La mairie islamo-gauchiste de Strasbourg veut éradiquer les croix chrétiennes

Des « croix de JC » sous surveillance au marché de Noël de Strasbourg

Selon les porteurs du projet, les deux minarets de la mosquée Eyyub-Sultan devraient être terminés d’ici une dizaine de jours. 

Ce sont les mêmes – des laïcs purs et durs – qui ont soutenu la construction de la plus grande mosquée d’Europe, la mosquée Eyyûb Sultan, à Strasbourg, mais financée par la Turquie. Alliée à Poutine… Le nouveau complexe (espaces cultuel, culturel, sportif et divertissement,…) pourrait ouvrir d’ici 2024-2025. Le gros œuvre est presque fini et les travaux avancent en même temps que les rentrées d’argent.

Des « croix de JC » sous surveillance au marché de Noël de Strasbourg

La mention « sous réserve » accolée aux croix chrétiennes sur une liste des produits autorisés à la vente sur les étals des marchés de Noël de Strasbourg fait polémique. La Ville se défend de vouloir mettre la religion à distance.

Tempête dans un verre d’eau ou vraie alerte en terre concordataire ? La liste actualisée des produits autorisés à la vente sur les marchés de Noël de Strasbourg – qui ouvriront dans six semaines –, rendue publique mardi 11 octobre, fait vivement réagir. Parmi plus de 200 catégories, des boules de Noël aux brûle-parfum en passant par les bandeaux chauffants, de rares catégories sont désormais interdites ou autorisées « sous réserve ». Cette dernière correspond à une autorisation susceptible d’être retoquée après passage des agents municipaux visant à « discuter avec l’exposant sur l’histoire que racontent ses produits », explique la ville qui veut un marché plus authentique. Parmi les produits sous réserve, les cendriers, tapis de souris, cravates de Noël, ou encore… les crucifix, que la municipalité nomme « croix de JC ». Jésus Christ est un mot tabou parmi kes islamo-gauchistes. Voire obscène.

« Vouloir potentiellement interdire sur le marché de Noël le symbole de la foi chrétienne est absolument incompréhensible », écrivait aussitôt Jean-Philippe Vetter, l’opposant (LR) dans une lettre à la maire (EELV) Jeanne Barseghian. Certes, les crèches, étoiles de Noël, angelots et autres santons restent autorisés sans réserve. Et si cette liste n’avait pas été rendue publique, la potentielle absence des crucifix ou divers objets portant la forme de la croix chrétienne serait peut-être passée inaperçue. Mais « on est dans le symbole, et c’est un glissement inquiétant », explique Jean-Philippe Vetter, estimant qu’« un marché de Noël doit aussi être authentique par l’affirmation de ses racines chrétiennes ».

Un marché de Noël plus traditionnel

La municipalité, elle, rappelle enjeu et contexte. « Strasbourg, capitale de Noël, souffre d’un désamour. Nous avons été étiquetés supermarché à ciel ouvert. Les gens veulent un Noël traditionnel alsacien », assure Guillaume Libsig, adjoint à la maire de Strasbourg, en charge de la vie associative, l’animation urbaine, la politique événementielle

Strasbourg, capitale de Noël, la politique. Exit, donc, certains produits trop exotiques (comme le pop-corn et les ponchos), ridicules (comme les articles de Noël pour chiens et chats), ou pouvant être achetés toute l’année (comme les bottes et parapluies). Les tartiflettes, quant à elles, devront muer en munstiflettes (avec du munster) et le champagne en crémant d’Alsace.

Mais alors, pourquoi autoriser les approvisionnements venant de toute la planète, et ne mettre aucune réserve aux peluches ? Ce travail ne fait que commencer, justifie l’élu, pour qui la liste ne sera achevée et contraignante qu’en 2023. « La liste a été vue très rapidement, et pas du tout intégralement, en fin d’une réunion mi-septembre en concertation avec les représentants des chambres consulaires et des commerçants », confie un de ses participants. Selon lui, « la Ville voulait retirer totalement les croix, pour que ne figure aucun signe religieux, mais elle est revenue sur sa décision sans difficulté, ce n’était pas vindicatif ».

« Bien sûr qu’il pourra y avoir des croix si elles sont de qualité [sic !]. Cela fait partie des produits qui doivent être particulièrement à la hauteur », explique Guillaume Libsig, rappelant au passage que la Ville relaie les propositions culturelles de Noël faites par les cultes. Il considère cependant que « la croix, symbole ultime du culte, peut s’acheter toute l’année, tandis que la crèche, c’est vraiment Noël. »

« Reléguer les chrétiens au second plan »

Face à ces critères à géométrie variable, le père Franck Guichard, vicaire épiscopal sur la zone pastorale de Strasbourg, estime qu’« ergoter ainsi, c’est une fois de plus reléguer les chrétiens au second plan, alors même qu’il y a des croix partout dans la ville ».

