UE : l’accord sur la réforme de la politique migratoire peut-il impacter notre loi immigration ?

Certains annoncent un affrontement entre l’UE et la loi Darmanin

Députés européens et représentants des 27 Etats membres se sont entendus dans la nuit sur un compromis. Le Parlement européen et les Etats membres ont en effet trouvé mercredi un accord sur une vaste réforme de la politique d’asile et de migration de l’UE, à l’issue d’une ultime nuit de négociations, a annoncé le vice-président de la Commission Margaritis Schinas.

Cette réforme prévoit notamment un contrôle renforcé des arrivées de migrants dans l’UE, des centres fermés près des frontières pour renvoyer plus rapidement ceux n’ayant pas droit à l’asile dans l’UE, et un mécanisme de solidarité obligatoire entre pays membres au profit des Etats sous pression migratoire.

Voici les principaux points du compromis trouvé sur ce « Pacte sur la migration et l’asile », dont les détails devront encore être finalisés.

Des contrôles renforcés

Un filtrage obligatoire préalable à l’entrée d’un migrant dans l’UE est mis en place, à proximité des frontières extérieures. Ces contrôles d’identification et de sécurité peuvent durer jusqu’à sept jours. A l’issue de ce délai maximum, la personne est orientée vers une procédure d’asile – classique ou accélérée – ou renvoyée dans son pays d’origine ou de transit.

Les pays d’arrivée sont chargés d’entrer les empreintes digitales, images faciales et documents d’identité des demandeurs d’asile et migrants dans la base de données Eurodac, dont le champ a été élargi et qui s’applique désormais aux enfants dès l’âge de 6 ans.

Une « procédure à la frontière »

Les demandeurs d’asile qui ont statistiquement le moins de chances d’obtenir une protection internationale – les ressortissants de pays pour lequel le taux de reconnaissance du statut de réfugié, en moyenne dans l’UE, est inférieur à 20% comme le Maroc, la Tunisie, le Bangladesh – seront orientés vers une « procédure à la frontière ».

Ces demandeurs d’asile devront rester dans des centres dédiés le temps de cette procédure.

Les Etats membres prévoient qu’au niveau de l’UE, quelque 30.000 places soient créées dans ces centres dédiés, afin d’accueillir à terme jusqu’à 120.000 migrants par an.

Les mineurs non accompagnés « posant un risque à la sécurité », indique le texte sans plus de précisions, et les familles avec enfants de moins de douze ans seront eux aussi concernés par cette procédure.

Solidarité obligatoire

Le nouveau système, qui remplace le règlement Dublin III, maintient le principe général en vigueur selon lequel le premier pays d’entrée dans l’UE d’un demandeur d’asile est chargé de l’examen de son dossier.

Un nouveau critère est toutefois ajouté, selon lequel le pays européen de délivrance d’un diplôme est responsable du traitement de la demande d’asile de son titulaire.

Alors que la règle du premier pays d’entrée fait peser un poids plus important sur ceux du Sud de l’Europe, un mécanisme de solidarité obligatoire est introduit pour soulager les Etats membres confrontés à une pression migratoire.

Les autres pays de l’UE doivent alors contribuer en accueillant des demandeurs d’asile (« relocalisations ») ou par une aide financière, ou en moyens humains ou matériels.

Le Conseil prévoit au moins 30.000 relocalisations par an de demandeurs d’asile (depuis des pays sous pression migratoire vers d’autres pays de l’UE). La compensation financière prévue est de 20.000 euros pour chaque demandeur d’asile non relocalisé.

Situations de crise

L’un des textes de la réforme prévoit une réponse en cas d’afflux massif et exceptionnel de migrants dans un Etat de l’UE, comme au moment de la crise des réfugiés de 2015-2016.

Il prévoit le déclenchement rapide d’un mécanisme de solidarité en faveur de l’Etat concerné, et la mise en place d’un régime dérogatoire moins protecteur pour les demandeurs d’asile que les procédures habituelles.

Il prolonge la durée possible de détention d’un migrant aux frontières extérieures de l’UE et permet des procédures d’examen des demandes d’asile plus rapides et simplifiées pour un plus grand nombre d’exilés, afin de pouvoir les renvoyer plus facilement.

Il s’applique aussi aux situations d' »instrumentalisation », c’est-à-dire les cas où un Etat tiers utilise la migration pour déstabiliser un pays de l’UE.

La notion controversée de « pays tiers sûr »

Un Etat-membre peut prendre en compte la notion de « pays tiers sûr » pour y renvoyer un demandeur d’asile. C’est-à-dire qu’il peut juger un dossier irrecevable parce que le demandeur est passé par un pays tiers considéré comme « sûr », où il aurait pu déposer une demande de protection. Il faut cependant qu’il y ait un « lien » suffisant entre la personne concernée et ce pays tiers.

Une élève de 12 ans a menacé sa professeure avec un couteau de 17 cm

Une réfugiée de Mongolie à Rennes, adepte de la culture du couteau

17cm

Cet « événement », comme on dit sur BFMTV, a eu lieu au collège Les Hautes-Ourmes de Rennes. Ce mercredi matin, entre 9h30 et 9h50, une élève de 12 ans, scolarisée en classe de 5e, a menacé sa professeure d’anglais avec un couteau qu’elle avait apporté avec elle, a-t-on appris  auprès du procureur de Rennes, confirmant une information de Ouest-France.

Selon les premières constatations, l’adolescente aurait brandi l’arme blanche en direction de l’enseignante, qui s’est immédiatement enfuie en courant. L’élève aurait alors poursuivi la professeure dans un couloir, avant d’être désarmée par le personnel de l’établissement.

Enquête ouverte

Comme l’indique pour sa part l’établissement dans un message adressé aux parents, via le logiciel Pronote, la jeune fille a été remise aux policiers. Bien que l’événement la tentative d’assassinat n’ait pas fait de blessés, une enquête criminelle, confiée à la sûreté départementale, a été ouverte par le Parquet de Rennes. Les parents de la jeune fille sont actuellement entendus au commissariat, indique une source policière.

Le procureur de Rennes souligne que l’adolescente était venue en cours avec « l’intention semble-t-il de tuer sa professeur d’anglais. » Une hypothèse, bien que les cours de cuisine et de sacrifice rituel ne soient pas encore inscrits au programme…

Si le motif de cette attaque reste à déterminer, une autre source policière a indiqué que l’élève s’était fait confisquer son smartphone en cours il y a quelques jours et qu’elle en aurait garder rancune contre son enseignante.

Pas de contexte de radicalisation, selon les premiers éléments de l’enquête

Quelques mois après la mort de l’enseignant Dominique Bernard, tué par un Tchétchène fiché pour radicalisation islamiste, aucun contexte de radicalisation ou d’islamisme ne ressort pour l’heure du profil de la jeune fille ayant attaqué son enseignante ce mercredi à Rennes, selon plusieurs sources. Ces premiers éléments devront toutefois être confirmés par l’enquête.

D’après une source proche de l’enquête, l’adolescente a été défininitivement exclue de son collège l’année dernière, suite à des insultes et menaces à un autre professeur. Elle était donc dans ce nouveau collège depuis la rentrée.

Tous les cours ont été interrompus et l’enseignante a été évacuée en pleurs, selon Ouest-France. Une cellule d’écoute va être mise en place à partir de jeudi, a pour sa part indiqué l’académie de Rennes sur X. Le recteur s’est aussi « rendu immédiatement sur place pour accompagner l’équipe et veiller à la prise en charge des élèves et des personnels ».

De son côté, l’adolescente est entendue au service des mineurs de la sûreté départementale de Rennes sous la forme d’une « retenue« , système judiciaire sur-mesure élaboré par des humanistes pour les mineurs de 13 ans. Il s’agit d’une mesure coercitive valable pour une durée de douze heures et qui ne peut être renouvelée qu’une seule fois. Un médecin a jugé son état de santé compatible avec cette mesure, a indiqué une source proche de l’enquête à BFMTV. En même temps, elle pourrait être déclarée dérangée dans les meilleurs délais – car un couteau de boucherie dans le cartable d’une fillette est impensable dans le monde des bisounours occidentaux – donc irresponsable et donc protégée par un régime spécial réservé aux cas d’espèce. Gouverner, c’est prévoir, mais les législateurs, exécutif et parlementaire, à double foyer restent à courte vue et à réactivité longue.

Le profil psychologique de la réfugiée dont la famille fut accueillie à Marseille, interpelle, selon les critères européens archaïques. A au moins une reprise, elle a confié à un personnel de l’établissement qu’elle entend des voix. Un classique. L’avocat du lycéen de 16 ans accusé d’avoir poignardé et tué sa professeure d’espagnol le mercredi 22 février 2023 dans son établissement de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), a estimé, samedi 25 février, qu’il était trop tôt pour préjuger de la responsabilité pénale de son client, lequel « ne reconnaît pas être l’auteur conscient et lucide de ce drame ». L’adolescent a été mis en examen pour « assassinat » et incarcéré.

En avril dernier, à Nantes, un individu avait agressé sa voisine avec une jardinière après avoir entendu des voix…

Réformer le droit d’asile ? Les Britanniques délocalisent les demandeurs au Rwanda et les Italiens, en Albanie (lien PaSiDupes). En France, l’immigration est un projet économique consacré par notre législation, tel le droit du sol… Et si le réfugié n’est pas en capacité de travailler et de contribuer à l’effort général, il devient un fardeau, mais la France lui offre l’AME. L’AMU n’est d’ailleurs pas assez bien…

Un Tchétchène naturalisé Français, déchu de sa nationalité pour des faits de terrorisme

Il avait été condamné pour « préparation d’un acte de terrorisme ».

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déchu de sa nationalité française un binational de 25 ans, né en République russe de Tchétchénie et condamné à plusieurs reprises pour des faits liés au terrorisme, selon un décret publié ce vendredi 20 octobre, au Journal officiel.

Le terroriste déchu de sa nationalité était devenu français par effet de la naturalisation de sa mère en 2009 : avait-elle bénéficié du droit d’asile, avec l’onction de l’Ofprah? Ils dispose également de la nationalité russe. Dans une procédure judiciaire, il avait déclaré être arrivé en France avec ses parents à l’âge de trois ans.

« Provocation directe à un acte de terrorisme »

Le décret, signé par le ministre, mentionne sa condamnation à neuf ans de prison par la Cour d’appel de Paris en janvier 2020 pour des faits de « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme« , et une autre condamnation, pour des faits de même nature, mais commis alors qu’il était mineur, prononcée par le tribunal pour enfants de Paris en mars 2019 et confirmée en appel.

Le bi-national ayant été condamné « pour un crime ou délit constituant un acte de terrorisme » et pour des faits commis dans les 15 ans à compter de la date d’acquisition de la nationalité française, « les conditions permettant de (le) déchoir de la nationalité française doivent être regardées comme réunies », indique le décret. « Il appartiendra aux autorités compétentes d’apprécier ensuite son droit au séjour sur le territoire français ».

