Macron s’enfile des bières pendant que les ultras se battent au Stade de Lille

Erreur d’organisation ou guet-apens ?

Violents affrontements entre des ultras des deux camps

Avant la finale de la Coupe de France entre l’Olympique Lyonnais et le PSG (21h) au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq près de Lille, des incidents ont eu lieu entre des ultras des deux camps. 15.200 Lyonnais, dont 1.400 ultras, et 15.200 Parisiens, dont 1.500 ultras, Une bagarre générale a éclaté sur une aire d’autoroute et un péage a même été incendié.

Classée à très haut risque, la finale de la coupe de France entre l’Olympique Lyonnais et le PSG était déjà en proie à des incidents  quelques heures avant le coup d’envoi. Plusieurs supporteurs des deux camps se sont affrontés à un péage sur l’A1, à proximité d’Arras.

A 17h, les bus des Bad Gones arrivent sur l’aire d’autoroute, au niveau du péage de Fresnes-lès-Montauban, et attendent l’escorte. Avant que les CRS arrivent, les Lyonnais sont attaqués par des Parisiens qui s’étaient aussi donnés rendez-vous à cet endroit, créant une grosse panique. Les CRS arrivent dans la foulée et éloignent les Parisiens. Mais une bagarre générale éclate et plusieurs dizaines de supporteurs se retrouvent au sol. Les CRS sont obligés d’utiliser des gaz lacrymogènes. Il y avait au total 500 fans et 15 bus.

Les minutes passent, mais la situation ne s’arrange pas. Des fans de l’OL, habillés de blanc pour l’occasion, sont éparpillés sur l’aire d’autoroute et provoquent  la coupure de l’autoroute.

Un supporteur de l’OL est tabassé sur la route par des ultras parisiens, la plupart cagoulés. Deux incendies de bus sont déclenchés sous la toiture du péage, avec pour effet de dégager de la fumée noire visible à plusieurs kilomètres. Conséquence de cela, la circulation sur l’autoroute doit être bloquée dans les deux sens.

Les bus accompagnés par une escorte policière

Au bout de plusieurs minutes et grâce à la présence de 200 CRS, la situation s’est peu à peu figée, les Lyonnais étant placés dans un champ, entourés de CRS. Mais une bagarre a ensuite repris, après que des Gones se sont approprié du matériel dans les bus parisiens qui devait servir pour un tifo. Au final, les objets volés ont été restitués.

Les familles avec enfants qui étaient dans les bus ont dû se regrouper, pour ne pas se retrouver au milieu des bagarres. Après ce nouvel incident, les bus parisiens ont pu quitter le péage et reprendre la route pour rejoindre le stade. Mais les ultras du PSG ne savent alors toujours pas s’ils pourront assister au match. Si les pompiers se chargent d’éteindre le feu sur le péage, il reste encore 8 bus comportant entre 200 et 300 Lyonnais. Il est prévu qu’une escorte policière les accompagne jusqu’à Lille, lorsque tous les Gones seront évacués.

Selon un communiqué de la Préfecture du Pas-de-Calais, 20 blessés légers sont pour l’heure recensés. Un centre opérationnel départemental a aussi été mis en place, pour « coordoner le dispositif de sécurité et de secours. »

Des tensions ont de nouveau eu lieu entre les deux camps devant le stade Pierre-Mauroy. Des hooligans parisiens arrivés par le côté lyonnais ont été sifflés et insultés. Des policiers à cheval se sont positionnés pour créer une barrière.

Une source préfectorale a indiqué que l’annulation de la finale n’est pas envsagée. La FFF condamne les incidents entre supporteurs avant la finale…

Choc des images au même instant

Avant d’assister à la grande finale de la Coupe de France de football, ce samedi 25 mai, Macron s’est exhibé partageant un moment tout en décontraction dans un bar de Tourcoing.

Un verre de bière à la main, une écharpe à l’effigie du club de la ville autour du cou, sur sa veste de costume, Macron a été accueilli par des sympathisants convoqués pour l’occasion à cet apéritif avec des olives à grignoter, mais pas seulement. Le chef de l’Etat s’est vu offrir un maillot rouge de l’équipe de LOSC Lille floqué à son prénom avec l’ajout du nombre 59, numéro du département. Le bar choisi abrite une association du club lillois, mais aussi de l’US Tourcoing, précise La Voix du Nord. Gérald Darmanin, son ministre des polices, fut maire de Tourcoing de 2014 à 2017…

Cette année, Macron n’est pas descendu sur la pelouse pour saluer un à un les joueurs des deux équipes en personne avant le coup d’envoi de la finale de la Coupe de France. Les tensions entre supporteurs lui ont été rapportées et l’en ont empêché. Macron n’est pas libre de ses faits et gestes en France.

Un lycée musulman conteste la résiliation de son contrat avec l’Etat

Effet d’aubaine mis à profit par cet établissement en pleine cabale contre Stanislas

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Port du voile interdit dans le public, mais autorisé dans les établissements privés islamiques:
contrat ou pas contrat avec l’Etat…

La justice administrative se penche ce mercredi 24 janvier 2024 sur la décision de la préfecture du Nord de casser le contrat entre le principal lycée musulman de France, situé à Lille, et l’Education nationale. L’avocat de l’établissement entend contester au tribunal les éléments avancés par l’ancien préfet, et voit « un deux poids deux mesures » alors qu’un autre établissement privé sous contrat, le très élitiste Saint-Stanislas à Paris, est visé par une enquête du Parquet de Paris.

Maville ne nomme pas le lycée Averroès…

Détenu, comme 20 Minutes ou Actu fr, par le Groupe SIPA-Ouest‑France, une association loi de 1901 intitulée « Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste » (on croît rêver…), Maville suggère un «deux poids deux mesures», en regard de l’affaire Stanislas, car les avocats de l’établissement, contestent la fin du contrat d’association avec l’Etat et ont déposé des recours devant le tribunal administratif sur lesquels il se penche ce 24 janvier …

La gauche – toute laïque qu’elle soit – oppose d’un côté, le retrait d’agrément infligé au lycée musulman lillois Averroès ; de l’autre, le manque de sanctions contre Stanislas, établissement qui a le tort d’être à la fois catholique et prestigieux. Même les syndicats de l’enseignement public, opposés traditionnellement au financement du privé par l’Etat, ont le sentiment qu’Averroès, à la différence de Stan, ne mérite pas le retrait de son agrément. Preuve que la gauche pratique un deux poids deux mesures en matière de laïcisme.

Pour les laïcards, tout est bon dans l’islam…

«Dans les deux cas, on a des accusations sur des atteintes aux valeurs de la République», remarque Jean-François Carémel, secrétaire académique Snes-FSU. «Mais l’avenir de l’un serait compromis pour une impossibilité d’accès à des ouvrages traitant de l’homosexualité, et pas celui de l’autre ?» Une allusion au rapport de l’inspection sur Stanislas, qui relevait des propos homophobes il y a 9 ans. Si ce n’était que ça et si le rapport de l’Education nationale essentialisait, comme eux, un cas exceptionnel remontant à 2015… «On a visiblement (?) des priorités d’action qui ne sont pas les mêmes», assure le syndicat pro-palestinien.

Pierre Mathiot, le très actif directeur de Sciences-Po Lille, soutien d’Averroès dès décembre, au début des turbulences, jubile : «Par rapport à Stanislas, ce qu’on reproche à Averroès, c’est de la rigolade.» Il redevient sérieux : «Ce qui est très grave, c’est le sentiment de profonde injustice du côté de la République que ressentent les Français de confession musulmane.»

Cet intello de gauche s’est distingué en 2020 en annulant une conférence organisée par l’association L’Arène de l’IEP sur le thème « A droite, où en sont les idées ? », au prétexte que Geoffroy Lejeune, directeur de l’hebdomadaire Valeurs actuelles et le pluralisme seraient malsains dans son IEP. Sandrine Rousseau était en concurrence avec lui en janvier 2019, ce qui donne une idée de la diversité des opinions admises à l’Université de Lille…

«Le cours d’éthique musulmane est facultatif»

Le lycée Averroès est le premier établissement musulman à avoir bénéficié d’une contractualisation avec l’Etat en 2008. Or, en décembre 2023, le préfet du Nord a notifié à l’association Averroès la fin du contrat du lycée associatif avec l’Etat. C’est par là même son existence qui est mise en cause avec la fin des financements publics, notamment étrangers, et des moyens qui l’accompagnent. Aujourd’hui, la maire Hidalgo exerce cette même menace sur Stanislas, sans émouvoir Le Monde, Libération, France 5 ou France Inter…

Installé à Lille-Sud, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, il accueille plus de 50 % d’élèves boursiers de l’Etat : un record pour un établissement privé. Il a été classé en diverses occasions depuis 2013 parmi les tout premiers lycées en France pour sa performance scolaire, tandis que Stanislas est deuxième.

En octobre 2017, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin, lors d’une séance du conseil régional, avaient défendu avec force le lycée après une prise de parole d’un élu du Front national. Aveuglés par leur haine du RN, ils avaient expliqué qu’il était normal de compter des établissements musulmans sous contrat, comme il existait des établissements catholiques, protestants ou juifs. Pourtant, à l’époque, le président de l’association [Amar Lasfar] était en même temps le président national de l’Union des organisations islamiques en France (UOIF) et, en 2015, une polémique avait eu lieu autour de propos critiques sur l’établissement scolaire portés par deux anciens enseignants…

Equité, nuance et respect du droit

Si la décision préfectorale est confirmée par la justice administrative, qui sera saisie par l’association Averroès, ce sont 470 élèves qui resteront sur le carreau à la fin de l’année scolaire, selon la presse empathique. Dans l’histoire désormais ancienne des contrats d’association entre l’enseignement privé et l’Etat, une telle décision est rarissime, estime-t-elle, mais, eb même temps, l’expansionnisme musulman est récent, et les Juifs ne sont ni séparatistes, ni terroristes…

On imagine donc que les motivations qui l’accompagnent sont fortes, attestées, indiscutables, et qu’il n’existe aucune autre option possible que la plus radicale d’entre elles, le déconventionnement.

Certains s’approprient des principes, telle la démicratie, dont ils se font un domaine réservé. Cette fois, ils brandissent l’équité, la nuance et le respect du droit, qu’ils nient chez les autres, « des principes qui devraient constituer en toutes circonstances la matrice de notre société, » selon les impudents donneurs de leçons.. Et d’insister: « ce sont ces principes qui sont en jeu dans le cas présent, quoi que l’on pense, par ailleurs, de la place de l’islam ou de l’enseignement privé dans notre pays. »

La Cour régionale des comptes épingle le lycée musulman Averroès à Lille

En mai dernier, la Cour régionale des comptes des Hauts-de-France a critiqué le modèle économique du lycée et un enseignement d’éthique musulmane. La CRC souligne que le lycée musulman Averroès de Lille souffre d’une situation « financière critique »

Dans un contexte de « développement accéléré« , après le tarissement depuis 2016 de dons de l’étranger, ces derniers se sont élevés à 1,9 million d’euros dont quelque 943.000 euros de « l’ONG Qatar Charity », sur un total de dons de près de 6 millions d’euros perçus par l’association entre 2010 et 2022.

