Rachel Keke, LFI, rattrapée par d’anciens posts pro-RN

La députée LFI accusée de partager des idées d’extrême droite

Rachel Kéké, députée
d’extrême gauche

D’anciennes publications Facebook de la nouvelle députée LFI-Nupes du Val-de-Marne Rachel Kéké ont été exhumées ces derniers jours. Elle avait partagé des publications du Rassemblement national (RN).

Rachel Kéké est arrivée en France de Côte d’Ivoire en 2000. Elle a commencé à travailler comme coiffeuse avant d’entrer dans l’hôtellerie. Elle continuait à travailler à l’hôtel Ibis au début de sa campagne mais avait pris un congé pour se consacrer pleinement aux législatives. Elle va maintenant représenter pendant cinq ans sa circonscription du Val-de-Marne, PCF de 1968 à 2021.

Depuis son élection à l’Assemblée, la députée LFI-Nupes du Val-de-Marne, Rachel Kéké doit se justifier d’anciennes publications sur les réseaux sociaux. Très partagés par des partisans de Macron, du Rassemblement national, ils montrent des partages ou des likes de posts d’extrême droite mais aussi des messages de soutien à Bachar Al-Assad, le bouclier de l’Europe contre l’émigration africaine et subsaharienne, entre 2016 et 2019.

Après plusieurs jours de polémique, Rachel Kéké s’est expliquée mercredi soir dans un post sur Facebook. « Il y a quelques années, j’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique ».

La nouvelle députée NUPES-LFI admet qu’elle a été ré-éduquée, assurant qu’elle a « beaucoup appris » de son « engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles ». Elle avait en effet été la porte-parole de la longue grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris qui avait duré 22 mois. Entre 2019 et 2021, alors militante CGT, Rachel Kéké s’était mobilisée pour améliorer les salaires et les conditions de travail des femmes de ménage comme elle, face à la direction de l’établissement.

La Franco-ivoirienne Rachel Kéké veut « secouer le cocotier » à l’Assemblée nationale.
Actrice médiatisée de la lutte des femmes de chambre de l’hôtel Ibis-Batignolles, elke est ici en visite à Thiers (Val-de-Marne)
le 15 juin 2022.

« Je l’affirme : en tant qu’élue de la France insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche », explique Rachel Kéké. Et l’élue accusée d’homophobie de conclure : « Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche ! »

« J’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique« , a assuré à ses électeurs l’élue insoumise sur son compte Facebook.

La nouvelle députée LFI se soumet

La protégéé de Mélenchon n’hésite pas à se victimiser :

En l’occurrence, et pour s’en tenir aux faits, Sophia Aram ne peut être soupçonnée de parti-pris d’extrême droite. La mère de cette humoriste franco-marocaine sur… France inter a été condamnée à deux ans de prison ferme pour escroquerie : Khadija Aram, adjointe PS au maire socialiste (Guy Malandain) de… Trappes entre 2008 et 2010, a berné des personnes en situation irrégulière en leur faisant miroiter un titre de séjour moyennant finance et aurait ainsi touché 31.500 euros grâce à cette manœuvre : une humaniste humanitaire ?

L’ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, battue par Rachel Keke au second tour des élections législatives dans le Val-de-Marne, ne croit pas au message de son adversaire. « Elle avoue avoir soutenu le régime d’El Assad et Mme Le Pen à la présidentielle en 2017. Elle a partagé des publications racistes et homophobes. Je rappelle que c’est un délit. Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien. Ses électeurs jugeront »écrit-elle sur Twitter.

Tout va bien ?

Elue de la Nupes, Rachel Keke, rattrapée par d’anciens posts sur les réseaux sociaux

Ses messages de sympathie pour Bachar el-Assad ou Marine Le Pen embarrassent la coqueluche de l’extrême gauche

Le 21 juin 2022. Rachel Kéké, femme de ménage, élue dans la 7e circonscription,
et Louis Boyard, étudiant, élu dans la 3e circonscription du Val-de-Marne,
tous deux néo-députés Nupes-LFI, à l’Assemblée nationale.

L’élection de la nouvelle député LFI-Nupes, Rachel Keke, a fait resurgir d’anciens messages compromettants de soutien à Marine Le Pen ou au régime syrien de Bachar Al-Assad. Elle n’a fait que les partager et assure avoir changé, a-t-elle indiqué pour sa défense. A peine élue et a députée LFI-Nupes, Rachel Keke, se fait déjà épinglée par l’apparition d’anciens messages partagés sur les réseaux sociaux, qui soutenaient notamment Marine Le Pen pour la présidentielle 2017.

