Covid-19 : la justice classe sans suite près de 20.000 plaintes contre Castex, Véran et autres

La Cour de Justice de la République fait de l’abattage, avec zèle et en toute « indépendance » politique

En février 2020, lors du projet de réforme des retraites, Mélenchon (LFI), défenseur de la nature,
fit déposer 19.000 amendements en une semaine.
Même méthode d’obstruction vécue par Michel Debré, ici, avec 5.000 amendements
au projet de loi sur le mariage pour tous, déjà en janvier (2013)
A son tour, en janvier 2022, la CJR a été expéditive
en jetant 20.000 plaintes à la corbeille.

Si toutes ne visaient pas les mêmes membres du gouvernement, ces plaintes avaient toutefois été rédigées « dans les mêmes termes », via un formulaire payant mis en ligne par un avocat, explique la CJR.

Elles soupçonnaient des ministres d' »extorsion », de « discrimination », de « publicité mensongère » ou encore d' »abstention de combattre un sinistre ». La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) a classé sans suite 19 685 plaintes contre Jean Castex, Olivier Véran, Jean-Michel Blanquer ou Jean-Baptiste Djebbari, annonce le procureur général près la Cour de cassation, lundi 24 janvier.

« Les faits dénoncés (…) ne sont pas de nature à caractériser un délit », estime la CJR, seule juridiction habilitée à juger les actes commis par un ministre dans le cadre de sa fonction. Or, cette Cour comprend quinze juges : douze parlementaires élus, en leur sein et en nombre égal, par l’Assemblée nationale et par le Sénat après chaque renouvellement général ou partiel de ces assemblées et trois magistrats du siège à la Cour de cassation, dont l’un préside la Cour de justice de la République. Les trois magistrats font pencher la balance, avec, à leur tête depuis décembre 2019, sur proposition de Nicole Belloubet , Dominique Pauthe qui a à son actif l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine en 2005 et, en septembre 2011, la présidence du procès des emplois fictifs de la mairie de Paris, au terme duquel l’ancien président de la République Jacques Chirac est condamné à la peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis, puis, à la CJR, l’affaire des frégates d’Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan, dite « Affaire Karachi » en 2021. Il restera le premier magistrat français à avoir jugé, puis condamné, un ancien président de la République. Il est assisté de deux magistrates: Ingrid Andrich et Sylvie Ménotti.

D’autres plaintes traitées individuellement

Dans le détail, la commission des requêtes de la CJR explique que, pour l’essentiel, les plaintes accusant le gouvernement d' »abstention de combattre un sinistre » dénoncent l’instauration du passe sanitaire et de mesures proches d’une obligation vaccinale, « qui constituent des actes positifs et non des abstentions ».

Les plaintes visant le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari « n’établissent en rien qu’aucune mesure n’ait été prise en ce qui concerne les transports comme allégué », estime cette commission.

Celle-ci rejette aussi l’accusation de « discrimination » envers les non-vaccinés, qui ne correspondrait pas, selon elle, aux critères de discrimination listés par le Code pénal, et celle d' »extorsion » visant à contraindre à la vaccination, « le passe sanitaire n’étant pas obligatoire ».

Enfin, conclut cette commission, l’accusation de publicité mensongère ne peut pas viser les spots du gouvernement sur la Covid-19, car il s’agit d’une « communication institutionnelle en période de crise sanitaire et non de publicité à des fins commerciales ». Une contextualisation qui ne justifie rien sur le fond.

Ce traitement en bloc ne concerne que les 19.685 plaintes « types » aux formulations identiques, précise le Parquet: « les plaintes étayées ont pour leur part toutes donné lieu à un traitement individualisé ».

Passe vaccinal : Macron va devoir « emmerder » les restaurateurs « jusqu’au bout »

Les restaurateurs ne contrôleront pas l’identité des clients, assure le représentant de la profession

L’équité voudrait que, si Macron « emmerde » les non-vaccinés qui n’ont pas d’obligation légale à se faire injecter le vaccin, il doive sanctionner les restaurateurs et cafetiers qui sont soumis par la loi au contrôle des identités des clients porteurs d’un passe.

« C’est un contrôle au faciès, c’est impossible à appliquer chez nous », a assené un représentant (anonymé) de l’organisation professionnelle de la restauration, qui craint « des discussions stériles, voire des conflits à l’entrée des restaurants ».

Les restaurateurs donnent le ton, refusant donc de contrôler, dans la pratique, l’identité des clients qui présenteront un passe vaccinal dans leurs établissements, a assuré le vice-président de l’UMIH-restauration, la branche de restauration de l’Union des métiers et des industrie de l’hôtellerie, Jean Terlon, lundi 17 janvier. 

Voté définitivement par le Parlement dimanche, le projet de loi instaurant le passe vaccinal fait notamment obligation aux gérants des lieux et activités soumis au passe, de vérifier, dans des conditions très encadrées, l’identité des clients de leurs cafés et restaurants. Ainsi, « lorsqu’il existe des raisons sérieuses [floues et subjectives] de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente », il pourra être demandé « un document officiel comportant sa photographie ».

Les enfants gâtés du « quoi qu’il en coûte » assument leur refus de solidarité sanitaire

Les députés ont intégré au passe vaccinal la possibilité du contrôle d’identité par les professionnels de la restauration

« Le contrôle d’identité ne sera pas appliqué car, un, il n’est pas obligatoire, et deuxièmement on n’est pas formés à juger de la validité de ce pass« , mais aussi « parce qu’on n’a pas le temps et on a déjà suffisamment de problèmes dans la restauration aujourd’hui », a déclaré Jean Terlon. Les Français ne sont davantage formés à la pratique de l’auto-test, ni sur eux-mêmes ou ni sur leurs enfants.

Ce syndicaliste estime donc que le passe vaccinal « est une tempête dans un verre d’eau ».

Le « seul moment où on peut émettre un doute« , c’est si « vous êtes un homme et qu’il y a un prénom féminin écrit » sur le passe, argue Terlon, prenant un cas particulier, extrême, à la limite du caricatural. Mais « c’est un contrôle au faciès, déraille-t-il bientôt, pour décréter que la profession peut être soutenue sans contrepartie aucune. c’est impossible à appliquer chez nous » et qui risque d’entraîner « des discussions stériles, voire des conflits à l’entrée des restaurants ».

« Le problème est que le pass sanitaire est, depuis le début, falsifiable. C’est exactement le même problème que la carte Vitale. Il y a un député qui a expliqué aux ministres que c’était un mauvais choix d’avoir mis un pass sanitaire sans photo, donc aujourd’hui, on nous demande à nous, professionnels, de rectifier ce problème », déplore-t-il.

Alors que les dépistages négatifs ne permettront plus d’avoir un pass pour pouvoir travailler au contact du public, il pense que cela peut être « un problème supplémentaire » aux difficultés de recrutement dans le secteur qui a « déjà tellement perdus » de personnels, mais que la perte sera limitée car « la majorité des personnels qui travaillent dans la restauration sont déjà très impliqués dans ce pass ».

« Les-non-vaccinés ne devraient pas avoir le droit à l’assurance-chômage, » selon un soutien de Macron

Les Républicains peut se féliciter de ne plus compter Estrosi dans ses rangs

Sur BFMTV-RMC ce jeudi matin, Le maire de Nice a porté un jugement radical sur les personnes non-vaccinées, estimant jeudi matin sur BFMTV-RMC, qu’ elles « devraient être confinées dans les mêmes conditions qu’en mars ou avril 2020 ».

Alors que 5,4 millions de personnes en France n’ont toujours pas reçu de première dose en pleine vague du variant Omicron et que les contaminations quotidiennes dépassent la barre des 350.000 cas quotidiens, Christian Estrosi parle-t-il au nom de Macron qui a décidé d’ « emmerder les non-vaccinés jusqu’au bout  » ?

« Pas le droit à l’accès à l’assurance-chômage »

Très volontariste dans la lutte contre la Covid-19, le maire de Nice – rallié à Horizons, le parti politique fondé en octobre 2021 par Edouard Philippe, l’ancien premier ministre de Macron – avait déployé la troisième dose dans les centres de vaccination de sa ville avant même son autorisation par les autorités sanitaires.

« Je suis même favorable à l’obligation vaccinale. Ceux qui ne sont pas vaccinés devraient être confinés chez eux dans les mêmes conditions que nous étions tous confinés au mois de mars ou au mois d’avril 2020 et, par ailleurs, ne devraient pas avoir le droit à l’accès à l’assurance-chômage« , a jugé l’élu.

« Un très mauvais signal envoyé aux anti-vax » (si on les amalgame aux non-vaccinés)

Ce proche de Macron a également regretté les modifications du Sénat lors de l’examen du projet de loi créant le pass vaccinal. Les sénateurs ont notamment voté un amendement permettant de ne l’imposer que lorsque le nombre d’hospitalisations liées à la Covid-19 serait supérieur à 10.000 patients au plan national. 

Il disparaîtrait automatiquement en-deçà de ce seuil. Le nombre de patients hospitalisés est aujourd’hui de près de 24.000, selon les chiffres des autorités sanitaires. 

« Que le Sénat aille aujourd’hui mégoter, c’est un très mauvais signe envoyé aux antivax ». Le motocycliste a le sentiment qu’ « on entre dans un système dérogatoire. On dit au fond aux antivax, s’il y a des proportions qui permettent d’en faire moins, qu’on fait ce qu’on veut« …

Les sénateurs et les députés doivent maintenant se mettre d’accord ce jeudi 13, jour de grève massive du milieu enseignant, pour tenter de s’accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire.

Avec Estrosi, BFMTV-RMC tombe dans le caniveau des réseaux sociaux.

Non-vaccinés : « loin de tout », « méfiants » dans un « délire », ou « indifférents », selon Olivier Véran

Le ministre stigmatise, au lieu de convaincre et rassembler

La pédagogie de l’exécutif échoue et l’heure est à l’ostracisation des non-vaccinés. Ce mercredi 29 décembre, Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, a pris le temps d’expliquer la stratégie gouvernementale lors de l’examen du projet de loi pour l’instauration du passe vaccinal, en commission à l’Assemblée nationale.

Lors de cette présentation, pendant laquelle il est revenu sur la contagiosité de la Covid-19 et sur son variant Omicron, il a avoué que ce projet de loi vise surtout à atteindre les non-vaccinés « plus ou moins indifférents face à cette question ». Ceux qui se comporteraient, selon lui, comme s’ils n’étaient pas concernés : « ceux qui ne sentent pas la menace. »

Le ministre catégorise les Français

Véran a effectué une typologie de la population non-vaccinée. Selon lui, « trois catégories se dégagent ». La première concerne des gens qui seraient « loin de tout », « loin de l’information ». « Ceux-là, nous irons les chercher », a-t-il lancé, bien qu’ils ne soient pas la cible première de ce passe vaccinal. La deuxième catégorie, ce sont ceux qu’il nomme « les méfiants » : « un magma de personnes qui se sont enkystées dans une forme de contestation pouvant parfois prendre les allures du délire, considérant qu’on leur veut du mal […] Eux, ni un passe sanitaire, ni un passe vaccinal ne les fera changer d’avis », assurait-il.

En revanche, ceux pour qui le gouvernement entend « serrer la vis », ce sont les « plus ou moins indifférents ». Véran décrit cette troisième catégorie ainsi : « Ce sont souvent des gens plutôt jeunes, qui connaissent quelqu’un dans leur famille qui a eu la Covid, qui a fait une grippe, peut-être parfois une forme grave, mais qui se disent « ce n’est pas pour moi ». Ils se disent qu’ils n’ont pas le temps, qu’ils vivent leur vie, ou qu’ils n’ont que peu d’interactions sociales. « M’embêtez pas avec ça ». Si on leur dit qu’il faut vraiment se faire vacciner, alors, sur un coup de tête, ils pourraient le faire sans problème. Ce passe vaccinal s’adresse à eux, ils doivent comprendre que maintenant ils ne peuvent plus considérer qu’ils sont en dehors de cette gestion de crise. »

Une caricature grossière

La population des non-vaccinés se réduirait-elle à un attelage d’Amish (c’est ainsi que Macron avait qualifié ceux qui s’inquiétaient du déploiement de la 5G), de complotistes paranoïaques et niant l’existence même de la Covid, et de jeunes inconscients et égoïstes ?

Quid de tous les chercheurs, médecins, avocats, soignants, philosophes, artistes, qui s’opposent à la politique sanitaire actuelle ? Dans quelle catégorie entrent-ils ? Le simple fait de rappeler que la vaccination est un choix, doit le rester, que le ratio bénéfice/risque doit être estimé individuellement, en concertation avec son médecin, vous fait-il par exemple entrer dans la case infamante des « méfiants », égarés dans leur « délire » ?

Un argument sous-jacent retient l’attention : le caractère « altruiste » de la vaccination, pierre angulaire de la vaccination de masse et des éléments de langage de l’exécutif, contesté par certains depuis le début, est un mythe en péril – cette notion avait d’ailleurs disparu du propos du président de la République, lors de sa dernière allocution. Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin à Paris, qui n’entre certainement dans aucune des catégories répertoriées par Olivier Véran, rappelait la semaine dernière sur Europe 1 que la vaccination des enfants était « une hérésie », et que des millions de gens s’étaient fait vacciner « pour rien ». Serait-il, selon le ministre, victime de « délire » ?

La défiance en réponse au mépris

Après bientôt deux ans de crise sanitaire, de restrictions des libertés, de changements législatifs incessants, de protocoles, de conseils de défense, de mesures drastiques, le ministre de la Santé semble donc continuer de jouer la carte du mépris et de la caricature, en niant jusqu’à l’existence même de cette frange de la population qui, dûment informée, échaudée, de mensonges éhontés en annonces démenties quelques semaines plus tard, n’a pas ou plus confiance, et continue, « quoi qu’il en coûte », de vouloir exercer son consentement libre et éclairé.

Rappelons que Véran affirmait avant Noël que « le passe vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale ». Ainsi se dédisait-il du discours tenu de longs mois, en chœur avec Macron et le reste du gouvernement et de la majorité, qui avaient assuré qu’il n’y aurait jamais d’obligation vaccinale – elle n’existe pas en droit, mais de fait – ou que le passe sanitaire ne conditionnerait jamais la vie quotidienne des Français…

Des réactions indignées

En lui faisant un procès en ignorance ou en inconscience, en psychiatrisant une partie d’entre eux, O. Véran a cédé à une facilité dont se sont indignés ceux qui se sont sentis – injustement – visés.

Les réactions à ce discours outrancier ont fusé : certains s’inquiètent de cette dérive verbale du ministre de la Santé, et nombreux sont les sceptiques sur les injections anti-Covid qui ont exprimé à quel point ils ne se reconnaissent en rien dans cette nomenclature grossière, caricaturale et insultante.

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Plusieurs internautes ne se sont pas fait prier pour noter que le succès grandissant de la pétition contre le passe vaccinal, qui devrait dépasser bientôt le million de signatures, indiquait que les réfractaires ne sont sans doute pas aussi marginaux que le dit Véran.

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Macron : « faire peser les contraintes sur les non-vaccinés »

On apprenait également dans « le Canard enchaîné » d’hier qu’Emmanuel Macron avait confié, peu avant le Conseil de défense sanitaire de lundi : « Il faut prendre des mesures proportionnées. Dès lors que nous prenons des mesures qui touchent les vaccinés, nous nous éloignons de notre stratégie et de la ligne qu’on suit depuis le début : faire peser les contraintes sur les non-vaccinés reste notre boussole absolue. » (Valeurs actuelles)

Une « boussole absolue » alliée à une telle typologie est assez « glaçante », avoue un fidèle des manifestations. De la condamnation inavouée à la stigmatisation assumée : quelle sera la prochaine étape, la persécution proclamée ?

Guadeloupe: des anti-passe attaquent le Conseil régional

«L’obligation vaccinale a précipité l’action des manifestants, » explique la sénatrice Victoire Jasmin

Demonstration against the health passport Covid 19, Grande-Terre, Guadeloupe - 18 Sep 2021
Demonstration against the health passport Covid 19, Grande-Terre, Guadeloupe – 18 septembre 2021

Le 23 décembre, plus de 400 manifestants du collectif anti-passe sanitaire ont envahi l’hémicycle du Conseil régional de Guadeloupe, à Basse-Terre. Les élus en séance plénière ont quitté précipitamment les lieux. Les opposants au passe sanitaire ont alors passé la nuit dans l’institution. Ils ont fini par obtenir une réunion avec le président du Conseil régional, mais réclament une négociation avec un représentant de l’Etat. « S’il le faut, on passera Noël ici », ont-ils lancé, plus mobilisés que jamais. Finalement, ils ont quitté les lieux aujourd’hui aux environs de midi.

Depuis hier, les politiques locaux et nationaux condamnent d’une seule voix ces violences. « Aucune revendication ne justifie d’entraver le bon déroulement d’une assemblée d’élus en pleine séance plénière », a tweeté le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.

« Même si le conseil régional est un lieu public, je ne peux pas accepter que des personnes cassent des vitres pour y entrer au détriment de toutes les règles de sécurité et des mesures sanitaires » s’indigne Victoire Jasmin, sénatrice PS de Guadeloupe. Son collègue Victorin Lurel, également sénateur PS, regrette l’absence d’autorité sur place et interroge le temps de réaction de l’Etat.

« Même si le Conseil régional est un lieu public, je ne peux pas accepter que des personnes cassent des vitres pour y entrer au détriment de toutes les règles de sécurité et des mesures sanitaires, » oppose Victoire Jasmin, sénatrice PS de Guadeloupe. Son collègue Victorin Lurel, également sénateur PS, regrette l’absence d’autorité sur place et interroge le temps de réaction de l’Etat.

Ce coup de force des anti-passe est le dernier épisode d’une contestation qui a éclaté il y a plusieurs semaines au sujet de l’obligation vaccinale des soignants et pompiers, sur fond de crise sociale en Guadeloupe. Le collectif composé d’organisations syndicales et citoyennes demande une abrogation pure et simple de cette mesure pour éviter la suspension des agents qui ne seraient pas vaccinés. L’Etat ne l’entend pas de cette oreille. Le gouvernement indique aujourd’hui qu’il n’y aura « aucune marge de négociation pour abroger une loi de la République votée par le Parlement ». Une décision à laquelle adhère la sénatrice Victoire Jasmin : « Nous sommes dans un pays de droits et les règles démocratiques obligent à se soumettre à un texte voté ».

Des élus terrorisés

La socialiste souligne toutefois le travail réalisé par les parlementaires, l’association des maires, les présidents de région et de département, suite à la rencontre avec le premier ministre, pour reporter l’obligation vaccinale en novembre, puis au 31 décembre. Mais, la date limite de ce report approchant et surtout les dernières annonces gouvernementales transformant le passe sanitaire en passe vaccinal remettent en cause la position des anti-passe.  « C’est vraiment cette obligation vaccinale renforcée qui les inquiète et a précipité leur décision de s’introduire par la force dans l’assemblée régionale » explique Victoire Jasmin, pour qui la violence dessert la cause. La sénatrice appelle au calme et au respect des droits de chacun : « le droit de revendication existe mais il doit aussi s’accompagner de l’esprit de dialogue. On ne peut pas tout exiger sans écouter les autres. Je ne vois pas comment une négociation peut avoir lieu sous la pression ». 

Et Victoire Jasmin de rappeler le climat de peur instauré par les manifestants. « Les élus sont terrorisés. Ils subissent depuis quelques jours des actes inqualifiables et inquiétants. Il y a quelques jours, j’ai assisté à une réunion pendant laquelle certains opposants au passe ont littéralement injurié des élus pour exprimer leur désaccord sur la méthode de travail. D’autres vont encore plus loin et menacent de brûler les maisons des élus. Ce sont là des attitudes d’un autre temps », dénonce-t-elle. 

Crise sociale et crise sanitaire : la Guadeloupe espérait une trève pendant cette période de fêtes. C’est raté. L’épidémie progresse sur tout le territoire. La région n’est pas épargnée avec au 19 décembre, 201 nouveaux cas positifs et la présence du variant Omicron confirmée le 17 décembre.

« Les temps sont assez durs pour la population. Ce coup d’éclat des manifestants est donc une autre épine qui pique », juge Victoire Jasmin. La sénatrice prône tout de même la politique de la main tendue : « Je suis prête à dialoguer, mais pas dans ces conditions. Les manifestants sont les premiers à donner des leçons aux politiques, qu’ils prennent leur responsabilité et se disciplinent. On pourra alors discuter et trouver des solutions pour sortir de cette impasse. »

6e vague: Macron hésite à contraindre les électeurs et n’a annoncé aucune nouvelle restriction 

Le gouvernement n’a toutefois pas exclu de nouvelles mesures, ce mercredi, si nécessaire.

« L’épidémie risque de repartir en trombe sous l’effet du variant Omicron », assure ce mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « On estime que 20% des cas détectés en France sont liés au variant », rappelle-t-il en précisnt que « nous ne connaissons pas encore sa dangerosité ». « Ce week-end, c’était 10%. C’est donc probablement une part qui doublera dans les deux ou trois jours qui viennent, ajoute Gabriel Attal. « Là où nous étions en train d’atteindre le pic de la cinquième vague, nous vivons malheureusement le début d’une vague Omicron. »13h27

Le variant Omicron devrait être majoritaire entre Noël et le Nouvel an, mais Macron continue de tergiverser. « Si nous considérions que des mesures de freinage supplémentaires étaient nécessaires, nous les aurions déjà annoncées aux Français », a fait savoir Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres.

Le porte-parole a cependant précisé que le gouvernement procède à une « réévaluation régulière » sur ce sujet. « Nous réévaluerons la situation sanitaire » lors du prochain Conseil des ministres, prévu lundi 27, à la lumière de la situation chez nos voisins déjà touchés par le variant Omicron, a-t-il admis.

