Des cours d’empathie à l’école: une idée danoise reprise par Attal, dès janvier

Le ministre assigne aux professeurs une tâche éducative qui relève des familles

Le ministre de l’Education nationale confirme que l’école n’est décidément pas dédiée à l’instruction. Il met un coup d’accélérateur à la lutte contre le harcèlement scolaire. Gabriel Attal, qui avait annoncé le lancement de cours de bienveillance pour 100 écoles en janvier, évoque désormais le nombre de 1.000 établissements scolaires.

Un dispositif d’une ampleur dix fois plus grande que prévue. Annoncés dès septembre lors de la présentation du plan de lutte contre le harcèlement scolaire, les cours d’empathie vont prendre une nouvelle dimension dès la rentrée de janvier.

« Ce que je peux vous annoncer aujourd’hui, c’est que ce sera pas 100 écoles mais 1.000 écoles en janvier 2024 qui vont accueillir ces temps dédiés à la bienveillance, à l’altérité« , a lancé le ministre de l’Education nationale ce dimanche sur RTL.

Vers une généralisation en septembre 2024

Ces cours d’empathie devront permettre d’apprendre « à respecter la différence de l’autre, la culture de l’apaisement quand il y a un conflit, à pacifier les choses », a encore précisé Gabriel Attal, qui se place résolument au côté des immigrés et non pas des européens, blancs et chrétiens, que les premiers ne font aucun effort pour connaître et respecter. Il revient donc aux petits blancs d’apprendre à être un peu tchétchène et afghane, algérienne et palestinien, malien et nigérienne, syrienne et albanais… L’apprentissage inverse serait-il trop demandé?

L’objectif d’un déploiement à vaste échelle « dans toutes les écoles maternelles, puis primaires » reste toujours d’actualité pour la rentrée de septembre 2024.

Dans la phase de test entre le mois de janvier et de septembre, « plusieurs organisations » vont être expérimentées. « Dans certaines écoles », les cours d’empathie dureront « une heure » ou « deux heures dans la semaine » suivant les besoins.

Très efficace au Danemark

Charlie hebdo ne manque pas de se se gausser…

Une mère tabasse son enfant car il a eu une mauvaise note à son devoir d'empathie. Par Zorro.
Non au tabassage, oui à la fessée ?

Comme d’habitude, la solution miracle viendrait des pays scandinaves, ces bons élèves de l’humanité avec leurs bicyclettes, leurs jouets en bois, leurs classes en extérieur et leur affabilité maladive en toutes circonstances, ricane Coline Renault. Elle aurait pu, à en croire Gabriel Attal, éviter le décès du jeune Nicolas, retrouvé pendu à son domicile des Yvelines après des mois de harcèlement scolaire, ou celui de Lindsay, elle aussi tourmentée jusqu’à la mort au collège comme sur les réseaux sociaux au printemps dernier. Ainsi, le ministre de l’Education nationale a promis à la rentrée 2024 la généralisation dans tout le pays de la méthode danoise Fri For Mobberi, littéralement « libéré du harcèlement », composante phare de tout son plan déployé contre le harcèlement scolaire. [Ce programme a été lancé en 2005 au Danemark par la Fondation Mary et Save the Children Danemark et est déployé en France par la Fédération de Paris de la Ligue de l’enseignement, une hydre socialiste en forme de confédération d’associations revendiquant 25.000 associations locales et s’appuyant sur 103 fédérations départementales. Sous Hollande, elle a été le mouvement associatif qui a perçu la plus importante subvention annuelle du ministère de l’Education nationale : en 2013, elle a reçu 23 millions d’euros qui auraient pu permettre de créer des postes de médecins scolaires…]

En quelques mots, le dispositif veut développer le vivre-­ensemble et la cohésion de groupe, à raison, une fois par semaine, de séances de discussions et de jeux, qui passent notamment par le contact physique – comme dessiner un mouvement dans le dos pour accompagner une histoire contée (surtout ne pas oublier le consentement en demandant « est-ce que tu peux me prêter ton dos ? »). La méthode comprend aussi l’utilisation d’un ours en peluche comme mascotte et principale oreille pour les chagrins individuels. 70 % des professionnels qui ont testé ce programme trouvent qu’effectivement il rend les enfants plus bienveillants à l’égard de leurs camarades.

On songe à la violence des adolescents ou, pire encore, à celle des préadolescents – et à l’acharnement dont peut faire preuve une meute. On pense à cet enfant, dans une classe bretonne, qui a expliqué à son institutrice, interrogée par Charlie Hebdo, vouloir « tuer la Lune » en visant le ciel avec ses doigts qui forment une arme imaginaire. Il s’appelle Paul [!], il a 5 ans et il terrorise les astres comme ses camarades. À la cantine, il les menace en levant son petit couteau d’enfant. Pendant les récréations, il tape, il frappe, il mord et, dans la classe, c’est encore pire [Et on ne demande pas à voir les parents ?]. Est-il vraiment possible de lui injecter de l’empathie de force dans le crâne, pendant que ses deux accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) ont besoin de leurs quatre bras et de leurs quatre jambes pour le maîtriser ? Peut-on vraiment apprendre l’empathie à l’école ? Ou naît-on avec une certaine propension à sentir l’autre qui détermine nos actions tout au long de notre vie ? [L’acquis peut-il surmonter les désordres de l »inné, dans un pays où tout est qualifié de « difficile », mot-phare des assistés ?]

« Dire que le Danemark a réglé le problème du harcèlement scolaire avec des cours d’empathie, c’est inaudible scientifiquement », estime le psychopédagogue Bruno Humbeeck, auteur du Harcèlement scolaire. Guide pour les parents (éd. Odile ­Jacob). Car une grande partie de l’empathie se détermine bien en amont de l’école. Tout d’abord, par la nature : les animaux, par exemple, ont aussi de l’empathie. Les oiseaux et les poissons peuvent ainsi ressentir la peur de leurs congénères, ce qui leur permet de prendre collectivement la fuite en cas de danger. L’empathie humaine, elle, se décline sous quatre formes, à en croire le psychiatre et psychanalyste Serge ­Tisseron [gourou de la gauche]: la compréhension des états émotifs de l’autre ; le souci d’autrui ; la capacité de prendre du recul et de comprendre que l’autre peut avoir une façon de réagir différente ; puis la capacité de contrôler ses propres émotions sans les imposer à un autre. « Ces différentes formes vont se développer lors de la petite enfance en fonction de ses interactions avec son entourage. Lorsqu’un bébé échange avec des personnes attentives à lui, il apprend à saisir les émotions des autres. C’est une disposition naturelle qui a besoin d’être stimulée », explique le psychiatre. Et ce tout au long de la vie. « On ne peut pas enseigner l’empathie, poursuit-il. Ça ne s’apprend pas. On la développe dans des situations d’interactions avec les autres, lorsqu’on est soumis à la nécessité d’identifier des états émotifs, à exprimer et à contrôler son émotion… Il ne s’agit pas de faire un cours, l’empathie n’obéit pas à une traditionnelle explication verticale.  »

Un fonctionnement général du groupe

La réussite du Danemark tiendrait moins à des cours ponctuels de Fri For Mobberi qu’à un fonctionnement général du groupe à l’école. «  Ils ont une culture du collectif qui, grâce à l’ensemble de leurs activités collaboratives, évite la marginalisation de certains, poussent les enfants à s’exprimer, à se découvrir et à s’intégrer, analyse Serge Tisseron. L’école française est trop verticale : contrairement aux pays protestants, qui ont une tradition de tolérance et de débat, le système scolaire laïque s’est construit en se calquant sur le modèle scolaire catholique, lui-même calqué sur la messe. Un enseignant sur l’estrade fait cours comme lorsque le curé explique l’Évangile. Les enfants n’ont pas la possibilité de se connaître et d’interagir pour développer leurs états cognitifs respectifs. On a un énorme retard sur ce sujet en France. »

