La réforme des retraites devient une dure réalité pour les Français ce vendredi 1er septembre

Passée crème dans la presse, avec l’interdiction des… trottinettes en libre-service à Paris

Impopulaire et contestée, cette réforme des retraites entre en vigueur après avoir suscité plusieurs mois de colère de millions de manifestants. L’opinion n’a pas varié d’un iota dans son opposition massive au relèvement progressif de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite. Il aura en effet fallu un passage en force, sans vote des représentants du peuple élus au Parlement, et le recours à l’article 49.3, pour que le grand changement de règles commence ce vendredi 1er.

Il s’en est fallu de cinquante votes pour que l’Assemblée censure le gouvernement sur son Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS). La motion de censure déposée par La France insoumise a été rejetée le jeudi 8 juin 2023: seuls 239 députés ont voté ce texte, loin des 289 voix nécessaires.

Recul progressif de l’âge de départ à la retraite

C’est LA mesure dont on a le plus entendu parler pendant les débats. L’âge de départ à la retraite va être reculé de manière progressive pour les personnes nées à partir de 1961. 

L’âge de départ est reculé de trois mois par génération. Par exemple, les personnes nées en 1965 partiront à 63 ans et 3 mois à partir de 2027. C’est la génération 68 (et celles d’après) qui partiront à 64 ans à partir de 2030.

Plusieurs décrets, parus au Journal Officiel entre le 30 juillet et le 22 août, sont effectifs à compter du premier jour de septembre.

Le site service-public.fr  recense ce qui change ce vendredi :

  • Suppression de quatre régimes spéciaux (Régie autonome des transports parisiens (RATP), des industries électriques et gazières (IEG), des clercs et employés de notaires (CRPCEN) et de la Banque de France ;
  • Revalorisation des pensions minimales (entre 25 et 100 euros brut par mois pour les personnes prenant leur retraite à partir du 1ᵉʳ septembre 2023) ;
  • Le rachat de trimestres à prix réduit au titre des études supérieures ou de stages ;
  • Elargissement du dispositif de retraite progressive ;
  • Le cumul emploi-retraite créé de nouveaux droits à pension ;
  • Création d’un fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle : il sera doté d’un milliard d’euros sur cinq ans et va participer au financement par les employeurs de plusieurs actions :  – de sensibilisation et de prévention , – de formation (sont concernées les formations éligibles au compte personnel de formation), – de reconversion et de prévention de la désinsertion professionnelle pour les salariés « particulièrement exposés » aux facteurs de risques professionnels ;
  • Amélioration du compte professionnel de prévention ;
  • Création de l’assurance vieillesse des aidants ;
  • Création de la pension d’orphelin au régime général ;
  • Création d’un dispositif de surcote pour les parents ;
  • Prise en compte des périodes travaillées sous des contrats de travaux d’utilité collective.
  • Le dispositif carrières longues adapté. Les personnes qui ont commencé à travailler jeune pourront partir à la retraite avant 64 ans. La réforme introduit quatre bornes d’âge. Nous pourrons partir en retraite :  – à partir de 58 ans si vous avez commencé à travailler avant 16 ans. – à partir de 60 ans si vous avez commencé à travailler avant 18 ans, – à partir de 62 ans si vous avez commencé à travailler avant 20 ans, – à partir de 63 ans si vous avez commencé à travailler avant 21 ans.

Une école …Angela Davis incendiée par des émeutiers à Bezons

Les « crétins décérébrés » s’attaquent à une égérie – révolutionnaire et noire – des droits civiques …américains !

PCF de 1919 à 2020,
Bezons donne à une école primaire le nom d’Angela Davis

Le mouvement anti-flic ‘Black lives matter’ a-t-il un sens pour eux ? Et que comprennent-ils au prosélytisme de l’islam politique, avec le voile islamique, le burkini ou l’abaya et le qamis?

A Bezons, « on a vu le feu cette nuit, mais on n’aurait jamais pu imaginer que ça pouvait être une école »

L’école Angela-Davis à Bezons a été la proie des flammes via des véhicules incendiés contre le bâtiment dans la nuit.
Les élèves ont néanmoins pu être accueillis jeudi 29 juin 2023

L’établissement scolaire a pu accueillir les élèves le lendemain, jeudi 29 juin, malgré les dégradations, survenues lors de émeutes commises à la suite du décès de Nahel, automobiliste sans permis ni assurance d’une puissante Mercedès, à 17 ans. Trois à quatre salles de classe et le centre de loisirs sont inutilisables.

« C’était une nuit de cauchemar. On n’a pas réussi à dormir », confie la mère de famille qui a vu sur Facebook un message de la maire, Nessrine Menhaoura (PS), vers 2 heures. « La situation est grave, il y a beaucoup de dégâts », annonçait-elle dans une vidéo, d’une voix blanche.

Peu avant minuit, un feu de plusieurs véhicules particuliers dans la rue Francis-de-Pressensé s’est propagé à la façade de l’établissement. Au terme d’une intervention de près de 7h30, les sapeurs-pompiers ont réussi à préserver l’essentiel du bâtiment. Ils ont engagé quatre lances à eau pour venir à bout du foyer. Si les dégâts sont impressionnants depuis la rue, seuls 3 à 4 salles de classe et le centre de loisirs ne sont pas utilisables le lendemain matin.

Les parents d’élèves ont finalement annoncé au matin que les enfants pourraient être accueillis, ce qu’a confirmé la directrice. « C’est de l’inconscience, peste Sabrina. S’ils brûlent des voitures, ils savent que ça pouvait la toucher. Il faut que les parents surveillent leurs enfants. Sur les vidéos, on voit que ce ne sont pas des adultes qui font ça. »

« Je ne comprends pas qu’on touche à des équipements qui servent à la population »

Membrecdu Parti Communiste américain, elle finira même par se présenter aux élections présidentielles américaines comme Vice-Présidente en 1980, au côté du leader du parti de l’époque, Gus Hall. Ils récolteront 36.386 voix.

Quand les pompiers ont annoncé que cette école, bâtie avec une …structure bois, pouvait être entièrement détruite, Nessrine Menhaouara a cru défaillir. « Ça a été mon inquiétude toute la nuit. Je voyais une école de 15 millions d’euros partir en fumée », indique la maire, dans un réflexe comptable, déconnecté du symbole : cette école porte le nom d’Angela Davis, communiste, militante du Mouvement américain des droits civiques et membre du Black Panther Party, armé.

Elle dirige plus tard le département d’études féministes de l’université de Californie, où elle vit et continue aujourd’hui son combat contre la peine de mort.

La commune est confrontée à un manque d’établissements scolaires. La maire explique qu’elle travaillait récemment à la restructuration des écoles Paul-Vaillant-Couturier, Marcel-Cachin et Victor-Hugo. A la dernière rentrée, la municipalité a dû créer 19 classes en primaire et s’apprête à en ajouter entre 7 et 10 à la rentrée prochaine.

D’autres bâtiments publics ont aussi été la cible de dégradations dans la nuit. Le poste de police a subi une tentative d’incendie. Quelques mètres plus loin, un bus Keolis a été incendié devant l’hôtel de ville. La façade de ce dernier a aussi subi plusieurs assauts. Les vitres ont été défoncées à plusieurs endroits. La porte principale est inutilisable. « C’est une façade sur mesure donc on ne pourra pas la remplacer tout de suite », précise Nessrine Menhaouara. Les services municipaux sont fermés pour la journée. Une partie devrait être disponible vendredi, en entrant par le côté Cœur de ville. « Je ne comprends pas qu’on touche à des équipements qui servent à la population, déplore-t-elle. J’appelle à l’apaisement, au calme, à l’unité. »

Valérie Pécresse débaptise le lycée Angela-Davis à Saint-Denis

La région Ile-de-France, dirigée par Valérie Pécresse, a changé le nom du lycée Angela-Davis de Saint-Denis, commune voisine en raison de positions de l’activiste noire racisée jugées par la droite « contraires aux lois de la République ». Une décision très critiquée par la gauche. Contre l’avis du maire PS de la ville, Mathieu Hanotin, et du ministre de l’Education, la présidente LR de la région Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé le rejet du nom de Angela Davis pour le lycée polyvalent de Plaine Commune à Saint-Denis (93), lui préférant celui de Rosa Parks, puisqu’aucun nom de mâle blanc français n’agrée les gauches, ni à Bezons, ni à Saint-Denis, territoires perdus de la République.

« Je crois qu’il est nécessaire que nous rejetions la dénomination du Lycée Angela-Davis. Faute d’avoir reçu aucune autre proposition de la communauté éducative ou du maire de Saint-Denis, je vous propose que nous lui attribuions le nom de Rosa Parks », a expliqué Valérie Pécresse, en commission permanente, en mars dernier. Avec un amendement déposé par Vincent Jeanbrun, les élus de droite avaient suggéré un compromis sur le nom de Rosa Parks, féministe noire française …américaine. « Le nom d’Angela Davis ne fait pas consensus« , a poursuivi V. Pécresse. En lice également: Nina Simone. Le noir intégral ? Mais Pierre Soulages est trop blanc…

L’ex-candidate à la présidentielle met en cause des propos de cette militante afro-américaine qui cosignait en 2021 une tribune dénonçant la « mentalité coloniale dans les structures de gouvernance de la France ». Et pas que:

[…] comme en témoignent des mesures comme la dissolution du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), et un ensemble de lois telles que : la loi contre le port du voile ; les lois sur l’immigration ; la loi islamophobe contre le « séparatisme » qui menace toutes les formes d’autonomie. […] Ces mesures visent à « intégrer » de force les populations suspectes dans des rôles de subordonnés au sein de la société française.« Nous voulons exprimer ici notre solidarité avec les universitaires français » (tribune signée en 2021 par Angela Davis)

La NUPES à la remorque des USA

En mai 2018, 14 des 17 membres du conseil d’administration du lycée avaient approuvé le choix du nom d’Angela Davis pour l’établissement, construit par la Région et inauguré l’année précédente. Le maire de Saint-Denis de l’époque, Laurent Russier, avait validé ce choix.

Donner le nom d’une membre de mouvement révolutionnaire armé à un lycée n’est de nature à déranger Mathieu Hanotin qui déclare que « débaptiser le lycée Angela-Davis à Saint-Denis, dans ma circonscription, parce que cette grande figure de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis aurait dénoncé une certaine forme de racisme en France, c’est au fond lui donner raison », a écrit le député.

« La droite régionale a toujours, sous des prétextes fallacieux, refusé d’officialiser ce nom », proteste le groupe d’opposition écologiste dans un communiqué.

Ce nom avait pourtant été choisi par le conseil d’administration du lycée et validé par le maire de l’époque dès 2018. Le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, saisi à ce sujet en avril, avait lui aussi jugé « pas opportun de changer le nom du lycée Angela-Davis ».

Sur Twitter, le député LFI Eric Coquerel, élu de la circonscription du lycée, a « dénoncé » cette décision, se disant « stupéfait ».

L’interdiction de l’abaya fait éclater la NUPES

L’extrême gauche se disloque sur l’islam politique

En interdisant le port de l’abaya à l’école au nom de la laïcité, Gabrial Attal, le successeur médiatique de Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale mutique, a mis sur la table un dossier clivant que refusait d’ouvrir son prédécesseur, en le déclarant marginal.

Si l’alliance présidentielle, la droite républicaine et la droite nationale ont approuvé la mesure, les réactions ont été beaucoup moins favorables à l’extrême gauche, où sont réveillées plusieurs sensibilités exacerbées sur la laïcité. En résumé, les anti-républicains (écologistes EELV et internationnalistes LFI) estiment que cette directive vise à stigmatiser les musulmans et contrôler le corps des femmes, quand socialistes et communistes jugent que cette interdiction d’un vêtement communautaire à connotation séparatiste inspirée par l’islam politique est conforme à la loi de 2004 sur le port de signe ostentatoire en milieu scolaire.

Coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard a par exemple annoncé son intention de recourir au Conseil d’Etat contre cette mesure qu’il juge « cruelle » et « anticonstitutionnelle ». Alors que le communiste Fabien Roussel juge que cette interdiction est « nécessaire », tout comme le député socialiste Jérôme Guedj, contre l’avis d’Olivier Faure.

La NUPES se coupe des Français qui applaudissent

Les Français approuvent largement la décision prise par le ministre. Dans un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost du 28 au 29 août, plus de 7 sondés sur 10 (75 %) se disent favorables à l’interdiction annoncée par Gabriel Attal.

EELV et LFI mis en minorité dans l’opinion. La majorité des sympathisants de la NUPES approuve également l’interdiction de ce vêtement à l’école (60 %). Si l’électorat de gauche est le plus divisé sur le sujet, le résultat montre une fracture entre les cadres de la coalition de gauche et la volonté majoritaire de leurs sympathisants sur le dossier.

De quel droit les islamistes entendent-ils modifier nos us et coutumes ? Réaction de Fabrice Eboué:

Sans surprise, l’interdiction est plébiscitée par les droites à quelque 90 % d’approbation, comme parmi les gauches, confortant Gabriel Attal dans son choix d’entamer sa rentrée par ce dossier, dont la convergence avec l’opinion est une bouffée d’espoir parmi les questions qui fâchent, comme la reprise de l’inflation des produits alimentaires, l’envol des prix des fournitures scolaires et la pénurie de professeurs.

Cette enquête a été réalisée sur 1.036 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 28 au 29 août 2023.

Accélération de la hausse des prix, la première constatée en août depuis le mois d’avril

La faute à Biden, initiateur de la guerre en Ukraine auprès de Zelensky

L’Insee a publié une première estimation, ce jeudi 31 août. Elle indique que l’indice des prix à la consommation s’établit à 4,8% en août sur un an, contre 4,3% en juillet.

Un rebond préoccupant. L’inflation a atteint 4,8% en août sur un an, soit une hausse par rapport à juillet où l’indice des prix à la consommation s’était établi à 4,3%, selon une première estimation dévoilée ce jeudi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), filiale de Bercy, aux mains de Bruno Le Maire.

L’accélération de la hausse des prix constatée en août – est imputée notamment au « rebond des prix de l’énergie», globalement, ce qui est quelque peu surprenant en plein été caniculaire, avec notamment la hausse de 10% du tarif réglementé de l’électricité au 1er août, a détaillé l’Institut national de la statistique et des études économiques. Lien PaSiDupes

La filiale de Bercy aurait été bien inspirée de dire la vérité en incriminant plutôt un rattrapage des prix consécutif au bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie… Il aurait permis de limiter la hausse des tarifs réglementés de l’électricité à 31%, pour une hausse réelle de 150%. D’où, sans attendre la fin 2023, l’effet boomerang du bouclier tarifaire.

Le bouclier tarifaire pour l’électricité a été mis en place en 2021 pour limiter la hausse des prix à 10 %. Depuis la mise en place de ce dispositif, le ministère de l’Economie a décidé de réévaluer les tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE ) de 4 % en 2022, puis de 15 % le 1er février 2023, avant la nouvelle hausse de 10% ce 1er août. Or, la Russie n’a pas franchi sa frontière ouest avec l’Ukraine avant le 24 février 2022…, mais il reste à effectuer un rattrapage de 120% pour éponger la dette publique concernant la seule électricité… Ce n’est pas un impôt obligatoire, mais ça y ressemble.

Mis en place à la fin de l’année 2021, il a été prolongé par le gouvernement jusqu’à la fin de l’année 2023. Il permet de plafonner la hausse des factures d’électricité à 4 % et de geler les prix du gaz à leur niveau d’octobre 2021. Or, lors de l’explosion qui a endommagé le gazoduc Nord Stream en mer Baltique, en septembre 2022, l’Ukraine a été mise en cause.

En revanche, alors que la France vivait une importante crise énergétique, Elisabeth Borne, alors ministre de l’Ecologie de Hollande, a signé la mise à l’arrêt absurde et définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) le 30 juin 2020. Les collectivités locales alsaciennes perdaient 2.000 emplois directs et indirects et 14 millions d’euros de rentrées fiscales. Le manque à gagner est largement plus important pour EDF, qui abandonne plus de 350 millions de marge dans l’affaire.

La Suède et l’Espagne, devant l’Allemagne, fournissent à la France ses gigawattheures manquants. La Russie est le plus grand exportateur de pétrole et de gaz naturel vers l’UE… Et le gaz russe représentait environ 17 % des importations de la France avant l’invasion de l’Ukraine, contre 7% à présent. Le gouvernement travaille donc à diversifier ses approvisionnements, avec une envolée des importations de gaz naturel liquéfié (dont du gaz de schiste) et la ré-ouverture de deux centrales à …charbon, à Saint-Avold en Moselle et à Cordemais, près de Nantes, en Loire-Atlantique, en novembre 2022.

Prochaine estimation à la mi-septembre

L’inflation énergétique s’est ainsi établie à 6,8% sur un an en août, après une baisse des prix de 3,7% en juillet. Principaux moteurs de l’inflation ces derniers mois, les prix alimentaires ont bondi de 11,1% sur un an, une envolée moins rapide qu’en juillet (12,7%). 

Alors que le gouvernement reçoit cette semaine les distributeurs et leurs fournisseurs pour les convaincre d’élargir les baisses de prix à un plus grand nombre d’articles, l’INSEE a constaté que les produits frais se sont renchéris de 9,1% sur un an en août (contre 10,6% en juillet). Les autres produits alimentaires coûtent 11,5% plus cher qu’en août 2022 (+13% sur un an en juillet).

Du côté des produits manufacturés (+3,1% sur un an) comme des services (+2,9%), la hausse des prix s’est poursuivie en août à un rythme plus lent qu’en juillet. Le tabac s’est renchéri de 9,9% sur un an, après 9,8% en juillet.

Indicateur de référence pour les comparaisons entre pays européens, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) a augmenté de 5,7% sur un an en août (5,1% en juillet). L’Insee doit publier mi-septembre une seconde estimation de l’inflation en août.

Or, début août 2023, la Russie a subi des attaques de drones navals et aériens ukrainiens (deux bateaux sans équipage) contre sa base navale de Novorossïisk, sur la mer Noire, et contre la péninsule de Crimée. Elles auraient partiellement détruit un navire-citerne russe.

 » Il faut interdire le port de l’abaya dans les écoles » (imame Kahima Bahloul)

C’est la marque de « l’arrivée de l’islam politique, » prévient-elle

Kahina Bahloul, chercheuse en études islamiques françaises et fondatrice du groupe «Parle-moi d’islam»

Islamologue franco-algérienne de 44 ans et soufie, elle est la première femme à se déclarer imame en France. Née en Algérie d’un père algérien kabyle peu attaché à la normativité religieuse et d’une mère française athée, sa grand-mère maternelle était juive polonaise et son grand-père maternel catholique français. Elle est la cofondatrice du projet d’association cultuelle « La Mosquée Fatima », qui promeut un islam libéral.

La première imame française a ouvert une mosquée libérale malgré l’opposition des conservateurs. Dans un ouvrage, elle retrace sa vie et présente sa vision d’un islam des Lumières.

En octobre 2020, peu après l’assassinat de Samuel Paty par un islamiste d’origine tchétchène, Kahina Bahloul a reçu un appel téléphonique de Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la mosquée de Paris. Son interlocuteur l’invitait à venir se recueillir avec lui sur le lieu même du drame, devant le collège où enseignait le professeur d’histoire-géographie. Un geste qui l’a profondément émue. «Chems-Eddine Hafiz est un homme tolérant, très ouvert. C’est une voix de l’islam libéral, de celles que les fondamentalistes tentent d’étouffer», confie-t-elle.

L’abaya n’est pas une robe comme les autres

C’est l’une des priorités du gouvernement et du ministère de l’Éducation nationale : “faire bloc” sur la laïcité à l’école. Gabriel Attal a présenté hier ses priorités lors de sa première conférence de presse. Sur le thème de la laïcité, l’actuel ministre avait déjà annoncé l’interdiction de l’abaya ce dimanche dans le 20H de TF1. « L’abaya n’a pas sa place dans nos écoles » selon le ministre qui a promis de former « aux enjeux de laïcité 300.000 personnels par an jusqu’en 2025 » et l’ensemble des 14.000 personnels de direction « avant la fin de l’année« .

Selon une note des services de l’Etat, les atteintes à la laïcité ont augmenté de 120 % entre l’année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues (il représente la majorité des atteintes) a augmenté de plus de 150 % tout au long de la dernière année scolaire. Les atteintes à la laïcité à l’école sont en constante augmentation depuis l’assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.

Depuis l’annonce de l’interdiction de l’abaya dans les écoles, les réactions fusent du côté de la classe politique. A gauche, la députée EELV Sandrine Rousseau a tweeté sur X : “L’année dernière, c’était l’interdiction du crop top qui était annoncée le 12 septembre 2022. Cette année, c’est l’abaya. Le contrôle social sur le corps des femmes et des jeunes filles, toujours”. Mélenchon a lui tweeté “Tristesse de voir la rentrée scolaire politiquement polarisée par une nouvelle absurde guerre de religion entièrement artificielle à propos d’un habit féminin. A quand la paix civile et la vraie laïcité qui unit au lieu d’exaspérer ?”.

A l’inverse, du côté de la droite, cette décision a été applaudie. Pour le patron des Républicains, Eric Ciotti, “c’est une décision opportune, attendue”. “Je salue la décision du ministre de l’Education nationale qui nous donne raison”.

L’une des principales interrogations du personnel de l’Education nationale est de distinguer l’abaya comme étant un vêtement religieux ou un vêtement traditionnel communautaire.

Pour le Conseil français du culte musulman, l’abaya n’a rien de religieux :Si vous allez dans certains magasins, vous trouvez des abayas. C’est une robe longue et ample à la fois. Ça n’a rien à voir” avec la religion, “c’est une forme de mode” importée des pays du Golfe. Alors pourquoi dénoncer de l’islamophobie à propos d’un article de mode? C’est néanmoins un vêtement communautaire et une marque du séparatisme prôné par l’islam politique.

Kahina Bahloul est à l’origine de la mosquée Fatima, à Paris, dans laquelle les femmes sont libres de porter ou non le voile. Elle reviendra sur l’interdiction de porter l’abaya à l’école annoncée par Gabriel Attal et sur le principe de la laïcité. 

« Dîner de cons » de Macron: la NUPES hésite à participer

OK pour le monologue de Macron devant un plateau-repas  ?

Certains hésitent à aller à la gamelle. Les chefs des partis d’extrême gauche restent circonspects à quelques heures du rendez-vous avec Macron, sur le fond – même si tous ont répondu présents –, mais aussi sur la forme, avec la participation au dîner organisé autour du président de la République.

Macron a encore parlé avant de réfléchir : le menu n’est toujours pas affiché. « A quelques heures de cette réunion, je n’ai toujours pas eu d’information officielle de l’Elysée », déclare la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier sur LCI ce mercredi 30 août. Ni sur « les modalités » – les sujets, les méthodes de discussion ou la façon dont ces échanges aboutiront – ni sur « les aspects logistiques », et plus précisément sur un potentiel dîner avec le chef de l’Etat, même si ce point n’est pas le plus important, souligne-t-elle. En duplex sur TF1 ce samedi 26 août, Mélenchon ironise : « Je pense que cette lettre, il a dû l’écrire depuis la planète Mars. » Quand c’est flou, il y a un loup.

