Tout ce qui change ce 1er octobre: téléconsultation, titres-restaurant, hausse du taux d’usure,…

Une rentrée molle: ont-ils fait du jet ski tout l’été ?

Plusieurs mesures, dont certaines ont été décidées au cours de l’été pour compenser la hausse de l’inflation, entrent en vigueur ce samedi 1er octobre.

Fin du remboursement à 100 % de la téléconsultation

C’est une mesure dérogatoire qui avait été mise en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Mais le temps du quoiqu’il en coûte est bel est bien révolu. Dès ce 1er octobre, les rendez-vous médicaux en téléconsultation ne seront plus remboursés à 100 % par l’Assurance maladie. Mais ils le seront toujours à hauteur du remboursement prévu pour une consultation physique classique, c’est-à-dire 70 %. Les 30 % restants (et les éventuels dépassements d’honoraires) seront à votre charge, ou celle de votre mutuelle.

Hausse du plafond des titres-restaurant

Comme annoncé fin juillet par le gouvernement, le plafond journalier des titres-restaurants passe dès ce 1er octobre de 19 à 25 euros. À l’issue du premier confinement en 2020, le plafond d’utilisation de ces moyens de paiement avait été doublé pour atteindre les 38 euros, et ses conditions d’utilisation avaient été assouplies – ils étaient acceptés même les week-ends et jours fériés – pour soutenir l’activité des restaurants durement frappés par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Le 1er juillet, ce plafond d’utilisation quotidien était revenu à 19 euros et les titres-restaurants n’étaient plus utilisables les week-ends et jours fériés. Des conditions d’utilisation qui restent en vigueur malgré le relèvement du plafond.

Un « certificat d’engagement » pour l’adoption d’un animal

Versement de l’indemnité carburant travailleurs

Application de l’une des mesures de la loi « visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes », promulguée en novembre 2021, les personnes souhaitant adopter un animal ont désormais l’obligation de signer un certificat « d’engagement et de connaissance ». Cela concerne les adoptions de chiens, chats ou lapins, qu’elles aient lieu dans une animalerie, un élevage, un refuge ou entre particuliers. La mesure s’applique également aux chevaux dans le cadre d’une adoption non-professionnelle.

Le document, qui varie selon le type d’animal concerné, détaille ses besoins – en termes de nourriture, d’éducation ou de suivi vétérinaire – et précise qu’il s’agit bien d’un « engagement à long terme » et d’un « acte réfléchi ».

Déduction de charges pour les heures supplémentaires

C’est l’une des autres mesures prises cet été pour la protection du pouvoir d’achat. Dès ce 1er octobre, les heures supplémentaires effectuées par les salariés ouvriront droit à une déduction forfaitaire des cotisations patronales. C’est également le cas pour les jours de repos auxquels ils renoncent. Cette nouvelle loi concerne les entreprises de 20 à 250 salariés.

Hausse du taux d’usure

Le taux maximum légal du crédit immobilier – aussi appelé taux d’usure – augmentera au 1er octobre pour passer de 2,57 % à 3,05 % pour un emprunt de 20 ans et plus, a fait savoir la Banque de France en milieu de semaine. Ce taux, prévu pour protéger les consommateurs, plafonne l’ensemble des frais d’un prêt immobilier : taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur.

Selon les professionnels du secteur, un taux d’usure à 3 % permet de régler la grande majorité des situations de blocage des dernières semaines. Mais il a aussi pour conséquence de rendre les nouveaux crédits immobiliers plus chers pour les particuliers.

Il ne s’agit cette fois pas d’un changement au sens propre, mais ce 1er octobre marque le versement de l’indemnité carburant travailleurs. Selon le gouvernement, 11 millions de foyers sont concernés par cette mesure qui avait été annoncée pendant l’été. Cette prime peut être touchée par les fonctionnaires, salariés, apprentis et indépendants qui ont besoin de leur voiture pour travailler et dont le revenu fiscal de référence ne devra pas dépasser 14 100 euros par part.

Le passeport prévention

Ce samedi marque également la mise en place du passeport prévention, une disposition de la loi santé du 2 août 2021. Il permettra, à l’instar du passeport formation, de rassembler toutes les attestations, certificats et diplômes obtenus par le salarié en matière de santé et sécurité au travail. Les demandeurs d’emploi peuvent également en bénéficier. Si le salarié l’autorise, ce passeport peut être consulté par l’employeur, dans le cadre du suivi des formations liées à la santé et la sécurité.

Revalorisation de l’indemnité des pompiers volontaires

Alors qu’ils ont été particulièrement éprouvés par les très nombreux incendies de l’été, les pompiers volontaires vont voir leur indemnisation revue à la hausse à partir de ce 1er octobre. Pour le grade de « sapeur », la rémunération passe de 8,08 euros net à 8,36 euros net de l’heure, soit une hausse de 3,5 %. Les caporaux recevront 8,97 euros, les sous-officiers 10,13 euros et les officiers 12,58 euros net de l’heure.

A cela s’ajoute le paiement d’une « prestation de fidélisation et de reconnaissance » dont le montant a été fixé, courant septembre, à 512 euros pour au moins 20 années de service.

Philippe Poutou, NPA, appelle à la révolte

« Il faut que Macron ait peur du mouvement social, » estime le NPA

Le bras armé d’Olivier Besancenot appelle à un « mouvement des Gilets jaunes puissance 10″ pour demander des hausses de salaires. Le candidat marginal à l’élection présidentielle d’avril 2022 (0,77%) appelle à la constitution d’ un mouvement de révolte « réelle et organisée ». Il brocarde « les manifestations » d’un jour.

Si le gouvernement ne craint pas, pour l’heure, une explosion sociale, l’ex-candidat à la présidentielle Philippe Poutou – du Nouveau Parti anticapitaliste – a estimé, auprès de BFMTV, qu’il « fallait que ça pète », ce jeudi 29 septembre, en marge d’une journée de grève nationale suivie avec peu d’intérêt. La CFDT ne participait pas.

Antoine Boudinet, figure des «gilets jaunes» bordelais qui a eu une main arrachée lors d’une manifestation fin 2018, a démissionné du conseil municipal de Bordeaux, a-t-on appris en décelbre 2021

Les révolutionnaires trotskistes repartent à l’attaque. Philippe Poutou appelle à la constitution d’un « mouvement Gilets jaunes puissance 10 ». « C’est comme cela que les choses peuvent évoluer. Nous, on pense que sur ces questions sociales, ces questions de droits, ces questions de progrès…et bien oui, il faut une confrontation« , a-t-il estimé. Pour lui, ces changements ne peuvent intervenir que par la présence « dans la rue », dans le cadre de mobilisations dans la durée. « Ce n’est pas juste manifester comme ça et rentrer à la maison », a-t-il critiqué.

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, reconverti récemment dans l’industrie du cinéma, souhaite la mise en place d’un mouvement de « révolte réelle et organisée où l’on dit : il y en a marre, la population a assez payé, c’est au riche de payer ». Avant d’aller encore plus en expliquant vouloir « changer le système ». 

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Selon l’ancien candidat à la présidentielle, le capitalisme est « un système de dingue où tout et n’importe quoi se fait ». Toujours est-il que la mobilisation générale est loin d’être à l’ordre du jour. En effet, selon la CGT, environ 250.000 manifestants ont protesté ce jeudi, dont seulement 40.000 à Paris. En milieu de soirée, ce même jour, le ministère de l’Intérieur n’avait pas fourni d’estimation.

Rennes: une manif d’ultra-gauche dégénère en affrontements anti-flics

Une manifestation sauvage en plein centre-ville: privatisation de l’espace public par une tribu

Un rassemblement sauvage a été organisée, jeudi soir 29 septembre place Sainte-Anne, dans le centre-ville de Rennes, à l’appel de l’ultra-gauche. Un impressionnant feu a été allumé au milieu de la place. La police est intervenue. Aux gaz lacrymogènes ont répondu projectiles divers et tirs de mortiers.

Un grand feu brûle au beau milieu de la place Sainte-Anne, alimenté par des conteneurs à poubelles, des chaises et autres objets, tandis que des activistes lancent plusieurs tirs tendus de mortiers et divers projectiles, dont des bouteilles, sur des policiers qui répliquent en tirant des grenades lacrymogènes.

Autour, une foule de fêtards regarde. « C’est normal ça, à Rennes » demande une spectatrice. « Oui et ça ne fait que commencer » lui répond un jeune qui vient d’adresser des gestes insultants aux policiers.

La place Sainte-Anne a été le théâtre, hier jeudi 29 septembre vers 23 h, de violents affrontements entre des manifestants voulant rejouer la manifestation du matin mais en version plus offensive. Un peu plus tôt, sur les réseaux sociaux, avait circulé un appel à un cortège revendicatif avec rassemblement place Sainte-Anne, notamment d’un groupe d’ultragauche qui comptait bien en découdre avec les forces de l’ordre.

Un imposant feu place Sainte-Anne

Vers 22 h 30, un groupe de fauteurs de troubles, dont une cinquantaine tout de noir vêtus, encagoulés et avec des parapluies, se rassemble cours du Vieux Saint-Etienne. La police intervient et les chasse après des affrontements sporadiques. Mais ces derniers remontent vers la place Sainte-Anne, une place bondée de monde le jeudi soir.

Très vite, les manifestants dressent, au milieu de la place, un imposant bûcher à grand renfort de conteneurs, de mobiliers urbains mais aussi de chaises et tables que les cafés et restaurateurs n’ont peu le temps de rentrer assez rapidement. Pour eux, la soirée est finie. Puis le bûcher est embrasé avec des flammes de plusieurs mètres de haut, les fêtards se joignant à la fête et l’ambiance devenant irréelle. Certains dansent aux sons d’enceintes portables crachant de la techno.

Tirs tendus de mortiers

Vers 23 h 15, les policiers arrivent par la rue d’Échange et tirent quelques grenades lacrymogènes pour disperser la foule autour du feu. Les manifestants d’extrême gauche résistent avec des jets de projectiles divers, puis repassent à l’offensive avec des tirs tendus de mortiers tirés du sac, visant les forces de l’ordre. Puis, après un face-à-face tendu, les policiers chargent. La place, saturée de gaz lacrymogène, se vide. Les pompiers peuvent intervenir pour éteindre le feu de produits plastiques toxiques.

Les activistes allument un autre feu place de la Mairie

Mais les anarcho-révolutionnaires sont déterminés. Ils empruntent la rue Le Bastard et vandalisent plusieurs chantiers. Puis allument un nouveau feu au milieu de la place de la mairie. Ils sont encore plusieurs centaines présents. La police charge à nouveau et l’odeur piquante du gaz se fait de nouveau sentir. Vers 1 h, les manifestants sont repoussés vers la place de la République où ils se dispersent.

