Audrey Lamy ne porte pas plainte contre ses cambrioleurs, parce que sans papiers

Malgré un préjudice de… 18.200 euros

Trois clandestins se sont introduits dans sa résidence secondaire à Saint-Gély-du-Fesc dans le sud de la France  en octobre 2022. «Touchée en plein cœur» après avoir appris qu’ils étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est, la comédienne a abandonné toutes poursuites contre eux.

Les cambriolages de stars se multiplient depuis plusieurs mois. En 2023, l’animateur Nikos, la chanteuse Vitaa ou encore le chef Cyril Lignac ont été les cibles malheureuses de home-jacking. En 2022, c’est la comédienne et humoriste Audrey Lamy qui en avait fait les frais. Cette dernière a en effet été victime d’un vol au mois d’octobre, par trois individus. S’introduisant dans son domicile situé dans l’Hérault, alors qu’elle était en tournage, ils lui auraient volé des sacs à main de luxe et des bijoux, pour un total s’élevant à 18.200 euros. Un an et demi après les faits et alors que le procès s’est tenu le 3 avril dernier à Montpellier, la presse a cependant révélé que la sœur d’Alexandra Lamy aurait abandonné les poursuites, refusant de porter plainte contre eux en raison de leur statut social.

Une quinzaine de cambriolages

Comme le révèle l’hebdomadaire, les trois hommes, d’origine italo-bosniaque, seraient en effet des immigrés d’Europe de l’Est en situation irrégulière en France. Par ailleurs, ces derniers sont déjà poursuivis par le ministère public, qui s’est autosaisi de l’affaire ; les cambrioleurs étant impliqués dans près d’une quinzaine de vols sur l’année 2022. Ainsi, le 3 avril dernier, leur procès a eu lieu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, faisant à la plainte déposée par le Parquet et non par la comédienne, cousine de l’homme politique François Lamy, conseiller spécial auprès du maire NUPES de Marseille Benoît Payan,  séduit par Macron .

La candidate de Lol, qui rit, sort ! saison 3 aurait été «touchée en plein cœur» en apprenant l’identité des trois délinquants. Ainsi, la compagne de Thomas Sabatier et mère de ses deux enfants aurait «préféré laisser couler», au lieu d’ajouter davantage de charges au dossier. Le 3 avril, deux des cambrioleurs ont été relaxés, tandis que le troisième a été condamné à un an de prison ferme et dix ans d’interdiction de séjour sur le territoire français.

Les trois musulmans ont été extraits des maisons d’arrêt des Baumettes et d’Aix-Luynes, ce mardi 2 avril. Ils ont comparu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, ce mercredi après-midi. L’un des cambrioleurs a été condamné à un an de prison ferme, les deux autres ont été relaxés.

La presse accable une victime de viol à Paris

Où sont les féministes ?

Rien, en titre, sur le criminel…

« L’agresseur présumé de cette étudiante de l’Essec a été mis en examen mardi et placé en détention provisoire. Il avait été interpellé en flagrant délit dans la nuit du 16 au 17 septembre par une patrouille de police qui passait par là »: étudiante et à l’Essec, précisions utiles ? « Patrouille qui passait par là », indication bienveillante? Le Parisien ne dit encore rien du violeur…

Le Parisien cherche-t-il à accabler la victime ? « Un homme [sic] a-t-il profité [opportunité !] de l’ivresse manifeste d’une jeune étudiante, qui sortait d’une boîte de nuit de la très chic avenue Foch, à Paris (XVIe), dans la nuit du 16 au 17 septembre, pour la violer sur le trottoir ? Selon nos informations [désinformation du Parisien], confirmées par le Parquet de Paris [inversement !], un homme [un homme, un vrai, selon Le Parisien détenu par le Groupe Les Echos-Le Parisien propriété de Bernard Arnault] de 31 ans a été mis en examen pour viol mardi, et écroué dans la foulée. La victime, pour sa part, n’a pas de souvenirs précis sur le déroulement des événements [formule malheureuse]. Elle a pu être secourue grâce à l’intervention de policiers en patrouille, tombés nez à nez avec l’agresseur présumé en train d’abuser [c’est peu dire…] d’elle, selon les journalistes Caroline Piquet et Denis Courtine.

Le Point n’est pas plus respectable

L’hebdomadaire de François Pinault précise que la victime a été « plaquée contre une voiture par un inconnu qui l’a violée ». Indication scabreuse dans la lignée d’un précédent titre du 07-10-2022 : Paris : un prédateur sexuel «très dangereux» – « qui voulait se faire une belle blanche » – tente de violer une femme en pleine rue

« L’homme [si on veut], qui a, dans un premier temps, réussi à prendre la fuite, a été interpellé quelques centaines de mètres plus loin, dans le 8e arrondissement. Placé en garde à vue, il conteste les faits et soutient qu’il a rencontré la victime au Duplex avant d’avoir eu des rapports consentis avec elle dans la rue »…

L’individu de 31 ans a été déféré au Parquet de Paris, « mis en examen du chef de viol » et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de la Santé, dans le 14e arrondissement, mardi 19 septembre. Une information judiciaire a été ouverte le 19 septembre. L’essentiel est-il dit ?

« Ce Malien de 31 ans est déjà connu des services de police pour un précédent viol présumé, commis au sein de cette même boîte de nuit, en août 2022. Laissé libre au terme de sa garde à vue, il avait écopé d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait été conduit au Centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne), rapporte Nathan Joubioux.

L’homme déjà connu des services de police

La victime, en pleurs, « raconte » [suggestion d’un mensonge ?] « aux forces de l’ordre avoir passé la soirée au Duplex [… et] affirme être sortie de la discothèque seule, quand elle a été plaquée contre une voiture par un inconnu, qui l’a violée ».

L’homme qui, dans un premier temps, a réussi à prendre la fuite, a été interpellé quelques centaines de mètres plus loin, dans le 8e arrondissement. Placé en garde à vue, il conteste les faits et soutient qu’il a rencontré la victime au Duplex avant d’avoir des rapports consentis avec elle dans la rue.

Ce Malien de 31 ans, sans papiers, est déjà connu des services de police pour un précédent viol présumé, commis au sein de cette même boîte de nuit, en août 2022, indique encore Le Point. Laissé libre au terme de sa garde à vue, il avait écopé [sévère !] d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait été conduit au Centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne).

La victime est sortie avec son agresseur présumé, affirme Le Point

Sur les images de vidéosurveillance, les enquêteurs aperçoivent la jeune femme sortant du Duplex en compagnie de son agresseur présumé. Réinterrogée, elle affirme ne pas se souvenir d’avoir rencontré cet homme. Les policiers étant intervenus affirment, eux, qu’ils ont vu l’individu dans une position sexuelle sans équivoque et une victime ivre et en pleurs.

Le Figaro ne sait pas ce qu’il dit ?

Sera-il acquitté comme ce Bangladais de 21 ans acquitté du viol d’une lycéenne, en novembre 2018, au motif qu’ «  il ne possédait pas les codes culturels « , bien que résidant à Saint-Lô (Manche) ? L’accusé venait d’une culture l’empêchant de réaliser l’illégalité de ses actes. Il est ressorti libre… L’homme devait répondre de deux affaires différentes, un viol et une agression sexuelle : la première le 29 septembre 2015, l’autre le 10 décembre. Dans les deux cas, il avait emmené des lycéennes (dont une mineure) dans son foyer de jeunes travailleurs et tenté d’obtenir un rapport sexuel.

Sans-papiers à Lampedusa : LR et RN s’opposent à une répartition européenne

Dès 2016, les Français se disaient à 57% contre la répartition des migrants en régions

Vendredi 15 septembre, Macron réclamait un « devoir de solidarité européenne ». Alors que 11.000 clandestins ont été débarqués cette semaine sur cette petite île italienne, le président de la République a assuré que la France agira « avec rigueur et humanité ». Le chef de l’Etat ne veut pas « laisser seule l’Italie avec ce qu’elle vit aujourd’hui » et lance un appel à Bruxelles pour que l’UE protège ses populations.

Face à la situation, une réforme est promise par l’Union européenne qui propose de répartir ceux qui demanderont l’asile. Or, la démocratie au Sénégal, en Guinée ou en Côte d’Ivoire ne justifie en rien des demandes d’asile en France ou nulle part ailleurs. Mais les présidents des Républicains et du Rassemblement national se sont opposés à cette mesure mardi matin.

« Il faut les faire repartir plutôt que les répartir », a lancé le patron des Républicains.

« Il ne faut en aucun cas les accueillir et encore moins les répartir sur le territoire européen, je m’y oppose totalement », a déclaré le patron des Républicains sur RTL. « Il faut les faire repartir plutôt que les répartir. Il faut qu’il y ait une politique de l’Union européenne très claire pour faire en sorte que ces personnes retournent vers leur pays d’origine », a ajouté Eric Ciotti pour qui la France est déjà confrontée à « une forme de submersion migratoire ».

Le pacte asile migrations

A côté d’un examen accéléré des demandes d’asile de certains clandestins aux frontières de l’UE, le pacte asile et immigration, sur lequel les Etats membres et le Parlement européen devraient se mettre d’accord avant les élections européennes, préconise un système de solidarité entre états membres dans la prise en charge abusive des demandeurs d’asile, contre l’avis des peuples.

Ne pas accueillir « un seul migrant »

« Il prévoit dans les textes d’imposer aux Etats membres une répartition obligatoire des migrants dans nos communes. Soit vous prenez l’immigration avec son lot de malheurs, soit vous payez des amendes très chères à l’Union européenne. Donc ça, c’est pas possible », a martelé l’élu de la droite nationale, Jordan Bardela.

« Dans le cadre des élections européennes du mois de juin, je serai le candidat de la France qui ne peut plus prendre sa part aujourd’hui en matière d’immigration », a insisté la tête de liste RN qui avait demandé dès vendredi à Macron de prendre l’engagement de ne pas accueillir « un seul migrant » de Lampedusa.


En France, la loi réprime l’entrée, le séjour et la circulation des personnes étrangères en situation irrégulière. L’aide apportée à ces clandestins constitue aussi une infraction pénale. Les associations comme SOS Méditerranée tombent sous le coup de la loi.


L’UE saura-t-elle juguler la subversion?

En visite dans l’île italienne ce week-end, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, prévoit d’intensifier la coopération et les procédures visant à faciliter les réadmissions de migrants dans leurs pays.

A cet effet, le système Frontex qui est censé faire office de garde-côtes et de garde-frontières avancé pour les pays membres de l’Union européenne, mais ferme les yeux sur le trafic d’êtres humains, va être doté de nouveaux moyens pour une « mise en oeuvre rapide des retours. » Ce travail se fera en collaboration avec l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), basée à Malte, autre plaque-tournante du trafic de main d’oeuvre à bon marché qui fait chuter les salaires en Europe. Les aides sociales françaises fixent les migrants en situation irrégulière.

Sur un autre plan, l’Union européenne entend utiliser á fond le concept de « pays d’origine sûr » en faisant le tri sur les milliers de migrants qui invoquent des risques politiques pour éviter leur rapatriement. De nouvelles directives se traduiraient alors par « le rejet des demandes manifestement infondées, la délivrance d’interdictions d’entrée (dans l’espace territorial de l’Ue) et leur enregistrement dans le système d’information Schengen (SIS). »

Compagnon du danseur Germain Louvet, le charmant journaliste à la mèche folle Pablo Pillaud-Vivien veut prendre tous les clandestins :

7.000 clandestins à la fois à Lampedusa: opération concertée de déstabilisation ? 

Le soutien de l’UE à l’Italie est-il à la hauteur de la provocation?

Ne nous faisons pas d’illusions sur l’amour pour la France

«C’est l’apocalypse» : entre mardi et mercredi, 6.000 migrants en 48 heures ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, 10.000 en une seule semaine. Une opération d’envergure, malveillante, de quelque point de vue qu’on se place, puisque ce surnombre est préjudiciable aux arrivants comme aux accueillants.