En novembre 2017, l’individu avait également fait l’objet d’une condamnation à cinq ans de prison par le tribunal de grande instance de Nancy pour « apologie d’un acte de terrorisme » et « provocation directe à un acte de terrorisme », selon un jugement.

« Expulser » ceux qui ne « respectent pas les règles de la République »

Le soir de l’attentat djihadiste d’Arras par un Tchétchène, Gérald Darmanin avait exprimé sur TF1 sa volonté d’ « expulser tous ceux qui, même arrivés à l’âge de deux ou trois ans, sont étrangers et méritent de retourner dans leur pays d’origine parce qu’ils ne respectent pas les règles de la République ».

« Nous sommes condamnés par la CEDH parce que j’ai renvoyé des ressortissants russes, tchétchènes, dans leur pays, nous le faisons quand même, la protection des Français l’emporte sur ces règles-là« , avait-il ajouté.

La publication de ce décret intervient une semaine après l’attentat d’Arras au cours duquel le tueur islamiste, Mohammed Mogouchkov, originaire du Caucase russe (une région et non un pays) – pour ne pas dire « Tchétchènie » (une république constitutive de la fédération de Russie et de l’ex-URSS) – ayant grandi en France, a tué un professeur de lettres modernes, Dominique Bernard, et blessé trois autres personnes, sans autre motif que personnels de l’enseignement laïc.

« Nous devons réduire significativement l’immigration », admet Macron, après six années

Il veut relancer le projet de loi sur l’immigration qu’il a mis en pause

Au point mort depuis que Elisabeth Borne a annoncé, le samedi 8 juillet dans Le Parisien, la suspension des concertations, suite aux émeutes et pillages consécutifs à la mort de Nahel, fin juin, il en dresse les principaux objectifs, dans un entretien avec l’hebdomadaire Le Point publié mercredi 23 août.

Ce projet de loi porté par Gérald Darmanin depuis juin 2022 avait éré mis au point mort aussi faute de majorité au Parlement et après des mois de tensions liés à la réforme des retraites, et son examen reporté à l’automne. Son examen en séance publique, initialement prévu à compter du 28 mars, a été reporté par le Gouvernement. Lien vers le projet gouvernemental initial

A l’occasion de la rentrée politique et du premier Conseil des ministres, mercredi, Macron remet ce sujet sur la table, dans un entretien publié par le journal Le Point et ce, bien que son excuse de majorité perdue ne soit toujours pas levée.

L’objectif ? « Réduire significativement l’immigration, à commencer par l’immigration illégale ». Macron annonce que le gouvernement reprendra « à la rentrée » (on y est !) son projet de loi sur le sujet plusieurs fois reporté depuis un an, sans exclure d’« enrichir le texte » au Parlement.

Mais le président est dans le déni et part sur de mauvaises bases. « Est-ce qu’on est submergés par l’immigration ? Non. C’est faux de dire cela, martèle-t-il. Cela dit, la situation que nous connaissons n’est pas tenable et nous devons réduire significativement l’immigration, à commencer par l’immigration illégale. Nous avons une obligation de résultat », a déclaré le président de la République.

« Mieux protéger nos frontières extérieures »

Pour y arriver, le Président propose de « mieux protéger nos frontières extérieures, européennes, précise-t-il, dégageant sa responsabilité , car rappelons-le, la France n’est pas un pays de première entrée en Europe, mais surtout d’immigration secondaire pour des étrangers entrés par un autre pays de l’Union européenne ». L’Allemagne peut en dire autant, mais est un puissant aspirateur, pour des raisons de pénurie de main d’oeuvre, comme l’est aussi la France, du fait de son système de protection sociale généreux et attractif.

Autre priorité : « être plus efficace dans l’application du droit d’asile, dévoyé par les réseaux de passeurs. » inclut-il les assi

Le Président relativise toutefois : « Il faut réduire l’immigration, mais il faut continuer en parallèle d’agir par l’école, l’intégration, l’autorité, la République. Et l’économie. » Et de se trouver non seulement des excuses, mais de mettre en cause ses prédécesseurs : « Quand vous avez 10 % de chômage pendant des années, vous n’intégrez pas. »

Pour passer le texte de loi sur l’immigration, Macron devra trouver une majorité, en s’associant avec d’autres forces politiques, telles que Les Républicains, puisque son parti d’origine, le PS, lui tourne le dos. Si le chef de l’Etat « pense » et souhaite pouvoir « éviter » d’avoir recours au 49-3, il n’exclut rien : « Je suis aussi pour utiliser les instruments de la Constitution. Nous avons besoin de résultat et donc si un tel texte était bloqué, il ne faut rien s’interdire ».

L’annonce de Macron est un leurre. « Est-ce qu’on est submergés par l’immigration ? Non. C’est faux de dire cela. Cela dit, la situation que nous connaissons n’est pas tenable et nous devons réduire significativement l’immigration, à commencer par l’immigration illégale. Nous avons une obligation de résultat », a déclaré le président de la République, figé dans son « en même temps » de toutes les inerties.

Annecy : l’ex-femme de l’assaillant avait alerté les autorités françaises

Le pouvoir avait connaissance de la dangerosité du Syrien depuis des mois

Six innocents ont été blessés lors d’une attaque au couteau dans un parc d’enfants d’Annecy. 

L’ex-épouse du terroriste syrien, également originaire de Syrie, aurait informé les services d’immigration depuis la Suède que son compagnon. Comme il fallait s’y attendre, elle déclare, sous les conseils de son conseil juridique et la pression de sa communauté, qu’il ne serait pas bien mentalement.

Abdalmasih H. est le principal suspect de l’attaque au couteau qui a fait six blessés ce jeudi 8 juin dans une aire de jeux d’Annecy (Haute-Savoie). Quatre jeunes enfants de 22 mois à 3 ans ont été frappés avec un couteau à lame rétractable. Deux septuagénaires ont également été Toutes les victimes sont désormais sorties d’affaire, mais rien n’est dit de leurs possibles séquelles physiques et psychologiques.

Ce samedi 10 juin, l’assaillant présumé a été mis en examen pour « tentatives d’assassinats » et « rébellion avec arme », et placé en détention provisoire à l’isolement dans une cellule anti-suicide. L’individu s’applique à donner tous les signes du déséquilibre mental, jusqu’à se rouler par terre. Une stratégie qu’il tient vraisemblablement de ses avocats.

Bénéficiant de l’asile en Suède, Abdalmasih Hanoun avait quitté son ex-femme suédoise, avec qui il a une fille de 3 ans, pour se rendre sur le territoire français. Arrivé dans l’Hexagone en octobre dernier, le « suspect » avait effectué, un mois plus tard, une demande d’asile en France, qui, pour cause de doublon, lui a été refusée quatre jours avant l’attaque. Un rapport de cause à effet.

L’ex-femme de l’assaillant avait alerté les autorités des mois avant l’attaque 

Mais ce drame aurait-il pu être évité ? L’ex-femme de l’assaillant aurait en tout cas alerté les autorités françaises et suisses au sujet de son mari des mois avant l’attaque, révèle le Daily Mail. Cette femme, également originaire de Syrie, aurait informé les services d’immigration que son compagnon n’est pas bien mentalement, avec l’intention d’accabler alors l’homme dont elle se séparait. En tout état de cause, des alertes visiblement ignorées. 

L’individu, d’origine syrienne, serait traumatisé après avoir combattu en Syrie, expliquent nos confrères britanniques. Durant son service militaire en 2012, l’unité dans laquelle se trouvait Abdalmasih H. aurait été attaquée par un groupe djihadiste. L’homme de 32 ans aurait été le seul survivant.

Peu de temps après, il se serait enfui en Turquie pour séjourner dans un camp de réfugiés avant de rejoindre la Suède, où il a obtenu le statut de réfugié. Son ex-épouse a assuré n’avoir aucune idée des projets meurtriers d’Abdalmasih H., n’étant plus en contact avec lui depuis quatre mois.

Quand Mitterrand évoqua le retour des immigrés « chez eux » en 1988

« Qu’ils rentrent chez eux! »

« Remigration » est un 
euphémisme et néologisme pour parler du retour, forcé ou non, des immigrés non européens dans leur pays d’origine. Cette idée, souvent liée à la théorie conspirationniste d’extrême droite du « grand remplacement », est aujourd’hui utilisée par la mouvance identitaire avec un objectif de banalisation du terme.
Le terme de réémigration est quelquefois utilisé dans le même sens.

«Prendre des dispositions pour qu’ils partent d’eux-mêmes…,» une exhortation du président socialiste de la République. En 1988, le président François Mitterrand évoquait de manière très crue sa vision de l’immigration à côté de laquelle beaucoup de gens de droite paraissent de gauche aujourd’hui.

Depuis Issoudun, extrait du discours de François Mitterrand sur l’immigration clandestine, le droit d’asile et le racisme, prononcé le 18 avril 1988, sur Antenne 2 (France 2) :

Texte intégral

1-L’égalité des droits.
– Je l’ai dit le 23 décembre 1987 à Djibouti : « Quelle que soit la race ou le pays d’origine, tout travailleur qui nous apporte son concours dans le cadre de nos lois doit être respecté et ne doit pas être l’objet de campagnes politiques (…) il doit être défendu par les pouvoirs publics comme on le ferait des nationaux ».
– Les immigrés qui se trouvent en situation régulière en France, qui apportent leur effort, leur travail, leur compétence, qui prennent part à notre production, sont ici chez eux et doivent bénéficier des mêmes règles que les travailleurs français : l’égalité des droits est tout simplement liée à l’égalité des devoirs.

2 – Code de la nationalité.
– Depuis des siècles, les enfants qui naissent de parents étrangers deviennent français à l’âge de 18 ans, sauf s’ils optent pour la nationalité de leurs parents. C’est ce que l’on nomme le droit du sol. Il n’y a aucune raison de revenir sur cette tradition séculaire, qui a permis à notre communauté nationale d’intégrer harmonieusement celles et ceux qui s’y sont ajoutés au cours de l’histoire.
– Pourquoi en revanche ne pas améliorer et simplifier ce qui doit l’être, comme la naturalisation, en rendant les procédures moins vexatoires ? Pourquoi les naturalisés de l’année ne seraient-ils pas reçus comme pour une fête, par le maire et dans sa mairie là où ils résident ?
– Il faut que la France sache recevoir et accueillir, qu’elle s’ouvre plutôt que de se fermer. Tout ce qui s’inspire d’une philosophie d’exclusion doit être rejeté. Soyons attentifs à ne pas marginaliser des dizaines de milliers de jeunes.

3 – Citoyenneté européenne.
– L’Europe de 1992 est l’affaire de tous. Aujourd’hui, la citoyenneté européenne est symbolisée par un passeport. Pour ce qui est de l’immigration, chaque pays européen a son histoire et, par conséquent, sa vision des choses. Mais ce qui fait précisément la force de l’Europe, c’est sa volonté de trouver le meilleur dénominateur commun. A terme, il ne peut pas y avoir suppression des frontières pour les uns et maintien des mêmes frontières pour les autres. Ce qui signifie qu’avec l’Europe viendra la nécessité de reconnaître la notion de résident européen.