D’autres posts concernaient le régime de Bachar Al-Assad (accusé, notamment par l’ONU, de «crimes contre l’humanité»), où il était écrit qu’il fallait le «soutenir (…) contre ces prédateurs criminels que sont les Etats-Unis et la France», comme l’avance un tweet de Nathalie Loiseau, ancienne ministre du gouvernement Edouard Philippe et membre du parti Horizons. witter est désactivé.

La candidate de la NUPES a viré à 180°

« J’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique », s’est défendu l’élue insoumise sur son compte Facebook mercredi soir.

Rachel Keke a publié un message sur sa page Facebook où elle assure que ces anciens posts «ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique». Elle a aussi tenu à affirmer qu’«en tant qu’élue de la France insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche».

« J’ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles », a répliqué Rachel Keke. « Je l’affirme : en tant qu’élue de la France insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche. » Et l’élue de conclure : « Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche ! »

« Il y a quelques années, j’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique », écrit celle qui entend porter la voix des travailleurs « invisibles » à l’Assemblée. « J’ai beaucoup appris de mon engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles », ajoute-t-elle. Rachel Keke affirme, « en tant qu’élue de La France insoumise et de la Nupes », partager « pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche »« Il n’y a aucun terrain possible avec l’extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche. La lutte continue », conclut-elle.

Trompé dans les urnes, l’électorat de la NUPES se réveille groggy

Son ancienne adversaire aux législatives, l’ex-ministre des Sports de Macron, Roxana Maracineanu, est amère. Elle a estimé que « ses électeurs jugeront » des excuses de celle qui « avoue avoir soutenu le régime d’El Assad (sic) et Mme Le Pen à la présidentielle en 2017 »« Elle a partagé des publications racistes et homophobes. Je rappelle que c’est un délit », a-t-elle tweeté.

Les «Hijabeuses», sportives militant pour continuer à jouer voilées

Députés et sénateurs ne s’accordent pas pour harmoniser les pratiques en république laïque

Intégration et laïcité défiées par les communautaristes et séparatistes

Le Sénat a adopté un amendement, le 19 janvier 2022, interdisant le port de signes religieux lors de manifestations sportives, le collectif des « Hijabeuses » continue de lutter pour jouer au foot avec le voile. Si elles déplorent « une grande injustice » et surtout des discussions closes avec la FFF, elles espèrent un revirement de situation après avoir saisi le Conseil d’Etat, ou une intervention de la ministre des Sports.

Elles sont plusieurs dizaines en région parisienne, plutôt jeunes, et depuis plusieurs mois ces « Hijabeuses » se dressent contre la Fédération française de football (FFF) qui leur interdit de jouer voilées en compétition [concession annonciatrice d’un renoncement], une interdiction que les sénateurs souhaitent étendre à l’ensemble des fédérations. Quoi qu’en pense la Fédération internationale de football association, puisque la FIFA .

Mars 2014

C’est une question de convictions sur fond de laïcité, une thématique éminemment sensible à moins de trois mois de l’élection présidentielle. Elle s’est d’ailleurs invitée au Sénat il y a plus d’une semaine lors de l’examen de la proposition de loi sur le sport.

Les parlementaires ont en effet adopté le 19 janvier, « contre l’avis du gouvernement », un amendement proposé par le groupe LR interdisant « le port de signes religieux ostensibles » lors « d’événements sportifs et compétitions sportives organisées par les fédérations sportives ». Ce qui laisse aux communes une grande liberté d’appréciation. Lors des discussions sur le projet de loi sur le séparatisme controversé oar la gauche, l’été dernier, les sénateurs avaient déjà tenté une première fois, d’interdire le voile en compétition, mais les députés ont le dernier mot et la macronie est acculturée.

Avec les islamo-gauchistes, « le dialogue s’est fermé »

Détournement des activistes instrumentalisant le football
pour imposer
leur particularisme islamiste

Les parlementaires LR tentent, de combler un « vide juridique » entourant cette question, soukigne le sénateur LR Michel Savin, membre du Conseil national du sport, en pointe dans ce combat, et qui regrette l’inaction et la position floue de la ministre des Sports Roxana Maracineanu qui s’est dite  » inquiète de ces manifestations qui se multiplient, mais qui n’a pas la même réponse ».

Plus d’une semaine après le vote de cet amendement, un collectif crée en mai 2020 pour permettre aux filles voilées d’évoluer en compétition, les « Hijabeuses », a relancé le sujet. Elles se sont incrustées mercredi dans le jardin du Luxembourg, aux abords du Sénat, pour échanger quelques passes avec une banderole « Le football pour toutes », avant d’être invitées à partir par les gendarmes qui ont rendu ce parc public aux promeneurs et aux familles.