La veille, Olivier Faure, Manuel Bompard, Marine Tondelier et Fabien Roussel ont fait savoir dans un communiqué commun qu’ils ne participeront pas à la troisième mi-te de la soirée, perçue comme « une mise en scène médiatique ». Lors des universités d’été de Blois, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure a confié aux Echos : « Ce barnum est surtout destiné à Eric Ciotti car c’est le seul qui a été appelé. Nous sommes des figurants dans cette affaire ». Mais ce mercredi, les choses ne sont plus aussi catégoriques, selon la tournure que pourrait prendre le dîner.

Fromage ou dessert ?

Avec Macron, « on a des points de vue tellement différents, parfois très opposés, je ne me voyais pas faire l’accolade comme ça. Mais il paraît que la discussion va se poursuivre, pendant le dîner et après, donc s’il y a des plateaux-repas, on les mangera et on continuera de discuter », déclare désormais sur Europe 1 le communiste Fabien Roussel, qui entend bien « pouvoir dire tout ce que [qu’il a] à dire ».

En parallèle, sur LCI, la cheffe de file des Verts s’en remet aussi au « format » que prendra le dîner. « L’idée d’un petit moment de repas privilégié nous intéressait peu. Si par contre ce sont les échanges de travail qui se poursuivent autour d’un plateau-repas… on verra comment ça s’organise », précise-t-elle sur LCI.

Restera, restera pas, au sein de la France insoumise, le numéro 1 Manuel Bompard ne se pose pas autant de questions. « Non », lui ne restera pas dîner, car il « pense que ce qui est important, ce sont les moments qui peuvent être utiles au pays ». « Je ne vois pas l’intérêt de manger avec le président de la République, même avec une grande cuillère », maintient le député dans la matinée. De son côté, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure n’est pas revenu sur le sujet depuis la publication du communiqué commun.

A chacun son menu

La rencontre entre Macron et les chefs de parti doit commencer à 15h à la Maison de la Légion d’Honneur à …Saint-Denis (dans un département qui se dit abandonné de la République) et le « dîner de travail », ainsi que présenté par l’Elysée dans son communiqué, est prévu à 20h. Trois « questions majeures » sont au programme de la journée : répondre aux « grands défis internationaux »« regagner en efficacité pour notre action publique » et enfin « assurer la cohésion de la Nation », volet où doivent être évoqués « les enjeux relatifs à l’école, à l’intégration, aux inégalités, aux représentants et au respect de l’autorité ».

Le programme est vaste : immigration pour la droite et l’extrême droite, référendum sur la réforme des retraites pour LFI, écologie et environnement chez les Verts… « Ce qui m’intéresse ce n’est pas ce que je vais manger et avec qui, c’est ce dont je vais parler, comment je vais en parler et pour quoi faire », insiste Marine Tondelier. La gauche se montre néanmoins méfiante sur l’aboutissement réel de « l’initiative d’ampleur » présidentielle. « Chat échaudé craint l’eau froide », résume Manuel Bompard en évoquant les aboutissements jugés insuffisants de la Convention citoyenne sur le climat et du grand débat.

Les grands méprisés

Il manque aussi LIOT

Mais les oppositions ne mangent pas de ce pain-là. « Nous ne serons pas la béquille du président, » prévient Jordan Bardella, président du RN, La main est « tendue loyalement », selon Macron, dans son courrier aux oppositions pour les inviter à son « initiative politique d’ampleur », un grand Barnum : une après-midi de travail et un dîner mercredi 30 août prochain. Mais les oppositions ne mangent pas de ce pain-là. « Il est hors de question de continuer à se faire plumer ! »

Saccage du tribunal d’Aurillac par des intermittents du spectacle

Le spectacle de rue part en vrille pour des seins nus verbalisés

Une manifestation devant le tribunal d'Aurillac (Cantal) pour protester contre l'interpellation d'une femme seins nus, le 26 août 2023. (MORGAN BISSON / HANS LUCAS / AFP)
Manifestation féminuste
devant le tribunal d’Aurillac (Cantal)
en soutien de seins nus

« Cachez ce sein que je ne saurais voir« … La maréchaussée a remis de l’ordre dans les esprits de l’exhibitionniste, mais cela n’a pas été du goût de ceux qui s’opposent à la loi de la République, mais soutiennent la port du voile islamique ou l’abaya communautaire. Les libertaires du Festival d’Aurillac ont en effet pris fait et cause pour la mécréante impudique et contre la police et l’état de droit.

Aurillac accueillait de mercredi 23 à samedi 26 août la 36e édition du Festival international de théâtre de rue, avec des centaines de performances artistiques proposées. Lors du premier jour, une festivalière prénommée Marina a été contrôlée alors qu’elle se promenait seins nus, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Après avoir opoisé un refus d’obtempérer en se couvrant le haut à la demande des policiers, elle a été emmenée au commissariat où une ordonnance pénale lui a été signifiée, procédure simplifiée pour juger certaines contraventions et délits, pour exhibition sexuelle. « Sur ce sujet, les policiers font essentiellement de la pédagogie, explique auprès de La Montagne le procureur d’Aurillac Paolo Giambiasi. Souvent, ils demandent à la personne de se couvrir et elles le font. Dans le cas d’espèce, l’intervention a été animée. »

Ainsi le Festival international de théâtre de rue d’Aurillac a-t-il encore fait parler de lui, puisqu’il attire, outre des touristes, des marginaux. Le tribunal de la préfecture du Cantal a été dégradé, samedi 26 août, lors d’une manifestation de soutien à une femme contrevenant à la loi pour s’être promenée seins nus dans la commune lors de l’événement. Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, s’est rendu sur place lundi. « On ne touche pas à la justice de notre pays », a-t-il asséné, en attendant qu’une enquête en cours pour identifier les auteurs des dégradations ait produit son effet. Ce qui ne devraut pas tarder, vu le nombre de photos et videos disponibles sur les réseaux. Dans le cas contraire, le ministre éructeur et le procureur Giambiasi donneraient du grain à moudre aux complotistes… 

Marina a justifié son geste à la presse locale, jeudi, en disant avoir eu « hyper chaud »,  sensation partagée par des millions de Français qui n’ont pas pour autant enlevé le haut sur la voie publique et à la vue des mineurs. Elle a aussi expliqué avoir voulu faire « comme la moitié des hommes » qui, en cette journée caniculaire, « n'[avaient] pas de tee-shirt ». Réclame-t-elle aussi un pénis et du poil aux pattes ?

Il existe un débat juridique en France pour savoir si les seins nus présentent un caractère sexuel ou non, et l’UE qui a, dit-on, réglementé la courbure des bananes, envisagerait de statuer sur le calibre des tétons autorisés à la vue, puisque le législateur n’a pas étudié le galbe approprié à la voie publique. Le Conseil d’Etat sera appelé à combler ce vide juridique dans le Code pénal en mettant la main à la pâte… dans son article sur l’exhibition sexuelle. La question s’est déjà posée avec les provocations obscènes des Femen, sans que soit modifié son article sur l’exhibition sexuelle. Ces militantes qui écrivent des messages politiques sur leur corps sont parfois jugées pour exhibition sexuelle, mais elles ne sont pas toujours condamnées  au bout du bout… du compte.

Et en même temps,
ces féministes « décérébrées » soutiennent
les lycéennes en abayas
et les femmes volées…

Une manifestation de soutien à la festivalière dégénère samedi 

En réaction, un millier de personnes, dont de nombreuses femmes seins nus, ont défilé samedi après-midi à Aurillac. Présente, Marina a estimé auprès de France 3 qu’il existait « un large consensus sur le fait que la loi est sexiste, discriminatoire, et qu’elle n’est pas légitime »« Les lois évoluent, donc j’ose espérer qu’un jour ça fera bouger les lignes peut-être », a ajouté la festivalière.  

Dans une ambiance bon enfant, le cortège a manifesté dans les rues du centre-ville, brandissant notamment une banderole de tête où on pouvait lire « Aurillac topless, la police en PLS », comme le montrent des vidéos d’un journaliste de La Montagne sur X (ex-Twitter).

Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, veut faire payer 250.000 euros aux casseurs

Abus sexuel sur enfants:
le procureur poursuit-il les exhibitionnustes?
La ville PS d’Aurillac opérera-t-elle des retenues sur ses subventions à l’association Eclat et la collègue à la Culture de Dupond-Moretti, Rima Abdul Malak, indemnisera-t-elle le ministre de la Justice en ponctionnant celles dont elle arrose les intermittents du spectacle anti-répubicains ?

La manifestation en soutien à la festivalière interpellée pour « exhibition sexuelle » a rassemblé plus d’un millier de personnes ce samedi 26 août. La première partie s’est déroulée sans heurt. Un groupe de fauteurs de troubles encagoulés s’est ensuite introduit dans le palais de justice d’Aurillac pour le dégrader.

Un coup de soleil ?

Le directeur artistique du Festival, Frédéric Rémy, choisi en 2019 par le ministre de la Culture, Franck Riester, et le maire PS d’Aurillac, Pierre Mathonier, sont intervenus. Chacun d’entre eux s’est adressé à la foule dans le mégaphone. Après la levée la condamnation de Marina et la menace de l’annulation du festival l’année prochaine, les fauteurs de trouble se sont dispersés. 

Le braillard Dupond-Moretti-le-velléitaire menace de taper les coupables au portefeuille

L'entrée et l'intérieur du Palais de Justice ont été dégradés
L’entrée et l’intérieur du Palais de Justice ont été dégradés

Quand il ne renvoie pas ses contradicteurs à l’extrême-droite, le ministre binaire traite les casseurs de  » crétins décérébrés«  (un pléonasme… ), à qui le belliciste pro-ukrainien, Dupond-Moretti déclare aussi la guerre.

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Morett a visité, ce lundi 28 août, le tribunal judiciaire d’Aurillac (Cantal) pour condamner les dégradations commises samedi dans la juridiction et apporter son soutien au personnel. S’il a évacué le sujet de la responsabilité des organisateurs du festival – la mairie et le conseil départemental – débordés par des artistes intermittents, mais gauchistes à temps plein, érigés en défenseurs de l’égalité femmes- hommes-gays-trans et j’en passe, Eric Dupond-Moretti a recentré tous les débats sur les « exactions insupportables » dont il était venu faire le constat .

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, était annoncé vers 14h15 au Palais de Justice aurillaçois, où il a pu constater des dégradations commises en guise de soutien à Marina : des tags et des dégradations à l’entrée du bâtiment, mais aussi un départ d’incendie rapidement maîtrisé. Des bureaux ont été saccagés et des vitres cassées.

« J’ai fait le tour des locaux dégradés. C’est un spectacle de désolation », a déclaré le ministre, à l’issue de la visite des espaces vandalisés. « On a notamment dégradé le lieu d’accueil du justiciable, du matériel informatique, et à quelques minutes près, le tribunal judiciaire d’Aurillac aurait été intégralement détruit », a-t-il énuméré. « J’ai exprimé des mots de soutien au personnel de cette juridiction. Je les ai rencontrés, ils ont les larmes aux yeux parce que c’est un lieu de travail, un lieu de vie, ils sont attachés à leur tribunal. » 

Des dégradations d’anti-républicains – indemnisés par le contribuable – estimées à 250.000 €

Un ordinateur volé (les émeutiers aussi sont des pillards), un écran géant détruit , des dossiers volés, des vitres brisées, du matériel et des dossiers brûlés (les émeutiers aussi sont des casseurs),… Des dégradations estimées à 250.000 €, selon Dupond-Moretti sur place, qui n’évalue pas le préjudice causé aux justiciables. « Une enquête est en cours, je n’ai pas de commentaires à faire », a-t-il déclaré au sujet de l’enquête. Et d’ajouter pourtant : « certains ont cru devoir s’en prendre à cette juridiction. Ils s’en sont d’abord pris au drapeau ! Symbole, si l’en est, de la République (les émeutiers aussi sont des anti-républicains). J’espère que les auteurs de ces insupportables dégradations seront arrêtés […], qu’ils seront châtiés à la hauteur des exactions qu’ils ont commises, et qu’ils devront mettre la main à la poche pour restaurer ce qu’ils ont dégradé. »

A cette heure, aucune personne n’a encore été identifiée… L’ambiance tendue lors de la manifestation a obligé le directeur du festival du théâtre de rue, Frédéric Rémy, et le maire de la Ville, Pierre Mathonier, d’intervenir verbalement pour calmer la foule.

