Cafards, asticots, WC condamnés… La CGT dénonce l’insalubrité de trains Ouigo, à bas coût

«Les problèmes ont été identifiés, sont déjà résolus ou en cours de résolution,» assure l’entreprise publique.

Ah, la France,
ses senteurs et ses saveurs…

«Des conditions de voyage et de travail inadmissibles» sur les trains Ouigo, dénonce la CGT-Cheminots dans un communiqué du 11 août, relayé par …Rue 89, site d’information du groupe L’Obs, détenu par le groupe Le Monde et co-fondé par Claude Perdriel, propriétaire de SFA, fabricant de …sanibroyeurs. Ca ne s’invente pas…

« Problématique » de maintenance: mais on circule…

«Des problématiques de maintenance» et de main d’oeuvre empêcheraient de résoudre de multiples dysfonctionnements comme des WC condamnés, des pannes de climatisation ou des nuisibles dans certains trains.

A gerber !

« Les rames des trains Ouigo font beaucoup plus de kilomètres que les TGV classiques, explique Abdelkader Bensadoun, secrétaire de la CGT cheminots de Lyon Perrache à Rue 89Il y a des problèmes de maintenance et d’insalubrité qui nécessiteraient que certaines rames soient retirées pendant plus d’une semaine pour faire un travail de fond. » Cet été, la filiale low-cost de la SNCF ne dispose que de trois rames de secours pour remplacer celles qui partent en maintenance. «Il en faudrait au moins six en réserve : trois pour la partie atlantique et trois pour la partie sud-est», précise le secrétaire. Il complète toutefois que «la sécurité des trains est assurée» mais que le groupe «sabre tout ce qui concerne le confort, la propreté…».

En tout, 38 rames Ouigo circulent dans l’Hexagone et, selon la CGT, certaines présentent des problèmes d’insalubrité. C’est le cas notamment d’ un des trains qui relie Paris à Lyon Saint-Exupéry, dans ka ville écologiste qui refuse le Tour de France au prétexte qu’il pollue: «Depuis le début de l’été on alerte sur la présence de cafards et de larves dans la rame 774, et plus précisément dans la voiture numéro huit. La rame a été sortie quelques jours, mais pas assez longtemps pour traiter le problème en profondeur, et remise en circulation. »

La SNCF assure qu’un «traitement insecticide [bio ?] a été effectué durant plusieurs nuits dans la voiture concernée» et «du fait de la présence persistante des nuisibles, un autre traitement plus lourd» a nécessité «l’immobilisation de la rame durant plusieurs jours» fin juillet. Elle a été «remise en exploitation début août» et «fait désormais l’objet d’une surveillance quotidienne sur les sites de maintenance». « Fin », « début », un flou cacge-misère…

A ce prix-là,
vous ne voulez pas aussi que
Macron vous protège…

Mais d’après les informations de Rue 89, au lendemain de la remise en service, le 4 août, il y avait toujours la présence d’asticots et de cafards dans la rame 774, sur la moquette et les parois de la voiture 7.

4h30 de trajet sans climatisation

Une  » problématique identifiée », mais non résolue
après des années:
Macron n’est pas dame Pipi

En plus de l’insalubrité, la CGT-Cheminots signale des conditions de transports «inadmissibles» pour les voyageurs et les agents Ouigo avec des toilettes bouchées et condamnées ou encore des climatisations en panne. «On fait parfois tout le parcours sans climatisation, de Marseille à Lille, soit 4h30 de trajet», mentionne Abdelkader Bensadoun. Des incommodités également soulignées par les voyageurs sur Twitter : «pas de clim, pas de chasse d’eau ni d’eau dans les toilettes, le niveau de saleté est élevé» dans un Ouigo reliant Nantes à Paris. La sécheresse à la SNCF, c’est la faute à la canicule ou à Poutine ?

De son côté, l’entreprise recourt au système D et relativise : «Pour les climatisations, le taux de fiabilité est actuellement de 99 %. Certes, ça laisse 1 %. En cas de panne, on distribue des bouteilles d’eau ou on replace les voyageurs dans une autre voiture : bon, les chffres statistiques, c’est fait…

« Quant aux WC, dans une rame Ouigo il y en a huit, en haut et en bas donc ça laisse des solutions alternatives si certains sont fermés.» Les « illettrés », « fainéants » et « cyniques », comme « les sans dents « de Hollande, sont exigeants ! Mais ils peuvent aussi traverser la rue et aller voir la concurrence…

OUIGO propose des trains classiques, à tout petit prix, pour se déplacer en prenant son temps et économisant. Des TGV low cost sur deux niveaux, qui accueillent plus de 1.260 passagers et circulent à la même vitesse que les TGV classiques, en trajets directs et vers plus d’une quarantaine de destinations.

Cette société anonyme à capitaux publics – détenue à 100% par l’Etat – indique «être étonnée par ce communiqué qui ne fait qu’alimenter une polémique [sic]. Les problèmes ont été identifiés, sont déjà résolus ou en cours de résolution. Ce n’est pas aussi noir que ce qui est décrit». Une réunion avec les cheminots devrait avoir lieu cette semaine pour remettre ces dossiers sur la table. Pour les regarder, selon l’expression nouvelle…

«Mbappé tes mor» : une fresque à l’effigie du footballeur endommagée à Bondy

Différence de traitement entre Kylian à Bondy et Zinedine à Marseille

La fresque géante en hommage à Kylian – un prénom d’origine gaélique – Mbappé, peinte sur un immeuble de sa ville natale a été vandalisée à Bondy, PS de 1945 à 2014. Le joueur et l’ancienne maire de Bondy ont été l’objet de menaces et d’insultes.

«Qui en veut à Kylian Mbappé ?» s’interroge Le Parisien dans son édition du jour. Le journal régional publie également une photo des dégradations commises sur la fresque réalisée en hommage à la star du PSG il y a quelques années sur un immeuble de Bondy, sa ville natale. Une menace à l’encontre du champion du monde a été écrite à la bombe de peinture rose : «Mbappé tes mor» (sic).

Un second tag, «Thomasin nique ta mère», vise l’ancienne maire PS de la commune, Sylvine Thomassin, proche de la famille Mbappé.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’ex-édile écrit : « Les attaques dont je suis l’objet sont déjà inacceptables et m’atteignent chaque jour en tant que femme, mère, personnalité politique. Mais quand on menace de mort quelqu’un qui n’a rien à voir avec la politique pour la seule raison qu’il est un de mes proches, c’est insupportable. Ces méthodes, en plus d’être lâches et médiocres, sont une nouvelle atteinte à la démocratie et démontrent le climat nauséabond entretenu par mes opposants depuis des mois. Cette fresque était un magnifique symbole, un appel à croire en ses rêves et toujours se battre pour les atteindre. Aujourd’hui, c’est aussi ce message d’espoir qui a été abîmé. »

Dans le même temps, profanation d’église à Bondy: lien PaSiDupes

Recrudescence du vandalisme christianophobe depuis le début de l’année, à l’approche de la présidentielle. La basilique Saint-Denis a été profanée plus tôt dans la semaine. Lien PaSiDupes

Une « société qui se racialise », la découverte de Macron

En gendre idéal, il dit ce que veut entendre chaque interlocuteur du moment

Le président a parlé de lui, pensant être un modèle pour tous, comme Rihanna ou McFly et Carlto… Obsédé de consensualité, sans pour autant pratiquer la concertation dont il parle sans cesse, et joueur invétéré, mais sur tous les tableaux de l' » en même temps » visant à satisfaire les uns et les autres successivement, ici et en tout lieu, Macron n’a aucune conviction sur aucun sujet. « Je suis du côté universaliste, assure-t-il aujourd’hui. Je ne me reconnais pas dans un combat qui renvoie chacun à son identité ou son particularisme« , a déclaré le chef de l’Etat egocentré, dans un entretien au magazine féministe « Elle ». En soi, un choix identitaire…

Lors de la cérémonie d’ouverture du Forum Génération Egalité, le mercredi 30 juin 2021 à Paris, le président Macron y avait vu un «pas en avant» pour les droits des femmes, le précédent, le mardi 29, étant la loi PMA qui nihilise les hommes, des femmes comme les autres…

« Je vois la société se racialiser progressivement, » confie-t-il, espérant convaincre de sa proximité populaire. Dans un entretien avec le magazine Elle, jeudi 1er juillet, Macron s’est inquiété de « la logique intersectionnelle » qui selon lui « fracture tout », car elle « renvoie chacun à son identité, » a commenté Macron, chef de l’Etat dans sa 5e année. 

Et de tomber dans la « logique intersectionnelle », qui l’inquiètait au paragraphe précédent. Pour lui, en même temps, « les difficultés sociales ne sont pas uniquement structurées par le genre et par la couleur de peau, mais aussi par l’inégalité sociale, l’assignation à résidence éducative, entre autres ». Il croit malin de faire ainsi la synthèse droite-gauche, celle qui entrave précisément son action. Une pensée complexe faussement intelligente qui n’a pas trompé ses jurys successifs de Normal Sup, mais qui a en revanche convenu à Science Po Paris, dont l’idéologie, non seulement gauchiste, s’est révélée féministe, indigéniste, décoloniale, LGBT+, écofasciste, islamogauchiste, avant confirmation à l’ENA.

L’intersectionnalité, à laquelle s’oppose le président de la République, est un outil sociologique qui vise à théoriser et fournir des armes de destruction de notre démocratie fondée sur la prévalence de la voix majoritaire: tout devient en effet sujet à plusieurs discriminations croisées peuvant interagir, se cumuler ou se renforcer, pour les personnes appartenant à plusieurs minorités à la fois, qu’il s’agisse du genre, de la classe sociale, du handicap ou de la couleur de peau. « Je pourrais vous présenter des jeunes hommes blancs qui s’appellent Kévin, habitent Amiens ou Saint-Quentin, et qui ont aussi d’immenses difficultés, pour des raisons différentes, à trouver un job », rétorque-t-il, en réponse à une question concernant le témoignage de la réalisatrice Amandine Gay sur les difficultés d’être femme et noire. L’idée, révolutionnaire, est de ronger la société occidentale sous tous les angles minoritaires, tant et si bien qu’est périmée l’inquiétude de l’anarchiste Coluche : “Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… Et puis, il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”, qu’il faut désormais reformuler en « il y en aura même qui seront blancs, chrétiens et exploités et pour eux, ce sera vraiment très dur !”.

