Le président partisan a déjà bafoué le principe constitutionnel de séparation des pouvoirs
Mercredi 28, Macron réunit …à l’Élysée le futur état-major du parti Renaissance. Elisabeth Borne, Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin, notamment, ont été conviés.
Stéphane Séjourné appelé à prendre la tête du nouveau parti
Le chef de file des eurodéputés Renaissance, Stéphane Séjourné, compagnon du ministre Gabriel Attal, sera également présent. Ce proche de Macron est appelé à prendre la tête de ce nouveau parti, qui viendra remplacer La République en marche (LREM). Le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester, ex-UMP, et le ministre du Travail, Olivier Dussopt, ex-PS, passeront aussi à table. Le premier est président du parti Agir!, l’une des composantes de centre droit de la coalition présidentielle, et le second de Territoires de progrès, qui incarne l’aile gauche.
A ce stade, la question de leur absorption par Renaissance n’est pas encore tranchée…
En juin, Macron avait déjà abusé de sa position dominante. Démontrant qu’il n’est toujours pas le président de tous les Français.
« Dès lors qu’il n’y a pas de majorité alternative, la question de la manière de mener les transformations nécessaires pour le pays est posée. C’est le sens de cette rencontre avec les forces politiques demain. Dialoguer, échanger pour l’intérêt supérieur de la Nation et bâtir des solutions au service des Français », explique l’entourage du chef de l’Etat à franceinfo.
Cette source assure que « garant des institutions, le président de le République est déterminé à agir, dans l’intérêt des Françaises et des Français, en dépositaire du mandat que ces derniers lui ont accordé ».
En juillet 2018 et en pleine tempête de l’affaire Benalla, Macron n’avait pas encore pris son mauvais pli de grivèlerie institutionnelle actuelle. Il avait alors réuni les députés LREM à la Maison de l’Amérique latine, une excellente table sur le Boulevard Saint-Germain, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, où les élus Marcheurs fêtaient la fin de la session. « Ce qui s’est passé le 1er Mai a été pour moi une trahison », leur lança-t-il d’entrée de jeu, se posant en victime des violences commises par son chargé de mission, un proche intime du couple. Et de lancer, par défi : « Le responsable, vous l’avez devant vous, qu’ils viennent le chercher! » Mais, LREM a-t-il pris en charge les frais ?
Mais, l’Elysée est devenu le lieu de reconstruction de son parti, aux frais de la princesse : il lui manque 45 députés pour continuer à jouir de la majorité docile d’avant 2022: