Nantes: une « buvette anti-flics », peu condamnée par la classe politique

La Ville ne maîtrise rien: elle est livrée aux anarchistes

La maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, très réactive, a dénoncé ce mardi 4 juillet, « avec la plus grande fermeté » le décor anti-police d’un jeu installé lors d’un festival organisé par la ville le week-end précédent, entre le 30 juin et le 2 juillet. Des sanctions ont été prises, une enquête interne est lancée, et le préfet a signalé les faits à la justice.

« A aucun moment, cet habillage de la buvette, gérée par des membres d’un collectif associatif, n’a été présenté, ni validé par l’équipe d’organisation qui n’a donc pas pu prendre en amont connaissance des dessins et inscriptions », s’est ainsi défendue Johanna Rolland la maire de Nantes socialiste, dans un communiqué.

Incurie de la maire Rolland

Une réaction qui fait suite à une première prise de position, plus molle. La veille, la ville se bornait en effet à « déplorer ce manque collectif de vigilance. »

Le ton a donc changé en 24 heures. Les dessins « ont été occultés rapidement après qu’une personne du public soit venue interpeller un des organisateurs à ce sujet », précise désormais Johanna Rolland, également secrétaire déléguée du Parti socialiste. Si peu évidentes qu’elles soient, ses qualités ont valu à Mme Rolland un second mandat à la mairie et à la métropole aux élections de juin 2020 et même d’être portée peu après à la présidence de ‘France urbaine’, une association qui, le 28 juin 2023, a fait part de ses propositions pour …améliorer l’attractivité des polices municipales ! « Elle éclaire la décision publique sur les principaux sujets qui concernent les territoires urbains et la décentralisation. » Dont afgiliés Grenoble, Marseille, Bordeaux, Rennes ou Strasbourg…

Les responsables bannis du festival

Une enquête interne a en outre été diligentée pour « comprendre ce qui avait conduit à cette situation », toujours selon les mots de l’élue, qui précise que les responsables « ne pourront évidemment plus participer aux prochaines éditions » du festival.

Selon des images diffusées dans la presse locale, on peut voir un stand « Acab [All cops are bastards, tous les flics sont des salauds, un slogan anti-police bien connu] Game » avec un dessin où figure notamment un policier à terre baignant dans une mare de sang. De quoi provoquer l’indignation de nombreux élus sur les réseaux sociaux. Selon l’avocat Antoine Lyon-Caen, « ACAB ce n’est pas une injure. Initialement, ça fait état de l’origine populaire des policiers. » Une origine dont les anar binaires n’ont aucune notion, puisqu’ils pensent par slogans et frappent les leurs…

« Nantes tombe dans les mains de celles et ceux qui prônent la haine de la République et de la police », a par exemple écrit sur Twitter la conseillère municipale d’opposition et ancienne députée de Loire-Atlantique Valérie Oppelt. « Ignoble », ajoute pour sa part Eric Ciotti sur Twitter, à l’unisson de plusieurs de ses collègues LR.

Dans un communiqué, le préfet de Loire-Atlantique a également réagi. « Dans le cadre du festival les “Scènes Vagabondes” (…) des membres du public ont constaté la présence d’une buvette dont les décors présentaient des slogans et dessins inacceptables. En effet, ceux-ci comportaient un « jeu » anti-police, qui représentait notamment des policiers morts ou blessés. » Les festivals créent volontiers un climat contestataire apte à séduire les jeunes rebelles (Vieilles charrues, Printemps de Bourges, Avignon ou Cannes, etc) et véhiculent souvent des idées contestataires.

Le préfet Fabrice Rigoulet-Roze dit condamner « avec la plus grande fermeté la présence de ces visuels qui ne sont rien d’autre que des appels à la haine ». Et d’indiquer qu’il a « procédé à un signalement au procureur de la République, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale ». Les « Scènes vagabondes » est un festival artistique de plein air qui a été organisé par la ville de Nantes dans le parc de la Roseraie du vendredi 30 juin au dimanche 2 juillet.

« Un événement organisé par la mairie ne devrait pas afficher de telles incitations à la haine, surtout dans un contexte actuel aussi tendu. ».

Pauline reste choquée. Samedi 1er juillet 2023, en famille et avec des amis, cette Nantaise profite du festival de plein air les Scènes vagabondes, au parc de la Roseraie. En se dirigeant vers la seule buvette du festival, près de la scène, elle observe les lettres « Acab Game », le slogan anti-police (All cops are bastards), « une pancarte d’environ 2,50 sur 1 m ». Et découvre, en s’y approchant, des dessins de policiers, morts, baignant dans une mare de sang. Au dessus, un compteur de points, « comme si c’était un jeu. Si vous tuez un policier, vous gagnez ici 666 points  » , s’étonne encore Pauline. En numérologie, le numéro 666 est associé au diable…

Les artistes cautionnent-ils ?

Selon une certaine presse, Pauline serait la seule indignée…

Le sujet n’est qu' »‘un caillou dans l’engrenage : la présence d’un stand orné [sic] d’une fresque ‘anti-flics' »… selon France 3 Pays de Loire, chaîne publique.

Et pourtant, le conseiller régional des Pays de la Loire délégué à la culture et au patrimoine, Alexandre Thebault, s’émeut aussi de l’installation, qu’il estime être une « dérive inqualifiable » et un « appel au meurtre » devant être saisi par la justice. 

« Marre de cette haine anti-flics financée par la Ville de Nantes », tempête aussi Laurence Garnier, sénatrice de Loire-Atlantique.

« Perforer un policier… »

Policier tué ou menacé avec une perceuse, un décor nantais

Policier tué ou menacé avec une perceuse, un décor nantais festif… La scène est pour le moins macabre et d’une violence inouïe. Elle représente un membre des forces de l’ordre mort au milieu d’un bain de sang. Deux individus – l’un muni d’une perceuse et l’autre d’un nunchaku – menacent un homme habillé en noir et porteur d’un brassard «Bac» faisant référence à la brigade anticriminalité. Pour compléter ce décor sordide, des ordures, des bouteilles de verre cassées et des déjections. L’ensemble de cette «œuvre» est représenté sous un titre évocateur lui aussi maculé de sang : «ACAB GAME», un slogan insultant.

Cette fresque était visible pendant quatre jours. «Sympa le stand payé par le contribuable nantais au festival Les Scènes Vagabondes. Bonne ambiance par les temps qui courent», écrit Hervé, un internaute. Un message ironique en référence aux émeutes actuelles qui n’ont d’ailleurs pas épargné Nantes. U ne librairie catholique a d’ailleurs été saccagée lors d’un rassemblement pour Nahel.

«Haine de la République»

Ce Nantais a découvert le stand polémique lors d’une balade dans le parc de la Roseraie, jeudi en fin de soirée, en amont du festival qui débutait le lendemain. «J’ai été surpris de voir ça dans un festival 100% municipal et gratuit. J’ai mentionné Johanna Rolland sur Twitter pour lui signaler», explique-t-il.

Son alerte est restée sans réponse: «Quand je vois ça, je me demande quelles sont les associations avec lesquelles la mairie est en contact. En tant que contribuable, je me pose aussi la question de l’utilisation de l’argent public.» L’affaire a pris ensuite une tournure politique avec l’évocation de plusieurs témoignages concordants. «Nantes tombe dans les mains de celles et ceux qui prônent la haine de la République et de la police», a notamment écrit sur Twitter la conseillère municipale d’opposition et ancienne députée de Loire-Atlantique Valérie Oppelt (Renaissance).