De plus en plus, les compétences psychosociales sont valorisées pour permettre de changer de paradigme à l’école. «  On essaie de coconstruire des lignes de conduite, des responsabilités, des routines de travail. Le coeur du sujet est d’élaborer ensemble les règles de vie du groupe, dans le calme, l’écoute et le respect. Plus les enfants sont impliqués, plus on leur demande leur avis, plus il y a de chance qu’ils adhèrent au projet de groupe. Plus vous formez une communauté qui échange, qui se met d’accord, qui développe son intelligence collective, moins il y a de dérapages, estime Chahra Joubrel-Merahi, formatrice en compétences psychosociales. Le harcèlement est un risque sociétal : pour renforcer son sentiment d’appartenance, on est soi-même vecteur d’exclusion. La mise en sécurité de chacun permet de limiter ces phénomènes. » La formatrice reconnaît toutefois l’efficacité relative de ces méthodes, du moins à court terme, sur des situations de crise. «  C’est de la prévention, et non une méthode pour mettre fin à des situations de harcèlement. On n’est pas des pompiers : on essaie juste de créer des groupes qui fonctionnent mieux », ajoute-t-elle.

Un système copié-collé

En agitant la baguette magique des « cours d’empathie », Gabriel Attal veut coller grossièrement à la façon de faire d’un pays, façon qui ne fonctionne que pour un lieu et une culture donnés. Les Danois ne sont pas les Français [et les Palestiniens ne ressemblent ni aux uns ni aux autres]. « Stimuler l’empathie est un processus long, qui se noue dès la naissance [avant, même]. Il ne sert à rien de copier bêtement [adverbe exprimant l’empathie…] les modèles des autres, note Bruno Humbeeck [pour qui on n’apprend pas l’empathie â travers l’Autre…]. Par exemple, en Norvège, le professeur a un prestige absolu comparable à celui d’un médecin. Quand un élève est pris à témoin, les parents ne débarquent pas pour se plaindre, et le harcèlement cesse aussitôt. » Au Danemark, le fait qu’il y ait peu de harcèlement tient aussi à la structure de la société. « Les Danois ont un esprit communautaire très ancré. Historiquement et culturellement, ils sont tous des individus parties prenantes dans une communauté. L’intelligence collective est bien mieux valorisée qu’en France, ce qui limite de facto les situations d’exclusion », précise Bruno Humbeeck [qui fait donc le procès des Français justifiant ainsi la malveillance dont ils sont l’objet de la part de peuples qui en sont restés à l’Ancien Testament].

Isabelle Dumont, enseignante en Normandie, ajoute qu’on ne peut pas confier à l’école seule le développement de l’empathie : « Tous les partenaires intervenant dans la vie d’un enfant doivent travailler sur la question : les parents, les enseignants, les intervenants du périscolaire… L’accent doit être mis au quotidien et adapté à toutes les situations pratiques. » Un avis partagé par Bruno Humbeeck : « Les cours d’empathie ne marchent que si toute la société fonctionne comme ça. Les parents doivent jouer leur rôle, veiller à ce que leurs enfants ne provoquent pas d’émotions négatives chez les autres. C’est-à-dire ne pas se satisfaire d’avoir un enfant dominant. L’éducation à l’altruisme n’est pas seulement le fait de l’école, mais de tout le système social. » [En somme, Attal se trompe de public et ceux qui ont applaudi à l’entrée des parents dans l »école veulent maintenant les redresser: ont-ils été loupés par l’Education nationale dans leur enfance et les psychopédagogues ont fauté ou ils viennent d’ailleurs et il est urgent de créer des cours de vivre-ensemble pour ceux qui débarquent en France en clamant pourtant qu’ils nous adorent et profitent de notre droit du sol pour justifier l’usage du couteau à l’école]. Alors l’Éducation nationale peut bien brandir la méthode danoise comme remède miracle au suicide des adolescents, elle ne fera que colmater maladroitement les trous dans le tissu social d’une société en grande carence d’intelligence émotionnelle. »

Si on en croit Charlie hebdo et ses sommités de la psy de gare, qui n’ont rien à proposer que le dénigrement, il n’y a rien à faire. Et que le plus fort – ou le plus déséquilibré – gagne.

Macron, c’est Pétain, selon un panneau publicitaire anti-passe sanitaire

Jupiter, Majesté, Hitler, Pétain, sortez de ce corps !

Emmanuel Macron a porte plainte pour la premiere affiche le representant en Hitler.
Dédoublement de la personnalité?

Après le photomontage publicitaire de Macron en Hitler, le président TikTok est comparé au Maréchal Pétain sur une affiche du publiciste Michel-Ange Flori, rapporte La Provence.

« Ausweiß! »

Il a récidivé. Michel-Ange Flori, un publiciste propriétaire de plusieurs panneaux publicitaires dans le Var, avait créé un scandale avec une affiche représentant Macron en Adolf Hitler mi-juillet. Le montage était accompagné de ce message : « Obéis, fais-toi vacciner. » Alerté, le chef de l’Etat n’avait pas tardé à déposer une plainte. Mais cela n’a en rien calmé l’homme d’affaires, qui a recommencé. Le 3 août, il l’a représenté en monarque français,

et jeudi 12 août il l’a comparé au Maréchal Pétain (qui a collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale), rapporte La Provence.

Pour protester contre le passe sanitaire obligatoire, sur cette nouvelle caricature, Michel-Ange Flori a représenté Macron dos au Maréchal Pétain, sur fond de QR code, et sous la phrase : « Il n’y a qu’un pass à franchir », sous-entendant ainsi que le president français est un « collabo ».

Hitler, ça passait mal, mais Pétain, ça coince…

Une enquête pour « injure publique » en cours

Le publiciste a suscité de vives réactions. Evence Richard, le préfet du Var, a dénoncé « les odieux amalgames » de Michel-Ange Flori et fait une crise d’ego blessé , jugeant Fiori « trop connu localement ». Dans un communiqué, le préfet a également estimé que cette affiche est « une insulte à l’Histoire et à la mémoire des victimes de cette période tragique ». Finement décrypté…

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Une enquête est en cours pour « injure publique » concernant la première affiche polémique. L’individu avait d’ailleurs été convoqué au commissariat de Toulon fin juillet pour s’expliquer. Sur Twitter, il avait défendu cette action au nom de la liberté d’expression et avait déclaré : « En macronie, on peut se moquer du cul du prophète [en référence à l’affaire Mila]. C’est de la satire. Mais grimer le président en dictateur, c’est un blasphème. »

Et si on cessait d’écouter chouiner la « génération sacrifiée » éternelle ?

Macron fabrique-t-il des geignards?

La crise Covid frappe inégalement, sur le plan économique, les différents âges de la vie. Rien de vraiment neuf ! Alors, plutôt que de gémir, il faut décider, insiste Julien Damon, professeur associé à Sciences Po,
conseiller scientifique de l’Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale (En3s),
fondateur et dirigeant de la société de conseil Eclairs et
chroniqueur aux Echos du Groupe Les Echos-Le Parisien (LVMH) et au Point (famille Pinault) .

