La fête « improvisée » aux Invalides était une provocation lancée à la police sur le thème de ‘Project X’

Improvisation suspecte… aux Invalides pour des jeunes  sollicités sur les réseaux sociaux 

Le gouvernement s’est fait surprendre par un rassemblement préparé dans le secret de la Toile

Scène du film de la Warner

Et les images du ‘Projet X’ sont incroyables, cette nuit à Paris, où cette soirée a rassemblé des centaines de jeunes: « C’est parti en vrille ! »L’appel à ce rassemblement festif avait été lancé « discrètement » sur les réseaux sociaux sous le nom de code ‘ProjetX’, en référence au film américain culte  » Project X » de 2012 sur une fête organisée par des adolescents et qui dérape de par son ampleur.

 
Pourquoi tant de « discrétion »? <br>Le nom de code est-il l’indication d’un projet malveillant ? Par des trentenaires qui avaient 18 ans? il y a huit ans ? La référence cinématographique laissait présager un dérapage: alors pourquoi ne pas avoir stoppé l’affaire? <br>Le gouvernement Valls a réformé les ex-RG en décembre 2014. Le service des renseignements généraux s’appelle désormais Service central du renseignement territorial (SCRT), chargé de renseigner le gouvernement sur l’état de l’opinion et les mouvements sociaux, mais il n’est ni plus fiable, ni plus réactif.

En septembre 2012 aux Pays-Bas, une soirée « Projet X » avait déjà viré au « chaos ». Des milliers d’individus avaient également répondu à une invitation confidentielle, accidentellement rendue publique sur Facebook. Les Français n’ont donc pas innové: les imitateurs ont même mis des années avant de s’y mettre. Avaient-ils des raisons inavouables pour reproduire ce projet et cet événement « festif »? A chacun sa notion de « fête »…
<br>Ce samedi 27 juin, veille de second tour des municipales, des heurts ont éclaté sur l’esplanade des Invalides à Paris entre « quelques centaines de jeunes participant à une fête improvisée » et des forces de l’ordre venues rétablir la tranquillité des lieux et interrompre les festivités.


On ne peut encore compter sur la presse institutionnelle pour relater les faits

Elle fait du commentaire et brasse des idées, mais ne se trouve pas sur le terrain.Ses comptes-rendu édulcorent les scènes de violences de rue et trompent leurs lecteurs sur l’état réel de la société.

 Les « incidents » (sic) ont débuté peu avant minuit sur les pelouses de l’esplanade des Invalides.Un appel à la reprise des violences ? C’est sur l’Esplanade des Invalides qu’une soignante violente a insulté et caillassé des policiers. Des jeunes qui s’y étaient réunis ont lancé des projectiles au passage de plusieurs véhicules des forces de l’ordre qui arrivaient sur les lieux.
Les policiers ont alors fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les anarchistes. Selon Anaëlle, une candide Parisienne de 19 ans, venue avec deux amies,  » on en a entendu parler sur les réseaux, on était quelques centaines, il y avait un peu de musique, des gens avec des enceintes mais rien d’organisé », a-t-elle raconté sur place.
Ensuite, il y a des gens [bizarres] qui ont commencé à se lancer des bouteilles à la tête. En deux secondes, la police est arrivée; on était encerclés, ils ont commencé à tirer des lacrymos », a-t-elle poursuivi.
Vers 01h30, quelques dizaines de jeunes très mobiles étaient encore sur l’esplanade, à jeter des bouteilles, parfois les uns sur les autres, et aussi sur les policiers qui, à nouveau, ont dû tirer des grenades lacrymogènes pour disperser les derniers récalcitrants, a constaté une journaliste.


VOIR et ENTENDRE 

Ces « incidents » (sic) interviennent sept jours après la fête de la musique.

Elle avait donné lieu à Paris à des rassemblements massifs et controversés de jeunes, malgré la circulation toujours active du virus mortel de la Covid-19, contre lequel la distanciation physique fait toujours partie des mesures annoncées solennellement par le président aux « propos forts » et aux actes mous.

« Les  fêtards », selon Le Monde, étaient-ils réunis pour attirer les forces de l’ordre et en découdre à nouveau ?Ses journalistes sont-ils allés voir de près les « ados » en question ?  @Conflits_FR ·17hFLASH – Une soirée « #ProjetX » est en cours aux #Invalides à #Paris. Des centaines de personnes font le #fête. (Via @RemyBuisine) »La France, on enc*le la police », entend-on…

Indigénisme universel: L’Oréal supprime de nouveaux mots-tabous comme ‘blanchiment’

Certaines sociétés entreprennent de laver plus noir que noir,alors que les Noirs ne sont que 12,6% (contre 17,6% d’Hispanos/Latinos), effaçant de leurs marques tout stéréotype suspect de racisme

Les géants des cosmétiques anticipent les exigences des mouvements racialisés
L’Oréal n’oppose aucune résistance à la sottise ambiante.