Les séparatistes islamistes se sont victimisées. « On ressent tout cela comme une grande injustice. Il y a ce sentiment d’être exclu et c’est quelque chose qu’on ressent profondément », a expliqué Founé Diawara, l’une des membres de ce collectif chapeauté par Alliance Citoyenne, une association qui défend également le combat des femmes souhaitant accéder aux piscines en burkini. Lien PaSiDupes: L’imposture des associations non-sexistes, mais genrées, de lutte contre toutes les discriminations

Si elle reconnaît quelques « points communs » avec ces femmes luttant pour le burkini, Founé Diawara nie tout activisme (la taqîya préconise le mensonge en milieu hostile), et assume « une naïveté » dans ce combat. « Nous, on veut juste jouer au football, jure-t-elle, juste des passionnées de football, le reste nous dépasse un peu », assure la co-présidente des « Hijabeuses », qui prend clairement Macron, Castex et Maracinéanu pour des billes.

Terrafemina *

Pendant plusieurs mois, elles ont mené un dialogue de sourdes avec des représentants de la FFF, avec parfois même des oreilles attentives, « mais à un moment le dialogue s’est fermé », raconte Founé Diawara.

Le Conseil d’Etat est saisi

Leurs conseillers juridiques prêtés par des associations subventionnées leur ont suggéré de passer à l’étape supérieure en saisissant le Conseil d’Etat en novembre 2021, visant l’article 1 du règlement de la FFF qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». L’un de leurs atouts réside notamment dans la position de la FIFA, l’instance mondiale du football, qui autorise, elle, depuis 2014 les joueuses à évoluer en compétition internationale avec leur voile. La FFF a toujours argué dans cette affaire un suivi pur et simple de la loi et du principe de laïcité.

Or, si la loi française impose la neutralité aux salariés et agents travaillant pour des fédérations délégataires d’un service public, c’est en revanche bien plus flou pour ses usagers. Le flou profite aux loups. « Le principe de neutralité porte atteinte à la liberté de culte, un droit fondamental, résume Me Marion Ogier, Paris 7e, qui défend les « Hijabeuses ». Limiter un droit fondamental ne peut se faire que si l’on montre qu’il y a un trouble. » Or, selon elle, « la FFF ne justifie d’aucun trouble », terme vague qui peut pourtant impliquer une agression au sentiment dominant d’appartenance culturelle. Elle considère que le principe de neutralité doit s’appliquer partout. Seul le législateur a le pouvoir de prendre une telle décision. »

Le Conseil d’Etat a récemment rejeté l’action que le collectif avait intentée en référé, mais l’instruction sur le fonds « continue », assure Me Ogier. Et certains s’inquiètent d’une décision du Conseil d’Etat qui pourrait « engendrer la prolifération de clubs communautaires », selon, parmi d’autres, Michel Savin qui avait interpellé la ministre des sports Roxana Maracineanu en décembre lors d’une séance de questions d’actualité.

La ministre, qui lors de l’affaire du hijab de running de Décathlon (groupe Auchan) en 2019, avait semblé assumer une politique d’auberge espagnole en rappelant que son rôle était de « promouvoir le sport pour tous, dans une logique de progrès, d’inclusion, de respect d’autrui et de mixité », bottant lâchement en touche en disant attendre la décision du Conseil d’Etat.

Les politiques et parlementaires actuels font la démonstration que la laïcité n’est pour eux qu’un principe, ni intégré, ni assimilé, que les élus français ne sont pas prêts à défendre.

* Terrafemina appartient au groupe Fimalac détenu par Marc Ladreit de Lacharrière. A noter quea holding Fimalac fait l’acquisition de Sofres en 1992. La société rachète Secodip en 1992, Louis Harris en 1994 et Franck Small & Associates en 1995. En 1997, Sofres devient Taylor Nelson Sofres. Fimalac cède ses parts à Taylor Nelson l’année suivante. Puis, en 2008, Kantar TNS, fondé par Pierre Weill.

Novak Djokovic fait perdre la bulle… sanitaire à Roxana Maracineanu

La nageuse change de ligne d’eau: elle autorise, puis interdit le champion en France

Le «nid d’oiseau», stade olympique qui accueillera les cérémonies d’ouverture et de fermeture des Jeux olympiques de Pékin en 2022

Les protocoles sanitaires imposés lors des grands événements sportifs en France, notamment les bulles sanitaires, permettraient « en France à quelqu’un comme Novak Djokovic d’entrer sur le territoire », a affirmé vendredi la ministre des Sports Roxana Maracineanu sur France Info.