Il pourrait, cette année, affirmer qu’il est difficile d’avoir 21 ans en 2021, raille Damon. En effet, le constat des difficultés de la jeunesse reste assurément valable. Il est cependant facile de rétorquer que la phrase vaut aussi pour d’autres âges. Il est dur d’avoir 7 ans aujourd’hui et de ne pas pouvoir trop jouer avec ses amis. Il est dur d’avoir 35 ans et d’être en chômage partiel ou en télétravail, stakhanoviste des écrans. S’il est dur d’avoir 70 ans et de ne pas voir grandir ses petits-enfants et s’il est dur d’avoir 90 ans, ce ne serait rien par rapport à la privation de tout ce qui permet aux jeunes d’évacuer le stress: plus tu es jeune, plus tu as de quoi chouiner.1

Macron a relancé une vieille scie, à  la fois politique et médiatique, du gramophone de mamie Brigitte – vieille spécialiste de la jeunesse depuis quarante ans- faisant du populisme jeuniste en réactivant une ritournelle usée mais réutilisable à l’infini : « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », selon Macron, toujours immergé dans une adolescence clairement traumatisée, bien qu’il n’ait pas vécu personnellement « Avoir 20 ans dans les Aurès », film de 1972, puisqu’il n’a jamais fait de service militaire, ni a fortiori la pacification de l’Algérie (1954-1962).

Du coup, pour les trois quarts des Français, la jeunesse d’aujourd’hui est une génération sacrifiée! Que ce soit sur le plan de leurs études, de leur emploi ou de leur vie affective, selon un sondage Odoxa, 75% des jeunes estiment avoir subi des préjudices importants du fait de la crise sanitaire.

Les moins de trente ans en sont convaincus, leurs aînés ne leur donnent pas tort : pour les trois-quarts des Français, la jeunesse d’aujourd’hui est une génération sacrifiée. Elle est à la fois « celle qui est actuellement la plus pénalisée par la crise sanitaire et ses conséquences » (65% le pensent), mais surtout celle « qui sera plus encore à l’avenir pénalisée par les conséquences économiques de cette crise sanitaire » (85%), détaille un sondage Odoxa pour Le Figaro et FranceInfo*. Que ce soit sur le plan de leurs études, de leur emploi ou de leur vie affective, 75% des jeunes estiment avoir subi des préjudices importants du fait de la crise sanitaire.

Sur les réseaux sociaux, «les jeunes qui s’expriment sur l’épidémie de Covid sont souvent désabusés, observe Véronique Reille Soult, directrice générale de Dentsu Consulting. Plus ils sont jeunes, plus le sentiment de passer à côté de leurs « belles années insouciantes » est manifeste». Si on plaint la jeunesse, on lui fait aussi quelques reproches… Un Français sur deux et surtout 69% des plus de 65 ans pensent que « de toutes les générations, c’est la jeunesse qui est la plus responsable de la situation sanitaire actuelle car c’est elle qui a le plus propagé l’épidémie ». Chez les jeunes eux-mêmes, 4 personnes sur 10 partagent ce jugement quant à leur responsabilité. 57% des jeunes jugent le confinement difficile à supporter, mais il n’est facile pour personne, s’ils pensaient un instant aux malades et handicapés, ainsi qu’aux migrants, sans-abris et toutes les personnes isolées en situation de faiblesse. Et les démagogues ne les aident pas à sortir de leur marasme mental: les mots reboostés par les Etats-Unis, tel que « résilience », sont-ils des coquilles vides ? L’empathie est contre-productive.

L’épidémie de coronavirus n’a-t-elle donc rien changé?

Thomas, 23 ans, est diplômé d’un master  et poursuit son service civique à l’association ATD Quart Monde, ce qui ne le comble pas, et Sea Shepherd
(ONG biodiversité marine), pas mieux…

« La génération Y est-elle une génération sacrifiée ?, » s’alarmait-on déjà en mars 2016.

Il semble en effet que le moral des jeunes soit un marronnier. Et « en même temps », un sujet d’empathie facile, singulièrement à la veille de trois élections en deux ans. 

Alors que beaucoup la croient désabusée, écrit Les InRocks du 27 mars 2016, la ‘génération Y’ (personnes nées entre le début des années 1980 et la fin des années 1990) ne cesse d’innover pour résister. Entre l’art de la débrouille et l’esprit collaboratif, elle bouleverse les codes traditionnels et profite d’une sociabilité plus intense que jamais.

Nombreux sont ceux à penser que la vie de la génération Y se résume aux paroles de l’édition 2015 de la chanson des Enfoirés, « Toute la vie ». Les jeunes nés entre les années 1980 et le milieu des années 1990 n’auraient pour seul « héritage » et « horizon » que « les portes closes et les nuages sombres », tandis que les plus âgés avaient « tout, l’amour et la lumière ».

Début mars, une étude publiée par The Guardian a confirmé ce pessimisme ambiant des Enfoirés. Selon le quotidien britannique, la génération Y est la première à faire face au déclassement social, en France, mais aussi aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie ou encore au Canada. Il y a trente ans, les jeunes adultes gagnaient plus que la moyenne nationale, mais leur revenu est aujourd’hui, pour la première fois, moins important que le reste de la population. En France, entre 1978 et 2010, les revenus des retraités ont augmenté, par rapport à la moyenne française, de 49 % pour les 65-69 ans (et de 31 % pour les 70-74 ans), alors que ceux des jeunes ont connu une évolution négative (– 8%).

Le sociologue Louis Chauvel aurait finalement raison, en parlant dès 2002 de « génération sacrifiée », pour désigner les jeunes entrant sur le marché du travail. « Chaque nouvelle génération se retrouve devant une situation encore plus dégradée », soutenait-il dans une tribune parue en 2014 dans le  Le Monde. Alors, assurer que la génération Y est frustrée, désabusée, désenchantée ou sacrifiée, est-ce faire preuve d’un excès de catastrophisme ?

L’essor de l’esprit collaboratif

Pour Monique Dagnaud, sociologue au CNRS et auteure du livre Le Modèle californien : comment l’esprit collaboratif change le monde (Odile Jacob, mai 2016), parler de génération « sacrifiée » est « excessif, voire inapproprié ». En revanche, la génération Y française fait bien l’expérience de la vulnérabilité sociale, étant née « dans un pays très endetté, peinant à s’adapter à la mondialisation et créant peu d’emplois ».

« A l’évidence, la génération Y subit une inégalité par rapport aux générations précédentes, déjà installées dans le monde du travail avec des CDI ou des postes de fonctionnaires. Les nouveaux entrants (les outsiders), même diplômés, ont du mal à entrer rapidement dans le monde du travail. Presque tous subissent des années de galère avant d’obtenir un emploi stable. » 

Loin d’être désabusés face à ce contexte difficile, les jeunes ont inventé des stratégies de survie, un certain « art de la débrouille », via l’économie collaborative. De la colocation au covoiturage en passant par l’achat sur des sites d’occasion ou le crowdfunding, les « Y » ont su utiliser à leur bénéfice les réseaux sociaux et Internet. Dans ce « modèle culturel de la fluidité et de la flexibilité », la coopération entre pairs prend son essor, à l’opposé du système hiérarchique des générations précédentes.

«Tandis que la génération X (les quadragénaires d’aujourd’hui) pensait qu’elle n’allait pas avoir de problème à s’insérer dans le marché du travail et ne s’attendait pas être confrontée de plein fouet à la crise et au chômage, les ‘Y’ étaient dès le début conscients des difficultés à endurer. Ils ont donc tout fait pour s’adapter », note la journaliste Julia Tissier, co-auteure de La génération Y par elle-même : Quand les 18-30 ans réinventent la vie (François Bourin Editeur, janvier 2012).

La génération Y, individualiste “par dépit”

Non pas délibérément et « par essence » individualistes, les Y le seraient toutefois « par dépit »affirme au Monde la sociologue Cécile Van Velde. Dans l’enquête « Génération quoi ? » menée en 2013 par France Télévisions, la moitié des répondants (âgés de 18 à 34 ans) assuraient en effet qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes dans cette société où ils se sentent abandonnés. Mais ils n’oubliaient pas le poids des solidarités, estimant majoritairement (77 %) qu’il ne peuvent pas s’en sortir dans la vie sans solidarité.

