François-Xavier Bellamy est allé porter la contradiction aux pro-palestiniens de Sciences-Po Paris

Echanges tendus entre l’eurodéputé LR et le député trublion Louis Boyard, devant Sciences Po

FX. Bellamy n’abandonne pas le terrain à l’extrême gauche

La tête de liste de la droite et professeur de philosophie a damé le pion à l’élu LFI, lequel n’avait jamais passé un temps aussi long – et humiliant – sur un campus.

Devant Sciences Po Paris, alors que quelque dizaines d' »étudiants » propalestiniens s’étaient de nouveau rassemblées, la tête de liste aux européennes Les Républicains François-Xavier Bellamy a été plutôt mal accueilli par les occupants de la voie publique, sous les cris de « UMP dégage ! » et « Siamo tutti antifascisti », ce mardi 7 mai.

A l’occasion de cette visite surprise, il a également été pris à partie par le député de La France insoumise Louis Boyard, ce dernier l’accusant de soutenir « un génocide ». « Parler de génocide quand on évoque Israël, c’est évidemment un moyen de faire monter l’antisémitisme qui frappe dans notre pays comme il n’a jamais frappé, qui frappe à Sciences Po et que vous n’avez pas dénoncé, » a taclé le professeur de philosophie.

S’accusant mutuellement d’« opportunisme politique », le ton est monté vite et haut entre les deux hommes. « Calmez-vous, descendez d’un ton, opposa très calmement FX. Bellamy. « Vous devenez tout rouge et je deviens gêné « , ricana Louis Boyard en coupant François-Xavier Bellamy.

« On parle de droit international. Les crimes de guerre, c’est extrêmement grave en droit international et ce que vous faites est horrible monsieur », lance Louis Boyard. « Donc les civils israéliens, les enfants, les femmes, c’étaient des belligérants ? C’étaient des soldats auxquels on pouvait s’en prendre ? C’est monstrueux ce que vous faites. L’Histoire retiendra ce que vous avez fait comme un acte de collaboration avec les pires criminels », lui répond alors François-Xavier Bellamy,

« Quand on est au Parlement européen, c’est important de connaître le droit international », dit alors Louis Boyard, qui justifie ainsi l’usage du terme « génocide ». « Vous n’avez pas de leçons à me faire sur le droit international », lui rétorque alors l’eurodéputé LR.

« Je n’en peux plus que nos universités soient prises en otages »

François-Xavier Bellamy a déploré les blocages des écoles et universités au nom du soutien à la Palestine. « Le débat politique est libre et ouvert à condition de ne pas bloquer et empêcher ceux qui travaillent. Je n’en peux plus que nos universités soient prises en otages », a-t-il déclaré.

Il explique qu’il a été justement invité à la manifestation par des jeunes non grévistes pour « porter la voix des étudiants qui ne veulent pas voir Sciences Po réduit à cette instrumentalisation permanente ». 

« Nous sommes venus dire que Sciences Po et nos universités françaises n’appartiennent pas à l’extrême gauche », a ajouté l’eurodéputé candidat à sa réélection, dénonçant « l’antisémitisme » qui revient à « nier le droit d’Israël à se défendre » et qualifiant Sciences Po d’« officine de La France insoumise ». 55% des étudiants de Sciences Po ont voté Mélenchon. Or, ils étaient cinquante occupants de la Rue Saint-Dominique pour 5.000 inscrits à Sciences Po.

Face aux étudiants, Bellamy a notamment considéré que la défense de la cause palestinienne doit passer par la lutte contre le groupe terroriste Hamas. « Si vous voulez défendre les Palestiniens, vous devez d’abord les défendre du Hamas », a déclaré François-Xavier Bellamy à une étudiante mobilisée.

Le rapporteur LFI furieux après une fuite de la Commission d’enquête sur la TNT dans la presse

Importantes crispations sur près de la moitié des propositions du rapport

 « Le service gouvernemental de l’information fait bien son boulot ». Le rapporteur de la commission d’enquête sur la TNT et député LFI, Aurélien Saintoul, n’y va pas par quatre chemins pour critiquer la fuite dans la presse d’une information au sujet du rapport qu’il a rédigé. Ce mardi 7 mai, la majorité des membres de la commission refuse de signer le document. Les élus doivent se prononcer à l’Assemblée ce mardi en fin d’après-midi.

« Ça va, franceinfo, ça vous dérange pas de faire un papier sur un rapport qui n’est pas encore public sans même consulter le rapporteur sur son contenu ou ses motivations ? » a interpellé Aurélien Saintoul mécontent sur X (ex-Twitter).

Pour mémoire, cette commission de l’Assemblée, qui a connu un fort écho médiatique, avait pour objet d’étude l’attribution et le contrôle des fréquences de la télévision numérique hertzienne. Plusieurs auditions ont été très commentées, notamment celle de l’animateur de Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna, celle du présentateur de Quotidien Yann Barthès ou encore le passage du président de la commission, Quentin Bataillon, dans l’émission TPMP sur C8, le 2 avril dernier.

Depuis six mois et à l’initiative de LFI, la commission a aussi auditionné le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, les patrons de nombreuses chaînes publiques comme privées, ainsi que les animateurs vedettes de C8 et CNews, comme Pascal Praud. Au menu : la question du contrôle des chaînes, celle d’un renforcement des sanctions en cas de non-respect de leurs obligations, et encore celle du pluralisme.

« Statu quo »

Interrogé sur le fond et le refus de parlementaires de signer le rapport final de cette commission, lors d’une conférence de presse des insoumis ce mardi 7 mai, le rapporteur Aurélien Saintoul a dénoncé une « tentative de censure ». « Les macronistes, main dans la main avec les grands groupes, cherchent à préserver le statu quo et certains grands patrons qui ont décidé de faire main basse sur l’audiovisuel », a-t-il précisé, citant nommément Canal+, détenu par Vincent Bolloré.

« Nous sommes dans une situation non pas de blocage mais de chantage » a dénoncé le parlementaire anti-républicain. Dans le détail, seize députés de la majorité présidentielle et LR lui demandent de retirer 19 de ses 43 propositions, en échange de quoi ils signeront le rapport. Dans le cas contraire, le document sera enterré, sans être rendu public – un cas rarissime. Les membres de la commission d’enquête doivent voter et se prononcer ce mardi en fin d’après-midi sur la publication ou non du texte.

Règlement violé

Saintoul prévoit en outre deux signalements à la justice, après étude de documents et auditions des responsables de chaîne, a-t-il indiqué, sans autre précision. Il a ajouté « j’observe d’ailleurs qu’ils [les seize députés Renaissance, Modem, Horizons et LR] ont décidé de rendre public une partie des propositions. Ils ont donc violé le règlement puisqu’il y a un embargo sur ce rapport ».

Le président de la commission d’enquête Quentin Bataillon (Renaissance), qui n’était pas joignable ce mardi matin, avait prévu initialement de joindre en annexe du rapport ses propres propositions, le tout devant être publié le 14 mai.

Des membres de la commission d’enquête TNT doivent se prononcer ce mardi en fin d’après-midi sur sa publication ou non, à l’issue des près de six mois de travaux.

Des harpies néo-féministes interrompent Michel Onfray en conférence à Perpignan

« Fachos, au cachot », hurlent-elles et repartent sans être inquiétées

Le premier Printemps de la liberté d’expression était organisé à Perpignan ce week-end de mai, en fait une série de conférences et de réunions présentées comme une manifestation visant à  » permettre l’expression de toutes les opinions « . La gauche s’était mobilisée depuis plusieurs jours contre cette initiative largement soutenue par la Ville et son maire RN.

Hier soir, c’est Michel Onfray qui tenait une conférence, mais celle-ci a été interrompue par des militants d’extrême gauche aux cris de « fachos au cachot ». Ils ont ainsi brandi des pancartes et se sont mis à hurler dans la salle.

Une interruption commentée par Michel Onfray : « Voilà ce que l’on appelle un troupeau de meute, c’est une meute avec le comportement d’une meute ».

Propos d’un encadrant
de ces dames

Quel est le rapport entre féminisme, fascisme et Onfray ?

Le printemps de la liberté d’expression se poursuit ce dimanche avec, entre autres, une conférence d’Henri Joyeux. Depuis 2024, cet ancien cancérologue est interdit d’exercer la médecine à la suite de déclarations contre certains vaccins comme le HPV et l’hépatite B,  notamment destinés aux enfants et aux nourrissons.

Naulleau, également ciblé

Eric Naulleau est le président d’honneur du premier Printemps de la liberté d’expression qui s’ouvre à Perpignan ce vendredi 3 mai.
Eric Naulleau est le président d’honneur du premier Printemps de la liberté d’expression qui s’ouvre à Perpignan ce vendredi 3 mai.

« Le premier Printemps de la liberté d’expression pourrait être le début d’un réarmement intellectuel, » estime Eric Naulleau.

Dès ce vendredi 3 mai 2024 et jusqu’à dimanche, se tient au Palais des Congrès un événement encore inédit à Perpignan : le Printemps de la liberté d’expression. A la fois un salon du livre, avec 35 écrivains, et un lieu de débats animés par des personnalités souvent réputées pour leurs positions clivantes. C’est d’ailleurs l’auteur et polémiste Eric Naulleau, connu pour son goût de la contradiction, notamment sur les plateaux de Laurent Ruquier ou Cyril Hanouna, qui présidera ces trois jours. À ses côtés, l’essayiste Michel Onfray ou l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy Henri Guaino. Un rendez-vous organisé par le Centre Méditerranéen de Littérature, créé il y a 40 ans par l’actuel adjoint à la culture de Louis Aliot.

Eric Naulleau, vous êtes perçu comme un homme de gauche « atypique », même si on est habitué à vos incursions dans les sphères d’extrême droite, pourquoi parrainer cet événement à Perpignan ?

« Je fais partie d’une gauche atypique qui a été une gauche typique il n’y a pas si longtemps. A l’époque pas si lointaine où la gauche qui tenait le haut du pavé était laïque, républicaine, anti-totalitaire, universaliste. Elle est devenue tout le contraire sous l’influence de La France Insoumise. Elle a abandonné ces valeurs au profit de l’islamisme et du communautarisme.
Je tenais à présider ce Printemps de la liberté d’expression parce qu’on m’a fait l’honneur de me le demander. D’abord parce que la liberté d’expression, c’est aussi naturel dans notre pays que l’air qu’on respire, mais ce n’est plus le cas. À cause de deux idéologies ayant le vent en poupe qui se sont alliées, alors qu’en théorie elles sont antagonistes : le wokisme et l’islamisme. Elles pratiquent une forme de censure et ont toutes les deux pour projet de détruire notre République, notre pays et notre civilisation. Ça me semble deux raisons très suffisantes pour venir à Perpignan défendre la liberté d’expression. Et j’espère qu’on va compter nos forces ce week-end et entamer le travail de reconstruction intellectuelle contre ces deux dangers potentiellement mortels.« 

Pourquoi Jean-Luc Mélenchon, contre lequel vous venez de signer une véritable charge, stigmatise-t-il vos attaques ?

C’est un homme qui a été grand par le passé. Jusqu’en 2010, je me reconnaissais dans ce qu’il représentait. Il a fait un virage total pour s’allier à l’islamisme et faire de l’antisémitisme son outil de conquête du pouvoir. C’était impossible à prévoir. Il est le symbole de toutes les trahisons de la gauche.

Malgré tout, vous auriez préféré que sa conférence à Lille mi-avril ne soit pas interdite ?

Oui, j’aurais souhaité pour des raisons républicaines qu’il puisse s’exprimer. Après, on peut ajouter que lui et ses amis pratiquent beaucoup la censure. Il faut avoir le courage de ses opinions, il est difficile ensuite de militer en faveur de la liberté d’expression. Ce sont des gens qui ne respectent pas les règles qu’ils appellent à respecter.

Ce qui se passe aujourd’hui à Sciences-Po dit quoi, selon vous, de l’état de la liberté d’expression en France ?

Cela dit surtout que les élites médiatico-intellectuelles sont extrêmement infiltrées par l’idéologie islamo-gauchiste. Le fait de vouloir importer le conflit israélo-palestinien implique un climat de discorde civile, et bientôt on arrivera à une guerre civile. Devant Sciences-Po, Rima Hassan appelle au soulèvement. On aura bientôt des affrontements – comme c’est arrivé ce 1er mai aux Etats-Unis –, directs, violents, armés, entre pro-israéliens et pro-palestiniens. Leur logique, c’est l’insurrection.

En venant à Perpignan défendre la liberté d’expression, cherchez-vous à prouver que dans une ville RN, il n’y a aucun problème avec ce droit ?

Je n’ai pas du tout de message de ce point de vue. Simplement, j’ai été invité dans des conditions me permettant de convier qui je voulais et dire ce que je voulais. Ce que j’ai retenu de cette offre, c’est le mot liberté. C’est un mot qui me convient très bien. Le plateau des invités est riche et prestigieux. J’ai l’impression qu’après avoir cédé beaucoup de terrain, il y a un frémissement. Le premier Printemps de la liberté d’expression de Perpignan pourrait être le début d’un réarmement intellectuel.

Mélenchon incite à la haine de CNews, qualifiant la chaîne d' »infâme »

La gauche totalitaire demande l’interdiction de la chaîne d’information

Mélenchon conçoit le pluralisme et la liberté d’expression à géométrie variable. Celui qui ne broncha pas quand la philosophe Sylviane Agacinski fut censurée de conférence sur la PMA et la GPA à l’université de Bordeaux Montaigne en octobre 2019 dénonce une censure après l’annulation de sa conférence avec Rima Hassan à l’Université, puis son interdiction par le préfet. A-t-il pris fait et cause pour Alain Finkielkraut dont la conférence à Sciences Po à Paris a failli être empêchée en avril 2019 ?

Liberté d’expression: Mélenchon-Zemmour, même combat ? En septembre 2021, le Grand Rex refusa d’accueillir Eric Zemmour pour une conférence-débat début octobre face au philosophe Michel Onfray. Le 16 avril 2024 à Bruxelles, Eric Zemmour a encore été empêché de participer à un colloque avec Viktor Orban et Nigel Farage. Mais le président de Reconquête a soutenu Mélenchon, sans espoir de réciproque, en déclarant : « Mélenchon a le droit de s’exprimer. On ne m’a jamais vu et on ne me verra jamais me réjouir qu’un adversaire soit censuré, même si, on s’en doute, il ne me rendra jamais la pareille. »  

Et en effet, quelques heures plus tard, Mélenchon demandait la fermeture de CNews, qu’il qualifie de « chaîne infâme ». Ainsi ne se soucie-t-il que de sa propre liberté, celle des autres ne l’intéresse pas; pire, il la conteste. Il est donc paradoxal de crier à la censure parce qu’une conférence est facteur de risques de troubles à l’ordre public et, ensuite, lors d’un rassemblement contre cette mesure, de réclamer la censure d’une chaîne de télévision en la diffamant.

De plus, en aposant une cible dans le dos des journalistes de CNews, ce n’est pas la première fois qu’il utilise cette menace de mort. Il a ainsi fallu placer Ruth Elkrief sous protection policière après un tweet de Mélenchon. Yaël Braun-Pivet a reçu des menaces de manière similaire en conséquence du tweet où il accusait la présidente de l’Assemblée de « camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre ». Sinistre référence aux camps de la mort et démonstration d’antiséminisme.

Il a également attaqué le président du CRIF, le classant à « l’extrême droite », ainsi que Patrick Drahi. Il a même osé comparer le président de l’université de Lille, qui a annulé sa conférence, au nazi Eichmann.

Si CNews est une chaîne « infâme », que dire des insultes et des fatwas qu’il répand à tout propos. La France Insoumise fait de ce terme un usage extensif. Pour Daniele Obono de La France Insoumise, le Hamas n’est pas une organisation terroriste, mais un mouvement de résistance. David Guiraud minimise les horreurs du 7 octobre à Tunis. Erisilia Soudais compare Israël à l’Iran et souhaite accueillir une membre du FPLP, classé organisation terroriste, à l’Assemblée. Rima Hassan considère l’action du Hamas comme légitime, refusant la solution onusienne à deux Etats et affirmant qu’Israël n’a pas le droit de se défendre. D’un slogan (« from the river to the sea »), comme d’un revers de la  manche, ils effacent même Israël de la carte.

La censure de l’extrême gauche à l’université était ironique, étant donné qu’elle a souvent censuré les autres, notamment la droite. Sachez que si vous soutenez la liberté d’expression de l’extrême gauche, ce qui est louable, le jour où vous ne pourrez plus vous exprimer, ce sera probablement à cause de cette même extrême gauche ! Mélenchon nous aura prévenus et ce n’est pas à bas bruit…

L’édito de Gauthier Le Bret : «Jean-Luc Mélenchon : CNEWS « une chaîne infâme »»

La police convoque Rima Hassan, la militante franco-palestinienne

Accusée d’apologie du terrorisme, elle est candidate LFI aux européennes

Rima Hassan et Mélenchon, lors d’un meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis),
le 16 mars 2024

Eligible, en septième position sur la liste de La France Insoumise aux élections européennes, Rima Hassan a été convoquée par la police.

Nouvel avatar dans la campagne de La France Insoumise. La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente à la septième position de la liste du mouvement aux élections européennes, a été convoquée par la police pour «  apologie du terrorisme », indique vendredi LFI dans un communiqué.

Dans un autre communiqué, son avocat, Me Vincent Brengarth, «  confirme les informations selon lesquelles Mme Rima Hassan a reçu ce jour une convocation des services de police judiciaire », alors que Rima Hassan a dénoncé sur X «  des manœuvres purement politiciennes visant à compromettre [sa] liberté d’expression sur la Palestine ».

Selon la convocation, la militante controversée, par ailleurs juriste et spécialiste de la question des réfugiés, est convoquée à la fin du mois «  afin d’être entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».

La France insoumise défend sa candidate

Rima Hassan, 2024

Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre, selon le document.

« Nous rappelons que Rima Hassan a condamné clairement, dès le premier jour, les actions commises par le Hamas le 7 octobre en les qualifiant d’attaques terroristes et en indiquant qu’il était moralement inacceptable de se réjouir de la mort de civils, tant du côté palestinien que du côté israélien », indique le mouvement Insoumis dans son communiqué.

«  Contrairement aux propos qui lui sont imputés, Rima Hassan n’a JAMAIS dit que les actions du 7 octobre étaient légitimes », ajoute le mouvement d’extrême gauche.

Jeudi 18 avril, une conférence à laquelle devait participer l’activiste a été interdite par arrêté préfectoral comme demandé par plusieurs responsables politiques, dont le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, malgré son déplacement dans un autre lieu. Rassemblement également interdit à son tour, cette fois par la préfecture du Nord, en raison de « risques de troubles à l’ordre public » : « un abus de pouvoir de république bananière », selon Mélenchon sur X.

Hassan porte plainte contre un journaliste

Depuis plusieurs jours, c’est donc un véritable feuilleton politique qui accompagne cette conférence de Mélenchon et Rima Hassan  originellement accueillie par l’Université de Lille.

Un autre rebondissement, ce jeudi 18 avril, concerne la militante de 31 ans, qui annonce par ailleurs qu’elle a porté plainte contre Yoann Usaï, journaliste de CNews, pour des propos tenus sur la chaîne d’information en continu qualifiée d' »infâme » par le trotskiste.

France 2 caricature la  » baudruche Bardella »: service public d’opinion ?

La chaîne publique affiche son parti-pris anti-RN

France 2 étaye les critiques qui dénoncent dans le service publique de télévision une chaîne  d’opinion. Cette chaîne d’information subventionnée par tous les contribuables a décidé d’attaquer frontalement Jordan Bardella. Ce matin, à l’antenne par écrit et dans la bouche de ses journalistes, le patron du Rassemblement National a été qualifié de « baudruche » dans une édito diffusé sur France 2 à 6h10, puis ensuite répété en boucles sur la chaîne France Info, sur le réseau de propagande de l’Etat. Eric Dupond-Moretti a-t-il passé le relais ?

La tête du liste du RN aux européennes, qui caracole aujourd’hui à près de 30% dans les intentions de votes, fait donc l’objet d’un tir groupé de France Télévisions présidée par Delphine Ernotte, assistée de Sibyle Veil (Radio France), comme on peut le constater dans l’extrait ci-dessus.

Sur quoi France Info se fonde-t-elle pour qualifier Jordan Bardella de « baudruche » ? L’éditorialisteAlix Bouilhaguet, aussi rédactrice en chef de « L’Emission politique » sur France 2, commence pourtant son papier en évoquant « les attaques de la macronie qui ne semblent pas avoir de prises sur lui ».

La journaliste politique évoque alors « les liens de son parti avec la Russie » – elle a dû aller y trouver le financement de sa campagne présidentielle que lui refusaient les banques françaises – et regrette « qu’il séduise les jeunes » en « courtisant l’électorat de droite » et au-delà.