Suède: test négatif obligatoire

La Suède annonce à son tour qu’un test de dépistage négatif sera exigé de toute personne entrant sur son territoire, même si elle est détentrice d’un passe sanitaire européen. C’est le huitième pays de l’Union européenne à mettre en place cette mesure, après le Portugal, l’Irlande, Chypre, la Lettonie, l’Italie, la Grèce et l’Autriche.

La Commission européenne a fait part de son scepticisme quant à cet ajout au passe sanitaire dont l’Europe s’était dotée cet été. « Nous ne sommes pas vraiment convaincus que pour les voyages ce soit très utile », a ainsi déclaré le commissaire européen Didier Reynders. « Nous pensons toujours que le certificat est l’élément qui devrait suffire ».

La semaine dernière, le populiste Macron avait lui aussi exprimé son hostilité à une mesure qui entrave la libre circulation des personnes détentrices d’un passe sanitaire. 

Vaccin contre récompense: infantilisation

La correspondance Laurence Haim, basée à Washington D.C., indique ce mercredi sur Twitter que la ville de New York offre désormais 100 dollars à quiconque voudra recevoir sa dose de rappel.

Vaccin Turkovac

Le vaccin Turkovac, développé par des chercheurs turcs, a reçu une autorisation en « urgence » en Turquie, a annoncé ce mercredi le ministre de la Santé. 

« Notre vaccin national Turkovac contre la Covid-19 a été approuvé pour une utilisation d’urgence à compter d’aujourd’hui », a déclaré Fahrettin Koca, précisant que le vaccin commencera à être utilisé dans le pays en fin de semaine prochaine.

Une demande d’approbation d’urgence de ce vaccin à virus inactivé avait été soumise en novembre à l’Agence turque du médicament (TITCK), rattachée au ministère de la Santé, avait indiqué Fahrettin Koca. Des essais de phase 3 du vaccin avaient démarré en juin, avec 40.800 participants en Turquie.

Passe vaccinal

« Le passe vaccinal est un élément extrêmement important dans notre stratégie à venir et nous l’assumons », déclare ce mercredi Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres.

« Aujourd’hui, les non-vaccinés représentent moins de 10% de la population [un chiffre gelé], mais plus de la moitié des malades à l’hôpital », alerte le porte-parole du gouvernement, qui s’est néanmoins félicité du doublement des rendez-vous pour une primo-injection depuis l’allocution de Jean Castex vendredi dernier.

L’examen du texte permettant la mise en place de ce passe démarrera « dès la semaine prochaine ». « Nous visons désormais une adoption définitive du passe vaccinal dès la première quinzaine du mois de janvier. »

Testez- vous »!

« Au moindre doute, et surtout à l’approche des fêtes, testez-vous », a exhorté ce mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « C’est un acte de civisme et de protection pour vos proches », insiste-t-il.

Records

« Nous atteignons des niveaux de contaminations absolument inédits en France, avec 73.000 cas hier et un taux d’incidence qui dépasse maintenant très largement les 500 pour 100.000 » a déclaré ce mercredi Gabriel Attal pour introduire sa conférence de presse à la sortie du Conseil des ministres.

« Il faut se rendre compte de ce que cela signifie : plus d’une personne sur 200 est contaminée chaque semaine dans notre pays », explique le porte-parole du gouvernement.

Données britanniques

Le fondateur de CovidTracker, Guillaume Rozier, s’est basé sur les données sanitaires britanniques pour réaliser une modélisation des nouvelles contaminations et des hospitalisations. « Les admissions à l’hôpital et lits occupés de ventilation sont nettement inférieurs à ce qu’on a pu observer dans le passé (merci la vaccination et l’immunité) », indique-t-il.

Confinement de 13 millions d’habitants en Chine

La Chine a annoncé ce mercredi confiner une ville de 13 millions d’habitants :  la métropole chinoise de Xi’an (nord). Le pays depuis l’an passé une stratégie « zéro Covid », qui consiste à tout faire pour limiter au maximum la survenue de nouveaux cas, généralement limités à quelques dizaines par jour seulement.

Le ministère de la Santé a fait état mercredi de 52 nouveaux malades à Xi’an, ce qui porte à 143 le nombre de patients recensés dans la ville depuis le 9 décembre.

Période d’isolement réduite en Angleterre

Le gouvernement britannique a réduit ce mercredi de dix à sept jours la période d’isolement en Angleterre pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus, en pleine flambée des cas d’Omicron et à deux jours du réveillon de Noël. 

A partir de mercredi, les personnes qui disposent de deux tests antigéniques négatifs réalisés au sixième et septième jours pourront sortir de leur isolement. Cela permettra selon le gouvernement à plus de personnes de passer Noël en famille, sans risquer pour autant de transmettre le virus. Selon la Secrétaire d’Etat à la Santé, Gillian Keegan, « le risque est équivalent » de sortir d’isolement au bout de sept jours « si vous avez deux tests négatifs » par rapport à « attendre trois jours de plus dans votre chambre », a-t-elle indiqué mercredi matin sur Sky news. 

Omicron en Nouvelle-Calédonie

Le président du gouvernement calédonien a annoncé ce mercredi la découverte de deux cas de contamination « hautement probable » au variant Omicron et a rendu en conséquence le port du masque à l’extérieur à nouveau obligatoire.

Les autorités sanitaires de Nouvelle-Calédonie ont « très probablement détecté » le variant Omicron sur le territoire, « nous attendons la confirmation par des tests en métropole, mais ne s’agissant pas du variant delta, il est hautement probable qu’il s’agisse du variant Omicron », a précisé le docteur Sylvie Laumond, de la Direction des Affaires sanitaires, lors d’une conférence de presse. 09h38

Vaccination des soignants

« On vaccine entre 700 et 1.000 de nos soignants chaque jour » avec la dose de rappel, indique sur franceinfo ce mercredi Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP.

Martin Hirsch sur Omicron

« Omicron est un sniper qui, dès qu’il a quelque chose devant lui, tire », commente, sur franceinfo ce mercredi, le directeur général de l’APHP, Martin Hirsch. « Il vaut mieux rester à couvert. »

Ainsi, estime-t-il, « c’est à chacun de prendre la mesure du problème ». « Si on a prévu de danser à 25 dans une pièce, ce n’est pas le moment », assène Martin Hirsch.

Le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale favorable à la vaccination des enfants

Le ministre de la Santé a officialisé ce mercredi sur BFM le lancement de la campagne vaccinale pour les 5-11 ans après avoir « eu les avis favorables des autorités sanitaires et scientifiques ».

La Haute autorité de santé (HAS) avait donné son feu vert lundi à la vaccination de cette tranche d’âge sur la base du volontariat, après le Comité d’éthique (CCNE) vendredi.

Un ultime avis a été publié mercredi matin par le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, qui s’est appuyé sur des données de vie réelle du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d’Atlanta (Etats-Unis) pour prendre sa décision.

Les données de sécurité montrent que « sur 7.141.428 doses administrées, seulement 14 cas de myocardites ont été recensés, dont 8 ont pour l’instant été confirmés », indique l’avis. « Ces données de sécurité sont de nature à rassurer sur les effets indésirables qui peuvent survenir suite à une vaccination anti-Covid-19 chez un enfant âgé de 5 à 11 ans », conclut-elle.

Raccourcissement du délai pour la dose de rappel

Olivier Véran a dit souhaiter « accélérer et permettre la dose de rappel dès 4 mois après l’injection dès la semaine prochaine, au lieu de janvier ».

« Loin d’échouer à proposer à tous les Français le rappel de vaccination avant Noël, nous sommes en avance… Mais je veux encore aller plus vite », a-t-il affirmé sur BFM.

Olivier Véran sur les capteurs de CO² dans les écoles

Interrogé sur les capteurs de CO2 dans les écoles, dont Yannick Jadot se disait « choqué de voir que le gouvernement (ne les a) toujours pas déployés » dans les écoles, Olivier Véran a affirmé sur BFM qu’il y en a déjà… « pas mal »: un flou abusif et insultant le citoyen qui est en droit d’attendre des rapports exacts et précis.

« Le capteur de CO2 vous apprend juste qu’il faut ouvrir la fenêtre. On peut aussi ouvrir la fenêtre sans capteur », fait remarquer le ministre de la Santé. Lien PaSiDupes

Enfants hospitalisés

Alors que la vaccination des enfants de 5 à 11 ans s’ouvre ce mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran indique sur BFM que 145 enfants sont aujourd’hui hospitalisés en France, dont 27 en réanimation.

« Il y a potentiellement plus de risques, statistiquement, de faire une forme grave de Covid quand on a entre 5 et 11 ans, même quand on n’a pas de comorbidités, que d’avoir un effet indésirable grave et réversible au vaccin », ajoute-t-il.

Pas de nouvelles contraintes pour l’heure, promet Véran

Sur BFM ce mercredi, Olivier Véran a écarté l’éventualité de « restrictions supplémentaires », mais dit miser sur la vaccination. 

Il indique ainsi que « dans la matinée, il y aura la catégorie enfant 5-11 ans sur les plateformes de prise de rendez-vous ». « Les vaccinations peuvent démarrer sans délai, les centres sont prêts », a-t-il indiqué.

Elisabeth Borne sur le passe sanitaire en entreprise

« On ne prévoit pas d’inscrire cette disposition dans le projet de loi initiale », a déclaré ce mercredi sur Europe 1 la ministre du Travail, Elisabeth Borne. « On ne sait pas quelle sera la situation dans 10 jours et les éventuelles mesures qu’on pourrait être amenés à prendre. Donc je souhaite poursuivre les échanges avec les organisations patronales et syndicales et on verra si les Parlementaires juge qu’il est pertinent de l’introduire par amendement », ajoute-t-elle cependant. Lien PaSiDupes

Télétravail: Elisabeth Borne botte en touche

Invitée ce mercredi sur Europe 1, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a demandé aux entreprises « de se préparer maintenant pour renforcer le télétravail (…) avec une cible de 3 jours minimum pour les postes qui le permettent, voire 4 jours ».

Omicron, responsable de « 35, voire 40% des cas, dans deux jours  

« Nous faisons face à une vague d’une intensité extrêmement forte », alerte ce mercredi sur BFM le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui signale que la part du variant Omicron est désormais de 20% en France  « et sans doute 35% en Île-de-France ».

Selon lui, le variant représentera « 35, voire 40% dans deux jours » et sera majoritaire « entre Noël et le Nouvel an ». « Et d’ici à la fin du mois, on dépassera les plus de 100.000 contaminations par jour », a-t-il ajouté.

Martin Blachier sur l’obligation vaccinale

Sur RMC ce mercredi, le médecin en santé publique Martin Blachier dit avoir « toujours été en faveur d’une vaccination obligatoire pour les plus de 60 ans ». « Je ne comprends pas pourquoi on veut faire d’une partie des jeunes des parias, les sacrifier », ajoute-t-il alors que 20% des jeunes ne sont toujours pas vaccinés.

« Les Grecs ont choisi la vaccination obligatoire pour les plus de 60 ans et les Israéliens viennent de dire qu’ils vont faire une 4e dose pour les plus de 60 ans. »

Yannick Jadot (EELV) sur le passe vaccinal

« Il faut absolument vacciner, c’est le levier le plus efficace contre la pandémie. Mais les scientifiques ne recommandent pas le pass vaccinal donc à ce stade, je les écoute », a déclaré ce mercredi matin le candidat écologiste Yannick Jadot sur France 2.

Capteurs de CO² dans les écoles

Invité sur France 2 ce mercredi, le candidat écologiste Yannick Jadot s’est dit  « sidéré et choqué de voir que le gouvernement n’a toujours pas déployé des capteurs de CO2 dans les écoles et dans tous les lieux clos qui reçoivent du public ».

Crise chez les traiteurs

« Aujourd’hui, les traiteurs et les organisateurs de réceptions ont vu un tsunami d’annulations de réservations suite aux décisions du gouvernement de restreindre les moments festifs », déplore ce mardi sur franceinfo le chef Didier Clément. « Les traiteurs ont perdu 70% de leur chiffre d’affaires pour le mois de décembre et le mois de janvier s’annonce catastrophique. »

Bienvenue dans le futur

En Suède, plusieurs milliers d’habitants possèdent déjà une puce sous-cutanée pour remplacer leurs clés, leurs badges ou encore leurs billets de train.

Taux d’incidence chez les jeunes

S’appuyant sur des données officielles, le fondateur de Covid Tracker, Guillaume Rozier, indique sur Twitter que près de 2% des jeunes de 20-29 ans ont été testés positifs à la Covid-19, la semaine dernière.

Nouvelles mesures en Finlande

Les bars devront fermer à 21h la veille de Noël en Finlande dans le cadre de nouvelles restrictions destinées à lutter contre le niveau très élevé de contamination par la Covid-19, a déclaré mardi la Première ministre Sanna Marin. 

Les citoyens européens arrivant en Finlande devront aussi présenter à la frontière un test Covid négatif en vertu des nouvelles règles, tandis que les universités seront invitées à passer à l’enseignement à distance. 

Le gouvernement va par ailleurs commencer à préparer un programme d’aide aux entreprises du secteur de l’hôtellerie et de la restauration touchées par les restrictions, a ajouté Mme Marin à l’issue de négociations avec ses partenaires au sein de la coalition gouvernementale.

« Nous devons prendre cette situation au sérieux et réagir en conséquence », a dit devant la presse Sanna Marin, le jour même où les responsables de la santé annonçaient plus de 23.000 nouveaux cas de coronavirus au cours des deux dernières semaines, un record absolu dans ce pays nordique de 5,5 millions d’habitants.

Martinique: 2 représentants syndicaux mobilisés contre l’obligation vaccinale meurent de la covid.

Deux représentants syndicaux mobilisés contre l’obligation vaccinale en Martinique, dont le président de la fédération des taxis indépendants de Martinique, Alain Decaille sont décédés des suites du Covid, a-t-on appris mardi auprès des services hospitaliers. 

Selon des sources syndicales, ils auraient été contaminés à l’occasion d’une réunion de travail, avec la préfecture, comme d’autres participants dont le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles. 

Alain Decaille est mort lundi à l’âge de 61 ans. Depuis le mois de septembre, il avait organisé plusieurs opérations escargot sur l’île, pour dénoncer l’obligation vaccinale imposée à sa corporation. Après avoir contracté la Covid-19, il avait été hospitalisé trois semaines et soigné en réanimation, d’après le CHU de Martinique. 

Le président du syndicat pour la défense des artistes martiniquais, Aimé Agat, est également décédé lundi, à l’âge de 48 ans, après avoir été hospitalisé en réanimation, selon les services hospitaliers. 

Baisse d’espérance de vie aux Etats-Unis

L’espérance de vie des Américains s’est réduite de plus d’un an et demi en 2020 par rapport à l’année précédente, une chute inédite depuis 75 ans, en grande partie liée à la pandémie de Covid-19. Elle est passée de 78,8 ans en 2019 à 77 ans en 2020, selon les chiffres définitifs des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui avaient déjà publié des données provisoires en juillet dernier. 

L’écart d’espérance de vie entre hommes et femmes s’est par ailleurs creusé, passant de 5,1 ans en 2019 à 5,7 ans en 2020 (74,2 ans d’espérance de vie pour les hommes, contre 79,9 pour les femmes en 2020).

Le Covid-19 a été la troisième cause de décès aux Etats-Unis en 2020, avec 350.000 morts – derrière les maladies cardiovasculaires et le cancer.

Omicron en Espagne

L’Espagne a enregistré mardi un record national de 49.823 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures et le variant Omicron, plus contagieux, constitue désormais presque la moitié des nouveaux cas, d’après le ministère de la Santé.

Le variant Omicron représentait 47,2% des nouveaux cas diagnostiqués entre le 6 et le 12 décembre, « en train de dépasser » le variant Delta, d’après les dernières données préliminaires du ministère de la Santé.

A quelques jours de Noël, l’incidence a atteint 695 cas pour 100.000 habitants en 14 jours mardi, tandis que le total de cas a atteint 5.585.054, dont 88.887 morts depuis le début de la pandémie dans ce pays de près de 47 millions d’habitants.

Martinique

Deux représentants syndicaux mobilisés contre l’obligation vaccinale en Martinique sont décédés des suites de la Covid, a-t-on appris mardi auprès des services hospitaliers. Il s’agit du président de la fédération des taxis indépendants de Martinique, Alain Decaille (61 ans), et du président du syndicat pour la défense des artistes martiniquais, Aimé Agat (48 ans). 

Selon des sources syndicales, ils auraient été contaminés à l’occasion d’une réunion de travail, avec la préfecture, comme d’autres participants dont le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles. 

Israël : quatrième dose en vue

Le Premier ministre israélien a annoncé l’ouverture d’une campagne pour l’administration d’une quatrième dose de vaccin, pour l’instant destinée aux personnes de plus de 60 ans et aux soignants.

Face au rebond épidémique, la France a annoncé jeudi un renforcement des mesures pour la vaccination et le pass sanitaire, sans envisager à ce stade « ni confinement, ni couvre-feu ». La dose de rappel de vaccin anti-Covid, actuellement accessible aux plus de 65 ans, sera ouverte à tous les adultes dès samedi.

Covid-19 : des milliers de personnes vaccinées avec de l’eau salée par des médecins

A compter du 15 janvier 2022, en l’absence de rappel, le passe sanitaire sera invalide sept mois après la dernière injection. Quant à la durée de validité des tests négatifs, ouvrant droit au passe, elle sera ramenée à 24 heures (au lieu de 72 heures).

Encore une ministre, testée positive à la Covid-19

Agnès Pannier-Runacher était-elle vaccinée trois fois?

Une ministre peut-elle s’estimer au-dessus de la vaccination ?
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie,
a-t-elle été irresponsable?

La ministre déléguée chargée de l’Industrie ne se prévaut pas d’avoir reçu les trois doses de vaccin… Agnès Pannier-Runacher, 47 ans, a annoncé avoir été testée ce dimanche positive au virus Covid-19, dans un message publié sur son compte Twitter.

« Apprenant aujourd’hui que je suis cas contact, j’ai immédiatement réalisé un test qui s’est révélé être positif au Covid-19. Je m’isole à compter de ce jour et continue d’assurer mes fonctions ministérielles à distance », a écrit la ministre sur Twitter.

N’a-t-on jamais de symptômes quand on est ministre de Macron?

Selon son cabinet, « la ministre n’a pas de symptômes et se porte bien »… « Elle assurera ses prochains rendez-vous à distance par téléphone et par visioconférence », précise-t-on de même source. Fin novembre, le premier ministre Jean Castex avait été testé positif â la Covid-19, tout comme sa fille âgée de 11 ans, mais n’avait oas non plus de symptômes.

La France est confrontée à un haut niveau de contaminations au Sars-Cov-2 et craint comme le reste de l’Europe une accélération du nombre des infections avec l’arrivée du variant Omicron, beaucoup plus contagieux que le variant Delta, qui est actuellement encore dominant dans l’Hexagone.

Nul ne semble avoir été contaminé au ministère. La ministre y a-t-elle été vue de toute la semaine?

Guadeloupe: Macron passe au chantage à l’autonomie

Stupéfaction des oppositions; majorité impavide

En lançant le débat sur plus d’autonomie en Guadeloupe, le gouvernement stupéfie la gauche comme la droite.

L’opposition de droite a dénoncé samedi la proposition gouvernementale d’un débat sur plus d’autonomie en Guadeloupe en proie à une crise sociale, la cheffe du RN Marine Le Pen estimant pour sa part que l’Etat tente « d’acheter les indépendantistes radicaux ».

Etant donné qu’en Guadeloupe « certains élus ont posé la question en creux de l’autonomie », « le gouvernement est prêt à en parler. Il n’y a pas de mauvais débats du moment que ces débats servent à résoudre les vrais problèmes du quotidien », a affirmé vendredi le ministre des Outre-mer dans une allocution télévisée aux Guadeloupéens. Il a également annoncé la création de « 1.000 emplois aidés pour les jeunes ».

« Les Guadeloupéens ne veulent pas moins d’Etat » 

« La réponse gouvernementale à la crise aux Antilles, c’est l’autonomie! Les Guadeloupéens et les Martiniquais ne veulent pas moins d’Etat, au contraire : ils entendent que l’Etat se tienne à leurs côtés et assume ses responsabilités », a tweeté Xavier Bertrand, candidat à l’investiture des Républicains pour la présidentielle. 

Sébastien Lecornu a immédiatement répondu sur le même réseau social : « Stop aux mensonges et approximations @xavierbertrand ! Après les avoir consultés, je constate que des élus antillais souhaitent que certaines questions, notamment sanitaires soient à l’avenir traitées localement = + d’autonomie. Nous ne refusons pas ce débat », a-t-il souligné.

« Le macronisme cède encore face à la rue »

Autre candidat chez LR à l’investiture pour la présidentielle, Michel Barnier a estimé que ce qui était « en jeu, c’est l’unité de la Nation ». « Ce que l’on attend du gouvernement aux Antilles, c’est de l’autorité, du dialogue et un soutien sanitaire et économique. Ni panique, ni improvisation. Il n’est pas permis de semer le doute sur notre attachement à la France d’outre-mer », a-t-il mis en garde.

Eric Ciotti, également dans la course à l’investiture LR, a lui dénoncé un recul de l’exécutif. « Après Notre-Dame-des-Landes, le macronisme cède encore face à la rue et aux émeutiers aux Antilles – ouverture d’une dialogue sur l’autonomie de la Guadeloupe – report de l’obligation vaccinale des soignants Avec Macron, la République cède et recule face à la violence », a-t-il twitté.

Marine Le Pen dénonce un lâchage

A l’extrême droite, la candidate à la présidentielle du RN Marine Le Pen a elle estimé que « pour essayer d’acheter les indépendantistes radicaux, le gouvernement se dit prêt à lâcher la Guadeloupe ». « Ce n’est pas ce que les Guadeloupéens attendent! Ils attendent de l’État d’être protégés et respectés et qu’on leur offre des perspectives d’avenir », a-t-elle ajouté dans un tweet.