Paradoxale, la génération Y est « à la fois individualiste et hypersocialisée » d’après Monique Dagnaud. Ouverte « vers d’autres mondes que le sien », elle a une « sociabilité plus intense que jamais ». Entre les sorties au cinéma ou en concerts, et le « culte de la fête », l’autre n’a jamais été aussi accessible. Avec Internet et les réseaux sociaux, il est même possible d’entrer en contact avec un total inconnu, pour se mettre en colocation, acheter sa machine à laver ou même sortir avec lui.

« Il y a dix ans, le cercle de sociabilité d’un jeune adulte agglomérait les amis de l’école ou du quartier, puis les amis de l’université ou du travail. Aujourd’hui le rejoignent les amis d’amis, dont le contact est favorisé par les réseaux sociaux, […] dans ce contexte du ‘tout’ communicationnel des sociétés occidentales », assure Monique Dagnaud dans un article repris par Slate.

Des jeunes exclus de cette culture du partage

Derrière cette majorité de jeunes hypersocialisés, se cache toutefois une minorité “invisibile”, sans formation supérieure ni soutien familial fort, et habitant dans des zones géographiques excentrées. A côté des inégalités entre générations, les inégalités au sein de la génération Y font rage, en particulier entre ceux passant par l’enseignement supérieur (42% des jeunes) et les autres.

« Même si les jeunes diplômés vont mettre du temps pour s’autonomiser (en passant par des stages et des emplois en CDD), à terme ils ont de fortes chances de trouver un emploi stable, note Monique Dagnaud. Au contraire, ceux qui n’ont que le bac, une formation professionnelle courte ou aucun diplôme, risquent de connaitre une vie précaire sur le long terme. D’autant qu’en général ces jeunes viennent de milieux populaires, où les moyens financiers sont limités. C’est justement chez les jeunes apprentis, ou ceux occupant des emplois non qualifiés que l’on vote Front national. »

« Soyons réalistes, demandons le possible »

Dans une génération qui « met plus d’années que les précédentes à s’autonomiser en ayant un emploi, un logement ou en créant une famille », les solidarités familiales et parentales deviennent incontournables et, de fait, renforcent les inégalités entre jeunes adultes. Face à cette intensification des interactions horizontales, « les jeunes cherchent le salut chez leurs proches et leurs pairs, et pas du tout dans l’instance politique qui surplombe la collectivité », estimait Monique Dagnaud dans un article repris par Slate. 

« La génération Y n’est pas idéologique, mais plutôt pragmatique, nous déclare-t-elle. Comme ils vivent dans une société très précaire, les jeunes de la génération Y peuvent être indignés, révoltés, mais ils restent terre-à-terre et ne croient plus aux grandes promesses des idéologies socialistes ou communistes. Peu de jeunes imaginent des lendemains qui chantent, la révolution appartient pour beaucoup au passé. L’horizon politique du XXe siècle était le socialisme, mais celui du XXIe siècle sera le collaboratif. »

Tandis que l’un des slogans de mai 1968 était « soyons réalistes, demandons l’impossible », « le slogan de la jeunesse d’aujourd’hui serait plutôt ‘soyons réalistes, demandons le possible’ « , nous garantit Julia Tissier. Face aux hommes et femmes politiques qui survalorisent la jeunesse mais l’oublient une fois élus, le sentiment de frustration, voire de désillusion, des jeunes prévaut. « Ils ont le sentiment de faire de la figuration ou d’être un prétexte pour redorer le blason de la communication de tel ou tel candidat », assurait la sociologue Anne Muxel dans l’émission »Du grain à moudre » sur France Culture, le 7 mars 2016.

Le plaisir plutôt que l’argent

Bien que toutes les jeunesses aient toujours été assez défiantes à l’égard du pouvoir, la classe politique d’aujourd’hui se distingue des précédentes. « Elle est tellement éloignée des jeunes, regrette Julia Tissier. Chez les politiques, il y a quelques quadragénaires mais beaucoup trop qui étaient déjà là il y a vingt ans. La génération Y ne se reconnaît pas dans cette classe politique très peu renouvelée. Pour une Najat Vallaud-Belkacem, il y a combien de Juppé ? A foison. »

Face à cette société bloquée et précaire, une majorité de jeunes attendent assez peu de la politique, mais aussi du monde du travail.

« Puisqu’ils savent qu’ils ne vont ni avoir la stabilité économique ni des salaires exorbitants, beaucoup privilégient l’épanouissement personnel dans le travail et le plaisir à l’argent, déclare Julia Tissier. Dans notre livre La génération Y par elle-même : Quand les 18-30 ans réinventent la vie, nous avons rencontré un grand nombre de jeunes qui avaient refusé des CDI ou en avaient quitté car ils ne s’épanouissaient pas au travail. Surtout que le contexte n’est pas le même que celui de nos parents ou grands-parents: plus personne ne va faire des carrières linéaires et rester 25 ans dans la même entreprise. La mobilité professionnelle est bien plus importante aujourd’hui. »

Désireux de préserver leur temps libre et rêvant d’entrepreneuriat, les jeunes de la génération Y « imposent leur code au travail », assure un article du Monde paru en novembre 2015. A l’écart des codes traditionnels, beaucoup d’ « Y » n’adhèrent pas à la classique communication descendante. A Sodexo, la DRH Elizabeth Carpentier confie ainsi au Monde organiser « des ‘chats’ réguliers » entre les équipes et la direction générale. Loin d’être sacrifiée, la génération Y invente son propre mode de vie, et bouleverse les codes. Pessimistes par rapport à l’avenir de France, les « Y » restent optimistes à titre individuel. Et inventent un art de la débrouille, « presque un art de vivre, ou en tout cas un art de résister », estime Julia Tissier.

Nos jeunes de 2021 sont-ils moins flexibles, adaptables et inventifs que leurs grands frères?

Le coronavirus aura-t-il réussi là où tous les à-coups internationaux successifs ont échoué, de Tchernobyl (avril 1986) à la crise économique et financière de 2008, en passant par le réchauffement climatique reconfiguré en changements climatiques?

Macron proclame l’infaillibilité présidentielle

Macron ne conçoit pas qu’il puisse être critiquable

« Nous sommes devenus une nation de 66 millions de ,procureurs, » s’agace-t-il.

« Ce qui va avec la défiance française, c’est aussi cette espèce de traque incessante de l’erreur », reproche-t-il aux 66 millions de Français, tous autant qu’ils sont, ce jeudi, au sujet des critiques sur la gestion de la pandémie.

Macron se sent incompris: il n’est pas traité à sa juste valeur !

Il a grincé ce matin sur la « traque incessante de l’erreur » en France, devenue « une nation de 66 millions de procureurs« , à l’occasion de l’annonce à Saclay d’un plan d’investissement national dans les technologies quantiques. 

Il a fait allusion aux critiques qui pleuvent sur sa gestion de la crise sanitaire, tandis que le gouvernement adopte un ton bien plus sec face aux remises en cause de la stratégie vaccinale, les retards à l’allumage du quarantenaire et les défaillances de sa logistique.  « La France n’a pas à rougir de sa stratégie globale de lutte contre cette pandémie » [qu’il se recentre plutôt sur l’épidémie en France: chacun selon ses moyens…], a estimé Jean Castex, dans une longue tirade incitant même les sénateurs à en être « fiers ». « Je demande à ce que nous ne nous auto-flagellions pas. Ce n’est pas de l’autosatisfaction : ce sont les Français qui ont fait les efforts nécessaires, comme nous l’avions demandé entre Noël et le jour de l’An, qui en sont largement responsables », a-t-il argumenté. 

