommes ont été fortement bousculés et sont tombés par terre. L’un d’eux a été blessé au crâne. Il a été emmené à l’hôpital.

La sécurité autour de la procession catholique était faible. Un seul policier figurait parmi les agents de sécurité du diocèse et de l’Ordre de Malte. Les manifestants ont dû se réfugier à l’intérieur d’une église en attendant les renforts. « On a attendu en priant, jusqu’à ce que la police nous exfiltre », rapporte l’organisateur.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi à cette agression et a adressé son soutien aux personnes touchées.

Législatives partielles de dimanche

Une abstention massive interdit toute interprétation des résultats du 1er tour

La ministre Brigitte Bourguignon lors des questions au gouvernement à Paris le 4 mai 2021 - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP

A trois semaines des régionales, c’est un premier tour plutôt confidentiel qui s’est déroulé le 30 mai, dimanche de la Fête des Mères, lors de quatre législatives partielles marquées par une très forte abstention

A Paris XXe, la participation s’est limitée à 15,6%, soit environ un électeur sur six.  Soutenue par Anne Hidalgo, la Franco-marocaine Lamia El Aaraje (34 ans, déléguée au maire du 20e – Eric Pliez – en charge de la prévention, de la médiation et de la… sécurité) qui veut permettre au PS de conserver son dernier siège de la capitale après le départ de George Pau-Langevin, est arrivée en tête du premier tour avec 25,66% des suffrages exprimés. Dimanche, elle affrontera la LFI Danielle Simonnet qui a obtenu 20,78%, selon les chiffres communiqués par les partis.

Brigitte Bourguignon

Dans le Pas-de-Calais, le parti présidentiel veut faire du second tour un test. Dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais, où la participation n’a toutefois atteint que 24,26%, la marcheuse Brigitte Bourguignon est arrivée largement en tête du premier tour avec 34,95% des voix. Contrainte de remettre son siège en jeu après son arrivée au gouvernement en juillet dernier, elle a devancé la candidate du Rassemblement national Marie-Christine Bourgeois, qui a recueilli 24,02% des suffrages, les autres candidats n’ayant pas atteint les 12,5% des inscrits: il s’agit de Faustine Maliar (Les Républicains) avec 19,2% et de Bastien Marguerite-Garin 12,91% (PS). Toutefois si la ministre déléguée chargée de l’Autonomie est réélue, ce ne sera pas elle, mais sa suppléante qui occupera son siège.

Victor Habert-Dassault

Dans l’Oise, le neveu d’Olivier Dassault, Victor Habert, a obtenu la majorité (58 % des voix). Mais la faible participation fait qu’un second tour opposera deux candidats le 6 juin: Victor Habert (LR), le neveu d’Olivier Dassault, et Claire Marais-Beuil (RN), loin derrière avec 15% des suffrages exprimés, qui a devancé Roxane Lundy, conseillère municipale d’opposition à Beauvais venue se présenter sous une bannière commune Génération.s-PS-EELV-PCF-PRG. Elle n’a obtenu que 12,31% des suffrages. Le taux de participation était de 26,41 %, selon les résultats publiés par la préfecture de l’Oise ce lundi à 2 heures du matin.

La participation a également été très faible (18,07%) dans la troisième circonscription d’Indre-et-Loire, qui englobe Loches et le sud de l’agglomération tourangelle. La maire de Beaulieu-lès-Loches, Sophie Métadier, investie par l’UDI et LR et soutenue par LREM, arrive nettement en tête du premier tour avec 45,02% des suffrages, suivie par la socialiste Murielle Riolet (20,06%), adjointe à la mairie de Chambray-lès-Tours.

La députée UDI sortante et ex-députée européenne de la circonscription Massif central-Centre (2009-2014) Sophie Biard-Auconie, qui a démissionné pour raisons de santé, avait ravi la circonscription à l’ancienne ministre socialiste Marisol Touraine en 2017. Une circonscription bientôt confirmée perdue par la gauche.

Vannes: une opération de police déclenche des représailles de jeunes au commissariat

Les trafiquants tentèrent de récupérer leur drogue aux mains des policiers

Une opération de police s’est soldée par une contre-attaque sur le commissariat de Vannes, Morbihan, jeudi soir, rapporte Ouest-France.

Huit trafiquants ont débarqué jeudi soir pour reprendre un sac ayant servi à transporter des produits stupéfiants.

Un peu plus tôt dans la journée, une opération antidrogue avait été menée dans le quartier de la Bourdonnaye. Elle avait débouché sur la saisie de dizaines de barrettes de résine de cannabis et de cocottes de cocaïne dans une cave d’immeuble. La chienne de la police avait également flairé un sac ayant servi à transporter de la drogue.

Frappant violemment aux portes, les huit voyous ont menacé de « cramer le commissariat et de caillasser la police ». Les agents ont riposté en dispersant la bande avec du gaz lacrymogène.

Agé de 22 ans, le chef de la bande a été interpellé et placé en détention provisoire. Il doit être jugé mardi en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire, précise Le Télégramme.

Marseille: l’école Bugeaud débaptisée, volonté Vallaud-Belkacem

La rue du même nom deviendra-t-elle aussi « caporal Ahmed-Litim »?

La ministre Najat Vallaud-Belkacem (c)
et le député Patrick Mennucci (d) à l’école Bugeaud à Marseille, le 28 novembre 2016

Après Colbert, le général Bugeaud…

Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), a proposé de remplacer les «statues de la honte», notamment celles de Colbert à qui on ne semble devoir que le Code noir de 1685 pour ceux qui vivent toujours les difficultés du 17e siècle, quatre siècles plus tard. Celui-là même qui – à la suite des Ottomans, colonisateurs de l’Algérie – de 1516 à 1830 – a organisé juridiquement la traite et l’esclavage des noirs jusqu’à son abolition par décret de la Convention, le 4 février 1794, presque cinq ans après la glorieuse Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789).

Jusqu’en 1830, la régence d’Alger était vassale de l’Empire ottoman. Les descendants des Turcs établis dans le pays à cette période se définissent comme algériens-turcs ou encore turcs-algériens.  Certains descendent des Janissaires, un ordre militaire très puissant composé d’esclaves d’origine européenne et initialement de confession chrétienne avant leur « conversion » à l’islam, constituant l’élite de l’infanterie de l’armée ottomane à l’apogée de l’Empire. Pendant la colonisation ottomane de l’Algérie, la descendance turque constitue les kouloughlis (« fils de serviteur »). Au début du XXIe siècle, des estimations suggèrent que les Algériens descendants de colons turcs représenteraient encore environ 5 % de la population.

Sans nivellement par le bas, ni déni du passé, l’école Bugeaud sera rebaptisée école Ahmed-Litim, en hommage à un tirailleur algérien tombé en Provence en 1944. Un débat d’historiographie qui interroge sur notre rapport au passé mais tire en fait un trait sur un maréchal de France.

Question mémorielle ou politique ?

Le maire PS de Marseille, Benoît Payan, a proposé le 21 mai dernier à ce que soit renommée l’école Bugeaud, du nom du maréchal promu par Louis-Philippe en 1843 et personnage clef de la colonisation de l’Algérie, au profit du caporal Ahmed-Litim, tirailleur algérien mort pendant les combats de libération de la Provence, sur les pentes de la colline de la Garde. Les débats du conseil municipal, rapportés par le quotidien La Provence, traduisent bien la controverse idéologique qui se joue autour de l’histoire de France. Le maréchal Bugeaud, a expliqué Benoît Payan, fut acteur de la « traque sauvage, sanglante en brûlant les terres et les villages » de la conquête de l’Algérie. « Rien dans l’histoire de Bugeaud n’a le début du commencement de la gloire », a-t-il jugé.  Et de rappeler qu’en 1845, Bugeaud « ordonna que l’on enfume les grottes où avaient trouvé refuge des combattants mais aussi des femmes et des enfants ». Par opposition, le caporal Ahmed Litim est une « mémoire (qui) nous permet de faire œuvre d’histoire ».

