Yann Barthès insulte Ivan Rioufol, avec le soutien de la gauchosphère

« Pascal Praud règle ses comptes avec Quotidien » (TMC/TF1), s’étonne Puremedias (groupe Fimalac, détenu par Marc Ladreit de Lacharrière)

Le monde à l’envers ou une « inversion des valeurs », si ce groupe en avait. Mais le journaliste, Florian Guadalupe, 29 ans, est « fan de football », pour tout dire. Et ancien stagiaire à la rédaction du Clichy Mag (ville PS jusqu’en 2015) et ex-pigiste à Rue89 (groupe L’Obs détenu par le groupe Le Monde).

Webedia et Fimalac sont détenus par Marc Ladreit de Lacharrière, ex-propriétaire du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, etc) jusqu’en 1993 quand il le revend à la holding Dassault Communication, de plusieurs salles de théâtre parisiens, dont la salle Pleyel, et aussi de la Revue des deux Mondes – il y embauche l’épouse du premier ministre, Penelope Fillon, en tant que conseillère littéraire – , de la Sofres (1992-1998) ou de l’agence de notation financière internationale, Fitch Ratings (1997-2014), sans sévérité à l’endroit de Sarkozy au temps de la crise économique et financière internationale.

Il est aussi bien à l’origine, en 1993, de la fondation Agir contre l’exclusion avec la socialiste Martine Aubry, fondation qu’il soutient financièrement. Et quand il cède 10% de sa fortune à sa fondation philanthropique, au service de tous ceux « moins chanceux », c’est une somme amassée grâce aux plus-values réalisées par vente et achat d’entreprises et par optimisation fiscale…

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La guerre est relancée. Ce matin, dans « L’heure des pros » sur CNews, Pascal Praud a réglé ses comptes avec « Quotidien », l’émission présentée par Yann Barthès sur TMC. Mardi soir, le talk s’était payé la chaîne d’information du groupe Canal+, en compilant des extraits d’interventions de personnalités du canal 16 autour du match de Coupe du monde entre la France et le Maroc.

Parmi ces séquences, une de Charlotte d’Ornellas, journaliste à « Valeurs actuelles » : « Moi, en l’occurrence, j’étais sur le périphérique au moment de la victoire du Maroc. J’avais vraiment l’impression de vivre à Casablanca« . Ou Ivan Rioufol de dire : « Les drapeaux maghrébins et arabo-musulmans sont restés très visible dans une sorte d’appropriation…« . Ce à quoi Yann Barthès lui a « répondu », de loin : « Ta gueule, on a compris ! ».

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« Ces gens sont aux ordres d’un groupe pour nous attaquer matin, midi et soir »

Le présentateur de « L’heure des pros », Pascal Praud, a dézingué ce matin l’émission « Quotidien ».

« Tous les soirs, l’émission de Yann Barthès pilonne CNews. Ils ont fait des montages. Ils mettent des gens en danger, des gens comme Charlotte d’Ornellas ou Ivan Rioufol. Ils leur font dire parfois ce qu’ils n’ont pas dit. Ce sont des images détournées. Il y a quelque chose qui n’est pas convenable« , a commencé Pascal Praud. Et de viser directement Yann Barthès : « Il s’est permis de dire à l’antenne ‘Ta gueule !’ à Ivan Rioufol« . « Je ne sais pas comment ça se passe à TF1. Je ne sais pas si monsieur Rodolphe Belmer, qui dirige TF1, admet que l’un de ses journalistes dise ‘Ta gueule’. Je ne sais pas si Martin Bouygues, qui est l’actionnaire de référence, admet que CNews soit la cible de ‘Quotidien’« , a poursuivi le présentateur.

Le présentateur vedette de CNews dérange: la chaîne menace sa rivale LCI et tout le groupe TF1 est mobilisé pour harceler la dernière née qui, à elle seule, assure le pluralisme dans l’audiovisuel français. Praud fait la part des responsabilités. « Yann Barthès le seul responsable » ? : « Il est à l’oreillette. Il ne dit jamais rien qui ne soit écrit par quelqu’un d’autre. C’est son producteur, Laurent Bon, qui écrit tout et qui fait tout« . « Derrière ça, il y a aussi une chaîne qui est visée, parce que nous sommes concurrents de LCI. Ces gens sont aux ordres d’un groupe, pour nous attaquer matin, midi et soir. Ce n’est pas convenable« , a dénoncé Pascal Praud. Et d’indiquer : « Ici, nous, nous n’insultons pas, surtout pas le groupe TF1. On ne se permettrait pas de dire ‘Ta gueule’ !« . 

Visionner la séquence de CNews:

Laurent Bon, 54 ans, est le pygmalion de Yann Barthez, , depuis qu’il est passé de Radio France à Canal+ en 2001 en tant que producteur éditorial de + Clair (Daphné Roulier, Canal+), où il rencontre Yann Barthès, dont il devient très proche, au point de mettre lui mettre les mots dans la bouche.

«Les deux hommes sont indissociables. Ils me font penser au couple Arthur-Stéphane Courbit pour les branchés. Ils sont tous deux issus d’un milieu populaire de province », selon Gala.
Leurs parents sont cheminots.

En 2016, Télérama avait aussi évoqué la complicité de Yann Barthès avec son producteur, Laurent Bon, en soulignant la force de leur « couple ».
Sans jamais évoquer l’orientation sexuelle de l’animateur, « Télérama » laissait en effet entendre que l’animateur est embarqué dans une relation amoureuse avec son producteur, Laurent Bon.
En interview cependant, Yann Barthès garde le silence sur sa vie intime.

Les deux potes ont un bébé depuis juillet 2011, la société Bangumi, qui produit Le Petit Journal (jusqu’en 2016), Le SupplémentLe Supplément politique, Stupéfiant ! pour France 2 et Quotidien (depuis 2016) et des documentaires en lien avec la mode, majoritairement diffusés sur Arte.

Comme rédacteur en chef de l’émission On ne peut pas plaire à tout le monde (PAF Productions de Marc-Olivier Fogiel dont il est très proche), L. Bon est condamné à une amende de 2.000 euros pour injure raciste en 2005, ayant participé à la mise à l’antenne d’un SMS factice visant l’humoriste Dieudonné.

Dupont-Aignan, guéri de la Covid grâce à l’Ivermectine

Le député est aussi la cible d’une intox de Libération

Ingérence dans la vie privée et diffamation impunis

Après le journaliste, éditorialiste et essayiste Ivan Rioufol, le patron de Debout la France, vante le traitement dénoncé par les « savants » de France.

« Je rappelle que notre ami Ivan n’est pas vacciné, qu’il souhaitait ne jamais l’être, qu’il expliquait que cette maladie ne touchait que les gens fragiles, et il est en train de passer le covid quasiment sans fièvre et sans rhume », lançait Pascal Praud. Sur son blog publié sur Le Figaro, Ivan Rioufol expliquait ne pas vouloir suivre les « conseils du ministère de la Santé, qui préconise du doliprane et rien d’autre », mais tester un traitement très décrié dans la communauté médicale« Je vais me soigner, en accord avec mon médecin qui me sait non vacciné, à l’azithromycine et à l’ivermectine, (plus zinc, vitamine D, vitamine C, ravintsara, etc.). Achat d’un oxymètre (25 euros environ) pour surveiller mon taux d’oxygène, écrivait l’animateur de  » Les points sur les i « , chaque dimanche sur CNews. Pour l’instant, tout va bien. »

Sur son compte officiel Facebook, Nicolas Dupont-Aignan a diffusé une vidéo dans laquelle il déplore être la cible d’une cabale médiatique et déclare être parvenu à guérir de la Covid-19 «en quelques jours», grâce à l’ivermectine et l’azithromycine. Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook le 20 décembre, Nicolas Dupont-Aignan fait savoir qu’il est guéri de la Covid-19 et qu’il a pour ce faire suivi un traitement particulier : « Je suis heureux d’avoir été bien soigné par un médecin libre qui m’a prescrit l’ivermectine, l’azithromycine, du zinc, de la vitamine D, de la vitamine C.»

Il précise également : «En quelques jours, j’étais remis sur pied, grâce aux soins précoces qui malheureusement ne sont pas à la portée de tous les Français, car il n’y a que certains médecins qui les prescrivent

Dupont-Aignan balaie les accusations de transmission

Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan récuse toute accusation de transmission délibérée du virus, se sachant cas contact, et affirme au contraire s’être isolé dès qu’il l’a appris : «Oui j’ai eu le Covid. C’est fini, je vais bien, désolé pour ceux qui souhaitaient ma fin. C’est raté. J’ai été soigné, bien soigné. […] Je me suis isolé, dès le moment où j’ai su que j’étais cas contact.» Le député de la 8e circonscription de l’Essonne déplore dans sa vidéo : «J’ai été harcelé depuis [pendant] plusieurs jours par la presse, comme s’il n’y avait pas de secret médical. Et pire maintenant, on me diffame. Un article monstrueux de Libération [ ! ], repris comme par hasard par BFM ce soir, a voulu faire croire que, malade, j’avais été le mercredi 8 décembre à une séance de l’Assemblée nationale de la commission des Affaires étrangères.» « C’est abominable car on veut me salir. […] Je suis attaqué parce que nous sommes dans un pays de manipulation, nous sommes dans un pays où il faut salir ceux qui ne veulent pas de la vaccination obligatoire, ceux qui estiment que la vaccination est un acte de liberté […], ceux qui comme moi réclament des soins. […]  Et puis, ceux qui refusent la vaccination des enfants qui est un véritable crime, je le dis et je le répéterai inlassablement.»

Dans un article de Libération publié le 20 décembre, on pouvait effectivement lire à propos du fondateur de Debout la République : « Selon les informations de Libération, Nicolas Dupont-Aignan a été testé positif au Covid-19 le 9 décembre et s’est isolé dans la foulée, en toute discrétion. Mais avant d’être diagnostiqué, le député d’extrême droite, dont l’entourage ignore le statut vaccinal, se savait cas contact de son épouse et a pourtant continué de participer à des réunions. Il s’est notamment affiché les 7 et 8 décembre à l’Assemblée nationale avec une délégation de députés italiens, comme on peut le voir sur son compte Instagram. Et a donc potentiellement participé à la diffusion du virus

Un traitement qui fait débat n’est pas nécessairement inefficace

Pour rappel, l’utilisation de l’ivermectine contre la Covid-19 a fait et continue de faire l’objet d’intenses débats. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) met de son côté en garde contre l’usage de l’ivermectine à tous les stades de l’infection au coronavirus, en dehors des essais cliniques.

Selon une étude de l’Institut Pasteur publiée en juillet, son usage réduirait pourtant les symptômes liés à la Covid-19. Le médicament agirait sur le récepteur nicotinique, selon le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux.

En France, l’ivermectine est commercialisée sous les noms de « Mectizan », « Stromectol » par le laboratoire MSD (Merck Sharp and Dohme), ainsi que sous la dénomination « Ivomec » par Merial (société allemande Boerhinger Ingelheim). Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreuses études ont été menées pour déterminer si ce médicament, peu coûteux, pouvait aider à lutter contre le Covid-19.