Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens  hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat

« Darmanin au fond du Rhin » : slogan scandé par des manifestants LGBTQI+ à Strasbourg

Nouvelles menaces de mort proférées par la gauche

Des manifestants pro-LGBT ont proféré des menaces extrêmement virulentes visant des personnalités publiques, dont le ministre de l’Intérieur et la féministe Dora Moutot, auteure avec Marguerite Stern du livre « Transmania ».

Samedi 4 mai, une manifestation a été organisée par La Station LGBTQIA+ à Strasbourg, pour s’opposer au projet de loi visant à interdire les transitions de genre pour les mineurs, rapporte le journal en ligne Rue89, un site du Nouvel Obs, lequel appartient au groupe Le Monde.

Lors de cette manifestation, des slogans très virulents ont été scandés par certains participants. « Darmanin au fond du Rhin » ; « Les fachos au fond du Rhin » ; « Dora Moutot au fond du Rhin », pouvait-on entendre dans le cortège, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

Le slogan visant le ministre de l’Intérieur avait déjà été entendu lors du 1er mai 2023. Dora Moutot a écrit, avec Marguerite Stern, un ouvrage intitulé Transmania (Magnus) sur les dérives de l’idéologie transgenre.

Ces slogans ont fait réagir les réseaux sociaux, à commencer par le responsable du Rassemblement national dans le Bas-Rhin. « Aujourd’hui, à Strasbourg, les participants à une manifestation appellent au meurtre de ceux ne pensant pas comme eux. Ces propos sont graves et doivent être condamnés », a écrit le militant sur son compte X (anciennement Twitter).

La journaliste du Figaro Eugénie Bastié relève : « Quand des gens qui pensent qu’un mauvais pronom constitue une offense crient des slogans d’appel au meurtre. »

Enfin, Diane Ouvry, du parti Reconquête, énumère les attaques contre des personnalités politiques et médiatiques le 4 mai : Zemmour agressé par des communistes en Corse, une interruption de conférence de Michel Onfray et Eric Naulleau par des néo-féministes à Perpignan sous les cris de « Fachos au cachot », et les propos entendus à la manifestation à Strasbourg. « On continue ? C’est TOUS les jours ! », lance-t-elle.

Ce qui a filtré de la mort de Shamseddine, 15 ans, agressé à la sortie de son collège à Viry-Châtillon ?

Shamseddine, victime de son acclimatation à l’Occident et de « grands frères » réactionnaires

Le collège Les Sablons, à Viry-Châtillon (Essonne), le 5 avril 2024. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Shamseddine, un adolescent de 15 ans violemment agressé par plusieurs « personnes » jeudi 4 avril à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), a succombé vendredi aux blessures qui lui ont été infligées. Après une vague d’interpellations le même jour, quatre jeunes individus ont été mis en examen pour « assassinat », et une jeune complice pour « abstention volontaire d’empêcher un crime », dans la nuit de dimanche à lundi.

La victime a été rouée de coups à 100 mètres de son collège. Elève de 3e, l’adolescent a été passé à tabac « entre 16 heures et 16h30 » par « plusieurs individus », à moins de 100 mètres de l’établissement, selon le Parquet. D’après le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain, qui a témoigné, Shamseddine sortait du collège et rentrait chez lui au moment de son agression. Selon l’élu, il a été retrouvé « hagard dans une cage d’escalier, il ne pouvait plus répondre ». Il a ensuite été transporté en urgence absolue à l’hôpital Necker, à Paris, avec un pronostic vital engagé. Il a été opéré dans la nuit et est « décédé ce jour [vendredi] en début d’après-midi », indique le Parquet. 

« Comment [des] personnes peuvent s’acharner comme ça ? », s’est indigné le maire de la ville francilienne. Le collège ne posait pas de problèmes particulier, a-t-il assuré. « C’est un collège, comme dans tous les collèges de France, où il y a des adolescents qui s’engueulent ou qui se tapent dessus de temps en temps, ce qui n’est pas une bonne chose, il ne faut pas se voiler la face, a-t-il détaillé. Mais ce n’est pas un collège où il y avait de l’ultraviolence comme ça. Il y a eu des problèmes de harcèlement à quelques reprises. Mais ce n’est pas un endroit à stigmatiser particulièrement, » a-t-il estimé.

Les suspects disent avoir réagi à des échanges entre la victime et la sœur de deux d’entre eux

Selon les premiers éléments de l’enquête et les déclarations des gardés à vue, citées par le procureur Grégoire Dulin dimanche, deux des mis en cause avaient appris, plusieurs jours avant les faits, que « leur sœur correspondait avec des personnes de son âge sur des sujets relatifs à la sexualité », notamment avec Shamseddine. « Craignant pour sa réputation et celle de leur famille, ils avaient « enjoint » à plusieurs garçons de ne plus entrer en contact avec elle, a précisé le magistrat. Ils avaient ensuite appris que la victime se vantait de pouvoir librement parler avec leur sœur, n’ayant pas encore eu à subir de pression de leur part ».

Jeudi, les deux frères, accompagnés de deux connaissances, se sont alors rendus à proximité du collège Les Sablons, où ils ont croisé la victime, Shamseddine, « de manière fortuite, » selon eux. Ils ont affirmé aux enquêteurs qu’ils ont demandé à l’adolescent de les suivre dans un hall d’immeuble pour avoir « une explication au sujet des propos qu’il tenait à l’égard de la jeune fille ». « Le ton [est] monté et des coups [ont] été portés, entraînant la chute de la victime », selon le récit relaté par le procureur.

L’un des deux frères, âgé de 20 ans, a expliqué qu’il a contacté les secours. Mais, « pour assurer leur fuite », affirme le Parquet, il aurait donné « de fausses indications aux services de police, en expliquant notamment qu’il avait vu plusieurs jeunes cagoulés s’enfuir à pied ».

Quatre suspects et la jeune femme ont été mis en examen

L’enquête, confiée à la police judiciaire de l’Essonne, avait été ouverte des chefs d' »assassinat » et « violences en réunion aux abords d’un établissement scolaire », et cinq interpellations avaient eu lieu vendredi.

Dans la nuit de dimanche à lundi, quatre jeunes hommes ont été mis en examen pour « assassinat ». Deux des mis en cause – un majeur de 20 ans et un mineur – ont été placés en détention provisoire. Les deux autres mineurs sont également incarcérés dans l’attente d’un débat contradictoire devant les juge des libertés et de la détention, mercredi, a expliqué le Parquet.

Le procureur a requis le placement en détention provisoire des quatre suspects, dont trois sont connus de la justice, à cause, a-t-il dit, des « risques de concertation et de pression sur les témoins, ainsi que du trouble majeur à l’ordre public suscité par l’extrême gravité des faits ».

« Ce n’est pas un assassinat mais des coups mortels sans intention de la donner », a contesté devant la presse l’avocat à Evry-Courcouronnes d’un des quatre jeunes, Jacques Bourdais, assurant que son client s’était « spontanément rendu au commissariat » pour y être entendu.

L’enquête a également permis d’établir que la sœur, âgée de 15 ans et également placée en garde à vue, n’était pas présente au moment des faits. Mais elle a été mise en examen du chef d' »abstention volontaire d’empêcher un crime ». Comme le Parquet l’avait requis, « une mesure éducative judiciaire provisoire a été ordonnée à son égard, avec un placement dans un établissement éducatif et l’interdiction de paraître dans l’Essonne ».

Macron a appelé à « protéger l’école » 

L’école « doit rester un sanctuaire » face à « une forme de violence désinhibée chez nos adolescents », a réagi Macron, vendredi en début d’après-midi, lors d’un déplacement dans une école élémentaire parisienne, après les agressions de Shamseddine et de Samara à Montpellier. 

« Nous serons intraitables contre toute forme de violence », et « il faut protéger l’école de ça », a martelé le chef de l’Etat, exprimant son « plein soutien » et sa « compassion » pour Shamseddine, alors que son décès n’avait pas encore été annoncé. Mais « je ne sais pas si l’école est liée à ça » et « je ne veux pas qu’on fasse des raccourcis peut-être excessifs », a-t-il ajouté, soulignant que les faits se sont déroulés en dehors du collège de l’adolescent, et souhaitant « que la justice puisse faire la clarté le plus vite possible ».

Les agresseurs de Shamseddine ont agi en brigade des moeurs.

Samara, harcelée et tabassée, parce que étiquettée « mécréante »

Le représentant de Dupond-Moretti dans l’Hérault nie le motif religieux

Mme Hassiba Radjoul,
mêre de Samara

Trois mineurs, agresseurs présumés de la jeune Samara, 13 ans, passée à tabac par des coreligionnaires radicales à la sortie du collège Arthur-Rimbaud de Montpellier (Hérault), sont présentés au Parquet ce vendredi 5 avril, en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.

Hebdomadaire Le Point,
le 05/04/2024

Hémorragie cérébrale

Selon le Parquet de Montpellier, tous les trois reconnaissent leur implication dans le cadre de l’agression violente perpétrée mardi. Chacun a admis avoir porté des coups à la victime, qui souffrait, après son passage à tabac, d’une hémorragie cérébrale.

Le Parquet a requis le placement en détention provisoire du mineur âgé de 15 ans, suspecté d’avoir porté « les coups les plus violents ». Un des deux garçons est déjà connu défavorablement de la justice.

Toujours hospitalisée au service de neurologie pédiatrique du CHU de Montpellier, la jeune Samara est sortie du coma. Mais selon sa mère, Hassiba Radjoul, mère célibataire de trois enfants – âgés de 2 mois, 13 et 14 ans – invitée jeudi soir dans l’émission de Cyril Hanouna sur C8, la jeune fille ne remettra plus les pieds dans ce collège de 500 élèves du quartier prioritaire de la Mosson, où elle était, ce matin, au cœur de toutes les conversations.

Deux policiers montent la garde

Sur l’esplanade, devant le collège, deux policiers montent la garde. Trois surveillants, un peu nerveux, intiment aux élèves de se découvrir et d’ôter voile, casquette ou capuche. « Nous en avons parlé avec nos élèves dès mercredi, mais nous avions peu d’informations sur ce qu’il s’était vraiment passé », raconte un enseignant, sous couvert d’anonymat.

« C’est atroce ce qu’on lui a fait », compâtit Arthur (prénom d’emprunt), un élève de cinquième, qui ajoute « notre professeur nous a dit que lui aussi était choqué ». Plusieurs élèves connaissent bien Samara, décrite comme une jeune fille « sympathique » qui aimait se maquiller et s’était teint les cheveux « en rouge betterave ». Selon sa mère, elle aurait été prise en grippe depuis plus d’un an par une autre élève du collège, voilée, qui lui aurait reproché d’être une « kouffar » (mécréante) et une « khaba » (pute).

Elle affirme que cette collégienne avait, lors de la précédente année scolaire, lancé un appel au viol contre sa fille, ce qui lui avait valu une exclusion de deux jours. Elle aurait également, accuse-t-elle, créé de faux comptes au nom de sa fille sur le réseau Snapchat pour lui nuire.

Violentée quelques jours auparavant

Sans confirmer dans le détail ces affirmations, le Parquet de Montpellier indique que « cette agression s’inscrit dans le contexte d’un groupe d’adolescents qui avait pour habitude de s’invectiver et de mettre en ligne leurs photographies respectives et celles de tiers sur des groupes de discussion créés sur des messageries instantanées ».

Entendue brièvement à l’hôpital – compte tenu de son état de santé –, Samara a confirmé qu’elle a été frappée, ce mardi-là. Elle a également révélé aux policiers qu’un des mis en cause l’avait déjà violentée quelques jours auparavant.

« Elle n’a en revanche pas évoqué spécifiquement, à ce stade, de faits de harcèlement sur une longue période », ajoute le Parquet. L’enquête doit se poursuivre afin de déterminer avec précision le contexte dans lequel s’est déroulée cette agression « particulièrement grave ». Les policiers devront aussi identifier d’éventuels autres participants : une vingtaine de personnes étant impliquée, selon des témoins.

Des images sur Snapchat, TikTok et Instagram

Plusieurs collégiennes confirment au Point avoir été témoins de scènes de bagarre entre Samara et d’autres collégiens. « Elle se faisait harceler même par des cinquièmes », assure l’une d’elles, avant de se hâter de passer la grille.

Inès (prénom d’emprunt), jeune fille voilée, s’indigne que « des gens aient filmé » son agression « au lieu d’aller l’aider ». Selon elle, des images circulent largement sur les réseaux sociaux : « Sur Snapchat, TikTok et Insta [Instagram]. Mon petit frère de 9 ans est même tombé sur une vidéo de Samara en train de se faire taper. » Tous les collégiens savent qu’une cellule d’écoute les attend s’ils souhaitent en parler.

La mère de la victime dit qu’elle a été informée par le professeur principal de sa fille, à 12 h 30, du fait « qu’un groupe de jeunes l’attendait devant le collège pour la frapper ». Le collège, dit-elle, aurait néanmoins autorisé Samara à sortir à 16 heures.

Une élève « intégrée, plaisante »

« C’est faux, s’insurge un enseignant du collège, nous n’aurions jamais laissé sortir une élève dans ces conditions. » Il indique que plusieurs personnes du collège se sont impliquées « bénévolement, et sans décharge sur leur temps de travail » dans le programme Phare contre le harcèlement. « Plus de quarante situations ont pu être désamorcées par l’équipe depuis le début de l’année scolaire », assure-t-il. Preuve que ce collège est à risques.

Les différentes enquêtes, administrative et judiciaire, diront peut-être si des manquements ont rendu possible la violente agression de Samara. Les élèves ne sont pas les seules victimes du harcèlement en ligne.

Dans le quotidien régional Midi libre, un autre enseignant du collège, qui décrit Samara comme une élève « assez sensible, intégrée, plaisante », raconte qu’il a lui-même porté plainte en janvier. Cet enseignant faisait l’objet de commentaires homophobes et d’injures sur les réseaux sociaux.

*Les prénoms des collégiens, mineurs, ont été modifiés.

Une proposition de loi pour faciliter le changement de sexe à l’état civil déposée par EELV

Le changement de sexe devient la priorité des défenseurs de la planète

Mélanie Vogel et
sa compagne allemande,
une attitude ostentatoire

Le timing révèle une soigneuse opération des Ecologistes. C’est deux jours après la journée internationale de visibilité transgenre que la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel a déposé sa proposition de loi visant à déjudiciariser le changement de sexe à l’état civil.

Un changement de sexe à l’état civil sur simple déclaration

Le texte propose de remplacer la procédure qui existe aujourd’hui pour changer de sexe sur ses papiers d’identité, qui passe nécessairement par l’avis d’un juge, par une simple déclaration auprès d’un officier de l’état civil. En l’état, pour changer de sexe, il faut en faire la demande auprès d’un juge et apporter des preuves que son sexe de naissance n’est pas celui auquel la personne s’identifie. La demande peut être rejetée. « Aujourd’hui, ce sont des années de procédure », se désole Mélanie Vogel , « et pire, pour pouvoir commencer la procédure, il faut pouvoir montrer que cela fait des années qu’on vit avec un sexe à l’état civil qui ne correspond pas, il y a comme une obligation de souffrance pour les personnes transgenres ». La sénatrice dénonce une procédure longue, coûteuse, complexe. « Et puis il y a un côté absurde : quelle est la compétence d’un juge pour apprécier l’identité d’une personne tierce ? », s’interroge-t-elle, « la seule personne à même de pouvoir quantifier cela, c’est la personne elle-même ». Enfin, selon elle, la situation actuelle est une discrimination flagrante à l’égard des personnes transgenres car elles sont les seules à devoir prouver leur identité. « Les personnes cisgenres n’ont jamais besoin de faire ça », explique la sénatrice Vogel, qui réside en Belgique et vit en couple avec la députée européenne allemande Terry Reintke.

« On est dans une situation où les personnes transgenres sont victimes d’une série de discriminations qui ne sont pas acceptables »

La question de la transidentité est loin de faire consensus au Sénat. En effet, cette proposition de loi est aux antipodes d’un rapport remis en mars dernier par un groupe de travail de sénateurs LR sur la transidentité. Il propose notamment d’interdire la transition médicale de genre avant 18 ans. Ce texte agace profondément l’autrice de la proposition de loi, qui explique : « On est dans une situation où les personnes transgenres sont victimes d’une série de discriminations qui ne sont pas acceptables, il faut les régler. Et j’en ai marre de voir se déployer un discours qui consiste à inverser la réalité en faisant croire que les personnes transgenres auraient trop de droits : c’est totalement délirant, en réalité c’est l’inverse. Il est important que des parlementaires remettent les pendules à l’heure ».

Au fil des dernières années, l’expérience des personnes transgenre dans la société a gagné en visibilité. Au travers de documentaires, de débats et de témoignages, les discriminations qu’elles subissent commencent à être chiffrées et prises en compte par le législateur. « A chaque fois qu’on fait progresser l’égalité des droits en vrai, cela a un impact positif », veut croire Mélanie Vogel.

Et ça revient à combien, de transitionner ?

Macron et son acolyte de Bercy cherchent des milliards et ne savent pas où les trouver ?

Accusé de violence psychologique, Julien Bayou démissionne d’EELV et du groupe écolo à l’Assemblée

Les néo-féministes poursuivent la purge du parti vert

Raphaëlle Rémy-Leleu

Le député de Paris, visé par une plainte de son ex-compagne, Raphaëlle Rémy-Leleu, conseillère municipale de Paris, est poussé vers la sortie par son groupe et sa famille politique où les néo-féministes prennent peu à peu l’ascendant sur les écologistes.

Il était jusque-là « en retrait », il coupe désormais les ponts avec son groupe parlementaire et sa propre famille politique. Le député écolo de Paris Julien Bayou a annoncé ce mardi 2 avril sa démission du groupe EELV à l’Assemblée et son départ des Verts, en confirmation d’une information révélée par franceinfo.