En réponse à Anne Hidalgo qui a estimé dans le JDD qu’avec les carences affichées au démarrage de la campagne de vaccination, « le Débarquement de juin 1944 aurait échoué », 66 millions de procureurs s’est déclaré « pas tout à fait convaincu par cette comparaison », sur Europe 1 et a filé la métaphore sur le thème de la devise de la Ville, assurant qu’avec la maire de Paris aux commandes, « les bateaux à voile et à vapeur n’auraient jamais quitté l’Amérique ». Référence aux galères qu’a connues l’édile parisienne avec les Vélib’ et autres Autolib’, qui ont « montré que, s’agissant de la logistique, elle savait transformer l’or en plomb », toujours selon Gabriel Attal, s’acharnant sur l’ambulance socialiste. 

Quant au locataire de l’Elysée , il a théorisé: « celui qui ne fait pas d’erreur, c’est celui qui ne cherche pas, qui ne fait rien ou qui mécaniquement fait la même chose que la veille », lors d’un discours sur le plateau de Saclay. Depuis le début de la crise du Covid, l’exécutif a en effet accusé de mensonge sur les masques, puis critiqué sur les tests et désormais sur la campagne de vaccination, jugée trop poussive au démarrage. 

Macron a-t-il choisi le bon moment pour se victimiser ?

Alors que Bercy, les ministres Le Maire et Dussopt, sont d’accord pour dire Stop au « quoi qu’il en coûte » de Macron, qui laisse filer la dette publique à un niveau inédit:  » Le déficit de l’Etat a presque doublé, se creusant de 85 milliards d’euros, passant de près de 93 milliards l’an dernier à 186 milliards d’euros (en novembre 2020), hors périmètre des collectivités locales et de la sécurité sociale «  ( LIEN PaSiDupes – « Le « quoi qu’il en coûte », formule creuse, c’est fini ! » ), il a encore trouvé le moyen de vanter un plan d’investissement national de 1,8 milliard d’euros dans les technologies quantiques, estimant que « cette stratégie assume la part de risques et d’erreurs. » Il faudra qu’il explique ce qu’implique pour lui « assumer », puisqu’il est seul à penser comme lui et qu’il ne supporte pas la critique.

Mais il a repris son discours là où il l’avait laissé, montrant quelle est son obsession monomaniaque du moment. « Et je le dis parce que ce qui va avec la défiance française, c’est aussi cette espèce de traque incessante de l’erreur. C’est-à-dire que nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs. Ce n’est pas comme ça qu’on fait face à la crise ou qu’on avance« , a-t-il dénoncé. Vivre avec une femme de 67 ans peut expliquer qu’il rabâche, mais, à 43 ans, il file un mauvais coton…

« Nous avons besoin d’avoir des femmes et des hommes qui cherchent, qui ont la capacité à inventer ce qui n’est pas encore perceptible [vacherie à l’adresse de Sanofi ? Pas très fédératrice, la critique !…] et à se tromper [la France n’est pas en demande! ] pour pouvoir corriger le plus vite possible [aussi vite que le comblement du déficit en vaccins ?] et s’améliorer [Macron est donc perfectible ?]. C’est ça ce qui fait une grande nation », a-t-il développé, ajoutant que « nos erreurs sont ce qui nous apprend le plus« . C’est ainsi que nous ne manquons pas de « savants » au pouvoir et sur les plateaux de radio et de télévision.

Macron n’a jamais cessé d’exprimer son dédain des Français

« La propension de Macron à vilipender les Français à tout bout de champ »

Le chef de l’Etat a estimé que « l’un des problèmes de la France c’est la défiance », « largement documentée par beaucoup de chercheurs ». « Moi je crois qu’on y arrive par la confiance », a-t-il poursuivi, le piètre stratège et logisticien prêchant aussi la nécessité de « toujours continuer à regarder l’horizon et préparer le lendemain« , car « sinon nous subirons les crises à venir ». Ainsi est-il passé subrepticement de la victimisation au reproche

« Virus ou pas, il y a au moins une chose qui ne change pas, c’est la propension d’Emmanuel Macron à vilipender les Français à tout bout de champ ! », a réagi la présidente du RN Marine Le Pen, sur Twitter.

Même discours du député européen de son parti, Gilbert Collard, sur le réseau social : « Est-ce qu’on peut encore critiquer la gestion de la pandémie sans se faire traiter de ‘procureur’ ? La critique est le fondement même du débat démocratique ; s’y opposer est la marque de tous les autoritarismes !  »  

L’extrême gauche exprime aussi ses craintes de dérive autoritaire

Ainsi le député LFI Eric Coquerel: « De procureurs, vraiment ?! Ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas ses 66 millions de sujets serviles, mais des citoyens qui exerçons notre droit de contrôle, de critique, de propositions« .

Son collègue député Adrien Quatennens a écrit que « ça faisait longtemps ! Après ‘ceux qui ne sont rien’ et les ‘gaulois réfractaires’, voici les ’66 millions de procureurs’ ! Macron, pour qui il manquait ‘un roi à la France’, a vraiment un grave problème avec la démocratie. En 2022, dehors le monarque!  »  

La droite républicaine n’approuve davantage le dénigrement des Français par Macron

Pour trouver une député en accord avec Macron pour débiner les Français, il faut chercher à LREM !

Pieyre-Alexandre Anglade, 34 ans, est député « à l’Assemblée nationale, » comme il dit… (au Benelux (Belgique, Pays-Bas et… Luxembourg), ex-MoDem et porte-parole du groupe LREM, membre du Bureau exécutif d’@enmarche et responsable des Affaires européennes, mais auquel on ne connaît aucune expérience de la vraie vie et certainement pas des « vrais gens ».

 « Je suis l’incarnation vivante de la confiance d’Emmanuel Macron
en ceux qui s’investissent pour son projet
, affirme-t-il. 
Si j’ai été investi, c’est par choix, pas par hasard.
Je me suis trouvé parmi une vingtaine de candidat
dont le député sortant. Et c’est moi qui ai été choisi. »

Allez, pour le plaisir…

La démocratie est-elle dans de bonnes mains, quand son garant déclare le « peuple, foule haineuse » ?

Reconfinement : 6 Français sur 10 n’ont pas respecté les règles, confirme un sondage

Les Français ont transgressé au moins une fois les règles du confinement.

Face aux exigences et absurdités des restrictions, ils avouent aisément avoir utilisé de fausses attestations de déplacement – contrainte ubuesque unique en Europe – ou en recevant de la famille ou des amis – un besoin d’hulanité – , selon un sondage publié jeudi 12 novembre par l’IFOP, pour Consolab.

Depuis l’annonce du second confinement – consigne de l’Elysée de bannir le mot ‘reconfinement’ – mis en place le 30 octobre pour lutter contre la propagation du coronavirus, 60% de réfractaires, c’est 27 points de plus que sur les six premières semaines du premier confinement.

La transgression la plus courante, déjà effectuée par 24% des sondés, ont surtout utilisé les attestations de déplacement pour d’autres motifs que ceux indiqués. 17% des Français se sont offert des promenades au-delà de la limite autorisée d’une heure. Mais ils ont aussi vu des membres de leur famille chez les uns ou les autres pour 23% d’entre eux, soit 8 points de plus qu’au printemps, ou des amis (20%).

Parmi les autres infractions au confinement, 9% des personnes interrogées ont admis avoir enfreint les règles pour retrouver un partenaire, ou potentiel partenaire sexuel, soit 3 points de plus que lors du premier confinement.