La gauche monomaniaque détourne le problème

Après LFI, le PCF…

Sans oublier les révolutionnaires trotskistes:

La Guadeloupe et la Martinique, deux îles des Caraïbes frappées par une pauvreté, un taux de chômage importants et une corruption qui interroge sur le devenir des aides sont secouées par une crise sociale née d’une contestation du vaccin anti-Covid obligatoire pour les soignants et les pompiers, sur fond de scandale à la chlordécone, lien PaSiDupes, mais aussi d’un chantage à l’autonomie. 

Dupond-Moretti s’attaque aux non-vaccinés: « des tueurs »?

«Des irresponsables et des individualistes», affirme Dupond-Moretti

«Des irresponsables et des individualistes» : Dupond-Moretti s’attaque aux non-vaccinés

Eric Dupond-Moretti, ministre de la Santé Justice, s’est attaqué à ceux et celles qui refusent de se faire vacciner en France.

Interrogé par Radio J, ce 21 novembre, le garde des Sceaux a en effet qualifié ceux qui refusent le vaccin de «jusqu’au-boutistes», estimant qu’ils sont une «faille dans notre système».

«Comme si la liberté permettait aux gens de contaminer les autres (…) et donc de tuer», a déclaré le ministre de la Justice.

Poser la question, est-ce déjà y répondre, Maître ?

«C’est comme si vous me disiez que la liberté me permet de prendre ma voiture à 4 grammes dans le sang à 2h du matin. Non, ce n’est pas ça la liberté», assène Eric Dupond-Moretti. Pour lui, la liberté, c’est «aussi l’obéissance à un certain nombre de règles que l’on s’est fixées».

Castex est-il un vacciné « tueur »?

(Publié le 24/11/2021 à 00h01)
Quelle preuve que sa fille est
sa contaminatrice
et non Mme Klinkert?

Covid-19 : Jean Castex, cas contact une fois de plus

Matignon est contraint à l’isolement

Castex et Darmanin, illustration de ce qu’il ne faut pas faire

Cadtex s’est fait à nouveau rattraper par le coronavirus. Il s’est invité dans la vie familiale – selon la version officielle – et dans l’emploi du temps du premier ministre, qui ne pourra pas accueillir les élus de Guadeloupe, île actuellement en proie à une révolte contre l’obligation vaccinale et le passe vaccinal, avec son cortège de violences urbaines.

Dans ce contexte insurrectionnel, pour Castex, le virus sera en fait un bouclier. Le premier ministre participera bien à la réunion d’urgence aux côtés des élus de Guadeloupe, lundi 22 novembre, mais elle s’effectuera en visioconférence.

Officiellement cas contact Covid après le test positif de l’une de ses filles, âgée de 11 ans, Jean Castex doit prendre ses précautions. Dans l’attente des résultats de son test PCR, il est soumis à l’isolement.

Si vous êtes vacciné(e), en cas de contact à risque avec une personne positive à la Covid, il faut faire un test antigénique dès que possible et informer les personnes avec qui on a été en contact récemment. Si le résultat du test est positif, il est impératif de s’isoler pendant 10 jours.

Son non-respect des gestes barrière jette un doute sur le sérieux de Castex

Le chef du gouvernement « a immédiatement pratiqué un test PCR, donc le résultat sera connu et communiqué dans la soirée », a indiqué Matignon. Jean Castex s’était rendu dans la matinée à Bruxelles, où il avait rencontré son homologue belge Alexander De Croo.

Cas contact prétexte?

Pour lever les doutes sur le produit d’Astra Zeneca,
Jean Castex s’est fait vacciner vendredi 19 mars 2021.

Jean Castex devait initialement recevoir à Matignon, lundi à 18 heures, une partie des élus de Guadeloupe pour leur permettre « d’exposer leur analyse de la situation sur place », entourés des ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, et de la Santé, Olivier Véran. Il fera une déclaration à l’issue de la réunion, retransmise sur les réseaux sociaux.

Le département antillais, frappé de plein fouet par l’épidémie de Covid-19 cet été, est secoué depuis une semaine par un mouvement – à nouveau mené par Elie Domota – ayant pour prétexte la contestation de l’obligation vaccinale des soignants, qui a dégénéré en crise sociale émaillée de nombreuses violences dans la nuit de jeudi à vendredi, quand ont débuté des violences et des pillages.

Lundi, Macron a lancé un appel au calme face à une crise qualifiée de « très explosive ». Le Premier ministre avait déjà été cas contact à la Covid-19 à deux reprises : une première fois après un dîner avec Macron en décembre, à la suite duquel le président avait été testé positif, puis en juin, après que l’épouse de Castex avait contracté la maladie. Le chef du gouvernement, qui a reçu deux doses de vaccin, n’a jamais été testé positif. Mais plusieurs fois cas contact…

Gilets jaunes: des violences pour leur troisième anniversaire à Paris

Les revendications originelles restent d’actualité

Des tensions ont rapidement éclaté avec les forces de l’ordre.

«Bon anniversaire les “gilets jaunes” ! On ne lâche rien, malgré nos morts, nos blessés». Au milieu de la rue, devant la manifestation parisienne, une femme fête avec ferveur les trois ans du mouvement, rejointe bientôt par d’autres participants se réjouissant de la mobilisation. Parti de Bercy (12ème arrondissement) à 14h pour rejoindre la place Victor et Hélène Basch (14ème arrondissement), le cortège a rapidement été émaillé de heurts avec les forces de l’ordre, ce samedi. D’après la préfecture, 1.800 manifestants ont défilé dans les rues de Paris.

«Le passe est dans l'impasse», lisait-on sur un ballon ; «la dictature est en marche», proclamait une pancarte.
«Le passe est dans l’impasse», lisait-on sur un ballon ; «la dictature est en marche», proclamait une pancarte. 

De multiples revendications étaient portées : le pouvoir d’achat, qui fut l’étincelle derrière l’occupation des ronds-points, en novembre 2018, mais aussi les retraites, le rejet de la classe politique déconnectée des préoccupations des Français, la critique, pour certains, du système capitaliste dans son ensemble, ou encore le «RIC», pour référendum d’initiative citoyenne, une requête portée de longue date (depuis Condorcet…).

De nombreuses pancartes s’insurgeaient également contre la gestion de la crise sanitaire, contre l’obligation vaccinale, la vaccination en général et le passe sanitaire. «Le passe est dans l’impasse», lisait-on sur un ballon ; «la dictature est en marche», proclamait une pancarte ; «j’arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire», était-il écrit sur une photo de Coluche, en tête de cortège. Parmi les arguments entendus figuraient notamment le manque de recul sur les vaccins, la crainte des effets secondaires et la liberté de disposer de son corps. Certains défendaient également l’utilisation d’hydroxychloroquine ou d’ivermectine contre la maladie, deux produits aux effets pourtant largement contestés.

«J’arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire», était-il écrit sur une photo de Coluche.
«J’arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire», était-il écrit sur une photo de Coluche. Wladimir Garcin-Berson/Le Figaro

Croisé dans le cortège, Guillaume est venu pour défendre la «liberté». Mais il n’oublie pas pour autant les revendications des premières heures, alors que la hausse des prix frappe durement le portefeuille des ménages. «L’indemnité inflation de 100 euros , c’est une blague, non ?», s’agace l’homme, qui espère que les violences ne feront pas perdre de vue les raisons de la colère des manifestants. Non vacciné, Guillaume a été «choqué» par la décision de l’Autriche de confiner seulement les personnes dans sa situation. «J’espère que ça n’arrivera pas chez nous», soupire-t-il. «Je ne vais plus au restaurant, ça, ce n’est pas grave. Mais que le passe sanitaire soit exigé pour accéder aux bibliothèques, je trouve ça anormal. C’est la culture !», s’insurge le quarantenaire.

Des violences dans le cortège

Le cortège a rapidement été marqué par des affrontements avec les autorités, dès son départ de Bercy. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des scènes de tension importantes entre les hommes en bleu et desmanifestants. Un marché a également été le théâtre de heurts, et des denrées alimentaires ont été utilisées comme projectiles, au milieu des nuages de gaz lacrymogène. À proximité de la place d’Italie, le cortège était ceinturé de près par un important dispositif policier : les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène face aux participants en tête pour les repousser, et des jets de projectile leur ont répondu. «On ne filme pas, ces mecs font ça pour vos enfants, pour la planète», nous a intimé un manifestant, rue d’Alésia, alors que nous filmions des personnes habillées en noir qui scandaient des slogans antifascistes.

En marge de la manifestation, dans l’après-midi, la propriétaire et le conducteur d’un foodtruck rose stationné à Bercy sur lequel était peint un tag injurieux ont été interpellés par les forces de l’ordre. Ce dessin montre Emmanuel Macron manipulé comme une marionnette par son homologue américain Joe Biden et sodomisant le préfet de police, Didier Lallement. Derrière, des moutons tournent le dos à la scène, et un drapeau tricolore est peint. «La sodomie en marche ! GJ», est-il inscrit. «Qu’est-ce que j’ai fait ?, s’interroge la propriétaire lors de son interpellation, sur une vidéo qu’elle a prise elle-même. Regardez le camion et vous comprendrez», lui répond calmement une policière. Le parquet de Paris a par ailleurs indiqué à l’AFP qu’une enquête a été ouverte pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.

«Grève, blocage, Macron, dégage», entendait-on également dans les rangs des manifestants, toujours aussi composites. Difficile de cerner précisément un profil, le cortège rassemblant des jeunes, des retraités, des Parisiens, des Franciliens et des personnes expliquant venir de différentes régions. Mais tous espèrent que la mobilisation s’inscrira dans la durée, pour peser sur la campagne présidentielle et offrir une «saison 3» mémorable aux «gilets jaunes».

Covid-19: élargissement de la dose de rappel aux moins de 50 ans à l’étude par le gouvernement

Macron observe l’étranger, mais tergiverse sur la 3e dose de vaccin obligatoire en période électorale.

Macron craint
la révolte de Français hostiles
à l’obligation vaccinale

La Haute Autorité de Santé recommande d’élargir la campagne de rappel vaccinal aux plus de 40 ans et « cet élargissement du rappel aux moins de 50 ans (sera) étudié prochainement » par le gouvernement, a annoncé le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, ce vendredi, sur Twitter, réseau social par ailleurs décrié.

Avant d’être mise en place, cette mesure doit en effet passer par une décision politique. Mais, il y a en réalité peu de place au doute. « Il faudra ouvrir la dose de rappel aux personnes pour lesquelles elle est efficace », a insisté Macron, plus tôt dans la journée, lors d’un nouveau déplacement de campagne dans le Nord, pour se rétablir d’une angine, avec une pause au Touquet.

Le ministre a par ailleurs rappelé qu’à partir du 1er décembre, les 50-64 ans pourraient être contraints à l’injection d’une troisième dose de vaccin, s’ils sont doublement vaccinés contre la Covid-19 depuis au moins six mois.