La « cancel culture », autre concept importé

La notion de « cancel culture » imprègne les débats menés par la droite du conseil municipal. Car c’est la crainte que figure ce changement de nom : vouloir réécrire l’histoire à l’aune de l’idéologie. Le député (LR) Guy Teissier, par ailleurs colonel à titre honoraire, n’a pas tranché entre les deux militaires, qui répondaient aux ordres de l’armée. « Ils étaient tous les deux soldats. Et quand vous êtes un soldat, vous obéissez au pouvoir », a-t-il indiqué, avant d’ajouter qu’il y a aussi « une place à Marseille du nom d’un psychopathe aux mains pleines de sang, Robespierre ». Il a ainsi proposé d’ « attendre d’inaugurer une nouvelle école pour lui donner le nom d’Ahmed-Litim. » 

De leur côté, les élus du RN y ont vu une manœuvre idéologique : « Il faut rendre hommage sans communautarisme ni électoralisme, accuse-t-il. Vous êtes dans l’idéologie et pas dans l’idée de servir », a martelé Stéphane Ravier, conseiller municipal. Le RN a voté contre, certains élus LR aussi.

Dordogne : un ex-militaire armé tire sur des gendarmes

Porteur de bracelet électronique pour violences conjugales

Bracelet électronique, le gag dangereux de la peine de détention… à domicile

Les habitants du Lardin-Saint-Lazarre sont appelés à rester chez eux.

Les gendarmes sont à la recherche ce dimanche matin d’un ancien militaire armé qui circule dans les rues du Lardin-Saint-Lazarre en Dordogne depuis les environs de minuit. Le préfet de la Dordogne demande aux habitants de rester chez eux. L’individu a déjà tiré en direction des gendarmes qui ont tenté de l’interpeller.

Ce dimanche matin, le trentenaire armé a été repéré dans les rues de la commune du Lardin-Saint-Lazarre en Dordogne. Le préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat, lance un appel à la population sur France Bleu Périgord :  » les habitants ne doivent pas sortir de chez eux, ils ne doivent pas circuler dans la commune ». 

L’homme a tiré sur les gendarmes

Depuis le début de la nuit, les gendarmes tentent d’interpeller l’individu qui est armé. Selon le préfet, l’homme a tiré sur les gendarmes. Les gendarmes sont intervenus suite à un différent familial. Vers minuit selon la maire du Lardin Francine Bourra, les gendarmes ont été appelés par des voisins suite à des violences conjugales. La maire estime que l’homme recherché est dangereux. Un périmètre de sécurité a également été mis en place. Le préfet demande également aux automobilistes d’éviter le secteur. Plusieurs routes sont coupées à la circulation.

Le GIGN sur place et deux hélicoptères

Un dispositif important a été déployé sur place. Dans un communiqué, la préfecture indique que 150 militaires dont 60 du groupement de gendarmerie de la Dordogne font parti du dispositif. Le GIGN, le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale est également sur place. Deux hélicoptère survolent également la zone où est cense se cacher le récidiviste, déjà condamné pour violences conjugales.

La surpopulation carcérale, facteur de risque sur la population

En décembre 2018, l’Assemblée nationale a voté la création d’une peine de « détention à domicile sous surveillance électronique », dans le cadre d’une nouvelle échelle des peines prévue par le projet de loi justice. « Le juge pourra prononcer plus aisément » ce placement sous bracelet, s’était félicitée la ministre de la Justice Nicole Belloubet.

Actuellement, le placement sous surveillance électronique est une simple modalité du contrôle judiciaire des personnes avant leur procès, ou d’aménagement d’une peine d’emprisonnement. La nouvelle peine autonome de « détention à domicile sous surveillance électronique » pourra être prononcée pour un délit à la place de l’emprisonnement, pendant une durée comprise entre quinze jours et six mois. 

Le condamné n’est autorisé à s’absenter de son domicile que pour le temps strictement nécessaire à l’exercice d’une activité professionnelle ou d’un traitement, à la participation à la vie de famille ou encore à un projet d’insertion. En cas de non-respect de ces contraintes, le juge d’application des peines peut limiter les autorisations d’absence ou ordonner l’emprisonnement pour la durée de la peine restant à exécuter. 

« Hypocrisie »

Du côté des députés Les Républicains, la mesure n’a cependant pas convaincu. « Vous cherchez des substituts au déficit de places en prison », avait souligné Eric Ciotti à l’adresse de la garde des Sceaux. Pour lui, cette peine relève de l' »hypocrisie » et, « ne faisant plus peur », elle sera « un encouragement à la récidive ». 

« Vous êtes bien pire que Madame Taubira en matière de laxisme », avait renchéri Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, qui a dénoncé « un effondrement de l’échelle des peines ». https://d-3864497754557226270.ampproject.net/2105150310000/frame.html

Le chef de cabinet de Frédérique Vidal a-t-il manifesté contre une décision du Conseil constitutionnel ?

Ce collaborateur aurait participé à une manifestation contre la censure de la loi sécurité globale

Craig Monetti, en lice pour figurer sur une liste LR de Muselier

Graig Monetti, conseiller spécial de la ministre de l’Enseignement supérieur, était présent à Nice le 21 mai pour une manifestation contre la censure de la loi sécurité globale par le Conseil constitutionnel.

Sur la place Masséna de Nice, vendredi, lors d’une manifestation à l’appel de Christian Estrosi pour manifester contre la censure de plusieurs articles de la loi sécurité globale par le Conseil constitutionnel. 

Une manifestation contre la censure de certains articles de la loi sécurité globale par le Conseil constitutionnel a réuni plus de 200 policiers municipaux sur la place Masséna de Nice. Parmi les politiques présents autour du maire Christian Estrosi, Graig Monetti, chef de cabinet de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur. On peut l’apercevoir sur une des photos partagées par l’édile de la ville pour l’occasion – en troisième position en partant de la droite.

Présent en tant qu’adjoint au maire, Christian Estrosi

Le conseiller de 28 ans, qui cumule les fonctions, était présent à la manifestation en tant qu’adjoint au maire de Nice chargé de la jeunesse. Car si Graig Monetti a sa carte à La République en marche, il n’a pas hésité à rejoindre la liste du LR Christian Estrosi aux dernières élections municipales et à soutenir ses initiatives, dans le silkage de Sylvie Cluzel.

Graig Monetti ne voit aucun problème à sa présence à ce rassemblement : «J’ai tenu à m’associer à cette action, à l’initiative du maire, pour témoigner de mon soutien envers ces femmes et ces hommes de la police municipale qui s’engagent au quotidien pour protéger les Niçois, a précisé Graig Monetti. Cela m’a semblé d’autant plus important que le terrorisme a frappé à plusieurs reprises notre ville.»

En plus d’être chef de cabinet d’une ministre et adjoint au maire d’une grande ville, Graig Monetti est candidat aux élections régionales sur la liste LR-LREM de Renaud Muselier. Il avait été repéré par la ministre, puis par Christian Estrosi, lorsqu’il était le président local de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) à l’université Nice-Sophia-Antipolis, aujourd’hui dissoute, qui était présidée jusqu’en 2017 par Frédérique Vidal.

Les listes de Renaud Muselier en chiffres :

• 19 présidents de Métropoles et d’intercommunalité
• 43 maires de communes (dont 22 communes de moins de 5000 hab.)
• 3 présidents d’unions des maires
• 9 tendances politiques
15 candidats issus de la majorité présidentielle (4 MoDem, 6 LREM, 1 Agir, 4 Les Centristes)

Bouches-du-Rhône : opération de contrôle dans les transports en commun

927 contraventions et 9 interpellations pour fraude au titre de transport

365 effectifs (police nationale et municipale, CRSAP, gendarmerie, RTM et SNCF) étaient mobilisés.

Jeudi, une 26e opération de contrôles dans le cadre de la Sécurité du quotidien a été organisée dans les transports en commun sur 35 points à travers tout le département. 365 effectifs (police nationale et municipale, CRSAP, gendarmerie, RTM et SNCF) étaient mobilisés.

Au final, 11.995 personnes ont été contrôlées, 927 contraventions pour fraudes au titre de transport ont été dressées, ainsi que 53 procès-verbaux électroniques et 9 interpellations effectués pour… autres infractions.