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=Le_Figaro&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfdGltZWxpbmVfbGlzdCI6eyJidWNrZXQiOltdLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2ZvbGxvd2VyX2NvdW50X3N1bnNldCI6eyJidWNrZXQiOnRydWUsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdHdlZXRfZWRpdF9iYWNrZW5kIjp7ImJ1Y2tldCI6Im9uIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH0sInRmd19yZWZzcmNfc2Vzc2lvbiI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfZm9zbnJfc29mdF9pbnRlcnZlbnRpb25zX2VuYWJsZWQiOnsiYnVja2V0Ijoib24iLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X21peGVkX21lZGlhXzE1ODk3Ijp7ImJ1Y2tldCI6InRyZWF0bWVudCIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3Nob3dfYmlyZHdhdGNoX3Bpdm90c19lbmFibGVkIjp7ImJ1Y2tldCI6Im9uIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH0sInRmd19kdXBsaWNhdGVfc2NyaWJlc190b19zZXR0aW5ncyI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdXNlX3Byb2ZpbGVfaW1hZ2Vfc2hhcGVfZW5hYmxlZCI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdmlkZW9faGxzX2R5bmFtaWNfbWFuaWZlc3RzXzE1MDgyIjp7ImJ1Y2tldCI6InRydWVfYml0cmF0ZSIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfbGVnYWN5X3RpbWVsaW5lX3N1bnNldCI6eyJidWNrZXQiOnRydWUsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdHdlZXRfZWRpdF9mcm9udGVuZCI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9fQ%3D%3D&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1676108714502156288&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fculture%2Fla-maire-de-nantes-denonce-une-fresque-anti-police-presentee-lors-d-un-festival-municipal-20230704&sessionId=4f2c73472ecc663858dd8767f8714a82d9d87a53&siteScreenName=Le_Figaro&theme=light&widgetsVersion=aaf4084522e3a%3A1674595607486&width=550px

«Incompétence» et «cynisme»

Plusieurs membres du groupe d’opposition de la droite et du centre «Mieux vivre à Nantes» ont eux aussi fait part de leur colère sur les réseaux sociaux. Ce mardi matin, ces élus ont envoyé un communiqué au titre cinglant. Intitulé «La mairie de Nantes diffuse le poison de la haine anti-flic avec l’argent des Nantais», il signe une charge contre la collectivité accusée «d’incompétence» et de «cynisme». Les organisateurs de l’événement, qui n’auraient «rien à faire au service des habitants», sont taxés d’avoir «laissé imaginer, dessiner, imprimer, installer, animer cet ignoble ‘jeu’».

Les responsables de la mairie en prennent aussi pour leur grade : «La complicité idéologique avec l’extrême gauche des élus majoritaires de Nantes est une insulte au travail des policiers et aux victimes parmi eux des violences urbaines de ces derniers jours.» En complément, ils disent souhaiter que «les auteurs de cette inqualifiable dérive» répondent de leurs actes devant la justice.

À lire aussiNantes : la police lance un appel à témoins après la mort d’un cycliste fauché par une voiture

Intervention du préfet

Des suites judiciaires qui pourraient bien avoir lieu. Le préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze, a annoncé saisir le procureur de la République au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale afin que ces «appels à la haine» ne restent pas «impunis». Au passage, le haut fonctionnaire a indiqué apporter «son soutien plein et entier» ainsi que sa «profonde reconnaissance» aux forces de l’ordre.

En réaction, la Ville de Nantes se défend de toute implication et responsabilité dans la réalisation et la diffusion de cette illustration anti-police. Sur Twitter, la maire PS, Johanna Rolland, a dénoncé «avec la plus grande fermeté» le décor en question. «À aucun moment, cet habillage de la buvette, gérée par des membres d’un collectif associatif, n’a été présenté ni validé par l’équipe d’organisation qui n’a donc pas pu prendre en amont connaissance des dessins et inscriptions», a-t-elle indiqué.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=Le_Figaro&dnt=false&embedId=twitter-widget-1&features=eyJ0ZndfdGltZWxpbmVfbGlzdCI6eyJidWNrZXQiOltdLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2ZvbGxvd2VyX2NvdW50X3N1bnNldCI6eyJidWNrZXQiOnRydWUsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdHdlZXRfZWRpdF9iYWNrZW5kIjp7ImJ1Y2tldCI6Im9uIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH0sInRmd19yZWZzcmNfc2Vzc2lvbiI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfZm9zbnJfc29mdF9pbnRlcnZlbnRpb25zX2VuYWJsZWQiOnsiYnVja2V0Ijoib24iLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X21peGVkX21lZGlhXzE1ODk3Ijp7ImJ1Y2tldCI6InRyZWF0bWVudCIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3Nob3dfYmlyZHdhdGNoX3Bpdm90c19lbmFibGVkIjp7ImJ1Y2tldCI6Im9uIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH0sInRmd19kdXBsaWNhdGVfc2NyaWJlc190b19zZXR0aW5ncyI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdXNlX3Byb2ZpbGVfaW1hZ2Vfc2hhcGVfZW5hYmxlZCI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdmlkZW9faGxzX2R5bmFtaWNfbWFuaWZlc3RzXzE1MDgyIjp7ImJ1Y2tldCI6InRydWVfYml0cmF0ZSIsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfbGVnYWN5X3RpbWVsaW5lX3N1bnNldCI6eyJidWNrZXQiOnRydWUsInZlcnNpb24iOm51bGx9LCJ0ZndfdHdlZXRfZWRpdF9mcm9udGVuZCI6eyJidWNrZXQiOiJvbiIsInZlcnNpb24iOm51bGx9fQ%3D%3D&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1676119625631686656&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fculture%2Fla-maire-de-nantes-denonce-une-fresque-anti-police-presentee-lors-d-un-festival-municipal-20230704&sessionId=4f2c73472ecc663858dd8767f8714a82d9d87a53&siteScreenName=Le_Figaro&theme=light&widgetsVersion=aaf4084522e3a%3A1674595607486&width=550px

À lire aussiNantes : quatre individus blessés à l’arme blanche par une riveraine incommodée par les nuisances sonores

Enquête interne

Les dessins «ont été occultés rapidement après qu’une personne du public soit venue interpeller un des organisateurs à ce sujet», a ajouté la première secrétaire déléguée du PS. Pourtant, selon le témoignage recueilli par Presse Océan, un simple bout de carton a été scotché sur l’image du policier mort pour cacher l’inscription «police». Autre élément surprenant : dans un tweet publié sur son compte vendredi 30 juin – supprimé depuis – la ville de Nantes faisait la promotion des Scènes vagabondes avec une image dans laquelle il est possible de voir la banderole anti-police à l’origine de la polémique.

Selon Johanna Rolland, une enquête interne a été diligentée pour «comprendre ce qui avait conduit à cette situation». L’édile précise que les responsables de la banderole «ne pourront évidemment plus participer aux prochaines éditions» du festival. Quant à l’équipe d’organisation de l’événement, elle doit recevoir «un rappel à l’ordre strict pour son manque de vigilance collective qui a conduit à la présence de ces éléments d’habillage de stand totalement inacceptables».

Loi climat-résilience: les Sages écartent le recours des députés, mais ne se prononcent pas pour autant sur le fond

Les députés de gauche et écologistes sont contredits, sans savoir pourquoi…

Les Sages ont écarté vendredi le recours des députés sur la loi climat-résilience.

Adoptée définitivement ce 20 juillet, la loi Climat et Résilience fait l’objet d’une saisine devant le Conseil constitutionnel déposée ce 27 juillet par plus de 60 députés de trois groupes de gauche (PS, LFI et GD) et de Libertés et Territoires, lequel est un groupe « éclectique qui permet à des élus marginaux dans leurs groupes respectifs de bénéficier de moyens d’action et de temps de parole dans l’hémicycle », dont des nationalistes corses, Olivier Falorni, François Pupponi ou Matthieu Orphelin.

Comment les « Sages » ont-ils pu écarter vendredi le recours des députés sans analyser la loi climat-résilience et se prononcer sur le fond?

Les membres du Conseil constitutionnel n’ont pas jugé fondé le recours de plusieurs députés de gauche et écologistes concernant la loi et la candidate EELV à la primaire pour la présidentielle de 2022, Sandrine Rousseau, réagit au micro d’Europe 1. Pour nouvelle. Pour elle, la loi n’est pas assez ambitieuse. 