Depuis le 23 août, les personnes de plus de 65 ans ou présentant des comorbidités et pouvant justifier d’une dernière dose de vaccin administrée minimum six mois auparavant, sont éligibles à cette dose de rappel. Le 6 octobre, la HAS avait élargi cette recommendation à tous les professionnels prenant en charge ces personnes vulnérables.

Guadeloupe: l’obligation vaccinale provoque des tensions grandissantes

La grève « illimitée et générale » fait planer la menace d’un blocage total

L’opposition au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale des soignants ne faiblit pas en Guadeloupe. Plusieurs incidents se sont produits sur les routes de l’île où des barrages de pneus ont été dressés.

Les pompiers sont au premier rang des manifestations.

La Guadeloupe a continué jeudi à voir ses routes, tout comme l’accès au CHU, bloquées par des manifestants lors du quatrième jour d’une mobilisation lancée par un collectif d’organisations syndicales et citoyennes pour protester contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants contre la Covid-19.

Plusieurs incidents ont été signalés au cours de la journée, notamment aux abords du CHU où, dès 6 h (11 h à Paris), un barrage de pneus avait été érigé par des manifestants, « la plupart cagoulés », a constaté une vidéaste.

Un pompier interpellé

La barrière a été plusieurs fois démontée par les forces de l’ordre et remontée par les manifestants, avant d’être enflammée sur l’un des deux axes. Le feu a ensuite été éteint, la route a été débloquée et la circulation a repris. Cependant, sur le piquet de grève du CHU, les seuls véhicules autorisés à entrer sont les ambulances.

Un pompier, transportant des pneus vers un barrage enflammé, a été interpellé et présenté à un juge avant d’être placé sous contrôle judiciaire, a indiqué le procureur de la République, Patrick Desjardin.

Ce vendredi, un jeune sera déféré devant le Parquet en comparution immédiate pour jets de projectiles et attroupement, a ajouté le procureur qui a précisé qu’un policier avait été blessé durant la journée.

Situation insurrectionnelle au centre hospitalier

« Cette violence ne peut être ni tolérée ni acceptée et doit même être condamnée par tous », a commenté jeudi soir dans un communiqué le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, menaçant: « les auteurs des violences continueront à être interpellés et poursuivis. »

« La situation est compliquée au CHU de Guadeloupe. Les barrages, les suspensions, les arrêts maladie mais aussi le blocage et les manifestations devant l’hôpital etc., perturbent le bon déroulement des soins […] Les chimiothérapies par exemple n’ont pas pu être administrées aujourd’hui. Les médecins ne peuvent rallier leur poste », a expliqué Cédric Zolezzi, DG adjoint du CHU de Guadeloupe.

« Il y a du filtrage à l’entrée, notamment pour les internes, dont certains sont empêchés de passer. L’un d’entre eux a même été agressé par une personne cagoulée », a-t-il ajouté, affirmant qu’« il n’y a pas de dialogue possible ».

La rectrice de région académique, Christine Goff-Ziegler, a également condamné jeudi dans un communiqué « l’ensemble des actes de vandalisme et les entraves à la circulation » ou « à l’accès des établissements », dont les élèves « sont les premières victimes ».

Des barrages démontés

Sur les autres axes routiers, y compris dans les petites routes des Grands Fonds, dans la campagne guadeloupéenne, des barrages bloquaient le passage.

Nombre d’entre eux ont été démontés, « par des riverains ou des automobilistes », a constaté Steve Salim, entrepreneur spécialisé dans les circuits courts agricoles. L’entrepreneur, qui sillonne l’île pour assurer la livraison de ses paniers de légumes, n’a pas pu travailler normalement : « C’est une grosse perte, 60 paniers me restent sur les bras. Mais j’ai aussi plusieurs palettes de paniers qui doivent partir à Saint-Martin et Saint-Barthélémy : le camion frigorifique ne peut pas prendre les petites routes ».

Une « spirale de l’autodestruction »

L’Union des Entreprises-Medef a condamné « fermement les entraves à la liberté de circuler »« Après des mois de mesures restrictives pour notre population et pour l’économie du pays, il est inacceptable de laisser prospérer cette spirale de l’autodestruction », a-t-elle dénoncé dans un communiqué.

Par ailleurs, l’épidémie de Covid reprend légèrement en Guadeloupe, bien que « la situation reste stable au niveau hospitalier », selon un communiqué de la préfecture, avec un taux de positivité à 1,5 %. « Le respect des mesures de protection individuelle et collective est impératif », rappelle le communiqué.

Des départements refusent de verser le RSA aux antivax privés d’emploi

Macron, décideur non- payeur.

Macron rappelle que toute personne sans ressource – en situation régulière ou non – a droit à une aide des… collectivités départementales, car assumer la charge financière du RSA n’est pas du devoir de l’empathique président humaniste…

Dans une lettre ouverte à Jean Castex, des présidents de département expliquent s’opposer au versement du RSA aux non-vaccinés privés d’emploi, renvoyant ainsi l’Etat à ses responsabilités.

« Qu’il assume jusqu’au bout »!

Les présidents socialistes de 15 départements ont écrit au Premier ministre Jean Castex pour protester contre l’éligibilité au RSA des salariés suspendus pour absence de pass sanitaire. « L’État prend une décision qui doit être assumée par d’autres », pestent les élus qui déplorent l’absence de concertation entre Paris et les collectivités territoriale. Estimant que ce versement incombe au « national », ils demandent à l’exécutif de revenir sur sa décision.

A la suite de cette requête, ils ont été « informés de la décision ministérielle relative au traitement des situations de suspension de contrat de travail en l’absence de pass sanitaire », précisent-ils. « Le versement de cette allocation devrait se faire sans prendre en compte les revenus des trois derniers mois des personnes, afin de les rendre d’emblée éligibles au RSA. »

Cependant, les élus expriment leur « désaccord sur cette décision » qui transforme le RSA, « dispositif de solidarité destiné aux personnes dans l’impossibilité d’avoir des revenus d’activité, en allocation chômage ou en exutoire de la politique sanitaire nationale« . Ils suggèrent qu’une telle allocation soit plutôt financée « via les cotisations sociales ou bien la solidarité nationale ».

Un minima social pour toute personne sans ressource

Démentant avoir mis en place un « dispositif nouveau » pour les personnels suspendus pour refus de se faire vacciner, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a décrété que « le droit commun s’applique » et qu’« une personne qui est sans ressource doit pouvoir bénéficier de la solidarité nationale, d’un soutien comme le RSA ou un autre minima social ». 

Mais, « le RSA étant un dispositif de compétence départementale (…), il n’est pas acceptable qu’une décision relative à sa gestion soit prise sans consultation avec les départements », martèlent les présidents PS des conseils départementaux de Loire-Atlantique, Gironde, Gers, Landes, Seine-Saint-Denis, Aude, Tarn, Nièvre, Lozère, Haute-Vienne, Pyrénées-Orientales, Ariège, Lot-et-Garonne, Côtes d’Armor et Haute-Garonne. 

« Cela aurait dû être anticipé en amont, quand le gouvernement a mis en place ce pass sanitaire, puis décidé que les tests deviendraient payants », juge Jean-Luc Gleyze, président socialiste de la Gironde.

Le nombre de personnes concernées devrait toutefois être minime, indique « une source proche du dossier » [anonymer un acteur politique est un abaissement au niveau de twitto], car peu de professions sont concernées par cette obligation vaccinale et beaucoup se sont fait vacciner.

De plus, certaines entreprises (mais lesquelles?) financent les tests de dépistage ou ont affecté les salariés concernés à des tâches où ils ne sont plus en contact avec le public. 

Le risque de contamination devient une loterie quotidienne.

Discrimination: levée du secret médical des écoliers

Le Sénat ne peut accepter cette atteinte aux enfants

Visite du recteur au lycee Condorcet - Saint-Priest

Mercredi soir, l’Assemblée nationale à majorité LREM a adopté le projet de loi sur la « vigilance sanitaire ». Un amendement du gouvernement permet aux chefs d’établissement scolaire d’avoir accès au statut vaccinal et virologique des élèves. La mesure a de fortes de chances de ne pas passer au Sénat. La Haute assemblée l’avait déjà rejetée en juillet dernier.

Les chefs d’établissement scolaire ont-ils besoin d’avoir accès au statut vaccinal et virologique des élèves ? Le gouvernement a tranché par l’affirmative en faisant passer un amendement en ce sens lors de l’examen du projet de loi « vigilance sanitaire ». Déposé à la dernière minute, dimanche 17 octobre, l’amendement était passé au départ relativement inaperçu, avant que son adoption mercredi soir en séance publique ne suscite la polémique.

Pour l’exécutif, cette levée du secret médical est justifiée car les établissements scolaires mettent « en œuvre un protocole sanitaire, qui implique, en cas de détection de cas positifs, du contact tracing, la fermeture de classes et la gestion du retour à l’école des élèves dans des conditions différenciées, selon qu’ils ont été en contact avec une personne positive, ont des symptômes, ont été testés positif ou négatif, sont vaccinés ».

Or, la mise en œuvre du protocole sanitaire « est excessivement difficile », car il repose « sur des attestations sur l’honneur des parents qui ne sont pas forcément « véridiques » a mis en avant la députée LREM, Aurore Bergé sur franceinfo.

« Ça va surtout nous mettre en difficulté vis-à-vis de certaines familles, comme les antivax »

Se voulant pragmatique, la mesure est pourtant accueillie froidement par les chefs d’établissement qui pointe l’excès de zèle du gouvernement.

« Nous n’étions pas demandeurs parce que nous n’en avons pas besoin. En ce sens, c’est une surprise. Mais ça va surtout nous mettre en difficulté vis-à-vis de certaines familles, comme les antivax », craint Didier Georges, secrétaire national du SNPDEN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l’Éducation Nationale). Les chefs d’établissements sont d’autant plus surpris qu’ils avaient eux-mêmes évoqué cette question avec le ministère au mois d’août, mais depuis la rentrée et la baisse du taux d’incidence, « ce n’est plus utile », selon eux. « Nous ne sommes jamais preneurs quand il s’agit d’avoir accès aux données médicales. Sauf si bien sûr la pathologie d’un élève à des conséquences pédagogiques. Mais pour le reste, c’est du ressort du médecin et de l’infirmière scolaire. Nous faisons beaucoup de choses en matière de prévention. Mais quand il s’agit de la résolution d’un problème de santé, les parents et les élèves considèrent que les établissements scolaires ne sont pas des lieux adaptés. On l’a vu avec les autotests. Il nous en reste des millions sur les bras. Même chose pour la vaccination en milieu scolaire, c’est un échec. Les familles préfèrent aller dans les centres de vaccination », explique Didier Georges.

« Ça ne me choque pas qu’un chef d’établissement puisse avoir accès au parcours vaccinal d’un élève puisqu’un restaurateur ou un hôtelier en a le droit. Je m’étonne qu’on s’étonne. Historiquement, l’école a été le lieu où on a éradiqué les maladies infantiles. C’étaient les médecins scolaires qui vaccinaient les enfants », estime au contraire Max Brisson, vice-président LR de la commission de la culture et de l’éducation du Sénat, un ex- inspecteur général de l’Education nationale, élu des Pyrénées Atlantiques.