A 12 ans, le cambrioleur dérobe de 200.000 euros de montres de luxe

Pris en charge par des passeurs « vertueux », infiltré par les « humanitaires«  de SOS Méditerranée et jeté sur le pavé parisien

En 2016, pour 200.000 euros, les malfrats s’y mettaient à plusieurs

Ce enfant marocain a été arrêté et confondu pour ce vol. Mais compte tenu de son jeune âge, il a été remis en liberté avec un lot de mesures d’accompagnement éducatif. Le méfait n’entre pas en ligne de compte: le délinquant est sanctionné à hauteur de son âge. Est-on un « mineur de 13 ans » quand on commet des vols avec effraction, voire avec violences et a fortiori des actes de barbarie ? Ici, il ne s’agit ni de Dragibus, ni de Fraise Tagada…

Parce que le Maroc est un régime dictatorial, en guerre et sans écoles, a Mineur non accompagné (MNA), l’enfant de 12 ans a été interpellé dans le quartier multiculturel de la Goutte-d’Or à Paris (XVIIIe), la semaine dernière. Amené sur zone communautariste par l’association exemplaire Utopia 56, cet enfant est « soupçonné » d’avoir cambriolé fin juillet un appartement du XVIe au cours duquel il s’est emparé d’un important butin constitué de montres de luxe.

L’affaire commence début août quand une femme, âgée de 48 ans, rentre de vacances. Cette pharmacienne découvre que son appartement de la rue Scheffer a été cambriolé. Le vol a été commis avec effraction en cassant une fenêtre coulissante qui se trouve au premier étage. L’ensemble des pièces a été fouillé et le ou les malfaiteurs se sont emparés de montres de luxe et de bijoux d’une valeur de 200.000 euros.

Déjà bien connu du fichier des auteurs d’infractions

Les enquêteurs du premier district de police judiciaire de Paris sont chargés de mener les investigations. Les techniciens de la police scientifique relèvent les traces et indices sur les lieux du vol et découvrent une empreinte digitale appartenant à un petit voleur sans domicile, déjà bien connu du fichier des auteurs d’infractions. Les forces de l’ordre diffusent son signalement dans toute la région parisienne.

Et le 23 août, vers 18 heures, ce jeune suspect est contrôlé par une patrouille de police dans la rue de la Goutte-d’Or, une cour des miracles à l’échelle d’un arrondissement. La députée est Danièle Obono, LFI. Il est interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire sur le boulevard Bessières (XVIIe). Durant les auditions, le mineur non accompagné a gardé le silence. Le lendemain, il a été remis en liberté avec une convocation devant le juge des enfants chargé de mettre en place des mesures éducatives. Nul doute qu’il se présentera…

Le juge pour enfants n’envisage même pas une OQTF

Point de vue de Geoffroy Lejeune (si les staliniens permettent…)

Le renseignement territorial inquiet pour le Mondial de Rugby et les JO-2024

La menace viendrait des écologistes radicaux

Manque de personnel, perte d’attractivité financière, vulnérabilités dans le suivi des agents… Une note du renseignement territorial, SRT, service mixte associant policiers et gendarmes, met en garde contre le désintérêt des acteurs de la filière de la sécurité privée pour les deux grands événements sportifs à venir : la Coupe du monde de rugby 2023 et les Jeux Olympiques de Paris en 2024. A la direction générale de la Police nationale du ministère de l’Intérieur, le SRT est chargé de rechercher, centraliser et analyser, par un maillage territorial, des renseignements destinés à informer le gouvernement français et ses représentants sur l’ensemble du territoire, dans les domaines institutionnel, économique et social, ainsi que dans tous les domaines susceptibles d’intéresser l’ordre public, notamment les phénomènes sociétaux de violence. 

Alors que la Coupe du Monde de rugby commence cette semaine et qu’on est désormais à moins d’un an des Jeux olympiques de Paris, le secteur de la sécurité privée a toujours autant de mal à recruter. C’est aujourd’hui un angle mort dans la préparation de ces deux grands événements sportifs. Une note du renseignement territorial alerte sur l’état de la filière, en difficulté. 

Sur les 236 sociétés de sécurité privée yvelinoises, une seule a été en capacité de répondre aux critères des appels d’offres passés par l’Etat pour la Coupe du monde de rugby et les JO. Le déficit de personnel et le manque d’intérêt financier fragilisent grandement ce secteur pourtant essentiel au bon déroulement de tels événements. Comme le confirme le renseignement territorial dans sa note, « la qualification aux métiers d’agents de sécurité est de plus en plus exigeante ». Les étrangers doivent par exemple justifier d’un niveau de langue correct pour se voir délivrer leur carte professionnelle.

Les agents les plus qualifiés traversent la rue pour d’autres emplois

Dans le même temps, la rémunération est peu attractive pour des horaires atypiques, souvent de nuit, les jours fériés et les week-ends. Résultat : les agents les plus qualifiés partent ainsi vers d’autres emplois, plus lucratifs. Le besoin pour les JO est estimé à un minimum de 20.000 agents supplémentaires. Pour accélérer le recrutement, les 175 heures de formation initiale ont été abaissées à 106 heures. Les enquêtes de moralité concernant les agents sont, elles aussi, censées aller plus vite, au risque de passer à côté de profils suspects, ce qui présente une vulnérabilité inquiétante. 

D’autant que les analystes estiment possibles des tentatives d’infiltration dans les dispositifs de sécurité, dans le cadre d’actions de contestation. Pour tenter de resserrer les mailles du filet, les autorités prévoient donc de mener plus de 400 contrôles, rien qu’en Ile-de-France, cette année.

Les gendarmes inquiets d’une possible présence de contestataires chez les bénévoles

Les menaces paraissent se multiplier avec de potentielles actions terroristes, cyber ou criminelles. Et c’est sans compter sur les « anti-JO » qui commencent à s’organiser. Les forces de l’ordre se montrent inquiets.

Le 26 juillet dernier, un collectif a déversé de la peinture rouge sur les anneaux olympiques situés devant l’Hôtel de ville de Paris, symboliquement un an jour pour jour avant la cérémonie d’ouverture. Selon les informations recueillies par Europe 1 ce vendredi, les contestataires comptent infiltrer les réseaux de bénévoles pour parasiter les Jeux.

Des collectifs « anti-JO » vu comme une vraie menace

Les organisateurs des Jeux olympiques comptent recruter 45.000 bénévoles et 300.000 candidatures ont déjà été déposées. Une sélection drastique va donc avoir lieu. D’autant que selon une note de la gendarmerie qu’Europe 1 s’est procurée, les collectifs anti-JO poussent leurs partisans à s’inscrire sur les listes de bénévoles.

Objectif : se désister au dernier moment afin de perturber l’organisation, voire saboter de l’intérieur l’événement en s’infiltrant dans la logistique. Dans un document daté de ce lundi, les gendarmes dressent l’état de la menace pour les JO.

Aucune action terroriste détectée

Si aucune action terroriste n’a pour l’instant été détectée, le passage à l’acte d’un déséquilibré n’est pas exclu : celui d’un terroriste semble écarté…. Des cyberattaques simultanées sont très probables.

Mais c’est surtout la contestation écologiste radicale qui semble inquiéter. A l’instar des dégradations commises cet été dans plusieurs golfs. Les gendarmes ont dénombré, dans leur zone, 14 faits de ce type en un an.

Les autorités sont également attentives à la possibilité d’émeutes urbaines au même moment, qui impacteraient « la réponse capacitaire des forces de sécurité mobilisées » sur les rencontres sportives. Dans tous les cas, « les mouvances contestataires ou criminelles chercheront », écrivent les analystes, « à exploiter la couverture médiatique internationale » pour « promouvoir leurs causes et ternir l’image de la France ».

Abaya – Le député Bompard ne légifère pas: il compte sur le Conseil d’Etat

Le pouvoir judiciaire enfonce les autres, législatif et exécutif

Manuel Bompard a-t-il démissionné ? Ce député d’extrême gauche s’en remet aux juges administratifs en voulant saisir le Conseil d’Etat. Ces juges sont-ils donc acquis aux anti-républicains de La France Insoumise ?

Le coordinateur de La France insoumise va proposer aux parlementaires de son groupe de contester cette «réglementation», qu’il juge «dangereuse» et «cruelle».

Les Insoumis n’en resteront pas là. Annoncée par le ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, l’interdiction de l’abaya à l’école est fortement contestée par une partie de la gauche. Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, va même proposer aux députés de son groupe «dattaquer au Conseil dEtat cette réglementation», dans l’espoir de prouver que celle-ci serait «contraire à la Constitution».

L’immigration conduit la France à un «tournant démographique»

«L’apport migratoire va constituer l’essentiel de la croissance de la population française», selon une note de l’Institut Montaigne

Plus de 10% de la population est immigrée en France.

Le « grand remplacement » n’est-il qu’une théorie ? C’est une nouvelle équation démographique à résoudre. Dans une note d’éclairage rédigée par Bruno Tertrais, expert associé à l’Institut Montaigne et publiée lundi 28 août, un constat sans équivoque est dressé : la France se trouve à un tournant démographique. «Si les tendances actuelles se poursuivent, dans les années qui viennent l’apport migratoire va constituer lessentiel de la croissance de la population française», affirme-t-il.

Plusieurs raisons expliquent cette projection démographique, qui n’est cependant pas «une prédiction» tient à souligner l’expert. Si l’on suit le scénario central de l’Insee, mis à jour en 2021, la population française devrait atteindre un pic en 2040 avec environ 69 millions d’habitants avant de connaître une décroissance jusqu’en 2070 où 68,1 millions d’habitants sont estimés.

10% d’immigrés principalement d’Afrique et du Proche-Orient

En cause, le déclin des naissances et l’augmentation de la mortalité. «Les générations nées du baby-boom d’après-guerre vont peu à peu disparaître explique Bruno Tertrais. Quant aux naissances, les femmes ont leur premier enfant à un âge plus avancé ce qui contribue à réduire la natalité», poursuit-il. De fait, l’excédent naturel, c’est-à-dire la différence entre la naissance et les décès, était en 2022 à son niveau le plus faible depuis 1945.

Autre chiffre marquant rappelé dans la note, la France compte désormais plus de 10% d’immigrés, soit près de sept millions de personnes. En 2022, l’immigration a compté pour «près des trois-quarts de l’accroissement de la population, une proportion inédite», avance Bruno Tertrais. Par conséquent, si ces tendances se poursuivent, l’apport migratoire est appelé à être structurellement majoritaire dans la croissance démographique du pays. Pour autant, «si l’immigration devient la composante majoritaire, cela ne veut pas dire que les immigrés seront plus nombreux que les natifs ; mais ces immigrés et leurs descendants immédiats représentent désormais un cinquième de la population» précise l’expert.

Impact économique

Selon Bruno Tertrais, l’impact de l’immigration sur l’économie «est très peu important, contrairement aux idées reçues, en France l’impact est légèrement négatif». Toutefois, les études comparatives citées dans la note de l’Institut Montaigne, celles de France Stratégies et du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales) ne prennent pas en compte tous les coûts des politiques publiques relatives à l’immigration. «La Cour des comptes estimait à 6,57 milliards d’euros en 2019, soit 1,4% des dépenses brutes du budget général, le coût des missions relatives à l’immigration, l’asile et l’intégration», rappelle Bruno Tertrais. Les dépenses de l’Etat liées à ces politiques sont en augmentation d’environ 50% depuis 2012 notamment à cause de l’augmentation des demandes d’asile.