Limogeage de la directrice générale de Marseille Habitat

La mairie avait installé un climat de défiance avec sa directrice

Le drame du 5 novembre 2018, qui est à l’origine du lancement du mouvement Le Printemps marseillais avec l’appel de 51 personnalités d’opposition de gauche, le 11 juillet 2020 dans le journal Libération.

Le bailleur social de la ville de Marseille depuis 60 ans, Marseille Habitat (MH) est en première ligne sur le front de la lutte contre l’habitat indigne, un engagement qui lui a valu de se retrouver dans l’œil du cyclone à la date de la catastrophe, en tant que propriétaire de l’un des immeubles effondrés de la rue d’Aubagne, au numéro 63. Dix-huit mois après son arrivée à la direction de la SEM Marseille Habitat, le 16 mars 2021, et hebergée dans un logement à loyer modéré pioché dans le patrimoine de la société publique qu’elle dirige, Virginie Delormel, sans liens avec la précédente municipalité, de droite, vient d’être licenciée par sa présidente socialiste, Audrey Gatian, adjointe à la mairie NUPES dirigée par le maire socialiste Benoît Payan.

Alors que la défiance s’était installée entre la directrice et sa tutelle politique depuis le printemps, son limogeage pour faute lui a été signifié ce mercredi 28 septembre par l’élue marseillaise. Une mise à pied soudaine qui interpelle, alors que Marseille Habitat est l’un des acteurs engagés dans le projet partenarial d’aménagement (PPA), un grand plan de rénovation urbaine du centre ville de la cité phocéenne. Nonobstant le motif invoqué, qu’il appartiendra sûrement à la justice de valider dans les semaines qui viennent, le départ de la dirigeante de l’unique bras immobilier resté dans le giron de la municipalité marseillaise crée un vide de nature à entraver le programme de lutte contre l’habitat insalubre. Un chantier herculéen qui a mobilisé l’Etat, les collectivités, la métropole Aix-Marseille-Provence en tête, en les incitant à mettre en place un arsenal d’une ampleur inédite, mêlant dispositifs et outils exceptionnels comme une société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN).

La ville de Marseille, actionnaire principal de Marseille Habitat

Virginie Delormel, nommée en mars 2021 à la barre de Marseille Habitat (MH), est juriste diplômée de Sciences-Po arrivant d’Avignon où elle avait durant près de deux ans dirigé Citadis, la SEM d’aménagement vauclusienne. Avant de travailler dans la cité des Papes, Virginie Delormel avait été durant près d’une décennie directrice de la maîtrise d’ouvrage et du développement de la SCIC Habitat Bourgogne-Franche Comté, à Dijon. Rappelons que Marseille Habitat a pour actionnaire principal la ville de Marseille. Elle est présidée par Audrey Gatian, adjointe (PS) de la ville de Marseille en charge de la politique de la Ville et des mobilités.

A la tête d’un patrimoine de quelque 3.600 logements – soit trois fois plus de Marseillais dépendants -, Marseille Habitat est notamment engagée dans les programmes marseillais de restauration immobilière et de requalification des copropriétés dégradées (Kallisté, parc Corot, parc Bellevue, etc). Un engagement qui lui a valu d’être en première ligne dans le drame de la rue d’Aubagne. Or, Marseille Habitat était propriétaire d’un des immeubles qui s’est effondré le 5 novembre 2018, mais un immeuble vacant qui était en attente administrative de lourds travaux de rénovation. MH est par ailleurs adhérente d’HACT France, annoncée en octobre à Strasbourg par le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, et créée en décembre 2018, une société de coordination nationale (SAC) qui regroupe dix-neuf SEM immobilières dotées d’un patrimoine de moins de 12.000 logements. 

UE islamisée: elle fait campagne pour le port du voile des fillettes

L’entrisme de l’idéologie islamiste progresse au mépris du combat des femmes iraniennes

Les enfants voilées de revenantes,
djihadistes candidates au retour dans la France honnie qu’elles ont combattue, ont reçu une éducation de haine

L’idéologie déconnecte la Commission européenne du reste du monde. Une nouvelle campagne de communication, ciblant la jeunesse, celle du programme Erasmus, pour étudiants et apprentis, mise en place par la Commission européenne montrait une petite fille portant le voile.

Tandis que de nombreuses femmes manifestent en Iran pour combattre l’obligation du port du voile, l’Europe promeut elle le voile dans une campagne de communication du programme Erasmus mis en place par la Commission européenne. Sur l’affiche, on voit une petite fille voilée accompagnée d’une jeune femme. Ce duo incarne l’enseignement dit innovant du programme. 

Plus de 1.200 manifestants ont été arrêtés dans la république islamique, ont indiqué les autorités lundi, au 10e jour des protestations nocturnes contre la mort de Mahsa Amini, 22 ans. Au moins 41 personnes ont été tuées, selon un bilan officiel

Cette affiche a été publiée il y a huit jours. alors que Mahsa Amini avait pourtant déjà été enterrée en Iran après avoir été battue à mort pour quelques cheveux qui dépassaient de son voile. Il y a huit jours aussi, des dizaines et des dizaines de femmes courageuses s’arrachaient déjà leur voile et se coupaient les cheveux dans les rues d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et de partout en Iran. Mais c’est pourtant le moment que choisit l’Europe pour mettre en scène une petite fille voilée. Cela s’appelle avoir le sens de la décence. La présidente de la CE, l’Allemande Ursula von der Leyen (depuis le 1er décembre 2019, et pour encore deux années, jusqu’en novembre 2024).

La Commission européenne reconnaît sa faute

Le port du voile semble épanouir la fillette assujettie, tandis que l’adulte, qui en est libérée,
est occidentalisée

Von der Leyen, présidente lisse et sans convictions, ni vision, a fait retirer l’affiche : elle n’apparaît plus, ni sur le site, ni sur le compte Twitter du programme Erasmus. Twitter exclut les comptes mal pensant, mais soutient les initiatives subversives.

Ce qui est d’autant plus problématique, c’est qu’il s’agit bel et bien d’une enfant voilée. Or, à moins d’être Iranienne, Syrienne, Irakienne, Afghane ou Pakistanaise (ces pays imposent le voile aux fillettes) leur religion ne leur dicte pas de se voiler avant l’âge pubère. Le Coran n’impose d’ailleurs pas davantage l’enfermement des femmes. Et la Syrie, l’Iran, l’Afghanistan ou le Pakistan ne font pas partie du programme Erasmus… Le zèle prosélyte de von der Leyen est parfaitement incohérent et déplacé. A noter qu’au poste de secrétaire général de la CE se trouve une autre femme, la Lettone Ilze Juhansone, et que le Français Thierry Breton est commissaire (marché intérieur).

Cette offensive prosélyte fait suite à une autre

En 2022, l’UE a déjà lancé une grande opération pour formater les esprits des jeunes. L’un des visages de cette campagne, censé représenter la diversité, était déjà une jeune femme voilée. Pour l’UE, les jeunes hommes ne sont pas supposés porter une kippa ou une croix latine. Cette campagne ne serait donc pas aussi choquante si elle était inclusive de toutes les religions. Là encore, on voit le biais que la Commission européenne assume et développe, tout en en connaissant le caractère non seulement provocateur, mais aussi sournoisement offensif. Une enfant de six ans trouve-t-elle le bonheur à travers le voile comme une ménagère replète grâce à CommeJaime ?

L’affiche a disparu du site de l’UE comme elle est apparue, en catimini, preuve que, moins européenne que mondialiste, la CE est pleinement consciente de son wokisme.

Le Conseil de l’Europe avait déjà dû faire disparaître l’année dernière la campagne intitulée  « Mon voile, mon choix » ou bien celle dont le slogan était : « La beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab ». La France avait demandé son retrait et même le Parti socialiste avait trouvé cette campagne déplacée. 

Parmi les instances européennes, il y a des pays dans lesquels le voile est totalement admis. La laïcité à la française est un système isolé. L’objectif avancé par la Commission, c’est de lutter contre les discriminations et de lutter contre les réflexes anti-musulmans, ce qui est tout à fait louable. 

Le problème, c’est que le voile n’est pas pour tout le monde un simple bout de tissu ordinaire. Dans les pays vulnérables, il est bien souvent, plus qu’un signe religieux ostensible, un objet politique à visée séparatiste, que ce soit en Iran, où le pouvoir assoit sa domination sur les femmes, ou en France, où des gamines se filment voilées avant d’aller en cours avec l’idée offensive de mettre au défi l’école de la République, puisque ses hussards noirs sont passés à l’ennemi de l’intérieur, tels les Darmanin, Lecornu ou Le Maire. 

Réforme des retraites : vers une dissolution en cas de motion de censure ?

L’exécutif pimente la concertation de la menace de dissolution

Macron veut que la réforme des retraites soit mise en application à l’été 2023. Mais les oppositions n’ont pas exclu de déposer une motion de censure pour bloquer le texte.

Dissoudre l’Assemblée nationale ? L’option n’est pas exclue par le président de la République en cas de censure des députés sur la réforme des retraites, a mis en garde le ministre du Travail Olivier Dussopt ce jeudi 29 septembre.

« Si toutes les oppositions se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement, il (le président de la République, NDLR) s’en remettrait aux Français et les Français trancheraient et diraient quelle est la nouvelle majorité qu’ils veulent. Et évidemment (…) nous serions en campagne pour que le président soit conforté », a affirmé Olivier Dussopt, chargé d’engager de nouvelles concertations sur les retraites à partir de la semaine prochaine.

🔴#Retraites Selon @olivierdussopt, Emmanuel #Macron n’exclut pas une dissolution en cas de censure à l’Assemblée.… https://t.co/JCOkVrfxc3— LCI (@LCI)

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Macron est déterminé à mettre en œuvre dès l’été 2023 la réforme des retraites, mesure phare de sa campagne et à laquelle il avait déjà dû renoncer pendant son premier quinquennat. Mais le contenu du texte, aussi bien que le véhicule législatif – un texte ad hoc ou un amendement dans les projets financement ou de financement rectificatif de la Sécurité sociale – ulcèrent une partie de l’opposition.

La France Insoumise et le Rassemblement National, opposés à la réforme sur le fond et sur la forme, se sont ainsi dits prêts à déposer une motion de censure si le gouvernement recourait au 49.3 pour faire passer son projet. Quitte, pour certains députés de la NUPES, à voter celle des élus RN. Et vice-versa : « Nous voterons toutes les motions de censures qui seront déposées », a déclaré Marine Le Pen lundi 26 septembre.

Dissolution ? « Chiche », répond Marine Le Pen

Ce jeudi matin, Elisabeth Borne a fait savoir que l’exécutif « faisait le choix du dialogue et de la concertation » avec les partenaires sociaux et les partis politiques. Comprendre : à ce stade, une réforme par amendement « n’est pas l’option privilégiée », indique Olivier Dussopt sur LCI. Néanmoins, le ministre a refusé d’exclure catégoriquement l’une ou l’autre des options. « Notre objectif, c’est d’ouvrir cette série de concertations avant Noël et adopter un texte avant la fin de l’hiver », a répété le ministre du Travail. Si jamais les concertations n’aboutissaient à rien dans le laps de temps proposé, le gouvernement n’hésiterait pas à imposer sa méthode. Et est prêt, à en croire Olivier Dussopt, à dissoudre en cas de blocage à l’Assemblée.

Avant même la déclaration du ministre, des échos de cette hypothèse relayés par la presse avait fait réagir les partis d’opposition. « Monsieur Macron, pour les démocrates, le retour aux urnes n’est jamais une menace », a tweeté Antoine Léaument, député LFI de l’Essonne. « Chiche », a répondu Marine Le Pen.

Chiche ! https://t.co/SOM4WKRBPm— Marine Le Pen (@MLP_officiel)

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M. @EmmanuelMacron, pour les démocrates, le retour aux urnes n’est jamais une menace. Ce sont les marchés qui n’a… https://t.co/FWTBQTSXny— Antoine Léaument 🇫🇷 (@ALeaument)

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Sandrine Rousseau, une radicalité maoïste

Rousseau incarne le néo-féminisme, gangrené par le wokisme et l’islamo-gauchisme

Au tribunal politico-médiatique, Rousseau est indéniablement redoutée. La députée écologiste Sandrine Rousseau, qui se revendique de l’écoféminisme, est devenue en quelques mois une des figures les plus menaçantes du moment. Celle qui, il y a un an, a échoué d’un cheveu blanc à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle, joue depuis les francs-tireurs, multipliant les déclarations coups-de-poing et les sujets polémiques, voire indécents, rekevant de l’intime – de l’usage du barbecue au droit à la paresse, en passant par l’ingérence conjugale.

L’ancienne victime de l’affaire Baupin (EELV), qui a fait de la lutte pour un matriarcat la pierre angulaire de son engagement, est devenue le plus tonitruant porte-voix des militantes féministes. Et alors que la NUPES s’empêtrait la semaine dernière, avec le cas Quatennens, dans les affaires d’agressions sexistes et sexuelles, elle n’a pas hésité à attiser le feu dans la sphère gauchiste en désignant à la vindicte populaire le leader de son propre mouvement, le « mâle blanc hétérosexuel », Julien Bayou, pour violences psychologiques sur son ex-compagne, un nouveau délit inventé par cette psy auto-proclamée – il a depuis démissionné de son poste de secrétaire national d’EELV tout en contestant fermement ces accusations.

Rousseau abaisse le principe juridique de présomption d’innocence

Cette dernière accusation publique de Sandrine Rousseau lui a valu de fortes critiques, la députée étant pointée pour avoir politiquement instrumentalisé une enquête interne visant la vie privée de Julien Bayou. Est-elle allée trop vite en besogne en « balançant » le patron de la NUPES-EELV ? Elue qui se situe au-dessus des lois, façon séparatisme anti-républicain, Sandrine Rousseau, dont les méthodes à la hussarde interpellent jusque dans son propre camp, assume en tout cas de choquer, en sorte de gagner en médiatisation, de chasser les hommes du pouvoir et de prendre la direction du parti. En saturant le débat public de concepts nouveaux empruntés aux Etats-Unis, comme l’« homme déconstruit » ou l’« androcène », cette universitaire en mal de pensée propre, importe d’outre-atlantique des idées de guerre culturelle pour s’imposer. Et il suffit de voir les réactions rageuses qu’elle peut susciter, notamment dans la sphère républicaine, pour constater que la méthode n’est pas dénuée d’efficacité.

C’est aussi cette radicalité bien dans l’air du temps qui trouve un écho dans la base féministe et militante de gauche, qui revendique un nouvel équilibre au sein des partis. A cet égard, la succession de polémiques qui touchent La France insoumise, puis les écologistes, a révélé une vraie fracture générationnelle chez les militants, et l’urgence, pour tous les mouvements politiques, de se révolutionner de l’intérieur.

Les partis ne peuvent plus l’ignorer depuis la vague #MeToo : le privé est éminemment politique, ils ont un devoir d’exemplarité sur la question des agressions sexistes et sexuelles. A cet égard, les violences conjugales, à condition bien sûr qu’elles soient avérées, ne peuvent être considérées comme de simples affaires privées – il faut rappeler que, dans les cas les plus extrêmes, elles peuvent mener aux féminicides. C’est pour l’avoir ignoré, en minimisant la portée de la « gifle » reconnue par Adrien Quatennens sur sa compagne, que Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard se sont pris les pieds dans le tapis du patriarcat. Il est assez navrant qu’un mouvement qui se dit intransigeant sur les violences sexuelles en soit encore à

l’apprendre à ses dépens.Le monde politique face aux violences sexistes et sexuelles

Pour les partis, il est donc plus que nécessaire de mettre en cohérence les paroles et les actes. Le #MeToo politique qui les touche aujourd’hui s’apparente, toutes choses égales par ailleurs, à la vague d’affaires politico-financières des années 1990 et 2000 qui avaient profondément changé les règles de la probité en politique. Parce qu’aucune violence sexiste, sexuelle ou conjugale ne peut plus être tolérée, les organes partisans ne peuvent s’exonérer de leur devoir de vigilance : ils doivent instaurer des procédures susceptibles de mettre en retrait les auteurs d’agissements répréhensibles, et de saisir le parquet quand les faits sont avérés. Mais des procédures respectueuses des droits de la défense et du contradictoire. Quant à la loi, et notamment à la justice pénale, elle doit, dans le cas spécifique des délits sexuels, faire évoluer ses règles pour ne plus se retrancher derrière celles de la prescription. Afin que plus aucune impunité ne soit jamais tolérée.

Qui paie la note du repas auquel Macron convie son camp, à l’Elysée, ce soir?

Le président partisan a déjà bafoué le principe constitutionnel de séparation des pouvoirs

Mercredi 28, Macron réunit …à l’Élysée le futur état-major du parti Renaissance. Elisabeth Borne, Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin, notamment, ont été conviés. 

Stéphane Séjourné appelé à prendre la tête du nouveau parti

S. Séjourné et son maître

Le chef de file des eurodéputés Renaissance, Stéphane Séjourné, compagnon du ministre Gabriel Attal, sera également présent. Ce proche de Macron est appelé à prendre la tête de ce nouveau parti, qui viendra remplacer La République en marche (LREM). Le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester, ex-UMP, et le ministre du Travail, Olivier Dussopt, ex-PS, passeront aussi à table. Le premier est président du parti Agir!, l’une des composantes de centre droit de la coalition présidentielle, et le second de Territoires de progrès, qui incarne l’aile gauche.

A ce stade, la question de leur absorption par Renaissance n’est pas encore tranchée…

En juin, Macron avait déjà abusé de sa position dominante. Démontrant qu’il n’est toujours pas le président de tous les Français.

« Dès lors qu’il n’y a pas de majorité alternative, la question de la manière de mener les transformations nécessaires pour le pays est posée. C’est le sens de cette rencontre avec les forces politiques demain. Dialoguer, échanger pour l’intérêt supérieur de la Nation et bâtir des solutions au service des Français », explique l’entourage du chef de l’Etat à franceinfo.

Cette source assure que « garant des institutions, le président de le République est déterminé à agir, dans l’intérêt des Françaises et des Français, en dépositaire du mandat que ces derniers lui ont accordé ».

Récidiviste, tous les 3 mois: 20/06/2022 20:25

En juillet 2018 et en pleine tempête de l’affaire Benalla, Macron n’avait pas encore pris son mauvais pli de grivèlerie institutionnelle actuelle. Il avait alors réuni les députés LREM à la Maison de l’Amérique latine, une excellente table sur le Boulevard Saint-Germain, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, où les élus Marcheurs fêtaient la fin de la session. « Ce qui s’est passé le 1er Mai a été pour moi une trahison », leur lança-t-il d’entrée de jeu, se posant en victime des violences commises par son chargé de mission, un proche intime du couple. Et de lancer, par défi : « Le responsable, vous l’avez devant vous, qu’ils viennent le chercher! » Mais, LREM a-t-il pris en charge les frais ?

Mais, l’Elysée est devenu le lieu de reconstruction de son parti, aux frais de la princesse : il lui manque 45 députés pour continuer à jouir de la majorité docile d’avant 2022:

30/08/2022

Stains: les “délinquants de souche” sont “la honte de la France”

Le maire PCF algéro-français Azzédine Taïbi pointe les mécréants français

Azzédine Taïbi

Les élus PCF ont rebondi sur les propos du consultant Garen Shnorhokian, qui a qualifié la ville de Seine-Saint-Denis de « grand remplacée » le 23 septembre sur un plateau de télévision.  

Lundi 26 septembre, le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a posté, sur son compte Twitter, une allocution intitulée « Face à la haine, stop à l’impunité ! ». Dans cette vidéo d’environ deux minutes, l’élu et les membres de son conseil municipal se mettent en scène devant le drapeau français et le buste de Marianne: abondance de biens ne nuit pas… Ils appellent « l’ensemble des élus de France (…) de tout horizon politique » mais également « tous (les) concitoyens » à « signer et à relayer » leur tribune.

« Délinquants de souche »

Le maire PCF de Stains s’affiche avec le drapeau palestinien 

En effet, une pétition a été lancée pour condamner les propos tenus par Garen Shnorhokian – dont le grand père est un survivant du génocide arménuen par – sur le plateau télé de Jean-Marc Morandini le 23 septembre dernier.

Petit-fils d’un survivant du génocide arménien sur le sol de la Turquie (perpétré d’avril 1915 à juillet 1916, voire 1923, au cours duquel les deux tiers des Arméniens ont été massacrés), le consultant y a qualifié la ville de Stains de « grand-remplacée ». « J’ai la photo du conseil municipal, il n’y a pas un seul français de souche », a-t-il aussi souligné.

L’allocution vidéo critique le consultant et ceux qui cautionnent ses observations, les qualifiant « d’ignares de l’Histoire de France » et de « délinquants de souche ». 