Novak Djokovic ignore toujours s’il pourra disputer l’Open d’Australie ou s’il va devoir reprendre l’avion pour rentrer en Europe. Mais si Roland-Garros devait se tenir aujourd’hui, le numéro un mondial ne rencontrerait pas les mêmes problèmes que ceux qu’il rencontre actuellement aux antipodes, selon Roxana Maracineanu. »Tout joueur, tout sportif qui s’entraîne en France, qu’il soit français ou étranger s’il est domicilié sur notre territoire, pour s’entraîner, il faudra qu’il ait un pass vaccinal tout le temps pour entrer dans un équipement sportifmais il y a des protocoles sanitaires imposés pour les grands événements par les fédérations en question, qui viennent s’ajouter, s’additionner au protocole du pays et donc c’est ce qui permettra en France à quelqu’un comme Novak Djokovic de pouvoir entrer sur le territoire« , a expliqué la ministre dans un entretien accordé à France Info vendredi.

Le sort de 32 détenus du tristement célèbre Park Hotel de Melbourne a été éclipsé cette semaine par la détention de la star serbe du tennis Novak Djokovic.

A 10 jours du coup d’envoi de l’Open d’Australie le 17 janvier, Novak Djokovic a passé une deuxième nuit dans une chambre exiguë du Park Hotel de Melbourne, utilisé par le gouvernement australien pour retenir des personnes en situation irrégulière. Le nonuple vainqueur du tournoi a été placé en rétention après l’annulation de son visa d’entrée en Australie, dans la nuit de mercredi à jeudi, au motif qu’il ne remplissait pas les conditions d’entrée sur le territoire imposées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. »En France, aujourd’hui, nous n’avons pas la même réglementation que l’Australie pour rentrer sur le territoire, pour les sportifs comme pour les autres citoyens des autres pays« , a rappelé Roxana Maracineanu. Ainsi, le pass vaccinal s’applique aux sportifs qui évoluent en France, qu’ils soient français ou étrangers. Pour le reste, ce sont les conditions d’entrée sur le territoire, puis les protocoles des organisateurs qui s’appliquent, comme prochainement celui du Tournoi des Six Nations. Ses contours ne sont pas encore connus, de même que le protocole de Roland-Garros dans plusieurs mois. Concernant plus particulièrement Roland-Garros, « c’est au mois de mai donc on espère qu’on en aura plus besoin évidemment », a ajouté la ministre.

Maracineanu, le pire choix possible à son poste

Les sportifs, Français comme étrangers, devront présenter un passe vaccinal dont les modalités seront fixées cette semaine par décret, confirme la ministre des Sports le 17 janvier, trois jours après avoir clamé le contraire.

La Fédération française de tennis a plébiscité un temps la mise en place d’une bulle sanitaire pour permettre aux joueurs qui refusent la piqûre anti-covid de participer au célèbre tournoi sur terre battue. Mais ils souhaitent désormais « s’aligner sur la position du gouvernement« , assure Roxana Maracineanu sur RTL, lundi 17 janvier 2022.

Jusqu’à maintenant, les sportifs désireux de s’entraîner ou de jouer dans un établissement recevant du public (ERP) devaient disposer d’un pass sanitaire, « aujourd’hui il faudra un passe vaccinal« , explique la ministre des Sports, selon qui cette règle s’applique aussi bien aux athlètes français qu’étrangers.

Mais si les règles pour l’obtenir sont les mêmes que celles nécessaires au passe sanitaire, Djokovic pourrait, en apportant la preuve d’une récente contamination à la Covid-19, fouler la terre battue parisienne sans vaccin.

Roxana Maracineanu rappelle toutefois que les modalités de validation du passe vaccinal n’ont pas encore été arrêtées. « La règle sera fixée par décret et sortira en fin de semaine, en même temps que la loi« , développe en effet la ministre déboussolée. Novak Djokovic, qui peut donc nourrir un petit espoir de se rendre à Roland-Garros, sera fixé d’ici quelques jours.

La ministre des Sports, partisane de la femme dans une affaire de violences conjugales

« Margaux Pinot est clairement la victime », juge la ministre Roxana Maracineanu

Accusé de violences physiques sur sa compagne Margaux Pinot, le judoka Alain Schmitt a été relaxé en début de semaine par la justice. Les deux sportifs se sont affrontés par médias interposés. La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a de son côté jugé que Margaux Pinot est « la victime ».

Les judokas Alain Schmitt et Margaux Pinot se sont affrontés ce jeudi 2 décembre par médias interposés après la relaxe de l’entraîneur des faits de violences conjugales dont l’accuse sa compagne et championne olympique, une affaire qui émeut bien au-delà des dojos. Dans la nuit de mardi à mercredi, le tribunal correctionnel de Bobigny a relaxé l’ex-membre de l’équipe de France de judo à l’issue d’une audience en comparution immédiate, estimant « n’avoir pas assez de preuves de culpabilité ». Le parquet a fait appel.

