Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

Blocage pro-palestinien de la Sorbonne : 86 gardés à vue pour dégradations et violences

Plusieurs occupations suivies de plusieurs évacuations : combien encore ?

De nombreux activistes pro-palestiniens qui occupaient un amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, ont été placés en garde à vue. Plusieurs établissements universitaires, parmi lesquels Sciences Po, ont fait l’objet de blocages ces dernières semaines, en soutien aux Palestiniens de Gaza qui ont voté, il y a 17 ans, pour les islamistes du Hamas, une branche politique et militante des Frères musulmans.

Le Hamas est classé organisation terroriste par une trentaine de pays, notamment les Etats-Unis, le Canada,  le Royaume-Uni, l’Australie ou le Japon et aussi l’Union européenne, dont …la France !

Le Parquet de Paris a fait savoir, ce 8 mai, que l’évacuation de militants pro-palestiniens de l’université de la Sorbonne, la veille, avait donné lieu au placement en garde à vue de 86 individus. Ces gardes à vue peuvent durer 24 heures avant une première décision sur une prolongation de 24 heures supplémentaires.

« Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction/dégradation de biens, rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans l’enceinte d’un établissement d’enseignement scolaire en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l’établissement », a détaillé le Parquet.

Le soir du 7 mai, les forces de l’ordre étaient ainsi intervenues à la Sorbonne pour mettre un terme à des actions de blocage menées par des activistes pro-palestiniens. Des manifestants occupaient un amphithéâtre, en « solidarité » avec Gaza. Une opération similaire a été menée par les autorités à Sciences Po Paris.

Alors que les mobilisations pro-palestiniennes, prenant parfois la forme de blocages, se sont multipliées dans les universités et les instituts d’études politiques français ces dernières semaines, le premier ministre Gabriel Attal a récemment souligné qu’il n’y aura « jamais de droit au blocage ».

Plusieurs partis politiques et organisations syndicales, parmi lesquelles La France insoumise, l’Union étudiante, Urgence Palestine et Solidaires, ont appelé à un rassemblement ce 8 mai devant l’Hôtel de ville de la capitale, pour exiger la remise en liberté des militants arrêtés.

Combien d’entre eux sont-ils des étrangers en rupture avec leur engagement à respecter la législation de leur pays d’accueil ? Chaque année, 50% des étudiants de Sciences Po Paris sont titulaires d’une nationalité autre que française et l’institut accueille en scolarité près de 1.100 étudiants américains pour une part wokisés avant leur arrivée.

La grève, réponse  des syndicats de Radio France à la suspension de Guillaume Meurice

Dimanche, c’est jour de fête …

Dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes.

Les syndicats de Radio France (CFDT, CGT, Force Ouvrière, SNJ, Sud et Unsa) ont appelé à faire grève dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » après la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.

Six syndicats (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, Unsa) ont déposé lundi 6 mai au soir un préavis de grève pour dimanche. C’est le jour où est diffusée l’émission hebdomadaire de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d’ordinaire Guillaume Meurice.

L’humoriste en a été suspendu le 2 mai dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos antisémites tenus à la fin d’octobre 2023 sur Benyamin Nétanyahou tenus à la fin d’octobre. Il avait comparé le premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte déposée par l’Organisation juive européenne, pour provocation à la violence et à la haine antisémites et injure publique à caractère antisémite, récemment …classée sans suite.

Interrogée à l’Assemblée sur le cas de Guillaume Meurice, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a fait valoir que « le sujet de l’humour dans les media est à évoquer avec mesure mais sans aucune caricature. »

La ministre a aussi jugé que « Radio France ne pouvait pas ne pas réagir ». « En octobre 2023, l’Arcom [le régulateur de l’audiovisuel] avait mis en garde de manière très argumentée (…) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Mme Dati.

« Malgré cela (…), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », une provocation qui exposait Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, a estimé la ministre, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a-t-elle toutefois mis en garde.

« Répression de l’insolence »

Plus largement, dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes. Plus largement, les syndicats s’inquiètent des « menaces » qui pèsent, selon eux, « sur des émissions populaires et singulières », en particulier sur France Inter.

Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La Terre au carré ».

Les syndicats accusent la direction de Radio France de mener « une politique de casse sociale sur les antennes », alors qu’un « projet de réforme de l’audiovisuel public va être discuté prochainement à l’Assemblée nationale ».

La mise en place d’une gouvernance unique pour l’audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, projet de la ministre de la Culture, Rachida Dati, sera examinée les 23 et 24 mai dans l’Hémicycle.

Les syndicats fustigent enfin « une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio ». Ce dernier est fréquemment accusé par des personnalités de droite de pencher nettement à gauche.

Le rapporteur LFI furieux après une fuite de la Commission d’enquête sur la TNT dans la presse

Importantes crispations sur près de la moitié des propositions du rapport

 « Le service gouvernemental de l’information fait bien son boulot ». Le rapporteur de la commission d’enquête sur la TNT et député LFI, Aurélien Saintoul, n’y va pas par quatre chemins pour critiquer la fuite dans la presse d’une information au sujet du rapport qu’il a rédigé. Ce mardi 7 mai, la majorité des membres de la commission refuse de signer le document. Les élus doivent se prononcer à l’Assemblée ce mardi en fin d’après-midi.

« Ça va, franceinfo, ça vous dérange pas de faire un papier sur un rapport qui n’est pas encore public sans même consulter le rapporteur sur son contenu ou ses motivations ? » a interpellé Aurélien Saintoul mécontent sur X (ex-Twitter).

Pour mémoire, cette commission de l’Assemblée, qui a connu un fort écho médiatique, avait pour objet d’étude l’attribution et le contrôle des fréquences de la télévision numérique hertzienne. Plusieurs auditions ont été très commentées, notamment celle de l’animateur de Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna, celle du présentateur de Quotidien Yann Barthès ou encore le passage du président de la commission, Quentin Bataillon, dans l’émission TPMP sur C8, le 2 avril dernier.

Depuis six mois et à l’initiative de LFI, la commission a aussi auditionné le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, les patrons de nombreuses chaînes publiques comme privées, ainsi que les animateurs vedettes de C8 et CNews, comme Pascal Praud. Au menu : la question du contrôle des chaînes, celle d’un renforcement des sanctions en cas de non-respect de leurs obligations, et encore celle du pluralisme.

« Statu quo »

Interrogé sur le fond et le refus de parlementaires de signer le rapport final de cette commission, lors d’une conférence de presse des insoumis ce mardi 7 mai, le rapporteur Aurélien Saintoul a dénoncé une « tentative de censure ». « Les macronistes, main dans la main avec les grands groupes, cherchent à préserver le statu quo et certains grands patrons qui ont décidé de faire main basse sur l’audiovisuel », a-t-il précisé, citant nommément Canal+, détenu par Vincent Bolloré.

« Nous sommes dans une situation non pas de blocage mais de chantage » a dénoncé le parlementaire anti-républicain. Dans le détail, seize députés de la majorité présidentielle et LR lui demandent de retirer 19 de ses 43 propositions, en échange de quoi ils signeront le rapport. Dans le cas contraire, le document sera enterré, sans être rendu public – un cas rarissime. Les membres de la commission d’enquête doivent voter et se prononcer ce mardi en fin d’après-midi sur la publication ou non du texte.

Règlement violé

Saintoul prévoit en outre deux signalements à la justice, après étude de documents et auditions des responsables de chaîne, a-t-il indiqué, sans autre précision. Il a ajouté « j’observe d’ailleurs qu’ils [les seize députés Renaissance, Modem, Horizons et LR] ont décidé de rendre public une partie des propositions. Ils ont donc violé le règlement puisqu’il y a un embargo sur ce rapport ».

Le président de la commission d’enquête Quentin Bataillon (Renaissance), qui n’était pas joignable ce mardi matin, avait prévu initialement de joindre en annexe du rapport ses propres propositions, le tout devant être publié le 14 mai.

Des membres de la commission d’enquête TNT doivent se prononcer ce mardi en fin d’après-midi sur sa publication ou non, à l’issue des près de six mois de travaux.