La pétition réclame donc l’attention pour lutter contre « la haine et le racisme décomplexés » et stopper « les dérives médiatiques fascistes » en dénonçant Garen Shnorhokian à l’ARCOM, ex-Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), pour que celui-ci soit sanctionné. « Car ne vous en déplaise, nous sommes la France », conclut la vidéo publiée sur Twitter. Comme Mélenchon (LFI) qui, lors de la perquisition du siège de La France Insoumise lança, en septembre 2019, « la République, c’est moi ! »

Polémique sur le drapeau palestinien dans le bureau du maire PCF de Stains:

Strasbourg: la mairie EELV tape sur la culture pour faire des économies d’énergie

Les musées resteront fermés deux jours par semaine, décision des talibans écologistes

La mairie islamo-gauchiste de Strasbourg s’en prend au patrimoine français en décidant la fermeture des musées deux jours par semaine. Ils ouvriront également une heure de moins, pour commencer, et ce, jusqu’à début janvier, selon la mairie, rapporte France Bleu Alsace. La coalition d’extrême gauche, EELV-PCF-PP (Place Publique)-G.s-GE-PS, tente de se justifier par le manque de personnel et l’augmentation des prix du gaz à cause de la guerre en Ukraine dans laquelle Macron a engagé la France. Mise à l’ordre du jour du conseil municipal du lundi 26 septembre, où elle était débattue pour la première fois, la question a agité les débats pendant près d’une heure.

Strasbourg en voie de « déclassement » ?

L’élu d’opposition Pierre Jakubowicz (Horizons), dépositaire d’une résolution contre la mesure qu’il espérait faire annuler suite au débat, a dénoncé le manque de clarté sur les causes de cette fermeture et la prise de cette décision en pleine canicule estivale.

Il était soutenu par l’ancienne ministre socialiste de la Culture Catherine Trautmann, membre de la cialition municipale, qui s’était déjà fendue d’une lettre ouverte contre la maire, Jeanne Barseghian, où elle dit craindre « le déclassement de la ville ». L’élue PS a dénoncé sur France Bleu Alsace une idéologisation de la question culturelle par une municipalité « qui se dit de gauche ». Clairement, la culture n’est pas plus de gauche que la démocratie.

Une situation « intenable »

Selon le premier adjoint Syamak Agha Babaei, la « vraie nature du problème » est la suppression de 17 postes dans les musées − et de qualifier au passage les reproches de Catherine Trautmann et les questions du Figaro sur l’emploi d’agents-ambassadeurs dans les musées, dans une longue enquête publiée dimanche, de « mensonges » et de « contre-vérités ».

Le premier adjoint de la mairie de Strasbourg, Syamak Agha Babaei, un médecin urgentiste (à 80%), était vice-président de l’Eurométropole, quand il a quitta le parti socialiste (2001-2015, où il était à sa gauche), en raison du projet de réforme constitutionnelle prévoyant la déchéance de la nationalité pour les binationaux. Célibataire de 45 ans, il ne communique pas sur ses origines. Sa vie en France semble commencer en 1990.

En mars 2021, le projet de subvention municipale au Milli Görüs (organisation islamiste turque) suscita un communiqué de la préfète indiquant avoir « personnellement » informé la maire qu’il y avait un problème avec cette association. Son premier adjoint monta au créneau, reprochant à la représentante de l’Etat de ne pas dire la vérité. Lien DNA

Pour justifier sa décision de fermeture, la maire EELV de Strasbourg décrit des fermetures intempestives dans les musées au cœur de l’été, des besoins de vacataires qui coûtent cher, et un prix du gaz multiplié par six qui aura fini de rendre la situation « intenable ».

« Ne venez pas nous donner des leçons sur la culture ! » s’est-elle écriée face aux reproches de l’ancienne élue au conseil municipal précédent. Proche de l’eurodéputée écologiste Sandrine Bélier, Jeanne Barseghian a conclu les discussions en épinglant le bilan de ses prédécesseurs, qui n’ont « rien » prévu à long terme, selon elle. Malgré ce débat houleux au conseil municipal, la majorité EELV n’est pas revenue sur sa décision.

Les choix politiques de la municipalité de gauche extrême sont incohérents. Le 22 mars 2021, la majorité municipale adopte « le principe d’une subvention » de 2,5 millions d’euros pour continuer la construction d’une mosquée – la plus grande d’Europe – lancée en 2014 sous l’ancien maire PS Roland Ries dans le quartier de la Meinau. Cette mosquée dont le budget total des travaux s’élève au départ à 32 millions d’euros est érigée par l’association turque qualifiée de « politique » en raison de sa proximité avec le pouvoir turc, la Confédération islamique Millî Görüs. Or preuve de son séparatisme politique, Millî Görüs a refusé de signer la Charte des principes pour l’islam de France

« 1 000 manières » d’économiser l’énergie dans les musées

L’adjointe à la Culture, reléguée au 12e rang, Anne Mistler, ex-professeur d’histoire-géographie et directrice régionale des Affaires culturelles (DRAC) du Grand Est, a tenté de modérer le débat, assurant que la mairie espère régler « un certain nombre de problèmes pour pouvoir rouvrir complètement les musées » d’ici à janvier.

Quant à la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, s’est dite lundi soir « choquée de l’instrumentalisation de la sobriété énergétique au détriment de l’accès à la culture ». Il existe « 1.000 manières de réduire la consommation d’énergie des musées », a-t-elle assuré, évoquant l’installation exemplaire de lampes à LED au Quai d’Orsay…

Après son lancement, le collectif de réflexion politique fondé par Syamak Agha Babaei s’est ouvert au public. Si la question de la conquête du pouvoir n’est pas encore à l’ordre du jour, « Le Labo citoyen Strasbourg » a toutefois pour objectif de peser dans le débat public local et à terme pour les élections municipales. Prochain projet : une « agence de notation » citoyenne.

Russie : découverte d’un nouveau virus inquiétant

Biden accuse-t-il Poutine de guerre biologique ?

Un virus de la même famille que la Covid-19 a été découvert sur des chauves-souris en Russie par une équipe de chercheurs …américains.

Des scientifiques américains signalent qu’un virus récemment découvert, hébergé par des chauves-souris russes, est également capable d’infecter les humains et d’échapper aux anticorps, ainsi qu’aux vaccins contre la Covid-19, selon TF1 Info.

Le virus de la chauve-souris, appelé Khosta-2, est de la même sous-catégorie de coronavirus que le Sars-CoV-2 et il présente des « caractéristiques troublantes », selon une étude publiée par l’université de l’État de Washington.

Le virus Khosta-2 a été découvert chez des chauves-souris près du parc national russe de Sotchi en 2020, et il semblait initialement qu’il ne constituait pas une menace pour l’homme, selon les auteurs de l’étude. Etrangement, ce virus resurgit avec la guerre en Ukraine. Comme Sandrine Rousseau fait sortir une affaire privée visant son rival Julien Bayou, à quelques semaines du congrès du parti qui doit désigner un successeur à Julien Bayou. 

Les vaccins contre la Covid-19 inefficaces

Les dernières recherches sont toutefois plus inquiétantes. Une équipe dirigée par des chercheurs de l’université d’Etat de Washington a découvert que le virus peut échapper aux vaccins élaborés contre le variant Omicron. Les scientifiques ont ensuite voulu savoir si le virus pouvait échapper à l’immunité offerte par les infections antérieures au coronavirus. L’équipe a ainsi constaté que les anticorps contractés à la suite d’une infection à la Covid-19 sont inefficaces contre ce virus.

« Il est préoccupant de voir qu’il existe des virus circulant dans la nature qui peuvent se lier aux récepteurs humains et ne sont pas neutralisés par les réponses vaccinales actuelles », indique Michael Letko, l’un des auteurs de l’étude, qui assure toutefois que le Khosta-2 ne semble pas pouvoir provoquer de formes graves chez l’homme. « Lorsque des coronavirus apparentés pénètrent dans le même animal et dans les mêmes cellules, ils peuvent alors se recombiner et produire un nouveau virus », précise-t-il.

« L’inquiétude est que le Sars-CoV-2 pourrait se propager aux animaux infectés par le Khosta-2, se recombiner, puis infecter les cellules humaines. Ils pourraient être résistants à l’immunité vaccinale et avoir des facteurs plus virulents », ajoute-t-il. Selon lui, cette découverte souligne la nécessité de développer de nouveaux vaccins qui ne ciblent pas seulement les variants connus du Sars-CoV-2, comme Omicron.

Les députés LFI, PS et EELV boycottent l’équipe de foot de l’Assemblée nationale

Le PCF accepte de jouer aux côtés des députés RN, pour la première fois dans l’équipe de foot de l’Assemblée.

Le gros de la NUPES refuse de collecter des dons pour l’association « e-Enfance » qui lutte contre le cyber-harcèlement visant la jeunesse.

Le premier match de la saison aura lieu jeudi. L’équipe de France de football de l’Assemblée nationale, initialement composée de députés de tous bords, va affronter une équipe composée d’anciennes stars du ballon rond, comme Robert Pirès et Christian Karembeu, au profit de l’association « e-Enfance » qui lutte contre le cyber-harcèlement.

Mais cela se fera finalement sans les députés du Parti socialiste, de La France Insoumise et d’Europe Écologie-Les Verts – tous démocrates respectueux du vote populaire – a-t-on appris. « Aucun député socialiste ne participera demain au match de football de l’équipe de France des parlementaires  » a indiqué le PS dans un communiqué, précisant que cette décision a été prise lors d’une réunion de groupe dans la matinée.

Contre « une banalisation de l’extrême droite »

Et pour cause, les députés dénoncent la présence d’élus du Rassemblement national dans l’équipe, conviés pour la première fois à jouer sous les couleurs de l’Assemblée. »C’est la première fois que le RN est convié à participer à un match de l’équipe de France de l’Assemblée nationale. Nous ne participerons pas non plus aux prochains matchs du XV parlementaire de rugby, si le RN est présent, » ont prévenu les députés PS, indiquant « refuser cette banalisation de l’extrême droite ». Le multiculturalisme, oui, mais le pluralisme, surtout pas: à quoi la montée du totalitarisme est-elle détectable ?

Jouer aux côtés des députés RN ne serait pas cohérent pour certains. « Moi je joue pas aux foot avec les fachos. Je peux pas expliquer toute la journée qu’ils sont un danger pour la République et ensuite jouer au foot avec eux, » a déclaré l’un d’entre eux, pas plus fier que ça de sa filiation avec le pétainiste François Mitterrand.