Ce jugement a soulevé l’indignation dans le monde du judo et sur les réseaux sociaux, où la justice s’est retrouvée accusée de laxisme envers les violences conjugales. « Vu la procédure qui est en cours et l’indépendance de la justice, dans ma position de ministre je ne peux pas m’exprimer sur la procédure qui est en cours », a de son côté déclaré jeudi la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, se disant toutefois « en soutien de Margaux (Pinot) qui, pour moi, est clairement victime dans ce qui s’est passé. »

Les candidats à l’élection présidentielle Anne Hidalgo (PS) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) ont aussi réagi. « Information révoltante. Comparution immédiate et relaxe pour le violent. Que fallait-il de plus ? Qu’elle meure ? », a écrit le député Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, en repartageant le message de l’athlète devenu viral, accompagné d’une photo d’elle le visage tuméfié. 

Bataille interposée

Du Blanc-Mesnil et du tribunal de Bobigny en Seine-Saint-Denis, lieux du premier acte de cette affaire, la confrontation Pinot-Schmitt s’est déplacée jeudi dans les cabinets d’avocats des beaux quartiers de l’ouest de Paris. Encadrés par leurs conseils, les deux protagonistes ont pris la parole à quelques heures d’intervalle en conférences de presse pour livrer à nouveau deux récits antagonistes, irréconciliables.

S’estimant érigé en archétype de l’homme violent malgré sa relaxe, Alain Schmitt a contre-attaqué en début d’après-midi en fustigeant un « lynchage médiatique ». « Il y a eu un appel (du parquet), c’est la justice. Ils ont le droit de le faire et ils l’ont fait. Maintenant, ce que je ne respecte pas par contre, c’est le lynchage médiatique qui a été fait autour de ça. Instagram, Twitter, c’est tout sauf un tribunal », a estimé l’entraîneur de 38 ans, un énorme bleu sur la partie supérieure droite du visage, un oeil tuméfié. Comme il l’avait fait à la barre mardi soir, le médaillé de bronze aux Mondiaux de 2013 (-81 kg) a catégoriquement nié avoir asséné des coups à Margaux Pinot, ou frappé sa tête contre le sol au domicile de la sportive au Blanc-Mesnil dans la nuit de samedi à dimanche.

« T’es morte »

Selon lui, furieuse de son départ pour Israël prévu quelques heures plus tard, Margaux Pinot se serait jetée sur lui et ils se seraient alors battus comme dans un combat de judo, roulant au milieu de l’appartement. « Elle m’a percuté fort dans la porte, ensuite on est allés de droite à gauche, dans le mur, dans le radiateur… On a vraiment percuté partout », a témoigné Alain Schmitt.

Une version que Margaux Pinot, médaille d’or aux derniers Jeux olympiques avec l’équipe de France mixte, a fermement rejetée lorsqu’elle s’est présentée devant les caméras en fin de journée : « il ment ! » Le visage couvert d’ecchymoses, la jeune femme de 27 ans a elle décrit un déchaînement de violence gratuite de la part de son compagnon, qui avait consommé de l’alcool, alors qu’elle se trouvait au lit. 

« Il s’est mis à califourchon sur moi, il a commencé à me mettre des coups de poing, droite, gauche… Je ne me suis même pas défendue pour éviter les coups, je lui disais ‘Alain, arrête, arrête !' », a-t-elle relaté. « Je me suis dit ‘tu dois te dégager de lui, sinon t’es morte.' »

Alain Schmitt affirme qu’il avait décidé de partir en Israël pour entraîner la sélection nationale féminine et pour fuir une relation qu’il a présentée comme instable et en dents de scie, sujette à des altercations violentes déclenchée par sa compagne. « Elle se calmait au bout de deux-trois minutes, même si elle cassait tout, elle partait dans tous les sens », a-t-il affirmé, disant « prendre quelques coups de genoux en général ».

Après la décision du tribunal de Bobigny, la Fédération israélienne de judo a annoncé sa suspension de tout contact avec Alain Schmitt.

Soutien à la judokate?

Le palmarès individuel de Margaux Pinot, qui a combattu dans deux catégories (-63 et -70 kg), comporte notamment une médaille de bronze mondiale en 2019, deux titres de championne d’Europe (2019 et 2020) et deux médailles d’argent continentales (2017, 2021). Les stars du judo français Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou ont exprimé publiquement leur soutien à leur coéquipière de l’équipe de France. « C’est mon esprit de guerrière, de combattante, qui m’a sauvé. C’est le judo », a estimé l’intéressée, qui a confié désormais « pense(r) la vie différemment ».

Mais la championne a pris soin de se prendre en photo immediatement, tandis que son entraîneur n’a pas eu cette présence d’esprit et sa photo réalisée plusieurs jours plus tard ne fait plus apparaître certains coups et griffures.

Alain Schmitt fait valoir que sa compagne est vivante parce qu’il n’a pas pleinement exploité sa force de sportif de 38 ans et 81 kg .

Il n’empêche que, en dépit du respect dû à la présomption d’innocence, deux ministres de Macron prennent fait et cause contre le « mâle blanc hétérosexuel », la ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances Elisabeth Moreno, cette fois, après Maracineanu.

Couvre-feu : dérogation de Macron pour le tennis, pas pour le foot

Après le France-Allemagne mardi soir, tout le monde au lit…

La gifle de Tain lui a-t-elle
ébranlé le cerveau?

La dérogation exceptionnelle accordée par Macron depuis le Royaume-Uni ce vendredi soir aux milliers de spectateurs du match spectaculaire entre Rafael Nadal et Novak Djokovic à Roland Garros, a causé trop de troubles. Le président envoie cette fois sa ministre des Sports sur le front de la grogne: elle a dû couper court à toute éventualité pour le soir de l’entrée en lice des Bleus, mardi .

Le gouvernement a douché l’espoir d’un couvre-feu décalé dans les rangs des fans de football: aucune dérogation au couvre-feu actuellement en vigueur en France n’est plus envisagée pour l’euro de football joué par l’équipe de France de football dans l’Euro, mardi soir, contre l’Allemagne, a indiqué, ce samedi, la ministre des Sports Roxana Maracineanu.

« Pour le match de l’Euro, qui a lieu en Allemagne, on ne peut pas changer l’horaire du coup d’envoi. On peut seulement le faire quand on peut négocier avec les diffuseurs », s’est justifiée la ministre, en marge du Final Four de handball en Allemagne.

Le match France Allemagne programmé à 21 heures devrait voir les terrasses des cafés bondées, et ce, jusqu’au coup de sifflet de final qui devrait intervenir vers 22h50, soit dix minutes avant le début de couvre-feu en France. S’il n’y a pas trop d’arrêts de jeu. « Cela fait juste pour rentrer », souffle un internaute.

La jurisprudence Roland-Garros

Or, vendredi à Roland Garros, une dérogation avait été accordée à la fédération française de tennis pour que la demi-finale Nadal-Djokovic puisse se terminer après 23h00, en présence du public. Le match s’est finalement terminé à 23h20. Une dérogation exceptionnelle macronarde qui crée de l’animosité: des centaines de jeunes avaient en effet été dans le même temps évacués des pelouses des Invalides à Paris.

Vendredi soir, la foule qui assistait à la demi-finale de Roland-Garros lança des « Merci Macron ! Merci Macron ! », mais la colère gronda dans le même temps sur les pelouses des Invalides, dans le VIIe arrondissement de Paris.

« Quand c’est un événement d’envergure internationale comme Roland Garros, ou national comme France-Bulgarie de foot (le 8 juin quand 5.000 spectateurs avaient bénéficié d’une autorisation dérogatoire), on pose le sujet avec la CIC (Cellule interministérielle de crise), l’organe intergouvernemental qui sert de tampon, et il y a une décision qui est prise », a-t-elle développé.


« Sur le match Nadal contre Djokovic, vendredi, on a bien fait attention de le commencer suffisamment tôt, mais on a ensuite [pourtant] vu [mais un peu tard] que cela allait tomber sur le couvre-feu, et il était convenu que la fédération puisse appeler au niveau du gouvernement et c’est comme ça qu’on a autorisé à ce moment-là que le public reste ». La ministre assume tout, mais la presse avait déjà clamé que c’était Macron qui avait pris la décision depuis la Cornouailles!…

A noter que les spectateurs présents à Rolland Garros répondaient aux normes du pass sanitaire, tandis que les fêtards des Invalides ne respectaient aucune règle, ni de distanciation physique, ni de port du masque.

La ministre a précisé qu’une généralisation des dérogations pour les événements sportifs à venir avant le 30 juin, date de fin du couvre-feu, n’était pas à l’ordre du jour.

« Ce sont des événements uniques en sport, ce n’est pas comme aller au cinéma ou au restaurant, où vous pouvez replanifier votre restaurant, en sport, il y a qu’un seul moment : on doit donc regarder au cas par cas. Et en même temps, on ne peut pas faire une règle qui soit dérogatoire pour tous les événements sportifs », a-t-elle commenté.

« Le soir du 8 juin dernier [quand il y a eu dérogation pour 5.000 personnes ayant le droit d’assister à France-Bulgarie en amical de football], on avait recensé 63 événements de sports. On ne peut pas tout vérifier pour 63 événements sportifs ». Une décision sur laquelle ironise Fabrice, supporter des Bleus : « Le tennis a pu accueillir du public car c’était un grand match… On pourrait monter une commission du beau jeu pour décider non ? », critique le quadragénaire. Pas convaincu donc par ces critères de décision à géométrie variable.

Démonstration sportive de Jean-Michel Blanquer, laissant la ministre des Sports au vestiaire

Une fois, ça va, deux fois dans le quinquennat, attention les dégâts !

Janvier 2018: « Poussez, encore, en-core ! »

C’est un ministre pêchu de l’Education nationale qui s’est donné en spectacle ce mardi 2 février. Jean-Michel Blanquer était en déplacement dans une école parisienne pour promouvoir les 30 minutes d’activité physique par jour à l’école. BFM TV n’a pas daigné faire appel aux internautes pour lui fournir les photos d’un tel événement historique: les témoignages vidéos et photos par la « communauté BFMTV » risquaient de ne pas être à la hauteur de la situation. La chaîne prosternée avait donc diligenté ce que la station privée compte de journalistes les plus souples du genou. Elle s’était pliée en quatre, jusqu’à terre, déployant « des équipes » pour filmer une séance de sport du ministre, un ex-recteur, avec des élèves. Issus du lycée Henri IV et de l’ENA, les hauts fonctionnaires du ministère n’avaient toutefois pas imaginé ce qui n’a pas manqué d’arriver, l’hilarité des élèves et la grosse rigolade sur les réseaux sociaux.

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Si Roxana Maracineanu est un nom qui ne vous dit rien, c’est celui de la ministre déléguée auprès du ministre de… l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, en charge… des Sports, mais vous ne la connaissez pas mieux depuis mardi, puisqu’elle n’était pas conviée à cet entraînement médiatisé. Depuis son entrée au gouvernement en 2017, Jean-Michel Blanquer ne cesse de chercher à se mettre en valeur, s’affichant même avec la duègne de l’Elysée qui se fait elle-même prendre en photo sur trois mètres à vélo, sans crainte de se casser un os. Elle n’était pourtant pas là non plus pour lui tenir la béquille: Jean-MiMi voulait avoir toute la vedette à lui seul pour faire la promotion du sport dans l’Education nationale. Et c’est gagné !

JMB5
Séance d’aérobic (Gym Tonic,1983-1986), avec Véronique et Davina

En 2018, ci-dessus, il s’était rendu à la cité scolaire Michelet à Vanves, pour le lancement de la deuxième semaine olympique dans l’éducation et c’était en compagnie de Tony Estanguet, pour crédibiliser sa démarche. Blanquer avait testé les barres parallèles en chemise et cravate en compagnie de Sophie Cluzel (de dos, ci-dessus), secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, auprès de Blanquer, justement. Des journalistes accrédités avaient fait le job et fixé pour l’éternité le ministre en train de faire du sport, suscitant les moqueries sur les réseaux sociaux.

Jean-Michel Blanquer en séance de sport dans une école parisienne, le 2 février.

Quasiment trois ans plus tard, jour pour jour, ce mardi 2 février, le ministre de l’Education nationale était en déplacement dans une école parisienne du XIVème arrondissement. A nouveau escorté de Tony Estanguet. Cette fois, Jean-Mimi a fait la promotion des 30 minutes d’activité physique par jour à l’école. En effet, cette nouvelle mesure vise à faire bouger les plus jeunes, en pleine crise sanitaire.

Blanquer s’est entraîné à ‘Just Dance’

Le ministre en pleine séance de sport afflige les internautes !

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Macron hélitreuillé, Blanquer en descente en rappel (ci-dessus) et Bachelot ? Que des poids morts !

En marge Au programme de ce déplacement, le ministre avait décidé de se ridiculiser: au lieu de tapoter dans une baballe de tennis comme le mari de sa mentore, il a cru pouvoir se surpasser et a tenté de faire plusieurs exercices physiques, au risque de se découvrir des muscles insoupçonnés et de s’en claquer une paire. Les équipes de BFMTV ont filmé ce moment de pur ridicule et de nombreux internautes ont détourné ces images qui sont devenues virales. Certains internautes ont superposé des images de chansons cultes ou ajouté des commentaires humoristiques, rendant la séquence encore plus hilarante.

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Après cette petite séance d’auto-dérision involontaire, mais qui nous aura débarrassé du ministre pour quelques jours, Blanquer a confirmé le durcissement du protocole sanitaire à l’école pour faire face à l’épidémie. « Il va y avoir probablement plus de classes fermées mais nous savons rompre les chaînes de contamination, nous allons continuer« , a-t-il affirmé.