« On s’était affranchis de cette approche et voilà que l’on réessentialise les gens par la race et, ce faisant, on les assigne totalement à résidence », a réagi le président de la République. « Ce qui m’importe le plus, c’est la part de commun que j’ai avec vous« , a poursuivi ke ba quier Rothschild, « et les combats que je vais [demain peut-être] mener en votre nom [élu de 20% des électeurs de 2017, avant que l’abstentionnisme ne soit plus apparent en 2021] pour vous permettre d’accéder à une dignité égale à celle de votre voisin. C’est précisément ce qui nous permet de vivre ensemble. » 

Vivre ensemble avec les toxicos du jardin d’Eole à Paris 19e, les rodéos urbains, les tottinettes débridées, les fêtes sauvages, la musique orientale à donf des voitures aux fenêtres ouvertes ou les réfractaires à la vaccination contre la covid-19…

L’effet loupe de la pandémie: comment les Français se sentent-ils?

LA FRANCE QUI S’EN FOUT

Ecriture inclusive, manifestation de l’égarement des gauches

I – « Bonjour tristesse » II – La défaite est inéluctable III – Pas d’années folles IV – L’avenir est à la maison

Article de Jérémie Peltier (directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès et directeur de la collection « Suspension » aux Editions de l’Aube), daté du 04/03/2021 (6’)

Est-ce que la pandémie n’aura été finalement qu’un miroir grossissant de tout ce qui était déjà latent dans la société, ne jouant en fait qu’un rôle d’accélérateur dans ce qui était pourtant bien là sous nos yeux : l’obsolescence des relations sociales, l’apathie démocratique et le repli sur soi ? Pour nous aider à y voir clair, deux baromètres regorgent d’enseignements fort utiles : le « Baromètre de la confiance politique », d’une part, et le « Baromètre des émotions », d’autre part, que la Fondation Jean-Jaurès vient tout juste de publier, en partenariat avec Le Point et l’institut Viavoice.

Découvrez les résultats du Baromètre des émotions: PDF, 1.51M

Demain, ça sera la grande fête, la grande aventure, le grand soir, les années folles. 

Autant de phrases lancées en l’air en permanence pour imaginer le monde d’après, dont l’ambiance serait comparable à celle qui régnait aux lendemains des conflits guerriers. Le problème, c’est que rien de ce que nous avons vécu n’est comparable à la guerre. D’abord parce que ce que nous vivons n’aura, vraisemblablement, pas de « fin » notable et aussi simple, aussi claire, aussi nette, qu’une fin de conflit guerrier avec la signature d’un armistice. D’ailleurs, les premiers chiffres sur les taux de natalité montrent bien qu’il n’y aura pas de boom des « bébés Covid » comme après-guerre : l’étude annuelle de l’Insee indique que les naissances ont légèrement baissé en 2020 par rapport à 2019 (-1,8 %)[1].

Il est pourtant légitime et intéressant de s’interroger sur la façon dont nos concitoyens vont appréhender, un jour, le retour à la vie sociale « allégée » des contraintes. Il est légitime de s’y intéresser car nos attitudes auront des conséquences sur la reprise économique, sur la vitalité démocratique et sur la cohésion sociale et nationale d’une façon générale. En outre, cette question est intéressante car elle permet de prédire ce qui demeurera de la crise dans les comportements que nous adopterons demain. 

Ainsi, est-ce que les différents confinements, les mesures sanitaires à respecter ainsi que les nouveaux modes de consommation et de socialisation nous ont donné des réflexes, des représentations et des attitudes dont nous aurons du mal à nous défaire une fois la vie revenue ? En somme, est-ce que la pandémie n’aura été finalement qu’un miroir grossissant de tout ce qui était déjà latent dans la société, ne jouant en fait qu’un rôle d’accélérateur dans ce qui était pourtant bien là sous nos yeux : l’obsolescence des relations sociales, l’apathie démocratique et le repli sur soi ? 

Pour nous aider à y voir clair, deux baromètres regorgent d’enseignements fort utiles : le « Baromètre de la confiance politique », d’une part, et le « Baromètre des émotions », d’autre part, que nous citerons tour à tour dans cette analyse.  

I – « BONJOUR TRISTESSE »

« Sur ce sentiment inconnu, dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. » La phrase de Françoise Sagan dans Bonjour tristesse semble bien refléter ce que bon nombre d’individus peuvent ressentir en ce moment, comme en témoigne le « Baromètre des émotions ». Quand on interroge les Français sur les émotions qu’ils ressentent actuellement, 46 % citent massivement la « tristesse », devant la « colère » (38 %), la « peur » (36 %), l’« enthousiasme » (25 %), la « joie » (23 %) ou encore le « dégoût » (20 %). 

En outre, quand on demande aux Français ce qui caractérise le mieux leur état d’esprit quand ils pensent à l’année qui vient de s’écouler et à l’actualité liée à la pandémie, 36 % citent également la « tristesse » (première émotion citée), devant le « désespoir », la « colère », l’« ennui » ou la « peur ». 

Il en est de même lorsqu’on les interroge sur les contraintes (masque, distanciation, gel hydoalcoolique) : 21 % des Français citent la « tristesse » comme terme qui caractérise le mieux leur état d’esprit quand ils pensent aux contraintes sanitaires à respecter, devant la « confiance », l’« ennui », l’« espoir », la « colère » ou encore le « dégoût ». 

Le fond de l’air est donc triste. Et il n’y a donc, à ce stade, ni esprit de révolte ni enthousiasme démesuré pour l’après. Cette tristesse généralisée aura inévitablement des conséquences sur nos capacités collectives de rebond en cas d’allègement des contraintes. On ne sort pas de la tristesse et d’une mélancolie généralisées comme on sort d’une saine colère ou d’une grande joie. 

II – LA DÉFAITE EST INÉLUCTABLE

En sus de la tristesse, le « Baromètre de la confiance politique » nous montre l’état de démotivation dans lequel sont baignés les Français. Quand on les interroge sur les qualificatifs qui caractérisent le mieux leur état d’esprit actuel, 41 % répondent la « lassitude » (+13 points par rapport à février 2020), 34 % la « morosité » (+12 points) et seulement 6 % l’« enthousiasme » (-4 points). 

Les Français sont donc découragés, comme une équipe qui, menée 3-0 à la mi-temps d’un match, revient sur le terrain sans envie ni volonté de retourner la situation, sachant d’ores et déjà qu’elle n’y arrivera pas. À noter qu’au cours des dix dernières années, le taux de Français le plus haut qui disaient être touchés par la « lassitude » avait été atteint en octobre 2011, avec 35 %.  

Aujourd’hui, ce sont plusieurs défaites qui semblent actées. 

Défaite sanitaire et politique d’abord : dans le « Baromètre des émotions », quand on demande aux Français ce qu’ils ressentent à propos de la manière dont l’exécutif a fait face à la pandémie, 34 % citent la « colère », 25 % du « désespoir », 24 % de la « honte », 19 % du « dégoût », 17 % de la « tristesse », 17 % de la « peur ». Le premier terme positif – l’« espoir » – n’arrive qu’en sixième position. 

Défaite sociale ensuite : dans le « Baromètre des émotions », quand on interroge les Français sur leur vie sociale pendant le confinement, 38 % citent l’« ennui », 32 % la « tristesse », 20 % le « désespoir ». Le premier item positif – l’« espoir » – n’arrive qu’en quatrième position (12 % de citations).

Vie politique, vie sociale : la pandémie aura donc fait deux victimes.

Ce qui est très intéressant, c’est que ce « découragement général » semble plus spécifiquement toucher la France que le reste de l’Europe : dans le « Baromètre de la confiance politique », quand 41 % des Français disent vivre une forme de lassitude, c’est le cas « seulement » de 15 % des Allemands et 31 % des Britanniques. Seuls les Italiens font jeu égal avec la France : 40 %. Il en est de même pour la « morosité », qui, rappelons-le, peut s’entendre comme un manque de dynamisme : 34 % des Français disent souffrir de cela (taux le plus haut enregistré au cours des dix dernières années, à l’exception de décembre 2013 – 34 % également), contre 14 % des Allemands, 16 % des Britanniques et 24 % des Italiens. 

Par ailleurs, dans le « Baromètre des émotions », quand on interroge les Français sur ce qui définit le mieux leur état d’esprit actuel, 30 % citent l’ « ennui », devant la « confiance », le « pragmatisme », la « motivation » ou la « sérénité ».

Pour le dire autrement, les chiffres du « Baromètre de la confiance politique » et du « Baromètre des émotions » peuvent laisser supposer que les Français n’ont aucune envie ni de se rebeller ni de préparer la sortie de crise, car ils ne le sentent tout simplement pas (dans le « Baromètre des émotions », 64 % des Français se disent « inquiets » en pensant aux mois qui viennent, contre 32 % « confiants »). Ils sont à plat. Tout rouvrira, mais la spontanéité et le goût pour autrui sont morts avec la pandémie. Ils sont totalement dégonflés, comme incapables de remonter à cheval. 

D’ailleurs, ils croient de moins en moins à la force de leur volonté : quand 93 % des Français (dans le « Baromètre de la confiance politique ») étaient d’accord il y a un an avec le fait que « les gens peuvent changer la société par leurs choix et leurs actions », ils ne sont plus que 74 % aujourd’hui (19 points de moins), soit le taux le plus bas enregistré sur cet item depuis 2009. 

Cette incapacité à changer le cours des choses car tout est « couru d’avance » apparaît d’ailleurs également ici comme une spécificité française : 74 % des Français pensent que « les gens peuvent changer la société par leurs choix et leurs actions », contre 78 % des Allemands, 83 % des Britanniques et 86 % des Italiens. Dans le même ordre d’idée, 55 % des Français sont d’accord avec la phrase « J’ai une liberté de contrôle total sur mon propre avenir » (-3 points par rapport à 2020), contre 57 % des Italiens, 69 % des Britanniques et 69 % des Allemands. 

Ainsi, le sentiment que tout est joué d’avance semble un mal spécifiquement français, qui s’expliquerait notamment par le fait que les jeux seraient « pipés » dès le départ : seulement 25 % des Français sont d’accord avec la phrase « Dans la société, les règles du jeu sont les mêmes pour tous », contre 26 % des Italiens, 41 % des Britanniques et 42 % des Allemands. 

