«Ce vote m’oblige pour les années à venir», l’engagement oublié de Macron

Son discours de victoire reconnaissait le coup de pouce de l’extrême gauche

Le président réélu Emmanuel Macron a prononcé son discours de « victoire » sur le Champs de Mars à Paris avec la Tour Eiffel en toile de fond, à la place du Louvre en 2017.

En présence de plusieurs plusieurs ministres tout sourire, dont Barbara Pompili, Elisabeth Borne, Eric Dupond-Moretti et Jean-Yves Le Drian, il s’était même laissé aller à quelques pas de danse. Le chef de l’Etat a fait quelque allusions, l’Europe – dont la France présida le Conseil de l’UE jusqu’au 1er juillet – et la jeunesse, deux priorités constantes chez Macron.

Premier quinquennat
Second quinquennat
Attention, on nous voit…

« La colère et les désaccords doivent trouver une réponse »

A 21 h 42, le président de la République s’adressa enfin aux Français pour un discours de 10 minutes régulièrement interrompu par des « Et un et deux et cinq ans de plus… »

« Après cinq années de transformations, d’heures heureuses et difficiles, de crises exceptionnelles aussi, ce jour du 24 avril 2022, une majorité d’entre nous a fait le choix de me faire confiance pour présider notre République durant les cinq années à venir. Je veux remercier l’ensemble des Françaises et Français qui, au 1er et au 2e tours, m’ont accordé leur confiance afin de faire advenir une France plus indépendante, une Europe plus forte, et par des investissements et des changements profonds ».

« Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à l’extrême droite. Et je veux ici leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. Je suis dépositaire de leur sens du devoir, de leur attachement à la République et du respect des différences qui se sont exprimées ces dernières semaines. »

Le président s’est ensuite adressé aux électeurs de Marine Le Pen, empêchant la foule de siffler. « Je ne suis plus le candidat d’un camp, mais le président de toutes et tous » a-t-il avancé. « Je sais que pour nombre de nos compatriotes qui ont choisi l’extrême droite, la colère et les désaccords doivent aussi trouver une réponse. Ce sera ma responsabilité et celle de ceux qui m’entourent. Le vote de ce jour nous impose de considérer toutes les difficultés et de répondre avec efficacité aux colères qui se sont exprimées. » Alors, il n’envisageait pas de réformer le système de retraites: il l’avait signifié à deux reprises. Lien PaSiDupes

Macron, qui n’a pas prononcé l’expression de front républicain, a ensuite estimé que les Français ont « fait le choix d’un projet humaniste, ambitieux pour l’indépendance de notre pays, pour notre Europe, un projet républicain dans ses valeurs, social et écologique, un projet fondé sur le travail et la création, un projet de libération de nos forces académiques, culturelles, entrepreneuriales. Ce projet, je veux le porter avec force pour les années qui viennent en étant dépositaire aussi des divisions et des différences qui se sont exprimées et en veillant chaque jour au respect de chacun et en continuant d’œuvrer à une société plus juste et à l’égalité entre les femmes et les hommes. »

Relevant que « la guerre en Ukraine est là pour nous rappeler que nous traversons des temps tragiques », le président estime qu’ « il nous faudra être bienveillant et respectueux car notre pays est pétri de tant de doutes, de tant de divisions. Il nous faudra être fort, mais nul ne sera laissé au bord du chemin. Il nous reviendra d’œuvrer à cette unité. Les années à venir, à coup sûr, ne seront pas tranquilles mais elles seront historiques et ensemble nous saurons à les écrire pour nos générations. »

« Une méthode refondée pour 5 années de mieux »

« C’est avec ambition et bienveillance que je veux pouvoir à vos côtés aborder les 5 années qui viennent, cette ère nouvelle qui ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève mais l’invention collective d’une méthode refondée [article 49.3] pour 5 années de mieux au service de notre pays, de notre jeunesse », a expliqué Macron qui s’est dit « si fier de servir à nouveau. Vive la République et vive la France. »

Macron dispose maintenant d’un quinquennat de plus pour déconstruire la France…

Devoir de mémoire (E. Plenel vs. E. Macron):

Retraites : Montebourg fustige « l’éloge du farniente » de Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau, ardente pratiquante de la fainéantise

Rousseau « regarde »-t-elle parfois ses dossiers « sur la table »?

La réforme Macron des retraites, en l’état, ne convient ni aux Français, 68 % d’entre eux y sont toujours opposés, ni aux oppositions politiques.

Lundi soir, l’ancien ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique dans les gouvernements Valls, Arnaud Montebourg, en promotion pour présenter son livre L’Engagement, a aussi critiqué le projet de loi proposé par le gouvernement d’Elisabeth Borne – en qualifiant, comme Marisol Touraine, la réforme d’« injuste » – mais il a aussi évoqué le « droit à la paresse » défendu par Sandrine Rousseau, sans citer la députée NUPES-EELV.

Le travail, fondement de toute société, faut-il le rappeler

Pour lui, comme pour tout être équilibré, si primitif soit-il, le travail est la base de toute société. « Les sociétés, elles se sont bâties par le travail et c’est comme cela qu’on a crée de la richesse et qu’on a réussi à la partager ». Ironiquement, le « droit à la paresse » défendu par Sandrine Rousseau, devient pour Arnaud Montebourg « l’éloge du farniente »« Je ne crois pas que ce soit intelligent », a-t-il lancé à l’universitaire.

La députée écologiste Sandrine Rousseau avait vanté les supposés avantages du « droit à la paresse », le 15 septembre dernier. « Je vous dis qu’on a un droit à la paresse, je vous dis qu’on a un droit à la transition des métiers (…) On a le droit de faire des pauses dans sa vie et surtout, il nous faut retrouver du temps, le sens du partage [si on a produit quoi que ce soit à troquer], la semaine de 4 jours. Là, on n’est pas du tout là-dedans », avait-elle alors expliqué. Elle n’a aucune obligation, ne serait-ce qu’un devoir d’intelligence.

« La valeur travail, ce n’est pas une valeur de droite ou une valeur de gauche, c’est une valeur humaine », a commenté Arnaud Montebourg, suggérant une déficience morale chez l’idéologue métissée de wokisme importé, avant de conseiller de relire le chant révolutionnaire L’international. Là encore, il visait, sans la citer, la députée écologiste butée, pour qui « la valeur travail, c’est quand même une valeur de droite ».

Prenant exemple sur des hommes de gauche à l’instar de Victor Hugo ou encore Lula, Arnaud Montebourg a enfin assuré : « Tous ont fait l’éloge du travail. »

La Verte a-t-elle occupé un emploi fictif à l’université de Lille ?

Eaubonne : quatre ados ont agressé un lycéen au tournevis

Victime hospitalisée et barbares de 15 et 16 ans sous les verrous

Les faits remontent au 11 janvier dernier. Les policiers d’Ermont sont alertés aux alentours de 10 heures qu’un jeune de 16 ans vient de se faire grièvement agresser à proximité du lycée polyvalent Louis-Armand à Eaubonne, commune du Val-d’Oise, arrondissement de Montreuil, dans la région Ile-de-France. Les pompiers et une équipe médicale du Smur ont pris en charge un jeune qui présentait plusieurs plaies au niveau du ventre, produites par de probables coups de tournevis. Il a été également frappé au visage à coups de pied. Ses quatre agresseurs avaient aussitôt pris la fuite.

Ils avaient agressé un lycéen et l’avaient grièvement blessé avec un tournevis le 11 janvier dernier : quatre adolescents ont été identifiés et interpellés par les services de police après quelques jours d’enquête. Tous les quatre ont été mis en examen et ont été placés en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour tentative de meurtre.

Le mobile n’est pas encore établi

Après lui avoir prodigué les premiers soins sur place, les secours ont transporté en urgence absolue à l’hôpital d’Eaubonne ce lycéen de 16 ans, scolarisé en classe de première à Louis-Armand. Il a dû subir une intervention chirurgicale importante. Son pronostic vital n’a cependant pas été engagé au moment de son transport. Le médecin des UMJ (unité médico-judiciaire) lui a délivré une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours.

Macron-Borne : des cotes de popularité en chute logique, mais des courbe improbables

Le rejet de l’exécutif est constant, mais les chiffres maquillent la vérité

Les cotes de popularité de Macron et de Borne accusent chacune une chute de cinq points en un mois et demi pour s’établir respectivement à 36 % et 31 %, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale paru mardi 31 janvier. Près de deux tiers des Français interrogés (63 %) estiment que Macron n’est pas « un bon président de la République » et 66 % qu’Elisabeth Borne n’est pas « une bonne première ministre », sur fond d’opposition croissante à la réforme Macron des retraites.

Selon cet institut, il s’agit du plus faible taux de popularité de la première ministre depuis son arrivée à Matignon en mai. « Ce point bas n’a jamais été atteint par son prédécesseur Jean Castex », notent les auteurs de l’étude. Les personnes interrogées estiment par ailleurs que « si le pays devait connaître des blocages importants du fait de la mobilisation contre la réforme des retraites », le principal responsable en serait le gouvernement (64 %, + 3 points en deux semaines), alors que seuls 35 % visent les syndicats (- 4 points).

« Personne ne profite vraiment de la grogne autour des retraites », poursuivent les auteurs de l’étude. Si Edouard Philippe demeure la personnalité politique qui suscite le plus de sympathie parmi les sondés (36 %), il accuse une baisse de six points, de même que Bruno Le Maire (33 %, – 2 points) ou Olivier Véran (24 %, – 5 points). Chez les opposants, Marine Le Pen est stable (33 %), alors que Jean-Luc Mélenchon perd 3 points (23 %).

Des hausses de popularité peu justifiées:

Les yeux mi-clos et ce sont
trois points de gagnés ?

Ce mois de décembre 2022, la cote de confiance du président de la République s’établissait à 46%, selon le baromètre de l’institut l’entreprise commerciale de Toluna Harris Interactive et Euros Agency pour LCI: une hausse de deux points due au parcours …des Bleus à la Coupe du monde de football, selon TF1. Et aux calins à Mbappé ?

Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président ? (historique)

Les hausses ne s’expliquent que pour éponger les baisses de popularité: l’amplitude des Oui est maîtrisée, entre 44% et 33%

Les 36% de janvier 2023 paraissent généreux au regard du mouvement social déclenché par la réforme Macron des retraites.

Un mariage musulman cause des troubles et des violences à Epinay-sur-Seine, Seine-Saint-Denis

Le maire refuse de célébrer l’union

Hervé Chevreau (MoDem,
puis UDI, puis centriste) justifie sa décision d’annuler le passage à la mairie par « de multiples désordres » causés par les invités des mariés, avant la cérémonie, samedi 28 janvier. Deux individus ont même été interpellés et placés en garde à vue pour avoir tabassé un automobiliste, sous les yeux de sa fille de 5 ans.

Cette agression ajoutée aux tirs de pétards ou encore de feux d’artifice a poussé Hervé Chevreau à annuler la cérémonie. « Quand j’ai vu les images de cet homme tabassé, alors qu’il était accompagné de sa jeune fille, j’ai dit : « Stop, c’est inadmissible ! » », a confié le vainqueur du PS (1947-2001). Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue.