Si l’île italienne voit regulièrement débarquer des bateaux de fortune, jamais autant d’embarcations n’étaient arrivées en même temps. L’état d’urgence a été déclaré sur place, où le maire de l’île et les habitants se sentent abandonnés de l’Union européenne et, par ricochet, du gouvernement de Giorgia Meloni, laissée seule.

La situation est intenable aux portes de l’Europe et bientôt à celles de la France, à Menton et à travers la vallée de la Roya. L’île de Lampedusa fait face à une vague migratoire sans précédent : avec plus de 6.000 migrants arrivés en deux jours, c’est autant que le nombre d’habitants de cette île italienne au sud de la Sicile.

Etat d’urgence

Mauvais goût et
bon sens populaires

Jamais l’île de Lampedusa n’avait connu une situation aussi chaotique en si peu de temps. Des dizaines d’embarcations parties de Tunisie et de Libye sont arrivées quasiment en même temps sur les plages italiennes et non pas au Maroc qui a besoin de bras depuis le tremblement de terre : plus de 5.000 personnes ont débarqué mardi, 1.000 autres mercredi. Le centre d’accueil est débordé, tout comme le sont les forces de l’ordre. « C’est l’apocalypse », voilà comment le prêtre de l’île résume la situation.

Macron rappelle l’UE à son « devoir de solidarité européenne »

Face au déferlement de plus de 7.000 sans papiers cette semaine sur l’île italienne, Gérald Darmanin a convoqué une réunion d’urgence Place Beauvau, ce vendredi, après que Macron a annoncé qu’un travail était en cours entre les deux gouvernements et que « des décisions seront prises ». La situation sur l’île italienne montre que « les approches strictement nationalistes [« nationales » suffisait.. ] ont leurs limites », a-t-il estimé, lors d’un déplacement dans le département de Côte d’Or. Le chef de l’Etat ne veut pas « laisser seule l’Italie avec ce qu’elle vit aujourd’hui ».

Le « point de situation » de Darmanin doit réunir les services concernés de la police, de la gendarmerie, de l’immigration et des renseignements intérieurs, ainsi que les préfets des Bouches-du-Rhône, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes, ces deux derniers départements étant frontaliers de l’Italie. Le ministre de l’Intérieur doit également « échanger » dans la journée « avec ses homologues allemand et italien », a-t-on souligné vendredi Place Beauvau, où une nouvelle réunion aura lieu samedi matin sur le sujet.

Darmanin n’a pas indiqué, à ce stade, si la France envisage de s’aligner sur la décision de l’Allemagne, qui a annoncé mercredi qu’elle suspend l’accueil volontaire de demandeurs d’asile en provenance d’Italie, prévu par les accords européens, en raison d’une « forte pression migratoire » et du refus de Rome d’appliquer ces mêmes accords.

Lors d’un déplacement à Menton (Alpes-Maritimes) mardi, Gérald Darmanin avait annoncé des renforts dans la lutte contre l’immigration irrégulière à la frontière italienne, où la France constate « une augmentation de 100 % des flux », avait-il dit.

Le RN appellent Macron à ne pas accueillir « un seul migrant »

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a demandé vendredi à Emmanuel Macron de prendre l’engagement de ne pas accueillir « un seul migrant » en provenance de l’île de Lampedusa. « Emmanuel Macron doit prendre solennellement cet engagement : la France n’accueillera pas un seul migrant issu de l’opération concertée de Lampedusa », a déclaré la tête de liste du parti d’extrême droite pour les élections européennes de juin 2024 sur X (anciennement Twitter). « Pour lui qui a dit vouloir “réduire significativement” l’immigration, c’est le moment de vérité. Fermeté ou impuissance ? »

Présente à Lampedusa, la tête de liste de Reconquête ! Marion Maréchal a expliqué de son côté, vendredi sur BFMTV, qu’elle veut « apporter un soutien au peuple italien [et] au gouvernement italien qui est abandonné par l’Union européenne, abandonné aussi par la France, et qui se retrouve seul à gérer cette situation alors même que les frontières italiennes ne sont pas seulement les frontières de l’Italie, elles sont les frontières de l’Europe entière ».

Chez Les Républicains (LR), l’eurodéputé François-Xavier Bellamy a également critiqué, sur BFMTV, une politique européenne « en faillite sur la question migratoire, parce que le droit européen a pendant longtemps désarmé nos Etats dans leur capacité, leur volonté de maîtriser leurs frontières ».

La NUPES est-elle à la manoeuvre ?

Des milliers de sans papiers ont été conduits sur l’île de Lampedusa, proche de la Tunisie. Faut-il les renvoyer vers leur port d’origine ? a demandé finement Jean-Jacques Bourdin (Sud Radio) à Sacha Houlié, député écologiste du Val-d’Oise, après avoir été PS (jusqu’en 2017), LREM (2017-2020), LND (2020-2022)
EELV (depuis 2022), en six ans… Pas bien stable ! « Surtout pas ! » estime Aurélien Taché. Pour lui, « il faut avoir le courage de mettre en place une vraie politique européenne« . « L’action européenne et de Madame von der Leyen depuis quelques mois sur la question migratoire s’est résumée à donner de l’argent à un dictateur en Tunisie pour gérer le problème à notre place. Il a été envoyé des milliers de personnes dans le Sahara » polémique le député. « Ça n’a servi à rien, les bateaux sont là ! Cet accord a été négocié par Madame Méloni et les ultranationalistes, ça ne marche pas, » bave le sectaire.

« Ce qui marche [cet expert en géographie ou en sociologie de l’accueil des réfugiés [en provenance de Côte d’Ivoire et de Guinée, ce ne sont pas des réfugiés politiques, cette semaine, ce sont des demandeurs d’asile économique] a même des exemples], c’est de créer des centres européens d’accueil des réfugiés et les répartir en Europe » affirme Aurélien Taché. Il acte l’échec des acteurs privés (bénévoles individuels, associations, mais aussi entreprises) et publics (collectivités territoriales, élus) contribuent, sur le terrain, à pallier les carences ou impuissances des Etats-membres et de l’Union européenne. Ce visionnaire méconnu propose néanmoins que « la France dise, nous on est prêts à prendre un centre européen d’accueil à Marseille par exemple. Parce qu’il n’y a pas de raison que ce soit que l’Italie ou la Grèce qui le fasse« . Et parce que Marseille n’en a pas déjà assez avec ses quartiers Nord…

« Il faut être un peu courageux, insiste ce politicien qui vient tout juste de signer une tribune de la NUPES publiée sur les sites de Libération et de Franceinfo qui exige « des mesures urgentes, humanistes et concrètes pour la régularisation des travailleurs sans papiers ». « Donnons l’exemple, remettons une vraie politique européenne en place. Ce centre européen à Marseille, c’est pas pour que tout le monde vienne en France. C’est pour que les gens soient répartis dans les différents pays« . Et y en aura-t-il assez pour tout le monde ? Il faut être confiant, selon Houlié: on en dénombre déjà quelque 11.000, rien que cette semaine.

L’Allemagne n’accepte plus de migrants passant par l’Italie

Ce que l’Allemagne peut, la France ne le peut pas!

Berlin explique cette décision par « la forte pression migratoire actuelle vers l’Allemagne » et le refus de Rome d’appliquer les accords européens.

Le sujet devient très sensible en Allemagne, sur fond de montée en puissance de l’extrême droite dans les sondages et de hausse de l’immigration clandestine depuis plusieurs mois. Berlin a annoncé, mercredi 13 septembre, suspendre l’accueil volontaire de demandeurs d’asile en provenance d’Italie, prévu par les accords européens, en raison d’une « forte pression migratoire » et du refus de Rome d’appliquer ces mêmes accords. Le gouvernement allemand a informé Rome de sa décision « fin août », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Cette suspension « jusqu’à nouvel ordre » concerne le « mécanisme volontaire de solidarité européen » qui organise une relocalisation des demandeurs d’asile à partir du pays d’arrivée dans l’Union européenne (UE) vers d’autres Etats membres volontaires, afin de soulager des Etats comme l’Italie et la Grèce, qui sont des portes d’entrée de l’Europe.

Berlin explique cette décision par « la forte pression migratoire actuelle vers l’Allemagne », ainsi que par « la suspension persistante des transferts de “Dublin” par certains Etats membres », dont l’Italie, qui « renforce les défis majeurs pour l’Allemagne en termes de capacités d’accueil et d’hébergement ».

« La relocalisation est secondaire »

Le règlement de Dublin, très controversé parmi les Vingt-Sept, prévoit que le pays d’arrivée d’un migrant dans l’UE traite sa demande d’asile. Or, a écrit le journal allemand Die Welt, le gouvernement italien de Giorgia Meloni ne reprend plus les demandeurs d’asile que veulent lui transférer d’autres pays, ayant fait savoir en décembre 2022 à ses partenaires que l’Italie n’avait plus les capacités d’accueil suffisantes.

« Sur plus de 12.400 demandes de prise en charge faites à l’Italie cette année jusqu’à fin août, dix transferts ont été réalisés jusqu’à présent », a confirmé Maximilian Kall, le porte-parole du ministère de l’Intérieur allemand, au cours d’un point presse gouvernemental.

Giorgia Meloni, dont le parti, Fratelli d’Italia, a remporté les élections législatives il y a un an sur la promesse de mettre un terme à l’immigration massive, a assuré mercredi qu’elle n’était pas surprise par la décision de Berlin.

« Le problème de la relocalisation est secondaire », a-t-elle martelé dans un entretien qui sera diffusé jeudi et dont des extraits ont été publiés par les agences de presse italiennes. « La question (…) est d’arrêter les arrivées en Italie. Je ne vois toujours pas de réponses concrètes », a-t-elle déclaré. Elle a réitéré son appel à davantage d’aide de l’UE, ajoutant : « Nos sites d’accueil [des migrants] sont pleins. »

« Seuil critique »

L’Italie est, à son corps défendant, depuis des années l’une des principales portes d’entrée des migrants venant en bateau de l’Afrique du Nord en l’Europe. Le nombre de personnes arrivant par cet itinéraire sur le territoire italien a bondi cette année à près de 124.000 depuis janvier, contre 65.500 au cours de la même période en 2022, d’après les données du gouvernement.

Beaucoup se retrouvent sur l’île de Lampedusa, où le centre d’accueil a prévenu mercredi que sa capacité risquait d’atteindre un « seuil critique ». La Croix-Rouge italienne, qui gère depuis juin ces installations prévues pour moins de 400 personnes, a déploré que plus de 6.000 y soient désormais hébergées.

Dans le cadre du mécanisme volontaire de relocalisation, l’Allemagne a jusqu’à présent accepté le transfert de 1.700 demandeurs d’asile arrivés dans le sud de l’Europe, sur les 3.500 personnes qu’elle s’est engagée à accueillir. « Nous sommes aujourd’hui confrontés à une situation très tendue dans de nombreuses communes d’Allemagne », a insisté le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Macron oppose « un devoir de solidarité européenne » à Bardella qui l’appelle à ne pas accueillir «un seul migrant»

Jordan Bardella a expressément demandé au président Macron de ne pas accueillir un seul migrant en provenance de l’île italienne de Lampedusa.  « Emmanuel Macron doit prendre solennellement cet engagement : la France n’accueillera pas un seul migrant issu de l’opération concertée de Lampedusa », a déclaré la tête de liste du parti national pour les élections européennes de juin 2024.

Est-ce l’intérêt des Français et de leur économie, concernant les migrants arrivés en territoire italien, de s’opposer au voeu du RN au motif politique: « il faut instruire leur dossier (…) et voir si ce sont des personnes éligibles à l’asile ou si elles ont vocation à retourner chez elles », a-t-il argué.

Macron appelle à la « solidarité européenne » alors que l’Italie est confrontée à une crise migratoire sur l’île de Lampedusa, où 7.000 migrants sont arrivés en l’espace de 24 heures cette semaine.