À la tristesse s’ajoutent donc la lassitude, la morosité et le défaitisme, autant d’états d’âme qui rendent, somme toute, difficile de penser l’après comme un samedi soir géant.

III – PAS D’ANNÉES FOLLES

Même si la peur « a changé de camp » (quand 27 % des Français disaient avoir « peur » en avril 2020, ils sont aujourd’hui seulement 14 % dans le « Baromètre de la confiance politique »), cela n’empêche qu’ils sont seulement 15 % à avoir « confiance » (« Baromètre de la confiance politique »), et le « Baromètre des émotions » ne laisse aucunement présager des « années folles » à venir : quand ils pensent aux mois qui viennent, près d’un Français sur deux cite au total, en premier, la « peur » (14 %), la « tristesse » (10 %), le « désespoir » (10 %), l’« ennui » (7 %) ou la « colère » (6 %). Comme si les Français avaient pris conscience que cette crise allait dans tous les cas briser – ou avait brisé – quelque chose pour la suite de nos existences, et ce qu’elle qu’en soit l’issue : la fin de la spontanéité, d’une certaine forme d’insouciance et de liberté ; un principe de précaution permanent et une anxiété généralisée vis-à-vis d’autrui. 

Pour le dire autrement, les Français ont légitimement compris que l’avenir serait moins drôle, moins agréable après la pandémie. Que la crise avait modifié pour longtemps les standards de nos comportements sociaux, et que ce genre d’événements serait désormais la norme, sans que personne ne puisse avoir son mot à dire. 

IV – L’AVENIR EST À LA MAISON

Apathie sociale

Sans sursaut et discours fort sur la « puissance de vie » et l’importance de retrouver des moments gratuits, des moments inutiles et des moments non essentiels, on peut faire le pari que l’on s’oriente petit à petit vers une société apathique et mélancolique. Sans sursaut social ni sursaut festif. 

Une partie de la population va devenir touriste de sa propre vie et de son propre pays, restant enfermée dans sa sphère privée, à l’échelle de son domicile, à peine à l’échelle de son immeuble : dans le « Baromètre de la confiance politique », 94 % des Français font confiance à leur « famille », 71 % à leurs « voisins ». À titre de comparaison, 55 % des Français seulement font confiance « aux gens d’une autre nationalité » (-4 points par rapport à février 2020) et 41 % font confiance « aux gens qu’ils rencontrent pour la première fois » (-2 points par rapport à février 2020). Ce qu’il faut noter, c’est que le confinement et la pandémie n’ont fait que conforter des dynamiques déjà à l’œuvre : en décembre 2009, 95 % des Français indiquaient déjà faire confiance à leur « famille » et 44 % seulement faisaient confiance aux « gens rencontrés pour la première fois ». 

À l’inverse, la période que nous vivons a continué de dégrader le rapport à l’autre perçu comme « étranger » : quand 72 % des Français indiquaient en 2009 faire confiance aux « gens d’une autre nationalité », ils ne sont plus que 55 % aujourd’hui.

On observe les mêmes tendances positives vis-à-vis de « l’ultra-proximité » dans le « Baromètre des émotions ». Quand on demande aux Français ce qui caractérise le mieux leur état d’esprit à propos de leur vie familiale pendant le confinement, il s’agit de la seule question (avec la vie amoureuse) où les trois premiers items cités sont des items positifs : pour 26 % des Français, cela évoque de la « sérénité », pour 23 % de la « confiance », pour 20 % de la « joie ». Il en est de même s’agissant de la vie amoureuse pendant le confinement : pour 24 % des Français, cela évoque de la « sérénité », pour 22 % de la « joie » et pour 21 % de la « confiance ».

Par conséquent, Deliveroo, Netflix et Amazon ont de beaux jours devant eux avec une France qui va prendre l’habitude de rester chez elle, en famille, les gens n’ayant pas une envie farouche de se voir davantage : dans le « Baromètre de la confiance politique », 62 % des Français indiquent qu’on n’est « jamais assez prudent quand on a affaire aux autres » (53 % au Royaume-Uni, 56 % en Allemagne) et 32 % sont d’accord avec le fait que « la plupart des gens cherchent à tirer profit d’eux ». 

Le confinement n’a fait qu’accélérer un processus d’obsolescence des relations sociales. À force d’avoir voulu du sur-mesure et du chez-soi partout, l’autre est devenue l’exception. 

Apathie démocratique

D’ailleurs, l’apathie sociale se conjugue avec une apathie démocratique perceptible dans les deux baromètres cités ci-dessus. Dans le « Baromètre de la confiance politique », 49 % des Français disent « ne pas s’intéresser à la politique » (+2 points par rapport à février 2020), dont 16 % « pas du tout », soit le taux le plus haut jamais enregistré depuis décembre 2009. C’est beaucoup plus qu’au Royaume-Uni (41 %), en Italie (31 %) et en Allemagne (20 %). Dans le « Baromètre des émotions », lorsqu’on demande aux Français ce qu’ils ressentent quand on leur parle aujourd’hui de l’élection présidentielle, 43 % citent l’« indifférence », bien avant le « dégoût » (13 %), l’« espoir » (12 %), ou l’« ennui » (12 %). 

La politique n’intéresse plus les gens, qui ne veulent plus sortir de chez eux.

Apathie sociale, apathie démocratique. La crise et la pandémie n’ont fait que renforcer le recentrage sur soi, sur son intérêt particulier. Et on a du mal à voir comment cela pourra se retourner. Centrer le débat uniquement à travers le soutien à la démocratie ou la crainte du populisme ne changera rien. Ce n’est même plus, peut-être, le problème. 

D’ailleurs, 42 % des Français considèrent que « la démocratie fonctionne bien » (en hausse de 7 points par rapport à février 2020), 84 % considèrent qu’« avoir un système politique démocratique est une bonne façon de gouverner le pays » (+9 points par rapport à février 2020), contre 34 % qui considèrent qu’« avoir à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections serait une bonne façon de gouverner le pays », soit l’un des taux les plus bas enregistrés par le « Baromètre de la confiance politique » (48 % des Français adhéraient à cette opinion en décembre 2014), 80 % considèrent que c’est « utile de voter car c’est par les élections que l’on peut faire évoluer les choses » et 72 % considèrent que « le régime démocratique est irremplaçable » et que « c’est le meilleur système possible ».

Covid-19 à Paris :les quais de Seine bondés évacués par la police

Les Parisiens prétextent le besoin de faire la fête avant le « reconfinement dur » annoncé

Les quais de Seine bondés ce 28 février.
Le « vivre ensemble » contre la dépression mentale
conduira à la « réa ensemble »
à partir de la mi-mars

Avec le beau temps, les berges du fleuve étaient noires de monde. La préfecture de police de Paris a décidé d’évacuer la foule cet après-midi.

Les berges de Seine se sont soudainement chargées avec l’arrivée du beau temps, une submersion ce week-end par les badauds et les promeneurs, parfois agglutinés en groupes serrés, très peu soucieux des gestes barrières et de la santé d’Autrui. Des images qui ont inquiété la préfecture de police de Paris.

Les opposants à la distanciation physique auront-ils à rendre des comptes devant leur entourage à risques et devant la justice ?

Cet après-midi, la foule, très jeune, a été évacuée des quais de Seine où elle s’était agglutinée : 3.600 policiers et gendarmes déployés, après coup. De nombreux témoignages ont été postés sur les réseaux sociaux. Selon un journaliste présent sur place, un gendarme aurait par exemple expliqué qu’«il y avait trop de monde», bloquant l’accès aux quais, néanmoins accessibles en «marchant un peu plus loin»… Les rebelles et les m’as-tu-vu étaient venus: c’était le lieu où il fallait être!

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Toujours selon ce même journaliste, un message audio était diffusé depuis un bateau pour faire respecter les gestes barrières.

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Certains policiers tentaient de se justifier : «Je préférerais arrêter les voleurs que faire la maternelle avec vous !».

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Cette décision n’a visiblement pas été du goût de tous les internautes. Certains ironisent : «Avec le beau temps, on observe une forte augmentation du nombre de gens qui vont sur les quais de Seine ou aux Buttes-Chaumont afin de prendre des photos pour se plaindre qu’il y a trop de gens sur les quais de Seine ou aux Buttes-Chaumont».

Victoires de la musique 2021 : Jean-Louis Aubert, au naturel, adresse un doigt d’honneur à la salle

Le monde du spectacle mérite-t-il toute la compassion qu’il réclame dans la crise sanitaire?

Jean-Louis Aubert
Il arrive à Jean-Louis Aubert d’être sincère et le public de l’ « enfoiré » a compris qu’il n’est pas un « génie »,
qualificatif attribué par une journaliste (sportif !) de France Info à Mbappé…

Pour gagner la compassion de l’Autre, il ne suffit pas de se victimiser. La vie, ce n’est pas The Voice sur TF1, où les candidats sont des enfants dont le père était absent ou la mère alcoolique et désormais carrément bébés abandonnés, quand ils ne sont pas défenseurs d’une cause humanitaire ou d’une autre, clip à l’appui… L’agriculteur qui ne réussit pas à vivre de la terre se reconvertit (quand il ne se suicide pas: un élu politique ajoute « malheureusement »), tandis que l’intermittent du spectacle ou du secteur de la montagne qui ne parvient pas à s’employer en trouvant son public est soutenu par la solidarité collective, mais Jean-Louis Aubert qui s’est constitué un épais matelas de billets n’a aucun droit à la colère, la vulgarité et ni aux leçons à quiconque.

Lorsque le chanteur adresse un doigt d’honneur à une salle, quelle qu’elle soit, il se disqualifie et mérite un boycottage. D’autant que nul n’est dupe: comme ses camarades vertueux qui participent au spectacle des Enfoirés au profit des Restos du Coeur, et ne laisseraient pour rien au monde leur place à d’autres, Aubert est en conflit d’intérêts. En jouant les altruistes, il ne fait que sa propre promotion et s’assure ainsi de toucher les dividendes de son apparente philanthropie.

Vendredi 12 février, France 2 (avec France Inter, service public) qui diffusait la grande soirée des Victoires de la musique – association noyautée par France 2 – à la Seine musicale (Conseil départemental des Hauts-de-Seine) et les organisateurs de l’événement qui se sont choisi pour président d’honneur de la cérémonie, le chanteur Jean-Louis Aubert, sont des minus habens. Si la profession n’a pas réagi, les internautes ont eu les c*uilles le courage que coupent aux artistes le souci de leur notoriété, l’angoisse de leurs petits intérêts corporatistes et le jugement des professionnels (dé)faiseurs de carrière. Les Olivier Duhamel, Richard Berry ou Gérard Louvin?