The Original Obama Joker Image | Visit the online store at: … | Flickr

Dernière entreprise en date, après Johnson & Johnson – détentrice de  GlaxoSmithKline, Pfizer, Procter & Gamble et Sanofi-Aventis –  et la filiale indienne d’Unilever, L’Oréal, géant français des cosmétiques, a annoncé samedi le retrait de certains mots-tabous de la description de ses produits cosmétiques sur ses emballages, cédant ainsi aux pressions des indigénistes racisés, dans un contexte mondial de manifestations antiracistes depuis la mort, fin mai, de l’Afro-Américain George Floyd, aux Etats-Unis, et d’instrumentalisation de l’émotion populaire par le candidat démocrate Joe Biden en campagne présidentielle.
Des mots comme « blanchissant », « blanc » ou même « clair » sont devenus obscènes et sont bannis:ils irritent la peau des activistes dérangés….Dans un communiqué publié samedi 27 juin, L’Oréal assure avoir pris l’initiative, annonçant avoir « décidé de retirer les mots blanc/blanchissant (white/whitening), clair (fair/fairness, light/lightening) de tous ses produits destinés à uniformiser la peau » des emballages de ses cosmétiques. L’entreprise ne donne pas plus de détails, notamment sur un retrait immédiat ou non de ses produits des rayons.


L’Oréal, pris à partie

Michelle Obama, bientôt privée 
de son look capillaire occidental 

Après avoir été licenciée en 2017, le premier mannequin clairement transsexuel de L’Oréal UK avait publiquement pointé l’hypocrisie de la marque. Munroe Bergdorf avait dénoncé « la violence raciale des Blancs », après un défilé de l’extrême droite américaine à Charlottesville (ci-dessous). Début juin, L’Oréal avait dit être »solidaire de la communauté noire et contre toute forme d’injustice ». Son message n’avait pas suscité les réactions escomptées, le modèle économique et la publicité du groupe étant axés sur les consommateurs blancs.
Le groupe avait déjà subi la dictature des groupes de pression noir et LGBT. Il avait accepté de présenter des excuses à Munroe Bergdorf, lui proposant même de revenir dans le groupe pour occuper un poste de conseiller de la nouvelle entité britannique chargée de la diversité et de l’inclusion. Offre que le mannequin a acceptée des « hypocrites » blancs. 


Réactions d’Unilever en Inde


Avant L’Oréal, la filiale indienne d’Unilever avait choisi de rebaptiser sa crème éclaircissante Fair & Lovely : l’entreprise anglo-néerlandaise a promis de ne plus recourir au mot fair (« clair »), se disant « engagée à célébrer tous les tons de peau ». 


En Inde, les crèmes éclaircissantes sont recherchées, notamment par des stars de Bollywood. L’une d’elles, Priyanka Chopra, a été prise à partie sur les réseaux sociaux pour avoir soutenu le mouvement ‘Black Lives Matter », tout en gardant son rôle d’ambassadrice pour une de ces marques.Unilever se retrouve régulièrement au centre de controverses Depuis son rachat d’Amora Maille, une partie de la production a été délocalisée en Europe : les vinaigrettes en République tchèque, le ketchup en Turquie, mais la production de vinaigrettes a été rapatriée en France en 2010. Les cornichons vendus sous les marques Amora et Maille, jadis récoltés dans l’Yonne, viennent depuis les années 2000 de Chine ou d’Inde. La filiale d’Unilever qui fabrique les thés Lipton et Eléphant possédait deux unités de production en France. Après la fermeture de l’usine du Havre en 1998, Unilever décide en septembre 2010 de fermer l’usine Fralib de Gémenos, qui emploie 182 personnes, et de transférer la production en Pologne. L’usine, parfaitement rentable, consacrait les deux tiers de ses bénéfices aux actionnaires. Les salariés et leurs organisations syndicales lancent alors une campagne de boycottage ciblé , décident d’occuper l’usine pour le maintien de l’activité (et des revenus des actionnaires?) En mai 2014, après l’annulation par trois fois de son plan social et 1.336 jours d’occupation de l’usine, Unilever conserve la marque mais cède les machines pour un euro et finance la création d’une SCOP. 

De son côté, le géant américain Johnson & Johnson a décidé d’aller plus loin.

Cette semaine, il a interdit la vente de substances éclaircissantes conçues pour l’Asie et le Moyen-Orient. « Le débat des dernières semaines a mis en évidence le fait que certains noms ou promesses figurant sur nos produits Neutrogena et Clean & Clear visant à réduire les taches représentaient la blancheur ou la clarté comme étant meilleures que votre teint, unique », déplore le groupe dans un communiqué cité par la radio publique américaine NPR et le New York Times. « Cela n’a jamais été notre intention : une peau en bonne santé, c’est ça, une belle peau », ajoute Johnson & Johnson, en annonçant la fin de ses lignes Neutrogena Fine Fairness et Clear Fairness by Clean & Clear. 
Après le communiqué de L’Oréal, certains, en France, se sont interrogés sur la décision de supprimer des mots sur des emballages sans toutefois remettre en question l’existence même de ces produits blanchissants. 

Prochaine phase: les Blancs devront se faire pigmenter la peau

Au-delà des cosmétiques, quelques entreprises américaines ont annoncé qu’elles allaient faire disparaître ou modifier leur identité visuelle qui perpétue des stéréotypes raciaux. C’est notamment le cas de Quaker Oats (filiale de PepsiCo), qui va bientôt se débarrasser de sa Tante Jemima, et de Mars, qui dit réfléchir à faire évoluer son célèbre Oncle Ben’s.
Le géant américain des produits d’hygiène et ménagers Colgate-Palmolive a annoncé vouloir « réexaminer » ses dentifrices Darlie vendus en Asie et dont le nom signifie « dentifrice pour personne noire », en chinois. La marque s’appelait, jusqu’en 1989, Darkie, une injure raciale.Mais au-delà d’une image à corriger, les entreprises accusent un retard immense dans la prise en compte de la diversité, notamment au plus haut niveau. D’après un rapport de 2019 du Boston Consulting Group, seuls trois Afro-Américains et 24 femmes sont à la tête des 500 plus grosses sociétés américaines par revenus.
L’information des consommateurs y gagnera-t-elle ?