« Le respect du confinement est moins strict »

Pour François Kraus, directeur du pôle politique et actualité de l’Ifop, il est clair que « le respect est moins strict, les craintes pour la santé moins fortes, notamment chez les jeunes« . Il existe une réelle différence entre les jeunes et moins jeunes, a-t-il estimé. « Ce ‘sentiment d’invulnérabilité’ chez une partie des jeunes, surtout ceux qui vivent seuls, fait qu’ils vont profiter de l’assouplissement général des règles pour continuer une sorte de sociabilité ».

Par ailleurs, ce reconfinement frappe plus fort le moral des Français, pour 28% d’entre eux. Lors du premier confinement, ils étaient 20% à déclarer avoir « mauvais moral ». Le sommeil est lui aussi victime de ce retour au confinement : 38% des personnes interrogées signalent avoir des troubles du sommeil – un chiffre qui monte à 44% chez les femmes.

L’incertitude en période de fêtes démoralise les Français

Cette dimension psychologique s’explique par l’incertitude qui règne sur la durée de ce reconfinement, « car on comprend que cela pourra peut-être altérer les fêtes et retrouvailles de fin d’année », explique François Kraus. Mais aussi par la période, propice aux dépressions saisonnières. Au total, 52% des sondés estiment ressentir, depuis l’annonce du reconfinement, un plus fort sentiment de tristesse.

Cette enquête a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 2.030 Français âgés de 18 ans et plus, dont un sous-échantillon de 1.094 salariés.

Des évêques dénoncent les caricatures de Charlie Hebdo

« On ne se moque pas impunément des religions, » notent ces évêques

Certains  dignitaires catholiques français ont récemment fait tomber un tabou en pointant le blasphème érigé en droit.

Après avoir condamné fermement les assassinats des libertaires de Charlie hebdo, plusieurs évêques se sont indignés de l’assassinat de Samuel Paty et de l’attaque de Nice, mais aussi des caricatures de Charlie Hebdo, des dessins qu’iks jugent, comme nombre de Français, « offensants » at « blasphématoires », jetant de « l’huile sur le feu ».

« Non, je ne suis pas Charlie, je suis André Marceau ! », affirmait l’évêque de Nice, peu après l’attaque d’un djihadiste de l’intérieur commise le 29 octobre contre trois fidèles d’une église de son diocèse, dans un entretien à Nice-Matin.

« Certes la liberté d’expression est sacrée en France, mais que chacun s’assume. Il y a des identités qu’on ne peut pas trop bafouer à la légère« , insistait-il.

Comme lui, d’autres hauts responsables de l’église ont exprimé leurs réserves. « On ne se moque pas impunément des religions », a observé, un peu plus tard sur une radio l’évêque de Toulouse Robert Le Gall, jugeant que « la liberté d’expression atteint ses limites » et « qu’on jette de l’huile sur le feu » avec les caricatures.

« Comment croire que la quintessence de l’esprit français réside dans la vulgarité et la malveillance ? », s’est interrogé de son côté l’archevêque d’Albi, Jean Legrez.
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Tout est affaire de mesure

Condamnant « avec force » les attentats, Jean-Pierre Cattenoz,  l’évêque d’Avignon n’estime pas que « les caricatures blasphématoires sont (…) un droit en démocratie ». Dans un texte publié sur le site du diocèse, il répond « non », confiant avoir « pleuré » devant une caricature ayant « blessé sa sensibilité de chrétien ». 

Mgr Cattenoz dit également être « resté sans voix devant les déclarations du président de la République », lorsqu’il « a justifié au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n’importe quoi, la liberté au blasphème sous toutes ses formes. Je croyais rêver ! »

Collectivement, la Conférence des évêques de France, réunie en assemblée plénière, a assuré samedi dans un communiqué: « la liberté doit être défendue, sans faiblesse ». Tout en interrogeaant: « est-ce à dire que la liberté d’expression ne doit connaître aucune retenue vis-à-vis d’autrui et ignorer la nécessité du débat et du dialogue ? » « Oui, les croyants, comme tous les citoyens, peuvent être blessés par des injures, des railleries et aussi par des caricatures offensantes« , a poursuivi l’épiscopat, invitant « chacun » à commencer par le « respect » et « la fraternité ».

Certains évêques, ceux qui vont le plus loin dans leur expression, « n’ont pas intégré le fait que la séparation des Eglises et de l’Etat impliquait cette liberté d’aller très loin dans la caricature ou l’insulte anti-religieuse (…) Ils considèrent que le ‘blasphème’ ne devrait pas être libre dans nos sociétés« , observe Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, qui a commis ‘Religions à la carte’ et ‘La Loi de Dieu contre la liberté des hommes’, ancien directeur de la rédaction de la Revue Esprit, lieu de reflexion de croyants marqués très à gauche.


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Et chez les fidèles ? « Les catholiques, ceux pratiquants ou se disant appartenir à l’Église, sont malheureux ou mal à l’aise avec ces caricatures », estime-t-il, confiant avoir perçu ces derniers jours sur les réseaux sociaux « un malaise montant sérieusement », y compris « chez les fidèles assez libres par rapport à l’Église ». « Ils « ne vont pas applaudir des caricatures que généralement ils trouvent grossières, avec des dessins très vulgaires ».

C’est le cas d’Auriane You, jeune catholique de 24 ans, qui explique : « je ne suis pas contre la caricature, de manière générale, c’est une forme de liberté d’expression qui peut nourrir le débat, comme par exemple les pièces de Molière ». Mais cette agent municipal dans une mairie de Seine-Saint-Denis dit ressentir « un malaise par rapport aux caricatures de Charlie Hebdo, car j’ai l’impression qu’elles n’ont pas vocation à élever le débat, plutôt à humilier et rabaisser ».

L’Assemblée est restée un poulailler : Macron et Ferrand n’y ont rien changé

2013 : « Arrêtez, je ne suis pas une poule ! »

En pleine intervention devant ses collègues à l’Assemblée nationale, le mardi 8 octobre, vers 22h30, la députée écologiste de la Vienne Véronique Massonneau avait été interrompue par de petits gloussements, audibles à deux reprises, venus des bancs de l’opposition. Malgré ses protestations et celles du président de l’Assemblée, Claude Bartolone, les faits se sont répétés une troisième fois, entraînant une suspension de séance.

« Il y a des comportements incroyables, avait réagi le coq socialiste Claude Bartolone du haut de son … perchoir. Cécile Duflot et Najat Vallaud- Belkacem s’étaient aussitôt dressées sur leurs ergots. Depuis, elles ont disparu du paysage politique.

C’est maintenant un député apparenté PS qui appelle Brune Poirson « ma poule »

Le député apparenté PS Christian Hutin a lancé « Ce n’est pas vrai, ma poule! » à la secrétaire d’Etat Brune Poirson.

Le député apparenté PS a-t-il voulu rappeler Brune Poirson à la modestie, mardi, lors des questions au gouvernement. « Je l’ai engueulé. Il a été surpris », rapporte un ministre témoin de la scène. « Je dis “ma poule” à tout le monde, fille comme garçon. Ça n’a rien de péjoratif ou de sexiste », explique Christian Hutin. Stupéfait, l’élu du Nord est tout de même allé demander à la secrétaire d’Etat du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot.


Cécile Duflot avait été sifflée en 2012 à l’Assemblée
pour avoir virevolté dans une robe à fleurs

En 2012, la ministre du Logement Cécile Duflot avait provoqué des sifflets dans l’hémicycle : elle avait abandonné les vêtements en forme de sacs pour tenter d’effacer ses rondeurs pour une robe écologique à fleurs.

En février, la secrétaire d’Etat Brune Poirson avait déjà exhorté certains à « un peu moins de machisme », déclenchant une standing ovation de la majorité. Plus de femmes, un changement générationnel et une prévention accrue : depuis juin, tout semble pourtant fait pour que le sexisme recule à l’Assemblée, sur fond d’un vaste mouvement de libération de la parole lié à l’affaire Weinstein.

