Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens  hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat

Eurovision 2024 incohérent: des pro-palestiniens hyper-sexualisés, non binaires et libertaires

Des candidats et des activistes azimutés

A Malmö, près de 12.000 
manifestants ont protesté contre la participation à l’Eurovision d’Israël dont la représentante, Eden Golan, a décroché son ticket pour la finale avec la chanson « Hurricane ».

Nemo, le vainqueur, avec la chanson The Code, du concours de l’Eurovision, est le candidat disruptif de la Suisse. Il a aligné plusieurs provocations dans l’air du temps, tout en se pensant à l’avant-garde.

Nemo, « personne » en latin , déploie publiquement le drapeau non binaire après l’avoir introduit à l’insu de l’équipe du concours (qui n’autorise que les drapeaux nationaux).

Nemo a introduit sur scène le drapeau de la communauté non-binaire alors que les organisateurs le lui avaient interdit.

Nemo se montre critique des règles du concours sur ce point. Il casse son trophée sur scène.

Un autre candidat se présente… nu

Le duo qui représentait la Finlande à l’Eurovision a marqué les esprits, ce samedi 11 mai.

Le duo Windows95Man et Henri Piispanen a réussi son coup d’éclat avec sa chanson « No Rules » qui brise lui aussi les codes.

L’un des artistes du duo s’est présenté sans short, jouant avec la caméra et les angles de prises de vue pour… cacher son intimité à la vue des (télé-)spectateurs.

Mais qu’ont-ils en commun avec les islamistes du Hamas, ces candidats transgressifs ?

Commentaire de Joëlle Dago-Serri sur diversité et décadence :

Eurovision 2024 : l’amer after de Slimane

Je t’aime, moi non plus…

Découvert en 2016 dans «The Voice», le chanteur a ensuite enchaîné les tubes, et les duos avec Vitaa, jusqu’à ce qu’il devienne notre candidat cette année au concours européen. «Nous espérons le meilleur cette année avec le grand artiste Slimane», a même déclaré le président Macron lors de sa visite d’Etat en Suède en février dernier. C’est le même qui a intrigué pour la Franco-malienne Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024…

France Télévisions avait sélectionné le Franco-algérien en interne, le 8 novembre 2023, pour représenter la France au Concours Eurovision 2024 qui a eu lieu à Malmö en Suède, entre le 7 et le 11 mai 2024 avec sa chanson Mon amour, révélée le même jour dans le Journal de 20 heures de France 2.

La chanson, jugée par les jurys nationaux qui ne votent pas pour le chanteur, est composée par Slimane, et les frères Meïr Salah (batteur) et Yaacov Salah (directeur musical de Slimane), qui portent deux prénoms d’origine hébraïque. Elle se classe 4e sur les 25 pays participants à la finale, obtenant 445 points (218 du jury et 227 au télévote), dans un contexte de manifestations  pro-palestiennes, en Suède et ailleurs. Le Français issu d’une famille algérienne offre ainsi une huitième 4e place à la France depuis la création du Concours.

Eurovision 2024 : la candidate irlandaise demande l’expulsion de sa rivale israëlienne

La devise de l’Eurovision est «unis par la musique»: qui l’eût cru !

Bambie Thug, le concurrent irlandais, dont la musique n’adoucit pas les moeurs

L’Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé aux Israéliens de se déplacer pour séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise « qui était en colère contre Israël »

L’Union européenne de radio-télévision (UER) a demandé aux Israéliens de se déplacer afin de séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise « qui était en colère contre Israël »

La chaîne publique Kan indique qu’à la demande de l’Union européenne de radio-télévision (UER), Eden Golan et le reste de la délégation israélienne ont été transférés dans une autre salle de l’enceinte réservée aux candidats et à leur entourage.

Video poster

Selon un communiqué de Kan, Eden Golan et les autres Israéliens « se concentrent uniquement sur leur prestation de ce soir et font tout leur possible pour qu’elle soit professionnelle et représente Israël de la manière la plus honorable et la plus appropriée ». Citant des membres anonymes de la délégation, le site d’information Ynet affirme que l’UER a demandé aux Israéliens de se déplacer afin de séparer Mme Golan de sa concurrente irlandaise Bambie Thug, « qui était en colère contre Israël ».

Peu avant l’annonce de Kan, Bambie Thug s’est plaint des commentateurs israéliens pendant leur prestation, affirmant que leurs remarques enfreignaient les règles du concours et qu’Eden Golan devait donc être disqualifiée. « Je suis en colère parce que d’autres équipes ont enfreint les règles de l’UER et ont quand même été autorisées à participer », a déclaré Bambie Thug à la chaîne irlandaise RTE. « Il y a donc un tambour de guerre qui résonne dans mon cœur pour pousser la performance encore plus loin que je ne l’ai fait jusqu’à présent. » Un porte-parole de RTE affirme que la chaîne irlandaise n’a pas enregistré de plainte demandant l’éviction de M. Golan, comme le préconise Bambie Thug. Avant de parler à RTE, Bambie Thug a posté une story sur Instagram disant qu’ils n’ont pas fait de répétition générale. « L’UER a pris cette affaire au sérieux et nous avons discuté des mesures à prendre », ajoute Bambie Thug, qui, avant la demi-finale, a déclaré avoir été contraint par l’UER d’effacer les inscriptions pro-palestiniennes de son visage et de sa jambe. L’Irlande est l’un des pays européens les plus hostiles à Israël pour sa guerre contre le Hamas à Gaza. Bambie Thug a déclaré avant le concours : « Je pense que si je ne participais pas à la compétition, je boycotterais également« .

Eurovision 2024: la candidate d’Israël, cible des antisémites

La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 contestée en Suède en Irlande ou en France

En  Suède, contre l’avis du public, les manifestations se multiplient et des associations d’extrême gauche appellent à exclure de la compétition la chanteuse israélienne Eden Golan. Celle-ci s’est produite ce jeudi 9 mai dans le cadre des demi-finales, sous haute surveillance policière, du fait d’appels de nombreux artistes et associations scandinaves à l’exclure du concours.

La gauche internationaliste  infiltre la guerre à Gaza dans la compétition musicale de l’Eurovision 2024 qui se déroule à Malmö, en Suède.

L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

Suède : 20.000 manifestants attendus à Malmö

La participation d’Israël au concours crée des tensions et depuis le début des festivités, dimanche 5 mai, la ville de Malmö est quadrillée, il y a énormément de police en armes dans les rues. Des snipers sont postés sur les toits aux abords de la Malmö Arena où se déroulent les concerts, les barrières antibéliers ont poussé un peu partout dans les zones où se concentrent les festivaliers.

La Suède a même demandé des renforts à ses voisins, la Norvège et le Danemark, pour l’occasion. Il y a, bien sûr, comme pour tout grand événement international, la crainte de l’attentat terroriste, une crainte d’autant plus ressentie en Suède depuis les autodafés du Coran en 2023 qui ont fait du pays une cible des islamistes, mais il y a aussi une mobilisation extrêmement forte et durable des habitants de Malmö contre la participation d’Israël à l’Eurovision, depuis le début de la guerre à Gaza. 

Des manifestations ont lieu tous les week-ends depuis le 7 octobre 2023. Partout dans la ville, on voit des drapeaux palestiniens aux fenêtres, des fresques contre la guerre qui dénoncent un génocide des Palestiniens, beaucoup de gens portent le keffieh noir et blanc autour du cou, pour manifester leur soutien à la cause palestinienne. Malmö est une ville populaire, universitaire, de gauche, qui a accueilli des milliers de réfugiés palestiniens et de tout le Moyen-Orient depuis les années 60, et où la solidarité panarabe est donc plus visible qu’ailleurs dans le pays. 20.000 personnes sont attendues dans les rues cet après-midi et ce soir pour une grande manifestation. La direction de l’Eurovision défend sa position, rappelle que l’événement est « apolitique« , et a demandé aux artistes sur scène, et au public, de ne pas brandir de symboles palestiniens.

L’artiste qui représente la Suède, Eric Saade (sans lien de parenté avec Rodolphe Saade, groupe CMA CGM et media La Provence, BFM, RMC) d’ascendance syrienne), qui est lui-même d’origine palestinienne par son père libano-palestinien, s’était enveloppé dans un keffieh autour du poignet lors du concert d’ouverture et il a été réprimandé, puisque ne sont autorisés, sur scène et dans le public, que les drapeaux des pays participants. Il y a deux jours, la direction de l’Eurovision a également demandé à la chanteuse irlandaise, Bambie Thug, ouvertement pro-palestinienne, de retirer de son costume des inscriptions de soutien à Gaza.