François Ruffin (LFI)
avec le maillot de l’Olympique Eaucourtois, le 7 décembre 2017,
à l’Assemblée nationale. 

Même justification du côté des anti-républicains de LFI qui s’assument insoumis. Et ne jouent pas collectif. Ils accusent des députés de … »récupération politique » de l’événement ! Les députés RN ne viseraient qu’à « affirmer leur prétendue normalisation ». Le sport n’est pas fédérateur. « Amateurs de foot mais plus enclins à tacler l’extrême droite qu’à lui faire des passes, les députés insoumis font donc le choix de ne pas l’aider à marquer des points avec ce premier match, » ont indiqué les Insoumis dans un communiqué, précisant maintenir leur participation financière à l’association e-Enfance. « Que ce carton jaune serve d’avertissement pour l’avenir, menacent-ils. Sur le terrain, surtout pour les bonnes causes, il faut faire gagner l’association et le foot, pas un parti », ont jugé les censeurs.

« Les étiquettes doivent rester dans le short »

Pour le député RN du Nord-Pas-de-Calais Emmanuel Blairy, il s’agit d’un « refus de démocratie « .

« Je voulais vraiment jouer ce match avec mes collègues quels qu’ils soient. Je suis gardien pour le match demain… Ils refusent la démocratie. C’est peut-être eux les fachos, en réalité. Ils ont oublié les valeurs de gauche », a-t-il commenté au micro de BFMTV.

Du côté de Renaissance (ex-Ensemble, ex-LREM et ex-En Marche !, tout ça en cinq ans…), le parti présidentiel, le boycottage du match n’est pas prévu. « Ils ont encore raté une occasion de se taire », a réagi un député Renaissance en apprenant la décision des partis de gauche. Karl Olive, député du parti, a, quant à lui, déploré « l’instrumentalisation et la prise en otage » du match. » De quel droit devrait-on interdire à tel ou tel joueur député de participer selon son parti? Les étiquettes doivent rester dans le short » a estimé celui qui fait partie des capitaines de l’équipe.

La discrimination au faciès est donc le fait de la gauche mondialiste, mais sectaire.

Budget : « La priorité absolue est de faire baisser l’inflation », prévient le ministre de l’Economie en présentant le budget 2023

« Nous ne voulons pas augmenter les impôts et nous voulons protéger les ménages », a promis Le Maire

Le Maire semble tendu,
comme au bain,
sous la main de son épouse

Que du positif, selon le ministre à la sortie du Conseil des ministres, ce qu’infirme son sourcil froncé.

Que du positif, selon le ministre à la sortie du Conseil des ministres, ce qu’infirme son sourcil froncé. Un budget « sans nouvelle dépense »« financée à l’euro près » ne fait pas sourire Bruno Le Maire. « La priorité absolue est de faire baisser l’inflation », a déclaré le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire en vendant son projet de loi de finances 2023, ce lundi 26 septembre. « Nous ne voulons pas augmenter les impôts et nous voulons protéger les ménages », a-t-il ajouté.

Le gouvernement a ainsi présenté lundi matin trois textes fondamentaux en Conseil des ministres : le projet de loi de finances 2023 (PLF), le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) et le projet de loi sur « l’accélération des énergies renouvelables »

Le prix du paquet de cigarettes « va augmenter comme l’inflation », annonce-t-il pourtant d’emblée. La première ministre avait vendu la mèche lundi sur RMC et BFMTV avant la présentation du projet du budget 2023. « Ça serait assez paradoxal que la hausse des cigarettes soit moins élevée que l’inflation, se justifia-t-elle, bien qu’une taxe ne soit pas un impôt, même si le résultat est le même. Compte tenu de l’impact sur la santé du tabac, je pense que ça serait plus compréhensible et donc on a prévu en effet d’indexer le prix du paquet de cigarettes sur l’inflation », a pesamment insisté la pétillante Elisabeth Borne. Les Echos leur avait préparé le terrain dès le vendredi précédent: les contradictions de Macron doivent être enveloppées…

Certaines mesures déjà connues. Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, avait aussi dévoilé certaines mesures contenues dans le projet de loi de finances, dont l’objectif avouable est de protéger contre l’inflation et contenir le déficit public. Le bouclier tarifaire « bloquera la hausse des factures de gaz et d’électricité à 15% au lieu de 120%, » prétendit-il, annonçant aussi une baisse de « l’impôt sur le revenu de 6,2 milliards d’euros, soit un gain de plus de 200 euros pour quelqu’un payé 2.000 euros net par mois », pour l’année 2023. Cette nouvelle décision, qui alourdit encore la dette publique, coûtera in fine aux contribuables français, explique le chercheur associé à l’Institut Thomas More, Sébastien Laye.

La réforme des retraites en embuscade. Autre pilule amère qui ne colle pas avec les propos de Le Maire. S’agissant du PLFSS, plane sur lui la possible introduction, par un amendement gouvernemental, de la réforme des retraites. Les oppositions sont vent debout contre cette idée, et même le parti présidentiel, minoritaire, est divisée sur le sujet. Dans Le Journal du dimanche, Gabriel Attal affirme que « ce point sera tranché par le président et la première ministre ». Mais le ministre l’assure : « Oui, nous ferons la réforme des retraites. » Le comment sera la surprise du chef.

Le déficit de la Sécu encore revu à la baisse. ce qui n’a oas un coût non plus… Après le record abyssal de 2020 (près de 39 milliards d’euros), il va encore nettement s’aggraver en 2023 et atteindre 6,8 milliards d’euros, selon l’avant-projet de loi de financement de la Sécurité sociale: un trou sans fond que devra combler le successeur de Macron, mais surtout le contribuable. Pareillement, la branche vieillesse devrait poursuivre sa glissade et creuser ses pertes. De quoi alimenter le débat sur l’opportunité d’une nouvelle réforme des retraites.

Insécurité: les villes françaises ont dégringolé dans le «classement mondial des villes les plus sûres»

Nantes, Paris, Marseille ou Grenoble, classées parmi les villes les plus à risques au monde

L’Ukraine en guerre (23e) est
plus sûre que la France (27e)

La France fait de plus en plus peur. Aucune des grandes villes françaises encore présentes dans le classement n’est épargnée. Toutes à gauche…

A l’image de la hausse des violences dans les transports en commun, l’insécurité des Français n’est pas seulement « un sentiment d’insécurité, » comme suggéré par Libération. Ce journal partisan ignore d’ailleurs superbement le viol d’une Française par trois …Soudanais, en pleine rue du centre de Nantes. Une occultation, du fait de la ville livrée à tous les crimes et violences ou de la couleur de peau des criminels ?

Les mâles noirs hétéros ont le champ libre. L’insécurité ne cesse de progresser au fil des ans, mais les autochtones ne sont pas les barbares protégés par Liberation auxquels sont également confrontés les touristes qui nous rendent visite: ils partagent malheureusement de plus en plus cette réalité et dressent un implacable bilan de leur séjour dans nos villes. C’est ce qui ressort du dernier classement mondial réalisé par Numbeo, base de données mondiale serbe sur les prix à la consommation perçus, les taux de criminalité, la qualité des soins de santé, entre autres statistiques. Et le moins qu’on puisse dire c’est que l’expérience des visiteurs porte un coup grave au classement des douze villes françaises classées.

Une seule ville se place dans les 200 premières les plus sûres, sur un total de 453. Il s’agit de Strasbourg, en Alsace (ce qui en fait une spécificité atypique) avec un indice de sécurité estimé à 62,1 %. Concernant les onze autres villes, leur indice de sécurité est légèrement au-dessus de 50 % ou en deçà, révèle Le Figaro, dans un article publié le 23 septembre 2022.

Rennes (47 %) se retrouve 314e, alors que Grenoble (45,8 %) et Lille (45,7 %) sont repoussés respectivement aux 327e et 328e rangs, alors que la capitale française (Paris, 44 %) n’est classée que 350e, loin derrière la ville colombienne de Medellín (316e).

La métropoles de Marseille (37,5 %) fait pire, se retrouvent respectivement classées 388e, derrière Tripoli, la capitale libyenne.

Paris est classée 350e avec un indice de sécurité à 44 %. Mais sur quoi ce classement se fonde-t-il, s’interroge Libération, justement administrée par la coalition de gauche radicale (PS-PCF-EELV-PRG-G.s).

Libération conteste ce classement

Il reposerait sur une méthode d’évaluation peu rigoureuse, selon le journal libertaire, et David Lisnard, tout président de l’Association
des maires de France qu’il est, n’aurait pas la compétence d’un Libération pour en juger. «Les villes françaises dévissent dans le classement mondial des villes les plus sûres» en se fiant aux données du «dernier classement mondial réalisé par Numbeo basé sur le sentiment de sécurité des visiteurs». D’après le journal Le Figaro, écrit Libération, mais surtout selon l’enquête Numbeo, «sur les 12 villes françaises présentes dans le classement, une seule (Strasbourg) figure parmi les 200 premières sur un total de 453. Pour les 11 autres, c’est la douche froide. Bordeaux et Toulouse se retrouvent respectivement 272e et 282e et surnagent avec un indice de sécurité positif tout juste supérieur à 50 %. On retrouve Paris à la très peu prestigieuse 350e place et un peu plus bas encore Marseille à la 388e».

«Indice basé sur le ressenti des voyageurs»

Une infographie issue de cet article, classant les pays en fonction de leur «indice de sécurité moyen», a été relayée notamment par le président de l’Association des maires de France et maire de Cannes, David Lisnard (LR), ce qui ne paraît pas naturel à Libération. Elle place la France entre la Malaisie et le Brésil, loin derrière le top 3 où figurent les Emirats arabes unis, la Suisse et les Pays-Bas.

Dans son article comme dans l’infographie, Le Figaro indique s’être référé aux données du site Numbeo et met en avant sa méthodologie, selon laquelle «l’indice de sécurité se base sur le seul ressenti des voyageurs. Une méthodologie simple et pragmatique qui a le mérite de donner une vision uniforme sans avoir recours à une périlleuse harmonisation des statistiques officielles émanant de chaque pays». Les autorités municipales ne viennent donc pas biaiser les statistiques.

Ces données fondées uniquement sur des témoignages concrets et non tripatouillés, plutôt que des statistiques de police, déshumanisées, de criminalité ne semblent pas convaincre Libération, journal qui préfère les interprétations de chiffres, les choix de périodes considérées ou les catégories socio-professionnelles pour faire dire aux chiffres ce qu’il veut, quand les mots ne se plient pas aux méthodologies employées pour tordre la réalite. Bref, Libération ne trouve pas son compte dans les enquêtes de Numbeo et accuse le site de manque de rigueur.

Numbeo ne se contente pas d’établir cet indice sur la base des témoignages des «voyageurs» ou des «visiteurs» de ces villes précise Le Figaro. Sur son site, Numbeo s’adresse d’abord aux résidents en leur demandant «Vivez vous à [nom de la ville] ?», ce à quoi les internautes peuvent répondre par «Oui, je veux participer à un questionnaire». Pour le cas de la ville de Strasbourg, on peut voir que seules 60 personnes ont déposé un avis, en répondant à un QCM de 15 questions, soit presque autant que Fujaïrah (Emirats arabes unis) qui arrive troisième du classement mondial avec 66 contributions. Paris récolte 842 avis, Bordeaux 105 notes et Toulouse 142 votes. Le nombre de participants n’est-il pas révélateur d’une souffrance proportionnée de la population ?

Libération nie la réalité de l’insécurité galopante dans les villes NUPES

Le questionnaire soumis aux internautes ne nécessite pas de fournir une preuve de résidence ou même de visite d’une ville. N’importe qui peut donc donner son avis sur n’importe quelle ville. Ce qui présente le risque de fausser les indices. Les internautes participant se voient par ailleurs poser des questions auxquelles les touristes ne peuvent, par définition, pas répondre : «Au cours des trois dernières années, diriez-vous que le niveau de criminalité dans votre ville a augmenté, est resté à peu près le même ou a diminué ?», «Dans quelle mesure êtes-vous inquiet à l’idée que votre maison soit cambriolée et que vous vous fassiez voler quelque chose ?», «A quel point êtes-vous inquiet(e) à l’idée de vous faire voler votre voiture ?».

Ce n’est pas la première fois que les classements de Numbeo sont employés pour dénoncer une supposée insécurité grandissante en France. Au mois de mai, le député du Rassemblement national Bruno Bilde avait présenté les données du site pour démontrer que «la France [est] bien représentée dans le top 15 des villes les plus criminogènes et dangereuses d’Europe !». Dans une vidéo réalisée pour l’émission 28 minutes d’Arte, Libération expliquait déjà les limites de ce classement. Nos confrères vérificateurs de France Info, ou de l’AFP Factuelétaient arrivés aux mêmes conclusions.

Les critiques sur les limites de ce classement ne sont pas propres aux médias français. L’an passé, le média de vérification Africa Check les avait également pointées.

Interpellé par CheckNews (en anglais, pour la défense de la langue !), très impliqué dans le déni politique des statistiques des autres et, ici, de l’insécurité, Stéphane Saulnier, rédacteur en chef Data au Figaro a dû expliquer à Libération que « la comparaison des données sur l’insécurité au niveau international reste particulièrement difficile [ce qui ne signifie pas non pertinents] tant les données officielles et les méthodologies de chaque pays diffèrent [comme diffèrent les relevés statistiques en Suisse ou en Chine]. Données officielles, enquêtes d’opinions ou encore questionnaires en ligne, chacune de ces méthodologies présente un intérêt. L’essentiel étant de présenter le plus clairement possible aux lecteurs la méthodologie retenue. L’exercice proposé par le site Numbeo permet la représentation d’un sentiment d’insécurité et de son évolution. Leur indice représente en la matière un intérêt non négligeable sur deux aspects : la granularité à l’échelle des villes et l’actualisation récente des résultats ».

Le journal Libération dispose-t-il des statistiques de l’insécurité à Téhéran ou à Cuba ?

Castaner pressenti pour prendre la présidence du Grand port de Marseille

L’incompétence récompensée  au risque de nuire à l’activité du premier port de France et à la région entière

Il y a port et porc

Le copinage au sommet de l’Etat pourrait porter Christophe Castaner à la présidence du Gwrand port de Marseille, le 14 octobre prochain, un poste laissé vacant depuis le décès brutal de Jean-Marc Forneri, en décembre 2020. Forneri était diplômé de l’IEP d’Aix-Marseille et de l’ENA, inspecteur des finances, homme d’affaires et banquier. Castaner n’a d’autre référence que son copinage avec Macron et son passage controversé au ministère de l’Intérieur, ses gaffes et ses fautes. Mais ce serait le fait du prince qui le ferait nommer président du conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille Fos (GPMM), selon une fuite de La Provence auprès de Renaud Muselier, affidé de Macron dans la Région, qui s’était lui-même proposé pour le poste si aucun candidat n’était connu avant le prochain conseil du Grand port maritime le 14 octobre prochain. Une petite affaire entre amis.

Christian Estrosi avait confirmé Muselier à la tête de LR dans le 06 et Castaner s’était désisté en faveur d’Estrosi

Le poste était laissé vacant depuis le décès brutal de l’ancien président du conseil de surveillance, Jean-Marc Forneri, en décembre 2020. C’est Elisabeth Ayrault (Compagnie Nationale du Rhône) qui en assure l’intérim, bien que cette dernière, 66 ans, ne souhaite pas renouveler ses fonctions au-delà du 13 octobre.

Castanet raconte que l’annonce est pour le moment « prématurée » et se défend face aux « réactions du RN », expliquant qu’il s’agit d’une « présidence non-exécutive et non rémunérée » pour soutenir le « projet présidentiel et (le) Port dans le cadre de “Marseille en grand” ».

Cette promesse date d’une année, quand Macron avait annoncé une série de mesures, pesant des millions d’euros, pour accélérer le développement de la ville de Marseille, dans le cadre de ce plan « Marseille en grand »

EELV : rejet du référendum de la direction pour modifier les statuts

Le « oui  » n’obtient pas les 66% des suffrages nécessaires à son adoption.

De quoi plonger un peu plus le parti écologiste dans la crise déjà alimentée par l’affaire Bayou. 

Statu quo chez les écologistes. Le référendum interne pour simplifier l’organisation et adapter EELV à la « conquête du pouvoir », soutenu par la direction du parti, a été rejeté avec seulement 55%, dimanche 25 septembre. Selon les chiffres, outre une participation peu élevée (30% des 11.000 adhérents), le « oui » n’obtient que 54,93% des voix, loin des 66% nécessaires pour être adopté. La barre était trop haute pour une proposition controversée.

L’introduction au référendum exhortait à dire « oui à la fin des motions, en tant que machines à fabriquer de l’opacité et de la démobilisation militante. Oui à des fonctionnements plus transparents et plus lisibles »

Le « oui » était soutenu par le secrétaire national Julien Bayou et Marine Tondelier, qui devrait briguer la tête du parti au congrès prévu pour l’instant en décembre, et par de nombreux grands élus. « La complexité de nos statuts exclut, il faut les simplifier », explique la conseillère municipale d’Hénin-Beaumont.

« Ils se sont plantés complet »

« Quel échec sur la participation… Ça montre qu’une partie de la direction autour de Marine Tondelier n’arrive pas à mobiliser. Ils ont réussi à nous rassembler avec nos opposants », confie un proche de l’ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot, opposé à ce référendum. « Ils se sont plantés complet », ajoute un autre. 

Ce revers de la direction d’EELV intervient alors que le parti est secoué par les accusations de harcèlement contre Julien Bayou par une ex-compagne. Après le témoignage sur France 5, lundi, de la députée Sandrine Rousseau, qui a rencontré cette ex-compagne, le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a suspendu Julien Bayou de sa coprésidence.

Assez pour plonger un peu plus le parti écologiste dans la crise. 

Outing anti-démocratique de von der Leyen à l’occasion des élections en Italie

L’UE s’ingère dans les élections italiennes, dictant comment bien voter

« Démocratie sous tutelle ? Quand l’Europe se mêle dangereusement des élections en Italie

Atlantico : « Si les choses vont dans une direction difficile, j’ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments », a mis en garde la présidente de la Commission européenne en réponse à une question sur les élections de dimanche en Italie. Même si son porte-parole a précisé et nuancé les propos d’Ursula von der Leyen, à quel point est-ce une intrusion dans la politique italienne ?

Rodrigo Ballester : Ne tirons pas de conclusions trop catégoriques, il s’agit d’un extrait : elle n’a pas dit que cela, méfions-nous des déclarations hors contexte. Mais tout de même, c’est une maladresse énorme d’ores et déjà interprétée comme une incitation à voter « comme il faut ». A deux jours du scrutin, c’est une bombe médiatique, le mal est fait. Mais au-delà du faux pas de communication, c’est également un lapsus révélateur, un aveu d’arrogance démocratique et oui, sans aucun doute une intrusion inexcusable et très probablement contre-productrice pour les intérêts bruxellois qui, secret de polichinelle, voient d’un mauvais œil une possible victoire de la coalition de droite.

Mais ce qui me paraît plus grave, c’est que cet acte manqué dénote un tic autoritaire et anti-démocratique, par rapport à l’Italie, mais également la Pologne et la Hongrie et généralement contre les voix dissidentes, surtout si elles sont conservatrices. En outre, ces déclarations jettent un voile de suspicion sur le règlement de conditionnalité et le mécanisme de l’UE en matière d’Etat de droit. Rappelons que la Commission a le quasi monopole d’initiative pour poursuivre un Etat en manquement, elle jouit d’une discrétion absolue pour lancer une infraction… ou de ne pas le faire. Alors suggérer que cette marge de manœuvre serait peut-être liée à des raisons purement politiques, même drapées d’arguments juridiques, c’est grave.

Victor Delage : Il est toujours utile de contextualiser une déclaration qui fait polémique : c’est en répondant à une question sur les élections italiennes à venir qu’Ursula Von der Leyen a prononcé ces mots, lors d’une visite jeudi soir à une université américaine. Il ne s’agit en rien d’une déclaration officielle ou d’une interview dans la presse, où chaque phrase est soigneusement étudiée. Il est donc possible de lui laisser le bénéfice du doute et de croire plus en la maladresse qu’à un quelconque calcul politique. Et ce d’autant que son porte-parole, le français Éric Mamer, s’est en effet empressé de justifier que la présidente de la Commission ne faisait aucunement référence à l’Italie.