Interrogé sur la crise migratoire à Lampedusa en marge de son déplacement à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), Macron a défendu ce vendredi « un devoir de solidarité européenne ».

« Nous agirons comme on a toujours fait, avec rigueur mais humanité », a promis le président de la République.

La situation sur l’île italienne montre que « les approches strictement nationalistes ont leurs limites », a-t-il estimé.

« Approche humanitaire »

Concernant les migrants arrivés en territoire italien, « il faut instruire leur dossier (…) et voir si ce sont des personnes éligibles à l’asile ou si elles ont vocation à retourner chez elles », a-t-il déclaré.

« La responsabilité » des Européens est aussi « de prendre soin » de ces migrants, a rappelé Emmanuel Macron qui promeut « une approche humanitaire ». 

55% des Français sont opposés à la régularisation des sans-papiers salariés dans les métiers en tension

La tribune d’extrême gauche dans Libération ne convainc pas

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Le gouvernement prévoit, via le projet de loi immigration, de favoriser la régularisation des clandestins employés dans les métiers en tension comme dans la restauration.

L’article 3 du projet de loi immigration, favorisant la régularisation des clandestins employés dans les métiers en tension, divise sur le plan politique et sociétal. Selon un sondage de l’institut CSA pour CNews, publié ce jeudi 14 septembre, 55% des Français se déclarent opposés à cette mesure.

Après avoir constaté un manque criant de main d’œuvre dans les métiers dits «en tension» en 2023, ainsi que des prévisions encore plus pessimistes pour les années à venir, l’exécutif a réfléchi à une mesure pour anticiper ce besoin. 

Pour mettre un terme à cette problématique, le gouvernement prévoit dans l’article 3 de son projet de loi immigration, présenté dès cet automne au Parlement, de favoriser la régularisation des clandestins employés dans les métiers en tension. Une idée qui ne s’impose pas dans l’opinion. D’après un sondage de l’institut CSA pour CNews relayé ce jeudi, 55% des Français se déclarent opposés à cette mesure.

Pourtant, d’après l’étude «Les métiers en 2030» de la Dares et de France Stratégie, les déséquilibres potentiels entre le besoin de recrutement et le vivier de candidats dans certains métiers pourraient s’élever à un tiers avant la fin de la décennie. Selon les chiffres du projet de loi présenté au Sénat en mars dernier, cela représente par exemple 328.000 postes d’agents d’entretiens, 224.000 d’aides à domicile et 200.000 de conducteurs de véhicules d’ici à 2030.

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60% des 35-49 ans défavorables

Les actifs âgés de 35 à 49 ans questionnés dans ce sondage sont les plus réfractaires à l’idée de régulariser des travailleurs clandestins dans les métiers en tension. A l’inverse, les 18-24 ans sont majoritairement favorables (51%) à ce projet.

Concernant les catégories socio-professionnelles, les CSP+ sont partagées sur la question, avec autant de personnes interrogées favorables que défavorables (50%), contre 45% d’inactifs et 40% de CSP- qui se déclarent en faveur de cette idée.

75% de sympathisants des Verts sont favorables

L’ensemble des partis situés à gauche de l’échiquier politique se déclarent majoritairement pour cette initiative qui doit figurer dans le projet de loi immigration présenté en novembre. Il y a pourtant des disparités dans ce sondage, avec 75% de sympathisants EELV favorables à la mesure, contre 64% pour LFI et 58% pour le PS. 

Dans le groupe de la majorité présentielle, les résultats sont plus mitigés avec seulement 47% des sympathisants questionnés qui approuvent la décision envisagée par l’exécutif dans ce domaine.

A droite, le désaccord grimpe suivant la fermeté du parti politique sur la question, avec 65% de partisans LR opposés à la mesure, puis 76% pour le RN et 83% pour Reconquête.

35 parlementaires défendent le projet dans une tribune

Ce sondage confirme la scission politique entre la gauche et la droite sur cette thématique spécifique. Lundi dernier, 35 parlementaires EELV, MoDem, PCF, PS, Renaissance et LIOT ont signé une tribune dans Libération ( lien PaSiDupes) pour défendre l’idée de la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension. 

Contre cette idée, le chef de file LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, a menacé ces derniers jours l’exécutif d’une motion de censure en cas de texte jugé «laxiste» par son parti. 

Cette double prise de position n’a pas fait vaciller le gouvernement dans son projet initial, selon le porte-parole Olivier Véran. «Le projet de loi qui est sur la table, c’est le nôtre (…) Il s’agit de permettre que les personnes qui ont un emploi puissent faire valoir le droit à être régularisé sous conditions», a maintenu Olivier Véran ce mercredi, après le Conseil des ministres, dans des propos rapportés par Europe 1.

JO de Paris: les chantiers encombrés de travailleurs au noir sans-papiers

Important les critiques contre Doha, la CGT dénigre la France

Sur les sites en construction des futurs Jeux olympiques de Paris, qui doivent être la vitrine de la France en 2024, la présence d’une main d’oeuvre illégale de sans-papiers, sans contrat  sous-payées, sans jour de repos, est devenue un enjeu de crispation politique et d’exemplarité sociale.

Le 26 septembre dernier, lorsque des inspecteurs du travail font irruption dans le centre aquatique de Marville (Seine-Saint-Denis), qui servira de base d’entraînement olympique, « le patron m’a dit +tu reviens plus !+ », se souvient un Malien de 41 ans, dont cinq en France, en situation irrégulière.

La journée de 10h peut être payée 80 euros. Evidemment, « les heures supplémentaires n’étaient jamais payées ». « J’ai accepté parce que je connais ma situation. Si t’as pas de papiers, tu fais tout ce qui est difficile, toute la merde, t’as pas le choix », expose-t-il, en faisant bouillir de l’eau sur un réchaud à même le sol, dans la minuscule chambre qu’il partage avec quatre compatriotes. L’argent gagné n’est quasiment pas réinvesti dans l’économie française: il est expédié au pays.

Le travail au noir, prétexte à libérer les sites olympiques

« Il y a une grande hypocrisie de la part des autorités politiques », dénonce Bernard Thibault, qui co-préside le Comité de suivi de la charte sociale de Paris 2024, qui doit veiller à ce que les JO soient un événement exemplaire en matière économique et sociale et non exposé à la critique polémique. Selon l’ancien secrétaire général de la CGT, « on peut supposer qu’il y a d’autres » sans-papiers sur les chantiers et l' »évidence » (?) voudrait qu’on les régularise. Aussi nombreux qu’ils soient, selon le syndicaliste d’extrême gauche.

Signe que le sujet inquiète, l’inspection du travail a créé une unité spécialisée qui contrôle près d’un site par jour depuis deux ans. Du jamais-vu.

Depuis le printemps dernier, la pression de l’urgencele mouvement s’accélère. En juin, neuf travailleurs illégaux sont repérés sur un chantier dont le maître d’ouvrage n’est autre que la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), l’établissement public chargé de la construction des sites.

Au même moment, le Parquet de Bobigny ouvre une enquête préliminaire notamment pour « travail dissimulé » et « emploi d’étranger sans titre en bande organisée », d’en prenant ainsi aux employeurs plutôt qu’aux clandestins.

Les travailleurs au noir sont privés d’emploi

« On a écrit au procureur de Bobigny pour dire qu’on souhaite se joindre aux procédures contre les employeurs indélicats« , a déclaré mardi le directeur général de la Solideo, Nicolas Ferrand, rappelant la « volonté d’exemplarité des chantiers olympiques ». Vertu soudaine.

Lorsque le sujet s’est posé pour la Solideo, « on a immédiatement pris les dispositions qui s’imposaient », en résiliant le contrat du sous-traitant incriminé mais aussi du géant du bâtiment qui y avait recours, explique Antoine du Souich, directeur de la stratégie et de l’innovation.

L’établissement public a depuis « renforcé ses procédures » et va « plus loin que ce que demande la réglementation », insiste-t-il.

Construire un système « absolument imperméable (à la fraude), on en est incapables », convient A. du Souich, qui reconnaît qu’un « certain nombre de tricheurs sont passés entre les mailles du filet ». L’objectif est de « resserrer les mailles » pour repérer les « situations grossières de triche ».

Cette toile du travail illégal est tissée par une « nébuleuse d’entreprises turques » sous-traitantes, observe Jean-Albert Guidou, de la CGT Seine-Saint-Denis.

Un « système qui marche à plein tube », avec des sociétés qui se placent en liquidation dès qu’elles sont inquiétées, décortique le syndicaliste.

Accidents

Alors que le gouvernement veut créer un titre de séjour dans les « métiers en tension », la CGT a déjà accompagné une trentaine de travailleurs clandestins des JO dans des procédures de régularisations, certaines déjà obtenues.

« Ils occupent les postes les plus accidentogènes et ils sont surexploités », plaide-t-il. « Sur les chantiers, la seule variable d’ajustement, c’est le prix du travailleur. Et quand il faut mettre les bouchées doubles pour livrer, ces entreprises ne sont pas regardantes sur les conditions de travail, » ajoute-t-il.

D’ailleurs, sous-traitants et géants du BTP sont-ils au courant quand un ouvrier n’est pas en règle ?

« Bien sûr! Moi j’ai donné deux fois des papiers différents à la même entreprise, j’ai été pris », se souvient cet autre Malien de 38 ans. Sur son téléphone, il fait défiler des photos datées du 6 mai et sur lesquelles on le voit, casque de chantier et t-shirt, sur une nacelle de la Tour Pleyel, futur hôtel de luxe des JO-2024. Des Européens font aussi ce travail.

Lui aussi a été évincé après un contrôle, en octobre. « On fait ça pour la famille (restée) au Mali, qu’on fait vivre. On fait tous les sacrifices pour ce boulot« , explique à son tour Moussa (il requiert l’anonymat pour des raisons de sécurité), 43 ans. D’où le chantage à la régularisation.

La pression des JO favorise les régularisations de hors-la-loi

Les employeurs sont diabolisés et les clandestins régularisés… « Tous ces beaux stades sont construits par des gens pauvres (…) qui sont exploités », raconte le migrant en situation irrégulière qui vivrait dans la « peur » depuis qu’il a été sorti manu militari de son chantier, en décembre, après s’être exprimé publiquement sur ses conditions de travail et en dépit de son expérience périlleuse d’itinérance et tout en regrettant de ne plus être en mesure d’envoyer sa paie dans son pays d’origine.

La gauche extrême importe la propagande anti-JO à Doha, Qatar. Jeux olympiques ou pas, « on te fait du chantage », raconte-t-il: lorsqu’on demande des heures supplémentaires, « c’est soit tu restes, soit tu prends tes affaires », affirme celui qui a fait du « piochage » et de la maçonnerie pendant quatre mois sur le futur village des athlètes.

En quinze ans de clandestinité en France, Moussa a toujours travaillé, d’abord dans le nettoyage, puis la restauration, désormais le bâtiment. Comme les autres, il ne voit pas de différence, sur le terrain, entre son chantier olympique et les précédents: « C’est toujours à 80% des immigrés qui font le boulot. On voit des Maliens, des Portugais, des Turcs. Et les Français… dans les bureaux ». Caricature dans l’esprit des attaques qui ont visé le Qatar.

Comme les autres et, il va sans dire, par amour de la France, en dépit du dénigrement de ceux qui lui donnent du travail et aident les familles au pays – c’est un contrat intra-familial – il demande à être régularisé, « rien de plus » – hormis bientôt revendiquer le regroupement familial – ne serait-ce que pour pouvoir circuler librement sans avoir « peur d’un contrôle » d’identité. Tout l’arsenal des mythes qui ne dissuadent en rien de violer nos frontières.

La CGT s’apprête à déposer son dossier de régularisation de groupe. S’il l’obtient dans les dix-huit mois, ces déboires récents seront oubliés comme un vilain cauchemar, s’éclaire-t-il: « Je serais en règle pour les Jeux! » La presse militante participe ainsi à l’éreintement de la France.

Un Haut-commissariat pour la fin des discriminations lancé par les diasporas africaines en France

Et le droit de vote aux municipales pour les Français en Algérie, au Mali et en Arabie saoudite ?