4 – Le droit de vote des immigrés.
– J’ai écrit exactement ceci dans ma « Lettre à tous les Français » : « La Grande-Bretagne, la Hollande, les Pays Scandinaves sont même allés jusqu’à reconnaître à leurs immigrés un droit de regard – par le vote – sur des décisions politiques locales ou nationales. Même si je sais que vous êtes, dans votre grande majorité, hostiles à une mesure de ce genre, je déplore personnellement que l’-état de nos moeurs ne nous la permette pas ». Cela veut dire que mon projet ne comporte pas cette proposition mais que je demande aux Français d’y réfléchir.

5 – Loi du 9 septembre 1986.

– L’immigration clandestine ne peut être acceptée. Mais la protection des libertés individuelles passe par l’intervention d’un magistrat. L’expulsion administrative doit rester exceptionnelle et se faire selon des règles très strictes. L’utilisation systématique de la procédure d’urgence absolue est à éviter. Je ne veux pas revoir des charters comme celui des 101 Maliens.

6 – Jurés de Cour d’Assises.
– Les jeunes ont parfois le sentiment qu’il y a toujours une justice à deux vitesses et que l’on ne traite pas toujours de manière équitable les délinquants d’origine étrangère.
– Pour être juré d’assises, il faut être citoyen français. En l’-état actuel du droit, cette possibilité n’est donc pas ouverte aux immigrés.
– Je crois qu’il faut d’abord renforcer les dispositions législatives contre le racisme. C’est ce que propose le rapport de Michel Hannoun, qui est resté lettre morte. Il recommande, vous le savez, la création d’un délit spécifique d’injure non publique à caractère raciste ; la possibilité pour le juge de prononcer des incapacités civiles et politiques en cas de délit raciste ; l’aggravation de la peine applicable à certaines infractions à caractère raciste lorsque ces infractions ont été commises en groupe ; la création d’un nouveau délit d’apologie de crime contre l’humanité ; l’affichage dans les lieux publics d’une synthèse des dispositions pénales réprimant le racisme .. Tout ceci mérite d’être rapidement étudié et mis en oeuvre.

7 – Représentation dans les offices d’HLM.
– Il est évident que la présence de locataires d’origine étrangère dans les offices d’HLM et les commissions d’attribution du logement irait dans le sens d’une meilleure insertion dans le quartier où ils vivent. Mais, de façon plus générale, si l’on veut vraiment réaliser l’intégration des jeunes de la seconde génération, les partis politiques devront penser à faciliter leur candidature aux diverses élections, en particulier aux élections municipales.

8 – Chômage des jeunes.
– A la suite du rapport de B. Schwartz sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté, les gouvernements socialistes ont mis en oeuvre diverses dispositions : missions locales, stages qualifiants, aide aux entreprises intermédiaires. Depuis 1986, la dernière mesure a été abandonnée et les deux premières laissées en jachère.
– Le prochain gouvernement devra relancer cette politique et la doter de moyens financiers suffisants, car elle est destinée à l’ensemble des jeunes en difficulté, en particulier les jeunes d’origine étrangère.
– Dans ce -cadre, un dispositif particulier d’aide à la création d’entreprises par les jeunes sera mis en place. Plus généralement, il faut que les jeunes français d’origine étrangère prennent toute leur place dans la société française, dans tous les domaines, à tous les niveaux. Leur réussite n’est-elle pas le meilleur moyen de lutter contre le racisme ?

9 – Les « camps de la honte ».
– L’expression même que vous employez montre qu’il s’agit là d’une situation que nous ne devrons pas laisser se perpétuer. Beaucoup a déjà été fait depuis 1981 : en 5 ans, 25 secteurs d’habitat isolé et précaire sur une trentaine ont été démantelés et leurs habitants relogés. Des mesures financières sans précédent ont parallèlement permis aux Français musulmans rapatriés l’accession à la propriété de leur logement.
– Le gouvernement de 1986 a maintenu ces mesures et a pu inaugurer les deux derniers lotissements mis en chantier par le gouvernement précédent.
– Je veillerai à ce qu’un effort particulier soit fait dès le début de mon mandat pour arriver enfin à une résorption définitive.

Qu’avez-vous pensé du

Bayonne : Darmanin a échoué à renvoyer à Alger un immigré irrégulier condamné

L’Algérie persiste à refuser de reprendre ses délinquants, clandestins en France

Condamné à 6 mois de prison et interdiction du territoire français, le ressortissant algérien risque à nouveau de ne pas pouvoir être expulsé à sa sortie.

Un immigré clandestin algérien en situation irrégulière a été condamné à six mois de prison ce lundi 2 janvier à Bayonne pour deux vols avec dégradations commis les 31 décembre et 1er janvier. Déjà condamné et interdit de territoire français, il échappe à l’extradition faute de laissez-passer consulaire délivré a la discrétion de l’Algérie.

L’histoire brièvement racontée ce lundi après-midi à la barre du tribunal correctionnel de Bayonne est dramatiquement banale. C’est celle d’un immigré en situation irrégulière, expulsable, mais jamais expulsé. Un homme pourtant condamné pour la 5e fois, sans ressources stables, sans domicile fixe, sans papiers, placé en centre de rétention avant d’être relâché, faute de pouvoir exécuter l’obligation de quitter le territoire français. L’histoire absurde d’un migrant enfermé dans le cercle de l’irrégularité, piégé par le jeu des relations diplomatiques.

Le délinquant se victimise

B. est un Algérien de 29 ans, arrivé clandestinement en France il y a six ans, qui a vu ses demandes d’asile – à quel titre: l’Algérie est-elle en guerre ou en dictature ? – (Allemagne, Suisse, Pays-Bas) refusées.

Le premier jugement de ce délinquant en justice remonte au 30 juin 2020. Le tribunal de Grenoble le reconnait coupable d’un vol avec dégradation. Il en sera quitte pour des amendes et,  déjà, une obligation de quitter le territoire français. S’ensuivront trois autres condamnations à Paris ou encore Nanterre, pour des outrages, violences légères et vols avec dégradation. La dernière, en 2021, se solde par huit mois de prison avec sursis et une interdiction de territoire. Mais le jeune homme est toujours là.

« Je galère, comme les autres, je n’ai pas de papiers, c’est comme ça, c’est la vie », répond l’accusé à la présidente du tribunal de Bayonne qui l’interroge sur sa situation. Il affirme avoir tout perdu, sa voiture, ses papiers, de l’argent.

Le 1er janvier, les policiers l’ont arrêté en flagrant délit à Bayonne à proximité d’une Golf noire à la vitre arrière brisée à l’aide d’une plaque d’égout. A ses pieds, une boîte à outils. Sur lui, les agents découvrent un GPS et une bouteille de champagne dérobés la veille dans un camping-car lui aussi fracturé  alors qu’il était garé à Bayonne. Il reconnaît le premier délit, mais tente de se dédouaner maladroitement du second.

Rappelant que jusqu’à maintenant les jours amendes, amendes et prison avec sursis n’ont pas eu d’effet, le Parquet estime que « seul l’emprisonnement ferme paraît efficace. »

« Une situation inhumaine, » selon l’avocat

Il a commis une « infraction alimentaire,«  soutient son avocat, maître Lionel Bounan, un ancien magistrat debout (à Melun, Paris, Nanterre ou Papeete, à Tahiti) devenu avocat, établi à Anglet en 2020, qui dénonce surtout le… « cercle peu vertueux » dans lequel est pris son client. Interpellé lors d’un contrôle à Hendaye le 18 octobre dernier, alors qu’il n’avait pas le droit d’entrer sur le territoire français, B. a été placé en centre de rétention, pendant un mois, avant d’être relâché et placé en résidence surveillée sur ordre préfectoral, faute de pouvoir l’expulser. « C’est au ministre de l’Intérieur de faire ce qu’il faut pour qu’il revienne en Algérie. Si le préfet n’arrive pas à exécuter les décisions, on arrive à ces situations-là« , accuse l’ancien magistrat, ex-président de formation de jugement à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) qui parle de « situation inhumaine ».

La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) est une juridiction française de l’ordre administratif. Située à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, elle statue sur des recours (de plein contentieux) formés contre des décisions rendues par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), en matière d’asile.

En 2018, le nombre (58.671) de recours contre des décisions de l’OFPRA a de nouveau augmenté, de 9,5 % par rapport à 2017. Et en 2018 encore, la CNDA a accordé une protection (qualité de réfugié ou protection subsidiaire) dans 18,4 % des affaires étudiées par l’OFPRA.

Le taux d’annulation des décisions de l’OFPRA était de 13 % en 2004. Ce taux est très variable en fonction des nationalités des requérants : 1 % pour les Chinois, 5,4 % pour les Moldaves, 8 % pour les Algériens, 10 % pour les Turcs (première nationalité en nombre de requérants avec 2.855 recours formulés en 2006), 27 % pour les ressortissants d’Etats issus de l’Ex-Yougoslavie et plus de 32 % pour les citoyens russes dont les Tchétchènes. En 2018, parmi les 8.717 personnes « protégées », les dix pays d’origine les plus représentées sont Soudan, Guinée, Bangladesh, Afghanistan, Albanie, République démocratique du Congo, Syrie, Somalie, Turquie et Nigeria.

Le problème, explique l’ancien magistrat de la CNDA, c’est que les autorités consulaires algériennes refusent de délivrer les laissez-passer sans lesquels leurs ressortissants, en situation irrégulière en France, ne peuvent pas être raccompagnés en Algérie. La faute aux relations diplomatiques fluctuantes entre les deux pays, poursuit l’ancien magistrat qui fut également détaché auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Des considérations qui n’ont pas ému le tribunal. Les juges suivent entièrement les réquisitions du Parquet et condamnent le voleur à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt et une interdiction de territoire français pendant trois ans. Et après ?

Darmanin, un innocent revenu d’Alger les mains vides

Le grand mamamouchi de l’Elysée et sa fille « Lucile » Borne

Suite aux flops des voyages d’Etat de Macron, puis de Borne, qui devaient être des opportunités d’aborder le dossier noir de l’immigration, un déplacement du ministre de l’Intérieur, accompagné de son épouse, à la mi-décembre 2022 à Alger, devait effacer les échecs du grand mamamouchi des Français à l’Elysée. Géradeux Darmanin a fait une troisième tentative, rencontrant son homologue algérien pour aborder à son tour les sujets de coopération en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme et d’assainissement du flux migratoire. 