Le maire a déclaré que son choix est justifié par l’existence, dans sa commune, d’une charte de bonne conduite que les mariés et leurs invités doivent respecter. « Il était juste impensable de célébrer le mariage dans ces conditions » a-t-il ajouté. Cependant, l’élu a assuré qu’il est prêt à célébrer cette union quand les mariés le voudront. Lien BFMTV

Pontoise, 3 août 2022

Le mal a gagné les régions

Face aux incivilités au Cannet, près de Cannes (Alpes-Maritimes), le Conseil municipal LR a voté en novembre 2022 la mise en place d’un système de caution pour se marier dans le respect de la collectivité. Conduite à risque, route coupée, mobilier urbain dégradé, c’est pour éviter ces débordements avant, pendant ou après un mariage que la municipalité du Cannet a voté l’instauration de ces 1.000 euros de caution. Trois chèques devront être déposés par les futurs époux, comme le détaille le directeur général adjoint de la ville : « 500 euros, c’est en cas de dégradation d’un bien communal à l’intérieur ou l’extérieur du lieu de célébration, 400 euros c’est en cas de retard de plus d’un quart d’heure des époux ou des témoins. »

A Poissy, Yvelines, les futurs mariés vont devoir déposer une caution de 1.000 euros en mairie. L’idée de la caution – votée en novembre 2021 – est de réduire les incivilités et retards lors de certains mariages. Des klaxons lors du passage du cortège des mariés, d’accord, mais pas plus. C’est en substance le message que veut faire passer Karl Olive, le maire (divers droite Renaissance) de Poissy (Yvelines), en instaurant une charte de mariage assortie d’une caution de 1.000 euros. L’équation est simple, en cas d’incivilités ou de retards lors de l’union en mairie, la caution saute.

Dans le viseur également, les retards à la cérémonie, parfois conséquents. « Des retards d’une demi-heure, voire d’une heure et quinze minutes, ça implique des heures supplémentaires pour les agents de la ville et je refuse que ces retards soient payés par l’argent des contribuables », affirme Karl Olive.

Nucléaire: Macron réunit un conseil politique

Définir une feuille de route du nucléaire français, de l’approvisionnement en combustibles au traitement des déchets.

Macron va réunir vendredi 3 février un « conseil présidentiel de la politique nucléaire » pour fixer sa feuille de route et accélérer la relance de la filière, a fait savoir l’Elysée lundi.

Cette réunion à l’Elysée, avec notamment les ministres concernés, interviendra un an après le discours du chef de l’Etat à Belfort: le 10 février 2022, il avait défini sa politique énergétique avec un vaste plan de relance du nucléaire civil, le développement des renouvelables et notamment de l’éolien marin, et une plus grande sobriété.

« Un an plus tard, les devoirs ont été faits », se félicitent les ravis de son entourage, en voyant les résultats du plan de sobriété du gouvernement, l’adoption en bonne voie au Parlement du projet de loi pour développer les énergies renouvelables, et le vote du Sénat, en première lecture, d’un texte pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs.

Le conseil de vendredi va maintenant « définir une feuille de route qui ira de l’approvisionnement en combustibles au traitement des déchets », a expliqué l’Elysée. Il s’agira aussi de fixer un calendrier pour la construction de six nouveaux réacteurs et des petits réacteurs de type SMR, mais aussi pour la prolongation des réacteurs existants.

Cette réunion aura lieu dans la foulée du premier conseil de la planification écologique organisé la semaine dernière par le président. A l’issue de celui-ci, Macron a affirmé que la France doit « doubler » son « taux d’effort » pour réduire ses émissions de carbone si elle veut atteindre ses objectifs en 2030.

« Pour le président, c’est important de démontrer que sur ces grands enjeux de planification, les choses bougent et que les actes succèdent aux promesses« , a-t-on plaidé dans son entourage, alors que les organisations non gouvernementales ont une lecture plus critique du bilan environnemental du chef de l’Etat.

Zelensky veut des avions de chasse, en plus des chars allemands et américains

Zelensky prétend défaire Poutine par Occidentaux interposés

Mais où est donc passée la septième compagnie ?

Kiev a demandé des chars Leclerc à Paris

«L’examen de la demande est en cours», a affirmé l’ambassadeur de France en Ukraine auprès des députés. Paris et Rome réfléchissent également à la livraison de systèmes antiaériens MAMBA.

La France livrera-t-elle des chars à l’Ukraine, après ses offensives victorieuses à Kharkiv et Kherson ? «Une demande a été faite», a confirmé l’ambassadeur de France en Ukraine, Étienne de Poncins, devant les députés de la commission de la défense nationale réunie à huis clos le 9 novembre, et dont la retranscription vient d’être publiée.

«Quoi qu’il en soit, l’examen de la demande est en cours. Pour de telles questions, le dialogue a lieu directement entre les deux présidents», a-t-il ajouté. Retraçant le parcours d’une demande d’armements faite par l’Ukraine, il a ajouté que les Ukrainiens «savent parfaitement définir leurs besoins et ils nous demandent uniquement ce que nous sommes en mesure de leur fournir».

L’approche est partielle car elle ne prend pas en compte ce qui est immatériel, ainsi que notre contribution à l’effort de l’Union européenne», a-t-il poursuivi. L’aide française se porterait à près de 250 millions d’euros, et une enveloppe de 200 millions doit également augmenter l’aide européenne. L’hexagone se situerait à la 13e position des pays contributeurs selon le Kiel Insitute.

Enfin, Etienne de Poncins s’est longuement attardé sur la Crimée. Si, pour les Ukrainiens, «l’objectif est de revenir aux frontières de 1991, ce qui inclut la Crimée», ils pourraient être entravés par des négociations diplomatiques ou des pressions occidentales. «Pour tous les Ukrainiens que j’ai connus, la Crimée pourrait revenir un jour ou l’autre dans le giron de Kiev», affirmait, auprès du Figaro , le général (2S) Michel Yakovleff, ancien vice-chef d’état-major du Shape, le commandement suprême interallié pour les opérations de l’Otan. Les USA y ont intérêt… Déja en 2017, la Navy construisait une base en Ukraine, sur la Mer noire, face à la Crimée et la base navale  russe de Sebastopol, près de la petite ville de Ochakiv (16 000 habitants principalement russophones) où apparaît déjà une longue piste d’atterrissage de 3 km inconnue des registres habituels.

«Les Ukrainiens sont-ils prêts à reprendre la Crimée par la force ? C’est ce qu’ils affirment et, jusqu’à présent, ils ont toujours fait ce qu’ils disaient. J’étais convaincu que s’ils le pouvaient, ils n’hésiteraient pas à frapper en Crimée et ils ont bel et bien attaqué le pont de Kertch et la base de Sébastopol . Pour m’exprimer autrement, disons que le jour où ils pourront à nouveau frapper, ils le feront. Lorsqu’ils pourront approcher des fameux isthmes qui bloquent l’accès à la Crimée, passeront-ils à l’offensive ? En auront-ils les moyens ? Comment la communauté internationale réagira-t-elle ? Je n’ai pas les réponses». Une interrogation qui pourrait être au cœur de la stratégie ukrainienne en 2023.

L’Allemagne, puis les USA ont cédé

Avec le feu vert donné par Berlin, mardi 24 janvier 2023, pour la livraison de chars Leopard 2 – en plus des chars légers et des canons Caesar  livrés par la France -, les autres pays qui en détiennent ont désormais les mains libres pour en envoyer à Kiev. Une annonce décisive alors que de nombreux pays européens sont pourvus de ce modèle de blindés et étaient dans l’obligation de recevoir cet aval pour livrer ces chars d’assaut à l’armée de Kiev. La réexportation ou un don d’armements de fabrication allemande est en effet conditionné à une approbation de Berlin.

Joe Biden va livrer 31 chars Abrams à l’Ukraine, l’équivalent d’un bataillon ukrainien, pour renforcer les capacités militaires de l’Ukraine et lui permettre d’atteindre son objectif stratégique« , a déclaré le président américain, a-t-on appris mercredi, quelques heures après l’annonce de Berlin.


Source : TF1 Info

Les États-Unis vont livrer 31 chars Abrams à l’Ukraine, a annoncé mercredi le président américain Joe Biden.La nouvelle intervient après le feu vert de l’Allemagne pour l’envoi de chars Leopard quelques heures plus tôt.

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Après de longues tergiversations, Washington va livrer 31 chars Abrams à l’Ukraine pour l’aider à combattre l’invasion russe, a annoncé mercredi Joe Biden, dans la foulée du feu vert allemand à l’envoi de chars à Kiev et en dépit des avertissements de Moscou. « Les États-Unis enverront 31 tanks Abrams à l’Ukraine, l’équivalent d’un bataillon ukrainien, pour renforcer les capacités militaires de l’Ukraine et lui permettre d’atteindre son objectif stratégique« , a déclaré le président américain. 

« Le tank Abrams est le tank le plus performant au monde« , a vanté Joe Biden. « Il est aussi complexe à entretenir. Nous enverrons donc les équipements nécessaires pour entretenir et maintenir ces tanks sur le terrain« , a déclaré le président américain. « Il faut aussi le temps nécessaire pour que les Ukrainiens soient parfaitement formés à utiliser ces tanks« , a-t-il ajouté.

Pris à parti sur BFMTV, Piotr Tolstoï réplique :

La Pologne, pays voisin de l’Ukraine, mais aussi pays membre de l’UE, a signé avec les USA, mercredi 4 janvier, un accord pour l’achat de 116 chars Abrams aux Etats-Unis, dans le cadre du renforcement de son armée. La vente avait été approuvée par le département d’État américain dès décembre.

La France a-t-elle aussi assez d’avions en trop pour en livrer ?

Kiev souhaite désormais obtenir des avions de combat. La question divise les Européens, qui craignent de se retrouver directement impliqués dans le conflit.

Dans le carnet de commandes de l’Ukraine, figurent désormais des avions de chasse occidentaux”, apprend-on. L’hypothèse de l’envoi d’avions de chasse est d’ores et déjà agitée par un certain nombre de responsables ukrainiens, américains et européens”, confirme Le Monde.

Les autorités ukrainiennes lnt fait leur marché et mis dans leur panier les F-16 américains, “les chasseurs ultra-modernes les plus utilisés dans le monde”. En Europe, neuf pays disposent de ce type d’appareil, dont l’Allemagne.

L’Allemagne dit “non”. Mercredi 25 janvier, le chancelier allemand Olaf Scholz s’était montré réticent à l’idée d’envoyer des avions de chasse en Ukraine, alors qu’il venait de s’engager à lui fournir des chars lourds. Une position confirmée dimanche 29 janvier. “La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d’entrer dans une guerre d’enchères constante quand il s’agit de systèmes d’armes”, a-t-il déclaré, soulignant que l’Otan n’est pas en guerre contre la Russie. Olaf Scholz a d’ailleurs tempéré les propos de la vice-présidente du parti social-démocrate (SPD) Saskia Esken, qui n’a pas explicitement exclu une livraison d’avions de combat à l’Ukraine…

De son côté, Biden est jusqu’au-boutiste.Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils discuteraient ‘très attentivement’ de l’idée de fournir des avions avec Kiev jeudi” 2 février, rapporte la BBC. Plusieurs Etats européens en disposant, comme les Pays-Bas, se sont également déclarés déterminés à l’envoi de leurs F-16.