La CRC pointe aussi du doigt le contenu d’un livre au programme de seconde, utilisé dans un cours facultatif d’ »éthique musulmane » et édictant des règles à suivre, dont l’interdiction, sous peine de mort, de l’apostasie et la prééminence de la loi divine sur les lois de la République. Objectif, rétablir la peine de mort et instaurer le Coran, avec l’onction de la gauche humaniste et républicaine ?

La présence de ce livre « est de nature à susciter des interrogations relatives à la compatibilité de son contenu avec les valeurs républicaines dont se revendique par ailleurs l’établissement », écrivent les auteurs. Et ils maintiennent cet avis en dépit de l’affirmation par le président de l’association gestionnaire que les passages visés ne sont pas étudiés dans ce cours.

Fantasmes concernant Averroès, selon la gauche, mais insupportable réalité concernant Stanislas, selon les mêmes laïcards au faciès.

Lille : pour salafisme, un lycée musulman Averroès va perdre son financement public

Cet établissement confessionnel est signalé pour radicalisation

Le lycée privé musulman Averroès, à Lille

La direction du lycée privé Averroès de Lille a été convoquée lundi devant la Commission de concertation pour l’enseignement privé, qui a voté le retrait du contrat d’association entre l’établissement et l’Etat, ce lundi 27 novembre.

Le préfet du Nord, Georges-François Leclerc, doit encore entériner cette décision. Le plus important établissement scolaire privé musulman de France pourrait ainsi perdre des subventions.

Depuis l’année 2008, le lycée Averroès de Lille, qui compte actuellement environ 800 élèves (400 au lycée, 400 au collège, en 2016, et 280 élèves au total, en 2012), est devenu le premier lycée musulman sous contrat d’association avec l’Etat français. Il est classé parmi les meilleurs établissements de la région, un signe d’excellence reconnu et salué par la Cour des comptes.

Mais le lycée Averroès est dans la tourmente depuis la publication d’un rapport dévoilé par Europe 1, qui démontre que l’établissement fait la promotion d’un islam salafiste dans des cours. Aussi, les professeurs s’appuient sur Les 40 hadiths de l’imam An Nawawi pour dispenser leurs cours. Or, cet ouvrage prône notamment la non-mixité sur un lieu de travail et l’interdiction pour une femme de se faire ausculter par un homme médecin.

Selon le préfet, ce livre entre « en complète contradiction avec les valeurs républicaines ». Une position qui n’est pas partagée par le directeur de l’établissement qui a succédé à Hassane Oufker, Eric Dufour, dont les propos ont été apportés par RMC : « Ce livre n’est pas étudié en cours. C’est un support qui est mis à disposition des enseignants éventuellement. Et je peux vous dire qu’ils ne l’utilisent même pas. Ce livre n’est même pas ici dans l’établissement. »

Le problème du financement

En classe, le rapport pointe un non-mélange des garçons et des filles, mais également « une relativité des faits scientifiques enseignés en SVT, notamment sur l’évolution » Concernant le personnel d’éducation, l’adjoint du directeur, Makhlouf Mameche, s’était positionné, en 2016, « contre la laïcité et pour un État islamique global ». Deux autres membres de ce personnel sont respectivement auteurs d’un prêche contre Israël, qualifié « d’État fasciste, barbare et monstrueux », et d’un article intitulé « En finir avec la démocratie française ».

Outre l’éducation dispensée au lycée Averroès, le rapport montre également l’origine des financements de l’établissement. En effet, certains d’entre eux seraient illicites et viendraient du Qatar. Aussi, alors que le Centre Islamique de Villeneuve d’Ascq disposait d’une créance de 245 000 euros envers l’établissement, il aurait quand même accordé un nouveau prêt de 75 000 euros.

La situation avait été dénoncée par Xavier Bertrand, le président de la région, dès 2017, qui avait été condamné en refusant du subventionner le lycée : « Ça fait des années et des années qu’on lance l’alerte. Aujourd’hui, on se sent moins seul, mais que d’années perdue

En France, l’enseignement privé musulman représente une part nouvelle et grandissante de l’offre éducative, parallèlement aux traditionnels 9 000 établissements privés catholiques sous contrat et environ 130 écoles juives. Seuls deux établissements sont sous contrat, c’est-à-dire financés par l’Etat : le lycée Averroès de Lille, et le lycée Al-Kindi de Décines, en banlieue lyonnaise.

Il y a dix ans, au lycée Averroès de Lille, le coût de scolarité s’élève à 800 € l’année. Les frais pour intégrer le collège se situaient entre 800 et 1.000 € en fonction des revenus des parents.

Les établissements musulmans en France prennent sournoisement leur autonomie

Dans une tribune publiée dans Libération, le 5 février 2015, un professeur de philosophie, Soufiane Zitouni, auteur de Confessions d’un fils de Marianne et de Mahomet, critique sévèrement le lycée Averroès, un établissement privé musulman, sous contrat avec l’Etat, près de Lille. Ce professeur d’origine algérienne se réclame du soufisme, un courant ésotérique de l’islam moins attaché au caractère prescriptif de la religion et privilégiant une voie intérieure.

Il y a enseigne cinq mois et en a démissionné. «Les responsables de ce lycée jouent un double jeu avec notre République laïque : d’un côté montrer patte blanche dans les médias pour bénéficier d’une bonne image dans l’opinion publique et ainsi continuer à profiter des gros avantages de son contrat avec l’Etat, et d’un autre côté, diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme, c’est-à-dire, un mélange malsain et dangereux de religion et de politique», écrit-il. Ainsi tombait le masque de cet établissement privé musulman phare reconnu par l’Etat.

Y a-t-il beaucoup d’établissements musulmans en France ?

En France, l’enseignement privé musulman se développe et, ces dernières années, des établissements privés confessionnels musulmans ont essayé d’ouvrir un peu partout en France, sans contrat. Le site d’information Al-Kanz en répertoriait 51 en octobre, dont une bonne partie toujours à l’état de projet, en attente de financements. Aujourd’hui, la plupart de ces établissements sont de petites, voire microscopiques, écoles, qui ont pu récolter quelques dons de fidèles intégristes pour financer une petite équipe pédagogique dont la formation échappe aux services de l’Education nationale. Un établissement privé ne peut en effet passer un contrat avec l’Etat qu’après cinq années d’existence.

A quoi sont tenus les établissements sous contrat ?

Pour les établissements privés, l’avantage du contrat est surtout financier. L’Etat prend entièrement en charge la rémunération des professeurs, «qui ont réussi des concours analogues à ceux de l’enseignement public», précise le site du ministère. Les collectivités locales, elles, ont l’obligation d’entretenir les bâtiments et de financer les activités périscolaires au même titre qu’elles le font pour les établissements publics. En contrepartie, les établissements respectent les programmes définis par l’Education nationale, se plient aux horaires. Ils doivent aussi «accueillir les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyance».

A quelle demande correspondent ces écoles ?

Aujourd’hui, dans les quartiers populaires, de nombreux élèves de confession musulmane fréquentent le privé catholique, pour éviter le desordre des établissements publics. Dans certains départements comme la Seine-Saint-Denis multiculturelle mais à forte prédominance musulmane, les établissements catholiques privés accueillent parfois une majorité d’enfants de familles musulmanes (puisque les établissements sous contrat sont tenus d’accueillir les élèves sans distinction de religion et de nombreux boursiers). Mais aujourd’hui, cet enseignement privé catholique dout refuser des élèves, faute de place, dans les secteurs les plus tendus.

A cette demande simplement de «privé», s’est ajoutée une demande liée à la loi de 2004 sur l’interdiction des signes religieux à l’école. Les établissements privés, en pouvant édicter leurs propres règlements intérieurs, peuvent en effet y déroger et permettre, par exemple, aux élèves de garder leur voile. Ce développement récent d’écoles confessionnelles musulmanes répond à une volonté plus large de certaines familles musulmanes de bénéficier d’un enseignement confessionnel, au même titre que les catholiques et les juifs. Et parfois de répondre à des demandes spécifiques, interdites dans le public laïc. Elles vendent par exemple presque toujours le fait de proposer une cantine totalement halal, voire, pour certaines, surfent sur le refus de la «théorie du genre».

Lille : troisième casse à la voiture bélier sur des boutiques de luxe

Hermès, après Vuitton: la racaille valide l’excellence à la française!

Cette attaque est la troisième en quatre mois visant des enseignes prisées dans le même secteur. La boutique Hermès a été victime d’un cambriolage à la voiture bélier dans le centre historique de Lille, dans le Nord, une semaine après un vol similaire dans la boutique Louis Vuitton (LVMH) toute proche, celle d’Hermès (holding familiale) de Lille, dans le centre historique, a été cambriolée à la voiture bélier jeudi à l’aube, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de La Voix du Nord. Les faits ont eu lieu aux alentours de 5h30, à l’aide d’une Citroën Saxo lançée contre les grilles de la boutique Hermès, rue Grande-Chaussée à Lille.

Des vêtements, des bijoux et des sacs ont été volés, mais « une partie du butin aurait été abandonnée sur place », a-t-on ajouté. Une deuxième voiture est restée sur place et « un troisième véhicule » est en fuite.

De nouveaux plots sur le trottoir

Ce cambriolage a lieu une semaine après un vol similaire à la boutique Louis Vuitton de la ville, située à 100 m. Peu avant 6h, un véhicule s’était écrasé sur la façade, permettant aux voleurs de s’emparer de marchandises.

Une même attaque avait déjà visé cette boutique Louis Vuitton en janvier, pour un préjudice alors qualifié de « considérable » par le Parquet. La ville, qui avait, à l’issue du premier vol, fait poser deux plots supplémentaires sur le trottoir, va de nouveau en rajouter, pour créer une ligne infranchissable, avait indiqué la maire socialiste Martine Aubry, qui s’adapte à la délinquance plutôt que de la combattre.

Retraites : le verdict du Conseil constitutionnel déclenche des rassemblements partout en France

Des manifestants allument des fusées éclairantes lors d’une manifestation à Paris après que la Cour constitutionnelle française a approuvé les éléments clés de la réforme controversée des retraites ce vendredi 14 avril.
Des manifestants allument des fusées éclairantes lors d’une manifestation à Paris après que le Conseil constitutionnel a approuvé les éléments clés de la réforme controversée des retraites
ce vendredi 14 avril.

