La France Insoumise est le « premier parti antisémite de France » (Raphaël Enthoven)

Mélenchon, « fasciste de gauche » (Pascal Bruckner)

Le philosophe Raphaël Enthoven a accusé La France Insoumise d’antisémitisme, considérant, sur BFMTV ce dimanche 12 mai,notamment que ce parti « épouse toutes les infamies depuis le 7 octobre ».

L’intellectuel était interrogé sur le concours de l’Eurovision et la demande du parti de Mélenchon, à la suite de l’Irlande, d’exclure la candidate israélienne.

Raphaël Enthoven (@Enthoven_R): « La France insoumise est le premier parti antisémite de France » pic.twitter.com/PNAfhYeqlN— BFMTV (@BFMTV) May 12, 2024

« Est-ce que c’est de l’opportunisme électoral ? Un soutien sincère à la cause palestinienne ? » demande le journaliste. Sans détour, Raphaël Enthoven attaque LFI qui « épouse toutes les infamies depuis le 7 octobre. Elle diffuse les fake news du Hamas, applaudit les étudiants qui interdisent l’accès aux amphis à des Juifs », avant de conclure en disant que « La France insoumise est le premier parti antisémite de France »

Face à cette dénonciation, plusieurs cadres du parti anti-républicain sont montés au créneau. « Comme c’est faux, cela fait donc de vous le premier menteur de France. Pathétique », a réagi le député LFI Antoine Léaument.

«A quel titre est-il interviewé dans cette case ?  », se demande Aymeric Caron après le visionnage de la séquence. « Il n’est pas élu, pas porte-parole d’un parti, pas spécialiste de politique ou de géopolitique, il ne connaît rien au droit international. Il est prof de philo. Et soutien inconditionnel d’Israël, qui considère que les enfants tués à Gaza, c’est moins grave que les enfants tués en Israël », raconte le député de Paris, déformant les propos de sa cible. 

Sur la même ligne que Raphaël Enthoven, le penseur Pascal Bruckner a confié dans le JDD de ce 12 mai que « Mélenchon n’est plus de la gauche universaliste, mais du fascisme de gauche ». Le philosophe attribue au chef de file de La France Insoumise « un antisionisme forcené qui glisse progressivement vers la détestation des Juifs ».

D’autres personnalités ont accusé l’Insoumis d’antisémitisme sur un ton moins mesuré. L’acteur Philippe Lellouche a ainsi déclaré sur Radio J ce dimanche : « C’est [Jean-Luc Mélenchon] une pourriture antisémite. […] J’adorerais un procès avec lui car j’arriverai à prouver qu’il est antisémite ».

De même, le 21 janvier dernier, le président du Printemps républicain, Amine El Khatmi, avait qualifié Mélenchon d’ « ordure antisémite ».

Valerie Hayer prise en photo avec des militants néonazis

La tête de liste Renew dénonce un piège

Valérie Hayer se dit
tombée dans « un piège » 

Une photo du meilleur choix de Macron la montre en compagnie de militants néonazis. La tête de liste Renaissance (majorité présidentielle) aux élections européennes de juin prochain a été photographiée avec quatre hommes. Où est le problème ? L’un d’entre eux portait visiblement un T-shirt avec les mots : « The white race » (« La race blanche »). La candidate macroniste a dénoncé, ce dimanche, la compagnie compromettante de militants néonazis largement diffusée sur les réseaux sociaux.

La scène a pourtant eu lieu en marge de la manifestation du C9M à Paris. Or, le « comité du 9 mai » est connu depuis 1994 et qualifié de néo-nazi par le NPA, mais d’ultra-droite par les autres.

D’après le journaliste Pierre Plottu, spécialiste de l’extrême droite (Libération, Slate & StreetPress), cette photo aurait été prise le samedi 11 mai, le jour où s’est tenue une manifestation de néo-fascistes à Paris. 

« the white race »

Les militants ont publié l’image sur leur groupe Telegram, à la date du « 11/05/2024 » et avec comme légende : « Valérie Hayer una di noi », ce qui signifie « Valérie Hayer l’une des nôtres » en italien. « Concrètement, elle s’est sans doute fait piéger par des militants que cette “blague” a dû faire bien rire », raconte le journaliste de Libération« Mais que penser du manque de vigilance (à tout le moins…) d’une politique aspirant à jouer un rôle important pour un parti qui exerce actuellement le pouvoir en France ? » ajoute-t-il.

« Il s’agit d’un piège qui m’a été tendu par des militants d’un groupuscule néonazi. Je n’ai évidemment pas eu le temps de voir les inscriptions racistes sur leurs tenues », a réagit Valérie Hayer sur son compte X. « Ces méthodes sont indignes, celles de l’extrême-droite que je condamne de toutes mes forces et que je combattrai sans relache », a-t-elle dénoncé. 

Elle a en outre assuré que cette photo avait été prise ce dimanche 12 mai, et non la veille.

Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens  hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat

Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat se présente… nu

Le duo qui représentait la Finlande à l’Eurovision a marqué les esprits, ce samedi 11 mai.

Le duo Windows95Man et Henri Piispanen a réussi son coup d’éclat avec sa chanson « No Rules » qui brise lui aussi les codes.

L’un des artistes du duo s’est présenté sans short, jouant avec la caméra et les angles de prises de vue pour… cacher son intimité à la vue des (télé-)spectateurs.

Mais qu’ont-ils en commun avec les islamistes du Hamas, ces candidats transgressifs ?

L’extrême droite vraie a manifesté dans le calme

Une leçon pour l’ultra gauche violente

A quelques centaines de mètres du point de départ du défilé de l’ultra-droite, des militants antifascistes avaient déployé des stands et une buvette pour dénoncer leur rassemblement : la presse de gauche prend le parti de l’ultra-gauche qu’elle décrit conviviale. « Aujourd’hui, y a des néonazis [amalgame pour des nationalistes] qui manifestent à nouveau année après année dans les rues de la capitale », a déploré Raphaël Arnault, un porte-parole de l’organisation la Jeune garde antifasciste, qui délaisse les drapeaux rouge et noir pour revenir aux trois flèches de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) et des groupes d’autodéfense des années 1930.

Commentaire binaire

« Nous, on est là pour montrer nos positions, avec une alternative à leurs idées. » Les antifascistes de salon sont désarçonnés.

L’ultra-droite interdite de manifester, respectueuse; l’ultra-gauche autorisée, destructrice.

Plusieurs centaines de militants d’ultra-droite ont défilé dans la dignité, samedi 11 mai après-midi à Paris, à l’appel du « Comité du 9-mai », pour commémorer la mort de l’un d’entre eux, Sébastien Deyzieu, décédé accidentellement en 1994, en tombant d’un immeuble alors qu’il essayait de fuir la police.

La préfecture de police de Paris (PP) avait initialement interdit cette manifestation annuelle en arguant d’un risque de troubles à l’ordre public. Le tribunal administratif de Paris a cependant suspendu cette interdiction, estimant dans un jugement rendu samedi matin qu’elle portait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ».

Derrière une banderole « Sébastien présent » et au milieu de drapeaux barrés de la croix celtique, les militants (500, selon une source policière) ont marché de Port-Royal jusqu’à la rue des Chartreux, où ils se sont recueillis devant l’immeuble duquel Sébastien Deyzieu a fait une chute accidentelle mortelle lors d’une manifestation. Encadré par un service d’ordre encagoulé et surveillé par d’importants effectifs des forces de l’ordre, le défilé s’est déroulé sans incident.

Des néo-nazis très pacifiques

En 2023, le défilé du « Comité du 9-mai », qui n’avait pas été interdit, avait déclenché une vive polémique. Quelque 600 militants d’ultradroite, en majorité habillés de noir et le visage masqué, comme le « black bloc », avaient défilé dans les rues de Paris en arborant des drapeaux avec des croix celtiques et en scandant « Europe jeunesse révolution », le slogan du syndicat d’étudiants d’extrême droite Gud (Groupe union défense)  cofondé par Gérard Longuet qu’on peine à situer à un extrême. Les images de ces hommes vêtus de noir, et leurs slogans nationalistes avaient retenu l’attention du  public. Une année plus tard, marquée par la radicalisation de la gauche, notamment du fait des wokistes, des néo-féministes et des  pro-palestiniens, les faits ne leur donnent pas tort.

Les provocations haineuses n’ont pourtant pas manqué : cette femme, prénommée Adja, comme une soeur d’Adama Traoré, traite des Blancs de « sales putains de fachos racistes de merde«  et de « bande de chiens »:

En réaction à la polémique, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé aux préfets d’interdire toutes les manifestations et réunions d’ultra-droite. A Paris, le tribunal administratif a, depuis, suspendu plusieurs fois, au nom de la liberté de manifester, des arrêtés d’interdiction pris par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Eurovision 2024 : la candidate irlandaise demande l’expulsion de sa rivale israëlienne

La devise de l’Eurovision est «unis par la musique»: qui l’eût cru !

Bambie Thug, le concurrent irlandais, dont la musique n’adoucit pas les moeurs

L’Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé aux Israéliens de se déplacer pour séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise « qui était en colère contre Israël »

L’Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé aux Israéliens de se déplacer afin de séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise « qui était en colère contre Israël »

La chaîne publique Kan indique qu’à la demande de l’Union européenne de radio-télévision (UER), Eden Golan et le reste de la délégation israélienne ont été transférés dans une autre salle de l’enceinte réservée aux candidats et à leur entourage.

Video poster

Selon un communiqué de Kan, Eden Golan et les autres Israéliens « se concentrent uniquement sur leur prestation de ce soir et font tout leur possible pour qu’elle soit professionnelle et représente Israël de la manière la plus honorable et la plus appropriée ». Citant des membres anonymes de la délégation, le site d’information Ynet affirme que l’UER a demandé aux Israéliens de se déplacer afin de séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise Bambie Thug, « qui était en colère contre Israël ».

Peu avant l’annonce de Kan, Bambie Thug s’est plaint des commentateurs israéliens pendant leur prestation, affirmant que leurs remarques enfreignaient les règles du concours et qu’Eden Golan devait donc être disqualifiée. « Je suis en colère parce que d’autres équipes ont enfreint les règles de l’UER et ont quand même été autorisées à participer », a déclaré Bambie Thug à la chaîne irlandaise RTE. « Il y a donc un tambour de guerre qui résonne dans mon cœur pour pousser la performance encore plus loin que je ne l’ai fait jusqu’à présent. » Un porte-parole de RTE affirme que la chaîne irlandaise n’a pas enregistré de plainte demandant l’éviction de M. Golan, comme le préconise Bambie Thug. Avant de parler à RTE, Bambie Thug a posté une story sur Instagram disant qu’ils n’ont pas fait de répétition générale. « L’UER a pris cette affaire au sérieux et nous avons discuté des mesures à prendre », ajoute Bambie Thug, qui, avant la demi-finale, a déclaré avoir été contraint par l’UER d’effacer les inscriptions pro-palestiniennes de son visage et de sa jambe. L’Irlande est l’un des pays européens les plus hostiles à Israël pour sa guerre contre le Hamas à Gaza. Bambie Thug a déclaré avant le concours : « Je pense que si je ne participais pas à la compétition, je boycotterais également« .

Eurovision 2024: la candidate d’Israël, cible des antisémites

La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 contestée en Suède en Irlande ou en France

En  Suède, contre l’avis du public, les manifestations se multiplient et des associations d’extrême gauche appellent à exclure de la compétition la chanteuse israélienne Eden Golan. Celle-ci s’est produite ce jeudi 9 mai dans le cadre des demi-finales, sous haute surveillance policière, du fait d’appels de nombreux artistes et associations scandinaves à l’exclure du concours.

La gauche internationaliste  infiltre la guerre à Gaza dans la compétition musicale de l’Eurovision 2024 qui se déroule à Malmö, en Suède.

L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

Suède : 20.000 manifestants attendus à Malmö

La participation d’Israël au concours crée des tensions et depuis le début des festivités, dimanche 5 mai, la ville de Malmö est quadrillée, il y a énormément de police en armes dans les rues. Des snipers sont postés sur les toits aux abords de la Malmö Arena où se déroulent les concerts, les barrières antibéliers ont poussé un peu partout dans les zones où se concentrent les festivaliers.

La Suède a même demandé des renforts à ses voisins, la Norvège et le Danemark, pour l’occasion. Il y a, bien sûr, comme pour tout grand événement international, la crainte de l’attentat terroriste, une crainte d’autant plus ressentie en Suède depuis les autodafés du Coran en 2023 qui ont fait du pays une cible des islamistes, mais il y a aussi une mobilisation extrêmement forte et durable des habitants de Malmö contre la participation d’Israël à l’Eurovision, depuis le début de la guerre à Gaza. 

Des manifestations ont lieu tous les week-ends depuis le 7 octobre 2023. Partout dans la ville, on voit des drapeaux palestiniens aux fenêtres, des fresques contre la guerre qui dénoncent un génocide des Palestiniens, beaucoup de gens portent le keffieh noir et blanc autour du cou, pour manifester leur soutien à la cause palestinienne. Malmö est une ville populaire, universitaire, de gauche, qui a accueilli des milliers de réfugiés palestiniens et de tout le Moyen-Orient depuis les années 60, et où la solidarité panarabe est donc plus visible qu’ailleurs dans le pays. 20.000 personnes sont attendues dans les rues cet après-midi et ce soir pour une grande manifestation. La direction de l’Eurovision défend sa position, rappelle que l’événement est « apolitique« , et a demandé aux artistes sur scène, et au public, de ne pas brandir de symboles palestiniens.

L’artiste qui représente la Suède, Eric Saade (sans lien de parenté avec Rodolphe Saade, groupe CMA CGM et media La Provence, BFM, RMC) d’ascendance syrienne), qui est lui-même d’origine palestinienne par son père libano-palestinien, s’était enveloppé dans un keffieh autour du poignet lors du concert d’ouverture et il a été réprimandé, puisque ne sont autorisés, sur scène et dans le public, que les drapeaux des pays participants. Il y a deux jours, la direction de l’Eurovision a également demandé à la chanteuse irlandaise, Bambie Thug, ouvertement pro-palestinienne, de retirer de son costume des inscriptions de soutien à Gaza.

L’Union européenne de Radiodiffusion (UER) qui organise le concours, marche sur des œufs. Elle a exigé que la chanteuse israélienne, Eden Golan modifie le titre et le contenu de sa chanson initialement intitulée « Pluie d’octobre », puisque les références à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël étaient trop manifestes. Ce qui est sûr, c’est qu’ici, à Malmö, beaucoup dénoncent l’hypocrisie du deux poids deux mesures. Pour des raisons politiques, la Russie a été bannie du concours suite à son entrée sur le territoire de l’Ukraine qui la menace sur sa frontière occidentale depuis 2022 et lors des dernières éditions de l’Eurovision, le soutien partisan du festival aux Ukrainiens était clairement affiché. Donc le fait que les artistes partagent une sympathie pour les près de 35.000 morts à Gaza, pose le problème de la politisation de l’Eurovision, comme des Jeux Olympiques, par la même minorité agissante et intolérante. 

En Irlande, des artistes ont signé une pétition appelant leur candidate, Bambie Thug, à boycotter le concours. L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

400 artistes appellent Bambie Thug à se retirer de la compétition

L’Irlande a décidé cette année d’envoyer « la sorcière » à l ’Eurovision. Voilà comment l’artiste est surnommé par les médias irlandais, alors que Bambie Thug s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi soir. L’artiste a 31 ans et se décrit plutôt comme une « popstar queer de ouija« . Le ouija en référence à cette planche, censée permettre la communication avec les esprits. Bambie Thug défie le genre et fait face à de nombreuses critiques.

Plus de 400 artistes irlandais, opposés à la participation d’Israël, l’ont appelé à se retirer de la compétition. Parmi eux, l’actrice Siobhan McSweeney, connue pour son rôle dans la série Derry Girls. Ces artistes déclarent dans leur lettre, qu’« en participant à l’Eurovision, Bambie Thug se tient aux côtés de l’oppresseur ». Ils écrivent également que les Palestiniens ont demandé aux artistes de boycotter ce concours. Bambie Thug devrait donc choisir d’être « du bon côté de l’histoire ».

Cette lettre rejoint celle de plus de 16.000 téléspectateurs irlandais, qui ont demandé au directeur général de la RTE, la plus grosse chaîne irlandaise de retirer l’Irlande de l’Eurovision. La lettre des artistes estime également que ce genre d’événement mondial serait utilisé par la propagande pour Israël. On observe en fait que l’extrême gauche poursuit à travers la planète sa chasse aux sorcières.

En France, la gauche islamo-gauchiste s’aligne sur ses voisins

La France Insoumise et d’autres politiques européens demandent l’exclusion d’Israël. En dépit de l’activisme des antisémites, Israël se qualifie pour la finale : les manifestations à Malmö, le 9 mai, n’ont pas intimidé l’artiste.

Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

« Varsovie, Tréblinka et maintenant Gaza » : ignominie des révisionnistes pro-palestiniens, Place de la République

Négationnisme de la Shoah sur la place publique à Paris

Quand Macron pava la voie de Mélenchon

Hier après-midi mardi, veille de l’Armistice du 8-Mai 1945, une manifestation pro-palestinienne avait lieu Place de la République à Paris. Des slogans révisionnistes y ont été scandés par une jeunesse inculte et grégaire aux esprits colonisés par LFI.

Savent-ils ce qu’ils disent sans honte, ces déficients à qui personne n’a le cran de dire qu’ils sont des buses ? On a ainsi entendu: ”Varsovie, Treblinka et maintenant Gaza, on avait dit plus jamais ça!”.

Par ailleurs, des banderoles appelant explicitement à la destruction d’Israël ont été brandis: ”Palestine martyrisée, Israël expulsé” pouvait-on lire.

Et si les pro-palestiniens de Scienes Po et de La Sorbonne se mettaient au travail

Le journaliste français, Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des renseignements, s’est indigné sur X: ”A Paris, Place de la République, cet après-midi. Un nouveau seuil a été franchi dans la connerie et l’ignominie par ceux qui hurlent ”Varsovie, Treblinka et maintenant Gaza! On avait dit plus jamais ça”. Que dire devant une telle haine des juifs et un tel révisionnisme?”.

La haine antisémite s’étend en France: aux manifestations dans les universités s’ajoutent maintenant les profanations de tombes. Ainsi dans un cimetière en Dordogne, des inscriptions ”Habib, sioniste”, ”Zemmour, juif”, ”Hanouna, juif” ont été taguées.

En Grèce, un groupe de touristes israéliens a échappé de peu au lynchage par une foule pro-palestinienne qui manifestait devant un hôtel appartenant à des Israéliens.

Gilles Kepel avait mis en garde contre la prévalence de l’idéologie sur le savoir dans l’enseignement de nos universités:

Blocage pro-palestinien de la Sorbonne : 86 gardés à vue pour dégradations et violences

Plusieurs occupations suivies de plusieurs évacuations : combien encore ?

De nombreux activistes pro-palestiniens qui occupaient un amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, ont été placés en garde à vue. Plusieurs établissements universitaires, parmi lesquels Sciences Po, ont fait l’objet de blocages ces dernières semaines, en soutien aux Palestiniens de Gaza qui ont voté, il y a 17 ans, pour les islamistes du Hamas, une branche politique et militante des Frères musulmans.

Le Hamas est classé organisation terroriste par une trentaine de pays, notamment les Etats-Unis, le Canada,  le Royaume-Uni, l’Australie ou le Japon et aussi l’Union européenne, dont …la France !

Le Parquet de Paris a fait savoir, ce 8 mai, que l’évacuation de militants pro-palestiniens de l’université de la Sorbonne, la veille, avait donné lieu au placement en garde à vue de 86 individus. Ces gardes à vue peuvent durer 24 heures avant une première décision sur une prolongation de 24 heures supplémentaires.

« Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction/dégradation de biens, rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement scolaire en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement », a détaillé le Parquet.

Le soir du 7 mai, les forces de l’ordre étaient ainsi intervenues à la Sorbonne pour mettre un terme à des actions de blocage menées par des activistes pro-palestiniens. Des manifestants occupaient un amphithéâtre, en « solidarité » avec Gaza. Une opération similaire a été menée par les autorités à Sciences Po Paris.

Alors que les mobilisations pro-palestiniennes, prenant parfois la forme de blocages, se sont multipliées dans les universités et les instituts d’études politiques français ces dernières semaines, le premier ministre Gabriel Attal a récemment souligné qu’il n’y aura « jamais de droit au blocage ».

Plusieurs partis politiques et organisations syndicales, parmi lesquelles La France insoumise, l’Union étudiante, Urgence Palestine et Solidaires, ont appelé à un rassemblement ce 8 mai devant l’Hôtel de ville de la capitale, pour exiger la remise en liberté des militants arrêtés.

Combien d’entre eux sont-ils des étrangers en rupture avec leur engagement à respecter la législation de leur pays d’accueil ? Chaque année, 50% des étudiants de Sciences Po Paris sont titulaires d’une nationalité autre que française et l’institut accueille en scolarité près de 1.100 étudiants américains pour une part wokisés avant leur arrivée.

François-Xavier Bellamy est allé porter la contradiction aux pro-palestiniens de Sciences-Po Paris

Echanges tendus entre l’eurodéputé LR et le député trublion Louis Boyard, devant Sciences Po

FX. Bellamy n’abandonne pas le terrain à l’extrême gauche

La tête de liste de la droite et professeur de philosophie a damé le pion à l’élu LFI, lequel n’avait jamais passé un temps aussi long – et humiliant – sur un campus.

Devant Sciences Po Paris, alors que quelque dizaines d' »étudiants » propalestiniens s’étaient de nouveau rassemblées, la tête de liste aux européennes Les Républicains François-Xavier Bellamy a été plutôt mal accueilli par les occupants de la voie publique, sous les cris de « UMP dégage ! » et « Siamo tutti antifascisti », ce mardi 7 mai.

A l’occasion de cette visite surprise, il a également été pris à partie par le député de La France insoumise Louis Boyard, ce dernier l’accusant de soutenir « un génocide ». « Parler de génocide quand on évoque Israël, c’est évidemment un moyen de faire monter l’antisémitisme qui frappe dans notre pays comme il n’a jamais frappé, qui frappe à Sciences Po et que vous n’avez pas dénoncé, » a taclé le professeur de philosophie.

S’accusant mutuellement d’« opportunisme politique », le ton est monté vite et haut entre les deux hommes. « Calmez-vous, descendez d’un ton, opposa très calmement FX. Bellamy. « Vous devenez tout rouge et je deviens gêné « , ricana Louis Boyard en coupant François-Xavier Bellamy.

« On parle de droit international. Les crimes de guerre, c’est extrêmement grave en droit international et ce que vous faites est horrible monsieur », lance Louis Boyard. « Donc les civils israéliens, les enfants, les femmes, c’étaient des belligérants ? C’étaient des soldats auxquels on pouvait s’en prendre ? C’est monstrueux ce que vous faites. L’Histoire retiendra ce que vous avez fait comme un acte de collaboration avec les pires criminels », lui répond alors François-Xavier Bellamy,

« Quand on est au Parlement européen, c’est important de connaître le droit international », dit alors Louis Boyard, qui justifie ainsi l’usage du terme « génocide ». « Vous n’avez pas de leçons à me faire sur le droit international », lui rétorque alors l’eurodéputé LR.

« Je n’en peux plus que nos universités soient prises en otages »

François-Xavier Bellamy a déploré les blocages des écoles et universités au nom du soutien à la Palestine. « Le débat politique est libre et ouvert à condition de ne pas bloquer et empêcher ceux qui travaillent. Je n’en peux plus que nos universités soient prises en otages », a-t-il déclaré.

Il explique qu’il a été justement invité à la manifestation par des jeunes non grévistes pour « porter la voix des étudiants qui ne veulent pas voir Sciences Po réduit à cette instrumentalisation permanente ». 

« Nous sommes venus dire que Sciences Po et nos universités françaises n’appartiennent pas à l’extrême gauche », a ajouté l’eurodéputé candidat à sa réélection, dénonçant « l’antisémitisme » qui revient à « nier le droit d’Israël à se défendre » et qualifiant Sciences Po d’« officine de La France insoumise ». 55% des étudiants de Sciences Po ont voté Mélenchon. Or, ils étaient cinquante occupants de la Rue Saint-Dominique pour 5.000 inscrits à Sciences Po.

Face aux étudiants, Bellamy a notamment considéré que la défense de la cause palestinienne doit passer par la lutte contre le groupe terroriste Hamas. « Si vous voulez défendre les Palestiniens, vous devez d’abord les défendre du Hamas », a déclaré François-Xavier Bellamy à une étudiante mobilisée.

La grève, réponse  des syndicats de Radio France à la suspension de Guillaume Meurice

Dimanche, c’est jour de fête …

Dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes.

Les syndicats de Radio France (CFDT, CGT, Force Ouvrière, SNJ, Sud et Unsa) ont appelé à faire grève dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » après la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.

Six syndicats (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, Unsa) ont déposé lundi 6 mai au soir un préavis de grève pour dimanche. C’est le jour où est diffusée l’émission hebdomadaire de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d’ordinaire Guillaume Meurice.

L’humoriste en a été suspendu le 2 mai dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos antisémites tenus à la fin d’octobre 2023 sur Benyamin Nétanyahou tenus à la fin d’octobre. Il avait comparé le premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte déposée par l’Organisation juive européenne, pour provocation à la violence et à la haine antisémites et injure publique à caractère antisémite, récemment …classée sans suite.

Interrogée à l’Assemblée sur le cas de Guillaume Meurice, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a fait valoir que « le sujet de l’humour dans les media est à évoquer avec mesure mais sans aucune caricature. »

La ministre a aussi jugé que « Radio France ne pouvait pas ne pas réagir ». « En octobre 2023, l’Arcom [le régulateur de l’audiovisuel] avait mis en garde de manière très argumentée (…) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Mme Dati.

« Malgré cela (…), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », une provocation qui exposait Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, a estimé la ministre, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a-t-elle toutefois mis en garde.

« Répression de l’insolence »

Plus largement, dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes. Plus largement, les syndicats s’inquiètent des « menaces » qui pèsent, selon eux, « sur des émissions populaires et singulières », en particulier sur France Inter.

Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La Terre au carré ».

Les syndicats accusent la direction de Radio France de mener « une politique de casse sociale sur les antennes », alors qu’un « projet de réforme de l’audiovisuel public va être discuté prochainement à l’Assemblée nationale ».

La mise en place d’une gouvernance unique pour l’audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, projet de la ministre de la Culture, Rachida Dati, sera examinée les 23 et 24 mai dans l’Hémicycle.

Les syndicats fustigent enfin « une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio ». Ce dernier est fréquemment accusé par des personnalités de droite de pencher nettement à gauche.

Le rapporteur LFI furieux après une fuite de la Commission d’enquête sur la TNT dans la presse

Importantes crispations sur près de la moitié des propositions du rapport

 « Le service gouvernemental de l’information fait bien son boulot ». Le rapporteur de la commission d’enquête sur la TNT et député LFI, Aurélien Saintoul, n’y va pas par quatre chemins pour critiquer la fuite dans la presse d’une information au sujet du rapport qu’il a rédigé. Ce mardi 7 mai, la majorité des membres de la commission refuse de signer le document. Les élus doivent se prononcer à l’Assemblée ce mardi en fin d’après-midi.

« Ça va, franceinfo, ça vous dérange pas de faire un papier sur un rapport qui n’est pas encore public sans même consulter le rapporteur sur son contenu ou ses motivations ? » a interpellé Aurélien Saintoul mécontent sur X (ex-Twitter).

Pour mémoire, cette commission de l’Assemblée, qui a connu un fort écho médiatique, avait pour objet d’étude l’attribution et le contrôle des fréquences de la télévision numérique hertzienne. Plusieurs auditions ont été très commentées, notamment celle de l’animateur de Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna, celle du présentateur de Quotidien Yann Barthès ou encore le passage du président de la commission, Quentin Bataillon, dans l’émission TPMP sur C8, le 2 avril dernier.

Depuis six mois et à l’initiative de LFI, la commission a aussi auditionné le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, les patrons de nombreuses chaînes publiques comme privées, ainsi que les animateurs vedettes de C8 et CNews, comme Pascal Praud. Au menu : la question du contrôle des chaînes, celle d’un renforcement des sanctions en cas de non-respect de leurs obligations, et encore celle du pluralisme.

« Statu quo »

Interrogé sur le fond et le refus de parlementaires de signer le rapport final de cette commission, lors d’une conférence de presse des insoumis ce mardi 7 mai, le rapporteur Aurélien Saintoul a dénoncé une « tentative de censure ». « Les macronistes, main dans la main avec les grands groupes, cherchent à préserver le statu quo et certains grands patrons qui ont décidé de faire main basse sur l’audiovisuel », a-t-il précisé, citant nommément Canal+, détenu par Vincent Bolloré.

« Nous sommes dans une situation non pas de blocage mais de chantage » a dénoncé le parlementaire anti-républicain. Dans le détail, seize députés de la majorité présidentielle et LR lui demandent de retirer 19 de ses 43 propositions, en échange de quoi ils signeront le rapport. Dans le cas contraire, le document sera enterré, sans être rendu public – un cas rarissime. Les membres de la commission d’enquête doivent voter et se prononcer ce mardi en fin d’après-midi sur la publication ou non du texte.

Règlement violé

Saintoul prévoit en outre deux signalements à la justice, après étude de documents et auditions des responsables de chaîne, a-t-il indiqué, sans autre précision. Il a ajouté « j’observe d’ailleurs qu’ils [les seize députés Renaissance, Modem, Horizons et LR] ont décidé de rendre public une partie des propositions. Ils ont donc violé le règlement puisqu’il y a un embargo sur ce rapport ».

Le président de la commission d’enquête Quentin Bataillon (Renaissance), qui n’était pas joignable ce mardi matin, avait prévu initialement de joindre en annexe du rapport ses propres propositions, le tout devant être publié le 14 mai.

Des membres de la commission d’enquête TNT doivent se prononcer ce mardi en fin d’après-midi sur sa publication ou non, à l’issue des près de six mois de travaux.

Un tweet de Manon Aubry relance les tensions entre PS et LFI

« Méthode de ripoux, comme Trump »

LFI entretient les tensions avec PS. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a sèchement interpellé ce vendredi 3 mai sur X, anciennement Twitter, la tête de liste insoumise aux prochaines européennes.

Un post de Manon Aubry, en lien avec une tribune dans… Libération, dans lequel elle propose d‘interdire les « rémunérations annexes pour tous les élus européens« , est a l’origine de ces nouveaux affrontements.

12.000 à 60.000 euros par an

En s’appuyant sur des données du site integritywatch.eu, qui recense les déclarations publiques d’intérêts privés des députés européens et débusque les cas de corruption, la candidate LFI a donné des exemples de députés « qui s’en mettent plein les poches en plus de leur indemnité d’élu ».

« 1/4 des députés européens sont payés par des lobbys, des entreprises ou des gouvernements, en plus de leur indemnité d’élu, a-t-elle écrit en légende d’un visuel avec les noms de certains députés européens et leurs rémunérations externes. A qui rendent-ils des comptes? A leurs employeurs ou à leurs électeurs? »

Valérie Hayer gagne par exemple entre 12.000 et 60.000 euros, tout comme Raphaël Glucksmann, et François-Xavier Bellamy entre 12.000 et 66.000 euros par an.

« Retire ce truc »

C’

La mention du candidat PS-Place publique aux européennes n’a pas plu à Olivier Faure et de nombreux militants socialistes, car, d’après le même site integritywatch.eu, Raphaël Glucksmann perçoit entre 12.000 et 60.000 euros par an de droits d’auteur pour ses livres, et non de lobbies – même si le visuel publié sur X ne mentionne pas l’origine suspectée de ces revenus.

« L’avantage des fake news, c’est que les démentis sont moins lus que les mensonges », a ainsi déploré Olivier Faure. « C’est la méthode de tous les ripoux comme Trump. »

« Raphaël Glucksmann n’a jamais reçu d’argent des lobbys mais des droits d’auteur comme nombre de LFI qui vendent des livres. Retire ce truc qui te déshonore. »

Dans sa tribune pour Libération, Manon Aubry avait pourtant précisé que sa proposition n’incluait pas les rémunérations qui proviennent des ventes de livres, « sauf si la maison d’édition est inscrite au registre des lobbys », mais l’ambiguïté de son post sur X lui a vivement été reprochée.

Panot accuse Glucksmann d’avoir « menti »

Il ne s’agit pas de la première passe d’armes entre socialistes et insoumis cette semaine. Mercredi, Raphaël Glucksmann a été évincé de la manifestation du 1er-Mai à Saint-Etienne.

Le candidat social-démocrate a été exfiltré du cortège sous des jets de peinture et de canettes, aux cris de « Glucksmann, casse-toi« . L’intéressé a aussitôt pointé des « énergumènes » appartenant à LFI.

Sauf que « ceux qui ont revendiqué, ce sont les jeunes communistes » de la Loire, a relevé ce jeudi sur franceinfo la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, estimant qu’il faudrait « demander (au patron du PCF) Fabien Roussel ce qu’il en pense ».

Pourtant, un insoumis local, drapeau LFI sur l’épaule, s’était félicité d’avoir « fait partie de ceux qui ont expulsé » Raphaël Glucksmann. Ce à quoi Mathilde Panot a rétorqué qu’elle ne le connaissait pas et que « toute la direction du mouvement a désapprouvé » ce qui s’est passé.

Mélenchon a même demandé au candidat socialiste de s’excuser. « Je suis agressé par des militants radicaux et violents issus des Jeunesses communistes et de LFI et c’est moi qui devrais m’excuser? », s’est indigné Raphaël Glucksmann jeudi soir sur France 5.

« Et bien, je ne m’excuserai pas. Et je veux dire à ces gens qui brutalisent le débat public qu’ils ne nous impressionnent pas », a-t-il ajouté.

Les actes antisémites ont triplé au premier trimestre 2024, confirme Attal 

« Plus de 60% des actes anti-religieux sont des actes antisémites. » 

« Personne ne peut nier cette déferlante antisémite.  » 

Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé, lundi, que « 366 faits antisémites » ont été enregistrés en France au premier trimestre 2024, soit « une hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023 ».

« Personne ne peut nier le fait qu’on estime que les Français juifs représentent 1 % de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites », a déclaré le chef du gouvernement dans un discours lors du 38e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris. Il a précisé qu’il y a eu 1.200 actes antisémites entre l’attaque du 7 Octobre et la fin 2023, soit trois fois plus que sur toute l’année 2022.

Face à cette hausse, « pas un acte ne doit rester impuni, pas un antisémite ne doit avoir l’âme tranquille », a affirmé le premier ministre en promettant de « faire preuve d’une fermeté exemplaire à chaque acte ».

« L’islamisme, un péril grave »

Déplorant qu’il ne soit pas possible de connaître précisément le nombre et les condamnations pour des actes commis en raison de la religion, il a annoncé avoir demandé au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, « de trouver les moyens de mettre en œuvre un recensement de ces cas et de ces condamnations partout en France ».

« L’islamisme est un péril grave pour notre République et un des visages les plus dangereux, les plus destructeurs de l’antisémitisme », a-t-il aussi affirmé, promettant de « s’attaquer frontalement à l’islamisme et au séparatisme ».

Attal a « honte » en écoutant Mélenchon

Le chef du gouvernement s’en est par ailleurs pris à La France insoumise et à son leader, Jean-Luc Mélenchon « J’ai souvent eu honte ces derniers temps […]. Honte en écoutant certains élus de La France insoumise parler de mouvement de résistance » au sujet du Hamas. « Honte en voyant le leader LFI agiter les haines, commettre les sous-entendus les plus indignes. Oui, il devrait avoir honte de ne jamais avoir un mot pour les victimes du 7 Octobre, honte de toujours éluder ce drame », a dénoncé Attal.

Le premier ministre a aussi critiqué le Rassemblement national, en lançant : « Ne nous laissons pas berner par le cynisme absolu de ceux qui disent soutenir les Français juifs par réflexe antimusulmans. »

Quelques jours après des mobilisations propalestiniennes dans le monde étudiant, principalement à Sciences Po à Paris, Gabriel Attal a enfin assuré qu’« il n’y aura jamais de droit au blocage » : « Nous n’accepterons jamais qu’une minorité manipulée prétende faire la loi. »

Analyse de Mohamed Sifaoui sur l’antisémitisme mmprimaire :

Prise de parti de Philippe Torreton, assez remarquable dans le milieu du spectacle :

Blocages à Sciences Po: Marine le Pen appelle à « virer » les activistes et la direction

Une proposition de loi Les Républicains vise à pénaliser bloqueurs et squatteurs

Marine Le Pen ne tergiverse pas après plus d’une semaine de mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris. « On ne peut pas admettre qu’une minorité violente empêche les autres de travailler », explique-t-elle sur BFMTV ce lundi 6 mai, avant d’appeler à « virer » tant les étudiants protestataires que la direction. En effet, le déblocage n’a pas suffi à mettre fin aux tensions liées à la guerre à Gaza.

Malgré un accord trouvé entre la direction et les manifestants quelques jours plus tôt, quelques dizaines d’étudiants fanatiques sont venus à nouveau bloquer l’école et les forces de l’ordre ont été appelées à intervenir une nouvelle fois vendredi 3 mai, rue Saint-Guillaume. Dans un communiqué publié vendredi après-midi, la direction de Sciences Po Paris assure qu’elle « mesure la portée de cette décision difficile et regrette vivement que les multiples tentatives de dialogue n’aient pas permis de l’éviter ».

Au moment de la signature de cet accord, dénoncé par la droite, des élus RN (Thomas Ménagé ou Frédéric Falcon) et LR (Eric Ciotti, Pierre-Henri Dumont, Max Brisson, Stéphane Le Rudulier, Florence Portelli et Bruno Retailleau) avaient estimé que la direction de Sciences Po Paris devait démissionner pour avoir accédé aux revendications des étudiants pro-palestiniens.  Marine Le Pen fait le constat ce lundi que les décisions de la direction ne sont pas à la hauteur de la situation de défiance entretenue dans l’école, avec le soutien de la gauche.

La patronne du RN estime qu’il s’agit de la « démonstration du laxisme du gouvernement puisque la ministre a mis des jours, et des jours et des jours avant d’intervenir », avant d’appeler à la fermeté : « Cette minorité, il faut la virer de Sciences Po, et accessoirement je pense qu’il faut aussi virer la direction. »

Une direction déjà de transition

Or, comme le rappelle la journaliste Apolline de Malherbe, la direction n’est en réalité actuellement qu’une direction transitoire. Sous le coup d’accusations de violences conjugales, l’ancien directeur de Sciences Po Mathias Vicherat, nommé par Macron, a en effet dû démissionner le 14 mars dernier, laissant sa place à un administrateur provisoire, Jean Bassères, ancien directeur général de Pôle emploi. Une mission prévue pour s’achever en septembre avec la nomination d’une nouvelle direction, mais qui pourrait être écourtée.