Européennes 2024 : le Grand Débat entre sept des têtes de liste

LCP s’associe au Grand Jury de RTL, avec Le Figaro, M6 et Paris Première 

A cinq semaines des élections européennes du 9 juin, les sept têtes de liste so t :

  • Manon Aubry (La France insoumise),
  • Jordan Bardella (Rassemblement national),
  • François-Xavier Bellamy (Les Républicains),
  • Raphaël Glucksmann (Parti socialiste-Place publique),
  • Valérie Hayer (Renaissance-MoDem-Horizons),
  • Marion Maréchal (Reconquête)
  • Marie Toussaint (Europe Ecologie-Les Verts).

Ce débat du dimanche 5 mai 2024 est à retrouver en vidéo ci-dessous : 

Première partie :

Deuxième partie :

Troisième partie :

Quatrième partie:

Nassira El Moaddem « cyberharcelée par l’extrême droite, » se victimisent les « racistes dégénérés » mais ravis de gauche

La presse partisane soutient sa journaliste, ses insultes à son pays d’accueil et aux Français

A l’origine de ces attaques, selon Le Monde : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants,
au nom de la laïcité.

A l’origine de ces attaques : la réaction de la journaliste à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité, écrit Le Monde, sans indiquer que cette interdiction ne s’applique pas aux entraînements, mais seulement aux matches, où ces vêtements sont des signes d’appartenance religieuse adressés au public, dans l’observance de l’interdit pour les hommes de montrer leurs genoux et leur nombril, zone intime large que les musulmans appelent l' »awra ».

L’Indépendant (Groupe La Dépêche (famille Baylet) s’interroge !

« Le site d’informations « Arrêt sur images » (ASI) [célèbre émission qui a décortiqué les media pendant plusieurs années sur France 5, devenue un site internet en 2007, après avoir été privée d’antenne pour partialité prescriptive] a dénoncé, vendredi 3 mai, le déferlement de haine en ligne visant sa journaliste Nassira El Moaddem après qu’elle a qualifié la France, son pays, de « pays de racistes dégénérés » [genre non déterminé: hétéros ou LGBTQI+ ?]. « Depuis plus de quarante-huit heures, Nassira El Moaddem (…) est victime d’une campagne de harcèlement raciste d’une rare violence de la part de l’extrême droite », s’indigne dans un communiqué transmis « Arrêt sur images », où elle anime une émission.

La journaliste [« raciste et dégénérée »,] a indiqué qu’elle étudie la possibilité [non pas de quitter ce pays qui ne lui inspire que haine et insultes, mais] de porter plainte face au flot de messages haineux reçus sur les réseaux sociaux Facebook, X, Instagram ou encore Linkedin, rapporte Le Monde. A l’origine de ces attaques : sa réaction, le 30 avril, à un article de RMC Sport évoquant une interdiction par la Fédération française de football du port de casques et de collants, au nom de la laïcité. « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte », a alors commenté sur X Nassira El Moaddem. Des propos qu’elle « ne regrette pas du tout », a-t-elle expliqué. « Ce qui s’est produit donne tout à fait raison à ce que j’ai écrit »[, estime-t-elle].

Le 1er mai, dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur CNews, le député RN Julien Odoul a notamment lancé : « Si elle n’est pas contente, elle se casse » [Ce qui ne paraît pas cohérent au Monde, se reconnaissant probablement raciste et dégénéré]. Il a aussi demandé sa suspension par Radio France, où elle ne travaille toutefois plus depuis 2022 [à la date du 24 octobre 2023, Nassira El Moaddem était déclarée journaliste permanente d’Arrêts sur images, produite par Riff International Production, société sur le point de fermer, détenue par Les Déménageurs Bretons]. Dans la foulée, la journaliste française d’origine marocaine a reçu des « messages d’insultes racistes et des menaces de mort par centaines », s’est indigné ASI.

« Arrêt sur images » a reproché aux médias du patron conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, le JDD et C8, d’avoir « lancé la machine » et « attisé la haine », tout en véhiculant de fausses informations, comme le fait qu’elle travaillerait encore pour Radio France, lors de l’émission « Touche pas à mon poste !  » (« TPMP ») de Cyril Hanouna. Sollicitées par l’AFP, CNews et C8 n’ont pas répondu [Lorsque ASI était passé sur le web, ses confrères de la presse ne l’avaient pas soutenu, mais ils sont de retour pour attaquer Bolloré, comme si son groupe était comptable des déclarations sur les réseaux sociaux…].

Soutien de sociétés de journalistes

A sa journaliste, France Télévisions passe ses insultes à la France, mais ce service public accable les insultés

Plusieurs sociétés de journalistes ont pour leur part réagi, à l’instar de celle de BFM-TV [qui a toutefois nuancé son propos] sur X qu’« on peut considérer les propos de Nassira El Moaddem comme excessifs ou inappropriés, mais les attaques en règle dont elle est l’objet sont intolérables ».

Les sociétés des journalistes de Radio France et de producteurs de France Inter ont également dénoncé « un cyberharcèlement raciste et particulièrement violent », s’ajoutant au « soutien » exprimé par les rédactions du Monde, du Nouvel Obs [même groupe, (islamo-)gauchiste], de Libération [multiculturaliste, universaliste, neo-féministe et wokiste], de Mediapart [révolutionnaire trotskiste] ou encore du Canard enchaîné [anarchiste]. »

Ajoutons qu’en revanche, Radio France a licencié Jean-François Achili, sur de simples allégations de contacts avec Jordan Bardella

Guillaume Meurice, suspendu sur Radio France

Sibyle Veil, contrainte après avoir injustement licencié Jean-François Achili 

Sibyle Veil avait estimé qu’elle ne pouvait virer le clown triste, parce que sa décision aurait été instrumentalisée. Conséquence, il a récidivé en provoquant à nouveau, évoquant Benyamin Netanyahou comme « nazi sans prépuce ».

L’éditorialiste était suspendu « à titre conservatoire » depuis le 14 mars, au lendemain d’un article du « Monde » réclamant sa tête.

Les motifs du licenciement sont des « manquements répétés aux obligations déontologiques sur les collaborations extérieures ». L’éditorialiste politique de 61 ans avait été convoqué par les directeur et directeur de la rédaction de franceinfo, Jean-Philippe Baille et Philippe Rey, le 14 mars, au lendemain d’un article du Monde pointant sa participation à l’écriture de l’autobiographie du président du Rassemblement national Jordan Bardella, sur la base de contacts non concrétisés.

Jean-François Achilli avait indiqué au Monde qu’il n’a « pas signé de contrat d’écriture pour le livre de Jordan Bardella » mais que « tout ceci relève de sa vie professionnelle personnelle ». La direction de franceinfo avait alors décidé « conformément à ses règles déontologiques de suspendre Jean-François Achilli de l’antenne à titre conservatoire, le temps de clarifier la situation ». Après les articles du Monde, accusateur public, une enquête du journal Libération, gendarme de la gauche islamo-gauchiste, a signalé que Jean-François Achilli avait exercé une activité parallèle non déclarée de media training de chefs d’entreprise au sein du cabinet Tilder pendant au moins dix ans.

Le bouffon de France Inter Guillaume Meurice a été suspendu par Sibyle Veil, patronne de Radio France, dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, après avoir réitéré ce dimanche 28 avril 2024 ses propos polémiques tenus fin octobre sur Benjamin Netanyahu, après avoir réitéré ce dimanche 28 avril 2024 ses propos déplacés tenus fin octobre sur Benjamin Netanyahu et son prépuce coupé, a-t-on appris de sources concordantes ce jeudi 2 mai 2024.

« Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis ‘Netanyahu [le premier ministre israélien] est une sorte de nazi mais sans prépuce’, c’est bon. Le procureur, il a dit ‘c’est bon' », a lancé le chroniqueur sur France Inter ce dimanche 28 avril 2024, en référence au récent classement sans suite d’une plainte à son encontre l’accusant d’antisémitisme. L’amuseur public a lui-même annoncé sur X sa convocation à un entretien préalable en vue d’une possible sanction, ce qu’a confirmé Radio France.