Visé par une plainte déposée par son ex-compagne et porte-parole, de l’association Osez le féminisme !, qui l’accuse de « violences psychologiques », l’ex-secrétaire national du parti avait reçu en fin de semaine dernière le soutien de son groupe parlementaire, qui avait refusé de l’exclure. Ce qui avait provoqué une bronca en interne, puisque des dizaines de militants et élus écologistes avaient lancé en réaction un appel à la «grève militante » jusqu’à ce que Julien Bayou soit suspendu du groupe présidé par Cyrielle Chatelain, qui présida le groupe écologiste à l’Assemblée nationale en tandem avec Julien Bayou. Lien PaSiDupes

Nouvelle enquête

Chatelain et Bayou

La décision de Julien Bayou intervient après une nouvelle décision prise « en urgence » par Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, actant le principe d’une « enquête externe » confiée à « un cabinet spécialiste des violences sexistes et sexuelles, doté de compétences juridiques » visant à statuer sur le cas du député. Une nouvelle étape que la secrétaire nationale du mouvement justifie dans un mail interne par la réception de « plusieurs nouveaux témoignages de comportements inadaptés » de la part de Julien Bayou.

Elue d’opposition au conseil municipal d’Hénin-Beaumont, par le Front national (devenu RN en 2018) élu 2014 et réélu en 2020, la patronne des écolos déplore la décision prise par son prédécesseur au moment où le parti entend se pencher sur son cas. « Le timing et le ton de son mail de démission interrogent, et c’est un euphémisme », a-t-elle réagi. Julien Bayou n’a pas donné suite. Selon son entourage, cette enquête évoquée par Marine Tondelier est « la goutte d’eau » de trop, alors qu’il « s’est déjà soumis à une enquête interne » et qu’il va être entendu par la justice.

Condamnée pour violence conjugale, Aya Nakamura peut-elle représenter la France ?

Viol de collégienne de 13 ans : Shanon est morte des actes de barbarie après plusieurs jours de coma

On saura tout de Shanon mais le minimum syndical concernant le(s) criminel(s)

Une jeune fille de 13 ans est décédée des suites de ses blessures après une violente agression sexuelle, le 6 mars dernier. Shanon a succombé mercredi 27 mars aux blessures subies lors de son agression et de son viol au début du mois de mars à Rantigny, Oise, 2.500 habitants, à 30 kilomètres de Compiègne. A 10 minutes de Creil, commune connue depuis 1989 avec « l’affaire du foulard », quand le voile de la discorde a frappé pour la première fois. Cette année-là, trois élèves musulmanes refusent de retirer leur voile et sont exclues du collège Gabriel-Havez de Creil, PS, placé en zone d’éducation prioritaire.

Les circonstances

Le 6 mars 2024, Shanon, élève au collège Simone-Veil de Cauffry, à quelques kilomètres de Rantigny, se rend chez une amie du même âge. Les deux jeunes filles sont alors rejointes par deux hommes âgés de 18 et 19 ans. « Le contact a été a priori établi via des réseaux sociaux, sans que l’on sache pour le moment qui a contacté qui », explique Me Frédéric Le Bonnois, avocat de la famille de Shanon. Selon le conseil, Shanon s’est retrouvée seule avec l’un des garçons et c’est à ce moment qu’elle est violée.

L’amie découvre Shanon inconsciente dans une chambre. L’adolescente a déjà perdu beaucoup de sang et est en arrêt respiratoire. C’est dans cet état qu’elle est transportée par les pompiers à l’hôpital d’Amiens. A l’hôpital d’Amiens, dans le coma, l’adolescente est alors maintenue en vie par un respirateur. Elle ne se réveillera plus.

Des actes de tortures ?

Dans un communiqué, Loïc Abrial, le procureur de Senlis indique : « Blessée à la suite de cette agression, la victime a été hospitalisée dans un état grave, avec pronostic vital engagé. » Selon Me Frédéric Le Bonnois, « l’instruction devra permettre de connaître les circonstances exactes mais on peut d’ores et déjà se poser la question des actes de torture et de barbarie. »

En effet, selon l’avocat, Shanon présentait « une plaie béante au niveau du vagin », comme d’autres constatées le 7 octobre 2023, quand des terroristes islamistes du Hamas ont commis des massacres de la population civile sur le territoire israélien. Et l’autopsie, réalisée le vendredi 29 mars, devrait mettre en lumière les suspicions d’acte de barbarie. Les résultats de cette autopsie sont attendus ce mardi en fin de journée ou ce mercredi.

Vous saurez tout sur les seconds couteaux, rien sur l’acteur principal

« La justice prend cette affaire très au sérieux », ajoute Me Frédéric Le Bonnois. Pour preuve, alors que le parquet de Beauvais avait ouvert une procédure pour « viol sur personne mineure par un majeur », il a été dessaisi au profit du pôle criminel de Senlis, sous la coupe d’un juge d’instruction.

Trois personnes ont été interpellées le 19 mars  précise le procureur de Senlis, par communiqué. Les deux hommes présents sur place et l’amie de Shanon chez qui se sont passés les faits. « Le violeur présumé a été placé en détention provisoire. Ses deux co-mis en examen, soupçonnés d’abstention volontaire d’empêcher un crime, ont été laissés libres, avec, une personne majeure placée sous contrôle judiciaire et une personne mineure placée sous mesure éducative judiciaire provisoire. Aucun n’a d’antécédent judiciaire », a commenté le procureur.

Depuis le décès de Shanon, l’information judiciaire a été requalifiée en « viol ayant entraîné la mort de la victime ». Selon l’avocat de la famille, la qualification d’homicide serait également retenue.

Le violeur présumé pourrait encourir trente ans de réclusion criminelle. Mais son profil reste inconnu…

Bientôt une marche blanche ?

La famille, qui a confié cette semaine qu’elle est en « état de choc », ne souhaite plus réagir avant les obsèques de Shanon qui sont prévues ce 9 avril pour « se protéger et de respirer un peu », indique encore Me Frédéric Le Bonnois. Et de rappeler que Shanon avait un frère jumeau.

Les proches de Shanon souhaiteraient cependant organiser une marche blanche « qui aura lieu dans les deux ou trois jours à venir », ajoute l’avocat sans pouvoir en préciser la date exacte.

Hospitalisée dans un état grave

Le procureur de la République de Senlis retrace les faits et rappelle que la jeune Shanon a été victime d’une violente agression dans l’Oise le 6 mars, chez une amie. « Blessée à la suite de cette agression, la victime a été hospitalisée dans un état grave, avec pronostic vital engagé. Elle est décédée le 27 mars 2024 à l’hôpital. Une autopsie médico-légale déterminera précisément les causes du décès », précise-t-il.

Selon l’avocat de la famille de Shanon, les blessures constatées sur l’adolescente peuvent laisser à penser à des actes de barbaries ou de torture.

Shanon se trouvait dans le coma avant son décès. Le 19 mars, trois personnes ont été interpellées. Le suspect principal, qui pourrait être l’auteur du viol est âgé de 19 ans, un complice de 18 ans et une mineure, amie de la victime, ont également été arrêtés.

Des militants EELV menacent de grève si Julien Bayou n’est pas suspendu

Vont-elles arrêter les trains et les centrales ?

Le député écologiste, m visé par une plainte de son ex-compagne pour harcèlement moral et abus de faiblesse, n’a pas été suspendu par son groupe parlementaire : il s’est de lui-même mis en retrait. Pour être suspendu, il aurait fallu que 60 % des élus du groupe votent en faveur de sa suspension. Un choix des députés écologistes qui a fait bondir les militantes féministes EELV, selon Le Parisien.

J. Bayou

Près de 80 adhérents et cadres régionaux ont donc appelé samedi 30 mars à lancer une grève militante, tant que Julien Bayou n’est pas suspendu. « Nous n’avons eu de cesse de demander un acte politique fort et de rappeler que nous ne pouvions nous cantonner à suivre le seul cheminement judiciaire. Et cela pour une bonne et simple raison : nous ne sommes pas un tribunal, mais un parti qui défend certaines valeurs, et qu’en tant qu’organisation se revendiquant féministe, nous prenons à cœur la parole des victimes et la parole des femmes », expliquent-ils.

La non-suspension du député de Paris est « indigne et irresponsable. Ce vote nous fait honte », martèlent-ils, notamment les femmes radicalisées, demandant que les députés ayant voté contre cette suspension « dévoilent leur vote et l’assument devant les militant·es [sic]».

Les militants réclament également un nouveau vote, « afin de donner une seconde chance au groupe écologiste d’être à la hauteur des valeurs féministes que nous sommes censé·es [sic] avoir en commun ».

Grève du militantisme

Bayou et la juge Eva Joly

Sans réaction de la part du parti, ces 80 adhérents, prévoient plusieurs actions possibles : la mise au retrait de la campagne des élections européennes, le port d’un signe distinctif, ou encore la fin de leur participation aux instances locales et nationales.

Une initiative en adéquation avec la prise de position de Sandrine Rousseau, qui avait regretté le choix de ses confrères. « J’aurais aimé que le groupe affirme une ligne politique féministe », avait-elle déclaré. Un désaveu ?