Une grande partie du recours est rejetée. Les griefs de la gauche étaient « excessivement généraux », selon les Sages, mais ils ne se prononcent pas pour autant sur la constitutionnalité de la loi. « Les requérants ne développent qu’une critique générale (…) de l’insuffisance de la loi prise en son ensemble et ne critiquent donc, pour en demander la censure, aucune disposition particulière », argue le communiqué. « Le Conseil constitutionnel en déduit que leur grief ne peut qu’être écarté. »

« J’aurais préféré évidemment qu’ils prennent une décision actant le manque d’ambition de la loi », réagit Sandrine Rousseau, au micro d’Europe 1. « Le recours contestait la loi prise en son ensemble », jugeant qu’elle s’inscrit « dans la spirale d’inaction ayant conduit au non-respect de la trajectoire de la France en matière de réduction des gaz à effets de serre » et ne garantit pas « le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé consacré par l’article 1er de la Charte de l’environnement », rappelle le Conseil constitutionnel dans un communiqué. 

« La France doit absolument passer un cap »

Pour Sandrine Rousseau, la loi climat-résilience « ne permet pas d’atteindre les objectifs que la France s’est elle-même fixés de réduction des gaz à effet de serre« . La candidate EELV à la primaire pour la présidentielle de 2022 rappelle aussi que le pays est en « retard » par rapport à d’autres nations européennes en ce qui concerne la lutte contre le dérèglement climatique. « Aujourd’hui, la France doit absolument passer un cap », assure-t-elle. Avant d’ajouter : « c’est en France qu’a été signé l’accord historique de la COP 21 et c’est en France que l’on doit montrer l’exemple. »

Une fois la loi en vigueur, il restera la possibilité de contester son contenu via la procédure de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Plus de soixante députés – PCF, LFI, PS – avaient saisi fin juillet le Conseil constitutionnel concernant la loi climat-résilience. Cette loi, inspirée du travail de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), et associée à d’autres textes et au plan de relance, permettra à la France de remplir ses engagements et de « tendre vers l’objectif de -40% » des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, assurait le ministère de la Transition écologique lors de son adoption par le Parlement le 20 juillet. Mais beaucoup jugent que le compte n’y est pas, au moment où le groupe des experts climat de l’ONU, le Giec, souligne dans leur dernier rapport que le climat change plus vite qu’attendu à cause des activités humaines.

Le temps presse

En Allemagne, la Cour constitutionnelle a censuré en avril dernier une partie de la loi climat du gouvernement, la jugeant trop peu ambitieuse. Les juges ont estimé que la législation n’était « pas conforme aux droits fondamentaux » des jeunes générations, obligeant ainsi Berlin à rehausser ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à -65% d’ici 2030 comparé à 1990. 

En France, le Conseil d’Etat a enjoint début juillet le gouvernement à en faire plus pour respecter ses engagements de réduction de gaz à effet de serre. Saisi par la commune de Grande-Synthe et plusieurs associations, il lui a donné jusqu’au 31 mars pour revoir sa copie.

Le Haut Conseil pour le climat (HCC), encore un autre organisme, indépendant (!) chargé d’évaluer la politique climatique de la France, juge aussi « insuffisants » les efforts faits par Paris.

Sans compter que la Commission européenne veut maintenant réduire les émissions de l’UE de 55% d’ici 2030, ce qui va conduire à un rehaussement des engagements de la France. Greenpeace France avait déposé une « contribution extérieure » devant le Conseil constitutionnel (note juridique informelle) demandant aussi « la censure globale de la loi climat et résilience notamment du fait de son absence d’efficacité au regard des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et donc face au changement climatique ».

«  Le gouvernement joue à la marelle, quand il faudrait se préparer à faire un marathon !  » La déclaration du député socialiste lorrain Dominique Potier résume bien en quelques mots l’avis de la soixantaine de députés socialistes, de La France Insoumise et d’Europe Ecologie-Les Verts qui ont déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel le 27 juillet 2021. Le projet de loi venait alors tout juste d’être voté le 20 juillet. Ils dénoncent une « loi des petits pas qui n’est pas en adéquation avec l’urgence climatique« . 

Communautarisme: Zidane fait pression sur Deschamps pour son coreligionnaire Benzema

Expatrié en Espagne, comme Benzema, il adresse un message au sélectionneur des Bleus

2014, prosélytisme musulman de Benzema

A la veille de la rencontre avec l’Athletic Bilbao en Supercoupe d’Espagne, l’entraîneur du Real Madrid, Zinedine Zidane a pris parti sur le cas Karim Benzema et sa présence en équipe de France.

Ecarté par Didier Deschamps depuis le mois d’octobre 2015 et le match contre l’Arménie (4-0), Karim Benzema a appris à ses dépens ce qu’il en coûte de tenir des propos racistes. Depuis cinq ans, l’attaquant du Real Madrid, son sélectionneur, ainsi que le boss de la FFF, Noël Le Graet, multiplient les déclarations, sans faire évoluer l’appréciation de la diffamation qui a brisé le lien avec l’équipe de France. Or, le dossier rebondit suite aux déclarations de Michel Moulin, candidat à la présidence de la FFF, qui fait peu cas de l’honneur de Deschamps et se révèle bien peu sourcilleux sur le racisme anti-Blanc, puisque, pour rassembler les électeurs sur son nom, il expliquait vouloir réunir « KB9 » et Deschamps pour étudier une nouvelle convocation en cas d’élection.

Real Madrid : le message de Zidane à Deschamps pour Benzema

Alors que les élections ont été repoussées au mois de mars prochain (à l’origine, elles devaient avoir lieu le 12 décembre dernier) à cause la pandémie de Covid-19, la question a une nouvelle fois été posée à Zinedine Zidane, son entraîneur au Real Madrid. Le Franco-algérien Zidane a profité du renoncement de Michel Moulin aux valeurs humaines pour avancer le pion du Franco-algérien Benzema, 33 ans, en fin de carrière: « Que Benzema puisse revenir en équipe de France serait une bonne nouvelle, » a estimé Zidane, lors du traditionnel point presse précédant la demi-finale de Supercoupe d’Espagne face à l’Athletic Bilbao. Assez pour relancer ce débat, à la faveur de la dynamique créée par les anti-racistes racialisés ?

Benzema veut jouer avec l’équipe de France mais refuse de chanter La Marseillaise

Dans un entretien accordé à « Vanity Fair » en Espagne, l’attaquant du Real Madrid démontre qu’il n’a rien compris à la symbolique du maillot de l’équipe de France.

On peut aussi évoquer la « quenelle » de Benzema en juin 2014

Le mercenaire a expliqué pourquoi il a toujours refusé de chanter l’hymne national. « La Marseillaise, dit-il, si vous l’écoutez bien, appelle à faire la guerre, et ça ne me plait pas », car la guerre pour défendre la patrie n’est pas son combat: la France n’est-elle pour lui qu’un hasard de la vie, un gagne-pain? L’OL qui lui a donné sa chance et l’a formé.  Fin 2008, peu avant la fin de la saison, Benzema annonce qu’il restera à Lyon une saison de plus, malgré l’élimination de l’OL en 8e de finale de la ligue des champions par le FC Barcelone, futur vainqueur de la compétition. A la surprise générale, Benzema, considéré alors comme l’élément indispensable du dispositif lyonnais, signe malgré tout au Real Madrid dans le courant du mois de juillet 2009. Un homme d’honneur, donc, qui a pourtant les faveurs de Moulin et Zidane…

Le crachat qui lui donne un statut d’exemplarité
et un droit au maillot bleu !

Sur son site internet, Le Figaro fait état d’une version moins reluisante, celle que défendait Benzema en 2013: imbu de sa personne, il affirma sa liberté individuelle: « on ne va pas me forcer à chanter », lança-t-il à l’époque. Lien PaSiDupes: la Marseillaise donne envie à Benzema de cracher

Et de prendre pour modèle, son coreligionnaire Zinédine Zidane qui ne chantait pas non plus La Marseillaise; Pour autant, il n’éprouvait pas le besoin de se purifier après l’hymne national. Les deux binationaux sont donc restés sur la même ligne.

Karim Benzema, tais-toi !
Langue tirée pendant l’hymne national
(avec Samir Nasri)

Pris à parti sur son crachat « en marge » de La Marseillaise – plus sur les réseaux sociaux que dans la presse – lors du Clasico, Benzema a répondu au scandale par la voix de son avocat. Malgré ses antécédents, l’attaquant du Real Madrid se dit dit victime et « extrêmement choqué » par l’interprétation donnée à son acte.

La France ne t’intéresse donc pas ? lui demanda en juillet 2014 « Le Compétiteur », quotidien sportif et site dédiés au football algérien et international:
Non, pour être franc avec toi, je m’en bats les couilles. Quand je vois comment on me traite dans ce pays, je me dis peut-être que Samir (Nasri) avait raison. De toute façon, je l’ai déjà dit et je le répète, mon pays c’est l’Algérie, la France c’est juste pour le côté sportif.

Les français ne t’apprécient peut-être pas parce que tu ne chantes pas la Marseillaise, l’hymne national …
Et alors ? Zidane, Platini aussi ne chantaient pas. De toute façon, je ne connais pas les paroles, et je n’aime pas chanter. Pendant la Marseillaise dans ma tête je me passe un son de Booba.

La stratégie de la victimisation fait-elle encore son effet ?

La presse passe un peu vite sur les accusations diffamatoires de racisme.

laberation | besoin de rire
En islam, tirer la langue est une insulte
à celui à qui elle est exposée

Quatre ans après, Didier Deschamps n’a toujours pas accepté les supputations racistes de Benzema qui, peu avant l’Euro 2016, a lu la Une du quotidien espagnol Marca Une faisant état d’un entretien avec Karim Benzema titrée «Deschamps a cédé à la pression d’une partie raciste de la France». Des allégations qui avaient provoqué de vives réactions dans l’hexagone, dont certaines directement à l’encontre du sélectionneur, notamment en juin 2016, lorsqu’un des murs de son domicile du Finistère avait été taguée du mot «raciste». Lien PaSiDupes

Dans Vanity Fair, Karim Benzema revient plutôt sur l’autre polémique qui empoisonne sa carrière, et qui a d’ailleurs mis fin à son parcours en équipe de France, l’affaire de chantage à la sex-tape sur Mathieu Valbuena. Il s’insurgea même notamment contre Manuel Valls qui fin 2015 avait estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour un retour en équipe de France. Lien PaSiDupes

Déjà mêlé à trois affaires – La Marseillaise, les propos racistes et le chantage à la sex-tape -, Benzema en-a-t-il d’autres au bout du pied ?

Supranationales, les ONG nous font la leçon sur l’accueil des clandestins

« Il faut protéger plus que jamais les droits des migrants »

Elles ne sont pas élues, mais leurs activistes veulent s’imposer à nos représentants.

Nos élus sont-ils inconscients ou complices de cette menace sur la démocratie? Les associations Amnesty International France, La Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières et Secours catholique-Caritas France appellent à mettre en place « une politique d’accueil des personnes migrantes à même de préserver les libertés et les droits fondamentaux de tous ».

Des tentes installées place de l'Hôtel de ville à Paris, le 1er septembre 2020.
Alignement de tentes neuves devant l’Hôtel de ville de Paris:

clandestins instrumentalisés par des ONG factieuses, le 1er septembre 2020.

Une tribune de plus: « Ce 18 décembre était célébrée par l’ONU la Journée internationale des migrants. Nos associations, Amnesty International France, La Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières, Secours catholique-Caritas France, appellent les responsables politiques et les élus à s’engager dans une approche constructive et non défensive afin que la politique d’accueil des personnes exilées en France soit respectueuse de la dignité de ces personnes. »

Vivant de dons et de subventions, elles ne représentent qu’elles-mêmes

« La crise sanitaire a été un événement brutal qui a exacerbé les profondes inégalités de nos sociétés européennes. Les personnes précaires ont été à la fois les « premières de corvée » et les plus durement frappées du fait de leurs conditions de vie – ou de survie -, de logement, de la raréfaction voire de l’absence de ressources et de leur éloignement des soins. Parmi les plus démunies, les personnes étrangères ont vu leur précarité souvent aggravée. [Ces associations internationales ne prennent pas en compte la traite des êtres humains par les passeurs: lien

« En France, depuis des années, nous voyons se déployer une politique qui tend à dissuader les personnes exilées [quel motif: liens culturel avec la Tchétchénie , historique avec l’Afghanistan?] de venir sur notre territoire. »

« Aux frontières de l’Union européenne [où ces organisations illégitimes ont-elles vu des frontières à Menton?], des hommes, des femmes et des enfants en quête d’asile [à quel titre quand on est Marocain: social?] ont dû faire face à des conditions sanitaires exécrables [arrivés à 60.000 morts, les indigènes de France sont-ils outrageusement privilégiés?]. En pleine pandémie, ces personnes [dans l’illégalité] ont été tantôt enfermées dans des camps surpeuplés (nourries, logées soignées dans les îles grecques ou en Bosnie), tantôt laissées à la rue sans possibilité de se protéger [dans des pays qui ont déjà des sans-abri laissés pour compte], lorsqu’elles n’ont pas été abandonnées à leur mort en mer, faute d’organisation volontaire des secours par les Etats européens. » [intolérable accusation]

Au travers de sa charte des droits fondamentaux, l’Union européenne, est promotrice des droits des migrants. Elle a créé deux conventions internationales : la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, dite  » convention SOLAS « , et la convention de recherche et de sauvetage, dite  » convention SAR « , entrées en vigueur respectivement en 1980 et 1985.

« En France, depuis des années, nous voyons se déployer une politique qui tend à dissuader les personnes exilées de venir sur notre territoire. Celle-ci se traduit par des pratiques administratives et policières condamnables et par un dispositif d’accueil dégradé qui porte atteinte au respect des droits humains : graves manquements au devoir de protection des mineurs isolés, entraves au droit à l’asile, carences et dysfonctionnements des dispositifs de prise en charge sanitaire et sociale, comportements intimidants voire brutaux de la part des forces de l’ordre, limitation de l’accès aux soins. [Insupportable accusation: debut avril, le Secours catholique a fermé ses lieux d’accueil collectif, afin d’endiguer la propagation de la pandémie: lien]

Malgré cette pandémie brandie par les ONG manipulatrices de la vérité et de l’opinion et selon les chiffres du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), les tentatives au départ de la Tunisie durant le premier semestre de 2020 ont augmenté de 462%. Or, les pays d’émigration ne souhaitent pas une fuite de leur jeunesse, dont les mineurs isolés marocains. Ils passent des accords avec les membres de l’UE ciblés pour leur maintien au pays. Ainsi le Maroc et la Tunisie sont-ils tombés d’accord avec Darmanin pour ralentir leur émigration vers la France: lien

« Cette politique assumée du déni des droits ne peut plus durer », bavent ces ONG [cf. supra]

Sur certains territoires (à Menton, sur le littoral nord ou encore en Ile-de-France), les réponses apportées par les autorités nationales sont particulièrement répressives [la vallée de la Roya est un lieu d’activisme « no border » au détriment des citoyens français]: évacuations policières quotidiennes des lieux de (sur-)vie, privations arbitraires de liberté, refoulements en cascade, et poursuites pénales [l’illégalité est punie par la loi!] à l’encontre des personnes [ces « personnes » sont des réseaux et des réseaux séditieux] venant apporter une simple aide humanitaire [illégale, puisqu’elle contrevient à la volonté populaire qui s’exprime dans la loi].

« Cette politique assumée du déni des droits ne peut plus durer. » [nul n’est censé ignorer la loi et elle s’applique à tous, y compris aux ONG, « simples » associations, usurpatrices de titres creux]

« L’expérience de ces dernières années fait la preuve, selon cette tribune, que la répétition permanente des mêmes réponses déshumanisantes est sans issue. La politique visant à dissuader ces personnes et à les rendre invisibles, en les empêchant d’accéder à leurs besoins essentiels, en les chassant du moindre campement constitué, en les enfermant, en les renvoyant de l’autre côté de la frontière, en détruisant leurs affaires n’a jamais apporté aucune solution, sinon des souffrances supplémentaires. [victimisation classique et culpabilisation insupportable de « personnes » qui ont pourtant déjà tant oeuvré pour faire face à des vagues incessantes de clandestins indécents, ne manifestant en retour aucune reconnaissance]

« Il est plus que temps de changer de paradigme et de s’engager dans une approche résolument constructive, basée sur le dialogue » [un référendum et l’inscriptipn à l’article 1 de la Constitution que ces billes de Français doivent partager avec les pays du sud ?].

« Nous appelons à la mise en place d’un espace de concertation pour concevoir au plus tôt une politique d’accueil des personnes migrantes » [un « Branly de la misère du monde » ?]