Des cris de colère et des poings serrés ont accueilli la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé l’essentiel de la réforme Macron des retraites, provoquant des rassemblements dans toute la France, ce vendredi 14 avril.

A Lille, Rennes ou comme sur la place de l’Hôtel de Ville à Paris, la décision du Conseil constitutionnel, tombée peu avant 18 heures, a été accueillie par les huées des manifestants. Quelque 4.000 personnes se sont rassemblées en début de soirée à l’appel de plusieurs syndicats, dont la CGT et FO, selon une source policière. Plusieurs centaines de jeunes s’y étaient rendues un peu plus tôt, après avoir manifesté dans l’après-midi au départ de la gare Saint-Lazare.

Plusieurs centaines de personnes sont ensuite parties en cortèges sauvages émaillés d’incidents dans les rues du centre de Paris.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez a déclaré sur BFMTV qu’il avait demandé l’intervention des forces de police pour disperser un mouvement « non autorisé » dans les rues de la capitale, évoquant « de nombreuses violences » et des « dégradations » dans ces « cortèges sauvages » entre 18 heures et 19 heures « Quelques dizaines » de personnes ont déjà été interpellées selon le préfet.

Laurent Nuñez a également listé « plus d’une trentaine de mises à feu de poubelles avec des risques forts de propagation » et a précisé que « quelques groupes épars » se trouvent encore dans les rues de Paris.

Commissariat incendié à Rennes

Dans le Nord, quelques centaines de manifestants avec à leur tête des jeunes antifas, se sont rassemblées près de la préfecture de Lille, sous haute surveillance policière, peu après l’annonce de la décision du Conseil constitutionnel. « C’est validé, ce soir ça va péter », a réagi un jeune protestataire, sans vouloir décliner son nom. Les manifestants ont ensuite défilé dans le centre-ville aux cris de « police partout, justice nulle part », et « la retraite a 60 ans, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ».

A Rennes, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en centre-ville. « C’est une déclaration de guerre », a réagi Fabrice Le Restif, secrétaire de l’Union départementale FO d’Ille-et-Vilaine. « On nous a craché à la gueule, on ne va pas se laisser faire », a-t-il ajouté.

En début de soirée, la porte d’un poste de police de Rennes a été incendiée par des manifestants rennais. Le canon a eau d’un camion de CRS a d’ailleurs été utilisé pour contenir les flammes et éteindre les flammes. Le poste de police était vide au moment des faits.

Sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a très rapidement condamné l’incendie sur le commissariat. Il s’est également ému d’un incendie déclenché peu de temps après sur le Couvent des Jacobins. Le ministre a ciblé « des casseurs déterminés à en découdre » qui « seront poursuivis ».

La gare de Marseille à l’arrêt

Même colère à Caen, où quelque 600 personnes se sont rassemblées devant la préfecture. « On continue la mobilisation avec encore plus de détermination et on appelle la jeunesse, les retraités, les travailleurs à durcir le mouvement dans les prochains jours et à généraliser la grève dès le 1er mai », a déclaré à l’AFP Allan Bertu, responsable départemental CGT.

A Marseille, environ 200 personnes se sont rassemblées devant la préfecture, dont beaucoup arboraient des drapeaux syndicaux. « Là je pense que tout le monde est un peu révolté, désabusé, dégoûté parce que là on s’assoit sur la démocratie en fait », a réagi Marion, 35 ans. Le trafic ferroviaire a par ailleurs été suspendu à la gare Saint Charles après 20 heures en raison de la présence de manifestants sur les voies.

Du côté de Toulouse où 2 300 personnes s’étaient rassemblées dans l’après-midi pour une manifestation, selon la préfecture, quelques centaines de personnes se sont réunies place du Capitole aux environs de l’heure du verdict des Sages.

Un rassemblement statique autorisé a réuni 600 à 700 personnes dans le centre-ville de Strasbourg. La décision du Conseil constitutionnel a d’abord été accueillie dans un silence manifestement résigné, avant des prises de parole durant lesquelles les participants ont scandé à plusieurs reprises « et nous aussi, on va passer en force ».

A Grenoble, quelque 200 personnes étaient en manifestation sauvage dans les rues en début de soirée, la police les repoussant à plusieurs reprises.

A Lyon, 300 à 400 personnes, selon la préfecture, étaient en mouvement dans le centre-ville en début de soirée, éparpillées -comme à Paris- par petits groupes dans les petites rues mais repoussées par des tirs de lacrymogène, a constaté un journaliste.

Trans-identité : censure de la pédopsychiatre Caroline Eliacheff par des activistes LGBT, à Lille

La fille de Françoise Giroud interdite dans la ville de Sandrine Rousseau

Caroline Eliacheff,
Céline Masson, 
La Fabrique de l’enfant transgenre,
éd. L’Observatoire, 2022, 112 p.

« La pédopsychiatre Caroline Eliacheff qui devait tenir une conférence dans une médiathèque de Lille ce jeudi 17 novembre vient d’en être empêchée par des activistes LGBT. Sa venue à Paris pour une conférence le 20 novembre a par ailleurs carrément été annulée par la mairie de Paris. »

La pédopsychiatre Caroline Eliacheff qui devait tenir une conférence dans une médiathèque de Lille ce jeudi 17 novembre vient d’en être empêchée par des activistes LGBT. Sa venue dans le 3e arrondissement de Paris pour une conférence, le 20 novembre  a par ailleurs carrément été annulée par la mairie de Ariel Weil, fils de… pédopsychiatre et successeur de Christophe Girard, lequel a fait son coming out en 1991.

Elle est devenue la nouvelle cible des associations de défense des personnes transgenres depuis son essai, paru en janvier dernier, intitulé La Fabrique de l’enfant transgenre (L’Observatoire). Avec la professeur Céline Masson, la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff y observait une « augmentation des cas d’enfants voulant changer de genre » et y alertait sur ce qu’elle estime être un phénomène de « contagion sociale » « influencée par le discours de militants trans ». Aucun traitement ni intervention ne doit être admis avant l’âge de 18 ans chez les jeunes patients en quête d’identité, estiment ces professionnelles.

Les militants transgenres ne tolèrent pas ce discours. Ces derniers l’accusent régulièrement de transphobie, au point de vouloir la censurer. La mairie de Paris-Centre vient d’annuler la tenue d’un colloque sur les nouveaux enjeux des parents lors duquel Caroline Eliacheff devait intervenir, le dimanche 20 novembre. « La mairie est engagée contre toutes les discriminations et contre la transphobie », justifie publiquement la ville, qualifiant les intervenants de « chercheurs aux positions controversées ».

Menaces sur les réseaux sociaux

Un comité d’accueil fourni attendait par ailleurs Caroline Eliacheff ce jeudi 17 novembre après-midi, à Lille, où elle devait intervenir, à l’occasion d’une table ronde organisée par les dirigeants du festival de philosophie Citéphilo. Le positionnement de la pédopsychiatre heurte notamment les membres de l’association LGBTQI + J’en suis, j’y reste, et les élus d’Europe Écologie les Verts de la mairie de Lille. Les premiers avaient appelé leurs militants à se rassembler devant la médiathèque où se déroule la table ronde.

Les responsables locaux des Verts, proches de Sandrine Rousseau (EELV), avaient demandé en vain à la maire de Lille, Martine Aubry, de « remettre en cause le partenariat sur cet événement, dans des locaux municipaux », dénonçant une « propagande transphobe ».

« Caroline Eliacheff n’a pas pu ouvrir la bouche ! », raconte Gilbert Glasman, l’un des fondateurs du festival, dépité par l’attitude des activistes qui sont « venus d’autant plus nombreux que notre festival est gratuit, accessible à tous ».

Invectivée à de nombreuses reprises aux cris de « transphobe » et « facho », la pédopsychiatre a attendu vainement plus d’une heure que les activistes cessent de taper des pieds et des mains pour pouvoir prendre la parole.

A l’extérieur de la salle, environ deux cents personnes ont manifesté parallèlement contre sa venue, à coups de tambourin, sous surveillance policière. « Nous avons, contre notre volonté, dû interrompre la conférence » explique Gilbert Glasman, « pour moi, il s’agit ni plus, ni moins que d’une forme de censure ». Atterré, un organisateur du festival raconte avoir entendu un groupe d’étudiants militants de Sciences-Po Lille décréter que « seuls les trans peuvent parler des trans » : « On sombre en absurdie. Pourquoi ne pas décréter que seuls les enfants peuvent parler des enfants ? », interroge-t-il.

« Ces dernières semaines, nous avions reçu des menaces sur les réseaux sociaux, un véritable discours de haine. On nous reprochait d’être transphobes et homophobes. C’était assez incroyable », poursuit cet organisateur qui, inquiet, avait dû alerter la police. « Pourtant, depuis notre création, il y a 26 ans, nous accueillons tout le temps des intellectuels avec lesquels nous ne sommes pas forcément tous d’accord. Il s’agit de débattre avant tout. C’est une manifestation ouverte, chacun a le droit de poser des questions, de contredire. Il y avait d’ailleurs eu au préalable un débat dans notre association sur la venue d’Eliacheff, certains étaient contre. Mais une majorité s’était prononcée pour. Cela avait été tranché ».

En démocratie, la voix de la majorité s’impose à la minorité: les Français vivent-ils en démocratie ?

73% des Français opposés au port du burkini dans les piscines, selon un sondage

Les Européens n’ont pas droit au caleçon. Pourquoi le burkini serait-il autorisé aux musulmans?

Maillot aguicheur des nationalistes…

Le maillot de bain féminin burkini, contraction des mots « burqa » et « bikini », est à l’origine d’une polémique en France à propos de son port sur les plages et piscines publiques. N’étant pas interdit par la loi sur le voile intégral, ni clairement par la Constitution de… 1958 qui prône toutefois la laïcité, ce maillot islamique est pourtant interdit localement par des arrêtés municipaux. Couvrant tout le corps mais laissant le visage et parfois les mains et les pieds apparents, le burkini, inventé par une styliste australienne contemporaine, est censé concilier sports nautiques et modestie des femmes musulmanes censées être transparentes. Son interdiction soulève des cris de victimaires et des accusations d’islamophobie, « dans un contexte marqué par les attentats terroristes et l’état d’urgence, » selon les partisans: et la guerre en Ukraine ?…

Eric Piolle, le maire EELV de Grenoble, a relancé récemment la controverse sur le burkini dans les piscines municipales, initiée par Martine Aubry à Lille, entraînant de nombreux commentaires, assez peu «pro» et largement «anti».