Alors que l’appel a candidature est ouvert jusqu’au 30 juin prochain, celui ou celle qui prendra la suite de Mathias Vicherat ne devrait être connu qu’en septembre prochain. Or, certains noms connus de la politique sont pressentis. La presse quotidienne évoque notamment… Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Education nationale, ou encore …Rima Abdul Malak, ancienne ministre de la Culture. Autrement dit un saut de Charybde et Scylla…

Pour ce qui est des étudiants concernés, le site spécialisé Les Surligneurs expliquait en août 2023 que ceux qui bloquent leur université encourent (déjà) des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu’à l’exclusion défintive. Du moins, théoriquement, puisque l’accord signé entre la direction de Sciences Po et les étudiants prévoit la suspension de toutes les mesures disciplinaires engagées depuis le 17 avril ! C’est notamment pourquoi les droites dénoncent une « capitulation ». Mais aucune direction n’a jamais eu le courage de prendre ce type de décision, en dépit des multiples blocages recensés à diverses occasions dans les facs françaises. La droite appelle souvent à l’exclusion des étudiants bloqueurs sans obtenir satisfaction et passe donc au degré supérieur en déposant une proposition de loi déposée par LR réclamant des poursuites pénales contre ces étudiants politisés.

Une trentaine de députés Les Républicains propose de punir d’un an d’emprisonnement et de 7500€ les bloqueurs et squatteurs d’universités.

Il revient au président de chaque université de faire intervenir les forces de l’ordre, lorsque cela lui semble nécessaire pour maintenir l’ordre dans son établissement. A l’inverse, l’occupation de collège ou de lycée est, elle, punie par le Code pénal.

« Darmanin au fond du Rhin » : slogan scandé par des manifestants LGBTQI+ à Strasbourg

Nouvelles menaces de mort proférées par la gauche

Des manifestants pro-LGBT ont proféré des menaces extrêmement virulentes visant des personnalités publiques, dont le ministre de l’Intérieur et la féministe Dora Moutot, auteure avec Marguerite Stern du livre « Transmania ».

Samedi 4 mai, une manifestation a été organisée par La Station LGBTQIA+ à Strasbourg, pour s’opposer au projet de loi visant à interdire les transitions de genre pour les mineurs, rapporte le journal en ligne Rue89, un site du Nouvel Obs, lequel appartient au groupe Le Monde.

Lors de cette manifestation, des slogans très virulents ont été scandés par certains participants. « Darmanin au fond du Rhin » ; « Les fachos au fond du Rhin » ; « Dora Moutot au fond du Rhin », pouvait-on entendre dans le cortège, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

Le slogan visant le ministre de l’Intérieur avait déjà été entendu lors du 1er mai 2023. Dora Moutot a écrit, avec Marguerite Stern, un ouvrage intitulé Transmania (Magnus) sur les dérives de l’idéologie transgenre.

Ces slogans ont fait réagir les réseaux sociaux, à commencer par le responsable du Rassemblement national dans le Bas-Rhin. « Aujourd’hui, à Strasbourg, les participants à une manifestation appellent au meurtre de ceux ne pensant pas comme eux. Ces propos sont graves et doivent être condamnés », a écrit le militant sur son compte X (anciennement Twitter).

La journaliste du Figaro Eugénie Bastié relève : « Quand des gens qui pensent qu’un mauvais pronom constitue une offense crient des slogans d’appel au meurtre. »

Enfin, Diane Ouvry, du parti Reconquête, énumère les attaques contre des personnalités politiques et médiatiques le 4 mai : Zemmour agressé par des communistes en Corse, une interruption de conférence de Michel Onfray et Eric Naulleau par des néo-féministes à Perpignan sous les cris de « Fachos au cachot », et les propos entendus à la manifestation à Strasbourg. « On continue ? C’est TOUS les jours ! », lance-t-elle.

Une bénévole chassée des Restos du coeur: elle est au FN !

Noire, juive ou lesbienne, c’était du racisme, de l’antisémitisme ou de l’homophobie…

Mais elle est sympathisante du RN et la chasse aux sorcières est légitime… Sexagénaire au RSA, bénévole aux Restos du Cœur et électrice du Rassemblement national, Colombe avait ému jusqu’à la gauche après la diffusion  d’une vidéo virale sur les réseaux sociaux, avec plus de 5 millions de vues.

Mais l’association, dont la « neutralité politique » est un « principe non négociable », a indiqué samedi 4 mai que Colombe ne fait plus partie de ses bénévoles. Selon les Restos, il s’agit d’une décision de la sexagénaire!

Sur les images tournées par TF1 en marge du meeting de Marine Le Pen, le 1er mai à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, Colombe avait fondu en larmes en racontant sa situation personnelle.

« On est arrivé dans un monde de fous, il faut qu’on trouve des solutions. On a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures, on a les huissiers, les menaces (…) Il n’y a pas de travail, pas d’usine », avait confié cette bénéficiaire du RSA âgée de 60 ans, à la recherche d’un emploi, au journaliste Paul Larrouturou, journaliste à LCI et ancien chroniqueur de Quotidien, diffusé sur TMC . « Je ne trouve pas de travail, mais je suis bénévole aux Restos du cœur et j’aide les gens de la rue », ajoutait-elle, très émue. Virée ! La discrimination au faciés est raciste, mais la discrimination politique est « citoyenne »…

« Quand certains jours la bataille politique nous paraîtra difficile, il suffira de penser à Colombe. Elle nous rappellera toujours pour quoi et pour qui nous nous battons », avait déclaré Marine Le Pen, après que le Rassemblement national a partagé le témoignage de son électrice sur les réseaux sociaux.

« Toutes les Colombe du pays, nous ne devons pas les mépriser, mais les entendre, les comprendre. Et que demain, elles placent leur espoir et leur bulletin chez nous, à gauche », avait de son côté réagi le député LFI François Ruffin sur X (anciennement Twitter).

Cacophonie aux  Restos du Cœur

Malgré tout, les mots de la sexagénaire n’ont semble-t-il pas plu a l’association des Restos du Cœur. « On lui a rappelé un principe qui n’est pas négociable, c’est la neutralité politique. On le rappelle d’ailleurs à nos bénévoles quand ils sont candidats à des élections, ils n’ont pas le droit de faire état de leur bénévolat. On n’a pas l’intention de se faire instrumentaliser par qui que ce soit », a ainsi affirmé Yves Mérillon, porte-parole national de l’organisation.

La direction parisienne de l’association de solidarité assure que c’est bien son adhérente qui a elle-même fait le choix de démissionner dans une lettre après les remontrances qui lui ont été adressées. Une source locale indique cependant que Colombe a été abruptement poussée vers la sortie.

