Ado à la Mercedes jaune: Loopsider monte un compte-rendu totalement à charge

Le parti-parti pris du site engage sa responsabilité dans les troubles à l’ordre public

Le policier est déséquilibré dans le départ en trombe de l’autombiliste

Loopsider est un medium vidéo français lancé en janvier 2018 par Giuseppe de Martino, Arnaud Maillard, Johan Hufnagel, et engagé.

Giuseppe de Martino, qui travailka pour Arte, est un lobbyiste et ancien directeur général de Dailymotion.

Johan Hufnagel est un activiste sans diplôme de journalisme, mais qui cofonda la version française et africaine du magazine en ligne Slate, et travailla ainsi pour Libération, en doublon de Laurent Joffrin. Pratiquant une politique de « discrimination positive » au quotidien composé presque uniquement de journalistes « blancs », il fit l’aveu décomplexé : « Je préfère, à compétence équivalente, prendre un Noir ou une Arabe ».

Loopsider se fit d’ailleurs connaître en réalisant régulièrement des testings avec l’association SOS Racisme.

Une enquête parallèle fondée sur un montage d’extraits de trois videos, assorti de commentaires tendancieux, constitue-t-elle une enquête ou une arme politique ? On l’entend avec cet exemple grossier, on peut faire tout dire à des images. Interpréter une sélection d’images, c’est bafouer la liberté d’expression en la détournant à des fins de sédition.

Des véhicules, des arrêts de bus ou encore un centre de loisirs ont été incendiés à Nanterre.

La désinformation est punissable. D’autant qu’elle peut être criminelle en incitant à la haine, à la vengeance et à la viokence.

Daniel Kretinsky voudrait prendre une part majoritaire dans Loopsider et ‘aseptiser

L’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, à la tête du groupe de presse CMI France (Marianne, Elle, Public), souhaite investir dans le medium vidéo spécialiste des réseaux sociaux Loopsider, ont indiqué jeudi des sources concordantes, confirmant une information de la Lettre A.

Selon ces sources, CMI France négocie avec le banquier d’affaires Bernard Mourad, co-fondateur et président de Loopsider, qui a récemment révélé être atteint d’un cancer.

Ce medium a récemment fait parler de lui en révélant, avec Le Monde, un enregistrement sonore dans lequel on entend des policiers, présentés comme des membres de la BRAV-M, tenir des propos insultants et humiliants envers sept jeunes manifestants qu’ils venaient d’interpeller à l’occasion d’une manifestation sauvage à Paris. Loopsider aurait-il pour cible privilégiée les forces de l’ordre ?

Le groupe de Daniel Kretinsky discuterait du rachat de 30% à 40% de l’entreprise, mais les discussions sur la valorisation de celle-ci ne seraient pas abouties, écrit la Lettre A.

Le magnat tchèque du charbon, dont la fortune s’élève à 7,8 milliards d’euros d’après Forbes, a accéléré ces dernières années ses investissements dans les media français, via CMI France.

Il est notamment co-actionnaire du journal Le Monde, a renfloué Libération sans en devenir actionnaire et possède plus de 5% du groupe audiovisuel TF1. En décembre, CMI France est entré au capital du studio de podcast Louie Media.

Plus récemment, Kretinsky est entré en négociations exclusives avec Vivendi pour racheter 100% d’Editis, le numéro deux de l’édition française, et investit également dans la distribution en France, avec 10% de Casino et 25% de Fnac Darty.

Son profil et ses capacités financières pourraient convaincre les actuels dirigeants de Loopsider (Guiseppe de Martino, Arnaud Maillard et Johan Hunagel), qui détiennent ensemble près de 60% du capital, d’apporter une partie de leurs titres à l’opération.

Ceux-ci ont présenté mi-mars leur plan pour louer le logiciel d’analyse des réseaux sociaux développé par Loopsider, et souhaitent également lancer une nouvelle rubrique sur « l’économie de la création », qui regroupera des contenus sur la technologie, le marketing, la publicité, les jeux vidéo ou encore les NFT.

En 2022, le medium gratuit financé par ses contenus sponsorisés, qui édite également des sites en marque blanche pour des entreprises, a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 4 millions d’euros pour un bénéfice net de près de 200.000 euros, son deuxième exercice bénéficiaire consécutif.

Le harcèlement scolaire homophobe aurait mené au suicide d’un collégien dans les Vosges

A moins que la propagande LGBTQI+ soit en cause

Le militantisme LGBTQI+ nuit-il gravement à la santé ?

Quand la propagande agressive du lobby homophile tourneboulle les familles et provoque des contre-réactions homophobes, l’école devient un terrain propice au harcèlement scolaire, avec des conséquences tragiques. Lucas 23 ans, est mort d’avoir milité pour imposer son orientation sexuelle à ceux et celles qui ne la partagent pas.

Le Parquet d’Epinal a annoncé l’ouverture d’une enquête pour harcèlement sur mineur de moins de quinze ans après le suicide samedi dernier de Lucas, 13 ans. Le collégien aurait subi pendant plusieurs mois des moqueries en raison de son orientation sexuelle. Dans le sillage des promoteurs des différences sexuelles, il affichait ostensiblement son homosexualité et provoquait la sensibilité de ses camarades réfractaires au transgenrisme, aux identités transgenres et au militantisme trans que les media ont relayé en pensant mener une opération de vulgarisation libératrice mais conduisant en fait à des perturbations de part et d’autre.

L’adolescent était en classe de 4e au collège Louis Armand, à Golbey, dans les Vosges. Samedi dernier, Lucas s’est suicidé chez lui, officiellement sur fond de harcèlement scolaire et d’homophobie. Le garçon revendiquait son appartenance à la communauté LGBTQI+, ce qui n’est pas vécu en Lorraine comme à Paris comme un titre de gloire. De son côté, le Parquet d’Epinal a ouvert une enquête ce jeudi pour harcèlement sur mineur de moins de quinze ans. L’autopsie réalisée la veille a confirmé la thèse du suicide.

Des faits signalés à l’Education nationale

Lors de leurs auditions, les proches de Lucas ont dénoncé « des faits de harcèlement commis par des élèves du collège, en raison de son homosexualité, depuis plusieurs mois », précise dans un communiqué Frédéric Nahon, le procureur de la République. Le magistrat ajoute que la famille n’avait pas déposé plainte, mais que « les faits avaient été signalés à l’Education nationale, qui avait reçu les mineurs ».

Interrogée au micro de France Bleu mercredi 11 janvier, Valérie Dautresme, la directrice académique des services de l’Education nationale dans les Vosges, explique que les faits de harcèlement remontent au mois de septembre. Selon elle, Lucas et sa mère ont fait état de « moqueries » liées à l’orientation sexuelle de l’adolescent dès la première réunion parents-professeurs. « La situation a été prise très au sérieux par l’établissement, par le professeur principal », assure-t-elle.

Le journal intime du collégien au cœur de l’enquête

Le procureur de la République d’Epinal a donné quelques précisions sur l’enquête, ce vendredi, lors d’une conférence de presse. Le collégien avait écrit dans son journal intime « un mot expliquant sa volonté de mettre fin à ses jours », a déclaré le magistrat. Ce journal, « saisi par les enquêteurs », est « en cours d’analyse ». Selon lui, la dernière page ne fait pas explicitement référence au harcèlement et à l’homophobie dont l’adolescent était victime.

Frédéric Nahon a aussi rappelé que l’enquête devra permettre de « confirmer la réalité des faits de harcèlement, leur durée, le contenu exact des propos dénoncés, et de vérifier les différents mesures qui ont été prises », en ajoutant que la piste du « cyberharcèlement » va être « vérifiée ». Le jeune homme avait-il la maturité suffisante, à 13 ans, pour porter la charge d’une identité sexuelle en devenir dans laquelle ont interféré le lobby homosexuel et la presse progressiste.

« Cet enfant n’aurait pas dû mourir »

Jean-Marc Berthon, 56 ans, l’ambassadeur pour les droits des personnes LGBT, ne conçoit aucune part de responsabilité pour ne pas avoir recommandé tact du lobby, modération de la presse et respect de l’intimité de chacun. Cet ancien conseiller de Macron en charge des droits humains, puis directeur de cabinet à l’Organisation internationale de la francophonie, demande à la justice de « faire toute la lumière sur les circonstances homophobes de ce drame », en rappelant que « cet enfant n’aurait pas dû mourir ».

Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a également fait part de son émotion sur les réseaux sociaux. « Aucun enfant ne doit trouver comme issue ultime le suicide », s’est ému le ministre en des termes creux et froids.

Mise en place d’une cellule psychologique

Depuis lundi, une …cellule psychologique a été mise en place « à destination des élèves et des enseignants » du collège Louis-Armand, a indiqué le rectorat dans un communiqué. La presse et le lobby sont en revanche blindés contre le risque psychologique auquel a été exposé Lucas. L’établissement est d’ailleurs engagé dans le dispositif pHARe de lutte contre le harcèlement, avec l’efficience déplorable constatée. Mis en place par Jean-Michel Blanquer au cours du premier quinquennat de Macron, ce plan de prévention du harcèlement est obligatoire dans tous les collèges et toutes les écoles élémentaires depuis la rentrée 2022. Dix heures d’apprentissages par an, du CP à la 3e doivent être consacrées à la prévention du harcèlement et au développement des compétences psychosociales des élèves.

L’avocate de la famille, Me Catherine Faivre, a indiqué que celle-ci n’a pas porté plainte pour le moment. « Nous verrons dans un second temps. La famille souhaite enterrer son fils en paix », a ajouté ce conseil. 
Les obsèques du jeune garçon auront lieu samedi à Epinal, une cérémonie ouverte aux proches. Une cagnotte en ligne a aussi été ouverte pour ces obsèques. Depuis son ouverture, plus de 7,500 euros ont été récoltés.

Depuis une loi votée en 2013, le harcèlement scolaire est puni par la loi. Le climat délétère créé autour de ses causes médiatiques et associatives ne l’est pas. S’il est un harceleur est âgé de plus de 13 ans, il risque jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende en cas de suicide ou de tentative de suicide de la victime harcelée. Si le harceleur psychogique est une entité collective militante, c’est combien ?

Le débat Le Pen/Macron,vu par la presse étrangère

La déontologie professionnelle bafouée

Le Pen a une demi-tête d’avance sur le petit grand homme

Mercredi 20 avril avait lieu à 21h sur TF1 le débat du second tour opposant le président de centre gauche, Emmanuel Macron, et la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen. La presse étrangère s’est intéressée à ce qui promettait pourtant d’être soporifique, avant la nuit de cauchemars annoncée pour dimanche prochain. Le journal italien Corriere della Sera a retrouvé le Macron « arrogant », « plus sérieux » ou « plus grave », selon la traduction proposée du Guardian (si on croit Public Sénat sur parole mais, vérification faite, ce jugement est introuvable… et l’article factuel ne pêche que par son angle macronien et son compte-rendu lacunaire), face à une Marine Le Pen « adoucie » ou « sereine « , pour le journal espagnol El Pais. Selon l’orientation politique des journaux, les commentaires sont sans surprise: imagine-t-on, en effet en France, que France Inter ou Libération fonde pour Marine Le Pen ou L’Humanité et Mediapart pour Macron?

« Certains avaient prédit un débat au goût de tisane. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ayant chacun plus à perdre qu’à gagner à quatre jours du deuxième tour d’une présidentielle qui reste incertaine, l’un et l’autre seraient sagement restés en fond de court pour ne pas prendre le risque d’une volée hasardeuse. Il n’en a rien été », note à l’occasion du second set la journaliste du quotidien belge Le Soir, social-démocrate. Selon elle, les deux finalistes de la présidentielle ne se sont pas épargnés avec un président qui s’est montré « plus mordant », ajoute-t-elle. Comprendre sur la défensive mais agressif. Une analyse similaire à celle du journal italien de centre-droit la Stampa, qui semble même avoir terminé, le dépouillement: « Macron gagne l’affrontement contre Le Pen »…

Un Macron dominant le débat, d’après la presse allemande

Un jugement majoritairement partagé par la presse allemande. La plupart des journaux soulignant l’attaque portée par Macron à Le Pen sur sa soi-disant dépendance à Poutine : « Macron a réussi (?) à démontrer la politique russe de Le Pen, » assure péremptoirement le quotidien libéral allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

La candidate du RN, Marine Le Pen, montre un de ses tweets de.. 2014 pour démentir les accusations de soutien à Poutine. Capture d’écran du débat pour le second tour de la présidentielle, le 20 avril 2022

« Dans une volte-face surprenante [seulement pour quiconque est mal informé ou fait de la désinformation abusant ses lecteurs], Le Pen s’est d’abord posée [sic] en défenseure de l’Ukraine [dès 2014, preuve à l’appui, ci-dessus]. Elle a rappelé qu’elle soutient les sanctions contre la Russie, les livraisons d’armes et l’aide financière à Kiev. Elle a explicitement mentionné son ancien compagnon Louis Aliot qui, en tant que maire [RN] de Perpignan, s’était rendu en Pologne en autocar pour offrir un foyer temporaire à des réfugiés ukrainiens dans le sud de la France », détaille le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, disant tout et son contraire.