Burkini printanier pour adulte et maillot couvrant pour fillette

Or, selon un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNews, les Français ont un avis bien tranché sur la question : 73% des Français souhaitent qu’il y soit interdit.

L’enquête* révèle dans le détail que 26% des personnes interrogées souhaitent autoriser le port du burkini dans les piscines, et 1% des sondés ne souhaitent pas se prononcer.

Les hommes et les femmes ont exactement le même avis sur la question, avec 73% des hommes et 74% des femmes qui y sont opposés.

Les opinions divergent également très peu entre les différentes catégories socioprofessionnelles (77% d’opposition au burkini dans les piscines pour les catégories supérieures, 70% pour les catégories inférieures, et 73% pour les inactifs).

C’est surtout au niveau de l’âge que les avis sur le port du burkini dans les piscines municipales divergent le plus. Les 18-24 ans sont pour une autorisation de ce maillot de bain à 63%. Ils ne sont à l’inverse que 26% chez les 35-49 ans à vouloir l’autoriser, et 12% chez les plus de 65 ans.

Saroual de bain pour homme, couvrant les genoux et le nombril

Concernant la proximité politique, les électeurs de gauche et de droite semblent s’accorder sur le sujet, car tous sont en majorité pour l’interdiction du burkini, avec 66% des personnes interrogées proches de la gauche, 81% des électeurs du centre et 82% des électeurs de droite. La France insoumise reste le parti le plus favorable à l’autorisation du burkini (46%) et Les Républicains sont les plus réfractaires (15%).

Une question de laïcité ?

Eric Piolle a affirmé ce lundi que le burkini est «un non-sujet», alors que la polémique a éclaté concernant le projet d’autorisation de ce vêtement de bain dans les piscines. «Depuis une dizaine de jours, on entend une énorme polémique gonfler partout autour du burkini et de Grenoble», a-t-il déploré dans une vidéo sur Twitter, alors que pour lui, il ne s’agit que «d’assurer l’égalité d’accès aux services publics, et la liberté de se vêtir ou se dévêtir, dans le respect de l’hygiène et de la sécurité», invoquant la loi de 1905 sur la laïcité.

Saroual érotique

Le règlement des piscines devrait être «juste un progrès social pour que les femmes puissent venir se baigner les seins nus comme les hommes et pour que les maillots couvrants pour se protéger du soleil soient autorisés, et pour que les burkinis soient autorisés aussi», a-t-il déclaré. «En fait, on s’en fiche de savoir si c’est un maillot couvrant, s’il est là pour se protéger du soleil, s’il est là pour raison religieuse, ça ne nous regarde pas», estime le maire, déplorant des «débats d’une extrême violence» ces derniers jours.

Une vision de l’égalité qui n’est globalement pas partagée par les autres membres de la sphère politique. Alors qu’Olivier Faure, le patron du PS, s’est dit «contre le burkini qui est un instrument de propagande», Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a prévenu l’irresponsable que les subventions de la région seraient confisquées à la ville de Grenoble si ce nouveau règlement sur le burkini était adopté. «Pas un centime des Auvergnats-Rhônalpins ne financera votre soumission à l’islamisme», a-t-il répondu à Eric Piolle sur Twitter.

Enquête réalisée les 10 et 11 mai sur un échantillon national représentatif de 1.011 personnes âgées de 18 ans et plus, par questionnaire auto-administré en ligne.

Enquête sur les 226.000 cas suspects d’électeurs radiés des listes électorales

Plus de deux centaines de milliers d’électeurs ont découvert qu’ils ne pouvaient pas voter au premier tour.

Selon l’Insee, depuis les élections régionales de 2021, 226962 électeurs ont été radiés des listes électorales au motif d’une «perte d’attache communale». (Illustration) LP/Arnaud Journois
« Situation qui s’explique », selon … BFM: ils ont déménagé et ont une adresse de vote différente de celle de leur résidence.
En fait, des cas classiques révêtant une exceptionnelle ampleur sous Macron

Depuis les élections régionales de 2021, 226.962 électeurs ont été radiés des listes électorales au motif d’une « perte d’attache communale », révèle l’INSEE, mais les raisons officielles avancées, culture du mensonge oblige, sont l’automatisation de la mise à jour des listes électorales, mais aussi des bugs informatiques sur des logiciels permettant leur fonctionnement, révélant l’incompétence des services amateurs auxquels l’Etat confie ces missions, qu’ils soient publics ou privés, par l’entremise des cabinets de conseil qui murmurent à l’oreille du président.

C’est une zone d’ombre de la présidentielle, qui n’aura jamais été aussi visiblement mise au jour qu’au premier tour de la présidentielle 2022 du 24 avril. Si l’INSEE fait cette révélation d’une « perte d’attache communale », il utilise un vocable « fourre-tout » qui noie le poisson. Ainsi, nombre de ces radiés – qui n’auraient pas dû l’être – se sont trouvés dépossédés de leur droit de vote, le plus souvent au dernier moment dans leur bureau de vote: interdits d’isoloir du fait d’une incompétence humaine d’informaticien ou d’une volonté politique de fausser le scrutin? Les complotistes y verront quant à eux, la main de Poutine…

A qui profite le ‘crime’ à Lille, ville de gauche ?

Une situation qui s’explique notamment parce qu’ils ont déménagé et ont une adresse de vote différente de celle de leur résidence.

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Des électeurs lillois n’ont pas pu voter au premier tour de la présidentielle dimanche. Et pour cause, en se rendant dans leur bureau de vote habituel, certains ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu’ils n’étaient tout simplement pas inscrits sur les listes électorales.

« Depuis dix ans, j’ai l’habitude d’aller voter là-bas, explique pourtant une électrice au micro de BFM Lille. Je me suis rendue au bureau de vote, sans me poser de question et là, on m’a dit: ‘non vous n’êtes pas sur la liste’. Le monsieur m’explique que j’ai sûrement dû être radiée. »

BFM met en cause les « radiés »

Le postulat de départ est qu’un électeur occasionnel vote plutôt à gauche. A chaque scrutin « de nombreux » électeurs intermittents font la découverte de leur radiation le jour du vote, sans en avoir été au préalable averti. « Je continuais de voter dans mon ancien bureau de vote, je n’avais pas pris conscience qu’il fallait absolument que je prévienne la mairie« , raconte une électrice surprise, taclée par BFMTV.

Cette situation a un nom et s’appelle une mal-inscription, c’est-à-dire que ces citoyens se sont inscrits à une adresse différente de celle de leur résidence principale. C’est une particularité française: bien qu’obligatoire, l’inscription sur les listes électorales dépend uniquement d’une démarche volontaire du citoyen. Chaque déménagement, même dans la même ville, rend donc nécessaire une réinscription. Le croisement des informations ne fonctionne pas en matière électorale, à la différence du pistage des services fiscaux…

« A partir du moment où on change d’adresse, on doit se signaler, rappelle Me Gauthier Jamais, avocat spécialiste du droit électoral. Ne pas le faire, en temps utile, et pour autant continuer à voter, c’est en quelque sorte une tolérance. Pour autant, dès lors que la commune s’aperçoit qu’il n’y a plus d’attaches avec l’ancienne adresse, elle est en droit de procéder à la radiation. » La commune fait le constat et décide la radiation, mais ni ne le recherche, ni ne l’avise, ce qui, à l’ère informatique, paraît d’autant plus négligent que les services fiscaux ne manquent pas de recueillir les changements d’adresses.

Interrogée par Lille actu, la mairie de Lille – où Mélenchon a fait une percée – a tenu à rassurer les électeurs radiés des listes électorales. « Si d’autres électeurs étaient concernés, ils peuvent, pour voter au second tour de l’élection présidentielle, demander jusqu’au dimanche 24/04 leur inscription auprès du tribunal judiciaire après être venu en mairie où le service des élections leur délivrera une attestation de radiation. »

En France, on estime à environ 7 millions le nombre de personnes qui seraient inscrites sur une liste électorale qui ne correspond pas à leur domicile. Sont-elles toutes radiées et privées de vote ?

Lille: un violeur récidiviste placé en détention pour passage à l’acte sur une femme

La justice et les psy n’ont laissé que dix ans de répit aux femmes de France face à un jeune pervers en état de récidiver

Ni identité, ni photo: les femmes sont laissées sans défense. Il est âgé de 38 ans et il faut se débrouiller avec ça. Ia été interpellé le 7 mars dernier dans la région de Lyon, alors qu’il était en fuite après le viol, trois jours plus tôt, d’une femme dans le parking d’une résidence privée du centre de Lille. Le suspect avait déjà été condamné en 2014, pour des faits similaires à Lille.

Le crime date du 4 mars dernier dans le centre de Lille. Cette nuit-là, vers 4 h du matin, une jeune femme, de sortie en ville avec des amis, rentre chez elle, dans le secteur de l’hôtel de ville. Elle passe à pied par le parking de sa résidence pour récupérer des affaires dans sa voiture. Elle ouvre la porte et, là, est assaillie par derrière par un inconnu. La victime est seule agressée, menacée et soumise à un viol sans que personne ne puisse intervenir.

Ensuite, toujours sous la menace, le criminel exige que la jeune femme l’emmène en voiture. Elle s’exécute, terrorisée. Le trajet dure plusieurs dizaines de minutes en direction de Marcq-en-Baroeul. Finalement, l’agresseur fait arrêter la voiture, et descend. Il disparaîtra ensuite, laissant la victime sous le choc.

L’enquête confiée à la Brigade des Mœurs de la Sûreté urbaine de Lille, pour viol et séquestration. Tout va aller très vite, grâce notamment à la téléphonie. Les policiers obtiennent le numéro de l’agresseur et les opérations de bornage permettent de retrouver le cheminement du mobile. Il est en route vers le Sud. Apparemment, son propriétaire est en fuite. L’homme est interpellé sur son trajet, dans la région lyonnaise, le 7 mars.

Déjà condamné pour un viol de femme à Lille en 2012

Le suspect a été ramené à Lille, placé en garde à vue et entendu par la Sûreté urbaine. Le 9 mars, il a été déféré au Parquet de Lille. L’individu « âgé de 38 ans a reconnu avoir violé une jeune femme d’une vingtaine d’années dans le parking d’un immeuble du centre-ville de Lille. », indique le parquet ce jeudi. « Alors qu’il était en fuite, des investigations techniques ont permis de le localiser à la périphérie de Lyon et de l’y interpeller (…) sans qu’il n’oppose de résistance. » Le Parquet a ouvert une information judiciaire pour viol. Le suspect « a été mis en examen et placé en détention provisoire ».

Il n’est pas un inconnu, loin de là. En juin 2014, il avait été jugé par la cour d’Assises du Nord, pour un viol commis à Lille également, le 6 mai 2012, chez une femme rencontrée en sortie de boîte de nuit. L’homme avait été condamné le 3 juin 2014 à 10 ans de réclusion criminelle. « Cette peine avait été totalement exécutée » (*), précise encore, ce jeudi, le Parquet, froidement, toute empathie bue.

* Notons que la peine prononcée inclut également le temps de la détention provisoire (avant le procès). En sont déduits également les divers aménagements et remises de peine, etc. Une condamnation à 10 ans prononcée en 2014 n’entraîne donc pas automatiquement un maintien en détention jusqu’en 2024.

LIEN PaSiDupes (avril 2014) – Lille: une tentative de viol laisse indifférents les usagers du métro

LIEN PaSiDupes (décembre 2021) – Violée après une attaque à la seringue à Lille

Guerre en Ukraine: 30% des réfugiés en France sont non-Ukrainiens

En fait, la moitié d’entre eux sont Maghrébins.

Depuis le 24 février, quelque 1,7 millions de personnes ont fui l’Ukraine, d’après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, UNHCR, qui estima le 8 mars que la barre des 2 millions serait bientôt franchie. « Cette situation est en passe de devenir la plus grande crise de réfugiés du siècle en Europe », prévient l’agence onusienne. La barre des 2 millions de personnes fuyant les combats en Ukraine pour trouver refuge à l’étranger a été dépassée dès mardi 8, seulement 12 jours après le début de l’invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine, selon les derniers décomptes de l’ONU, organisation internationale largement financée par les Etats-Unis qui alimente par ailleurs le conflit entre l’OTAN et la Russie, mais qui n’accueille pas de réfugiés.

Déjà plus de 5.000 arrivées en France de migrants d’Ukraine depuis le début de l’attaque russe le 25 février. Un nombre «en augmentation rapide», affirme le premier ministre Jean Castex. Ils étaient «plus de 500» – a minima ! – encadrés par des associations pour la seule journée de lundi, arrivés par bus, en provenance de… Berlin notamment, qui ne les a ni séduits, ni retenus, mais aussi par train ou par avion. Il y a aussi tous ceux qui arrivent par leurs propres moyens dans les autres villes, aidés par leurs familles installées en France.

A Lille, ville jumelée à Kharkiv, deuxième plus grande ville ukrainienne, Martine Aubry affiche son soutien au peuple ukrainien. « Réfugiés de guerre, nous serons là pour vous accueillir. Nous n’espérons pas arriver à cette situation, mais nous aiderons ceux que nous pouvons, » a-t-elle annoncé, après avoir déjà accueilli 25 réfugiés afghans en août 2021, puis 36 autres, tous artistes militants et journalistes engagés, selon la maire socialiste qui fait son marché dans la misère internationale.

Certains réfugiés se font passer pour Ukrainiens.

Dans le flux des personnes recensées par les autorités, 30% sont des migrants d’autres nationalités, dont beaucoup d’Algériens. Ce ne sont donc pas des Chrétiens, uniates ou orthodoxes, mais des Musulmans dont le premier choix n’a pas été la France. Pour autant, l’Algérie fournira-t-elle à la France son pétrole et ses dérivés ou ses fruits tropicaux et subtropicaux à un tarif préférentiel ?

Dans ce flux en expansion, 30 % environ sont des migrants qui se trouvaient en Ukraine au moment du déclenchement du conflit, selon nos informations. En clair: quasiment un réfugié sur trois n’est pas Ukrainien.

Les dernières arrivées intègrent plus de 7,5 % d’Algériens, 3,5 % d’Ivoiriens, 3,5 % de Marocains, 2,5 % d’Indiens, 2,5 % de Kirghizes, 2 % de Congolais, 1,5 % de Camerounais, 1 % de Pakistanais, mais aussi des Nigériens, des Chinois, des Guinéens, des Angolais qui n’ont aucune page d’Histoire en commun avec la France.

Bon nombre d’entre eux ne connaissent rien de la culture française et ne parlent pas la langue. Les gauches vont pouvoir dénoncer le manque de moyens en effectifs et en crédits dans nos hôpitaux ou dans nos écoles… Attendez-vous aussi à ce que Macron nous dise que « l’Etat » assumera…

Violée après une attaque à la seringue à Lille

Affabulation militante?

Clara, 21 ans, aurait été violée fin novembre en pleine rue à Lille, après que son agresseur lui a injecté une drogue avec une seringue. Elle est revenue sur les événements de cette nuit pour encourager les autres victimes à prendre la parole et alerter sur la recrudescence des viols sous drogue.

« Le seul souvenir que j’ai, c’est quand j’ouvre les yeux dans l’ambulance »

Dans la nuit du 28 au 29 novembre, la jeune femme rentre d’un dîner avec des collègues de travail, quand un homme l’accoste en plein centre-ville. La jeune femme ignore ses réflexions, avant que ce dernier ne se rapproche d’elle.

« Il m’a piqué la fesse droite, il me semble, et j’ai su tout de suite que c’était une seringue. Je commence à avoir chaud, à ne pas être bien. J’ai commencé à avoir des bouffées de chaleur, des nausées », détaille la jeune femme.

Les effets de la substance injectée sont immédiats et la jeune femme sent presque instantanément qu’elle n’a « plus de force ». Ensuite, « le seul souvenir que j’ai, c’est quand j’ouvre les yeux dans l’ambulance ».

Violée en pleine rue

Clara est violée cette nuit-là, en pleine rue d’une grande ville. Un mois après l’agression, les stigmates de l’attaque subie sont encore visibles, lui rappelant à chaque coup d’œil sur son corps cette sombre nuit. Sa poitrine et ses hanches sont notamment marquées.

« J’ai toujours des traces de bleus, c’est là depuis presque un mois, ça ne part pas. Ils sont très très profonds. Ça m’énerve parce que plus je les vois, plus ça me les rappelle. J’ai l’impression que ça ne partira jamais », témoigne Clara.

Les autorités n’ont toujours pas pu détecter la substance qui lui a été injectée, mais dans une autre entretien accordé au medium en ligne Konbini, Clara penche pour une drogue anesthésiante et déclare avoir dormi « tout le temps » les jours suivant son viol. Son agresseur est toujours recherché.

Alerter les autorités

L’étudiante entend désormais multiplier les prises de parole, pour alerter les autorités et le public sur les agressions sexuelles et les viols commis par la voie de la drogue.

« On est revenus 50 ans en arrière. En mode ‘les filles ne peuvent plus rien faire sans se faire agresser, sans se faire violer, sans se faire embêter par un homme' », fustige Clara.

Elle a lancé une pétition sur la plateforme mesopinions.com, intitulée « Protégeons nos filles, nos sœurs et nos femmes de toute forme de violence ». Plus de 18.000 signatures ont déjà été récoltées. La pétition déclare notamment qu’il « est urgent de réagir et d’exiger des moyens pour lutter contre l’insécurité permanente. Il est urgent de mettre en place des solutions pérennes pour protéger nos femmes de toute forme de violence, qu’elle soit verbale, physique ou sexuelle« .

Sa mère a également écrit une lettre à la maire de Lille, Martine Aubry. « Ce que j’espère, c’est que la municipalité ne minimisera pas ce qu’il se passe dans sa ville », demande-t-elle.

Complotisme de la sphère féministe?

Au-delà de l’histoire de Clara, de nombreux témoignages relatant des viols ont émergé depuis la rentrée, provenant de jeunes femmes disant avoir été agressées après que l’agresseur leur a inoculé du GHB, surnommé « la drogue du violeur ».  Les effets sédatifs de ce stupéfiant issu du milieu « chemsex » augmentent lorsque le GHB est mélangé à de l’alcool, c’est pourquoi sa présence est parfois attestée lors d’événements festifs.

Un mouvement surnommé #balancetonbar est d’ailleurs né sur les réseaux sociaux, appelant au boycottage de certains établissements où de « nombreux viols » perpétrés avec des drogues auraient été commis.

Les plus âgés se rappellent de la période où les femmes étaient soi-disant agressées dans des cabines d’essayage. La rumeur assurait qu’elle étaient enlevées pour être livrées à la prostitution. Dans les années 60, notamment à Amiens, puis dans plusieurs autres villes de France et singulièrement en 1969, ce fut la « rumeur d’Orléans » où plusieurs magasins de vêtements de la ville, tous tenus par des Juifs, furent signalés pour disparition de jeunes filles expédiées à l’étranger pour la traite des Blanches…

Plusieurs manifestations «contre le passe sanitaire» en France

La gauche radicale est solidaire des Cubains ou des Palestiniens plutôt que des Français

Une vue montre une chargeuse-pelleteuse en feu lors de la manifestation contre les nouvelles mesures annoncées par le président Emmanuel Macron pour lutter contre l’épidémie de maladie à coronavirus à Paris, le 14 juillet 2021.

Selon la police, à 17h00, environ 18.000 militants ont été recensés, dont 1.500 à Toulouse. A Paris, les cortèges ont réuni quelque 2.000 personnes.

« Liberté », scandent les manifestants hostiles aux nouvelles mesures sanitaires dans plusieurs villes de France, mais partisans des dictatures marxistes d’Afrique et d’ailleurs. 

Environ 500 personnes ont defile contre l'obligation vaccinale dans le centre-ville de Lille.
Seulement 500 personnes ont défilé contre l’obligation vaccinale dans le centre-ville de Lille.

Deux jours après l’allocution de Macron, lundi 12 juillet, et l’ « élargissement » du passe sanitaire, des milliers de militants se sont réunis pour manifester leur colère, notamment à Paris, Annecy (Divers écologiste), Nantes (PS),

Bordeaux (EELV), Valence (LR, ex-PS) et Rouen (ci-dessous, PS, 600 individus?), rapporte LCI. 

Rouen (600 ?)

A Paris, plusieurs cortèges ont réuni quelque 2.000 personnes, notamment au départ de République (11e) et de la place de Clichy (18e). En fin d’après-midi, sur le boulevard Magenta (10e), quelques projectiles ont également été lancés et les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène.

Bordeaux,
« contre la dictature en marche »…

Le parcours déclaré n’a pas été respecté, a regretté la préfecture de police dans un tweet, déplorant des « jets de projectiles » et des « feux de poubelles ». « Contre la dictature », « contre le pass sanitaire », pouvait-on entendre dans les rangs des manifestants.