L’Union européenne de Radiodiffusion (UER) qui organise le concours, marche sur des œufs. Elle a exigé que la chanteuse israélienne, Eden Golan modifie le titre et le contenu de sa chanson initialement intitulée « Pluie d’octobre », puisque les références à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël étaient trop manifestes. Ce qui est sûr, c’est qu’ici, à Malmö, beaucoup dénoncent l’hypocrisie du deux poids deux mesures. Pour des raisons politiques, la Russie a été bannie du concours suite à son entrée sur le territoire de l’Ukraine qui la menace sur sa frontière occidentale depuis 2022 et lors des dernières éditions de l’Eurovision, le soutien partisan du festival aux Ukrainiens était clairement affiché. Donc le fait que les artistes partagent une sympathie pour les près de 35.000 morts à Gaza, pose le problème de la politisation de l’Eurovision, comme des Jeux Olympiques, par la même minorité agissante et intolérante. 

En Irlande, des artistes ont signé une pétition appelant leur candidate, Bambie Thug, à boycotter le concours. L’Irlande n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1996 et l’île n’est pas non plus allée en finale depuis 2018. Bambie Thug, originaire de Cork, vient de changer la donne. L’artiste irlandaise non-binaire, au style gothique et plus que loufoque, s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi 11 mai. Or, avec la présence d’Israël, sa participation au concours est critiquée dans le pays. Des centaines d’artistes irlandais ont signé une pétition l’appelant à boycotter le concours.

400 artistes appellent Bambie Thug à se retirer de la compétition

L’Irlande a décidé cette année d’envoyer « la sorcière » à l ’Eurovision. Voilà comment l’artiste est surnommé par les médias irlandais, alors que Bambie Thug s’est qualifiée pour la finale de la compétition samedi soir. L’artiste a 31 ans et se décrit plutôt comme une « popstar queer de ouija« . Le ouija en référence à cette planche, censée permettre la communication avec les esprits. Bambie Thug défie le genre et fait face à de nombreuses critiques.

Plus de 400 artistes irlandais, opposés à la participation d’Israël, l’ont appelé à se retirer de la compétition. Parmi eux, l’actrice Siobhan McSweeney, connue pour son rôle dans la série Derry Girls. Ces artistes déclarent dans leur lettre, qu’« en participant à l’Eurovision, Bambie Thug se tient aux côtés de l’oppresseur ». Ils écrivent également que les Palestiniens ont demandé aux artistes de boycotter ce concours. Bambie Thug devrait donc choisir d’être « du bon côté de l’histoire ».

Cette lettre rejoint celle de plus de 16.000 téléspectateurs irlandais, qui ont demandé au directeur général de la RTE, la plus grosse chaîne irlandaise de retirer l’Irlande de l’Eurovision. La lettre des artistes estime également que ce genre d’événement mondial serait utilisé par la propagande pour Israël. On observe en fait que l’extrême gauche poursuit à travers la planète sa chasse aux sorcières.

En France, la gauche islamo-gauchiste s’aligne sur ses voisins

La France Insoumise et d’autres politiques européens demandent l’exclusion d’Israël. En dépit de l’activisme des antisémites, Israël se qualifie pour la finale : les manifestations à Malmö, le 9 mai, n’ont pas intimidé l’artiste.

Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

Arrivée de la flamme olympique à Marseille

Grands moments en images

Arrivée de la Flamme olympique : le concert Coca-Cola vire au fiasco

Mouvements de foule, malaises, 40 mn de retard…

Soprano et Alonzo
sur la scène flottante
de Coca-Cola
pour l’arrivée de la flamme

Le partenariat avec la multinationale, ce sont

  • 6 concerts gratuits et ouverts à tous réunissant des têtes d’affiche et des artistes émergents seront organisés dans toute la France par Coke Studio™, la plateforme musicale de Coca‑Cola*.
  • Un Village Coca‑Cola® sera installé dans chacune des 65 villes étapes, offrant au public une expérience festive et musicale avec de nombreuses animations.  
  • Un convoi unique accompagnera les porteurs de Flamme à travers plus de 400 villes pour faire vivre l’esprit olympique et rafraîchir les spectateurs.

Mais si la fête d’arrivée du Belem fut une réussite, les équipes de Coca-Cola n’ont pas su gérer ni anticiper la dernière partie de la soirée.

230.000 personnes ont participé aux festivités de l’arrivée du Belem dans la rade puis le Vieux-Port de Marseille ce mercredi 8 mai à Marseille. Malgré des problèmes de congestion pour accéder à la fan zone, la parade et le premier relais de la flamme se sont parfaitement déroulés. C’est ensuite, au moment de passer au concert Coca-Cola que la situation s’est dégradée.

Des dizaines de malaises et un mouvement de foule, cris, bousculades, malaises… le début du concert de Coca Cola. Dès la fin de la cérémonie d’allumage du chaudron, c’est une transition avec une foule compacte qui s’est faite dans la douleur. D’un côté un public familial venu pour l’arrivée du Belem et qui souhaitait repartir, de l’autre, une jeunesse marseillaise qui venait écouter Alonzo et Soprano. La configuration d’accueil du public pour ce concert Coca-Cola a visiblement été mal anticipée, puisque durant de longues minutes tout le monde a été bloqué, notamment pour des questions de sécurité et de contrôles. Impossible de sortir, impossible de rentrer. Au milieu de cette foule très compacte la situation dégénère rapidement : des dizaines de malaises, des enfants en pleurs, des poussettes et personnes handicapées en détresse et surtout des secours qui n’arrivent pas à intervenir. Résultat, la tension est rapidement montée d’un cran.

Quelques bagarres, mais surtout un mouvement de foule sur le quai du Port qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.C’est finalement que vers 21 heures que les forces de police ont enfin réussi à stabiliser le bas de la Canebière. Quelques lacrymogènes autour de la fan zone, des tensions, mais au final, un soulagement de n’avoir aucun blessé ni actes de violence.

A 21h30, le concert a finalement pu démarrer, dans une ambiance moins électrique. Reste que cette image d’une longue rangée de civières au pied de la scène Coca-Cola n’est clairement pas celle que la firme au slogan « Savoure l’instant » voulait voir ce soir. 

Mais un délice pour la gauche des pisse-vinaigre.

Autre malaise, Jul, le rappeur:

Stéphane Simon, producteur de télévision et éditeur de media, rafraîchit quelques mémoires, dont celle d’Aurore Bergé…

Le journaliste sportif Fred Hermel partage son malaise :

Macron, éclaboussé par l’affaire Kendji Girac

Le chanteur, drogué et alcoolisé, a-t-il vraiment « simulé un suicide »?

Girac, à la gauche de Macron

Le chanteur est accusé de violences psychologiques sur sa femme après sa simulation de tentative de suicide. Ce jeudi 25 avril, l’affaire Kendji Girac a pris un tournant pour le moins improbable. Suicidaire maladroit par balle et non blessé par un tiers, le chanteur de 27 ans aurait tenté de « simuler » une tentative de suicide pour « faire peur » à sa compagne qui menaçait de le quitter. « Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas », avait-il confié à la justice.

Le comportement du chanteur est dénoncé comme moyen de pression et d’emprise dans un couple, appelé « chantage au suicide »… Un modèle validé par l’Elysée et occulté par les néo-féministes: ce « mâle blanc » est star de la chanson !

Un suicidaire, drogué, en voie de dépendance à l’alcool, mais modèle pour les Français, selon Macron…

Brigitte Macron s’occupe de l’opération Pièces jaunes, à la suite en son temps de Bernadette Chirac, qui vise à récolter des fonds pour améliorer le quotidien des enfants et adolescents hospitalisés. Ainsi, le gala des Pièces jaunes s’est-il tenu le vendredi 26 janvier à l’Accor Arena à Paris, avec une pléiade de stars, dont les Américains A$AP Rocky, rappeur, les Maroon 5, Pharrell Williams ou encore le groupe de K-pop Stray Kids et la chanteuse Lisa, membre du groupe Blackpink.

« Tu fais souffrir tes proches pour ton ego »… une comédienne accuse le chanteur de chantage au suicide : encore un choix douteux de Macron, mais dont il va accuser sous peu ses conseillers…

A peu de choses près, Macron aurait choisi Girac pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris…

Sciences Po Paris reçoit Mélenchon comme une rock star

L’enragé convient aux futurs cadres institutionnels, tel le Conseil d’Etat…

Le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, prononce son discours lors d'un meeting à Roubaix pour les élections européennes, le 17 avril 2024. 
Le meneur de La France Insoumise (LFI), Mélenchon, prononce ici son discours lors d’un meeting à Roubaix pour les élections européennes,
le 17 avril 2024. 