« Faute grave »

Dans un communiqué publié sur X, le fantaisiste indique qu’il ne participera pas aux deux prochaines émissions « pour des raisons indépendantes de sa volonté » – des provocations de Meurice à l’insu de son plein gré – et à la demande de Radio France. Il précise que son employeur lui a « intimé l’ordre de cesser toute activité professionnelle » dans l’entreprise et de « ne pas se présenter à son poste de travail » avant un « entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée » de son contrat pour « faute grave ».

« Il a été convoqué ce jour par la direction des ressources humaines à un entretien préalable qui aura lieu dans les prochaines semaines », a précisé de son côté le groupe public. « Dans l’attente de cet entretien préalable, il est suspendu de l’antenne » mais conserve sa rémunération, a indiqué Radio France, sans « présager » de l’issue de l’entretien ni en dévoiler la cause. Cette convocation est liée à son intervention de dimanche, selon une source interne à la radio, citée par Le Nouvel Obs, sous-produit du groupe Le Monde, encore.

Un avertissement déjà reçu

En novembre 2023, l’antisémite avait déjà reçu un avertissement de la direction de Radio France, qu’il contredit devant les prud’hommes. Il avait conseillé pour Halloween un « déguisement » de Benjamin Netanyahu « sorte de nazi mais sans prépuce ».

Après de nombreuses déclarations, le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom avait adressé une mise en garde à Radio France, une décision rare pour une séquence satirique.

Sera-t-il licencié?

La politique de France inter ne fait pas consensus à gauche:

« La France est un “pays de racistes dégénérés” »

La journaliste d’”Arrêt sur images” Nassira El Moaddem est salariée du service public

Ancienne journaliste à iTélé, Canal + et au journal de 20h de France 2, directrice et rédactrice en chef du Bondy Blog, cette franco-marocaine est diplômée de l’ESJ de Lille

Présidente-directrice générale de Radio France, Mme Sibyle Veil a deux motifs de prendre des sanctions, les termes « racistes » et « dégénérés ».

L’épouse d’un petit-fils de Simone Veil couvre-t-elle les insultes de sa salariée ou compte-t-elle la mettre à pieds ?

Neuilly-sur-Marne: un seul des quatre directeurs d’école est accusé d’islamophobie, pourquoi?

Menace sur la liberté d’expression des parents et des enseignants

Une minorité politique tente d’imposer son idéologie en intimidant les démocrates. Sur les dix écoles élémentaires de la commune retenues pour expérimenter le port de l’uniforme à l’école, seul le directeur d’André-Chenier est visé, par un collectif sorti de nulle part, pour « obsession anti-musulmane ».  

Quel rapport entre uniforme scolaire et islamophobie? Contre toute attente, ce collectif en établit un : lien PaSiDupes. Autre sujet d’effarement, un seul des quatre directeurs suscite l’agressivité de certains face à la « tenue unique » promue par Gabriel Attal depuis décembre dernier.

Malgré les gesticulations choquantes et peu démocratiques de l’extrême gauche et des syndicalistes, 65% des parents approuvent le test de l’uniforme dans quatre écoles en banlieue parisienne.

Communauté éducative en émoi

« Directeur d’école (depuis 15 ans) à Neuilly-sur-Marne, dans le département de la Seine-Saint-Denis, j’ai manifesté mon intérêt avec trois autres directions d’école, à la suite des propositions du Maire de la Ville pour connaître notre position sur le projet ministériel de l’expérimentation de la tenue commune, » explique Nicolas Bourez, le directeur de l’école élémentaire André-Chénier.

« A l’automne, j’ai commencé à en parler à mes collègues en conseil des maîtres, poursuitcj’ai bien noté que ce sujet suscitait un vif questionnement et marquait clairement les désaccords. J’ai donc attendu patiemment une communication officielle pour alimenter ensuite la réflexion au sein de l’équipe. La diffusion par BFM TV le mercredi 17 janvier en fin d’après-midi a jeté un trouble énorme à tous les niveaux : comment une chaîne de télé avait eu la liste « officielle » des écoles retenues pour expérimenter la tenue commune ? Comment ces écoles avaient donc décidé sans en référer à la communauté éducative ? »

« Dès le lendemain, nous sommes assaillis de questions par les parents, les collègues, voire de quelques élèves, et dans l’incapacité de répondre clairement, car nous découvrions nous aussi cette communication et cette absence de concertation. Bien entendu, nous rassurions chacun en répétant inlassablement que les décisions n’étaient pas prises et que nous attendions une communication ministérielle puis municipale pour débuter les concertations. Mais, la médiatisation en amont avait fait son œuvre et nous étions suspectés de vouloir faire passer la mesure dans le dos des autres, parents ou enseignants. Bien sûr, les reproches, parfois dignes de mauvaise foi, venaient principalement des opposants au port de l’uniforme… »

« Très vite, la machine s’est emballée, se souvient encore le directeur d’ecole. Les réunions se sont enchainées et les discussions avec les uns puis les autres se sont succédées, pour nous prendre un temps au-delà du raisonnable, alimentant franchement la surcharge de notre travail, déjà trop important en temps ordinaire. Les tensions se multipliaient de partout, y compris de notre hiérarchie, qui d’appel téléphonique en réunion à l’inspection, montrait clairement son désaccord avec ce projet, pourtant ministériel. Ne sommes-nous pas tous fonctionnaires, et supposés tenus de garder nos convictions pour notre sphère privée ou en dehors de notre temps de service ? »

« Les pressions montaient, les parents opposés passant à l’offensive et notamment en réunion avec les parents d’élèves élus des quatre écoles en mairie, où j’étais pendant longtemps le seul directeur présent, donc très sollicité par le Maire pour répondre aux questions concernant l’Education nationale. Mais, globalement, les parents ne semblaient pas du tout en opposition; au contraire, ils se révélaient intéressés et alimentaient le débat en parlant de leur propre expérience d’élève, certains aux Antilles, où l’uniforme est habituel au collège, d’autres dans des pays étrangers avec une tenue cadrée, voire très stricte. Ainsi, nous entendions enfin d’autres points de vue et cela avait quelque chose de rassérénant que cette nouveauté porte vers des oreilles qui ne semblaient pas embrigadées idéologiquement. Car les opposants, eux, marquaient franchement leurs convictions et n’hésitaient plus à les afficher. »

« La veille des vacances d’hiver, un parent d’élève élu au conseil d’école envoyait un mail à l’Inspecteur de circonscription pour mettre en cause ma neutralité alors que lui affichait très clairement des idées identifiées à gauche, voire à l’extrême gauche. Il se permettait également de mettre en doute mon respect du cadre institutionnel en faisant référence à mes écrits dans « des revues qui [pour lui] avaient une vision réactionnaire de l’école », c’est-à-dire ici même sur le site de Causeur.fr ! Mais ce parent ne montrait que la partie émergée de ce qui se tramait du côté politique. »

La France Insoumise et les Socialistes entrent en piste, pointe le directeur.

C’est alors que le député LFI de la circonscription, M. Thomas Portes, s’autorise une lettre aux directions d’école en qualifiant le port de l’uniforme de mesure d’extrême droite. Il rappelle ses convictions politiques et expose clairement ses objectifs : « Je m’engage à soutenir le personnel éducatif, les parents d’élèves et les organisations syndicales dans leur lutte contre cette mesure. » Voilà, le ton est clair, le positionnement l’est tout autant, ainsi que la politisation et les tentatives d’intimidations envers la direction de l’école, ce qui bien sûr est très choquant ! », s’indigne la cible de LFI.

« Début mars, un courrier arrive dans les boîtes aux lettres des écoles concernées, émanant des conseillers municipaux d’opposition au Maire de la Ville, notamment de M. Yannick Trigance qui est également Conseiller régional [PS, liste d’Audrey Pulvar], utilisant des enveloppes et l’en-tête de la région pour cette communication locale, ce qui pose clairement une question de budget. Il occupe aussi le rôle de responsable éducation du PS [il est inspecteur de l’Education Nationale depuis 2008]. Cette lettre qui est adressée directement au Maire, mais donnée en copie aux écoles, annonce clairement la couleur. L’immixtion dans la vie de l’école est flagrante, pour ne pas dire déplacée, car « nous souhaitons que les parents d’élèves soient consultés dans la plus grande transparence sur la base d’une question non-orientée et que les résultats soient rendus publics tout comme la décision de chaque conseil d’école », » rapporte-t-il.

« Bien entendu les parents ont tous été consultés, des réunions publiques ont été organisées et chacun a pu voter. L’issue des votes des parents a déterminé la poursuite des démarches pour valider en conseil d’école l’expérimentation. Ainsi, nous n’avons pas besoin d’invectives politisées pour savoir qu’une telle mesure sera d’autant plus approuvée et appliquée sereinement qu’elle aura été décidée dans la plus grande transparence possible. Mais qui donc craint les résultats de l’exercice de la démocratie ? Quand demander l’avis des parents est vécu comme une hérésie, on est en droit de se poser la question…, » grince-t-il.

« Même des messages sur les murs face aux écoles annoncent clairement l’opposition farouche de certains. Comment donc allons-nous ensuite expliquer les règles de la démocratie et de l’application de la décision commune à nos élèves quand des politiques, voire des parents d’élèves, se comportent de la sorte ? Des élèves, peu enclins à se laisser manipuler, ont répondu à leur façon… voir les photos ci-dessous.

Trois semaines plus tard, les votations des parents se sont déroulées dans le calme, les résultats sont sans appel, une très nette approbation de la mesure de leur part (65 % en moyenne sur les quatre écoles), et les conseils d’école se prononcent bien évidemment loin de toute politisation des discours qui instrumentalisent cette expérimentation pour accroître leur emprise sur le système scolaire. L’entrisme politique, notamment de l’extrême gauche est déjà très important dans les salles des professeurs, mais lorsque ce discours est relayé, pour ne pas dire davantage, par les élus locaux, nous sommes en droit de nous demander où vont notre école et ses valeurs de neutralité idéologique. Quand ce sont les mêmes qui remettent en cause nos principes de laïcité face à une actualité de plus en plus brûlante au sujet de l’entrisme islamique, nous pouvons franchement questionner les liens des uns avec les autres !

Nous demandons simplement de pouvoir poursuivre dans l’apaisement le travail de mise en œuvre par tous les acteurs de l’école de cette expérimentation de la tenue commune, dans la sérénité et sans subir toutes ces pressions qui viennent, comme chacun l’aura bien compris du même côté, alors qu’ici à l’école, nous ne faisons pas de politique, mais souhaitons tous la réussite de nos élèves. Le port de la tenue commune pourrait y contribuer au travers de l’établissement d’un climat scolaire apaisé. Il serait intéressant de pouvoir l’expérimenter comme le conseil d’école l’a votée, loin de toute idéologie, mais au plus près des besoins de nos élèves pour espérer retrouver l’efficacité que notre école recherche depuis plusieurs décennies.

L’activisme du collectf est clairement politique. Les actions d’intimidation de l’opposition de Neuilly-sur-Marne ont vocation à s’étendre â toutes les communes retenues en Ile-de-France. Puis éventuellement à l’entièreté du territoire national: Neuilly-sur-Marne est actuellement un laboratoire de l’islamo-gauchisme. A suivre…

La Sorbonne libérée : des dizaines d' »étudiants » pro-palestiniens squattaient la fac

La « capitulation » de la direction de Sciences-Po bloqué encourage les étudiants de La Sorbonne

Depuis midi lundi 29 avril, les cours sont suspendus à la Sorbonne et l’accès à l’université parisienne est bloqué en raison de la mobilisation d’une infime minorité d’étudiants pro-palestiniens, cornaquée par les Frères musulmans et entretenue dans l’idéologie islamo-gauchiste par un défilé de députés LFI, motivés par le chaos, Adrien Quatennens, Thomas Portes ou Aymeric Caron, lien PaSiDupes, a indiqué le service de communication de la Sorbonne.

Aymeric Caron refusera de protéger une journaliste agressée sous ses yeux
par des activistes

La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’université : des tentes avaient été dispersées dans la cour d’honneur pour annoncer un blocus durable.

Décomplexé, le journal Libération milite
pour le soutien aux Palestiniens,
puis pour le Hamas !

Depuis 11h30 lundi 29 avril, la Sorbonne était bloquée par une mobilisation étudiante en soutien au Hamas qui, depuis 17 ans, maintient la population palestinienne sous sa férule. Le service de communication de l’université parisienne a expliqué que Paris 1-Panthéon Sorbonne n’était plus accessible depuis midi.

Le rectorat a par ailleurs décidé de fermer l’université cet après-midi. « Les amphithéâtres ont été évacués vers midi et des examens ont été annulés« , précise le service de communication.

Selon la presse, une cinquantaine de tentes a été installée dans la cour d’Honneur et le hall de la Sorbonne. Plusieurs dizaines d’ « étudiants » s’ étaient rassemblés dans les bâtiments depuis la mi-journée pour « soutenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages ». La police est intervenue vers 15 heures pour déloger les étudiants mobilisés dans l’enceinte de l’université.

Plusieurs dizaines d’étudiants pro palestiniens sont rassemblés ce lundi 29 avril devant la célèbre université parisienne, pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Des manifestants devant la Sorbonne, jeudi 25 avril, lors du discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe.

L’appel lancé par les étudiants de Sciences Po soutenant le peuple palestinien a trouvé un écho. Ce lundi 29 avril à la mi-journée, des étudiants de l’université la Sorbonne ont commencé à investir la place devant le prestigieux établissement du centre de Paris, avec des tentes et des drapeaux palestiniens. Selon le mouvement Révolution permanente, ces manifestants organisent «un campement en solidarité avec la Palestine» dans le but de «dire stop au génocide».

Sur les vidéos partagées par le mouvement – à la frontière entre le média et le parti politique – on peut apercevoir une vingtaine d’étudiants, certains masqués pour garder leur anonymat, installant des tentes sur les pavés devant la rotonde de la Sorbonne. «Gaza, Gaza, Sorbonne est avec toi» scandent les étudiants.

Alors que cette cause est soutenue par le parti La France Insoumise – Rima Hassan s’était rendue devant Sciences Po Paris occupée par ses étudiants vendredi – le député LFI du Val-de-Marne, Louis Boyard a appelé sur son compte X (ex-Twitter) à rejoindre la manifestation en cours. «C’est la jeunesse qui ramène la France à la raison. Le mouvement est lancé et rien ne pourra l’arrêter», a-t-il écrit.

Après Columbia et Sciences Po Paris

Jeudi 25 avril, à l’occasion du discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, des étudiants pro palestiniens s’étaient déjà rassemblés devant l’université parisienne pour soutenir la population vivant à Gaza. Ils avaient été accueillis par un dense cordon de CRS qui les a dispersés. A quelques centaines de mètre de la place de la Sorbonne, le campus historique de Sciences Po, au 27 rue Saint-Guillaume, était occupé par ses étudiants comme certains campus régionaux de l’Institut d’étude politique. Cette occupation avait duré jusqu’au vendredi 26 avril au soir.

En quittant leur université, du Comité Palestine de Sciences Po avaient appelé tous les étudiants de France à se mobiliser pour demander un cessez-le-feu permanent et la paix à Gaza. Ce lundi, le comité de Sciences Po a relayé sur ses réseaux la manifestation en cours à la Sorbonne.

Cette nouvelle mobilisation étudiante de soutien au peuple palestinien se tient alors que le phénomène sur les campus américains continue de croître, en dépit de l’intervention de force de l’ordre devant certaines universités ce week-end. Le mouvement outre-atlantique avait commencé à Columbia, université privée à New York  il y a un peu plus de dix jours. Il concerne désormais plus de 80 campus dans le pays, de New York à Boston, en passant par Chicago, Austin ou encore Los Angeles et s’est exporté en Angleterre, en Allemagne ou encore dans l’Hexagone.