La France se veut …prudente.

La France ne s’est pas prononcée sur l’envoi de ses avions de chasse de fabrication française. Cité par The Telegraph, le président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, Thomas Gassilloud, a indiqué lors d’un déplacement à Londres que “toutes les portes étaient ouvertes”. Une prise de position jugée à ce stade “hors de propos” par l’entourage du ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

Macron s’est fait offrir
le blouson aviateur Rafal Ycon de
la patrouille de France

En vérité, l’armée de l’Air dispose actuellement de 195 avions de chasse, dont 96 Rafale et 99 Mirage 2000. Si la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit de la doter de 225 Rafale à l’horizon …2030, l’Ukraine ne peut attendre que Macron cesse de se la jouer et dispose des moyens de son cinéma.

Marisol Touraine casse la réforme Macron des retraites

Macron dénature la réforme socialiste de 2020.

Marisol Touraine a laissé son nom de ministre des Affaires sociales à une énième réforme des retraites. Votée en 2014 sous le quinquennat Hollande, elle est entrée en vigueur sous le quinquennat Macron, en 2020. Un calendrier décalé de six ans qui a atténué ses effets sur les comptes du régime, mais qui sera accéléré par le gouvernement dans le cadre de la prochaine réforme des retraites.

« Notre système était confronté à un risque majeur de survie. C’était le risque de voir le système de retraite s’écrouler. » La réforme reposait selon elle « sur un ensemble de mesures cohérentes ». L’objectif était d’atteindre 172 trimestres en 2035, soit 43 années de cotisation pour les Français né après 1973. Elle qualifie cette réforme « de responsable, exigeante et juste ».

La réforme des retraites du gouvernement Borne prévoit d’accélérer le calendrier de l’allongement de durée de cotisations, avançant à 2027 l’exigence de 43 années de cotisations pour une pension à taux plein au lieu de 2035. « Nous n’irons pas plus loin que les 43 ans de cotisation prévus par la réforme Touraine pour partir avec une retraite à taux plein. Mais nous atteindrons cette cible plus vite, en passant à un rythme d’un trimestre par an », avait promis Elisabeth Borne, lors de la présentation de la réforme. Les travailleurs nés en 1965 seront les premiers concernés par les 172 trimestres requis.

« L’allongement de la durée de cotisation impacte d’abord ceux qui ont commencé à travailler plus tard car ils ont fait des études », martèle Marisol Touraine. « Ce sont les plus qualifiés, ceux qui ont des métiers plus gratifiants, valorisants et mieux rémunérés. Alors que le relèvement de l’âge, cela pèse d’abord sur ceux qui ont commencé à travailler tôt. Ce n’est un détail technique, mais un choix politique. »

L’ancienne ministre socialiste déplore donc les choix de Macron

C’est une charge tous azimuts d’un soutien de Macron à sa réélection en 2022. Pour elle, le décalage de l’âge de départ de 62 à 64 ans est « injuste » et « risque de se transformer en passeport pour le populisme d’extrême droite. » Une critique classique dans l’argumentaire désuet socialiste.

« Ce qui m’inquiète, dans la période actuelle qui est marquée par des fractures, des divisions, des inquiétudes extrêmement fortes, c’est que si elle n’est pas changée, cette loi risque de renforcer la défiance », a-t-elle ainsi expliqué, ce lundi 30 janvier, sur France Inter, en adressant son message « aux parlementaires » : « pour la cohésion nationale, nous avons besoin d’une loi qui rassemble et non d’une loi qui risque de se transformer en passeport pour le populisme d’extrême droite. »

Concrètement, la socialiste rejoint les opposants au texte en estimant que l’option choisie aujourd’hui par le gouvernement fait peser les efforts « sur les plus faibles » et les personnes qui ont commencé à travailler tôt.

« Le relèvement de l’âge, cela pèse d’abord sur ceux qui ont commencé à travailler tôt », contrairement à « l’allongement de la durée de cotisation », qui touche « d’abord ceux qui ont commencé à travailler plus tard car ils ont fait des études », a ainsi argumenté Marisol Touraine, en référence au texte qu’elle a défendu en 2014. L’objectif, à l’époque, était de porter progressivement la durée minimale de cotisation à 43 ans pour une retraite à taux plein. Une différence qui « n’est pas un détail technique, mais un choix politique », selon ses mots.

L’ancienne ministre, désormais présidente de l’organisation internationale d’Unitaid, estime également que le texte d’Elisabeth Borne « manque de contribution de la part des entreprises ou de ceux qui sont les plus aisés. » « Pour garantir la protection sociale, il faut que tout le monde contribue un peu (…) ça doit être la première fois qu’une réforme des retraites ne met pas à contribution les entreprises », a-t-elle ainsi regretté.

Dans le contexte actuel, Marisol Touraine juge donc le texte trop clivant. « Cette loi divise, car j’ai le sentiment que la mesure phare qui est le relèvement de l’âge légal à 64 ans est posée comme le totem du réformisme, ça ne peut pas être cela », a-t-elle insisté, à propos d’une réforme « perçue comme injuste et je crois profondément qu’elle est injuste. »

Au même moment, lundi matin sur France 2, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a mis en garde Elisabeth Borne, qui « ne peut pas rester sourde à cette formidable mobilisation qui s’est créée ». Les syndicats organisent une nouvelle journée de contestation de rue mardi 31 janvier. Elle promet, déjà, d’être massivement suivie.

Suicide de Lucas: sa maman ne culpabilise aucunement

Quand l’entourage militant ancre un mineur vulnérable dans son mal-être sexuel.

Le malheureux enfant est né
en 2010, dans le sillage de
l’introduction de l’idéologie du genre

Harcelé à l’école pour son prosélytisme trans, Lucas s’est suicidé à 13 ans. Quelle est le partage des responsabilités, entre erreur de la nature, faute de l’institution scolaire, activisme politico-médiatique et militantisme de la famille ?

Une préférence sexuelle peut-t-elle être un titre de gloire publique ?

La mère du jeune Lucas, qui s’est suicidé le 7 janvier dernier dans les Vosges, s’est mise en vedette en écrivant une lettre dans laquelle elle partage son chagrin. L’adolescent était victime de harcèlement scolaire et d’homophobie.

Alors qu’il passait pour assez mûr, à 13 ans, pour assumer son homosexualité à la face du monde, l’enfant s’est suicidé à Golbey, dans les Vosges, victime de harcèlement scolaire et d’homophobie, mais aussi d’un militantisme irresponsable des dommages latents prévisibles et d’autant plus à risques que le jeune sujet est sensible et privé d’une image du père. Sa famille a expliqué que le garçon subissait des moqueries régulières au collège, au point de ne plus supporter de vivre.

Sa mère, qui n’a pas pris la parole publiquement de trois semaines, depuis la tragédie, a écrit une lettre qui a été lue sur BFMTV par une autre femme, une amie, sur un ton militant. «Lucas, notre petit homme est une victime de plus, une victime de trop. Combien de marches blanches, combien d’enfants en souffrance et de familles cruellement touchées et de frères et sœurs amputés faudra-t-il encore pour que des actions concrètes soient enfin mises en place dans les lieux où chaque enfant a le droit à une scolarité sans harcèlement», attaque-t-elle.

Et de poursuivre dans la même veine en promettant de se battre pour que plus jamais un tel drame ne se produise. Mais avant de commencer, la mère endeuillée de Lucas demande à ce qu’on lui laisse «pleurer dignement» son fils. Dignement, en effet.

https://pasidupes.blogspot.com/2014/01/education-nationale-de-la-theorie-du.html

«Laissez-moi du temps pour trouver les mots et la force nécessaire pour m’exprimer. Je peux vous assurer que le jour où je serai prête, je ne vous lâcherai plus , je consacrerai ma vie à continuer le combat de Lucas». N’a-t-il pas été, de tout temps, son combat personnel, dans un contexte de guerre des sexes dont les Français ont brutalement pris conscience lors de la propagande à l’école en faveur de la « théorie du genre » (lien PaSiDupes), ainsi que la diffusion à l’université et dans la presse de la pensée du Neutre, en passant par la saillie belliciste d’Alice Coffin, une journaliste et militante féministe et LGBT qui a dit sa volonté d’ « éliminer les hommes », agressivité depuis vulgarisée par Sandrine Rousseau.

Stéphanie, l’amie de la famille qui a lu cette bouleversante lettre, a décrit Lucas comme un garçon «entier» qui «assumait pleinement sa sexualité», d’une «maturité surprenante pour son jeune âge». Une maturité qui n’est pas naturelle à cet âge, quel que soit le milieu familial, monoparental, féministe, sexiste, LGBT, ou non: c’est manifestement une façade que maintient l’entourage sous influence, que ce soit par idéologie politique depuis Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education, relayée par Benoît Hamon, antennes françaises des délires de l’université américaine à l’origine du wokisme, ou engagement personnel. La maman – qui se targue d’ouverture d’esprit – a assuré qu’il était «très sociable, très entouré, très aimé». Comment cette maman a-t-elle pu échanger sans tabou avec son enfant sans avoir connaissance du harcèlement dont son fils homosexuel était victime, apparemment fière de sa différence ? «Ses parents l’ont toujours écouté et laissé libre choix». Est-ce donc un choix ?

«Lucas 13 ans, victime de harcèlement scolaire et d’homophobie a fini par craquer ce 7 janvier 2023. Il ne parvenait plus à supporter les médisances, l’injustice, la méchanceté et l’inaction de certains adultes auprès desquels il s’était confié. Aujourd’hui nous mettons en place cette cagnotte pour accompagner les parents et la famille dans cette douloureuse épreuve. Vos dons serviront à avoir des obsèques à la hauteur de l’amour que nous portons à Lucas», peut-on lire sur la page d’une collecte de dons ouverte en son honneur.

La réaction du ministre de l’Education

Après le suicide de l’adolescent, il a été révélé que le collège Louis Armand où était inscrit Lucas fait partie du programme pHARe, destiné à lutter contre le harcèlement scolaire. Le site de l’Education nationale explique qu’il se compose de «huit piliers» comportant notamment la «prévention des phénomènes de harcèlement» ou encore la mise en place d’une «communauté protectrice de professionnels et de personnels pour les élèves». Valérie Dautresme, directrice académique des services de l’Education nationale dans les Vosges, a expliqué à France Bleu que son cas avait été pris au sérieux après les premières alertes données par sa mère dès septembre. Mais rien n’a permis de sauver Lucas.