Néanmoins, l’expert associé à l’Institut Montaigne reconnaît que «la mesure des coûts indirects et des bénéfices indirects liés à l’immigration est difficile et comporte une part darbitraire. De fait, personne ne peut prétendre avoir fait le bilan économique définitif de l’immigration», conclut-il.

Macron doit «consulter les Français sur l’immigration», demande Eric Ciotti.

Nudité : Lyon, capitale des gaules à vélo

Le maire écolo doit maintenant autoriser un Tour de France transgressif nu sur sa commune

Lyon en chaleur

Au prétexte de sensibiliser à l’usage du deux-roues et aux enjeux climatiques, des naturistes à vélo ont tenté samedi de défiler dans Lyon, dont le maire EELV interdit le passage du Tour de France dans sa ville… Le cortège n’a pas été interdit par la préfecture du Rhône, qui a craint l’accusation de « retour de l’ordre moral », mais a toutefois demandé la modification de son itinéraire.

La 8e étape de la deuxième édition française du « World Naked Bike Ride » (WNBR), un événement annuel créé en 2004 à Londres, est la seule à n’avoir pas été interdite par les autorités depuis son lancement le 8 août dernier à Nantes (Loire-Atlantique). Les sept autres étapes « ont été visées par des décrets d’interdiction préfectorale en vertu d’un article du Code pénal assimilant la nudité à une exhibition sexuelle sur voie publique », s’insurge Jean-François Feunteun, le président du Mouvement naturiste, à l’origine du parcours français.

La World Naked Bike Ride, une «Grande boucle des naturistes» dont l’étape lyonnaise devait se tenir dans le centre-ville ce samedi 19 août, a bien eu lieu mais avec des réserves. Dénoncé par l’élue LR Béatrice de Montille, l’événement dont l’objectif est «de questionner sur la fragilité du corps humain dans le trafic routier mais aussi sur les enjeux écologiques», est parti de la plage naturiste de la Mama dans le Parc Miribel Jonage pour rejoindre l’INSA à Villeurbanne via la piste cyclable longeant le Rhône.

Un parcours déjà retenu en 2022, quand le parc de la Tête d’or avait été exclu de cette manifestation naturiste (bon enfant?) d’une cinquantaine de participants. Une décision prise par les organisateurs après plusieurs échanges avec la préfecture en lien avec les services de police. La métropole lyonnaise sera donc l’une des rares étapes de ce World Naked Bike Ride à avoir lieu en France, la plupart ayant été interdites par les préfectures.

A Nantes, deux interpellations et des contraventions ont été distribuées pour exhibitionnisme, comme à Aurillac…

Béatrice de Montille avait pointé du doigt «un nouveau signal faible d’une forme de décadence». «On avait déjà réagi l’an passé. Cinq personnes nues, ça peut paraître anecdotique. Mais c’est un vrai militantisme anti-voiture et pro-vélo. Quand on met cela en parallèle avec les critiques [du maire Grégory Doucet] sur le Tour de France en 2020, on se demande ce que cet événement peut bien faire à Lyon», avait-elle argué devant Le Figaro.

En réponse, les organisateurs avaient dénoncé «une atteinte à la liberté d’expression». «A Londres, on a réuni 5.000 personnes sans que ça ne pose aucun souci. Et ça se passe comme ça dans tous les pays démocratiques du monde. On ne connaît les interdictions que dans les dictatures et les pays très religieux», avait déclaré Jean-François Feunteun, président de la confédération du mouvement naturiste et organisateur de ce World Naked Bike Ride.

La majorité des arrêtés préfectoraux pris en France pour interdire les cortèges de naturistes verts se fonde sur leur non-respect du Code pénal qui indique que «l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible au regard du public» est passible d’un an de prison et de 15.000 euros d’amende.

A Millau (Aveyron) et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), les forces de l’ordre se sont mobilisées pour bloquer le peloton et ce fonctionnaire de 59 ans s’est retrouvé en garde à vue : « En France, quand on veut parler des risques graves qui menacent la planète, on se fait traiter d’écoterroriste ou de délinquant sexuel », a-t-il estimé, en faisant part de son intention de contester en justice toute forme d’« intimidation » de l’Etat.

Aucune femme voilée ou en abaya n’a été signalée sur le parcours des mécréants nus comme des Verts. Peut-être vêtues à l’européenne pour l’occasion ou à la touriste japonaise !

Abaya: un arrêté de Attal va l’interdire à l’école

La FSU conditionne son accord au dialogue dans les établissements, donc au renoncement

Abaya, vêtement communautariste garantissant pudeur et discrétion ?

Une note des services de l’Etat avait dévoilé, il y a quelques semaines, une hausse préoccupante des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires. Lien PaSiDupes

Face à la multiplication des incidents liés à ces longues robes traditionnelles depuis deux ans, le ministre de l’Education, Gabriel Attal, oppose la fermeté sur le dossier de la laïcité, Ce dimanche soir, au JT de TF1, Attal, nommé ministre de l’Education nationale en juillet, y a apporté une réponse : c’est non. «J’ai décidé qu’on ne pourrait plus porter l’abaya à l’école», a déclaré l’homme politique.

Interrogé sur les atteintes à la laïcité, en augmentation ces derniers temps, le ministre a déclaré qu’il souhaite s’entretenir « dès la semaine prochaine » avec les responsables d’établissements scolaires pour les aider à appliquer cette interdiction. Il a précisé qu’il veut donner des « règles claires au niveau national » aux chefs d’établissements scolaires, sans toutefois en détailler la teneur…

Cette annonce satisfait le Snpden et le Snalc, syndicats de personnels de l’Education nationale, qui plaidaient tous deux pour que le ministère tranche dans un sens ou dans l’autre, en sorte que la responsabilité d’accepter ou de refuser les abayas pour femmes et les qamis pour hommes ne repose plus sur les enseignants et les personnels de direction des établissements. «Les annonces de Gabriel Attal sur les épreuves de spécialité (reportées en juin) et sur les abayas ont le mérite de la clarté et du courage», a ainsi écrit le Snpden sur X (ex-Twitter).

De son côté, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, syndicat dominant du secondaire, a également salué cette évolution, réclamant néanmoins un «dialogue» (de sourds ?) avec les élèves concernés et de «l’appui» aux établissements scolaires. «Si cela se fait en bonne intelligence, dans le dialogue, sans conduire à des situations de tension et d’exclusion, c’est la meilleure situation possible», a-t-elle discuté.

«Nous allons faire bloc»

Cette annonce survient quelques jours après la publication, dans Le Figaro ainsi que dans d’autres media, des conclusions d’une note des services de l’Etat révélant une explosion des atteintes à la laïcité à l’école. 4.710 signalements ont ainsi été effectués lors de l’année scolaire 2022-2023, contre 2167 en 2021-2022.

Poursuivie pour s’être exhibée seins nus dans Aurillac

Elle est soutenue par un millier de manifestants

Femen à Paris,
le 22 avril 2014 

Le festival de théâtre de rue de la ville a été le support d’une manifestation de femmes seins nus, samedi 26 août 2023 dans l’après-midi à Aurillac (Cantal), pour dénoncer les poursuites en justice d’une femme, Marina, qui s’était promenée seins nus dans la ville.

La femme s’est exposée à une ordonnance pénale pour exhibition sexuelle. Interpelée par des policiers mercredi 23 août 2023, elle avait refusé de couvrir sa nudité à leur demande. Le lendemain elle avait raconté à la presse locale qu’elle avait eu « hyper chaud » et avait voulu faire « comme la moitié des hommes » ce jour-là, « qui n’avaient pas de tee-shirts ».

« Aurillac topless, la police en PLS »

Samedi 26 août, dans une ambiance libertaire, le cortège s’est ébranlé peu après midi dans les rues du centre-ville derrière une banderole de tête indiquant « Aurillac topless, la police en PLS ». Des critiques de la police et des slogans féministes ont également été entendus dans le cortège.

Devant le tribunal, des manifestants, le plus souvent masqués, ont aussi procédé au décrochage des drapeaux français avant d’y mettre le feu pour certains. D’autres ont également profité du moment pour s’introduire dans le bâtiment et commettre des dégradations dans la salle des pas perdus.

Ce groupe, composé « d’une dizaine d’individus », a également « déclenché un début d’incendie rapidement circonscrit », indique la préfecture dans un communiqué, qui a condamné « avec fermeté les dégradations ». Le calme est ensuite revenu après notamment la prise de parole de Frédéric Remy, directeur artistique de l’association Eclat, labellisé Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public, organisatrice du festival de théâtre de rue, et celle du maire de la ville, Pierre Mathonier, PS.

En 2016, une violente manifestation contre les fouilles des festivaliers avait dejà suscité une vive émotion dans la ville.

Macron et l’école : il voudrait remettre les valeurs républicaines au cœur de l’école 

Avec Gabriel Attal, en est-il plus capable que la sécurité dans le pays, avec Darmanin?

Dans le long entretien qu’il accorde à l’hebdomadaire Le Point, Macron martèle sa volonté de réintroduire les valeurs républicaines au cœur de l’école, face à « une génération qui a perdu ses repères ». Pour cela, il souhaite notamment « refondre » les programmes d’histoire et d’instruction civique et morale, afin de leur donner plus de sens et plus de place. « Chaque semaine, un grand texte fondamental sur nos valeurs sera lu dans chaque classe puis débattu », dit-il. Des idées auxquelles Iannis Roder, 52 ans, professeur d’histoire-géographie en collège de Seine-Saint-Denis, où enseignent des agrégés (bien que territoire soi-disant abandonné de la République) se montre plutôt favorable. Participant au conseil des sages de la laïcité et responsable des formations au Mémorial de la Shoah, ce directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès collabore régulièrement au supplément Education du journal Le Monde.

Il alerte depuis des années sur la défiance des jeunes envers les institutions et le modèle républicain. Dans son livre La Jeunesse française, l’école et la République (L’Observatoire, 2022), il déplore notamment la montée du sentiment religieux islamique à l’école et l’autocensure de certains enseignants face à des élèves « qui n’acceptent plus d’entendre certaines vérités ». Dans ce contexte, la volonté du président de remettre les valeurs républicaines au cœur de l’école est, selon lui, « plutôt une bonne chose ». Mais cela ne pourra pas se faire, explique-t-il, sans formation spécifique des enseignants sur ce sujet, « quelle que soit leur discipline », ni sans l’allègement des programmes.

Le Point : Pensez-vous, à l’instar d’Emmanuel Macron, que l’école est passée à côté de sa mission de transmission des valeurs républicaines ?

Iannis Roder : Je le crois, malheureusement. On l’a vu au moment de l’assassinat de Samuel Paty. Quand vous avez des professeurs qui vous expliquent, au moment de lui rendre hommage, que ce n’est pas leur boulot de parler de cet attentat aux élèves, eh bien ils se trompent. Il faut relire le Code de l’éducation. Selon l’article 111-1, la mission de l’école est double : transmettre des connaissances, mais aussi faire partager aux élèves les valeurs de la République. Et je crois qu’un certain nombre de professeurs – parce qu’ils sont obsédés par la nécessité de terminer les programmes, en proie à des classes difficiles, pressurisés par les parents, et sans doute pas suffisamment formés sur ce sujet – l’ont oublié. C’est dramatique, car ce qui en découle, c’est l’absence de construction de commun, c’est la voie ouverte à l’archipélisation de la société décrite par Jérôme Fourquet. Pour moi, il est urgent de reconstruire ce destin commun, de « refonder la nation », comme le dit le président de la République. L’école a un rôle essentiel à jouer dans cela, et le président l’a bien compris en citant Ferdinand Buisson qui appelait à « faire des Républicains ».