Pas de quoi justifier l’emploi de ce mot qui pourrait être qualifié d’insulte par certains ou tout au moins de mépris. Alix Bouilhaguet évoque alors « des couacs entre Jordan sur la Russie ou sur les peines planchers. Bref, sans doute un peu léger pour comparer Jordan Bardella à une baudruche, même si on est en désaccord avec sa stratégie ou sa ligne politique. 

Le grâcieux Jean-Baptiste Marteau cautionne aisément: partout où il est passé, ce journaliste a toujours été utilisé comme bouche trou

Selon le Larousse, « baudruche » appliqué à un une personne désigne une « personne sans caractère ou de réputation surfaite » ou « personne sans consistance, » selon Le Robert. Le site « découvrir le français, »  indique de son côté qu’une « baudruche » est une « personne se donnant de l’importance sans en avoir. Personne versatile, sans volonté propre, qui se laisse facilement influencer. » De son côté, le site L’internaute, co-propriété du groupe Le Figaro, est encore plus dure dans la définition, puisque le mot appliqué à une personne désigne une « personne stupide et prétentieuse. »

Les trolls donnent libre cours à leur haine, sur ordre, en écho à leur source : 

Le licenciement d’Aurélien Viers de La Provence relance le débat sur l’indépendance des media

Rodolphe Saadé, un proche de Macron, sanctionne le directeur de la rédaction de La Provence

Macron et Saadé,
le milliardaire libanais,
futur propriétaire de BFM

« Des promesses d’indépendance piétinées. » En plus de susciter la fronde d’une partie des titres détenus par Rodolphe Saadé (via le groupe WhyNot Media, une branche de CMA CGM), la mise à pied du directeur de la rédaction de La Provence, Aurélien Viers, provoque l’indignation d’une partie de la classe politique.

Depuis novembre 2023, Aurélien Viers était à la tête de la rédaction du quotidien La Provence, récemment racheté par CMA-CGM. Il a quitté la fonction de rédacteur en chef du service vidéo du Parisien. Aurélien Viers est diplômé de Sciences Po Paris et du Centre de formation des journalistes (Paris). Il a été reporter pendant 10 ans au  groupe TF1-LCI, couvrant le Moyen-Orient et l’Asie avant de devenir correspondant au Japon. Il a ensuite été responsable éditorial du site internet de partage de vidéos Citizenside. Il a ensuite rejoint Le Nouvel Observateur (groupe Le Monde) en tant que rédacteur en chef numérique entre 2011 et 2018 avant d’intégrer Le Parisien (groupe Les Echos- Le Parisien de Bernard Arnault qui a aussi racheté l’institut de sondage Opinion Way).

La crise est partie de l’annonce de la mise à pied du directeur de la rédaction suite à la Une de jeudi concernant la visite de Macron à Marseille pour son plan bidon XXL « Place nette », après le plan « Marseille en grand », un investissement d’un milliard d’euros dans le secteur des transports, notamment.

En couverture, le journal titrait : « Il (Emmanuel Macron, ndlr) est parti et nous, on est toujours là… », en reprenant les mots d’un habitant cité en page intérieure.

Bim ! Le lendemain, vendredi, le directeur de la publication, Gabriel d’Harcourt, présente les « plus profondes excuses » du journal pour cette présentation qui pouvait « laisser croire que nous donnions complaisamment la parole à des trafiquants de drogue décidés à narguer l’autorité publique ». Le directeur de la rédaction est suspendu.

« On peut acheter un titre, mais pas sa liberté »

Depuis, les journalistes de La Provence et de La Tribune (un autre titre du groupe) dénoncent collectivement une ingérence inadmissible de Rodolphe Saadé, l’armateur de porte-conteneurs français CMA CGM, un proche de Macron – et qui vient d’annoncer le rachat d’Altice Media, maison mère de BFMTV et RMC. Lien PaSiDupes

Autant d’enjeux qui trouvent un écho tout particulier dans la sphère politique, à l’heure où les députés en commission font la guerre aux media privés indépendants de la pensée unique du service public et la possibilité de mieux garantir leur indépendance à l’égard du SNJ.

C’est en effet à gauche que de nombreux militants d’extrême gauche montent au créneau pour préserver son influence idéologique et soutenir haut et fort les rédactions du groupe WhyNot Media dans leur fronde. « Soutien total à la rédaction de La Provence», écrit ainsi la tête de liste écologiste Marie Toussaint ce samedi matin sur les réseaux sociaux, en ajoutant, à l’adresse de Rodolphe Saadé : « On peut acheter un titre, mais pas sa liberté ».

Avant elle, le numéro 1 des Insoumis Manuel Bompard a dénoncé des « pressions inacceptables », quand son homologue socialiste Olivier Faure s’étonnait presque que cette scène, « pas tolérable », se déroule « en France en 2024 » : « La démocratie ne se défend pas qu’en dehors de nos frontières ! »

Débat à l’Assemblée début avril

Pour les élus de gauche en délicatesse avec le pluralisme, le limogeage d’Aurélien Viers souligne la nécessité de légiférer pour protéger davantage l’indépendance des rédactions : l’inscrire dans la constitution ?? « Il est temps de faire voter une loi pour l’indépendance et contre la concentration des médias », estime ainsi l’anti-républicain Manuel Bompard, en reprenant une proposition insoumise de longue date. Mais c’est sans doute Les Ecologistes (EELV) qui imposeront le débat à l’Assemblée nationale ces prochaines semaines.

La députée Sophie Taillé-Polian va en effet profiter de la niche parlementaire allouée à son groupe début avril pour défendre un texte visant à mieux garantir cette indépendance. Et elle prévient déjà : « Rodolphe Saadé doit comprendre qu’il s’agit là d’un principe constitutionnel, pas d’une option. »

Dans ce contexte, la presse à dominante de gauche occulte les réactions à droite ou dans la majorité. Un des seuls à s’exprimer, l’ancien député LR Julien Aubert, estime à travers l’exemple de La Provence que « toute la presse » doit être libre, comme peut l’être CNews, actuellement menacée par cette gauche totalitaire. La crise liée au groupe CMA CGM fait écho au harcèlement des sectaires visant la chaîne d’information conservatrice détenue par Vincent Bolloré, souvent caricaturée en diffuseur d’idées d’extrême droite, et sur le gril d’une commission d’enquête au Palais Bourbon, dont le rapporteur, le député LFI Aurélien Saintoul, est un Robespierre.

En attendant les prochains débats à l’Assemblée, sur la loi écologiste, et les suites de la commission d’enquête sur les règles de la TNT (et donc des chaînes d’infos, ce que La Provence n’est pas), la fronde risque de se poursuivre dans les rédactions de Rodolphe Saadé. Si intellectuellement indigents que soient les journalistes de La Provence, ils ont décidé, comme un seul homme, une grève illimitée, et ceux de La Tribune doivent cesser le travail mardi prochain.

Loin de nous l’idée que l’alliance présidentielle soit sectaire:

TNT : audition de Rachida Dati, ministre de la Culture, par la Commission d’enquête sur les autorisations de services de télévision 

Aurélien Saintoul, accusateur public du Tribunal révolutionnaire 2024

La ministre de la Culture, Rachida Dati, est auditionnée ce jeudi 21 mars par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale « sur l’attribution, le contenu et le contrôle des fréquences de la télévision numérique terrestre » (TNT).

Créée à la demande du groupe d’extrême gauche La France insoumise, LFI, cette commission d’enquête est présidée par Quentin Bataillon (Renaissance). Son rapporteur est Aurélien Saintoul (LFI). 

Le rapporteur et député La France insoumise Aurélien Saintoul lui a d’abord demandé si elle mène une « croisade » contre le wokisme, car elle avait qualifié ce mouvement de « politique de censure », début février sur CNews-Europe 1, deux media pluralistes de Vincent Bolloré. « Vos propos vont trop loin. On n’est plus dans un cadre républicain », a riposté Rachida Dati.

Le rapporteur de la commission d’enquête sur les fréquences de la TNT,  Aurélien Saintoul, passé par une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand à Paris et ancien collaborateur parlementaire de Bastien Lachaud, a provoqué l’indignation de la ministre de la culture, Rachida Dati, soupçonnée d’être « le fruit d’un contrat » avec Vincent Bolloré.

« Ça devient très personnel. Ce sont des questions qui soupçonnent des choses. (…) La croisade, les attaques, les collusions ou autres, je ne suis pas là pour répondre à ça… Vous mettez en cause ma légitimité, ma capacité, ma compétence ? Je serais l’objet d’un contrat entre deux hommes ? », a rétorqué la ministre.

Des insinuations et des provocations. « Vous mettez en cause ma compétence ? Je serais l’objet d’un contrat entre deux hommes pour exercer ma fonction ? Je n’accepte pas ça, ça va trop loin ! » On ne claque pas la porte d’une commission d’enquête parlementaire. Un instant pourtant, jeudi 21 mars en fin d’après-midi, on a cru que l’audition de Rachida Dati par les députés de la commission sur les attributions de fréquences de la TNT allait tourner court, sous les questions biaisée de A. Saintoul, député qui n’a aucune expérience professionnelle.

Dès la première question du rapporteur Aurélien Saintoul (La France insoumise, LFI, Hauts-de-Seine), la température a monté immédiatement d’un cran. Que sait la ministre de la culture des raisons de l’éviction de sa prédécesseure ? « C’est une question curieuse », s’est  exclamée Rachida Dati. Il y a un peu plus d’un an, Rima Abdul Malak s’était vu  accusée de faire pression sur l’Autorité de régulation audiovisuelle et numérique (Arcom) pour que celle-ci y regarde à deux fois avant de donner à C8 et CNews de nouvelles autorisations de diffusion. Sa agression partisane des chaînes de Vivendi, à travers le groupe Canal+, a pu, dit-on, lui coûter son poste.

« Quelle décision politique que Rima Abdul Malak n’aurait pas prise », et que Rachida Dati prendrait, expliquerait ce changement de ministre ?, a insinué l’élu LFI, plus précis dans son interrogation mais encore trop elliptique. « Je n’irai pas là où vous voulez en venir », a de nouveau protesté la ministre.

Aurélien Saintoul, Robespierre de l’Assemblée depuis 2022, tenait vraiment à un clash avec l’ancienne garde des Sceaux de Sarkozy, quitte à emprunter le chemin le plus abrupt, pavé de propos sibyllins sur sa nomination (qui aurait été négociée par le président Macron et le patron du groupe Canal+, Vincent Bolloré), et d’allusions à des entretiens de Rachida Dati avec le Journal du dimanche, à Europe 1 et CNews. Ne parvenant qu’à bloquer l’audition, le député anti-républicain de Montrouge s’est momentanément fait retirer le micro par le président de la commission, Quentin Bataillon (Renaissance, Loire), très fâché de ce « climat négatif » et de cette « crispation commune » provoqués par son collègue insoumis.

Mais Aurélien Saintoul n’a de cesse de multiplier les soupçons de dommages que causerait Vincent Bolloré dans l’espace médiatique et démocratique par le biais de CNews et de C8, quand Quentin Bataillon met tout en œuvre pour voir « Vincent Bolloré [son nom et son ombre] quitter cette salle », la ministre dénonçant un « procès de Vincent Bolloré ».

« L’indépendance ne se décrète pas, elle se prouve »

Quand le député Saintoul a repris ses questions, en fin de séance, les provocationss adressées à la ministre ont repris avec constance, donnant le sentiment que la commission d’enquête continuerait à tourner en rond.

Rachida Dati a assuré n’avoir pas échangé avec Vincent Bolloré, avant ou après sa nomination, au sujet des chaînes du groupe Canal+, dont les autorisations doivent être renouvelées pour 2025. « Je laisse le processus se dérouler en toute indépendance », sous l’égide de l’Arcom, le régulateur des médias, a-t-elle insisté. Et de marteler : « Je ne vois pas en quoi je serais concernée par ces attributions. »

Dans la journée, Xavier Niel, fournisseur d’accès à Internet, opérateur de téléphonie mobile Free et propriétaire du grouoe Le Monde, et Roch-Olivier Maistre, président de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), avaient, eux aussi, réglé leurs comptes entre eux.

Audition de Cyril Hanouna et règlement de comptes avec Louis Boyard, LFI

Sur son altercation avec Louis Boyard, Cyril Hanouna révèle: « J’ai été trahi par mon pote en direct »

Loin de Libération
les partis-pris ?

Finalement Cyril Hanouna aura réussi à se libérer, même si, en principe, « à 14 heures, Cyril, il bosse ». L’animateur star de C8 était auditionné ce jeudi 14 mars après-midi par la Commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT. La veille, le patron du groupe Vincent Bolloré était également auditionné. L’animateur de « Touche pas à mon poste » est auditionné ce jeudi 14 mars devant la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences télé.

Quentin Bataillon (Renaissance – Loire) préside la Commission et Aurélien Saintoul (LFI-NUPES – Hauts-de-Seine) est rapporteur.

Devant les députés, Cyril Hanouna dénonce un « acharnement » contre ses émissions

Louis Boyard,
fauteur de troubles

« Je dérange », a assuré l’animateur controversé devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT. Un acharnement qu’il attribue aux « autres groupes » audiovisuels, attirés par ses téléspectateurs et les recettes publicitaires qui vont avec. Sur C8, le régulateur des media, l’Arcom, a déversé une pluie de sanctions pour un total de 7,5 millions d’euros.

« Je pense qu’il y a vraiment une forme de lobby qui fait que des gens veulent me faire sortir du paysage audiovisuel », a ajouté le présentateur de TPMP sur C8. « Les faits pour lesquels on est ici aujourd’hui représentent 0,1% de l’antenne » sur un total de 5 000 heures, a-t-il poursuivi, tout en concédant que « pour certains d’entre eux », ils « n’auraient pas dû se passer ».

Bataille de chiffonniers

Après quelques minutes de son audition, l’animateur est revenu de lui-même sur ce qu’il appelle « l’affaire Louis Boyard ». Interrogé sur les sanctions reçues par la chaîne C8 pour les dérapages survenus dans TPMP, il a du tac au tac mentionné la sanction record imposée à la chaîne du groupe Canal+ suite à son altercation en direct avec le député insoumis.

Le présentateur de C8 avait alors traité Louis Boyard en direct de « bouffon »« tocard » ou encore d’« abruti », dans une escalade verbale provoquée par les critiques que formulait le député LFI contre Vincent Bolloré sur le plateau de TPMP, le 10 novembre 2022. Une séquence qui avait choqué le monde politique et au-delà, qui s’était soldée par une amende record de …3,5 millions d’euros.

Ni la haine, ni le sectarisme, ni l’incivilité n’est sanctionnée : à l’extrême gauche, on ne serre pas la main à tout le monde…

Alors que Louis Boyard était finalement absent à cette audition de Hanouna, ce jeudi, alors qu’il avait annoncé qu’il y participerait, Cyril Hanouna est revenu sur l’épisode devant les parlementaires : « Moi j’ai reçu de nombreux députés sur mon plateau, je n’ai jamais eu de problèmes avec aucun invité, aucun député. C’est un cas un peu particulier, parce que Louis Boyard, c’est avant tout, un chroniqueur. Et je pense que s’il a été élu, je ne veux pas nous jeter des fleurs, mais on y est TPMP et moi, pour quelque chose, parce qu’on lui a donné une visibilité incroyable. » Et quelle visibilité ! Lien TikTok

Cyril Hanouna : « J’ai été trahi par mon pote en direct »

Perturbateur des travaux de l’Assemblée nationale

Cyril Hanouna a tenu à justifier les propos tenus en mettant en avant son rapport amical avec le député LFI de 23 ans et sa surprise. « Il est arrivé et s’est dit, je vais faire un happening et je vais essayer de faire sortir Cyril de ses gonds, ce qu’il a réussi d’ailleurs. Je regrette mes propos, mais quand j’ai vu Louis Boyard, je ne voyais pas un député, je voyais un pote, qui me trahit, en direct. »

Cyril Hanouna a aussi argué que c’était lui qui avait offert sa chance au chroniqueur et que ce dernier l’avait même contacté après son élection. « Il m’avait écrit un message en disant ’Cyril c’est énorme, je suis député, on va pouvoir faire des Darkas [grosses rigolades, délires, en arabe, notamment tunisien].’ Et quelques mois plus tard, je vois un garçon qui n’était pas du tout le même que celui que j’avais connu. Et j’ai pris son attitude comme une trahison. »

Revenant plus largement sur les sanctions imposées par l’Arcom à TMPS au fil des années, et qui représentent pour rappel une somme de plus de 5 millions d’euros en deux ans, l’animateur s’est toutefois montré très clair. Il assume, mais relativise « des amendes qui sont pour moi disproportionnées ». « Ça n’aurait pas dû se passer pour certains d’entre eux, même si je ne suis pas d’accord avec toutes les décisions. Mais ça représente seulement 0.12 %, donc pour une émission qui a fait 5.000 heures d’antenne, je trouve qu’on s’en sort pas mal », a-t-il déclaré.

Louis Boyard dément : « Je n’ai jamais été son pote »

Le député LFI Louis Boyard, le 14 mars 2024, répond à l’animateur Cyril Hanouna.
Le député LFI Louis Boyard, le 14 mars 2024, répond à l’animateur Cyril Hanouna.

Par micros interposés, l’animateur Cyril Hanouna et le député LFI Louis Boyard ont réglé leurs comptes ce jeudi 14 mars, près d’un an et demi après leur sévère altercation sur le plateau de Touche pas à mon poste en novembre 2022.

Le fauteur de troubles anti-républicain n’a pas apprécié les commentaires. « Il a notamment dit : “C’est grâce à moi si Boyard a été élu député”. J’ai été très surpris ! Moi je pensais qu’il vivait dans les beaux quartiers de Boulogne-Billancourt, et pas dans la 3e circonscription du Val-de-Marne », dans la commune cheminote de Villeneuve-Saint-Georges, a taclé le néo-député lors d’une conférence avec  Mélenchon jeudi soir.

Il ne s’est pas arrêté là. « Je l’ai aussi entendu dire “c’est moi qui ai lancé Louis Boyard” ». Mais l’agitateur des facs d’Ile-de-France s’est défendu, rappelant qu’il s’est engagé dès l’âge de 17 ans à l’Union nationale lycéenne. En septembre 2023, La Voix Lycéenne déposa un « recours en suspension de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires » devant le Conseil d’Etat. « Mais le parallèle est intéressant de voir comment Cyril Hanouna a commencé sa carrière, car c’est un fils de bourge qui a commencé sa carrière télévisuelle en soufflant dans le cul d’un chien », a alors clashé Louis Boyard.

Une référence à une séquence télé datant de 2002, dans laquelle Cyril Hanouna souffle effectivement dans l’anus d’un bouledogue. « Je vais faire un petit air de trompette », annonçait alors l’animateur hilare. La séquence avait été exhumée par le rappeur Booba en octobre dernier et avait suscité la polémique.

« Mes potes ne serrent pas la main de l’extrême droite »

Devant des centaines d’étudiants qui acclament ses propos, Louis Boyard continue de s’en prendre à Cyril Hanouna, dans le style anaphorique de François Hollande, le 2 mai 2012 : « Il dit que nous avons été amis. C’est gênant. Je n’ai jamais été son pote. Moi mes potes, ils n’ont pas peur de dénoncer le pillage de Bolloré en Afrique. Moi mes potes, ils ne serrent pas la main de l’extrême droite. Moi mes potes, ce ne sont pas des hypocrites du show business. » Lien video 20Minutes

Sur le chapitre de Cyril Hanouna, Louis Boyard termine en jugeant « vraiment triste qu’une émission comme Touche pas à mon poste, qui fait référence à un slogan antiraciste qui est “touche pas à mon pote”, soit devenue une courroie de transmission du plus raciste des milliardaires français ».

Attal a dû se rendre à Science Po Paris pour pallier les carences de la ministre Retailleau

Sans nommer l’antisémitisme, Macron a dénoncé des actes « inqualifiables et parfaitement intolérables »

Des étudiants pro-palestiniens de l’établissement de la rue Saint-Guillaume ont bloqué l’amphi principal, mardi 12 mars, à l’occasion d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ». L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) dénonce « des propos accusatoires » tenus à leur encontre ce jour-là.

Après la démission de son directeur, Mathias Vicherat, un proche de Macron (promotion Léopold-Sédar-Senghor, dont sont également issus Gaspard Gantzer, Sibyle Veil ou encore Boris Vallaud), suite à sa garde à vue pour violences conjugales réciproques, l’Institut d’études politiques de Paris continue de partir à la dérive. Mercredi 13 mars 2024, lors du Conseil des ministres, le président Macron a dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables » rapportés lors d’une mobilisation pro-palestinienne la veille à Sciences Po Paris.

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a affirmé que des jeunes appartenant à l’association y ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ». Puisque Macron n’a pas eu le courage de dénoncer des comportements ségrégationnistes, voire antisémites, la presse n’y voit qu’une polémique qui agite le prestigieux établissement parisien de formatage des futurs dirigeants du pays, qu’on appelle élite.

Des étudiants partisans bloquent l’amphi principal

Mardi matin, une bonne centaine d’étudiants a occupé l’amphithéâtre au nom de Emile Boutmy, fondateur de Sciences Po Paris VIIe, et l’a rebaptisé « Gaza ».

Une étudiante de l’UEJF a alors « été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre » où se tenait l’action et « des propos accusatoires ont été prononcés [à la tribune] contre l’association étudiante juive, a dénoncé Sciences Po sur le réseau social X (ex-Twitter).

« Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste », a été lancé que l’UEJF a dénoncés sur X. Hicham, membre du Comité Palestine de Sciences Po, nie qu’une telle discrimination antisémite ait été prononcée.

« Je trouve ça triste que des faits non vérifiés soient directement rapportés au président de la République », juge le militant qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. « Nous n’acceptons aucune forme d’antisémitisme », a-t-il même assuré.

Des témoins entendus par la ministre de l’Enseignement supérieur

Le chef de l’Etat « a rappelé avec clarté et fermeté sa position : oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.

Cette version est vivement contestée par le comité Palestine de Sciences Po. Dans un communiqué en français et en anglais, il dénonce des « accusations infondées d’antisémitisme de la part de l’extrême droite ». Mais la bête immonde est dans les universités américaines, modèles pour notre jeunesse :

Selon Prisca Thevenot, « des témoins ont été entendus » par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui fait habituellement la morte, mais s’est rendue sur place mardi, invitant « la jeune étudiante qui a été victime de ces propos […] à se présenter devant la justice ».

La direction de Sciences Po veut des sanctions

La direction de Sciences Po a annoncé qu’elle saisit « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables », considérant « que plusieurs lignes rouges ont été franchies ».

Le gouvernement aussi va saisir la justice, a indiqué mercredi le premier ministre Gabriel Attal devant le conseil d’administration de l’école et des sanctions financières prises, puisque le peuple, via le pouvoir, verse des subventions.

Selon une étudiante partisane présente dans l’amphithéâtre, la jeune femme membre de l’UEJF a été empêchée d’entrer « pour des raisons de sécurité, parce qu’elle avait auparavant intimidé des étudiants pro-Palestiniens » en prenant des photos. « Elle est la seule à n’avoir pu entrer. D’autres membres de l’UEJF ont assisté aux débats », a-t-elle affirmé, sous couvert d’anonymat.

Réactions en nombre, sur les réseaux sociaux

Sur X, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a déploré un « antisémitisme d’atmosphère ».

Le député apparenté LFI, Aymeric Caron, a adressé mercredi un « bravo aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide en cours à Gaza », tout comme la candidate LFI aux élections européennes, Rima Hassan, qui a apporté mardi son « soutien à tous les étudiants-es (sic) et à toutes les facultés qui se mobilisent contre le génocide en cours ». Née dans le camp de réfugiés de Neirab, près d’Alep, cette députée est une juriste française d’origine palestinienne.

« Ce qui s’est passé a un nom : l’antisémitisme », a écrit pour sa part Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, également sur X.

Au moins 31.184 morts dans la bande de Gaza

Au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, selon un décompte établi à partir de sources officielles israéliennes.

En représailles, l’armée israélienne a lancé une vaste opération militaire dans la bande de Gaza qui a fait jusqu’à présent 31.184 morts, en majorité des civils (puisque le Hamas utilise la population comme bouclier humain), selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Depuis le début du conflit, de prestigieuses universités américaines, notamment Harvard, sont dénoncées pour antisémitisme dans les cours et sur leurs campus.

Libération, ou l’obsession de l’extrême droite

Quand l’extrême gauche psychote et appelle à la censure

15/02/2024
Sleeping Giants est un collectif de militants en lutte sur les réseaux sociaux « contre le financement des discours de haine » sur internet et dans les media, mais dénoncés comme « trolls numériques » intolérants cherchant à censurer les points de vue différents des leurs par l’intimidation et le chantage.
Jugement ou information :
qui de Playboy ou Libération est-il peu reommandable ?

Le quotidien verse-t-il de l’information dans le commentaire militant ?

Libération, porte-parole désobligeant des « m »(M)acronistes ?

Pas un jour sans viser la mythique extrême droite et applaudir aux bienfaits de l’extrême gauche, fût-ce la censure de ses confrères de la presse…

« Fabrique à influenceurs de Bolloré, » selon Libération avec participation de 8,5% au groupe ZeWatchers

La haine politique s’affiche en titre

Ce journaliste est un fils de… Sophie Bouchet-Petersen, conseillère spéciale de Ségolène Royal lors de sa campagne à l’élection présidentielle de 2007,
puis chargée de mission pour les relations avec les chercheurs, le mouvement associatif et la démocratie participative et citoyenne auprès de Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

On apprend que le vice-président du Conseil d’Etat Didier Tabuteau ancien des cabinets ministériels des socialistes Claude Evin et Martine Aubry – a « visé juste » en s’en prenant à CNews, un commentaire partisan qu’autorise la déontologie de la presse de gauche…

Totalitarisme: CNews attaqué par les juges rouges du Conseil d’Etat

L’Arcom devra se prononcer à nouveau sur le respect par CNews de ses obligations

CNews est la seule chaîne ciblée par RSF,
sous l’impulsion
du Conseil d’Etat,
dont voici les instructions:

Pluralisme et indépendance de l’information : l’Arcom devra se prononcer à nouveau sur le respect par CNews de ses obligations

Saisi par l’association Reporters sans frontières, censée, en d’autres temps, oeuvrer à la défense de la liberté de la presse dans les pays jeunes exposés à la tentation de la dictature. Or, une vieille civilisation comme la France est en train de changer de catégories. Le Conseil d’Etat juge en effet que, pour apprécier le respect par une chaîne de télévision, quelle qu’elle soit [BFMTV ?], du pluralisme de l’information, l’Arcom doit prendre en compte la diversité des courants de pensée et d’opinions représentés par l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités, et pas uniquement le temps d’intervention des personnalités politiques.

Le Conseil d’Etat juge également que l’Arcom doit s’assurer de l’indépendance de l’information au sein de la chaîne en tenant compte de l’ensemble de ses conditions de fonctionnement et des caractéristiques de sa programmation, et pas seulement à partir de la séquence d’un extrait d’un programme particulier. Faute d’avoir examiné tous ces aspects, l’Arcom devra réexaminer sous 6 mois la demande de mise en demeure à l’encontre de CNews [et non BFMTV, ni LCI], formulée par l’association [RSF], en tenant compte des précisions apportées par le Conseil d’Etat sur la portée des obligations prévues par la loi.

Didier Tabuteau, 65 ans,
a travaillé dans les cabinets ministériels des
socialistes Claude Evin 
ou Martine Aubry:
garanties d’indépendance ?

La loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication impose aux chaînes de télévision d’assurer l’honnêteté, le pluralisme et l’indépendance de l’information et fait de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) la garante du respect par les chaînes de ces obligations [vice-président du Conseil d’Etat depuis le 5 janvier 2022, Didier Tabuteau délègue à l’Arcom. Il fut directeur général de l’Agence du médicament (actuelle ANSM) de 1993 jusqu’en 1997, qui a écrit avec l’ancienne plume de Lionel Jospin, Aquilino Morelle, un ouvrage intitulé La Santé publique (2010) et tous les deux enseignants à Sciences Po à la chaire santé, dont le responsable était Didier Tabuteau. C’est le rapport Igas qui servira de canevas à l’information judiciaire dans le procès du Mediator. Le rapport de l’Igas rendu public le 15 janvier 2011 fit l’impasse sur la période Tabuteau à l’Agence]. Estimant que CNews ne respectait pas ces exigences, l’association Reporters sans frontières a demandé à l’Arcom de mettre en demeure cette chaîne de les respecter. Face au refus de l’Arcom de prononcer une telle mise en demeure, Reporters sans frontières a saisi le Conseil d’Etat [Or, depuis juin 2017, le journaliste à …France inter Pierre Haski, cofondateur de Rue89, propriété du groupe L’Obs, et journaliste à L’Obs, détenu par le groupe Le Monde), est à la présidence de RSF : un modèle de pluralisme de la presse aux mains des milliardaires Xavier Niel et Matthieu Pigasse].

Par sa décision du 13 février 2024, le Conseil d’Etat écarte d’abord les critiques générales adressées par Reporters sans frontières au cadre législatif français au regard tant de la Constitution que de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Le pluralisme de l’information ne se limite pas au temps de parole des personnalités politiques

L’association critiquait ensuite la diversité insuffisante des points de vue exprimés à l’antenne de CNews, notamment à l’occasion des débats sur des questions prêtant à controverse. Face à cette critique, l’Arcom a estimé qu’elle ne devait prendre en compte, pour apprécier le respect du pluralisme de l’information, que l’équilibre des temps de parole accordés aux personnalités politiques, et elle a conclu que la plainte de l’association ne permettait pas de mettre en évidence un manquement de CNews à ses obligations en la matière [il fallait modifier les critères d’appréciation, changer les règles du jeu au milieu de la partie…].

Toutefois, le Conseil d’Etat juge que, pour assurer l’application de la loi, l’Arcom ne doit pas se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques. Suivant des modalités qu’il lui appartient de définir, l’Arcom doit veiller à ce que les chaînes assurent, dans le respect de leur liberté éditoriale, l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinions en tenant compte des interventions de l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités.

L’indépendance de l’information s’apprécie au regard de l’ensemble des conditions de fonctionnement d’une chaîne et des caractéristiques de sa programmation

L’association Reporters sans frontières faisait également valoir que CNews ne respectait pas, en raison des interventions de son principal actionnaire, son obligation d’indépendance de l’information. L’Arcom lui avait répondu qu’elle ne pouvait se prononcer sur cette question que sur la base d’exemples précis, dans des séquences données, que l’association ne fournissait pas. Le Conseil d’État juge toutefois que l’indépendance ne s’apprécie pas seulement au regard d’extraits d’une émission spécifique mais aussi à l’échelle de l’ensemble des conditions de fonctionnement de la chaîne et des caractéristiques de sa programmation. Il appartient donc à l’Arcom de se prononcer à nouveau en procédant à cet examen.