Jeudi, le ministre de l’Education a commenté ce drame sur twitter. «Toutes mes pensées vont à Lucas, élève au collège Louis Armand à Golbey, sa famille et ses amis. Je pense à tous les élèves comme lui harcelés : leur désespoir fonde ma détermination à empêcher toute forme de harcèlement. Aucun enfant ne doit trouver comme issue ultime le suicide». «La mort d’un enfant est insupportable. Alors quand il se donne lui-même la mort parce qu’il est victime de harcèlement homophobe [et une charge militante trop lourde pour son âge], la colère se rajoute à l’horreur. C’est inadmissible», a écrit de son côté, en termes ronflants, Marlène Schiappa, en charge de l’Economie solidaire et de la vie associative : implication révélatrice de responsabilités inavouées.

Douze députés frondeurs ne voteront pas la réforme des retraites de Macron

Alors, 49.3 ou pas 49.3?

Coup dur pour Macron à l’heure où s’ouvrent les débats en commission parlementaire. D’après un nouveau comptage du service politique de Radios France, au moins 12 députés macroniens (Renaissance, Horizons et Modem) refusent à ce stade de voter le texte. Le débat parlementaire sera décisif.

La réforme Macron des retraites présentée par Elisabeth Borne suscite des doutes jusque dans le groupe présidentiel. Alors que le projet de loi arrive ce lundi pour examen en commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, les 249 parlementaires des groupes Renaissance, MoDem et Horizons ont été sondés. A la question : « A ce stade, vous votez « pour », « contre » ou vous vous abstenez ?« , cent cinquante-trois ont répondu. S’ils sont tous favorables à une réforme du système par répartition – « c’est une promesse de campagne« , ce qui est FAUX (lien PaSiDupes) – seuls 126 voteraient « pour » en l’état. Sept députés voteraient « contre » et cinq s’abstiendraient. Quelques-uns sont indécis et d’autres ont refusé de se prononcer.

12 frondeurs au sein de la majorité

D’après notre comptage, sept députés de la majorité au moins voteraient “contre”. Deux du parti présidentiel, un MoDem et quatre Horizons. Cinq élus envisagent par ailleurs de s’abstenir. Dans le viseur de ces frondeurs : la volonté de “ne pas imposer à certains Français de travailler 44 ans quand ils ont commencé tôt”, la prise en compte “insuffisante” de la pénibilité, les “trous dans la raquette sur la retraite des femmes” ou encore les manques sur l’emploi des séniors.

Le plus frondeur des trois groupes de la majorité est Horizons. Malgré un patron, Édouard Philippe, qui s’interrogeait il y a encore quelques semaines sur un report de l’âge légal à 65, 66 ou 67 ans, ils sont au moins sept (sur 29) à envisager de voter “contre” ou de s’abstenir.

Avec à ce stade, seules deux voix “contre”, le groupe Renaissance est le plus discipliné. La présidente du groupe, Aurore Bergé assure “qu’aucune voix ” ne manquera le moment venu.

Du côté du MoDem, un élu envisage de voter « contre » et deux de s’abstenir. Les trois groupes confondus, trois députés sont encore « indécis« . Enfin, douze élus ont répondu à notre sollicitation mais ont refusé de se positionner, estimant notre comptage “prématuré” ou “inutile”.

Un débat à l’Assemblée très attendu

Parmi les 126 députés de la majorité à voter « pour », une quarantaine ont admis que leur vote n’était toutefois pas follement enthousiaste. “C’est un « oui mais », pas un blanc-seing. « Je vois les limites du texte« , glisse l’un d’eux.

Qu’ils envisagent de voter « pour », « contre » ou de s’abstenir, les députés du camp présidentiel attendent donc beaucoup des débats en commission puis dans l’hémicycle. Le sort des 178 amendements déposés par les élus de la majorité sera scruté à la loupe. Un député MoDem nous explique par exemple qu’il votera le texte « sauf si la clause de revoyure n’est pas votée ». Un amendement en ce sens est porté par son groupe, contre l’avis du gouvernement.

Vers un texte sans majorité au Parlement ?

Les réserves au sein de la majorité mettent-elles en péril l’avenir du texte ? Selon  un précédent comptage, en l’état, 16 députés Républicains votent « contre » la réforme et sept s’abstiennent. Du côté du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), 19 élus votent « contre » et un s’abstient. Si l’on y ajoute les votes « contre » et les abstentions qui se profilent chez les 88 députés du Rassemblement National et les 149 députés de la Nupes ou apparentés, ce sont au total 292 voix qui ne voteraient pas « pour » la réforme des retraites. Soit plus que la majorité absolue (289).

Le gouvernement fera-t-il des gestes envers les sceptiques pour renverser la vapeur ? En déplacement dans le Calvados ce week-end, la Première ministre a dénoncé “de fausses informations qui circulent”. Elle a prévenu : le report de l’âge légal à 64 ans “n’est plus négociable”. Le gouvernement sera-t-il contraint au 49-3 ?

La chasse aux milliardaires n’est pas intéressante, oppose Laurent Berger à Mélenchon

La rhétorique anti-grandes fortunes ponctue désormais le discours de la Nupes.

Une «France sans milliardaires» est un objectif de la chef de la NUPES-EELV, Marine Tondelier, formulé lors de son meeting contre la réforme des retraites, le 17 janvier dernier.

Le chef de file des Insoumis a aussi affirmé que Bernard Arnault, «premier milliardaire du monde», est, «dans notre pays, la pire des offenses». « Accumuler de l’argent est immoral », car « il est pris aux autres »… un ressentiment qui mêle morale et politique pour fonder la lutte des classes.

«Nous avons, dans notre pays, la pire des offenses : le premier milliardaire du monde», le trotskiste, visant ainsi Bernard Arnault, PDG de LVMH, en fait, le troisième. Selon le leader insoumis, donc anti-républicain «les riches sont responsables du malheur des pauvres» : «Accumuler de l’argent est immoral, puisque ce qui est accumulé, c’est ce qu’on a pris aux autres.»

Invité sur France 2, Laurent Berger estime que le «débat autour des milliardaires» n’est pas «intéressant». De la même manière, poursuit le secrétaire général de la CFDT, citer directement les plus riches, «ce n’est pas du tout (sa) pratique». Et d’insister : «Ce n’est pas la question de stigmatiser tel ou tel».

«Ce qui est intéressant, c’est de savoir ce à quoi chacun contribue selon ses revenus, affirme Laurent Berger. Ce qui est intéressant, c’est que les plus riches aujourd’hui, qui captent une partie de la richesse du pays et qui la réinvestissent – je n’ai aucun problème avec ça -, contribuent davantage au bien commun.»

La rhétorique anti-grandes fortunes ponctue désormais le discours à gauche, du côté de la Nupes.

Lien PaSiDupes

Bruno Le Maire veut serrer la vis sur les dépenses publiques

Les dépenses des administrations publiques (APU) frappées d’austérité ?

Le ministre de Macron coupe les vivres à la fonction publiques soit notamment les différents ministères, les collectivités territoriales ou …la Sécurité sociale.  Bruno Le Maire a décidé de remettre de la pression en réduisant la dépense publique avec deux objectifs : « Ramener le déficit public sous les 3 % en 2027 », aux dépens des collectivités, et de faire ainsi baisser la dette qu’il a creusé avec les primes ristournes et autres boucliers tarifaires à la charge des contribuables – désormais proche des 3.000 milliards d’euros – « à partir de 2026 ».

La dette publique, au sens de Maastricht, s’établit à 2.956,8 milliards d’euros, soit une augmentation de 40,0 milliards d’euros (Insee, 16 décembre 2022).

Avec un déficit public de 6,4 points de PIB en 2021, soit plus du double de celui de 2017, et une dette publique supérieure à 110 points de PIB, la France sort de la crise sanitaire avec une situation des finances publiques parmi les plus dégradées de la zone euro. (7 juillet 2022)

Après avoir dramatisé les difficultés du privé, singulièrement les indépendants qui ont crié famine, tels les restaurateurs et les boulangers, Macron refuse la parité d’effort en faveur du public: l’Etat est un mauvais patron. Pour les jérémiades, c’est le tour des intermittents du spectacle indigent et des collectivités territoriales privées de projets de ronds-points et de subventions aux associations anti-françaises.

Le ministre de l’Economie livre sa stratégie dans Le Journal du Dimanche ce 29 janvier,: il veut « dépenser mieux » et entend pour cela « passer au peigne fin toutes les dépenses publiques : Etat, collectivités locales, champ social ». Une « revue des dépenses » sera engagée dans les prochains jours avec sous l’autorité de la première ministre Elisabeth Borne en vue du projet de finances 2024, précise-t-il.

« Interrogeons chacune de nos dépenses. Par exemple, nous ne pouvons pas vouloir décarboner notre économie et maintenir des avantages fiscaux favorables aux énergies fossiles », observe le ministre. Et la casse du nucléaire, doit-elle continuer ? A l’inverse, il juge « indispensable », au vu du contexte international, « d’augmenter le budget de nos armées. »

« La dépense publique n’est pas la réponse à tout »

« La dépense publique n’est pas la réponse à tout : c’est un instrument qui doit être utilisé avec responsabilité et mesure. Elle doit se concentrer sur les dépenses d’avenir, plutôt que sur le fonctionnement », préconise Bruno Le Maire.

Ce dernier a un exemple tout trouvé : son projet de loi sur « l’industrie verte » qu’il entend présenter d’ici mai 2023. « Nous voulons être à la pointe des industries vertes. Ce qui suppose des investissements massifs, que nous avons déjà engagés avec France 2030, comme le plan hydrogène, la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, des usines de batteries électriques, notamment dans le Nord. Mais l’argent public ne doit pas tout financer à lui seul : il n’est que le levier de l’investissement privé », avertit le ministre, qui chiffre à « 60 à 70 milliards d’euros supplémentaires par an » le coût d’une transition énergétique « réussie ».

L’Insee publiera mardi sa première estimation de la croissance de l’économie française en 2022, qui a tenu bon malgré la crise énergétique et l’inflation galopante – à laquelle participe amplement la politique de Macron (guerre en Ukraine où il s’attire l’hostilité de Poutine et la méfiance de Zelensky, ainsi que la casse du nucléaire ou l’argent facile) – mais risque de déchanter en 2023 : Macron dépense l’argent qu’il n’a pas.

Le chiffre provisoire de l’inflation pour janvier sera dévoilé mardi 31, également. Nul doute pour les économistes qu’elle continuera à accélérer, notablement dans le secteur des services, pilier de l’économie française, avant de se calmer plus tard dans l’année. L’Insee anticipe un pic autour de 7 % en début d’année, pour commencer, alimenté notamment par la hausse des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité. Mais aussi des produits alimentaires de près de 13 % sur un an (oeufs et volailles, 20 % sur les conserves, oar exemple) et des carburants.

Appel désespéré de Le Maire à « faire bloc »

«Il en va de l’identité politique» du groupe, selon l’ex-LR renégat

« Quand on appartient à une majorité, on soutient les propositions qui faisaient partie du projet présidentiel, » selon le ministre de Macron qui a traversé trois gouvernements.