Affaire Kohler : Macron s’est ingéré dans l’enquête judiciaire

Révélation de Mediapart dans le silence de la presse institutionnelle

Mediapart a reçu copie d’une lettre manuscrite d’Emmanuel Macron qui suscite de nouveaux remous dans l’affaire Alexis Kohler. 
Cette lettre pèse lourd désormais dans le dossier et le plombe. Ce mardi 23 juin en séance à l’Assemblée nationale, le député de la France Insoumise Ugo Bernalicis a interrogé la Garde des Sceaux Nicole Belloubet sur les remontées d’informations dont elle a pu bénéficier. L’élu l’a ainsi précisément questionné sur une note qu’Emmanuel Macron a lui-même écrit en faveur d’Alexis Kohler, l’actuel secrétaire général de l’Élysée. 
Alexis Kohler était visé depuis juin 2018 par une enquête du Parquet national financier pour une affaire de conflit d’intérêts entre ses anciens postes dans la haute fonction publique et ses liens familiaux avec l’armateur MSC.

Ugo Bernalicis φ✔@Ugobernalicis 
@EmmanuelMacron a écrit (à la main !) une lettre visant à absoudre Alexis #Kohler des chefs d’inculpation dont il fait l’objet.
À mes questions pourtant très claires sur cette affaire, @NBelloubet fait semblant de ne pas comprendre et répond à côté pour mieux couvrir #Macron
19:26 – 23 juin 2020
L’enquête a finalement été classée sans suite le 22 août 2019, mais un nouvel élément vient jeter le trouble sur cette décision. Dans un article paru ce mardi, le quotidien en ligne Mediapart révèle s’être procuré une lettre d’Emmanuel Macron transmise au PNF le 1er juillet dernier. Celle-ci montre, selon le quotidien, que le président est “intervenu directement dans une procédure judiciaire individuelle” au détriment “de la séparation des pouvoirs”. 
Une note personnelle 
Dans ce qui est formulé comme une note à l’attention de son collaborateur, le chef de l’État y assure notamment que, lors de son passage au ministère de l’Economie pendant le quinquennat précédent il était parfaitement informé des liens entre Alexis Kohler, qui était alors son directeur de cabinet, et MSC et que ce dernier lui a formellement “remis un courrier demandant à ne jamais avoir à traiter des dossiers et questions concernant ce dossier”. L’attestation a été envoyée avec de nombreuses autres par l’avocat d’Alexis Kohler. Or, relève Mediapart, elle intervient à un curieux moment. Alors qu’un premier rapport d’enquête s’avérait “totalement accablant pour Alexis Kohler”, un deuxième rapport définitif est finalement fourni après que la note du président soit transmise au parquet. Les conclusions y sont résolument différentes et le commissaire ne remet plus en cause la bonne foi du secrétaire général. “Il a été réduit d’une bonne dizaine de pages: tous les faits dérangeants contre Alexis Kohler ont été expurgés”, assure Mediapart. Interrogé le 20 mai dernier par la Commission d’enquête parlementaire sur l’indépendance de la justice, Anticor a dit soupçonner des tentatives d’immixtions dans l’affaire Alexis Kohler. Comme Mediapart, l’association anti-corruption a également relevé que la décision du classement sans suite était intervenue à un moment d’intérim à la direction du PNF, entre le départ d’Éliane Houlette le 30 juin, et l’arrivée officielle de son successeur Jean-Jacques Bohnert, le 9 octobre 2019. 
Si face à Ugo Bernalicis, Nicole Belloubet a plutôt botté en touche sur le fond de l’affaire, l’Elysée n’a pas non plus donné suite aux questions de Mediapart. 

Convention citoyenne pour le climat : de quoi donner à réfléchir aux électeurs tentés par le vote vert

Des citoyens, tirés au sort « pour leur compétence » (!), pensent notre avenir, organisant la décroissance comme une sanctionIls souhaitent ainsi un référendum sur le crime d’ »écocide » : tous criminels ?

Métamorphose de Macron en Greta Thunberg,
un grimage à cinq jours du second tour des municipales