 

Dommage collatéral de la libération de la parole des femmes, une parole contrainte des hommes…

La socialiste Delphine Batho, élue depuis 2007, estimait d’ailleurs, en février dernier, que « le climat a changé dans les ascenseurs : il y a des vannes grossières qu’on n’entend plus« ...

L’ordre moral féministe s’abat sur ‘Fort Boyard’

‘Fort Boyard’ met fin à la célèbre épreuve des cylindres

Personne n’avait rien trouvé à redire à France 2 pendant vingt-cinq ans. 

blog -Rihanna sexy
‘Osez le féminisme’ se trompe de cible : Rihanna

L’émission du service public cède ainsi aux pressions du lobby féministe, bien que la séquence soit « très appréciée de la gent masculine », aux dires mêmes des responsables de l’émission, diffusée sur France 2 et France 4. L’émission Fort Boyard est un succès en France depuis 1990

Son concept est aussi exporté. Dès 1990, trois pays ont voulu avoir leur propre version de Fort Boyard. Mais ce nouveau jeu inconnu de tous n’est pas une émission comme une autre. Chaque pays ne peut pas aménager un fort pour y créer un plateau de télévision. Le monument français étant un lieu unique au monde, chaque pays doit venir en Charente-Maritime pour enregistrer ses émissions. Corée du Sud, Suède, Argentine ou Liban le programme a fait le tour du monde, rendant le monument aussi célèbre que la Tour Eiffel !… Elle s’exporte à l’étranger comme peu d’autres et brasse des millions d’euros chaque année.

La production raconte des salades

Il ne s’agirait pas vraiment de répondre aux accusations de sexisme adressées par les ayatollah de l’ordre moral féministe. « On y a été sensibles, mais il s’agissait surtout de renouveler le jeu, prétend-elle. Nous disposons de peu de cellules sur le Fort, explique-t-elle encore. Soit on en rénove certaines, soit on crée de nouveaux défis, les cylindres faisaient partie des plus vieilles épreuves », raconte-t-elle dans les colonnes du Parisien, dimanche 13 mai. Les valeurs sûres ne sont pas épargnées, quand une minorité active de  bégueules prend l’ascendant sur la majorité passive. 

Pendant l’épreuve des cylindres, les candidates devaient trouver leur équilibre à califourchon sur des rouleaux de tailles variées, disposés en série, et glisser dessus pour tenter de décrocher une clé. L’épreuve n’était pas réservée aux femmes. Des hommes l’avaient réalisée, mais seulement six (contre 98 femmes), précisait la production aux InRocks en 2017.

Cet hebdomadaire titre : « Camisoles de force, humiliation, sexisme : “Fort Boyard” repousse-t-il les limites de la télé trash ? »  Les esprits mal placés se vêtent des habits de la pudeur. En accroche, Les InRocks accuse : « dans une quête à l’audimat, “Fort Boyard” fait preuve d’un sexisme assumé. » Plusieurs points noirs assombrissent aujourd’hui le repaire du père Fourras. Entre dérapages et sensationnalisme à outrance, grivoiseries et sexisme quasi assumé.

Une épreuve en camisole

Le 24 juin, la première émission de la nouvelle saison du Fort présenta une nouvelle épreuve intitulée « la cellule capitonnée ». On y voit un candidat entravé dans une camisole de force se débattre pour saisir avec sa bouche des boules qu’il doit placer dans un orifice pour débloquer la clef. La cellule, couverte d’inscriptions telles que « Help » ou « No future », tourne sur elle-même ajoutant à l’effet de démence. N’omettant aucun détail, des cris déchirants accompagnent l’épreuve.

La fiction et la bonne cause

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Alertée sur la question lors d’un colloque sur le handicap à France Télévision, la production enleva les cris et les références trop directes à la psychiatrie. Cela ne suffit pas. Une pétition en ligne fut lancée pour exiger le retrait de l’épreuve et Le Monde publia une tribune signée par des associations de patients et des professionnels de santé : « Pourquoi conforter auprès du grand public des fantasmes de ‘fou ridicule’ ? » Faut-il, en conséquence, interdire d’antenne Elise Lucet ?

Résultat de recherche d'images pour "gros Fort Boyard"Les producteurs réfutent la volonté de choquer, rappelant avoir « enlevé toutes les références au milieu psychiatrique et à la folie de manière globale ». D’ailleurs, Fort Boyard est « très impliqué dans le milieu associatif et pour la défense du handicap ». De fait, depuis ses presque trente ans d’existence, l’émission a récolté près de quatre millions d’euros pour différentes associations et jouit d’une longévité et d’une popularité inégalées dans le PAF. « Cela justifierait donc tout ? », interroge les InRocks! Les obèses n’ont-ils droit de cité médiatique que s’ils sont des hommes ? Les féministes revendiquent-elles la présence de femmes bien en chair à l’heure du dîner ?

Depuis sa création, il y a eu des voix qui se sont élevées sur le traitement de ses nains muets, les célèbres « Passe… » de Fort Boyard. Infantilisés ou pas ? Maltraités ou valorisés dans leur créativité ? On a ensuite entendu des associations de défense de la cause animale monter au créneau contre l’émission qui met en scène de nombreuses bêtes (reptiles et insectes) pour susciter la frayeur des candidats. En vain encore: les pisse-froid en sont pour leur frais. Les candidats, comme le judoka médaillé aux Jeux Olympiques et aux Championnats du monde, Teddy Riner, seraient « trahis » par une production qui ne tiendrait pas compte de leurs phobies ? Un flop là aussi : chacun a ses failles et c’est ce qui est formateur du jeune public.

Paires de seins : les féministes ne sont pas des mammifères ?

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Rihanna

L’émission s’illustre de façon quasi-assumée depuis sa création : le traitement « teinté de sexisme des femmes, » selon le polyvalent  Pierre Bafoil, qu’aucun sujet ne dépasse, vu sa compétence transversale et diagonale : « Des militants d’extrême-droite attaquent le Lycée Autogéré de Paris » à la « Plongée dans les dessous des overdoses parisiennes« ,  en passant par « Du solvant industriel sur le dancefloor : le GBL, nouvelle drogue à la mode » ou « Présidentielle : comment les SDF votent-ils ? » Car s’il est un sujet où le bât blesse, selon les circonstances actuelles. Il suffit de taper « Fort Boyard cylindres » dans Google Images pour s’en rendre compte. A perte de vue, des paires de seins. Rendez-vous compte : elles ont des seins !

Une ancienne miss France qui est allée sur les cylindres relativise le bien-fondé des accusations : « C’est un passage obligé pour les miss ». Mais la jeune femme nuance, expliquant d’une part que « personne ne force à la faire » et que « l’épreuve n’est pas dégradante ». Elle admet tout de même qu’on ne peut pas refuser de se soumettre à l’épreuve, mais « on peut en sortir si on ne veut pas ». Les concours de Miss – France, Monde, Univers – sont-ils les prochaines cibles des censeurs ?

Résultat de recherche d'images pour "Jean-François Tordo"Selon elle, “ce n’est pas la femme, ni l’épreuve, c’est plutôt les candidats et l’animateur qui sont à blâmer« . Avant d’ajouter. « Peut-être faudrait-il les briefer pour qu’ils paraissent éduqués ? » Depuis les débuts, « remarques grivoises, déplacées et désobligeantes sont monnaie courante » de la part des candidats hommes comme des animateurs, commente. A côté des quatre-vingt-dix-huit femmes, sept hommes n’ont pas laissé un souvenir impérissable. blog -Fort Boyard 1994 - Stéphane Ostrowski sur les CylindresLe premier est le gastro-entérolgue Thierry Poynard en 1993, seule la participation de Vincent McDoom en 2017 a laissé une trace : c’est d’ailleurs le seul à en être venu à bout ! Le rugbyman Jean-François Tordeau (photo ci-dessus) s’y est essayé tout comme le professeur de médecine Dominique Bellet, le basketteur Stéphane Ostrowski (à gauche), le footballeur Thierry Tusseau et le travesti Tony Barthe connu pour son tube Let me be a drag queen dans les années 90.