Or, avec constance, en 2010, puis en 2019, Macron était contre la réforme qu’il entreprend en second quinquennat.

2010. Quand Macron promettait de ne pas reculer l’âge légal de départ à la retraite:

2019. Quand Macron assurait que décaler l’âge légal serait « hypocrite » :

Sa morgue embrume le cerveau du crâne d’oeuf. Le ministre de l’Economie. Bruno Le Maire fait maintenant la morale aux partis de la majorité (Renaissance, Horizon, MoDem), les appelant « à faire bloc » à l’Assemblée nationale et à soutenir la réforme des retraites, espérant de surcroît que les Républicains soutiendront cette réforme « jusqu’au bout ». Or, entre quinze et vingt d’entre eux ont déjà exprimé leurs réticences. Outre Xavier Bertrand, ce sont des proches d’Aurélien Pradié, devenu co-numéro deux du parti et chantre d’une « droite populaire ».

Dans ce groupe, 5 à 6 députés seraient sur une ligne plus dure. Ils font part de leur hostilité ferme au report de l’âge légal de 62 à 64 ans, compris dans la réforme. En cause, la difficulté « à défendre la réforme dans leurs circonscriptions, à cause du poids local du Rassemblement national (RN) ou de La France insoumise (LFI) », analyse un stratège. Le député de l’Oise Maxime Minot, celui de l’Ardèche Fabrice Brun ou celui du Territoire-de-Belfort, Ian Boucard, sont parmi ceux-là.

« La Première ministre n’a cessé d’enrichir le texte. Personne ne peut dire qu’Élisabeth Borne n’a pas écouté », affirme Bruno Le Maire. AFP/BERTRAND GUAY

« La première ministre n’a cessé d’enrichir le texte. Personne ne peut dire qu’Elisabeth Borne n’a pas écouté », assène Bruno Le Maire, archétype du macronien auto-satisfait.

Le Maire est pourtant vu comme un lâche et pas seulement pour avoir changé de trottoir politique: sa voix portera-t-elle à droite?

Le mardi 11 octobre 2022, lors des séances de Questions au gouvernement des députés, le ministre de l’Economie de Macron s’en était pris au Rassemblement national. Après un échange sur la souveraineté industrielle de la France, le député Alexandre Loubet, directeur de la communication du Rassemblement national et vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale, a qualifié le ministre de « lâche ». Le locataire de Bercy a alors réclamé « des excuses solennelles » alors que le groupe quittait l’hémicycle suite à la crise et aux invectives du ministre.

Vidéo associée: Bruno Le Maire : «Ce n’est pas à la CGT de faire la loi en France» (Dailymotion)

Interrogé sur la pertinence de revoir les dispositifs concernant les carrières longues et les « femmes pénalisées », sujets de nombreuses contestations, Bruno Le Maire a estimé que « la première ministre n’a cessé d’enrichir le texte. Personne ne peut dire qu’Elisabeth Borne n’a pas écouté ». Avant de développer : « La vraie injustice, ce serait de laisser tomber notre système. Cela fragiliserait les femmes, les plus modestes, ceux qui ont eu des carrières hachées. »

Le projet de loi arrive à l’Assemblée nationale

Ceux « à qui on demande de travailler plus longtemps » doivent être « mieux rémunérés », a encore jugé le locataire de Bercy qui s’est réjoui de ce « qu’en seulement cinq mois, depuis le vote de la loi pouvoir d’achat, 3,6 millions de Français aient reçu pour 700 euros en moyenne de nouvelle prime Macron. »

Le président de la Confédération des PME (CPME) François Asselin a estimé en revanche que la « copie gouvernementale (mérite) d’être étoffée » concernant les « mesures favorables à l’emploi des seniors », dans une tribune publiée par le JDD.

Alors que le projet de loi arrive à l’Assemblée nationale, les syndicats appellent à de nouvelles manifestations partout en France mardi 31, et menacent déjà de grèves en février contre la réforme et sa mesure phare, le report de l’âge de départ en retraite de 62 à 64 ans. Ils ciblent même les vacances d’hiver, ses transports SNCF et ses remontées mécaniques…

Collectif Némésis ou « Femen de gauche », y a pas photo, pour Slate

L’étiquette « identitaire » est-elle plus infâmante que « islamo-gauchiste » ?

Le 31 janvier 2021, « une vingtaine de membres du Collectif Némésis manifestaient en niqab (voile intégral) pour ce qu’elles ont appelé le #NoHijabDay, prenant le contre-pied du World Hijab Day qui encourage toutes les femmes à porter le hijab en solidarité avec les femmes stigmatisées. » Slate prend le parti des unes contre les autres. Pour commencer, on en voit 32 sur la photo… Ensuite, pourquoi le World Hijab Day serait-il de meilleur aloi que le NoHijabDay sur le territoire français, terre de chrétienté et de culture gréco-latine ? La gaucho-sphère du groupe Le Monde (L’Obs, journal de gauche radicale, et Slate, site facho de gauche créé par les journalistes Jean-Marie Colombani, Eric Leser et Johan Hufnagel et financé par la banquière Ariane de Rothschild) en a décidé.

Pourtant, dans sa hargne partisane, Slate estime en même temps que ce collectif « semble n’être qu’un pion dans la stratégie anti-immigration et anti-islam opérée par les identitaires français. Méprisable et négligeable? Justement non: Nemesis ne laisse pas le champ libre aux féministes sexistes et Slate se mobilise pour chasser les intrus du créneau pourtant squatté par des activistes hystériques.

Celles-ci sont …ukrainiennes
et urinent sur le trottoir

Le 31 janvier 2021, une vingtaine de membres du Collectif Némésis manifestaient en niqab (voile intégral) pour ce qu’elles ont appelé le #NoHijabDay, prenant le contre-pied du World Hijab Day qui, reconnaît Slate, « encourage toutes les femmes à porter le hijab en solidarité avec les femmes stigmatisées ».

Si le port du voile est un sujet de discorde jusque dans les cercles féministes, le projet du Collectif Némésis n’a pas en tête de dénoncer l’oppression dont peuvent [sic] être victimes les femmes musulmanes mais bien de se manifester contre ce qui constitue pour elles – et bien d’autres, dans la majorité silencieuse baillonnée par les réseaux de la gauchosphère – une menace absolue: l’islamisation de la société qui fait que « d’ici quelques années, toutes les femmes en France porteraient le hijab (ou le niqab, selon la caricature de Slate, et sur le principe de la pente glissante. Qu’en France le port du voile islamique dérange la majorité des musulmanes instruites ne perturbe en rien les certitudes idéologiques de ses rares lecteurs. Slate n’a jamais été bénéficiaire. Pour essayer d’atteindre l’équilibre financier, Slate est passé en 2017 à une équipe de 7 personnes au lieu de 12, et compte s’appuyer davantage sur ses pigistes, des tâcherons.

#MeToo, inspiré des USA, « prétexte à défendre une idéologie anti-immigration »: déni de leur féminisme

Le féminisme est accaparé par la gauche. Le sujet du Collectif Némésis, composé de jeunes femmes entre 18 et 30 ans, ce serait l’idée selon laquelle l’immigration serait «un frein à l’épanouissement des femmes en Europe»: les femmes musulmanes ne sont pas libres, le voile le prouve et les femmes françaises ne désirent pas ardemment se voiler. Peut-être sa rédactrice en chef, Hélène Decommer ?

Le collectif Némésis, du nom de la déesse de la vengeance, lutte contre l’impact de l’immigration sur les femmes et attire l’attention sur le harcèlement de rue. Ses membres défendent un féminisme « identitaire ».

Le mouvement, créé en 2019 en France sous l’impulsion d’Alice Cordier, une jeune française, et dans l’été 2021 en Suisse, à la suite de #MeToo (octobre 2017) et de la prétendue agression par un migrant d’une jeune femme de 17 ans à Calais en 2019, s’est construit sur «l’invisibilisation des violences faites aux femmes par les immigrés»«Il était temps que les femmes libèrent leur voix», explique Alice (page Instagram non disponible), 23 ans, assistante en ressources humaines en alternance et présidente du Collectif Némésis. «Nous, ce que nous voulons, c’est les femmes qui se font violer par des migrants, qui subissent l’immigration ne soient pas invisibilisées. Cela crée des drames. Il faut agir avant.»

Le Télégramme assure qu’ « elle a fait du harcèlement de rue par les hommes issus de l’immigration son cheval de bataille ». Et de condamner « une démarche xénophobe sous couvert de féminisme. » Le groupe est détenu par Hubert Coudurier, également chroniqueur radio dans la pré-matinale Le Cinq sept de …France Inter.

#MeToo prétexte à défendre une idéologie anti-immigration

Leur combat, sujet de suspicion par Slate: la préservation de la femme blanche face à la menace des hommes dits [sic] «extra-européens»: «Nous avons un regard extrêmement critique sur l’immigration, expose Alice. Notre veille médiatique nous permet de nous rendre compte de ce qui se passe au quotidien dans le cadre des violences faites aux femmes [les statistiques montent en flèche incriminant aussi bien les Européens]. De par notre expérience, nous savons qu’il y a une forte propension des personnes issues de l’immigration à commettre des violences sexuelles envers les femmes, ce qui s’explique par le choc culturel et par une mauvaise politique d’intégration. Nous dénonçons bien évidemment cela. Nous pensons qu’il faudrait expulser les étrangers qui commettent des actes de violences sexuelles/sexistes envers les femmes. Pour nous, c’est une urgence.»

En perturbant la Marche du 22 janvier pour la vie,
les Femen ont souhaité rappeler que plusieurs militantes féministes et hommes politiques veulent inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution.

«Leurs objectifs sont clairement ceux de l’extrême droite: sécuritaires, anti-immigration et anti-islam», commente Florence Rochefort, chercheuse au CNRS, spécialiste de l’histoire du féminisme, coautrice de Ne nous libérez pas, on s’en charge – Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours avec Bibia Pavard et Michelle Zancarini-Fournel. «Le collectif ne retient du programme féministe que la lutte contre la violence, il surfe sur la vague #MeToo pour s’inscrire dans quelque chose qui serait de l’ordre du féminisme mais l’objectif est clairement politique. On retrouve les références aux “droits et devoirs”, à la défense de la civilisation” qui s’oppose à celle des “immigrés” déclarés responsables de tous les viols.» En somme, leur appropriation du mouvement #MeToo ne sert qu’à défendre une idéologie anti-immigration et anti-islam.

«Il s’agit bien de thèses identitaires teintées de féminisme plus que de féminisme teinté de thèses identitaires.» (Paul Conge, journaliste à Marianne, ex-pigiste à …Slate, spécialiste des nouvelles radicalités, mais pas toutes)

Si leur slogan est «Féministes anticonformistes», c’est sans hésitation [ni hypocrusie] qu’elles se déclarent identitaires. «Nous sommes assez pionnières dans le féminisme identitaire», s’enorgueillit Alice. Ce qui n’est pas tout à fait faux, estime Florence Rochefort (CNRS, impliquée dans le Planning familial et le Mouvement pour la liberté de l’avortement et la contraception (MLAC)): «Le Collectif Némésis peut sembler surprenant car c’est une posture [sic] relativement rare dans le mouvement identitaire dont il se réclame. C’est original dans la fachosphère [sic] de se réclamer du féminisme.»