Malgré la pandémie de coronavirus, malgré le confinement et les jérémiades des artistes, directeurs de salles et autres profiteurs des aides de l’Etat, malgré l’interdiction des concerts depuis bientôt un an, les artistes étaient au rendez-vous des Victoires de la musique 2021, en direct de la Seine Musicale avec, exceptionnellement, du public, ce qui est interdit au sportifs de plein air et sans excuse humanitaire. Car telle était la complaisance de la ministre de la Culture, Roselyne BachelotSi Stéphane Bern et Laury Thilleman étaient aux commandes de l’émission, c’est bien à Jean-Louis Aubert qu’était revenu l’honneur d’ouvrir la soirée, après une lourde opération du coeur. Mais le petit homme a de l’honneur une notion très approximative, tout poète (génie?) de la chanson qu’il puisse être pour certains, dont notre Roselyne qu’on dit amatrice éclairée d’opéra, décidément égarée pour de bon !

Un milieu pourri à coeur ? La relève est assurée, puisque les nantis réussissent à faire cracher leur argent aux pauvres, dans les bacs et dans les stades. Yseult est sacrée révélation féminine de l’année (une « révélation » vieille de dix ans, depuis le télé-crochet Nouvelle Star (saison 10 sur M6 et désormais reléguée sur D8): pour sa musique, sa tenue « vestimentaire » ou son parcours semé d’embûches ? A moins que ce ne soit pour respecter la tradition indigéniste, car Aya Nakamura l’a été en 2019 et Vitaa et Slimane, en 2020…

Avait-il forcé sur les substances « non essentielles » ?

Dès sa prise de parole, l’ancien leader de Téléphone a donné le ton de ce moment qui se voulait festif et attendu des récompensés, mais qui se révéla très gênant pour tous : « Président d’honneur!… Heureusement que vous m’avez appelé gentiment pour me le demander parce que, président, c’est pas facile par les temps qui courent. (…) D’honneur… waouh, » lance-t-il, sarcastique, avant d’adresser un doigt d’honneur à la salle !

S’en sont suivies quelques longues minutes d’embarras et d’attaques des autorités sur leur gestion de la crise sanitaire, contre un seule séance de rattrapage, à l’adresse de Roselyne Bachelot : « Tout ce que je vous demande Mme la Ministre, c’est de prendre soin de tous ceux qui bossent autour de nous. »

Un discours de schizophrène qui a fait complètement halluciner les internautes

Certains se sont demandés si le chanteur n’était pas très banalement shooté. « Il est à combien de grammes, Aubert, là ? » se demande un tweeto. « Il joue le tonton bourré ou quoi Jean-Louis Aubert ? » ajoute un autre.

Deux députés ex-LREM rejoignent le RN

Avec Marine Le Pen, ils entrent en résistance contre l’écriture inclusive

Joachim Son-Forget et Agnès Thill proposent avec Marine Le Pen une loi visant à interdire l’usage de l’écriture inclusive aux entités publiques ou privées recevant des subventions.
La croisade contre l’écriture inclusive a trouvé un nouveau théâtre : l’Assemblée Nationale. Dans ce combat, deux ex-Marcheurs ont rejoint le bataillon mené par le député (Rassemblement national, RN) Sébastien Chenu, à l’origine d’une proposition de loi déposée mardi.

Agnès Thill, exclue de la République en marche (LREM) l’année dernière pour ses opinions sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA), et Joachim Son-Forget, élu des Français de l’étranger connu pour ses publications controversées sur les réseaux sociaux, ont joint leurs signatures à celles de cinq parlementaires RN – dont Marine Le Pen. L’élue (divers droite) Emmanuelle Ménard et la députée identitaire (Ligue du Sud) Marie-France Lorho soutiennent aussi l’initiative.

Dans leur viseur : l’écriture inclusive, revendication de certains militants féministes. Ses pratiques typographiques modifient notamment la règle de grammaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin au pluriel. Elle se traduit par des graphies comme «les élu.e.s».

Les neuf députés souhaitent interdire «l’usage de l’écriture inclusive par toute personne morale ou privée bénéficiant d’une subvention publique». Ils visent particulièrement les élus Europe écologie les Verts (EELV) qui ont adopté ces règles au nom de l’égalité entre les… genres dans leur mairie, après leur victoire aux élections municipales. Les signataires reconnaissent l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes, mais ils rejettent ce procédé créant d’après eux une «confusion qui confine à l’illisibilité».

«Dérives de l’égalitarisme»

Cette alliance avec le RN est assumée par Joachim Son-Forget. «Il n’y a pas de digue qui me sépare du Rassemblement National ou d’autres partis, du moment que les idées sont valables», explique le député au Figaro. Ce n’est pas la première fois qu’il soutient des initiatives lepénistes : il a cosigné des amendements du RN, lors du débat parlementaire sur l’ouverture de la PMA à toutes les femmes.

Scandale d’Etat: Guéant dénonce les fuites venant de l’Elysée dans l’affaire Tapie

Instrumentalisation d’une justice indépendante ou justice politique?

L’ex-ministre accuse la présidence socialiste d’organiser les fuites
 

instrumentalisées pour salir le camp Sarkozy aujourd’hui.

Entendu par la Brigade financière en garde à vue trois jours, entre lundi et mercredi, dans le cadre de l’affaire Tapie, Claude Guéant a dénoncé  « un scandale d’État » dimanche 1er juin sur Europe 1, accusant l’Élysée d’instrumentaliser la justice.
Durant la garde à vue, les policiers « m’ont produit des archives qui appartiennent à Nicolas Sarkozy, données par la présidence actuelle », a indiqué l’ancien ministre de l’Intérieur. « Il est tout à fait anormal que la présidence d’aujourd’hui livre des archives du précédent président », a-t-il déclaré, rappelant que « les archives appartiennent à la personne qui en est détenteur ou aux archives nationales ».
 
Une source « proche du dossier« , mais néanmoins anonyme, soutient que ce seraient les juges d’instruction qui auraient demandé à l’Élysée, en mars 2013, de leur envoyer « tous documents » conservés à la présidence de la République en lien avec le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. 
VOIR et ENTENDRE la mise en cause des services de l’Elysée par Claude Guéant:
 
Toujours selon la même source, l’Élysée répondait en avril 2013 que concernant Claude Guéant, son « fonds d’archives papier » n’avait pas été versé aux Archives nationales et qu’il n’en avait pas été trouvé trace à la présidence de la République. En clair, que les archives du plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée avaient disparu.
Les trois juges financiers chargés du dossier Tapie enquêtent sur les conditions dans lesquelles les pouvoirs publics avaient utilisé leur droit, en 2007, de recourir à un tribunal arbitral plutôt qu’à la justice ordinaire pour mettre un terme au conflit entre l’hommes d’affaires et le Crédit Lyonnais sur la vente d’Adidas dans les années 90. Ils soupçonnent que cette décision a été motivée par une volonté de favoriser Tapie, alors que la Cour de cassation avait cassé en 2006 une décision de la Cour d’Appel de Paris lui octroyant 135 millions d’euros de dommages et intérêts.
Concernant l’arbitrage, Claude Guéant s’est borné à répéter qu’il avait été rendu « en conformité » et que Bernard tapie a bien été « lésé » dans le conflit qui l’opposait au Crédit lyonnais. « Nous étions tous favorables à cet arbitrage« , a-t-il précisé, estimant que « soupçonner, émettre l’idée, que le gouvernement, l’Elysée, aient pu tremper dans un arbitrage truqué est monstrueux ».
Cinq protagonistes (voir ci-dessous) sont mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »: l’homme d’affaires lui-même; son avocat Maurice Lantourne; l’un des juges arbitres, Pierre Estoup; l’ancien patron du CDR, l’organe chargé de gérer le passif du Crédit Lyonnais, Jean-Pierre Rocchi; et l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, qui a conservé la confiance du FMI qu’elle dirige, et Stéphane Richard.
Un régime policier consacré aux politiques et négligeant les djihadistes ?
« Je suis venu pour parler d' »un scandale d’État », a dit Claude Guéant. « Nous savons aujourd’hui, qu’il y a au sein de l’État, une organisation qui est faite à coup de violation du secret de l’instruction et de l’enquête et à coup d’instrumentalisation de la justice pour dénigrer et détruire Nicolas Sarkozy et ses principaux collaborateurs », a dénoncé Claude Guéant au micro d’Europe 1.
 
Claude Guéant a indiqué avoir « quelques idées à titre personnel » de qui pourrait être à la manœuvre mais s’est refusé à en dire davantage. Assurant « savoir des choses », il a dit avoir « la certitude que quand je voyage à l’étranger la DGSE m’observe ».
 
L’ancien ministre de l’Intérieur de 2011 à 2012, avait été placé en garde à vue lundi à la Brigade financière, où il était retourné mardi, puis mercredi après des suspensions. Il s’agissait du deuxième placement en garde à vue de l’ancien ministre, déjà soumis à cette mesure fin 2013 dans l’affaire des primes en liquide quand il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau. Harcèlement « normal »?
 
Après trois jours d’interrogatoires, l’ancien secrétaire général de l’Élysée est ressorti mercredi sans être déféré devant les juges d’instruction.

Tuerie au Musée juif de Bruxelles: un Français connu des services de police interpellé à Marseille

Ce djihadiste de retour de Syrie a-t-il subi le prosélytisme de Hollande et Fabius en faveur des rebelles islamistes?

Racisme de BFMTV qui présenta d’abord le tueur comme « Blanc »…
 
Blanc, certes, mais pas comme on l’entend
Le correspondant de la chaîne d’information en continu s’était révélé partisan, en détournant l’attention des intégristes maghrébinsau vu des vidéos de surveillance. Le Français soupçonné d’avoir tué quatre personnes le samedi 24 mai au Musée juif de Bruxelles (Belgique) est en garde à vue depuis vendredi. Le porte-parole du Parquet fédéral belge, dont le procureur donnera une conférence de presse à 15 heures, a confirmé cette arrestation.
Un mandat d’arrêt européen a été émis par la justice belge en vue de l’extradition du suspect, après son aller et retour criminel, ni vu ni connu, a indiqué la RTBF (radio et télévision publiques belges).
 