Dimanche 18 décembre, Darmanin avait annoncé un retour «à une relation consulaire normale» concernant l’octroi de visas par la France aux ressortissants de ce pays. Quinze jours plus tôt, à Tunis, le président Macron avait annoncé la même mesure pour la Tunisie, puis, à Rabat, c’était Catherine Colonna qui avait annoncé le retour à une relation consulaire normale avec le Maroc. Avec le recul et malgré les analyses et décryptages fallacieux des pleutres de la presse hexagonale, il est clair que les membres de l’exécutif français sont vus comme des guignols au Maghreb. Xavier Driencourt, diplomate, ancien directeur général de l’administration du quai d’Orsay, chef de l’inspection générale des Affaires étrangères, ancien ambassadeur de France à Alger à deux reprises (2008-2012, puis 2017-2020), témoigne que «avec les pays du Maghreb, la France a renoncé à poursuivre dans la voie de la fermeté».

Réfugiés Kurdes: droit d’asile, droit de casser

Mélenchon soutient les réfugiés qui agressent la police et cassent leur pays d’accueil

A ce stade, une enquête de droit commun pour assassinats et tentatives d’assassinat à caractère raciste est ouverte, mais plusieurs voix, dont celle de Jean-Luc Mélenchon, dénonc ent – comme la Turquie – un acte terroriste, soit de l’extrême droite, pour les premiers, soit du PKK, pour l’autre. Dans les deux cas, un attentat politique, sur lequel le pouvoir travaille à sa psychiatrisation: les psychologues sont missionnés par la police judiciaire…

« Il n’y a pas de hasard. » Présent ce samedi au rassemblement en hommage aux victimes kurdes, Mélenchon a qualifié d’attentat les tirs qui ont visé la communauté kurde, faisant trois morts et trois blessés, un vendredi, le 23 décembre dernier, rue d’Enghien, dans Paris Xe.

Avec Isabelle Rome, une ancienne juge de l’application des peines, désormais ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, le gouvernement s’est aussitôt imprudement engagé sur le terrain du « racisme« .

Julien Bayou, député (EELV) du 10e arrondissement de Paris, s’est lancé bille en tête et a priori. « L’extrême droite et le racisme tuent », a-t-il déclaré. « On a vu que l’extrême droite pouvait s’organiser pour aller préparer des ratonnades en quasi totale impunité […] Je crois qu’il faut dire et répéter que l’extrême droite est un danger », a ajouté l’islamo-gauchiste vert.

Même son de cloche du côté de la féministe sexiste Sandrine Rousseau, elle aussi députée (EELV) de Paris. « C’est comme si on avait une forme de déni du caractère violent de l’idéologie raciste. Les kurdes [Kurdes ?] n’ont pas été protégés », a-t-elle asséné sur le plateau de BFMTV.

Pour Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, « la fraternité recule dans notre pays ». « Il y a un climat de haine, un climat de racisme décomplexé qui grandit dans notre pays », s’est-il notamment indigné.

Le président de SOS Racisme pointe l’extrême droite du doigt.  « On est sur une problématique du racisme agitée notamment par l’extrême droite, de façon extrêmement forte, mais pas seulement ces derniers mois », a dénoncé Dominique Sopo à l’antenne de BFMTV.

« Manifestement, on est pas sur une personne inscrite dans des réseaux militants mais qui, en tout cas, agit bien ou est bien plongée dans une ambiance d’une très, très forte libération de la parole raciste dans notre pays et une grande agressivité vis-à-vis de tous les militants antiracistes », a-t-il avancé, puisqu’il n’est jamais déclaré coupable de diffamation devant les tribunaux.

Le président de SOS Racisme a pourtant nommément pointé Grégoire de Fournas, député Rassemblement national exclu temporairement de l’Assemblée nationale après une réflexion raciste, Eric Zemmour « qui appelle quasiment ouvertement à des ratonnades », ainsi que la banalisation de la théorie d’extrême droite du grand remplacement.

En direct de la conférence de presse des associations kurdes dans le 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon, via son compte Twitter, a déclaré que « les 3 morts sont trois militants kurdes dont la responsable des femmes kurdes de France ».

Quelques minutes auparavant, le porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) avait affirmé que la tuerie était une « attaque terroriste et politique », notamment en citant « la situation politique en Turquie ».

Une alerte avait alors été lancée par des responsables politiques kurdes « il y a une quinzaine de jours », selon lui..

Alors que le caractère terroriste n’a pas encore été retenu par les autorités, « nous sommes indignés face à cette situation », a déploré Agit Polat, porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF). « La situation politique en Turquie nous laisse très clairement penser que se sont des assassinats politiques », a-t-il ajouté.

Violents affrontements sur les lieux de la tuerie

Quelques minutes après la prise de parole de Darmanin, des heurts ont éclaté sur les lieux de la fusillade.

Des membres en colère de la communauté kurde ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des lacrymogènes, a-t-on appris de source policière.

A la fin des échauffourées, un seul émeutier avait été interpellé, tandis que cinq policiers étaient blessés. Des projectiles ont en effet été lancés contre la police.

Le suspect mis en cause dans au moins deux dossiers judiciaires

L’auteur présumé des coups de feu mortels, un ancien cheminot, est déjà visé dans deux dossiers judiciaires.

Le second concerne une agression dans un camp de migrants en décembre 2021. Une information judiciaire est toujours en cours. Placé en détention provisoire, il a été remis en liberté le 12 décembre, dans l’attente d’un éventuel procès et de la poursuite de l’enquête. 

Le premier dossier concerne une autre affaire de violences, datant de 1996 suite à une tentative de cambriolage de son appartement pour laquelle il a été condamné en juin dernier par le tribunal de Bobigny et avait fait appel: il avait blessé l’un des malfrats. Ce serait la cause de sa détermination à se faire justice.

Mélenchon souligne plusieurs concomittances troublantes

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Mélenchon, récupérateur de
la colère des réfugiés Kurdes,
Place de la République

L’ancien candidat à l’élection présidentielle a également établi un lien direct entre la fusillade survenue vendredi à Paris et l’assassinat de trois militantes kurdes du PKK, dix ans plus tôt, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, dans ce mêmee 10e arrondissement de Paris.

« Hier [vendredi], c’est un assassin qui a délibérément cherché à faire la terreur dans le centre culturel kurde alors qu’une réunion était prévue pour discuter du prochain rassemblement du 9 janvier pour commémorer l’assassinat de 2013 et demander justice », a déclaré le chef du parti de La France Insoumise.

Parmi les victimes de William M., vendredi : Emine Kara, une responsable du Mouvement des femmes kurdes en France, précise le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), fédération de 24 associations de la diaspora kurde à travers toute la France, qui « joue un rôle de représentation auprès des autorités politiques françaises, » et « qui aspire à être un pont entre les Kurdes et toutes les autres communautés vivant en France ». Le CDKF agit dans le cadre d’un réseau appelé Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) qui joue un rôle très important d’observation et d’information sur la situation des Kurdes. Il a le soutien du PCF, du PS et de la Ligue des Droits de l’Homme.

Deux hommes sont également morts sous les balles du principal suspect – actuellement en garde à vue-, William M.. Il s’agit d’Abdulrahman Kizil, « un citoyen kurde ordinaire », et Mir Perwer, un chanteur kurde reconnu comme réfugié politique et « poursuivi en Turquie pour son art », selon le CDK-F.

Ajoutons à l’attention des tenants de la thèse officielle, selon laquelle la tuerie est le fait d’un xénophobe, raciste et déséquilibré, que le centre culturel visé est en fait le QG du Conseil Démocratique Kurde. Lorsque Libération écrit que « le centre culturel où l’attaque a eu lieu était une vitrine légale [du PKK, après l’avoir décrit « en guerre contre l’Etat turc (où inversement…), le PKK est considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne (mais d’abord par la Turquie et, avec elle, les USA.. )], » le quotidien libertaire falsifie la réalité.

Ce qui serait grave, serait que la France hébergeât un parti terroriste, le PKK…

Or, Le Figaro écrit que le CDKF « entretiendrait également des liens étroits avec le Parti des travailleurs du Kurdistan opposé au régime turc, »… Ce qui renforce la thèse d’un attentat politique inspiré (commandé ?) par la Turquie de Erdogan, l’ami des USA dans la région et dans la guerre en Ukraine (la Turquie condamne la Russie et livre des drones à l’Ukraine, mais Recep Tayyip Erdoğan ménage la Russie et joue un rôle ambigü de médiation: il est très dépendant des gaz et pétrole russes…

«Ce que l’Etat a fait pour les Ukrainiens, il peut le faire pour les autres exilés »

Les « exilés » en question sont des clandestins. Dans le meilleur des cas, ces prétendus « réfugiés » en situation irrégulière sont des demandeurs d’asile en attente de régularisation, et les partis de la NUPES, comme la nébuleuse de ses associations, collectifs et pseudo-ONG, abusent de la démocratie: quand elle est faible, sans convictions, ni courage, elle est méprisable.

La gauche radicale, extrêmement minoritaire, mais très communicante, exige toujours plus des Français à chaque fois qu’elle interpelle le pouvoir. L’accueil des réfugiés ukrainiens en France est provisoire, et non celui de réfugiés. Venus d’un autre continent, ils ne sont pas appelés à repartir. Or, ces ONG réclament une équité – qui parle à la sensibilité de chacun – mais par nature impossible à réaliser. on demande que cette organisation soit mise en place pour tous les réfugiés sans-abri, et non pas seulement ceux qui viennent d’Ukraine. C’est le message que nous voulons porter ce samedi dans la rue. On veut que l’accès au logement, à la santé, au travail, aux transports publics, à la demande d’asile immédiat et à l’information, qui ont tous été facilités pour les exilés ukrainiens, soient aussi ouverts aux autres réfugiés, quelle que soit leur nationalité. Et ce, d’autant plus qu’aujourd’hui, de moins en moins d’exilés ukrainiens arrivent en France. Les centres d’accueil exclusivement dédiés aux réfugiés ukrainiens se vident.

Les réfugiés n’ont pas le droit de manifester. Le rassemblement kurde est pourtant autorisé. Et les organisateurs ne sont pas tenus pour responsables des violences et autres exactions commises…

Mélenchon réclame la saisine du Parquet antiterroriste.

Mélenchon et les députés LFI Carlos Martens Bilongo et Eric Coquerel se sont rendus sur place.

La gauche extrême a aussitôt mis en cause l’extrême droite,
dès le 23 décembre

« C’est un acte terroriste et nous demandons que le parquet national antiterroriste soit saisi », a réclamé Jean-Luc Mélenchon.

« Inadmissible » de ne pas retenir le caractère terroriste

A ce stade, une enquête de droit commun pour assassinats et tentatives d’assassinats à caractère raciste a été ouverte par le Parquet de Paris. Le suspect aurait agit seul et voulait « s’en prendre à des étrangers », a précisé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

« Il n’est pas sûr que le tueur qui a voulu assassiner ces personnes l’ait fait spécifiquement pour les Kurdes. (…) Pour l’instant aucun élément ne permet de le savoir », a ajouté le ministre de l’Intérieur. 