Le Conseil d’Etat a en revanche écarté l’argumentation de Reporters sans frontières sur les autres points en litige. Il a considéré que la place des émissions de débat dans la programmation de CNews ne remet pas en question son format de service consacré à l’information. S’agissant des séquences pointées par Reporters sans frontières comme manquant à l’honnêteté de l’information, le Conseil d’État a retenu, selon les cas, que l’Arcom avait déjà adressé des mises en garde à la chaîne ou que les éléments apportés par l’association étaient insuffisants.

Pour ces raisons, le Conseil d’Etat enjoint à l’Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information.

Par cette décision, le Conseil d’Etat ne se prononce pas sur le respect par les programmes de la chaîne CNews des exigences de pluralisme et d’indépendance de l’information. Il précise les principes applicables au contrôle que l’Arcom doit exercer sur le respect de leurs obligations légales par l’ensemble des chaînes et rappelle que, dans le respect de ces principes, le régulateur dispose d’un large pouvoir d’appréciation dans l’exercice des prérogatives qui lui sont conférées par la loi.

Yann Moix interpelle l’ARCOM :

Un lycée musulman conteste la résiliation de son contrat avec l’Etat

Effet d’aubaine mis à profit par cet établissement en pleine cabale contre Stanislas

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Port du voile interdit dans le public, mais autorisé dans les établissements privés islamiques:
contrat ou pas contrat avec l’Etat…

La justice administrative se penche ce mercredi 24 janvier 2024 sur la décision de la préfecture du Nord de casser le contrat entre le principal lycée musulman de France, situé à Lille, et l’Education nationale. L’avocat de l’établissement entend contester au tribunal les éléments avancés par l’ancien préfet, et voit « un deux poids deux mesures » alors qu’un autre établissement privé sous contrat, le très élitiste Saint-Stanislas à Paris, est visé par une enquête du Parquet de Paris.

Maville ne nomme pas le lycée Averroès…

Détenu, comme 20 Minutes ou Actu fr, par le Groupe SIPA-Ouest‑France, une association loi de 1901 intitulée « Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste » (on croît rêver…), Maville suggère un «deux poids deux mesures», en regard de l’affaire Stanislas, car les avocats de l’établissement, contestent la fin du contrat d’association avec l’Etat et ont déposé des recours devant le tribunal administratif sur lesquels il se penche ce 24 janvier …

La gauche – toute laïque qu’elle soit – oppose d’un côté, le retrait d’agrément infligé au lycée musulman lillois Averroès ; de l’autre, le manque de sanctions contre Stanislas, établissement qui a le tort d’être à la fois catholique et prestigieux. Même les syndicats de l’enseignement public, opposés traditionnellement au financement du privé par l’Etat, ont le sentiment qu’Averroès, à la différence de Stan, ne mérite pas le retrait de son agrément. Preuve que la gauche pratique un deux poids deux mesures en matière de laïcisme.

Pour les laïcards, tout est bon dans l’islam…

«Dans les deux cas, on a des accusations sur des atteintes aux valeurs de la République», remarque Jean-François Carémel, secrétaire académique Snes-FSU. «Mais l’avenir de l’un serait compromis pour une impossibilité d’accès à des ouvrages traitant de l’homosexualité, et pas celui de l’autre ?» Une allusion au rapport de l’inspection sur Stanislas, qui relevait des propos homophobes il y a 9 ans. Si ce n’était que ça et si le rapport de l’Education nationale essentialisait, comme eux, un cas exceptionnel remontant à 2015… «On a visiblement (?) des priorités d’action qui ne sont pas les mêmes», assure le syndicat pro-palestinien.

Pierre Mathiot, le très actif directeur de Sciences-Po Lille, soutien d’Averroès dès décembre, au début des turbulences, jubile : «Par rapport à Stanislas, ce qu’on reproche à Averroès, c’est de la rigolade.» Il redevient sérieux : «Ce qui est très grave, c’est le sentiment de profonde injustice du côté de la République que ressentent les Français de confession musulmane.»

Cet intello de gauche s’est distingué en 2020 en annulant une conférence organisée par l’association L’Arène de l’IEP sur le thème « A droite, où en sont les idées ? », au prétexte que Geoffroy Lejeune, directeur de l’hebdomadaire Valeurs actuelles et le pluralisme seraient malsains dans son IEP. Sandrine Rousseau était en concurrence avec lui en janvier 2019, ce qui donne une idée de la diversité des opinions admises à l’Université de Lille…

«Le cours d’éthique musulmane est facultatif»

Le lycée Averroès est le premier établissement musulman à avoir bénéficié d’une contractualisation avec l’Etat en 2008. Or, en décembre 2023, le préfet du Nord a notifié à l’association Averroès la fin du contrat du lycée associatif avec l’Etat. C’est par là même son existence qui est mise en cause avec la fin des financements publics, notamment étrangers, et des moyens qui l’accompagnent. Aujourd’hui, la maire Hidalgo exerce cette même menace sur Stanislas, sans émouvoir Le Monde, Libération, France 5 ou France Inter…

Installé à Lille-Sud, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, il accueille plus de 50 % d’élèves boursiers de l’Etat : un record pour un établissement privé. Il a été classé en diverses occasions depuis 2013 parmi les tout premiers lycées en France pour sa performance scolaire, tandis que Stanislas est deuxième.

En octobre 2017, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin, lors d’une séance du conseil régional, avaient défendu avec force le lycée après une prise de parole d’un élu du Front national. Aveuglés par leur haine du RN, ils avaient expliqué qu’il était normal de compter des établissements musulmans sous contrat, comme il existait des établissements catholiques, protestants ou juifs. Pourtant, à l’époque, le président de l’association [Amar Lasfar] était en même temps le président national de l’Union des organisations islamiques en France (UOIF) et, en 2015, une polémique avait eu lieu autour de propos critiques sur l’établissement scolaire portés par deux anciens enseignants…

Equité, nuance et respect du droit

Si la décision préfectorale est confirmée par la justice administrative, qui sera saisie par l’association Averroès, ce sont 470 élèves qui resteront sur le carreau à la fin de l’année scolaire, selon la presse empathique. Dans l’histoire désormais ancienne des contrats d’association entre l’enseignement privé et l’Etat, une telle décision est rarissime, estime-t-elle, mais, eb même temps, l’expansionnisme musulman est récent, et les Juifs ne sont ni séparatistes, ni terroristes…

On imagine donc que les motivations qui l’accompagnent sont fortes, attestées, indiscutables, et qu’il n’existe aucune autre option possible que la plus radicale d’entre elles, le déconventionnement.

Certains s’approprient des principes, telle la démicratie, dont ils se font un domaine réservé. Cette fois, ils brandissent l’équité, la nuance et le respect du droit, qu’ils nient chez les autres, « des principes qui devraient constituer en toutes circonstances la matrice de notre société, » selon les impudents donneurs de leçons.. Et d’insister: « ce sont ces principes qui sont en jeu dans le cas présent, quoi que l’on pense, par ailleurs, de la place de l’islam ou de l’enseignement privé dans notre pays. »

La Cour régionale des comptes épingle le lycée musulman Averroès à Lille

En mai dernier, la Cour régionale des comptes des Hauts-de-France a critiqué le modèle économique du lycée et un enseignement d’éthique musulmane. La CRC souligne que le lycée musulman Averroès de Lille souffre d’une situation « financière critique »

Dans un contexte de « développement accéléré« , après le tarissement depuis 2016 de dons de l’étranger, ces derniers se sont élevés à 1,9 million d’euros dont quelque 943.000 euros de « l’ONG Qatar Charity », sur un total de dons de près de 6 millions d’euros perçus par l’association entre 2010 et 2022.

La CRC pointe aussi du doigt le contenu d’un livre au programme de seconde, utilisé dans un cours facultatif d’ »éthique musulmane » et édictant des règles à suivre, dont l’interdiction, sous peine de mort, de l’apostasie et la prééminence de la loi divine sur les lois de la République. Objectif, rétablir la peine de mort et instaurer le Coran, avec l’onction de la gauche humaniste et républicaine ?

La présence de ce livre « est de nature à susciter des interrogations relatives à la compatibilité de son contenu avec les valeurs républicaines dont se revendique par ailleurs l’établissement », écrivent les auteurs. Et ils maintiennent cet avis en dépit de l’affirmation par le président de l’association gestionnaire que les passages visés ne sont pas étudiés dans ce cours.

Fantasmes concernant Averroès, selon la gauche, mais insupportable réalité concernant Stanislas, selon les mêmes laïcards au faciès.

Conférence de Macron : magouilles avec certains journalistes

Certains assurent qu’ils n’ont pas transmis leurs questions avant de les poser: et les autres?

C’est pas moi, c’est les autres…

Les dés ont-ils été pipés ? Deux jours après la conférence de presse de Macron, le site d’analyse et de critiques de media Arrêt sur images, classé à l’extrême gauche, pose la question. Dans un article publié mercredi 17 janvier, il affirme que « des questions étaient connues à l’avance ». L’Association de la presse présidentielle (APP) et plusieurs journalistes présents ce jour-là nient.

« A aucun moment, je n’ai communiqué ma question aux équipes de l’Elysée, à aucun moment cela ne m’a été demandé » a assuré dans un message publié sur X (ex-Twitter) Hadrien Bect, chef adjoint du service politique de Franceinfo.

Francesco Fontemaggi, journaliste à l’Agence France Presse, a lui aussi certifié, sur le même réseau, « qu’à aucun moment » il n’a « communiqué à l’Elysée » sa question, « ni même son thème ».

Afin de dissiper les doutes, l’APP a également publié un communiqué ce jeudi 18 janvier dans lequel l’agence indique que « les journalistes n’ont jamais à envoyer leurs questions en amont au service de presse de l’Elysée ». Ce qui ne garantit pas qu’aucun de ces journalistes ne fait du zèle… Elle ajoute que « la plupart des journalistes qui ont eu le micro mardi soir n’ont pas adressé leur question » (en amont) et précise : « si certains journalistes l’ont fait de leur propre chef l’APP ne cautionne pas cette pratique ». L’agence de presse ne certifie donc pas que ses journalistes ne prennent pas des initiatives…

Ce mardi 16 janvier, à l’Elysée, le président de l’Association de la presse présidentielle, Jean-Rémi Baudot, qui anime la matinale de France Info, avait aussi pris la parole avant que la session de questions-réponses ne commence et assuré que : « les journalistes sont libres de poser toutes les questions qu’ils souhaitent au chef de l’Etat. Aucune question n’est jamais soumise en amont au chef de l’Etat. C’est toujours mieux de le dire ». C’est encore mieux de le faire.

Ajustements

Au lendemain de la publication de l’article sujet à controverse, Arrêt sur images en a modifié le titre, jugé « imprécis » passant ainsi de « Conf’ de presse Macron : les questions étaient connues à l’avance » à « Conf’ de presse de Macron : des questions étaient connues à l’avance ». Malgré cet ajustement et l’ajout d’informations, son rédacteur en chef a indiqué dans un thread sur X  : « Nous maintenons l’ensemble de nos informations ».

L’enquête d’Arrêt sur images révèle que plusieurs journalistes, dont Meriem Laribi, journaliste indépendante, se sont vus proposer d’envoyer leur question par message avant d’être sélectionné pour la poser au micro. Elle raconte : « quand on est arrivé, un attaché de presse est venu nous donner son numéro de téléphone. Pour poser une question, il fallait envoyer le nom du média pour lequel on venait et la thématique de la question ».

On veut des noms…

Hidalgo rouvre la guerre scolaire contre l’enseignement privé

La ministre Oudéa-Castera provoque la casse de l’élitisme scolaire par la gauche sectaire

La Ville de Paris a annoncé mercredi soir qu’elle va suspendre provisoirement son financement à l’établissement privé Stanislas (6e), accusé de « dérives » dans un rapport officiel, en attendant des « clarifications » de l’Etat.

« Après avoir pris connaissance par voie de presse du contenu d’un rapport d’enquête administrative de l’Inspection générale de l’Education », elle « a décidé de suspendre le financement de l’établissement » […] « à titre conservatoire, dans l’attente des clarifications requises de l’Etat », a annoncé la mairie de Paris dans un communiqué.

Plus d’1.3 million d’euros en jeu

Au titre de l’année scolaire 2022-2023, la Ville de Paris a versé aux écoles maternelles, élémentaire et au collège de l’établissement Stanislas, un montant de 1.373.905 euros, correspondant aux 483 élèves scolarisés en école maternelle et élémentaire, et aux 1.329 élèves au collège, dans le cadre des règles sur le financement des établissements privés sous contrat par les collectivités.

Ce rapport, révélé mardi par Mediapart, site révolutionnaire trotskiste, rapporte des « dérives » présentées comme homophobes et sexistes et des pratiques non conformes à la loi à l’école privée catholique Stanislas, où ont été scolarisés les enfants de la nouvelle ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra.

Les accusations brandies ne sont ni démontrées, ni jugées et donc relevant de la présomption d’innocence. Gérée par la NUPES, ville de Paris, laïque et pro-palestinienne, joue au billard à trois bandes, sanctionnant Stanislas, sans attendre une éventuelle décision de tribunal, pour mettre le gouvernement en difficulté en le poussant à se positionner.

Paris « attend » que l’Etat prenne ses responsabilités

La Ville de Paris « s’étonne » qu’il « n’ait fait l’objet d’aucune transmission officielle aux collectivités qui financent cet établissement, et demande que cette communication ait lieu dans les plus brefs délais ». Elle « sollicite également de l’Etat la transmission du plan d’actions consécutif à ce rapport, dont la presse s’est également fait l’écho ».

Mairie de Paris souligne que sera suspendu « le paiement des prochaines échéances » à l’établissement pour l’année en cours, sans plus de détails. « On attend d’une part que l’Etat nous transmette le rapport et d’autre part qu’il nous précise quelles mesures il compte prendre » suite à la publication de ce rapport, ajoute-t-on.

Antisémitisme : la présidente de Harvard démissionne après plusieurs polémiques

Sous “la pression de la droite”, assure Courrier international (groupe Le Monde)

« Il a été pénible de voir le doute jeté sur mes engagements à affronter la haine et à respecter la rigueur scientifique », a déploré Claudine Gay dans sa lettre de démission.

Sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines de polémiques, Claudine Gay, à la tête de l’université privée de Harvard, a présenté sa démission. Pour la presse américaine, le New York Times et le Washington Post en tête, sa démission serait le résultat d’une campagne de pression menée par le camp conservateur. Ce qui est vrai, c’est qu’il s’agit de la présidence la plus courte de l’histoire de cette faculté prestigieuse, mais wokiste à outrance.

« Il a été pénible de voir le doute jeté sur mes engagements à affronter la haine et à respecter la rigueur scientifique », a déploré Claudine Gay, se victimisant mais en s’attribuant le rôle de la vertu dans sa lettre de démission de Harvard, dont la devise est « Veritas » (vérité)… 

Elle “aura effectué la présidence la plus courte” de l’histoire de Harvard, depuis la fondation de la prestigieuse institution américaine en 1636, note le New York Times. Arrivée en juillet dernier à la tête de l’université, Claudine Gay a annoncé mardi 2 janvier démissionner, après des accusations de plagiat et une audition tendue au Congrès sur la lutte contre l’antisémitisme dans les campus.

Elle est la deuxième présidente d’une “institution de l’Ivy League” – qui rassemble huit universités d’élite –, à quitter ses fonctions depuis le mois dernier, rappelle The Atlantic. En décembre, Elizabeth Magill, de l’université de Pennsylvanie, avait été la première à remettre sa démission face aux pressions. “Les deux cas ne sont toutefois pas aussi similaires qu’il y paraît au premier abord”, note le magazine américain. “Le départ de Magill découle directement des témoignages fragiles des présidentes d’université devant le Congrès le 5 décembre sur l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien.”

Interrogées par les élus, Magill et Gay avaient refusé de répondre par oui ou non à la question d’une représentante républicaine, Elise Stefanik, leur demandant si le fait d’appeler au génocide des Juifs enfreignait le code de conduite de leurs universités, expliquant qu’elles devaient prendre en compte les clauses de protection de la liberté d’expression aux États-Unis. Leurs réponses, devenues virales, ont provoqué un tollé jusqu’à la Maison-Blanche.

“Un universitaire peut invoquer une ou deux négligences par inadvertance, mais les nombreux cas [pointés du doigt] se sont révélés intenables, en particulier pour la présidente d’une institution aussi importante que Harvard”, souligne de son côté The Atlantic.

Claudine Gay a annoncé mardi qu’elle quittait ses fonctions à la tête de l’université, après des accusations de plagiat et une audition tendue au Congrès sur la lutte contre l’antisémitisme dans les campus. Pour la presse américaine, sa démission est le résultat d’une campagne de pression menée par le camp conservateur.

“Campagne de pression soutenue” à droite

La présidente de l’université de Harvard Claudine Gay lors d’une célébration de Hanoucah à Cambridge aux Etats-Unis, le 13 décembre 2023.

Magill avait dû démissionner car “le conseil d’administration de Penn avait pris peur face aux pressions des donateurs et de la classe politique” à la suite de son témoignage, remarque The Atlantic. La “Harvard Corporation, un organisme équivalent” a, elle, “reconnu que le témoignage de Gay s’était mal passé” tout en continuant néanmoins à défendre sa “liberté académique”.

Dans le cas de la présidente de Harvard, “c’est l’écosystème médiatique conservateur qui lui a porté le coup fatal” en menant “une campagne de pression soutenue axée sur des allégations de plagiat” parues notamment dans la publication conservatrice The Washington Free Beacon, note le site Politico, détenu par Axel Springer SE (Bild, Die Welt). Mardi, “la droite a reçu une forte dose de satisfaction en orchestrant le départ de la présidente d’université la plus influente du monde”, estime le magazine.

“Un universitaire peut invoquer une ou deux négligences par inadvertance, mais les nombreux cas [pointés du doigt] se sont révélés intenables, en particulier pour la présidente d’une institution aussi importante que Harvard”, raconte de son côté The Atlantic, qui combat Trump et fait campagne pour Biden.

Dans un éditorial, le comité de rédaction du quotidien conservateur The Wall Street Journal estime que la démission de Claudine Gay pourrait offrir “un nouveau départ” à l’institution. “Son leadership était clairement devenu un fardeau qui pesait sur la réputation de l’école. La question est maintenant de savoir si la Harvard Corporation qui l’a choisie et qui a présidé à cette débâcle va rééquilibrer la situation en choisissant [un dirigeant] qui n’a pas peur de défier les factions progressistes dominantes” au sein de Harvard.

Pour le magazine de gauche Mother Jones, Claudine Gay serait au contraire “la dernière victime d’une croisade conservatrice croissante contre la ‘diversité dans l’éducation’”.

Réquisitoire du totalitaire Aymeric Caron contre le pluralisme

Coeur de cible du LFIste, CNews

A. Caron

L’élu parisien de gauche extrême – mais donneur de leçons à la droite extrême et au monde entier des amateurs de barbecue qui le persécutent – effectue un signalement au patron de l’Arcom dans le cadre d’une commission d’enquête portant sur les obligations des chaînes de télévision. Les autres, celles qui ne véhiculent pas la pensée unique, multicartes de la vertu tous azimuts.

Les agressés ont sorti leurs boucliers, preuve paradoxale confirmant le constat dénoncé, commente un observateur indépendant des media neutres. Comprendre, bien pensqnt. Plusieurs habitués du plateau de CNews ont en effet fustigé, ce samedi 16 décembre, le réquisitoire du député LFI Aymeric Caron dans le cadre de la commission d’enquête sur « l’attribution, contenu et contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la TNT » lancée par son groupe parlementaire, La France insoumise (LFI) à la République, des démocrates exemplaires…

Alors que le président de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre, était auditionné, l’élu parisien a demandé si la chaîne de Vincent Bolloré respecte les conditions de la convention qui lui permet d’émettre sur la TNT. En d’autres termes, si CNews (qui cristallise les attaques polémiques de l’extrême gauche) répond à ses obligations. Et, si tel n’était pas le cas, dans quelle mesure il était envisageable de revenir sur son droit d’émettre. L’attaque est nominale, frontale et partisane.

A l’appui, une argumentation détaillée citant notamment les travaux du sémiologue François Jost sur la chaîne, qui montrent que l’information ne concernait que 13 % du temps d’antenne en 2022 et que la droite et l’extrême droite étaient largement surreprésentées. Une démonstration factuelle longue de plusieurs minutes, que l’ancien journaliste a publiée sur son compte X (ex-Twitter), agrémentée de plusieurs extraits polémiques.

François Jost est ce sémiologue qui estima que CNews est la première chaîne de télévision qui se fixerait pour objectif d’être « anti-élite » pour mieux récupérer une audience votant à droite et ne se sentant pas représentée dans le panorama télévisuel, notamment le service public aux mains de SNJ-CGT. Jost et Caron, même combat.