« Nous appelons donc à la mise en place d’un espace de concertation pour concevoir au plus tôt une politique d’accueil des personnes migrantes à même de préserver les libertés et les droits fondamentaux de tous » [une égalité migrant.e.s et accessoirement mécréants?] .

« Cet espace gagnerait [gagnant-gagnant?] à rassembler, aux côtés des personnes concernées, l’ensemble des acteurs : l’Etat, les collectivités territoriales, les parlementaires, les acteurs économiques, les organisations syndicales, les associations, les chercheurs. » [tiens, les ONG n’ont d’existence légale qu’associative…]

Le Parlement n’a pas d’autre priorité? « La création d’une commission d’enquête parlementaire – commission que nous appelons de nos vœux depuis dix-huit mois – est [une autre exigence des assos factieuses] l’un des outils [armes: mortier et/ou hachoir ?] que les parlementaires peuvent saisir afin de vérifier la réalité des violations des droits fondamentaux des personnes migrantes [et si on parlait de leurs devoirs ?] puis de proposer des mesures concrètes afin d’y remédier. D’autres instances pourraient sans doute remplir des visées semblables.

Il est temps de sortir du cycle délétère et sans fin de l’inhospitalité élevée au rang de politique. » [c’est le confinement qui est à l’ordre du jour]

Que ces associations reviennent nous voir quand elles seront auto-suffisantes et représentatives: en attendant qu’elles se déploient, non en littérature, mais au service des mal-logés et des sans-abri qui, toute leur vie, ont cotisé.

Casse contre la loi Sécurité globale: l’AFP occulte les violences pour ne retenir que les interpellations

« Manifestation contre la loi Sécurité globale: 30 interpellations à Paris, » titre sa filiale Media Services

Au cours des violences ayant « émaillé » la manifestation contre la loi sécurité globale, trente personnes ont été interpellées. C’est déjà mis en exergue par le titre. Et de poursuivre « Des scènes de violences ont émaillé la manifestation contre la loi sécurité globale, samedi 5 décembre à Paris. Trente personnes avaient été interpellées samedi à 18h. En sommes-nous à 90 ?… Ambiguïté savamment distillée: « interpellées samedi à 18h«  suggère des violences « en fin de manifestation », autrement dit « en marge » du cortège, bien qu’elles aient, en vérité, débuté dans l’heure qui a suivi le démarrage officiel de la marche.


La filiale de l’AFP passe en mode accusation d’éléments incontrôlés, plutôt que de pointer les organisateurs. « De nombreux actes de vandalisme et heurts entre des centaines de casseurs et les forces de l’ordre, ont été dénoncés par la préfecture de police sur Twitter. » La préfecture et l’agence de presse sont convenus que les participants sont des inconnus, une entente surprenante le jour où les journalistes sont mobilisés dans la rue pour dénoncer le texte de la loi Sécurité globale qu’ils accusent de tentative de censure de la presse…

Les casseurs cassent la République. Soutien à nos policiers et nos gendarmes, une nouvelle fois très violemment pris à partie. 64 interpellations.
Parmi les blessés, 8 forces de l’ordre.
Leur courage et leur honneur forcent le respect de tous.— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 5, 2020

Lien VIDEO quelque peu orientée: point de vue des manifestants


Insistance pour affirmer que les casseurs ne seraient ni des militants ni des journalistes

Militants et journalistes de gauche étaient dans la rue mais, « au total, entre « 400 et 500 éléments radicaux », selon une source policière, ont commis de nombreuses dégradations, avec des commerces vandalisés et plusieurs voitures incendiées, dès les premiers hectomètres du parcours emprunté par le cortège, parti peu après 14h de la porte des Lilas, à l’Est populaire de la capitale, côté 19e et 20e arrondissements…

« Peu avant 18h, seule une petite partie des participants, environ 2.000, était arrivée place de la République, terme prévu de la manifestation, a constaté un journaliste de l’AFP ». Plus de 90 rassemblements étaient prévus ce samedi en France pour protester notamment contre la loi sur la « sécurité globale ». Quelques milliers de personnes ont manifesté dans les principales villes du pays.

Et c’est tout, selon Media Services (AFP), samedi 05 décembre 2020 à 20h00…

Voici en revanche des images des exactions de la gauche (toutes sont ajoutées à l’article de Media services)

Des photo-journalistes étaient massés devant la scène, sans porter secours aux forces de l’ordre

<a href="http://<iframe src="//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01582271/src/q0qxlmp/zone/18/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true"width="670" height="377" allow="autoplay; fullscreen">VOIR et ENTENDRE cette scène montrant la meute des journalistes – plus nombreux que les policiers – qui suivent la progression des forces de l’ordre

Quelle est l’orientation des photojournalistes ?

<a href="http://<iframe src="//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01582271/src/q0qx8pz/zone/18/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" allowfullscreen="true"width="670" height="377" allow="autoplay; fullscreen">VOIR et ENTENDRE des scènes d’incendies et de casses de magasins (document diffusés par le Huffington Post)

La presse accompagne les casseurs

Jouets genrés : où en est l’application de la charte pour une représentation mixte ?

Les lobbies féministes et LGBT maintiennent la pression sur l’exécutif

Ceci n’est pas un garçon

Il y a un an, jour pour jour – et la presse à genoux y veille -, fabricants, distributeurs de jouets et… associations signaient avec les pouvoirs publics une « Charte pour une représentation mixte des jouets« , pour faire reculer les stéréotypes de genre dans l’univers des jouets. En clair, une action dictée par les lobbies féministes en lutte contre la physiologie et la biologie naturelles: la nature n’a pas droit de cité dans la gauche progressiste, intello et… écologiste. Tout ce qui est sexué est sexiste: il n’est que le genré et le neutre qui vaillent… A quelques mois des achats de Noël, cette charte semble plutôt bien respectée des fabricants et distributeurs, mais s’impose aux consciences des Français.

Le mardi 24 septembre 2019, le gouvernement signait avec fabricants et distributeurs de jouets une charte visant à promouvoir la mixité des jouets et réduire les stéréotypes. Les signataires qui ont cédé aux exhortations –  telle la Fédération française des industries jouet/puériculture, FJP – , non pas du Parlement, mais d’Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’engageaient à plus d’efforts pour représenter et mettre en valeur les jouets de manière plus neutre: ce qui tout sauf neutre, dès lors qu’il est question d’efforts. Un an plus tard, cette charte a produit ses effets, notamment dans les magasins spécialisés. 

Des jouets qui ne soient pas trop… »excluants », c’est-à-dire tout sauf structurants

Pour Michel Moggio, président de la FPJ, il s’agit ainsi « d’évangéliser tous les acteurs » pour aller encore plus loin dans les actions de castration des petits garçons, des graines de « machos ». Les fabricants ont fait ce que ce commerçant appelle des progrès, pour préserver son chiffre d’affaires. « Dans les univers très typés [voilé? crépu? on frise le racisme!], on évite que les jouets ne soient pas trop ‘excluants’ en ajoutant des caractères féminins » dans les jeux de construction, d’imitation, à figurines… » Et inversement, des caractères masculins ajoutés aux assistantes maternelles, aux hôtesses d’accueil, aux coiffeurs et aus antiquaires des jeux pour enfants. Pour les jeux scientifiques, les fabricants envisagent la mise en place d’un « label pour tous » qui serait « incluant », ajoute-t-il. . 

Les jeux d’expériences scientifiques plus neutres

Il suffit de prêter attention aux pubs papier ou télévisées pour constater que et les séries télévisées pour constater que les inspecteurs de police sont des hommes et les commissaires, des femmes: et le top, ce sont les commissaires noires noires: à croire que les Noirs sont majoritaires en France et les femmes noires parmi les femmes de France. C’est l’égalitarisme à la française. Donc, sur les linéaires de jeux, on peut ainsi constater que les célèbres boites de « petits chimistes » sont devenues mixtes, en sorte que la femme islamiste qui ne manie pas encore le couteau puisse se former à l’ABCD de la parfaite petite djihadiste explosive de commission parlementaire. A une exception près, tous les fabricants affichent désormais sur les emballages des visages à la fois de filles et de garçons pour un produit qui est au final rigoureusement le même que les années précédentes… Viol des mentalités ? Au Cambodge, les khmers rouges aussi ré-éduquaient les masses…

Le cambouis rebute encore les filles

Autre exemple, au rayon de ce que les professionnels appellent les « jeux d’imitation », à savoir les modèles réduits de cuisines ou d’ustensiles ménagers, on peut voir sur l’emballage d’un modèle réduit d’aspirateur la photo d’un petit garçon en pleine action de nettoyage.

Album pour les enfants des écoles de Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem (théorie du genre) : « A poil le bébé, à poil la baby-sitter, à poil les voisins, à poil la mamie, à poil le chien… A poil la maîtresse…« 

Mais chez les fabricants, on rend à César ce qui appartient à César: la mixité dans les jouets était engagée depuis déjà quelques années, bien avant la signature de la charte: Madame Pannier de la ménagère de bientôt 50 ans n’a donc rien inventé? Au jeu d’imitation pour filles, Pannier-Runacher a fait comme Ségolène Royal Vincent Peillon (LIEN PaSiDupes) ou ou Najat Vallaud-Belkacem (LIEN PaSiDupes 2014) qui voyaient d’un oeil tendre les femmes routières ou policières capables de mettre une peignée aux petits coiffeurs insolents. « Une propagande délirante », juge  L’Humanité, qui vise « les ABCD de l’égalité, ces modules pédagogiques testés depuis janvier dans quelques centaines de classes« , lâche enfin le Canard qui a le sentiment qu’ils sont destinés à lutter contre les stéréotypes sexistes dès la maternelle… Lien PaSiDupes

Ecole de la République

Mais Clémence Hollande-Royal qui poursuit des études de médecine, tente toujours, à 34 ans, de les rattraper à Cochin. Quant à sa cadette, on ne lui connaît aucun diplôme supérieur et, à 28 ans, se consacre à la politique, en soutien de ses parents: Tanguy en jupons ? De quoi galvaniser les ambitions des petites filles? Bref, c’est le Danois Lego qui s’est aligné en lançant la collection « Lego Friends » ciblant les petites filles jusqu’alors exclues des jeux de construction. 

Finies les rubriques « filles » ou « garçons »: mauvais signal envoyé à la féminité et à la virilité

Tandis que les femmes se plaignent du manque grandissant de galanterie et d’appétence des hommes et les hommes de l’absence de complémentarité et de sensibilité des femmes, les présidents successifs cautionnent ce nivellement par le bas: plus les sexes se ressemblent et moins ils s’attirent et plus ils se combattent. (L’éducation sexuelle à l’école, une obsession de l’Education nationale: lien PaSiDupes ) Les violences conjugales devront beaucoup aux féministes et aux femmes en politique. Pour les commerçants, ce qui importe, c’est que la Charte Nulle à ch*er soit une bonne affaire : cela permet de vendre plus de jouets. « Certains fabricants proposent désormais leurs jouets en deux versions, par exemple une peluche parlante existe désormais en bleu et en rose », explique Franck Mathais, le porte-parole de la chaîne de magasins Joué Club: les bleus pour les p’tits mecs et les roses pour les nanas. Au ghetto des mots, on dira les « go », les « racli », les « meufs », quoi, et les « igo« , les « kho », « les « keumé, » ! Dans les cités, tous les efforts de Royal-Belakacem-Runacher peuvent être repris au début ! Au final, les jouets sont rigoureusement identiques, mais cette petite astuce marketing permettrait d’en vendre jusqu’à deux fois plus. 

Avancée génétique ! Lien PaSiDupes

Tous les secteurs sont concernés. Ainsi, dans les catalogues, peut-on voir des petits garçons jouer à la poupée ou, désormais, avec Ken, le célèbre compagnon de Barbie, qui existe désormais en triton, la version masculine de la sirène. Lien PaSiDupes sur l’éducation à la masturbation à la maternelle Reste à savoir si, au moment de préparer les listes au père Noël, les parents s’y retrouveront, et notamment dans les catalogues qui sortiront en octobre prochain. Les distributeurs promettent qu’il n’y aura plus de rubrique fille ou de rubrique garçon. Faudra-t-il que les parents apprennent à leurs enfants quel est l’usage éventuel du sexe ?

Lettre ouverte des media pour défendre leur liberté de blasphémer

‘Ensemble, défendons la Liberté’ [d’injurier] !

Les Chrétiens ont-ils donné de mauvaises habitudes aux insulteurs ?

Une centaine de media moutonniers signe une «lettre ouverte à nos concitoyens» pour «alerter au sujet d’une des valeurs les plus fondamentales de notre démocratie : votre liberté d’expression». La liberté d’expression des lecteurs ?! Le summum de l’hypocrisie à la puissance 100.

 Une centaine de médias s’associent sous le hashtag DéfendonsLaLiberté.

Le délire collectif d’une centaine de media associés sous le mot-dièse #DéfendonsLaLiberté.

C’est un usage professionnel de caste – singulièrement parmi les media qui défendent souvent des nuances d’opinion divergentes – de soutenir la profession et chacun de ses membres, quoi qu’ils disent, écrivent ou fassent. Lorsque le cas à défendre apparaît particulièrement ardu, le manifeste devient sa forme exceptionnelle d’expression, et ces media pris en défaut décident de monter ensemble au créneau dans un même élan : ils érigent alors l’auto-défense en ultime recours légitime, en s’adressant à leurs publics. Et à leurs « concitoyens », pensant ainsi conférer à leur faute une excuse « républicaine ».

Ils se justifient d’ailleurs. « Si nous le faisons, c’est parce qu’il nous a paru [un sentiment] crucial de vous alerter [une volonté de pression] au sujet d’une des valeurs les plus fondamentales de notre démocratie : votre liberté d’expression. » Un laïus aussi indécent que la formule mensongère prétendant garantir le « respect » de notre vie privée.

Aujourd’hui, en 2020 [ça change quoi, par rapport à 1793 ou à 1898 ?], certains d’entre vous [implication racoleuse éhontée] sont menacés de mort sur les réseaux sociaux quand ils exposent des opinions singulières [Les 100 media vertueux du jour bavent au quotidien sur ces réseaux sociaux et les combattent, tout en y puisant des documents, notamment vidéos]. Des médias sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales. [C’est effectivement intolérable, mais la bande des 100 occulte cette actualité d’agressions barbares aussi longtemps que les réseaux ne les mettent pas sur la place publique et ces 100-geignards-là taisent alors les noms des suspects des actes de terrorisme quand ils en sont les victimes]. Des Etats [il faut les nommer !] exercent des pressions sur des journalistes français « coupables » d’avoir publié des articles critiques [ou injurieux: les 100 soutiennent-ils l’injure, la diffamation et le bannissement abusif de leurs « concitoyens » par certaines plateformes internet?].

La violence des mots s’est peu à peu transformée en violence physique.

Cette presse à sensation qui n’hésite pas à parler d' »agression violente », mais observe aujourd’hui que « ces cinq dernières années, des femmes et des hommes de notre pays [combien parmi les 100 condamnent-ils habituellement l’identité et la culture nationales] ont été assassinés par des fanatiques [le terme est fort, après celui, déculpabilisant, de « déséquilibrés »], en raison de leurs origines [l’appellation d’origine protégée (AOP) française est une découverte nouvelle de la presse universaliste] ou de leurs opinions. Des journalistes et des dessinateurs ont été exécutés pour qu’ils cessent à tout jamais d’écrire et de dessiner librement. » [Des « gens qui ne sont rien » et des prêtres aussi…: ils les valent pourtant bien, nous disent chaque jour Mediapart et Libération !]

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi », proclame l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée à notre Constitution [L’ordre public, c’est ce qui implicitement protège les « concitoyens » des 100 qui dans leurs colonnes les qualifient de fascistes, de sexistes, de « mâles blancs » ou de populistes]. Cet article est immédiatement complété par le suivant : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » [Ces beaux principes s’appliquent aussi aux 100 belles âmes qui devraient les faire leurs envers l’Autre].