Devant l’entrée de Sciences Po au 27 rue Saint-Guillaume, ce lundi 22 avril, militants de l’Union nationale interuniversitaire (UNI) et de La France insoumise (LFI) se renvoient des slogans qu’on peine à comprendre dans le brouhaha. « Siamo tutti antifascisti » répond au « Et tout le monde déteste l’extrême gauche », que viennent recouvrir des « Une seule solution, arrêter l’occupation »… On parvient même à distinguer la Marseillaise entre un slogan anti-Mélenchon et un chant propalestinien. Certains s’invectivent mutuellement avant que les gardiens n’interviennent et ne séparent les étudiants prêts à en venir aux mains.

C’est eux les petits fachos qui nous insultent sur X ?��������
Mais comment elle a mis à l’amende cette queen �� pic.twitter.com/aPJaIWqrn1— Tax Driver ���� (@TDriver90) April 22, 2024

Dans le bâtiment universitaire, le chef des anti-républicains n’échappe pas non plus aux critiques venant de son propre camp. Ici et là, des tracts déposés par l’association féministe Garces dénoncent le soutien de Mélenchon à Adrien Quatennens, le député LFI condamné pour violences conjugales sur sa compagne, et martèlent : « Les agresseurs et leurs complices n’ont pas leur place à Sciences Po. » C’est presque à se demander qui, dans cette école qui votait en 2022 à 55 % pour l’enragé LFI, veut encore de Mélenchon. Et qui commande…

Les doutes sont vite levés devant l’affluence provoquée par le tribun, qui fait salle(s) comble(s) pour accueillir près de 800 étudiants, selon les chiffres …des Jeunes Insoumis, organisateurs de la conférence.

Un cours d’art oratoire et un spectacle de monstre de foire. Mis à part quelques contestataires qui quittent rapidement l’amphithéâtre après avoir fait entendre leurs revendications, la salle est très majoritairement acquise à la vedette. Et il le sait, lui qui se fend d’un sourire devant les chants de l’Union populaire – nouveau nom de LFI, incarnation des « combats emblématiques de l’insoumission pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques » –  et les applaudissements ponctuant régulièrement ses prises de parole : « On dirait que j’ai pas mal d’amis ici. » En plus de la claque ?

Initialement prévue le 18 octobre, mais reportée sur décision de la préfecture de police – sans doute en lien avec l’indignation suscitée par les attaques terroristes des islamistes du Hamas menées quelques jours plus tôt –, cette conférence, qui visait à présenter son dernier ouvrage, Faites mieux ! Vers la révolution citoyenne, se tient donc finalement sans accrocs majeurs.

Mélenchon dénonce un « maccarthysme » en cours

Après son scandaleux « détail de l’Histoire » passé crème dans l’opinion façonnée par la presse, on attendait surtout une réaction de Mélenchon après sa comparaison de l’obéissance du président de l’université de Lille à celle du criminel nazi Adolf Eichmann, un des architectes nazis de la solution finale décidée par Adolf Hitler, à qui il a comparé le président de la faculté de Lille après l’interdiction de sa conférence le 18 avril. Dans sa fuite en avant, Mélenchon persiste et signe. « A nous, dit-il, de briser la chaîne du légal pour passer à la chaîne du légitime » en aspirant à être plus que « les bons serviteurs de ce qui est légal ».

Ainsi dénonce-t-il un « maccarthysme » qui s’installerait dans le pays et désignerait comme auteurs du chaos les personnes qui s’opposent à « sa forme la plus insupportable, le génocide ».

Exultant, donc, de pouvoir enfin s’exprimer devant des étudiants après plusieurs interdictions à Lille, Mélenchon remercie la direction de Sciences Po et loue les vertus de la dispute. « Sans contradiction, il n’y a pas de naissance de la pensée », abonde-t-il.

Dans l’amphithéâtre Boutmy, c’est une autre histoire. Assumant une posture plus intellectuelle et mesurée que ces derniers jours, Mélenchon prononce un monologue, sans discussion. Virevoltant d’un sujet à l’autre avec l’habileté oratoire qu’on lui connaît, il évoque pêle-mêle ses lubies habituelles : capitalisme, géopolitique, morale, créolisation, schémas de domination… Et perd, semble-t-il, une partie de l’auditoire – en témoigne le nombre d’étudiants qui discutent entre eux ou quittent simplement la salle.

Le tribun parle ainsi sans interruption pendant près d’une heure quinze, avant de consentir à quelques questions de l’audience portant sur la « répression des militants propalestiniens » et la « faible participation des jeunes au scrutin européen ». Il appelle à « continuer de résister », la vérité étant, d’après lui, la « première victime de la guerre et d’explications simplistes ». Fustigeant l’abstention des jeunes, il tient à rappeler que leurs voix ont le même poids que celle d’un marchand d’armes ou d’un « puissant ».

Il assume, dans le même temps, le fait d’aller chercher les voix des quartiers populaires « pour que leurs habitants s’auto-organisent », et voit le populisme dont on l’affuble comme la nouvelle forme du dégoût des élites pour les masses.

Note de fin, alors que la conférence dépasse l’heure et demie prévue par les organisateurs et qu’il faut évacuer les lieux ? « Ce n’est pas dans mes habitudes mais, en réponse à l’attitude ouverte de cet établissement, je vous propose de respecter les consignes. Plus légaliste que Mélenchon, tu meurs !

Le danger que représente Mélenchon pour la démocratie n’est pas appréhendé par les étudiants de Science Po qui ont pris le pouvoir dans l’école :

Audrey Lamy ne porte pas plainte contre ses cambrioleurs, parce que sans papiers

Malgré un préjudice de… 18.200 euros

Trois clandestins se sont introduits dans sa résidence secondaire à Saint-Gély-du-Fesc dans le sud de la France  en octobre 2022. «Touchée en plein cœur» après avoir appris qu’ils étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est, la comédienne a abandonné toutes poursuites contre eux.

Les cambriolages de stars se multiplient depuis plusieurs mois. En 2023, l’animateur Nikos, la chanteuse Vitaa ou encore le chef Cyril Lignac ont été les cibles malheureuses de home-jacking. En 2022, c’est la comédienne et humoriste Audrey Lamy qui en avait fait les frais. Cette dernière a en effet été victime d’un vol au mois d’octobre, par trois individus. S’introduisant dans son domicile situé dans l’Hérault, alors qu’elle était en tournage, ils lui auraient volé des sacs à main de luxe et des bijoux, pour un total s’élevant à 18.200 euros. Un an et demi après les faits et alors que le procès s’est tenu le 3 avril dernier à Montpellier, la presse a cependant révélé que la sœur d’Alexandra Lamy aurait abandonné les poursuites, refusant de porter plainte contre eux en raison de leur statut social.

Une quinzaine de cambriolages

Comme le révèle l’hebdomadaire, les trois hommes, d’origine italo-bosniaque, seraient en effet des immigrés d’Europe de l’Est en situation irrégulière en France. Par ailleurs, ces derniers sont déjà poursuivis par le ministère public, qui s’est autosaisi de l’affaire ; les cambrioleurs étant impliqués dans près d’une quinzaine de vols sur l’année 2022. Ainsi, le 3 avril dernier, leur procès a eu lieu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, faisant à la plainte déposée par le Parquet et non par la comédienne, cousine de l’homme politique François Lamy, conseiller spécial auprès du maire NUPES de Marseille Benoît Payan,  séduit par Macron .

La candidate de Lol, qui rit, sort ! saison 3 aurait été «touchée en plein cœur» en apprenant l’identité des trois délinquants. Ainsi, la compagne de Thomas Sabatier et mère de ses deux enfants aurait «préféré laisser couler», au lieu d’ajouter davantage de charges au dossier. Le 3 avril, deux des cambrioleurs ont été relaxés, tandis que le troisième a été condamné à un an de prison ferme et dix ans d’interdiction de séjour sur le territoire français.

Les trois musulmans ont été extraits des maisons d’arrêt des Baumettes et d’Aix-Luynes, ce mardi 2 avril. Ils ont comparu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, ce mercredi après-midi. L’un des cambrioleurs a été condamné à un an de prison ferme, les deux autres ont été relaxés.

One man show de Gabriel Attal seul pour les questions au gouvernement

Jupitérien, mais isolé, méprisant des membres de son gouvernement

Gabriel Attal aussi a son « grand débat national »

Les « QAG » vont-elles devenir les « QPM » ou les « QAGA » ? Gabriel Attal s’est prêté au test d’une nouvelle formule pour les traditionnelles questions au gouvernement, nouveaux jeux du cirque de la macronie, ce mercredi 3 avril. Exit tous les ministres au banc, seul le chef du gouvernement a répondu aux députés durant 45 minutes. Cette expérimentation de cinq semaines, sans connaissance des questions, a encore beaucoup de députés à convaincre, car ce numéro un est loin d’avoir fait l’unanimité.