« Le pass sanitaire, c’est de la ségrégation », selon les théoriciens de l’apartheid

C’est l’avis d’un restaurateur toulousain, Hubert de Faletans (UMIH31), ci-dessus, qui a accepté le soutien de l’Etat (la collectivité nationale) pendant les confinements, mais qui refuse maintenant de participer à l’effort de guerre contre la contamination au variant Delta. Lien PaSiDupes

Yann Fontaine, clerc de notaire de 29 ans, est venu du Berry pour manifester à Paris. Rejetant l’étiquette de « complotiste », il explique que « le pass sanitaire, c’est de la ségrégation ». « Macron joue sur les peurs, c’est révoltant. Dans mon entourage, je connais des gens qui vont se faire vacciner juste pour pouvoir emmener leurs enfants au cinéma, pas pour protéger les autres de formes graves de Covid », regrette-t-il, sans comprendre que le but recherché est un taux maximal de couverture vaccinale susceptible de faire barrage aux variants du virus originel.

Les manifestants protestent contre les annonces faites par Macron lundi soir : le chef de l’Etat a en effet annoncé la mise en place d’une obligation de se faire vacciner pour les soignants et d’autres professions, ainsi que l’extension massive du passe sanitaire à la plupart des lieux publics.

Des actions à caractère subversif à déplorer

D’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. Selon la police, à 17h00, environ 18.000 personnes ont été recensées, dont 1.500 à Toulouse et 1.000 à Lyon (EELV) où des tensions ont eu lieu dans le centre-ville.

A Chambéry, un millier de manifestants anti-passe sanitaire a envahi et bloqué la VRU, voie rapide urbaine, (ci-dessus)

Des manifestants ont escaladé les échafaudages de la façade du Capitole pour y accrocher une banderole appelant à la démocratie directe

A Toulouse, dans la matinée, un petit rassemblement s’est tenu à l’appel de plusieurs groupes Gilets jaunes, chantant « du fric, moins d’flics pour l’hôpital public » ou encore « Macron si tu savais ton vaccin où on s’ le met »…

C’est le modèle de régime politique français qui est remis en cause. Plusieurs membres du mouvement des Gilets jaunes ont lutté pour demander une « démocratie directe ». Parmi les propositions avancées, citons celle du contrôle des parlementaires et de leurs décisions, la reconnaissance du vote blanc, mais aussi l’instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC). Plus généralement, on retrouve l’organisation plus fréquente de référendums, mais aussi l’adoption du scrutin proportionnel pour les élections législatives.

Les activistes anarchistes, dont ceux appartenant au courant du socialisme libertaire, font partie des défenseurs notables de la démocratie directe (comme alternative à la démocratie parlementaire et élargie, selon le courant concerné, au domaine de la production (autogestion, etc).

Pour les anarcho-syndicalistes, l’organisation d’une société communiste libertaire – couplée à l’action directe (violente) et à la grève générale (avec expropriations), comme moyens de lutte et d’accès à une société libertaire – se fonde sur un partage des décisions entre deux principales instances fédérées : organisation de la production, via les syndicats, et organisation de la vie quotidienne, via les collectivités ou communes (Union des Anarcho-Syndicalistes ,UAS, et aussi le SIA et le GARAS).

Pour la plupart des syndicalistes-révolutionnaires – la CGT, SUD et FO en comportent -, ce sont les syndicats qui doivent être les structures de la démocratie directe.

A Perpignan, un peu avant midi, environ 300 manifestants contre les nouvelles mesures sanitaires ont fait irruption dans la gare historique, alors qu’une opération de vaccination sans rendez-vous avait été mise en place, rapporte L’Indépendant. La police nationale a dû intervenir. 

A Montpellier, ci-dessus, à l’appel de plusieurs « groupes » sur les réseaux sociaux, quelques milliers de personnes se sont réunis sur la place de la Comédie, indique Midi-Libre. Selon La Voix du Nord, environ 500 personnes ont également défilé contre l’obligation vaccinale dans le centre-ville de Lille.

A Annecy, un groupe d’opposants à la vaccination a forcé le portail de la préfecture de Haute-Savoie, sans commettre d’autres dégradations, a-t-on appris auprès de cette dernière. Ce groupe, composé de 150 à 200 personnes, est resté dans la cour du bâtiment pendant environ une heure et demie, sans chercher à pénétrer à l’intérieur. Gérald Darmanin a condamné « avec la plus grande fermeté » l’intrusion.

A Paris:

Les protestataires criaient des slogans hostiles à la vaccination et à l’extension de l’utilisation du passe sanitaire. Ils ont quitté les lieux d’eux-mêmes sans intervention des forces de l’ordre, a ajouté la préfecture, en précisant que ce rassemblement n’avait pas été déclaré.

L’immunité collective se négocie à au moins 80% de la population vaccinée, voire 90% comme l’affirme Dominique Costagliola.

Lille: annulation de la Grande braderie

Une braderie des commerçants sera organisée pour compenser l’annulation

Image d'illustration de la braderie de Lille organisée en 2019.

Pour la deuxième année consécutive, Martine Aubry a annoncé l’annulation de la braderie de Lille. La décision de la maire est justifiée par la menace d’expansion des variants de la Covid et le niveau de vaccination, jugé trop faible pour ne prendre aucun risque face à la pandémie.

Interrogée à plusieurs reprises ces dernières semaines, Martine Aubry avait laissé planer le doute sur la tenue ou non de la braderie de Lille en septembre prochain. « Je crois que non », avait-elle même répondu à France 3 à l’occasion du déconfinement, renvoyant sa décision à la fin du mois de juin. Nous y sommes, et le choix a été officialisé : l’édition 2021 de la braderie de Lille est annulée.

« C’est toujours un crève-cœur mais la lutte contre la pandémie demeure la priorité ».

Martine Aubry, maire PS de Lille

Après plusieurs réunions entre le préfet du Nord et la mairie, la décision d’annuler l’événement a été prise conjointement, par précaution.

« C’est toujours un crève-cœur, a déclaré Martine Aubry lors du conseil municipal organisé ce mardi 29 juin 2021, mais la lutte contre la pandémie demeure la priorité ».

Une braderie des commerçants à la place

Comme l’année dernière, une braderie des commerçants sera tout de même organisée les 4 et 5 septembre prochains.

Plus grande braderie d’Europe rassemblant 10.000 exposants et jusqu’à 2,5 millions de curieux, elle ne sera pas organisée en septembre 2021 sous sa forme initiale.

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Initialement prévue les 4 et 5 septembre prochains, la traditionnelle braderie laissera place à une braderie des commerçants, comme l’an passé. 

Braderie de Lille annulée : une braderie des commerçants devrait être organisée sur Lille

La Grande Braderie étant annulée, la mairie de Lille va organiser une braderie des commerçants les 5 et 6 septembre prochains en compensation. Des animations seront aussi au programme.

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Port du masque obligatoire

Cette braderie réduite se fera « bien évidemment dans le respect des règles sanitaires, notamment avec le port du masque obligatoire. » Ce qui est déjà le cas dans plusieurs rues de Lille et de la métropole lilloise. 

Un programme plus précis sera présenté dans les jours à venir. 

Pour l’instant, la Braderie de Hem (qui a lieu le même jour que la Braderie de Lille) est maintenueUne braderie des commerçants avait déjà été organisée en 2016 lorsque la Grande braderie de Lille avait été annulée du fait de la menace terroriste après l’attentat du 14-Juillet à Nice. 

La Route du Louvre maintenue

De son côté, la Route du Louvre – marathon entre Lille et le musée du Louvre Lens – est quant à elle belle et bien maintenue. Initialement prévue le 10 mai, elle avait été reportée aux 5 et 6 septembre du fait de l’épidémie. Le nombre de participants est limité à 4.000 par jour. 

Marlène Schiappa traite Jean-Marie Bigard d’alcoolique

« Ravages de l’alcoolisme », « partouzes »: ça vole bas entre ministre et humoriste

Les dernières grossièretés de Jean-Marie Bigard agacent le gouvernement qui prend désormais soin de les commenter. Et chacun semble vouloir y aller de son tacle.

Il étaient quelque 200 personnes samedi au Trocadéro, anti-masques, anti-vaccins et anti-pass sanitaire, comme les libertaires des rave parties sauvages de Lieuron ou de Marseille ou comme les supporteurs du club de foot de Lille. Mais ils n’étaient pas de la même tendance politique: ils étaient venus entendre, entre autres, Florian Philippot, l’ancien cadre du FN, et Jean-Marie Bigard, l’humoriste éternellement en colère. Et à cette occasion, ce dernier en a profité pour traiter Olivier Véran, le ministre de la Santé, de « mange-merde » (sic).

Connu pour son langage cru, Jean-Marie Bigard s’en est également pris à Agnès Buzyn, l’ancienne ministre décriée de la Santé qu’il a traité de « grosse connasse », ajoutant souhaiter qu’elle « crève ». Un peu plus tôt, il avait comparé le pass sanitaire à ce qu’on « a fait pour les juifs pendant la seconde guerre mondiale ».

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Des membres du gouvernement relèvent les propos de l’humoriste

« Le nouveau ou la nouvelle présidente. On espère qu’ils réaliseront vos rêves. Nous, on a une petite préférence pour l’un d’eux, et on pense mine de rien qu’il est plus apte à réaliser vos rêves. Après, on ne jugera personne et vous votez pour qui vous voulez. »
(entre-deux tours, mai 2017)

Alors que le président de la République dialogue avec des YouTubeurs (McFly et Carlito,), se livrant à des pronostics faux,

« Kylian Mbappé, c’est moi qui m’occupe de sa carrière. Et donc, Kylian Mbappé va quitter le PSG, dans les prochaines semaines, pour l’Olympique de Marseille », a annoncé le président, très à l’aise face aux deux youtubeurs mais aussitôt désavoué en direct. La séquence d’une trentaine de minutes s’est achevée sur un concert du groupe de heavy metal parodique, Ultra Vomit dans les jardins de l’Elysée. A vomir.

le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a adressé des remontrances sur TMC à celui dont c’est le métier de faire du divertissement, au niveau d’ailleurs d’un animateur qui se promène nu en ville, Cyril Hanouna, un proche de Macron.

Le ministre de la Justice avait jugé « atterrants » les propos de l’interprète du « Lâcher de Salope ». C’est ce même ministre qui lança à Lens: « Tout ce que porte Marine Le Peste, Marine Le Pen, je l’exècre ».

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C’est maintenant la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, qui commente les propos de Jean-Marie Bigard en évoquant son alcoolisme:

« Si le gouvernement doit s’exprimer à chaque fois que Jean-Marie Bigard boit un coup de trop et prononce des insultes et des menaces… », a-t-elle distillé sur France Info ce mercredi.

