Les enseignants de gauche, mobilisés mardi 26 pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire

S’ils sont majoritaires, ils ne représentent pas toute l’Education nationale.

Il est donc abusif et irrespectueux que l’AFP titre « le monde de l’éducation mobilisé ». D’autant que s’ils sont majoritaires (SNUipp- FSU, dans 80 départements), la question est de savoir s’ils sont représentatifs, dans la mesure où la participation aux élections professionnelles était de seulement 42,64 % en 2018 et sachant que, si le taux de syndicalisation est relativement élevé dans la profession, il ne présente néanmoins que moins de 30% des effectifs. Au final, le syndicat dominant, la FSU est loin de représenter le « monde éducatif ».

Or, selon le ministère de l’Education, le taux de grévistes des enseignants s’élevait à la mi-journée à 11%. Un sur dix d’à peine 30%, il n’y a pas vraiment de quoi pavoiser, même si l’AFP se livre à une désinformation digne des réseaux sociaux et relevant d’une « analyse » spéciale des « fact-checkers » de la presse.

Crise sanitaire, salaires des profs: des personnels de l’éducation nationale –  six fédérations syndicales (FSU, FO CGT, Sud, SNCL, Snalc), ce mardi 26 janvier – , rejoints par les [des] infirmières scolaires [ça ne va pas chercher loin], mais aussi les [des] lycéens et les [des] étudiants [prêts à sécher les cours], étaient en grève mardi et se mobilisaient partout en France pour dénoncer leurs conditions de travail.

De son côté, le Snuipp-FSU, syndicat hégémonique du primaire [il co-gère les nominations, les mutations, les promotions et les contentieux], relevait un tiers de grévistes dans le premier degré. Dans le second degré, le Snes-FSU, syndicat dominant [également co-gestionnaire du destin des fonctionnaires], estimait ce taux à 40% des professeurs, CPE, PsyEN (psy de l’éducation nationale), AED (assistants d’éducation) et AESH (accompagnants d’élèves handicapés). Et ça donne 12 % de grévistes au niveau national.

A l’appel d’une intersyndicale, qui a – en partage avec la FSU – 11% de participants à cette grève – composée notamment de la FSU, de la CGT et de FO-CGT, sans oublier le SNCL (2.300 adhérents de gauche, moins idéologues) et le SNALC (qui fait le grand écart entre Debout la France et le Front de gauche en fonction des sujets), mais aussi les révolutionnaires de SUD, de nombreux défilés ont eu lieu à Paris et en régions. 

Un millier de « personnes », enseignants ou non, selon les syndicats, ont manifesté dans la matinée à Clermont-Ferrand (PS) derrière une banderole « urgence pour le service public de l’éducation ». Parmi elles, Magali Gallais, 44 ans, CPE: « On brasse des élèves toute la journée, ils oublient souvent [le personnel d’encadrement a-t-il renoncé ?] de mettre leur masque correctement, on est exposé au virus en permanence« . Faire respecter les règlements serait un début de justification de traitement mensuel…

Un millier d’enseignants, animateurs, assistants d’éducation ou étudiants ont également battu le pavé à Toulouse, LR, où la gauche n’est plus majoritaire à la mairie. Nina Garnier, 43 ans et professeur des écoles, y a souligné le « manque criant de moyens, surtout depuis le début de la crise sanitaire. » « Il n’y a pas de remplaçants quand les collègues sont malades. C’est un travail que j’aime, que j’ai toujours aimé, mais aujourd’hui je suis épuisée ». 

Par un froid glacial, au moins 1.000 personnes ont défilé à Rennes, PS. « On a eu une perte de pouvoir d’achat en dix ans de 275 euros mensuels par personne », a dénonçait [orthographe de l’AFP] Axel Benoist, le secrétaire national du Snuep-FSU (enseignement professionnel).