Néanmoins, ce type d’incursion dans une campagne électorale nationale, qui n’est pas la première, interroge sur la légitimation démocratique. Chaque état démocratique européen repose sur trois principes fondamentaux selon le fameux précepte d’Abraham Lincoln : le gouvernement « du peuple, par le peuple, et pour le peuple ». Au niveau supranational de l’Union, incarnée par la Commission européenne et donc sa présidente, seule la gouvernance « pour le peuple » – paix, puissance économique, rayonnement international… – transparaît réellement aux yeux des Européens. La représentation des peuples par leurs chefs d’État et de gouvernement au Conseil de l’Union existe mais de manière sporadique et indirecte, tandis que le Parlement européen est souvent jugé nécessaire mais bien moins représentatif que les parlements nationaux. En aucun cas, la responsabilité de la Commission européenne ne peut être engagée et remise en cause électoralement, à la différence des gouvernements nationaux. Ce que les Italiens ne connaissent que trop bien pour l’expérimenter régulièrement dans leur pays. À la veille d’un scrutin essentiel, la déclaration d’Ursula Von der Leyen paraît aussi cavalière qu’inopportune.À Lire Aussi

Dans quelle mesure l’Union européenne est-elle familière avec ce genre d’implication dans la politique des États, et plus spécifiquement de l’Italie (en poussant pour la nomination de Mario Draghi par exemple) ?

Rodrigo Ballester : Ou surtout la nomination de Mario Monti en 2011, après la démission de Berlusconi poussé à la sortie par l’UE, Merkel et Sarkozy (les mémoires de Timothy Geithner, ex-secrétaire au Trésor américain à l’époque de la crise financière sont révélatrices). Monti était le portrait robot du technocrate compétent et bon teint, le « gendre idéal » de la bulle bruxelloise, respectable et respecté. Mais aux élections de 2013, il a plafonné à 10.5% des votes. Un camouflet pour tous ceux qui le promurent et un épisode qui a laissé des traces dans une Italie qui a beaucoup souffert de l’austérité. Le choix de Mario Draghi était plus consensuel et son gouvernement reposait sur une large coalition, sa nomination n’est pas perçue comme une ingérence.

D’autres exemples ? La Pologne et la Hongrie, bien entendu, surtout après les déclarations de Von der Leyen. En ce qui concerne la première, l’UE intervient dans l’organisation de son pouvoir judiciaire sans, à mon avis, un mandat clair. Concernant la Hongrie, la procédure en conditionnalité, déclenchée pour la première fois est également un bon exemple. Pour l’instant les pourparlers avec Budapest sont constructifs et circonscrits au champ d’application du règlement, mais le doute sur des arrières-pensée politiques de cette infraction demeure, surtout qu’elle fût annoncée littéralement trois jours après la victoire d’Orbán en avril dernier. Encore une énorme maladresse politique.

Victor Delage : La Commission n’en est pas à son premier fait d’arme avec les Italiens. Pas plus tard que début septembre, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, affirmait dans les colonnes de La Repubblica : « Je ne connais pas de souverainistes qui ne soient pas anti-institutions européennes. Donc ce qu’ils disent aujourd’hui n’a aucune importance ». Ce type de discours semble périlleux pour au moins deux raisons.

Tout d’abord, au regard du programme commun de la coalition des droites, réunissant les partis Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia, rien n’indique que celle-ci souhaite casser les institutions européens. L’article premier de leur programme est même consacré au soutien au projet européen, au respect des alliances internationales et à l’adhésion à l’Alliance atlantique. La coalition s’engage ainsi à adhérer au processus d’intégration européenne, et est favorable à une intégration politique plus forte dans l’Union européenne.

Ensuite, dans le cas d’une victoire de la coalition de « centre droit », grande favorite de l’élection, il sera toujours plus difficile pour les instances européennes d’établir des compromis avec le nouveau gouvernement italien après de telles déclarations.

La situation économique et politique de l’Italie, comparativement à d’autres pays, justifie-t-elle cette vigilance et méfiance accrue de l’Union européenne ?

Victor Delage : Bruxelles et les marchés financiers ont les yeux rivés sur les résultats de cette élection italienne, qui consacrera le successeur de Mario Draghi, qui a été à la tête d’un gouvernement de quasi-union nationale pendant un an et demi. Troisième pays de la zone euro, l’Italie croule sous une dette colossale de plus de 2 700 milliards d’euros, soit 150% du PIB. Après la Grèce, il s’agit là du ratio le plus élevé de la zone euro. Les potentiels désaccords entre le prochain gouvernement et l’Union européenne fourmillent : adoption du budget italien 2023, révision des règles du Pacte de stabilité, renégociation du plan de relance post-Covid italien (200 milliards d’euros financés par l’Europe) en raison de l’inflation, baisse des impôts… La démission de Silvio Berlusconi en 2011, en raison d’une envolée du coût de la dette, est encore dans la tête des investisseurs. Par ailleurs, le désir pas si lointain de Matteo Salvini de quitter l’euro et la rhétorique antieuropéenne qu’a pu avoir par le passé Georgia Melloni ne jouent pas en leur faveur. Les institutions ont donc des raisons légitimes de s’inquiéter, mais leur tourner le dos ne fera que renforcer le risque de les pousser dans les bras de l’illibéral Viktor Orban.

Rodrigo Ballester : L’Italie est systémique, c’est un poids lourd de l’Union, l’un des Etats membres les plus endettés et celui qui bénéficie le plus du Fonds de Relance européen. En outre, le fantôme du taux différentiel de la dette italienne (le fameux spread) hante encore les esprits et menace de s’inviter à nouveau avec la hausse des taux de la Banque Centrale Européenne. Si l’Italie venait à souffrir économiquement, c’est toute la zone Euro qui en pâtirait.

Mais pourquoi assumer d’emblée qu’une telle coalition, plutôt qu’une autre, ne respecterait pas ses engagements européens ou serait incapable de gérer une crise ? Et si Enrico Letta était en tête de sondages et pouvait former un gouvernement avec les très volatiles, eurosceptiques et ineptes Cinq Etoiles, écouterait-on le même bruit de fond que contre Georgia Meloni ? On frôle le délit de faciès politique, le deux poids deux mesures. Voilà où le bât blesse.

Alors que Matteo Salvini a demandé à Ursula Von der Leyen de s’excuser ou de démissionner, comment cette “pression” à quelques heures du scrutin risque-t-elle d’influer sur un vote où la coalition droite-extrême droite est donnée favorite ?

Victor Delage : Si l’objectif était de déstabiliser la coalition des droites, on peut supposer que ce type de déclaration produit l’effet inverse et ne fait que renforcer le sentiment anti « élites technocratiques bruxelloises ». Que vaut réellement cette parole pour l’électeur italien ? Matteo Salvini n’a d’ailleurs pas attendu longtemps pour en faire son miel à quelques heures du scrutin. En se référant aux précédentes enquêtes internationales de la Fondation pour l’innovation politique (2017, 2019, 2021), on observe pourtant que la perception des Italiens à l’égard de l’Union européenne s’est améliorée. S’ils peuvent approuver le bras de fer engagé par Rome avec Bruxelles, ils sont de plus en plus nombreux à redouter une sortie de leur pays de l’Union européenne : 49% disent vouloir rester dans l’Union, soit 16 points de plus par rapport à 2017 (33%).

Rodrigo Ballester : Difficile à dire, mais en principe, cela devrait galvaniser les électeurs de droite qui voient l’UE en général, et la Commission en particulier, comme un pouvoir sans légitimité démocratique. Je doute que les électeurs se sentent intimidés et décident de voter « comme il faut ». Donc, si l’intention était de Von der Leyen était de mettre en garde et de dissuader (ce qui n’est pas certain), alors c’est complètement raté.

A quel point l’Union européenne craint-elle l’arrivée de cette coalition au pouvoir ?

Rodrigo Ballester : Par réflexe de Pavlov idéologique, les élites bruxelloises craignent en effet l’arrivée d’une coalition de droite aux relents, il est vrai, eurocritiques. Ni Meloni ni Salvini ne sont des fédéralistes chevronnés ni des personnes di sérail comme Draghi. C’est moins le cas d’Antonio Tajani, numéro deux de Forza Italia et ancien président du Parlement Européen. J’ai l’impression que la Commission se montre trop perméable aux pressions médiatiques « mainstream » et à l’hystérie d’un Parlement européen dominé corps et âme par la gauche. Par exemple, le gouvernement de Pedro Sanchez a-t-il jamais subi un procès en europhobie primaire de la sorte ? Non, alors que sa coalition avec Podemos (extrême gauche), nationalistes basques (dont Bildu, bras politique de l’ETA) qui même l’Espagne sur la voie de la dépense publique sans frein représente un risque réel. Et pourtant, silence radio.

Et surtout, ce qui agace avec ce genre d’aveux en demi-teinte et toutes ses initiatives pour défendre l’Etat de droit avec suffisance, c’est que l’UE oublie que s’il y a bien une organisation politique qui est perçue (à tort ou à raison) comme un Léviathan « top-down », c’est elle ! Bruxelles traîne comme un boulet son déficit démocratique, ses modes de nomination aux postes-clés, son opacité, son manque patent de notoriété parmi les citoyens européens, la litanie de référenda nationaux non-respectés, etc… Comment donner des leçons de démocratie dans ces conditions ? La semaine dernière, la Parlement européen a décrété par une grande majorité, que la Hongrie était désormais (nouvelle trouvaille novlangue) un « régime autocratique électoral hybride » en réaction à la victoire sans appel d’Orbán dans les urnes. Mais l’UE, a-t-elle jamais été une démocratie, tout court? C’est l’hôpital qui se fout de la charité, un messianisme éhonté et une hypocrisie exaspérante. Il est impératif que l’UE commence par balayer devant sa porte avant de s’ériger en champion toutes catégories de la démocratie. Question de modestie et de crédibilité

Victor Delage : Giorgia Meloni peut devenir la première femme à s’installer au Palais Chigi. Elle est la chef du parti Fratelli d’Italia qui puise ses racines dans l’idéologie fasciste. Quant à Matteo Salvini et Silvio Berlusconi, même s’ils ont chacun perdu du crédit, pour des raisons différentes, aux yeux de beaucoup d’Italiens, leur connivence à l’égard de la Russie a de quoi inquiéter. Il Cavaliere déclarait encore il y a quelques jours que Poutine aurait « dû remplacer le gouvernement de Zelensky par un gouvernement de braves gens et retourner en Russie une semaine après. » Leur possible victoire s’inscrit dans un champ plus large. En France, Marine Le Pen a réalisé un score historique au second tour de la présidentielle et est devenue le premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale avec 89 députés. Plus récemment, les Démocrates de Suède, qui se réunissaient dans les années 1990 en arborant l’uniforme nazi, sont arrivés en tête de la coalition des droites, passant en vingt ans de 1,4% à 20,5% des suffrages exprimés. Le processus de normalisation de la droite populiste est en cours dans de nombreuses démocraties européennes et pourrait franchir une nouvelle étape décisive avec l’élection de la coalition du « centre droit » en Italie.