 La lutte de deux femmes dans la boue

blog -idylle Trump-Macron-main ds main-avril2018.JPG

Une autre épreuve est présentée, sans fard, comme « l‘une des plus cultes épreuves de Fort Boyard particulièrement appréciée des hommes ! » La lutte dans la boue entre les deux femmes. Depuis sa création, un seul homme a participé quand 86 femmes ont accepté de se battre dans la boue. Une évolution vers plus de « sexy » pour plus d’audience, y compris auprès d’une frange de la population féminine de plus en plus prise en compte  ? Cyril Féraud, ci-contre, est un contre exemple des élucubrations féministes.

Fort Boyard avait donné le ton, dès la première saison, en 1990, les années Mitterrand, avec l’épreuve de « Colin Maillard », toujours visible sur le site officielle. « Cette épreuve se passe dans le noir et est réservée aux hommes, et pour cause ! gronde la mijaurée des InRocks. 

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Rihanna reçue à l’Elysée : intouchable ?

Dans la cellule se trouvent des femmes (certaines sont des mannequins, d’autres des vraies) portant un maillot de bain. La clé est cachée dans un des maillots. Pour la récupérer, le candidat va devoir se livrer à une séance de tripotage en fouillant sur le corps des mannequins comme des femmes. » Colin Maillard n’a duré qu’une année, mais elle est symptomatique de l’image de la femme dans Fort Boyard pour les associations féministes, trente ans plus tard. Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole d’Osez le féminisme, fondé par des militantes issues notamment du Mouvement français pour le planning familial, du Parti socialiste, d’EELV, du Front de Gauche et de l’UNEF, et membre d’un collectif comprenant la ‘Coordination française du Lobby européen des Femmes’ ou l’Inter-LGBT, s’étrangle : « Ce traitement banalisé est terrifiant. Il y a des épreuves qui font de la femme un objet; on les traite comme des amphores. » L’association des mannequins de couturières pourrait pétitionner…   

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Femen

C’est pourtant le rôle du CSA, à cheval (à califourchon ?) sur ces questions de l’image de la femme à l’écran depuis quelques années, de se charger de telles dérives. Mais il ne bronche pas à la ré-apparition de la cigarette au cinéma, notamment à le télévision, singulièrement dans le service public qui est son champs privilégié d’action. ‘Osez le féminisme‘ n’a d’ailleurs reçu que de très rares signalements, exclusivement à propos de l’épreuve des cylindres ou de la lutte dans la boue. Que cette association subventionnée s’attaque d’abord aux clips musicaux érotiques et revienne nous revoir… 

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L’image traîne dans les salles d’attente des orthodontistes pour boutonneux… Qu’en pensent « Osez le féminisme’ et ‘Les InRocks’ ?

Il aurait suffi que les femmes volontaires couvrîssent « ce sein qu’on (les Tartufe) ne saurait voir » : ‘Osez le féminisme‘ interdirait bien la lecture de Molière ! Et que Brigitte Macron – qui apparaît court vêtue à toute heure  sur tous les écrans et dans la presse, ci-dessus) – couvre ses jambes jusque sous les genoux ? Et le nombril ?

Macron raille ceux et celles qui sont à 50 euros près

Le président des (très) riches s’en prend à « ceux qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL »
blog -Macron moite-Nlle Caledonie-mai2018Pour avoir critiqué dans un documentaire « ceux qui pensent que le summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL » Emmanuel Macron s’est attiré les foudres de l’opposition lundi : elle dénonce son mépris social en leur opposant les « valeurs » morales pour lesquelles le colonel Beltrame a donné sa vie lors des attentats islamistes de Trèbes.
« Le colonel Beltrame est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse« , explique le chef de l’Etat, dans un documentaire qui doit être diffusé lundi soir sur France 3.
Or, selon lui, « les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus (sic =  trop fade !), une République dont on ne connaît plus l’odeur », et où l' »on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL… Ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays, » estime-t-il.

Pour définir cette histoire, le président énumère « une histoire d’absolu, (…) un amour de la liberté au-delà de tout, c’est une volonté de l’égalité réelle : c’est ça, la France », dit-il dans ce documentaire réalisé par Bertrand Delais, intitulé « Emmanuel Macron, la fin de l’innocence ».
« Nous sommes la France, et la France est un pays qui ne se réforme pas. On est un pays qui se cabre« , constate-t-il encore, avec le sentiment qu' »il y a en nous un goût romantique pour la lutte qui fait que, quand bien même ces statuts ne sont pas pour nous, on vit dans l’idée de pouvoir un jour les obtenir; on aime la lutte de celui qui les protège ». « Ça fait partie de la vie politique française, il faut le regarder avec respect et amour de notre histoire », estime-t-il.

« Petit », « misérable », selon  l’ex-banquier

Avant même sa diffusion, les propos que tient Macron dans le documentaire suscitent la polémique.
« Emmanuel Macron méprise les gens qui se sont indignés pour la baisse des APL. C’est petit et indigne de sa fonction« , a tweeté le député de La France insoumise, Alexis Corbière sur Twitter.

« Se servir de la magnifique figure du colonel Beltrame pour salir ceux qui luttent pour leurs droits est misérable« , a tweeté de son côté le PCF, tandis que le porte-parole du PS, Boris Vallaud, juge « petit d’opposer les héros des plus pauvres », estimant que « ceux qui sont à 20 euros près ne méritent pas ce mépris« .

Pour le président LR du Sénat Gérard Larcher, « on ne peut pas avoir des mots raccourcis. L’APL est un sujet important pour des millions de familles françaises et il faut qu’on le traite avec équité », a-t-il insisté sur LCI.
<br>Sur Radio Classique, la présidente du FN, Marine Le Pen, y voit une « indécence. Les préoccupations de ceux qui n’arrivent à pas à finir leurs fins de mois ne l’intéressent pas. Ce n’est pas son monde« .

« La petite phrase (…) montre sa haute considération pour les gens qui ont peu ou pas grand-chose », note Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, sur BFMTV, ce qui est « à l’image de sa première année. »

La baisse à l’automne dernier des aides personnalisées au logement (APL), de 5 euros mensuels pour 6,5 millions de ménages bénéficiaires, avait été vivement critiquée par les ONG – supranationales et illégitimes – de défense des mal-logés, les bailleurs sociaux et certains syndicats.

Dimanche, le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a reconnu que cette baisse a été une « mauvaise décision » et promis qu’il n’y « aurait plus aucun perdant » en matière d’APL.

blog -Schiappa Marlene rondeLe Premier ministre Edouard Philippe avait qualifié de « pas intelligent » ce coup de rabot, qui représente une économie mensuelle de 32,5 millions d’euros pour l’Etat. Il l’avait justifié par la nécessité de réaliser les économies prévues dans le budget 2017 par la majorité précédente, argument évidemment repris par Richard Ferrand, chef de file des députés de La République en marche (LREM), lundi, pour qui la mesure était « une connerie inévitable ».

Dans les propos fustigés lundi, Macron dénonce « les gens qui instrumentalisent cela politiquement », a synthétisé la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes (ci-contre) l’inculte Marlène Schiappa sur …France Culture.