Sur le réseau social X, le groupe des Jeunes Insoumis de la Sorbonne a posté à midi : « Les étudiants de la Sorbonne rejoignent les étudiants américains et de Sciences po pour un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. Élargissons le mouvement dans toutes les facs du pays ». Sur le cliché posté, on peut voir des tentes dans la cour de la faculté.

Les députés LFI
Boyard, Portes, Guiraud exaltent les jeunes incultes

Louis Boyard et Thomas Portes, députés Insoumis, sont d’ailleurs présents à la Sorbonne. Devant les portes de l’université, un sit-in est également organisé en soutien à la Palestine et selon le journaliste de franceinfo, des personnes dont des députés Insoumis, empêchent les policiers de rentrer dans l’université.

Une mobilisation relayée sur les réseaux sociaux

Les étudiants mobilisés demandent « la fin des partenariats entre l’université de la Sorbonne et les universités israéliennes qui sont complices du génocide et de la colonisation en Palestine ». Sur le réseau social X, on peut voir de nombreuses photos de l’occupation en cours de la Sorbonne par les étudiants. Parmi les slogans scandés, rapporte franceinfo, il a été entendu : « Israël assassin Sorbonne complice » et « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! ». Vendredi 26 avril, Sciences-Po Paris avait organisé une nouvelle mobilisation propalestienne, rappelle Le Figaro. Jean-Luc Mélenchon avait adressé un message vidéo aux étudiants mobilisés : « Vous êtes à cet instant, pour nous, l’honneur de notre pays ».

Les esprits sont-ils libérés ?

Des journalistes de CNews agressés par des pro-palestiniens par des « défenseurs » de la liberté d’expression…

Devant Sciences Po, sous les yeux d’un député passif, Aymeric Caron

Caron, homme sans honneur

Ce matin 29 avril 2024, Audrey Bertheau, journaliste à CNews, révèle, sur le plateau de Pascal Praud, une agression vendredi devant Sciences Po, en présence du député LFI et journaliste Aymeric Caron, qui n’a pas porté secours à sa consoeur malmenée.

Manifestent-ils pour la libération des trois otages français du Hamas ?

« On était en train d’interviewer Aymeric Caron et il y a un jeune homme qui vient interrompre l’interview parce que, je pense, que ça lui posait problème. Il dit ‘pourquoi vous leur répondez ?’. Je lui dis que c’est le droit d’Aymeric Caron de répondre à des journalistes », a-t-elle fait valoir.

Fac à l’arrêt :
la validation de leur année leur sera-t-elle
offerte par surcroît ?

Audrey Bertheau : « On se sentait vraiment en danger. L’individu avait le regard noir et plein de haine… »

Une ultra minorité exige !

Et d’ajouter : « Puis il y a beaucoup de violences verbales, il donne des coups à la caméra. Le jeune homme va entraîner tout un groupe de personnes. Il va y avoir 10, 15, 20 personnes qui vont nous encercler. On se sent en danger réellement. On se dit qu’il faut partir ».

Député ou
agitateur politique ?

« On est clairement menacées. On nous dit de partir, on le fait. Et cet individu va revenir en disant ‘pourquoi vous êtes ici ?’, avec un regard noir. Pourquoi tant de haine ? », a poursuivi Audrey Bertheau.

Le haineux Caron fait honneur à la profession, à la politique et aux mâles blancs de gauche ultra…

Caron sur le réseau TikTok…

Mais LFI est contente de lui :

Aymeric Caron a par ailleurs agressé CNews:

Européennes : la presse poursuit sa traque dans la liste du RN

Un haut fonctionnaire placé en position éligible dans la liste du RN

Pierre Pimpie, cible de la chasse aux sorcières
de la presse macronarde

Il pourrait être élu lors des élections européennes qui vont se dérouler le 9 juin. Pierre Pimpie, directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), a été placé en 25e position sur la liste du Rassemblement national, annonce ce dimanche 28 avril Le Parisien, propriété de Bernard Arnault (Groupe Les Echos-Le Parisien), qui soutient Macron depuis 2017, jugeant son programme  » raisonnable et courageux. »

Agé de 53 ans et diplômé de Sciences Po Paris puis de l’ENA en 2013, le candidat suspecté par la macronie a également dirigé le bureau du droit de la commande publique au ministère de l’Ecologie après avoir évolué à la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).

Cet inconnu du grand public travaille avec le RN depuis 2021. Il a, notamment, rédigé une partie du programme de Marine Le Pen – celle concernant la lutte contre les fraudes sociales et fiscales – lors de la dernière élection présidentielle. « Je rêve de la création d’une sorte de FBI à la française qui fédérerait les actions de l’État contre les fraudes fiscales et sociales qui entachent le contrat social et le consentement à l’impôt », explique-t-il au journal du milliardaire macronien. S’il est élu au Parlement européen, le cinquantenaire aimerait se rapprocher des commissions des affaires économiques et monétaires, du contrôle budgétaire, et de la sous-commission des affaires fiscales.

Dernier ralliement avant les élections

Le haut fonctionnaire confie au Parisien qu’il vote pour Marine Le Pen depuis 2012, année où il met pour la première fois un bulletin dans l’urne à une présidentielle.

Selon le Parisien, ce sera le dernier ralliement entre une personnalité issue de la société civile et le RN avant les élections européennes. Depuis mi-février, d’autres hauts fonctionnaires figurent sur la liste du RN : Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, l’essayiste Malika Sorel, nommée en 2009 par le président de la République au Haut Conseil à l’intégration, l’ex-policier Matthieu Valet, porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, ou encore l’ancienne magistrate Pascale Piera, par ailleurs conseillère municipale de… Pascale Loiseleur (Renaissance).

L’arrivée de Pierre Pimpie sur la liste devrait être officialisée mercredi 1er mai prochain pendant une réunion publique de Jordan Bardella et Marine Le Pen à Perpignan.

Macron, bel et bien en campagne, tient une conférence sur l’UE et s’attaque à la liste du RN aux Européennes

Pour preuve, il attaque les partis d’opposition : « le RN ne propose rien, » assure l’annonceur public

Le président de la République a dénigré le Rassemblement national qui « ne propose rien » dans la campagne des élections européennes, a-t-il affirmé  dans un entretien publié samedi par les quotidiens régionaux du groupe Ebra, entièrement détenu par Crédit mutuel. Le chef de l’Etat dénonce « l’hypocrisie démocratique » du parti d’extrême droite, dans ses neuf quotidiens régionaux, soit un million de lecteurs.

« Une hypocrisie démocratique »

« Ils servent aux gens de la démagogie », assène Macron, prenant l’exemple de l’immigration contre laquelle ses adversaires de la droite nationale « proposent de fermer les frontières », ce que réclament les Français dans une étude de l’Institut Ipsos, confirmant en mars 2020 que plus de la moitié des Français souhaitent la fermeture des frontières nationales jusqu’à ce que la pandémie soit éradiquée. 

« Il y a une hypocrisie démocratique du RN », ajoute le chef de l’Etat. « Un réceptacle de colère ne fait pas un programme et l’agrégation des frustrations ne fait pas un projet », poursuit-il.

Et sur le niveau d’immigration approprié à la France, une enquête menée par l’institut CSA révéla en février dernier une moyenne nationale de 3,9 sur une échelle de 10, où 0 représente une immigration nulle et 10 une ouverture totale des frontières, soit une prudence générale et une préférence pour une immigration modérée.

Macron se substitue à sa tête de liste et la décrédibilise

Le président entend donc jouer les premiers rôles, faisant de l’ombre à Valérie Hayer qui prend déjà si peu la lumière. L’impopulaire président – 69 % des Français estimant désormais qu’il n’est pas un bon président, (baromètre politique Odoxa-Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale) – tente de « convaincre que leur réponse n’est pas la bonne ».

Macron s’expose aux éclaboussures d’un échec annoncé de la liste Hayer. La candidate de son parti est largement distancée dans les sondages par le favori Jordan Bardella, président du RN.