Les enseignants sont-ils suffisamment formés pour cela ?

Non et c’est la raison pour laquelle ils se sont trouvés tellement démunis pour expliquer ce qui s’était passé à leurs élèves, au moment des attentats de 2015 puis de l’assassinat de Samuel Paty. Les professeurs doivent être formés sur ces sujets. C’est le sens du grand plan de formation sur la laïcité et les valeurs de la République lancé en 2021 par Jean-Michel Blanquer pour tous les agents de l’Éducation nationale. Ce n’est sans doute pas suffisant, mais c’est important.

La mission de l’école est double : transmettre des connaissances, mais aussi faire partager aux élèves les valeurs de la République

Au-delà de la formation des enseignants, existe-t-il encore aujourd’hui à l’école un espace permettant d’expliquer aux enfants ce qu’est la République, ses fondements et ses valeurs ?

Oui, bien sûr ! Les cours d’histoire, de lettres, d’enseignement moral et civique ou de philosophie, par exemple, offrent une multitude d’occasions de parler de ces sujets. Et de le faire de manière bien plus efficace qu’en faisant apprendre aux élèves le nombre de députés au Parlement, le nombre de sénateurs, etc., qui peinent à intéresser.

Faut-il enseigner l’histoire de manière chronologique, comme le souhaite le président de la République ?

A vrai dire, l’histoire est déjà beaucoup enseignée de manière linéaire. Si l’idée est d’apporter plus de lisibilité, pourquoi pas. Mais ce qu’il faudrait surtout, c’est permettre aux enseignants de donner du sens à l’histoire, de mettre en perspective les événements, de les problématiser, de les rapprocher de ce que les élèves vivent aujourd’hui. Cela permet non seulement de les intéresser davantage et facilite l’apprentissage, mais c’est aussi une manière de leur faire comprendre comment s’est construit leur pays, ce qui est à ses fondements, quels sont ses principes et ses valeurs, et pourquoi il est important de les maintenir vivantes. Le problème est que tout cela demande du temps. Or, les programmes sont trop lourds. Pour les terminer, il faut faire cours à toute vitesse, ce qui est incompatible avec la mise en perspective des faits, nécessaire à la construction d’une pensée logique et à la transmission des valeurs républicaines.

Il faut redéfinir les programmes pour donner aux élèves le temps d’apprendre à penser

Il faudrait donc réduire les programmes d’histoire ?

Il faut savoir ce que l’on veut : des enfants qui ingurgitent des connaissances et sont capables d’en restituer seulement le quart six mois plus tard, ou des enfants dotés de connaissances, capables de les mettre en perspective, et de tenir un raisonnement… Si on penche pour la deuxième option, il faut redéfinir les programmes pour donner aux élèves le temps d’apprendre à penser.

Il semble difficile dans ces conditions de faire de l’enseignement moral et civique « une matière essentielle », comme le souhaite Macron…

Effectivement, la demi-heure hebdomadaire d’enseignement moral et civique au collège sert souvent de variable d’ajustement aux professeurs d’histoire-géographie pour combler le retard dans les programmes. À moins de trouver des heures supplémentaires – ce qui nécessiterait de sacrifier des heures dans d’autres matières –, je ne vois pas comment donner plus de place à cette discipline. Mais il existe en réalité mille occasions d’aborder ce sujet, en histoire comme dans les autres matières. Lorsqu’on parle de la Révolution française, on parle de République, de démocratie, de citoyenneté. On fait de l’enseignement moral et civique. Idem lorsqu’en cours de lettres ou de philosophie, les élèves abordent les textes des Lumières. Mais cela peut aussi se faire en expliquant le caractère universel et acceptable par tous de la science en cours de SVT. Ce qu’il faut, c’est que les enseignants soient conscients et convaincus de leur rôle à jouer dans la transmission des valeurs de la République. Et bien sûr les former, pour qu’ils aient le réflexe de mettre ce qu’ils enseignent en perspective, pour que leur discours fasse sens auprès des élèves, et ce, quelle que soit leur discipline.

Atteintes à la laïcité à l’école, marqueurs du séparatisme politique islamique

Le nombre de signalements a explosé de 120 % en 2023

Des abayas noires dans les collèges et lycées de Lille:
mars 2022, le ministre Pap Ndiaye
 – meilleur choix de Macron
évoque un «phénomène» à…
regarder de plus près !

Le nombre de signalements pour atteintes à la laïcité dans les milieux scolaires a explosé en 2023, confirme une note du ministère de l’Education Nationale. Elle met en cause le port de vêtements communautaristes non conformes aux principes de laïcité dans les écoles. Lien PaSiDupes

Et le nombre de signalements pour atteintes à la laïcité ne cesse d’augmenter depuis l’assassinat de Samuel Paty en octobre 2020 . En cette année scolaire 2022 – 2023, les signalements ont encore poursuivi leur progression. Selon une note du ministère de l’Education Nationale, dévoilée par Libération Europe 1, 4.710 signalements pour atteinte à la laïcité ont été recensés pour cette seule année scolaire, soit une hausse de 150% en un an

Jusqu’à 170 abayas dans deux lycées de Lyon qui a en outre
à Décines-Charpieu
(PS, 1944-2014)
le Groupe Scolaire Al Kindi, « 
une inquiétante école musulmane sous contrat et… sous influence« ,
selon Marianne

Dans son document, le ministère s’inquiète entre autres d’un non-respect croissant de la loi de mars 2004, qui vient interdire le port de tenues et de signes religieux « non conformes au principe de laïcité dans les écoles ». Dans cette note, le ministère indique que le port d’abayas – un long vêtement féminin qui, dans les pays du Golfe, couvre l’ensemble du corps, à l’exception du visage et des mains – chez les filles et de qamis chez les garçons, est en grande partie responsable de cette hausse : « Le bilan de l’année scolaire montre une augmentation de la catégorie des ports des signes et tenues de plus de 150% tout au long de l’année scolaire », précise la note du ministère. 

150 établissements scolaires concernés

Le port d'abayas à l'école est considéré comme une atteinte à la laïcité à l'école.
Le port à l’école d’une abaya
– vêtement communautariste séparatiste –
est une atteinte à la laïcité à l’école et marque les formes… 

Il y a quelques mois, le ministère de l’Education Nationale s’inquiétait déjà de la hausse sensible des signalements liés au port d’abayas en France. Les services de l’État en ont recensé 923 entre les mois d’avril et de juillet. Les signalements liés au port d’abayas regroupaient ainsi, sur cette même période, 49% des atteintes à la laïcité en France. La note rédigée par le ministère de l’Education Nationale affirme que 150 établissements scolaires français sont aujourd’hui confrontés à ces atteintes. Ce phénomène est expliqué entre autres par « une évolution significative au sein de la jeunesse de la place accordée à la religion » et une « vision à l’anglo-saxonne de la laïcité ».

Le ministère de l’Education Nationale dénonce par ailleurs une augmentation des « pressions familiales et communautaires« , renforcées entre autres par le soutien de multiples associations et organismes comme le Collectif contre l’Islamophobie en Europe. « Nous sommes dans le droit de nous interroger sur l’autorité qui, dans notre République laïque, a décrété que l’abaya est un signe religieux musulman. Or, pour nous, ce vêtement n’en est pas un », défendait pour sa part le Conseil français du culte musulman (CFCM) au mois de juin dernier, qui pointait alors du doigt un « énième débat sur l’islam et les musulmans avec son lot de stigmatisations ». peu importe à ka Républiquexque le CFCM ne soit pas d’accord, puisque seule s’applique la loi de la République. D’autant plus que l’abaya et le qamis sont des vêtements traditionnels du quotidien en Arabie saoudite et dans les pays du Golfe (djellaba au Maroc, gandoura en Algérie et jebba en Tunisie). Ce n’est pas un vêtement religieux, de l’aveu même des débatteurs musulmans pour tenter de l’introduire à l’école laïque. En toute hypothèse, ils sont instrumentalisés par les séparatistes pour exprimer leur différence et la pudeur de la femme orientale. Ainsi, l’abaya est-elle un vêtement discriminant, assujetissant de surcroît la femme à l’homme, dans un pays en lutte pour l’égalité des sexes. Quant au qamis, il est encore plus clairement un vêtement contestataire, en soutien au port asservissant de l’abaya et par défi politique à la loi de la République.

Ce jeudi 24 août, face aux recteurs d’académie, le ministre Gabriel Attal a souhaité que l’institution de l’école reste « ferme » face à ces atteintes à la laïcité. « Notre école est testée. Ces derniers mois, les tenues religieuses comme les abayas ou les qamis ont fait leur apparition dans certains établissements, reconnaissait le ministre de l’Education Nationale. La fermeté de la réponse de l’école est mise à l’épreuve par ces nouveaux phénomènes, face aux coups de boutoir, face aux attaques, face aux tentatives de déstabilisation. »

Le ministre avait fait savoir qu’il souhaitait introduire l’uniforme dans des établissements scolaires français volontaires, une manière indirecte pour le ministre de lutter contre les atteintes à la laïcité. L’uniformisation des tenues a existé à l’école sous la forme du tablier ou de la blouse pour tous. Les seniors actuels peuvent en attester. Sachant qu’un système de location d’uniforme a été mis en place au Royaume-Uni, il faudra simplement veiller en France à ce qu’aucune discrimination ne s’établisse par l’uniforme entre privé et public.

Planning familial, subventionné pour provoquer ?

«Des hommes aussi peuvent être enceints»: une campagne du Planning familial en août 2022

Un homme transgenre enceint fait la Une du magazine Glamour UK

A la remorque des Etats-Unis où Glamour UK, une filiale, a fait sa Une d’une femme enceinte qui avait opté pour le genre masculin, le Planning familial renouvelle le buzz en France et demande du soutien après sa campagne montrant un homme «enceint». Lien PaSiDupes

Après la diffusion de cette affiche mettant en scène une femme transgenre présentée comme un homme enceint en Une du magazine Glamour UK, l’association française d’extrême gauche refait le coup en France et affirme faire l’objet d’attaques «extrêmement violentes» de la part de «personnalités… d’extrême droite». Les antifas de gauche ne sont pas moins fascistes que ceux de droite. Pareil pour l’esprit perturbé du e Planning familial. Lequel intervient en milieu scolaire, perturbant les adolescents en phase de troubles divers, sans que les psychologues scolaires ne s’émeuvent et avec l’assentiment de la FCPE, progressiste et ouverte à tout. Quand un adolescent se suicide, c’est la responsabilité de l’extrême droite ?

«Au Planning, on sait que des hommes aussi peuvent être enceints». Cette petite phrase, en tête d’affiche représentant un couple au sein duquel un homme transgenre attend un enfant, a fait l’objet d’une vive polémique. Conçue pour le Planning familial par le dessinateur Laurier The Fox, ci-dessus, cette campagne a été partagée pour la première fois par l’antenne réunionnaise de l’association, le 17 mai 2022, avant d’être repartagée par son auteur le 17 août, explique… le HuffPost.

Une promotion de la «théorie du genre»

Des ministres socialistes de l’Education nationale, Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, ont introduit la théorie du genre à l’école et, leur forfait accompli, ont disparu des radars. Sur les réseaux sociaux, plusieurs élus vigilants du Rassemblement national et des personnalités de Reconquête!, le parti d’Eric Zemmour, ont dénoncé une relance de la promotion de la «théorie du genre» par une association subventionnée, le Mouvement français pour le planning familial, «Le Planning familial n’est désormais qu’une simple association militant pour la théorie du genre. Elle est pourtant toujours subventionnée par nos impôts et agréée par l’Education nationale pour intervenir auprès des plus jeunes !», s’insurge la vice-présidente RN de l’Assemblée nationale, Hélène Laporte.