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« Je trouve que ça illustre vraiment les ravages de l’alcoolisme, pardon de le dire, mais je suis étonnée que dans les commentaires personne ne fasse référence à ça. On a manifestement quelqu’un qui n’est pas dans un état normal et qui prononce des propos absolument honteux et scandaleux. Ce qui m’étonne, c’est qu’on offre une tribune à ce personnage », a-t-elle ajouté, appelant à la censure. Au nom de la liberté d’expression?

Jean-Marie Bigard a répliqué à la ministre:

« Je vois que Marlène Schiappa dit ‘Bigard dit que des conneries quand il boit trop’. En tout cas, quand il s’agit de partouze, je vois que le gouvernement est moins tatillon sur le pass sanitaire. Me voilà rassuré », a-t-il assuré sur Twitter, faisant référence à la réouverture des clubs libertins, alors que les discothèques restent fermées pour l’instant.

La ministre est pourtant elle-même une adepte de l’excès

Schiappa en a fait la démonstration à loccasion d’une fin de manifestation de Gilets jaunes quand les manifestants passèrent par hasard devant le domicile de celle qui était secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes et firent peur aux enfants à la charge du papa. S’il y a eu menaces de mort, elles ne sont pas audibles. Elle fit alors un tapage rétrospectif pour dire que ses petits avaient été terrorisés.

Rien de commun pourtant avec le vécu qiotidien des riverains de la Place Stalingrad et du jardin d’Eole à Paris perturbés chaque nuit par les toxicomanes.

« Niveau CM2 ! »

« C’est du niveau CM2, je les renverrai bien dos à dos », a déploré méprisant, Didier Giraud sur le plateau des « Grandes Gueules ». Condescendante, Marie-Anne Soubré estime qu’on donne « beaucoup trop d’importance à Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne ou à d’autres », ajoutant que le gouvernement devrait arrêter de répondre.

Les mairies de gauche favorisent-elles la propagation de la covid?

Les gauches instrumentalisent la covid pour dresser des « jeunes » rebelles contre le pouvoir

Des centaines de personnes, jeunes essentiellement, se sont rassemblées à l'occasion de fêtes sauvages organisées à Lille et Lyon, au mépris des règles sanitaires.
Quai de Saône

Des fêtes sauvages rassemblent des centaines de rebelles à Marseille, Lyon, Lille ou Paris au mépris des règles sanitaires.

Une « covid party » a réuni quelque 300 libertaires sur les quais de la Saône, à Lyon, EELV, mardi après-midi. Même chose ou presque dans un parc de Lille. De quoi pousser les autorités à élever le ton.

Trois-cents contestataires de la gestion de la crise sanitaire par Macron que la presse macronienne tente de faire passer pour de simples fêtards se sont rassemblés – spontanément, sans doute – sur les quais de Saône, mais surtout sur la commune de Lyon qui est passée à la gauche radicale et ne craint pas de faire passer l’arme à gauche à sa population. Ils dansent et picolent sans masque, en défiant la préfecture de police, et au rythme de la musique, ce qui fait dire à la presse locale que l’ambiance est conviviale, à défaut d’être saine, médicalement parlant. Les photos sont accablantes: elles manifestent leur mépris des soignants et leur inconscience criminelle, lesquels sont une atteinte à la vie d’autrui .

Que recouvre le délit dit de mise en danger de la vie d’autrui ?

On peut penser qu’un accident ou un dommage est nécessaire pour engager la responsabilité pénale de son auteur. Ce n’est pas vrai. L’inobservance de certaines règles permet à une personne d’engager la responsabilité pénale d’une autre personne, si les actions de celles-ci l’ont mises en danger.

Que recouvre la mise en danger de la vie d’autrui ?

On parle d’infraction non intentionnelle lorsque la personne ayant commis l’infraction n’avait pas forcément l’intention de la commettre. Elle ne recherchait pas à obtenir le résultat qui a suivi son action.
La responsabilité pénale pour infraction non intentionnelle va sanctionner le comportement imprudent ou négligeant de son auteur. En fait, il s’agit d’une infraction de prévention. L’objectif de la loi est ici de protéger une personne et de prévenir les blessures et homicides involontaires. L’article 223-1 du code pénal vient alors sanctionner une personne si elle a exposé une autre à un risque immédiat de mort ou de blessures. Il convient toutefois de rappeler un principe fondamental de notre droit pénal rappelé par l’alinéa 1er de l’article 121-3 du Code pénal, selon lequel, il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. Cet article prévoit néanmoins des dispositions particulières à ce principe pour certaines infractions dites d’imprudence. Or, les fêtards entrent dans cette catégorie. Il peut aussi être considéré que nul n’est actuellement censé ignorer le danger de contamination par le coronavirus en ne respectant pas les mesures de restrictions, notamment la distanciation physique et les gestes-barrière.

Les organisateurs choisissent des lieux de rassemblements qui les protègent. Ils n’appellent pas par hasard à se retrouver le long des canaux ou des fleuves et rivières. Une fête sauvage a entraîné l’intervention des forces de l’ordre, qui n’ont pas pu les évacuer en raison de la configuration des lieux et la proximité de la Saône. 

Des centaines de personnes, jeunes essentiellement, se sont rassemblées à l'occasion de fêtes sauvages organisées à Lille et Lyon, au mépris des règles sanitaires.

La préméditation du délit est avérée. « Rassemblement irresponsable et inacceptable sur les quais. Compte tenu de la proximité de la Saône et du danger qu’aurait créé une intervention, le préfet a demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir », a tweeté la préfecture, avant d’annoncer une saisine du procureur dans le cadre de l’article 40 du Code pénal. « L’exploitation de la vidéosurveillance est en cours pour retrouver les organisateurs », a-t-elle ajouté.

A 19h40, la plupart des anarchistes quittaient la fête sauvage, tandis que « d’autres débouchaient une bouteille de champagne », comme le rapporte Le Progrès. Alors que la fête durait une heure et s’achevait un peu avant 20 heures, au-delà de l’horaire de couvre-feu, des participants ont indiqué avoir eu vent de l’événement sur les réseaux sociaux, via lesquels des vidéos de la fête ont été diffusées.

Pour mémoire, le Rhône fait l’objet de restrictions sanitaires renforcées depuis le 26 mars, parmi d’autres départements. 

La dispersion n’est pas toujours bon-enfant… Des anti-républicains ont provoqué des affrontements avec la police après une fête clandestine dans un campus marseillais. LIEN

Le préfet a annoncé sa décision de saisir le procureur de la République de Lyon. Pour mémoire, le Rhône fait l’objet de restrictions sanitaires renforcées depuis le 26 mars, parmi d’autres départements. 

Même scénario pour 400 fêtards provocateurs anti-républicains à Lille

Scènes similaires ou presque à Lille (PS), où quelque 400 individus, en majorité des étudiants – de l’UNEF ? – ont fait la fête dans le parc de la Citadelle, souvent sans masque, selon les images diffusées par les media locaux et sur les réseaux sociaux. 

L’individualisme des étudiants geignards – qui ne se savent pas privilégiés, est un affront aux travailIeurs de tous âges. « Il fait beau, on en a ras-le-bol du confinement, on ne supporte plus la vie dans les petits appartements », a déclaré, sans pudeur, l’un des participants à France Bleu Nord. Populiste, la presse participe en effet au mouvement de grogne de jeunes qui ne connaissent de la résilience que le mot (si jamais).

Le gouvernement fait également le jeu de la gauche. Les fonctionnaires de police se félicitent en effet que, même « très présents » sur place, ils ont préféré la pédagogie aux verbalisations.

Joyeuses Pâques en réa !

Covid-19 en France : Lille, Lyon, Grenoble et Saint-Etienne basculent en zone d’alerte maximale

Ces nouvelles métropoles s’ajoutent aux premières ; d’autres risquent gros

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, font le point sur les restrictions imposées en France, le 8 octobre 2020

L’épidémie de Covid-19 circule désormais beaucoup trop dans certaines grandes villes de France. Par conséquent, le ministère de la Santé a annoncé ce jeudi que Lille, Lyon, Grenoble et Saint-Etienne allaient basculer en alerte maximale dès samedi 10 octobre. Dans ces agglomérations, les autorités sanitaires ont mesuré une incidence de 250 nouvelles contaminations pour 100 000 habitants au cours des sept derniers jours, ce qui dépasse le seuil alarmant.

https://fr.euronews.com/2020/10/08/covid-19-en-france-lille-lyon-grenoble-et-saint-etienne-basculent-en-alerte-maximale?jwsource=cl

Autre préoccupation dans les hôpitaux où plus de 30% des lits de réanimation sont occupés par des personnes infectées par le coronavirus.

Les restrictions sanitaires importantes qui découlent de ce passage en zone « rouge vif » sont déjà appliquées à Paris, mais aussi à Aix-Marseille et en Guadeloupe : les bars ont dû fermer et un protocole sanitaire plus strict est imposé aux restaurateurs ; dans la capitale, cela a également entraîné la fermeture des foires, des salons et des cirques, et une limitation du nombre de clients dans les centres commerciaux et d’étudiants dans les amphis universitaires.Ad

Toulouse et Montpellier, en liste d’attente

Des mesures aussi strictes pourraient aussi être décidées « d’ici à lundi » pour Toulouse et Montpellier, a prévenu Olivier Véran. Le ministre de la Santé a ajouté que les villes de Dijon et de Clermont-Ferrand seraient placées, également à partir de samedi matin, en alerte renforcée, c’est à dire un niveau en-dessous.

Le ministre n’a toutefois pas voulu donner que des mauvaises nouvelles :

Il y a aussi des signes d’amélioration sur le territoire. La Nièvre et le Morbihan ne sont plus en zone d’alerte et la situation s’améliore notamment à Nice et Bordeaux

Et il s’est dit à l’écoute des préoccupations des Français, leur assurant que les mesures drastiques visaient à empêcher une situation dramatique dans les hôpitaux.

Dans les établissements hospitaliers de Paris, environ 40% des lits de réanimation sont occupés actuellement par des malades atteints de Covid-19. Selon les autorités de santé, il faudrait que ce taux dépasse 60% pour que la capitale soit obligée de basculer en « urgence sanitaire », soit l’alerte la plus élevée qui, pour le moment, n’a été enclenchée nulle part sur le territoire français.

Nous en sommes à bientôt 9 métropoles en alerte maximales. Le ministre n’a toutefois pas voulu donner que des mauvaises nouvelles :

Il y a aussi des signes d’amélioration sur le territoire. La Nièvre et le Morbihan ne sont plus en zone d’alerte et la situation s’améliore notamment à Nice et Bordeaux. Mais la préfet de l’Ardèche prépare son opinion à un nouveau tour de vis.

Coronavirus : déclenchement du plan blanc en Ile-de-France

Une « marée très forte» de Covid-19 est attendue: épargnant Marseille ?