Les 150 membres de la convention ont remis leurs propositions à la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne. Et ça fait peur: à côté d’eux, Greta  Thunberg fait figure d’enfant de choeur… 
Plusieurs mois de débats ont conduit à la sentence et les attendus sont saignants. La convention citoyenne pour le climat, voulue par Macron, va prendre la France dans les glaces. Dimanche 21 juin après-midi, alors que quatre manifestations – dont deux non-autorisées (qui ont lieu quand même !) – ramenaient Paris à l’état insurrectionnel du temps des Gilets jaunes, cette fois développé par les anti-racistes racisés, les Conventionnels ont rendu dimanche 21 juin après-midi leurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique « dans un esprit de justice sociale ».
Recevant le produit de leur réflexion au nom de l’exécutif, la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne,  a salué leur « ambition » à défaut de réalisme et de bienveillance. « Le président de la République [prépare] une reconstruction économique, écologique et solidaire. Votre travail sera au cœur du projet », leur a-t-elle promis, assurant qu’il n’y aura « pas de tabou ». Juste des contraintes budgétaires et les entraves de la faisabilité.
Le parti écologiste EELV n’ pas tardé à faire part de son soutien à l’ensemble des propositions: inquiétant…Il appelle le gouvernement à se saisir « globalement » – sans débat – des propositions formulées: comme si ils en étaient les auteurs réels, les écolos totalitaires les présentent comme « un tout indissociable », tout en s’accommodant de « l’absence de la taxe carbone » et de… « l’oubli du nucléaire ». 
Si, comme il se doit, LFI  salue le travail accompli, Mélenchon a également observé que les propositions de la convention n’ont « rien sur le nucléaire », regrettant simplement qu’il n’y ait « rien sur les conduites d’eau ».
Les partis de droite se sont montrés plus critiques que les pères de la répression verteSaluant courtoisement le « sérieux » de l’encadrement du travail des Conventionnels, le MEDEF déplore le manque de chiffrage des mesures dévoilées. « Au cas par cas, certaines propositions sont extrêmes », a également déclaré Patrick Martin, président délégué de l’organisation patronale, évoquant l’interdiction de certains vols intérieurs, « surtout quand on connaît la situation d’Air France » et le fait que certains territoires sont enclavés. 
Un référendum pour une mesure spécifique
Les 150 citoyens tirés au sort ont voté dimanche matin en faveur d’un référendum visant à introduire la lutte contre le changement climatique dans la Constitution et à créer le crime d’ « écocide » et donc le sanctionner. En revanche, ils ont rejeté l’idée d’utiliser le référendum pour d’autres mesures spécifiques. « Pour le reste, que le pouvoir prenne ses responsabilités », a balayé d’un revers de manche l’un des participants.
Elisabeth Borne s’est en revanche déclarée « favorable à un référendum, » à titre personnel », histoire de dire qu’elle existe. « Des questions multiples permettraient de partager les travaux » de la convention « avec tous les Français », a-t-elle plaidé, anxieuse des effets pervers d’une Convention dont Macron n’a pas anticipé les risques. « L’organisation prendrait du temps, mais ce serait utile pour faire mûrir la conscience écologique« , juge-t-elle, adepte de la marche à petits pas comptés.
A plusieurs reprises, Macron s’est en effet dit ouvert à l’idée d’interroger directement les Français sur les questions environnementales, mais il n’a visiblement pas été suivi. Le président de la République doit recevoir les membres de la convention dans une semaine, le 29 juin, pour leur apporter de « premières réponses » où le flou devrait recouvrir le tout.
Accusé d’autoritarisme et de violences policières, le locataire de l’Elysée avait imaginé cet exercice de démocratie participative « inédit en France », le top étant non pas d’aboutir, mais d’être le premier, comme une première femme maire à Marseille ou un Bordeaux vert, dimanche, après la crise des ‘Gilets jaunes’, déclenchée par l’annonce d’une taxe carbone sur les carburants. 
Si les propositions de la convention survivent plus longtemps que les belles paroles du « Grand débat national » bidon, le ‘timing’ de leur publication est d’ores et déjà malencontreux,  au moment où l’exécutif travaille sur son plan de relance face à la récession économique aggravée par la pandémie et la nomination d’un incapable à la présidence de la Cour des Comptes: Moscovici, ministre de l’Economie de Hollende a-t-il jamais redressé, ne serait-ce que fait frémir, la courbe de l’emploi? 
Une fausse bonne mesure : la réduction de la vitesse à 110 km/h
La convention, mandatée pour proposer des mesures permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 %, a accouché d’une autre souris : approche des municipales obligeant, elle n’a pas osé remettre sur la table l’idée d’une telle taxe, mais a proposé près de 150 autres mesures, inventaire à la Prévert, chacun des 150 Conventionnels y allant de la sienne…
Une des plus controversées, la réduction du temps de travail à quatre jours (28 heures) par semaine, a été largement (65 %) écartée samedi. C’est la seule proposition à ne pas avoir été adoptée par les membres. Outre les conséquences sur les entreprises, beaucoup se sont inquiétés de l’image que donnerait de leurs travaux une telle proposition. « On va passer pour des guignols », avait quand même reconnu l’un des « déclinistes » de la convention.
Autre mesure visant les automobilistes, proie facile. Elle ne manquera pas de diviser un peu plus l’opinion publique : la réduction de la vitesse sur autoroute de 130 km/h à 110 km/h. Elle a recueilli 60 % des suffrages des ayatollahs. La proposition a évidemment irrité les associations d’automobilistes: les écologistes n’ont pas retenu la leçon du mouvement d’opposition déjà déclenché par la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. Pauvreté de la réflexion des environnementalistes ou obsession de névrosés ?
Plusieurs autres mesures visent à réduire la place de la voiture individuelle, avec notamment une « amélioration du forfait mobilité durable ». Elle consiste en la prise en charge (facultative) par l’employeur des frais de transports personnels du salarié dit « mobilité douce » ou « alternatfs » pour se rendre sur son lieu de travail. Dans leur bulle, les conventionnels n’ont donc pas pris en compte le développement du télé-travail depuis le confinement contre la Covid19, pas plus qu’ils n’ont pris conscience de l’excédent de pistes cyclables sur le nombre réel de vélos en location, ou du manque d’autonomie des véhicules électriques, sans parler de la fabrication des batteries délocalisées en Orient et de l’insuffisance des bornes de recharge.
L’électeur doit savoir que la convention propose aussi de renforcer le bonus-malus écologique sur les véhicules, les aides à la location longue durée et des prêts à taux zéro pour l’achat de véhicules propres, l’interdiction dès 2025 de la vente de véhicules neufs très émetteurs (+ 110 g de CO2/km), et d’interdire les centres-villes aux véhicules les plus polluants.
« Ecocide » ? Notre chance, la peine de mort n’est pas rétablie !