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Blanquer, dans YMCA des Village People

Et on a aussi ça, des parlementaires, dont Clémentine Autain et Esther Benbassa,
bafouant les règles de l’état d’urgence sanitaire voté:
ni masques, ni distanciation physique…

Et voici le calendrier 2021 que Marianne nous a concocté.

L’album photos de l’athlète à la tête du ministère de l’Education nationale est aussi riche que varié : Blanquer a des talents cachés (handball, paddle, boxe, 100 m haies et on en passe)… Pour égayer une année 2021 qui s’annonce encore morose, « Marianne » a réuni les meilleurs clichés dans un calendrier. Bon goût garanti.

JEAN-MICHEL PREMIER DE CORDÉE

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JEAN-MICHEL PASSE À L’OFFENSIVE SUR LA LAÏCITÉ

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JEAN-MICHEL MAINTIENT LES VACANCES D’HIVER AUX DATES PRÉVUES

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JEAN-MICHEL ET LES RÉGIONALES EN ILE-DE-FRANCE

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JEAN-MICHEL ET LES PROTOCOLES SANITAIRES

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JEAN-MICHEL ANNULE LES ÉPREUVES DE SPÉCIALITÉS DU BAC

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JEAN-MICHEL PORTE UNE TENUE RÉPUBLICAINE

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JEAN-MICHEL EXPLORE UN ÉTABLISSEMENT REP+

JEAN-MICHEL AFFRONTE LE SNES

JEAN-MICHEL DELEGUE A ROXANA MARACINEANU

JEAN-MICHEL LANCE UN GRENELLE

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JEAN-MICHEL REPOUSSE L’AUGMENTATION DES PROFS

Maintenant, la corbeille est pleine.

Tweet « polémique » de Winamax: en fait, jugé « homophobe »

« Sermonnée » par l’ANJ, Winamax retire son tweet « polémique » dénoncé par une députée LREM

Après la qualification en demi-finale de la Ligue des champions de football des équipes du Paris-Saint-Germain et de l’Olympique Lyonnais, Winamax Sport a publié un tweet : « On prend l’Europe, on l’encule à deux ». Une référence au groupe PNL, groupe de rap de Tarik et Nabil, originaires de la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, associé aux logos des deux clubs, mais qui n’a pas plu à une élue LREM de l’Ain.

Olga Givernet, 38 ans, a saisi hier le premier ministre pour dénoncer des « propos choquants et abjects » publiés par le compte officiel de l’opérateur. Alors que l’activité des jeux d’argent en ligne est très encadrée, publicités comprises, l’élue « suspecte » l’éditeur « de profiter d’un buzz médiatique, généré par lui-même sur la base de propos homophobes pour augmenter les prises de pari dans une activité sportive propice et ainsi maximiser ses profits ».

Estimant l’ « éthique remise en question », elle a réclamé « la suspension pure et simple » de l’autorisation de proposer des paris en France au profit de cet opérateur. « Et ce, avant les compétitions en référence dans le tweet ».

La députée LREM a de même diffusé la lettre adressée à Jean Castex ce 17 août, non sans mettre en copie Marlene Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, Roxana Maracineanu, ministre des sports, et Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes.

La ministre des Sports avait jugé ce tweet « à vomir » et, en fine spécialiste du droit de l’hébergement, avait invectivé Twitter France : « Ça ne vous dérange pas de laisser passer ce genre de messages ? » 

La réponse de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) sur demande de suspension de l’activité

La députée de la majorité a en effet estimé que l’opérateur de paris sportifs mérite une suspension de ses activités en France.

Après la condamnation par les trois membres cités du gouvernement sur les réseaux sociaux, le tweet de Winamax qui détournait les remarquables paroles du groupe de PNL – resté impunies , quant à lui – continue à susciter de vives réactions politiques. Mardi matin, la députée (LRM) de l’Ain Olga Givernet a demandé dans un courrier adressé au Premier ministre Jean Castex « la suspension pure et simple de l’autorisation de proposer des paris sportifs en France pour cet opérateur, et ce, avant les compétitions en référence dans le tweet. » [https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1295610922225065985&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lequipe.fr%2FFootball%2FActualites%2FTweet-polemique-de-winamax-la-reponse-de-l-autorite-nationale-des-jeux-apres-une-demande-de-suspension-de-l-activite%2F1162244&siteScreenName=L%27%C3%89quipe&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

L’Autorité nationale des jeux a molli, répondant à cette demande dans un communiqué : « En l’état actuel de l’analyse, cette publication n’apparaît pas constituer un motif de suspension. Cependant, compte tenu des risques d’incitation des mineurs au jeu que peut induire une telle communication, l’ANJ sera particulièrement vigilante dans le contrôle de la stratégie promotionnelle que Winamax lui soumettra en octobre prochain. »

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Winamax a finalement retiré ce tweet des réseaux sociaux.

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