Manu et Lula, idylle en Amazonie

La presse internationale se gausse

Cette photo fait paraît-il beaucoup rire les Brésiliens considérant que
Lula et Macron forment
un beau « couple »
Macron, convoité
par les seniors
L’Enlèvement d’Hélène
(Gavin Hamilton, détail)


En visite officielle de trois jours au Brésil, Macron s’est rendu mardi à Belém (nord), où il a retrouvé Luiz Inacio Lula da Silva. Vêtus de blanc, les deux hommes ont mis en scène leur proximité à grand renfort de sourires et de gestes chaleureux.

Lune de miel,
joue contre joue

« La France aime le Brésil et le Brésil aime la France », a salué le président de la République, alors que les photos de sa visite d’Etat avec Lula cette semaine sont comparées à un « album de mariage » par de nombreux internautes.

Serment

« Certains ont comparé les images de ma visite au Brésil à celles d’un mariage, je leur dis: c’en était un! La France aime le Brésil et le Brésil aime la France! », a réagi le président de la République sur son compte X tard ce jeudi 28 mars 2024.

Lula n’a pas pris la peine de rentrer sa chemise
dans le pantalon
Voyage de noces
Ne sois pas triste :
nous nous reverrons…

Polyamour

Justin Trudeau réfreine mollement les avances de Macron :

L’enquête sur Pierre Joxe pour agression et harcèlement sexuels a été classée sans suite

L’annonce est faite en plein weekend de Pâques

Pierre Joxe et
François Mitterrand

La fille de l’ancien ministre Eric Besson avait accusé le membre du Conseil constitutionnel français (2001-2010) en octobre 2017, de l’avoir agressée lors d’une représentation à l’Opéra Bastille à Paris en mars 2010. 

La plainte de l’ancienne assistante de vie de feu la première épouse de Pierre Joxe avait été déposée quelques jours avant le procès en diffamation que l’ancien ministre avait intenté contre Ariane Fornia, née Alexandra Besson.

L’enquête ouverte en 2019 pour agression et harcèlement sexuels visant l’ancien ministre Pierre Joxe, premier président de la Cour des comptes (1993-2001), après la plainte d’une ancienne employée à domicile a été classée sans suite en 2022, a indiqué mardi le Parquet de Paris. Les faits dénoncés s’étaient produits en 2018, était-il précisé dans la plainte. Cette enquête «avait été clôturée par un classement en juillet 2022, les investigations n’ayant conduit à caractériser suffisamment aucune infraction», a-t-il ajouté.

Cette décision de classement «me paraît justifiée, légitime, et je m’en réjouis pour Pierre Joxe qui était énormément affecté par ces affaires», a réagi Me Jean-Yves Dupeux, avocat de l’ancien ministre de l’Intérieur (1988-1991) de Mitterrand, âgé actuellement de 89 ans. La plainte de l’ancienne employée à domicile avait été déposée quelques jours avant le procès en diffamation qu’il avait intenté contre Ariane Fornia.

«Un tissu de contre-vérité»

Pierre Joxe

La fille de l’ancien ministre Eric Besson avait accusé le fils de Louis Joxe (1901-1991), diplomate, puis ministre d’Etat des Affaires algériennes du général de Gaulle, en octobre 2017, en pleine éclosion de la vague #MeToo.

Les faits qu’elle dénonçait – une main sur la cuisse remontant vers son entrejambe à plusieurs reprises – étaient prescrits.

Pierre Joxe, petit-fils de Daniel Halévy, membre de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, a quatre enfants issus d’une première union (Sandra, Marianne, Benoît et Baptiste). 

Vilain geste de Marcus Thuram: digne de l’équipe de France ?

Marcus Thuram a agressé un adversaire en saisissant ses parties intimes

Violence sexuelle
digne
de l’équipe de France ?

Marcus Thuram, 26 ans, est footballeur international. Le Français évolue au poste d’attaquant à l’Inter Milan. Samedi, sa prestation contre l’Allemagne n’a pas dissipé le brouillard dans l’esprit de Didier Deschamps, qui cherche toujours sa pointe pour l’Euro 2024. Face à la Mannschaft, les Bleus se sont fait déborder à Lyon (0-2) et notamment l’attaquant de l’Inter Milan (17 sélections, 2 buts). Brillant en Italie, le Français est instable et court toujours après un premier match référence en bleu.

Lors du choc avec l’Allemagne, qui ne devait pas poser de problème face à une équipe en reconstruction, Marcus Thuram (17 sélections, 2 buts) n’a pas été convaincant au poste clé d’avant-centre des Bleus. Il faut dire que le fils de Lilian Thuram est très critiqué.

Il y a une semaine, l’Inter a dit adieu à la Ligue des Champions en se faisant éliminer par l’Atlético de Madrid au terme d’un match très disputé. Durant la prolongation, Marcus Thuram a frisé la correctionnelle. Il a été filmé en train de serrer les parties génitales de son adversaire direct, le Yougoslave Stefan Savic.

La scène diffusée par X est inaccessible sur certains comptes Instagram

Les arbitres de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) n’ont pas appelé l’arbitre de centre et le fils de… s’en est bien tiré.

Le geste était pourtant obscène, malveillant et douloureux, voire raciste:

Marcus Thuram a-t-il eu
un geste homophobe ?
Le Monténégrin est soupçonné d’homosexualité…

Encore un souci pour la ministre Oudéa-Castera qui en a d’ailleurs un antre, selon Philippe Caverivière:

Des étudiants de Sciences Po Paris s’engagent dans l’antisémitisme sans complexe

La direction, soumise à LFI et au wokisme, a abdiqué sa responsabilité de pluralisme

Manifestation propalestienne à l’école Sciences Po de Paris, le 29 novembre 2023. 

« Gaza, Sciences Po est avec toi », ont scandé les étudiants. Le principal amphithéâtre de Sciences Po Paris a été occupé par une centaine d’étudiants a l’occasion d’une manifestation européenne pour la Palestine, mardi 12 mars 2024.

« C’est vraiment un sujet qui est brûlant, on l’aborde très peu », relève une étudiante. Le conflit cristallise les tensions dans les universités et les écoles. « Le conflit israélo-palestinien (…) s’importe d’une façon ou d’une autre », analyse Frédéric Encel, docteur en géopolitique et maître de conférences à Sciences Po Paris.  

Selon l’école et plusieurs témoins, l’une des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a été empêchée d’y assister. Un fait réfuté par les organisateurs du rassemblement.

Sciences Po Paris a annoncé mercredi 13 mars qu’il a saisi la justice pour des accusations d’antisémitis me lors d’une mobilisation de soutien à la Palestine organisée par des étudiants.

Mardi matin, une soixantaine d’étudiants ont bloqué l’amphithéâtre principal de Sciences Po Paris, renommé « Gaza », en soutien aux Palestiniens de ce territoire victime des bombardements israéliens depuis l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre.

Sur plusieurs vidéos, des étudiants portant des keffiehs scandent des chants tels que « Palestine vivra ». Cette action devait initialement s’inscrire dans le cadre d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ». Plusieurs étudiants souhaitaient à cette occasion appeler la direction de l’établissement à prendre position dans le conflit israélo-palestinien.

L’Union des étudiants juifs de France dénonce l’interdiction opposée à une étudiante juive d’entrer dans la salle et que des jeunes appartenant à l’association y ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

Le comité Palestine de Sciences Po dénonce classiquement des « accusations infondées d’antisémitisme de la part de l’extrême droite ».

En conseil des ministres mercredi 13 mars, le président de la République, a pourtant dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables » rapportés lors d’une mobilisation organisée la veille à Sciences Po Paris. Dans la foulée, l’institution annonçait se saisir du procureur de la République pour des faits à caractère antisémite lors de cette manifestation.

La Croix se demande finement pourquoi « cet événement a déclenché une polémique »…

Le quotidien assure que  » l’affaire a pris un tournant politique après que le premier ministre Gabriel Attal et la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, ont annoncé se rendre au conseil d’administration de la Fondation de Sciences Po « : sans le déplacement de ces deux fauteurs de trouble, selon La Croix, l’affaire aurait dû passer crème… Ils y ont souligné « la gravité des faits et la nécessité absolue que l’université demeure un lieu d’enseignement » et de « débats sains et respectueux des valeurs de la République », selon un communiqué de l’école.

L’antisémitisme de l’IEP ne justifie pas la démission de son directeur

Retrouvailles à l’Elysée de deux camarades de promotion, Macron et Vicherat

Le même jour, le directeur, Mathias Vicherat, annonçait sa démission dans un message à la communauté éducative. La haine antisémite d’étudiants propalestiniens n’explique pas se départ forcé. Ce proche de Macron est renvoyé devant la justice avec son ex-compagne, Anissa Bonnefont, dans un dossier de violences conjugales, et l’a annonçé dans un message à la communauté éducative. Le prestigieux établissement traverse une nouvelle crise, deux ans à peine après le départ de son précédent directeur, en novembre 2021.

Mathias Vicherat, 45 ans, et son ex-compagne s’accusaient réciproquement de violences conjuganles et avaient été placés en garde à vue le 3 décembre avant d’être remis en liberté le lendemain. Le Parquet de Paris avait ordonné une enquête préliminaire.

L’école a annoncé la saisine du « procureur de la République pour des faits à caractère antisémite, sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale ». L’établissement, « traversé par le conflit au Proche-Orient et ses conséquences désastreuses sur les populations civiles, constate et regrette un durcissement des relations entre ses communautés étudiantes et l’instauration d’un climat délétère inacceptable », écrit encore Sciences Po Paris.