Les députés de la Nupes s’étaient opposés à ce test et ceux rencontrés lors de ce premier essai continuent d’y être défavorables. « Déjà que le Premier ministre est le collaborateur du président, mais alors ça veut dire quoi pour les ministres ? » s’est interrogé le communiste Sébastien Jumel. « Ce sont des sous-sous secrétaires d’Etat en charge de la pluie et du beau temps ? » a raillé le député qui y voit « un rabaissement à tous les niveaux des responsabilités institutionnelles » .

« Je me demande si cela ne va pas faire “pschit” »

Du côté de l’alliance présidentielle, on considère que cela donne « plus de poids » aux réponses et engagements apportés. « Ce n’est pas un sous-secrétaire d’Etat aux choux farcis qui répond, c’est le Premier ministre », a considéré l’élu LR Pierre-Henri Dumont. Plus à droite, Sébastien Chenu aussi trouve que l’idée serait bonne, à condition, ajoute le député RN, que le « Premier ministre réponde précisément aux questions ».

Le président du groupe Liot à l’Assemblée voulait donner sa chance à cet essai, mais en est sorti déçu. « Je me demande si cela ne va pas faire “pschit” », a déclaré Bertrand Pancher. Il a regretté des réponses trop « générales et politiques » qui donnent lieu à une « partie de ping-pong avec l’extrême droite et l’extrême gauche ».

Le Président du groupe Renaissance, Sylvain Maillard, semblait quant à lui satisfait à l’issue de la séance. « C’était un bon exercice » a-t-il lancé sans vouloir commenter davantage. Une approbation tiède peu éloignée de l’avis critique de son collègue Erwan Balanant. « Les politiques publiques ne sont pas menées par un seul homme », a souligné l’élu MoDem. « Notre démocratie est déjà trop concentrée et cette formule y participe encore plus », a-t-il considéré. L’Assemblée nationale doit tester cette formule jusqu’à fin mai pour voir si elle souhaite définitivement l’adopter.

Pour Attal, les membres de son gouvernement ne sont pas à la hauteur.

Aya Nakamura: le choix de Macron, un racisme anti-Blancs

Sa ministre de la Culture inverse les valeurs

Les réactions de surprise et d’indignation qu’un représentant du patrimoine musical français incontesté soit rejeté sont naturelles et justifiées. Certains artistes sont des valeurs sûres, consacrées par le temps, mais Macron leur a préféré une artiste que la durée n’a pas validée, consacrée par l’industrie du spectacle. Macron mise sur l’éphémère et le scandale. Ce faisant, il fait parler de lui, éclipsant le déficit public, le surendettement de la France et les menaces de banqueroute ou d’attentats. Il expose de surcroît sa protégée aux huées et sifflets, le jour de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, et la France à un scandale international de plus.

Et, provocation après provocation, certaines diasporas récentes prennent parti et s’ancrent dans tout ce qui est universel et dans une opposition progressivement  systématique à ce qui est français. Macron réussit à défaire ce qui semblait acquis, jusqu’à l’assimilation de la troisième génération de migrants.

Rachida Dati dénonce un « racisme pur et dur » envers la chanteuse

Emblématique des Françaises

Rachida Dati réagit à la polémique. Invitée dans le studio de l’émission Planète Rap sur Skyrock, ce dimanche 31 mars, la ministre de la Culture s’est exprimée au sujet d’attaques formulées envers la chanteuse Aya Nakamura, pressentie pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le 26 juillet prochain, rapporte Le Point. « C’est inacceptable », a-t-elle jugé à l’antenne.

Bien que rares soient ceux qui se braquent sur une couleur de peau, la Franco-maroco-algérienne Rachida Dati (son père est arrivé en 1963) s’aligne sur son nouveau maître et défend son choix, sans concertation, ni débat. Plusieurs fois ministre, elle rappelle volontiers qu’elle se considère d’abord comme « fille de France, issue d’un milieu modeste ». Elle est née en 1965 en Saône-et-Loire, mais réagit toujours à l’appel de l’étranger.

Alors que l’artiste est ciblée par les défenseurs du patrimoine, la ministre de la Culture a pointé du doigt « un racisme pur et dur » de la part de ceux qui s’opposent à sa venue. Même si Rachida Dati a concédé que l’on puisse « ne pas aimer [sa] musique », elle a regretté « un prétexte », selon elle, pour l’attaquer « sur sa personne ou ce qu’elle est ». Il s’agit alors d’un « délit », et non plus d’« un pouvoir d’appréciation », précise-t-elle à l’animateur Fred Musa. Même si Macron n’a jamais confirmé sa participation, le chef de l’Etat aurait déjà échangé avec la chanteuse sur la possibilité d’une reprise d’un titre d’Edith Piaf.

« Ça ne va jamais »

La ministre a réglé des comptes personnels, notamment regrettant des critiques systématiques lorsque « des personnes issues de l’immigration accèdent à de hautes responsabilités »« Ça ne va jamais », fustige-t-elle en faisant un parallèle avec sa carrière : « J’étais garde des Sceaux, ça ne va pas. J’étais magistrat, ça ne va pas. Je suis ministre de la Culture, ça ne va pas. » 

Quant à l’interprète franco-malienne, elle s’est fendue d’un titre faisant office de réponse à ses détracteurs. « J’ai pas d’ennemis, moi, c’est eux qui m’aiment pas / Un tas d’ennemis, mais je les connais même pas », chante-t-elle dans le morceau « Doggy ». Méprisante ?

« Parce qu’elle nous ressemble »…

Ressemble-t-elle à Brigitte ?

Dans sa revue de l’actualité, l’humoriste Franjo mentionne le choix de Macron :

La chanteuse a ses supportrices et en voici un specimen :

Eric Naulleau « s’acharne »-t-il sur la chanteuse ou sur Macron ?

Francky Vincent, raciste ?

JO de Paris : 15 fichés S écartés de l’organisation, selon Darmanin

800.000 personnes restent encore à contrôler avant le début des JO de Paris.

« Il y a un million de contrôles à faire, nous [en] avons déjà fait 180.000 », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur la chaîne d’information LCI, ce dimanche 31 mars. « Ça veut dire qu’il y a des gens qui ont voulu s’inscrire pour porter la flamme, pour être bénévoles aux Jeux olympiques et qui manifestement n’avaient pas des bonnes intentions », a poursuivi Gérald Darmanin. Parmi ces personnes écartées, « il y a les islamistes radicaux », et « des gens de l’écologie radicale qui veulent faire de la contestation ».

45.000 membres des forces de sécurité intérieure mobilisés

Les Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août) et paralympiques (du 28 août au 8 septembre) mobiliseront près de 45.000 forces de sécurité intérieure. La sécurisation des épreuves sera assurée quotidiennement par quelque 35.000 policiers et gendarmes en moyenne par jour sur la France entière, et 25.000 pour les Jeux paralympiques. 

A cet effectif, s’ajouteront quelque 18.000 militaires et entre 18.000 et 22.000 agents de sécurité privée. Selon Gérald Darmanin, « 102 agents de sécurité privée » fiché S ont été écartés des JO. « On a encore 800.000 personnes à contrôler », a-t-il rappelé.

Alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats, Paris proposera en juillet une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine, lieu particulièrement exposé, pour laquelle 45.000 policiers et gendarmes sont engagés, dont 35 bateaux de sécurisation, 100 plongeurs démineurs, 350 membres du GIGN, 200 du Raid et 100 de la BRI, selon le ministère de l’Intérieur.

Et des membres des polices des Etats participant aux Jeux.

Appel à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen

La journaliste Mahaut Drama et Mediapart sortent-ils de l' »arc républicain » ?

« Evocation » ou appel à la lutte armée d’une « humoriste » ou d’une journaliste militante, démocrate ou révolutionnaire?

Le Mediapart Festival accueillait Mahaut Drama, présentée comme humoriste, ce que le festival n’est pas. Elle commença sa vie professionnelle comme journaliste à LCI en 2019 et devint ensuite pigiste à Voici. En 2020, on la trouve à Radio Nova  puis en 2023, sur France Inter, dans l’émission de Charline Vanhoenacker, où elle tient la « Chronique de Mahaut ». Elle lance « Mahaut 2022 » au moment de la course à l’élection présidentielle 2022, afin de décrypter les programmes des différents candidats.