Paul Conge observe: «Elles sont ultra-minoritaires et isolées. Mais, comme il s’agit bien de thèses identitaires teintées de féminisme plus que de féminisme teinté de thèses identitaires, selon lui, elles constituent quelque chose d’acceptable dans le milieu identitaire.»

«Concrètement, le collectif Némésis est un mouvement conservateur identitaire chrétien sauce bleu-blanc-rouge avec un enrobage féministe opportuniste. Parmi les suiveuses de ce mouvement, il y a sans doute quelques sincères féministes conservatrices, mais la fondatrice, Alice Kerviel, est une conservatrice chrétienne avant tout, et la rhétorique féministe est juste un moyen pour elle de se faire une petite notoriété dans les milieux conservateurs.»

«Sous Sarkozy, on a vu l’égalité femmes-hommes être rabattue sur la civilisation française et européenne. On nous a expliqué que l’égalité entre les sexes, les droits et la liberté des femmes étaient des composantes de l’identité française», relate Martine Storti, militante du Mouvement de libération des femmes (MLF), essayiste et autrice de Pour un féminisme universel. Pratique: cela permet de dépolitiser la question en la confondant avec les mœurs ou la culture. 

Leur combat: la préservation de la femme blanche face à la menace des hommes dits «extra-européens»: «Nous avons un regard extrêmement critique sur l’immigration, expose Alice. Notre veille médiatique nous permet de nous rendre compte de ce qui se passe au quotidien dans le cadre des violences faites aux femmes. De par notre expérience, nous savons qu’il y a une forte propension des personnes issues de l’immigration à commettre des violences sexuelles envers les femmes, ce qui s’explique par le choc culturel et par une mauvaise politique d’intégration. Nous dénonçons bien évidemment cela. Nous pensons qu’il faudrait expulser les étrangers qui commettent des actes de violences sexuelles/sexistes envers les femmes. Pour nous, c’est une urgence.»

«Leurs objectifs sont clairement (!) ceux de l’extrême droite: sécuritaires, anti-immigration et anti-islam», commente Florence Rochefort, chercheuse au CNRS, spécialiste de l’histoire du féminisme, coautrice de Ne nous libérez pas, on s’en charge – Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours avec Bibia Pavard et Michelle Zancarini-Fournel. «Le collectif ne retient du programme féministe que la lutte contre la violence, il surfe sur la vague #MeToo pour s’inscrire dans quelque chose qui serait de l’ordre du féminisme mais l’objectif est clairement politique. On retrouve les références aux “droits et devoirs”, à la défense de la “civilisation” qui s’oppose à celle des “immigrés” déclarés responsables de tous les viols.» En somme, leur appropriation du mouvement #MeToo ne sert qu’à défendre une idéologie anti-immigration et anti-islam.

Si leur slogan est «Féministes anticonformistes», c’est sans hésitation qu’elles se déclarent identitaires. «Nous sommes assez pionnières dans le féminisme identitaire», s’enorgueillit Alice. Ce qui n’est pas tout à fait faux, estime Florence Rochefort: «Le Collectif Némésis peut sembler surprenant car c’est une posture relativement rare dans le mouvement identitaire dont il se réclame. C’est original dans la fachosphère de se réclamer du féminisme.»

Paul Conge, journaliste spécialiste des nouvelles radicalités et auteur de Les Grand-remplacés – Enquête sur une fracture françaiseobserve: «Elles sont ultra-minoritaires et isolées. Mais, comme il s’agit bien de thèses identitaires teintées de féminisme plus que de féminisme teinté de thèses identitaires, elles constituent quelque chose d’acceptable dans le milieu identitaire.»

Ainsi reçoivent-elles sur les réseaux sociaux des soutiens de Damien Rieu, de Gilbert Collard, de différents membres du RN comme Jean Messiha, de Génération identitaire, de Valeurs actuelles ou de Causeur et ne cachent pas leurs accointances avec Gabrielle Cluzel, Eugénie Bastié ou Charlotte d’Ornellas. À propos de cette dernière, Alice glisse: «Elle a beaucoup de bon sens selon moi, même si elle récuse le terme “féminisme” par crainte d’être assimilée aux féministes de gauche.»

« Récupération de figures féministes »: elle ne sont pas le patrimoine collectif

Cela dit, elles ne se font pas que des amies à droite. Solveig Mineo, qui se définit comme «féministe occidentaliste», les voit d’un très mauvais œil. Même si elle partage avec le collectif sa posture droitière et anti-islam, elle lui reproche son conservatisme: «Je suis en désaccord total avec Némésis à tous les niveaux, tant sur le fond de leur idéologie que sur la forme, et ne suis pas plus proche d’elles que des communistes. Elles sont conservatrices, tandis que le féminisme occidentaliste est de droite, c’est-à-dire libéral et donc résolument progressiste, notamment dans le champ social et politique. Le féminisme de droite est aussi éloigné du féminisme conservateur que du féminisme de gauche. Le féminisme occidentaliste considère la gauche et le camp conservateur comme tous deux des alliés objectifs de l’arriération misogyne islamique: le premier en instituant un devoir de vivre-ensemble avec les tenants de la charia, le second en promouvant le christianisme, qui est un pont culturel forcé entre Occident et univers mental chariatique.»

Solveig Mineo poursuit: «Concrètement, le collectif Némésis est un mouvement conservateur identitaire chrétien sauce bleu-blanc-rouge avec un enrobage féministe opportuniste. Parmi les suiveuses de ce mouvement, il y a sans doute quelques sincères féministes conservatrices, mais la fondatrice, Alice Kerviel, est une conservatrice chrétienne avant tout, et la rhétorique féministe est juste un moyen pour elle de se faire une petite notoriété dans les milieux conservateurs.»

De manière plus surprenante (sic), Alice évoque Olympe de Gouges comme référence majeure. «On se réfère aux femmes qui ont bâti l’histoire de France», dit-elle, quitte à prendre quelques largesses avec l’histoire, comme le relève Florence Rochefort: «La référence à Olympe de Gouges est une contre-vérité historique: elle était au contraire une fille des Lumières qui voulait changer l’ordre établi, elle était anti-esclavagiste et pour la défense des droits des femmes. C’est l’exemple même du détournement: on récupère une figure historique pour légitimer son propos, peu importe la vérité historique.» Olympe de Gouges est un totem de la gauchosphère.

On pourra également s’étonner de les entendre citer l’ex-Femen Marguerite Stern. Etonnant aussi que Slate ne précise pas que cette activiste est à l’origine du mouvement des collages contre les féminicides et que, critiquée pour ses prises de position jugées transphobes par une partie des féministes, elle est exclue du mouvement qu’elle a lancé.

Mais citer l’ex-Femen se justifie, d’après Slate, uniquement par le fait qu’elles partagent avec elle une vision du féminisme dont les femmes trans sont exclues car non considérées comme des femmes. «Le transactivisme a pris bien trop de place, pense Alice. Nous sommes claires sur ce point: pas de mélange.» Au-delà, elles récusent largement le féminisme qu’elles nomment «mainstream» et qui, selon elles, ne se concentre pas suffisamment sur les «vrais besoins» des femmes (entendez des femmes blanches supposément [sic] victimes des hommes immigrés).

Paradoxal, sauf à penser que
ces féministes sont avant tout immigrationnistes

Le pluralisme n’est pas une obsession de gauche

L’égalité femmes-hommes? Pour elles, ce n’est même plus une question puisque la civilisation occidentale «a presque tout fait pour que l’on arrive à une certaine égalité des droits entre hommes et femmes».

«Sous Sarkozy, on a vu l’égalité femmes-hommes être rabattue sur la civilisation française et européenne. On nous a expliqué que l’égalité entre les sexes, les droits et la liberté des femmes étaient des composantes de l’identité française», relate Martine Storti, militante du Mouvement de libération des femmes (MLF), essayiste et autrice de Pour un féminisme universel. Pratique: cela permet de dépolitiser la question en la confondant avec les mœurs ou la culture. «Ce sont désormais des arguments utilisés par Alain Finkielkraut et les auteurs qui écrivent dans Causeur, Valeurs actuelles ou FigaroVox», complète-t-elle, dressant une première liste noire.

On retrouve aussi chez le Collectif Némésis tous les arguments des mouvements «anti-genre»: «Nous croyons à la complémentarité hommes-femmes, explique Alice. C’est ainsi que sont les choses, nous ne voulons pas supprimer cette complémentarité, nous la trouvons belle. Les hommes et les femmes sont différents: il y a des différences psychiques et hormonales qui influencent le comportement, nous souhaitons que ce soit maintenu. Que l’on ne nous fasse pas croire que les hommes et les femmes sont identiques.» Comme le constate Florence Rochefort, «on est là tout à fait dans le credo de la Manif pour tous avec l’idée que les hommes et les femmes sont très différents. On pense ici aux Antigones [alterféministes radicales] qui s’étaient rendues visibles en manifestant contre le mariage pour tous.»

La récupération des éléments de langage et des méthodes d’activisme féministe, sinon le noyautage, sont une des stratégies les plus visibles du Collectif Némésis, accuse Slate, quand bien même ses discours se rapprochent davantage de ceux de la Manif pour tous que de NousToutes ou d’Osez le féminisme [assurément !]. Par exemple, elles assimilent [?] PMA et GPA et les récusent d’emblée l’une et l’autre, que ce soit pour les couples hétéros, les couples de femmes ou les femmes seules.

Elles ont également repris le principe des collages féministes [copyright de la gauche] qu’elles disent vouloir «compléter» avec des «messages que les autres féministes n’osent pas afficher». On lira par exemple «Rapefugees not welcome» [de l’anglais rape, violer, et refugees, réfugiés: ce ne sont pas tous des « réfugiés »…]. Elles manient aussi l’art de la communication [n’est-ce pas excessivement flatteur?] sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram: codes graphiques affirmés empruntant à l’iconographie …d’extrême droite [c’est quoi au juste?], utilisation de l’image de Némésis (cette déesse vengeresse qui donne son nom au collectif), recours à un discours cash.

Prions aussi pour
les petits anges exécutés

Faut-il voir le «féminisme» du Collectif Némésis comme un nouveau cache-nez de l’extrême droite [la revoilou] pour se dédiaboliser [le serait-elle ?] et essaimer plus large? C’est possible. Reste qu’elles donnent l’impression d’être des cathos tradis et xénophobes [en serre-tête ?] qui se sont emparées de la question du féminisme sans avoir vraiment travaillé leurs dossiers. La journaliste recourt à tous les stéréotypes, pensant travailler le sien !

L’article est dû à Laure Dasinieres, journaliste indépendante, collaboratrice notamment de Slate France, Têtu, Le Temps, Santé Magazine, Numérama, Heidi news (medium en ligne suisse romand fondé en …2019) et 360° [magazine queer suisse scrutant l’actu LGBTIQ+ (mais pas que !)