Sur X, le député RN Sébastien Chenu

et le député européen Gilbert Collard ont imputé à l’association le départ de Colombe, tout comme le colistier de Jordan Bardella pour les européennes, Matthieu Valet.

Qui, à Renaissance ou au PS,  a manifesté de l’empathie pour Colombe et / ou condamné les Restos ?

Jet d’oeuf sur Zemmour par une femme en Corse

L’ex-candidat à la présidentielle a été attaqué par derrière

Eric Zemmour a été la cible de jets d’œufs et d’insultes de la part d’une militante, à laquelle il a porté un coup, dans un mouvement réflexe d’auto-défensif, alors qu’elle revenait à la charge.

Eric Zemmour a été violemment pris à partie par des militants de gauche alors qu’il arrivait sur le marché d’Ajaccio. En campagne des élections européennes du 9 juin, le président du parti Reconquête, Eric Zemmour, est à Ajaccio où il tient meeting ce samedi 4 mai après-midi au Palais des Congrès.

Arrivé peu après 11 heures au marché d’Ajaccio, il était attendu par un comité d’accueil composé d’une quinzaine de militants d’extrême gauche, notamment du Parti communiste (PC) et de la CGT, syndicat.

Même slogan à Sciences Po
et à Ajaccio…

Ces derniers l’ont poursuivi dans les allées du marché aux cris de « Fascisti fora » [les fascistes dehors], « dégage ! », « la Corse n’est pas à toi ! ». Etaient notamment présents Isabelle Amalric-Choury, nièce de la résistante Danielle Casanova et le militant PC Marc-Antoine Leroy. Ce dernier n’a cessé de l’invectiver, clamant entre autres : « En Corse, on est résistants, on n’est pas collabos ! »

Reconquête annonce qu’il va déposer plainte.

Déjà à Moissac (RN)

Après avoir jeté un œuf sur la tête du candidat à la présidentielle Eric Zemmour, le 12 mars dernier à Moissac (Tarn-et-Garonne), le retraité a visé un bus de campagne de Marine Le Pen, le mardi 5 avril, à Castelsarrasin (DVG, puis… DVC, dissident). Il sera jugé en mai prochain, au tribunal correctionnel de Montauban.

Nassira El Moaddem « cyberharcelée par l’extrême droite, » se victimisent les « racistes dégénérés » mais ravis de gauche

La presse partisane soutient sa journaliste, ses insultes à son pays d’accueil et aux Français

A l’origine de ces attaques, selon Le Monde : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants,
au nom de la laïcité.

A l’origine de ces attaques : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité, écrit Le Monde, sans indiquer que cette interdiction ne s’applique pas aux entraînements, mais seulement aux matches, où ces vêtements sont des signes d’appartenance religieuse adressés au public, dans l’observance de l’interdit pour les hommes de montrer leurs genoux et leur nombril, zone intime large que les musulmans appelent l' »awra ».

L’Indépendant (Groupe La Dépêche (famille Baylet) s’interroge !

« Le site d’informations « Arrêt sur images » (ASI) [célèbre émission qui a décortiqué les media pendant plusieurs années sur France 5, devenue un site internet en 2007, après avoir été privée d’antenne pour partialité prescriptive] a dénoncé, vendredi 3 mai, le déferlement de haine en ligne visant sa journaliste Nassira El Moaddem après qu’elle a qualifié la France, son pays, de « pays de racistes dégénérés » [genre non déterminé: hétéros ou LGBTQI+ ?]. « Depuis plus de quarante-huit heures, Nassira El Moaddem (…) est victime d’une campagne de harcèlement raciste d’une rare violence de la part de l’extrême droite », s’indigne dans un communiqué transmis « Arrêt sur images », où elle anime une émission.

La journaliste [« raciste et dégénérée »,] a indiqué qu’elle étudie la possibilité [non pas de quitter ce pays qui ne lui inspire que haine et insultes, mais] de porter plainte face au flot de messages haineux reçus sur les réseaux sociaux Facebook, X, Instagram ou encore Linkedin, rapporte Le Monde. A l’origine de ces attaques : sa réaction, le 30 avril, à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité. « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte », a alors commenté sur X Nassira El Moaddem. Des propos qu’elle « ne regrette pas du tout », a-t-elle expliqué. « Ce qui s’est produit donne tout à fait raison à ce que j’ai écrit »[, estime-t-elle].

Le 1er mai, dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur CNews, le député RN Julien Odoul a notamment lancé : « Si elle n’est pas contente, elle se casse » [Ce qui ne paraît pas cohérent au Monde, se reconnaissant probablement raciste et dégénéré]. Il a aussi demandé sa suspension par Radio France, où elle ne travaille toutefois plus depuis 2022 [à la date du 24 octobre 2023, Nassira El Moaddem était déclarée journaliste permanente d’Arrêts sur images, produite par Riff International Production, société sur le point de fermer, détenue par Les Déménageurs Bretons]. Dans la foulée, la journaliste française d’origine marocaine a reçu des « messages d’insultes racistes et des menaces de mort par centaines », s’est indigné ASI.

« Arrêt sur images » a reproché aux médias du patron conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, le JDD et C8, d’avoir « lancé la machine » et « attisé la haine », tout en véhiculant de fausses informations, comme le fait qu’elle travaillerait encore pour Radio France, lors de l’émission « Touche pas à mon poste !  » (« TPMP ») de Cyril Hanouna. Sollicitées par l’AFP, CNews et C8 n’ont pas répondu [Lorsque ASI était passé sur le web, ses confrères de la presse ne l’avaient pas soutenu, mais ils sont de retour pour attaquer Bolloré, comme si son groupe était comptable des déclarations sur les réseaux sociaux…].

Soutien de sociétés de journalistes

A sa journaliste, France Télévisions passe ses insultes à la France, mais ce service public accable les insultés

Plusieurs sociétés de journalistes ont pour leur part réagi, à l’instar de celle de BFM-TV [qui a toutefois nuancé son propos] sur X qu’« on peut considérer les propos de Nassira El Moaddem comme excessifs ou inappropriés, mais les attaques en règle dont elle est l’objet sont intolérables ».

Les sociétés des journalistes de Radio France et de producteurs de France Inter ont également dénoncé « un cyberharcèlement raciste et particulièrement violent », s’ajoutant au « soutien » exprimé par les rédactions du Monde, du Nouvel Obs [même groupe, (islamo-)gauchiste], de Libération [multiculturaliste, universaliste, neo-féministe et wokiste], de Mediapart [révolutionnaire trotskiste] ou encore du Canard enchaîné [anarchiste]. »

Ajoutons qu’en revanche, Radio France a licencié Jean-François Achili, sur de simples allégations de contacts avec Jordan Bardella