De très nombreux élus de gauche y ont vu la marque de l’extrême droite.

A gauche, les messages de soutien aux Kurdes se sont aussi doublés d’une accusation categorique de l’extrême droite. « L’extrême droite raciste doit être neutralisée », écrit la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, tandis que sa collègue Clémentine Autain interroge : « L’extrême droite semble avoir encore frappé. Quand le sommet de l’État prendra-t-il au sérieux cette menace terroriste ? »

L’opportunité de saisir le Parquet national antiterroriste est en cours de réflexion au vu du trouble et de la terreur causés à l’ordre public et pourrait intervenir au fil des investigations.

L’extrême droite diffamée.

Quelque soit la volonté de l’extrême gauche, l’implication de l’extrême droite n’est pas confirmée à ce stade, a réaffirmé Gérald Darmanin. Le tireur n’était « pas fiché comme quelqu’un d’ultradroite ou un extrémiste participant à des réunions dans des organisations que nous avons dissoutes », a indiqué le ministre.

« Il n’est pas certain que cette personne ait un engagement politique quel qu’il soit », a ajouté Darmanin, alors que des rumeurs d’attaque « politique » turque paraissaient logiques à la communauté kurde. Parmi les victimes, « il n’y avait pas de personnes, à ma connaissance, particulièrement signalées et connues des services français », a aussi indiqué Gérald Darmanin, interrogé par la presse sur leur éventuelle appartenance au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation qualifiée de terroriste par l’Union européenne et dans le viseur de la Turquie, membre de l’OTAN.

L’extrême gauche porte-t-elle la responsabilité des violences urbaines kurdes? Qu’il s’agisse du caillassage des forces de l’ordre, vendredi, et des violences et dégradations de rues, ainsi que des incendies de voitures, samedi ?

Quid du droit de manifester des réfugiés ?

Le bon sens et le respect imposent la discrétion aux réfugiés. Ils ont des droits sociaux que leur assure la solidarité, mais la vie politique est du domaine réservé des natiobaux. C’est sans compter néanmoins avec les associations et partis de gauche qui contestent en permanence ce qui garantie la paix politique et le vivre-ensemble. Ainsi, début juillet 2022, une manifestation était organisée à Paris par différentes ONG – toutes illégitimes qu’elles soient elles-mêmes – pour dénoncer les conditions d’accueil différenciées entre les réfugiés ukrainiens et ceux venant d’autres pays.

Une « politique migratoire différentialiste» ? D’un côté, il y a les réfugiés ukrainiens, arrivés par dizaines de milliers sur le sol français – 100.000 selon les derniers décomptes, 70.000, selon une source officielle – depuis le début du conflit russo-ukrainien et dignement accueillis dans des centres d’hébergement ouverts spécialement pour eux. De l’autre côté, des migrants en situation irrégulière venant d’autres pays, qui n’ont guère accès à ces foyers, puisqu’ils sont clandestins et que la France n’a pas choisi de les prendre en charge: les clandestins n’ont que les droits que le pays est en capacité de leur accorder. Et parfois même ne les a-t-il déjà pas.

La gauche radicale, bien que minoritaire, exige toujours plus de la majorité des Français pourtant au coeur de la crise énergétique et de la guerre du pouvoir d’achat.

Les « no borders » de tout poil y voient une «politique migratoire différentialiste» que des ONG, comme Utopia 56, Médecins du monde, Pantin Solidaire (!), Paris d’Exil ou Solidarité migrants Wilson, qui ne vivent que de dons et de subventions, les appellent néanmoins à manifester, avec pour cible la préfecture d’Ile-de-France, chargée de régler les problèmes dits de « mises à l’abri », fusse en privant les habitants et les scolaires de l’accès aux gymnases. Pour que les centaines de clandestins sans-abri en Ile-de-France puissent accéder aux centres d’hébergement dédiés aux Ukrainiens, et qui sont désormais «à moitié vides», selon Pierre Mathurin, coordinateur au sein d’Utopia 56. Il explique les motifs, selon lui, d’ajouter la polémique politicienne aux soucis d’intendance. Joe Biden, qui tire les ficelles du conflit russo-ukrainien, accueille-t-il des Ukrainiens par dizaines de milliers aux USA?

Une manifestation a eu lieu, orchestrée par différents pique-assiettes associatifs. Il faut couper les vivres aux passeurs associatifs et agitateurs politiques créant un mauvais climat en France. Mélenchon – élu de nulle part et fauteur de troubles – est-il légitime ?

Emeute de Kurdes en colère contre l’agression qui a fait trois morts à Paris

La communauté des réfugiés kurdes révoltée par l’abandon français

A 100 mètres du lieu des tirs meurtriers vendredi, des membres de la communauté kurde se sont rassemblés pour crier leur colère et leur chagrin.

Leur rassemblement a dégénéré et des manifestants kurdes ont caillassé la police qui a aussi reçu des projectiles récupérés rue d’Enghien, puis Rue du Faubourg Saint-Denis. Des voitures et du mobilier urbain ont été brûlés. Les manifestants ont aussi dressé des barricades dans la rue.

Les forces de l’ordre ont répliqué avec des grenades lacrymogènes, a indiqué une source policière. 

Cinq policiers ont été blessés et un manifestant a été interpellé pour des violences contre les forces de l’ordre, a précisé une source policière.

Ces incidents ont débuté lorsque la foule s’est heurtée à un cordon de sécurité qui protégeait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, venu sur place pour faire le point sur l’enquête et s’adresser aux journalistes.

Le traumatisme du 9 janvier 2013

L’attaque a eu lieu dans la rue d’Enghien, au niveau du centre communautaire kurde Ahmet-Kaya. Des membres de la communauté kurde se sont ensuite regroupés non loin de là pour crier leur désespoir de ne jamais trouver nulle part la paix Certains sont arrivés en courant, et, effondrés sur le trottoir, ont éclaté en pleurs, en cris, aux pieds des policiers. Des slogans kurdes et contre la Turquie, comme « Erdogan assassin », ont retenti.

Les Kurdes gardent en mémoire un autre drame survenu dans le même quartier de Paris, le 9 janvier 2013. Sakine Cansiz, 54 ans, une des fondatrices du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, 28 ans, et Leyla Saylemez, 24 ans, ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête au siège du Centre d’information du Kurdistan.

A Marseille, plusieurs personnes se sont également regroupées pour un « rassemblement de solidarité avec les Kurdes », a annoncé, vendredi, sur Twitter, le député La France Insoumise Sébastien Delogu.

Bénin, Sénégal, Ghana, sortis de la liste des pays d’immigration dits « sûrs »

Le Conseil d’Etat met ces trois pays africains au ban de la France

Fête de la musique à l’Elysée

Macron et Le Drian ne décident de rien: les magistrats font la sale besogne. Les ressortissants de ces pays s’exposent désormais à une procédure d’expulsion, dès le rejet de leur demande d’asile. On ne sait jamais: peut-être pourrait-elle être exécutée, ce qui reste encore un sujet…

Dans une décision motivée principalement par la protection des minorités qui font la pluie et le beau temps en France, en l’occurrence, les personnes LGBT+, dont les lobbies murmurent à l’oreille du président, les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana ne feront désormais plus partie de la liste des pays d’immigration dits « sûrs ».

(Liste nationale française: Albanie, la Bosnie-Herzégovine, l’ancienne République yougoslave de
Macédoine, Monténégro, la Moldavie, le Bénin, le Cap-Vert, le Ghana, Maurice,
le Sénégal, la Tanzanie, Arménie, la Géorgie, l’Inde, la Mongolie).

Cette liste de 16 pays établie par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) est controversée, car elle réduit les chances d’obtenir l’asile. En effet, avec l’entrée en vigueur de la loi asile-immigration fin 2019, les ressortissants de ces pays s’exposent à une procédure d’expulsion dès le rejet de leur demande d’asile en première instance, sans laisser de chance à un premier recours.

Plusieurs associations, notamment de défense des personnes LGBT, s’étaient alors tournées vers la plus haute juridiction administrative, après que l’Ofpra, chargé d’attribuer le statut de réfugié, a décidé le 5 novembre 2019 de ne pas modifier cette liste, inchangée depuis 2015. « La délibération du 5 novembre 2019 du conseil d’administration de l’Ofpra est annulée » et « les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana » doivent être retirées de cette liste, a tranché le Conseil d’Etat dans sa décision.

Des risques liés à « l’orientation sexuelle » des ressortissants

Les ressortissants de ces trois pays ne pourront donc plus faire l’objet de procédures accélérées pour leurs demandes d’asile, autre conséquence du placement d’un pays sur la liste. Concernant le Bénin, l’Ofpra avait déjà décidé en septembre 2020 de suspendre sa qualité de « pays d’origine sûr » pour douze mois, sans pour autant le retirer de cette liste. Concernant le Sénégal et le Ghana, ce sont les risques liés à « l’orientation sexuelle » de leurs ressortissants qui ont motivé la décision.

« Compte tenu de l’existence de dispositions législatives pénalisant les relations homosexuelles au Sénégal et au Ghana et de la persistance de comportements, encouragés, favorisés ou simplement tolérés par les autorités de ces pays, conduisant à ce que des personnes puissent effectivement craindre d’y être exposées à de tels risques, l’Ofpra ne pouvait, sans commettre d’erreur d’appréciation, tenir ces Etats pour des pays d’origine sûrs dans l’examen des demandes présentées par leurs ressortissants », peut-on lire dans le texte.

Islamisme : Macron établit un lien entre immigration clandestine et terrorisme

Il dénonce le «dévoiement du droit d’asile» dans nombre de pays européens

Le président a renouvelé son appel à une refonte profonde et rapide de l’espace Schengen.

«Réformer Schengen, c’est permettre la liberté en sécurité», déclare Macron. «Nous devons travailler à une refonte de l’espace Schengen,» a affirmé le président de la République lors d’une conférence de presse le 10 novembre 2020. Il prône notamment un renforcement des frontières extérieures pour lutter contre le terrorisme.

Il ne veut plus perdre de temps face à l’urgence de la situation. Alors que Paris, Nice, et Vienne ont toutes trois été touchées par une vague d’attentats islamistes ces dernières semaines, Macron a convié le chancelier autrichien, Sebastian Kurtz, pour un déjeuner de travail à l’Elysée ce mardi. Les deux hommes se sont ensuite entretenus en visioconférence avec leurs homologues Angela Merkel (Allemagne) et Mark Rutte (Pays-Bas), ainsi qu’avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.

A l’issue de ce «mini-sommet européen», le président de la République a convoqué une conférence de presse pour rendre compte des premières discussions. «Il ne faut en rien confondre la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme, mais il nous faut regarder lucidement les liens qui existent entre ces deux phénomènes», a tranché le chef de l’Etat, reprenant ses propos tenus au Figaro la semaine dernière. Il a ensuite rappelé que l’attaque commise dans les Alpes-Maritimes, par un migrant tunisien arrivé du Maghreb à Lampedusa, Italie, via SOS Méditerranée, et de Menton, via la vallée de la Roya, avec la complécité de Cédric Herrou, en était «malheureusement (…) l’illustration».