« Comme souvent avec Sciences Po Paris, la controverse étudiante a débordé dans la sphère politico-médiatique, » écrit La Croix, suggérant que l’antisémitisme de Sciences Po aurait dû rester une affaire interne… Sylvain Maillard, chef des députés Renaissance, a appelé « la ministre (de l’enseignement supérieur) à reprendre les choses en main », dans la matinée sur Radio J, tandis que Sébastien Chenu, vice-président du RN, demande sur CNews-Europe1 à la direction de « plier bagage ».

Le leader de La France insoumise, le pro-palestinien Mélenchon, a, quant à lui, évoqué un « incident dérisoire », s’étonnant que l’affaire prenne une telle « ampleur médiatique nationale ».

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a de son côté dénoncé jeudi « un climat d’antisémitisme qui s’est installé » en France et regretté que les universités puissent devenir « des lieux de militantisme effréné ».

Pourquoi le directeur démissionnaire de l’école était-il présent ?

Par ailleurs, le directeur de l’établissement a annoncé sa démission dans un message mercredi à la communauté éducative. Renvoyé devant la justice avec son ex-compagne dans un dossier de violence conjugale, il conteste toutefois les « accusations de violences formulées et diffusées à son égard ».

A la suite de ces accusations de violences, Mathias Vicherat avait proposé son retrait de la direction, avant de revenir fin janvier, sous les huées d’étudiants. En attendant la nomination d’une nouvelle équipe dirigeante, « une administration provisoire » va être mise en place « dans les prochains jours », avait indiqué la direction de Sciences Po Paris.

L’IEP, une pétaudière, donc.

Cette crise intervient à peine deux ans après la démission du précédent directeur de Sciences Po Paris, Frédéric Mion, accusé d’avoir dissimulé les soupçons d’inceste visant le politologue Olivier Duhamel, qui était alors le président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).

Quelle est la sociologie de Sciences Po Paris ?

Pourquoi son financement est-il pour moitié étranger ?

La grande école est-elle libre et indépendante?

Un dealer algérien viole la copine d’un client pour s’indemniser d’une dette de stupéfiants

A Saintes, le dealer algérien menace la compagne d’un client mauvais payeur avec une arme, lui intimant l’ordre de se déshabiller pour prendre des photos d’elle nue. Après des attouchements, il la viole.

La cour criminelle départementale de Saintes a condamné cet habitant de Cognac, originaire d’Algérie, âgé de 41 ans, à 11 années de réclusion pour le viol de la copine de son client.

Après deux jours de procès, lundi 4 et mardi 5 mars, le migrant a été reconnu coupable. Ce mardi vers 18 h 30, la Cour criminelle départementale de la Charente-Maritime a rendu son verdict et a condamné Nassim Mendjel à de la réclusion et à une interdiction de territoire français pour le viol commis sous la menace d’une arme et tentative de vol aggravé, le 23 mai 2021 à Jonzac.

Mahrez Meliani, 44 ans, sera jugé pour complicité de viol et tentative de vol aggravé. Ce jour de mai, au petit matin, les deux individus ont lancé leur expédition punitive depuis Cognac chez le dealer de Jonzac qui avait une ardoise de 7.000 euros. L’endetté se réfugia alors chez sa compagne, qui habitait dans une autre maison, à 500 mètres. Là, ne trouvant pas celui qu’il cherchait, Nassim Mendjel aurait menacé la jeune femme avec une arme pour commettre son crime sexuel.

Pendant ce temps, son complice était parti se cacher chez un autre voisin… Rapidement interpellé, le principal accusé a reconnu les faits de viol, non sans avoir changé plusieurs fois de version.

Macron veut inscrire l’IVG dans le Charte des droits fondamentaux de l’UE

«Plus rien n’est acquis», désespère Macron

Cérémonie de rattrapage
de la loi Veil (1975),
place Vendôme à Paris,
le 8 mars 2024

Le président français ne croit en rien : son pessimisme va-t-il infuser le pays ? Il a confirmé sa volonté d’inscrire la « liberté de recourir » à l’avortement « dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

 « Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif », a ajouté le chef de l’Etat lors d’une cérémonie publique de scellement de l’IVG dans la Constitution place Vendôme.

Macron a confirmé vendredi son intention de faire inscrire la « liberté de recourir » à l’avortement « dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne » où, selon lui, « plus rien n’est acquis et tout est à défendre ». « Nous mènerons ce combat sur notre continent, où les forces réactionnaires s’en prennent d’abord et toujours aux droits des femmes, a-t-il asséné, avant de s’attaquer ensuite aux droits des minorités, de tous les opprimés, à toutes les libertés », a lancé, exalté, le chef de l’Etat, lors d’une cérémonie publique place Vendôme.

Auparavant, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait apposé le sceau de la République sur la loi inscrivant l’IVG dans la Constitution française, votée à une écrasante majorité lundi par le Congrès.

Simagrées inutiles de quadra vaniteux pour recouvrir le chaos du Salon et le nihilisme d’un texte voté il y a 50 ans

Macron et la groupie Claudine Monteil lors de la cérémonie de scellement du droit à l’avortement dans la Constitution française,
à Paris, le 8 mars 2024.

Ce scellement officiel, devant plusieurs centaines de personnes venues assister à l’événement médiatique sous un soleil radieux, vient ponctuer « un long combat, jusqu’en 1975, pour la liberté, » émaillé « de larmes, de drames, de destins brisés », a rappelé Macron, lyrique, saluant la mémoire des « combattantes » Simone Veil, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, entre autres. Le président de la République, qui s’était engagé il y a un an, jour pour jour, à constitutionnaliser l’IVG, a également évoqué plusieurs députées et sénatrices de gauche qui ont porté le texte au Parlement, notamment l’insoumise Mathilde Panot et l’écologiste Mélanie Vogel – des ouvrières de la dernière heure que le premier ministre Gabriel Attal n’avait pas citées au Congrès, lundi dernier à Versailles.

« Nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif »

Ce dénouement n’est cependant « pas la fin d’une histoire », a estimé Macron, celui qui ferme les yeux sur la polygamie et l’excision en France, et « tant que la promesse d’égalité n’est pas tenue pour l’humanité ». « Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif », a-t-il promis, assurant que « nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde ».

Après ce discours frénétiquement applaudi par la foule, la chanteuse Catherine Ringer a interprété une Marseillaise notablement modifiée pour l’occasion à la dernière strophe : « Aux armes citoyens, citoyen.ne.s, marchons, chantons cette loi pure dans la constitution ».

Le chef de l’Etat s’est ensuite répandu sur la place, enchaînant poignées de mains et selfies sous les caméras, avant de vanter devant la presse une « réforme humaniste et universelle » qui « va rendre ce droit irréversible dans notre pays » : éliminer un enfant sans défenses de 14 semaines, c’est humaniste…  « Nous ouvrons une voie », a-t-il affirmé, défendant son ambition de porter le sujet au niveau européen : « Si on ne mène pas de combats, il n’y a aucune chance de les gagner ».

Interrogé sur une éventuelle contradiction entre l’IVG et son objectif de « réarmement démographique » affiché en début d’année, Macron a fustigé « une confusion mentale complète« . « On ne va pas faire la reconquête démographique en retirant des droits aux femmes. Non, c’est pas en revenant au Moyen Age qu’on arrivera à faire face à ce défi », a-t-il caricaturé. Retirer aux enfants in utero le droit à vivre, c’est une avancée sur le Moyen Age !

Louis Boyard est de ces députés (LFI) qui savent tout mieux que le RN :

Viol d’une députée LFI par son conjoint

Le conjoint d’Ersilia Soudais, en garde à vue sur plainte

L’élue de Seine-et-Marne, qui vit aussi des tensions avec son conjoint, avait porté plainte contre lui dans le VIIe arrondissement de Paris, dans la nuit du 29 février au 1er mars.

La députée insoumise a porté plainte dans la nuit du 29 février au 1er mars dans le …VIIe arrondissement de Paris contre son compagnon.

Le compagnon de la députée insoumise Ersilia Soudais, Damien Cassé, également militant anti-républicain à LFI et conseiller municipal à Noisiel (Seine-et-Marne), a été placé en garde à vue à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) ce mardi après-midi après une plainte pour viol déposée par sa compagne, indique une source proche du dossier. Les policiers l’ont interpellé à son domicile. Les faits dénoncés par la députée se seraient produits à Noisiel.

Une enquête en flagrance a été ouverte par le Parquet de Meaux et est menée par la sous-direction de la Police judiciaire de Melun.

Une élue repérée par les réseaux sociaux

L’avocat franco-marocain du mis en cause, Yassine Bouzrou, s’est fait connaître comme conseil de l’un des accusés dans l’affaire du gang des barbares, puis dans des affaires sensibles d’accusations de violences policières. Il assure que son client « conteste avec force les accusations portées contre lui ».

De son côté, Me Jade Dousselin, conseil de l’élue de 35 ans, salue « la grande célérité de la justice dans cette affaire, ce qui démontre, s’il le fallait, qu’elle a pris toute la mesure de la gravité des faits dénoncés ». Cette dernière espère désormais « que toute la lumière sera faite dans l’apaisement et le respect du secret de l’enquête ».