Jean Rottner, enfariné à Colmar: retour d’une pratique gauchiste

Le président sortant de la région Grand-Est  a-t-il dépassé les bornes?

Jean Rottner, président de la région Grand-Est, enfariné lors d'une manifestation à Colmar.

Le président de la région Grand-Est et candidat LR à sa réélection, Jean Rottner a été enfariné ce samedi 29 mai en marge d’une manifestation pour la défense des langues régionales à Colmar.

De la tête jusqu’au pantalon, Jean Rottner a reçu un important jet de farine à l’occasion d’une manifestation pour la défense de la langue alsacienne, organisée à Colmar: acte d’un militant du mouvement autonomiste Unser Land visant le président et candidat LR aux élections régionales du Grand-Est.

Un enfant tient un panneau "Maman warum kann ich nimeeh Elsassich redde" . Photo L'Alsace / Vanessa Meyer

Unser Land un parti politique alsacien, qui se fonde sur des principes fédéralistes et autonomistes. Il est membre de la fédération Régions et peuples solidaires et de l’Alliance libre européenne. Sa tendance régionaliste se distingue du parti régionaliste identitaireAlsace d’abord. Les seuls mandats politiques détenus actuellement par ses membres sont au niveau municipal et communautaire. Il arbore les couleurs rouge et blanc du drapeau historique alsacien. En mars 2015, le parti dénombrait 450 adhérents. Unser Land souhaite généraliser le bilinguisme à tous les échelons pour préserver l’alsacien. 

Il veut favoriser le principe d’une démocratie locale dans une démocratie française où beaucoup de pouvoirs sont centralisés et réclame un statut régissant l’organisation des pouvoirs publics similaires à ceux qui sont en vigueur dans d’autres régions d’Europe telles que le Tyrol du Sud, les länder allemands ou les cantons suisses. La Corse a elle-même déjà évolué dans ce sens.

Un élu du Rassemblement National est également irrité par l’entourage du personnage et envisage de porter plainte contre un colistier de Jean Rottner.

Enfarinage et échange de coups

Jean Rottner, président de la région Grand-Est, se nettoie après avoir été enfariné à une manifestation à Colmar.
Jean Rottner, président de la région Grand-Est, se nettoie après avoir été enfariné à une manifestation à Colmar. 

Une centaine de personnes est rassemblée autour de l’estrade. Tour à tour, les associations prennent la parole pour dénoncer la décision du Conseil constitutionnel de retoquer en partie la proposition de loi Molac. Jean Rottner assiste à la manifestation mais ne prend pas la parole. 

Alors qu’il repart, un militant de 23 ans de Unser Land arrive à sa hauteur et lui enfarine la tête. Le candidat LR aux élections régionales apoaraît en clown blanc, de pied en cape. Des élus et son équipe ripostent, agrippant le militant et lui déchirant en partie son polo. 

Sur son fil Tweeter, Jean Rottner positive ce geste de contestation  : « Se faire enfariner à cette occasion par un autonomiste est une forme de reconnaissance« . Le militant assure lui qu’il n’avait pas préparé son action. Il assure d’ailleurs qu’il ignorait la venue du président de région.

Bagarre entre élus

L’équipe du candidat LR escorte Jean Rottner jusqu’à sa voiture. C’est alors que Christian Zimmermann, élu du Rassemblement National et conseiller régional, le dépasse pour le prendre en photo de face. Selon lui, Jacques Cattin, viticulteur, député LR du Haut-Rhin et colistier de Jean Rottner, l’agrippe et le frappe au visage.

Blessé à la lèvre, Christian Zimmermann envisage de porter plainte contre l’élu.  

Le député LR Jacques Cattin (à droite) aurait frappé Christian Zimmermann (à gauche),
conseiller régional et chef de file du RN en Alsace. 

Marseille : un automobiliste fonce sur la terrasse d’un bar

Nouveau vendredi à risque: agresseur, ivre, déséquilibré ou fanatique religieux ?

La pière du vendredi est-elle un bienfait? Un automobiliste a percuté la terrasse d’un restaurant ce vendredi 28 mai 2021 dans le 5e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), peu avant le couvre feu, à 20h30.

Alors qu’une dizaine de clients profitait pleinement du déconfinement en terrasse du restaurant « Le 68 », situé sur le Boulevard Chave dans le 5e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), des clients ont vu soudain une voiture foncer et percuter des tables. 

Les clients n’ont eu que le temps de se mettre à l’abri cette terrasse et les dégâts sont essentiellement matériels, comme le souligne France Bleu Provence

Un demi-tour sur une rue à sens unique

L’automobiliste de 23 ans a tenté une manœuvre délicate, un demi-tour sur une rue étroite et à sens unique. D’un côté de la rue, la terrasse du restaurant, de l’autre, les rails du tramway. 

L’individu a alors fauché plusieurs tables dans la manœuvre, faisant deux blessés légers. L’une des victimes était adossée à la jardinière qui a fait barrière. Un lampadaire et plusieurs poteaux ont également fait bouclier, évitant un drame.

Un gramme d’alcool dans le sang

Un conducteur a fauché plusieurs tables d'une terrasse d'un restaurant ce 28 mai 2021 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Le conducteur a fauché plusieurs tables d’une terrasse

Toujours d’après la radio locale, le conducteur, originaire de Charente-Maritime, a d’abord tenté de prendre la fuite. Rapidement rattrapé par les forces de l’ordre, il a été contrôlé avec un gramme d’alcool dans le sang. 

Le taux d’alcool autorisé était de 0,5 g d’alcool par litre de sang depuis les années 90. Depuis 2002, il est abaissé à 0,2 g. En janvier 2015, l’alcoolémie tolérée aux jeunes usagers de la route soumis à la période probatoire est passé à 0,2 g/l de sang.

Il a été placé en cellule de dégrisement et devait donner aux policiers sa version des faits ce samedi matin. 

Heureusement, la sortie de route n’a fait aucun blessé, à deux blessés légers près… Le chauffard a été interpellé vers 22h30, chez lui dans le 12e arrondissement. Selon la police, il s’agirait d’un simple accident. 

A La Ciotat, BdR, un cas similaire d’ivresse en septembre 2020…

Le fauchage de clients en terrasse devient un sport du vendredi soir en état d’ivresse dans la région. Un véhicule a en effet déjà foncé sur la terrasse du bar Le Cristal vers 22 heures. Deux femmes avaient été blessées dont une grièvement.

Les occupants qui avaient voulu prendre la fuite avaient été arrêtés par la police. Le conducteur de seulement 16 ans aurait perdu le contrôle d’une voiture volée et sa passagère est âgée de 18 ans.

Olivier Véran, célibataire : Coralie Dubost l’a largué

Ce ministre n’est une affaire pour personne

Ici, le ministre ne fait pas illusion

Entre Olivier Véran et Coralie Dubost, ça n’a duré que quelques mois, car leur liaison est rompue depuis déjà huit semaines, selon L’Obs, il y a dix jours. Cette fois, la députée a rompu les ponts.

Le stress de la crise sanitaire, la campagne de vaccination et les confinements successifs auraient-ils eu raison de sa libido ? La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée Nationale n’y trouvait plus son compte. La bataille pour la loi Asile et Immigration les avait rapprochés, alors qu’ils étaient tous deux en couple. Ils avaient finalement choisi de quitter leurs compagnons respectifs pour donner une chance à leur histoire.

Le frimeur fait le beau,
mais ça ne marche pas
comme ça dans l’intimité

Quand Coralie Dubost se confiait sur leur couple

Après plusieurs apparitions auprès d’Olivier Véran, comme à l’Assemblée Nationale, la représentante LREM avait accepté de s’épancher sur les prémices de leur histoire d’amour dans les colonnes du magazine Paris Match« Entre Olivier et moi, les choses ont pris du temps. On a été collègues, puis amis, avant le coup de foudre », avait expliqué la l’ambitieuse de 38 ans, sans enfants.

Mais force est de constater que malgré leur complicité, Olivier Véran et Coralie Dubost ont aussi connu des tensions. Notamment en avril 2020, lorsque la concubine avait rejoint un groupe de 69 députés réclamant la réouverture des plages pour la pratique sportive, notamment pour le surf ou encore le kayak. Une initiative qui aurait mis le ministre de la Santé dans l’embarras: la vie privée peut avoir un retentissement sur la vie publique.

Il ne reste plus qu’au peuple de le renvoyer à Grenoble et de le rendre à ses deux jeunes enfants.

Interpellation à haut risque d’une femme armée en pleine rue du Val d’Oise

La scène de l’arrestation de la furie par les gendarmes a été filmée

Armée d'un fusil, cette femme errait dans la rue dans le Val d'Oise.
Armée d’un fusil, cette femme errait dans une rue du Val d’Oise.

La vidéo de cette interpellation circule depuis ce vendredi 28 mai sur les réseaux sociaux. Elle montre une femme armée d’un fusil, errant dans la rue, le 14 mai dernier, avant d’être maîtrisée par les forces de l’ordre.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=Midilibre&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3R3ZWV0X2VtYmVkX2NsaWNrYWJpbGl0eV8xMjEwMiI6eyJidWNrZXQiOiJjb250cm9sIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1397833413818785792&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.midilibre.fr%2F2021%2F05%2F29%2Fles-images-impressionnantes-de-linterpellation-dune-femme-armee-en-pleine-rue-par-les-gendarmes-9573902.php&sessionId=d6830058f816406aa196816d741d3b933aa46d31&siteScreenName=Midilibre&theme=light&widgetsVersion=82e1070%3A1619632193066&width=550px

Les faits relayés ce jeudi sur les réseaux sociaux se sont déroulés le 14 mai à Butry-sur-Oise où une femme, à l’évidence fragile psychologiquement, déambulait dans la rue avec un fusil. Un militaire a pu la maîtriser pendant qu’un coup de feu partait accidentellement. Aucun blessé n’est à déplorer.

« Posez votre arme à vos pieds », « posez ce fusil Madame !», tandis qu’elle leur répond : « Tu vas te faire abattre comme un chien […]. Baisse ton arme. »

Les faits ont eu lieu en fin d’après-midi. A 16h44 précisément, un riverain appelle le centre opérationnel de la gendarmerie du département pour signaler la présence d’une femme perturbée et armée dans la rue.

Après l’échec d’une médiation et l’arrivée de renforts, les militaires arrivent enfin à la désarmer. « Alors que des gendarmes fixent son attention en ne cessant de lui parler, un militaire contourne sa position en passant par des propriétés privées », a confirmé le SIRPA gendarmerie au quotidien régional.

Sur la vidéo, on voit en effet un gendarme passer par le jardin d’un habitant. Sortant par le portail, il accourt vers la femme armée. Alors qu’elle se retourne et s’apprête à tirer en le voyant, il se jette sur elle. Un coup de feu part, mais aucun blessé n’est à déplorer.

La vidéo est rapidement devenue virale depuis sa diffusion, ce jeudi, sur les réseaux sociaux. Filmée par un témoin de la scène, celle-ci montre l’interpellation dans le détail.

https://www.dailymotion.com/embed/video/x81kv3q?api=1&html=1&app=amp&ui-highlight=FF4081Par Anne Collin Le 28 mai 2021 à 14h12

La femme a été prise en charge par les pompiers et conduite dans un service psychiatrique. L’enquête a été confiée à compagnie de gendarmerie de Pontoise, 

« Nice-Matin » ajoute qu’un des gendarmes sera mordu à la cuisse lors de l’interpellation.

Policière municipale poignardée dans son commissariat près de Nantes

Encore un immigré fanatique déclaré déséquilibré, sans suivi psychiatrique.

Où conduit une pratique rigoriste de l’islam. Ndiaga Dieye, Sénégalais d’origine àgé de 40 ans, a été abattu par les gendarmes après que Ndiaga Dieye a ouvert le feu sur les gendarmes. Dans l’échange de coups de feu qii a suivi son refus d’interpellation vendredi midi, il a eté neutralisé par balle.

Plus tôt, il s’était attaqué à une femme et policière en plein commissariat : trois symboles

Encore un vendredi, à 10h30, le musulman avait fait intrusion à la police municipale de La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes (Loire-Atlantique) pour agresser à l’arme blanche une fonctionnaire en service.

Le suspect, qui serait né en 1981 à Saint-Nazaire et qui vivait à La Chapelle-sur-Erdre, avait dérobé l’arme de service de la policière avant de s’enfuir à pied dans les rues de la commune de 20.000 habitants.

Il a finalement été appréhendé par les gendarmes aux alentours de 13h30, non loin de la gendarmerie locale. Des coups de feu ont été échangés lors de son interpellation et deux militaires ont été légèrement blessés au bras et à la main. Le suspect lui-même a été mortellement touché par balle.

Un oublié de la justice

Il était sorti de prison le 22 mars dernier.

Le 7 mars 2013, il avait été interpellé pour vol à main armée en récidive et séquestration sur la commune d’Arleux (Nord). De nationalité française, il avait alors été condamné, puis écroué 48 heures après. Quelques mois plus tard, le 29 septembre, il avait tenté de s’évader de sa prison, blessant des agents pénitentiaires et commentant des dégradations. L’agresseur avait alors été condamné.

2013, c’est l’année où trois détenus d’une « prison particulièrement sécurisée » (Libération), puisqu’elle n’accueille que des longues peines, se filmèrent armés (couteau et poinçons) et mirent la vidéo en ligne depuis la «maison centrale» de Lannemezan. Cette révélation apportait la preuve du laxisme pénitentuaire: bien qu’interdite dans les prisons, l’introduction est devenue courante de téléphones mobiles ou de matériel d’accès à Internet, comme des clés 3G.

Ces faits venaient à la suite de la diffusion sur la toile d’une vidéo de détenu déambulant sans entrave dans les couloirs d’une prison de l’est, ou les images filmées à leur insu avec un smartphone et mises sur Facebook de trois surveillants du centre de détention de Val-de-Reuil (Eure). Un syndicaliste parla de jets nombreux de portables par dessus l’enceinte de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne). L’affaire de Lannemezan n’était «pas une première; ça devient presque quotidien, les vidéos de détenus sur YouTube», déclara Laurens Maffre (Unsa).

Christiane Taubira était ministre (2012-2016)…

Un profil… psychiatrique inquiétant en liberté

Connu de la justice depuis son adolescence pour de nombreux faits de droit commun tels que des violences, Ndiaga Dieye a été remis en liberté en mars 2021 après avoir purgé une peine pour des faits du même ordre. Lors de sa détention, ce dernier s’est aussi rendu coupable de plusieurs agressions contre des surveillants et des codétenus.

Son nom avait par ailleurs été inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Depuis 2016, il s’adonnait à une pratique de l’islam «assidue et rigoriste», a-t-on appris de sources concordantes. Cependant, à cette heure il est encore trop tôt pour dire si l’agression commise vendredi matin est de nature terroriste.

Autre élément qui laisse entrevoir toute la complexité du profil de cet individu, il avait été diagnostiqué schizophrène en 2016, se disant notamment possédé par le mal. Pour ce trouble, il un suivi psychologique (psychiatrique?) « régulier » lui avait été prescrit: était-il effectif?

Marseille limoge le maréchal Bugeaud pour le caporal Ahmed-Litim dont le nom va à une école

Une ré-écriture de l’Histoire au travers du prisme islamo-gauchiste

L’école Bugeaud sera rebaptisée en hommage à un tirailleur algérien tombé en Provence en 1944.

Le maréchal Bugeaud, gouverneur de l’Algérie (1841-1847), comme Mac Mahon, le frère de Jules Grévy, Jules Cambon ou Louis Lépine

La question est mémorielle. Maire PS de Marseille par effraction, le populiste Benoît Payan a proposé le 21 mai dernier que soit renommée l’école Bugeaud, du nom du maréchal promu par Thiers sous Louis-Philippe en 1843 et personnage clef de la colonisation de l’Algérie, au profit du caporal Ahmed-Litim, tirailleur algérien mort pendant les combats de libération de la Provence, sur les pentes de la colline de la Garde, surmontée par la basilique. Les débats du conseil municipal dominé par le « Printemps marseillais », coalition de gauche écolo-communiste traduisent le révisionnisme idéologique qui se joue autour de l’Histoire de France. 

Le maréchal Bugeaud, selon Benoît Payan, fut acteur de la « traque sauvage, sanglante en brûlant les terres et les villages » de la conquête de l’Algérie. « Rien dans l’histoire de Bugeaud n’a le début du commencement de la gloire », a-t-il jugé.  Et de rappeler qu’en 1845, Bugeaud « ordonna que l’on enfume les grottes où avaient trouvé refuge des combattants mais aussi des femmes et des enfants ». Par opposition, le caporal Ahmed Litim est une « mémoire (qui) nous permet de faire œuvre d’histoire ».

Payan ne rend pas justice à un rapport du général Bugeaud qui déconseillait la conquête de l’Algérie, déplorant une « possession onéreuse dont la nation serait bien aise d’être débarrassée ». Il préconisa le maintien des territoires conquis sous statut militaire, pour éviter toute colonisation de peuplement.

La marche de la « cancel culture »

Si le terme de « cancel culture » n’a pas été utilisé, La Provence le rapporte volontiers en toile de fond des débats menés par la droite du conseil municipal. Car c’est la crainte que figure

Ce changement de nom d’école est une illustration de l »influence de la « cancel culture » américaine : vouloir réécrire l’Histoire à l’aune de l’idéologie décoloniale, soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, pays dont l’Histoire n’est qu’une succession de dominations étrangères, notamment berbère, romaine ou ottomane.

Le député (LR) Guy Teissier, par ailleurs colonel à titre honoraire, n’a pas tranché entre les deux militaires, qui répondaient aux ordres de l’armée. « Ils étaient tous les deux soldats. Et quand vous êtes un soldat, vous obéissez au pouvoir », a-t-il indiqué, avant d’ajouter qu’il y a aussi « une place à Marseille du nom d’un psychopathe aux mains pleines de sang, Robespierre ». Il a ainsi proposé d’ « attendre d’inaugurer une nouvelle école pour lui donner le nom d’Ahmed-Litim. » 

De leur côté, les élus du RN y ont vu une manœuvre idéologique : « Il faut rendre hommage sans communautarisme ni électoralisme, conseille-t-il. Vous êtes dans l’idéologie et pas dans l’idée de servir », a asséné Stéphane Ravier, conseiller municipal. Le RN a voté contre, certains élus LR aussi.

Marlène Schiappa traite Jean-Marie Bigard d’alcoolique

« Ravages de l’alcoolisme », « partouzes »: ça vole bas entre ministre et humoriste

Les dernières grossièretés de Jean-Marie Bigard agacent le gouvernement qui prend désormais soin de les commenter. Et chacun semble vouloir y aller de son tacle.

Il étaient quelque 200 personnes samedi au Trocadéro, anti-masques, anti-vaccins et anti-pass sanitaire, comme les libertaires des rave parties sauvages de Lieuron ou de Marseille ou comme les supporteurs du club de foot de Lille. Mais ils n’étaient pas de la même tendance politique: ils étaient venus entendre, entre autres, Florian Philippot, l’ancien cadre du FN, et Jean-Marie Bigard, l’humoriste éternellement en colère. Et à cette occasion, ce dernier en a profité pour traiter Olivier Véran, le ministre de la Santé, de « mange-merde » (sic).

Connu pour son langage cru, Jean-Marie Bigard s’en est également pris à Agnès Buzyn, l’ancienne ministre décriée de la Santé qu’il a traité de « grosse connasse », ajoutant souhaiter qu’elle « crève ». Un peu plus tôt, il avait comparé le pass sanitaire à ce qu’on « a fait pour les juifs pendant la seconde guerre mondiale ».

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=RMCinfo&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3R3ZWV0X2VtYmVkX2NsaWNrYWJpbGl0eV8xMjEwMiI6eyJidWNrZXQiOiJjb250cm9sIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1397113824675868673&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Frmc.bfmtv.com%2Femission%2Fravages-de-l-alcoolisme-partouzes-ca-chauffe-entre-marlene-schiappa-et-jean-marie-bigard-2043274.html&sessionId=5064be7114df50f0643225e0a294d6e9b6cccd70&siteScreenName=RMCinfo&theme=light&widgetsVersion=82e1070%3A1619632193066&width=550px

Des membres du gouvernement relèvent les propos de l’humoriste

« Le nouveau ou la nouvelle présidente. On espère qu’ils réaliseront vos rêves. Nous, on a une petite préférence pour l’un d’eux, et on pense mine de rien qu’il est plus apte à réaliser vos rêves. Après, on ne jugera personne et vous votez pour qui vous voulez. »
(entre-deux tours, mai 2017)

Alors que le président de la République dialogue avec des YouTubeurs (McFly et Carlito,), se livrant à des pronostics faux,

« Kylian Mbappé, c’est moi qui m’occupe de sa carrière. Et donc, Kylian Mbappé va quitter le PSG, dans les prochaines semaines, pour l’Olympique de Marseille », a annoncé le président, très à l’aise face aux deux youtubeurs mais aussitôt désavoué en direct. La séquence d’une trentaine de minutes s’est achevée sur un concert du groupe de heavy metal parodique, Ultra Vomit dans les jardins de l’Elysée. A vomir.

le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a adressé des remontrances sur TMC à celui dont c’est le métier de faire du divertissement, au niveau d’ailleurs d’un animateur qui se promène nu en ville, Cyril Hanouna, un proche de Macron.

Le ministre de la Justice avait jugé « atterrants » les propos de l’interprète du « Lâcher de Salope ». C’est ce même ministre qui lança à Lens: « Tout ce que porte Marine Le Peste, Marine Le Pen, je l’exècre ».

https://twitter.com/BFMTV/status/1391052916681854983?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1391052916681854983%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fd-20107620242420738880.ampproject.net%2F2105150310000%2Fframe.html

C’est maintenant la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, qui commente les propos de Jean-Marie Bigard en évoquant son alcoolisme:

« Si le gouvernement doit s’exprimer à chaque fois que Jean-Marie Bigard boit un coup de trop et prononce des insultes et des menaces… », a-t-elle distillé sur France Info ce mercredi.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=RMCinfo&dnt=false&embedId=twitter-widget-1&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3R3ZWV0X2VtYmVkX2NsaWNrYWJpbGl0eV8xMjEwMiI6eyJidWNrZXQiOiJjb250cm9sIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1397467856430931968&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Frmc.bfmtv.com%2Femission%2Fravages-de-l-alcoolisme-partouzes-ca-chauffe-entre-marlene-schiappa-et-jean-marie-bigard-2043274.html&sessionId=5064be7114df50f0643225e0a294d6e9b6cccd70&siteScreenName=RMCinfo&theme=light&widgetsVersion=82e1070%3A1619632193066&width=550px

« Je trouve que ça illustre vraiment les ravages de l’alcoolisme, pardon de le dire, mais je suis étonnée que dans les commentaires personne ne fasse référence à ça. On a manifestement quelqu’un qui n’est pas dans un état normal et qui prononce des propos absolument honteux et scandaleux. Ce qui m’étonne, c’est qu’on offre une tribune à ce personnage », a-t-elle ajouté, appelant à la censure. Au nom de la liberté d’expression?

Jean-Marie Bigard a répliqué à la ministre:

« Je vois que Marlène Schiappa dit ‘Bigard dit que des conneries quand il boit trop’. En tout cas, quand il s’agit de partouze, je vois que le gouvernement est moins tatillon sur le pass sanitaire. Me voilà rassuré », a-t-il assuré sur Twitter, faisant référence à la réouverture des clubs libertins, alors que les discothèques restent fermées pour l’instant.

La ministre est pourtant elle-même une adepte de l’excès

Schiappa en a fait la démonstration à loccasion d’une fin de manifestation de Gilets jaunes quand les manifestants passèrent par hasard devant le domicile de celle qui était secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes et firent peur aux enfants à la charge du papa. S’il y a eu menaces de mort, elles ne sont pas audibles. Elle fit alors un tapage rétrospectif pour dire que ses petits avaient été terrorisés.