A Paris, une manifestation est partie des jardins du Luxembourg à 13h00 pour rallier le ministère rue de Grenelle. « C’est un moment crucial pour l’éducation. Il y a une vraie colère qui monte chez les enseignants qui sont très inquiets », a assuré Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, en référence notamment au « Grenelle des enseignants » lancé par le ministre Jean-Michel Blanquer, qui doit s’achever en février.

« Revalorisation très insuffisante »

Le rattrapage des arriérés et la mise à niveau avec les pays européens voisins tardent à venir. « Ce qui est entrepris par le ministère n’est absolument pas satisfaisant, c’est essentiellement de la communication avec une revalorisation de surface qui est très insuffisante« , a regretté M. Teste, sans un mot pour les retraités.

En novembre, le ministère avait annoncé des revalorisations de salaires à partir de 2021, ciblées surtout sur les plus jeunes. Mais les organisations syndicales espèrent qu’une loi pluriannuelle, promise au moment de la réforme des retraites, viendra consacrer des hausses pérennes et substantielles pour toute la profession.

Les salaires des enseignants français sont inférieurs de 7% en début de carrière à la moyenne de ceux des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Des étudiants devaient aussi se joindre à eux, six jours après s’être déjà mobilisés contre les effets dévastateurs de l’épidémie de Covid sur leur vie quotidienne et leur psychisme. « La manifestation de la semaine dernière nous a permis d’obtenir ‘des choses’, mais pas de nous faire totalement entendre, alors on poursuit la mobilisation pour que les étudiants puissent revenir en cours la moitié du temps en présentiel et l’autre en distanciel« , a expliqué la féministe Mélanie Luce, présidente de l’Unef, «maison commune de la gauche». Ce syndicat ne représente presque plus rien depuis qu’il privilégie certains étudiants: il assume en effet être «racisé», tout en réfutant les accusations de dérive indigéniste.

L’UNEF n’est plus que l’ombre d’elle-même. Avec le départ avec perte et fracas de son aile gauche proche des communistes (la Tuas), la deuxième force en interne (sur quatre), pour «options idéologiques incompatibles» et depuis avec celui de son flanc droit (la Taser), toujours liée au PS. Entre les deux, il y a Mélanie Luce, tête de gondole d’une tendance majoritaire surtout peuplée d’insoumis et de hamonistes, bien décidée à «aller de l’avant» malgré tout. «La vraie question qu’on doit se poser, c’est comment on redonne envie aux étudiants d’adhérer». Elle en est là.

Le but « est vraiment d’éviter un échec massif (…) Reconfinement ou pas, les étudiants ont besoin de voir leurs profs », a-t-elle plaidé.

Les infirmières scolaires, qui dénoncent la gestion de la crise sanitaire, ont, elles aussi, appelé à se mobiliser aux côtés des enseignants. Pour Saphia Guereschi, secrétaire générale du Syndicat national des infirmières conseillères de santé (SNICS-FSU, majoritaire), les infirmières au collège ou au lycée sont accaparées par la gestion de la crise sanitaire [une tâche subalterne ?] et doivent gérer les « phases de dépistage et de tracing », au détriment de l’accompagnement des élèves. « La grave conséquence de cela: nos jeunes, qui vont très mal, ne peuvent plus être accueillis comme il se doit lors des consultations dans les établissements car nous ne sommes pas remplacées, il faut réagir très rapidement », a-t-elle alerté. Ces infirmières-là privilégient le social et le sexuel sur le sanitaire.

« RIP Samuel, mort en saignant » : le selfie indigne d’Assa Traoré

Les élus et la presse n’ont pas la faculté d’indignation des réseaux sociaux

Assa Traoré et Benjamin Belaïdi, place de la République ce dimanche à Paris.
Assa Traoré, Mams Yaffa (élu Les Verts de Paris) et Benjamin Belaïdi, place de la République, ce dimanche à Paris.