Bounama Camille Sylla, personnalité de l’UEMOA,
Union économique et monétaire ouest-africaine

Ce nouvel outil veut fédérer les associations musulmanes pour mener des projets sur le continent européen et « faire bouger les choses sur le plan politique », notamment en matière de lutte contre les discriminations et de resserrement des liens avec l’Afrique.

L’idée du Haut-commissariat des diasporas africaines (HCDAF), lancé vendredi 14 octobre, est de s’appuyer sur la société civile et sur les associations existantes pour mener des projets dans les pays d’origine. « La méthode c’est l’action. On a tellement parlé, on a passé notre temps à parler, à débattre, à proposer, mais au final, qui agit ? résume Rachida Kaaout, la présidente, d’origine marocaine, élue à la mairie d’Ivry et présidente du groupe politique « Ivry C’est Vous!: donc, « Ici, on est chez nous ! »… Le Haut-commissariat, c’est de l’action, de l’action immédiate en France, en Europe, mais aussi dans les pays d’origine. »

Jusqu’alors, les immigrés et descendants d’immigrés étaient « très bien structurés, mais au sein de leurs propres communautés », a plaidé la fondatrice du HCDAF, élue de la majorité présidentielle à Ivry-sur-Seine, commune PCF du Val-de-Marne,

Camille Bounama Sylla, chef d’entreprise sénégalais (directeur Général Smart city Africa), se sert de son parcours pour accompagner les jeunes entrepreneurs d’ici vers leur pays d’origine :

« Je pense qu’on ne peut pas décider à notre place. Je suis arrivé en France, je n’avais aucune qualification, je n’avais pas de papiers et, aujourd’hui, j’arrive à monter plein de projets ici. Donc je trouve que les jeunes français noirs et les jeunes français arabes font partie des jeunes les plus maltraités de la société française : ils vont en Afrique, on les prend pour des étrangers et quand ils sont en France, on les prend pour des étrangers. Je n’ai pas ce problème d’identité, je pense que ce n’est pas qu’ils ne le veulent pas, mais qu’on ne leur donne pas la possibilité de faire des choses. »

Camille Bounama Sylla est un « expatrié qui fait bouger les banlieues »… C’est un contre- exemple de discrimination, puisque c’est un ex-sans-papier dont le modèle d’intégration dans la société française est exemplaire des possibilités offertes par la France… En fait, un exemple de procès idéologique d’anti-raciste racisé contre le pays d’accueil, si ouvert et généreux soit-il.

« Sommet » pour faire connaître l’Afrique aux fils de la diaspora

Quelque 1 200 associations sont déjà mobilisées et sont prêtes à concrétiser les projets des diasporas africaines de France. La fédération d’associations se donne également pour objectif de favoriser la participation des diasporas au développement du continent africain.

« On a une nouvelle génération (en France) tournée vers l’Afrique, mais une Afrique qu’elle ne connaît pas et où elle n’a jamais mis les pieds. Or c’est un continent où tout est possible », ajoute Rachida Kaaout. L’organisation prévoit un premier « sommet » réunissant notamment les pays africains et les diasporas présentes en France d’ici « la fin de l’année ».

Droit de vote aux étrangers aux municipales contre citoyenneté, sans réciprocité

Mais le « premier chantier » du « Haut-commissariat » sera de pousser pour l’ouverture du droit de vote aux étrangers lors des prochaines élections municipales, en 2026. Ce droit de vote, déjà offert aux Européens pour les municipales, fait l’objet d’une « forte demande » et d’un « sentiment de discrimination », d’autant que nombre d’Africains vivant en France « sont des contribuables », explique Rachida Kaaout.

« Ce serait un message fort », tout comme celui d’« inscrire dans le marbre la notion de non-discrimination dans les entreprises », estime-t-elle. « J’en ai assez d’entendre des mamans me dire : « Mon fils a du mal à trouver du boulot alors qu’il est diplômé et qualifié ». La France n’est pas raciste mais il faut changer les mentalités. Les Africains représentent un réservoir de compétences qui n’est pas utilisé à sa juste valeur. »

Homophobie à Suresnes: des musulmans exercent leur police des moeurs

Un homosexuel a été agressé par quatre Algériens clandestins dans un bus de nuit

Quatre étrangers en situation irrégulière ont agressé physiquement un jeune Français en raison de son orientation sexuelle. Dans la nuit du 10 au 11 septembre a été agressé physiquement dans un Noctilien par quatre individus en situation irréguliè. Les suspects ont tous été interpellés.

En raison de son orientation sexuelle, quatre sans-papiers algériens ont agressé cet usager du bus de nuit mis à disposition par la région Ile-de-France et Île-de-France Mobilités, dans la nuit de samedi à dimanche,

Le jeune homme rentrait chez lui, quand il a été pris à partie et frappé dans un Noctilien, à Suresnes, LR (Hauts-de-Seine).

D’après les informations recueillies, une discussion se serait engagée entre les quatre agresseurs et la victime, tous alcoolisés. Après plusieurs échanges et débats sur la religion, la discussion aurait dévié sur la sexualité, selon les déclarations du jeune homme agressé.

C’est alors que l’un des quatre interlocuteurs lui aurait asséné un coup de poing au visage, lui fracturant le nez. La victime a été conduite à l’hôpital Foch.

Tous majeurs, les quatre Maghrébins étaient déjà tous sous le coup de procédures d’expulsion administrative.

Les quatre co-agresseurs homophobes ont été interpellés et placés en garde à vue.

Une enquête a été ouverte, diligentée par le Parquet de Nanterre.

Alexis Corbière et Raquel Garrido : des Thénardier ?

Le couple diabolique d’Insoumis nie avoir maltraité une femme de ménage sans papier

La Thénardier, version LFI

De lourdes accusations de maltraitance sur une employée sans papiers pèsent sur les deux élus de Seine-Saint-Denis. Ces députés de La France Insoumise – qui ne voient aucune soumission de la femme musulmane dans le port du voile islamique – emploieraient depuis un an une femme de ménage sans titre de séjour, qui serait soumise à des cadences infernales. Les Thénardier nient ces accusations en bloc.

Le couple diabolique aime d’ailleurs clamer sa vertu exemplaire, illustrée dans leur vocifération pour la régularisation des sans-papiers, leur activisme violent contre la misère sociale ou leur féminisme véhément… 

Selon le Point, le pot aux roses a été découvert en mai dernier, suite à un contrôle de police à Paris. L’employée de maison, une Algérienne de 36 ans, arrivée en France en 2008 grâce à un visa étudiant, a dû justifier de sa situation administrative alors qu’elle promenait la petite dernière de ce bon couple de bourgeois avec personnel pour nantis et avantages divers accordés par la République. Privée de titre de séjour, elle n’a pu présenter que son passeport algérien.

L’employée de cette maison bourgeoise a indiqué aux fonctionnaires de police qu’elle travaille jour et nuit au domicile des deux parlementaires, à Bagnolet, PS depuis 2014, mais aussi dans un logement parisien où leurs enfants sont pris en charge afin d’être scolarisés dans la capitale, plutôt que dans une commune communiste de 1944 à 2014 et deux mosquées pour 36.000 habitants….  En avril 2019, les journalistes d’investigation, Christian Chesnot et Georges Malbrunot révélèrent l’offensive des salafistes à… Bagnolet qui doit servir de pilote au Qatar pour tisser sa toile en France. Lien

Selon les informations du Point, l’employée a droit à une chambre dans leur maison individuelle et dort sur un canapé à Paris.

Toujours selon elle, que Le Point a pu rencontrer, le couple Garrido-Corbière lui aurait promis des « papiers en cas d’élection de Jean-Luc Mélenchon à la présidence de la République ou s’il devient Premier ministre ».

« Jusqu’au 19 [juin, date du second tour des législatives], elle a besoin de moi et si ça me va pas, elle me renvoie dans mon pays », écrit l’employée de maison à ses camarades. « … Je te dis de rester, tu restes, si ça te va pas, y’en a plein dans ton cas qui veulent travailler, mais tu peux oublier tes papiers », peut-on lire dans un message envoyé par Raquel Garrido, la vertueuse vainqueure du président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde. « Pardon madame. Mais c’est pas bien », lui répond alors la jeune femme.

Réclamant à sa patronne, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise (LFI) pendant plus d’un an, d’être payée, Raquel Garrido lui rétorque, insistant bien sur la distance sociale entre maître et esclave : « Monsieur te donnera 150 euros pour la semaine, on verra le reste après ». La femme de ménage répond avec un simple émoji en pleurs. Garrido, elle, ne bronche pas « On te met un toit sur la tête, on te fait travailler donc soit t’es reconnaissante, soit je prends quelqu’un d’autre maintenant stop »

Le couple « esclavagiste » a publié un communiqué et certifie que « tout est faux ».

« Cela fait des années que nous n’avons pas d’aide ménagère. On a recruté de l’aide pendant les campagnes électorales. A chaque fois avec des personnes disposant de papiers, et bien sûr avec les déclarations Urssaf afférentes », explique Raquel Garrido, avocate française depuis , née au Chili de parents chiliens appartenant à l’organisation d’extrême gauche Mouvement de la gauche révolutionnaire.

Affaire à suivre. 

Et puis voici le panégyrique de Raquel Garrido, tel que dressé par Wikipedia

Logement HLM jusqu’en 2017

En octobre 2017, elle est l’objet d’une nouvelle polémique [sic] parce qu’occupant un logement HLM avec son conjoint Alexis Corbière. Le couple a finalement quitté ce logement social pour aller vivre dans la circonscription d’Alexis Corbière, élu député en juin 2017 [à Montreuil-Bagnolet]. ils avaient occupé leur logement social légalement et sans passe-droit de 2000 à 201736,14.

Aide pour des travaux de rénovation

En octobre 2018, Le Canard enchaîné révèle que Raquel Garrido et son conjoint Alexis Corbière ont bénéficié d’une aide de l’Agence nationale de l’habitat pour financer des travaux de rénovation réalisés dans leur maison de Bagnolet37. Le couple a reçu cette aide accordée sous conditions de ressources aux propriétaires occupants modestes alors que l’une était chroniqueuse à la télévision et l’autre député37.

Soupçons de propos « antisémites »

En janvier 2020, lors d’une émission de Balance ton post !, dont elle est chroniqueuse, elle réagit vis-à-vis de la polémique sur le port du voile lors des sorties scolaires en affirmant que si Jean-Michel Blanquer s’était opposé au port de la kippa lors des sorties scolaires, « il ne serait plus ministre ». Cyril Hanouna [né de parents d’origine juive tunisienne] considère qu’elle a tenu un propos antisémite et sous-entendu qu’il existe un lobby juif au sein du gouvernement38.

Soupçons de propos conciliant avec les terroristes

Le 14 novembre 2021, Garrido est invitée sur le plateau de BFM TV afin de commenter l’anniversaire du recueillement des attentats du . Elle dénonce notamment les propos d’Eric Zemmour (qui accusait notamment François Hollande de n’avoir « rien fait » pour empêcher les attentats sur le plan du contrôle des frontières ainsi que de l’immigration), estimant que « les familles ont fait des efforts incommensurables pour participer au procès, pour trouver en eux la force de témoigner, de rendre hommage à leur mort, de trouver le chemin vers la réconciliation, y compris avec les terroristes eux-mêmes et les personnes qui sont poursuivies ». La déclaration provoque un tollé médiatique39. Elle reconnaît par la suite que « le terme réconciliation est mal calibré »40.

Accusation mensongère du magazine Le Point

En juin 2022, le journaliste Aziz Zemouri signe sur le site internet du magazine Le Point un article affirmant que Raquel Garrido et son conjoint Alexis Corbière emploieraient irrégulièrement une femme de ménage sans papiers, ce qu’ils démentent41,42. Une contre-enquête de Médiapart montre les « erreurs et incohérences »43 de l’article mensonger, qui est dépublié le lendemain par le magazine, qui leur présente des excuses44.