Jost reçut une avalanche de réactions indignées de la part des habitués des plateaux de la chaîne. « En demandant l’interdiction de CNews, Aymeric Caron laisse libre cours à ses penchants totalitaires. Stalinien dans sa tête », s’est emporté sur le même réseau social Éric Naulleau, diabolisé en « intime d’Eric Zemmour », et ancien chroniqueur de Laurent Ruquier sur France 2.

Le député LFI Aymeric Caron, interrogeant Roch-Olivier Maistre, patron de l’Arcom.
Le député LFI Aymeric Caron, interrogeant Roch-Olivier Maistre, patron de l’Arcom.

« Les totalitaires mélenchonistes ressuscitent la RDA et l’Union Soviétique. Ils rêvent de fermer CNews qui a l’outrecuidance d’être libre. Que Monsieur Caron et ses amis aillent vivre en Corée du Nord en adéquation avec leur rêve totalitaire », a renchéri le sénateur LR des Bouches-du-Rhône, Stéphane Le Rudulier.

Une indignation que partage le député LR Eric Ciotti, l’essayiste de la mouvance du libertarianisme conservateur Laurent Obertone ou encore le fondateur du medium Omerta, Régis Le Sommier, ancien directeur adjoint de Paris Match. Des interpellations auxquelles Aymeric Caron a directement répondu lui-même.

« CNews ne respecte pas ses obligations pour émettre sur la TNT. C’est aussi simple que ça [mais qu’il reste simplement à démontrer]. Dans sa convention signée avec le CSA il n’est pas question “d’une chaîne de commentaire militant pour l’extrême droite” [comme France 5 ou France inter] mais d’une chaîne information, avec un certain nombre de critères exigeants à honorer. CNews n’a donc rien à faire sur le bouquet TNT. Qu’elle trouve un autre endroit pour sa diffusion », a-t-il asséné. Propos péremptoire et diffamatoire.

Pourquoi cette charge, ici et maintenant ?

Lundi 3 mai 2021, CNews réalise 2,7% d’audience d’après Médiamétrie. Le chiffre paraît dérisoire ? Il est pourtant supérieur à celui enregistré par BFMTV qui a enregistré 2,5% d’audience la même journée… Plusieurs exemples indiquent donc ce besoin urgent de pluralisme qui défrise Caron.

LFI récupère contre le FN la Marche civique initialement contre l’antisémitisme

Le député LFI Manuel Bompard juge « incongru » d’y participer en présence du RN

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Gérard Larcher, son homologue au Sénat, ont appelé à une marche « pour la République et contre l’antisémitisme » ce dimanche 12 novembre après-midi. « Nous appelons à une grande marche civique entre le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg, unissant tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République et sont déterminés à les défendre », peut-on lire dans la tribune publiée par Le Figaro, mardi 7 novembre, .

LFI introduit la haine dans une manifestation exemplaire. Le Rassemblement national a d’ores et déjà répondu présent à cet appel. Sur X, le président du parti, Jordan Bardella, a indiqué « répondre présent ». Invitée sur RTL, Marine Le Pen a également annoncé qu’elle « y participerait ». Mais cette présence n’a pas l’heur de plaire au coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard. Ce suppôt du terrorisme islamiste, coupable des massacres de civils du 7 octobre dernier, a trouvé au micro de franceinfo, « particulièrement incongru de participer à une manifestation de cette nature en présence du RN ».

La France Insoumise sème la zizanie dans la lutte contre l’antisémitisme

Fauteur de troubles à l’Assemblée comme dans la rue et dans les esprits, l’insoumis à la Républisue n’a pas su se retenir contre le RN, dénonçant un parti « qui a été fondé par des personnes dont les idées antisémites étaient claires et avérées ». Cet ancien du Parti de Gauche se positionne « du côté de ceux qui luttent » contre « toutes les formes de stigmatisation, que ce soit en fonction de sa couleur de peau, de sa religion » a et dit qu’il se montre ainsi « vigilant et prudent ».

Pour l’heure, les pro-palestiniens – qui qualifient de « résistance » les massacres de populations civiles et les prises d’otages de femmes et d’enfants israéliens par les terroristes du Hamas – n’ont encore pas donné de réponse définitive à leur participation. L’ancien leader du parti, Mélenchon, a d’ailleurs dénoncé sur son compte X une « manif de “l’arc républicain” du RN à la macronie de Braun-Pivet ». « Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous », a-t-il dénoncé, en faisant référence au conflit qui oppose Israël aux terroristes du Hamas.

Mélenchon avait déjà vivement critiqué la visite de Yaël Braun-Pivet, le 22 octobre dernier, en Israël, accusant la présidente de l’Assemblée nationale de « camper à Tel Aviv pour encourager le massacre », référence indigne aux camps de la mort. Un jeu de mots, digne du « Durafour-crématoire » de Jean-Marie Le Pen, qui a profondément « choqué » l’ancienne avocate, descendante de « l’immigration slave, juive polonaise et juive allemande, avec des grands-parents entrés en France avec des visas touristiques et une valise, dans les années 1930. « En ce moment, on voit que certains cherchent la division », avait-elle fustigé au micro de France Inter.

Des écologistes de ‘Dernière Rénovation’ interrompent un entretien de Marion Maréchal sur BFMTV

Les staliniens sont-ils ces démocrates se jugeant dignes de donner des leçons à la droite nationale…

Le Monde a-t-il mentionné cette action anti-démocratique ?

BFMTV n’a pas filtré les militants de Dernière Rénovation. Y a-t-il un objectif dans cette négligence calculée en points d’audience? Faire le buzz, alors que la chaîne macronarde perd du terrain sur CNews et LCI et qu’elle a appelé Laurent Ruquier pour faire du journal de 20h00 un divertissement?

Deux intrus se sont glissés ce dimanche dans le public de « BFM Politique » et ont pu perturber à deux reprises l’entretien avec Marion Maréchal, la vice-présidente exécutive de Reconquête, parti d’Eric Zemmour, avec Benjamin Duhamel.

L’émission BFM Politique, diffusée ce dimanche à la mi-journée, a été perturbée à deux reprises par ces intrus, provoquant l’évacuation du plateau.

BFMTV a annoncé son intention de porter plainte contre cette intrusion, revendiquée dans un communiqué par le collectif  Dernière Rénovation. Les militants écologistes ont été interpellés, puis conduits au commissariat du XVe arrondissement, a indiqué une source policière.

L’entretien avec Marion Maréchal a été perturbé une première fois au tout début de l’émission. A l’écran, on voit un homme vêtu d’un t-shirt blanc qui vient s’installer à côté de Mme Maréchal, alors qu’elle répond à une question. Son visage n’est pas montré à l’antenne… 

Émission BFMPol interrompue en direct pendant que @MarionMarechal est l’invitée…. L’individu s’est présenté comme un militant écologiste pic.twitter.com/l527blt171— Olivier Beaumont (@olivierbeaumont) October 22, 2023

« J’ai décidé d’interrompre le cours normal des choses parce que c’est notre dernière chance. Notre gouvernement défonce notre démocratie, menace mon futur et prend en otage celui de mes proches. Je ne me laisserai pas faire sans résister ! On veut 12 milliards d’euros pour la rénovation thermique des bâtiments ! », a déclaré Simon sur le plateau de BFM Politique, selon ce communiqué.

« Certains individus dans le public avaient fait le choix d’interrompre cette émission », a déploré, après cette pause forcée, le présentateur Benjamin Duhamel. L’émission a ensuite repris sans public.

Sur X (anciennement Twitter), le collectif Dernière Rénovation a bel et bien revendiqué l’action de perturbation de l’émission dominicale de BFMTV. On peut voir sur le tweet une photo du militant arborant un tee-shirt « We have 521 days left », en français « Il nous reste 521 jours ».

Rebelote quelques minutes plus tard, de nouveau, un autre militant perturbe l’entretien. On ne voit alors qu’une ombre furtive se déplaçant rapidement en arrière-plan. On peut l’entendre crier : « Nous sommes les citoyens, nous avons le pouvoir… » La publicité a de nouveau été lancée.

A l’issue de ce nouvel incident, BFMTV a décidé en réaction de vider le plateau de son public.

« Veuillez nous excuser pour cette coupure indépendante de notre volonté, certains individus dans le public avaient fait le choix d’être ici pour interrompre cette émission. Il n’y a donc plus de public sur ce plateau », a déclaré laconiquement Benjamin Duhamel.

Le concept de désobéissance civile incarné par Dernière Rénovation donne un éclairage cru sur l’idéologie de la résistance pacifique.

Guerre sémantique: l’AFP interdit le mot « terroriste » aux journalistes

Parti-pris totalitaire de la source officielle de la presse francophone

Logo de la honte

Guerre des mots. L’Agence France Presse impose la consigne de ne pas parler d’« islamistes du Hamas » et interdit le terme « terroriste« , comme nom et comme qualificatif, dans le conflit en cours entre Israël et les terroristes islamistes du Hamas.

Trois jours. Il a fallu trois jours à l’Agence France-Presse pour faire mention des images des massacres commis par le Hamas le 7 octobre en Israël, filmées par les djihadistes eux-mêmes et diffusés lundi dernier par Tsahal à la presse internationale pour combattre la désinformation.

Un paragraphe leur est consacré au détour d’un long récit intitulé « Le samedi noir d’Israël » et publié hier (jeudi 26 octobre). « Les images les plus choquantes sont celles que les autorités israéliennes ont expliqué avoir récupérées dans les caméras utilisées par les hommes du Hamas pour filmer leurs actes : plus de 40 minutes de vidéos ont été montées bout à bout, sans commentaires ni fond sonore, avec seulement parfois la mention des lieux concernés, avant d’être montrées aux médias internationaux », écrit l’auteur anonyme de la dépêche.

Les éléments de langage autorisés ?

Le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais les soldats ne peuvent pas être décrits comme des « islamistes ». Les journalistes doivent employer le terme  de « combattants du Hamas ». Il leur a été proscrit d’employer le terme de « terroriste ».

Les jours à venir nous diront qui sont les partisans et les pleutres de la presse qui passeront sous les fourches caudines de l’AFP, tout en se prévalant de leur liberté de la presse. Et pourquoi pas la liberté de la presse !

Au nom de son esprit d’équité, le pouvoir aura toute latitude pour sucrer aux journalistes soumis aux totalitaires de l’AFP leur abattement fiscal de 7.650 euros. A commencer par son président-directeur général  Fabrice Fries, énarque…

Quelle est la part de responsabilité du SNJ-CGT ?