Ersilia Soudais, 36 ans, est députée de la France Insoumise dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne depuis le 19 juin 2022 et est élue municipale à Lagny-sur-Marne. Fille du rédacteur en chef du site d’extrême gauche Politis, Michel Soudais, elle s’est faite remarquer pour son hyperactivité sur les réseaux sociaux, ainsi que ses positions radicales à l’égard d’Israël, en plein conflit avec les terroristes islamistes du Hamas depuis les massacres du 7 octobre, mais aussi pour « une série d’invectives ou de provocations, dans l’hémicycle ou en commission, » qui lui valent souvent d’être qualifiée d’antisémite. Ses initiatives irresponsables lont discréditée, comme son invitation à l’Assemblée nationale d’une militante palestinienne, Maryam Abu Daqqa, appartenant au Front populaire de libération de la Palestine, en novembre 2023. Cette invitation avait été rejetée par la présidente, Yaël Braun-Pivet.

Soudais avait été pointée en 2023 par le président de la Licra, Alain Jakubowicz, qui avait raillé de manière inappropriée sa tenue vestimentaire dans l’hémicycle.

Lui aussi militant à La France Insoumise, Damien Cassé est conseiller municipal d’opposition à Noisiel, en Seine-et-Marne. En septembre 2023, il avait affiché son « soutien » à Ersilia Soudais sur X, alors accusée d’antisémitisme, et qui se disait victime de harcèlement sexiste.

Pour la Saint-Valentin 2024, il avait adressé à sa conjointe un message d’amour enflammé. Damien Cassé a été remis en liberté à l’issue d’une unique audition de garde à vue, indique RMC. L’accusé avait fermement contesté les faits reprochés. Il n’est, pour le moment, pas mis en examen ni placé en sous contrôle judiciaire.

La constitutionalisation de l’IVG instrumentalisée par Mathilde Panot, crevant le plafond du cynisme

Cette mise en scène de Mathilde Panot avec Simone Veil est une provocation

Un voisinage osé:
Simone Veil en noir et blanc et visage grave vs.
la poissonnière, en couleurs et un sourire en coin

La France Insoumise a diffusé un visuel montrant Mathilde Panot et Simone Veil au lendemain du vote de l’inscription de l’IVG dans la Constitution française.

La France est devenue, mardi 4 mars, le premier pays au monde à avoir inscrit en grandes pompes l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans sa Constitution, par précaution, de peur qu’elle soit remise en cause par un régime nataliste et/ou musulman. 

Le consensus attendu a été confirmé, puisque les deux chambres du Parlement avaient voté son principe: 92 % des parlementaires ont voté pour, soit bien plus que la majorité des trois cinquièmes requise. Du grand guignol, donc, pour donner l’image factice de l’unité d’un pays profondément déchiré.

LFI s’est appropriée ce vote, comme, en son temps, le PS, la démocratie

« Une étape qui doit tout aux précédentes « , a souligné le premier ministre, Gabriel Attal, lundi 4 mars 2024 devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles pour voter l’inscription dans la Constitution de la liberté des femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Mais la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot s’est appropriée ce vote historique en apposant son profil de matrone romaine sur un visuel qui la place sur un pied d’égalité avec Simone Veil.

« Nous avons inscrit la Loi Panot dans la Constitution ! Ce vote historique a été arraché par notre victoire parlementaire en 2022. Mais ce sont surtout grâce aux combats de militantes, collectifs et associations que nous pouvons faire entrer l’IVG dans la Constitution », a écrit le groupe LFI sur les réseaux sociaux.

« Quelle indignité !» s’étrangle un petit-fils de l’ancienne ministre

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, le 30 janvier 2024.

Un montage raillé par les opposants à La France insoumise et qui a mis en colère Aurélien, avocat, et second fils du deuxième fils de Simone Veil, Claude-Nicolas Veil. « Ce rapprochement, quelle indignité » a-t-il commenté sur X.

Dans un autre post, il a partagé un commentaire insultant d’un internaute en réponse à son tweet : « Les nazis aux petits pieds ne me font pas peur. Les insultes, c’est blocage direct. », a-t-il réagi.

Dans les commentaires, deux camps s’affrontent : ceux qui gonflent le rôle de la présidente LFI et ceux qui crient à la récupération politique de l’image de l’ancienne ministre de la Santé de Valéry Giscard d’Estaing et présidente du Parlement européen, après avoir connu la déportation à Auschwitz.

Mathilde Panot est à l’origine d’une proposition de loi sur la constitutionnalisation de l’IVG adoptée en 2022. Un combat mené par le gouvernement dans son projet de loi. Lundi devant le Congrès à Versailles, elle a salué « une promesse » pour « les femmes qui luttent partout dans le monde »« Votre lutte est la nôtre. Cette victoire est la vôtre », a lancé la députée LFI aux militantes, arborant une robe verte et un foulard vert au poignet gauche, en « hommage » notamment aux femmes argentines qui luttent pour ce droit. Un vote national instrumentalisé à des fins internationalistes.

Panot arbore au poignet gauche
un signe politique étranger interdit

Cette aspiration de Simone Veil, en demi-deuil, vampirisée par Mathilde Panot, clinquante à la tribune, justifie que, dans son discours devant le Congrès lundi, le premier ministre ait évoqué plutôt les initiatives de plusieurs femmes de gauche, Martine Aubry et Yvette Roudy, pour faire inscrire, avant Panot, l’IVG dans la Constitution.

« Attal, minable petit, invisibilise le rôle des Insoumis et de la présidente Mathilde Panot dans la décision d’aujourd’hui », a ainsi éructé Mélenchon dans un message sur X. « Pourquoi autant de grossièreté et de sectarisme dans ce moment historique ? » a bavé depuis les bancs du Congrès le député Insoumis Manuel Bompard.

Sandrine Rousseau a également réclamé la maternité de cette loi controversée pour l’une de ses proches, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, 38 ans, parlementaire de la onzième heure en faveur de la constitutionnalisation de l’IVG datant de 1975 — quand elle n’était pas encore gamète ni embryon désireux de vivre — et en couple avec la députée européenne allemande Terry Reintke.

Tout le monde n’est encore pas satisfait, notamment les hommes enceints…

Agressions sexuelles du président du CNC: le Sénat appelle Dati à le limoger

Un proche de Macron en justice

Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), « une institution dans laquelle se rendent les producteurs en rigolant car ils vont faire une formation contre les violences sexuelles dans une institution où le président est accusé de violences sexuelles », a rapporté Judith Godrèche, jeudi, lors de son audition devant la délégation aux droits des femmes du Sénat. L’actrice avait alors demandé aux parlementaires de mettre en place une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma et la mise en retrait de l’actuel président du CNC.

Reconduit en 2022 pour trois ans malgré un bilan contesté par certains cinéastes et sa mise en examen pour agression sexuelle, Dominique Boutonnat est mis en examen en février 2021, accusé par son filleul d’agression sexuelle. Le Parquet de Nanterre a annoncé son renvoi devant le tribunal correctionnel. Dominique Boutonnat est présumé innocent.

Il devra comparaître devant un tribunal correctionnel car la qualification de « tentative de viol » n’a pas été retenue. « Ce que nous souhaitons, c’est que Dominique Boutonnat réponde de ses actes devant un tribunal », a déclaré Caroline Toby, l’avocate du filleul, aujourd’hui âgé de 23 ans.

Les faits datant d’août 2020 lors de vacances en Grèce, alors que le jeune homme avait alors 21 ans. Il accuse son parrain, avec qui il n’a pas de lien familial, d’avoir tenté de le « masturber » dans la nuit du 3 août 2020, après qu’il se soit baigné nu dans la piscine. « Je le masturbe pour qu’il arrête de me toucher », dénonce-t-il, assurant que son parrain avait ensuite essayé de lui imposer une fellation.

Judith Godrèche a déjà fait une demande à la ministre de la Culture, Rachida Dati. « Ce à quoi, elle m’a répondu, la présomption d’innocence […] Je lui ai dit que ce n’était pas la question, mais une question de symbole », a-t-elle déclaré aux élus.

Ce vendredi, Laurent Lafon, le président centriste de la commission de la culture, et Dominique Vérien, présidente centriste de la délégation aux droits des femmes, ont envoyé un courrier à Rachida Dati lui demandant de mettre fin aux fonctions de Dominique Boutonnat. « Nous partageons sa conviction (de Judith Godrèche) quand elle affirme que la confiance est un facteur primordial pour inciter les victimes de ces violences à parler. Nous vous demandons par conséquent de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ses fonctions (de Dominique Boutonnat », écrivent les élus.

« Laurent Lafon avait déjà trouvé honteux que Dominique Boutonnat soit reconduit à la tête du CNC en 2022. Il a vu l’audition de Judith Godrèche et m’a demandée si je voulais faire le courrier avec lui », explique Dominique Vérien.

« On a nettement senti, lors de la cérémonie des César, une volonté de revenir sur des pratiques anciennes et inacceptables. Cette opération de clarté qu’engage le cinéma ne me semble pas compatible avec le maintien en poste de Dominique Boutonnat », complète Laurent Lafon.

Plusieurs conflits d’intérêts

Comptant parmi les premiers grands donateurs du mouvement En Marche!, le producteur de films à succès Dominique Boutonnat, condisciple d’Edouard Philippe à l’IEP de Paris, nommé à la tête du Centre national du cinéma, a les faveurs du pouvoir depuis l’élection de Macron. Dominique Boutonnat est devenu le premier représentant de sa profession à prendre la tête du CNC en juillet 2019, 2019, Franck Riester étant ministre de la Culture.

L’annonce d’une éventuelle nomination à la tête du CNC avait suscité des réticences de la part de certains professionnels de la culture, qui le trouvent inexpérimenté et dénoncent un renvoi d’ascenseur de Macron.

Dominique Boutonnat a produit (sociétés Heathcliff et Electrick Films) notamment Jacquou le Croquant, réalisé par son frère Laurent. 

En octobre 2020, Dominique Boutonnat annonce le lancement d’une formation pour… prévenir les violences sexuelles à destination des employeurs du cinéma et de l’audiovisuel, formation désormais obligatoire pour obtenir le versement des aides sélectives et automatiques du CNC.

Y a-t-il un lien entre cette affaire et le départ de Riester de la Culture au Commerce extérieur en juillet 2020 ?

Mort de Robert Badinter, opposant aux lois Pasqua sur l’immigration et dépénalisateur de l’homosexualité

Badinter ne peut être réduit à l’abolition de la peine de mort

Robert, 95 ans, et
Elisabeth, 79 ans

Il est en effet à la source des principaux sujets actuels de mécontentement des Français : immigration débridée, insécurité galopante et wokisme mortifère, mais Macron annonce aussi sec un hommage national, un grand discours et une belle mise en scène.

Ce qui a fait la réputation de l’avocat et ex-ministre de Mitterrand. L’ancien ministre de la Justice de François Mitterrand et l’un des plus ardents défenseurs de l’abolition de la peine de mort est décédé dans la nuit du 8 au 9 février à l’âge de 95 ans .

1977 : il sauve de la guillotine le meurtrier d’enfant, Patrick Henry

Du procès d’un meurtrier, il a fait celui de la peine de mort. Le 18 janvier 1977 débute le procès de Patrick Henry, qui a tué un enfant un an plus tôt. Le même jour, Le Figaro souligne qu’il s’agit du « procès de la peine irréversible, celui du prix du sang ». La France, elle, a peur, observe Roger Gicquel. Et se trouve largement favorable à la peine capitale. Robert Badinter n’est pas de ceux-là. Il a déjà plaidé deux autres affaires, avant celle-ci, défendant des accusés finalement condamnés à la guillotine.

Mais en 1977, il parvient à convaincre la Cour d’assises d’éviter que la tête de Patrick Henry tombe. « Là où il y avait un procès de Patrick Henry, qui était implaidable, j’ai choisi de substituer le procès de la peine de mort ». Quatre ans plus tard, François Mitterrand le nomme ministre de la Justice. C’est lui qui joue, à ce poste, un rôle clé pour l’abolition de la peine de mort, le 9 octobre 1981.

1981 : son coup fatal à la peine de mort

Le 18 septembre 1981, l’ancien avocat devenu ministre de la Justice prononce un discours enflammé de plus de deux heures donnant un coup fatal à la peine de mort. « Une longue marche s’achève aujourd’hui », clame alors Robert Badinter à la tribune de l’Assemblée nationale dans un silence saisissant. Malgré l’opposition d’une majorité de Français, ce texte pour abolir la peine de mort est le premier projet de loi présenté au Parlement par le gouvernement d’un François Mitterrand fraîchement élu et farouchement opposé à la sentence. Il trouve un allié de taille auprès de Robert Badinter.

Au moment où le ministre de la Justice prononce son discours, huit détenus attendent la mort en France, l’un des derniers pays d’Europe à pratiquer encore la peine de mort. « La France est grande, non seulement par sa puissance, mais au-delà de sa puissance, par l’éclat des idées, des causes, de la générosité qui l’ont emporté aux moments privilégiés de son histoire », rappelle Robert Badinter aux législateurs, contre l’opinion. Et, usant de caricature, de les adjurer : « Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. » Le lendemain, le texte sera adopté à 363 voix contre 117 et le discours entrera dans l’Histoire.

4 août 1982 : la loi Forni «dépénalise» l’homosexualité en France

En 1982, la loi Forni abrogea le « délit d’homosexualité » et mit ainsi un terme à la discrimination pénale visant les homosexuels depuis 40 ans. Un combat notamment soutenu par Robert Badinter et rapporté par Gisèle Halimi, qui devait abroger le « délit d’homosexualité » qui pénalisait certaines relations homosexuelles et condamnait « les actes contre-nature » et les relations entre hommes de moins de 21 ans. Il aggravait de fait les peines en cas « d’attentat aux mœurs sur mineurs », lorsqu’il était commis par une personne de même sexe. La communauté LGBT s’en trouva dynamisée et ne cessa plus de se diversifier, faisant entendre ses revendications plus que de raison et imposant avec les féministes la dictature actuelle des minorités.

1988 : le couple Badinter-Levy présente son livre chez Bernard Pivot

Il partage une grande activité intellectuelle avec sa femme, Elisabeth, riche héritière née Bleustein-Blanchet, fille du fondateur du groupe Publicis, multinationale française de communication. En 1988, le couple publie une biographie à quatre mains (comme au piano) du marquis de Condorcet, mathématicien, philosophe des Lumières et homme politique révolutionnaire du XVIIIe siècle, Girondin mort en …1793. C’est à ce titre que Bernard Pivot les reçoit dans sa célèbre émission « Apostrophes ». « Comment Condorcet s’est-il introduit chez les Badinter ?, questionne d’emblée le journaliste. Autrement dit, lequel de vous deux a ramené un soir Condorcet au domicile ? » « C’est moi la coupable », sourit Elisabeth Badinter.

Née en 1944, cette femme de lettres et philosophe spécialiste des Lumières épouse Robert Badinter en 1966. Devant Bernard Pivot, elle se revendique « féministe », un combat qu’elle n’a jamais renié, tout en critiquant les évolutions de ce mouvement idéologique au tournant du XXIe siècle. Elle voit en Condorcet « le plus radical des féministes », quand son mari y voit surtout un « républicain » et un homme contre les « injustices ». « Ça faisait longtemps qu’on voulait écrire un livre ensemble », explique Elisabeth Badinter à Bernard Pivot.

1992 : sa honte et sa colère, 50 ans après le Vel’ d’Hiv

L’apostrophe est devenue célèbre. Le 16 juillet 1992, la France commémore le 50e anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv. François Mitterrand est le premier président de la République à assister à la cérémonie, au milieu d’autres personnalités officielles dont Robert Badinter. Alors que des incidents éclatent et que les insultes pleuvent sur François Mitterrand après de récentes prises de position qui ont suscité la polémique (la veille, dans un entretien, le président avait refusé de reconnaître la responsabilité de la France dans la déportation), son ex-garde des Sceaux prend le micro, submergé par la colère. « Vous m’avez fait honte », lance-t-il alors en pointant du doigt l’assistance après ses huées et sifflets à l’encontre du Président. Et d’ajouter, solennellement : « Les morts vous écoutent. »

Robert Badinter, désormais président du Conseil constitutionnel, poursuit sa harangue au public en lui intimant un ordre : « Je ne demande que le silence que les morts appellent. Taisez-vous ! » Quelques années plus tard, l’ancien ministre socialiste, un soupçon totalitaire, confiera au micro de France Culture qu’il a été « pris d’une fureur ». « Comment est-ce possible qu’on ose transformer une cérémonie comme celle-là en espèce de meeting politique ? », s’interrogeait encore trente ans plus tard celui dont le père est mort en déportation.

Les deux projets de loi immigration de Pasqua

Les lois dites Pasqua-Debré sont trois lois adoptées à partir de 1986, l’une relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, l’autre, qui durcit encore les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France et la troisième, dite « loi Debré », portant diverses dispositions relatives à l’immigration.

Lionel Jospin avait fait de l’abrogation des lois Pasqua-Debré l’un des thèmes centraux de sa campagne, avant de préférer parler de « modification profonde » de l’ordonnance de 1945.

Malgré les réticences de la gauche du PS, des écologistes et des associations de défense des immigrés, peu de voix s’étaient notamment élevées contre la volonté du gouvernement Jospin de régulariser une partie des sans-papiers. La circulaire du 24 juin 1997 définit onze critères permettant à certaines catégories d’étrangers en situation irrégulière, du fait des lois Pasqua-Debré, d’obtenir, après examen du dossier, des titres de séjour.Et les étrangers sans papiers, dont le dossier aura été rejeté à l’issue de l’opération de régularisation en cours.« devront quitter notre territoire » (cf. OQTF).