L’individu, appréhendé à Marseille (Bouches-du-Rhône), était en possession d’un fusil d’assaut Kalachnikov et d’un revolver avec des munitions. Il s’agit d’ « armes du type de celles utilisées le 24 mai à Bruxelles« , selon une source proche de l’enquête. Le suspect possédait aussi une caméra portative de type GoPro. Après le drame, la presse belge avait rapporté que le tueur portait une caméra fixée à la bandoulière d’un de ses sacs. Parmi ses vêtements se trouvait également une casquette semblable à celle que portait le tireur du Musée juif d’après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge
 
La garde à vue du tueur peut durer jusqu’à jeudi
 
Cet homme âgé de 29 ans, Mehdi Nemmouche, originaire de Roubaix (Nord), est soupçonné de s’être rendu rendu en Syrie en 2013 auprès de jihadistes. Il était fiché pour ces raisons par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais il avait pu voyager sans encombres, traversant la France de part en part.
Il a été arrêté à la gare routière Saint-Charles à Marseille par les douaniers, lors d’un simple contrôle, alors qu’il se trouvait dans un autocar en provenance d’Amsterdam, via Bruxelles. Selon BFMTV, ce binational avait l’intention d’aller se réfugier en Algérie pour échapper à la police.
 

Remis vendredi aux agents de la DGSI, le tireur présumé y a été placé en garde à vue à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste, a précisé une source judiciaire. Sa garde à vue, qui a commencé vendredi à la mi-journée, peut durer 96 heures, c’est-à-dire jusqu’à mardi, voire 144 heures jusqu’à jeudi, si les enquêteurs devaient invoquer une menace terroriste imminente.
VOIR et ENTENDRE les commentaires de Claude Guéant sur le sujet (LIEN video):

Claude Guéant commente le danger terroriste à propos de l’interpellation de l’auteur présumé de la tuerie antisémite au musée juif de Bruxelles – Le Grand Rendez-Vous  (lien i-télé, groupe Canal+, ci-dessus)

Quelle est la part de responsabilité de Hollande et Fabius?
 
 
Ont-ils incité ce jeune, comme les autres, en soutenant les rebelles islamistes en lutte contre le pouvoir légitime syrien de Bachar el-Assad ? En cautionnant la révolte des intégristes radicaux, ont-ils validé la démarche djihadiste de Mehdi Nemmouche, ainsi que la tuerie de Bruxelles ?   
 

[youtube=http://youtu.be/nGvRKKYxQGE]

 

Le rapprochement UMP-Centre prôné par Juppé provoque de vives réactions

La troïka intérimaire prend des initiatives intempestives
Laurent Wauquiez a qualifié le rapprochement de l'UMP et du centre, défendu par Alain Juppé, de "grave erreur".
Alain Juppé avait émis l’idée d’une « plateforme commune » entre l’UMP et l’UDI de Jean-Louis Borloo et le MoDem de François Bayrou, en réaction à la victoire du FN lors des élections européennes, dimanche 25 mai. Cette hypothèse  émise par le maire de Bordeaux, qui d’une part a déjà favorisé l’accession de Bayrou à la mairie de Pau et d’autre part  n’assure que le partage d’intérim à la tête de l’UMP avec François Fillon et Jean-Pierre Raffarin suite à la démission de Jean-François Copé, ne rencontre qu’une faible adhésion.
Le président de l’UDI, Yves Jégo, ne semble pas très emballé, à en croire ses propos dans Le Figaro de ce samedi.
« L’UDI n’est pas à vendre« , répond le député de Seine-et-Marne, avant d’ajouter : « Il n’y a pas urgence à se précipiter dans les bras de tel ou tel leader potentiel de l’UMP ». Mais à terme, il reconnaît tout de même que la question pourrait se poser. « Quand l’UMP aura fait son travail de reconstruction, il sera temps d’engager des discussions qui devront forcément réunir toute l’opposition républicaine pour mettre fin à l’expérience socialiste », poursuit celui qui assure l’intérim de Jean-Louis Borloo. Pour lui, l’idée d’une primaire avec des candidats UMP et des centristes n’est pas à exclure en vue de la présidentielle de 2017.

Hollande pourra-t-il aller au bout de son mandat ?

Une majorité battue à deux scrutins reste-t-elle légitime?  
Et son président à 3% dans un sondage ?
Media et politiques s’interrogent. 

Christian Delporte décrypte la situation après les échecs du PS aux européennes: et si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat ?

Invité de BFM-TV au lendemain de la débâcle des européennes, François Bayrou a eu un sursaut de désir d’avenir, lâchant « François Hollande n’ira pas au bout de son mandat. Il va y avoir un coup de foudre d’ici là. On ne peut pas durer trois ans dans la situation où on se trouve. »

Selon une étude OpinionWay réalisée en exclusivité pour Le Figaro Magazineles Français ne sont plus que 3% à préférer François Hollande comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017. En dépit de la force des institutions, l’hypothèse de voir François Hollande démissionner est-elle désormais crédible?

La démission du leader qui n’a plus la confiance du peuple est une vieille question, théorisée par…les bolcheviks ! Sur le plan institutionnel, rien n’oblige François Hollande à partir. L’impopularité mesurée par les sondages (même si l’actuel Président bat des records, sur ce plan) ou l’échec aux élections intermédiaires ne suffiront pas, sauf s’il en décidait lui-même ainsi, à le pousser à la démission. A cet égard, ses prédécesseurs ont eu la même attitude. Seule une situation exceptionnelle de chaos (manifestations et grèves massives, pays bloqué, violences…) pourrait l’y conduire. Nous n’en sommes pas là. Quand on est à la tête de l’Etat, on croit toujours, même si on s’illusionne parfois, qu’on finira par rebondir et reconquérir l’opinion. La démission, pour un homme politique, a fortiori exerçant les plus hautes fonctions, est une extrémité inadmissible. Seuls l’épuisement ou la contrainte sous une forte pression l’y mènent éventuellement. En attendant, les leaders de l’opposition peuvent bien poser la question du départ de Hollande, c’est bon pour mobiliser leur électorat qui attend un tel discours. Mais, en leur for intérieur, ils savent, par expérience, que cela ne se produira pas. 

Cette situation serait-elle inédite dans l’histoire politique?

Le Président Mac Mahon a démissionné en 1877, après avoir dissout la Chambre, finalement poussé dehors par la nouvelle majorité républicaine qui refusait de gouverner avec lui. Alexandre Millerand fut dans la même situation en 1924. D’autres chefs de l’Etat ont démissionné sous la IIIe République: Jules Grévy, en 1887, emporté par un scandale, Jean Casimir-Périer, en 1895 (après 6 mois et 6 jours, par dépit), Paul Deschanel, en 1922 (pour des raisons de santé bien connues): mais, à l’époque, comme disait De Gaulle, les présidents « inauguraient les chrysanthèmes » [Et une rupture de confiance avec le peuple n’impactait pas aussi lourdement le pays que sous la VIe République]. Le Général, justement, est parti en 1969, désavoué par le peuple lors d’un référendum où il avait mis son mandat en jeu. Dans ces deux cas, le départ résulte de l’expression du suffrage universel [Et on comprend donc ce qui fonde l’aversion de Hollande pour le référendum]. Mais, malgré lui [suffrage universel], Mitterrand, à deux reprises (1986, 1993) et Chirac (1997) ont préféré la cohabitation à la démission [le socialiste avait choisi la stabilité contre le chaosrendant ainsi hommage à la Constitution de 1958…]. On se rappelle aussi qu’en 1968, De Gaulle avait écarté l’hypothèse de sa démission, préférant dissoudre l’Assemblée nationale, provoquer des législatives anticipées et, ainsi, poser la « question de confiance » au peuple français [et préférer le dialogue direct]

L’Express titre en une cette semaine, « Encore trois ans », tandis que Valeurs actuelles pose la question « Doit-il partir? » 

Ces Unes sont-elles le reflet d’une fragilité réelle du pouvoir ou contribue-t-elle à le déstabiliser?

Valeurs actuelles s’adresse à une clientèle de droite, tandis que L’Express vise un public plus large, mais les deux se rejoignent, simplement parce qu’ils traduisent l’air du temps. Je ne me lancerai pas dans la théorie de la poule et de l’œuf. La presse [Libération? Le Monde ?] évoque le départ de Hollande, parce que son impopularité bat des records et que, pour vendre, il ne faut jamais trop s’éloigner de ce que pensent ses lecteurs…Mais, du coup, répétée, reprise, l’idée du départ fait son chemin. La presse est généralement opportuniste et panurgienne. 

Le chrysanthème manque d’eau

Souvenons-nous de l’époque de Nicolas Sarkozy, d’abord porté aux nues, ensuite jeté aux orties. La mode est au Hollande-bashing, pratiqué jusqu’à l’intérieur du PS (au moins dans les couloirs). Si Hollande remonte, même timidement, dans les sondages, il n’est pas exclu que quelques magazines le trouvent soudain formidable et s’interrogent sur sa réélection, avec des titres, du genre: «Et s’il réussissait son pari?»… Ainsi va la presse.

François Hollande bat des records d’impopularité et ne dispose plus d’une majorité solide. Dans ses conditions, comment peut-il tenir? De quelles options politiques dispose-t-il encore?

Il n’a pas beaucoup d’options. Je ne crois guère à la dissolution. Elle pourrait être contrainte, si le désaveu des « rebelles » du PS se traduisait par un vote de défiance à l’Assemblée. Mais les députés du PS se feront-ils hara-kiri? Combien reviendraient au Palais-Bourbon? Les Verts, dont la plupart des députés le sont grâce au PS qui leur a laissé des circonscriptions, y perdraient toutes leurs plumes. 

Pour le sport, imaginons la dissolution surprise. Elle se fonderait sur un pari risqué: l’échec aux législatives, la cohabitation avec l’UMP [union nationale obligée, suggérée par BHL], l’usure de la nouvelle majorité et une nouvelle virginité politique dans l’opinion (à l’instar de Mitterrand et de Chirac) lui ouvrant les portes de la réélection en 2017. Franchement peu vraisemblable. Le plus évident pour Hollande, c’est de miser sur le retour de la croissance [ce qu’il n’a cessé de faire, dans les zig-zag d’une politique affolées par les vents contraires], dont les signes sont présents dans plusieurs pays d’Europe [nous assure-t-on, sans qu’elle se précise, ni en Allemagne, ni aux USA]. Son seul atout, c’est le temps, ces trois ans qui nous séparent de l’échéance présidentielle. C’est là-dessus qu’il mise.