Assa Traoré, accompagnée d’un militant de Compiègne, Benjamin Belaïdi, s’est affichée avec une pancarte provocante, vivement critiquée sur les réseaux sociaux, mais passée sous silence par la presse rampante. La photo prise lors de l’hommage au professeur assassiné par un terroriste islamiste aurait été glissée sous le tapis sans les internautes: la presse n’informe plus; elle relaie le pouvoir et commente ses eléments de langage. Ainsi Jérémy Brossard n’a-t-il pas d’autre fonction sur BFM TV?

Bien que masqué, le visage et l’identité du professeur ont été diffhsé par cette presse, en revanche: c’est le privilège des victimes, tandis que les djihadistes « revenants » circulent sereinement dans notre entourage, incognito. Les internautes ne peuvent jouer le rôle auquel les media institutionnels ont renoncé: la République protège ses assassins. Pourtant, Macron promet des miracles:

Bref, la pancarte obscène arborée par des anti-racistes racialisés, des indigénistes anti-républicains fait le tour de Twitter, diffusée par des dizaines de milliers d’indignés dans toute la France. Le ‘Comité justice pour Adama Traoré’ n’est pas inquiété: le Parquet ne poursuit pas, mais l’exécutif annonce, martial, des « mesures fortes »…

La pancarte que porte Benjamin Belaïdi, l’éducateur sportif de Compiègne, Oise, est une insulte à la mémoire du professeur martyr de la laïcité républicaine depuis dimanche soir: une sorte de « blasphème » que laisse la macronie impunie: outre le Parquet, aucune association ou collectif pour se dresser contre les aggressions aux morts.

A l’origine de cette provocation d’indigénistes islamo-gauchistes, ci-dessous, poing levé, une photo, ci-dessus, faite le même jour par Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré et porte-parole du comité « Justice pour Adama ».

La militante pose aux côtés de Benjamin Belaïdi, « rencontré par hasard » ce jour-là, et diffuse la photo sur son compte twitter. Sur sa pancarte tachée d’un rouge sang est écrit : « RIP Samuel, mort en saignant ! ». 

La Dépêche du Midi précise qu’ « au cours de la manifestation, le trentenaire retrouve des membres du collectif Adama Traoré, qu’il a déjà soutenu à de nombreuses reprises. Après avoir répondu à une ou deux interviews, le militant fait une photo avec Assa Traoré, Mams Yaffa – adjoint au maire du XVIIIe arrondissement de Paris – et avec sa pancarte. »

Né à Nouakchott, Mauritanie, Mams (Muhammed Lamin) Yaffa (Les Verts) est chargé des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques à la mairie socialiste d’arrondissement géré par Eric Lejoindre (soutenu par Myriam El Khomri): il est auto-entrepreneur (réalisateur de plusieurs plusieurs clips pour le duo malien Amadou et Mariam, mais aussi des films tels que « Au bled » ou « Les footballeurs contre le paludisme », mis en ligne par Esprit d’Ebène, association subventionnée sur la collecte fiscale).

Il est avant tout président de l’association Esprit d’Ebène, membre actif de nombreuses associations, telles que le Comité Miss Mali France, Soninké de France (ethnie d’Afrique de l’Ouest sahélienne établie principalement au Mali le long de la frontière mauritanienne) et bien d’autres, dont les actions sont d’agir sur les problématiques sociétales des quartiers suscitées par la France. Il est l’initiateur de la campagne « Stop Dépigmentation ». Omar Sy et Camelia Jordana en ont-ils une bonne à nous sortir sur ce sujet aussi ? De la féministe hirsute Pauline Harmange, rien n’à attendre: la féminité n’est pas son domaine…

Une pancarte « qui dérange » (sic, Midi Libre)

Plusieurs personnalités ont dénoncé cette mise en scène, à l’image d’Eric Naulleau qui dénonce « un jeu de mots ignoble ». 