Affaires judiciaires médiatiques, comme avocate

  • Affaire des sondages (elle est l’avocate de Jean-Luc Mélenchon contre la Commission nationale des sondages et Harris Interactive, Mélenchon voulant rendre transparente la façon dont sont redressées les données brutes des sondages)45,46,47
  • Affaire des « faux tracts » d’Hénin-Beaumont visant Jean-Luc Mélenchon (plainte contre Marine Le Pen, le FN ayant produit et diffusé un faux tract du Front de gauche au contenu communautariste)48,49elle-même est poursuivie en justice par Marine Le Pen qui lui reproche de l’avoir qualifiée de « délinquante » dans le cadre de l’affaire dite des « faux tracts ». Marine Le Pen perd son procès, ainsi que l’appel50,51.
  • Affaire « fasciste » (Jean-Luc Mélenchon ayant qualifié Marine Le Pen de « fasciste » est attaqué pour « injure publique »)52
  • Affaire Míkis Theodorákis (Jean-Luc Mélenchon porte plainte contre Jean-François CopéNathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé qui l’ont taxé d’« accointances antisémites »)53,54
  • Affaire Aslangul (Claudio Calfuquir contre Charles Aslangul)55
  • Affaire Maryline Mélenchon contre Christian Schoettl, maire de Janvry56.
  • Affaire de la Société générale (Jean-Luc Mélenchon contre la Société générale)57
  • Affaire « apprenti-dictateur » (Gilles Wobedo contre Fabien Engelmann, maire FN de Hayange)58

Prises de position

Au sujet des manifestations au Venezuela, tout en indiquant que la position de La France insoumise « est d’être très méfiant et de ne pas répondre aux injonctions de critiquer », Raquel Garrido dit « reconnaître qu’il y a une répression » et exprime sa « tristesse » parce que « la violence nuit au projet politique de s’enlever de la manne pétrolière »59.

Cette affaire serait une erreur du magazine Le Point

Raquel est donc une oie blanche, come le montre l’échange tout en délicatesse que l’épouse Corbière a eu avec Stanislas Rigault (Reconquête) au sortir d’une émission de Cyril Hanouna :

LIEN video (explicite)

LIEN PaSiDupes (article)

Martine Aubry « appelle les socialistes à valider » l’accord électoral PS – LFI

L’amère de Lille bascule officiellement dans l’islamo-gauchisme

Martine Aubry et Amar Lasfar, président de l’UOIF
(Frères musulmans),
président du lycée privé musulman Averroès,
 ainsi que de Musulmans de France (2013- 2021).

Pour nombre d’éléphants et d’élus du PS, pas question de se ranger sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) – qui rassemble La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Et ce, malgré le score historiquement bas enregistré par leur candidate, Anne Hidalgo, à l’élection présidentielle (1,75 %).

La piscine municipale de Lille-Sud réserve un créneau horaire aux femmes chaque vendredi de 18h30 à 19h30, loin du regard des hommes. La situation existait depuis trois ans, mais n’était pas connue. Elle fait désormais grand bruit à Lille . C’est à la suite d’une demande forte du quartier, où la population musulmane est nombreuse, que la ville a accepté cette mesure dérogatoire, qui va jusqu’à mettre en place un personnel uniquement féminin et bâcher les fenêtres extérieures de la piscine pour protéger les baigneuses de regards indiscrets. Si certains mettent en cause le non respect de l’égalité du service public ou leur crainte d’une forme de communautarisme, la maire, otage des activistes islamistes considère qu’il s’agit d’un dispositif pragmatique de simple aménagement du service public.

« PS ça veut dire Parti Soumis ! assène un trentenaire. Déjà on discute nombre de circo avant les termes de l’accord. De plus, il y a des lignes jaunes à ne pas franchir, l’Europe, l’international, l’exercice du pouvoir… Je ne pense pas que l’on puisse s’affranchir des traités européens. La position de Mélenchon qui ne veut pas qu’on aide l’Ukraine me gêne. Mélenchon admire les dirigeants les plus autoritaires de la planète, ça en dit long sur sa vision de l’exercice du pouvoir… Les valeurs ne sont pas les mêmes, ni sur la laïcité, la République. Il a trop de complaisance vis-à-vis de certains communautarismes, les femmes voilées… Tout ça ne me satisfait pas du tout. Quitter le PS ? Je suis tiraillé mais ce n’est pas exclu… De toute façon, je n’irai pas me consoler chez Macron ! »  

La fille Delors met l’Europe dans sa poche et son mouchoir par-dessus.

La maire de Lille a apporté son soutien à ce compromis, avant le conseil national du parti prévu pour ce soir, même si elle a « des réserves majeures concernant l’Europe »…

La cacique socialiste allume la mèche de l’implosion du parti.

Elle s’oppose ainsi à d’autres figures du PS comme Stéphane Le Foll, Bernard Cazeneuve, Jean-Christophe Cambadélis, Carole Delga, Jean-Marc Ayrault et François Hollande.

A Lyon, Gérard Collomb reste coi. Quant à la fossoyeuse du PS à la présidentielle, Anne Hidalgo tarde à jeter sa dernière pelletée sur le trou ouvert sur le néant. Est-elle retournée en Andalousie ?

Baguette arabe: Macron ne mange pas de ce pain-là

L’Elysée renonce-t-il à la «meilleure baguette de Paris » par islamophobie?

Makram Akrout, boulanger tunisien, est devenu le lauréat de la «meilleure baguette de Paris» en 2021. Mais le boulanger, arrivé en France sans-papiers, avait rédigé des posts hostiles à la France, en même temps qu’il demandait et obtenait sa naturalisation en 2019. La taqîya fonctionne à plein régîme en France.

Macron a craint pour sa peau et l’Elysée vient finalement de faire volte-face, alors que, par tweet, Macron avait félicité l’artisan.

Or, l’Elysée n’a pas pris contact avec « ce monsieur », comme il le fait habituellement. Et de se justifier : « Ce n’est pas automatique [depuis cette année] que le lauréat de la meilleure baguette de Paris livre l’Elysée ». Pourtant, samedi, l’Elysée twittait:

 » Bravo ! (…) Comme le veut la tradition, il fournira du pain à l’Elysée pendant un an ».

« Je pense que cette décision est une première ! », glisse de son côté Franck Thomasse, du syndicat des boulangers du Grand Paris.

Qui sera le nouveau fournisseur de la table du chef de l’Etat?

Les services de la présidence ont confirmé ce lundi que «l’Elysée n’a pas pris contact avec ce monsieur». Or, les années précédentes ce privilège était systématiquement accordé au boulanger récompensé par ce concours créé par la Mairie de Paris en 1994.

Un clandestin aux propos anti-français et islamistes

Les réseaux sociaux ont informé les services du Renseignement… La récompense accordée à Makram Akrout avait été rapidement critiquée sur internet : des internautes ont découvert que le lauréat a défendu des positions anti-françaises et islamistes sur Facebook.

C’est le site franco-tunisien d’information Tunis Tribune, «portail des Tunisiens du monde», la diaspora, qui avait rapporté la polémique naissante en publiant des captures d’écran, le 27 septembre.

Des captures d’écran avaient été effectuées sur le compte Facebook de Makram Akrout. Pour la plupart rédigées en arabe, elles évoquaient parfois la France, comme celle-ci : «La France encourage et propage la décadence dans nos pays pour protéger ses intérêts colonialistes et nous pousse à nous éloigner de la religion et des valeurs islamiques.»

Le boulanger avait riposté par une plainte, affirmant que son compte avait été «piraté». Son avocate reconnaissait pourtant les faits, par la suite et à demi-mot, affirmant : «Comme bien des internautes, il a pu partager dans le passé des contenus publiés sur les réseaux sociaux sans en saisir toute la teneur.»

Samedi, Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) à la maire de Paris, avait estimé, quant à lui, que «si d’aventure, c’était un personnage qui avait eu des expressions malheureuses», alors cela posait «un sujet sur la livraison de l’Elysée».

Le même jour, Makram Akrout n’était pas venu chercher son prix et s’était fait représenter. «Il a compris que ce n’était pas forcément idéal de venir», commentait Emmanuel Grégoire.

Et si les baguettes du Tunisien suspect avaient été primées simplement pour flatter la communauté maghrébine ?

Marche nationale des Sans-Papiers, en plus des anti-racistes racisés, de la LDNA et de la covid

La menace anti-républicaine de la gauche révolutionnaire se précise

L’objectif est clairement anti-républicain

Elle était annoncée en août pour la période 19 septembre-17 octobre

A l’appel de 15 collectifs de Sans-Papiers, de la Marche des Solidarités, des Etats Généraux des Migrations et de plus de 120 organisations, des Sans-Papiers marcheront à partir du 19 septembre des quatre coins du pays pour atteindre Paris en une grande manifestation le samedi 17 octobre.

Texte d’appel et premiers signataires :

Préambule : « A l’appel de 19 collectifs de Sans-Papiers, de la Marche des Solidarités, des Etats Généraux des Migrations et de plus de 200 organisations, des Sans-Papiers marcheront à partir du 19 septembre des quatre coins du pays pour atteindre Paris en une grande manifestation le samedi 17 octobre. « 

Ci-dessous la liste des premiers signataires :

CASP, CISPM, CSP 13, CSP 59, CSP 75, CSP 92, CSP 93, CSP 95, CSP Alsace, CSP Kabyle, CSP Montreuil, CSP Paris 20, CSP Rouen, Collectif des Immigrants en France, Collectif Pour l’Avenir des Foyers, Collectif Schaeffer d’Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant !!, Ensemble Pour Notre Régularisation Sans Exceptions, La Marche des Solidarités et les Etats Généraux des Migrations,20e Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, 2MSG, Accueil Demandeurs d’Asile Grenoble, Accueil Réfugiés Vals du Dauphiné, ACORT, ADTF, AEResP28, Ah Bienvenue Clandestins !, Allamma internationale, Alternatiba ANV Rhône, Alternatiba Rouen, AMDH Paris-IDF, AMF, Amicale CNL de Hautepierre à Strasbourg, Amoureux au Ban Public Lyon, ARDHIS, Assemblée antiraciste du 20e, Assemblée locale des EGM de Cahors, ASIAD, ASIL Accueil 88, ASMA, ASMIE – Solidarité mineurs isolés, ASTI d’Elbeuf, ASTI de Montélimar, ASTI de Petit-Quevilly, ASTI de Romans sur Isère, ASTI de Valence, Association Talawassi, ATMF, ATTAC France, ATTAC 45, ATTAC Moselle, ATTAC Rennes, ATTAC Romans, ATTAC Strasbourg, Autremonde, Ballon Rouge (Aubagne), Bangladesh Community in France, BDS France Marseille, BDS France Montpellier, CADM 70, CDDLE de Besançon, Cercle 49, CGT, CGT AHS Franche-Comté, Chemins Pluriels, CISEM, CIVCR, CNT, CNT-FTE, CNT SO, CSRA, Collectif 343 racis.ée.s, Collectif Casse-rôles, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif des écoles de Marseille, Collectif des Sorins de Montreuil, Collectif de soutien aux réfugiés en Ariège, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es , Collectif du 5 novembre – Noailles en colère, Collectif Intersquats Exilé.e.s Lyon et Environs, Collectif Justice et Libertés du Bas-Rhin, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif Migrants 83, Collectif Migrants Comminges (31), Collectif Réfugiés du Vaucluse, Collectif Sénonais de Soutien aux Migrants, Collectif Solmiré (Solidarité Migrants-Réfugiés) de Besançon, Collectif Solidarité Migrants 01, Collectif Solidarité Migrants Pays Basque et Sud Landes ETORKINEKIN, Collectif Toulouse Anti CRA, Collège sans Frontières Maurice Sève, Comité de Soutien aux Sans-papiers Haïtiens, Comité de Vigilance sur le Droit des Etrangers de Montbéliard, Comité Génération.s Immigration, Confluences, CRI, CRLDHT, DAL, Décoloniser les arts, DIEL, DNSI 67, DNSI 86, EELV Paris 18, Emancipation Lyon-69, Emancipation tendance intersyndicale, Ensemble !, ETM 31.46, EVTC, Extinction Rébellion Ardèche, Extinction Rébellion Montreuil, Extinction Rébellion PEPPS, FA, FASTI, Faux-Solidaires, FETAF, Femmes solidaires, FI Krutenau- Esplanade Insoumise (Strasbourg), Filles et Fils de la République, FSU, FTCR, Fondation Frantz Fanon, FUIQP, Genepi, GISTI, Habitat&Citoyenneté, ICARE 05, Identité Plurielle, INDECOSA-CGT 67, inFLEchir, Jarez Solidarités, J’En Suis J’Y Reste, KOLONE, La Boîte Sans Projet, La Cimade, La Cimade Figeac, La Cimade Yonne, La Mule Du Pape, La Révolution Est En Marche, LDH Amiens, LDH Istres Ouest-Provence, LDH Mâcon, LDH Montpellier, LDH PACA, L’Effet Papillon, Le paria, Les Voisins Solidaires de Versailles, LFI 35, Mama Road, MAN, MAN 71, MAN IdF, MDP, Modus Operandi (Grenoble), Montreuil Rebelle, Mouvement Utopia, MRAP, MRAP Centre Ardèche, MRAP Limoges-Haute-Vienne, MRAP Montpellier, MRAP Tarbes, MRAP Strasbourg, Nayan France Association of Child éducation Bangladesh, Nogozon, Nouvelle Jungle Lille, NPA, OCML-VP, Organisation de Femmes Egalité, Paris d’Exil, PCOF, Parti des travailleurs (Tunisie) section France, Pas Sans Nous, PCF 06, PEPS, PG 06, PIR, Planning Familial 33, Queer Education, RASH Tolosa, Ras L’Front Strasbourg, Réfugiés Bienvenue Nîmes, REMCC, RESF 13, RESF 36, RESF 51, RESF 61, RESF 69, RESF 82, RESF Bassin minier 71, RESF Castres, RESF Somme, RESF Tournon 07, Réseau Féministe « Ruptures », RSM 89, RUSF 51, Sang pour Sans, Section CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Section syndicale CGT Société de Restauration du Musée du Louvre, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires 13, Solidaires 35, Solidaires Alsace, Solidaires en Beaujolais, Solidarité et Langage (Valence), Solidarité Migrants Collectif 06, Solidarité Migrants du Haut Nivernais, Sous le même ciel, SUD Culture Solidaires, SUD Education 35, SUD Education 91, SUD Education 92, SUD Education 93, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, Terre d’Ancrages, Tous Migrants, UCL, UD CGT 67, UJFP, UJFP Lyon, Union syndicale Solidaires, United Migrants, Un Toit C’est Tout, Un Toit c’est Un Droit, UTAC, VISA, Voies Libres Drôme, ZSP18,

 On marche vers l’Elysée !

Acte 1 : Le 30 mai des milliers de Sans-Papiers et de soutiens ont bravé l’interdiction de manifester à Paris et dans plusieurs autres villes.

Dans les jours et les semaines qui ont suivi des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le racisme et les violences policières.

Acte 2 : Le 20 juin des dizaines de milliers de Sans-Papiers et soutiens ont manifesté à Paris, Marseille, Lyon, Lille, Rennes, Montpellier, Strasbourg et dans de nombreuses autres villes.

Mais Macron n’a eu aucun mot pour les « premierEs de corvée », aucun mot pour les Sans-Papiers, exploitéEs dans les pires des conditions ou perdant leur emploi sans chômage partiel, retenuEs dans les CRA, vivant à la rue ou dans des hébergements souvent précaires et insalubres. Aucun mot pour les jeunes migrantEs isoléEs. Il n’a eu aucun mot contre le racisme, aucun mot pour les victimes des violences policières.

Nous disons qu’une société qui refuse l’égalité des droits aux prétextes de la nationalité, l’origine, la couleur de peau sera de plus en plus gangrénée par le racisme et les violences d’Etat.

Nous disons qu’une société qui accepte l’inégalité des droits, la surexploitation, la répression, l’enfermement, l’expulsion des Sans-Papiers au nom de la crise, sera désarmée face à toutes les attaques sociales.

Alors nous organisons l’Acte 3 des Sans-Papiers.

En septembre des Sans-Papiers et des soutiens partiront de Marseille, de Rennes, de Toulouse, de Lille, de Strasbourg, Montpellier, Bayonne, Grenoble, Le Havre… de tous nos quartiers, de toutes nos communes et traverseront le pays.

Ces marches convergeront le 17 octobre à Paris pour aller vers l’Elysée.

Parce qu’il s’agit de liberté et de solidarité, nous manifesterons le 17 octobre en hommage à toutes les victimes du colonialisme, du racisme et des violences de la police, en hommage à toutes les victimes des politiques anti-migratoires et des contrôles au faciès.

Parce qu’il s’agit tout simplement d’égalité nous manifesterons pour imposer enfin la régularisation de touTes les Sans-Papiers, la fermeture des centres de rétention et le logement pour touTEs.

En mai, Liberation lui avait fait sa pub

Paris, une «Marche des solidarités» avec les sans-papiers

Malgré l’interdiction de la préfecture de police, les organisateurs de la manifestation ont maintenu leur appel à défiler dans la capitale, comme dans plusieurs villes de France, dénonçant les effets de la crise sanitaire pour les migrants.

«Il faut régulariser les sans-papiers», crie François-Michel Lambert, député EELV (puis LREM, puis LT) des Bouches-du-Rhône (Gardanne), né à La Havane, Cuba. Ce samedi aux environs de 13 h 30, sur la place de la Madeleine à Paris, la «Marche des solidarités» débute à peine et des centaines de personnes sont déjà réunies. Malgré l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes en vigueur sous l’état d’urgence sanitaire, les 195 organisations – associations, syndicats, collectifs de sans-papiers – à l’origine de cette initiative ont maintenu leur appel, moyennant des consignes de port du masque et de maintien de la distanciation physique le long du parcours. Pour les migrants, «la crise sanitaire actuelle est en train de devenir une véritable bombe sanitaire», dénoncent-elles dans un communiqué commun, qui appelle notamment à régulariser tous les sans-papiers, à leur ouvrir le droit au chômage partiel, et à fermer les centres de rétention administrative (CRA).

Masques sur le nez, les manifestants s’agglutinent pour écouter le discours du député Lambert. Chabane leur demande de «respecter les distances de sécurité». C’est la première fois que cet Algérien de 37 ans, arrivé en France il y a deux ans, se rend à une manifestation de ce genre. Avant le confinement, il vivait de petits boulots payés en liquide. Mais ces temps-ci, il n’a plus de revenus. C’est ce qui l’a décidé à venir défiler : «On veut juste vivre comme tout le monde, et qu’on nous respecte», revendique-t-il.

«On est bloqués»

Chabane ne participe pas pour la première fois à une manifestation: avec d’autres islamistes d’Algérie ou d’ailleurs où ils sont pourchassés, il a dû s’expatrier. Le cortège – dont une partie s’élançait aussi du quartier de l’Opéra, où les forces de l’ordre ont tenté d’empêcher le départ en usant de gaz lacrymogène (signale Libération) – se déplace rapidement mais calmement (assure Libé) vers la place de la République, et ne cesse de grossir. Selon la préfecture de police de Paris, la marche a rassemblé 5.500 personnes. «Je n’ai jamais vu autant de monde à une manifestation de soutien aux sans-papiers», estime Alhousseyni, un Sénégalais habitué, lui aussi, de ce genre de manifestation. «Sans chômage partiel, on est bloqués. On ne peut pas travailler», soupire celui qui, avant la crise sanitaire, nettoyait des vitres « contre quelques euros, » commente Libé…

Place de la République, les tracts d’Adoulayé partent comme des petits pains. Le jeune homme de 26 ans, un Malien, fait partie du collectif Baras, qui rassemble des sans-papiers de Bagnolet et Montreuil, en Seine-Saint-Denis, et est récemment devenu une association«Ça me fait plaisir de voir du monde, glisse-t-il. Ça fait sept ans que je fais des démarches pour avoir des papiers. La préfecture m’a fait faire des va-et-vient pendant des années, pour finir par me dire que je ne les obtiendrais pas…» Il dénonce une situation critique depuis le début de la crise sanitaire : «La majorité des membres de notre association n’ont pas encore repris le travail.»

Première sommation

Pendant qu’il parle, la place de la République se remplit. Une cinquantaine de manifestants sont montés sur la statue et les forces de l’ordre ne tardent pas à donner leur première sommation. Un peu à l’écart, Ali, masque chirurgical sur le visage, résume les raisons qui ont poussé son association, AFD International, à participer à l’organisation de cette manifestation. «La Marche des solidarités existe depuis trois ans, elle rassemble beaucoup d’associations et de collectifs autour des questions de droits des migrants, de droit au logement, de lutte contre les violences policières», détaille-t-il. Cette année, les conséquences de la crise sanitaire ont poussé davantage de gens à battre le pavé. «Il y a beaucoup de nationalités différentes et beaucoup de familles», souligne Ali.

Alors qu’il explique que la manifestation a été interdite par la préfecture de police deux jours plus tôt, il est interrompu par des tirs de gaz lacrymogène, suivis d’une charge de gendarmes mobiles. Les manifestants quittent la place rapidement. A 17 heures, un peu plus loin, boulevard Magenta, les forces de l’ordre interpellent les plus déterminés, qui s’attardent. En fin de journée, la préfecture de police a fait état de 92 interpellations. Les organisateurs, eux, appellent à un nouveau défilé le 20 juin.

Septembre : l’ultra-gauche prend le relève des Gilets jaunes

De Marseille à Paris, ils vont marcher pour demander la « régularisation des sans-papiers »

Quelque 200 personnes ont pris le départ, ce samedi 19 septembre 2020, à Marseille, d’une marche qui doit rejoindre Paris pour demander la régularisation des sans-papiers et la fermeture des centres de rétention administrative (CRA).

Une manifestation pour les sans papiers et les mineurs sans abris à Nantes. (photo d'illustration)

Une manifestation d’universalistes pour les migrants clandestins et les mineurs sans abris à Nantes, foyer anarcho-révolutionnaire depuis des décennies de lutte contre l’aéroport Ayrault à N-D.-des-Landes.

« Sans exception, régularisation de tous les sans-papiers, » pouvait-on lire sur une large banderole déployée par les organisateurs au départ de la marche devant la préfecture de Marseille, ce samedi 19 septembre.

La ‘Marche des solidarités’ prévoit de faire étape dans plusieurs villes de France avant de rallier l’Elysée le 17 octobre.

Outre la régularisation des sans-papiers, les organisateurs qui dénoncent une « inégalité des droits aux prétextes de la nationalité ou de la couleur de peau, appellent à la fermeture des centres de rétention administrative (CRA). Le sujet n’est pas telle ou telle nationalit, ni la couleur de peau, mais le droit français et la camacité du pays d’accueil à prendre en charge un flux continu de populations culturellement différentes.

Ces centres permettent d’enfermer un étranger qui fait l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de son renvoi forcé, pour une durée qui ne doit pas excéder 90 jours.

Une situation que le coronavirus aggrave

« La crise sanitaire liée à la covid » a révélé la situation catastrophique des sans-papiers qui se sont manifestés auprès des associations après avoir perdu le travail au noir qu’ils effectuaient pour survivre, explique Brigitte Appia, représentante Sud-Est du Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade).

« Chaque nouvelle loi rétrécit un peu plus leurs droits, pointe la militante qui déplore « qu’il n’y ait jamais de régularisation par le travail ».

« Nous souhaitons une mise à plat des lois qui depuis des années s’empilent et complexifient le parcours des demandeurs d’asile ».

« Le Covid a mis en lumière les inégalités des sans-papiers. C’est une population en danger, pas dangereuse », a scandé au micro une autre organisatrice, vêtue d’un tee-shirt noir et jaune à l’effigie de l’événement comme la plupart des manifestants.

Douceur angevine : une étudiante violée par un étranger

L’important pour CNews, en titre: son calvaire a duré trois heures. Sensationnel ou sordide?

Le 31 août à 19h30, une étudiante de 20 ans est rentrée, après ses cours, dans son appartement situé le long de la ligne de tramway. Un homme a forcé sa porte, l’a violentée et l’a violée pendant trois heures.

Il s’agit d’un homme de 33 ans qui fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Mais, sans papiers, impossible de l’extrader. Selon le procureur d’Angers, l’individu a assuré qu’il est de « nationalité » kosovare, mais les autorités du Kosovo ne l’ont pas reconnu. La Serbie et la Macédoine ont également été interrogées, sans succès.

En attendant, l’homme a été assigné à résidence dans un hôtel à Angers. C’est au cours de ses créneaux de sortie qu’il a commis le viol de la jeune femme. Il avait déjà été arrêté pour deux exhibitions et deux agressions sexuelles.

Déjà condamné en France au moins six fois depuis 2018 pour des vols avec effraction, outrages et rébellion, le trentenaire a également purgé des peines pour exhibitions sexuelles et agressions sexuelles, dont celle d’une handicapée au CHU d’Angers, précise le quotidien régional. Enfin, deux interdictions de territoire français pendant cinq ans ont été prononcées à son encontre en 2018 et 2019.

Le Kosovo est une entité très particulière. Sa déclaration d’indépendance le 17 février 2008, est contestée par la Serbie pour qui il est une province autonome, et ce territoire n’est reconnue comme état, ni par l’Organisation des Nations unies, ni par l’Union européenne.

A majorité albanaise (l’Albanie est un état dictatorial voisin, pro chinois, puis pro-soviétique), et comportant une minorité serbe,  le Kosovo est placé sous la protection d’une force de l’OTAN, la KFOR, qui assure la paix et l’ordre dans cette région, depuis les accords de paix de Koumanovo, datés de juin 1999. Plus de 95 % de la population sont de tradition musulmane, principalement sunnite avec une minorité de catholiques romains (2,2 %, soit environ 65.000 personnes, néanmoins).

La Serbie, le Kosovo et la Macédoine n’ont pas reconnu le violeur

Erjan I., qui a purgé ses multiples peines de trois à six mois de prison, n’a cependant pas été expulsé du territoire français. En cause, la non-reconnaissance des pays auxquels il prétend appartenir. «Erjan I., démuni de document officiel, s’est déclaré de nationalité kosovare mais le Kosovo ne l’a pas reconnu comme l’un de ses ressortissants», a indiqué la préfecture du Maine-et-Loire.

Vide juridique – Selon la loi française, un étranger condamné est renvoyé vers son pays d’origine, mais dans certains dossiers la procédure se complique. C’est le cas du trentenaire multirécidiviste s’est déclaré d’origine kosovare. Un bon plan: le Kosovo ne l’a pas reconnu comme l’un de ses ressortissants. La Serbie et la Macédoine non plus. Il n’est donc pas possible de l’expulser.

«La Serbie et la Macédoine ont également été saisies et ont répondu négativement. En l’absence de pays acceptant de l’accueillir, il n’a pas été possible de mettre à exécution la décision judiciaire.»

«Il est né en 1987 dans un pays qui s’appelait la Yougoslavie», rappelle auprès du journal le procureur d’Angers, Eric Bouillard. «Il n’est pas facile de reconduire des personnes dans des pays en guerre ou qui l’ont été. C’est pareil pour l’Erythrée. Le Vietnam ne répond parfois pas du tout.»

Des réfugiés érythréens posent le même problème de nationalité. Porte d’Aubervilliers à Paris, des Erythréens sont régulièrement amenés par des associations dites humanitaires et installés dans des tentes au bord du périphérique parisien où ils côtoient la pollution, le bruit et les poubelles. Ils se disent réfugiés politiques qui ont fui la dictature du président Isaias Afwerki. Tous ces Erythréens ont transité par la Libye où des passeurs les ont abandonnés et où des navires d’associations tout aussi humanistes les ont déposés en Italie. La France qui offre des conditions sociales d’accueil attrayantes a accordé à certains des papiers temporaires pour rester sur le territoire français. « Le gouvernement français est inhumain, témoigne l’un de ces migrants. Honnêtement [sic], c’est mieux qu’ils me renvoient chez moi. Je ne veux pas mourir ici. Je préfère mourir là où se trouve ma famille« .

Un « héros » ni filmé ni récupéré n’est pas un héros : il doit lutter pour éviter l’expulsion

Après Mamoudou Gassama, un autre travailleur clandestin menacé d’expulsion obtient le réexamen de son dossier

Aymen est un Tunisien sans-papiers qui avait sauvé deux enfants d’un incendie en …2015.

Il s’était vu notifier une obligation de quitter le territoire français par le préfet.  Et c’est la préfecture qui envisage désormais de réexaminer son dossier.

Pourquoi cette volte-face quand la loi est intangible et la même pour tous ?

« Sauver un bébé en escaladant un immeuble est-il plus héroïque que braver les flammes pour sauver deux enfants? » d’un incendie.

C’est la question posée dimanche dans Le Parisien par l’avocate d’Aymen L., un Tunisien en situation irrégulière qui avait craint que son acte héroïque soit médiatisé en avril 2015 et signe son arrêt d’expulsion. Aujourd’hui, le héros inconnu, qui n’a pas obtenu sa régularisation, est menacé d’expulsion. Il s’est vu notifier en janvier dernier une obligation de quitter le territoire français et son avocate va déposer un énième recours cette semaine. Mais la donne pourrait vite changer pour le Tunisien : la préfecture du Val-d’Oise indique tout-à-coup être prête à examiner son dossier « dans la journée » de lundi.

Les réseaux sociaux ont pallié les choix éditoriaux de la presse institutionnelle


Grâce à l’émotion et au sentiment de reconnaissance, d’une opinion souvent qualifiée de ‘beauf’ et raciste,
suscités par l’acte héroïque du Malien clandestin Mamoudou Gassama qui a sauvé un enfant de 4 ans tombé d’un étage et miraculeusement resté suspendu au balcon inférieur d’un immeuble parisien, le 27 mai dernier, le jeune Malien avait été aussitôt encensé et reçu par Emmanuel Macron alors que plusieurs démantèlements de camps de migrants étaient en cours dans Paris. Par la volonté du prince, il avait pu alors déposer rapidement une demande de régularisation.

Lundi, il a même reçu des mains de la maire Anne Hidalgo la médaille de la Ville de Paris: la socialiste tentera de se maintenir aux prochaines municipales.

Aymen L. devra apporter des « éléments » de preuves sur son acte de bravoure


Le très discret jeune Tunisien n’a pas de film à diffuser sur les réseaux pour émouvoir la populace.
Mais, depuis quelques jours, la mobilisation grandit autour de la discrimination d’Aymen L., visant le faire bénéficier indirectement de l’effet médiatisation autour de l’acte de Mamoudou Gassama.Plusieurs personnalités, comme le sénateur Les Républicains Roger Karoutchi ou l’auteure anti-républicaine …Rokhaya Diallo, ont ainsi dénoncé le fait qu’il y ait deux poids deux mesures.

Elle a en effet confirmé dimanche que « si des éléments confirment l’acte courageux et altruiste [d’Aymen L.], alors il n’est pas exclu de) réexaminer le dossier et de suspendre l’obligation de quitter le territoire ».Lundi, après trois années de refus répétés, les choses se sont encore accélérées à Pontoise, où se trouve la préfecture du Val-d’Oise. « On s’efforce de rassembler le maximum d’éléments corroborant cet acte de bravoure, notamment auprès des pompiers, pour prendre une décision sur l’abrogation de l’obligation de quitter le territoire, ce qui devrait être fait dans la journée », a claironné la directrice de cabinet du préfet.

L’acte héroïque d’Aymen L. n’a pas été filmé et ne repose que sur la foi de témoins.

Ce Tunisien est arrivé en France en 2013. A Fosses, dans le Val-d’Oise, il est témoin fortuit, le 10 avril 2015, d’un incendie. Appelés au secours, Aymen L. et deux amis de nationalité française apprennent que des enfants sont pris au piège des flammes. « Nous sommes montés tout de suite pour chercher les enfants. Nous les avons trouvés tout de suite, dans la chambre. Ils étaient restés ensemble« , se souvient le jeune étranger.

Une ultime audience au tribunal administratif


Aymen L. sauve Léon, 4 ans, et Adam, 19 mois.
Mais, par peur d’être arrêté et expulsé, il fuit quelques secondes après son acte héroïque. C’est la mère des enfants qui, après un appel à témoins, le retrouve.
Le 15 mai 2015, le maire de Fosses décerne aux trois héros une médaille pour « acte de bravoure », mais la préfecture du Val-d’Oise oppose une fin de non-recevoir à la demande de l’édile de lancer une procédure de régularisation à titre exceptionnel.

Trois ans plus tard, Aymen L. est toujours sans-papiers. La préfecture a en fait refusé sa demande de naturalisation et les autorités municipales ont renoncé, face au pot de fer.

Dimanche encore, son expulsion semblait se confirmer, comme l’expliquait son avocate lundi matin sur LCI : « Jeudi dernier avait lieu la clôture de l’instruction. J’ai reçu un mémoire selon lequel le préfet maintenant sa décision. Et c’est tout. » Mais la préfecture changera peut-être sa décision après le réexamen, « dans la journée » de lundi, du dossier d’Aymen L.En parallèle, l’avocate du sans-papiers a déposé un ultime recours et le tribunal administratif devra décider en dernière instance du sort du sans-papiers tunisien.

Le poids des images ne jouera pas en sa faveur… Il ne peut plus compter que sur un nouveau démantèlement de camp de migrants… Un petit effort, Gérard Collomb !

Paris : début du démantèlement du camp de migrants de la Villette

Mercredi 30 mai aux aurores, les forces de l’ordre ont lancé  l’opération d’évacuation du plus gros campement de migrants parisien

blog -migrants evacués du camp du Millenaire-30mai2018.jpgLes associations dites humanitaires y avaient conduit quelque 1.117 clandestins, sur les 1.700 recensées au nord-est de la capitale, dans le XIXe arrondissement. L’opération a débuté peu après 6 heures du matin au « Millénaire », campement au coeur d’une bataille politique entre le gouvernement et la mairie socialiste de Paris, qui claironne sa volonté d’accueil de migrants en situation irrégulière.

35e organisée dans la capitale depuis trois ans, cette évacuation « conduira à l’hébergement temporaire des personnes concernées dans une vingtaine de sites de Paris et de la région parisienne« , a déclaré le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, dans un communiqué. Parmi eux, 64 vulnérables (femmes isolées, couples, familles, mineurs isolés) se sont vu proposer une solution d’hébergement temporaire, annonce la préfecture de police de Paris.

Originaires essentiellement du Soudan, de Somalie et d’Erythrée, sans aucun lien historique avec la France, ces migrants étaient installés dans des conditions de très grande précarité sous des tentes serrées le long du canal de Saint-Denis, sous le périphérique, encadrés par des membres d’associations également en périphérie de la loi.
Paris, le 30 mai 2018. - Evacuation des migrants du campement du Millénaire à Paris (XIXe).Dans l’attente de leur évacuation, tous les migrants étaient sortis de leurs tentes et attendaient dans le calme, leur sac à la main. « On ne sait pas trop où on va. Ici, c’était dur« , a avoué Issam, un musulman libyen arrivé ici il y a sept mois, son sac pour tout bagage sur le dos et sans-papier, candidat potentiel à une violence vindicative.

Près de 24 structures d’accueil, essentiellement des gymnases, détournés de leur fonction sportive et, semble-t-il, superflus, ont été mobilisés en Ile-de-France, des solutions de fortune, en attente pour accueillir les migrants, a indiqué la préfecture de police.

Deux autres camps bientôt évacués
Résultat de recherche d'images pour "campement du "Millénaire""« Si un dispositif calibré de pré-accueil n’existe pas sur l’ensemble du territoire, ce type de phénomène va recommencer« , a assuré Pierre Henry directeur général de l’ONG France terre d’asile,. Surtout si cette association les dirige à nouveau vers l’emplacement du camp du Millénaire.
Deux autres campements sont par ailleurs installés depuis des mois à Paris : canal Saint-Martin où vivent quelque 800 clandestins (surtout des Afghans) et porte de la Chapelle avec 3 à 400 personnes en situation irrégulière. « Ils seront évacués dès que possible et si possible la semaine prochaine », a annoncé à la presse le préfet de l’Ile-de-France, Michel Cadot. Ces trois campements concentraient en tout près de 2.700 personnes, précise le préfet.

Quel avenir pour les clandestins  du Millénaire ?

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Centre de pré-accueil des clandestins à Paris : 450 places

Dans ces 24 hébergements temporaires, les mille cent dix-sept illégaux du Millénaire mis à l’abri ce mercredi  pourront rester plusieurs jours, le temps de se reposer, de voir un médecin et d’être pris en charge. Leur situation administrative sera  examinée, afin de savoir de quelle réglementation, de quel statut, ils relèvent. Se trouvent parmi eux, aussi bien des primo-arrivants demandeurs d’asile que des « dublinés« A terme, les premiers pourront être orientés dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) ou un centre d’accueil et d’orientation (CAO), afin d’obtenir le statut de réfugiés. Pour les seconds en revanche, la situation est plus complexe.

Les ‘dublinés » sont les migrants qui, en vertu du règlement Dublin de l’Union européenne, doivent faire leur demande d’asile dans le premier pays européen où ils ont été contrôlés, pas toujours celui dans lequel ils ont été acheminés. Ce mercredi, ces « irréguliers » ont aussi été mises à l’abri : il n’y a pas eu de « tri dans la rue », comme le souhaitait la mairie de Paris. Néanmoins, ils restent sous la menace d’un renvoi dans le pays où ils ont laissé leurs empreintes ou d’un retour …dans les rues parisiennes.

« Le rôle de la Ville de Paris sera essentiel, prévient le ministre de l’Intérieur, car si les campements se reconstituent, cette 35e opération n’aura servi à rien ». Mais concrètement comment éviter la reconstitution de nouveaux campements ? « On ne va pas faire de Paris, une ville grillagée où même les Parisiens ne pourront plus se promener sur les avenues sous prétexte que des migrants pourraient s’y installer« , riposte Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris en charge notamment de l’accueil des réfugiés, qui prône davantage d’ouvertures de lieux d’accueil ou le retour de la « bulle » humanitaire.

Résultat de recherche d'images pour "Dominique Versini Raffarin"Selon Dominique Versini, née au Maroc et ancienne secrétaire d’Etat (2002-2004) dans les gouvernements Raffarin, puis Défenseur des enfants (« l’Etat a le droit de ne pas vouloir ce dispositif d’un centre humanitaire, mais par contre l’Etat a le devoir de mettre en place un dispositif assez solide pour accueillir tous ceux qui arrivent au jour le jour, et voir leur situation examinée et éviter ainsi les campements de rue ».

En mars, le centre de premier accueil des migrants​ a fermé Porte de la Chapelle. Un second pourrait-il bientôt ouvrir à Paris ?
Les reconductions à la frontière ne sont pas envisagés.

 

L’acte héroïque d’un africain récupéré pour la défense des migrants clandestins

Mamoudou Gassama, l’homme qui a escaladé un immeuble pour sauver un enfant, est un Malien sans papier 

Et ça change tout ? 

Le jeune homme de 22 ans qui a sauvé, samedi soir, un enfant de quatre ans suspendu dans le vide au 4e étage d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris, se nomme Mamoudou Gassama et vit à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il est aujourd’hui célébré par le monde politique et les media, mais si l’opinion est admirative, c’est de son acte de bravoure.

Résultat de recherche d'images pour "ian brossat"Or, pour les communicants de la gauche auto-proclamée « humaniste », l’important est de faire d’un cas particulier un phénomène général.  Ainsi, dès ce dimanche 27 mai, le frêle adjoint PCF à la maire PS de Paris, ci-contre, chargé du logement, de l’habitat durable et de l’hébergement d’urgence, Ian Brossat,  retient-il avant tout que le  jeune sauveur est un sans papier et qu’il est originaire du Mali. Tout à coup, le politicien ne craint plus les amalgames… Tous les Maliens clandestins sont des héros…

Résultat de recherche d'images pour « Le jeune homme qui a sauvé un bébé rue Marx-Dormoy en escaladant trois étages est sans papier arrivé du Mali en Septembre. Avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée. Merci Mamoudou Gassama », a tweeté l’adjoint PCF à la maire de Paris, en charge du logement.

Et l’élu populiste d’insister dans un second tweet. « Il m’a expliqué être arrivé du Mali il y a quelques mois en rêvant de construire sa vie ici. Je lui ai répondu que son geste héroïque est un exemple pour tous les citoyens et que la Ville de Paris aura évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France ».

Un peu avant, Anne Hidalgo s’était empressée de féliciter le jeune homme.

« Un grand bravo à Mamoudou Gassama pour son acte de bravoure qui a permis de sauver hier soir la vie d’un enfant. J’ai eu plaisir à m’entretenir avec lui aujourd’hui par téléphone, afin de le remercier chaleureusement », a réagi sur Twitter, la maire absente.

Le héros n’a rien demandé pour lui, ni médaille, ni papiers

Félicité par de nombreux media pour son héroïsme, Mamoudou Gassama est désintéressé. Il a raconté à BFMTV avoir « vu beaucoup de monde en train de crier, et des voitures qui klaxonnaient« . « Je suis sorti, j’ai couru pour regarder les solutions pour le sauver. J’ai réussi à attraper le balcon, je suis monté comme ça et Dieu merci, je l’ai sauvé« , a-t-il encore réagi, en toute simplicité.

Les faits se sont déroulés dans le XVIIIe arrondissement vers 20h.

blog -Malien sauve enfant en escaladant facade immeuble Paris18-27mai2018.JPGLa scène, impressionnante, où l’on voit le jeune homme escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de la façade de l’immeuble jusqu’au 4e étage, pour récupérer l’enfant qui se trouvait suspendu par une main, dans le vide, à l’extérieur du balcon, a été filmée par des passants stupéfaits.

A la suite de ce sauvetage, le père de l’enfant a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte du chef de « soustraction à une obligation parentale« , qui a été confiée à la brigade de protection des mineurs, a-t-on précisé de source judiciaire.

Ian Brossat a-t-il fait de la récupération, avec la même insistance et le même empressement, lorsqu’un autre héros, le colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, a donné sa vie pour sauver celle d’une employée du Super U de Trèbes, prise en otage au cours de l’attaque terroriste islamiste du 23 mars 2018.  L’assassin, qui s’est lui-même revendiqué de Daech, était un terroriste islamiste, Redouane Lakdim, et ce Franco-marocain né au Maroc a semé la terreur aux abords de Carcassonne, Aude, tuant trois personnes.

Calais : violences policières contre les clandestins: c’est « le rapport qui matraque », pas les flics!

Le journal de Jean-Paul Sartre est passé du côté de la matraque…

Document photo aseptisé proposé par Libération: soleil et cohabitation paisible

ONG supranationale et illégitime,  Human Rights Watch a réalisé une sélection de témoignages édifiants qui dénoncent des « exactions » policières « de routine ».

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs. Des vieillards aussi ? Mais le journal socialiste Libération a pris le parti de ridiculiser le rapport d’Human Rights Watch qui, d’une part, « fait les gros yeux » (sic) et, d’autre part, non pas à Hollande, Valls et Cazeneuve, mais « à la France. » Ce document, d’une ONG dont le but est de dénoncer, dénonce effectivement ce mardi matin  les mauvais traitements des forces de l’ordre sur « les migrants », donc tous les migrants, dont il faut rappeler, pour tout dire, que ce sont des clandestins, certes sans abris, mais, en vérité, sans papiers, pour commencer. Ils se trouvent bloqués à la frontière calaisienne, dans l’espoir de passer en Grande-Bretagne « en se glissant dans les camions », pour pénétrer illégalement en pays étranger.

Izza Leghtas
Izza Leghtas

Izza Leghtas (ci-contre), « chercheuse » de l’ONG, porteuse d’un prénom d’origine berbère, bilingue anglais-arabe, a interrogé 44 illégaux – dont trois enfants. « Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène », raconte-t-elle dans son communiqué. Se posent alors les questions de l’authenticité des incriminations et de la fiabilité de la chercheuse. Les uns sont parties prenantes et l’autre, du fait de son appartenance militante, n’est pas neutre,

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, et donc africaine de l’Est sans connexion aucune avec la France, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit poliment : “S’il vous plaît, aidez-moi”,mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans, qui ne peut se prévaloir d’aucun lien de son pays d’Asie avec la France : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé[de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage; je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.»
L’ONG « indique », selon Libé (mais dénonce) que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, se défend sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n’a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur « un problème ancien »

Ce qui change tout des faits et responsabilités actuels ! Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999, fait finement valoir la journaliste correspondante à Lille, sans rappeler que c’est sous le gouvernement Jospin (PS) et par son ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement: il ne faut pas trop en demander à Libé !
Elles connaissent un nouveau pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, « pense résoudre le problème en dispersant les migrants« , selon l’interprétation partisane de la journaliste, mais en fait sous la pression de son homologue britannique, David Blunkett.
La jungle de Calais connaît un second pic d’agitation animée par les associations lors de sa destruction, en septembre 2009, par le ministre de l’Immigration Eric Besson. « Police, problem » est le slogan le plus souvent répandu à l’époque par les clandestins, à l’instigation des collectifs, si on songe que ces deux mots sont franco-anglais et à portée internationale… « Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme », résume Libé, à la hache, quand il ne s’agit plus de la période socialiste.

Libération se concentre sur la période 2008-2012…

En 2008 déjà (sic, et à l’attention de Sarkozy), La loi des jungles, un rapport, commandé par le GISTI (Groupe d’information -juridique- et de soutien des immigrés) aux universitaires Karen Akoka (sociologue dédiée aux réfugiés) et Olivier Clochard (géographe) pour la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), qui rassemble une vingtaine d’organisations nationales engagées dans la défense et la promotion du droit d’asile, avait documenté les violences.
Puis en 2011, un rapport -à charge- remis par les activistes No Border ( réseau transnational -comme Human Rights Watch- de collectifs et d’individus investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières: tout à fait inapproprié au moment de la montée du risque djihadiste) au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine (de policiers?) sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques».

Hollande, le changement maintenant? Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, assure d’abord Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. « Mais elles continuent, admet-il, contraint et forcé. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde».«Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards»! A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.» Même après toutes les difficultés imposées par les passeurs et endurées depuis la corne de l’Afrique jusqu’à la pointe nord de la France ?

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. Dénoncer, sans proposer, ni faire… «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts (et donc les Français, leurs sacrifices) pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», revendique l’ONG.
Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2.300 « migrants » de Calais, dont des femmes et des enfants (bis) qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées (par la police ?). Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid. Le seuil climatique pour cette ouverture est -5°: la collectivité a donc fourni un effort spécial et… circonstancié, avec la sortie du rapport.C’était pour le pathos.

Ni Libération ou sa correspondante locale, ni le Gisti ou Human Rights Watch n’a un mot de compassion, en revanche, pour les habitants excédés de Calais et de sa région…
A aucun moment, ces professionnels de l’information ou de l’agit prop n’évoquent, pour des motifs différents, les violences inter-communautaires, telle celle entre clandestins africains et afghans, à Calais: dans la nuit du réveillon du 31 décembre 2014, 200 « migrants » se sont affrontés, faisant sept blessés, nécessitant l’intervention de CRS.