Derrière ce qui peut passer pour anecdotique, un sujet de fond : la place des religions en terre concordataire. Dix-huit mois après la tempête qui avait suivi la subvention municipale à une mosquée turque, le conseil municipal adoptait il y a deux semaines de nouvelles règles sur le financement des lieux de culte, plafonnant sa participation à 1 million d’euros et renforçant la consultation de l’Etat. « Nous avons toujours ce débat sur la laïcité à Strasbourg. Dans une époque de clivages politiques et religieux, elle doit être défendue, et pas à géométrie variable, ce qui n’est pas évident à un moment où tout se mélange » précise Guillaume Libsig.

Strasbourg: la mairie EELV tape sur la culture pour faire des économies d’énergie

Les musées resteront fermés deux jours par semaine, décision des talibans écologistes

La mairie islamo-gauchiste de Strasbourg s’en prend au patrimoine français en décidant la fermeture des musées deux jours par semaine. Ils ouvriront également une heure de moins, pour commencer, et ce, jusqu’à début janvier, selon la mairie, rapporte France Bleu Alsace. La coalition d’extrême gauche, EELV-PCF-PP (Place Publique)-G.s-GE-PS, tente de se justifier par le manque de personnel et l’augmentation des prix du gaz à cause de la guerre en Ukraine dans laquelle Macron a engagé la France. Mise à l’ordre du jour du conseil municipal du lundi 26 septembre, où elle était débattue pour la première fois, la question a agité les débats pendant près d’une heure.

Strasbourg en voie de « déclassement » ?

L’élu d’opposition Pierre Jakubowicz (Horizons), dépositaire d’une résolution contre la mesure qu’il espérait faire annuler suite au débat, a dénoncé le manque de clarté sur les causes de cette fermeture et la prise de cette décision en pleine canicule estivale.

Il était soutenu par l’ancienne ministre socialiste de la Culture Catherine Trautmann, membre de la cialition municipale, qui s’était déjà fendue d’une lettre ouverte contre la maire, Jeanne Barseghian, où elle dit craindre « le déclassement de la ville ». L’élue PS a dénoncé sur France Bleu Alsace une idéologisation de la question culturelle par une municipalité « qui se dit de gauche ». Clairement, la culture n’est pas plus de gauche que la démocratie.

Une situation « intenable »

Selon le premier adjoint Syamak Agha Babaei, la « vraie nature du problème » est la suppression de 17 postes dans les musées − et de qualifier au passage les reproches de Catherine Trautmann et les questions du Figaro sur l’emploi d’agents-ambassadeurs dans les musées, dans une longue enquête publiée dimanche, de « mensonges » et de « contre-vérités ».

Le premier adjoint de la mairie de Strasbourg, Syamak Agha Babaei, un médecin urgentiste (à 80%), était vice-président de l’Eurométropole, quand il a quitta le parti socialiste (2001-2015, où il était à sa gauche), en raison du projet de réforme constitutionnelle prévoyant la déchéance de la nationalité pour les binationaux. Célibataire de 45 ans, il ne communique pas sur ses origines. Sa vie en France semble commencer en 1990.

En mars 2021, le projet de subvention municipale au Milli Görüs (organisation islamiste turque) suscita un communiqué de la préfète indiquant avoir « personnellement » informé la maire qu’il y avait un problème avec cette association. Son premier adjoint monta au créneau, reprochant à la représentante de l’Etat de ne pas dire la vérité. Lien DNA

Pour justifier sa décision de fermeture, la maire EELV de Strasbourg décrit des fermetures intempestives dans les musées au cœur de l’été, des besoins de vacataires qui coûtent cher, et un prix du gaz multiplié par six qui aura fini de rendre la situation « intenable ».

« Ne venez pas nous donner des leçons sur la culture ! » s’est-elle écriée face aux reproches de l’ancienne élue au conseil municipal précédent. Proche de l’eurodéputée écologiste Sandrine Bélier, Jeanne Barseghian a conclu les discussions en épinglant le bilan de ses prédécesseurs, qui n’ont « rien » prévu à long terme, selon elle. Malgré ce débat houleux au conseil municipal, la majorité EELV n’est pas revenue sur sa décision.