Macron dit également vouloir « convaincre les jeunes (…) de l’importance d’aller voter », en dépit d’une participation traditionnellement faible au scrutin européen.

Libération, journal partisan, désinforme sur Rachida Dati au profit d’Anne Hidalgo

La ministre réagit et Libération titre  » Rachida Dati s’en prend à Anne Hidalgo » !

Sur RTL ce vendredi 26 avril, la ministre de la Culture Rachida Dati s’en est pris à la maire de Paris, Anne Hidalgo, et à « Libération ».
« La ministre de la Culture Rachida Dati s’en est pris à la maire de Paris, Anne Hidalgo, et à Libération, »
assure le HuffPost

Le malfaisant HuffPost inverse les responsabilités. « Coup de gueule, » au micro de RTL ce vendredi 26 avril: la ministre de la Culture Rachida Dati s’en est pris à la maire de Paris, Anne Hidalgo, et à Libération, après la Une du quotidien mardi affirmant qu’elle aurait touché [« affirmer » au conditionnel, c’est du HuffPost !] plus de 800.000 euros comme avocate d’Orange tout en étant députée européenne, entre 2010 et 2018. Le site de désinformation accuse ainsi la ministre en ààa: présentation de sa version au conditionnel, « après la Une du quotidien » qui initie une diffamation.

L’intention maligne est clairement politique, puisque Libération rzppelle d’entrée de jeu que Dati  » ambitionne de devenir maire de Paris [et] cravache pour éloigner le risque d’un procès dans l’affaire Renault. » Et le journal d’opinion d’ajouter:  » Mais il ne s’agissait pas là de son seul contrat juteux avec une grande entreprise pendant ses années au Parlement européen, comme le montrent les révélations de «Libé». » On sait ce que valent les « révélations de «Libé». » quotidien déficitaire dépendant des subventions de l’Etat (24 centimes au numéro en 2021) et condamné aux coups médiatiques.

« J’ai un métier, j’ai été magistrat, c’est comme ça que je suis devenue avocate, c’est autorisé par la loi : vous pouvez être parlementaire élue et avocate », a rappelé la ministre sur RTL au quotidien de gauche en campagne des européennes.

« Que la Mairie [PS] de Paris se serve de ce journal, puisque ce journaliste est un ami de Madame Hidalgo, pour pouvoir m’attaquer sur quelque chose de légal, est-ce normal ? » a encore interrogé Rachida Dati.

Le quotidien se pose en arbitre des élégances

« Est-ce que ce journal, qui est subventionné par la Mairie de Paris, qui s’attaque à Rachida Dati, est-ce déontologique ? » a-t-elle ajouté, suggérant un possible « conflit d’intérêts ».

« Rachida Dati s’en est également pris à Anne Hidalgo, » estime le HuffPost  en affirmant que, « contrairement à la maire de Paris », elle ne vivait « pas sur l’argent public. »

L’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne – et à nouveau ministre, de Macron – est mise en examen pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG. Des soupçons en attente de jugement : la suspecte béneficie de la présomption d’innocence, ce que ne rappelle pas le journal du milliardaire Patrick Drahi, principal actionnaire de BFM TV, chaîne qui a accumulé les maladresses tout en démentant toute tentative de manipulation…

Peu après sa nomination par Macron rue de Valois, l’actuelle maire du 7e arrondissement de la capitale avait confirmé son intention de briguer la mairie de Paris en 2026. Projet toujours valide qui fait de Dati une cible de la gaucho-sphère.

Du grain à moudre pour CheckNews, service de redressement des torts, selon Libération.

Liste RN: Libération passe au crible la vie de chaque candidat

Le quotidien épingle Saidali Boina Hamissi pour des «propos extrêmement graves»

Saidali Boina Hamissi, 63 ans,  délégué départemental du Rassemblement National, invité dans Zakwéli
  ©Mayotte la 1ère

Le journal a épluché les déclarations passées de ce candidat RN et exhumé d’anciens propos qui pouvaient être qualifiés de sexistes ou complotistes,  parce que ce responsable du RN à Mayotte figure sur la liste de Jordan Bardella. Le HuffPost relaie l’article de Libération avec la photo de Marine Le Pen et Jordan Bardella, plutôt que celle du Mahorais, à des fins, à l’évidence, malignes.

« C’est la première fois qu’un parti métropolitain aussi important propose un mahorais directement à la candidature. » (Saidali Boina Hamissi)

Le NKVD (police politique soviétique) de la presse française reproche au responsable RN du 101e département français ses « propos extrêmement graves » notamment concernant les femmes, selon la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, qui ne manque pas d’enfoncer le clou dans la matinale de LCI ce mardi 23 avril.

« Est-ce qu’on a regardé ce candidat ? Le profil de ce candidat ? Les valeurs portées par ce candidat ? », a interrogé Prisca Thevenot, née Balasoobramanen de parents originaires de l’Ile Maurice, un état où est interdite la polygamie. Avant d’accuser Saidali Boina Hamissi d’avoir « participé à des théories du complot » ou d’avoir tenu « des propos extrêmement graves et dangereux à l’endroit des femmes, sur la soumission supposée des femmes par rapport à leur conjoint. » Mayotte, où l’islam est dominant, a toléré le mariage d’un homme avec plusieurs femmes jusqu’en 2011 quand l’âge du mariage des jeunes filles est passé de 16 à 18 ans, la répudiation a été interdite et de possibilité de faire des unions polygames, mais les situations actuelles de polygamie sont maintenues.

Thévenot pointe de surcroît « un Mahorais qui a une admiration pour Poutine » et « soutient la polygamie » de son milieu culturel…

« Vermines », « cafards », « soumission de la femme »

22 avril 2024

La ministre déléguée fait référence, sans le dire, au travail de Libération. Le quotidien a effectivement exhumé, lundi, d’anciens écrits publiés par le nouveau candidat du Rassemblement national sur sa page Facebook. Un espace relativement confidentiel avec une cinquantaine « d’amis » ou abonnés.

Le quotidien relève par exemple des publications de 2017, lorsque Saidali Boina Hamissi – déjà membre du parti de la droite nationale à l’époque – qualifiait de « vermines » ou de « cafards » les habitants d’un quartier de Mamoudzou envahi par les Comoriens voisins attirés par des services sociaux de meilleure qualité. Il relayait également un texte d’un militant local qui s’en prenait aux Comoriens, appelant les Mahorais à « éradiquer ce fléau migratoire (…) cette vermine qui nous ronge jusqu’à l’os. »

Dans un autre registre, cinq ans plus tard, le responsable du RN à Mayotte s’est fait remarquer pour sa facilité à relayer des propos complotistes, toujours selon Libé, à propos de l’épidémie de Covid-19. Et pas seulement.

Après avoir publié la vidéo du journaliste Richard Boutry, un désinformateur notoire (France TV et TV5 Monde et groupe TF1) qui parlait de «la  distanciation sociale et des gestes barrières » comme « des concepts inventés, liés au satanisme », Saidali Boina Hamissi n’a pas hésité à relayer une publication selon laquelle le « terrorisme islamique » n’existe pas, puisqu’« il s’agit de mercenaires recrutés, payés, entraînés, armés et protégés par des gouvernements occidentaux, notamment ceux des US et de la France. »

Outre des propos élogieux à l’égard de Vladimir Poutine, le nouveau candidat RN – qui devrait figurer à une place non-éligible sur la liste de Jordan Bardella – s’est également illustré en évoquant la « soumission de la femme. » Qui, selon lui, « vient naturellement lorsqu’elle se sent aimée, protégée et valorisée (sic) par son mari. » Une hérésie pour les féministes.

Ruffin au coude-à-coude avec Le Pen: information ou fiction de Libération?

Le quotidien instrumentalise un sondage interne

Ruffin vs. Mélenchon

Le quotidien capable de tout se fait l’écho de Picardie Debout, le mouvement de François Ruffin (LFI) qui a testé son potentiel en commandant un sondage en vue de l’élection présidentielle de 2027. Quelle valeur accorder à un sondage qui anticipe un scrutin, trois ans à l’avance, si ce n’est de tenter de perturber les européennes de juin, dans deux mois, ce dimanche 21 avril?