«Renforcer la sécurité des frontières extérieures de l’Union européenne»

«Nous devons travailler à une refonte de l’espace Schengen (…) pour qu’il soit aussi un espace de sécurité», a-t-il ensuite ajouté, estimant que ce projet était «essentiel». Car même si «l’espace de libre circulation qu’est Schengen est l’un des principaux acquis de la construction européenne», sa raison d’être «reposait en contrepartie de la promesse de libre circulation sans frontières intérieures, sur une promesse de protection et de sécurisation de nos frontières extérieures». Or «cette seconde promesse n’a pas été suffisamment tenue», a reconnu Emmanuel Macron.

Résultat, pour «renforcer la sécurité des frontières extérieures de l’Union européenne», le président de la République espère non seulement réussir à «nettement améliorer les mécanismes d’évaluation du fonctionnement de Schengen – y compris en sanctionnant ceux qui ne respectent pas leurs obligations», mais aussi «renouveler la gouvernance de cet espace, qui ne fait pas aujourd’hui l’objet d’un suivi politique régulier englobant l’ensemble des politiques concernées – qu’il s’agisse des frontières, d’asile-migration , de sécurité intérieure».

Des propositions «dans les prochains jours» pour «pouvoir avancer» rapidement

«Dans tous nos pays, nous assistons à un dévoiement du droit d’asile», qui est utilisé «par des trafiquants», des «réseaux» ou des personnes «venant de pays qui ne sont pas en guerre», a par ailleurs estimé Emmanuel Macron. C’est pour toutes ces raisons qu’il a dit souhaiter la création d’«un véritable Conseil de sécurité intérieur», sorte de Conseil commun des ministres de l’Intérieur, inspiré de ce qui existe déjà pour entre leurs collègues de l’Économie et des Finances. Si elle voit le jour, cette instance devra permettre de fluidifier et mieux coordonner leurs actions des Vingt-Sept.

Estimant enfin que «réformer Schengen, c’est permettre la liberté en sécurité », le président de la République s’est dit déterminé à «partager» son ambition «avec l’ensemble de (ses) collègues» européens dans les prochains jours, «pour pouvoir avancer» rapidement «en la matière». «Les opinions publiques des États confrontés à la menace terroriste ne pourront longtemps accepter le maintien de nos frontières ouvertes si nous ne réformons pas en profondeur l’espace Schengen», a-t-il conclu. Preuve qu’il n’y a plus de temps à perdre sur cette question.

Darmanin annonce une expulsion de famille décidée par son prédécesseur

La famille de tortionnaires bosniaques est expulsable depuis huit mois…

Huit mois pour maltraiter leur fille qui fréquentait un jeune Chrétien

Installée à Besançon, la jeune fille a été maltraité par ses parents, son oncle et sa tante parce qu’elle fréquentait un jeune homme d’une autre religion.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'une famille bosniaque installée...

Les Français attendaient un premier geste fort du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a passé de longues semaines en déplacements compassionnels et en discours prometteurs de fermeté. Or, il vient d’annoncer qu’une famille bosniaque installée à Besançon sera expulsée pour avoir maltraité sa fille adolescente. 

Une adolescente musulmane bosnienne a été violemment frappée et tondue par ses parents, un oncle et une tante à Besançon, parce qu’elle fréquentait un chrétien d’origine serbe, considéré comme un nazi. Ils “seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national”, a claironné ce dimanche 23 août Gérald Darmanin. Sauf que cette famille barbare est déjà expulsable depuis… décembre 2019 !

Le ministère de l’Intérieur de Gérald Darmanin a même précisé que les quatre mis en cause seront concernés par cette mesure d’expulsion.

Ils devaient quitter le territoire

Les parents de la jeune fille de 17 ans, son oncle et sa tante ont été placés jeudi sous contrôle judiciaire en attendant leur procès, à l’automne, devant le tribunal correctionnel de Besançon pour “violences sur mineur en présence de mineurs et en réunion”.

Ils avaient été interpellés lundi par la police, alertée par le petite-ami de l’adolescente, après qu’ils l’ont rouée de coups et avoir tondu ses cheveux. Ses parents, arrivés de Bosnie-Herzégovine en 2017, n’acceptaient pas qu’elle veuille se marier avec son petit-ami, un Serbe chrétien habitant dans le même immeuble à Besançon.

Depuis qu’ils ont été définitivement déboutés du droit d’asile en décembre 2019, les parents de l’adolescente faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, a révélé le secrétaire général de la préfecture du Doubs, Jean-Philippe Setbon.

La jeune Musulmane, elle, sera autorisée à rester en France 

Parents de cinq enfants, les parents musulmans qui avaient bénéficié de l’assistance de plusieurs associations d’aide aux migrants avaient alors demandé à bénéficier d’une aide au retour volontaire, mais la procédure s’était arrêtée avec l’épidémie de coronavirus et la fermeture des frontières de Bosnie-Herzégovine.

“Il va falloir attendre le jugement pour négocier un éloignement”, a ajouté Jean-Philippe Setbon, précisant que la jeune fille, sous protection judiciaire dans une structure adaptée, ne sera pas concernée par cette mesure. L’oncle et la tante, arrivés en France en 2016, bénéficient d’un statut de réfugiés qui pourrait leur être retiré “vu leur implication, en fonction du jugement”, a encore prévenu Jean-Philippe Setbon.

Lundi dernier, après une fugue de quatre jours, les deux adolescents s’étaient rendus au domicile familial de la jeune Musulmane accompagnés des parents du jeune Chrétien pour leur annoncer leur intention de vivre ensemble. Mais la situation avait rapidement dégénéré.

Selon les déclarations de la victime, qui souffre notamment d’une côte cassée et de nombreux hématomes, c’est son oncle, à la demande de son père, qui lui a passé la tondeuse et coupé ses longs cheveux.

« Quand j’entends le mot ‘violences policières’, personnellement, je m’étouffe, » lâcha le ministre de Macron, coucou de l’Elysee, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, le mardi 28 juillet. Quand les Français entendent Darmanin s’attribuer une fermeté qu’il n’a pas, ils s’étouffent.

Le pouvoir prend le parti des Arabes contre les Tchétchènes

Gérald Moussa Darmanin se porte au côté de la communauté majoritaire, fusse-t-elle l’agresseur. « Aucune communauté sur le sol de la République ne fait sa loi », tonne Gérald Darmanin à Saint-Dizier, après l’arrestation de plusieurs Tchétchènes.

L’une des trois expéditions punitives à Dijon à la mi-juin 2020

Les Arabes sont les déclencheurs des hostilités mais courent toujours…

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était en déplacement, dimanche 16 août, à Saint-Dizier, en Haute-Marne, pour rencontrer les forces de l’ordre, qui ont procédé vendredi à des interpellations visant à empêcher un projet de vengeance après l’agression d’un ressortissant tchétchène. Il est donc admis que les Tchétchènes ne sont pas à l’origine des violences.

Seize Tchetchènes ont été arrêtés, a confirmé le ministre qui ne s’interroge pas sur l’inéquité de ses services, lors de son déplacement. Treize personnes sont encore en garde à vue et trois ont été libérées samedi, sans charges retenues contre elles.

Trois hommes, arrêtés alors qu’ils portaient des couteaux, des bâtons de bois et un sabre dans leurs véhicules, doivent être présentés dimanche à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen, selon le Parquet de Chaumont.

Darmanin occulte le sujet de la légalité de la présence de ces Tchétchènes en France

« Des consignes ont été données à l’ensemble du ministère de l’Intérieur pour pouvoir comprendre ce phénomène d‘ultraviolence d’une certaine communauté. Aucune communauté sur le sol de la République ne fait sa loi », a déclaré Gérald Darmanin. Le ministre a rappelé que « c’est la police de la République, la gendarmerie, les forces légitimes d’intervention des forces de l’ordre qui font la loi dans notre pays ».

Une personne reconduite dans son pays

« Il y a une personne qui n’est pas tchétchène et qui a une reconduite à la frontière », a également indiqué Gérald Darmanin, qui a revendiqué avoir demandé à la préfète de procéder à la reconduite de cette personne dans son pays à la fin de la procédure judiciaire. Son origine reste ‘top secret’…

Pour « ceux qui auraient des demandes en cours de droit d’asile et qui seraient confondus par la justice du fait d’avoir des responsabilités particulières dans ce genre d’affaires », Gérald Darmanin a assuré qu’il demanderait à son administration de « regarder avec un œil différent » ces demandes d’asile. « Avoir l’asile sur le territoire national ne crée par des droits de faire le bordel, des règlements de comptes ou d’attenter à la vie des uns et des autres », a-t-il justifié.

Une information judiciaire pour « transport illégal d’armes de catégorie D » et « association de malfaiteurs » doit être ouverte pour poursuivre les investigations, notamment pour déterminer « l’ampleur » de l’appel à se venger qui a circulé entre ces personnes, a indiqué le procureur de la République de Chaumont, Frédéric Nahon.

Seulement trois Tchétchènes parmi les 16 interpellés à Saint-Dizier vendredi doivent être présentés à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.

Les Tchétchènes sont-ils harcelés par les Maghrébins ?

Haute-Marne: un Tchétchène a encore été agressé, jeudi, et 13 autres, âgés de 30 à 40 ans, sont maintenus en garde à vue à Saint-Dizier, pour avoir eu l’intention de venger le premier, selon le parquet de Chaumont, qui précise qu’ils n’ont pas commis de violences.

Une rixe, dont les circonstances restent à déterminer, a éclaté jeudi vers 18h dans le quartier du Vert-Bois, impliquant un Tchétchène d’une trentaine d’années.

Légèrement blessé, il était ressorti rapidement de l’hôpital. Une enquête pour violences visant cette bagarre est en cours; la victime était entendue samedi soir.

Selon la préfecture, l’homme aurait été « la victime collatérale d’un différend entre deux familles de Saint-Dizier. » Des commentaires nébuleux…

Vendredi, de nombreux policiers s’étaient positionnés aux entrées de la ville, pour éviter de possibles violences liées à des expéditions de représailles, comme celles qui s’étaient déroulées mi-juin à Dijon. Des membres de la communauté tchétchène, venus « de toute la France », avaient voulu venger un jeune qui aurait été agressé par un membre de la communauté maghrébine, dont des dealers.

[https://twitter.com/DeltaMike59/status/1272428245451931648?s=19]

L’affrontement aux abords d’un bar à chichas de la place de la République, au coeur de Dijon, a fait une dizaine de blessés.

A la mi-juin à Nice, et quelques jours seulement après une altercation qui avait déjà fait un blessé par arme blanche aux Liserons, quartier de l’Est de Nice, a été une nouvelle fois le théâtre d’une importante opération de police dimanche soir. Selon une source policière, 45 personnes appartenant à la communauté tchétchène ont été interpellées à la suite d’une rixe entre bandes rivales sur fond de trafic de drogue. Aucune arrestation n’est signalée dans la partie adverse, maghrebine.