En mars 2024, lors d’un débat, format qui laisse peu de place à l’humour,  intitulé « Comment lutter contre l’extrême droite ? » organisé le 16 mars dernier au Cent Quatre, dans le riant Paris 19e, par Mediapart, site révolutionnaire trotskiste qui incite peu à rire, Mahaut Drama a participé au rassemblement de combat. La chroniqueuse de France Inter  » semble avoir appelé à prendre les armes  » en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2027. Ses propos ont été diffusés en ligne par Mediapart

« Concrètement qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que nous aussi on a des factions armées ? On se prépare à leur répondre ? Est-ce qu’on doit être radicaux jusqu’à ce point-là ? Est-ce qu’on doit faire la révolution ? Je ne pose que des questions mais je pense que ça se pose vraiment. »

Ces propos ne choquent-ils donc pas la gauche : seulement les cadres du RN?…

L’humoriste de 30 ans a alors poursuivi : « Dans trois ans s’il y a l’accession de Marine Le Pen au pouvoir, c’est sûr qu’on ne pourra pas juste continuer à mettre des affiches. Il faudra qu’on leur réponde autrement. » Si elle a nuancé en indiquant qu’elle ne sait pas se battre et n’est pas « courageuse », Mahaut Drama a déclaré « s’il y a des gens qui sont prêts à être courageux à ce point-là, je ne peux que les encourager ».

L’humoriste Mahaut Drama, de son vrai nom Mahaut di Sciullo, a assisté à un débat organisé lors du Mediapart Festival le 16 mars dernier au Centquatre, à Paris. Participant à un échange sur le thème « Comment lutter contre l’extrême droite ? », celle qui est également chroniqueuse chez France Inter semble avoir appelé à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de  2027. Ses propos ont été diffusés en ligne par Mediapart« Concrètement qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que nous aussi on a des factions armées ? On se prépare à leur répondre ? Est-ce qu’on doit être radicaux jusqu’à ce point-là ? Est-ce qu’on doit faire la révolution ? Je ne pose que des questions mais je pense que ça se pose vraiment. » 

« Je ne peux que les encourager »

Mahaut Drama,
journaliste à France inter

L’humoriste de 30 ans a alors poursuivi : « Dans trois ans, s’il y a l’accession de Marine Le Pen au pouvoir, c’est sûr qu’on ne pourra pas juste continuer à mettre des affiches. Il faudra qu’on leur réponde autrement. » Si elle a nuancé en indiquant ne pas savoir se battre et ne pas être « courageuse », Mahaut Drama a déclaré « s’il y a des gens qui sont prêts à être courageux à ce point-là, je ne peux que les encourager ». 

Le RN réagit

La sortie de la jeune femme a fait vivement réagir le Rassemblement national (RN). La porte-parole du parti à l’Assemblée nationale, Laure Lavalette, a annoncé saisir « le procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du Code de procédure pénale » face à « ces propos d’une extrême gravité et diffusés par Mediapart ». 

Devant ces propos d’une extrême gravité et diffusés par Mediapart, je saisis le procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale. https://t.co/9cIFSCroJy — Laure Lavalette (@LaureLavalette) March 30, 2024

Le sénateur Les Républicains (LR) Stéphane Le Rudulier a jugé sur le réseau social X que le « service public doit immédiatement suspendre cette fausse humoriste et vrai nervie extrémiste, menace pour la démocratie ». Il a également jugé qu’il fallait « nettoyer les écuries d’Augias de France Inter » : « Nos impôts ne doivent plus financer l’extrême gauche anti-républicaine antisémite et anti-démocratique. »

Le service public doit immédiatement suspendre cette fausse humoriste et vraie nervie extrémiste menace pour la démocratie

Il faut nettoyer les écuries d’Augias de France Inter ! Après l’antisémitisme l’anti démocratie chez leurs pseudo humoristes

Nos impôts ne doivent plus… https://t.co/UuZWsqJoPN — Stéphane Le Rudulier (@slerudulier) March 30, 2024

DALS : Inès Reg a-t-elle menacé de mort Natasha St-Pier?

Inès Reg a refusé un entretien avec  Keiona, candidate et drag queen

Inès Reg,
un comportement de starlette

Une vive altercation a éclaté entre Natasha St-Pier et Inès Reg lors d’une répétition de Danse avec les stars, le 31 janvier dernier. La chanteuse canadienne a déposé une main courante contre l’humoriste d’origine algérienne, mais a aussi été mise en demeure par TF1 Production. Inès Reg a publié dimanche un long message d’explications.

Natasha St-Pier et Inès Reg  ont publié le 21 mars une vidéo sur Instagram dans laquelle elles s’affichent complices, dansant avec leur camarade Keiona et échangeant bisous et cœurs.

En fait, l’ambiance est beaucoup plus électrique entre les deux femmes. Une violente altercation a d’ailleurs éclaté pendant une répétition de la compétition de danse, comme l’a révélé la presse, jeudi.

Depuis, Inès Reg s’est longuement expliquée ce lundi sur les circonstances de l’affaire dans une série de stories Instagram. Et Natasha St-Pier a annoncé dans l’après-midi, qu’elle livrera sa version des faits ce soir à 21 heures, mais elle dénonce déjà dires et « contrevérités » de l’humoriste.

Cette altercation s’est produite le 31 janvier dernier, une quinzaine de jours avant la première de l’émission, et a été filmée. Le ton est monté après qu’Inès Reg a demandé à la chanteuse québécoise, qui répétait sa chorégraphie à proximité, de baisser le son de sa musique.

Natasha St-Pier

Au cours de cet échange, Natasha St-Pier aurait insulté l’humoriste. La chanteuse a par la suite déposé une main courante visant la comique, qu’elle accuse de menaces de mort, des menaces que dément l’entourage d’Inès Reg, qui dit avoir découvert l’existence de cette procédure dans le quotidien.

Natasha St-Pier mise en demeure, pas Inès Reg

A la suite de cet épisode, les deux artistes se sont expliquées: la chanteuse québécoise a assuré qu’elle a proféré ces propos sur le ton de l’humour, sans vouloir blesser Inès Reg, humoriste.

Mais l’épisode n’a pas été sans conséquences pour Natasha St-Pier: TF1 Production a adressé une mise en demeure à cette dernière et l’a suspendu des répétitions pendant trois jour, mais aucune mesure de ce type n’a été prise concernant Inès Reg.

Il a été notifié formellement à la chanteuse que « des propos de cette nature n’ont pas leur place sur le tournage de l’émission et qu’ils ns sont pas tolérables, quelles que puissent être les circonstances dans lesquelles ils ont été tenus ».

La production lui a par ailleurs signifié qu’elle sera exclue du programme, si une telle situation se reproduisait.

Natasha St-Pier, « gentille quoi qu’il arrive »

L’altercation, confirmée par plusieurs sources, a été « très violente », assure l’entourage d’un des candidats de cette saison« Tout le monde a halluciné, d’autant que Natasha St-Pier est un amour qui a très bonne réputation dans le milieu. Mais c’est allé très loin et elle veut juste se protéger. »

Une image sur laquelle Natasha St-Pier peut se prévaloir dans sa communication sur Instagram: jeudi dernier, dans une story publiée juste avant sa vidéo avec Inès Reg, la chanteuse a partagé un extrait d’un entretien sur la gentillesse, dans laquelle une philosophe déclare qu’elle « représente le plus grand pouvoir en ce monde ».

« Quand ma maman me conforte dans le choix d’être gentille quoi qu’il arrive, elle m’envoie ça », écrit Natasha St-Pier en commentaire.

Inès Reg a donné sa version des faits dimanche 24 mars dans une longue série de vidéos, publiées sur son compte Instagram. « Le 31 janvier, Natasha St-Pier vient deux-trois fois demander à baisser la musique. Donc on la baisse (…) Sauf que la dernière fois où elle vient toquer, elle met derrière sa musique encore plus fort. Et c’est mon journaliste et mon cadreur qui s’en plaignent parce qu’on ne s’entend pas. »

Inès Reg, qui veut, dit-elle, « respecter les règles », se rend alors dans la salle de Natasha St-Pier pour lui demander de baisser la musique. Sur place, le danseur de la chanteuse, Anthony Colette, lance une pique à l’humoriste. Un peu vexée, elle se met alors à rire. « Ça te fait rire? Tu pourras la mettre dans ton prochain spectacle », lui répond le danseur.

Le sms d'excuse de Natasha St-Pier à Inès Reg
Le sms d’excuse de Natasha St-Pier à Inès Reg © Inès Reg – Instagram.com

L’humoriste réagit: ‘J’ai compris, Antho, tu es le mec piquant du couple et Natasha, c’est la mignonne.’ A ce moment-là, Natasha est à ma droite. Elle a la tête baissée et elle dit tout de suite après cette phrase-là: ‘Ecoute-moi bien petite salope.’ Ça, c’est passé comme ça. J’en tremble de vous le raconter. Je n’oublierai jamais. »

C’est trop violent »

Keiona

Celle qui est irrespectueuse des conditions de travail de ses rivales, se dit émue. Inès Reg ajoute: « Je vous jure qu’au moment où elle m’a dit (ça), j’ai vu un éclair. C’est devenu tout blanc. Le seul truc que je me suis dit, c’est ‘Ne pleure pas’. ‘Ne montre rien’. (…) Ça m’a fait tellement mal. C’est trop violent. Je n’y crois pas d’avoir entendu ça, raconte la victimaire » Elle précise que la scène a été filmée et la part des responsabilités pourrait donc être établie, si toutefois les démarches pour faire cesser le tapage de l’humoriste l’avaient été.

Une certaine presse prend clairement le paryie de la comique indélicate, telle Candice Mahout. La journaliste rapporte encore les propos d’Inès Reg qui assure que Natasha St-Pier lui a alors « attrapé le bras » en disant « maintenant tu sors » de la salle de répetition où l’humoriste à fait intrusion.

« Il n’y a eu aucune menace de mort », nie l’humoriste. Les deux femmes se seraient expliquées dans la foulée, la chanteuse déclarant qu’elle avait cru qu’elles jouaient « une petite saynète » où elle avait « le rôle de la méchante ».

« Quand elle vient s’excuser, je n’ai pas de haine. J’ai les yeux écarquillés. Je suis juste très mal. Je réponds que ‘ok.’ (à ses excuses) », poursuit l’humoriste en précisant qu’elle a eu besoin de temps avant de réagir. Et aussi de présenter des excuses… pour avoir dérangé le travail de la chanteuse avec son danseur. « C’est grave ce qui vient de se passer, » juge encore la comique, avec le soutien  de la journaliste de BFMTV. Et d’ajouter: « Je suis victime dans cette histoire. Je ne lui pardonne pas. On enchaîne, » assène cette divorcée.

« C’est du passé »

Candice Mahout ajoute encore qu’Inès Reg aurait été tentée de quitter Danse avec les stars à cause de cette affaire et en dépit du parti-pris sensible de la production et donc des jurés de l’émission. Selon la perturbatrice, la production était « outrée » par les propos de la chanteuse et a « bien vu », en visionnant les images de la scène, « que ça ne ressemblait en rien à une blague et que le ton de Natasha était très sérieux ». La cause est entendue…

Alors que son entourage lui conseille de déposer une main courante, l’humoriste refuse et décide de retourner sur Danse avec les stars « avec le sourire ». Dans la foulée, Inès Reg reçoit un message d’excuses de Natasha St-Pier, un SMS qu’elle dévoile dans sa story sur Instagram.

Un mois après, Inès Reg n’a « plus de haine envers personne. Ni envers Natasha, ni envers Anthony ». « Je veux prendre Natasha dans mes bras, parler avec elle, la checker. C’est du passé (…) Natasha, tu sais à quel point je ne t’en veux pas », plaide-t-elle avant de conclure: « Je ne veux plus jamais parler de cette histoire. »

Candice Mahout, archétype de la cruche décérébrée, chef de service sans diplôme journalistique, applaudit par ailleurs publiquement sur BFMTV au licenciement d’Européens au profit d’artistes de la diversité.

Inès Reg, une récidiviste. TF1 cherche-t-il un succès (audimat) de scandale ?

Chantal Ladesou (dans Mask Singer) et Valérie Trierweiler (jeu de télé réalité de M6, Pékin express, en 2022) ont déjà subi Inès Reg et le favoritisme des chaînes privées.

Mais TF1 (et les jurys successifs) persiste à prendre son parti, visant sans doute un public…

Macron photographié à la boxe : de la frime

Pour les spécialistess, c’est « un débutant qui tape au sac »A1

La photograhe photographe officielle d’Emmanuel Macron a posté sur Instagram deux photos du président de la République en train de s’entraîner à la boxe.
Soazig de la Moissonnière, la photograhe officielle de Macron a posté sur Instagram deux photos du président de la République en train de s’entraîner à la boxe:
l’Elysée en fait des tonnes
et met le paquet.

« Dans sa posture, dans son attitude, on voit bien qu’Emmanuel Macron ne sait pas boxer », commente Isabelle Gaignon, coach de savate boxe française. Sous ses yeux : les deux photos du président de la République postées sur Instagram par sa photographe officielle, Soazig de la Moissonnière, le 20 mars. On y voit un chef de l’Etat avec des mitaines de boxe, le visage ridé par l’effort, taper sur un sac de boxe.

Des clichés commentés, voire souvent moqués, sur les réseaux sociaux comme dans la classe politique. La députée écologiste Sandrine Rousseau a déploré l’utilisation de « codes virilistes jusqu’à l’overdose », tandis que Yannick Jadot a comparé les photos à celles parfois diffusées par Vladimir Poutine.

Poutine, torse nu,
modèle de virilité pour Macron

« Il y a quelque chose de pas naturel »

Que vaut vraiment la technique de Macron sur le ring ? Pour mieux l’évaluer, les avis de deux professionnelles de la boxe ont été sollicités.

Sur X, un aficionado de boxe commente les poses de Macron : « C’est un amateur qui tape dans un sac avec grimace. »

Isabelle Gaignon est catégorique : ces photos ne font tout simplement « pas boxe ». « Prenez l’image de quelqu’un qui tape vraiment au sac, n’importe qui, ce n’est pas la même chose, la même intention, estime-t-elle. Là on voit que c’est posé, arrêté sur l’image, il y a quelque chose de pas naturel. S’il prend des cours particuliers, il faut qu’il change de coach. »

Côté technique, les photos en révèlent assez pour que la coach puisse affirmer que « c’est un débutant qui tape au sacMême s’il y met beaucoup d’énergie, il n’a pas de force : le poing n’est pas enfoncé dans le sac. La position verticale de la main n’est pas très juste, on ne voit pas la torsion du buste comme si c’était un crochet. On ne sent pas qu’il y a eu un mouvement avant, un pivot, un transfert d’appui… Ce n’est pas l’attitude de quelqu’un qui est confirmé. Après, il a le droit de boxer quand même ! »

La posture du chef de l’Etat, très proche du sac qu’il frappe, questionne aussi Djihene Abdellilah, championne du monde de grappling et combattante pro de MMA. « On est dans l’équivalent d’un corps-à-corps, avec des bras et des frappes très courtes, décrit-elle. Ce qui donne un effet de rentre-dedans. »

« L’incarnation de tous les clichés sur la boxe »

Cette magie n’est pas un effet de la gonflette

Sur le second cliché, le biceps d’Emmanuel Macron, contracté et aux veines apparentes, a été largement moqué sur les réseaux sociaux, certains allant jusqu’à accuser la photo d’avoir été retouchée. Ce qu’a nié Soazig de la Moissonnière sur Instagram.

« Pour le coup, quand on bosse, les bras congestionnent, reconnaît Djihene Abdellilah. Les gens qui parlent n’y connaissent rien. On peut avoir les veines qui ressortent un petit peu plus. »

Ce qui interroge les deux coaches, en revanche, ce sont les gants choisis par le chef de l’État – des mitaines et non des gants de boxe. « On ne sait pas à quoi il s’entraîne : est-ce que c’est au MMA, à la boxe anglaise ? se demande Djihene Abdellilah. Est-ce que c’est parce qu’il s’est fait taper sur les doigts la dernière fois qu’il a posté une photo de boxe, parce que ses gants étaient de la marque Venum et qu’on sait que le patron de cette marque a été repris pour des propos racistes et misogynes ? »

Isabelle Gaignon s’interroge aussi sur ce choix d’équipement. « Il va juste se faire plus mal aux mains. On ne sait pas s’il a mis des bandes. Ça fait très amateur », commente-t-elle prudemment. Avec des mitaines, l’impact sur les mains est plus rude. Pour Djihene Abdellilah, elles viennent appuyer l’impression générale qui se dégage des photos : « C’est l’incarnation de tous les clichés sur la boxe », résume-t-elle.

Une vision confondant «  masculinisme » et virilité

La championne du monde de grappling (lutte) souligne néanmoins certains côtés positifs renvoyés par les photos. « Ce que ça m’inspire en premier lieu, c’est le fait qu’on a un chef de l’Etat qui est en forme ! Et qui accorde une place importante à l’activité physique dans sa vie, reconnaît celle qui coache des combattants UFC Bellator. Le fait de choisir la boxe n’est pas anodin. Parce qu’on sait que c’est l’un des sports qui fait le plus appel au dépassement de soi. »

Elle regrette pourtant une vision de la boxe « très masculiniste » véhiculée par les clichés. « Peut-être qu’il faisait un travail spécifique de fractionné. Mais il n’y a pas le côté subtil de la boxe. Contrairement à ce que les gens pensent, l’art suprême de la boxe, ce n’est pas de taper plus fort, souligne-t-elle. C’est le mec qui est capable de toucher sans se faire toucher. La boxe, c’est pour les gens smart, ça se rapproche davantage des échecs que de la bagarre. Cette photo est pleine de fausses notes. J’aurais aimé une image où l’on voit plutôt le côté intelligence de combat. »

Un « clin d’œil à Poutine »

Djihene Abdellilah estime que ces images ne sont pas destinées au seul public français. Comme de nombreux commentateurs, elle y voit « un petit clin d’œil à Poutine, aussi. On sait qu’il est fan de MMA, puisqu’il organisait des combats privés de MMA sur un bateau, auxquels certains combattants français ont participé. »

Fake de l’homme viril

De son côté, Isabelle Gaignon préfère éviter d’entrer dans des considérations politiques. « La communication, c’est un art difficile, conclut-elle. Pour des passionnés comme nous, ce n’est pas ça qui va faire la promotion de la boxe. J’espère qu’il a d’autres talents. En tout cas, il fait parler de lui. »

Macron apparaît vêtu d’une chemise ouverte sur son torse poilu, sur un cliché de Soazig de la Moissonnière. (Posté le 17 avril 2022.) 
Problème : les poils du montage grossier débordent sur la chemise !