(de Victor Delage, responsable des études à la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) et

Rodrigo Ballester, directeur du Centre d’Etudes Européennes du Mathias Corvinus Collegium (MCC) à Budapest, ancien fonctionnaire européen issu du Collège d’Europe (ex-membre de cabinet du Commissaire à l’Education et à la Culture de 2014-2019) et enseigne à Sciences-Po Paris depuis 2008).

Le Mali agresse la France à l’ONU

Macron est un chef de « junte », selon le putschiste malien.

Le colonel putschiste
Abdoulaye Maïga,
premier ministre par intérim
du président par intérim,
le colonel putschiste Assimi Goïta

Après avoir chassé Macron du Mali, le colonel putschiste Abdoulaye Maïga, premier ministre par intérim du Mali, nommé le 21 août 2022 par le colonel Assimi Goïta, s’en est violemment pris samedi 24 septembre à la tribune de l’ONU au gouvernement français, qu’il a qualifié de «junte», ainsi qu’à plusieurs responsables africains et au secrétaire général de l’ONU.

Le colonel Assimi Goïta, 39 ans,
est président du Comité national pour le salut du peuple (19 août 2020-18 janvier 2021), puis 
chef de l’Etat du Mali (24 août-25 septembre 2020),
à la suite d’un premier coup d’Etat, puis vice-président de la Transition, le 25 septembre 2020.
Il a officiellement repris la tête du Mali par la force en mai 2021,
à la suite d’un nouveau putsch.

Le président Assimi Goïga, qui a chassé Macron du Mali, a été hospitalisé en août dans une clinique de Bamako. Mis au « repos forcé », selon les autorités maliennes de transition, « après quatorze mois de travail sans répit », il est remplacé par ce premier ministre, qui s’est illustré en appelant le président Macron à quitter « sa posture néo-coloniale, paternaliste et condescendante, » une allégation mise à profit par des ressortisants maliens en France. Un style qui a contribué à sa notoriété, et qui ne détonnera pas trop à la primature, l’homme qu’il remplace, Choguel Maïga, étant lui-même un habitué des sorties provocantes et musclées -« populistes » et « complotistes », disent plutôt ses détracteurs.

La «junte» française a «poignardé dans le dos» son pays, depuis le retrait forcé des militaires français de l’opération Barkhane, selon l’intérimaire, samedi à la tribune de l’ONU.

Gaïta

Abdoulaye Maïga a étudié la diplomatie et le droit international à …Alger. Il a surtout enchaîné les formations en France – ce qui est rétrospectivement choquant aujourd’hui, vu les relations entre les deux pays – : politiques de défense et sécurité internationale à Paris et à Lyon, mais aussi droit de l’homme et droit humanitaire à Evry. Il a aussi commencé un doctorat en droit des affaires. Surdiplômé, le colonel Maïga n’est pas un homme de terrain, mais plutôt un idéologue, expert des questions de sécurité et de gouvernance. Il a écrit une thèse sur « la crédibilité de la Cédéao » pour assurer la paix et la sécurité.

Surtout, le colonel Abdoulaye Maïga a travaillé à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest – à la direction Alerte précoce sur la prévention du terrorisme et aux Nations unies, comme officier de police de la Monusco, la mission onusienne en RDC, deux organisations avec lesquelles les autorités maliennes de transition ont été en conflit ces derniers mois. Le colonel Abdoulaye Maïga a d’ailleurs eu contre ses anciens employeurs des mots parfois violents : il accuse ainsi la Cédéao d’être « injuste » et « inhumaine » lorsqu’elle a imposé, entre janvier et juillet dernier, des sanctions économiques au Mali pour accélérer le retour à l’ordre constitutionnel. Le colonel Maïga a aussi servi à l’Union africaine.

En tant que ministre de l’Administration territoriale, A. Maïga est chargé de la préparation des prochaines élections qui doivent marquer le retour à l’ordre constitutionnel. Est-il le garant du retour du Mali à la démocratie ? Aujourd’hui encore, ces partis se plaignent de ne pas être écoutés, par exemple sur la désignation des membres du futur organe unique de gestion des élections.

Depuis le coup d’Etat militaire au Mali, Macron demande que le pouvoir soit «rendu aux civils»

Goïta

La situation au Mali où le président Ibrahim Boubacar Keïta a été renversé suscite «l’inquiétude» de la France. Depuis le coup d’Etat perpétré par l’armée mardi 18 août 2022, lorsque Macron faisait du jet ski aux abords protégés du fort de Brégançon, et l’arrestation du président Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », poussé à la démission par ces militaires, Paris dit nourrir « une inquiétude légitime ». « C’est la sécurité des Maliens dont il est question, mais aussi de celle du Sahel, et de la nôtre dont il est question », souffle une source diplomatique. Autant dire que Macron est impuissant

Les pertes militaires françaises au Mali et au Sahel sont, au 22 septembre 2022, de 58 militaires (57 hommes et 1 femme), dont 8 officiers, 3 officiers mariniers, 17 sous-officiers et 30 militaires du rang.

Urinoirs inclusifs: les écologistes lyonnais, dames pipi optant pour des dispositifs genrés

La lutte EELV contre le dérèglement climatique passe d’abord par les urinoirs

‘Fontaine’ est un ready-made de l’artiste dada Marcel Duchamp consistant en un urinoir
en porcelaine renversé
signé « R. Mutt » et daté 1917. 

Le président EELV de la métropole de Lyon, depuis son avancée historique dans le domaine des sanitaires publics, et Macron, depuis son show onusien de jeune cadre dynamique en bras de chemise, dans le style archaïque de feu John F. Kennedy, pourraient se recycler directeurs de la communication de Netflix: tous deux font le buzz à partir de rien, un rien qui ne mène nulle part.

Bruno Bernard, ex-conseiller communautaire du Grand Lyon, dans la majorité de G. Collomb, devenu secrétaire régional d’EELV, alors un inconnu présenté comme un « modéré », « sur la ligne de Yannick Jadot », mais son alliance avec Grégory Doucet a porté l’extrême gauche au pouvoir

Le sus-dit écologiste politique Bruno Bernard s’est réjoui sur Twitter jeudi 22 septembre des « bons retours » reçus de l’expérimentation temporaire, qui prend fin le 26 septembre.

Aux toilettes publiques fermées, les écologistes substituent
les urinoirs exposés à la vue
et intempéries (pluie, neige, vent),
mais conviviaux (à deux !)

Après six mois d’expérimentation, les urinoirs de la discorde, censés faciliter l’accès aux sanitaires dans l’espace public aux femmes et aux personnes à mobilité réduite (attention toutefois à la marche !) seront retirés lundi 26 septembre.

L’occasion pour Bruno Bernard, qui a commencé sa carrière professionnelle en travaillant pour la société Onet (domaine de la propreté), défend sur son compte Twitter ce dispositif « mobile et adaptable », qui a servi sur la période à 362.500 utilisateurs.

Après une première enquête de satisfaction exprimant de « bons retours », « 94% des répondants sont satisfaits des emplacements actuels des sanitaires et la quasi-totalité jugent l’état de propreté très bon », assure l’élu. « Loin des polémiques, il y a un besoin sanitaire. Nous allons travailler avec ces résultats pour y répondre. »

🚾♿🚻 Ce 26 septembre, l’Expérimentation temporaire d’urinoirs inclusifs (féminin et PMR) dans la Métropole de Lyon se termine. 💧

Ces urinoirs ont beaucoup fait parler, il est temps de revenir sur le bilan de ce dispositif et les résultats préliminaires à notre disposition ⤵️ pic.twitter.com/xHUn8y8J5f

— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) September 21, 2022

435.000 litres d’eau économisés

L’expérimentation aurait par ailleurs permis d’économiser 435 000 litres d’eau et de …fertiliser 43 hectares de champs – l’urine ayant été récupérée par une plateforme de compostage agricole pour être recyclée dans l’agriculture. « Une solution pour nos agriculteurs face à l’explosion des coûts d’engrais de synthèses, azotés et phosphatés » commente le président métropolitain.

Le bio,
ça fait envie !

Reprise de la covid-19 en France

Les contaminations s’accélèrent

« C’est reparti […] depuis 15 jours », a commenté le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Jeudi, 38.464 cas ont été signalés, contre moins de 34 000 une semaine plus tôt.

Les contaminations à la Covid-19 ont donc accéléré ces derniers jours en France après une reprise entamée début septembre, mais avec des conséquences encore incertaines à l’hôpital, ont détaillé les autorités sanitaires. « La circulation du Sars-CoV-2 s’est accélérée sur l’ensemble du territoire métropolitain avec des indicateurs virologiques en forte progression », a résumé Santé publique France dans un point publié jeudi soir sur la période du 12 au 18 septembre.

« Après, quelle est l’ampleur ? Est-ce que c’est une vague à proprement parler, quelle sera l’ampleur ? Il faut attendre un peu », a commenté vendredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, pour ne rien dire.

Accélérer la vaccination

Après avoir connu plusieurs vagues depuis le début d’année, l’épidémie de Covid-19 était tombée à un niveau particulièrement bas fin août, mais les contaminations ont rebondi ces dernières semaines, dans un contexte notamment marqué par le retour de vacances estivales et de reprise scolaire.

A ce titre, le taux d’incidence – le nombre de cas rapporté à une population donnée – a particulièrement progressé chez les 10-19 ans. En une semaine, il a plus que doublé.

Les conséquences à l’hôpital, relativement limitées lors de la précédente vague en début d’été, sont encore difficiles à évaluer : « une hausse des nouvelles admissions […] était observée dans certaines régions, alors qu’une stabilisation était constatée au niveau national », résume Santé publique France, agence placée sous la tutelle du ministère chargé de la Santé, dont le président du conseil d’administration, Marie-Caroline Bonnet-Galzy, 64 ans, est nommé par décret du président de la République

L’agence met l’accent sur la nécessité d’accélérer la vaccination, en particulier la deuxième dose de rappel – parfois dite « quatrième dose » – chez les plus fragiles, telles les personnes âgées. 

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient d’approuver trois vaccins adaptés au variant Omicron pour une nouvelle campagne de vaccination de rappel prévue cet automne et couplée à celle contre la grippe. Elle recommande « indifféremment l’un des trois vaccins bivalents » : deux ont été élaborés par Pfizer/BioNTech, et le troisième par Moderna, tous à ARN messager. Ils ont tous les trois été validés récemment par l’Agence européenne du médicament (AEM). Elle prévient toutefois qu’ il vaut mieux ne pas les attendre et se faire vacciner avec les vaccins à disposition si on est à risque et pas à jour. La campagne de rappel vaccinal contre la Covid-19, couplée à celle de vaccination contre la grippe, démarrera le 18 octobre 2022.