«Le Planning familial s’éloigne de plus en plus de sa mission originale pour devenir une courroie de transmission des militants de la théorie du genreabonde l’eurodéputé Thierry MarianiUne dérive inquiétante, surtout quand l’on sait qu’il est habilité à intervenir dans nos écoles, y compris auprès des élèves mineurs».

«Au Planning, comme souvent, on dit n’importe quoi», cingle de son côté Jérôme Rivière, eurodéputé Reconquête! transfuge du RN. «Tout ça me gonfle !», ajoute Gilbert Collard, président d’honneur du parti d’Éric Zemmour. Pour Philippe Ballard, porte-parole du RN, «une société, une civilisation menacent de disparaître quand elles récusent leurs valeurs, leur identité, sombrent dans le relativisme et tiennent ce genre de propos stupides».

Si la droite et la majorité présidentielle restent discrètes à ce sujet, de nombreux commentateurs, de tous bords politiques, se sont insurgés à titre personnel des dérives d’une telle campagne. C’est notamment le cas de Julien Dray, fondateur de SOS Racisme et membre historique du PS, qu’il a quitté au moment de son alliance avec La France insoumise. «Que des personnes se sentent différentes et veuillent aller jusqu’au bout de ce ressenti je le respecte et peux le comprendre et le defendre. Que l’on veuille forcer une société à accepter cela comme un aboutissement naturel devient aussi une forme d’intolérance», a-t-il dénoncé sur Twitter, s’attirant les foudres de nombreux internautes.

Julien Dray, d’extrême droite ?

D’autres commentateurs ont simplement préféré rappeler la réalité biologique d’une grossesse.

Le Planning familial prépare… des actions en justice !…

Ces perturbateurs endocriniens subventionnés se déclarent victimes «d’une attaque extrêmement violente sur Twitter et sur d’autres réseaux sociaux, de la part de personnalités d’extrême droite et de leurs sympathisants». «Ces attaques prennent prétexte d’une affiche présentant une personne trans pour appeler à notre désubventionnement, pour questionner notre légitimité en tant qu’association de défense des droits des femmes et de lutte pour le droit à l’avortement», déplore l’organisation dans un communiqué publié sur Twitter.

N’acceptant pas «de voir le Planning familial faire l’objet d’une campagne de dénigrement sur le dos des minorités de genre», l’association indique consulter ses avocats «pour poursuivre ces instigateurs de haine, qui sont parfois des élus de la République». «Les droits sexuels et reproductifs sont un tout: au Planning, nous ne les hiérarchisons pas, nous nous battons tout autant pour l’avortement que pour la santé sexuelle des personnes trans ou encore pour l’accès des jeunes à l’éducation à la sexualité», justifie l’organisation.

Le Planning familial agit en réseau et ne se cantonne pas à la promotion de l’avortement.

Le Planning familial a immédiatement reçu le soutien de personnalités de gauche, comme la maire de Paris Anne Hidalgo, qui a dénoncé des «attaques haineuses», ou bien évidemment le parti EELV, qui s’alarme pour la planète mais néglige la santé mentale de ses enfabts. Elle a condamné «avec fermeté le cyberharcèlement transphobe qui vise» l’association.

François Braun ajoute : « Nous inscrirons ce droit fondamental dans la Constitution, comme l’a rappelé Emmanuel Macron ». « Inadmissible et illégal », réagit également sur Twitter la maire de Paris, Anne Hidalgo. « Le collage anti-IVG revendiqué par les mal-nommés ‘Survivants’ est une honte pour notre République, pour Paris et ses valeurs. Je vais prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise pas », a ajouté l’élue socialiste de la NUPES. Sectaire : Lien PaSiDupes

Le Planning familial attend « une réponse politique forte » après la campagne anti-avortement découverte sur des Vélib’ à Paris

A Paris, des stickers anti-avortement ont été découverts sur plus d’une centaine de Vélib’, fin mai dernier. Cette campagne menée par le mouvement « Les survivants » n’a, en aucun cas, été autorisée, s’insurge sur Twitter la société responsable du service qui annonce porter plainte. La campagne de « l’homme enceint » l’a-t-elle été ? On attend d’ailleurs toujours celle de « l’homme enceint » à la cuisine…

Ces stickers, collés sur le garde-boue des vélos, interpellent : « Et si vous l’aviez laissé vivre ? », au-dessus du dessin d’un enfant faisant du vélo.

Cette campagne anti-avortement est signée et revendiquée sur leur site web et les réseaux sociaux par le mouvement « Les survivants ». « On a conscience que c’est parfaitement illégal mais on estime que c’est un mal nécessaire pour faire entendre notre voix et notre message. L’espace public est monopolisé par une seule voix et on voudrait proposer autre chose« , fait valoir Alix, la représentante de ce mouvement. 

Sur Twitter, Isabelle Rome, la ministre déléguée en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, dénonce une campagne « massive anti-avortement (…)Inacceptable. L’IVG est un droit fondamental des femmes. Nous ne laisserons personne y porter atteinte ». François Braun, le ministre de la Santé et la Prévention, a qualifié la campagne de « honteuse ». « Face aux réactionnaires, écrit-il sur Twitter, le gouvernement et la majorité seront toujours aux côtés des femmes pour garantir la liberté de choix ».

 » Libre de ses choix  » est le slogan de cette asociation génocidaire.

«J’ai le droit d’avoir plusieurs amoureux.euses» :  offensive 2021 du Planning

Le Planning familial va
au-devant de la demande

Sur les réseaux sociaux, cette campagne d’éducation sexuelle à destination …des jeunes, et diffusée par le Planning familial, a suscité de vives réactions de la part des internautes.

Le visuel a fait le buzz : alors que les publications du Planning familial sur sa page Facebook connaissent d’habitude une audience plus limitée, celle-ci avait suscité plus de 700 réactions, et presque autant de commentaires. «Savoir que j’ai le droit de jouer dans la cour de récré c’est bien. Savoir que j’ai le droit d’avoir plusieurs amoureux.euses aussi,» peut-on lire sur ce visuel publié par l’association féministe. Avec l’image, un post précise en détail le cœur du message adressé au jeune public visé par cette campagne : «En amour, il y a plein de possibilités ! Qu’on soit enfant ou adulte, il est possible de changer souvent d’amoureux.ses, ou d’avoir plusieurs amoureux.ses en même temps. Être en couple, relation composée de deux personnes, est un modèle mais pas le seul.» Le Planning familial explique ensuite que si le modèle polyamoureux est peu répandu, c’est qu’il n’est pas montré dans les films et les livres. Puis conclut : «Si toutes les personnes sont au courant et qu’elles sont d’accord, ça peut rendre tout le monde très heureux ! Plus de personnes, plus d’amour, c’est aussi plus de bonheur, de câlins… L’important c’est la communication et l’honnêteté.»

En commentaire, les réactions des internautes sont majoritairement réprobatrices. Ce sont presque exclusivement des femmes qui répondent à l’administrateur de la page Facebook : «Comment préparer les femmes à servir encore plus le patriarcat ? On se posait justement la question» ironise l’une d’entre elles. «Les mêmes impôts qui servent à payer cette propagande de destruction de la famille, sont ceux qui serviront à payer les pensions des mamans sans maris, des enfants sans papas, les psys des enfants rendu fous par ce discours délirant…» ajoute une autre. Sand mettre en cause la molygamie sui se répand en France par importation. Le Planning familial a-t-il pour mission subventionnée de légitimer ce qui est illégal en France ? A-t-il aussi besoin de regagner la confiance de la communauté musulmane pour qui la loi coranique condamne l’avortement ?

Une dernière critique vertement le message : «Le niveau Zéro de l’éducation affective et sexuelle. Mettre dans le même panier amour [sexe] et sentiment amoureux, c’est la plus grave des confusions !» Celle-ci, Anne-Sixtine Pérardel, renvoie d’ailleurs à sa propre page Internet, où elle dispense également des conseils en éducation affective. «L’idée d’avoir plusieurs amoureux en même temps est une idée d’adultes que les enfants auprès desquels j’interviens ne comprennent pas explique cette conseillère en vie affective et sexuelle aux spécialistes du sexe libéré, débridé dans Le Figaro. «Cette campagne du Planning familial est complètement décalée, car elle dit aux enfants qu’être amoureux ou avoir un amoureux, au fond, c’est pareil. Alors que si l’on tombe amoureux sans le vouloir, choisir en revanche d’aimer quelqu’un suppose un engagement ! Voilà le discours qu’il faudrait tenir aux enfants et aux jeunes.» Trop compliqué pour un Planning politisé.

L’a-t-on entendu protester lorsque Daniel Cohn-Bendit se vanta à la télévision d’éveiller la sexualité des enfants du Kindergarten dont il avait la charge? A-t-il dénoncé et poursuivi la gauche libertaire, complice de pédophilie et d’inceste (de Libération et Guy Hocquenghem au parti socialiste avec Olivier Duhamel, en passant par l’élitisme bobo avec Gabriel Matzneff) ?

«Laissez donc les enfants se construire en liberté, plutôt que de les instrumentaliser à des fins idéologiques» réagit de son côté le député (LREM) François Jolivet sur son compte Twitter. Contacté par Le Figaro, celui-ci juge que «la méthode est assez indigne». Et d’ajouter : «C’est de l’idéologie à 100 %. Et je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode.» François Jolivet rappelle en outre que l’emploi de l’écriture inclusive (contre laquelle il vient de déposer une proposition de loi, soutenue par plus d’une centaine de députés) par le Planning familial est ancien déjà, et témoigne d’une prise de position claire de la part de l’organisation.

A la vue de cette affiche, l’historienne du genre et militante féministe Marie-Jo Bonnet s’enflamme elle aussi : «encourager la polygamie chez les jeunes, ça n’a plus rien à voir avec le Planning familial que j’ai connu dans mon enfance ! Cela fait longtemps que cette association est passée aux mains de militants qui ne défendent plus les droits des femmes. Ils s’imaginent progressistes, mais il y a en réalité une perte totale des valeurs.» Cette militante historique du MLF des années 70 est brouillée depuis longtemps avec le Planning familial, comme du reste de nombreuses autres militantes, à mesure que le fossé se creuse entre les féministes et les militants LGBT qui militent pour le droit à changer de genre, y compris pour les enfants.

De son côté, le Planning familial juge la polémique «infondée» et se défend auprès du Figaro : «notre campagne s’adresse aux enfants, et non aux adultes : ce n’est pas la sexualité génitale qui est visée, mais ce qui se passe comme découvertes entre les enfants.»

Le Planning familial, c’est le progressisme pour le pire.

Qui est le « leader capable de rassembler » les électeurs de Zemmour, Macron et Ciotti ?

La quête de Sarkozy peut-elle aboutir ?

Nicolas Sarkozy l’assure : « Sans rassemblement, la droite n’a aucune chance de gagner. » A l’occasion de la promotion de son nouveau livre Le temps des combats, l’ancien président de la République s’est entretenu avec six lecteurs du Parisien. Le quotidien a diffusé ce dimanche l’échange dans lequel Nicolas Sarkozy a abordé l’élection présidentielle de 2027. Pour lui, « il faut trouver un leader qui soit capable de rassembler tout le monde, les amis de M. Zemmour, les amis de M. Macron, les amis de M. Ciotti ».

Barrer la montée des extrêmes

L’ex-chef de l’Etat a en effet expliqué que, sans un leader rassembleur, il n’y aura pas de « droite républicaine forte ». Cela pourrait ainsi faire « monter le Front national », désormais appelé Rassemblement national (RN). Nicolas Sarkozy estime qu’il faut aller « chercher les voix de Marine Le Pen, parce que dans ses électeurs il y en a une immense majorité qui était les [leurs] », rappelle-t-il.