Et le quotidien malhonnête d’ajouter, à charge : « Mais Macron a rappelé à Le Pen qu’elle avait reconnu en 2014 l’annexion de la Crimée et le résultat du référendum organisé par Moscou. Elle aurait également contracté en 2015 un prêt d’un million d’euros auprès d’une banque russo-tchèque, ce qui l’aurait placée sous la dépendance de Vladimir Poutine,»  selon son adversaire, l’ex-banquier Macron. Mais le journal de Frankfort passe sous silence la réplique railleuse de Le Pen accusant les banques françaises de barrage anti-démocratique pro-macronien, en lui refusant tout prêt.

« Dire ce qui est »,
slogan mensonger

Autre journal assoupi pendant la production de preuve par Le Pen, le journal der Spiegel va même plus loin, titrant simplement : « Le service est assuré. Et avantage à Macron ».

Un de de Libération diffusée
une heure avant la fin du débat présidentiel du 20 avril 2022,
avec respect de ses lecteurs
et sans a priori partisan

Une Marine Le Pen plus « modérée » et un Emmanuel Macron transformé en « professeur »

Toutefois, si Macron a dominé le « contenu et la dialectique », selon le journal espagnol de centre gauche El Pais, celui-ci ajoute que le président sortant n’a pas réussi à la mettre « hors-jeu », comme il y a cinq ans. « Le Pen a résisté. Elle a adouci son image, elle est plus rompue à l’exercice », note-t-il, a contre coeur, estimant que le président sortant n’a que peu rappelé l’origine du parti de son adversaire :

« Bien qu’elle soit la candidate de l’extrême-droite, le Président a renoncé à lui appliquer le qualificatif [contre-productif et inexact]. Il a préféré remettre en question sa compétence à gouverner », rapporte El Pais, ce qui ne peut être encore démontré.

Le journal de centre droit italien, le Corriere della Sera, note bizarrement que la candidate a tenu presque deux heures sans prononcer une seule fois les mots « immigration » ou « Islam », alors que le thème ne devait être abordé qu’en deuxième heure… Omettant de valoriser sa maîtrise et sa discipline, il s’étonne et raille, estimant que : « La mutation du Front National au Rassemblement national, de l’extrémisme de Jean-Marie Le Pen à la néogentillesse de sa fille Marine, apparaît enfin complète, mais arrive probablement trop tard », tandis que le Président sortant a moyennement réussi sa mission : « Macron avait une tâche fondamentale : ne pas ressembler au jeune homme [un quadra est un homme jeune] arrogant qui maltraite une gentille dame. Il n’y est parvenu qu’en partie : tour à tour avachi ou las sur sa chaise et agité, regard un tantinet suffisant, après une heure et quarante minutes, il ne s’est plus retenu et a répété « Madame Le Pen, Madame Le Pen, Madame Le Pen… », secouant la tête, comme un professeur mécontent de l’élève, comme d’habitude », décrit-il.

Un débat entre « arrogance » et « dégoût »

Le Washington Post, centre gauche, partage cette impression d’attitude manquée de la part du président sortant : « Macron a peut-être eu le plus grand défi à relever. Sa position de titulaire l’a laissé plus exposé aux critiques qu’il y a cinq ans. Il devait défendre son bilan [ce qu’occulte le journal démocrate] et mettre en lumière les faiblesses potentielles de la candidate, ce que le quotidien ne manque pas de faire, citant ses propositions controversées en matière d’immigration, mais soutenues par un quart des électeurs. Mais il devait également trouver le juste milieu entre réfuter les critiques de Marine Le Pen et ne pas donner l’impression d’ignorer les thèmes qui comptent pour les électeurs. Il n’a pas toujours réussi », conclut le journal américain.

De son côté, le journal allemand Zeit Online Startseite, libéral de gauche, discerne quant à lui des failles dans la pondération de Marine Le Pen, alors que Macron est le premier à perdre ses nerfs en accusant sa rivale de mensonge et en versant dans la trivialité: « mais vous rigolez » !

Le medium anglais, The Guardian, centre gauche intello-bobo, va plus loin dans la critique de ce débat : « Il s’agissait d’un match entre deux candidats à la présidence, l’un inspirant la peur et l’autre le dégoût. [Au lecteur de mettre, sans se tromper, un visage à chacun]. Lors du débat très attendu de mercredi soir, Marine Le Pen a voulu montrer que les Français ne doivent pas avoir peur de lui donner une chance de diriger le pays, tandis qu’Emmanuel Macron était déterminé à fixer son image d’homme que les Français aiment détester. »

Et, dédicace aux journalistes du Guardian et leurs lecteurs:

Qui est le complotiste anti-passe sanitaire Richard Boutry ?

Pour le 6e samedi anti-passe sanitaire, il manifeste à Saint-Etienne

Police de la pensée, une certaine presse insulte son confrère…

Richard Boutry est ici,
non pas avec Florian Philippot, mais avec la députée LREM Martine Wonner.

« Roi du bullshit, » selon Marianne qui ne met pas de gant pour se saisir du bâton merdeux et juger que l’anti- « passe sanitaire », ancien présentateur de « Soir 3 », désinforme sur la crise de la Covid. Journaliste, neutre et indépendant comme ils savent l’être à France Télévisions, où il a été présentateur (Soir 3, France Tv et TV5 Monde), Richard Boutry a lancé, le 3e dimanche de juillet, une web-télé, avec une qurantaine d’intervenants opposés aux mesures du gouvernement contre la Covid-19. Selon Libération, dont les parti-pris ne sont pas une légende, la première émission de ce  » héraut des QAnons français, » toujours selon le quotidien libertaire, aurait  » tourné à la foire à la désinformation et au règlement de comptes contre la «récupération» de Florian Philippot, » le président des Patriotes.

Il fait partie de ceux qui ont émergé pendant la crise de la Covid-19. Richard Boutry est aux côtés des opposants à la stratégie sanitaire de Macron contre le virus, notamment le passe sanitaire – qui cristallise de fortes tensions, comme l’ont montré les cinq précédentes  manifestations, avec un mouvement rassemblant un large échantillonnage de mécontents. L’ancien présentateur à France Télévisions, passé par le site FranceSoir – également controversé (comprendre libéré de la doxa de gauche marxisante) -, avait annoncé, il y a peu, son intention de lancer un nouveau medium. La nécessité a fait qu’il est sorti plus vite que prévu. 

Richard Boutry lors de l'émission de TPMP, sur C8, le 25 mai 2021.
Richard Boutry lors de l’émission de TPMP, sur C8, le 25 mai 2021.

La première émission de La UneTV a eu lieu dimanche. Elle a également été retransmise sur Twitch. Plusieurs intervenants (parmi eux, Francis Lalanne, Christian Perronne, la généticienne Alexandra Henrion-Caude) sont intervenus, pour dénoncer les mesures prises par le gouvernement.

Un censeur de la presse
militante et sectaire,
ayatollah de la pensée

BFMTV en a-t-elle parlé? Alors, « Les Informés’, sur France Info? Ou Ersin Leibowitch, ci-dessus, débatteur et agressif avec Philippot sous couvert d’entretien, ce samedi matin: l’hôte canarde son « invité » – William de Lesseux appartient à cette espèce – en assurant qu’il ne fait que poser des questions… une spécialité de la tranche horaire.

« Certains » ont également dénoncé les tentatives politiques de récupération du mouvement des anti-passe sanitaire, raconte Libération. Cette émission est un « premier succès », se réjouit pourtant leur confrère Richard Boutry.

De France Télévisions au départ de FranceSoir

Ce partisan n’est pas un inconnu dans le monde des media. Richard Boutry a été présentateur à France Télévisions (ancien présentateur de Soir 3) et TV5 Monde. Il a aussi été directeur exécutif de la chaîne de télévision KTO et a présenté le magazine de société KTO magazine. En 2008, il lança aussi Omega-TV, « web-TV du bien-être et du mieux-vivre » comme décrit par Le Figaro (2009). Aucune chance qu’il soit en odeur de sainteté auprès de Libération. Plutôt avec Martine Wonner.

Début janvier 2019, Richard Boutry créé la chaîne YouTube « La minute de Ricardo », qui est selon la description « un nouveau concept, un billet d’humeur, une nouvelle idée lancée par Richard Boutry ». L’objectif : revenir « chaque jour sur une idée, un concept, un mot, une phrase » et décliner « cette idée en une minute chrono ». La chaine affiche 724.908 vues, et des vidéos sont également mises en ligne sur son site.  

Fin 2020, Richard Boutry rejoint l’équipe du site FranseSoir, décrié par la gauche. Cela ne dure que quelques mois. En avril, il annonce dans une vidéo son départ, évoquant entre autres « plusieurs divergences de fond, notamment sur le choix et le profil des invités, sur la ligne éditoriale, sur le profil même de la rédaction, sur le mode de fonctionnement en interne. » 

Propos polémiques sur le Covid-19

Selon Conspiracy Watch, une reférence en termes de censure gauchiste, « certaines » [lesquelles?] des vidéos de Richard Boutry (sur « La minute de Richardo ») « sont partagées notamment par plusieurs sites [lesquels?] à tropisme conspirationniste« . Le conspirationnisme semble aussi contaminant que le variant Delta… Populisme, complotisme et conspirationnisme sont des étiquettes stigmatisantes à usage intensif à gauche, comme les moquettes usées sur lesquelles ils s’essuient les pieds. Plusieurs sites [flou de media niveau réseaux sociaux] de fact-checking affirment [instillent le doute] également : qu’il aurait partagé de fausses affirmations en lien avec la pandémie de Covid-19. L’AFP Factuel a par exemple expliqué fin octobre que les masques protègent également contre les petites particules, contredisant des propos de Richard Boutry qui affirmait le contraire dans une vidéo. Helas, l’AFP est controversée par certains

Richard Boutry a été invité sur TPMP, sur C8, fin mai. La totale ! Une séquence occultée par la concurrence et le service public (France Inter…) qui a fait le tour des réseaux sociaux où ils ont tous un compte et des posts en abondance, laconiques et désinformants. « Les assassins, ce sont eux. Ceux qui, depuis un an et demi, nous foutent dans des prisons, jouent avec nos nerfs, jouent avec nous, jouent avec nos enfants. Qui aujourd’hui veulent faire vacciner nos enfants », lance Richard Boutry, dans une séquence de forte tension avec le médecin Laurent Alexandre, un ayatollah arrogant, méprisant et véhément, sirte de Matthias Wargon. Il ajoute : « On est dans une dictature aujourd’hui et les assassins ce sont eux ». 

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« Tester les enfants, les dépuceler par tous les trous, par des tests à la con qui fissurent les membranes : c’est un viol », a-t-il également déclaré comme le relève franceinfo, qui explique par ailleurs qu’il reprend la théorie du « great reset, la réinitialisation (…) très populaire dans la sphère complotiste ».  

Lors d’une rencontre avec le journaliste Julien Pain sur franceinfo, qui l' »interrogeait » sur ses propos contestés, Richard Boutry (face à son juge) a répondu : « J’ai une vraie crédibilité dans le milieu de la presse. Personne ne m’a pris pour un éberlué. » Et il s’est défendu [serait-il attaqué ou interrogé?] en mettant en avant son parcours : « J’ai été un des plus jeunes présentateurs de France, j’ai continué à avoir une renommée, une crédibilité. » D’autres en rêvent.

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Quels sont les projets pour la suite ? Dans une vidéo publiée ce jeudi, Ricard Boutry appelle à participer à une « grande manifestation » à Marseille samedi. Il précise que la deuxième émission de LaUneTV sera enregistrée dans la soirée.  

Cet ancien journaliste est devenu depuis quelques mois l’une des figures du complotisme, élevé au rang de star par les anti-pass sanitaire et anti-vaccins.

Une nouveau samedi de manifestation pour les anti-passe sanitaire.

Richard Boutry lors d'un rassemblement parisien en juillet 2021.
Richard Boutry à un rassemblement en juillet 2021:
l’une des figures du complotisme, élevée au rang de star par les anti-passe sanitaire et anti-vaccins,
censuré par les totalitaires du camp du Bien

Un rassemblement est annoncé comme la semaine dernière à Chazelles-sur-Lyon pour 13h30, tandis que Saint-Etienne accueillera de nouveau deux manifestations à 14h : une au rond-point du centre commercial de Monthieu et une autre au puits Courriot à laquelle participera Richard Boutry, aujourd’hui élément central de la sphère complotiste. Il est devenu la caution journalistique de ce mouvement. Celui qui ose parler et dire combien les informations seraient truquées. Celui qui soutient la « résistance médiatique ».

Pour lui, comme pour d’autres, telle le docteur Martine Wonner, élue députée LREM, la Covid est l’un des « virus les moins dangereux » que l’humanité ait connu. Richard Boutry soutient la thèse qu’on laisse mourir les militants anti-vaccination lorsqu’ils sont hospitalisés pour Covid, pour enrayer la diffusion de leurs idées [preuves??]. Un vaccin qui va, selon lui, servir à reprogrammer l’ADN humain « pour contrôler les neurones, par le biais de la 5G » . Il servira également à détruire une partie de l’humanité [qui le dit, des noms?]. Un plan fomenté par les élites [citation? références?]. information non documentée, suspecte de désinformation de part et d’autre: fact-checkers, au travail !

Régime de faveur pour
Martine Wonner,
ďéputée LREM
et anti-passe sanitaire,
épargnée par la presse aux ordres

Ces positions, Richard Boutry les diffuse sur les réseaux sociaux: la presse mainstream, subventionnée, des milliardaires, ou de « service public » entretenue par la redevance, censure. Certaines de ses vidéos ont en effet été vues plus d’un million de fois.

Il faut avoir sa peau. A moins que cette presse soit en service commandé d’hystérisation.

‘Le Monde’ participe à la chasse aux sorcières dans la presse

Le directeur des rédactions du “Monde” ne voit pas “d’intérêt” à débattre avec Zemmour ou tel ou tel confrère…

La soviétisation de la macronie se précise.

Le professeur Jean-François Delfraissy a déjà donné le ton en dénonçant le débat et le « fric ». Lien PaSiDupes

Le Monde lui emboîte le pas. La presse assume son totalitarisme et ainsi la soviétisation des media se poursuit-elle.

Luc Bronner (ci-contre) a notamment fustigé la chaîne CNews qu’il accuse de “ne pas faire son travail” et d’alimenter “un modèle de débat avec les gens les plus extrémistes” qui rend la discussion impossible. Peut-on être journaliste et sectaire? La question ne se pose plus…

Une position qui illustre parfaitement le refus de débattre d’une certaine presse. Jeudi 17 décembre, le directeur des rédactions du Monde Luc Bronner répondait en direct vidéo aux questions des lecteurs. A cette occasion, un internaute l’a interrogé sur le regard qu’il porte sur les chaînes d’informations en continu, notamment CNews, rapporte L’Observatoire des médias.

Pensez-vous que les féministes ont été sensibles à ce dessin ?

En réponse, le dirigeant du quotidien a affiché tout sa haine pour la chaîne du groupe Canal +, ses journalistes mais aussi ses invités, dont il préfère fuir la contradiction plutôt que de l’affronter. 

Soutien des caricatures de Charlie hebdo, si odieuses de grossièreté et soient-elles, Bronner se retrouve avec les sectaires, affichant un mépris sélectif, non pas pour la vulgarité et l’injure de ses camarades, mais pour la concurrence – dont il stigmatise le « modèle low-cost » –, ce qui devrait interpeller les démocrates, mais ils sont plus que jamais bravement confinés dans leur lâcheté.

Les journalistes du Monde ont la « consigne » de ne pas se rendre sur CNews

Luc Bronner a notamment fustigé les chaînes d’infos « qui prospèrent sur un modèle low-cost qui est un modèle de débats, avec en général les gens les plus extrémistes [Laurent Joffrin, ex-patron de Libération qui n’est donc pas épargné dans le classement des totalitaires] , les plus polémistes [ou polémiques?] qui vont faire du buzz et qui, du coup, alimentent cette machine médiatique qui [pour lui], est assez insupportable ».  Il met ainsi dans le même sac de la médiocrité son collègue Jérôme Béglé (Le Point), Claire Chartier, rédactrice en chef Idées à L’Express, l’ex-président de la chaîne parlementaire de l’Assemblée nationale LCP (mai 2009-mai 2015) Gérard Leclerc (éditorialiste socialiste sur CNews), la LFI Caroline Mécary,  avocate à la Cour européenne des droits de l’Homme ou la Cour de justice de l’Union européenne, ou Olivier Dartigolles, ex-porte-parole du Parti communiste français (2006-2018). Le fielleux Bronner peut-il se targuer d’une semblable diversité au Monde ?

Bronner révèle même qu’une « consigne interne » est donnée aux journalistes du Monde « de ne pas aller sur ces plateaux-là ».  Pour lui, « à titre personnel », aller sur CNews, « c’est non »« Je pense que cette chaîne ne fait pas son travail, et je pense que cette chaîne, en allant un peu plus loin, est problématique dans sa façon de couvrir une partie de l’actualité », ajoute-t-il, l’accusant d’« alimenter des haines, alimenter des tensions, alimenter le simplisme, la polémique ».

Le directeur des rédactions du Monde a ensuite clairement refusé le débat avec « Zemmour » ou « des journalistes de Valeurs actuelles », régulièrement présents sur les différents plateaux de CNews. « Moi je pense que cela n’a pas d’intérêt pour des journalistes du Monde d’y être présents, et que ça abîme la discussion, ça ne rend pas possible une discussion intéressante, donc c’est vrai que je suis partisan de ne pas y aller »

Suspicion de censure: qui sont les propagandistes du procès d’intentions à Macron?

Des photos malveillantes et maintenant la stratégie du discrédit

Une pancarte dans une vitrine pour protester contre le projet de loi sur la "sécurité globale", à Paris, le 18 novembre 2020.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
LIBERTE DE MANIPULER L’OPINION ?

La presse est-elle gagnée par la paranoïa ou a-t-elle un accès de volonté de puissance ? « En exigeant une validation de nos reportages, les pouvoirs publics veulent s’octroyer un droit à la censure, » estime une tribune de journalistes dont il faut être, comme il faut être UNEF à l’université ou FSU dans l’enseignement…

Combien de ces signataires, directeurs et directrices de l’information, rédacteurs et rédactrices en chefs, présentateurs et présentatrices des magazines d’information télévisés français – « travailleurs, travailleuses, on vous exploite muselle, on vous spolie étouffe » -, se sont fait tordre le bras par leurs syndicats totalitaires pour demander aux institutions de renoncer à des conventions qui portent – selon eux – atteinte au droit de la presse. Combien aussi de ces signataires ont favorisé l’accès de Macron au pouvoir ?…

Par ce texte commun, les progressistes de l’info veulent partager leur peur paranoïaque à l’annonce du changement. L’expression de leur sentiment de persécution arrive pourtant fort mal, alors que la crise sanitaire fait des morts, pensent certains, tandis que d’autres y voient une opportunité saisie de renforcer leur pouvoir sur leurs concitoyens. Cette crainte d’égocentrés indigne pourtant les Français qui soutiennent à 75% les policiers qui les protègent et que la presse abandonne au premier chiffon rouge d’atteinte aux libertés: dommage pour les flics, pensent les signataires de la tribune, si leurs visages publiés sur les réseaux sociaux les exposent, eux et leurs familles à des pressions, menaces et agressions, même mortelles. Les assassinats de journalistes les émeuvent, ceux de fonctionnaires de police les indiffèrent. La liberté d’informer prévaut sur le droit à vivre ? Les tentatives de contrôle de nos tournages par les pouvoirs publics (police, justice, administration pénitentiaire, gendarmerie notamment) n’ont jamais été aussi pressantes, écrivent-ils, même à BFM et Altice!

« Un exemple illustre cette dérive : avant d’autoriser à filmer des policiers dans l’exercice de leur fonction, le service de communication de la police nationale exige désormais un droit de validation du reportage avant diffusion ». L’exemple choisi est révélateur. Les hommes (et femmes) politiques acceptent d’être harcelés, pourchassés et exposés dans la presse, micros et caméras au poing (jusqu’au Parlement européen, comme l’a fait Elise Lucet, signataire comme Luc Hermann): est-ce l’information ou de la maltraitance ? Des policiers (et des pompiers) meurent au travail dans les quartiers abandonnés de la république, des journalistes et caricaturistes sont assassinés à Paris, mais la grande bourgeoisie des media a reçu des garanties qu’elle balaie d’un revers de la main, préférant l’agitation et les grands principes de liberté qui permettent, en démocratie, à l’épidémie de se répandre et à l’islamo-gauchisme de prospérer. Macron est hors-sol. Et les media ?

Il demande aux sociétés productrices de reportages la signature d’une convention stipulant qu’il « visionnera l’émission dans sa version définitive avant première diffusion dans un délai permettant une éventuelle modification (…) sera le seul habilité à valider définitivement le contenu produit sur les plans juridiques, éthiques et déontologiques en accord avec la société (…) Les enregistrements ne doivent pas porter atteinte à l’image de marque de la police nationale, ni comporter de scènes pouvant être considérées comme ‘choquantes’ (…) Aucun extrait ne pourra être diffusé sans l’accord express du représentant de la police nationale. »

Un exemple de moins en moins isolé, toutes institutions confondues. Les conventions de tournage, établies à l’origine pour protéger la sécurité de personnes ou d’institutions dans des cas très spécifiques sont détournées de leur esprit initial.

De nouveaux alinéas fleurissent sous des formes diverses qui deviennent une claire entrave à nos prérogatives éditoriales et au droit du public à l’information. La presse est déjà soumise au contrôle du législateur. La loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui détaille le délit de diffamation et le droit à l’image sont nos garde-fous. S’y ajoutent nos chartes déontologiques sans cesse améliorées depuis le texte initial de 1918.

Les directions de l’information et des magazines, les rédacteurs en chef et leurs équipes ont la responsabilité de veiller au respect de ces obligations légales et éthiques. Tout reportage est soumis à l’examen de nos propres services juridiques avant diffusion. Le traitement d’affaires particulièrement sensibles, ayant trait notamment au terrorisme ou à la sécurité nationale, nécessite des précautions particulières et nous en tenons compte en responsabilité.

Mais en exigeant une validation de nos reportages et documentaires, les pouvoirs publics veulent s’octroyer un droit à la censure. Aucun journaliste ayant pour vocation d’informer librement le public ne peut l’accepter. Il est impensable que la cohérence globale d’un reportage sur le plan juridique, éthique et déontologique soit supervisée par des ministères.

Ces demandes de conventions arrivent par ailleurs dans un contexte où l’article 24 de la loi sur la sécurité globale  inquiète de très nombreuses rédactions et agences de presse. Nous demandons donc aux institutions concernées de renoncer à ces conventions qui portent atteinte au droit de la presse. Pas plus que nous, le public ne saurait comprendre la persistance de cette obstruction à la liberté d’informer.

Les signataires

Laurent Guimier, directeur de l’information de France Télévisions

Thierry Thuillier, directeur général adjoint Groupe TF1, en charge de l’information TF1-LCI

Marco Nassivera, directeur de l’information d’Arte

Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV

Hervé Béroud, directeur général délégué d’Altice Média

Vincent Régnier, directeur général de C Production, groupe M6

Catherine Alvaresse, directrice de l’unité documentaires de France Télévisions

Fabrice Puchault, directeur de l’unité documentaire société et culture d’Arte

Harry Roselmack, présentateur et rédacteur en chef de Sept à Huit (TF1)

Elise Lucet, présentatrice et rédactrice en chef d’Envoyé Spécial et de Cash Investigation (France 2)

Laurent Delahousse, présentateur et rédacteur en chef des magazines 13h15 et 20h30 (France 2), producteur La Bambola

Yann Barthès, présentateur de Quotidien (TMC) et producteur, Bangumi

Marie Drucker, présentatrice d’Infrarouge (France 2), réalisatrice et productrice, No School Productions

Jacques Cardoze, présentateur et rédacteur en chef de Complément d’Enquête (France 2)

Karim Rissouli, présentateur de C politique (France 5)

Bernard de La Villardière, présentateur d’Enquête Exclusive (M6) et producteur-fondateur de Ligne de Front

Martin Weill, présentateur et grand reporter (TMC)

Emmanuel Chain, producteur et PDG d’Eléphant

Philippe Levasseur, directeur général de Capa Presse

Laurent Bon, producteur, Bangumi

Renaud Le Van Kim, producteur, Together Media

Christian Gerin, président du Syndicat des Agences de Presse Audiovisuelles (SATEV)

Elsa Margout, directrice des magazines de l’Information de France Télévisions

Philippe Pécoul, directeur de la rédaction de Sept à Huit (TF1)

Grégoire Marçais, Philippe Visseyrias, Stéphanie Davoigneau, Laurent Briot, Claire Wambergue, rédacteurs de chef de Sept à Huit (TF1)

Sébastien Vibert et Séverine Lebrun, rédacteurs en chef d’Envoyé Spécial (France 2)

Hugo Plagnard, Clément Castex et Samuel Humez, rédacteurs en chef de Complément d’Enquête (France 2)

Emmanuel Gagnier et Sophie Le Gall, rédacteurs en chef de Cash Investigation (France 2)

Marie de la Chaume et Jean-François Gringoire, rédacteurs en chef de Pièces à conviction (France 3)

Christophe Brulé, producteur exécutif de Capital (M6)

Jean-Marie Tricaud, producteur exécutif de Zone Interdite et Enquête Exclusive (M6)

Maud Brunel, rédactrice en chef de Zone Interdite (M6)

Hervé Robin, producteur exécutif Ca Peut Vous Arriver (M6)

Bertrand Deveaud, rédacteur en chef d’Enquête Exclusive (M6)

Serge Mousson, rédacteur en chef d’Enquête d’Action (W9)

Myriam Alma, rédactrice en chef de Ligne Rouge (BFMTV)

La rédaction de Sept à Huit (TF1)

Les rédactions d’Envoyé Spécial et de Complément d’Enquête (France 2)

Le service Reportage de France 24

Les SDJ de France 2, France 3 et France 24

Frédérick Lacroix, directeur délégué des flux et des documentaires de France.tv Studio

Luc Hermann, producteur, Premières Lignes

Stéphanie Lebrun, productrice, Babel Press

Benoît Thevenet, directeur général délégué de 17 Juin MEDIA

Laurent Lucas, Guillaume Lacroix, Rémy Buisine, et la rédaction de Brut.