Le quotidien de Altice (Numericable, SFR, groupe L’Express (Studio Ciné Live, L’ExpressL’Expansion,L’Etudiant…) et BFM, détenus par Patrick Drahi) voit dans ce sondage Cluster 17 une bonne nouvelle : selon cette étude commandée par son bénéficiaire, les résultats seraient prometteurs pour le député de la Somme, même si la prudence est de mise dans ce type de situation… Le député insoumis parviendrait au second tour, et ferait jeu égal avec Marine Le Pen.

Picardie Debout, mouvement de François Ruffin, a commandé un sondage pour tester son champion en vue de la présidentielle de 2027. Dans cette étude de l’entreprise commerciale Cluster 17, révélée par Libération, le député insoumis parvient au second tour, où il fait jeu égal avec Marine Le Pen.

Faut-il y voir un pas de plus sur le chemin qui pourrait mener François Ruffin à l’élection présidentielle? Son mouvement, Picardie Debout, a testé son potentiel en commandant un sondage en vue de l’élection présidentielle de 2027, nous apprend Libération, ce dimanche 21 avril.

Au coude-à-coude avec Marine Le Pen

Dans un contexte où la droite nationale semble toujours plus forte en France, l’élu de 48 ans parviendrait non seulement à passer le premier tour, mais aussi à rivaliser avec le Rassemblement national au second. Le tout dans la perspective d’une candidature unique à gauche (sauf NPA).

Bonne nouvelle pour le député insoumis de la Somme: les résultats de cette étude Cluster 17 sont prometteurs pour lui, même si la prudence est de mise dans ce type de situation.

Au coude-à-coude avec Marine Le Pen

Dans un contexte où l’extrême droite semble toujours plus forte en France, l’élu de 48 ans parviendrait non seulement à passer le premier tour, mais aussi à rivaliser avec le Rassemblement national au second. Le tout dans la perspective d’une candidature unique à gauche (sauf NPA).

Selon les chiffres révélés par Libération, au premier tour, le journaliste devancerait le candidat de la macronie, Edouard Philippe (25%) – si ce dernier se présentait comme le candidat de la majorité – et se placerait à un point de Marine Le Pen, avec 29% des suffrages.

Au second tour, François Ruffin serait à touche-touche avec la droite nationale: 50% pour lui, 50% pour la leader du RN.

Mélenchon fait (beaucoup) moins bien

De bon augure pour le député-reporteur, d’autant que les motifs de satisfaction ne s’arrêtent pas là. Principal obstacle à une potentielle candidature, le leader de La France Insoumise, Mélenchon, fait beaucoup moins bien que lui.

Testé lui aussi dans l’hypothèse d’une gauche unie, le triple candidat à la présidentielle obtient 18% des voix au premier tour, loin derrière Edouard Philippe (31%) et Marine Le Pen (32%). En cas de second tour face à cette dernière, il ne rassemblerait que 35% des voix.

« Mélenchon le surveille comme le lait sur le feu »

Avec François Ruffin, l’heure n’est pas à l’affrontement. Pour l’instant, les deux hommes évitent de se porter des coups, même si le député anti-républicain a misxen avant plusieurs fois ses différences, que ce soit sur le député Adrien Quatennens condamné pour violences conjugales, la qualification ou non du Hamas comme mouvement terroriste ou encore la stratégie sur la réforme des retraites.

Insuffisant pour pousser le chef à le critiquer ostensiblement, un sort réservé à Clémentine Autain, elle-aussi candidate potentielle parmi les insoumis.

Editorialiste politique sur BFMTV, Matthieu Croissandeau résume: « François Ruffin admire ‘l’animal politique’ Mélenchon, mais il s’en détache, parce qu’il considère que la stratégie de conflictualisation permanente, le bruit, la fureur, les outrances, est perdante. Mélenchon, de son côté, le surveille comme le lait sur le feu. Il le redoute un peu mais il ne sait pas encore très bien comment s’y prendre, alors il le ménage, il le couvre d’amabilités. »

Mélenchon incite à la haine de CNews, qualifiant la chaîne d' »infâme »

La gauche totalitaire demande l’interdiction de la chaîne d’information

Mélenchon conçoit le pluralisme et la liberté d’expression à géométrie variable. Celui qui ne broncha pas quand la philosophe Sylviane Agacinski fut censurée de conférence sur la PMA et la GPA à l’université de Bordeaux Montaigne en octobre 2019 dénonce une censure après l’annulation de sa conférence avec Rima Hassan à l’Université, puis son interdiction par le préfet. A-t-il pris fait et cause pour Alain Finkielkraut dont la conférence à Sciences Po à Paris a failli être empêchée en avril 2019 ?

Liberté d’expression: Mélenchon-Zemmour, même combat ? En septembre 2021, le Grand Rex refusa d’accueillir Eric Zemmour pour une conférence-débat début octobre face au philosophe Michel Onfray. Le 16 avril 2024 à Bruxelles, Eric Zemmour a encore été empêché de participer à un colloque avec Viktor Orban et Nigel Farage. Mais le président de Reconquête a soutenu Mélenchon, sans espoir de réciproque, en déclarant : « Mélenchon a le droit de s’exprimer. On ne m’a jamais vu et on ne me verra jamais me réjouir qu’un adversaire soit censuré, même si, on s’en doute, il ne me rendra jamais la pareille. »  

Et en effet, quelques heures plus tard, Mélenchon demandait la fermeture de CNews, qu’il qualifie de « chaîne infâme ». Ainsi ne se soucie-t-il que de sa propre liberté, celle des autres ne l’intéresse pas; pire, il la conteste. Il est donc paradoxal de crier à la censure parce qu’une conférence est facteur de risques de troubles à l’ordre public et, ensuite, lors d’un rassemblement contre cette mesure, de réclamer la censure d’une chaîne de télévision en la diffamant.

De plus, en aposant une cible dans le dos des journalistes de CNews, ce n’est pas la première fois qu’il utilise cette menace de mort. Il a ainsi fallu placer Ruth Elkrief sous protection policière après un tweet de Mélenchon. Yaël Braun-Pivet a reçu des menaces de manière similaire en conséquence du tweet où il accusait la présidente de l’Assemblée de « camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre ». Sinistre référence aux camps de la mort et démonstration d’antiséminisme.

Il a également attaqué le président du CRIF, le classant à « l’extrême droite », ainsi que Patrick Drahi. Il a même osé comparer le président de l’université de Lille, qui a annulé sa conférence, au nazi Eichmann.

Si CNews est une chaîne « infâme », que dire des insultes et des fatwas qu’il répand à tout propos. La France Insoumise fait de ce terme un usage extensif. Pour Daniele Obono de La France Insoumise, le Hamas n’est pas une organisation terroriste, mais un mouvement de résistance. David Guiraud minimise les horreurs du 7 octobre à Tunis. Erisilia Soudais compare Israël à l’Iran et souhaite accueillir une membre du FPLP, classé organisation terroriste, à l’Assemblée. Rima Hassan considère l’action du Hamas comme légitime, refusant la solution onusienne à deux Etats et affirmant qu’Israël n’a pas le droit de se défendre. D’un slogan (« from the river to the sea »), comme d’un revers de la  manche, ils effacent même Israël de la carte.

La censure de l’extrême gauche à l’université était ironique, étant donné qu’elle a souvent censuré les autres, notamment la droite. Sachez que si vous soutenez la liberté d’expression de l’extrême gauche, ce qui est louable, le jour où vous ne pourrez plus vous exprimer, ce sera probablement à cause de cette même extrême gauche ! Mélenchon nous aura prévenus et ce n’est pas à bas bruit…

L’édito de Gauthier Le Bret : «Jean-Luc Mélenchon : CNEWS « une chaîne infâme »»

Auvergne-Rhône-Alpes : l’opposition de gauche monte une affaire à propos d’un voyage de Laurent Wauquiez au Japon

Le Monde titre « Le voyage très confidentiel de Laurent Wauquiez au Japon » et l’opposition exige de la « transparence »

Les opposants socialistes et écologistes du Conseil régional s’emparent de l’insinuation du quotidien parisien pour lancer une attaque autour du déplacement du prédident de région au Japon du 8 au 15 mars.