François Hollande, s’il ne démissionne pas, a -t-il encore une chance d’être candidat à sa propre succession en 2017 ?

Valls éclipse Hollande dans les sondages
Tout président élu pour un premier mandat rêve d’en accomplir un second, tout en se gardant de le dire. Difficile pour le PS de lui contester une deuxième candidature [et c’est bien pourquoi les primaires sont une arme à double tranchant], sans provoquer une crise qui ferait resurgir brusquement le spectre de 2002. Cependant, le contexte jouera également. En cas d’impopularité forte, la presse testera d’autres noms [que Hollande situé à 15% par les …sympathisants socialistes] ceux de Valls [40%], Aubry [16%], Montebourg [3%] ou d’autres. Si les sondages le donnent perdant à coup sûr, alors qu’un socialiste pourrait l’emporter, une incroyable pression s’exercera sur lui, à laquelle il lui sera rude de résister.

La solution ne pourra venir que des oppositions. Ou de la rue !

Présidentielle 2017: le président Hollande écrasé par son premier ministre

En 2017, Valls serait encore préféré à Hollande par les sympathisants PS 

Les sympathisants socialistes sont largement favorables à l’organisation d’une primaire pour 2017, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro Magazine. Manuel Valls apparaît comme le candidat favori, loin devant François Hollande.

« Je ne vois pas pourquoi on sauterait par-dessus les primaires en disant qu’il y a une sorte de plébiscite légitime. Il y aura un débat« , avertissait Julien Dray fin mars sur BFMTV. A l’instar de l’ex-député de l’Essonne, 81% des sympathisants socialistes sont favorables à l’instauration d’un scrutin pour désigner le candidat du PS, rapporte un sondage OpinionWay publié ce vendredi dans Le Figaro Magazine. Et ce, quand bien même Monsieur P’tite Blague décidait de se porter candidat à un second mandat. 

Mieux, le chef de l’Etat à mi-mandat est loin d’être le candidat favori de la gauche

40% des sympathisants PS reportent leurs espoirs sur Manuel VallsFrançois Hollande n’arrive qu’en troisième position, avec 15%, derrière… Martine Aubry (16%) bien que cordialement détestée pour ses partis-pris et sa violence.

Seulement 3% de l’ensemble des Français souhaitent voir François Hollande se représenter pour le PS. Soit le même score qu’en 2011, lorsque Dominique Strauss-Kahn était de loin le candidat favori pour la primaire PS. Selon Le Figaro, le sondage est d’autant plus humiliant que le surnom du chef de l’Etat, à l’époque, était « Monsieur 3% »

Reste que le plébiscite de Manuel Valls « permet de rappeler que les sympathisants socialistes, comme les militants, sont avant tout des électeurs de centre gauche« , souligne le directeur général adjoint d’OpinionWay, Bruno Jeanbart, pour Le Figaro Magazine. A ce titre, Arnaud Montebourg, qui incarne une ligne plus radicale, n’est que le cinquième candidat favori des sympathisants PS. 

Ségolène Royal arrive d’ailleurs en 4, devant l‘ex-redresseur au Viagra de la courbe de l’emploi

Education: la méthode Hamon inquiète les démocrates

Le ministre de l’Education adopte-il des procédés totalitaires? 

Hamon a la rigidité et l’autoritarisme des êtres faibles et limités

Un air de Kremlin

Le jour où un rapport annonce une nouvelle baisse du niveau à l’école, le ministre s’occupe du mobilier scolaire. Est-il déphasé ou d’un autre temps, celui des blouses grises? Un rapport de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (oui, de la performance !) du ministère de l’Éducation nationale annonce une baisse sensible des acquis en début de CE2 entre 1999 et 2013Il sort ainsi du déni et annonce non seulement que le vocabulaire, l’orthographe et la plupart des problèmes mathématiques sont moins bien maîtrisés que par le passé, mais que le nombre d’élèves en situation de faiblesse s’est accru de 25 % et que fait le ministre de l’Éducation nationale à bac +3 ? Benoît Hamon prend la parole au colloque « Refondation de l’école : une question pour le design » organisé par ses services. Ce télescopage des priorités entre le niveau des acquis et la forme des tables et des chaises ressemble à un mauvais gag hollandien.

Conclure que Hamon se cantonne aux sujets qui ne fâchent pas serait mésestimer sa capacité à tromper son monde. Au moment même où les signaux d’alarme se multiplient, certes il a assoupli la réforme des rythmes scolaires, le 8 mai, pour ne contrarier, et finalement ne satisfaire, personne et il a reporté d’une journée -sous la contrainte- la rentrée scolaire, pour câliner la FSU, le syndicat dominant d’enseignants de gauche qui refusaient de travailler un jour en août. Mais ce qui n’est pas médiatisé révèle sa duplicité toute soviétique.

La méthode coercitive prévaut sur le dialogue annoncé

Dès son arrivée à Matignon, Manuel Valls annonce une remise à plat de la réforme dans son discours de politique générale et Benoît Hamon s’empresse alors de communiquer sur sa capacité « d’écoute », son « habileté » à résoudre ce dossier sur lequel son prédécesseur est allé s’empaler.

Le décret du 8 mai a en fait ouvert une brèche dans laquelle certains élus UMP se sont immédiatement engouffrés pour réclamer un report, voire un abandon de la réforme. Le 2 mai, une trentaine de maires du Rhône ont ainsi déposé auprès des services du Premier ministre un recours en illégalité contre la réforme des rythmes. Quatre recours en illégalité sont toujours examinés par le Conseil d’Etat.

Mais les procédés du ministres ne sont pas aussi consensuels qu’ils paraissent, mais totalitaires. Ainsi, le préfet des Hauts-de-Seine attaque-t-il deux communes pour leur refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires. Du jamais vu à l’Ouest de l’Oural.  Pour ce dossier serpent de mer pendant près de deux ans, Hamon a décidé de passer en force, en pesant, dans la pénombre, sur les leviers discrets de la préfectorale. La publication d’un nouveau décret autorisant l’enseignement sur huit demi-journées au lieu de neuf et la reconduction du fond de péréquation sont donc les limites à ne pas dépasser. Or, certains maires, dans le Rhône et en région parisienne, résistent encore et se disent décidés à ne pas appliquer la réforme. Ni on dialogue, ni on transige, on frappe.

En région parisienne, le préfet des Hauts-de-Seine a déposé lundi deux référés devant le tribunal administratif contre les communes d’Asnières et de Levallois-Perret. Dans ces deux communes de droite, les délibérations des conseils municipaux dénoncent la réforme. Alors Hamon a chargé son directeur de cabinet, Bertrand Gaume, d’inciter les préfets à déclarer illégale toute délibération d’un conseil municipal refusant d’appliquer la réforme qu’ils devaient financer. Les communes ont jusqu’au 6 juin pour remettre leur projet aux Directeurs académique des services de l’Education nationale (Dasen).

Retour au stalinisme

Interrogé par La Gazette des communes (groupe Moniteur) sur la résistance des maires, Benoît Hamon a jugé qu’« un maire ne peut pas plus faire obstacle à ce qui ne relève pas de sa compétence, de ses prérogatives et de son pouvoir (le temps scolaire) qu’un ministre ne peut obliger les communes à organiser le temps périscolaire« .

Un sondage sur mesures affiche un retournement suspect de l’opinion

La méthode Hamon n’est pas frontale mais insidieuse et le ministère sort la cavalerie légère. Le ministère de l’Education nationale a aussi sec commandé un sondage et l’entreprise CSA assure tout-à-coup ce vendredi que 69% des Français seraient favorables à la réforme. Les sondés sélectionnés par CSA estiment que la concentration des enseignements le matin est devenue bénéfique pour l’apprentissage. 83% des Français restent toutefois persuadés que la réforme posera des problèmes d’organisation dans certaines familles, mais la presse aux ordres se chargera d’accuser les municipalités. Il y a seulement six mois, un précédent sondage CSA indiquait à la mi-novembre 2013, que 65% des parents d’enfants scolarisés en primaire souhaitaient un abandon de la réforme. Ainsi suffisait-il d’y mettre le prix. 

Ces enquêtes ne jurent d’ailleurs pas que les mesures prises par Benoît Hamon ont aidé à faire accepter la réforme par une plus large partie de l’opinion. Elles font aussi l’impasse sur la proportion d’enseignants opposés à cette nouvelle organisation du temps scolaire. Les sondages servent clairement à travailler les esprits et ne laissant entrevoir qu’une partie de l’iceberg. La comparaison de ces deux enquêtes visent à montrer qu’en matière d’acceptation d’une réforme le temps et l’argent travaillent plus efficacement  que le dialogue et la concertation politiques.

Le gouvernement s’est pris au piège d’une communication à double fond

Il a commis l’erreur de penser qu’il pouvait lâcher du leste sur les modalités d’application de la réforme et tenir un discours volontariste sur l’absence de « recul » sur ce dossier. Les élus l’ont bien compris, mais Hamon est prêt à tout: pour lui, tous les moyens sont bons.

 

Européennes: des lycéens s’opposent au vote populaire

Les totalitaires désavoués par les urnes descendent dans la rue

La gauche pousse dans la rue « plusieurs centaines » de lycéens et étudiants angevins dans la rue

La chienlit totalitaire est à la fête,
en noir…

La Fédération Syndicale Etudiante (ci-dessus) a cessé d’exister le 27 janvier 2013, en fusionnant avec la fédération trotskiste SUD Étudiant pour former une nouvelle fédération nommée  Solidaires Étudiant-e-s – Syndicats de Luttes.

25% d’électeurs ont envoyé des eurodéputés FN à Strasbourg et ce rejet des citoyens FN par la gauche incarnée par Hollande et Valls, Duflot et Joly, Laurent et Mélenchon, Arthaud et Besancenot provoque un sursaut de totalitarisme dans la majorité.

Au verdict des urnes, dimanche 25 mai 2014, ils opposent la loi de la rue. En disant manifester leur incompréhension, ils expriment en fait leur déni de la démocratie.

Les anti-démocrates étaient encore 350 à défiler ce mardi dans tout le centre-ville d’Angers. Le cortège s’est dirigé sur la préfecture et s’est éparpillé peu après 14 heures.

VOIR et ENTENDRE Gaston, étudiant en anglais à l’Université d’Angers, faire la leçon aux jeunes et moins jeunes, le 27 mai 2014:

Douze ans après le 21 avril 2002, où des centaines de milliers d’extrémistes avaient déjà protesté en descendant dans la rue pour protester contre les électeurs qui avaient envoyé Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, les anti-démocrates ont encore manifesté contre  les listes du Front national arrivées en tête aux élections européennes dans toutes les circonscriptions, sauf trois.

L’Union nationale des étudiants de France (UNEF) et l’Union nationale lycéenne (UNL), deux organisations classées à gauche, ont toutefois lancé, dès mardi, un appel à manifester pour le jeudi 29 mai à 14 heures dans toutes les principales villes de France et place de la Bastille à Paris. « Le Front national à 25 %, ce n’est pas notre France ! « , lancent-elles, à la façon des nantis de la gauche people incarnée par Bruel, Biolay et Noah.

Se faisant passer pour représentative, l’extrême gauche fait parler la jeunesse de France. 

Que dit l’intox de gauche relayée par la désinformation de la presse militante ? « Le vote de dimanche dernier n’est pas à l’image de la jeunesse. Dans leurs engagements, leurs mobilisations et leurs combats, les jeunes portent des valeurs d’égalité, de solidarité et d’ouverture sur le monde qui sont à l’opposé de celle de l’extrême droite et du Front national. […] Les résultats du Front national imposent une réaction des jeunes, pour dénoncer l’extrême droite et ses dangers, mais aussi et surtout pour faire entendre notre voix : nous refusons que l’extrême droite soit le porte-parole de notre contestation ! »

 

 Un communiqué signé par l’UNEF, l’UNL, mais aussi la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), Osez le féminisme, la Maison des potes, Ensemble, les Jeunes socialistes, les Jeunes communistes et les Jeunes du Parti de gauche, les Jeunes de la gauche unitaire, les Jeunes écologistes et enfin les Jeunes radicaux de gauche, Sans oublier l’ex-FSE et SUD Étudiant considérée comme appartenant en Europe au groupe des syndicats étudiants les plus extrêmes à gauche, soulignent comme un effet de leur activisme que « les jeunes ont gonflé les rangs de l’abstention: plus de 50 % aux élections municipales et 73 % aux élections européennes ». Ces associations dénigrent les institutions européennes, tout en disant par ailleurs qu’elles ont protégé l’Europe de la guerre.

A la vérité, la majorité des jeunes qui ont participé à la vie démocratique ont exprimé un vote de rejet du pouvoir actuel 

Selon plusieurs instituts de sondage, parmi ceux des jeunes qui ont voté aux européennes 30% des moins de 35 ans ont fait le choix du FN.

L’extrême gauche totalitaire se dit plus « démocrate » que les républicains

Plusieurs organisations syndicales ont participé à ce mouvement « spontané », organisant une journée de grève et de manifestation le 26 juin.

Il se trouve justement que, parallèlement à ces appels syndicaux, Lucas Rochette-Berlon, un lycéen de 17 ans (ci-contre) en terminale S au lycée L’Olivier – Robert-Coffy (classé 16e du département), à Marseille – un lycée privé, pour l’anecdote ! – a créé dès dimanche soir sur Facebook une page appelant à une prochaine « marche citoyenne contre le FN ».

Interrogé, le lycéen dit s’être récemment encarté à l’UNL, mais qualifie son « initiative » personnelle d’ « apolitique ». « Montrons au FN, aux partis politiques, aux journalistes, au monde [sic, mais les jeunes parlent plus authentiquement de « planète »…], que nous dénonçons le racisme, la xénophobie, la haine, le repli sur soi de ce parti, et que les Français ne partagent pas ces valeurs », peut-on lire sur cette page. Ancienne présidente de l’Union nationale lycéenne de 2004 à 2005, Constance Blanchard, a lutté contre la loi Fillon de 2005 et a ainsi intégré le Conseil National du Parti socialiste.

A la vérité, les manifestants « contre le F-Haine » étaient peu nombreux, mais bien relayés par la presse

A Toulouse, entre 1.000 et 2.000 jeunes ont manifesté contre le FN.
Des anti-républicains qui se croient
une conscience politique de démocrates

Le 25 mai 2014 n’est décidément pas le 21 avril 2002. Des cortèges d’importance moyenne ont défilé ici et là contre le Front national, à Paris, Toulouse et Lyon.

Cette fois, alors que le parti de Marine Le Pen a obtenu 25% des voix dimanche aux élections européennes, les « marches citoyennes contre le F-Haine » ont rameuté beaucoup moins de monde, bien qu’organisées jeudi dans toute la France.

Quelques centaines de jeunes à Paris. Alors que les défilés étaient organisés le matin en province, à Paris, les manifestants ont quitté la place de la Bastille vers 14h30 en direction de la place de la République. Plusieurs centaines de jeunes sont descendus dans la rue à l’appel du syndicat étudiant UNEF, des organisations lycéennes UNL et Fidlmais aussi des mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme ! Les organisateurs ont revendiqué 8.000 manifestants, la police n’en a en revanche dénombrés que 4.200. Loin des 500.000 manifestants du 1er mai 2002.

Un échec pour ces associations subventionnées – en pure perte – par l’impôt. 

Et ces danseuses qui se disent « citoyennes » ne justifient donc pas les subventions que les contribuables, pour le coup « citoyens », leur versent -à leur corps défendant- en période de vaches maigres.

Des syndicats radicaux appellent à une  » riposte contre l’extrême droite »

Après les organisations lycéennes et étudiantes de gauche et d’extrême gauche, ce sera au tour de syndicats, tels la CGT, la Fédération syndicale unitaire des enseignants (FSU), proche du PCF, et des trotskistes de Solidaires d’entretenir la haine politique – dans un communiqué commun signé avec l’UNEF, l’UNL et la FIDL – en « organisant les ripostes » contre l’extrême droite.

La Confédération générale du travail (CGT) appelle à une journée de grève et de manifestation de stigmatisation des électeurs en juin et avant la conférence sociale des 7 et 8 juillet, a indiqué, mercredi , son secrétaire général, Thierry Lepaon. Et, s’attribuant la propriété des « valeurs d’égalité, de liberté et de solidarité », une douzaine d’organisations, dont l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) et l’Union nationale lycéenne (UNL), ont déjà appelé à manifester d’ici la fin du mois de mai à Paris contre l’extrême droite.

Chômage: Hollande le fait encore monter de 0,4% en avril


Nouveau record du nombre de demandeurs d’emplois
 

Avec 14.800 chômeurs de plus,
Dr Folamour et Mandrake, le magicien
le nombre de demandeurs d’emplois sans activité a de nouveau augmenté de 0,4% en avril, atteignant le nombre record de 3,364 millions, en métropole.
 
L’inversion promise de la courbe du chômage n’avait déjà pas été atteinte en 2013,le « retournement » annoncé par François Hollande ne semble pas non plus être pour maintenant. Après des « frémissements » vécus par le seul Michel Sapin, une stabilisation en mars, le chômage est en effet reparti à la hausse en avril (+0,4%) avec 14.800 demandeurs d’emplois sans activité (catégorie A) supplémentaires, portant leur total à 3,364 millions, soit un nouveau record.
Quant aux demandeurs d’emploi avec une activité réduite, ils sont 36.400 de plus à 4,986 millions. « Ces chiffres reflètent la conjoncture observée en ce début d’année » et « appellent à la mobilisation générale pour la croissance et l’emploi« , commente le ministre Rebsamen dans un communiqué. Mais, espère ce « Docteur Folamour » (Marianne) , « ils ne dessinent pas encore la tendance du 2e trimestre« … Elle pourrait être pire encore !
 
Rendez-vous ci-dessous…
 
Hausse des chômeurs de longue durée
 
L’évolution est toutefois encore plus inquiétante pour deux catégories. 
Les plus de 50 ans, d’abord, subissent une nouvelle détérioration: +0,7% sur un mois et un bond de +11,6% sur un an. « François Rebsamen présentera en juin des orientations nouvelles » pour les seniors, rappelle le ministère du Travail.
 
La situation des chômeurs de longue durée est la plus douloureuse. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an enregistre une hausse notable de 1,1% sur un mois (+10,5% sur un an). L’augmentation est encore plus importante pour les inscrits depuis plus de trois ans (+1,5% sur un mois, +17,6% sur un an).
 
Mais le ministre de Travail, François Rebsamen est épanoui. 
 
Manuel Valls (ci-contre) sait en revanche qu’il ne conservera pas longtemps la confiance des Français s’il échoue sur le front de l’emploi et il s’arrache les derniers cheveux de sa frange passée au gel et artistement disposée en cache misère capillaire.

Mais il comprend les chômeurs et il faudra que cette belle empathie de la « gauche sociale » fasse bouillir la marmite.

Mais, à propos, et l’Outre-Mer?

Dame Taubira y est-elle ravie de la situation du chômage? A force de tronçonner en catégories et sous-catégories, au total, sommes-nous arrivés, ou non, à 6 millions ?

 
 

Un ministère de Hollande avait traité avec Bygmalion

Najat Vallaud-Belkacem accuse l’ex-ministre J.-F. Lamour d’avoir signé ce contrat

Les faits remontent à une dizaine d’années, sous la présidence de Jacques Chirac. Or, la société spécialisée dans l’événementiel, Event & Cie, qui est au coeur de l’affaire visant l’UMP n’appartenait pas encore à Bygmalion qui en a fait l’acquisition par la suite.

Le contrat portait sur l’organisation d’une manifestation annuelle, les Journées jobs d’été, pour 50.000 euros. L’édition 2014 a eu lieu en mars. 

Valérie Fourneyron, la ministre de la Jeunesse qui a précédé NVB l’avait renouvelé pour trois ans jusqu’en 2015, a-t-on encore précisé.

Vallaud-Belkacem a finalement décidé de dénoncer le contrat passé par  Fourneyron

En toute hâte, le ministère a rompu ce contrat avec la filiale de Bygmalion, a-t-on appris mercredi. Depuis mars, Event & Cie fait l’objet d’une enquête préliminaire du Parquet de Paris pour faux, abus de biens sociaux et abus de confiance

Un autre marché a été dénoncé par une commune du Val-de-Marne. 

Le maire de Saint-Maur-des-Fossés, successeur du centriste Henri Plagnol, a décidé de mettre fin au contrat liant la ville à une autre filiale du groupe Bygmalion, pour un marché de communication de la communeIdéepôle est soupçonné depuis un an de favoritisme et détournements de fonds publics.

Bygmalion est une agence de communication co-fondée par Bastien Millot qui est devenu avocat au barreau de Marseille en 2014 et a dû alors cesser ses activités de chroniqueur à Europe 1 et BFM TV et offrir ses services de conseil à la candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo.

 

Le double-jeu de Najat Vallaud-Belkacem étalé au grand jour

Un document confidentiel accable Najat Belkacem

blog -ABCD de egalite essentielsA l’école de Ségolène Royal

Pour promouvoir la théorie du genre, Najat Vallaud-Belkacem a secrètement fait pression sur des responsables syndicaux et patronaux pour qu’ils signent un texte destiné à la propagande de la presse. En 2007, NVB était porte-parole de Ségolène Royal candidate laminée à l’élection présidentielle. Après avoir menti aux Français sur la théorie du genre à l’école, Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre déléguée des Droits des femmes, tenta désespérément de se raccrocher aux branches en faisant signer aux partenaires sociaux, une tribune rédigée…par son propre cabinet ! Valeurs actuelles démasque l’intrigante Le site révèle aujourd’hui les méthodes utilisées par Najat Vallaud-Belkacem et son cabinet. Loin de vouloir mettre un terme à la polémique sur la théorie du genre, le gouvernement tente coûte que coûte de l’imposer. Et cette fois en mouillant les partenaires sociaux, pourtant étrangers à ce débat.

Le changement annoncé par Hollande: instrumentaliser les réseaux et associations

blog -theorie du genre vue par ChimulusLe document propose à des organisations de plusieurs sensibilités (CFDT, FO, CGT, CFTC, Medef entre autres), de cosigner un texte, défendant les ABCD de l’égalité. Les ABCD, très critiqués depuis le succès de La Manif Pour Tous du dimanche 2 février, ont pour but d’inculquer aux enfants la théorie du genre, de manière travestie. Intitulé  » Nous ne ferons pas l’égalité dans l’emploi sans un apprentissage de l’égalité à l’école ! », le texte explique que la mise en oeuvre de la théorie du genre à des enfants de CP est incontournable: « la transmission d’une culture de l’égalité ne peut se faire, aujourd’hui comme hier, sans aborder la question de l’égalité entre les filles et les garçons, l’égalité entre les femmes et les hommes ». L’objectif de Belkacem est que le « gender » devienne la réalité du quotidien des tout-petits.  » Ce n’est évidemment pas une question de théorie. C’est une nécessité démocratique mais c’est aussi un impératif pour lutter et annuler des inégalités professionnelles ». Valeurs actuelles révèle le contenu de ce document. Il ressort de son étude que ce texte n’est pas l’œuvre des partenaires sociaux, mais qu’il a été rédigé par un proche conseiller de la ministre : Thierry Breton, chargé de l’égalité profession- nelle à son cabinet. En outre, la dernière relecture du texte a été supervisée par Jérôme Teillard, directeur adjoint du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem ! Contactés par Valeurs actuelles en février dernier, certains cosignataires affirment avoir reçu cette tribune directement par le cabinet du Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre.

En 2011, NVB était encore porte-parole de l’amère de Melle à la primaire présidentielle socialiste, avec Delphine Batho La pression de Belkacem, sans scrupules Afin de faire signer son manifeste par le plus grand nombre de représentants d’organisations sociales, le cabinet de Belkacem a fait croire aux potentiels signataires que certains avaient déjà donné leur accord pour signer le texte. Et qu’il faut aller vite ! Cette gauche qui veut renouveler un coup du type « congés payés »

Hollande a voulu dégager du temps à Najat Vallaud-Belkacem pour qu’elle aille aussi loin que possible dans la mission qui lui est assignée: après le mariage entre personnes du même sexe, la confusion des genres sexués et la GPA. L’objectif inavoué de Hollande Les Français sont en train de découvrir que l’empathie des associations et la compassion des collectifs vertueux ne sont que des faux nez à la réalisation des basses besognes politiques de Hollande.

Hollande prend les grands moyens pour remporter l’Eurovision ! 

De même qu’il attend que la relance économique annoncée à l’étranger impacte enfin l’hexagone, il exige de ses réseaux grassement nourris qu’ils manipulent l’opinion publique sur les questions sociétales. Et de remporter l’Eurovision avant 2017… Mais Najat Vallaud-Belkacem s’est emmêlé les doigts dans les fils des marionnettes qu’elle tentait d’animer.

Alstom : Hollande se rend en Allemagne pour désavouer Montebourg

Le président d’accord avec la chancelière pour que l’avenir du groupe soit une décision des dirigeants

Ce sont « des décisions qui ne relèvent que de l’entreprise »,

a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, avec l’approbation de François Hollande. Ils s’exprimaient sur l’avenir du groupe français Alstom, convoité par l’américain General Electrics et l’allemand Siemens. C’est une décision qui appartient à ses dirigeants, ont indiqué samedi lors d’une conférence de presse commune, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, en Allemagne.

« Du côté allemand, nous ne nous impliquerons pas » dans ce dossier, mais si Alstom devait choisir finalement l’offre de Siemens, « l’Allemagne accompagnerait un tel projet de façon positive », a ajouté la chancelière allemande.
La France attentive à l’emploi

Le président français a également reconnu qu’il s’agissait « d’abord d’une affaire d’entreprises, d’industriels« , désavouant ainsi la position de son ministre de l’Economie qui a déclaré sa préférence pour une solution européenne.

Hollande a toutefois rétro-pédalé en rappelant que « le gouvernement français est particulièrement attentif » à la préservation de l’emploi, aux localisations des activités et à l’indépendance énergétique. « Nous attendons l’offre de Siemens pour nous prononcer », a-t-il ajouté.

Seul le conglomérat américain GE s’est
pour le moment, officiellement déclaré candidat au rachat de la branche énergie d’Alstom pour 12,35 milliards d’euros. Siemens, de son côté, a exprimé son intention de faire une offre concurrente, même si mercredi son patron s’est montré assez évasif sur la question. « Nous n’agirons que quand nous saurons ce que nous voulons », s’est contenté de déclarer Joe Kaeser, le patron de Siemens, lors d’une conférence de presse à Berlin.

Siemens, qui aurait les faveurs de Bercy, a cependant commencé l’examen approfondi des comptes d’Alstom.

Reste le problème de la branche Transports d’Alstom

Le président de la République fait monter les enchères de General Electric, qui veut racheter l’activité énergie du groupe français, mais se désintéresse de sa branche transports ferroviaires.
Or, Alstom, c’est le TGV (très grande vitesse)…

LE JOURNAL LE MONDE ASSURE LUI-MÊME SON DÉGRAISSAGE DU MAMMOUTH

L’hémorragie continue: les deux adjoints de la directrice du journal socialiste s’en vont

 La première, Natalie Nougayrede, 
directrice du Monde, a quitté ses fonctions 
Vincent Giret, directeur délégué des rédactions, et Michel Guerrin, directeur adjoint des rédactions, ont abandonné le navire à la dérive. 
Vincent Giret et Michel Guerrin, les deux adjoints de la directrice du Monde, se sont tirés du bourbier dans lequel le quotidien militant s’enfonce: après des problèmes de gestion financière et de déficits, comme leurs maîtres à penser de la majorité présidentielle, le « retournement économique » du quotidien de la gauche bobo-intello ne semble pas non plus de nature à faire face à un conflit social majeur, a-t-on appris vendredi « de source proche du dossier » et anonyme.. 
 
Ces experts et décrypteurs auto-proclamés ne se sont pas exprimés. 
 
Vendredi, personne n’avait encore daigné communiquer sur les raisons du départ des deux directeurs. Tous deux avaient été mis en cause par une partie de la rédaction engagée actuellement dans un bras de fer avec la direction. «  C’étaient les deux fusibles dont disposait Natalie Nougayrède mais de là à dire que ça règlera tout…  », a toutefois réagi une source syndicale non identifiée, en référence à la crise de management qui secoue le quotidien du soir. « Elle ne voulait pas les lâcher, mais elle a été obligée. C’était le minimum qu’elle pouvait faire, c’est ce qu’on lui demandait avant que la crise éclate », commente-t-on « de source proche du dossier » ! « Ca arrive trop tard. Je ne suis pas sûr que ça va suffire. D’autant, que, pour le moment, elle n’a personne pour les remplacer. Elle est isolée« , ajoute-t-on, mais sous couvert d’anonymat.
 
Ces deux nouveaux départs interviennent après la démission mardi de sept des rédacteurs en chef, principalement ceux du site internet. Le même jour, la rédaction avait également adressé un message de défiance à sa directrice, en poste depuis un an et avec laquelle le fossé s’est creusé ces derniers mois.
 
Mercredi, à l’issue d’une réunion de trois heures, la rédaction s’était donné une semaine pour mener une « médiation » avec la direction et obtenir un changement de gouvernance en douceur, afin d’éviter un scénario semblable à celui de Libération qui affaiblirait le quotidien.
 
La directrice ressemble comme deux gouttes d’eau à Hollande
 
Nombreux sont ceux qui affichaient leur scepticisme, lors de la réunion mercredi, citant des mois de discussions vaines et « une fatigue collective ». Certains souhaitaient la constitution d’une nouvelle équipe autour de Natalie Nougayrède qui dirigerait et représenterait le journal, mais s’éloignerait des fonctions opérationnelles de la rédaction.
 
Arrivée avec une cote de confiance élevée, Natalie Nougayrède est désormais très décriée. Plusieurs journalistes du Monde décrivent une directrice «  solitaire », « peu à l’écoute », avec qui « tout est figé »qui a« fait de nombreuses gaffes ». Seul différence avec le modèle de l’Elysée, ils critiquent aussi « une accumulation de projets à un rythme démentiel », mais Hollande vient justement de promettre d’aller désormais « vite et fort » !…
Randonnée Ski Découverte de Martigues

Marcher est dans notre Nature

PaSiDupes

Blog satirique et indépendant d'actualité politique française et d'opinion