Autre motif de grogne pour la féministe Sandrine Rousseau indisposée par les machos. Et celui qui travaille fort à l’effacement de son image d’homme trouble en rajoute régulièrement. Or, le man spreading qui charactérise les hommes, vulgaires et vautrés dans un canapé, supposés chargés en testostérone:

Des critiques cinglantes dans la presse anglo-saxonne

Et l’ampleur des commentaires suscités par cette photo ne s’arrête pas là, car la presse anglaise elle-même a fait ses choux gras de cette « affaire ». « The Daily Telegraph » a publié la photo de Macron en Une de son journal et affirmé qu’il s’agit là de « l’ultime démonstration de la virilité ».

Le « Daily Mail » a, lui, mis en ligne un article intitulé « Macron, le grand narcissique » dans lequel ses journalistes écrivent que « la séance photo pugiliste de Macron n’est que la dernière d’une campagne de plusieurs années visant à dépeindre le chef de l’Elysée comme un représentant fringant, capable et admirable. Il s’agit d’un jeu de relations publiques autoglorifiant qui semble avoir été directement tiré du manuel de Vladimir Poutine lui-même. »

Pour Djihene Abdellilah aussi, l’opération de communication est plutôt ratée. « L’image est maladroite, résume-t-elle. “Doucement, frère”, comme disent les mecs dans les salles de boxe. Le jour où il ira vraiment dans une salle et pas dans un cours privé  avec un coach privé, dans un endroit fermé et sans opposition , son regard sur la boxe va changer. »

Car là où les commentateurs français et anglais de cette photo se rejoignent, c’est dans l’interprétation qui peut en être faite, publiée une semaine seulement après que Macron a affirmé que « si nous laissons l’Ukraine perdre [la] guerre, alors la Russie menacera certainement la Moldavie, la Roumanie et la Pologne ».

En pleine campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron avait déjà enfilé les gants de boxe à Saint-Denis en 2022.
En pleine campagne pour sa réélection, Macron avait déjà enfilé les gants de boxe à Saint-Denis en 2022. 
AP/SIPA / © Francois Mori

De son côté, la BBC, qui consacre également un article à ces clichés, écrit : « Il a d’abord montré ses muscles sur l’Ukraine. Aujourd’hui, Macron est allé plus loin en publiant des photos de lui frappant un punching-ball avec des biceps bombés, démontrant sa force dans l’action ». Avant de trouver son nouveau sobriquet au président : « Rocky ».

En vrai ?

TNT : audition de Rachida Dati, ministre de la Culture, par la Commission d’enquête sur les autorisations de services de télévision 

Aurélien Saintoul, accusateur public du Tribunal révolutionnaire 2024

La ministre de la Culture, Rachida Dati, est auditionnée ce jeudi 21 mars par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale « sur l’attribution, le contenu et le contrôle des fréquences de la télévision numérique terrestre » (TNT).

Créée à la demande du groupe d’extrême gauche La France insoumise, LFI, cette commission d’enquête est présidée par Quentin Bataillon (Renaissance). Son rapporteur est Aurélien Saintoul (LFI). 

Le rapporteur et député La France insoumise Aurélien Saintoul lui a d’abord demandé si elle mène une « croisade » contre le wokisme, car elle avait qualifié ce mouvement de « politique de censure », début février sur CNews-Europe 1, deux media pluralistes de Vincent Bolloré. « Vos propos vont trop loin. On n’est plus dans un cadre républicain », a riposté Rachida Dati.

Le rapporteur de la commission d’enquête sur les fréquences de la TNT,  Aurélien Saintoul, passé par une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand à Paris et ancien collaborateur parlementaire de Bastien Lachaud, a provoqué l’indignation de la ministre de la culture, Rachida Dati, soupçonnée d’être « le fruit d’un contrat » avec Vincent Bolloré.

« Ça devient très personnel. Ce sont des questions qui soupçonnent des choses. (…) La croisade, les attaques, les collusions ou autres, je ne suis pas là pour répondre à ça… Vous mettez en cause ma légitimité, ma capacité, ma compétence ? Je serais l’objet d’un contrat entre deux hommes ? », a rétorqué la ministre.

Des insinuations et des provocations. « Vous mettez en cause ma compétence ? Je serais l’objet d’un contrat entre deux hommes pour exercer ma fonction ? Je n’accepte pas ça, ça va trop loin ! » On ne claque pas la porte d’une commission d’enquête parlementaire. Un instant pourtant, jeudi 21 mars en fin d’après-midi, on a cru que l’audition de Rachida Dati par les députés de la commission sur les attributions de fréquences de la TNT allait tourner court, sous les questions biaisée de A. Saintoul, député qui n’a aucune expérience professionnelle.

Dès la première question du rapporteur Aurélien Saintoul (La France insoumise, LFI, Hauts-de-Seine), la température a monté immédiatement d’un cran. Que sait la ministre de la culture des raisons de l’éviction de sa prédécesseure ? « C’est une question curieuse », s’est  exclamée Rachida Dati. Il y a un peu plus d’un an, Rima Abdul Malak s’était vu  accusée de faire pression sur l’Autorité de régulation audiovisuelle et numérique (Arcom) pour que celle-ci y regarde à deux fois avant de donner à C8 et CNews de nouvelles autorisations de diffusion. Sa agression partisane des chaînes de Vivendi, à travers le groupe Canal+, a pu, dit-on, lui coûter son poste.

« Quelle décision politique que Rima Abdul Malak n’aurait pas prise », et que Rachida Dati prendrait, expliquerait ce changement de ministre ?, a insinué l’élu LFI, plus précis dans son interrogation mais encore trop elliptique. « Je n’irai pas là où vous voulez en venir », a de nouveau protesté la ministre.

Aurélien Saintoul, Robespierre de l’Assemblée depuis 2022, tenait vraiment à un clash avec l’ancienne garde des Sceaux de Sarkozy, quitte à emprunter le chemin le plus abrupt, pavé de propos sibyllins sur sa nomination (qui aurait été négociée par le président Macron et le patron du groupe Canal+, Vincent Bolloré), et d’allusions à des entretiens de Rachida Dati avec le Journal du dimanche, à Europe 1 et CNews. Ne parvenant qu’à bloquer l’audition, le député anti-républicain de Montrouge s’est momentanément fait retirer le micro par le président de la commission, Quentin Bataillon (Renaissance, Loire), très fâché de ce « climat négatif » et de cette « crispation commune » provoqués par son collègue insoumis.

Mais Aurélien Saintoul n’a de cesse de multiplier les soupçons de dommages que causerait Vincent Bolloré dans l’espace médiatique et démocratique par le biais de CNews et de C8, quand Quentin Bataillon met tout en œuvre pour voir « Vincent Bolloré [son nom et son ombre] quitter cette salle », la ministre dénonçant un « procès de Vincent Bolloré ».

« L’indépendance ne se décrète pas, elle se prouve »

Quand le député Saintoul a repris ses questions, en fin de séance, les provocationss adressées à la ministre ont repris avec constance, donnant le sentiment que la commission d’enquête continuerait à tourner en rond.

Rachida Dati a assuré n’avoir pas échangé avec Vincent Bolloré, avant ou après sa nomination, au sujet des chaînes du groupe Canal+, dont les autorisations doivent être renouvelées pour 2025. « Je laisse le processus se dérouler en toute indépendance », sous l’égide de l’Arcom, le régulateur des médias, a-t-elle insisté. Et de marteler : « Je ne vois pas en quoi je serais concernée par ces attributions. »

Dans la journée, Xavier Niel, fournisseur d’accès à Internet, opérateur de téléphonie mobile Free et propriétaire du grouoe Le Monde, et Roch-Olivier Maistre, président de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), avaient, eux aussi, réglé leurs comptes entre eux.

Waly Dia, ses affiches provocantes manquent de neutralité. Et de pluralisme

L’humoriste agrège tous les mécontents

Waly Dia a fait une nouvelle affiche et on ne la verra pas dans le métro. La régie publicitaire de la RATP a refusé l’affiche de son prochain spectacle. Alors l’humoriste a publié sur son compte X une nouvelle version parodique qui n’arrange rien.