25 entreprises régionales en « voyage très confidendiel »: un tour de force !

Ce déplacement « à vocation économique auquel plus de 25 entreprises régionales ont participé », était destiné à « promouvoir les entreprises industrielles de la région », a expliqué Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, agence pour soutenir le développement des entreprises industrielles et de services à l’industrie, , en lien avec les Départements et les EPCI, établissements publics de coopération intercommunale, structures administratives permettant à plusieurs communes d’exercer des compétences en commun.

L’agence, en charge d’aider les entreprises à se développer à l’international, et dont Laurent Wauquiez est le coprésident, était l’organisatrice de cette mission au Japon et non la région,. 

« Il est faux de dire que ce déplacement avait un quelconque caractère confidentiel », a donc réagi l’agence, qui rappelle qu’elle a « communiqué à de multiples reprises sur les réseaux sociaux, auprès des entreprises et auprès du grand public ».

Le groupe des Ecologistes au Conseil régional, qui estime que Laurent Wauquiez ne « se soucie guère de la transparence », « demande que tous les éléments ayant attrait à ce voyage soient rendus publics ». Même demande du côté du groupe Socialiste, Ecologiste et Démocrate.

De plus, les premiers espèrent « que la Cour des comptes diligentera enfin un audit de l’Agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprises, comme elle le proposait dans son rapport sur les comptes de la Région en 2019 ».

Au cours de ce déplacement, la délégation a rencontré des dirigeants et officiels japonais, notamment à Hokkaido pour promouvoir les entreprises en lien avec les activités de montagne, et participé au salon Smart Manufacturing Summit à Nagoya, dans le centre du Japon, a précisé l’agence.

Un dîner dans un restaurant étoilé

L’opposition régionale s’interroge en particulier sur l’organisation d’un dîner avec près de 150 chefs d’entreprises français et japonais dans un restaurant étoilé à Tokyo proche de l’hôtel Courtyard (Marriott) qui servit le saumon avec des lentilles du Puy… Selon le magazine et site Lyon Capitale, détenu par le milliardaire Christian Latouche (Fiducial et Sud radio), la délégation avait « au programme notamment : ski à Hokkaido, dégustation de saumon du Mont Fuji et déjeuner avec Olivier Ginon, PDG de GL Events, » une présentation caricaturale des faits.  

La gauche rétrograde et punitive réitère par ailleurs ses critiques sur les dépenses de Laurent Wauquiez, déjà pointées par… Mediapart pour un dîner très coûteux organisé le 23 juin 2022. Ce « dîner des sommets » fait l’objet d’une enquête du Parquet national financier (PNF).

« Cette nouvelle affaire vient également renforcer nos interrogations sur les activités d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises sur lesquelles le contrôle des élus est très limité », ont affirmé les élus socialistes soulignant que l’agence est « financée à 80 % » par la région.

De son côté, Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises a indiqué que « les montants ne sont pas consolidés à ce stade », mais que le bilan financier « pourra être diffusé dans le cadre du processus de présentation des comptes propres de l’agence ».

Suite à l’action de Mediapart dite du « dîner des sommets », la Région avait signalé des « détournements de fonds publics » des groupes socialistes et écologistes.   

L’affaire du déplacement au Japon est donc à l’évidence une cabale politique: « Laurent Wauquiez aurait-t-il tenté de lever des fonds pour préparer son éventuelle candidature à la présidentielle de 2027 ?, » interroge d’ailleurs Lyon Capitale…

Guerre en Ukraine : arrestation en Pologne d’un homme soupçonné de préparer un attentat contre le président ukrainien

Le suspect est un ressortissant polonais identifié comme Pawel K.

Les Parquets polonais et ukrainien ont annoncé, ce jeudi 18 avril, qu’un homme a été interpellé en Pologne et placé en détention provisoire. Il est soupçonné d’être en contact avec les services d’espionnage russes pour l’aider à préparer un attentat contre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, indique BFMTV.

Selon les premiers éléments, l’homme a été identifié comme Pawel K. Il aurait eu pour mission de collecter et fournir des informations aux Russes pour les aider à « planifier une éventuelle tentative d’assassinat d’un chef d’Etat étranger », indique un communiqué des Parquets.

Il est précisé que ce dernier collectait notamment des informations « sur la sécurité de l’aéroport de Rzeszów-Jasionka », dans le sud-est de la Pologne et par où passe le président ukrainien lors de ses déplacements à l’étranger, mais aussi la plupart des convois d’aide au pays.

Enfin, le ressortissant polonais aurait assuré qu’il était prêt « à agir pour le compte des services de renseignement militaire de la Fédération de Russie et a établi des contacts avec des citoyens de la Fédération de Russie directement impliqués dans la guerre en Ukraine ».

La notification des activités de Pawel K. a été transmise à Varsovie par le bureau du procureur général de… l’Ukraine, permettant ensuite d’obtenir « des éléments de preuve essentiels ».

Nouvelle dinguerie imaginée par le clown de Kiev, après des soupçons de maladie de Poutine qui ne devait pas passer le premier hiver de guerre ?…

France 2 caricature la  » baudruche Bardella »: service public d’opinion ?

La chaîne publique affiche son parti-pris anti-RN

France 2 étaye les critiques qui dénoncent dans le service publique de télévision une chaîne  d’opinion. Cette chaîne d’information subventionnée par tous les contribuables a décidé d’attaquer frontalement Jordan Bardella. Ce matin, à l’antenne par écrit et dans la bouche de ses journalistes, le patron du Rassemblement National a été qualifié de « baudruche » dans une édito diffusé sur France 2 à 6h10, puis ensuite répété en boucles sur la chaîne France Info, sur le réseau de propagande de l’Etat. Eric Dupond-Moretti a-t-il passé le relais ?

La tête du liste du RN aux européennes, qui caracole aujourd’hui à près de 30% dans les intentions de votes, fait donc l’objet d’un tir groupé de France Télévisions présidée par Delphine Ernotte, assistée de Sibyle Veil (Radio France), comme on peut le constater dans l’extrait ci-dessus.

Sur quoi France Info se fonde-t-elle pour qualifier Jordan Bardella de « baudruche » ? L’éditorialisteAlix Bouilhaguet, aussi rédactrice en chef de « L’Emission politique » sur France 2, commence pourtant son papier en évoquant « les attaques de la macronie qui ne semblent pas avoir de prises sur lui ».

La journaliste politique évoque alors « les liens de son parti avec la Russie » – elle a dû aller y trouver le financement de sa campagne présidentielle que lui refusaient les banques françaises – et regrette « qu’il séduise les jeunes » en « courtisant l’électorat de droite » et au-delà.

Pas de quoi justifier l’emploi de ce mot qui pourrait être qualifié d’insulte par certains ou tout au moins de mépris. Alix Bouilhaguet évoque alors « des couacs entre Jordan sur la Russie ou sur les peines planchers. Bref, sans doute un peu léger pour comparer Jordan Bardella à une baudruche, même si on est en désaccord avec sa stratégie ou sa ligne politique. 

Le grâcieux Jean-Baptiste Marteau cautionne aisément: partout où il est passé, ce journaliste a toujours été utilisé comme bouche trou

Selon le Larousse, « baudruche » appliqué à un une personne désigne une « personne sans caractère ou de réputation surfaite » ou « personne sans consistance, » selon Le Robert. Le site « découvrir le français, »  indique de son côté qu’une « baudruche » est une « personne se donnant de l’importance sans en avoir. Personne versatile, sans volonté propre, qui se laisse facilement influencer. » De son côté, le site L’internaute, co-propriété du groupe Le Figaro, est encore plus dure dans la définition, puisque le mot appliqué à une personne désigne une « personne stupide et prétentieuse. »

Les trolls donnent libre cours à leur haine, sur ordre, en écho à leur source :