« Les élèves n’ont pas à faire les frais de décisions prises par leurs parents »

Mais cette mesure déjà prévue dans le projet de loi de gestion de la crise sanitaire cet été, n’avait pas survécu à la navette parlementaire. Les sénateurs l’avaient supprimé dès son passage en commission des lois, estimant que cette dérogation au secret médical n’était pas justifiée. « L’école ne doit faire aucune distinction entre élèves selon qu’ils sont vaccinés ou pas, car la vaccination n’est pas obligatoire. Les élèves n’ont pas à faire les frais de décisions prises par leurs parents. Je ne peux accepter cet amendement déjà rejeté par le Sénat en juillet », a réagi le sénateur de la Manche, Philippe Bas, rapporteur LR des textes sanitaires.

« C’est inconcevable. On veut confier aux chefs d’établissement un rôle qui n’est pas le leur. La règle générale, c’est que le secret médical n’est partagé qu’entre soignants. Et d’ailleurs, les chefs d’établissement, comme les enseignants, ne sont pas eux-mêmes soumis à l’obligation vaccinale », fait remarquer le sénateur centriste, Loïc Hervé, membre de la Cnil et fervent opposant au passe sanitaire.

« Une façon déguisée de dire que la vaccination est obligatoire »

Le président du groupe socialiste du Sénat, Patrick Kanner est quant à, lui « très très réservé » sur cette mesure. « Ça ne me paraît pas être le rôle d’un chef d’établissement que de contrôler la situation sanitaire des enfants » a-t-il déclaré sur Public Sénat. Car comme le relève le sénateur Nord, le vaccin contre le covid- 19 ne fait pas partie des 11 vaccins obligatoires pour pouvoir être inscrit à l’école. Le groupe socialiste du Sénat n’est d’ailleurs pas parvenu à faire adopter sa proposition de loi en ce sens. « On a été un peu seuls à défendre cette mesure dans l’hémicycle. Et on voit bien aujourd’hui avec cet amendement du gouvernement que c’est une façon déguisée de dire que la vaccination est obligatoire », juge Sylvie Robert, sénatrice socialiste, vice-présidente de la commission de la culture et de l’éducation.

Sylvie Robert se dit « extrêmement étonnée de voir cette question revenir maintenant alors que les chefs d’établissement ont joué le jeu et ont participé à l’effort de vaccination. Ils ont installé une relation de confiance avec les parents et on veut leur donner un rôle de contrôleur qu’ils ne veulent pas avoir ». Membre de la CNIL, la sénatrice souligne aussi. « A partir du moment où vous donnez accès à des données. Il faut se poser deux questions : Est-ce que c’est nécessaire et pour quelle finalité ? Cet accès devrait être encadré par les délégués la protection des données des rectorats et la CNIL devra être saisie ».

Ce projet de loi qui permet au gouvernement de recourir au passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 sera examiné par les sénateurs à partir du 28 octobre.

Vaccination des enfants: va-t-elle bientôt débuter en France?

Les laboratoires Pfizer et BioNTech ont adressé une demande auprès des autorités américaines

La vaccination contre la Covid-19 chez les enfants de 5 à 11 ans pourrait arriver dans les prochaines semaines en France. C’est du moins ce que laisse imaginer la récente demande des laboratoires Pfizer et BioNTech auprès des autorités américaines. Mais, d’abord, où en est la campagne de vaccination des 16-25 ans ?

La campagne vaccinale en est à viser les enfants entre 5 et 11 ans. Dans ce sens, les laboratoires Pfizer et BioNTech ont demandé, mardi 28 septembre, une autorisation de son vaccin pour cette cible, auprès de la Food and Drug Administration (FDA). Selon ce duo de laboratoires américains, leur vaccin montre une bonne tolérance chez les enfants, avec une réponse immunitaire « robuste », à l’instar de celle affichée chez les 16-25 ans. « Une demande formelle pour une autorisation d’utilisation en urgence (…) devrait suivre dans les prochaines semaines« , a ajouté Pfizer BioNTech.

A l’heure actuelle, la vaccination des enfants de cette tranche d’âge reste donc hypothétique. Pour mémoire, en France, l’autorisation des autorités sanitaires aux quatre vaccins actuellement disponibles ne concerne pour l’instant que les personnes de 12 ans et plus, à la suite d’une étude menée sur plus de 2.000 adolescents. De cette manière, l’Agence européenne du médicament (AEM) doit encore étudier les résultats de l’étude menée par les deux laboratoires pour pouvoir donner aux autorités politiques le feu vert à la commercialisation de ce sérum et, de facto, la vaccination aux moins de 12 ans.  Pour être possible dans tous les Etats-membres de l’Union européenne qui souhaitent l’appliquer, il faudra soumettre cette décision à la Commission européenne. Dans l’Hexagone, une étape supplémentaire est obligatoire : il s’agit de l’accord de la Haute autorité de santé (HAS).

Pour réaliser cette phase de test sur des humains, les enfants qui ont participé au protocole ont reçu deux injections de 10 µg, à 21 jours d’intervalle, contre 30 µg pour les 12 ans et plus. Des « effets secondaires généralement comparables à ceux observés chez les participants âgés de 16 à 25 ans » ont toutefois été notés, sans pour autant freiner le processus. Pfizer et BioNTech entendent désormais déposer une demande d’approbation pour l’utilisation du vaccin sur cette tranche d’âge auprès de l’Agence américaine du médicament. « Nous sommes ravis de pouvoir soumettre des données aux autorités réglementaires pour ce groupe d’enfants d’âge scolaire avant le début de la saison hivernale« , laquelle est jugée capable de renforcer le virus, a déclaré le Dr Ugur Sahin, PDG et co-fondateur de BioNTech. Les résultats des essais sur les enfants de 6 mois à 4 ans seront connus d’ici le début d’année 2022.

En France, le 5 septembre dernier, le directeur général de la santé Jérôme Salomon avait écarté l’hypothèse d’une vaccination des enfants de moins de 12 ans, indiquant alors que la priorité était la vaccination des 12 ans et plus. Ce groupe d’âge n’étant toujours pas suffisamment et complètement couvert, ni en nombre, ni en deux doses, leurs cadets ne sont pas encore ciblés. « On n’en est pas du tout à la vaccination des enfants (de moins de 12 ans), pour plein de raisons : parce qu’il nous manque des données scientifiques, ensuite parce que des études sont en cours » et « donc on va s’adapter à l’évolution des connaissances scientifiques« , avait-t-il raconté à sa manière captieuse coutumière, le 5 septembre, sans évoquer la stratégie de couverture étape, par étape, un groupe d’âge après l’autre.

De son côté, Macron avait déclaré vouloir attendre le feu vert des scientifiques pour abaisser l’âge minimum d’éligibilité à la vaccination, mais avait été bien plus déterminé à franchir le pas. « Dès que les scientifiques nous dirons ‘on l’ouvre aux plus jeunes’, on le fera« , avait-il lancé le 2 septembre, péremptoire, après s’être affranchi de leurs avis en février et mars, faisant dire à Richard Ferrand: « un jour, il pourra briguer l’agrégation d’immunologie »…

La vaccination des enfants utile à tous, selon l’Académie de médecine

De son côté, l’Académie nationale de médecine a publié un communiqué au printemps dans lequel elle réclamait une obligation de vaccination contre le coronavirus pour un certain nombre de professions, pour les étudiants, mais aussi pour les enfants. Selon elle, « l’extension de la vaccination contre le SARS-CoV-2 aux adolescents et aux enfants doit être envisagée dès que les protocoles vaccinaux seront homologués dans ces tranches d’âge« 

L’Académie nationale de médecine rappelait aussi par communiqué qu’une telle obligation a déjà été mise en place pour d’autres vaccins : « Cette mesure a été appliquée en France pour la variole (1902-1984), la diphtérie (1938), le tétanos (1940), la tuberculose (1950-2007), la poliomyélite (1964), et étendue en 2017 pour 11 vaccins du nourrisson. Elle s’impose dans tous les cas où une vaccination efficace permet d’éliminer une maladie répandue, sévère et souvent mortelle. Avec un taux d’efficacité de 90 à 95% contre les formes graves de la Covid-19, les vaccins actuellement homologués en France contre le SARS-CoV-2 remplissent les conditions qui permettent de recourir à l’obligation vaccinale – déguisée en passe sanitaire ou non –  face à une épidémie redoutable, en particulier socialement, que les mesures individuelles (gestes barrière) et collectives (couvre-feu, confinement) sont incapables de contrôler dans la durée. » A leur sujet, les recommandations varient en fonction des manques et des besoins du moment.

Quels sont les pays qui ont autorisé la vaccination des enfants de moins de 12 ans ?

Le Cambodge a commencé ce vendredi 17 septembre à vacciner les enfants dès l’âge de six ans contre le coronavirus, bien que l’OMS n’ait encore approuvé aucun vaccin pour les moins de 12 ans. La Chine a autorisé l’utilisation de son vaccin chez les mineurs et le pays l’a déjà injecté à des millions d’enfants entre 3 et 17 ans. Depuis aout dernier, Israël vaccine les 5-11 ans à risque. Le 3 septembre, Cuba est devenu le premier pays à ouvrir en masse la vaccination pour les plus jeunes: les 2-18 ans peuvent donc recevoir une dose de vaccin, une condition fixée par le gouvernement cubain avant de rouvrir les écoles. 

Les Etats-Unis attendent les conclusions des essais cliniques pour prendre une décision. Le Venezuela avait annoncé fin août que la vaccination des enfants allait commencer en octobre. 

Pfizer, Moderna… Quels vaccins pour les enfants ?

Pfizer a entamé sa phase d’essais avec des enfants en mars 2021, avec un vaccin en deux doses. Trois doses différentes ont donc été testées sur un groupe d’enfants de 5 à 11 ans. Des études complémentaires sont en cours sur un groupe de 2 à 4 ans. Les bébés de 6 à 23 mois reçoivent une dose plus faible dans une autre étude. Pfizer compte terminer les essais sur les plus jeunes au début de l’année 2022. Moderna a également lancé sa phase d’essais dont les résultats devraient être connus rapidement. Les deux vaccins sont déjà autorisés dans la plupart des pays pour les 12-17 ans.

Anti-passe sanitaire: nouvelles manifestations attendues pour ce 11e samedi

La presse gouvernementale annonce une nouvelle baisse de participation

Les anti-passe sanitaire étaient 80.000 manifestants le week-end dernier (dont 6.100 à Paris), contre 237.000 participants le 7 août, selon le ministère de l’Intérieur

En France, la mobilisation est toujours active contre le passe sanitaire, dispositif gouvernemental contraignant à l’obligation de vaccination contre la Covid-19. Entre 60.000 et 80.000 manifestants sont attendus samedi 25 septembre, soit 70.000 !, sur tout le territoire, selon une information communiquée par une source policière: la préfecture de police… Au total, 185 manifestations ont été annoncées pour cette journée de 11e mobilisation hebdomadaire, qui enregistre toutefois une baisse depuis plusieurs semaines.