Tony Comiti, producteur, Tony Comiti Productions

Patrice Lucchini, directeur de la rédaction, Tony Comiti Productions

Amandine Chambelland, directrice adjointe de la rédaction de Capa Presse

Patrice Lorton, directeur adjoint de la rédaction de Capa Presse

Gaël Leiblang, producteur Elephant Doc

Jérémie Drieu, rédacteur en chef, Elephant et Cie

Mathieu Jego, rédacteur en chef aux magazines, BFMTV

Thierry Tripod et Mikaël Guedj, producteurs, Brainworks

Frédéric Boisset, rédacteur en chef, Brainworks

Denis Boutelier et Frédéric Texeraud, producteurs, CAT & Cie

Stéphane Girard, rédacteur en chef, CAT & Cie

Eric Colomer, producteur, Dreamway

Jacques Aragones, producteur, TV Presse

Jean-Bernard Schmidt, directeur général Spicee Media

Sébastien Legay, rédacteur en chef à France.tv Studio

Caroline du Saint, Thomas Zribi et Cyprien D’Haese, rédacteurs en chef à Nova Prod

Patrick Spica, producteur, Patrick Spica Productions

Eric Pierrot, producteur, Pallas TV

Laurent Delhomme, producteur, Yemaya Productions

Olivier Ponthus, rédacteur en chef, Yemaya Productions

Gabrielle Gerin, rédactrice en chef, PitchTV

Marina Ladous, Etienne Huver et Jean-Pierre Canet, Slug News

Pascal Artaud, producteur, Stp Productions

Stéphanie Ponsart, Rémi Delescluse et Guillaume Cahour, rédacteurs en chef, Stp Productions

Stéphane Bentura, président de la commission journalistes de la Guilde des Auteurs et Réalisateurs de Reportages et de Documentaires (GARRD)

Elizabeth Drévillon, présidente de la Guilde des Auteurs et Réalisateurs de Reportages et de Documentaires (GARRD)

Un article « dégueulasse » de l’hebdo ‘La Vie’ cassant la secrétaire d’Etat à la Jeunesse sur le sujet de la laïcité

Cet article est le fac-simile de l’article partisan, soutenu par… Politis !

« A Poitiers, dialogue de sourd entre les jeunes et leur secrétaire d’Etat

Une centaine de jeunes ont eu l’occasion de rencontrer la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, Sarah El Haïry, à l’issue de leur rencontre nationale autour de la question des religions dans la société, organisée par la Fédération des centres sociaux, à Poitiers, le 22 octobre. Sarah El Haïry n’a pas réussi à établir le dialogue qu’espéraient les jeunes. Par Laurent Grzybowski

Publié le 30/10/2020 à 14h11 I Mis à jour le 30/10/2020 à 14h11   Poitiers

Sarah El Hairy, secretaire d’État à la Jeunesse et à l’Engagement, a rencontré 130 jeunes venus de toute la France, le 22 octobre. • MARTA NASCIMENTO

C’est ce qu’on appelle un rendez-vous manqué. Après trois jours d’échanges et de débats intenses, sur le thème de « La place des religions dans la société », les 130 adolescents venus de toute la France, rassemblés du 20 au 22 octobre au lycée Isaac de l’Étoile, à Poitiers – à l’initiative de la Fédération des centres sociaux –, espéraient engager un dialogue de fond avec Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement. Celle-ci était venue tout exprès de Paris pour les rencontrer à l’issue de leurs travaux et pour écouter ce qu’ils avaient à lui dire.

Un rendez-vous d’autant plus opportun qu’il intervenait quelques jours après l’attentat terroriste contre Samuel Paty, ce professeur d’histoire assassiné par un fanatique religieux [sans précision de son appartenance religieuse] devant son collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). De quoi donner un certain relief [sic] à cette rencontre prévue de longue date. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.

Trop peu d’enseignement sur les religions

Tout avait pourtant bien commencé. Réunis dans le gymnase du lycée, des porte-parole désignés par leurs camarades ont commencé à dresser un état des lieux. « On est partis de notre propre vécu, de nos expériences personnelles dans différentes situations, le lycée, la rue, le travail ou la formation, et on s’est rendu compte que nous vivions des choses similaires, des discriminations, par rapport à notre couleur de peau, notre origine, notre orientation sexuelle ou notre religion », raconte l’une d’entre eux, Tina, 17 ans, élève en classe de terminale [et victimaire à l’unison de son milieu, mais aussi d’une certaine presse].

Il faut aimer la police, car elle est là pour nous protéger au quotidien. Elle ne peut pas être raciste, car elle est républicaine !
Sarah El Haïry, secrétaire d’État

Les paroles prononcées sont directes et sans filtre. Mais au moment où l’un des adolescents évoque « les violences policières » et les contrôle au faciès dont certains s’estiment victimes, la ministre se lève d’un bond, n’hésitant pas à l’interrompre pour lui expliquer qu’« il faut aimer la police, car elle est là pour nous protéger au quotidien. Elle ne peut pas être raciste, car elle est républicaine ! ». Malaise dans la salle [malaise naturel chez des républicains ?].

On sait que les religions et la laïcité sont au programme, mais c’est trop court, inefficace, et les discours sont souvent maladroits.
Émilie, 16 ans, élève de seconde

Puis, c’est au tour d’Émilie, 16 ans, élève de seconde dans un lycée toulousain, d’apporter son témoignage. « Nous avons constaté que, dans la société, nous manquions d’espaces pour pouvoir parler des religions, en débattre, pour pouvoir mieux les connaître. Même au lycée, on aborde rarement ce sujet [discours relevant de l’infox, quand on sait que, depuis plusieurs générations, les jeunes musulmans dénient aux professeurs le droit d’aborder le sujet, ne serait-ce que sous l’angle historique]. On sait que les religions et la laïcité sont au programme, mais c’est trop court, inefficace, et les discours sont souvent maladroits. On fait souvent face à des représentations, à des jugements sommaires [dans les écoles de la République, les enseignants se plient à l’obligation de laïcité: la jeune lycéenne souhaite-t-elle que les imams entrent au lycée ?]. Ici, c’est la première fois de ma vie que je peux parler librement de ma religion et que je ne me sens pas jugée. Ce n’est pas parce qu’on est chrétien ou musulman qu’on représente une menace pour la société. Pour moi, la diversité est une chance. » {Autre platitude à succès: « nous sommes tous des êtres humains »!]

Absence d’unanimité

« Quand j’ai expliqué à mon prof d’histoire que j’étais musulmane, il m’a tout de suite agressée », poursuit Farah, 16 ans, élève en seconde, encore choquée d’avoir été prise à partie par son enseignant [témoignage douteux au vu de la sympathie généralement affichée par les professeurs majoritaires de la FSU ou du respect des autres syndicats]. « Il a cherché à convaincre les musulmans de la classe que Dieu n’existait pas [typique, jusque-là], que c’était prouvé par la science [on verse dans le ridicule: les enseignants, qui sont des universitaires, ne sont pas schématiques et l’histoire n’est pas une science exacte !]. Moi, je n’impose rien à personne, pourquoi est-ce que lui m’imposerait sa vision ? J’ai failli porter plainte. Je crois à la liberté d’expression, mais j’ai le sentiment qu’on n’est pas tous libres de la même manière : lorsqu’il s’agit d’exprimer un propos athée ou critiquant les religions, la parole est totalement ouverte et c’est très bien ! Mais lorsqu’il s’agit de dire qu’on aime la religion ou qu’on est croyant, la parole est étouffée. On peut même se retrouver rejeté ou montré du doigt [par les athées et les francs-maçons, les militants de la LDH et La Vie ou Politis ?] . Pourtant, la liberté d’expression devrait être la même pour tous. D’accord pour l’expression publique du blasphème à l’école [le blasphème est pourtant une injure et souvent une vulgarité dans les caricatures de Charlie hebdo], mais alors il faudrait aussi respecter l’expression publique de la foi. » [la foi est un cheminement privé, une expérience relevant de l’intime, sur laquelle la Vie catholique ne met pas ici son grain de sel]

« Mais qu’est-ce que c’est que ce catéchisme qu’elle vient nous débiter ? »
Un jeune en aparté
[la République est un catéchisme?]

« Je ne peux pas laisser dire ça ! », répond Sarah El Haïry, s’emparant aussitôt du micro. La secrétaire d’État se lance alors dans un cours d’éducation civique et morale autour de la loi de 1905 [ce qui ne paraît pas être hors de son domaine de compétence et recevable]: « La République protège ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Elle apprend aux jeunes à être des citoyens libres. Dans notre pays, c’est la liberté, l’égalité et la fraternité, en tout temps et en tout lieu. Notre jeunesse doit faire vibrer les valeurs républicaines partout. De la même manière que la police nous protège, l’école nous instruit. » Des propos loin de faire l’unanimité parmi les adolescents, incrédules, qui ont l’impression de ne pas être entendus. « Mais qu’est-ce que c’est que ce catéchisme qu’elle vient nous débiter ? », souffle discrètement l’un d’entre eux. [La Vie ponctue ainsi chaque propos de la ministre. On notera au passage que ces jeunes de Poitiers parlent un français étrangement soigné dans la forme…]

La laïcité protège-t-elle les mineurs ?

« Je connais des personnes croyantes qui subissent de nombreuses discriminations autour de moi, à cause de leur religion, parce qu’elles portent un signe religieux ou parce qu’elles respectent des règles alimentaires, commente Tina en aparté [pourquoi ce « off »? inventé pour suggérer que la parole n’est pas libre?]. Moi, comme athée, je n’ai jamais été discriminée. C’est pour ça que je veux défendre mes copines croyantes parce qu’elles n’ont pas toujours les moyens de se défendre elles-mêmes. Même si c’est très intime, les croyances, c’est important d’en parler. D’ailleurs, si on parlait davantage au lycée, je pense qu’il y aurait moins de violence et moins de haine. En tout cas, ici, j’ai appris plein de choses. »

« Les adultes croient qu’on se hait entre nous parce qu’on est différents, mais c’est tout le contraire », s’insurge Laounia, 17 ans, élève en classe de première, à Périgueux. « Ce sont les adultes qui se haïssent entre eux, pas nous. Nous, on a tous envie de se connaître d’une culture à l’autre. Pour les profs, je comprends que ça puisse être délicat. Du coup, il faudrait que des personnes extérieures interviennent dans les collèges ou dans les lycées pour venir nous parler de leur religion. »

Les religions n’ont pas leur place à l’école, un point c’est tout. Vous êtes des mineurs, la laïcité est là pour vous protéger !
Sarah El Haïry, secrétaire d’État

Des témoignages difficiles à entendre par la secrétaire d’État qui semble désormais sur la défensive. « L’école est un lieu vibrant de la construction libre, un sanctuaire de la République, hors de l’espace et du temps », répète-t-elle à plusieurs reprises, de manière quasi incantatoire, refusant énergiquement l’idée d’un enseignement du fait religieux à l’école et ne cessant de renvoyer les jeunes dans leurs cordes. « Les religions n’ont pas leur place à l’école, un point c’est tout. Vous êtes des mineurs, la laïcité est là pour vous protéger ! »

J’ai plus le sentiment d’être brimée que d’être protégée. Plusieurs de mes copines se sont fait cracher dessus ou ont été traitées de terroristes parce qu’elles avaient le malheur de porter un foulard.
Jawan, 15 ans, musulmane

« Mais nous protéger de quoi ? », s’interroge Jawan, 15 ans, élève en classe de seconde à Poitiers, qui ne comprend pas pourquoi elle n’a pas le droit de porter le voile au lycée. « J’ai plus le sentiment d’être brimée que d’être protégée », poursuit cette jeune fille musulmane qui dit en avoir marre d’être tout le temps considérée « comme une mineure irresponsable », incapable de penser par elle-même. Marre aussi des stéréotypes et des amalgames dont sont victimes beaucoup de ses camarades. « J’ai plusieurs copines qui se sont fait cracher dessus ou ont été traitées de terroristes parce qu’elles avaient le malheur de porter un foulard. »

Neutralité de l’école publique

« Le problème vient aussi des médias », enchaîne Diego, 16 ans, chargé avec d’autres délégués de formuler quelques propositions concrètes pour combattre les discriminations dont ils se sentent victimes. « Nous attendons des journalistes qu’ils proposent de l’information et pas de l’opinion ou des jugements, explique le lycéen. Nous voudrions qu’ils soient sanctionnés quand ils stigmatisent au lieu de protéger et d’informer. Qu’ils arrêtent de parler à la place des uns et des autres et qu’ils donnent la parole aux personnes concernées, comme les femmes voilées. On ne les entend jamais. Nous voudrions aussi que les signes religieux soient acceptés au lycée. »

Une idée rejetée avec force par Sarah El Haïry, qui rappelle le devoir de neutralité de l’école publique : « Le voile, vous pourrez le porter à l’université quand vous serez majeures, mais pas maintenant ! Le lycée est un espace sacré. Ce sanctuaire républicain est un lieu vibrant hors du temps et de l’espace dont le but est de vous aider à vous construire et à devenir des citoyens libres et éclairés. Vous devez avoir le sentiment d’appartenir à la communauté républicaine », a affirmé la représentante de l’exécutif avant de tenter de faire chanter l’hymne national à l’assemblée, sous le regard interloqué des participants.

Une Marseillaise finalement peu reprise par le public et par les élus présents. « C’est quoi cette histoire de Marseillaise ?, s’emporte Carla, 15 ans. Quel rapport avec nos échanges ? La ministre a totalement minimisé les discriminations que nous subissons et au lieu de répondre à nos propositions s’est contentée de nous faire reprendre un chant chargé de violence. J’y vois une marque de mépris. »

Trois jours dans le respect des différences

Malgré l’étonnante maturité dont ils ont fait preuve dans leurs échanges, occupés à faire entendre la voix des jeunes, ni Carla ni ses camarades n’ont établi spontanément de lien entre leur réflexion sur les religions à l’école et l’assassinat de Samuel Paty. « Il s’agit d’un acte ignoble », confie la jeune Émilie, estimant que « ce drame confirme qu’il faut vraiment parler des religions à l’école et casser les tabous ». Un avis largement répandu parmi ces jeunes issus des quartiers populaires réunis durant ces trois jours à Poitiers.

Ce qu’on a vécu durant ces trois jours montre qu’on peut débattre entre nous, avoir des opinions différentes, et qu’on peut le faire dans le respect des uns et des autres.
Jade, engagée dans une épicerie solidaire

Comme la plupart des participants, Jade — engagée dans une épicerie solidaire liée au centre socio-culturel de Buxerolles, dans la périphérie de Poitiers – s’est dite « déçue par l’attitude fermée » de la secrétaire d’État. « Ce qu’on a vécu durant ces trois jours montre qu’on peut débattre entre nous, avoir des opinions différentes, et qu’on peut le faire dans le respect des uns et des autres, nous a-t-elle confié à l’issue de la rencontre. Du coup, je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas été écoutés. Nos propositions s’adressent aux adultes, aux élus et aux pouvoirs publics. Nous ne pouvons pas agir sans eux, mais ils ne peuvent pas non plus agir sans nous. »

Le message sera-t-il entendu par la secrétaire d’État chargée la Jeunesse et de l’Engagement ? Lorsqu’on voit comment celle-ci s’est empressée de quitter les lieux, après avoir expliqué – très énervée – aux journalistes présents à l’extérieur de la salle que cette jeunesse n’était pas franchement « représentative » de la jeunesse française, rien n’est moins sûr.

Les centres sociaux, un formidable maillage territorial
Partout, en France, les centres sociaux sont des structures de proximité qui animent le débat démocratique, accompagnent des mobilisations et des projets d’habitants de toutes générations pour construire de meilleures conditions de vie. Ils proposent des activités sociales, éducatives, culturelles, familiales pour répondre aux besoins du terrain. Les 1250 centres sociaux qui couvrent le territoire, notamment dans les quartiers populaires et dans les zones rurales ou périurbaines, sont réunis au sein de la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FSCF). Créée en 1922 et reconnue d’utilité publique en 1931, au titre de l’éducation populaire, cette fédération a constitué un réseau national de jeunes, avec les milliers de collégiens et de lycéens qui fréquentent ses centres. Son objectif : encourager la prise de responsabilité de tous pour faire vivre la démocratie participative et donner à chacun son pouvoir d’agir. »

[Les crochets sont évidemment dus à l’auteure du site]

‘Cash Investigation’, épinglée par le Comité d’éthique de France Télévisions

L’objectivité de l’émission est mise en cause

Paul Moreira, journaliste révolutionnaire (comme son acolyte Luc Herrmann) et manipulateur d’Elise Lucet, sa marionnette

Un avis du Comité d’éthique de France Télévisions rendu le 23 septembre pointe le manque d’objectivité de l’émission diffusée le 19 mai dernier sur les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes. Le comité s’invite dans un procès opposant la CGT à la Caisse d’Epargne d’Ile-de-France. 

La Caisse d’Epargne (L’Ecureuil) appartient au groupe BPCE, organe central commun à 50% avec la Banque populaire (50%): le groupe BPCE est issu de la fusion en 2009 de la Caisse nationale des caisses d’épargne et de la Banque fédérale des banques populaires et constitue la seconde institution bancaire coopérative mondiale derrière le Crédit agricole. L’activité du groupe représente environ 20 % de parts de marché dans la banque de détail en France.

BPCE détient à son tour plusieurs filiales : Natixis, Caisse d’Epargne, Banque Palatine, Crédit foncier de France, Fidor Bank, Oney Bank et Capitole Finance. BPCE International est une structure qui réunit, en 2016, 15 banques dont 10 détenues majoritairement.

L’émission à scandales de France 2 présentée par Elise Lucet, Cash Investigation, s’est faite enfin démonter par le Comité relatif à l’honnêteté, l’indépendance, le pluralisme de l’information et des programmes de France Télévisions. Cette instance, présidée par l’universitaire Sophie Jehel, a rendu le 23 septembre un avis à propos de l’émission intitulée « Egalité hommes-femmes: balance ton salaire », une enquête de Zoé de Bussierre diffusée le 19 mai dernier en prime time. L’émission mettait en cause l’inégalité salariale à la Caisse d’Epargne d’Ile-de-France, en reprenant les arguments de la CGT.

Le sexagénaire Paul Moreira est passé par la sulfureuse émission d’invectives Droit de réponse de Michel Polac, sur TF1. A l’arrêt de l’émission en 1987, il rejoint la rédaction de l’hebdomadaire Politis, fondé par le journaliste « altermondialiste » (et c’est peu dire !) Bernard Langlois, fondateur de l’association anti-capitaliste ATTAC, est en fait révolutionnaire trotskiste.

Luc Hermann est, quant à lui, sur Arte, autre chaîne de service public, mais franco-allemande. Et, malgré sa réputation (construite par la gauche radicale) de chaîne « indépendante », Arte a été à plusieurs reprises dénoncée pour « censure ». 

Action de groupe menée par la CGT

L’affaire intervient à un moment clé, puisque, après une mise en demeure,  le syndicat d’extrême gauche vient d’assigner officiellement la banque en justice pour discrimination envers les femmes dans le cadre d’une action de groupe. Une première juridique permise par une loi de 2016, qui autorise les syndicats à mener une action de groupe, notamment en cas de présomption de discrimination au travail.

De façon tout-à-fait historique, le comité d’éthique de France Télévisions fait référence à cette procédure inédite en expliquant « que la présentation des faits par Cash Investigation correspond pour l’essentiel aux arguments de la CGT dans son action de groupe. Le syndicat est minoritaire dans l’entreprise, et selon les plaignants, n’a pas signé l’accord d’entreprise relatif à l’égalité femmes/hommes. »

Différence de salaire de 18% ou 1 % d’écart ?

« Le reportage litigieux prend pour point de départ l’action de groupe engagée par la CGT pour discrimination salariale fondée sur le sexe, qui a mis en avant notamment un écart de salaire moyen de 18 % au détriment des femmes au sein de ce groupe », rappelle le comité d’éthique. Les journalistes de « Cash investigation » prennent parti dans leur reportage indiquant que ce chiffre correspond aussi à leurs « propres calculs », tandis que l’entreprise estime que le pourcentage pertinent d’écart salarial entre hommes et femmes n’est que de 1 %.

Le Comité d’éthique soulève un premier problème:  « ces deux chiffres ne mesurent pas la même chose ». Difficile donc de les comparer.

L’instance déontologique reproche par ailleurs aux journalistes de « Cash Investigation » d’avoir trop rapidement exposé le chiffre fourni par l’entreprise, 1 %, qui « aurait mérité de plus amples informations ».

Ces « journalistes d’investigation » se sont bien gardés d’interroger des experts

« Cash investigation » a rétorqué au Comité que l’entreprise a refusé d’accorder un entretien à ses équipes. Mais l’instance saisie par la Caisse d’épargne juge que « le refus de l’entreprise d’accorder un entretien ne suffit pas à justifier une présentation déséquilibrée des chiffres. Il était possible d’interviewer des experts de légalité pour qu’ils présentent les enjeux des différentes méthodes de calcul et de ce qu’elles peuvent indiquer du comportement des entreprises ». D’autant plus que ce chiffre de 1 % est celui de l’index dit « Pénicaud », que le gouvernement demande aux entreprises « pour évaluer, selon des critères normés, les différences de rémunération » entre les hommes et les femmes.

Le Comité d’éthique estime enfin que « la présentation des faits par Cash Investigation correspond pour l’essentiel aux arguments de la CGT » qui mène une action de groupe en justice contre sa direction et rappelle que ce syndicat, « minoritaire dans l’entreprise » n’a pas signé l’accord d’entreprise relatif à l’égalité femmes hommes. En conclusion, l’instance déontologique juge que « le reportage en cause aurait pu être davantage équilibré dans la présentation des points de vue en présence ».

Une fois de plus, le CSA – Conseil supérieur de l’audiovisuel, autorité de régulation de l’audiovisuel (notamment la télévision) – est en dessous de tout.

Liens PaSiDupes:

<li>Elise Lucet, journaliste partisane et agressive (juin 2013)

<li>Elise Lucet, journaliste-activiste (juin 2015) « incorruptible », selon le magazine Marie-Claire…

<li>Elise Lucet, la journaliste qui effraie des vigiles de magasins (mars 2018) A noter que Blogger (Google) a désactivé tous les libellés attachés à ce post…

<li>Attentat islamiste: le principal suspect visait, semble-t-il Charlie hebdo (septembre 2020)

Lettre ouverte des media pour défendre leur liberté de blasphémer

‘Ensemble, défendons la Liberté’ [d’injurier] !

Les Chrétiens ont-ils donné de mauvaises habitudes aux insulteurs ?

Une centaine de media moutonniers signe une «lettre ouverte à nos concitoyens» pour «alerter au sujet d’une des valeurs les plus fondamentales de notre démocratie : votre liberté d’expression». La liberté d’expression des lecteurs ?! Le summum de l’hypocrisie à la puissance 100.

 Une centaine de médias s’associent sous le hashtag DéfendonsLaLiberté.

Le délire collectif d’une centaine de media associés sous le mot-dièse #DéfendonsLaLiberté.

C’est un usage professionnel de caste – singulièrement parmi les media qui défendent souvent des nuances d’opinion divergentes – de soutenir la profession et chacun de ses membres, quoi qu’ils disent, écrivent ou fassent. Lorsque le cas à défendre apparaît particulièrement ardu, le manifeste devient sa forme exceptionnelle d’expression, et ces media pris en défaut décident de monter ensemble au créneau dans un même élan : ils érigent alors l’auto-défense en ultime recours légitime, en s’adressant à leurs publics. Et à leurs « concitoyens », pensant ainsi conférer à leur faute une excuse « républicaine ».

Ils se justifient d’ailleurs. « Si nous le faisons, c’est parce qu’il nous a paru [un sentiment] crucial de vous alerter [une volonté de pression] au sujet d’une des valeurs les plus fondamentales de notre démocratie : votre liberté d’expression. » Un laïus aussi indécent que la formule mensongère prétendant garantir le « respect » de notre vie privée.

Aujourd’hui, en 2020 [ça change quoi, par rapport à 1793 ou à 1898 ?], certains d’entre vous [implication racoleuse éhontée] sont menacés de mort sur les réseaux sociaux quand ils exposent des opinions singulières [Les 100 media vertueux du jour bavent au quotidien sur ces réseaux sociaux et les combattent, tout en y puisant des documents, notamment vidéos]. Des médias sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales. [C’est effectivement intolérable, mais la bande des 100 occulte cette actualité d’agressions barbares aussi longtemps que les réseaux ne les mettent pas sur la place publique et ces 100-geignards-là taisent alors les noms des suspects des actes de terrorisme quand ils en sont les victimes]. Des Etats [il faut les nommer !] exercent des pressions sur des journalistes français « coupables » d’avoir publié des articles critiques [ou injurieux: les 100 soutiennent-ils l’injure, la diffamation et le bannissement abusif de leurs « concitoyens » par certaines plateformes internet?].

La violence des mots s’est peu à peu transformée en violence physique.

Cette presse à sensation qui n’hésite pas à parler d' »agression violente », mais observe aujourd’hui que « ces cinq dernières années, des femmes et des hommes de notre pays [combien parmi les 100 condamnent-ils habituellement l’identité et la culture nationales] ont été assassinés par des fanatiques [le terme est fort, après celui, déculpabilisant, de « déséquilibrés »], en raison de leurs origines [l’appellation d’origine protégée (AOP) française est une découverte nouvelle de la presse universaliste] ou de leurs opinions. Des journalistes et des dessinateurs ont été exécutés pour qu’ils cessent à tout jamais d’écrire et de dessiner librement. » [Des « gens qui ne sont rien » et des prêtres aussi…: ils les valent pourtant bien, nous disent chaque jour Mediapart et Libération !]

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi », proclame l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée à notre Constitution [L’ordre public, c’est ce qui implicitement protège les « concitoyens » des 100 qui dans leurs colonnes les qualifient de fascistes, de sexistes, de « mâles blancs » ou de populistes]. Cet article est immédiatement complété par le suivant : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » [Ces beaux principes s’appliquent aussi aux 100 belles âmes qui devraient les faire leurs envers l’Autre].

Pourtant, c’est tout l’édifice juridique élaboré pendant plus de deux siècles pour protéger votre [ça suffit, ce populisme !] liberté d’expression qui est attaqué, comme jamais depuis soixante-quinze ans. Et cette fois par des idéologies totalitaires nouvelles, prétendant parfois s’inspirer de textes religieux [qu’à 100? on ne nomme pas: c’est pour « votre » bien et « votre » liberté d’expression !]

Bien sûr [!], nous attendons des pouvoirs publics qu’ils déploient les moyens policiers nécessaires [une politique sécuritaire : avec ou sans caméras de video-surveillance et LBD 40 ?] pour assurer la défense de ces libertés et qu’ils condamnent fermement les Etats qui violent les traités garants de vos droits [finie la « prévention » !]. Mais nous redoutons que la crainte légitime de la mort n’étende son emprise et n’étouffe inexorablement les derniers esprits libres [chantage à la peur].

Que restera-t-il alors de ce dont les rédacteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 avaient rêvé ? Ces libertés nous sont tellement naturelles qu’il nous arrive d’oublier le privilège et le confort qu’elles constituent pour chacun d’entre nous [auto-flagellation inattendue de la presse]. Elles sont comme l’air que l’on respire [clin d’oeil écolo?] et cet air se raréfie [clin d’oeil écolo? les islamistes sont resposables du réchauffement climatique dans le paysage politique français…]. Pour être dignes [osons la dignité !] de nos ancêtres [pour ceux qui n’ont pas arraché le rétroviseur de l’Histoire] et de ce qu’ils nous ont transmis [les progressistes invoquent les continuités historique et culturelle: j’me pince…], nous devons prendre la résolution de ne plus rien céder à ces idéologies mortifères [des exemples, des exemples !].

[Appel à la lutte contre l’islamisation, étant entendu que l’ennemi est invisible, puisque nos voisins musulmans sont tous gentils]. Les lois de notre pays offrent à chacun d’entre vous un cadre qui vous autorise à parler, écrire et dessiner comme dans peu d’autres endroits dans le monde. Il n’appartient qu’à vous de vous en emparer. Oui, vous avez le droit d’exprimer vos opinions et de critiquer celles des autres [y compris la presse qui vous impose des cookies pour le business et des articles copies-conformes de dépêches de l’AFP, ou sinon il faut être riche et payer: bientôt en fonction des revenus de chacun !] qu’elles soient politiques, philosophiques ou religieuses pourvu que cela reste dans les limites fixées par la loi [Charlie hebdo a visiblement perturbé l’ordre public en injuriant les croyants musulmans (entre autres), lesquels ont cédé à la loi du Talion: comme le Coran, elle prévaut sur la loi de la République]. Rappelons ici, en solidarité avec Charlie Hebdo, qui a payé sa liberté [d’injurier] du sang de ses collaborateurs, qu’en France, le délit de blasphème n’existe pas [celui d’injurier, oui]. Certains d’entre nous sont croyants et peuvent naturellement être choqués par le blasphème. Pour autant, ils s’associent sans réserve à notre démarche. Parce qu’en défendant la liberté de blasphémer, ce n’est pas le blasphème que nous défendons, mais la liberté [nuance bien française, indiquant l’étendue du naufrage idéologique d’une portion non représentative de la population qui entend accorder temporairement la parole à ses concitoyens mais l’accapare de fait, en tenant des raisonnements qui l’accablent].

Nous avons besoin de vous [seulement dans les moments difficiles]. De votre mobilisation. Du rempart de vos consciences [chacun de leurs « concitoyens » en a pour 100 !]. Il faut que les ennemis de la liberté comprennent que nous sommes tous ensemble leurs adversaires résolus, quelles que soient par ailleurs nos différences d’opinion ou de croyances [n’est-ce pas beaucoup demander, de la part d’arrogants donneurs d’explications partisanes]. Citoyens, élus locaux, responsables politiques, journalistes, militants de tous les partis et de toutes les associations, plus que jamais dans cette époque incertaine, nous devons réunir nos forces pour chasser la peur et faire triompher notre amour indestructible de la Liberté [Ne tombez pas dans le panneaux des sirènes de l’info: les porteurs de la pensée unique sont des totalitaires de l’information, des ayatollahs de la pensée dominante, des fanatiques, eux aussi]

#DéfendonsLaLiberté

Les signataires

Alliance de la presse d’information générale, BFMTV, Canal+, Challenges, Charlie Hebdo, Cnews, Europe 1, France Télévisions, L’Alsace, L’Angérien Libre, L’Avenir de l’Artois, L’Echo de l’Ouest, L’Echo de la Lys, L’Equipe, L’Essor Savoyard, L’Est-Eclair, L’Est républicain, L’Express, L’Hebdo de Charente-Maritime, L’Humanité, L’Humanité Dimanche, L’indicateur des Flandres, L’informateur Corse nouvelle, L’Obs, L’Opinion, L’Union, La Charente Libre, La Croix, La Dépêche du Midi, La Nouvelle République, La Renaissance du Loir-et-Cher, La Renaissance Lochoise, La Savoie, La Semaine dans le Boulonnais, La Tribune Républicaine, La Vie Corrézienne, La Voix du Nord, Le Bien public, Le Canard Enchaîné, Le Courrier français, Le Courrier de Gironde, Le Courrier de Guadeloupe, Le Courrier de l’Ouest, Le Courrier Picard, Le Dauphiné libéré, Le Figaro, Le Figaro Magazine, Le Journal d’Ici, Le Journal des Flandres, Le Journal du Dimanche, Le Journal du Médoc, Le Journal de Montreuil, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Maine Libre, Le Messager, Le Monde, Le Parisien/Aujourd’hui en France, Le Parisien Week-end, Le Pays Gessien, Le Phare Dunkerquois, Le Point, Le Progrès, Le Républicain Lorrain, Le Réveil de Berck, Le Semeur hebdo, Le Télégramme, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Les Echos, Les Echos du Touquet, LCI, Libération, Libération Champagne, M6, Marianne, Midi Libre, Monaco Matin, Nice Matin, Nord Eclair, Nord Littoral, Ouest France, Paris Match, Paris Normandie, Presse Océan, Radio France, RMC, RTL, Sud Ouest, TF1, Var Matin, Vosges Matin.

Pour être soutenus, les signataires devront commencer par respecter leurs « concitoyens » qui demande des faits plutôt que des opinions, des précisions politiques plutôt que du flou politicien, des analyses plutôt que des commentaires ou « éclairages » : de l’information (ou des chroniques avec AOP ou déclaration de liens d’intérêts) plutôt que de la propagande.

La presse « indépendante » se choisit un « fils de… » socialiste pour défenseur : Thomas Hollande

14 journalistes de BuzzFeed qui vont donc être licenciés s’offrent les services de Thomas Hollande 

FRANCE2012-ELECTIONS-PS-HOLLANDE-VISITAprès avoir mis en cause les effets de la loi Macron aux côtés des salariés de Tati (2017), Thomas Hollande va désormais défendre les intérêts des journalistes de BuzzFeed. <br>Jeudi, le vice-président du site d’information et de la société américaine de divertissement présent majoritairement sur les réseaux sociaux, Scott Lamb, a annoncé la fermeture de BuzzFeed France, le 20 juillet 2018. <br>Quatorze salariés au total vont donc être licenciés. Décidée à ne pas se laisser faire, la rédaction française du media a donc choisi de contre-attaquer en faisant appel à un avocat spécialisé en droit social, en la personne de Thomas Hollande.

Résultat de recherche d'images pour "bruno roger-petit"Le Post,  site français d’actualité, propriété du groupe Le Monde et alimenté par une équipe de rédaction et par les informations postées par des internautes, et tout aussi indigent, avec des prétentions en plus, avait trouvé repreneur, avant de disparaître en janvier 2012, après un bref partenariat avec Le Huffington Post qui l’absorba. Avec lui, Bruno Roger-Petit, polémiste d’autant plus verbeux qu’il est creux, membre du PS et conseiller politique d’Arnaud Montebourg, s’en était pris au site Mediapart lors de l’affaire Cahuzac pour défendre le ministre du Budget, fraudeur du fisc. mais devenu, le porte-parole transparent de l’Elysée. Après avoir dit de Macron qu’il « est de ces nénuphars politiques qui émergent de temps à autre, portés par l’air du temps et les médias en mal de nouveaux personnages de roman, mais qui faute de racines, finissent par périr d’eux-mêmes ». L’abruti fini  a néanmoins accepté de l’ex-conseiller et ministre de Hollande le poste de porte-parole de l’Elysée en septembre 2017. A cette occasion, Le Canard Enchaîné avait rappelé les délires du journaliste contre ses confrères trop proches des politiques : il avait ainsi déclaré au micro de Jean-Marc Morandini que « le problème, c’est qu’il y a toujours des journalistes politiques qui ont une vocation rentrée de conseiller du prince »

Le fils de l’ancien chef de l’Etat, qui a accepté de représenter ces journalistes dont les articles sont le plus souvent légers et peu fouillés

Indice de popularité du site d’infodivertissement

Le jeune homme aura la responsabilité de conseiller 100 % des salariés de l’antenne française de BuzzFeed, face à l’un des cofondateurs du Huffington Post. <br>Il va donc tenter de démontrer que le droit français a été bafoué. « Leur volonté est claire : empêcher la mise en oeuvre de cette fermeture. Il est certain que cette fermeture est fautive. Rien ne justifie une cessation aussi brutale de l’activité », assure-t-il dans les colonnes du JDD. <br>Pas de présomption d’innocence en droit social…

Résultat de recherche d'images pour "thomas Hollande"Thomas Hollande, 33 ans, va désormais exiger que la maison-mère lui fournisse les documents attestant de la situation économique réelle de BuzzFeed France. En cas de refus, l’aîné des quatre enfants des concubins Royal-Hollande demandera à la justice la suspension de la procédure. « Si l’argument donné pour fermer est ‘BuzzFeed France ne dégage pas de recettes publicitaires’ et que le groupe, malgré une demande expresse et répétée des salariés français de mettre en place une régie publicitaire ne le fait pas et qu’il prend ce prétexte pour fermer, cela caractérise une faute. C’est une décision de la direction qui aurait donc provoqué la cessation de l’activité », explique-t-il au JDD, qualifiant les chances de succès dans cette affaire de « sérieuses ». La fermeture de BuzzFeed France est pour l’heure toujours programmée pour le 20 juillet prochain.

Un site partisan d’information

Résultat de recherche d'images pour "thomas Hollande segolene royal"Alors qu’il continua à accepter des publicités payées par le Parti démocrate, BuzzFeed mit fin en juin 2016 au contrat avec le Parti républicain, afin de s’opposer à la candidature de Donald Trump, comparant les publicités le concernant à celles pour les cigarettes et donc « néfastes à la santé »… Même le New York Post, malgré ses sympathies pour Hillary Clinton, observa que les informations publiées par BuzzFeed eurent l’effet inverse à celui recherché : « Ce qu’a fait BuzzFeed est tellement calomnieux et tellement loin de ce qui est un tant soit peu acceptable, que cela devrait pousser les détracteurs les plus féroces de Trump à voler à son secours. »

Un problème de conflit d’intérêts ?

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Thomas, fils du père François …

Le 10 août 2014, BuzzFeed annonça avoir reçu un financement de 50 millions de dollars du fonds de capital-risque Andreessen Horowitz qui s’est concentré sur le conseil aux entreprises en technologies de l’information implantées dans la Silicon Valley et a investi dans 28 sociétés, notamment Foursquare ou Skype. Or, Maître Hollande est un fils de président dépositaire d’informations sur les personnes, les syndicats et les entreprises…

La version française de BuzzFeed est, pour le Monde diplomatique, un « bric-à-brac de potins racoleurs ».

Le total anti-sarkozysme de France Info, plus malsain que primaire

Le journaliste Olivier Bost ne se lit pas entre les lignes

Qu’il soit dominant ou au contraire à l’écoute, Sarkozy ne convient jamais à certains influenceurs …

Alors que le Bureau politique de l’UMP a opté mardi soir pour le « ni-ni » (ni PS, ni FN) à la législative partielle du Doubs, « de justesse », reconnaît la rédaction de France Info, Olivier Bost précise « contre l’avis de Nicolas Sarkozy qui plaidait pour un texte appelant à faire barrage au FN, selon des participants à la réunion. »

La violence des attaques de la presse a repris

La presse en offre un nouvel exemple ce matin, dont France Info
«  Le double échec de Nicolas Sarkozy«  par Olivier Bost, mercredi 4 février 2015 08:32, mis à jour le mercredi 4 février 2015 à 08h35

Légende: « Retour aux affaires compliqué pour Nicolas Sarkozy © »
Le cliché est juste ancien et pris dans la cour des Invalides, qui n’est pas un lieu joyeux, mais de recueillement.

Info ou intox ?
« L’UMP a opté mardi pour le « ni-ni » pour la législative du Doubs, contre l’avis de Nicolas Sarkozy » entend-on. Et « Un revers pour le président du parti« , commente le journaliste.

« Nicolas Sarkozy a-t-il encore la main sur son parti ? Question [ouverte !] que l’on peut se poser après la décision du bureau politique de l’UMP mardi soir [mais qui n’appelle pas de développement: on est supposé y répondre par oui ou par non…]. « Le bureau a décidé de ne pas suivre l’avis du président du parti sur les consignes de vote pour le second tour de la législative partielle du Doubs, » estime le journaliste qui n’envisage pas que le bureau puisse avoir une autre motivation que la contradiction. « Nicolas Sarkozy avait choisi de laisser les électeurs choisir, » note Bost qui n’y voit pas le respect de la libre expression des participants au débat qu’il a initié. « Le bureau a voté en faveur du « ni-ni », ni PS, ni FN. En clair : un appel à voter blanc ou à s’abstenir dimanche prochain. » On lit ailleurs dans la presse que ce choix du bureau est le pire qui puisse être puisqu’il incite à l’abstention. Le choix du bureau serait donc défavorable au groupe et la préférence personnelle de Sarko, farouchement opposé au FN, à son honneur, mais Bost n’en a cure: la cible de ses coups se situe sous la ceinture de Sarkozy.

L’adversaire de droite le plus redouté de la gauche, et singulièrement du PS, n’est pas Marine Le Pen, mais bien Nicolas Sarkozy: à la présidentielle le « front républicain » règle son compte au FN, si nécessaire. Ce subterfuge ne piège pas le candidat de l’UMP et la diabolisation de Sarkozy a déjà fonctionné au-delà de toute espérance lors de la campagne 2007. Elle a d’ailleurs repris, au cas où elle pourrait profiter à un candidat moins charismatique, voire sinistre, et donc plus vulnérable, que ce soit Juppé ou Fillon. Cambadélis n’a-t-il pas félicité Juppé de sa courte-échelle au PS au second tour de la législative partielle du Doubs, dimanche prochain ?

Or, pour être complet, à la différence des propos partiels et partiaux du pro, l’ancien Premier ministre Alain Juppé a appelé à « faire barrage » au FN, avec la même détermination que Sarkozy et par les mêmes moyens. Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet, n’entendent pas pour autant s’engager « dans un front républicain qui scellerait une alliance avec le PS » et ne désapprouvent donc pas Sarkozy.
« Nicolas Sarkozy a tenté de contenir ses troupes sans succès et de trouver une synthèse entre les partisans du Front républicain et les défenseurs de l’abstention. » Bost n’a pas d’autre cible que Sarkozy et ignore les positionnements des autres membres du bureau. Il ne retient que les confidences d’un anonyme pour affrmer que « le ton est même monté à plusieurs reprises. Deux heures et demie d’échanges souvent houleux. L’UMP s’est littéralement divisée, sous les yeux de son chef, impuissant pour imposer sa ligne, » rapporte la petite souris Bost, comme si elle y était: c’est ça le « décryptage » ?

« Double claque », selon Bost, attaché à Sarkozy comme un agresseur sa victime

Olivier Bost, un visage de radio

Reprise: « C’est une double claque pour Nicolas Sarkozy parce qu’il y a deux échecs en un. Mardi, au-delà d’un retour aux affaires décidément [et non « decidemment »] très compliqué, » et comment ne le serait-il pas, « le premier échec du président de l’UMP c’est de n’être pas parvenu à solder une part de son quinquennat. » Etait-ce l’objet du débat de lundi? C’est en tout cas l’obsession du journaliste partisan. « C’est lui qui avait imposé le « ni-ni » en 2011 et il voulait revenir sur cette formule pour marquer plus nettement ses distances avec le Front national. » Qui le lui reprocherait à gauche et à Radio France ! Le PS qui recherche le « front républicain » introuvable qui lui serait salutaire approuve-t-il la manipulation des faits par son supporter Bost.
« Le second échec, c’est pour le prochain match » [qui n’est pas joué, pas même engagé, mais Bost est un rapide, si rapide qu’il se met hors-jeu]: « la primaire en 2016. Même si ça n’est pas non plus sa position qui l’a emporté, c’est bien Alain Juppé qui a marqué un point : il a affaibli le chef Nicolas Sarkozy. »

L’honnêté du professionnel est ici gravement en cause. Il ne peut en effet ignorer ce que rappelle toute la presse informée qui fait pas de la désinformation: en 1990, Juppé, alors second personnage du RPR, avait retiré sa carte UMP à Alain Carignon, maire RPR de Grenoble qui, lors de la cantonale partielle de Villeurbanne, militait pour faire obstacle au FN, en refusant l’abstention. A l’instar de Carignon, Juppé doit-il rendre sa carte ? Pour le journaliste de France info (service public), le rappel de ses confrères est-il un « revers » ou une « claque » ? Maintenir à Bost sa carte de presse n’est-il pas contraire à la déontologie de sa profession ? Qu’en pense le SNJ ?

Le vice consiste à apporter les « nuances » qui s’imposent dans un article enfoui

La désinformation dépasse la manipulation pour atteindre à l’agression

Liberté de pensée

Selon l’agence Reuters , « il y a 12 minutes », « le président de la république s’est de nouveau mis dans l’embarras, cet après-midi, lorsqu’il a subitement giflé une jeune journaliste de l’AFP qui l’interrogeait sur les récents sondages qui le placent deuxième dans les intentions de votes. « Qu’est-ce que j’en ai à foutre des sondages, hé pétasse« , aurait lancé Sarkozy, en la giflant du revers de la main.
Peu après, lors d’un point de presse, Sarkozy a tenu à s’excuser et a convenu qu’il s’agisait d’un geste regrettable qu’il n’entendait pas répéter, « à moins que le journaliste ne le mérite vraiment ». « Texto, selon des professionnels de la presse, Pascal-Pierre Fradette avec Patrice Légaré ! On peut croire à un canular, mais la dépêche traîne sur Yahoo! Actualités. Des précisions s’en suivent: « la femme n’a pas été blessée gravement, mais la monture de ses lunettes auront besoin d’un réajustement mineur. Le mois dernier, Sarkozy avait traité un journaliste à LCI de « couillon » lors d’un déplacement à la Marne, « affirme la dépêche de cette agence. Stupéfiant. On aurait pu en rester là si le doute n’était pas permis…

Et on découvre en effet que ce qui passe pour un scoop en date de ce jour, le 4 février 2015, pourrait avoir un lien avec un article du Nouvel Observateur (tempsreel.nouvelobs.com Médias & pouvoirs) en date du 25 juin… 2010, intitulé « Un journaliste giflé par le service d’ordre de Nicolas Sarkozy… » qui apporte un petite nuance sur l’auteur des coups présumés. La bassesse du procédé est accablante, mais perdure impunément en république exemplaire.« Un journaliste cameraman de France 3 Ile-de-France a été giflé par le service d’ordre de Nicolas Sarkozy lors de sa visite surprise mercredi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, révèle le site internet Le Post vendredi 25 juin, » dans la Cité des 4.000.

De toutes pièces, L’Obs et la presse dans son ensemble construisent ainsi et à tout propos un environnement de soi-disant violence autour du président: un jour, « Sarkozy claque la porte du Conseil constitutionnel« , selon leparisien.fr, le 4 juil. 2013 et pareillement « Nicolas Sarkozy claque la porte du Conseil constitutionnel, selon lefigaro.fr du 4 juil. 2013). Clairement, la presse dépendante des aides de l’Etat reprend la dépêche AFP qui reprend les éléments de langage proposés par l’Elysée. Exemple semblable, un autre jour: « Sénat : la victoire de Larcher, une défaite par procuration… d’après europe1.fr/…/senat-la-victoire-de-larcher-une-claque-pour-sarkozy…, le 30 sept. 2014) et « La magistrale gifle à Sarkozy des sénateurs UMP » (ww.challenges.fr, le 30 sept. 2014). Que de violence et de haine à l’encontre de celui qu’il faut abattre pour maintenir les bras cassés de l’exécutif !

Homonyme ou cumulard?
A Radio France, le journaliste Olivier Bost serait à la fois sur France Inter et sur France Info et directeur informatique et multimédia chez Sebdo pour l’hebdomadaire Le Point. Un parent ? Ne serait-ce pas un peu trop pour un seul homme ? Sauf si cet homme est un militant sectaire tout terrain…

Est-ce en outre par admiration ou par obsession que, sur Twitter, Bost piste Marion Maréchal-Le Pen, député de Vaucluse, Nicolas Bay, secrétaire général de parti et député français au Parlement européen, conseiller régional de Haute-Normandie, Stéphane Ravier, maire du 7ème secteur de Marseille et sénateur des Bouches-du-Rhône (13),  Fabien Engelmann, 35 ans, maire de Hayange et membre de comité central de parti et Julien Sanchez, 31 ans, maire de Beaucaire, vice-président de la Communauté de communes Beaucaire Terre d’Argence et conseiller régional de Languedoc, ou parce que tous FN ?

C’est, en revanche, par pure sympathie qu’il suit Juliette Méadel, porte-parole du PS, ou Gaspard Gantzer, conseiller de la communication du cabinet du président de la République, et des parlementaires PS, tels C. Bartolone (président PS de l’Assemblée) ou JC. Cambadélis (patron coopté du PS), Elizabeth Guigou et Laurence Rossignol ou Sandrine Mazetier, Erwann Binet ou Yann Galut, Olivier Faure, François Lamy, Christian Paul, Laurent Baumel ou Emmanuel Maurel, des élus à la mairie de Paris comme Bruno Julliard et Christophe Girard, les journalistes Celia Meriguet, rédactrice en chef (France Info) et Jean Leymarie (France info, syndicaliste), Ruth Elkrief, Adrien Gindre ou Jeremy Trottin (BFMTV), Vincent Giret (Le Monde et aussi France info), Johan Hufnagel (Libération, via Slate.fr), Laurent Joffrin ou Langlet Julien (France Inter, France Info et France 2), Nicolas Demorand (France Inter), Patrick Pelloux (Charlie hebdo), l’historien « indépendant » Benjamin Stora, et des ministres comme Stéphane Le Foll (la Voix de son Maître F. Hollande), Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, Marylise Lebranchu, George Pau-Langevin, Axelle Lemaire ou Fleur Pellerin) ou proches, Luc Carvounas et Charlie Da Silva (dans le sillage de Manuel Valls), comme Nadjet Boubekeur, conseillère communication et presse de… Najat Vallaud-Belkacem. Sans compter des députés EELV ou UMP, comme Jean-Frédéric Poisson (président du Parti-Chrétien Démocrate) ou Philippe Gosselin et deux fils… Sarkozy.

Mulhouse : des retards à l’école pour cause de… prière matinale

Le maire de Mulhouse et NKM « assurent » que des enfants arrivent en retard à l’école en raison de la prière: Europe 1 conteste 

Les déclarations des élus de l’opposition sont suspectées

La vigilance est interdite à l’opposition
Nathalie Kosciusko-Morizet s’est faite tacler lundi par un journaliste.
Il l’accuse de créer la polémique quand la presse faillit à son devoir d’information. La responsable UMP a en effet révélé qu’à Mulhouse des dizaines d’enfants » arrivent « tous les jours en retard parce qu’ils sont à la prière, ils sont emmenés à la prière par leurs parents ».
Mieux, leurs parents, quand ils sont convoqués, « expliquent qu’il y a des autorités religieuses supérieures », prévalant notamment sur « celles de la République », avait ajouté la numéro 2 de l’UMP, estimant qu’il faut se poser la question du placement de ces enfants.

Les déclarations des élus de l’opposition sont soumises à contrôle

Sur le fond, les propos sont confirmés un peu plus tard par le maire UMP de la ville, Jean Rottner. « Loin de toute polémique, ni de la part de NKM ni de moi-même, notre responsabilité, c’est de trouver des solutions, pas de fermer les yeux », a-t-il assuré.

Les déclarations des élus de l’opposition sont raillées

Sur Twitter, la secrétaire d’Etat aux… personnes âgées, Laurence Rossignol, qui n’est pas occupée à plein temps par les seniors, s’est dite « très choquée par le fatras (sic) de NKM », notamment sur la question des prières. « Tous ces sujets exigent d’abord du sérieux », a estimé l’arrogante ministre, pour toute réponse sur le fond.

Europe 1 s’érige en arbitre et annonce que Jean-Philippe Balasse, un chroniqueur, s’est donc penché « sérieusement » (sic), quant à lui, sur la question :

Et le jugement est tombé: pour lui, pas de doute possible, la sentence du directeur-adjoint de la rédaction d’Europe 1, 44 ans, est sans appel: « Nathalie Kosciusko-Morizet a déformé les propos du maire de Mulhouse. » Jean Rottner a en effet assuré que ces « retards » concernent seulement « quelques enfants » et non « des dizaines, » comme l’a affirmé la numéro 2 de l’UMP. Et pour Europe 1 comme pour la police des manifestations, « quelques » enfants, ça ne peut donner des « dizaines » d’enfants, car l’une exagère nécessairement et l’autre n’a pas de raisons de minimiser le phénomène.
Autre « incohérence », selon le juge, en admettant que la première évaluation en soit une : si « quelques enfants » arrivent bien après la cloche, ce n’est pas parce qu’ils sont allés eux-mêmes à la prière, mais parce que leurs parents y sont allés. Une « nuance d’importance », commente le chroniqueur, sans préciser où est ladite nuance, d’autant qu’en tout état de cause seul importe les conséquences, au regard de la perturbation des classes, du respect des enseignants et du non respect des lois et règlements.

Considère-t-on à Europe 1 que les parents défaillants ou méprisants de l’école sont justifiés à inculquer la primauté de la religion sur les principes du vivre ensemble en république laïque ? Ce mauvais procès à NKM est révélateur de la complaisance de la presse à l’égard de certains contre d’autres et de la participation des journalistes à la dégradation de la vie inter-communautaire.

Jean Rottner, « un ami » ne veut pas pour autant « fermer les yeux sur certains problèmes ». Des parents souhaitent sortir des enfants de l’école en nombre croissant, explique-t-il ainsi, « et ce, quelque [« quelle que », sans être directeur-adjoint, nous semble de meilleur aloi] soit la confession religieuse, parce que l’école de la République « ne répond plus à leurs aspirations ».

Est-ce à dire que ceux qui se plaignent de ghettoïsation » sont précisément ceux qui les créent ? Est-ce également à dire que de posséder un lieu de prière ne garantit pas le respect des horaires laïcs ?
Et que sont supposés faire les citoyens quand le gouvernement de la République « ne répond plus à leurs aspirations »? Ou quel choix a un ministre quand il n’y est pas heureux ?

Enfin, reste l’énorme problème d’une grave occultation sectaire
Comment Europe 1 et son chroniqueur-directeur-adjoint-juge-et-arbitre, réussissent-ils le tour de force de ne pas nommer la religion concernée ? Quand on se livre à une contre-enquête et qu’on gribouille tant de mots pour chipoter sur « quelques » ou des « dizaines » d’enfants, on doit pouvoir investiguer sur la nature de la confession religieuse des enfants perturbateurs. Mais ni les Juifs ni les Catholiques ne sont à la fois intégristes et irrespectueux des règles de la République.
L’audience d’Europe 1 périclite: il doit y avoir une raison… dont Xavier Niel ou Patrick Drahi va savoir tirer parti !

« Les musulmans amènent la merde en France »: Philippe Tesson le pense et le dit…

Radicalisation de la presse: la liberté d’expression confisquée par la gauche extrême

Jonathan Bouchet-Petersen (Libération)
Jonathan Bouchet-Petersen (Libération)

« Le journaliste-polémiste a tenu des propos qui devraient le conduire devant les tribunaux ».
Telle est la sentence non d’un juge, mais d’un journal, en exergue non pas d’un article, mais d’un réquisitoire. Eric Zemmour avait été ostracisé, Philippe Tesson l’est aussi. Zemmour a été chassé hors d’i-télé, chaîne de télévision du groupe Canal +; Tesson a été chassé hors de l’hebdomadaire Le Point.

Le délit d’opinion

Invité mercredi sur Europe 1 pour parler de la laïcité et des écoles religieuses, le journaliste, « qui sévit » dans Le Point, Valeurs actuelles et sur Radio Classique« , selon les termes de son jeune confère de Libération, et « qui cause » théâtre dans le Figaro magazine, selon le même spécialiste du journal cornaqué par Laurent Mouchard, aka Joffrin, a tenu « des propos islamophobes qui devraient le conduire devant les tribunaux« . Probabilité ou jugement moral?
En attendant, ce qui est sûr, c’est que Bouchet-Petersen saute des lignes de l’article de Wikipedia, quand ça l’arrange: le respect de la déontologie professionnelle ne l’habite pas… Pourquoi occulter en effet que Ph. Tesson a collaboré treize ans au… Canard Enchaîné (1970-1983), au temps de sa jeunesse.

Chasse aux sorcières d'un "khmer rouge" de la presse de France (janvier 2015)
Chasse aux sorcières d’un « khmer rouge » de la presse de France (janvier 2015)

Le critère de l’âge.

Parmi les jeunistes, Bouchet-Petersen a tout pour plaire: il est fils de… mais n’a pas hérité l’intelligence de sa mamamn, seulement la haine. Car chez les sectaires, on n’est jamais trop vieux, comme Stéphane Hessel ou Jacques Vergès – et Michel Rocard (84 ans) – si on est estampillé de gauche. Mais, pour Tesson, les ans deviennent une tare, selon le kkmer rouge de Libé qui souligne son âge, 87 ans.

Au soir d’une belle carrière, le fondateur et directeur du Quotidien de Paris (1974-1994) « a éructé », aux dires du journal socialiste Libération, en évoquant les « incidents » – non précisés, dans un souci légitime d’information – signalés au ministère de l’Education nationale après la minute de silence observée jeudi : « Ce qui a créé le problème, ce n’est quand même pas les Français. […] D’où vient le problème de l’atteinte à la laïcité, sinon des musulmans ? On le dit ça ? Et ben moi je le dis !« . Et d’ajouter, comme l’a noté le site Arrêt sur images (nous donnons le lien, puisque ce professionnel de Libé s’abstient), en « interpellant » l’animateur de l’émission, Jean-Marc Morandini : « C’est pas les musulmans qui amènent la merde en France aujourd’hui ? Il faut le dire, quoi ! »

Pour le « journaliste » de Libération – quotidien en difficultés de trésorerie qui dispose néanmoins d’un tel excédent d’espace qu’il héberge Charlie hebdo sur un étage entier – Jonathan Bouchet-Petersen, fils de… Sophie, conseillère de Ségolène Royal, candidate battue à la présidentielle de 2007, et investigateur pro de Wikipédia, Tesson – dégradé de son prénom – avait déjà tenu des propos outranciers en janvier 2014 : en pleine « affaire Dieudonné », il avait lancé dans l’émission Accords/Désaccords sur Radio Classique « Ce type, sa mort par peloton d’exécution de soldats me réjouirait profondément. » Ajoutant : « Pour moi, c’est une bête immonde donc on le supprime, c’est tout… Je signe et je persiste.« 

Et comme le petit journaliste n’a pas épuisé la fiche Wikipedia, il poursuit son réquisitoire. Le lendemain sur LCI, il avait regretté « qu’il n’y ait plus la peine de mort » pour exécuter cet « animal abominable ». Devant la polémique et alors que le dépôt d’une plainte « pour appel au meurtre » avait été « évoqué » sur RMC, une obsession de Bouchet-Petersen, Tesson avait « confirm[é] ces propos », mais en appelant à « les remettre dans le contexte, le contexte d’un débat polémique » et en revendiquant « contre l’évidence »(selon le coupeur de têtes de Libé) une « formule de style ». Le 6 mars 2014, LCI et Radio Classique ont été mis en garde par le CSA.

Avec cette nouvelle sortie, Tesson, officier de la Légion d’honneur depuis 2009, a été mis au pilori sur les réseaux sociaux, dont ce journaliste semble, de manière inattendue vanter ici le recul et la capacité de jugement à froid, fait valoir l’avocat général de la presse, clone de Bruno Roger-Petit, après passage du correcteur. Mais l’écumeur de Wikipédia dispose aussi de la liste noire de la gauche et pointe le soutien qu’apporte Fabrice Robert, président du « groupuscule » (mépris de journaliste neutre) d’ »extrême droite » (fichage et donc étiquetage) Bloc identitaire à Philippe Tesson :

https://twitter.com/_fabricerobert/status/555016805119696897

Libération appelle à la rescousse les détracteurs de la gauche sectaire 24/24 et 7j/7

Le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, s’est, lui, ému du dérapage du journaliste-polémiste.

<br>L’ancienne ministre pro-palestinienne de Hollande, Cécile Duflot (EELV) tire à vue des adjectifs insultants et ce n’est pas au flash ball:

Ou cet autre pro-Hamas, Olivier Dartigolles (PCF) pour qui l’insulte tient lieu d’argument:
<br>

<br>La peine de mort et le peloton d’exécution qui horrifient le « jeune » protégé politique de Libération lui suffiront-ils s’agissant de Zemmour et Tesson ?
[wat=http://www.wat.tv/audio/philippe-tesson-dans-grand-76nr1_2exyv_.html]

PaSiDupes offre à Jonathan Bouchet-Petersen la video que l’investigateur dit introuvable (puisqu’elle n’est pas sur Wikipédia), suggérant même qu’elle aurait été supprimée… Car le garçon n’est pas amateur de censure et soutient la liberté d’expression !…

LE JOURNAL LE MONDE ASSURE LUI-MÊME SON DÉGRAISSAGE DU MAMMOUTH

L’hémorragie continue: les deux adjoints de la directrice du journal socialiste s’en vont

 La première, Natalie Nougayrede, 
directrice du Monde, a quitté ses fonctions 
Vincent Giret, directeur délégué des rédactions, et Michel Guerrin, directeur adjoint des rédactions, ont abandonné le navire à la dérive. 
Vincent Giret et Michel Guerrin, les deux adjoints de la directrice du Monde, se sont tirés du bourbier dans lequel le quotidien militant s’enfonce: après des problèmes de gestion financière et de déficits, comme leurs maîtres à penser de la majorité présidentielle, le « retournement économique » du quotidien de la gauche bobo-intello ne semble pas non plus de nature à faire face à un conflit social majeur, a-t-on appris vendredi « de source proche du dossier » et anonyme.. 
 
Ces experts et décrypteurs auto-proclamés ne se sont pas exprimés. 
 
Vendredi, personne n’avait encore daigné communiquer sur les raisons du départ des deux directeurs. Tous deux avaient été mis en cause par une partie de la rédaction engagée actuellement dans un bras de fer avec la direction. «  C’étaient les deux fusibles dont disposait Natalie Nougayrède mais de là à dire que ça règlera tout…  », a toutefois réagi une source syndicale non identifiée, en référence à la crise de management qui secoue le quotidien du soir. « Elle ne voulait pas les lâcher, mais elle a été obligée. C’était le minimum qu’elle pouvait faire, c’est ce qu’on lui demandait avant que la crise éclate », commente-t-on « de source proche du dossier » ! « Ca arrive trop tard. Je ne suis pas sûr que ça va suffire. D’autant, que, pour le moment, elle n’a personne pour les remplacer. Elle est isolée« , ajoute-t-on, mais sous couvert d’anonymat.
 
Ces deux nouveaux départs interviennent après la démission mardi de sept des rédacteurs en chef, principalement ceux du site internet. Le même jour, la rédaction avait également adressé un message de défiance à sa directrice, en poste depuis un an et avec laquelle le fossé s’est creusé ces derniers mois.
 
Mercredi, à l’issue d’une réunion de trois heures, la rédaction s’était donné une semaine pour mener une « médiation » avec la direction et obtenir un changement de gouvernance en douceur, afin d’éviter un scénario semblable à celui de Libération qui affaiblirait le quotidien.
 
La directrice ressemble comme deux gouttes d’eau à Hollande
 
Nombreux sont ceux qui affichaient leur scepticisme, lors de la réunion mercredi, citant des mois de discussions vaines et « une fatigue collective ». Certains souhaitaient la constitution d’une nouvelle équipe autour de Natalie Nougayrède qui dirigerait et représenterait le journal, mais s’éloignerait des fonctions opérationnelles de la rédaction.
 
Arrivée avec une cote de confiance élevée, Natalie Nougayrède est désormais très décriée. Plusieurs journalistes du Monde décrivent une directrice «  solitaire », « peu à l’écoute », avec qui « tout est figé »qui a« fait de nombreuses gaffes ». Seul différence avec le modèle de l’Elysée, ils critiquent aussi « une accumulation de projets à un rythme démentiel », mais Hollande vient justement de promettre d’aller désormais « vite et fort » !…