Mais également des professeurs, depuis une autre planète:

Ou encore des policiers au bout du rouleau:

La défense victimisation du militant

Ce lundi 19 octobre, pour sa défense, Benjamin Belaïdi a trouvé une oreille complaisante auprès du journal Le Parisien : « Ce slogan n’est pas de mon imagination. Je l’ai repris après l’avoir vu sur de nombreuses pancartes d’enseignants ! Ces critiques instrumentalisent la photo. Lorsque des personnes non-racisées ont ce slogan, cela ne pose pas problème. »

Des internautes ont en effet publié d'autres pancartes avec un slogan similaire – mais en réaction – pour tenter dénoncer de couper court la justification à la polémique de la « fatwa » et Benjamin Belaïdi n’est pas à une falsification près, ni de la vérité, ni de la chronologie des faits. Du fait de la passivité du maire qui tolère qu’il soit et reste co-président du « Conseil de Développement pour Compiègne » ! En fait, ce « coordinateur de projets et réseaux » est un manipulateur sur réseaux sociaux, un cyber-agitateur politique.

Double-jeu – du type ‘taqîya – pratiqué par Cheb Johnny (qui se cache derrière un pseudo lié au « raï¨ (algérien), « Bisounours » instrumentalisant la stupidité hautaine de cette humaniste archaïque et qui se cache derrière un pseudo :

Voici maintenant l’autre face, nauséabonde, de l’artiste Cheb Johnny, de nature à, peut-être, éclairer cette dame et ses semblables, tel Gérard Leclerc, dont on sait, et il s’en flatte, qu’il appartient au club des modérés, de ceux qui misaient sur la Ligne Maginot:

Il relaie ce « témoignage » dont il dit qu’il est un ex-policier belge, sans précision qui permette d’authentifier ces accusations. Il faut sans doute aller chercher la « bonne parole » des fact-checkers professionnels, recevoir la sentence, « éclairée » par la pensée unique, du « Vrai ou Fake » sur France info, « Les Décodeurs » du journal Le Monde ou dans ‘CheckNews’ de Libération, pour avoir la vérité sur ce qui semble être une diffamation essentialiste du milieu anti-flic islamo-gauchiste qui anime notamment le Collectif Traoré, dont se repaissent les jeunes des quartiers dits « sensibles », mais en fait décérébrés par leur propagande et, au final, déshumanisés:

Cerise sur le gâteau: la prise de conscience de l’éditorialiste Patrick Cohen, rayant d’un trait de plume, une vie de militantisme imprégnée de culture totalitaire au côté de France Inter:

Patrick n’étant ni indépendant, ni fiable, Cohen évite la repentance pour lui-même: il ne reconnaît pas pour autant ses années d’endoctrinement gauchiste de la population sur le service public.

En démocratie, les abus sexuels sont poursuivis, les abus idéologiques, impunis.

Obono, héroïne d’une fiction fondée sur l’Histoire occultée de l’esclavage

Représentée en esclave dans ‘Valeurs actuelles’, la députée LFI n’a toujours pas porté plainte.

Dans une série « de fiction », le magazine retrace le parcours d’une esclave africaine, incarnée par Danièle Obono, députée LFI. La réaction indignée de l’indigéniste peut surprendre, puisque la Franco-gabonaise revendique son ascendance et en joue auprès de l’électorat noir des quartiers, dont ceux de sa circonscription, en partie dans le 18e arrondissement, comprenant les quartiers de la Goutte-d’Or et de La Chapelle, où sont acheminés des migrants clandestins, et en partie sur le 19e arrondissement, comprenant le quartier de la Villette, où des campements d’illégaux sont régulièrement démantelés.