Or, en 1997 déjà, le gouvernement dut suivre l’avis du Conseil d’Etat sur un point : la durée de la rétention des étrangers en situation irrégulière est limitée à douze jours, contre quatorze prévus dans le projet de loi. Jusqu’à présent, cette rétention est de deux jours, avec possibilité d’extension à cinq jours sur décision d’un magistrat. L’article initial avait été fortement critiqué, notamment par le sénateur Robert Badinter, qui, d’emblée, avait annoncé qu’il ne voterait pas certaines dispositions du projet de loi.

En dépit des critiques formulées sur l’ensemble du projet par la Commission des droits de l’homme, le texte de loi ne subit pas d’autres modifications et reçut l’aval du Haut Conseil à l’intégration. Pour faire encore monter la pression, une manifestation fut organisée à Paris à l’appel de plusieurs syndicats, des Verts, de la plupart des associations de défense des immigrés et de la Coordination nationale des sans-papiers.

2020 : il rend un vibrant hommage à Samuel Paty

Son assassinat par un islamiste tchétchène bouleverse Robert Badinter. Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, s’est fait couper la tête par un terroriste islamiste le 16 octobre 2020. Le 31 octobre 2020, il rend hommage à cet enseignant dans une vidéo pour le compte du ministère de l’Education nationale. « Samuel Paty a consacré sa vie d’homme à la plus belle des missions : éduquer les jeunes dans le respect des lois et des valeurs de la République en lesquelles il avait foi et pour lesquelles il a donné sa vie », souligne l’avocat.

S’ensuit une ode à la loi de 1905. « Parmi ces valeurs, la liberté d’expression et d’opinion, y compris religieuse, qui fonde la laïcité, lui était particulièrement chère, poursuit Robert Badinter. La laïcité permet à chacun de pratiquer la religion de son choix ou de n’en pratiquer aucune, selon sa conviction. La laïcité dans notre République, c’est aussi l’égalité entre toutes les religions [sans nuance, qu’elle soit importée ou non, conquérante ou non]. […] 

Et le bisounours de poursuivre : La laïcité de notre République, c’est enfin la fraternité. Parce que tous les êtres humains, femmes ou hommes, quelles que soient leurs croyances et leurs opinions méritent une égale considération ».

Et d’achever : « La laïcité garantit à tous les élèves et à tous les niveaux un enseignement consacré au seul culte du savoir et de la recherche, qui forgent les esprits libres ouverts au monde. »

Affaire Gérard Miller : plusieurs dizaines de femmes nouvelles témoignent contre le psychanalyste

41 victimes, dont 3 pour viol, lâchement, sous hypnose

Suite aux premières accusations de viol et d’agressions sexuelles visant Gérard Miller, 41 nouvelles femmes ont témoigné pour dénoncer les actions du psychanalyste. Certaines vont déposer plainte.

Après avoir révélé des faits d’attouchement et de viol, pêle-mêle, fin janvier, le magazine féministe Elle a rapporté ce jeudi les résultats de son enquête consacrée aux agissements de Gérard Miller, âgé aujourd’hui de 75 ans. Pour l’heure, un total de 41 femmes a témoigné : trois d’entre elles ont dénoncé des faits de viol et 15 des agressions sexuelles, qui se seraient déroulées entre 1993 et 2020. Les autres victimes ont évoqué des tentatives d’agression.

Des dénonciations qui interviennent à la suite de la publication d’un article du site révolutionnaire trotskiste Mediapart ce mardi, compilant les récits de 10 autres femmes. Certaines étaient encore mineures au moment des faits.

Psychanalyste de profession, le « psy rouge à paillettes », selon L’Express, a été professeur des universités, acteur et chroniqueur pour la radio et la télévision. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages portant sur l’histoire, la psychanalyse et la politique. En 2017, il est également l’un des trois cofondateurs de la web-télé Le Média, animée par Sophia Chikirou, concubine de Mélenchon (LFI) et dont la ligne éditoriale est d’extrême gauche.

Des histoires similaires

Elles ne se connaissent pas, et pourtant leurs histoires se confondent. Les témoignages de ces 41 femmes dessinent un schéma qui se répète. Celui d’un homme de l’âge de leur père qui leur propose de les recevoir chez lui, dans son domicile parisien, souvent sous prétexte de réaliser une séance d’hypnose. Après une visite des lieux et des questions sur la virginité de ses invitées, le psychanalyste devenait plus insistant, malgré les refus. Plusieurs femmes évoquent alors un « black-out », sans savoir si elles ont été hypnotisées, et racontent ne plus se souvenir d’une partie des événements. Il affirme qu’il a été intrigué dès l’enfance par le pouvoir que la parole induit et s’être notamment intéressé à l’hypnose qui, « si caricaturale qu’elle soit […] ne constitue rien de moins que le noyau même de la structure de domination ».

« Je ne me souviens pas d’être montée à l’étage, ni de m’être déshabillée », raconte Elodie, aujourd’hui âgée de 42 ans. « Je n’avais aucune envie de coucher avec lui, et pourtant, je me suis réveillée dans un lit, dans le noir. Il est sur moi, je suis totalement passive, inerte, pendant qu’il me pénètre. » Le psychanalyste aurait repéré nombre de ses victimes alors qu’elles assistaient à des émissions de télévision et de radio auxquelles il participait. « On le chambrait souvent sur sa façon de repérer des jeunes filles […] et d’aller les brancher pendant les pauses », observe sur son blog la chroniqueuse Isabelle Alonso, féministe (Les Chiennes de garde) et pourtant complice. Elle a apporté son soutien à Mélenchon lors des campagnes de la présidentielle de 2017 et 2022.

« Je ne savais plus comment arrêter le truc »

Gérard Miller aurait également tenté d’agresser Muriel Sachs, la fille du metteur en scène et chroniqueur Alain Sachs, qui collaborait avec le psychanalyste. « Je ne savais plus comment arrêter le truc, c’est comme la grenouille plongée d’abord dans l’eau froide, quand elle se rend compte que c’est bouillant, il est trop tard », se remémore-t-elle. Mais la lycéenne a réussi à s’enfuir en profitant d’un moment de malaise, alors qu’elle évoquait la réaction de son père.

Les témoignages relèvent que ni l’âge des jeunes filles ni la présence de ses enfants sur les lieux des faits ne semblaient déranger l’écrivain. L’un des témoignages révèle notamment que Gérard Miller partait de temps en temps « pour aller voir ce que faisait son fils dans la pièce à côté », alors qu’il s’apprêtait à la pénétrer. Des accusations réfutées par le psychanalyste, qui a tout d’abord invoqué un changement d’époque avant d’assurer dans un message posté sur X qu’il s’était « toujours assuré du consentement des femmes ».

L’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour viols et violences

« C’est une histoire d’enfant kidnappée »

Judith Godrèche avait pris la parole début janvier sur les réseaux sociaux pour dénoncer le soutien dont bénéficie dans le milieu du 7e art le réalisateur Benoît Jacquot, avec qui elle a eu une relation, adolescente, et qui n’a jamais caché son attirance pour les très jeunes actrices.

Née d’un père psychiâtre, Judith Godrèche a porté plainte mardi contre le réalisateur Benoît Jacquot pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans », selon France Inter. Ces dernières semaines, l’actrice s’est confiée sur sa relation avec le réalisateur de 25 ans son aîné, alors qu’elle était adolescente.

La comédienne de 51 ans, révélée par le drame La Désenchantée (1990) de Benoît Jacquot, 77 ans, qui lui valut une nomination au César du meilleur espoir féminin, s’est confiée ces dernières semaines sur sa relation avec le réalisateur de 25 ans son aîné, alors qu’elle n’avait que 14 ans.

Dans sa série « Icon of French Cinema », diffusée en fin d’année 2023 sur Arte, la réalisatrice a d’abord évoqué cette relation, mais sans jamais mettre explicitement en cause Benoît Jacquot. C’est finalement sur les réseaux sociaux, le 6 janvier, que Judith Godrèche le nomme. « La petite fille en moi ne peut plus taire ce nom« , écrivait-elle alors sur Instagram, dénonçant « l’emprise » qu’il avait exercée sur elle quand elle avait « 14 ans« .

Dans le documentaire Les Ruses du désir : l’interdit (2011) de Gérard Miller, Benoît Jacquot parle de son goût pour les jeunes actrices mineures, dont Judith Godrèche, Virginie Ledoyen ou Isild Le Besco. Il y décrit sa rencontre avec Judith Godrèche lorsqu’elle avait « 15 ans ». Il explique comment le septième art peut être utilisé comme « une sorte de couverture » pour séduire de jeunes mineures. En outre, il rapporte être bien aise de susciter dans le « petit monde » du cinéma une « certaine estime, une certaine admiration pour ce que d’autres aimeraient sans doute bien pratiquer aussi. » : « Oui c’est forcément une transgression parce que, ne serait-ce qu’au regard de la loi, telle qu’elle se dit, on n’a pas le droit en principe, je crois. Donc une fille comme elle, comme cette Judith, qui avait en effet 15 ans, moi 40, en principe, j’avais pas le droit. Mais ça alors, elle en avait rien à foutre. Et même elle, ça l’excitait beaucoup je dirais. »

Judith Godrèche est l’une des 93 femmes qui, le 31 octobre 2017, déclarent avoir été agressées sexuellement par le producteur américain Harvey Weinstein, lors du festival de Cannes en 1996.