Les choix politiques de la municipalité de gauche extrême sont incohérents. Le 22 mars 2021, la majorité municipale adopte « le principe d’une subvention » de 2,5 millions d’euros pour continuer la construction d’une mosquée – la plus grande d’Europe – lancée en 2014 sous l’ancien maire PS Roland Ries dans le quartier de la Meinau. Cette mosquée dont le budget total des travaux s’élève au départ à 32 millions d’euros est érigée par l’association turque qualifiée de « politique » en raison de sa proximité avec le pouvoir turc, la Confédération islamique Millî Görüs. Or preuve de son séparatisme politique, Millî Görüs a refusé de signer la Charte des principes pour l’islam de France

« 1 000 manières » d’économiser l’énergie dans les musées

L’adjointe à la Culture, reléguée au 12e rang, Anne Mistler, ex-professeur d’histoire-géographie et directrice régionale des Affaires culturelles (DRAC) du Grand Est, a tenté de modérer le débat, assurant que la mairie espère régler « un certain nombre de problèmes pour pouvoir rouvrir complètement les musées » d’ici à janvier.

Quant à la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, s’est dite lundi soir « choquée de l’instrumentalisation de la sobriété énergétique au détriment de l’accès à la culture ». Il existe « 1.000 manières de réduire la consommation d’énergie des musées », a-t-elle assuré, évoquant l’installation exemplaire de lampes à LED au Quai d’Orsay…

Après son lancement, le collectif de réflexion politique fondé par Syamak Agha Babaei s’est ouvert au public. Si la question de la conquête du pouvoir n’est pas encore à l’ordre du jour, « Le Labo citoyen Strasbourg » a toutefois pour objectif de peser dans le débat public local et à terme pour les élections municipales. Prochain projet : une « agence de notation » citoyenne.

Mosquée à Strasbourg: Darmanin dénonce la subvention par la maire EELV

Une muniicipalité peut-elle financer une association qui refuse de signer la Charte des principes pour l’islam de France ?

Pas de listes communautaristes ?
Pas de femmes voilées en politique ?
Quand les écologistes de Strasbourg bafouent la laïcité.

Cette charte du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) vise à contrer l’islam politique et rappelle aux musulmans la compatibilité entre l’Islam et les valeurs de la République. Or, 4 des 9 associations n’ont pas signé le texte proposé par le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), dont les Turcs du Millî Görüs qui financent la nouvelle mosquée de Strasbourg, qui sera la plus grande d’Europe, avec quatre minarets de 30m de haut et coupole (structure d’un diamètre de 17 mètres pour une hauteur de plus de 10 mètres), ainsi que centre culturel et piscine séparant hommes et femmes. La délibération du Conseil municipal avait été adoptée en 1998, « après un vif débat et une évacuation de salle ». Le projet avait été amputé de sa bibliothèque et de son minaret par l’équipe municipale de droite (Fabienne Keller et Robert Grossmann, UMP) qui avait succédé en 2001 à Roland Ries (maire de 2008 à 2020), après trois maires PS (Catherine Trautmann, 1989-1997, Roland Ries, 1997-2000, et Catherine Trautmann, 2000-2001). « Aujourd’hui, on a simplement un lieu de prière sans minaret mais si la communauté le souhaite, elle aura son minaret », s’était engagé le sénateur-maire PS de Strasbourg, Roland Ries, provoquant des applaudissements nourris de l’assistance.  Depuis l’automne 2010, la vaste salle de prière accueille au moins 2.000 fidèles.

En 2009, son coût avoisinait les 8,7 millions d’euros. Selon l’AFP et Le Monde, sur les 5 millions déjà investis en novembre 2011, « un petit tiers » venait des subventions publiques et 1 million a été versé par le Maroc, qui va faire un effort supplémentaire, selon Saïd, le président de la grande mosquée d’alors, d’origine marocaine. « Des promesses d’Arabie saoudite et du Koweït doivent se concrétiser bientôt », avait-il annoncé. « Le reste provient de dons de la communauté », principalement des quelque 40 000 fidèles strasbourgeois « mais aussi de France et d’Europe », assurait le président de la GMS. L’inauguration a eu lieu le jeudi 27 septembre 2012, en présence du sénateur-maire socialiste Roland Ries, lequel sera exclu du PS le 22 octobre 2019,pour compromission avec LREM.

Parmi les non-signataires de la Charte, le Comité de coordination des Musulmans Turcs de France, l’association Foi et Pratique (apparenté au Tabligh, un mouvement islamiste d’origine pakistanaise), le Millî Görüs (CIMG) et l’association Islam Sounnat Djammate – Grande mosquée de Saint-Denis de la Réunion.

Les plans initiaux prévoyaient UN minaret, un auditorium et un centre d’étude, ainsi qu’une capacité plus importante. Ils ont été refusés par la maire de Strasbourg de l’époque, Fabienne Keller – ex-LR juppéiste et aujourd’hui ‘Agir, la droite constructive‘ – qui a posé la première pierre de l’édifice le 29 octobre 2004 

En 1997, Erdogan avait déclaré devant ses troupes : « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants musulmans nos soldats ».

Gérald Darmanin a mis en cause lundi la maire EELV (islamo-gauchiste) de Strasbourg Jeanne Barseghian, 40 ans, sans enfant, membre de la chorale LBGT+ de Strasbourg, pour avoir subventionné « une mosquée soutenue par une fédération qui défend l’islam politique« , des critiques rejetées par la maire écologiste qui dit n’avoir « jamais été alertée sur ce projet ».

« La mairie verte de Strasbourg finance une mosquée soutenue par une fédération » d’origine turque « qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique », a tweeté dans la nuit de lundi à mardi G. Darmanin.

« Vivement que tout le monde ouvre les yeux et que la loi séparatisme soit bientôt votée et promulguée », a-t-il ajouté, avant de hausser encore le ton en fin de matinée en annonçant avoir demandé à la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, de saisir la justice administrative de cette délibération.

G. Darmanin réagissait à l’adoption lundi par le conseil municipal de Strasbourg, au terme d’un vif débat, du « principe d’une subvention » de plus de 2,5 millions d’euros pour la construction de la mosquée Eyyub Sultan, portée par la Confédération islamique Millî Görüs (CIMG).

« Projet ancien ». Et les subventions?

La Grande-Mosquée de Strasbourg est située 6 rue… Averroès

Le chantier avait été initié en 2017 et, un temps, stoppé faute d’argent, mais la CIMG a demandé, il y a quelques mois, une subvention à la municipalité.

Membre du Conseil français du culte musulman (CFCM), cette association avait refusé avec d’autres fédérations du CFCM de signer en janvier la « Charte des principes pour l’islam de France », texte promu par Macron dans sa lutte contre le séparatisme et qui réaffirme la « compatibilité » de la foi musulmane avec la République.

« J’ai été très surprise du fait que le ministre de l’Intérieur s’adresse à moi par voie de tweet », a réagi, lors d’un point presse, la maire de Strasbourg.

« Ce projet de mosquée (…) est un projet ancien, il ne date pas de ma mandature, » mais « d’une dizaine d’années », a précisé la maire écologiste, élue lors des dernières élections municipales. Or, ce n’est pas temps l’existence de la mosquée qui est en cause que le refus de son président de signer la Charte du CFCM.

Mme Barseghian a également insisté sur le fait que le texte adopté lundi (42 voix pour, 7 contre) stipulait que le versement effectif de la subvention, qui fera l’objet d’un second vote, était conditionné à la présentation d’un « plan de financement » clair.

Si les garanties ne sont pas apportées, le versement de la subvention ne sera pas voté, a assuré lors du même point presse Jean Werlen, élu strasbourgeois chargé des cultes.

« On attend un plan de financement consolidé, notamment par rapport à la demande faite aux autres collectivités, de savoir quelle est la provenance des autres types de financement », ainsi qu’une « réaffirmation des valeurs de la République », a insisté Mme Barseghian.

Millî Görüs va solliciter l’aide de la Collectivité européenne d’Alsace et de la Région Grand Est « à hauteur de 8 % chacune », dans le sillage de la Grande mosquée de Strasbourg inaugurée en 2012, rappelle le quotidien régional Les Dernières nouvelles d’Alsace (DNA).

En Alsace-Moselle, Eglise et Etat ne sont pas séparés du fait du régime concordataire et les collectivités participent au financement des lieux de culte.

La subvention que pourrait lui verser la mairie strasbourgeoise représente 10 % du montant des travaux, un pourcentage habituel pour le subventionnement des lieux de culte, toutes confessions confondues, de la capitale alsacienne.

« Amalgames »

Si M. Darmanin « a des choses et des éléments à nous transmettre » sur Millî Görüs, « qu’il le fasse », a encore ajouté l’élue écologiste. « Avant le tweet publié ce matin par le ministre de l’Intérieur, l’Etat n’avait formulé jusqu’ici aucune contre-indication sur ce projet ni aucune alerte concernant les porteurs », a-t-elle souligné.

« Si cette association était un avatar de l’Etat turc, croyez-vous vraiment qu’elle ait besoin » de cette subvention ?, a ironisé J. Werlen, architecte et écologiste.

« M. Darmanin fait des amalgames, c’est vraiment regrettable », a réagi auprès de l’AFP Fatih Sarikir, secrétaire général de la CIMG.

« Nous sommes pour une charte qui vienne directement des mosquées, des fédérations, et qu’elle soit ensuite conclue par le CFCM », pas pour un texte préparé « par une ou deux ou trois personnes », a opposé de son côté Eyup Sahin, délégué régional de la Confédération. « Si nous devons signer une charte, ce sera une charte sur laquelle nous aurons travaillé tous ensemble », a-t-il décidé.