1984: « la guerre, c’est la paix; la liberté, c’est l’esclavage ».
Pour le comité « VéritéPourAdama »: la liberté, c’est l’esclavage »…

Parmi les autres mesures figure un encadrement « fort » de la publicité, avec interdiction des panneaux dans l’espace public extérieur et de la pub pour des produits à fort bilan carbone – comme les gros véhicules de type SUV. Et des violences policières vertueuses garanties contre les contrevenants européens, notamment tchétchènes, mais à l’exclusion des Africains et Maghrébins au dessus des lois de la République, puisque la Convention ne préconise pas pas la révision du Coran ? Nos portefeuilles ne seront allégés seulement par les hausses liées au Covid19.De lourdes taxes sur l’alimentation ultra-transformée sont également envisagées, et les foyers les plus défavorisés seront donc les premiers pénalisés puisqu’ils peinent à se nourrir, a fortiori à basculer dans le bio… Autre interdiction, celle des semences OGM (organisme génétiquement modifié), une taxation plus forte des engrais azotés et la réduction de moitié en 2030 de l’usage des pesticides, et l’interdiction des plus dangereux d’ici à 2035.
La liste comprend également l’interdiction des terrasses chauffées ou de l’éclairage des magasins la nuit, ou encore une taxe sur les dividendes des sociétés pour financer la transformation de l’outil productif. 
L’introduction du crime d’ « écocide »  dans le droit pénal français a séduit les pervers de la convention.
Cette proposition a pourtant été récemment rejetée à la fois au Sénat et à l’Assemblée nationale, mais elle revient par la fenêtre.
La création d’une « haute autorité » pourrait surveiller chacun d’entre nous.Si les électeurs donnent leur feu vert aux écolos, elle sera chargée de faire respecter les « limites planétaires » jugées soutenables pour la survie de l’humanité (réchauffement climatique limité à 2°, par exemple). A partir de là, les ayatollahs de l’écologie punitive pourrait proposer une « haute autorité » répressive contre la hausse du chômage ! 
Les citoyens tirés au sort veulent enfin nous imposer l’inscription dans la Constitution de la préservation de la biodiversité, de l’environnement et de la lutte contre le dérèglement climatique, ainsi que, en plus de la ‘Haute autorité’ la création d’un « Défenseur de l’environnement ». 
Les participants souhaiteraient également que soit renouvelée l’expérience de convention citoyenne, éventuellement dans le cadre d’une réforme du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a accueilli leurs travaux.

Affaire Houlette: le Syndicat de la magistrature réclame l’interdiction des « remontées d’information »

Le Syndicat de la magistrature (SM) réagit à la confirmation des liens du gouvernement avec le judiciaire par l’ancienne procureure.

Le président Hollande et sa ministre Christiane Taubira ont mis fin à l’indépendance de la justice politique.<br>Ils ont détourné le PNF des enquêtes financières vers les investigations politiques.

« Dans son audition devant la commission d’enquête, ce que décrit Eliane Houlette, ce sont des pratiques qui correspondent aux textes » mais qui « alimentent le soupçon », confirme, vendredi 19 juin, Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la magistrature et magistrate placée en position de service détaché. 
Mercredi 10 juin, devant la commission d’enquête parlementaire sur l’indépendance de la justice, l’ancienne cheffe du Parquet national financier (PNF), Eliane Houlette, s’est émue du « contrôle très étroit » qu’aurait exercé le Parquet général (nom donné aux services dépendant du ministère de la Justice que dirige le Procureur général, soit dans une Cour d’appel, soit auprès la Cour de Cassation), son autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations dans l’enquête sur l’affaire des époux Fillon. 
Vendredi 19 juin, la présidente du SM s’en est prise aux « responsables politiques qui crient au scandale, mais quand ils sont au pouvoir, se gardent bien de modifier les textes et laissent subsister ce doute qui plane sur la justice et l’affaiblit ». « Nous demandons que ces remontées d’information soient supprimées », a-t-elle insisté. « On a fait un communiqué cet après-midi [vendredi] dans lequel on demandait une saisine du Conseil supérieur de la magistrature par rapport à la question des remontées d’information, mais sur le principe de l’existence de ces remontées, ce que décrit Eliane Houlette dans son audition devant la commission d’enquête, ce sont des pratiques qui correspondent aux textes« , a détaillé Katia Dubreuil.


« Le principe même des remontées d’information pose question » 
Au Conseil supérieur de la magistrature, vendredi soir, Macron a demandé  de vérifier que le PNF a bien mené en « toute sérénité, sans pression » de l’exécutif son enquête sur les époux Fillon en pleine campagne présidentielle de 2017.  Le SM protège l’ex-ministre Taubira.

« Les remontées d’information alimentent toujours le soupçon chez les citoyens, selon lequel il peut y avoir des interventions du pouvoir exécutif dans les enquêtes puisqu’il a tous les éléments de l’enquête en temps réel, minimise ce syndicat qui a soutenu Taubira dans ses entreprises controversées Place  Vendôme. (Katia Dubreuil, sur franceinfo, radio publique de Radio France)

« C’est le principe même de ces remontées d’information qui pose question », a dénoncé Katia Dubreuil.

Pour elle « le doute existe en raison de textes qui ne garantissent pas suffisamment dans les principes l’indépendance de la justice, à cause de ces remontées d’information et de la nomination des magistrats du parquet, notamment des procureurs de la République et des procureurs généraux par le ministère de la Justice« .