Pourtant, c’est tout l’édifice juridique élaboré pendant plus de deux siècles pour protéger votre [ça suffit, ce populisme !] liberté d’expression qui est attaqué, comme jamais depuis soixante-quinze ans. Et cette fois par des idéologies totalitaires nouvelles, prétendant parfois s’inspirer de textes religieux [qu’à 100? on ne nomme pas: c’est pour « votre » bien et « votre » liberté d’expression !]

Bien sûr [!], nous attendons des pouvoirs publics qu’ils déploient les moyens policiers nécessaires [une politique sécuritaire : avec ou sans caméras de video-surveillance et LBD 40 ?] pour assurer la défense de ces libertés et qu’ils condamnent fermement les Etats qui violent les traités garants de vos droits [finie la « prévention » !]. Mais nous redoutons que la crainte légitime de la mort n’étende son emprise et n’étouffe inexorablement les derniers esprits libres [chantage à la peur].

Que restera-t-il alors de ce dont les rédacteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 avaient rêvé ? Ces libertés nous sont tellement naturelles qu’il nous arrive d’oublier le privilège et le confort qu’elles constituent pour chacun d’entre nous [auto-flagellation inattendue de la presse]. Elles sont comme l’air que l’on respire [clin d’oeil écolo?] et cet air se raréfie [clin d’oeil écolo? les islamistes sont resposables du réchauffement climatique dans le paysage politique français…]. Pour être dignes [osons la dignité !] de nos ancêtres [pour ceux qui n’ont pas arraché le rétroviseur de l’Histoire] et de ce qu’ils nous ont transmis [les progressistes invoquent les continuités historique et culturelle: j’me pince…], nous devons prendre la résolution de ne plus rien céder à ces idéologies mortifères [des exemples, des exemples !].

[Appel à la lutte contre l’islamisation, étant entendu que l’ennemi est invisible, puisque nos voisins musulmans sont tous gentils]. Les lois de notre pays offrent à chacun d’entre vous un cadre qui vous autorise à parler, écrire et dessiner comme dans peu d’autres endroits dans le monde. Il n’appartient qu’à vous de vous en emparer. Oui, vous avez le droit d’exprimer vos opinions et de critiquer celles des autres [y compris la presse qui vous impose des cookies pour le business et des articles copies-conformes de dépêches de l’AFP, ou sinon il faut être riche et payer: bientôt en fonction des revenus de chacun !] qu’elles soient politiques, philosophiques ou religieuses pourvu que cela reste dans les limites fixées par la loi [Charlie hebdo a visiblement perturbé l’ordre public en injuriant les croyants musulmans (entre autres), lesquels ont cédé à la loi du Talion: comme le Coran, elle prévaut sur la loi de la République]. Rappelons ici, en solidarité avec Charlie Hebdo, qui a payé sa liberté [d’injurier] du sang de ses collaborateurs, qu’en France, le délit de blasphème n’existe pas [celui d’injurier, oui]. Certains d’entre nous sont croyants et peuvent naturellement être choqués par le blasphème. Pour autant, ils s’associent sans réserve à notre démarche. Parce qu’en défendant la liberté de blasphémer, ce n’est pas le blasphème que nous défendons, mais la liberté [nuance bien française, indiquant l’étendue du naufrage idéologique d’une portion non représentative de la population qui entend accorder temporairement la parole à ses concitoyens mais l’accapare de fait, en tenant des raisonnements qui l’accablent].

Nous avons besoin de vous [seulement dans les moments difficiles]. De votre mobilisation. Du rempart de vos consciences [chacun de leurs « concitoyens » en a pour 100 !]. Il faut que les ennemis de la liberté comprennent que nous sommes tous ensemble leurs adversaires résolus, quelles que soient par ailleurs nos différences d’opinion ou de croyances [n’est-ce pas beaucoup demander, de la part d’arrogants donneurs d’explications partisanes]. Citoyens, élus locaux, responsables politiques, journalistes, militants de tous les partis et de toutes les associations, plus que jamais dans cette époque incertaine, nous devons réunir nos forces pour chasser la peur et faire triompher notre amour indestructible de la Liberté [Ne tombez pas dans le panneaux des sirènes de l’info: les porteurs de la pensée unique sont des totalitaires de l’information, des ayatollahs de la pensée dominante, des fanatiques, eux aussi]

#DéfendonsLaLiberté

Les signataires

Alliance de la presse d’information générale, BFMTV, Canal+, Challenges, Charlie Hebdo, Cnews, Europe 1, France Télévisions, L’Alsace, L’Angérien Libre, L’Avenir de l’Artois, L’Echo de l’Ouest, L’Echo de la Lys, L’Equipe, L’Essor Savoyard, L’Est-Eclair, L’Est républicain, L’Express, L’Hebdo de Charente-Maritime, L’Humanité, L’Humanité Dimanche, L’indicateur des Flandres, L’informateur Corse nouvelle, L’Obs, L’Opinion, L’Union, La Charente Libre, La Croix, La Dépêche du Midi, La Nouvelle République, La Renaissance du Loir-et-Cher, La Renaissance Lochoise, La Savoie, La Semaine dans le Boulonnais, La Tribune Républicaine, La Vie Corrézienne, La Voix du Nord, Le Bien public, Le Canard Enchaîné, Le Courrier français, Le Courrier de Gironde, Le Courrier de Guadeloupe, Le Courrier de l’Ouest, Le Courrier Picard, Le Dauphiné libéré, Le Figaro, Le Figaro Magazine, Le Journal d’Ici, Le Journal des Flandres, Le Journal du Dimanche, Le Journal du Médoc, Le Journal de Montreuil, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Maine Libre, Le Messager, Le Monde, Le Parisien/Aujourd’hui en France, Le Parisien Week-end, Le Pays Gessien, Le Phare Dunkerquois, Le Point, Le Progrès, Le Républicain Lorrain, Le Réveil de Berck, Le Semeur hebdo, Le Télégramme, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Les Echos, Les Echos du Touquet, LCI, Libération, Libération Champagne, M6, Marianne, Midi Libre, Monaco Matin, Nice Matin, Nord Eclair, Nord Littoral, Ouest France, Paris Match, Paris Normandie, Presse Océan, Radio France, RMC, RTL, Sud Ouest, TF1, Var Matin, Vosges Matin.

Pour être soutenus, les signataires devront commencer par respecter leurs « concitoyens » qui demande des faits plutôt que des opinions, des précisions politiques plutôt que du flou politicien, des analyses plutôt que des commentaires ou « éclairages » : de l’information (ou des chroniques avec AOP ou déclaration de liens d’intérêts) plutôt que de la propagande.

Macron frappe un jeune Noir en pleine tête

Il joue au foot avec des jeunes au …château de Chambord

Vidéo. Emmanuel Macron joue au foot avec des jeunes à Chambord
Son service de com’ lui a fait tomber la veste, mais garder le masque, pour jouer au foot avec une dizaine d’adolescents sous l’oeil admiratif de courtisans.

Le président s’est encore donné en spectacle devant les caméras.

Le président français était à Chambord mercredi après-midi dans le cadre d’une rencontre avec des jeunes qui ne peuvent pas partir en vacances: un nouveau besoin créé de toutes pièces par les associations et repris par les acteurs politiques deux fois l’an, histoire de prouver leur proximité. Les jeunes « défavorisés » des quartiers « sensibles » savent pourtant s’occuper en bande, loin des stades et des bibliothèques, certes, mais aux rodéos urbains sur motos volées et tirs de mortier, entraînement en cas de « violences policières », que ce soit en Seine-Saint-Denis ou dans la métropole de Lyon. Le Secours populaire en avait choisis certains pour aller faire la photo sur une plage de la Mer du Nord en septembre, au temps où ils étaient impubères, mais ils n’en ont gardé aucun souvenir, ni reconnaissance.

Au château, Macron avait au programme de taper dans le ballon, le temps d’une photo ou deux par le grand échalas à tête de mort qui tourne autour de lui comme une mouche bleue, portable au poing.

Il a fixé pour l’éternité ce moment historique montrant le m’as-tu-vu en chemise faisant une petite partie de football avec les adolescents qui l’attendaient depuis un long moment: 90 mn en plein soleil de juillet de réchauffement climatique?