C’est vers 22 h 40 que la police investit les lieux, après le signalement de plusieurs coups de feu. Deux Tchétchènes, âgés de 32 et 35 ans, sont retrouvés blessés, l’un grièvement à l’abdomen, l’autre touché aux jambes. Les Tchétchènes se sont-ils entretués? Un mineur de 17 ans est également découvert plus légèrement blessé, ayant reçu des coups à la tête. Leurs opposants ne sont pas inquiétés, bien que détenteurs d’armes à feu dont ils font usage.

Que sait-on de la communauté tchétchène en France?

«Une curieuse communauté, opaque, solidaire et divisée à la fois, et une situation paradoxale entre une bonne intégration et des alertes multiples.» Firmule alambiquée d’un haut fonctionnaire connaissant bien les Tchétchènes qui vivent en France, pour une communauté plutôt bien vue par des hauts fonctionnaires et des policiers peu enclins au laxisme, mais qui riposte aux agressions dont elle est la cible par des Maghrébins et qui peut se livrer, comme à Dijon, à des expéditions punitives d’une grande violence pout se faire respecter dans un contexte d’économie souterraine concurentielle…

Combien sont-ils? Les autorités ne le savent pas. Entre 20.000 et 40.000? C’est la fourchette large donnée confidentiellement en haut lieu. Pour la France en effet, point de nationalité tchétchène, mais des réfugiés russes. Et des musmans sunnites.

Au 31 décembre 2019, Macron accueillit 16.120 ressortissants russes (enfants exclus) et s’en déchargea sur l’OFPRA. Les Caucasiens, et parmi eux les Tchétchènes, sont la majorité. Encore faut-il y ajouter les mineurs (et ceux nés sur le sol français ou devenus français) et les clandestins… Darmanin les appelent tous des « demandeurs d’asile ».

L’Espagne accepte les migrants africains de l’Aquarius pour les repasser aux pays du Nord

‘SOS Méditerranée’ assure la livraison, mais ne garantit pas le suivi

 

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Un risque sanitaire non négligeable

Les passeurs ont débarqué leur cargaison dans le port de Valence, mais, après son coup de com’, le gouvernement socialiste tout juste de retour aux affaires appelle les pays du nord à les décharger du fardeau de la pression migratoire qu’il s’est mis.

 

Maintenant que les passagers de l’Aquarius sont arrivés à bon port dimanche matin, après huit jours de périple, navire supranational sans légitimité, flanqué de deux bateaux des garde-côtes italiens qui avaient pris en charge une partie de ses passagers durant les 1.500 kilomètres de traversée, les tensions ne sont pas retombées c’est finalement Madrid qui a débloqué la situation en ouvrant le port de Valence, « pour raisons humanitaires » – mais surtout politiciennes : elles rebondissent.

« Servir de catalyseur », selon les activistes du gouvernement socialiste

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Pourquoi le Datillo italien assure-t-il le débarquement de 274 clandestins à Valence, Espagne, et non pas l’Aquarius ?

 

Le gouvernement socialiste espagnol ignore encore quel sort elle réserve à ces 630 nouveaux clandestins non désirés en Espagne. La porte-parole du gouvernement, Isabel Celaa, avoue que « leur situation sera étudiée au cas par cas », sans exclure d’éventuelles expulsions.

 

Les socialistes espagnols attirent les migrants, mais tentent l’externalisation du 

contrôle des flux migratoires. « Nous espérons que l’initiative espagnole servira de catalyseur qui poussera l’Europe à prendre ses responsabilités, insiste-t-elle, une fois le coup médiatique réalisé. Ce n’est pas une question espagnole, italienne ou grecque. C’est une question européenne qu’il faut affronter entre tous », se dérobe l’Espagnole, après l’initiative gouvernementale, sans concertation avec l’Union européenne.

En revanche très engagé contre les indépendantistes catalans, le ministre espagnol des Affaires extérieures, Josep Borrell, 71 ans, rétropédale : il s’agit d’une décision symbolique , qui vise à provoquer « un électrochoc politique », pour forcer l’Union européenne à « cesser de regarder ailleurs », lâche, cyniquement, cet ancien délégué syndical, en plaidant pour un meilleur travail en amont. 
Et de citer en exemple  la stratégie de l’Espagne au Sénégal, où les aides à l’économie locale, en échange d’une meilleure coopération sur le contrôle des frontières, ont permis de barrer la route à l’immigration irrégulière vers les îles Canaries.

Troisième voie d’accès en Europe par le Sud

Des migrants à bord de «l'Aquarius», le 12 juin.
Une mise en scène promotionnelle de ‘SOS Méditerranée’

L’Espagne est la troisième voie d’accès en Europe par le sud, après la Grèce et l’Italie, avec plus de 22.000 personnes entrées par la mer en 2017, en transit. Pendant que toutes les caméras se focalisent sur l’arrivée de l’Aquarius, encore près de 1.000 migrants à la dérive sur de petites embarcations ont été repêchés au large de la côte andalouse ces derniers jours, loin des projecteurs. L’opération menée par SOS Méditerranée n’était qu’un coup de pub d’activistes qui ne règlent rien : les passeurs se déchargent sur les instances institutionnelles.
D’autres sont à venir : un appel d’air médiatisé par des irresponsables sans moralité, ça fait des dégâts humains qui n’ont rien de symboliques…

Que l’accueil de l’Aquarius se confirme ou non être un coup d’éclat sans lendemain, il n’annonce pas nécessairement un virage dans la politique espagnole en matière d’immigration. « La tendance a été au renforcement et à la militarisation des frontières ces dernières années, avec un système de surveillance électronique dans le détroit de Gibraltar et des patrouilles conjointes pour faciliter le retour dans les pays émetteurs », constate Itziar Ruiz-Gomez, professeur de sciences politiques à l’université autonome de Madrid. 

Mais le gouvernement Sanchez sait-il où il va et comment il va se sortir seul de ce mauvais pas ? L’Europe n’est pas obligée de céder à tous les coups de pub de ses membres.

Protection universelle

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Tout laisse à penser que la ligne sécuritaire de Rajoy ne va pas varier avec Sanchez, même si les socialistes du nouveau gouvernement viennent de donner des signes d’assouplissement, pour les uns, mais d’inconscience, pour les autres.

Madrid a annoncé vendredi le rétablissement du droit à la protection universelle, qui donnera accès à la santé pour les sans-papiers et peut fixer les Africains en péninsule ibérique.<br>Il pourrait aussi donner satisfaction aux organisations de défense des droits de l’homme en décidant du retrait les lames tranchantes sur les hauts barbelés frontières de Ceuta et Melilla, les deux enclaves espagnoles en Afrique du nord. Mais les internationalistes des Droits de l’homme et le gouvernement populiste de Pedro Sanchez trouveront-ils le soutien de la population espagnole ?

Reste qu’en toute hypothèse, les Espagnols passeront le relais à la France et aux autres européens. <br>D’ores et déjà, certains adeptes du « benchmarking » dénoncé par Gérard Collomb doivent être accueillis en France, après l’examen de leur situation en Espagne, avait annoncé le gouvernement espagnol samedi. L’Espagne a annoncé ce samedi qu’elle accepte l’offre de la France [sic] d’accueillir les clandestins de l’Aquarius « qui répondraient aux critères du droit d’asile ». La France acceptera les migrants qui « exprimeront leur désir de rejoindre ce pays », a annoncé Madrid !

Le tueur islamiste de l’Opéra est encore un exemple de ‘taqîya’, art du mensonge islamique

Il n’est rien de pire que l’eau qui dort

blog -islam religion de haine-preceptes vieux TalibanLes voisins l’assurent : c’était un gars sans histoires, serviable ou taciturne, mais toujours discret.  Même pas barbu, il ne buvait, ni ne fumait, et ne fréquentait pas les filles.  Le mec bien sous tout rapport, dans le quartier…

Prenez donc le tueur islamiste au couteau du quartier de l’Opéra: la famille du Tchétchène Khamzat Azimov, le fils assassin de 20 ans, avait demandé le statut de réfugié politique et la France avait ouvert les bras à ce citoyen de la fédération de Russie, dans le Caucase, où entre 100.000 à 300.000 civils – à 80% musulmans sunnites –  ont péri lors des luttes sécessionnistes de 1994 à 2000, du fait de leur opposition indépendantiste. Naturalisé français en 2010. à l’âge de 12 ans, ‘il est fiché S’ depuis 2016,  à sa majorité. 

Ce Français a tué un passant et en a blessés quatre autres. Quand le pouvoir français et sa presse « libre et indépendante » nient la réalité du terrorisme islamiste intérieur, ils parlent d’ « assaillant » au couteau, crime perpétré à Paris, samedi 12 mai en début de soirée dans le quartier de l’Opéra. Le fanatique a été rapidement abattu – à sa demande insistante de martyr de la cause – par les forces de police, avant d’être identifié dans la nuit.

La presse a sélectionné quelques éléments concernant le terroriste islamiste

blog -Azimov K-terroriste islamiste tchetchene_mai2018L' »auteur – non qualifié – de l’attentat – non qualifié- » qui ne portait pas de papiers sur lui au moment de l’ « agression’ (sic), a été identifié comme étant un « jeune homme » de 20 ans, nommé Khamzat Azimov. Né en 1997 en Tchétchénie (Russie), il avait – sans problème – obtenu la nationalité française en 2010, après la naturalisation de sa mère, a précisé dimanche le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. Et le père ?

Selon plusieurs sources, K. Azimov a grandi dans une famille de réfugiés à Strasbourg, dans le quartier populaire d’Elsau où vit une importante communauté tchétchène – car la France organise elle-même les regroupements ethniques, les ghettos – et où il a obtenu son baccalauréat. Depuis quelques mois, il vivait dans le 18e arrondissement  – multi-culturel – de Paris avec ses parents. Donc, avec le père ?

Etait-il suivi par les services de renseignement ?

Il n’avait pas d’antécédents judiciaires, mais « avait attiré l’attention des services de renseignement« , selon une source judiciaire. Proche du mari [français ?) d’une femme (française ?) partie en Syrie, Khamzat Azimov faisait l’objet d’une fiche S depuis 2016. Pour cette raison, il avait d’ailleurs été entendu il y a environ un an, par la section antiterroriste de la brigade criminelle. SDAT (Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction Centrale de la Police Judiciaire), AT/PP (Section Anti Terroriste de la Préfecture de Police de Paris) ou DGSI: Direction Générale de la Sécurité Intérieure) ? Simple contrôle de routine ? 
Résultat de recherche d'images pour "Khamzat Azimov"En effet, il était également inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Ils sont près de 20.000 dans ce fichier, selon le dernier décompte de Matignon, publié en février dernier, dont plus de moitié seraient actuellement sous haute surveillance. A l’inverse des fameuses ‘fiches S’, qui recensent les personnes susceptibles de menacer la « sûreté de l’Etat » et dont les profils peuvent être très variés – des militants d’extrême-gauche aux hooligans -, ce fichier recense exclusivement des individus radicalisés, comme ce fut le cas de l’islamiste Radouane Lakdim, sans qu’il ait pu l’empêcher de perpétrer la prise d’otages survenue le 23 mars 2018 à Trèbes près de Carcassonne (Aude), dans laquelle le Colonel Beltrame a donné sa vie.