‘Cookie walls’: le Conseil d’Etat lâche les chiens du commerce en ligne

Le Conseil d’Etat désavoue la CNIL sur son interdiction des « cookie walls » 

Controversé, le traçage commercial des internautes est autorisé, contre l’avis de la CNIL

En anglais, les cookie walls sont encore plus sportifs

Les nouvelles lignes directrices de la CNIL opposées aux « cookies » et autres traceurs – qui épient les activités et habitudes des internautes – sont battues en brèche par le Conseil d’Etat. 
Les magistrats administratifs se rangent au côté du grand commerce en ligne: au moment où Macron dit vouloir relocaliser, le double-jeu du pouvoir politique laisse sans voix… L’interdiction des « cookie walls » n’a rien à faire dans les recommandations de la CNIL: la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est contredite par les juges qui acceptent que les éditeurs de sites internet – y compris la presse institutionnelle ou non – dépose des traceurs en tout genre dans les ordinateurs ou les smartphones des utilisateurs à des fins de ciblage publicitaire, à leur insu.


Les « cookie walls » sont, pour l’heure, autorisés à ce stade 


La décision finale appartient au pouvoir politique.Par décision du 19 juin 2020, le Conseil d’Etat, consulté pour avis, juge que la Cnil a excédé ce qu’elle pouvait légalement faire à ce stade et annule partiellement les lignes directrices de la Cnil. Sans se prononcer sur le fond de la question, le Conseil d’Etat juge que la Cnil ne pouvait légalement énoncer une telle interdiction générale et absolue dans des lignes directrices des « cookie walls ». Cette pratique consiste à interdire l’accès d’un internaute à un site internet s’il refuse que des cookies soient déposés dans son ordinateur afin de suivre sa navigation à des buts publicitaires. 

Papies et mamies, à vos marques !

La Cnil ne pouvait pas déduire l’interdiction des « cookie walls » de la seule exigence d’un consentement libre  – mais pas nécessairement éclairé – de l’utilisateur au dépôt de traceurs, posée par le règlement général sur la protection des données (RGPD).

Une information spécifique pour chaque finalité

Macron doit choisir entre les libertés individuelles et la reprise de l’économie.Les requérants – les entrepreneurs – critiquaient également le point des lignes directrices précisant que les utilisateurs doivent « être en mesure de donner leur consentement de façon indépendante et spécifique pour chaque finalité distincte « . Mais le Conseil d’Etat ne retient pas la nécessité de protéger les utilisateurs, déclarant pour sa part que le consentement de l’utilisateur doit être précédé d’une information spécifique – sur dix pages en petits caractères et en des termes juridiques impénétrables – pour chacune des finalités du traitement de données – et elles peuvent actuellement approcher la dizaine – si le recueil du consentement est effectué de manière globale.  En confiance ?
Le Conseil d’Etat juge que le passage contesté des lignes directrices se borne à rappeler cette exigence, sans imposer  – de surcroît ! – aux opérateurs des modalités techniques particulières pour le recueil du consentement, c’est-à-dire un consentement global ou un consentement finalité par finalité. Par ailleurs, le Conseil d’Etat confirme la légalité des autres points contestés des lignes directrices, concernant la facilité de refus ou de retrait du consentement aux cookies – quand on y pense et si on en a le temps et la capacité – , la durée recommandée de conservation des cookies ou l’information des utilisateurs sur les cookies non soumis au consentement préalable.
Les juges font ainsi très peu cas des personnes âgées ou vulnérables.

Pierre Perret épingle Sibeth Ndiaye: « elle porte bien son nom » !

La chanteur humoriste a catalogué la pécore

Bête et prétentieuse comme une « femme savante » de Molière

Dans « Les confinis », sa nouvelle chanson, Pierre Perret rend la monnaie de sa pièce à la porte-parole du gouvernement mais aussi aux médecins.

Dans sa nouvelle chanson « Les confinis », Pierre Perret s’en prend à la porte-parole qui « porte bien son nom », mais aussi à des médecins dont Didier Raoult. 
A 85 ans le chanteur n’a rien perdu de sa verve, comme le prouve la chanson inédite qu’il a publié sur le Net et dans laquelle il égratigne le gouvernement, et surtout sa porte-parole.  « La porte-parole, elle s’appelle Sibeth. Y en a qui pensent qu’elle porte bien son nom. On sent bien qu’la moindre idée qui se pointe, lui déclenche un ouragan dans le citron », chante-t-il.


Il assaisonne aussi les médecins qui s’affichaient à la télévision au lieu de « rester dans les hôpitaux ». Interrogé par RTL dans l’émission « Laissez-vous tenter », il égratigne les médecins et les politiques : « Ils ont dit tellement de conneries, de choses contraires à la veille… Ils ont parlé sans trop savoir » a-t-il estimé, à propos du gouvernement. 
Pierre Perret a été inspiré par le professeur Didier Raoult: « Y’avait l’Raoult qui les enquiquine, qui les traitait tous comme des Diafoirus. D’après lui y a guère que sa chloroquine qui pourra fout’ les chocottes au virus ». Son clip a été vu plus 1,5 millions de fois en dix jours. 

Yes, elle est naze, la meuf !