Sur le fond, l’intention de Valeurs actuelles est honnête et claire: restituer la vérité historique de l’esclavagisme à travers les âges. Puisque les anti-racistes racialisent le passé africain et déforment la réalité des rapports Nord-Sud à travers les époques, il fallait rendre justice aux Européens et rappeler ce que les partisans d’extrême gauche et l’Université française – donc l’école – omet de préciser en un temps où l’autoflagellation est voluptueuse à gauche: les Blancs ne sont pas les inventeurs de l’esclavage racial ou non. Avant eux, Arabes et Africains – musulmans et animistes – pratiquaient la traite des êtres humains en Afrique. Une découverte pour les quartiers sous influence de l’idéologie marxiste et de leurs élus. Dans la forme, le montage de la députée Danièle Obono en esclave par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles suscite l’indignation des belles âmes, quel que soit le bord politique, au risque de perpétuer le mensonge. Des Insoumis (Obono est une élue LFI qui assure « Je ne me lève pas le matin en disant « vive la France » » ) au Rassemblement national ( dont la cheffe de file a été qualifiée d’ « étron » par Laurent Ruquier, un spécialiste de sa circulation, en passant par le gouvernement, qui se mêle de juguler la liberté d’expression -, dans tous dénoncent « le racisme » de cette publication et apportent leur soutien à l’élue parisienne. A cela près que l’unanimisme des vertueux concerne les représentations de la provocatrice et assez peu les faits révélés au plus grand nombre d’un esclavagisme purement afro-africain, puis islamo-africain. Macron n’a pas manqué de dégager un peu de temps précieux pour appeler la députée ce samedi et le faire savoir: leur communication privée a même filtré. On sait qu’il lui a affirmé qu’il condamne fermement la publication, ainsi que «toute forme de racisme ». Langue de bois d’ébène qui a dû toucher droit au coeur la révolutionnaire à la sensibilité à fleur de peau (dont la nuance de noir ne peut être mentionnée), mais dont la capacité à polémiquer dépasse de très loin celle à entendre un texte de plus de dix lignes qui la perturbe dans ses repères idéologiques.

Le magazine « ultra-conservateur » – selon Le Parisien, tout ce qui est à droite du journal Le Monde est ultra quelque chose (tandis que les skinheads que couve la députée LFI de Danièle Simonnet seraient des ultra-doux) consacre depuis quelques semaines un « roman de l’été » à des personnalités politiques en les faisant voyager « dans les couloirs du temps ». Une oeuvre de contextualisation qui a le don d’énerver les incultes instrumentalisés par les manipulateurs de l’Histoire, la tête dans le guidon des polémiques foireuses qui buzzent et font descendre les moutons enragés dans la rue.

Une fiction, « meilleur reflet de la réalité », pour « éclairer les situations actuelles ». Eclairage que ne donne pas l’AFP… Didier Raoult avait ainsi été imaginé en Poilu dans les tranchées (une insulte au admirateurs du chanteur Antoine), Nicolas Hulot à la cour de Charlemagne (puisqu’on n’était qu’en 778, impossible de faire flèche de tout bois sur les effets du réchauffement climatique) et François Fillon à la Révolution française (une provocation chez les opposants à la peine de mort pris à contre-pied)… Dans son numéro du 27 août, le titre de ce 7e épisode est « Obono l’Africaine », suivi de cette explication sibylline : « Où la députée insoumise expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l’esclavage ». L’exercice de style est logiquement illustré en noir et blanc. A la page 43, Danièle Obono est dessinée de profil, le corps possiblement nu et le cou enchaîné. Le tout en ombre noire, une technique condamnable: Mme Bachelot va devoir s’y coller…

« Il paraît ‘Qu’on-Peut-Pu-Rien-Dire. Heureusement on peut encore écrire de la merde raciste dans un torchon, illustrée par les images d’une députée française noire africaine repeinte en esclave… L’extrême droite, odieuse, bête et cruelle. Bref, égale à elle-même », a réagi vendredi la députée ultra raffinée de Paris.

La rédaction comprend qu’Obono ait « pu se sentir choquée »
Elle se défend d’avoir voulu choquer, mais admet que l’iconographie peut être jugée inappropriée. Le serait-elle toutefois si elle émanait de Charlie hebdo ?

Les belles âmes sus-nommées ont-elles réagi au dessin représentant Nadine Morano en fille trisomique de de Gaulle ?

Les media, actuels élus et membres du gouvernement peuvent-ils prouver que leur sensibilité au racisme était aussi vive en octobre 2015: