Des dockers du port de Fos récupéraient la cocaïne dissimulée dans des containers

Deux réseaux s’étaient unis dans ce trafic de drogue, par avion et par bateau, impliquant des dockers

Depuis lundi, 25 personnes sont jugées pour un trafic international de cocaïne, organisé et dirigé par une équipe parisienne et une équipe dite « du Sud », implantée dans la région arlésienne. Acheminée par voies aérienne et maritime, la marchandise était importée par des « mules » et des containers, avec la complicité de dockers de Fos-sur-Mer.

Cent kilos de coke ont été saisis, destinés en partie à la région arlésienne.

Dans la cour de la caserne du Muy, à Marseille, la salle PHN, pour procès hors norme, a été spécialement conçue pour les audiences exceptionnelles. Hier matin, c’est dans cette salle que la 7e chambre du tribunal correctionnel de Marseille a pris place pour juger un vaste trafic de cocaïne vers la France. Pourtant, malgré l’ampleur du dossier aux vingt-cinq prévenus et cent kilos de cocaïne saisis, destinés en partie à la région arlésienne, trois prévenus se sont présentés sans avocat et deux autres n’ont pas jugé utile de se déplacer.

L’enquête commence en 2013 quand, le 25 avril, les gendarmes de la Brigade de recherches d’Arles sont destinataires de renseignements révélant l’existence d’un trafic de stupéfiants à Mas Thibert, village camarguais de 1.500 habitants de la commune d’Arles, rayonnant sur toute la région arlésienne. Rapidement, les investigations identifient Nourhédine Bousalem comme le chef de réseau, épaulé de deux « bras droits » : Bouziane Ketani et Messaoudi Bouras. Ensemble, d’après la procédure, les trois trafiquants organisent, financent et importent de la cocaïne, avant d’en revendre une partie localement dans le secteur du Grau du Roi, Port-Saint-Louis-du-Rhône et Arles notamment.

Des mois d’interceptions téléphoniques, sonorisations, exploitations de téléphones, matériels informatiques et autres déclarations révèlent également qu’à cette bande dite « du Sud » était alliée à une équipe « parisienne ». A la tête de cette dernière, les enquêteurs placent Didier Boisdur, assisté de deux « lieutenants » : Desyl Mettey et Firmin Douma Bebe.

Un troisième personnage vient compléter le tableau des hommes suspectés de diriger l’organisation : Brice Karsenty, qui nie les faits reprochés mais à qui la police attribue un rôle central, « rien ne pouvant se faire sans qu’il en soit informé« .

Les mules transportaient 97 kg de cocaïne à trois

D’après les investigations, la cocaïne importée par ce réseau « structuré » provenait d’Amérique du Sud, de Martinique et de République Dominicaine et était acheminée vers la France par voies maritime et aérienne. Une logistique rendue possible par le concours de six dockers travaillant sur le port de Fos-sur-Mer, qui transmettaient des informations relatives aux traversées et récupéraient la marchandise dissimulée dans des sacs placés dans des containers. Cinq « mules » ont également été identifiées par les enquêteurs. Voyageant sur des vols réguliers, celles-ci transportaient des valises chargées de poudre blanche et transitaient par Paris, avant de rejoindre un aéroport de province.

C’est lors de l’une de ces importations aériennes qu’a eu lieu, le 12 janvier 2015, la première vague d’interpellations. Trois passeurs ont alors été arrêtés en possession de cinq valises contenant, en tout, 97 kilos de cocaïne. Dans le même temps, le filet de l’enquête se refermait sur une quinzaine d’autres protagonistes, amenant la saisie d’armes, de compteuses à billets, d’espèces, de coke et de téléphones portables notamment. La suite des investigations révélait au moins six opérations d’importation de quantité inconnues réalisées entre février 2014 et janvier 2015, ainsi que d’autres projets avortés.

Le tribunal présidé par Florence Gilbert s’est donné trois semaines pour décortiquer ce dossier aux multiples chapitres. Une vaste tâche à laquelle il devra s’atteler en l’absence notamment de Bouziane Ketani, abattu à Arles en mai 2020, quelques mois après sa sortie de prison ; mais aussi de Nourhedine Bousalem, l’un des principaux prévenus dont l’avocat a fourni un certificat médical attestant de son incapacité à comparaître. Il a piscine ? Et refuse de « plonger » ?

Humanisme écolo: libérez les ânes, mules et poneys de la domination de l’homme

La maire Hidalgo prive de divertissement bon marché les enfants des quartiers

L’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) a organis une nouvelle manifestation au Parc de la Tête d’or, à Lyon (EELV), samedi 14 janvier 2023.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’activité poneys au parc de la Tête d’or. Paris Animaux Zoopolis (PAZ) a adressé, en août 2022, un courrier à la mairie de Lyon pour demander l’arrêt de l’activité. Un appel à projet a été lancé par la ville EELV pour remplacer l’actuel exploitant. Ce dernier a eu la possibilité de postuler, mais en début de semaine, sa candidature n’a pas été retenue. L’argument, « une offre qui manque de pédagogie« , selon la mairie. Les candidatures sont encore ouvertes et l’exploitant peut, encore une fois, postuler.

Vers un arrêt total de l’exploitation ?

Les deux bourriques

Les conditions de la mairie verte sont claires. Pour qu’un nouvel exploitant s’installe au parc, plusieurs conditions sont requises. L’offre doit offrir un certain apprentissage des animaux et un meilleur traitement des animaux – donner accès à de l’eau et du foin – élément reproché à l’ancien exploitant par l’association.

Ces pestes sont dangereuses
à plus d’un égard

Pour PAZ, ces conditions ne suffisent pas. Eux militent pour un arrêt total de l’exploitation des poneys. Si la mairie ne penche pas de leur côté, ils demandent au moins quelques éléments en plus dans la convention. Imposer que les animaux ne soient pas envoyés à l’abattoir, limiter le temps de transport des poneys, utiliser des équipements adaptés, limiter le temps d’exploitation, etc… La mairie n’a pas souhaité communiquer sur ces demandes.


Eux militent pour un arrêt total de l' »exploitation » des poneys.


Les militants avaient été rameutés pour faire entendre leur voix au parc de la Tête d’or samedi 14 janvier dernier, porte des Enfants du Rhône, au niveau du Quai Charles de Gaulle.

Paris: bientôt la fin des balades en poney dans les parcs de la ville

Christophe Najdovski, candidat écologiste à la mairie de Paris, venu protester contre les répressions dont est victime la communauté homosexuelle en Russie, a participé au kiss-in géant organisé devant l’ambassade de Russie à Paris. 
Il a posté sur son compte Twitter une photo de lui, en train d’embrasser David Belliard, délégué EELV à la protection sociale à Paris.

Les balades à poney à Paris, c’est bientôt terminé. La ville de Paris a décidé mardi de mettre fin à l’horizon 2025 aux balades a poney dans les parcs, révèle Le Parisien.

Une décision qui intervient après un cycle de concertation organisé par Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge de la condition animale « avec les exploitants et associations engagées pour le bien-être animal ».

Ville de Paris, gérée par la maire Hidalgo, PS, a décidé de mettre fin aux balades à poney dans les parcs de la ville dès 2025. L’association PAZ salue cette décision mais regrette que cette interdiction n’entre pas en vigueur immédiatement.

En fin de vie, l’âne et le poney égayent la vie des petits citadins. Est-il également humiliant pour un âne (ou une chèvre) de se faire exploiter au débroussaillage des massifs forestiers menacés par les incendies ?