Fadila, l’infirmière qui caillasse des flics mais qui est maintenue en poste

L’interpellée haineuse n’est pas Farida Amrani, mais elle est bien infirmière et maintenue en poste, libre de ses faits et gestes 
Après son caillassage de flics et son interpellation difficile, cette infirmière serait une victime
Victime de nombreuses rumeurs malveillantes ont circulé à son propos sur les réseaux sociaux, selon le HuffingtonPost (Geoffroy Clavel, rédacteur en chef, et Romain Herreros)

L’infirmière interpellée lors des « incidents » [!] qui ont émaillé [mais « en marge » ? ] la manifestation parisienne des soignants le 16 juin n’est pas l’ex-candidate LFI Farida Amrani – la candidate insoumise qui peut faire tomber Manuel Valls, selon les InRocks – et elle est bien infirmière.
Cette manifestante déchaînée en blouse blanche interpellée pour « outrage et jet de projectiles sur les forces de l’ordre » ce mardi 16 juin, au cours de la manifestation parisienne des soignants que la presse institutionnelle soutient dans un souci de « paix sociale », n’inspire pas la même sympathie dans les réseaux sociaux. L’analyse de la France profonde n’est pas à l’unison de l’idéologie diffusée par la presse aux ordres.
Les images diffusées par des journalistes de la presse alternative et des manifestants ont montré la douce infirmière lançant des morceaux de pavés, adressant des doigts d’honneur aux forces de l’ordre et les couvrant d’insultes, mais le HuffPost supposé « éclairer » les Français ne s’attache pas aux causes : elle les occulte, traitement partisan de l’information, défaut d’honnêteté intellectuelle, manipulation de l’opinion et faute professionnelle aux conséquences graves.

L'interpellation musclée de l'infirmière avait suscité beaucoup de réactions.

Le HuffPost privilégie les conséquences et fait polémique sur des bases tronquées. Le groupe Le Monde pointe les internautes qui condamnent cette harpie, en dressant le portrait tendancieux d’une « quinquagénaire portant une blouse blanche interpellée sans ménagement par les forces de l’ordre », alors que des échauffourées ont éclaté à l’arrivée du cortège de 18.000 manifestants à destination sur l’esplanade des Invalides. 
Le HuffPost élude les agressions verbales et physiques de la furie et saute directement à l’interpellation et aux incriminations de la police nationale: 

les motifs de l’interpellation ne séduisent pas les journalistes Geoffroy Clavel et Romain Herreros qui hurlent avec les loups de l’ultra-gauche. Ils alimentent la polémique et excite les internautes à qui importe la vérité. Sur certaines vidéos – insinuation transparente -, on entend l’infirmière prénommée Farida, le visage ensanglanté, réclamer sa ventoline, un médicament utilisé par les asthmatiques. Sachant que les manifestants s’exposent à des infiltrations d’antifas ou de membres du ‘Black bloc’, la soignante asthmatique prenait un risque d’exposition au gaz lacrymogène. D’autres vidéos – car le HuffPost participe activement à la fracture de la société – montrent la même personne quelques minutes avant son interpellation jetant des projectiles et adressant des doigts d’honneur en direction des forces de l’ordre. Aucune vidéo ne montre donc l’un et l’autre épisode, selon le HuffPost, lequel ne fait pas mieux, et plutôt pire, du fait de ses effectifs. Ses titres montrent quel parti a pris le site d’information,  filiale de groupe américain militant derrière George Floyd contre Trump.  <br>L’infirmière s’était rangée aux côtés des « antifas » et du « Black bloc ».

« La manifestation pour défendre l’hôpital a cédé la place à plusieurs centaines de casseurs vêtus de noir, qui ont mis le feu à du mobilier urbain et jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, aux cris de « tout le monde déteste la police », rapporte Le Figaro. Des pots de fleurs ont été déterrés, des véhicules caillassés [dont celui d’un(e) handicapé(e) et retournés, tandis que fusaient les insultes. Peu de magasins ont été atteints, dans un quartier qui n’est pas très commerçant » [mais des jardinières de cafés et brasseries ont été jeté au sol].
Ce mardi 16 juin, une jeune femme disant être sa fille la présentait comme une infirmière ayant travaillé pendant toute la crise du Covid-19 et ayant même contracté la maladie. 
Dans la matinée de ce mercredi, « plusieurs internautes accusaient néanmoins cette personne de ne pas être infirmière ni d’avoir travaillé au contact de patients pendant le confinement. Certains l’ont même désignée comme étant Farida Amrani, militante et ancienne candidate aux législatives pour la France insoumise dans la circonscription de Manuel Valls en Essonne, » écrit le HuffPost, lequel croit faire du journalisme en observant les réseaux sociaux.  BFMTV fait même appel à à eux pour qu’ils leur envoient leurs video de terrain et rester, quant à eux, devant leurs ordinateurs mais, « en même temps », pour les pourrir au final…
« Une infirmière exposée au COvid-19 » et des policiers aux violences anti-flic de la gauche 
Jointe par Le HuffPost, Farida Amrani s’esclaffe et dément cette rumeur: “Pas du tout, ce n’est pas moi! J’ai vu ça sur les réseaux sociaux… C’est parce qu’on s’appelle toutes les deux Farida sûrement. Mais les Farida, c’est comme les Nathalie ou les Corinne aujourd’hui [comparaison racisée: pourquoi pas ‘Assa » ou ‘Coumba’ ?], il y en a beaucoup hein!” 
Une erreur « probablement » [HuffPost] précipitée par le soutien apporté dès mardi soir par plusieurs cadres de la France insoumise, à commencer par [attaque ad hominem] les députés Eric Coquerel et Danièle Obono, à cette infirmière retenue au commissariat du 7e arrondissement. 
De son côté, la police confirme bien que la Farida arrêtée ce mardi est bien infirmière. “Une femme, infirmière de profession, a été interpellée pour outrage et jet de projectiles sur les forces de l’ordre”, a indiqué une source policière. 
Une version corroborée par la CGT Val-de-Marne, qui organise ce mercredi après-midi un rassemblement en faveur de la manifestante devant le commissariat du 7e arrondissement. La CGT – qui n’a jamais été aussi proche de LFI – décrit Farida sans préciser son nom de famille comme une “infirmière val-de-marnaise de 50 ans, travaillant à l’AP-HP depuis 17 ans” et “mère [isolée ?] de deux enfants”.   Au site Checknews, la CGT confirme que cette infirmière-cadre travaille actuellement au service gériatrique de l’hôpital Paul Brousse de Villejuif. Thierry Fogolin, élu CGT à l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, précise que l’infirmière “fait même office de référente dans les services lorsque les cadres sont absents”, qu’elle a “fait partie de façon très active” de la gestion de crise du Covid et qu’elle a bien été infectée par la maladie.