Féminisme de gauche, c’est donc quoi ?

Après Borne, Darmanin s’en prend à la Nupes en fustigeant son « mépris de la valeur travail »

L’exécutif trahit sa fébrilité

Dans un entretien avec Le Parisien, le ministre de l’Intérieur a fustigé « ceux qui pensent qu’il faut travailler de moins en moins et défendent le droit à la paresse ».

« La Nupes ne cherche qu’à bordéliser le pays ». A la veille du débat de la réforme Macron des retraites au Parlement à partir de lundi 30 janvier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé « le profond mépris de la valeur travail » d’une partie de la gauche.

Dans un entretien au Parisien, il pointe la formation de la Nupes, alliance de partis de gauche, qui cherche à déstabiliser le pays.

« La Nupes, plus les jours passent, plus les électeurs de gauche voient que c’est une arnaque. La Nupes ne cherche qu’à bordéliser le pays », estime le ministre de l’Intérieur.

« Pour mettre notre système des retraites à l’équilibre, oui, il faut travailler plus. Il ne faut pas dire autre chose et l’assumer », déclare Gérald Darmanin. Il fustige « ceux qui pensent qu’il faut travailler de moins en moins et défendent le droit à la paresse » comme l’écologiste Sandrine Rousseau (NUPES-EELV).

« La majorité du président de la République défend le travail, les valeurs de l’effort, de mérite et d’émancipation » à l’opposé du leader anti-républicain de LFI Jean-Luc « Mélenchon et ses amis » qui prônent « une société sans travail, sans effort », insiste-t-il.

Dans « ce gauchisme paresse et bobo », Gérald Darmanin voit la preuve d’un « profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires ». Il dit toutefois faire la distinction avec « une gauche traditionnelle, des syndicats, qui portent des combats pour sauver les emplois ».

« Une vulgarité inquiétante pour un ministre »

Vidéo associée: Réforme des retraites : «Il faut souhaiter que les débats à l’Assemblée nationale soient dignes» (Dailymotion)

Concernant les quelque 7.000 amendements déposés par les partis de la Nupes à l’Assemblée, le ministre considère que cela démontre que leur alliance n’a pas d’autre objectif que l’obstruction. L’ancien élu de droite n’épargne pas non plus Les Républicains « qui voulaient la retraite à 65 ans » à l’élection présidentielle. « Pourquoi certains auraient-ils des doutes aujourd’hui ? Ils auraient menti aux Français pendant la dernière campagne ? », insinue-t-il.

Des accusations des oppositions, qui n’ont pas tardé à faire savoir ce qu’ils pensent de cette fébrilité. 

« Darmanin tente tristement d’imiter De Gaulle et sa “chienlit”, mais ne produit qu’une vulgarité inquiétante pour un ministre de l’intérieur », a déploré sur Twitter le député Insoumis Alexis Corbière. 

« Quand à la “paresse” supposée des opposants à la retraite à 64 ans, d’un professionnel de la politique depuis son jeune âge, c’est cocasse », ajoute-t-il.

« Non Gérald Darmanin, la NUPES ne cherche pas à “Bordéliser le pays”. C’est une insulte à destination des 2 millions de personnes présentes dans la rue et aux 80 % des Français opposés à la réforme des retraites. Les jours passent, leur agressivité augmente. Ils perdent pied », a fustigé sur le même réseau social le député LFI Thomas Portes, porte-parole du mouvement Génération·s et président de l’Observatoire National de l’extrême droite, salarié de la SNCF en disponibilité. 

A trois jours d’une nouvelle journée de manifestations contre la réforme et le report de l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans, les Français prendront-ils ainsi conscience du danger civilisationnel que constitue la mise en cause néfaste par la gauche subversive de la solidarité inter-générationnelle qui fonde notre système social ? La violence des propos du ministre de l’Intérieur n’est pas de nature à apaiser le climat social, mais vise à créer un sursaut de la population face aux enjeux d’avenir. Du wokisme inversé.

Fonctionnaires, vos journées de grève peuvent avoir un impact sur votre pension de retraite

Votre syndicat et vos élus de gauche vous ont-ils mis en garde ?

Vous avez fait grève pendant votre carrière? Votre colère peut avoir un impact sur votre pension, principalement si vous êtes fonctionnaire: vous serez toujours à temps d’en faire l’amère expérience…

Que vous soyez salarié du privé ou agent public, toute journée de grève entraîne en principe une “retenue sur salaire” proportionnelle au nombre de jours ou d’heures non travaillés. Mais les impacts ne sont pas les mêmes dans tous les régimes. Dans le secteur privé, les journées de grève n’ont quasiment pas d’impact sur les droits à retraite, puisque la durée d’assurance n’est pas décomptée de date à date, mais à partir des cotisations prélevées sur votre salaire.

Or, il suffit d’avoir cotisé sur la base d’un salaire au moins égal 1.585,50 euros (150 fois le Smic horaire) pour valider un trimestre et de quatre fois ce minimum (6.342 euros par an) pour valider une année entière. Peu importe que vous ayez effectivement travaillé 2 mois, 6 mois… ou toute l’année. Il est même possible de valider quatre trimestres en n’ayant travaillé qu’un seul trimestre dès lors que votre salaire a dépassé le minimum requis. À supposer que vous ayez participé à toutes les dernières grandes grèves, cela n’aura pas d’impact sur votre durée d’assurance, et ne devrait pas en avoir sur la moyenne de vos “25 meilleures années”, dès lors que vous avez travaillé plus de 25 ans dans le privé.

Un jour de grève peut coûter un trimestre

En revanche, dans les trois fonctions publiques – Etat, territoriale et hospitalière – la durée de service est décomptée non pas à partir des cotisations versées mais de date à date, en jours et mois effectivement travaillés, puis convertie en trimestre. Chaque fraction de trimestre égale à 45 jours permet de valider un trimestre. Les fractions de trimestres inférieures à 45 jours sont perdues. Ils sont vraiment privilégiés, les fonctionnaires !

Conséquence : un jour de grève peut vous coûter un trimestre de durée de service en moins, si votre employeur a bel et bien déclaré la ou les journées de grève ! En clair, si vous avez participé à toutes les dernières grandes grèves, il est vraisemblable que vous n’aurez pas validé 4 trimestres par an les années où vous avez fait la grève et que vous n’aurez pas, à 62 ans, le nombre de trimestres requis pour bénéficier d’une retraite “pleine”.

De deux choses l’une : soit vous acceptez le prix à payer, soit vous différez votre départ en retraite pour rattraper vos jours de grève, sachant qu’une journée de grève peut vous obliger à travailler 45 jours de plus !

Pour la petite histoire, le site de la CNRACL (caisse de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers) indique que la déclaration des “périodes de grève relève de la seule compétence de l’employeur (…) et que les modalités de déclaration des jours ou des heures de grève ont un impact important en matière de droit à pension” . Faut-il y lire entre les lignes ? Quoi qu’il en soit, il semble que le décompte des jours de grève dépend des services et que de nombreux fonctionnaires ne les voient pas apparaître sur leur relevé de carrière.

Propagande vidéo de Stanislas Guérini envoyée aux fonctionnaires fait scandale

Le gouvernement Borne est-il démocrate ?

Les agents du service public ont reçu cette vidéo partisane de leur ministre dans leur boîte mail professionnelle mais aussi personnelle. Des agents veulent porter plainte auprès de la Cnil. Le ministère estime être resté dans le cadre de la loi. 

Les fonctionnaires notamment de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) ont reçu une vidéo de Stanislas Guerini, dans laquelle le ministre de la Transformation et de la Fonction Publique vante la réforme des retraites portée par le gouvernement, durant plus de 10 minutes.  

Mais si la plupart ont reçu la propagande gouvernementale dans leur boîte mail professionnelle, la semaine passée, des fonctionnaires l’ont aussi reçue le jeudi 26 janvier sur leur boîte personnelle, ce qui n’a pas manqué de faire réagir au-delà des agents opposés à cette réforme controversée. Certains ont déjà annoncé sur les réseaux sociaux vouloir porter plainte auprès de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). 

La défense du ministre

Des messages sur Twitter évoquent d’une « pratique honteuse ». Le professeur de droit Guillaume Chetard estime qu’évoquer « un texte non encore adopté » relève d’un « acte de propagande et non un message de service » passible de poursuite. Une pratique assez globalement peu appréciée par les agents. 

Du côté du ministère, on réfute toute pratique illégale : « C’est la direction générale des finances publiques qui a envoyé cette vidéo, sur la base des adresses mail envoyées volontairement par les agents qui souhaitent avoir des informations régulières sur la paie ou la pension », explique un proche du ministre cité par Le HuffPost.  bref, un simple « message d’information » aux vertus « pédagogiques », de professeur à élèves...

Cinq policiers font scandale: ils sont noirs et exercent sur un Noir leur mission, sans discrimination

La vidéo ne témoigne pas d’un refus d’obtempérer à interpellation.

Une vidéo témoigne des suites d’une fuite et d’une résistance à interpellation, « pour une simple infraction au code de la route », selon La Voix du Nord, vingt jours après les faits. S’en suit un long échange nocturne, à coups de poing, de pied, de matraque : les Américains ont découvert vendredi soir avec effroi la vidéo extrêmement choquante de l’arrestation fatale de Tyre Nichols, un Afro-Américain mort à l’âge de 29 ans, le 10 janvier dernier, trois jours après son interpellation, pour s’être opposé à son interpellation, à Memphis (Tennessee).

Radio-Canada diffuse les photos des cinq officiers de police

Version du journal La Voix du Nord

« Les images montrent les violences infligées durant de longs instants par les cinq policiers noirs, dans le sillage d’un banal contrôle routier à Memphis, dans l’Etat du Tennessee, le 7 janvier.

Tyre Nichols, aspergé de gaz lacrymogène et visé par un pistolet Taser à décharges électriques, tente de s’enfuir mais est rattrapé ensuite par les agents, qui se déchaînent, apparemment insensibles aux supplications de l’automobiliste. »

Puis, « les premières images, capturées par les caméras piéton des policiers, les montrent au volant, pourchassant une voiture. Quand celle-ci [celle du fuyard] s’arrête, les policiers, tous afro-américains, se précipitent en hurlant : «  Sors de cette voiture ! Sors de cette putain de voiture ». Tyre Nichols n’en a même pas le temps. L’un des policiers tente de l’extraire avec violence du véhicule.

On entend alors le jeune homme tenter de calmer le jeu : «  Je n’ai rien fait », « je veux juste rentrer chez moi ! ». Les policiers autour de lui crient de plus belle : «  Allonge-toi ! Tourne-toi ! »

Couvert de sang

«  Ok, je suis allongé ». Les policiers ne cessent de hurler, visiblement en proie à la panique. Il tente alors de se dégager. Aspergé de gaz irritant et visé par un Taser, il parvient cependant à s’échapper.