Rien de commun pourtant avec le vécu qiotidien des riverains de la Place Stalingrad et du jardin d’Eole à Paris perturbés chaque nuit par les toxicomanes.

« Niveau CM2 ! »

« C’est du niveau CM2, je les renverrai bien dos à dos », a déploré méprisant, Didier Giraud sur le plateau des « Grandes Gueules ». Condescendante, Marie-Anne Soubré estime qu’on donne « beaucoup trop d’importance à Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne ou à d’autres », ajoutant que le gouvernement devrait arrêter de répondre.

Féminicide d’Hayange: Libé ne dit pas que l’assassin de sa compagne ne partage pas notre culture

« Tout le monde savait qu’il la battait», mais Libé ne dit pas que le concubin était protégé par ses origines

Mercredi, des centaines de personnes se sont réunies pour une marche blanche à la mémoire de Stéphanie, devant l'hôtel de ville de Hayange.
Des centaines de personnes se sont réunies pour une marche blanche à la mémoire de Stéphanie, devant l’hôtel de ville de Hayange, mercredi.

Plus d’une centaine de personnes s’est rassemblée à Hayange (Moselle) mercredi soir pour rendre hommage à Stéphanie, tuée en pleine rue par son ex-compagnon, contre qui elle avait porté plainte pour des violences, en vain.

«Je suis là pour toutes les femmes victimes de violences conjugales. Ce qui est arrivé à Stéphanie aurait encore une fois pu être évité.» Habitante d’Hayange (Moselle) depuis de nombreuses années, Farida connaissait Stéphanie «de loin». La voix enrouée et les mains nerveuses, elle se souvient d’une jeune femme «gentille» et «discrète», à qui elle faisait timidement coucou depuis l’autre bout du trottoir.

Comme plus d’une centaine de personnes, Farida a décidé d’être présente au rassemblement organisé mercredi en fin d’après-midi par la mairie pour rendre hommage à la jeune femme âgée de 22 ans, morte dans la nuit de dimanche à lundi sous les coups de son ex-compagnon. Les faits se sont déroulés en pleine rue de cette ville ouvrière, peu avant 1h00 du matin, et à quelques mètres du domicile conjugal. Après une violente dispute, son ancien compagnon, âgé de 23 ans, l’a poignardée de cinq coups de couteau alors que la jeune femme tentait de s’échapper, le tout sous le regard de Mia, leur fille âgée de moins de 4 ans.

Sur le parvis de l'hôtel de ville de Hayange, mercredi.
Sur le parvis de l’hôtel de ville de Hayange, mercredi.

Il est 18 heures et déjà la grande place de l’hôtel de ville est noire de monde. «C’est le cœur lourd que nous sommes réunis ce soir», a entamé Fabien Engelmann, maire Rassemblement national (RN) de Hayange, aux côtés de la famille de la victime. La voix étranglée, la grand-mère de Stéphanie peine à trouver ses mots. «C’était un homme violent; un homme comme ça ne doit plus sortir de prison», a-t-elle néanmoins dénoncé devant la foule. 

Le suspect était connu des services de police pour des faits de violences remontant à 2015, alors qu’il était encore mineur. Incarcéré depuis novembre 2020 pour des délits routiers, il venait de bénéficier d’un aménagement de peine sous bracelet électronique et avait été autorisé à retourner au domicile familial.

La justice avait connaissance des violences conjugales»

Proche de la cousine de Stéphanie, Audrey s’indigne de cette décision. «La justice avait connaissance des violences conjugales, tout le monde savait qu’il la battait. C’était déjà le cas quand elle était enceinte.» «La police connaissait la situation de Stéphanie mais ils n’ont rien fait, ajoute Johanna, une amie proche de la victime. Les signalements à la police sont partis à la poubelle et je ne comprends même pas comment on a pu autoriser le retour au domicile de son compagnon.»

Une main courante en janvier 2020, puis une plainte pour des faits «de violences verbales, de harcèlement ou de menaces de mort» en novembre 2020, ont bien été déposées par la jeune femme. Cette dernière initiative n’est pas restée «lettre morte», selon le procureur de Metz, Christian Mercuri, et aurait donné lieu à la saisine de l’intervenant social du commissariat. Celui-ci serait alors entré en contact avec la jeune femme, mais elle n’aurait «pas donné suite», selon le procureur. S’il a écarté tout «dysfonctionnement judiciaire» lors d’une conférence de presse organisée mardi, le représentant du gouvernement a toutefois reconnu que la main courante et la plainte n’ont pas été portées à la connaissance du Parquet. De quoi soulever de nombreuses interrogations sur la réponse des autorités face aux violences conjugales, alors que le pouvoir clame que tout est mis en oeuvre pour libérer la parole.

Hayange, 26 mai 2021. Parvis de l’hôtel de ville. Marche blanche suite au féminicide de Stéphanie tuée dans la rue par son conjoint. La grand mère la famille
  Marche blanche suite au féminicide de Stéphanie tuée dans la rue par son concubin: la grand mère de la victime, entourée de la famille, à Hayange, le 26 mai 2021, sur le parvis de l’Hôtel de ville.

Après avoir observé une minute de silence, le cortège s’est élancé pour une marche blanche sous un ciel de plomb. Après une brève procession, les marcheurs s’arrêtèrent devant une petite porte blanche située en face du commissariat municipal. «C’est ici qu’elle est morte», souffle-t-on. Devant les gerbes de fleurs déposées sur le pas de la porte, on se presse, les enfants dans la poussette, parfois une rose à la main, pour se recueillir devant la photo de la jeune maman.

«Il faut attendre un drame pour rouvrir le commissariat ?»

Pourquoi le commissariat n’était-il pas ouvert ce soir-là ? Situé à quelques mètres seulement du lieu où Stéphanie a été poignardée à mort, l’établissement était fermé depuis 18 heures ce soir-là, selon la mairie d’Hayange. «Si les flics avaient été présents, elle serait encore en vie», maugrée une habitante. «C’est inadmissible qu’aucune permanence ne soit ouverte, il faut attendre un drame pour le rouvrir ?» interroge une autre.

Malgré des demandes répétées du maire RN, qui dit «avoir dû se battre» pour maintenir le commissariat ouvert, l’établissement ne propose d’aucune permanence de nuit. La jeune femme aurait même tenté de s’y réfugier, sans succès.

Hayange, 26 mai 2021. Lieu du meutre. Marche blanche suite au féminicide de Stéphanie tuée dans la rue par son conjoint.
Lieu du meutre. Marche blanche, suite au féminicide de Stéphanie tuée dans la rue par le père de son enfant.

«En France, ça ne devrait plus arriver ce genre de choses et malheureusement c’est tous les jours», s’est indignée son amie Johanna. Il s’agit du 43e féminicide enregistré en France depuis le début de l’année 2021, moins d’un mois après la mort de Chahinez assassinée à Mérignac par son mari alors qu’elle avait déposé plainte contre lui. Gérald Darmanin, Eric Dupond-Moretti et Marlène Schiappa ont annoncé mercredi la mise en place d’une mission d’inspection de fonctionnement pour faire «toute la lumière» sur les faits, selon la formule consacrée.

En attendant, sur place, la solidarité s’organise. Une cagnotte Leetchi a été ouverte pour financer les funérailles et venir en aide à Mia, sa fille, actuellement placée dans un foyer à Metz.

Que les hommes de France ne se laissent pas salir

Le compagnon de la femme de 21 ans tuée de plusieurs coups de couteau en pleine rue lundi matin a été interpellé ce lundi à Hayange (Moselle), dans un appartement de cette même ville, au domicile d’un des membres de sa communauté.

L’homme a été placé en garde à vue pour « homicide par conjoint », et la personne qui l’hébergeait a aussi été placée en garde à vue pour « recel de malfaiteurs ». La police judicaire de Metz s’est saisie de l’enquête.

https://d-33122370292571996314.ampproject.net/2105150310000/frame.html

Son bracelet électronique retrouvé coupé

L’assassin est un homme de nationalité kosovare bénéficiant du statut de réfugié politique. L’homme de 23 ans est connu des services de police et avait été condamné en comparution immédiate à un an de prison ferme avec mandat de dépot, le 26 novembre 2020, pour une somme de délits routiers graves (conduite sans permis, en état d’ivresse, excès de vitesse…).

La presse française a présenté le barbare comme serbe. Une approximation idéologique: le Kosovo est un territoire à majorité albanaise dans les Balkans, en ex-Yougoslavie.

Au Kosovo, l’islam (1.800 000, pour la plupart sunnites) est la religion dominante (90%), professée par la population à majorité albanaise.

Après une première demande d’aménagement de peine refusée par la justice, la fin de sa peine de prison avait finalement été aménagée, et il se trouvait donc sous bracelet électronique à domicile depuis le 12 mai dernier. Ce bracelet a été retrouvé coupé au domicile du couple.

Ca se passe en France, mais l’horreur du crime et des insultes qui l’ont accompagné ne sont pas représentatives d’un pays de culture chrétienne.

L’Académie française alerte sur l’écriture inclusive, « un péril mortel » pour la langue française

Octobre 2017: l’Académie française lancait déjà une mise en garde contre l’écriture inclusive.

Dans une déclaration adoptée à l’unanimité jeudi, l’Académie française lance une mise en garde contre l’écriture inclusive et parle même de « péril mortel » pour la langue française.

Les membres de l’Académie ont fait connaître leur position dans une déclaration diffusée sur leur site Internet.

« Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité », peut-on lire.

En France, l’écriture inclusive est l’intégration du féminin entrecoupé de points dans les noms. Par exemple, on écrit : « Pour que les femmes comme les hommes soient inclus.es, se sentent représenté.e.s et s’identifient. »

Les membres de l’Académie expliquent ne pas en comprendre l’objectif et que ce type d’écriture va alourdir la tâche des pédagogues et compliquer celle des lecteurs.

La gauche, notamment Génération s de Benoît Hamon introduit un facteur supplèmentaire de discrimination sociale.

L’institution va plus loin et parle aussi de danger mortel pour le français. « Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures. »

Des membres de l'Académie française réunis en assemblée annuelle en 2016
Des membres de l’Académie française réunis en assemblée annuelle en 2016

L’Académie soutient même qu’une telle écriture va complexifier l’apprentissage du français. « Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète. »

En France, en 2015, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a publié un guide pour qu’une communication « sans stéréotypes de sexe » soit appliquée au gouvernement.

Un manuel scolaire pour le primaire sorti en septembre dernier et écrit en écriture inclusive avait relancé la polémique en France et a ainsi forcé l’Académie française à prendre position.

Rappelons que l’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est le premier et le seul Québécois admis au sein de l’Académie française. Il est membre de cette institution depuis 2015.

7 mai 2021 – Lettre ouverte sur l’écriture inclusive

Au moment où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur les violences conjugales, les disparités salariales et les phénomènes de harcèlement, l’écriture inclusive, si elle semble participer de ce mouvement, est non seulement contre-productive pour cette cause-même, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française.

Une langue procède d’une combinaison séculaire de l’histoire et de la pratique, ce que Lévi-Strauss et Dumézil définissaient comme « un équilibre subtil né de l’usage ». En prônant une réforme immédiate et totalisante de la graphie, les promoteurs de l’écriture inclusive violentent les rythmes d’évolution du langage selon une injonction brutale, arbitraire et non concertée, qui méconnaît l’écologie du verbe.

Un corset doctrinal prétend ainsi régir la pratique des scripteurs, mutilant les respirations et la logique de la langue. En posant qu’il existerait par principe une corrélation entre le genre des vocables et le sexe de leur référent, les propagateurs de l’écriture inclusive méconnaissent naïvement les règles du genre grammatical, où masculin et féminin ne correspondent pas systématiquement à des catégories sexuées. Ainsi dit-on « une échelle » mais « un escabeau », et dans l’armée « une sentinelle, une ordonnance » ou « une estafette », un marqueur féminin désignant ici des fonctions historiquement masculines.

L’écriture inclusive offusque la démocratie du langage. Outre que la correspondance avec l’oralité est impraticable, elle a pour effet d’installer une langue seconde dont la complexité pénalise les personnes affectées d’un handicap cognitif, notamment la dyslexie, la dysphasie ou l’apraxie. Une apparente pétition de justice a pour effet concret d’aggraver des inégalités.

L’écriture inclusive trouble les pratiques d’apprentissage et de transmission de la langue française, déjà complexes, en ouvrant un champ d’incertitude qui crispe le débat sur des incantations graphiques. En focalisant l’attention sur l’obsession du genre, elle restreint le rapport à la langue en inhibant une expression plus ample de la pensée. Bien loin de susciter l’adhésion d’une majorité de contemporains, elle apparaît comme le domaine réservé d’une élite, inconsciente des difficultés rencontrées au quotidien par les pédagogues et les usagers du système scolaire.

L’écriture inclusive installe ainsi un débat de l’entre-soi cantonné à un périmètre limité, au préjudice des étrangers désireux d’apprendre notre langue telle qu’elle leur est souvent transmise par de grands textes patrimoniaux. Dans un monde où la francophonie, principalement sur le continent africain, est appelée à un développement exponentiel, ce mode d’écriture dissuasif est susceptible de renforcer l’anglais comme langue véhiculaire.

Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE,  Secrétaire perpétuel                                     Marc LAMBRON, Directeur en exercice de l’Académie française 

LIEN PaSiDupes: UNEF et écriture inclusive

Vaccination obligatoire : on n’y coupera pas!

« On doit se préoccuper de ce débat dans les mois à venir », selon l’Académie de médecine Bernard Jomier

Bernard Jomier jette un pavé dans la mare en se prononçant pour la vaccination obligatoire: cibles prioritaires, les professions exposées. Pour le sénateur Bernard Jomier, tout dépend de « l’objectif » qu’on se fixe, circulation moyenne ou très faible du virus. Son collègue Alain Milon se dit « extrêmement favorable à une vaccination obligatoire ».

Le nombre de vaccinés contre la covid-19 sera-t-il suffisant ? Selon l’Académie de médecine, la réponse est non. C’est pourquoi elle préconise de rendre le vaccin obligatoire: un sujet inflammable.

FRA: Vaccination des 18 ans et plus

« Les mesures individuelles (gestes barrières) et collectives (couvre-feu, confinement) sont incapables de contrôler dans la durée » l’épidémie, met en garde l’Académie. C’est pourquoi une obligation vaccinale serait le seul moyen d’atteindre « une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie », explique-t-elle, surtout avec les antivaccins ou ceux qui hésitent à se faire vacciner.

L’« obligation ne pourra être instaurée que de façon progressive », en imposant dans un premier temps le vaccin à certaines professions (enseignants, professions de santé, police, fonction publique, commerces, restauration, hôtellerie, établissements culturels et sportifs), ainsi qu’aux étudiants, en vue de la rentrée de septembre. Quand le protocole sera homologué, les adolescents et les enfants pourraient aussi être vaccinés.

L’intervention de l’Académie de médecine a l’intérêt d’ouvrir ce débat

Alors que les antivaccins sont toujours présents et que l’idée de rendre la vaccination obligatoire pour les soignants était déjà mal passée, début mars, faut-il aller plus loin ? Pour le sénateur (apparenté PS) Bernard Jomier, « l’intervention de l’Académie de médecine a l’intérêt de poser ce débat, dont on doit se préoccuper dans les mois à venir ». Selon le président de la mission d’information du Sénat sur les effets du confinement, tout dépend de l’objectif poursuivi. « Si on veut que les services de réanimation ne soient plus saturés, dans ce cas il est probable qu’on atteigne cet objectif avec les volontaires – on devrait avoir 30 ou 35 millions de vaccinés – et l’immunité acquise ». En revanche, « si on a un autre objectif qui est de réduire encore plus fortement la circulation du virus, peut-être qu’il faudra un niveau de vaccination plus élevé ».

Mais pour y voir plus clair, ce médecin généraliste de profession compte sur « les modélisations » que la mission d’information du Sénat a commandées pour savoir quel niveau de vaccination est nécessaire, peut-être « 70 ou 75 % » de la population. Se posera aussi la question « de la vaccination des moins de 18 ans. Et si on le fait, ce serait intelligent de le faire avant la rentrée », souligne Bernard Jomier.

« Je rappelle que pour les enfants, 11 vaccins sont maintenant obligatoires »

Pour le sénateur LR Alain Milon, ancien président de la commission d’enquête du Sénat sur la covid-19, ça ne fait pas l’ombre d’un doute : il faut rendre la vaccination obligatoire. Il défend cette position depuis longtemps. « Je suis extrêmement favorable à une vaccination obligatoire car il s’agit d’une protection globale de la population contre une maladie qui est mortelle. Et quand on voit le résultat des vaccins dans la lutte contre la diphtérie, la poliomyélite et la rougeole, où la vaccination est obligatoire, il n’y a aucune raison de ne pas le faire ». Il ajoute :

« Si tout le monde n’est pas vacciné, vous aurez encore 100.000 ou 150.000 morts du covid-19 l’année prochaine. »

Pourtant, le principe de l’obligation vaccinale existe déjà. « Je rappelle que pour les enfants, 11 vaccins sont maintenant obligatoires. On peut dire que si on vaccine assez de Français par les seuls actes volontaires, c’est très bien et c’est mieux. Mais si c’est nécessaire, ça doit pouvoir être édicté », selon Bernard Jomier, qui n’écarte donc pas la nécessité d’une vaccination imposée.

« Olivier Véran a esquivé »…

Petit problème : le gouvernement avait affirmé que le vaccin ne serait pas rendu obligatoire… Le ministre de la Santé Olivier Véran l’affirmait en décembre dernier, expliquant que le vaccin ne serait pas nécessaire pour se rendre dans un restaurant. « La vaccination contre le coronavirus ne sera pas obligatoire. Le Président s’y est engagé, le premier ministre également », soutenait Olivier Véran.

Si l’exécutif changeait d’avis, ce ne serait pas la première volte-face. Mais sur ce sujet sensible, elle serait risquée et nécessiterait des talents d’équilibriste. « C’est une faute de dire « fontaine, je ne boirai jamais de ton eau » », réagit Bernard Jomier. « Olivier Véran a esquivé, disant qu’il préfère convaincre que contraindre. Mais si on n’arrive pas à convaincre assez de monde, c’est une vraie question », souligne le sénateur de Paris, qui pense que « le gouvernement a tort de ne pas mener les batailles qu’il faut mener. On se rappelle qu’en décembre, il n’osait pas défendre la vaccination et survalorisait les effets secondaires. Et ça, c’est une faute. Ce ne sont pas les plus obscurantistes qui doivent mener les thèmes du débat ».

Pour compliquer l’équation, la question vaccinale ne se limite pas seulement à la France. « Si on veut arriver à un niveau de protection globale, il faut que toute la population qui n’arrive pas à se faire vacciner dans les autres pays puisse accéder au vaccin. Il faut des dons et participer au Covax », souligne Alain Milon, pour qui « il sera nécessaire d’évoluer vers une vaccination globale dans le monde entier. Sinon, on est parti pour une vaccination tous les ans ». Hypothèse tout à fait anticipée?

Présidentielle: Michel Barnier dévoilera ses intentions « après l’été. »

Michel Barnier « participera au débat »

Ex-négociateur attitré du Brexit auprès de la Commission européenne, Michel Barnier a confié ses envies pour la France sur BFMTV-RMC ce mercredi matin. Alors que son nom est évoqué pour représenter la droite à la présidentielle, il a temporisé… respectant le calendrier de son parti, Les Républicains.

Michel Barnier n’a pas confirmé s’il candidatera pour la droite à la prochaine présidentielle, mais il ne fait pas mystère qu’il s’y prépare. Jean-Jacques Bourdin, il a confié: « Le moment venu, je dirai ma décision. Le moment n’est pas venu, » a-t-il déclaré au journaliste.

L’ancien ministre a argué des « soucis » des Français, notamment de la nécessité d’une relance de l’économie, pour expliquer ce délai, mais a tout de même dévoilé son agenda personnel: « Mon calendrier, ce sera après l’été. » « J’ai dit et répète devant vous: je prendrai ma part au débat présidentiel », a-t-il cependant répété.

Au chevet de son camp

Conscient que les années passées à Bruxelles en tant que commissaire, puis négociateur du Brexit auprès de la Commission européenne, pourraient bien lui faire une image de technicien éloigné des préoccupations hexagonales, il a fait valoir qu’il est « resté un homme politique ayant les pieds sur terre ».

L’ex-ministre de l’Environnement de Mitterrand (1993-1995), des Affaires étrangères au gouvernement Raffarin de Chirac (2004-2005), de l’Agriculture de Sarkozy (2007-2009) et ex-député (15 ans), sénateur de Savoie et président de Conseil général (27 ans) a souligné que son « expérience » pourrait se révéler « utile ».

Première participation à un débat

Les élections régionales, une occasion de fédérer. « J’ai été avec Laurent Wauquiez la semaine dernière, je serai avec Jean Rottner cette semaine dans le Grand Est », a-t-il indiqué.

Interrogé sur l’infiltration LREM de la liste Muselier en PACA, Barnier a dédouané Renaud Muselier, dont il se porte garant, tandis que les Républicains lui reprochent son alliance avec la majorité présidentielle : « Je voterais Renaud Muselier sans hésitation. Il a été un bon président ».

Michel Barnier s’est agacé: « On en a marre de ces querelles, de ces divisions, de ces hommes politiques qui se parlent entre eux. » « Ma famille politique est divisée. Il y a beaucoup de talents, de quoi faire une belle équipe de France, mais il n’y a pas de capitaine », a jugé l’ancienne cheville ouvrière des Jeux olympiques d’Albertville.

Slogans

Michel Barnier s’est ensuite élevé au niveau présidentiel, livrant quelques pistes: « Les Français ont besoin d’être considérés. Chaque citoyen est nécessaire, chaque entreprise est nécessaire. » « Il faut recréer le sentiment de fierté de participer à la France chez les Français« , a-t-il poursuivi.

Se fondant sur son parcours alternant fonctions nationales et missions continentales, entre élections en Savoie et séjours à Bruxelles ou à Paris, il s’est prévalu d’un profil complet: « Je suis gaulliste, patriote et européen. J’ai cette passion pour la France. Cette passion passe aussi par travailler avec les autres. Je ne veux pas que l’avenir de mes enfants se fasse à Washington ou à Pékin. »

Il a assuré qu’il était urgent de rétablir la balance avec Berlin: « On a perdu de l’influence depuis une dizaine d’années, il y a un déséquilibre dans le couple franco-allemand. Et l’influence ne se décrète pas, elle ne tombe pas du ciel. Elle se construit par de la méthode. »

Il durcit le ton sur l’immigration

Libéral, pro-européen: ce CV renvoie immanquablement au centre. Pourtant, il est un sujet sur lequel il adopte une position plus inflexive, appropriée à la situation. C’est l’immigration. « Est-ce que l’Europe est impuissante, je ne le crois pas; est-ce qu’elle est imparfaite? Oui, à coup sûr. Il faut contrôler les frontières. Il faut que chaque personne soit contrôlée quand elle entre et quand elle sort. »

Surtout, il propose un moratoire de « trois à cinq ans » sur la question. « Un moratoire permet de remetttre à plat toutes les procédures« , a-t-il fait valoir. « La politique d’immigration ne marche pas en France et en Europe, il faut donc la changer », a-t-il encore posé, confirmant plus tard: « Et ça peut concerner le regroupement familial. »

« Toute personne commettant un délit en France et qui n’est pas française doit être expulsée », a-t-il aussi affirmé. Quant à ceux qui établiraient une comparaison avec le programme du Rassemblement national, il a rétorqué qu’il ne s’occupe « pas de Marine Le Pen », mais « des problèmes des Français ». « Il faut y apporter de manière digne des réponses concrètes », a-t-il justifié.