Selon le ministère de l’Intérieur – et en l’absence de comptage par les organisations – ils étaient 80.000 manifestants sur l’ensemble du territoire le week-end dernier, dont 6.100 à Paris, loin des 237.000 participants du 7 août.

Quatre cortèges sont prévus de nouveau

La police s’attend à une mobilisation équivalente (environ 6.000 personnes).

Dès 12 heures, des Gilets jaunes s’élanceront de la gare de Lyon à Paris pour aller jusqu’au Sacré-Coeur.

Puis, à partir de 14 heures, la manifestation des Patriotes, emmenée par Florian Philippot se dirigera de la place de Barcelone (16e arrondissement) vers la place Vauban (7e arrondissement).

Les deux autres cortèges annoncés devraient être beaucoup plus modestes.

Des tensions redoutées à Marseille, Metz et Nancy

Le 11 septembre, des heurts avaient éclaté dans la capitale entre manifestants et forces de l’ordre dans la matinée, puis en fin de journée autour du Palais-Royal, donnant lieu à 104 interpellations.

Mais le 18 septembre, les défilés avaient été calmes et les autorités avaient seulement fait état de 12 interpellations dans tout le pays.

Un projet de loi pour proroger le passe sanitaire au-delà du 15 novembre sera présenté le 13 octobre en conseil des ministres et pourrait relancer la participation de ses opposants.

Le passe sanitaire a déjà été étendu trois fois en deux mois

Il est devenu obligatoire le 21 juillet dans les lieux accueillant plus de 50 personnes. Il a ensuite été étendu aux hôpitaux (sauf urgences), aux bars et restaurants, aux grands centres commerciaux sur décision préfectorale et, a nouveau, le 30 août au 1,8 million de salariés au contact du public. Le 30 septembre, il devrait être appliqué aux 12-17 ans.

Levée progressive du masque à l’école

Cette nouvelle journée de mobilisation intervient alors que quelque 50 millions de Français n’ont reçu qu’une seule injection du vaccin (avec quinze jours de retard sur la date annoncée par Macron) et que la décrue du nombre de cas positifs à la Covid-19 se poursuit en France, malgré plusieurs poches de résistance (régions Ile-de-France et Paca) : vendredi, 8.107 personnes étaient hospitalisées contre plus de 9.000 une semaine auparavant. Parmi ces patients, 1.586 se trouvent en soins intensifs.

Le gouvernement avait annoncé mercredi la levée à partir du 4 octobre de l’obligation du port du masque à l’école primaire dans les départements les moins touchés par l’épidémie de Covid-19.

Menacés, certains soignants rebelles à l’obligation vaccinale sont placés sous protection.

Covid-19 : premier jour de l’obligation vaccinale pour les soignants

Les réfractaires repentants inopérants pendant quinze jours

Les soignants doivent etre vaccines pour pouvoir continuer a exercer leur activite, sous peine de suspension de contrat de travail.

Les soignants doivent être vaccinés pour pouvoir continuer à exercer leur activité dans les hôpitaux et les maisons de retraite, sous peine de suspension de contrat de travail, à compter de ce jour.

Ce mercredi 15 septembre, l’obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur pour 2,7 millions de professionnels. Sont concernés les soignants des hôpitaux et des maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, mais également les pompiers et ambulanciers. Pour l’heure, une petite minorité n’a toujours pas reçu de première dose.

L’ultimatum a expiré. Deux mois après son annonce par Macron, l’obligation vaccinale s’applique à tout le système de soins, au sens large. Les contrevenants sont prévenus : ceux qui ne peuvent justifier d’une première injection, d’une contre-indication vaccinale ou d’une contamination récente ne peuvent plus exercer leur activité, selon la loi du 5 août.

Près de 90 % de vaccinés dans les Ehpad

Pour les salariés concernés, cela doit se traduire par la suspension immédiate du contrat de travail, sans rémunération – à moins d’utiliser des jours de congé pour retarder l’échéance. Combien seront-ils dans ce cas ? Des milliers sans doute, même si les estimations varient du simple au décuple selon les sources. D’après Santé publique France (SpF), qui se base sur des échantillons de l’Assurance maladie, au 12 septembre, 89,3 % des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes (Ehpad, USLD). « Il y aura peut-être 1 % à 2 % de suspensions », estime pourtant Florence Arnaiz-Maumé, secrétaire générale du Synerpa, qui représente les Ehpad privés. Rapporté aux 300 000 à 350 000 salariés du secteur, on peut s’attendre à « environ 3 000 contrats » de travail suspendus dans les prochains jours.

Dans les établissements de santé, où SpF dénombrait 88 % de primo-vaccinés au 7 septembre, on sait qu’on sera quelque part « entre 1 % et 2 % de personnes pas du tout vaccinées », pronostique le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Sur un million d’agents des hôpitaux publics, on trouvera évidemment « quelques centaines ou quelques milliers de réfractaires », pronostique le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, persuadé que certains vont « instrumentaliser des cas particuliers » pour faire croire qu’ils sont « des bataillons entiers ».

Manifestation anti-passe sanitaire de rentrée annoncée ce samedi

Quelle mobilisation pour ce 9e samedi qui inquiète le pouvoir après qu’il a annoncé son essoufflement?

Depuis juillet, des manifestations sont organisées chaque samedi à Nantes comme ailleurs en France.

Les anti-passe sanitaire restent déterminés. Ils se rassemblent ce samedi encore, avec 200 manifestations attendues partout en France pour ce neuvième week-end d’affilée de mobilisation qui, fait unique, a traversé la période estivale. 170.000 personnes sont attendues dans le pays, dont environ 30.000 dans la capitale.

Près de 200 manifestations sont à nouveau prévues samedi en France contre les atteintes aux libertés que symbolise le passe sanitaire imposé par le gouvernement pour contrer l’épidémie de Covid-19, neuvième acte d’une mobilisation hebdomadaire en baisse depuis plusieurs semaines. A quelques jours de la mise en œuvre de l’obligation vaccinale pour les personnels hospitaliers – vécu par certains comme un nouveau confinement autoritaire discriminant -, les autorités sont dans l’inquiétude d’une reprise intense de rentrée.

Les estimations officielles sont plus élevées que les chiffres recensés récemment : le ministère de l’Intérieur avait compté 140.000 manifestants samedi dernier, 165.000 la semaine précédente et 175.000 sept jours plus tôt. L’objectif est de relever la barre pour crier à l’épuisement de la contestation. Qu’en sera-t-il?

A Paris, quatre cortèges sont à nouveau prévus, dont deux sont considérés comme « sensibles », selon une source policière.

Deux cortèges de Gilets jaunes sont annoncés: l’un doit partir à midi de la place Chaban-Delmas (XVe arrondissement), à l’initiative du Gilet jaune Jérôme Rodrigues, et l’autre est un rassemblement devant l’hôpital Cochin à midi. Les deux cortèges se retrouveront ensuite à 15 heures, au Conseil d’Etat, place du Palais Royal. 

Le troisième s’élance de la place Wagram (XVIIe arrondissement) à 13h pour rejoindre le Palais Royal.

Le quatrième est celui de Florian Philippot, chef de file des Patriotes, qui annonce un « cortège national gigantesque » à 14h au départ de la place du Paraguay, Porte Dauphine. 

Prévu par le gouvernement pour fin août, puis tout début septembre, le seuil symbolique des 50 millions de premières doses de vaccin n’est toujours pas atteint: il atteint 49.239.856. Il en manque plus de 700.000… Et Macron s’affichait pourtant au pied du ring où la star française de la boxe, Tony Yoka, affrontait un poids-lourd croate, hier soir, vendredi 10 septembre: erreur de combat et « mise en danger de la vie d’autrui » ?

A partir de mercredi prochain, tous les salariés des hôpitaux et des Ehpad pourront être suspendus, sans rémunération, s’ils n’ont pas reçu au moins une dose.

« Nous sommes en guerre » : face au coronavirus, quand Macron sonnait la « mobilisation générale »

L’épidémie s’étendait de manière « inquiétante » et le chef de l’Etat avait décidé d’imposer à tous un confinement partout en France et de repousser le second tour des municipales.

Emmanuel Macron lors de son allocution télévisuelle à propos de l’épidémie de coronavirus, à Paris, le 16 mars.
Macron en chef de guerre
lors de son allocution télévisuelle consacrée à l’épidémie de coronavirus, à Paris,
le 16 mars 2020. 

« Nous sommes en guerre. » A six reprises, Macron avait utilisé la même expression terrible. Sur un ton martial, visant à sonner la « mobilisation générale » contre un « ennemi (…) invisible, insaisissable », Macron avait joué son rôle le plus tragique avec talent. Lors de cette allocution solennelle de vingt et une minutes, le 16 mars à 20 heures – la deuxième en cinq jours –, le chef de l’Etat avait annoncé un arsenal de mesures d’autant plus radicales qu’elles étaient tardives après des mebsonges liés aux pénuries de matériels (masques comme lits et respirateurs), de médicaments (curare comme Doliprane) et d’effectifs de soignants, afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. « Jamais la France n’avait dû prendre de telles décisions en temps de paix », s’était flatté d’emblée Macron, jouant les pères de la nation, un père sans enfant dans la vraie vie.

Ce samedi 4 septembre à Nantes, le rendez-vous est donné à 14 h à la croisée des trams, près de la place du Commerce, et une autre « déambulation festive » est annoncée dimanche entre la place Graslin et le château des Ducs de Bretagne. Avec free parties, qui subissent elles aussi une répression qualifiée de féroce par le medium alternatif Nantes Révoltée, sont attendues dans les rues de la ville. Promesse de convivialité ?

« Nous ne reculerons pas!, » met en garde Castex face aux soignants réfractaires à la vaccination

Castex confirme des sanctions dès le 15 septembre contre les non-vaccinés

Les sanctions prévues pour les soignants non-vaccinés seront mises en œuvre dès le 15 septembre, a confirmé le locataire de Matignon: cette mesure forte d’incitation a été prise par l’exécutif en juillet dernier et validée par le Parlement.

« Nous ne reculerons pas, nous ne reculerons pas […] à partir du 15 septembre, les sanctions prévues par le législateur seront mises en œuvre« , s’est couvert le chef du gouvernement ce jeudi sur RTL, . Il a souligné que la vaccination obligatoire pour certaines professions « est une bonne chose ».

« On a dépassé les 83% des soignants vaccinés »

Le premier ministre s’est félicité « des effets positifs » de l’annonce de Macron, le 12 juillet dernier, sur l’obligation vaccinale des soignants contre le virus de la Covid-19. L’échéance fixée deux mois plus tard ayant motivé bon nombre d’entre eux à se faire vacciner avant que l’obligation ne soit effective.

« On a dépassé les 83% de soignants vaccinés », précise Jean Castex qui souligne que le métier des professionnels de santé est de « protéger ses concitoyens ». Restent plus de 15% de soignants récalcitrants et porteurs potentiels du virus.

Le ministre de la Santé Olivier Véran avait quant à lui prévenu en juillet dernier que les soignants qui refuseront de se faire vacciner, malgré l’obligation, « ne pourraient plus travailler et ne seraient plus payés ».