Il y avait déjà Serge le lapin de la RATP, qui recommandait : « Ne mets pas tes mains sur la porte [du métro], tu risques de te faire pincer très fort. » Il y a maintenant Waly Dia, qui conseille : « Ne mets pas des vannes sur Macron et la police sur ton affiche, tu risques de de te faire interdire très fort. » Samedi 27, Waly Dia a encore fait la preuve qu’il savait manier l’humour bien mordant, en publiant sur son compte X une version modifiée de l’affiche de son prochain spectacle, spéciale métro parisien.

L’humoriste entend se faire promouvoir par un support qu’il dénigre par ailleurs. Mediatransports, la régie en charge (notamment) de l’affichage publicitaire de la RATP et de la SNCF, avait d’ailleurs refusé la précédente. Par racisme? En fait, en raison de deux mentions « tatouées » sur le visage de l’humoriste : « Je suis comme l’IGPN, je suis pas là pour faire le procès des policiers ». La préfecture de police de Paris a-t-elle offert ses murs et ses couloirs à cette affiche?

Et « Macron, c’est comme un père alcoolique. A la maison il te pourrit la vie, et dehors il te fout la honte. » Idéal pour les murs de la salle des fêtes de l’Elysée.

Des agressions qui, selon Mediatransports, contreviennent aux conditions générales de vente des campagnes d’affichage dans le métro, celles-ci spécifiant que « tout message publicitaire présentant un caractère politique, syndical, confessionnel ou dont le texte ou l’illustration serait contraire aux bonnes mœurs ou préjudiciable à l’ordre public est prohibé ».

Grenoblois français par sa mère et
sénégalais par son père

Sur la « nouvelle » affiche, réalisée donc surtout pour le plaisir des abonnés de son compte X, Waly Dia en a profité pour se payer Jean Castex, les retards du RER (le A : « plus 55 minutes », le B : « annulé » ; le C : « n’existe pas ») et la pollution du métro : « D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les niveaux de particules toxiques dans le métro parisien sont au moins trois fois plus élevés qu’à l’extérieur » (repris d’un article de France 24). Ce week-end, Waly Dia a également amèrement reposté un tweet d’un internaute qui remarquait : « Quand je pense qu’ils autorisent la pub dans le métro pour [Pascal Praud sur Europe 1] mais pas pour Waly Dia… »

Des parrains avec un projet

D’abord exilé à Nantes pour se roder au divertissement du public, dans une région marquée par l’interminable conflit de Notre-Dame-des-Landes entretenu par des anarchistes, Waly Dia découvre en 2011 l’émission produite par Laurent Ruquier. Dans la capitale, il parvient à s’imposer comme un candidat récurrent du show grâce à l’énergie qu’il déploie dans ses sketchs et à ses changements de voix surprenants. Un an plus tard, c’est Jamel Debbouze qui le prend sous son aile. Il lui ouvre les portes du Jamel Comedy Club pour trois saisons consécutives et lui offre dans le même temps quelques premières parties de son propre spectacle.

Sur France inter

L’acteur Dylan Robert, de la prison à la prison, en passant par un César

Trois ans de prison ferme pour l’acteur Dylan Robert, révélé par « Shéhérazade » en 2019.

Dylan Robert,
Marseillais de la Belle de Mai dans le 3e, César du meilleur espoir masculin

En 2019, quelques mois à peine après son César du meilleur espoir masculin, Dylan Robert participait à une série d’arrachages de colliers à Marseille.

« Moitié irakien, moitié tunisien, presque une allure de gitan, » selon la presse, le jeune homme a été condamné, vendredi, à quatre ans de prison, dont trois ferme.

« Aujourd’hui je suis limite gâché », se défend le jeune acteur de 24 ans, barbe de trois jours bien taillée, natte retenant sa chevelure noire, dans le box du tribunal correctionnel de Marseille.

« J’avais besoin d’argent »

Février 2019, il remportait un César pour son rôle de petite frappe dans le film Shéhérazade. Sa carrière était lancée. « Je vivais des choses extraordinaires d’un côté », explique-t-il. Mais d’un autre, dans son quartier de Marseille, il retombait dans « une spirale ». « J’avais besoin d’argent » et « le Festival de Cannes, ce n’est pas rémunéré », explique-t-il, cinq ans après les faits, à la présidente, en évoquant sa montée des marches en mai 2018.

Alors qu’il est incarcéré pour des faits de délinquance, une éducatrice lui parle d’une audition du réalisateur Jean-Bernard Marlin pour la distribution de rôles du film Shéhérazade. Selon lui, le film alors en projet a été « un bon dossier devant le juge ». Durant tout le tournage, un éducateur pénitentiaire l’accompagne. Dylan Robert effectue plusieurs séances d’orthophonie avant le tournage. Il obtient à 18 ans le César du meilleur espoir masculin pour le film Shéhérazade.

Entre avril et juillet 2019, il a commis une série de vols, le juge d’instruction en retenant une quinzaine. Avec un de ses amis du quartier, désormais en fuite, condamné lui en son absence à cinq ans de prison, ils procédaient toujours de la même façon : approche en scooter, arrachage d’un bijou, avec violence s’il le fallait, et fuite.

Parmi les blessés, une dame de 59 ans s’est cassé le col du fémur pour trois bracelets volés. Le butin était ensuite revendu à 25 euros le gramme de métal précieux. Pendant l’enquête, il avait expliqué qu’il avait été sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. Il voulait aussi prouver à ses amis du quartier qu’il faisait toujours partie des leurs.

« La vie n’est pas un cinéma »

Dylan Robert et Kenza Fortas, les deux acteurs principaux, nominés aux César 2019, du film Shéhérazade

Son avocate, Me Valérie Coriatt, a tenté d’expliquer comment ça avait « disjoncté dans sa tête », quand on lui a proposé, à lui, le minot qui ne savait alors ni lire ni écrire, le casting de Shéhérazade, alors qu’il se trouvait dans une prison pour mineurs. Les conséquences de comportements, sans les causes…

« Je n’y ai jamais vraiment cru à cette chance-là. C’est une fois qu’elle a été gâchée que j’ai commencé à comprendre », commente le le chanceux qui a grandi en milieu polygame, avec une mère célibataire décrite par l’avocate comme maltraitante. Vendredi, seule sa compagne s’était déplacée pour le soutenir à l’audience.

« La vie n’est pas un cinéma, surtout pour les victimes », dont certaines sont réellement traumatisées, a jugé de son côté Me Christian Bellais, pour les parties civiles. Dylan Robert s’est excusé devant le tribunal.

Dans le cadre de l’enquête sur le braquage d’un restaurant de Marseille en 2018, Dylan Robert est interpellé le 24 janvier 2020 à la gare de Marseille-Saint-Charles, puis placé en détention provisoire à la prison des Baumettes. Après être passé par le centre pénitentiaire de Draguignan, Dylan Robert est libéré en février 2021 par un juge qui le place sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès prévu en 2022.

Il est incarcéré le 5 janvier 2022 après avoir reconnu deux vols avec violence à Gardanne et Peypin en mars et mai 2021 et condamné le 31 janvier 2022 par le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence à trente mois de prison.

Mi-novembre 2023, il est mis en examen pour assassinat ettentative d’assassinat. Il est suspecté d’être le conducteur du scooter à partir duquel ont été tirés les coups de feu qui ont tué un adolescent de 14 ans, cité des Marronniers dans le 14e, le 18 août 2021.

Il est condamné le vendredi 15 mars 2024 à quatre ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme et un an avec sursis probatoire pendant deux ans, avec mandat de dépôt, pour des délits d’arrachage de colliers commis entre avril et juillet 2019.

Tournage avec Maïwenn ou Jean Dujardin

Après son prix, l’acteur avait multiplié les tournages, entre ses divers séjours derrière les barreaux : une série sur Netflix, Vampires, ADN, un film de Maïwenn – elle-même auteure de menaces à l’encontre de l’actrice Julie Gayet et condamnée pour l’agression d’Edwy Plenel, ou Sur les chemins noirs, tiré du roman de Sylvain Tesson, avec Jean Dujardin.

Mais, à chaque fois, il rechute dans la délinquance : « Il fait son anniversaire avec Jean Dujardin et il retourne en prison », raconte son avocate, après une condamnation à 30 mois pour d’autres vols. Désormais d’autres échéances judiciaires l’attendent : un procès le 25 octobre dans une histoire de car-jacking.

Et une enquête en cours dans laquelle il est mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de Draguignan pour l’homicide d’un adolescent en août 2021 à Marseille, dans une affaire de stupéfiants. Des poursuites qui, selon son avocate, sont « une honte judiciaire sur le terrain de la preuve ».