Quelles étaient ses motivations ? 
L’enquête doit encore investiguer plus avant : les faits ne seraient pas suffisamment clairs ! Les motivations exactes de l’islamiste – pardon, « l’auteur de l’agression » –  le mode opératoire et le fait que l’ « assaillant » ait crié « Allah Akbar«  durant l' »attaque » – nous oserons dire l' »attentat » et même « l’attentat politique par un réfugié politique« – ont toutefois conduit à la saisine de la section antiterroriste du Parquet de Paris, a annoncé le procureur de Paris, François Molins. 

Tard dans la soirée, le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque via son agence de propagande. « L’auteur de cette attaque au couteau à Paris est un soldat de l’Etat islamique [entité politique] et l’opération a été menée en représailles envers les Etats de la coalition » internationale antidjihadiste en Irak et en Syrie, a déclaré une « source sécuritaire » à l’agence Amaq.

Le jeune réfugié politique pratiquait la ‘taqîya’

C’est une tRésultat de recherche d'images pour "taqîya"olérance coranique en milieu ennemi : le réfugié politique tchétchène se sentait en milieu hostile en France. Or, le Coran autorise la tromperie et la dissimulation,  la ‘taqîya’ (ou ‘taqqiya’). Il  encourage les musulmans à tromper des non-musulmans, les mécréants, pour faire avancer la cause de l’islam. Les groupes musulmans aujourd’hui en occident la pratiquent pour créer l’illusion que l’islam est une ‘religion de paix ». 

La « tromperie » ou la simple « omission »  trouve son origine dans la sourate 3:28 qui enseigne clairement qu’un croyant « ne doit pas prendre pour alliés des infidèles » …à moins que ce soit pour « se protéger d’eux ». Ou les combattre. 

Il est écrit : « La tromperie est autorisée quand les musulmans sont vulnérables ou en position de faiblesse. Ils peuvent tromper les infidèles, faire semblant d’être amis avec eux ». Et  Ibn Kathir, l’un des grands commentateurs du Coran, de citer la tradition : « Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons. »

La presse qui prétend nous informer ne laisse rien filtrer sur une possible filière tchétchène.

Migrants : une ministre LREM regrette d’avoir évoqué leur « shopping de l’asile »

La ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a tenté de rattraper sa bavure

blog -Loiseau N perron Elysee.jpgElle a reconnu, jeudi, son emploi « malheureux »de l’expression « shopping de l’asile« , qui a suscité de nombreuses réactions d’indignation. « J’ai utilisé hier (mercredi) lors d’un débat au Sénat l’expression ‘shopping de l’asile’. Cette expression est malheureuse », écrit la ministre, 54 ans, dans une réaction transmise à l’AFP.

« Lorsqu’on arrive du Sud-Soudan, on peut décider de faire du shopping de l’asile et décider qu’on est mieux en Suède qu’en Italie. Mais enfin tout de même !« avait déblatéré N Loiseau au Sénat.

Ces propos ont aussitôt suscité de vives réactions.

La sénatrice écologiste Esther Benbassa, universitaire franco-turco-israélienne, qui avait posé la question à la ministre, a dénoncé sur Twitter un « vocabulaire indécent ». « Le mépris de la misère, une constante de ce gouvernement », a-t-elle ajouté, quand son collègue Bernard Jomier qualifiait les propos de « choquants et déplacés ».

« Non, Mme Loiseau, les réfugiés ne font pas du shopping de l’asile, mais fuient la mort, les persécutions et la misère », a réagi la maire PS de Lille Martine Aubry, quand Boris V

allaud, porte-parole du PS, a fustigé des propos « honteux ».

Tête de liste d’Europe Ecologie Les Verts aux élections régionales 2010, le député LREM Matthieu Orphelin n’a, quant à lui, eu qu’indulgence pour l’expression, la qualifiant de « formule très malheureuse et surtout si lointaine de la réalité de ces destins brisés« …

« Votre expression n’est pas malheureuse, elle est honteuse », a pour sa part tweeté Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis.

Demandeur d’asile, réfugié, migrant ou clandestin, c’est kif-kif ?

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L’expression « est pourtant communément utilisée par les institutions et les spécialistes européens du droit d’asile », a cependant soutenu Loiseau. « Elle désigne une pratique constatée, a-t-elle insisté : le fait que contrairement au droit européen en vigueur, certains demandeurs d’asile effectuent leurs démarches non pas dans le pays européen dans lequel ils sont entrés mais dans un autre Etat-membre, en fonction des conditions d’accueil ou de la probabilité de succès de leur démarche. Elle désigne aussi la pratique consistant pour un demandeur d’asile débouté dans un Etat-membre à introduire une demande dans un autre« , ajoute-t-elle. La misère du monde a le choix de son coin de paradis.

« La lutte contre ce qui est désigné par l’expression « shopping de l’asile » est considérée et affichée comme un objectif de la révision du régime européen d’asile. La France est favorable à une réforme du droit européen en matière d’asile qui permette d’harmoniser les procédures, de préciser les responsabilités de chacun et la solidarité entre Etats-membres pour une politique de l’asile humaine et efficace« , indique la ministre dans un courriel de ses services.

Cette perruche a exercé la plus grande partie de sa carrière au ministère français des Affaires étrangères. Elle est même devenue directrice générale de l’administration du Quai d’Orsay, par la grâce d’Alain Juppé, avant  d’accepter la direction de l’Ecole nationale d’administration à Strasbourg, proposée par Hollande, qui n’en est pas à une gaffe près.  Cerise sur le gâteau, cette « cynique » est lauréate du Prix de la Femme d’Influence 2014, dans la catégorie Politique…

Calais : violences policières contre les clandestins: c’est « le rapport qui matraque », pas les flics!

Le journal de Jean-Paul Sartre est passé du côté de la matraque…

Document photo aseptisé proposé par Libération: soleil et cohabitation paisible

ONG supranationale et illégitime,  Human Rights Watch a réalisé une sélection de témoignages édifiants qui dénoncent des « exactions » policières « de routine ».

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs. Des vieillards aussi ? Mais le journal socialiste Libération a pris le parti de ridiculiser le rapport d’Human Rights Watch qui, d’une part, « fait les gros yeux » (sic) et, d’autre part, non pas à Hollande, Valls et Cazeneuve, mais « à la France. » Ce document, d’une ONG dont le but est de dénoncer, dénonce effectivement ce mardi matin  les mauvais traitements des forces de l’ordre sur « les migrants », donc tous les migrants, dont il faut rappeler, pour tout dire, que ce sont des clandestins, certes sans abris, mais, en vérité, sans papiers, pour commencer. Ils se trouvent bloqués à la frontière calaisienne, dans l’espoir de passer en Grande-Bretagne « en se glissant dans les camions », pour pénétrer illégalement en pays étranger.

Izza Leghtas
Izza Leghtas

Izza Leghtas (ci-contre), « chercheuse » de l’ONG, porteuse d’un prénom d’origine berbère, bilingue anglais-arabe, a interrogé 44 illégaux – dont trois enfants. « Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène », raconte-t-elle dans son communiqué. Se posent alors les questions de l’authenticité des incriminations et de la fiabilité de la chercheuse. Les uns sont parties prenantes et l’autre, du fait de son appartenance militante, n’est pas neutre,

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, et donc africaine de l’Est sans connexion aucune avec la France, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit poliment : “S’il vous plaît, aidez-moi”,mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans, qui ne peut se prévaloir d’aucun lien de son pays d’Asie avec la France : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé[de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage; je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.»
L’ONG « indique », selon Libé (mais dénonce) que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, se défend sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n’a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur « un problème ancien »

Ce qui change tout des faits et responsabilités actuels ! Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999, fait finement valoir la journaliste correspondante à Lille, sans rappeler que c’est sous le gouvernement Jospin (PS) et par son ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement: il ne faut pas trop en demander à Libé !
Elles connaissent un nouveau pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, « pense résoudre le problème en dispersant les migrants« , selon l’interprétation partisane de la journaliste, mais en fait sous la pression de son homologue britannique, David Blunkett.
La jungle de Calais connaît un second pic d’agitation animée par les associations lors de sa destruction, en septembre 2009, par le ministre de l’Immigration Eric Besson. « Police, problem » est le slogan le plus souvent répandu à l’époque par les clandestins, à l’instigation des collectifs, si on songe que ces deux mots sont franco-anglais et à portée internationale… « Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme », résume Libé, à la hache, quand il ne s’agit plus de la période socialiste.

Libération se concentre sur la période 2008-2012…

En 2008 déjà (sic, et à l’attention de Sarkozy), La loi des jungles, un rapport, commandé par le GISTI (Groupe d’information -juridique- et de soutien des immigrés) aux universitaires Karen Akoka (sociologue dédiée aux réfugiés) et Olivier Clochard (géographe) pour la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), qui rassemble une vingtaine d’organisations nationales engagées dans la défense et la promotion du droit d’asile, avait documenté les violences.
Puis en 2011, un rapport -à charge- remis par les activistes No Border ( réseau transnational -comme Human Rights Watch- de collectifs et d’individus investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières: tout à fait inapproprié au moment de la montée du risque djihadiste) au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine (de policiers?) sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques».

Hollande, le changement maintenant? Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, assure d’abord Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. « Mais elles continuent, admet-il, contraint et forcé. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde».«Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards»! A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.» Même après toutes les difficultés imposées par les passeurs et endurées depuis la corne de l’Afrique jusqu’à la pointe nord de la France ?

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. Dénoncer, sans proposer, ni faire… «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts (et donc les Français, leurs sacrifices) pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», revendique l’ONG.
Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2.300 « migrants » de Calais, dont des femmes et des enfants (bis) qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées (par la police ?). Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid. Le seuil climatique pour cette ouverture est -5°: la collectivité a donc fourni un effort spécial et… circonstancié, avec la sortie du rapport.C’était pour le pathos.

Ni Libération ou sa correspondante locale, ni le Gisti ou Human Rights Watch n’a un mot de compassion, en revanche, pour les habitants excédés de Calais et de sa région…
A aucun moment, ces professionnels de l’information ou de l’agit prop n’évoquent, pour des motifs différents, les violences inter-communautaires, telle celle entre clandestins africains et afghans, à Calais: dans la nuit du réveillon du 31 décembre 2014, 200 « migrants » se sont affrontés, faisant sept blessés, nécessitant l’intervention de CRS.