Quel candidat pour 2027 ?

L’un des lecteurs du Parisien a demandé à Nicolas Sarkozy s’il pense que Laurent Wauquiez pourrait être ce leader pour 2027. Il a répondu de façon vague : « Ce n’est pas quelqu’un qu’on prend par la main et à qui on dit : ‘Ce sera toi.’ […] Le leader s’impose par lui-même. » L’ex-président a ajouté : « Si vous voulez devenir président de la République, il faut prendre des risques. Une chose est sûre, si vous calculez petit, vous échouerez. »

Nicolas Sarkozy voit néanmoins d’autres candidats possibles, comme Gérald Darmanin – qu’il a déjà mentionné dans son livre – ou encore Bruno Le Maire et Edouard Philippe. Le prédécesseur de François Hollande a rappelé « qu’un seul » candidat réussira de toute façon à remporter l’élection : « Les événements, la sélection naturelle, je n’en doute pas, feront qu’il y en aura un qui se détachera pour 2027 », a-t-il terminé

Le gagnant est dans ce quarté.

« Saucisse-frites » de Darmanin à Tourcoing

Dîtes-moi si vous êtes barbecue ou salade de soja, je vous dirai qui vous votez…

Comme à Frankfurt…

Avec 2027 dans le viseur, Gérald Darmanin a réuni ses proches pour une rentrée (très) politique, ce dimanche 27 août, dans son fief de Tourcoing, Nord. Certes, pour le moment, le ministre de l’Intérieur, qui se serait bien vu promu à Matignon à la faveur du dernier remaniement, ne laisse que des indices sur ses ambitions qui ne sont, en réalité, un secret pour personne. Et la Macronie analyse tous ses faits et gestes.

Celui que Nicolas Sarkozy a adoubé cet été a franchi un pas supplémentaire vers l’émancipation. « Ce qui m’intéresse, ce n’est plus de regarder ce qu’il s’est passé en 2017 et 2022. Ce qui m’inquiète maintenant c’est ce qui se passera en 2027 », a assumé dans Le Figaro Gérald Darmanin, qui ne se refuse rien pour exprimer son affranchissement, comme l’invitation de députés ayant voté la motion de censure contre Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, à l’image de l’élu LR de l’Aisne Julien Dive, qui participera à au BBQ au côté d’élus du parti de centre droit.

France populaire

La  majorité a reçu le message irrévérencieux cinq sur cinq. Si clairement que le chef du parti présidentiel, Stéphane Séjourné, monsieur Gabriel Attal, s’est senti obligé de répliquer dans Le Parisien le 24 août. « Notre responsabilité à tous est d’éviter de bâtir des chapelles et de reconstruire des clans ou des écuries politiques », a mis en garde l’eurodéputé, appelant le camp macronien à « faire pack » autour du chef de l’Etat et en rappelant que « les idées doivent d’abord passer avant les ego ».

Reste que, clan ou non, plusieurs ministres participeront à ce barbecue saucisse-frites, qu’ils soient issus de la droite comme Sébastien Lecornu, ou de la gauche, comme Olivier Dussopt  soupçonnés de rechercher la pole position pour 2027. « Pour apparaître présidentiable, il faut réussir à faire deux choses : montrer qu’on sait tenir un rapport de force (ce qu’il a fait en soutenant [brièvement] le directeur de la police nationale pendant la grogne des policiers) et démontrer qu’on a des troupes. Ce qu’il s’apprête à faire dimanche », explique dans le HuffPost un communicant macronien. Après avoir d’abord affirmé qu’elle est « bien occupée » et qu’elle n’ira pas à Tourcoing, Elisabeth Borne a fait savoir qu’elle sera à Tourcoing ce dimanche, pour  se faire une opinion, et Gérald Darmanin a assuré qu’elle y est invitée. Darmanin n’est pas Médine mais Borne est un peu Tonnelier et Rousseau à la fois.

Une centaine de parlementaires attendus

Au total 400 personnes, parmi lesquelles 90 parlementaires, sont attendues à ce rendez-vous placé sous la bannière de la ‘France populaire’, le mantra de ce ministre qui appelait la Macronie à faire « moins de visios et plus de bistrots » à la sortie de la crise de Covid. Parmi les élus présents, le très flexible député de l’Hérault Patrick Vignal, pourtant issu des rangs du PS: en observateur-rapporteur ?

« C’est l’un des rares dans notre camp à sentir les gens, à considérer les élus à leur juste valeur, à avoir une vraie fibre sociale et populaire. Il est habité par sa mission, il travaille H24, il répond à tout le monde, il n’a pas besoin de lunettes pour voir et comprendre le pays », s’enthousiasme l’élu sudiste, qui n’hésite pas, en gymnaste aux barres parallèles, à comparer Gérald Darmanin au communiste Fabien Roussel.

« Quelque part, ce sont les mêmes : ils savent parler aux gens et expliquer leurs problèmes, alors que les technocrates ne connaissent pas la langue du peuple. Ils comprennent tous les deux qu’il faut réparer les fractures de la société, souder les gens au lieu de les diviser et s’occuper des plus faibles », enchaîne Patrick Vignal. Un discours qui ne manque pas d’agacer l’exécutif.  « Opposer le peuple aux élites, c’est non seulement populiste, mais c’est dangereux », s’agace un conseiller gouvernemental anonyme, pour qui « la technicité est essentielle dans un moment où la France est prise [s’est jetée] dans des sujets extrêmement complexes ».

Le réalisme plutôt que la technocratie

Les macronards classent Darmanin dans la catégorie des « populistes… « Il ne faudrait pas que l’on remette notre avenir entre les mains de la technique et des techniciens en utilisant des mots que les Français ne comprennent pas toujours. On doit parler avec le cœur, pas avec des statistiques », a-t-il déclaré au Figaro dans une pique, à peine voilée, à la glaçante polytechnicienne Elisabeth Borne, souvent décrite par ses détracteurs macroniens comme une « techno » sans intuition politique, ni fibre populaire.

Rebelote vendredi 25 août dans La Voix du Nord. « Je me sens parfois frustré quand on veut cantonner un ministre dans un rôle de technicien. Je ne suis pas un technicien, j’ai un avis politique », lâche Gérald Darmanin qui assure avoir obtenu l’aval de Macron pour pouvoir publiquement exprimer sa « sensibilité ». Alors il ne se gêne pas, dès cet entretien au quotidien nordiste : «  Ce qui n’allait pas dans la réforme des retraites, c’est qu’on demandait aux femmes seules avec plusieurs enfants de travailler plus dans les conditions actuelles », lâche ce fils de femme de ménage, entre autres pavés dans la mare gouvernementale, notamment dans le jardin de Bruno Le Maire, son probable concurrent en 2027.

Pour autant, l’impétrant présumé n’en est pas moins rattrapé par les contingences de son ministère. Le même jour, il était attendu à Nîmes, où la mort violente de Fayed, un enfant de 10 ans, victime d’une balle perdue sur fond de trafic de drogues, a non seulement provoqué des représailles sanglantes entre bandes rivales, mais a également jeté une lumière crue sur l’échec de l’exécutif face à ce fléau sans cesse grandissant.

Rappelé par les faits à l’urgence sécuritaire, le ministre a donc ré-endossé son costume  de premier flic de France. A son arrivée dans la cité romaine, le climat est particulièrement lourd, mais le ministre, tout sourire en débarquant à l’Hôtel de Police: Gérald Darmanin est chez lui parmi les forces de l’ordre.

Bain de foule

Malgré le retard dans son agenda, il prend quelques minutes pour discuter avec un homme d’une soixantaine d’années, venu porter plainte pour le vol de son scooter. Une agression dont les multiples bandages qu’il porte sur son corps indiquent la violence. Regard compatissant à la victime, coup d’œil en biais aux journalistes qui suivent la scène derrière les vitres du commissariat: le politicien connaît son sujet.

Sans prévenir la presse — exceptée BFMTV qui fournira des images — Gérald Darmanin file à la cité Pissevin pour rendre visite à la famille du jeune Fayed, un Comorien, bien que cela ne figure au programme et avec BFMTV sur les talons. « Il ne pouvait pas l’annoncer, sinon ça aurait été le cirqueAprès, c’est sûr que ça a été nettoyé avant son arrivée, mais s’il n’y va pas, on dira que c’est un péteux. Il a raison d’y aller », souffle un élu de la « majorité » sur place.

Après une intervention millimétrée — presque « technicienne » — face aux journalistes réunis dans la cour de la Préfecture de Nîmes, Gérald Darmanin s’éclipse, pressé par son équipe qui le dirige vers sa voiture officielle. Puis, à la vue des badauds qui lui font au revoir amassés sur l’avenue Feuchère, il ne résiste pas à la tentation du bain de foule improvisé, au grand dam de son équipe de sécurité. En dépit de la cuisante expérience de l’improvisateur Macron, giflé à Tain-l’Ermitage. Quelques mètres en retrait, Patrick Vignal, député du département voisin de l’Hérault, savoure : « il est bon, hein ? ». Fin prêt, moutarde douce à la main, pour la « saucisse-frite ».

Une voiture fauche plusieurs piétons à Charmes, en bord de route

Toutes les hypothèses, acte volontaire ou accident, sont étudiées.

Un véhicule utilitaire a fauché quatre piétons ce dimanche 27 août 2023, peu avant 6 heures, à Charmes, commune à une trentaine de kilomètres au nord d’Épinal dans les Vosges. L’une des victimes, âgée de 18 ans, n’a pas survécu à ses blessures, une autre a été héliportée en urgence absolue à Nancy: son pronostic vital est engagé. Quatre autres victimes ont été transportées à Epinal en urgence relative, blessées aux bras et aux jambes, selon le bilan définitif des sapeurs-pompiers des Vosges.

Les victimes ont toutes été percutées à deux endroits différents, à 200 mètres d’écart, à cette heure où beaucoup sortaient de boîte de nuit. Au total, 37 personnes se trouvaient sur les lieux au moment du drame, précise le secrétaire général de la préfecture, David Percheron. 26 sont « choquées psychologiquement ».

Le véhicule aurait accéléré

Il a fauché « deux groupes de personnes qui sortaient d’une boîte de nuit » et qui marchaient le long d’une route, a-t-on expliqué. « Ils ont été fauchés à 200 mètres d’intervalle », selon le Codis, qui précise qu’il y a des victimes dans les deux groupes.

Selon plusieurs témoins interrogés par Vosges Matin, la voiture a poursuivi son chemin, et même accéléré, après avoir percuté le premier groupe de jeunes gens.

Les chocs ont eu lieu à proximité d’une discothèque et la question se pose de savoir si les auteurs ont voulu châtier des mécréants fêtards.

Trois individus interpellés

Le véhicule a été abandonné à proximité: les trois occupants ont pris la fuite dans un premier temps. Peu de temps après les faits, ils ont été interpellés à pied par le peloton de recherche d’Epinal, selon la gendarmerie.

De son côté, la mairie a ouvert ce dimanche matin une cellule de crise. Une cellule médico-psychologique a été ouverte, une quarantaine de personnes y sont prises en charge ce dimanche matin par huit psychologues de l’hôpital psychiatrique de Mirecourt.

Une vague de fauchages de piétons

Le 10 mars dernier, ce sont trois piétons qui avaient déjà été fauchés par une voiture dans le secteur Saint-Jacques à Maxéville, commune limitrophe de Nancy, à une heure de route d’Epinal et une trentaine de kilomètres de Charmes, peu après six heures du matin. Ils avaient été pris en charge et évacués vers l’hôpital central de Nancy. Le conducteur, resté sur place, avait été conduit au commissariat de police de Lobau à Nancy pour être entendu et donner sa version des faits. Ni son identité, ni ses origines ne sont communiqués. Depuis, aucune nouvelle de l’individu : a-t-il repris le volant ?…