Macron a rencontré mercredi au château de Chambord (Loir-et-Cher) des jeunes ne pouvant partir en vacances au bled et participant à des activités mises en place par l’Etat, c’est-à-dire le contribuable âgé – cible privilégiée de vol à l’arraché – ou le pompier bénévole – jouet des auteurs de guetapens – dans le cadre de la crise du Covid-19.

Macron a inauguré sa visite avec une petite partie de foot.

L’ado ne porte pas le masque réglementaire: Macron a-t-il visé la tête?

A l’issue du Conseil des ministres, le chef de l’Etat est arrivé en milieu d’après-midi sur le domaine du plus célèbre château de la Loire escorté de trois ministres : Jean-Michel Blanquer (Éducation, Jeunesse et Sports), Gérald Darmanin (Intérieur) et Elisabeth Borne (Travail).

Le frimeur a « improvisé » quelques échanges de ballon rond, en bras de chemise et masque de protection, malgré la distanciation physique et en plein air.

Racisme anti-noir de mâle blanc nanti

A défaut de LBD 40, Macron allume un ado défavorisé…

Instant historique pour ce jeune en chasuble orange et acouphènes garantis à vie…

Et que titre L’Obs? « Face à ce jeune footballeur, Emmanuel Macron a un peu trop musclé son jeu » ! Plus putassier, tu meurs..

Même qu’il a « un redoutable pied droit ». L’Obs est tombé dans le caniveau et la presse people, Voici, Gala ou Public, n’a plus qu’à se replier en défense.

Chicaya entre de Rugy et les députés « insoumis » de LFI

Les députés LFI font de la provoc et Rugy fait le coq au perchoir

Les députés de la France insoumise font n’importe quoi dans l’hémicycle

blog -Rugy en cravatte-Ruffin poing leve
François de Rugy, simple député en cravate et en début de législature, assis côte à côte avec le prolétaire débraillé François Ruffin (LFI)

Une dispute entre le groupe de la France insoumise (LFI) et le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, est une nouvelle fois venue perturber les débats : c’est devenu un exemple, parmi d’autres, du harcèlement incessant du président par l’extrême gauche, ironiquement cette fois, dans le cadre de l’examen du projet de loi contre les violences sexuelles porté par Marlène Schiappa et adopté par les députés tard dans la nuit de mercredi à jeudi.

VIDÉO – Baisse des APL : Jean-Luc Mélenchon brandit un panier de courses à cinq euros en plein hémicycle

Dès juillet 2017, les députés de La France insoumise avait ouvert les hostilités anti-républicaines. Lien PaSiDupes « Baisse des APL : Mélenchon se livre à une vente au déballage de ses idées à l’Assemblée » Bafouant le règlement, Mélenchon avait brandi un panier de courses à cinq euros en plein hémicycle, attitude qui lui rallia les anars.

Rugy gronde les députés insoumis  sur les selfies à l’Assemblée

Voir l'image sur TwitterL’incident de séance a débuté lorsque François de Rugy s’est senti défié. Alors que l’examen des amendements avait accumulé du retard, il reprocha à la députée Clémentine Autain de jouer les prolongations avec une prise de parole pas assez rapide à son goût. « Il faut quand même suivre Mme Autain. Vous avez passé beau

blog -Obono-agitee de AssNat

coup de temps à prendre des photos de groupe. C’est bien sympathique mais,  dans l’hémicycle, on est surtout là pour présenter les amendements qu’on a déposés« , a râlé le président LREM de l’Assemblée, dont le groupe de Jean-Luc Mélenchon échauffe les oreilles depuis plusieurs mois.

 

Résultat de recherche d'images pour
Ruffin, « mauvais élève » de la classe parlementaire 

Les photos prises par les députés et postées sur les réseaux sociaux sont traditionnellement tolérées dans l’hémicycle. Certains élus en profitent pour prouver leur présence jusque tard dans la nuit, mais le temps d’un selfie, comme ici le député Insoumis Alexis Corbière, un partisan du squat de HLM, logement social, de la ville de Paris, pour sa famille et lui-même, ainsi qu’un adepte des horaires de fonctionnaire, à moins que ce ne soit des cheminots corses. Lien PaSiDupes

Et, pour mémoire, « Raquel Garrido accablée par de nouvelles révélations sur ses revenus non déclarés à l’Urssaf »

Apparemment vexée, Clémentine Autain n’a pas manqué de réclamer une suspension de séance. « Je trouve que la façon dont vous traitez les élus de l’opposition avec condescendance et mépris… Cela fait trois jours que nous sommes là. Je n’ai quasiment pas quitté l’hémicycle. C’est indécent« , a-t-elle déploré, alors que l’examen du projet de loi porté par Marlène Schiappa a fait l’objet d’un examen marathon depuis le début de la semaine. « Arrêtez avec vos leçons de morale, on n’est pas à l’école », a-t-elle conclu.

Lien PaSiDupes, pour rafraîchir la mémoire de l’exemplaire Autain sur son camarade Ruffin : « François Ruffin (LFI), élu député en trichant ? « 

Coup de pompe

Tout en acceptant une suspension de séance, François de Rugy s’est laissé gagner par la colère face aux accusations de la députée de Seine-Saint-Denis. « On ne peut pas laisser passer que vous disiez que l’opposition est maltraitée. Tous vos amendements ont été appelés de la façon la plus claire qui soit. […] Ca suffit ! A un moment donné, on ne peut pas tout dire sur le bon déroulement des débats« , a-t-il grondé.

Un affrontement de deux totalitarismes. Et pourtant, l’intransigeance obtuse de François de Rugy ne devrait pas hérisser les soutiens historiques de l’empire soviétique. Lien PaSiDupes « Rugy, hué par les députés après avoir coupé le micro de la ministre des Armées« 

« A votre disposition M. le président pour une photo également. Cela ira très vite », a peu après provoqué le député Insoumis Alexis Corbière, ironique. « C’est évidemment la mission première des députés dans l’hémicycle« , a grincé sans un sourire François de Rugy, face à la cabale des anti-républicains.

La représentation nationale commence à regimber, suite aux séances de nuit relativement fréquentes  à l’Assemblée nationale compte tenu de la saturation de l’agenda législatif : les séances sont en effet régulièrement émaillées d’incidents. Et la personnalité hautaine et cassante du président participe de ces frictions, ne contribuant pas à apaiser les tensions.

La veille, la ministre Marlène Schiappa avait elle-même manifesté son intolérance à la critique en réagissant avec véhémence à l’interpellation d’un député LR qui avait évoqué ses préférences « libertaires« . La sous-ministre avait accusé le député LR Fabien di Filippo de « misogynie crasse« , se réfugiant derrière sa condition de femme pour éviter le débat à armes égales. Pas très en harmonie avec sa fonction gouvernementale en faveur de l’égalité des sexes.

Exemple de parti-pris féministe de la sous-ministre – Lien PaSiDupes « Les féministes Schiappa et de Haas s’emplâtrent » (‘Fact checking’ de la ministre : un homme sur deux est un agresseur » ?)

Voir aussi ces antécédents socialistes et LFI d’atteinte au règlement

Lien PaSiDupes – « Tout est-il permis aux élus du fait de leur genre, de leur croyance et/ou de leur couleur de peau ?  » 

blog -cartons deputes PS_assemblee-2011 (1).jpg
Parmi ces ‘insoumis’ socialistes, un futur premier ministre, Ayrault,   et plusieurs ministres de Hollande, absent à la séance

 

 

PaSiDupes reste sur WordPress et Blogger

Merci de bien vouloir excuser la discontinuité de PaSiDupes sur WordPress

L’abondance de l’actualité est -pour moi- difficilement compatible avec les problèmes techniques soulevés par WordPress, notamment avec la mise en ligne de certaines vidéos. C’est pourquoi la version Blogger me permet de mieux coller à l’information.

Bien que je ne souhaite pas abandonner WordPress qui m’a hébergé dans les difficultés,

je vous invite à me suivre

-et me soutenir sur l’ensemble de ses actions conviviales (commentaires, sondages, etc) –
dans sa version d’origine, sur Blogger:
lien: http://pasidupes.blogspot.com

à chaque fois que les publications seront temporairement suspendues pour les raisons indiquées.

Merci de votre compréhension et de votre fidélité.
Cordialement vôtre.