La vidéo suivante est d’une violence terrible. Tyre Nichols est à terre, maintenu par deux policiers. L’un d’entre eux lui donne un premier coup de genou, c’est le début d’un tabassage en règle. Un troisième policier s’approche, matraque en main et frappe à deux reprises l’homme à terre. »

Version BFMTV

La chaîne privée apporte des précisions factuelles, au-delà des commentaires compassionnels. « Sur plus d’une heure de vidéo, trois minutes captées par une caméra placée en hauteur concentrent les nombreux coups de poings, de pied et de matraque portés par un groupe d’agents. »

Les termes sont les mêmes, pour l’essentiel, sans indication des sources :

 » Alors que les agents s’approchaient, une « confrontation avait eu lieu » et « le suspect s’était enfui », ont affirmé les forces de l’ordre dans un communiqué. » (le 26/01/2023 à 22:09)

« Les images montrent les violences infligées durant de longs instants par les cinq policiers noirs, dans le sillage d’un banal contrôle routier à Memphis, dans l’Etat du Tennessee, le 7 janvier. « Ville où Martin Luther King a été assassiné en 1968, » rappelle Europe 1. 

Tyre Nichols, aspergé de gaz lacrymogène et visé par un pistolet Taser à décharges électriques, tente de s’enfuir mais est rattrapé ensuite par les agents, qui se déchaînent et le battent au sol, apparemment insensibles aux supplications de l’automobiliste. »

A la différence de VdN (Groupe Rossel), BFMTV précise que « la famille demande des manifestations pacifiques ». « Quand mon mari et moi sommes arrivés à l’hôpital et que j’ai vu mon fils, il était déjà mort. Ils l’avaient réduit en bouillie. Il avait des bleus partout, sa tête était enflée comme une pastèque », a raconté en larmes RowVaughn Wells, la mère de Tyre Nichols, dans une interview diffusée par la chaîne CNN.

Début janvier, Tyre Nichols « perdait la vie » (!) aux Etats-Unis quelques jours après son arrestation. Les cinq policiers, licenciés, ont été inculpés pour meurtre.Le président Joe Biden appelle à des manifestations sans violence.

Début janvier, aux Etats-Unis, Tyre Nichols, un Afro-Américain de 29 ans, « perdait la vie » (!) est décédé trois jours après son interpellation à Memphis, dans le Tennessee. D’après les forces de l’ordre, le suspect devait être arrêté pour une infraction routière, mais « s’était enfui » après une « confrontation ». Il a finalement été interpellé, mais s’était plaint d’avoir du mal à respirer. Hospitalisé, il est décédé trois jours plus tard.

Les causes de cette arrestation ne sont pas encore précisées , mais la justice s’est saisie de l’affaire. Jeudi 26 janvier, les cinq agents de la police, tous Afro-Américains, et depuis licenciés, ont été inculpés pour meurtre, coups et blessures ou encore enlèvement. Un soulagement pour les avocats de la famille de la victime, dont le célèbre Ben Crump, qui avait représenté celle de George Floyd. Cette nouvelle « nous donne de l’espoir alors que nous continuons à réclamer justice pour Tyre », ont-ils déclaré, tandis que Joe Biden craint des émeutes. Il appelle à des manifestations (!) sans violence.

Retraites : Borne dénonce les critiques de la réforme avant la grève du 31 janvier

Borne paraît être au bout de sa vie

La première ministre
joue-t-elle sa place ?

A quelques jours de la deuxième grande journée de mobilisation, mardi 31 janvier, et après le succès de la première le 19 janvier, la première ministre part à l’offensive et dénonce les attaques adressées à son texte.

A deux jours de l’examen en commission parlementaire de la réforme Macron des retraites, Elisabeth Borne s’est rendue ce samedi dans le Calvados pour un échange de dernière minute avec des citoyens et acteurs locaux et débattre du projet, sous les caméras. Mais on retiendra que la cheffe du gouvernement a surtout attaqué les oppositions, sans épargner la majorité, sur ce qu’elle qualifie de « fausses informations » colportées sur la réforme. Etrangement, elle n’accuse pas les adversaires de son projet de ne rien y comprendre…

« Je pense qu’il y a eu beaucoup de fausses informations qui ont circulé », s’est plainte E. Borne lors de ce déplacement surprise à Vire, dont le maire, Marc Andreu Sabater, est LREM… Et d’insister à trois reprises sur le terme au micro de… BFM TV, radio privée inféodée, avant de citer deux exemples visiblement soigneusement choisis : « J’entends dire que les apprentis avant 2014 ne peuvent pas bénéficier des trimestres qu’ils ont acquis dans le cadre de leur apprentissage, j’entends dire que les femmes seraient pénalisées… c’est exactement le contraire! »

Continuer à expliquer », y compris aux membres de son gouvernement

Un déni, mais aussi un tacle à son ministre chargé des relations au Parlement, Franck Riester, dont les propos avaient créé la polémique la semaine dernière. Lors de sa présentation du projet, Borne avait affirmé que la réforme devait réduire les écarts de pensions entre les hommes et les femmes. Or, Franck Riester, ex-Agir, a admis que les femmes seront «un peu pénalisées» par la réforme… « On n’en disconvient absolument pas. Elles sont un peu plus impactées », a reconnu le ministre sur Public Sénat, LCP et Figaro Live. La paire Bacron-Morne ne trouve personne à la hauteur et réprimande tout ce qui passe à portée. « On va continuer à faire cette explication », a-t-elle poursuivi, sans daigner ajuster son texte à la demande.

Le projet, qui prévoit un report de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans et une accélération de l’allongement de la durée de cotisation, entame son examen au Parlement lundi. Il est contesté par l’ensemble des organisations syndicales, l’essentiel des oppositions et une vaste majorité de l’opinion.

La cheffe du gouvernement s’est d’abord rendue en fin de matinée, sans presse, aux voeux du maire de la petite commune de Saint Rémy, Serge Ladan, selon son entourage. Aux législatives de juin, la locataire de Matignon s’y était faite étendre par l’insoumis Noé Gauchard avec près de 61% des voix, contre 39% à l’ancienne préfète. Sur la circonscription, la première ministre (Ensemble) s’est fait peur, récoltant 52,46% des voix devant le candidat NUPES Noé Gauchard (47,54%). Pour conserver son poste de première ministre, elle a laissé son siège à l’Assemblée nationale à son suppléant Freddy Sertin, directeur général de la Clinique Notre-Dame Vire, un établissement privé. Un choix qu’elle va regretter.

Arrivé en septembre, après le départ de Freddy Sertin, le nouveau directeur, Vincent Gervaise explique les raisons de sa décision de fermer la clinique du samedi 29 octobre et jusqu’au dimanche 6 novembre 2022  : « Tout simplement parce j’ai une majorité de chirurgiens qui a pris des congés ». Depuis deux ans, la clinique ferme ses portes pour assurer les congés des praticiens en été et/ou à Noël. « C’est arrivé deux fois l’an passé ». 

Celui qui dirige aussi l’hôpital de la Baie à Avranches, toujours pour le groupe Vivalto santé, trois établissement bretons privés, ajoute : « J’ai également des travaux de maintenance annuelle à réaliser dans le bloc opératoire. Il faut s’organiser car c’est une petite clinique avec seulement 4 salles de bloc ».

E. Morne participait à midi aux vœux de son député suppléant, Freddy Sertin (Renaissance), dans sa nouvelle permanence à Vire. Elisabeth Borne a été élue députée dans la 6e circonscription avec 52,5% des voix, contre 47,5% pour Noé Gauchard. Plutôt discrète depuis la présentation de cette réforme le 10 janvier, la première ministre a déjà participé par surprise, la veille de la première journée de mobilisation, à une réunion publique à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle y avait défendu un projet « porteur de progrès social pour le pays ».

Vidéo associée: Réforme des retraites : ce sur quoi Babeth Morne doit convaincre dans ses annonces (lien Dailymotion)

Devoir de mémoire Lien

Faire grève a un coût pour les salariés aussi

Hidalgo, maire NUPES-PS de Paris, fermera la mairie pour inciter ses employés à la grève

S’il y a suspension du contrat de travail du fait du patron, la maire, la retenue sur salaire pour fait de grève – un droit inscrit dans la constitution depuis 1946 – est-elle légitime et légale et l’employeur a-t-il donc donc obligation de rémunérer le gréviste Dans le cas du gréviste appelé par un syndicat à interrompre le travail, la cour de Cassation l’a de nouveau rappelé dans un arrêt rendu en 2006 : « La grève est la cessation collective et concertée du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles (…) elle ne peut, dès lors, être limitée à une obligation particulière du contrat de travail. »

L’absence de service effectué donne lieu à une retenue égale à 1/30e de la rémunération par jour de grève, même si la durée de la grève est inférieure à la journée complète. La retenue est calculée sur l’ensemble de la rémunération : traitement indiciaire, indemnité de résidence, primes et indemnités.

Quelles retenues sur le salaire ?

C’est en 1961 qu’apparaissent les premières règles encadrant la retenue sur salaire, avec la loi de finances rectificative, qui porte sur les conditions de « service fait » et « non fait » des fonctionnaires. « La retenue pour fait de grève est appliquée selon la règle du trentième indivisible : retenue de 1/30 du salaire mensuel par journée de grève, quelle que soit la durée de l’arrêt de travail au cours de la journée », selon le site Vie-publique

Aujourd’hui, les conséquences de la grève en termes de retenue de salaire diffèrent selon le secteur privé et public :

  • Dans le privé, la retenue sur la rémunération doit être proportionnelle à la durée de l’arrêt de travail. Toute retenue supérieure est interdite. L’employeur retient également sur la paie du salarié une part du salaire et de ses éventuels accessoires (indemnité de déplacement, par exemple), selon le site service-public.
  • Dans le public, c’est la règle du trentième qui s’applique : la retenue est égale à 1/30e pour une journée d’absence, 1/60e pour une demi-journée d’absence, 1/151,67e par heure d’absence. Cette retenue s’applique aussi sur les indemnités et les primes. 
    Toutefois, le supplément familial de traitement (à destination des fonctionnaire ou contractuel ayant un enfant au moins à charge) est maintenu en intégralité.

Quelles conséquences quand la grève dure plusieurs jours ?

Dans la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière), si la grève dure plusieurs jours consécutifs, la retenue s’applique également durant les journées où l’agent n’avait aucun service à accomplir (jours fériés, congés, week-ends).

Par exemple, lorsqu’un agent public fait grève un vendredi et le lundi suivant, il lui est retenu 4/30emes sur son salaire.

La retraite est-elle prise en compte ?

Comme le précise le site service-public, les jours de grève ne sont pas pris en compte pour la cotisation retraite.

Les non-grévistes sont-ils concernés ?

Les employeurs sont tenus de fournir du travail aux salariés non-grévistes, et donc les rémunérer. Il arrive toutefois que ces derniers soient dans l’impossibilité de faire fonctionner l’entreprise, en cas de piquet de grève ou d’occupation des locaux, par exemple. Dans ce cas, l’employeur peut alors être dispensé de son obligation de payer le salarié non-gréviste.