Toutes les mesures de rattrapage du retard en effectifs et matériels ont-elles été prises?

Au vu de la pression sur les lits de réanimation et d’hospitalisation conventionnelle» dans la région, le directeur général de l’ARS d’Ile-de-France a décidé jeudi 8 octobre d’activer «le plan blanc renforcé».

Le directeur de l’ARS Ile-de-France a demandé jeudi matin le déclenchement du «plan blanc» dans tous les établissements hospitaliers de la région. Les hôpitaux et cliniques d’I0le-de-France doivent se préparer à «une marée très forte» de nouveaux malades de la Covid-19, a déclaré jeudi Aurélien Rousseau, sur Twitter.

«J‘ai demandé aux directeurs des établissements de santé de la région de déclencher leur plan blanc pour mobiliser toutes leurs ressources et anticiper les jours à venir», a écrit Aurélien Rousseau dans un message publié sur Twitter.

Le plan blanc vise à affecter tous les moyens hospitaliers à la gestion du coronavirus

Dans une unité de soins intensifs de l'hôpital Lariboisière, le 27 avril dernier à Paris.
Dans une unité de soins intensifs de l’hôpital Lariboisière, le 27 avril dernier à Paris.

Le plan blanc vise à affecter tous les moyens hospitaliers à la gestion du coronavirus dans les établissements concernés.

Mardi soir, plus de 40% des lits en réanimation étaient occupés par des malades de la Covid-19 dans les hôpitaux d’Ile-de-France, selon les données transmises par l’Agence régionale de santé (ARS).

Les indicateurs hospitaliers sont importants pour suivre l’évolution de l’épidémie, puisque le principal enjeu est d’éviter que les hôpitaux, particulièrement les services de réanimation, soient débordés par un afflux massif de patients.

Lundi, lors de l’annonce de nouvelles restrictions sanitaires à Paris, notamment la fermeture des bars, le directeur général de l’ARS Ile-de-France, Aurélien Rousseau, avait annoncé que le taux d’occupation en réa devrait atteindre les 50% «dans les 15 prochains jours». Il a ajouté que certains établissements ont commencé à «déprogrammer des activités chirurgicales».

Covid-19: pourquoi un sursis qui n’avait pas été accordé à Marseille et à la Guadeloupe placés en zone d’alerte maximale?

12.148 nouveaux cas en 24 heures et quelque 1.276 personnes actuellement hospitalisées en réanimation dans un état grave jeudi

Covid-19 : 12.148 nouveaux cas en 24 heures en France

136 personnes sont décédées ces dernières 24 heures, et 11 ont été admises en réanimation dans un état grave. Le taux de positivité des tests augmente également légèrement.

Paris et plusieurs métropoles pourraient passer en zone d’alerte maximale face à la progression de l’épidémie de Covid-19, selon les chiffres officiels publiés vendredi. Ce chiffre est en légère baisse par rapport à ceux de jeudi, quand 13.970 nouveaux cas avaient été enregistrés, et mercredi (12.845). 

De nouvelles restrictions envisagées à Paris, cinq autres métropoles en sursis

Aucun nouveau territoire n’a été placé en zone d’alerte maximale, à la différence de la métropole Aix-Marseille, qui ne décolère pas, mais le ministre de la santé a mis en garde Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne.

Expliquer, menacer, rassurer. Le ministre de la santé, Olivier Véran, s’est livré à un exercice acrobatique, jeudi 1er octobre, sans faire basculer de nouveaux territoires en zone d’alerte maximale aux côtés de la métropole d’Aix-Marseille et de la Guadeloupe. Des villes bénéficient malgré tout d’un sursis, avantage discriminant qu’Aix-Marseille n’a pas reçu de Paris : Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne – des villes universitaires – pourraient devoir appliquer de nouvelles mesures de restriction d’ici à la semaine prochaine si leurs indicateurs ne venaient pas à s’améliorer. 

Paris et les départements de la petite couronne bénéficient d’un délai plus court. Si la tendance actuelle se confirme dans les trois jours, la fermeture totale des bars et restaurants devra notamment y être envisagée à partir de lundi, tout comme l’interdiction des soirées et des fêtes de famille.

L’état d’alerte maximale est pourtant déjà atteint

C’est le cas à Paris «au cours des dernières vingt-quatre heures », admet le gouvernement. Le nombre de personnes diagnostiquées positives au cours des sept derniers jours se situe à 263 pour 100.000, au dernier pointage, dépassant la barre des 250 pour 100 000 habitants.

De même, ce taux d’incidence est désormais légèrement supérieur à 100 pour 100.000 chez les personnes âgées, les plus fragiles.

Enfin, les hôpitaux commencent à être nettement en sur-tension, puisque, selon les départements, 30 % à 35 % des lits de réanimation sont d’ores et déjà occupés par des patients atteints du Covid-19.

Même si les trois départements voisins de Paris sont moins touchés, le gouvernement juge indispensable de les traiter de la même façon que la capitale : « Les mouvements de population entre Paris et ces départements sont tels » que l’évolution en petite couronne suit, avec un peu de retard, celle enregistrée à Paris. 

« Le gouvernement navigue à vue, ont observé les élus Les Républicains (LR) de Paris dans un communiqué. On annonce le lundi qu’on parlera jeudi, et le jeudi qu’on reparlera dimanche ! Au final, ce sont les maires d’arrondissement et les citoyens qui bricolent comme ils peuvent. »

Pourquoi un régime de faveur à certaines métropoles ?

Est-il vraiment utile d’attendre quatre jours ? Le ministre s’est défendu de tout traitement différencié de la capitale, en relevant que la cité phocéenne avait dépassé les seuils depuis plus longtemps que Paris quand elle aavait été placée en alerte maximale

Chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Olivier Bouchaud distingue « le temps sanitaire et le temps politique »« D’un point de vue sanitaire, décaler n’est pas la meilleure des idées. Quatre jours, c’est pratiquement le temps de reproduction du virus. Cela veut donc dire davantage de cas », analyse le praticien. Il ne se dit cependant pas choqué par cette décision gouvernementale : « Même si je suis médecin, je prends en compte dans mon raisonnement l’impact économique et social de ces mesures ». Il relève la « levée de boucliers à Marseille » et dit comprendre que « le coût politique soit pris en compte ». Un médecin qui comprend toujours tout mais surtout ce qui conforte le pouvoir.

Président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux fait lui aussi preuve de compréhension. « Tout le monde est un peu dans le flou. Il faut essayer de trouver la meilleure voie de passage entre la sauvegarde du système hospitalier et l’acceptation sociale des mesures », explique-t-il. Il veut croire que ce délai accordé est « une manière de mettre la population devant ses responsabilités avant de sortir des mesures dures »« Il y a un enjeu d’acceptabilité sociale clair, on l’a vu à Marseille », complète-t-il. Pour relativiser la portée d’une telle appréciation, citons toutefois les présidents successifs : Gérard Larcher, UMP, 1997-2004, vétérinaire; Claude Evin, PS, mai 2004-décembre 2009, ancien ministre, éducateur spécialisé; Jean Leonetti, UMP, décembre 2009-juin 2011, médecin; Frédéric Valletoux, depuis septembre 2011, ancien journaliste.

La décision du gouvernement est « assez cohérente », selon Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat, à Paris, parce que les mesures prises la semaine précédente, comme la fermeture des bars à 22 heures, n’ont pas eu le temps de produire leurs effets. « Quand on met en place quelque chose, il faut attendre au moins 15 jours pour voir si ça marche », explique-t-il, avant de glisser : « On peut être maximaliste, mais cela a un impact sur l’économie, l’éducation et la liberté. Il faut garder un équilibre. » 

Ces métropoles sursitaires devraient être fixées sur leur sort dimanche… ou en début de semaine prochaine.

Le port obligatoire du masque se répand dans les rues ou sur les marchés 

Les communes pallient l’incurie de l’Etat macronien

Un nombre grandissant de communes décide de rendre obligatoire le port du masque dans les espaces publics ouverts, comme les rues ou les marchés

Un nombre grandissant de communes décide de rendre obligatoire le port du masque dans les espaces publics ouverts, comme les rues ou les marchés, alors que l’épidémie de Covid-19 continue de toucher la France, mais que l’exécutif continue de rassurer la population, en même temps qu’il diffuse des éléments contradictoires, ni clairs ni cohérents. Depuis un mois, le premier ministre – avec le p’tit Attal sur les talons (Gabriel, toujours face caméra, bien cadré) – et son ministre de l’Intéreur ne cessent de se déplacer aux quatre coins de la France.

Jean Castex, s’est d’ailleurs rendu à Lille, cette fois lundi 3 août: devinez avec quelle escorte: le gay assumé et le violeur présumé ! Au moindre écart, Bestimage diffuse les images: Benjamin Griveaux ne va pas rester longtemps seul en tête du journal du hard macronien. Ses sex-tapes auront en tout cas servi à éclipser les images embarrassantes de Macron surpris dans la touffeur de Saint-Martin, entre les mains chaudes de deux jeunes Noirs plus courts vêtus que Brigitte, voyous à la peau luisante de transpiration.

Castex marquait à Lille l’entrée en vigueur de cette mesure sanitaire prise par d’autres, en l’occurence dans certaines zones de la métropole lilloise.

Gaby n’a pas eu d’ « os à ronger »: Castex s’est caressé lui-même. Il en a profité en effet pour se faire reluire: « Le virus n’est pas en vacances, nous non plus ! »… Le trio va-t-il passer ainsi toutes ses vacances ensemble?

Après la Mayenne, le masque doit être porté dans le centre de quatre communes, Perros-Guirec, Saint-Malo, Biarritz, La Rochelle ou encore Orléans, dans des régions épargnées il y a trois mois.

Après ces maires réactifs, les préfets pourraient prendre d’autres décisions similaires

Des représentants de l’Etat pourraient suivre le mouvement « en fonction de l’évolution de l’épidémie dans chaque territoire », a difilakemenréagi, vendredi, le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Le positionnement de l’exécutif s’est donc infléchi sous la pression de maires, au fil des semaines, d’autant que les connaissances scientifiques ne semblent pas progresser. La ligne sinueuse officielle sera passée du masque déclaré inutile pour tous et en tout lieu, au masque « inutile pour toute personne dans la rue » à une obligation de le porter dans tous les lieux publics clos, le 20 juillet, et désormais dans certaines zones publiques ouvertes.

Ci-dessus, les villes où le port du masque est obligatoire sur les marchés de plein air (en vert), celles où il est obligatoire dans une partie des rues (en jaune) et celles où il est obligatoire dans toutes les rues (en bleu).

Pour le fun, c’est à Marseille: la maire Rubirola est arrivée… Lien