Controverse sur l’identité  de l’infirmière, malgré une garde à vue ! Ce mercredi 17 juin, dans l’après-midi, la fille de l’infirmière a annoncé que cette dernière était sortie de garde à vue. Le Parquet de Paris a fait savoir à nos confrères de LCI qu’elle était convoquée devant le tribunal correctionnel le 25 septembre prochain pour des faits d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique sans ITT.  Notons au passage que, selon le Huffington Post,  la CGT informe les « fact-checkers » de CheckNews » (Libération), et que le Parquet de Paris livre ses informations à LCI…
Un policier va porter plainte

L’interpellation mouvementée d’une infirmière mardi lors d’une manifestation de soignants à Paris “fait suite à un jet de projectiles effectué par cette dame” et “a été réalisée compte tenu de ces agissements », a confirmé de son côté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, ce mercredi. 
“Un policier atteint par un de ces projectiles déposera plainte” mercredi, a indiqué une source policière.  “Je n’étais pas sur place et il apparaît, compte tenu des images, que cette interpellation faisait suite aux faits délictueux effectués par cette dame”, a répété Sibeth Ndiaye. 
Elle s’est en revanche refusée à commenter la manière dont a été interpellée l’infirmière, souligne le Huffington Post (dont son rédacteur en chef), ajoutant toutefois par ailleurs que le gouvernement condamne « fermement » les désordres provoqués par « des casseurs » et des « black blocks » à l’occasionde la manifestation parisienne. 
A l’arrivée, on constate que les journalistes du HuffPost (ils se sont mis à deux pour ça) nous ont conduits aux antipodes de leur titre lequel fait sensation et satisfait la gauche radicale, mais trompe le lecteur.  

Patrick Weil démonte le racisme structurel en France

“Pas la peine d’aller chercher aux Etats-Unis” (Patrick Weil)

(capture d’écran France 5)

L’historien Patrick Weil était l’invité de C Politique, sur France 5, le 14 juin 2020. Interrogé sur la mobilisation antiraciste, et sur l’héritage colonial de la France, il a appelé à mettre un terme aux contrôles au faciès.

Socialiste de 62 ans, Patrick Weill s’est engagé à de multiples reprises en faveur des droits des immigrés, notamment comme membre du Haut Conseil à l’intégration (1996-2002), puis de la commission Stasi (1998-2004). Il a soutenu Ségolène Royal a la présidentielle en 2007 et Edward Snowden.  Patrick Weil a dirigé les 7 thèses universitaires, dont celles de Yassir Hammoud (politique universitaire de la France), Nordine Amara (émigration algét

rienne), Efe Peker (sociologie France-Turquie), Son Thierry Ly (sur les discrimination de genre) ou Martin Messika (politiques de l’accueil). A vous de déduire quelle orientation politique permet de réussir à l’université… Ou non. Et comment les décoloniaux ont été formatés. Si vous avez un doute, Patrick Weill est celui qui, à la convention d’investiture de Benoît Hamon, le dimanche 5 février 2016, a prononcé le discours en faveur du partisan de l’écriture inclusive et islamogauchiste en devenir, à la Mutualité.

Le mouvement contre le racisme qui s’est soulevé aux Etats-Unis après la mort de George Floyd le 25 mai, étouffé par un policier blanc, nous a donné l’occasion de constater une fois de plus à quel point nous étions plus prompts à dénoncer le racisme structurel outre-Atlantique, alors qu’il sévit pourtant aussi chez nous. C’est sur ce complexe à voir et à dénoncer le racisme en France que l’historien Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS à Paris I, a attiré l’attention, ce 14 juin dans C Politique, sur France 5. “Pas besoin d’aller chercher aux Etats-Unis, ce qu’on voit ici”, entame-t-il, dans un dialogue avec Binetou Sylla, membre du collectif Piment, auteur du livre Le Déranger, petit lexique en voie de décolonisation.

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“Les contrôles d’identité, c’est comme le code de l’indigénat”

“La discrimination structurelle que je vois, ce sont les contrôles d’identité”, poursuit l’historien, qui publie en août Lettres d’Amérique (éd. Passés composés). “Les contrôles d’identité, c’est comme le code de l’indigénat [qui établissait des peines spéciales pour les populations autochtones dans l’empire colonial]. C’est une peine spéciale qui ne vise que des Français de couleur, et c’est une peine qui se rajoute au Code pénal. Dans notre histoire, c’est le code de l’indigénat. Ce n’est pas la peine d’aller chercher aux Etats-Unis des exemples pour voir dans notre histoire quelque chose auquel il faut mettre un terme”, conclut-il, avec force.

Pour rappel, en 2015, la Cour d’appel de Paris a condamné l’Etat pour « faute lourde » dans cinq cas de contrôles d’identité discriminatoires.